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Partenariat transpacifique
Les producteursen marcheÀ LIRE EN PAGE 3
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Vol . 86, n o 30 – 29 jui l let au 4 août 2015 – www.laterre.ca – Un cahier – 28 pages – 2,25 $
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Vol 86 #30
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DÉRÉGLEMENTATION DES QUOTAS LAITIERS
Une étude percutanted’AgropurPAGE 4
L’accord du Partenariat transpaci-!que (PTP) semble à portée de mainalors qu’une réunion des ministresdes 12 pays membres bat son plein àHawaii.
La rencontre ministérielle a débutéle 28 juillet et se terminera le 31. Ellea été précédée par une ronde de négo-ciations des représentants du PTP du24 au 27 juillet. Cette fois-ci, contrai-rement à ce qui s’est produit au coursde la dernière ronde à la !n de mai, lesÉtats-Unis ont un atout majeur dansleur manche. En effet, le présidentObama a maintenant le champ librepour conclure le PTP, grâce à l’autoritéde promotion du commerce (fast track)que lui a accordée le Congrès. En pleindernier mandat, le président souhaiteque le PTP fasse partie de son héritagepolitique. Il devra cependant réussir àouvrir suf!samment les marchés auxexportations américaines pour plaireà la majorité républicaine du Congrès.
Les rumeurs actuelles laissent d’ail-leurs croire qu’un accord est pos-sible entre le Canada, les États-Unis,l’Australie, Brunei, le Chili, le Japon,la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et leVietnam. Ces 12 pays représententprès de 40 % de l’économie mondiale.
Le président de l’Union des produc-teurs agricoles (UPA), Marcel Groleau,est actuellement à Hawaii. « On essaiede s’informer pour exercer les meilleurespressions possible sur les négociateurs etle ministre du Commerce et pour êtrecapables d’informer nos producteursqui sont inquiets », précise-t-il. Lesnégociateurs ont tenté de faire avan-cer les pourparlers pour la tenue de laministérielle. « Ce sont les ministresqui seront appelés à prendre les déci-sions dif!ciles pour clore les négocia-tions. C’est sûr qu’on est dans un desmoments les plus décisifs », af!rme le
dirigeant. Si aucun accord n’est conclucette semaine, les discussions se pour-suivront en vue d’une autre conférenceministérielle en septembre, à NewYork, en marge de l’assemblée géné-rale des Nations unies.
De part et d’autreToutes les productions sous gestion
de l’offre (lait, œufs, volaille) aurontdes représentants à Hawaii. Leursconfrères cattlemen feront aussi levoyage pour « conseiller et encouragerle ministre du Commerce, Ed Fast, etson équipe ». Le Conseil canadien duporc met également de la pression pour
que le Canada soit partie intégrante del’entente. Grâce à celle-ci, les exporta-tions canadiennes au Japon pourraienttrès rapidement augmenter de 10 %,ce qui se traduirait par 1 000 emploissupplémentaires et 87 M$/année pourl’économie canadienne, estime leConseil. Au Québec, l’Associationdes producteurs de canneberges sou-haite aussi la conclusion de cet accordcommercial de la zone Asie-Paci!que.« Présentement, nous avons un sur-plus de canneberges sur le marchénord-américain et le meilleur coup depouce que nous pouvons espérer est la
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JULIE [email protected]
Les ministres du Commerce des 12 pays membres du PTP négocient cette semaine à Hawaii.
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PTP : les négos dans le dernier droit
libéralisation des marchés », indiqueson président, Louis-Michel Larocque.
Pour les producteurs de lait, lesretombées de 9 G$ de l’éventuelleentente ne font pas le poids si on lescompare aux 19 G$ générés par leursecteur pour l’économie canadienne.Néanmoins, le président de l’UPA abon espoir que le gouvernement fédé-ral réussira à faire partie du PTP touten préservant son système de ges-tion de l’offre, mais également sonmarché intérieur du lait, des œufs etde la volaille, contrairement à ce quis’est négocié avec l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Unioneuropéenne. « Tous les pays ont desproduits sensibles et les défendentà leur façon. Nous, c’est à travers lagestion de l’offre, d’autres, à traversles barrières non tarifaires ou d’autresmesures. Le Canada n’a pas du tout àcéder », insiste Marcel Groleau. À titred’exemple, les États-Unis défendentfarouchement leur marché du sucre àl’aide de contingents tarifaires. Leur
étiquetage du pays d’origine, qui s’ap-parente à une barrière non tarifaire,complique les importations de bétailcanadien et mexicain depuis de nom-breuses années. La Nouvelle-Zélandeet l’Australie interdisent pour leur partles importations de volailles pour desraisons sanitaires.
Le président de l’UPA critique dumême coup les déclarations du gou-vernement canadien, qui a clairementmentionné son intention de signer l’ac-cord du PTP. « Ça veut dire que, quel’entente soit bonne ou pas, le Canadasigne de toute façon. Il ne reste pasgrand-chose à négocier », s’inquièteM. Groleau. Les plus récentes don-nées d’Agriculture et agroalimentaireCanada révèlent que le Canada a réussià conclure des accords commerciauxavec 38 pays représentant 44 % desmarchés agricoles et agroalimentairesdu monde, tout en protégeant la ges-tion de l’offre.
« Je m’engage à ne pas toucherà la gestion de l’offre » – Maxime Bernier
SAINTE-MARIE – « Sur la routede Bernier, il y a nous forts et unis »,ont scandé les quelque 1 200 personnesqui s’étaient réunies ce matin à Sainte-Marie de Beauce, devant le bureau decirconscription du ministre d’État àl’Agriculture Maxime Bernier. Lesmanifestants souhaitaient réitérer leurappui au député conservateur dans ladéfense de la gestion de l’offre, maiségalement lui rappeler qu’ils le surveil-laient de près.
Présent sur les lieux, le député conser-vateur a été interpellé par les nombreuxintervenants du milieu agricole quiont pris la parole. « Monsieur Bernier,je vous ai vu traverser votre circons-cription à la course. Si vous avez faitça pour votre comté, je m’attends à ceque vous fassiez le même effort pourles producteurs, a lancé le président del’UPA, Marcel Groleau. Ils ont besoinde vous. »
Un agriculteur venu de Sainte-Anne-des-Plaines a d’ailleurs remissymboliquement les clés d’une cen-taine de fermes de sa région. Selon
Réal Gauthier, les propriétaires de cesentreprises craignent de devoir mettrela clé dans la porte si la gestion del’offre tombe.
« Vous pouvez garder les clés, nesoyez pas inquiets, a déclaré MaximeBernier sous les cris de la foule. Jem’engage à ne pas toucher à la gestionde l’offre. » Répondant à une questionsur la brèche qui a été créée dans la ges-tion de l’offre avec la concession sur les
fromages 5ns dans le cadre de l’ententeavec l’Union européenne, le ministrea af5rmé que le mandat des négocia-teurs du Partenariat transpaci5que étaitde protéger les piliers de la gestion del’offre.
« Les produits étrangers représententde 8 à 10 % de notre marché, et les pro-ducteurs nous disent que c’est assez, aajouté Maxime Bernier. On les com-prend très bien. »
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Si aucun accordn’est conclu cette
semaine, les discussionsse poursuivront en vued’une autre conférence
ministérielle enseptembre, à New York.
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Ils ont dit :« On a payé pour l’entente avec l’Union européenne, onne veut pas payer encore une fois. »
– Le président des Producteurs de lait du Québec, Bruno Letendre
« On ne peut pas compétitionner avec les producteurs dumonde entier en raison de notre climat. Alors,à moins d’importer le soleil, on doitgarder la gestion de l’offre. »
– Le président de l’UPA, Marcel Groleau
« J’ai eu beaucoup d’appels de producteurs qui medemandaient : dois-je vendre? Dois-je investir? Est-cequ’on a un avenir? » – Marcel Groleau
« Un seul abattoir en Caroline peut abattre tousles dindons élevés au Québec. On ne peutpas rivaliser avec les États-Unis. »
– Le vice-président approvisionnement d’Exceldor, Joël Cormier
Un producteur de Sainte-Anne-des-Plaines a remis les clés de plusieurs fermes de sa régionau ministre Maxime Bernier pour montrer que certains agriculteurs craignent de devoirabandonner leur entreprise si la gestion de l’offre tombe.
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Des manifestants de l’Outaouais, du Bas-Saint-Laurent, du Centre-du-Québec etde l’Estrie s’étaient rendus à Sainte-Mariepour assister au rassemblement.
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ACTUALITÉ
850 M$ pour sauver l’élevage françaisJULIE MERCIER
La France annonce un plan d’urgenceambitieux a!n de sauver son secteur del’élevage.
Depuis plusieurs mois, les prix reçuspour la viande et le lait ne permettent pas
aux éleveurs de couvrir leurs coûts de pro-duction. Au cours des dernières semaines,les agriculteurs ont intensi!é leurs mani-festations. Ainsi, ils ont multiplié lesblocus d’abattoirs, les déversements defumier et les barrages routiers dans le butde sensibiliser l’État à leur détresse.
Le 22 juillet, le gouvernement arépondu en dévoilant les détails du Plande soutien de l’élevage français, dotéd’une enveloppe de plus de 600 M€(850 M$). « Le secteur de l’élevagetraverse une période particulièrementdifficile, qui met les agriculteurs àrude épreuve et ne laisse pas nos com-patriotes indifférents », a déclaré lepremier ministre Manuel Valls en confé-rence de presse.
Le plan met en place des mesuresd’urgence, mais aussi des initiativesstructurantes à plus long terme. Ilcomprend 24 mesures, qui s’articulentautour de 6 grands axes prioritaires :le redressement des prix aux éleveurs,la restructuration de la dette, les allè-gements et les reports de charges, ledéveloppement de la contractualisationdans les !lières, le développement desexportations et l’amélioration de lacompétitivité des !lières.
Le plan inclut notamment l’injectionde 500 M$ de crédits par la Banquepublique d’investissement, le report depaiements d’impôt, l’exonération detaxes foncières et 10 M€ pour la pro-
motion des exportations. En parallèle,M. Valls a invité la grande distribution àrespecter les hausses de prix auxquelleselle s’est déjà engagée.
Ce n’est pas !niLes éleveurs français ont accueilli le
plan de façon partagée. Certains ontaccepté de lever leurs barrages alorsque d’autres ont décidé de poursuivre lamobilisation. Ils estiment que les nom-breuses règles qui leur sont imposéescontribuent à rendre leurs produits noncompétitifs sur les marchés. Pour leurpart, les producteurs laitiers subissentles contrecoups de la surproductionmondiale et de la !n des quotas dansl’Union européenne.
La Fédération nationale des syndi-cats d’exploitants agricoles (FNSEA)af!rme que le plan d’urgence « n’estpas un vrai plan de relance de l’éle-vage français et que les chiffres sontgon9és ». L’organisation réclame unplan structurel. Elle promet aussi deréorienter ses actions de surveillance« vers les vrais fautifs ». Elle montreainsi du doigt les distributeurs et lestransformateurs.
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Sur le Web laterre.caActualités/Gestiony VIDÉO - Le résumé du Congrès international de gestion
agricole par Audrey Latulippe
Actualités/Politiquesy Gestion de l’o$re : des visions s’a$rontent
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L’effritement de la gestion de l’offrepréoccupe AgropurJULIE MERCIER
Qu’arriverait-il si le système degestion de l’offre en vigueur dansla production laitière était déman-telé? Inquiète, Agropur, 9euron de latransformation laitière québécoise etcanadienne, a commandé une étuded’impact sur ce scénario.
L’étude, réalisée par le BostonConsulting Group (BCG), dressed’abord quelques constats sur la déré-glementation de la production laitièreailleurs dans le monde. « Les paysqui n’avaient pas de vision claire etadaptée à leur réalité n’ont pas réussià améliorer leur industrie », résumeDominique Benoit, vice-présidentprincipal, Affaires institutionnelleset Communications chez Agropur.L’exemple de l’Angleterre est fort pro-bant. Depuis la déréglementation en2000, la production laitière y a chutéde 15 %. Dans la plupart des pays qui
ont déréglementé leur secteur laitier,les consommateurs n’ont pu tirer pro!tdes baisses du prix à la ferme. Ces Étatsont dû et doivent toujours injecter dessommes considérables pour soutenirles producteurs et les transformateurs.C’est le cas de la Suisse, qui versechaque année près de 2,5 G$ en sub-ventions à une !lière deux fois moinsimportante que celle du Canada.
Un combat inégalL’étude a également mesuré la
menace que représentent les États-Unis. Là-bas, moins de 2 000 méga-fermes commercialisent la moitié dela production nationale. Leur part demarché s’accroît d’année en annéealors que les plus petits élevages, dontla taille s’apparente à celle observée auCanada, perdent du terrain.
Chez nos voisins du sud, les éleveursbéné!cient de coûts de main-d’œuvrebeaucoup plus bas, de subventions gou-vernementales et de l’avantage concur-
rentiel conféré par l’usage de l’hormonede croissance (somatotrophine), inter-dite au Canada. Les usines américainesde transformation de produits laitiers deconsommation courante pro!tent aussid’une main-d’œuvre bon marché etd’économies d’échelle grâce à leur tailleet à leur degré de spécialisation plusimportants qu’au nord de la frontière.
Finalement, la !rme BCG a estiméles impacts de la !n de la gestion del’offre dans l’industrie laitière cana-dienne. Ainsi, advenant une ouverturecomplète des marchés, la diminutiondu produit intérieur brut (PIB) pour-rait varier de 2 à 3,5 G$. De plus, de4 500 à 6 000 fermes pourraient dis-
paraître, tandis que jusqu’à 40 % de latransformation risquerait d’être con!éeà d’autres pays, notamment les États-Unis et la Nouvelle-Zélande.
« Tout ça est inquiétant. C’est pourça que la position d’Agropur est très,très claire. On souhaite que le gouver-nement fédéral maintienne l’intégritéde la gestion de l’offre et qu’il n’ouvre
pas les frontières. On a été échau-dés par l’entente avec l’Europe, où leCanada a concédé l’entrée de volumesimportants de fromages, et on ne veutpas que ce scénario se répète », insisteM. Benoit. Tous les détails de l’étudeseront dévoilés au cours des prochainessemaines.
« On a été échaudés par l’entente avec l’Europeet on ne veut pas que ce scénario se répète. »
ACTUALITÉ
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Récolte de pommes en péril fautede main-d’œuvre
Les Producteurs de pommes duQuébec (PPQ) sonnent l’alarme.Certains pomiculteurs ont appris récem-ment que le délai de traitement de dossierà Citoyenneté et Immigration Canada(CIC) en vue d’obtenir un deuxième per-mis pour des travailleurs du programmedes travailleurs étrangers temporaires(PTET) passait de 7 à 14 semaines. « Cedélai met en péril la récolte de pommeschez de nombreux pomiculteurs », adéclaré en entrevue Stéphanie Levasseur,présidente des PPQ.
En avril dernier, le CIC a pourtantprésenté à tous les procédures à suivrepour ce type de demande et a con%rméque le délai était de sept semaines. « LeCIC nous a informés il y a 3 semainesque le délai passait à 14 semaines », pré-cise Denis Hamel, directeur général dela Fondation des entreprises en recrute-ment de main-d’œuvre agricole étran-gère (FERME).
Aux prises avec un manque de main-d’œuvre locale, des pomiculteurs setournent depuis quelques années vers lestravailleurs étrangers temporaires (TET)pour effectuer la récolte des pommes.Chez le vice-président des PPQ, MarioBourdeau, des Vergers M.J. Bourdeau etFils à Havelock, en Montérégie, à causede l’allongement du délai, les 10 travail-
leurs guatémaltèques qui devaient arri-ver le 15 septembre arriveront plutôt le15 octobre. À cette date-là, il ne resteraque la récolte des pommes tombées ausol à faire, déplore la présidente des PPQ.
Les TET du PTET qui comblent lesbesoins de main-d’œuvre des pomi-culteurs sont déjà à l’œuvre chez desmaraîchers ou dans d’autres entreprisesagricoles pendant la saison estivale. Pourleur permettre d’allonger et de terminerleur période de travail chez les pomicul-teurs, un deuxième permis de travail estnécessaire. « Avec l’expérience de l’andernier et les délais vécus, les pomicul-teurs s’y sont pris d’avance cette année.On s’attendait à un délai de sept ou huitsemaines. Les demandes ont donc étéfaites au début de juillet », expliqueStéphanie Levasseur, qui craint que lespermis des TET ne puissent pas arriver àtemps pour la récolte des pommes.
Denis Hamel con%rme que FERME afait plus de 300 demandes de prolonga-tion de permis de travail pour des tra-vailleurs guatémaltèques et honduriensdu PTET. Depuis l’annonce de la pro-longation du délai à 14 semaines, DenisHamel dit avoir multiplié les coups de%l à Ottawa pour obtenir plus d’infor-mation : « Il n’a pas été possible desavoir pourquoi le délai de traitementdes dossiers a été allongé. »
FERME a également travailléd’arrache-pied a%n de trouver une solu-tion de remplacement pour les pomi-culteurs et les producteurs de légumes
d’automne. Ainsi, les travailleurs duprogramme de travailleurs étrangerssaisonniers (PTES) en provenance duMexique pourront prendre la place destravailleurs guatémaltèques du PTETchez les pomiculteurs. Denis Hamelexplique que FERME et l’UPA ontobtenu un traitement d’exception deService Canada a%n que le permis desTET du Guatémala soit transférable àdes TET du Mexique. Les travailleursguatémaltèques pourront ainsi prolongerleur séjour chez leur employeur actuel.
Ainsi, le 17 juillet dernier, FERMEa envoyé à tous ses producteurs une
infolettre leur expliquant la situationet a fait un appel à tous. « Nous avonsbesoin de 200 travailleurs mexicainsprêts à changer d’employeur pourrépondre aux besoins des pomicul-teurs », souligne Denis Hamel. Àce jour, FERME a accumulé plus de150 noms. « Nous avons bon espoird’y arriver », a dit Denis Hamel. Si lasituation semble vouloir se régler pourles pomiculteurs, elle a cependant faitpasser des nuits blanches et causé desmaux de tête à plusieurs d’entre eux,en plus d’occasionner des frais supplé-mentaires.
MARTINE GIGUÈ[email protected]
Aux prises avec un manque de main-d’œuvre locale, des pomiculteurs se tournent depuisquelques années vers les travailleurs étrangers temporaires pour effectuer la récoltedes pommes.
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FADQ : démission surprise de la présidente du CA
La présidente du conseil d’admi-nistration de la Financière agricoledu Québec (FADQ), Diane Vincent,a remis sa démission la semaine der-nière, a appris la Terre.
Of%ciellement, l’agronome de forma-tion quitte ses fonctions « pour des raisonspersonnelles ». Or, selon nos renseigne-ments, elle était déçue de ne pouvoirjouer pleinement le rôle que le conseildes ministres lui avait con%é en janvier
2014 en la nommant à ce poste. L’intérimà la présidence du CA sera assumé parMarie-Christiane Lecours, qui occupe lavice-présidence du conseil d’administra-tion de la Financière. Mme Lecours estvice-présidente, finances, chez LauraSecord.
Le départ de Diane Vincent a sembléprendre tout le monde par surprise, tantchez ses collègues au conseil d’admi-nistration qu’au sein de la direction dela Financière.
À la Financière, il n’a pas été pos-sible de faire commenter la nouvelle aumoment de mettre sous presse.
Un appel téléphoniqueDe son côté, le premier vice-
président de l’UPA, Pierre Lemieux,qui siège au conseil de la Financière auxcôtés de l’économiste en chef de l’Union,Charles-Félix Ross, était déjà au courant.
« Elle m’a téléphoné avant-hier[le 21 juillet] pour me l’annoncer,a-t-il con%é à la Terre. C’est dom-mage. J’appréciais son travail, et elleétait respectée des autres membres duconseil. Elle avait travaillé très fort àla question touchant les règles de gou-vernance, entre autres réalisations. Elle était à sa place. »
Une nominationCe départ survient quelques semaines
à peine après la nomination d’un nou-veau membre au conseil : Martin Cartier,associé et directeur mondial, pratique deconstruction, chez Hatch.
Ingénieur mécanique, ce dernier estle %ls de Jacques Cartier, ex-présidentd’Agropur, aujourd’hui à la tête duConseil des entrepreneurs agricoles(CEA).
Précisons que parmi les membres duconseil se trouve Fernand Archambault,sous-ministre et ami %dèle du ministrede l’Agriculture Pierre Paradis.
YVON [email protected]
DirecteurAndré SavardDirectricede productionBrigit BujnowskiDirecteuradministrationVincent Bélanger-Marceau
Dépôts légaux : Bibliothèque nationale du Québec - 1992 Bibliothèque nationale du Canada ISSN 0040 - 3830La Terre de chez nous, ISSN 0040-3830, is published weekly, 51 times per year except #rst week of January by LaTerre de chez nous c/o USACAN Media Corp. at 123A Distribution Way Building H-1, Suite 104, Plattsburgh, N.Y.12901. Periodicals postage paid at Plattsburgh, N.Y. POSTMASTER send address changes to La Terre de chez nous,P.O. Box 2888, Plattsburgh, N.Y. 12901. Nous reconnaissons l’appui #nancier du gouvernement du Canada parl’entremise du Fonds du Canada pour les périodiques, qui relève de Patrimoine canadien. Convention de la postepublication N° 40069165 N° d’enregistrement07665, retourner toute correspondance ne pouvantêtre livrée au Canada au Service des publications555, boul. Roland-Therrien, Longueuil QC J4H 3Y9.
ÉDITEURL’Union des producteurs agricoles555, boulevard Roland-Therrien, bureau 100Longueuil (Québec) J4H 3Y9
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Rédacteur en chefBernard BlanchardChefs de pupitre Richelle FortinJulie Desbiens
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PAGE 6 LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 juillet 2015
Allocations temporaires pourles œufs de transformationMARTINE GIGUÈRE
« Il n’y a pas de problèmes d’ap-provisionnement pour l’instant, maison entrevoit des dif#cultés dès l’au-tomne », mentionne Paulin Bouchard,président de la Fédération des produc-teurs d’œufs du Québec (FPOQ).
Pour calmer l’inquiétude des trans-formateurs et sécuriser leur approvi-sionnement, les producteurs d’œufscanadiens, rassemblés du 5 au7 juillet derniers à Kelowna enColombie-Britannique pour leurréunion semi-annuelle, la NationalEgg Producers’ Conference, ont faitl’annonce suivante.
C’est un contingent tempo-raire d’œufs de transformation de900 000 pondeuses que les producteurscanadiens vont pouvoir produire a#nde sécuriser l’approvisionnement destransformateurs.
Rappelons que la grippe aviairequi sévit aux États-Unis depuisdécembre 2014 a décimé plus de48 millions d’oiseaux, dont un fortpourcentage de poules pondeuses,et fragilisé l’approvisionnement destransformateurs canadiens.
Le contingent temporaire, destiné àproduire uniquement des œufs pourla transformation, a été réparti entreles provinces selon leur capacité etles opportunités de production. Lesproducteurs québécois auront la pos-sibilité de produire un contingent de175 000 poules pondeuses. Celui-cisera réalisé à partir d’élevages déjàen production. « On autorise les pro-ducteurs à prolonger leur élevagea#n d’obtenir un approvisionnementrapide », indique Paulin Bouchard.
Par exemple, un producteur d’œufsqui termine la construction d’un pon-doir et qui prévoit y introduire de nou-velles poules pourra prolonger sonélevage dans l’ancien pondoir avecdu contingent d’œufs de transforma-tion. Des poules en #n de cycle serontdéménagées dans des bâtiments inoc-cupés où l’on poursuivra leur élevage.Pour arriver à prolonger le cycle deponte de plus de trois mois, les pro-ducteurs vont modi#er l’alimentationdes poules a#n qu’elles muent. SelonPaulin Bouchard, cette situation estdu jamais vu, mais elle illustre bien lacréativité et la capacité d’adaptationdu secteur.
Logement collectifParmi les autres enjeux importants
discutés, les producteurs d’œufs cana-diens sont arrivés à une position com-mune sur le logement des poules. Àl’été 2013, une motion sur le transfertdu logement conventionnel vers unsystème de logement enrichi avait étéprésentée, mais elle n’avait pas étéacceptée à l’unanimité et elle avait étéreportée en juillet 2015. La semainedernière, tous les of#ces provinciauxont voté pour cette motion, légèrementmodi#ée. Ainsi, à partir de maintenant,lorsque des pondoirs seront rénovés ounouvellement construits, les produc-teurs auront l’obligation de passer aulogement collectif (système de cagesenrichies, volières, etc.). Le Québecavait été proactif dans ce dossier,car dès 2013, la FPOQ avait entre-pris de modi#er sa réglementation ence sens. Il y a donc un règlement surle logement collectif qui s’appliquedepuis janvier 2015 pour l’ensembledes producteurs québécois. Le Codede pratiques recommandées pour lesoin et la manipulation des poulettes,pondeuses et poules de réforme estprésentement en révision et la nouvelle
version devrait être présentée #n 2016,début 2017. À ce moment-là, les pro-ducteurs verront s’il y aura un ajout derecommandations et devront les mettreen œuvre.
En#n, l’échéance des négociationsdu Partenariat transpaci#que approcheet l’inquiétude est à son comble chezles producteurs d’œufs du Canada.« On souhaite que le gouvernementse tienne debout et qu’il ait le couragede protéger le système de gestion del’offre », espère Paulin Bouchard.
Le contingent temporaire d’œufs de trans-formation de 900 000 pondeuses a étéréparti entre les provinces selon leur capa-cité et les opportunités de production.
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ÉNERGIE
« Les machines de TransCanada devront m’écraser pour passer chez nous » – Michel Lauzon
ÉTIENNE DUPUIS
Le producteur agricole de MirabelMichel Lauzon jure que le pipeline deTransCanada ne passera pas sur sesterres.
« Ce sera le blocage total, et je ne seraipas seul, lance le producteur de maïssucré. J’ai juste à lever la main et je vaisavoir plusieurs personnes à mes côtés. »
Selon lui, plusieurs autres agriculteurss’opposent au projet, mais ils ont peur deparler. « Ils ont reçu des compensationsde TransCanada pour des travaux depréparation sur leurs terres, af(rme-t-il.Quand on se fait payer, on se ferme lagueule. »
Michel Lauzon et sa conjointe ont éga-lement reçu un chèque de 1 000 $ chacunde la part de la compagnie pétrolière en2013. Les chèques ont alors été encaissés.
« Il y a quelques semaines, on a écoutéune émission sur les conséquences despipelines, mentionne l’agriculteur. À la(n, on s’est regardés, ma femme et moi,et on s’est dit : ‘‘On n’a pas besoin deça ici.’’ »
Celui qui est également conseil-ler municipal a alors entrepris deremettre les chèques qu’il avait reçus àTransCanada pour montrer son oppo-sition au projet. « Je voulais les leurremettre en mains propres, mais ils n’ont
pas d’adresse à Montréal, précise-t-il,insulté. Je vais donc les leur envoyer parcourrier recommandé à leurs bureaux deCalgary. »
Au dire de Michel Lauzon, le pétroleest un produit dépassé et dangereux.Pour lui, il n’est pas question de risquerde contaminer ses terres avec un oléo-duc. « Je vais bientôt prendre ma retraite,note-t-il. Je dois penser à l’avenir de mesenfants qui vont prendre la relève et àmes petits-enfants qui grandissent. »
Une minoritéde producteurs refuse
À TransCanada, on af(rme que toutle monde a le droit à son opinion. « Lescitoyens auront d’ailleurs l’occasion defaire valoir leur point de vue devant lesaudiences de l’Of(ce national de l’éner-gie », explique le porte-parole de l’en-treprise, Tim Duboyce
Il af(rme que plus de 90 % des pro-priétaires acceptent de laisser l’entre-prise faire les travaux d’inventaire surleurs terres en échange d’une compen-sation (nancière.
« Nous avons rencontré le producteuren question à plusieurs reprises et c’estavec plaisir que nous discuterons de sespréoccupations avec lui », soutient TimDuboyce. Il ajoute que TransCanada n’apas l’intention d’encaisser les chèquesque lui fera parvenir Michel Lauzon.
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Michel Lauzon a l’intention de tout faire pour empêcher TransCanada d’enfouir un pipe-line sous ses terres.
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Québec s’opposera-t-il au projet?Le projet initial de TransCanada, qui vise à acheminer du pétrole des sables
bitumineux de l’Alberta jusqu’au Nouveau-Brunswick et au Québec, devaits’étendre sur 700 km dans la Belle Province. L’entreprise a depuis décidé de neplus construire de port pétrolier à Cacouna, considérée comme la pouponnièredes bélugas.
La semaine dernière, le premier ministre Couillard a af(rmé qu’il serait éton-nant que son gouvernement laisse le pipeline traverser la province si TransCanadane prévoit pas y établir un port pétrolier. Sans ce type d’installation, l’impactéconomique pourrait ne pas être assez important pour qu’on autorise le projet,selon Philippe Couillard. E.D.
PAGE 8 LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 juillet 2015
Cet été, La Terre de chez nous vous propose une série de reportages sur ces coins de notre belle province qui donnent le goûtde partir à sa découverte. À travers les yeux d’agriculteurs qui « cultivent le beau », voyagez en textes et en photos.
CULTIVER
le beau
Artiste-peintre, du champ à l’assietteÉMÉLIE BERNIERCollaboration spéciale
La réputation du Jardin des Chefs n’est plus àfaire. Tout le monde a déjà entendu parler de JeanLeblond, des betteraves jaunes et des pommes deterre bleues qu’il a invitées sur les tables québé-coises, de sa connivence avec les plus grands toquésdu Québec. Aujourd’hui retraité, le père Leblonda laissé le champ libre à sa $lle Valérie, une artiste-peintre qui a longuement travaillé dans le brou-haha des plateaux de télévision avant d’effectuercet imprévisible retour à la terre!
CHARLEVOIX — « La vérité, c’est que j’ai eu unenfant! con$e la néo-agricultrice en rigolant. J’avais38 ans, je travaillais dans le domaine de la télé avecdes horaires, disons “particuliers”… Le papa et moi, ons’est séparés et j’ai décidé de venir prendre une annéesabbatique avec ma $lle à la ferme, dans un petit bun-galow vacant. Je pensais venir ré&échir un an. Ça enfera bientôt sept! Il y a une grande part de moi qui vou-lait donner à Anna ce que j’avais eu la chance d’avoir :la campagne! »
Le patriarche presque octogénaire songeait à passerles rênes, mais pour sa $lle, l’équation n’allait pas desoi. « Au début, ça ne me tentait pas du tout de m’in-vestir… Famille et travail ne font pas toujours bonménage! Puis, j’ai commencé à faire la cueillette des&eurs, à ramasser des rabioles… J’adorais ça. Petit àpetit, j’ai mis ça à ma main, sans m’en rendre compte »,dit Valérie Leblond.
Puis, le moment de vérité est arrivé. « Laisser le petitbébé qu’il avait bichonné tant d’années était dif$cilepour mon père. C’était oui, non, peut-être… Maisje l’ai aidé à trancher en lui vantant tous les beaux“trips” qu’il aurait le temps de faire avec maman! » Ildemeure un précieux allié depuis qu’elle a racheté laferme en 2012.
Parmi les arguments qui ont donné à Valérie Leblondl’envie de se lancer : la beauté! Celle des paysages de cecoin ravissant de Charlevoix, mais également celle descascades de capucines, des cordes de piments basquesécarlates et des bottes de minicarottes arc-en-ciel! Pourl’agricultrice, la beauté est de tous les instants. Et si lelabeur est tout aussi constant, Valérie Leblond ne boudepas son plaisir. « Je commence la saison en mars enmettant les semences en terre. Quand je vois les petitestêtes vertes pointer, je pleure! Je trouve ça tellementbeau! » con$e l’agricultrice au cœur d’artiste.
Elle aime regarder vivre les champs. « Le printempsest plein de poésie, quand on voit la terre fumer et
qu’on sait que, bientôt, on pourra mettre en terre. Puis,les champs prennent tous les tons de vert imaginables!J’adore l’orangé des &eurs de zucchinis, j’aimerais lereproduire en peinture… Et le rose du cœur des radisValentin est extraordinaire! Même les insectes sontmagni$ques! C’est fou ce que la nature nous offre. Etici, en toile de fond, il y a le &euve. Franchement, onne se lasse pas! »
Valérie Leblond sait que, quand l’hiver déposera sacouche blanche sur son décor, elle rêvera aux couleursà y poser. « Si un jour je perds la passion, ce sera enregardant les catalogues des grainetiers que je m’enrendrai compte. Pour l’instant, tout va très bien, car ilfaut que je me retienne pour ne pas tout commander! »lance l’agricultrice avant de reprendre en souriant la clédes champs.
LE JARDIN DES CHEFS
Valérie Leblond cueille chaque jour les &eurs qui seront offertes entières ou en mélange de pétales colorés aux chefs desmeilleures tables de Québec, de Montréal et de Charlevoix.
PHO
TOS
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ÉLIE
BERN
IER
1. Lorsqu’elle prépare ses commandes, Valérie Leblond se réjouit d’avance de savoir que ce minuscule rabiole blancétincelant, cette ronde de Nice à la courbe parfaite ou ce mélange de pétales colorés feront le bonheur d’un chef qui lesintégrera à son propre « tableau », l’assiette! 2. Les minibetteraves chioggia ont tout pour plaire. 3. Le souci esthétique dela productrice se révèle dans l’étiquetage de ses pots de piments basques broyés ou en &ocons et des autres produits en potsqu’elle prend plaisir à créer.
1 2 3
FROMAGES
Sourires et visageslongs au Festivaldes fromagers
SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU —Le Festival des fromagers artisans duQuébec, qui en était à sa 5e édition, s’estavéré une réussite. Malgré les prévi-sions d’orage et de pluie, qui laissaientcraindre un op total, environ 6 000 per-sonnes se sont rendues à la fromageriefermière Au Gré des Champs, de Saint-Jean-sur-Richelieu, en Montérégie, les18 et 19 juillet.
« Les gens qui ont pris la peine de sedéplacer étaient des fanatiques de fro-mage et d’agrotourisme. Mes ventes ontété très intéressantes. Et le propriétairede la Cidrerie du Minot, une entrepriseinvitée, m’a dit qu’il s’était littérale-ment fait vider et qu’il n’avait jamaisvu une clientèle aussi intéressée et inté-ressante », explique Louis Arsenault,producteur et président de l’Associationdes fromagers artisans du Québec.
Une vingtaine de fromagers prove-nant des quatre coins du Québec (dontl’un des Îles-de-la-Madeleine!) offraientaux visiteurs une dégustation gratuitede leurs produits : fromages de lait devache, de lait cru, de lait de chèvre oude brebis, etc. Sur le site aménagé selonles règles de l’art, on trouvait également
différents exposants, des musiciens etdes activités pour enfants. Quant auxfromagers, ils cachaient mal leur plai-sir de satisfaire la curiosité des gens àl’égard des produits du terroir.
Des visages longsLes sourires des producteurs lais-
saient cependant place à des visageslongs lorsque les questions concernaientla gestion de l’offre. « La démarche dugouvernement et des of*ces syndicauxpour sauver la gestion de l’offre, il auraitfallu la commencer il y a trois ans. Il ya eu un manque de préparation. Ils nousinvitent à manifester, mais trop tard.Nous avons été sacri*és pour le bœuf del’Ouest lors des dernières négociations,alors pourquoi ne pas avoir mis plus depression? Pourquoi ne pas avoir été plusproactif? » se demande M. Arsenault,copropriétaire de la Fromagerie desGrondines.
Ce dernier af*rme que les petits pro-ducteurs seraient les premiers touchéspar un effritement des mécanismes pro-tectionnistes. Il estime que la concur-rence dans le secteur des fromages *nsproviendra de l’Europe, mais surtout duWisconsin et du Vermont. « Des froma-gers artisans du Québec se trouverontdans une situation précaire et certainsfermeront », prévoit celui qui en était àson dernier mandat comme président del’Association.
LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 juillet 2015 PAGE 9
MARTIN MÉ[email protected]
Louis Arsenault était heureux de la réussite du Festival des fromagers artisans du Québec,mais a dénoncé le manque de préparation du gouvernement et des of"ces syndicaux dansla défense de la gestion de l’offre.
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ENVIRONNEMENT
Les producteurs de grains évaluentleurs impacts environnementauxMARTIN MÉNARD
SOREL – Les producteurs de grainsont joué franc jeu en participantvolontairement à une analyse pousséede leurs impacts environnementaux etde leurs performances sociales. Unepremière mondiale dans le secteurdes grandes cultures, estime BenoitLegault, directeur de la Fédérationdes producteurs de cultures commer-ciales du Québec (organisation dont lenom deviendra of$ciellement, dès le1er août, Les Producteurs de grains duQuébec).
Bien connue sous le nom d’analysedu cycle de vie, cette étude calcule lesimpacts pour chaque étape menant à laproduction des six principales culturesdu Québec (maïs, soya, blé, orge,avoine et canola).
Les résultats présentés le 21 juillet der-nier à Sorel témoignent d’un impact réelsur l’environnement. Convertis en tonnes– une unité plus représentative pour lesproducteurs que les kilos employés dansl’étude –, les chiffres indiquent que laproduction d’une tonne de maïs équi-vaut aux émissions de gaz à effet de serred’une voiture qui parcourt 2 470 km. Laculture du soya est celle qui produit lemoins d’émissions alors que la culture ducanola est celle qui en produit le plus (unetonne équivaut à 4 860 km en voiture).
Certains producteurs présents dans lasalle ont été étonnés de constater que lafertilisation est responsable de la majeurepartie des émissions de gaz à effet deserre associées à la production de grains.De fait, la volatilisation des nitrates auchamp et la production des engrais repré-sentent 69 % des émissions totales asso-
ciées à la culture du maïs. De plus, le typed’engrais in/uence grandement les résul-tats. On apprend que la solution azotée(32-0-0) est presque deux fois plus pol-luante que l’urée (46-0-0). Finalement, laproduction d’une tonne de maïs nécessite3 150 L d’eau (autre que l’eau de pluie),qu’on emploie principalement pour lafabrication des fertilisants.
Et les pesticides?L’étude ne mentionne pas d’impacts
environnementaux signi$catifs ni d’effetssur la santé humaine reliés à l’utilisationdes pesticides. Un constat qui surprend,compte tenu des nombreuses donnéesministérielles af$rmant le contraire.
Cette analyse du cycle de vie de laproduction de grains s’avère béné$que.Elle aide les producteurs à connaîtreleur situation actuelle et, le cas échéant,à cibler des actions amélioratives. Une
tactique qui pourrait leur permettre dese démarquer auprès des acheteurs degrains, de plus en plus préoccupés par laquestion environnementale.
« Je me serais attendu à ce qu’onprenne en compte, dans notre bilan envi-ronnemental, l’effet positif de la séques-tration de carbone par les plantes qu’oncultive, mais les auteurs ont dit que ça nefaisait pas partie de l’étude du cycle devie. Dommage! fait remarquer ChristianOverbeek. Il faut prendre cette analysecomme une photo de notre pression surl’environnement, reprend-il. Nous choi-sirons avec nos membres lesquelles des16 recommandations nous applique-rons et quels changements nous pour-rions apporter à nos pratiques agricolesa$n d’améliorer cette photo dans 5 ou10 ans », commente le président de laFédération.
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HORIZONTALEMENT
1 - Relatif au limbe des pétales. - Fleurjaune appelée aussi petit if.
2 - Saule à rameaux #exibles. - Grosfruit des régions tropicales.
3 - Physicien français (1700-1770). -Organisation paramilitaire nazie.- Abréviation religieuse.
4 - Cause des dommages par l’actiondu froid. - Con%ture à base demoût de raisin.
5 - Coup frappé avec le tranchant dela main. - Treillage en bois.
6 - Plante carnivore de l’Asie tropicaleet de Madagascar. - Série de coupsde baguettes.
7 - Jalouse.8 - Lamier blanc. - Place à un endroit.9 - Orient. - Arbuste utilisé pour
former des haies.10 - Versants à l’ombre. - Véhicule.11 - Plante voisine de l’iris. - Et le
reste. - Plante fournissant une %bretextile.
12 - Mélange des urines et des excré-ments des animaux. - Ipé.
VERTICALEMENT
1 - Fruit comestible d’Asie. - Émigra-tion forcée.
2 - Petite plante lacustre. - Sa poudreaide à l’enracinement. - Nombreromain.
3 - De la famille des clusiacées.4 - Cri des chèvres. - Rouge brun, en
parlant d’un cheval.5 - Unité de mesure des surfaces
agraires. - Convia.6 - Tour. - Donner un troisième
labour.7 - Radium. - Céleri. - Ancienne
armée.8 - Machine agricole. - Démonstratif
masculin.9 - Zigouilla.
10 - Au goût du jour. - Deux. -Chaume.
11 - Secouer le grain au moyen d’unvan. - Soutien du navire.
12 - Crochet en forme de lettre. -Plante herbacée ornementale.
MOTS CROISÉS Par Maurice SaindonJEUX
SUDOKU Les Éditions Goélette
› Les solutions de la semaine dernière sont à la #n des petites annonces
JEUX
Niveau de dif#culté : facile
Règlementsdu Sudoku
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Le but du jeu est de remplirles cases vides de la grilleen respectant toujours les3 règles principales :• Chaque case doit contenir
un chiffre de 1 à 9.• Tous les chiffres de 1 à 9
doivent se retrouver danschaque colonne, chaquerangée et chaque régionde 3 x 3.
• Aucun chiffre ne doit serépéter dans une mêmecolonne, ligne ou région.
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Râbles de lapin farciset grillés sur le barbecueUne recette du Lapin du Québec
Préparation
Ouvrir chaque râble en papillon. Farcir l’intérieur des râbles avec la pancetta(4 tranches par râble), la sauge (3 feuilles par râble) et le citron réparti également.Saler et poivrer, puis rouler et #celer. Huiler chaque râble et cuire au barbecue à feumoyen en tournant pour griller tous les côtés (environ 12 à 15 minutes). Enlever la#celle, couper chaque râble en deux ou en tranches assez épaisses. Servir avec unesalade de quinoa ou des légumes-racines* grillés sur le barbecue.
* Exemples de légumes-racines : carotte, panais, salsi#s, betterave, céleri-rave, navet,
rutabaga, etc.
4 portions
CHRONIQUERECETTES
• 4 râbles de lapin du Québecdésossés
• 16 tranches minces de pancetta• 30 ml (2 c. à soupe) de citron confit
coupé en julienne fine ou de zeste de citron
• 12 feuilles de sauge fraîche• Sel et poivre, au goût• Huile d’olive, au goût
Ingrédients
› Pour d’autres recettes : lapinduquebec.qc.ca
PAGE 12 LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 juillet 2015
La famille élargieMartin CoutureChargé de programmes, UPA Développement international
›www.upadi-agri.org
CHRONIQUETERRE À TERRE
Au Québec, particulièrement dansles milieux ruraux, nous reconnais-sons l’importance de la famille. C’estle partage du bon et du moins bon,l’entraide dans les moments dif#cileset la con#ance en l’autre.
De la même façon, au Salvador,la famille occupe une place centraledans la vie des gens. Là se forgent desliens qui comptent parmi les plus fortset les plus durables, et qui se mani-festent beau temps, mauvais temps,comme on dit.
Nous nous sentons des plus hono-rés quand nos collègues de la CentralCooperativa Agropecuaria (CCA),regroupant 11 coopératives agri-coles de la région de San Luis Talpa,s’adressent à nous avec des termescomme « famille UPA DI » et « orga-nisation sœur ».
Cet esprit de famille s’est particu-lièrement développé grâce aux pro-ducteurs experts : Jean-Luc Leclair,Hervé Dancause, André Bellerose,Pierre Gélinas, Ronald Alary, GillesCardinal, Jean Fournel, ClaudeBarnabé, Michel Gendreau et plu-sieurs autres. Ils se sont investisauprès de leurs sœurs et frères salva-doriens lors des missions d’appui, ouchez nous, en les accueillant dans leurdemeure.
La solidarité « familiale » affi-chée par les partenaires n’est pasqu’humaine. Elle permet égalementun partage d’expériences donnantdes résultats concrets et probants.Pensons à la mise en marché col-lective du lait des coopératives, àl’accumulation d’un fonds de déve-loppement de la production laitièredépassant 25 000 $, au regroupementde producteurs individuels ou auxré3exions pour une mise en marchécollective de la canne à sucre, pourn’en nommer que quelques-uns.
Pour les leaders de la CCA, cemélange de relations humaines etd’échanges, tant sur le plan organi-sationnel que sur le plan technique,fait toute la richesse de la relationavec UPA DI. Ils apprécient l’intérêt,l’ouverture et les compétences desproducteurs experts, qui réussissent àse faire comprendre, parfois malgré labarrière linguistique!
Comme dans toute bonne famille,chacun est différent, mais nousréussissons toujours à nous trouverdes points communs et à travaillerensemble. Ainsi, main dans la main,en « famille », nous avons la capa-cité de relever les dé#s importants dumonde agricole dans un environne-ment mondial en constante évolution.
GILL
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Jean Fournel en mission au Salvador en 2006.
Attention à l’herbe à puce!Sylvie DemersNaturothérapeute-herboriste
L’herbe à puce (Rhus radicans L.),appelée aussi sumac vénéneux, contientdans toutes ses parties une sève toxique,le toxicodendrol. Un simple contact dela peau avec cette substance produit uneirritation douloureuse. La sève huileusepeut aussi imprégner facilement lesobjets (chaussures, vêtements, outils),voire les animaux, et il est donc possibled’être infecté par contact.
Les symptômes d’une dermatitecausée par l’herbe à puce
• Éruption cutanée pouvant durer d’uneà trois semaines, apparaissant généra-lement sur les zones de la peau expo-sées directement à l’herbe à puce
• Rougeurs et démangeaisons plus oumoins intenses
• En3ure• Cloques et vésicules• Croûtes
Le traitement• Lavez rapidement la peau avec de
l’eau froide et du savon de Castille,puis brossez vigoureusement pourdissoudre le toxicodendrol.
• Appliquez des feuilles de plan-tain (Plantago major) fraîches etmâchouillées sur les in3ammations.
• Frottez-vous avec le suc abondantdes tiges écrasées de l’impatiente duCap (Impatiens capensis), souventutilisé comme remède « antidéman-geaisons ».
• Appliquez des compresses fraîchesou prenez des bains avec une solu-tion d’eau et de bicarbonate desoude, agent saponificateur dutoxicodendrol.
• Évitez les douches et les bainschauds, qui peuvent accentuer lesdémangeaisons.
• Frottez les parties affectées avec unelotion de calamine aux propriétésadoucissantes et rafraîchissantes.
• Abstenez-vous de vous gratter pouréviter de répandre l’infection surd’autres parties du corps.
Les circonstances où vous devriezconsulter un médecin
• Rien ne soulage les démangeaisons.• La peau autour de l’éruption semble
infectée.• Il y a présence de #èvre.• L’éruption apparaît sur les paupières,
les lèvres, le visage ou les organesgénitaux.
• Les régions infectées deviennentrouges, enflées, douloureuses, oulibèrent une substance laiteuse.
• L’infection ne répond à aucun traite-ment et vous éprouvez de la dif#cultéà respirer ou à avaler.
La préventionLe meilleur moyen de prévention est
d’éviter tout contact avec cette plante.Apprenez donc à identi#er l’herbe àpuce.
Lorsque vous allez dans des zonesoù cette plante est présente, portez desvêtements qui couvrent bien le corps :un pantalon, une chemise à mancheslongues, des bottes et des gants. Auretour, lavez vos vêtements avec pré-caution.
L’éradication de la plante est unepriorité. Il faut la déraciner complè-tement. L’opération nécessite cepen-dant des précautions pour éviter d’êtreinfecté en touchant des vêtements oudes objets contaminés. Vous pouvezégalement pulvériser sur les plantesun mélange contenant 1 partie d’acidesulfurique commercial pour 16 partiesd’eau. Ne brûlez JAMAIS ces plantes.L’inhalation de particules peut causerune réaction pulmonaire grave.
› www.bonnefemmedemers.com/herbesbenefiques
CHRONIQUEHERBORISTE
PAR CHRISTIAN OVERBEEK, PRÉSIDENT
Les Producteurs de grains du Québec sontheureux de présenter la toute premièreanalyse complète du cycle de vie du secteurdes grains. Ce projet d’envergure, quisoutient la thématique « Mieux se connaîtrepour mieux agir », est cofinancé par lesProducteursdegrainsduQuébecet leMAPAQ.L’objectif : documenter les opportunitésd’agir sur l’empreinte environnementale etles enjeux socioéconomiques.
Nous savions déjà que la production de grains laisse une empreintesur l’environnement, au Québec comme ailleurs dans le monde. Cerapport nous permet maintenant d’obtenir un portrait juste et précis dela situation actuelle, qui nous sera très certainement utile comme feuillede route afin d’améliorer nos connaissances et notre performance, tantsur le plan socioéconomique qu’environnemental. Les données nousserviront également à des fins de comparaison lorsque nous répéteronsl’exercice dans quelques années.
Sans surprise, le rapport conclut que ce sont les pratiques culturalesau champ qui ont le plus d’impacts négatifs sur l’environnement.Les gaz à effet de serre émis proviennent très majoritairement de lavolatilisation des fertilisants lors de l’application.
Toutefois, les producteurs ont réalisé d’importants progrès au coursdes 15 dernières années dans l’utilisation des engrais, notammentpour ce qui est de l’azote. La quantité d’azote utilisé par hectare adiminué ces dernières années. On note également une augmentationdes producteurs qui favorisent, lorsque c’est possible, l’utilisationd’engrais verts et de cultures de couverture afin de réduire l’empreinteenvironnementale des engrais. L’empreinte environnementale desfertilisants a considérablement baissé depuis quelques années, mêmesi du travail reste à faire.
Nous sommes convaincus que c’est par la formation aux meilleurespratiqueset technologieset ledéveloppementcontinudesconnaissancesque les producteurs de grains sauront faire la différence, tout endemeurant compétitifs au sein de leur secteur.
—Les Producteurs
de grains du Québecdévoilent l’analyse
du cycle de viedu secteur des grains
—
ÉTUDE
MAR
TIN
MÉN
ARD
/TC
N Benoit Legault,directeur généraldes Producteurs de grainsdu Québec, présente les faitssaillants de l’analyse du cyclede vie du secteur des grainslors du dévoilement officielde l’étude à Sorel.
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Performance socialeDIMENSIONS COUVERTES
Gouvernance
Résilienceéconomique
Relation avecla communauté
Intégritéenvironnementale
Bien-êtredes travailleurs
Changementsclimatiques
Impacts environnementauxENJEUX ANALYSÉS
Eau prélevée
Qualité desécosystèmes
Ressources
Santé humaine
PRODUCTIONDE GRAINS
Extraction deressources primaires
Fin de vie Opérationsà la ferme
Emballage etdistribution
Utilisation
© GROUPE AGECO
Soucieux d’aider leurs membres à répondre aux exigences croissantes dumarché, les Producteurs de grains du Québec, qui représentent les intérêtsdes 11 000 productrices et producteurs de grains de la province, ont tenu àréaliser une analyse du cycle de vie (ACV) environnementale et sociale desprincipales productions de grains au Québec. Cette analyse s’inscrit dans leurmission de promouvoir, défendre et développer de façon collective les intérêtsprofessionnels, économiques, sociaux et moraux des producteurs de grains.
Qu’est-ce qu’une analyse du cycle de vie?L’analyse du cycle de vie est une méthode mondialementreconnue employée par de nombreuses organisations dusecteur agroalimentaire. Dans le cadre de ce projet, lesimpacts environnementaux et la performance sociale ontété évalués à chaque étape du cycle de vie afin de brosserun portrait global et complet de la production de grainsau Québec.
À propos de l’étudeL’analyse du cycle de vie couvre toutes les étapesnécessaires à la production d’un kilogramme de grainsau Québec, de la production des intrants agricoles àla récolte et au séchage des grains. Les résultats sontreprésentatifs de la période 2010-2013 pour deuxsystèmes de rotation typiques (maïs-soya-blé et orge-avoine-canola).
La production de grains au QuébecLes grains produits au Québec sont destinés en grande majorité au marché de l’alimentation animale. Ils sontcommercialisés sur un marché libre en forte compétition et, pour l’essentiel, suivant un canal producteur-intermédiaire-utilisateur. Le maïs et le soya sont les principaux produits de masse au Québec, mais on y retrouve également du blé,de l’avoine, de l’orge et du canola. Les deux rotations les plus typiques sont, d’une part, la rotation maïs-soya-blé et,d’autre part, la rotation orge-avoine-canola. La demande mondiale étant en constante évolution, les rendements sontappelés à augmenter, et ce, dans toutes les cultures.
—Analyse
environnementaleet socioéconomique
du cycle de viede la production
de grains au Québec—
Le bilan socioéconomique a pour objectif d’offrir une analyse détaillée de la performancesocioéconomique des entreprises en évaluant le degré de responsabilité sociale de leurscomportements.Le pourcentage reflète le taux d’adhésion des entreprises aux meilleures pratiques :plus le pourcentage est élevé, plus le nombre d’entreprises ayant adopté les meilleurespratiques identifiées est élevé.En bref, ces résultats témoignent du chemin parcouru et de celui qui reste à parcourirpar les entreprises en matière de responsabilité sociale.
Le secteur des grains est caractérisé par des besoins peu intensifs en main-d’œuvre à long terme, puisque près de 60 %des salaires sont versés à des membres de la famille. Par conséquent, la gestion des ressources humaines demeure àaméliorer, notamment quant aux contrats de travail formalisés, au développement professionnel et aux avantages sociauxofferts aux employés.Du côté des relations avec la communauté, un engagement plus fort pourrait être atteint concernant les initiatives depréservation du patrimoine et du paysage agricole. Finalement, les entreprises doivent se pencher sur l’importance de laformation et de la planification stratégique.
—Évaluation
de la performancesocioéconomique
—
—Évaluation
de la performanceenvironnementale
—
Le bilan environnemental inclut toutes les étapes nécessaires à la production au Québecde chacun des six grains (maïs, soya, blé, orge, avoine et canola), depuis l’extraction desressources primaires jusqu’au séchage et à l’entreposage des grains à la ferme. L’analysea estimé les impacts environnementaux potentiels de la production d’un kilogramme degrain commercial, séché, à la ferme, représentatifs de la période 2010-2013.
Empreinte carbone d’un kilo de maïs
Inventaire des prélèvements d’eau pour la production d’un kilo de maïs
Gestion des déchets
Transport du champà la ferme
Opérations à la ferme (avec transport)
Opérations au champ
Transportd’approvisionnement
Production des intrants
0,00 0,10 0,20 0,30
D
kg CO2-éq.
‹1%
20%
3%
53%
‹1%
22%
Énergie pour le séchage
Émission de N2O(fertilisation)
Principaux contributeurs aux changements climatiques
Engrais minéraux
En l’absence d’études similaires complètes,il n’a pas été possible d’effectuerune comparaison directe des résultats.
Impact total0,44 kg CO2-éq. par kg de maïs
La majeure partie de l’eau nécessaireà la production d‘un kilo de grainsest utilisée par les fabricants d’engraiset de pesticides.
Impact total3,15 L par kg de maïs
0,00 0,50 1,00 1,50
‹1%
21%
2%
9%
1%
67%
2,00
Principaux contributeurs à l’eau prélevée
Gestion des déchets
Transport du champà la ferme
Opérations à la ferme (avec transport)
Opérations au champ
Transportd’approvisionnement
Production des intrants
2,50
Entreposage(arrière-plan pour l’infrastructure)
Consommation de diesel(arrière-plan pour la production de diesel)
Production des engrais minéraux
Dioxyde de carbone
Oxyde nitreux
Méthane
Monoxyde de carbone
Résilience économiqueLa résilience économique illustre la façon
de résister dans le temps aux coups durs denature économique (chute des prix du marché,
hausse du coût des intrants, etc.). Elle s’atteint parl’adoption de pratiques reconnues comme pouvant
diminuer la vulnérabilité d’une entreprise et améliorersa performance économique.
Intégrité environnementaleL’intégrité environnementale fait référence aux pratiques mises enplace par les entreprises agricoles pour réduire et mesurer leurempreinte sur l’environnement.
En bref
Mise en marchéefficace
Gestion financièrerigoureuse
Approvisionnementresponsable
Gestion des risques(assurances)
69% 61%
59% 58%
En bref
Disposition adéquatedes déchets agricoles
Travail minimaldu sol (semis direct)
Utilisation des services-conseilsen agroenvironnement
Utilisationd’engrais verts
Installationde haies brise-vent
46%
57%
80% 77%
38%
Dans un contexte où la production de grains crée une pression sur l’environnementpartout à travers le monde, le plus grand défi consiste à diminuer cette empreinte, touten demeurant compétitif.
Les résultats de cette analyse du cycle de vie permettront d’appuyer les Producteursde grains du Québec dans leur démarche de démonstration et d’amélioration de laresponsabilité sociale et environnementale du secteur.
Inspirés par ces constats, les Producteurs de grains du Québecs’engagent à améliorer l’empreinte environnementale et socioéconomique du secteur en élaborant, en équilibre avec les exigences agronomiques,économiques et de gestion de risques, un plan d’action qui visera principalement à :
poursuivre l’utilisation des meilleures pratiques et technologies afin d’optimiser l’efficacité des matièresfertilisantes (organiques et de synthèse) et des pesticides utilisés;
considérer l’empreinte environnementale lors du choix des matières fertilisantes;
favoriser les pratiques visant à améliorer l’efficacité énergétique du séchage et de l’entreposage ventilé des grains;
encourager la documentation des opérations techniques aux champs et de la gestion administrative de laferme;
promouvoir le développement continu des connaissances par l’entremise de services-conseils, de formations,d’essais à la ferme et de recherches, notamment en ce qui a trait aux pratiques de conservation et àl’agriculture de précision.
Vers une démarche de responsabilité sociale pour les Producteurs de grains du Québec
Cette analyse du cycle de vie se veut un portrait de la production de grains au Québec, pouvant être utilisé commefeuille de route afin d’améliorer la performance du secteur tant sur le plan social qu’environnemental. Une telledémarche repose sur la promotion et l’adoption de bonnes pratiques à la ferme qui permettent d’améliorer lesmodes de gestion des producteurs, et d’accroître la performance environnementale, sociale et économique desentreprises.
Pour plus d’information : pgq.ca / [email protected] / 450 679-0540
Les principales conclusions environnementalesLes trois étapes qui contribuent le plus aux impacts sont :
Les principales conclusions sociales
Étude financée par le volet 1 du Programme de soutienaux stratégies sectorielles de développement
Étude mandatée par: Étude réalisée par :
Les opérations au champ,par l’application des engraiset la consommation de diesel
1Les opérations de séchageet d’entreposage des grainsà la ferme
2La productiondes intrants
3
La gestion financièrede l’entreprise ressortclairement comme étantle point fort des producteursde grains
1La documentation (plande formation, de relève,de développement durable,registre des pesticides, contratde travail, etc.) est le principalpoint à améliorer
2D’importantesdifférences deperformancesocioéconomiquesont détectées entreles entreprises,selon leur taille
3
—L’avenir
de la productionde grains
au Québec—
Pèlerinage pour les travailleursagricoles latino-américainsMARTINE GIGUÈRE
MONTRÉAL – Le 19 juillet der-nier, des centaines de travailleursagricoles d’origine latino-américaineont effectué un pèlerinage à l’oratoireSaint-Joseph du Mont-Royal. Le pèrePierangelo Paternieri, directeur del’Of&ce des communautés culturelleset rituelles du diocèse de Montréal,organise le pèlerinage depuis troisans, mais cette activité a vu le jour ily a une quinzaine d’années grâce à laFraternité Québécoise-Mexicana. « Onaccueille aujourd’hui les travailleursagricoles latino-américains, mais aussiles autres membres de la communautéhispanophone », précise le religieux.Le pèlerinage permet aux travailleursde se recueillir. C’est un véritableréconfort pour ces hommes qui passentplusieurs mois loin de leurs proches,selon le père.
Au bas de la montagne, les autobusremplis de travailleurs agricoles latino-américains affluaient. En tout, unevingtaine d’autobus avaient fait la routeentre l’Oratoire et diverses fermes de larégion. À la descente des travailleurs,des bénévoles leur remettaient de l’in-formation sur des activités spirituelles etdifférents services. Il y avait également
un membre de Médecins sans frontièresqui renseignait les participants sur lesservices offerts par l’organisme, demême que des kiosques des consulatsmexicain et guatémaltèque.
Le père Pierangelo Paternieri et sesbénévoles font plus qu’organiser unpèlerinage pour les travailleurs agri-coles. Tout au long de la saison, desvolontaires de l’église de Montréal vontles voir dans les fermes. Au cours deces visites, ils animent des discussionsamicales et spirituelles, explique unedes bénévoles, Alexandra Santopadre.« Plusieurs paroisses viennent en aideà ces travailleurs, notamment en col-lectant des vélos a&n de les leur distri-buer pour qu’ils puissent se déplacer »,donne-t-elle en exemple.
Le pèlerinage à l’oratoire Saint-Joseph permet aussi aux travailleursde se rassembler et d’échanger entreeux pendant quelques heures. Lesemployeurs agricoles contribuent àl’événement en leur fournissant letransport jusqu’à l’Oratoire. Certainsd’entre eux leur donnent égalementdes boîtes de légumes, que les travail-leurs étrangers temporaires déposent enoffrande. Tous les légumes recueillissont ensuite redistribués à des comp-toirs alimentaires.
SOCIÉTÉ
LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 juillet 2015 PAGE 17
CARRIÈRES ET PROFESIONS
La tradition veut que les travailleurs apportent des légumes en offrande.
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À leur arrivée à l’Oratoire, les travailleurs sont reçus par des bénévoles.
PAGE 18 LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 juillet 2015
ACHAT et VENTE de vaches à laitet vaches à boeuf; ACHAT de trou-peaux. Jean-René Marcoux.(819)369-9653, (819)352-1150
ATTENTION PRODUCTEURSService de récupération de vachesboiteuses ou faibles, paierais jusqu’à100$ selon condition des animaux,service offert dans l’Est et Centre-du-Québec. Cell.: (418)670-1930,répondeur: (418)836-1119
RECHERCHE TAURES Holstein,pur sang, ou pourcentage, prêtespour la saillie. (819)433-3173
RECHERCHE taures pur sang oucroisées, ouvertes ou gestantes, pasde test, Holstein/Jersey/Ayrshire.(819)752-1944
RECHERCHE troupeau Holstein,payable en argent comptant.(450)712-0418
16 TAUREAUX Charolais acères at-testés, supervisés, 12 à 18 mois,bons membres, vêlage facile, fortsEPD. Ferme Patry, Weedon. Télé-phone: (819)877-2450
4 VACHES à boeuf 3750$ chacune.Région Lotbinière (Issoudun). Pourinformation, après 17 heures, télé-phone: (418)728-2742
1JUMENT 16 ans; 1 PONEY 8 ans;1 MINI cheval 8 ans, avec accessoi-res, pouvant être vendus séparé-ment 600$ chacun. Téléphone:(450)225-3682
30 VEAUX Limousin, sans hormone ni antibiotique, à vendre pour l’au-tomne. (450)542-3662
50 AGNELLES F1 Dorset-RomanovTéléphone: (819)878-1140, cell.:(819)578-6330
5 TAUREAUX Salers et Angus, suiviPATBQ, excellente conformation.Jacob Morin, Target Angus.(819)470-8844
ACHAT TROUPEAUX HOLSTEIN/BOEUF; VENTE VACHES/TAURES
DONALD LAMONTAGNE(418)453-3034, (418)334-1694
AGNELLES F1 DORSET-FINNOIS60 agnelles Dorset-Finnois
âgées de 5 mois, elles sont toutesQR car tous nos béliers Dorsetsont RR. Possibilité d’entente pourvendre à l’année, (819)578-5200
ANGUS NOIRS15 TAUREAUX 1 an à 2 ans enre-gistrées, PATBQ, supervisées. Jo-celyn Autotte (819)475-9325
Association Angus de QuébecCynthia Jackson, secrétaire,
(418)784-2311217 rte Adams, Durham-Sud, Qc.
J0H 2C0www.quebecangus.ca
ASSOCIATION blonde d’aquitainedu Québec, 1395 route 122, Bon-Conseil (Québec) J0C 1A0.
Maureen Landry: (819)[email protected]
www.blondaquitaineqc.com
ASSOCIATION DES ÉLEVEURS LI-MOUSIN DU QUÉBEC
Diane Joly, secrétaire.Tél: (450)454-6456.
www.limousinquebec.com
ASSOCIATION SALERS du QuébecSecrétaire: Kacie Mason
Téléphone: (819)347-8101CP 8, St-Félix-de-Kingsey J0B 2T0
À VENDRE: Troupeau de 250 brebisF1 Romanov-Dorset et Romanov-Suffolk, en photopériode depuis2008, très bonne génétique, 325$chacune. Téléphone: (418)775-5201
CERFS rouges pour élevage, à l’uni-té ou en groupe, mâles ou femelles(tous âges). Karl: (450)346-8007
CHAROLAISExcellent choix de taureaux pursang, 12-14 mois, évalués en régiesupervisés haut rendement en vian-de, bonne musculature, calmes etdociles, détails sur Agri-Réseau.Ferme HMP Baillargeon, téléphone:(819)835-5761
JEUNES vaches Holstein p.s.e. atta-chées et pâturage, fraîches ou duesbientôt, CCS très bas, mères trèsbonnes ou excellentes. Téléphone:(418)453-2060
QUARTER horse pouliche, 2 ans etdemi, enregistrée. Père championen reining. Grand-père champion dumonde en reining. Grands-parentsde la mère champions en cutting.Elle est entraînée à tous les jourpour l’obéissance. (450)994-3459
TAUREAU Simmental full Fleckviehacère, 18 mois, bons membres etbonne musculature. Ferme Christel,téléphone: (819)523-7290
TAUREAU Simmental pur sang, en-registré, 3600$ Saint-Boniface(Mauricie). (819)989-1512
Photo: [email protected]
TAUREAUX et VACHES Holsteinpur sang, excellent choix, haut po-tentiel génétique, taureaux prêtspour le service. Possibilité de livrai-son. (418)259-7459
TAUREAUX HOLSTEINPrêts pour le service
Comestar : (819)758-8688(819)357-6682
TAUREAUX SIMMENTAL100% Fleckvieh 12 à 26 mois, fortemusculature, tous issus d’insémina-tion artificielle. Pour information:(514)677-1651
TAURES Holstein fraîches vêlé,bonne qualité, pour salon de traiteou étable, attachées, pur sang oucroisées, vaccinées, disponibles entout temps, grande quantité. OmerPoirier Livestock, Alexandria, Onta-rio. Jérome Poirier: (613)525-3020,(613)678-0141
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TROUPEAU 122 têtes brebis dont60 pur sang Arcott Rideau moyenned’âge 2.5 à 3 ans; 4 béliers dont 2béliers pur sang Arcott Rideau RRde 1 an dans les 2 et 3 % supérieurau Canada; 1 Arcott Rideau QR; 1Arcott Canadien QR. (819)295-5285
TROUPEAU ovin de 290 brebisavec 130 agneaux dont 220 Roma-nov pur sang enregistrés et 70 hybri-des A. Toutes gestantes ou prêtes àaccoupler. (819)728-2543
LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 juillet 2015 PAGE 19
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VACHES HOLSTEIN, pur sang, oupourcentage, 1er ou 2e veau, fraî-ches vêlé, à logette ou attachées.(819)433-3173
VENTE DE MOUTONSTROUPEAU de mouton Hampshirerace pure, 31 sujets. Sélectionnéspendant 13 ans, grâce au program-me Genovis. (418)345-2321
À VENDRERouleuse à foin Massey 2000$; En-robeuse Gaglianie autochargeuse5000$; Deux pics à foin 300$ cha-cun; 200 pieds de tuyau d’attache dedeux pouces avec toutes les pièces1500$; Batteuse John Deere avectable de 15 pieds avec ses roues etpneus très bons, vendue pour piè-ces 1000$. Tout vendu tel quel.(418)854-1584 ou (418)894-1584
BARRIÈRES pour corral, «RondPen», enclos, de légères à extra for-tes. Fabriquons sur mesure, bonprix. Téléphone: (450)539-1443
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BOÎTES EN BOIS POUR LÉGUMES12’’ X 12’’ X 17’’, très propres, utili-sées une fois. Quantité: 5000,1,00$/chacune, discutable pour1000 et plus. 450 454-3433
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MORCEAUX de bois de plus ou moins 150 ans équarris à la hache.Téléphone: (450)768-5990
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GÉNÉRATRICE 100 kW, moteurDétroit diesel Delco, 120-240 volts,585 heures, A1, bon prix pour venterapide; LIFT électrique Clark.(819)362-1179
GÉNÉRATRICE 25 KVA AVECGénératrice diesel, 25 kva, 850h,panneau complet de contrôle, réser-voir de 750 litres, avec bâtiment 10 x16 avec structure en acier galvanisé,ventilation automatique dans le bâti-ment, 15000.00, peut livrer.450 581-2542
3 BATTEUSES Case IH (2 x 2388),4 RM et 2 RM, (1) 2188, toutes équi-pées: contrôle de profondeur etcontrôle de gauche à droite sur la ta-ble (field tracker), moniteur de perte,moniteur de rendement et d’humidi-té, trappe à roches, hache-paille,longue vis de déchagement, exten-sion sur réservoir à grain, complète-ment vérifiées et prêtes à travailler.Également disponible (4) tables àgrain Case IH, flex de 30’ avec ousans air. Tél.: (613)678-1526
ANDAINEUSE John Deere 2320, 18pieds, air climatisé, roues de flottai-son sur la table, 9000$. Tél.:(819)370-7033 ou (819)263-2484
À PATATEGrimme GB1700 et Grimme 1 rang,réserve, andaineuse Lockwood 2 et4 rangs, table à rouleaux, Kérion,convoyeur télescopique, boite 22’courroie, emboiteuse. Téléphone:(450)649-7525
ARRACHEUSE à patates Gell 2rangs, en bonne condition, peut an-dainer, 18,000$; Vieille arracheuseLockwood modifiée pour ramasserles roches, tout est fonctionnel,5000$. (450)589-4809
BATTEUSE Gleaner F3 Hydro 1985,air climatisé, très bonne condition,avec les 3 tables: soya 15 pieds,grains 13 pieds et maïs 4 rangs. Té-léphone: (819)578-0055
BATTEUSE JOHN DEERE 7700Batteuse JD 7700 hydrostatique, 4roues motrices, table soya 216 flexi-ble, nez maïs 643. Beaucoup de piè-ces neuves. Tél.: (819)621-1378
BATTEUSE White 5542, table àgrain 13’, moteur au gaz, fonction-nelle, 3900$. Tél.: (418)561-6590
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JD #8300, 4RM, 225 HP, cabine cli-matisée; NH T-6030 Plus, 4RM, 125HP, cabine climatisée 5 HP, cabineclimatiséel; MF 5455 Dyna-4, 4RM,105 HP, cabine climatisée, chargeurfrontale MF 946; Fiat 70-90, 2RM,70 HP, arceau sécuritaire, servo-di-rection, 3925 hres; Chargeuse-ré-trocaveuse JD 310D, 4RM, cabine,flèche extensible; Uni-chargeur NH255 à attache rapide TRÈS BON-NE moissonneuse-batteuse Glea-ner R-62, 4RM, nez à maïs 8 rgs,table à soya Gleaner 800, automati-que, 20 pi, comme neuve;Important roulant de ferme de cul-tures commerciales vibra-shank IH 4800, 34 pi avec lame de nivelle-ment et peigne; 2 semoirs dont unCase IH 5400 Soya Special, 20 piavec cart Yetter & moniteur et un#6200, 24 disques; 2 planteurs àmaïs dont un Landoll 4400 Quadra, pneumatique, 8 rgs avec moniteur &un Case IH 955, 8 rgs; rouleauBrillon 28 pi, extension hydrauliquepulvérisateur Gregson 1000 galsavec rampe hydraulique, 66 pi auto-nivelante, système GPS Raven, 5valves motorisées, pompe centrifu-ge, pré-mélangeur et pré-rinçage;chevaux Halflinger, équipement àchevaux, antiquités, outillage.Surveillez plus de détails dans votreprochaine édition ou visitez notre si-te. Pour info. s’adresser au proprié-taire, 450 584-3989 ou à l’encanteur:
DANIEL PAUL-HUSENCANTEUR BILINGUE
Tél.: 450 773-5660635, rue Papineau
Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 7J5www.paul-hus.com
ENCANPour
FERME GICHA(Gisèle Bergeron, prop)
6401 rg HinceChesterville, Qc G0P 1J0
Vendredi 31 juillet 2015 À 11h30VENTE DU TROUPEAU LAITIER
« GICHA «SERA VENDU : un TRÈS BON trou-peau Holstein pur sang enregistré,classifié, contrôlé et suivi en médeci-ne préventive avec une bonne régie.47 BONNES vaches dont 15 à leur1er veau, 12 à leur 2e veau, 17 fraî-ches vêlé ou dues sous peu, 13 de-vant mettre bas entre septembre etdécembre, 11 dues pour janvier, fé-vrier 2016 et les autres en touttemps de l’année.
CLASSIFICATION; 7 T.B. 19 B.P. 15B 6 N.C.
PROD NON SUPERVISÉE : 7809KG 4.22% 3.36%
MCR: 173-176-172C.C.S ANNUEL: 174,000
Ces vaches vont au pâturage, el-les ont pour la plupart des généa-logies intéressantes, les sabotssont taillés annuellement et ellesvous offrent un bon potentiel de production à exploiter.Photos & catalogue disponible surnotre site WebTermes : comptant, débit ou chèqueavec identification
Cantine sur les lieuxPour informations s’adresser à lapropriétaire, tél.: 819 382-2176 ou àl’encanteur:
DANIEL PAUL-HUSENCANTEUR BILINGUE
Tél.: 450 773-5660635, rue Papineau
Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 7J5www.paul-hus.com
ENCANFERME DUMAS
(Denis Dumas, prop)anciennement Ferme Michette
17 rg 4 O., Warwick, Qc J0A 1M0MERCREDI 5 AOÛT 2015 À 11H
SERA VENDU un TRÈS BON rou-lant de ferme: 3 tracteurs dont 2BONS Massey Ferguson #7480 DYNA-VT 4RM, 145 HP, cabine cli-matisée, PTO & hydraulique avant,pneus 480/80R42, roues doublesneuves à l’essieu, 2010 à l’étatneuf, 3900 hres; #5480, 4RM, 115HP, cabine climatisée, pneus Miche-lin 480/70R38, chargeur frontal MF955 à attache rapide, muni de ben-ne à gravier, 2011, 3350 hres; Ven-du séparément et tous à attacherapide: benne à grappin de 7 pi;benne à neige 92 po; fourche à fu-mier 72 po, fourche à palette Cotec;2 pics à balle ronde Inter #574,2RM, 52 HP, servo-direction, pneus18.4X30, sorties d’huile; Paire deroues doubles à glissoire (t-rails)16.9X34; paire de chaînes à an-neaux; TRÈS BONNE charrue Sal-ford (année 2012), 6 raies, modèleà haut dégagement, déclencheur àressorts, ajustable de 12 à 20 po,roue de portée hydraulique; 2 char-rues att. 3 pts dont une KvernelandAB-8, châssis carré, déclencheur àlame, 3 raies ajustables de 12 à 20po et une MF 35, 2 raies; herse ro-tative Mashio No 4000, 14 pi, att. 3pts, COMME NEUVE: herse à dis-ques IH 32 disques, modèle semi-porté avec cylindre; BON vibrocul-teur Case IH 4800, 24 pi, tandemavec peigne de finition; 2 moulins àfaucher dont un MF à courroie et unIH; râteau rotatif Taarup Kverne-land 9042T, 13 pi, modèle traînant,comme neuf; faneur ViconRS-510T, 4 toupies, 17 pi; BONNEpresse à balles rondes NH 648Sillage Spécial, à la corde (n’apressé que 4000 balles, unique-ment en foin sec); voiture ramasse-balles Anderson RB1000 pour 10balles, tandem; enrobeuse tubulai-re Anderson Hybrid à l’état neuf; 2voitures à 6 roues avec plateformedont une tandem sur pneus ll-L-15avec plateforme en acier 24 pi etl’autre de 20 pi avec une nouvelleplateforme en bois; monte-ballesLittle Giant 32 pi sur roues; bonépandeur à fumier N.Idea #3639,pont en téflon, porte hydraulique,tandem, sur pneus de flottaison; re-morque à bascule Lemay, tandem,sur pneus ll-L-15, boîte en acier6X10; souffleur à neige Allied 84 po,att. 3 pts; vis à grain Allied surroues; génératrice Fidelity 25,000watts; chariot soigneur Bodco 53 mi-nots, dévidoirs pour ensilage et foin,déchargement côté droit, moteur 9HP; souffleur à ensilage Gehl #99;remorque à grain Snow-Co avec visde déchargement; niveleuse 7 pi att.3 pts; 2 rateliers en V dont un Le-may 20 pi; rampe de chargementpour animaux à attache de chargeurfrontal, comme neuve; 150 pi debarrières de tête BSM; 7 niches àveau rectangulaires dont une fami-liale; remorque à 2 roues; supporttaille-sabots; aérateur de plancher36 po; 18 blocs de ciment pour mu-ret; pièces de ventilation naturelleSecco; 5 grosses lumières d’étable;plusieurs fluorescents de 8 pi; com-presseur à air Devan modèle verti-cal , moteur 5 HP; banc de scie; scieà ruban Hobart pour la viande; ar-moire réfrigérée; système de chauf-fage à l’huile; chaudières à veauavec tétines & d’autres articlesd’usage agricole .SERA VENDU pour Ferme Rockma-rie Inc: faucheuse conditionneuse àdisques Ghel; vibroculteur 12 pi,peigne de finition, att. 3 pts; souf-fleur à ensilage Dion 1660 PourFerme Hugi : bonne herse à dis-ques Kewanee 60 disques, semi-porté;POUR Ferme Vertulait: monte-bal-les Camir 50 pds, moteur 240v;convoyeur Camir 84 pi avec dévia-teur; souffleur à neige Andersondouble direction, 92 po; niveleuseLemay 10 pi; voiture à foin 20 pi,6 roues tandem avec ridelles;Photos sur notre site webTermes : comptant, débit ou chèqueavec identificationCantine sur les lieuxPour informations s’adresser au pro-priétaire : tel : 819-358-2358 ou àl’encanteur
DANIEL PAUL-HUSENCANTEUR BILINGUE
Tél.: 450 773-5660635, rue Papineau
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PRÉAVIS D’ENCANpour
FERME BRUNO GUÉRARD INC3, rg 11 Est
Princeville, QC G6L 4K2JEUDI 13 AOÛT 2015 À 11 H
DISPERSION COMPLÈTE« GUERARD « stabulation libre
SERA VENDU: UN TRÈS BONtroupeau de 74 têtes d’animauxHolstein pur sang portant toutesle pré!xe « GUÉRARD «vaccinées Bovishield et J-Vac,classifiées et contrôlées.
PROD NON-SUPERVISÉE :9297 KG 3.97% 3.24%
MCR: 196-207-200C.C.S ANNUEL : 125000
CERTIFICAT « GRANDE DISTINC-TION « pour la qualité du lait en2013-2014.3 tracteurs dont un JD #6310, 4RM,80 HP, cabine climatisée, suspen-sion avant, chargeur frontal JD 640auto-nivelant; 1 Renault #651-4,4RM, 65 HP, cabine tracteur Landi-ni #6860, 4RM, 55 HP, arceau sécu-ritaire, chargeur frontal muni de ben-ne à gravier, 1992 avec 3770 hres;charrue Gregoire Besson 4 raies,ajustables, semi-portée; arroseuseVicon 1910T 500 gals, rampe 60 pi;Équipement de fenaison pour ballesrondes; équipement d’alimentationet de laiterie et la récolte de foin.Tous les détails dans votre prochai-ne édition ou visitez notre site.Pour info. s’adresser au propriétaire,tél.: 819 364-7812 ou à l’encanteur:
DANIEL PAUL-HUSENCANTEUR BILINGUE
Tél.: 450 773-5660635, rue Papineau
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LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 juillet 2015 PAGE 21
SOLUTIONS du 22 juillet 2015
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Une sécheresse en AlbertaJULIE MERCIER
La vague de chaleur et le manque de précipitations qui touchent l’Al-berta forcent plusieurs comtés à se déclarer zones agricoles sinistrées.
Dans le comté de Sturgeon, le taux d’humidité du sol a atteint sonniveau le plus bas des 50 dernières années. En se déclarant zones dedésastre agricole, Sturgeon et d’autres comtés espèrent convaincre legouvernement provincial de soutenir %nancièrement les agriculteursdont les récoltes sont hypothéquées. Pour l’instant, le gouvernementalbertain évalue la situation, a déclaré à l’Edmonton Journal un porte-parole du ministère de l’Agriculture.
Pour les principales cultures de l’Alberta, soit le blé de printemps,l’orge, l’avoine et le canola, de 63 à 74 % des super%cies sont considé-rées comme de pauvres à passables en fonction de l’état des cultures,calcule Lukas Matejovsky, statisticien pour Agriculture et Forêt Alberta.Ces chiffres se situent à 50 % sous la moyenne des cinq dernières années.La région du nord-ouest s’avère particulièrement touchée.
Certains agriculteurs espèrent la pluie mais, pour d’autres, il est déjà trop tard. L’Agriculture Financial Services Corporation (AFSC), unesociété d’État qui s’apparente à La Financière agricole au Québec, ad’ailleurs reçu plus de 4 000 avis de dommages en raison des aléasmétéorologiques. Plusieurs comtés sont également aux prises avec desinfestations de sauterelles. La province voisine, la Saskatchewan, est elle aussi touchée par la sécheresse.
LiquidationDe plus en plus d’éleveurs de bovins songent maintenant à vendre
des animaux pour éviter de manquer d’aliments ou de devoir les ache-ter à fort prix, remarque la Canadian Cattlemen’s Association. Lesprix des fourrages et des grains ont déjà commencé à augmenter. Cetteliquidation du cheptel bovin dans l’Ouest risque aussi de faire bondirle prix du bétail.
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PAGE 22 LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 juillet 2015
REVUE DES MARCHÉS
BOVINSBovins de réforme
Lundi Semaine20 juillet 2015 13 juillet 2015
MARCHÉ DU QUÉBECPrix des bovins de réforme- Encans vivants 1,164 1,123
MARCHÉ DE RÉFÉRENCEEst de l'Ontario 1,152 1,150
Ontario 1,185Unité : $/lb vif
Prix du boeuf désosséBŒUF DÉSOSSÉ (85% maigre) Semaine Semaine
13 juillet 2015 précédente
Canada 345,00 335,00
États-Unis ND ND
Unité : éq. $ CA/100 lb Source : Canfax et Urner Barry
Veaux laitiersLundi Sem. % vol.
20 juillet 2015 13 juillet 2015 13 juil. 2015MARCHÉ DU QUÉBECVolume totalde veaux 581 2 839 100
ENCANS VIVANTSMâles - Bons (90-120 lb) 4,65 4,33 37Mâles - Bons (121-140 lb) 4,58 4,30 7Mâles - Moyens (90-140 lb) 3,08 2,91 20Divers (tous poids) 0,58 0,65 22Femelles - Bonnes (90-120 lb) 4,57 3,92 4
MARCHÉS EXTÉRIEURS Semaine SemaineENCANS VIVANTS É.-U. – PA 13 juillet 2015 précédenteMâles - Bons 5,89 6,42Femelles - Bonnes 5,02 5,46
ENCANS VIVANTS – ONTARIOEst de l'Ontario 3,54 3,51Ontario 3,28 3,27
Unité : $ CA/lb vif Sources : FPBQ, USDA, OCA
Veaux de grainSemaine Semaine
13 juillet 2015 précédenteMARCHÉ DU QUÉBEC
ENCHÈRE ÉLECTRONIQUEVolume annoncé 1 217 1 015Prix misé ($/lb) (2) 3,230 3,212
(1) Unité : $ CA/lb carcasse chaude sans peau Source : FPBQ(2) Le prix ne tient pas compte de la gestion des surplus.
Veaux lourds de l’OntarioSemaine Semaine
13 juillet 2015 précédenteMARCHÉ EXTÉRIEURVENTE DIRECTE AUX ABATTOIRS DE L’ONTARIO
Écart de prix ($/lb) 3,08-3,20 3,02-3,20Unité : $ CA/lb, carcasse chaude sans peau Source : OVA
Bourse Chicago ($ US/bu) en date du 23 juillet 2015Mois Dernier prix Variation
MAÏSSept. 2015 4,0325 0,0050Déc. 2015 4,1375 0,0025
SOYAAoût 2015 10,1000 -0,1075Sept. 2015 9,8625 -0,1325
AVOINESept. 2015 2,3650 0,0025Déc. 2015 2,4900 0,0000
BLÉ FOURRAGERSept. 2015 5,2150 0,0475Déc. 2015 5,2875 0,0425
Source : FPCCQSite Internet de la FPCCQ : www.fpccq.qc.ca
Encan publics de l’Ontario du 22 juillet 2015
Catégorie Nbre Bas/Top Moyenne
49 lb et moins 3 125,00-160,00 136,89
50 à 64 lb 30 180,09-235,09 216,29
65 à 79 lb 31 192,50-212,50 201,50
80 à 94 lb 44 172,50-200,00 184,20
95 à 109 lb 8 117,50-207,50 184,89
110 lb et plus 20 80,00-222,50 95,39
Source : www.ontariobeef.com
FRAISES ET FRAMBOISESRecommandations de prix pour la semaine
Produit Contenant Prix suggérésFraise d’automne 12 x 1 ch 28$ 30$Fraise d’automne 10 x 1L 30$ 32$Fraise d’automne 8 x 1,5L 34$ 36$Framboises 12 x 1/2 ch. Clamshell 22$ 24$
État des récoltes• Les régions près de Montréal sont en pleine récolte deframboises d’été. Les volumes signi;catifs seront présents lasemaine prochaine pour la région de Québec;• Les récoltes de framboises d’automne (variété Path;nder)débutent dans l’ouest de la province. Par ailleurs les autresvariétés dites d’automne devraient débuter un peu plus tard;• Les fraises d’automne produisent encore à des niveauxrelativement faibles dans plusieurs régions, mais les volumesdisponibles devraient augmenter au cours de la semaine pro-chaine et la suivante. Les fruits récoltés sont de très bonnesqualité et ont un bon calibre.
PROVENDESPériode de livraison Prix (FAB Ferme)
en date du 23 juillet 2015 $/tonne
MAÏS
Juil. 2015 1,65 + sept. 2015 224
Oct. 2015 0,89 + déc. 2015 198
SOYA
Juil. 2015 2,30 + août 2015 456
Sept. 2015 2,28 + nov. 2015 444
CANOLA
Juil. 2015 + nov. 2015 ND
Sept. 2015 -1 + nov. 2015 515
ORGE
Juillet 2015 210
AVOINE
Juillet 2015 ND
BLÉ FOURRAGER
Juillet 2015 230
Août 2015 240
BLÉ HUMAIN
Juillet 2015 265
Valeurs de références pour disponibilité immédiate
23 juillet 2015 $/boisseau $/tonne
MAÏS
Importation Équivalent St-Hyacinthe 1,51 + septembre 218
Exportation Équivalent St-Hyacinthe 0,92 + septembre 195
SOYA
Importation Équivalent St-Hyacinthe
Exportation Équivalent St-Hyacinthe 3,58 + août 503
AVOINE
Prix livré à Minneapolis 255
ORGE
Importation de Thunder Bay livré à Montréal 259
BLÉ FOURRAGER
Importation de Thunder Bay livré à Montréal 270
CANOLA
Importation de Thunder Bay livré à Bécancour 55,00 + nov. 571
AGNEAUXPrix en vigueur pour l’agneau lourd du Québec :
9,50 $ kg/carcasse
Encan de Saint-Hyacinthe du 20 juillet 2015
Catégorie Nombre Écart Prixde prix moyen($/lb)
Moins de 50 lb 170 1,10-3,38 2,54De 50 à 64 lb 629 1,30-3,30 2,59De 65 à 79 lb 557 1,00-2,85 2,54Total brebis 198 0,18-1,60 1,13Total béliers 14 0,30-2,05 1,26
Source : FPAMQ Nous vous invitons à contacter la Fédérationdes producteurs d’agneaux et moutons du Québec a#n de recevoir,par courriel, les prix de l’encan dès qu’ils sont disponibles. Veuillezfaire votre demande à [email protected].
La « bonne » pluie fait le bon grainDans le secteur des grains, il existe un vieux dicton anglais (qui n’a
pas son juste équivalent en français) : « Rain makes grain. » Cette
expression signifie que la pluie est la bienvenue pour les cultures et
montre l’importance de celle-ci dans le secteur des grains, notam-
ment cette année, où le manque ou la surabondance d’eau ont causé
une grande volatilité dans les prix des grains. À titre d’exemple, en
l’espace d’un mois, les contrats à terme ont connu une hausse de
0,90 $/bu pour le maïs, de 1,20 $/bu pour le soya et de 1,10 $/bu
pour le blé.
Les États-Unis, qui figurent parmi les plus grands producteurs de
grains, ont été fortement marqués par les pluies abondantes : on n’a
qu’à penser aux inondations au Texas qui ont fait les manchettes en
mai dernier. Particulièrement pour le secteur des grains, la partie est
du Midwest a reçu trop d’eau en juin et en juillet. L’USDA a donc revu
ses prévisions à la hausse de 27 millions de boisseaux (Mbu) pour le
blé et de 35 Mbu pour le soya, mais à la baisse pour le maïs, qui perd
100 Mbu. Les conditions agronomiques se sont dégradées dans la
région au cours des dernières semaines.
En revanche, les Prairies canadiennes ont connu une pénurie d’eau
durant les deux derniers mois, particulièrement les provinces de
l’Alberta et de la Saskatchewan, ce qui a causé des baisses brutales
et irréversibles de rendement. Les précipitations des derniers jours
n’ont eu pour effet que de stabiliser l’état des cultures dans ces
deux provinces, spécialement pour ce qui est du canola. L’Ontario a
subi l’autre extrême avec des précipitations surabondantes dans le
sud-ouest de la province, ce qui a occasionné des dommages aux
cultures de maïs et de soya. Au Québec, par contre, les conditions
météorologiques ont été généralement favorables aux cultures – la
région du Lac-Saint-Jean, qui manquait d’eau au début de la saison,
a reçu de bonnes précipitations récemment.
À l’échelle internationale, le temps chaud et sec en France a sus-
cité des inquiétudes. Pourtant, le ministère de l’Agriculture français
prévoit une production de blé tendre de 38 millions de tonnes, soit
1 % de plus que l’an dernier, et le produit devrait être de qualité
supérieure. Les inquiétudes se portent plutôt vers le maïs, dont les
conditions de culture « de bonnes à excellentes » ont diminué de
17 % par rapport à l’an dernier, passant de 84 % à 67 %. La pénurie
d’eau semble également affecter l’Ukraine, qui est devenue un pays
clé pour l’exportation de grains : la production de maïs pourrait être
revue à la baisse.
Ces éléments dressent un portrait global de ce qui s’est passé dans
le secteur des grains, mais qu’en sera-t-il au cours des mois à venir?
Les conditions météo semblent s’améliorer dans le Midwest grâce au
temps plus chaud et moins humide, et l’Ouest canadien a finalement
reçu des précipitations. Ces facteurs climatiques expliquent les fluc-
tuations et la volatilité des marchés boursiers. La pluie, qui n’est pas
le seul facteur influençant le cours de la Bourse, n’en demeure pas
moins un élément majeur dans le secteur des grains. Même si elle
peut attrister les vacanciers, elle fait en règle générale le bonheur
des producteurs de grains!
Étienne LafranceAgent d’information sur les marchés, FPCCQ
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LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 juillet 2015 PAGE 23
REVUE DES MARCHÉS
Veaux de laitSemaine Semaine
20 juillet 2015 13 juillet 2015(prévision)
MARCHÉ DU QUÉBECVENTES DIRECTES AUX ABATTOIRS($/100 lb carcasse sans peau) 551,00 553,00
Semaine Semaine13 juillet 2015 précédente
MARCHÉ DES ÉTATS-UNISPRIX DES VEAUX ABATTUSVeaux non possédés par les abattoirs 561,00 558,00
PRIX DES NOUVEAUX CONTRATS D’ÉLEVAGEÉtats-UnisPour abattages futurs 585,86 578,14Unité : $ CA/100 lb carcasse chaude sans peau
Sources : USDA et FPBQ
Veaux d’emboucheSemaine du MARCHÉ DU QUÉBEC MARCHÉS EXTÉRIEURS13 juillet 2015 ENCANS ENCANS ENCANS RÉGULIERS ET
RÉGULIERS SPÉCIALISÉS SPÉCIALISÉS EN SAISONONTARIO ALBERTA
Volume totalde veaux 18 --- 2 196 15 017Mâles - Tous les veaux*400-500 lb 130,00 --- 304,82 332,50500-600 lb 238,00 --- 289,59 323,00600-700 lb 151,00 --- 276,93 303,13700-800 lb --- --- 258,31 277,00800-900 lb 150,00 --- 246,94 256,00Taures - Tous les veaux*400-500 lb --- --- 270,23 298,33500-600 lb 298,00 --- 277,91 291,33600-700 lb 240,50 --- 263,13 273,38700-800 lb 287,00 --- 232,15 254,08800-900 lb --- --- 218,31 237,50Unité : $ CA/100 lb vif Source : FPBQ, CANFAX
*NOTE : La moyenne de prix est calculée à partir de 85% desveaux vendus dans les strates de poids correspondantes.
MARCHÉ À TERME DE CHICAGO« Feeder Cattle » Lundi Lundi Année
20 juillet 2015 13 juillet 2015 précédenteAoût 2015 216,325 211,225 213,025Septembre 2015 214,750 209,575 213,775Octobre 2015 213,050 207,750 213,900Novembre 2015 211,225 206,200 213,350Janvier 2016 204,825 200,925 207,700Mars 2016 203,475 200,075 205,650Avril 2016 203,675 200,950 205,825Mai 2016 202,800 199,875 205,250
Unité : $ US/100 lb vif
Source : Chicago Mercantile Exchange, fermeture des contrats
Bouvillons d’abattageMARCHÉ DU QUÉBEC« Marché Spot » SemaineBOUVILLONS ET Semaine 13 juillet juin 2015 précédenteTAURES ABATTUS Volume Écart Prix moyen Prix moyen
Bouvillons et tauresde toute catégorie 1 102 327,00-337,00 332,91 329,81
Chargements completsde bouvillons A1-A2 714 328,00-337,00 332,86 329,56
ENCHÈRE Jeudi 16 juillet 2015 Jeudi précédentÉLECTRONIQUE Volume Écart Prix moyen Prix moyenChargements completsde bouvillons A1-A2 240 333,00-333,50 333,19 335,95
(1) Ces écarts de prix peuvent inclure des lots dont l’abattagea été retardé.
Unité : $ CA/100 lb carc. Transport aux frais de l’abattoir.
Source : FPBQLigne Info prix pour les bouvillons d’abattage : 1 450 679-3882
MARCHÉS CANADIENSVENTES DIRECTES AUX ABATTOIRS DE L’ONTARIO
Semaine Semaine13 juillet 2015 précédente
Bouvillons A1-A2 329,00-334,00 330,00-334,00Taures A1-A2 328,00-333,00 329,00-333,00
Unité : $ CA/100 lb carc., FAB abattoir Source : CANFAX
VENTES DIRECTES AUX ABATTOIRS DE L’ALBERTABouvillons A1-A2 ND 313,00-313,50
Unité : $ CA/100 lb carc., FAB abattoir.Poids vif moins 4 % (freinte) Source : CANFAX
PRIX DU BOEUF EN BOÎTE « CARCASS CUTOUT »
Semaine Année6 juillet 2015 précédente
Canada AAA ND NDCanada AA/A ND ND
Unité : $ CA/lb carcasse Source : CANFAX
PRIX DES ABATS DANS L’EST DU CANADA
(estimé) Semaine Semaine22 juin 2015 précédente
Bouvillons 14,43 14,43
Unité : $ CA/100 lb Source : CANFAX
MARCHÉ ÉTATS-UNISVENTES DIRECTES AUX ABATTOIRS (5 AREA DAILY)Bouvillons lot « 65 % à 80 % choice » Sem. 13 juil. 2015 Sem. préc.Bouvillons 234,00-236,00 238,00-242,00Taures 234,00-236,00 238,00-242,00Unité : $ US/100 lb carcasse Source : USDA
MARCHÉ À TERME DE CHICAGO« Live Cattle » Lundi Lundi Année
20 juillet 2015 13 juillet 2015 précédenteAoût 2015 146,750 146,600 152,950Octobre 2015 149,025 149,725 155,250Décembre 2015 151,150 151,600 155,350Février 2016 151,475 152,325 154,350Avril 2016 150,675 151,550 154,525Juin 2016 143,475 143,550 146,150Unité : $ US/100 lb vif
Source : Chicago Mercantile Exchange, fermeture des contrats
GRANDS GIBIERSPrix moyens Prix (kg)
Sangliers 6,62 $/kg (vif, adulte)Wapitis 11,00 $/kg (carcasse)Cerfs rouges 12,05 $/kg (carcasse)Cerfs rouges certi<és 12,38 $/kg carcasse)Bisons 9,37 $/kg (carcasse)
Source : FEGGQ
PORCSPrix de venteSemaine se terminant le 25 juillet 2015
Québec É-U.LM-HG201
Prix moyen Porc Qualité Québec ($/100 kg) 2015 190,79 79,79Pool Porc Qualité Québec ($/100 kg) 2015 190,46Pool Porc Qualité Québec ($/100 lb) 2015 86,39Pool Nagano 2015 ($/100 kg) 189,85Pool Nagano 2015 ($/100 lb) 86,12Pool Dubreton SSPA BP1 2015 ($/100 kg) 189,42Pool Dubreton SSPA BP1 2015 ($/100 lb) 85,92Pool Dubreton SSPA BP2 2015 ($/100 kg) 194,58Pool Dubreton SSPA BP2 2015 ($/100 lb) 88,26Pool 2014 ($/100 kg) 262,14Pool 2014 ($/100 lb) 118,91Prix du porcelet à 25,5 kg 71,51Prime du porcelet au kilo 1,11Semaine précédente Québec É-U.
LM-HG201Indice de classement Porc Qualité Québec 2015 110,68 NDIndice de classement 110,81 NDTotal abattus 2015 132 076 2 090 000Total abattus 2014 130 912 1 859 000Revenu de vente 2015 169,61 NDRevenu de vente 2014 229,28 ND
Source : FPPQ
Taux de changeSemaine Semaine Année
13 juillet 2015 précédente précédente0,7766 0,7870 0,9306
Agriculture CanadaInformation sur les marchés - FPBQ : www.bovin.qc.ca
CHÈVRESVente du 20 juillet 2015
Qté $Chèvres 106 65-188Boucs adultes 24 135-450Chevreaux 126 22-178
Source : Réseau Encans Québec
LAPINSLapins vivants livrés à l’abattoirPrix provisoire au 1er septembre 2014
Lapins réguliers, prix de base à la convention
Prix ($/kg) Prix ($/lb)Lapins réguliers : 4,105,20 lb et plus (2,36 kg et plus)
Lapins payés poids carcasse : 7,59(1,25 kg et plus)
Lapins de réformeTous les lapins de réforme 2,98 1,35
Source : SPLQ www.lapinduquebec.qc.ca
ŒUFSPrix des oeufs. Semaine du 12 juillet 2015
Producteurs Québec
A-Extra Gros 1,88 $A-Gros 1,88 $A-Moyens 1,67 $A-Petits 1,24 $A-Pee-wee 0,24 $B 0,50 $C 0,30 $
ŒUFS D’INCUBATIONPrix des oeufs d’incubationde poulet à chair (base poussin)
Québec 48,90 ¢Ontario 48,30 ¢
Prix de la truie de réforme aux États-UnisDu 12 juillet au 18 juillet 2015Strates de poids Prix moyenlb vivant $ Can/lb vivant $ Can/kg carcasse300 - 399 0,45 1,33400 - 499 0,48 1,43500 et plus 0,55 1,64Prix payé pour une truie livrée à l'abattoir américain.
Source: USDA, rapport LM_HG 230 Banque du Canada
Suggestion des prix des reproducteurs du Québec(sur le P.E.G. et vendus à la ferme d’élevage).Sujets Indice PrixTruies de race pure Base 100 500 $Verrats de race pure Base 100 850 $Truies hybrides contrôlées 325 $
Source : Les éleveurs de porcs du QuébecTous les acheteurs se doivent d’exiger le certi<cat sanitaire etle certi<cat d’épreuve of<cielle du CDPQ chez leur fournisseur.Prix basé sur le poids moyen de 115 kg (poids supplémentaire,indice de classement supérieur, vaccins & transport en sus).
Prix de fermeture des contrats du SGRM de la FPPQPériode (vendredi PM ) ($/100 kg à l’indice de classement)du CLD Var. ($)
10 juillet 15 17 juillet 15 24 juillet 15Août 2015 195,00 204,77 212,26 7,49$Sept. 2015 183,90 189,53 193,16 3,63$Oct. 2015 164,71 170,34 173,97 3,63$Nov. 2015 158,71 165,95 169,52 3,57$Déc. 2015 147,59 154,83 158,40 3,57$Source: Service de gestion du risque du marché (FPPQ)Note : Le prix des CLD utilise la base moyenne des 5 dernières années et inclut l’indice de classement pour chaque période de livraison.
SIROP D’ÉRABLEPour la récolte 2015, conformément à la Convention de mise
en marché 2015-2016 décrétée par la Régie des marchés agricoleset alimentaires du Québec, les prix du sirop sont les suivants :
AA : 2,92 $/lb;A : 2,92 $/lb;B : 2,92 $/lb;C : 2,82 $/lb;D : 2,55 $/lb;NC : 1,80 $/lb
La prime pour le sirop d’érable biologique est de 0,175 $ / lb.Veuillez prendre note que vous trouverez la liste des
acheteurs autorisés de la récolte 2015 qui est mise à jourrégulièrement sur le site de la FPAQ à l’adresse suivante :http://www.siropderable.ca
VOLAILLESVolailles vivantesPrix aux producteurs au QuébecPOULETSPrix en vigueur pour la période A-130(du 14 juin au 8 août 2015)1,64 kg vivant et moins 1,533 $1,65 kg à 1,84 kg vivant 1,573 $1,85 kg à 2,14 kg vivant 1,533 $2,15 kg à 2,45 kg vivant 1,553 $2,46 kg à 3,00 kg vivant 1,523 $3,01 kg à 3,49 kg vivant 1,583 $3,50 kg vivant et plus 1,593 $
Poulet végétal 1,588 $(Différentiel du prix de référence, plus 0,035 $)À compter du lundi 27 juillet 2015DINDON À GRILLERDindon à griller mixte 1,940 $FEMELLE LOURDEProduite en dindon à griller 1,885 $Produite en femelle lourde 1,865 $MÂLE 1,935 $
Prix aux producteurs en OntarioPOULETSPrix en vigueur pour la période A-131(du 14 juin au 8 août 2015)1,84 à 1,95 kg 1,553 $2,15 à 2,45 kg 1,533 $
DINDONS(à compter du lundi 20 juillet 2015)Dindon à griller A - 1,945 $ U - 1,855 $Femelle lourde A - 1,955 $ U - 1,845 $Mâle 1,915 $
Prix fournis par : Les Éleveurs de volailles du Québec
POMMESPrix minimum de la pomme tardive destinéeà la consommation à l’état frais – récolte 2014Décision du comité de prix du 12 mai 2015 des pommes destinées àla consommation à l’état frais, dont font partie des représentants del’Association des emballeurs de pommes du Québec et Producteursde pommes du Québec, est le maintien des prix des variétés tardivesdéjà <xés a<n de favoriser l’écoulement des pommes du Québecdans le réseau de distribution.
Sunrise Paulared Lobo McIntosh Cortland Rouge Dél.Paulared Spartan Empire Jaune Dél.
Ginger Gold Gala(minot : 42 lb)
À compter du début de l’écoulementSac 16,00 $ 14,00 $ 16,00 $ 16,00 $ 16,00 $Cellule 17,00 $ 17,00 $ 17,00 $ 17,00 $ 17,00 $À compter du 15 septembreSac 14,00 $Cellule 17,00 $Honeycrisp : 35,00 $ le sac et cellule pour un minot de 42 lb.
Prochain comité de %xation des prix des pommesdestinées à la consommation à l’état fraisLe prochain comité de <xation des prix des pommesdestinées à la consommation à l’état frais aura lieu lemardi 9 juin 2015 à compter de 13 h par conférencetéléphonique dans le but de rediscuter des prix despommes tardives et de l’inventaire des pommesentreposées destinées à l’état frais.
Prix minimum de la pomme destinéeà la transformation – récolte 2014Décision du 19 mars 2015
Date Pommes à jus Pommes Pommes à jusstandard à sauce opalescent
À compter Hâtives Hâtives Hâtivesdu début 0,06 $/lb ou 0,08 $/lb ou 0,08 $/lb oude la récolte 2,52 $/minot* 3,36 $/minot* 3,36 $/minot*
À compter Tardives Tardives Tardivesdu début 0,055 $/lb ou 0,10 $/lb ou 0,10 $/lb oude la récolte 2,31 $/minot* 4,20 $/minot* 4,20 $/minot*
+ une diminution (pour entreposage) (pour entreposage)de 0,0025 $/lb sur 0,08 $/lb ou 0,08 $/lb ouexcédent de plus de 3,36 $/minot* 3,36 $/minot*50 millions de livres (transformation (transformationselon une péréquation immédiate) immédiate)
À compter Tardives Tardives Tardivesdu 19 mars 0,07 $/lb et/ou 0,13 $/lb ou 0,13 $/lb ou2015 2,52 $/minot* 5,46 $/minot* 5,46 $/minot*
(pour pomme de fantaisie détournée versla transformation)
0,12 $/lb ou 0,12 $/lb ou5,04 $/minot* 5,04 $/minot*(pour pomme provenant du déclassement)
* minot de 42 livres
Prochain comité de %xation des prix des pommesdestinées à la transformation
Les membres du comité ont décidé que le prochain comité de<xation des prix des pommes destinées à la transformationse tiendra sur demande des membres du comité.
POMMES DE TERREPrix minima suggérés de pommes de terrevendues emballées et livrées entrepôts bannièresd'alimentation
Blanche Longue Rouge Jaune16/3 Grelot ND ND ND ND10/5 Table 23,00 ND ND 24,005/10 Table 18,50 ND ND ND10 livres Table 3,50 ND ND 4,0015 livres Table ND ND ND ND20 livres Table ND ND ND ND50 livres Table ND ND ND ND50 livres Chef ND ND ND NDBoîte 20 livres Table 20,00 ND ND NDBoîte 20 livres Petite 24,00 ND ND NDPrix en vigueur à compter du 16 juillet 2015.
LAITJUIN 2015
Matière Protéine Lactose et Valeur d’un hlgrasse autres solides de référence (1)
($/kg) ($/kg) ($/kg) ($/hl)Prix intraquota 9,7430 8,0837 1,6238 70,20Prime MG (2) 0,0334 012Prime qualité PLQ (4) 0,50Prime qualité CMML (5) 0,2905(1) Hectolitre de référence (PLQ)
3,60 kg/hl 3,20 kg/hl 5,70 kg/hl(2) Prime versée sur les quantités de matière grasse
intraquota produites par les producteurs dont le ratioSNG/G est 2,35 et moins
À compter du 1er août 2013, les fermes qui ne seront pascerti%ées se verront appliquer une pénalité %nancière de2 $/hl, qui sera majorée de 2 $/hl tous les 3 mois, jusqu’àun maximum de 8 $/hl.Critères d’admissibilité primes qualité ;
Bactéries totales/ml Cellules somatiques/ml(3) À partir d’août 2012 20 000 et moins 200 000 et moins(4) À partir de février 2012 15 000 et moins 150 000 et moins
Source : Les Producteurs de lait du Québec
MIELPrix moyen aux producteursMiel blanc en baril : 2,35 $/livreMiel de spécialité : 2,50 $/livreCrémeux ou liquide blanc: 8,00 $ pot de 1 kg (demi-détail)Crémeux ou liquide blanc: 10,00 $ pot de 1 kg (à la ferme)
Source: Fédération des apiculteurs du Québec
BOISPrix moyens de vente des scieries aux grossistes à Montréal (taxes non incluses) le 3 juillet 2015
($/1000 p.m.p.)Longueurs assorties no 1 et no 2 380 $
Source : Conseil de l’industrie forestière du Québec
1 877 679-7809 oulaterre.ca/boutique-abonnements
Le web pour lesnouvelles instantanées
Le journal pour lesdossiers détaillés
JE M’ABONNE!
AGROTOURISME
L’histoire pour faire le plein de touristesJOHANNE MARTINCollaboration spéciale
L’agrotourisme gagne en popularitéet, pour se distinguer, l’histoire peutêtre une source d’innovation intéres-sante. Pour Emmanuelle Choquette,consultante spécialisée en agroalimen-taire et tourisme culinaire aux PapillesDéveloppement, il est évident qu’auQuébec il y a des racines qu’on a misesde côté et que les producteurs oublientsouvent de mettre en valeur.
« La découverte de nouvelles saveurset du savoir-faire est devenue pourplusieurs touristes une composanteimportante d’un voyage. Ainsi, unedestination qui souhaite développerson tourisme culinaire doit créer uneidentité en lien avec les habitudesculturelles de la région », croit-elle.Cette approche de « tourisme gour-mand » est plutôt récente dans la BelleProvince. Ce serait pourtant un leviernon négligeable dans la mise en valeur
d’un territoire, et cette nouvelle réalitémériterait d’être davantage exploitée.
Fromage de destinationComme exemple de réussite,
Mme Choquette cite Les Fromages del’isle d’Orléans. Sur la base d’un produitque les habitants de l’île fabriquaient audébut de la colonie, cette fromagerielocale a relancé la tradition. Elle com-mercialise aujourd’hui le Paillasson del’isle d’Orléans, premier fromage à avoirvu of(ciellement le jour en Amérique duNord.
Cet exemple illustre égalementcomment le territoire, qui représentela « colonne vertébrale » de l’offregastronomique, peut être converti endestination touristique culinaire. AuQuébec, le potentiel est énorme, assureMme Choquette, et notre identité gas-tronomique ne tient pas uniquement auragoût de pattes de cochon et à la pou-tine. « L’histoire culinaire d’une régionnous ramène aux questions suivantes :Qu’est-ce qu’on faisait autrefois et
pourquoi? Est-ce qu’il y a des recettestypiques? » illustre Mme Choquette.
Ce sont justement des recettestypiques qui ont constitué la base del’offre du Ricaneux, de Saint-Charles-de-Bellechasse. L’élaboration de vins àpartir de petits fruits fait partie de l’his-toire familiale des McIsaac. Suivant desprocédés artisanaux, toute une gamme deproduits (ns – apéritifs, liqueurs (nes,vinaigre et autres délices – a été conçuepar l’entreprise bellechassoise.
Toucher la fibre émotionnelleDans un contexte de produits de cré-
neau, une entreprise agrotouristiquequi s’appuie sur une identité culinairevient donner du sens, de la valeur àson offre. « Les gens ont généralementenvie d’en apprendre plus, achètentsouvent davantage parce qu’on touchela (bre de l’émotion et des souvenirsd’enfance. Ils se souviennent du pro-ducteur et deviennent même, ultime-ment, des ambassadeurs », fait valoirEmmanuelle Choquette.
L’expérience de la consultante montrequ’il faut avoir quelque chose à raconter.« L’idée n’est pas de cuisiner comme ily a 200 ans, mais l’histoire est employéecomme source d’inspiration. Il y a tou-jours moyen de trouver un tremplin créa-tif. » Par la suite, il importe d’ajuster lediscours de vente, de faire un clin d’œilsur son site Internet ou sur les étiquettesde ses produits et de s’assurer que chaquehistoire à raconter est communiquée auxemployés a(n qu’ils puissent à leur tourla transmettre aux clients.
PAGE 24 LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 juillet 2015
Les Fromages de l’isle d’Orléans mettentde l’avant leur identité culinaire grâce auPaillasson, le premier fromage produit enAmérique du Nord.
GRA
CIE
USE
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GRAINSObtenez gratuitementle grade non officiel devotre grainLa Commission canadienne des
grains offre aux producteurs
la possibilité de fournir des
échantillons de leur récolte qui
serviront à établir un portrait
global de la qualité des grains
de la campagne agricole.
La participation au programme
d’échantillons de récolte est
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grain, le producteur recevra,
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mois de novembre pour
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producteurs de grains à utiliser
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Vis à grain : électrocutiond’un entrepreneur agricoleLe 4 novembre 2014, Ghislain
Bélisle, entrepreneur agricole,
est mort électrocuté à la
suite d’un contact avec le
courant électrique lors du
déplacement manuel d’une
vis à grain mobile à proximité
d’une ligne électrique. Une
travailleuse a aussi été blessée.
Parmi les causes à l’origine
de l’accident, la CSST signale
des lacunes dans la méthode
utilisée pour déplacer la vis à
grain près des fils électriques.
Au moment de l’accident,
l’entrepreneur et la travailleuse
ont positionné la vis à grain
en vue de la vidange du silo
prévue le lendemain matin.
Lors du déplacement de la vis,
la partie supérieure de celle-
ci est entrée en contact avec
des fils électriques où circulait
un courant de 14 400 volts.
L’entrepreneur est décédé par
électrocution, et la travailleuse
a été blessée à la suite d’un
contact avec le courant.
L’enquête a permis à la CSST
d’établir deux causes pour
expliquer cet accident. D’une
part, l’orientation de la vis à
grain fixe du silo impose le
positionnement de la vis à
grain mobile à proximité de la
ligne électrique. D’autre part,
la méthode de travail utilisée
pour déplacer la vis à grain
mobile à proximité des fils
électriques à moyenne tension
est dangereuse.
Pour consulter les mesures
de prévention à observer et
le rapport officiel, visitez le
www.fpccq.qc.ca.
Des mauvaises herbesrésistantes aux herbicidesLe CÉROM poursuit un projet
de recherche visant à détecter
de nouveaux cas de résistance
et à estimer plus précisément
la répartition de la folle avoine
ayant acquis une résistance aux
herbicides dans la région du
Saguenay–Lac-Saint-Jean et
de la petite herbe à poux ayant
acquis une telle résistance dans
la région de la Montérégie.
Si vous repérez des champs
de blé ou d’orge dans lesquels
la présence de folle avoine est
récurrente depuis quelques
années (Saguenay–Lac-
Saint-Jean) ou des champs
de soya où la petite herbe à
poux revient depuis quelques
années (Montérégie), nous
vous invitons à contacter
Marie-Édith Cuerrier au
450 464-2715, poste 219, ou
par courriel à l’adresse [email protected].
L’UPA D’EST EN OUEST
POMMES
LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 juillet 2015 PAGE 25
Retour du Programmede modernisation des vergersMARTINE GIGUÈRE
Depuis plusieurs mois, le milieupomicole réclamait le retour duProgramme de modernisation des ver-gers de pommiers au Québec, dontl’objectif est d’accompagner les pomi-culteurs afin qu’ils améliorent leuref"cacité et leur rentabilité dans le butd’accroître la compétitivité du secteursans augmenter les super"cies déjà enculture.
Le programme compte trois volets,soit l’appui à l’arrachage, à la replan-tation et au réseau d’essai de cultivars.La nouvelle mouture du programmeboni"e par exemple l’aide "nancièrepour la replantation. Ainsi, un mon-tant de 8 800 $/ha sera offert pourune densité de replantation de plus de
2 000 arbres/ha. Cette nouvelle aidepermettra au secteur pomicole de rem-placer les pommiers standards par denouveaux pommiers dans les vergers,de diminuer la proportion du cultivarMcIntosh et de favoriser l’introduc-tion de nouveaux cultivars, et d’adop-ter de nouvelles techniques culturales.En ce qui concerne l’arrachage, l’aidemaximale sera de 1 600 $/ha. Onvise particulièrement la destructionde pommiers non productifs, à risqueélevé de dissémination d’organismesnuisibles. En"n, le Réseau d’essai decultivars et de porte-greffes de pom-miers (RECUPOM) pourra béné"cierd’une aide de 20 000 $ annuellementjusqu’à concurrence de 60 000 $ pour"nancer des essais de cultivars et deporte-greffes.
Le programme permettra au secteur pomicole d’améliorer sa productivité, de répondre auxbesoins du marché et d’accroître sa rentabilité.
ARC
HIV
ES/
TCN
ARC
HIV
ES/
TCN
LA PAGE À PIERRE Vous avez un petit secret à me con"er discrètement,une bonne nouvelle, une photo d’un événement spécialpour votre famille... Contactez-moi, c’est gratuit!
[email protected] @pierrerheaume
« On doit vivre sa vie en regardant devant soi, mais on ne la comprend qu’enregardant en arrière. » —SOREN KIERKEGAARD
LA PAGE À PIERRE, La Terre de chez nous, 555, boul. Roland-Therrien, bureau 100, Longueuil (Québec) J4H 3Y9
J’ENTENDS TOUT!JE VOIS TOUT!
Ça commence bien! Mila, la #lle deCatherine Filion de Mont-Saint-Hilaire, en grande conversation avec samère.Mila : « Tiens maman! Je t’ai fait unbouquet aujourd’hui! »Catherine : « Milaaaa! Ça et les dessins.Les plus beaux cadeaux! Je t’aime telle-ment! Ça se pourrait que je te croque! »Mila : « Pourrais-tu attendre après lesvacances s’il te plaît avant de me cro-quer? Si tu me croques, je vais manquermes vacances et j’ai vraiment envied’être en vacances! »
Félicitations à Michaël Gonthier et àValérie Beaupré, de Saint-Raphaël-de-Bellechasse, pour la naissance d’Éliane.
Christian Champigny d’Upton vousinvite à son événement annuel Des tour-nesols plein les yeux, qui a lieu cetteannée les 1er et 2 août. En plus de lavisite et de la dégustation, on peut dis-cuter avec ce sympathique bonhommequ’est Christian.
Marie-Christine Robert et sonconjoint Danik Sarrazin, de Ville-Marie, ont démarré cette année, avecles parents de celle-ci, une petite entre-prise qui se spécialise dans les culturespour les marchés de niche commel’orge brassicole et le blé d’alimen-tation humaine. Marie-Christine estcopropriétaire de Services Agrisem etde la Ferme Mondou et Robert.
Félicitations aux gagnants du concoursJeunes agriculteurs d’élite, à qui l’on
souhaite la meilleure des chancespour la suite des choses : ChristianBilodeau et Annie Sirois, de Saint-Odilon-de-Cranbourne, ChristianJutras, de Sainte-Brigitte-des-Saults, etPascal Rioux et Mireille Lapierre, deSaint-Tharcisius.
C’était l’anniversaire d’AlexandraDumais, d’Amqui, le 23 juillet : « Nousen pro#tons pour te remercier de tonexcellent travail dans notre entrepriseet nous te souhaitons une petite génissede ta vache. » Les membres de laFerme Malinald : Renald et Lynda.
Toutes nos félicitations à GillesMartin, de Rivière-Ouelle, qui vientd’être nommé au sein du conseil d’ad-ministration du Fonds d’investisse-ment pour la relève agricole (FIRA).
Bonne fête à Vicky Bélanger deLotbinière. C’est de la part de sa sœurRoxanne.
Le lancement des prototypes de lacrème glacée des Basques a connuun succès inespéré. Félicitations aux30 producteurs laitiers impliqués età toute leur région. Pour le moment,elle n’est offerte que dans la MRC
des Basques. Voici quelques com-mentaires de ceux qui ont eu la chanced’y goûter :Stéphanie Dubé et Kevin Rioux,Cabano : « Elle est trop bonne. »Michelle Bossé, Saint-Pascal-de-Kamouraska : « Elle est très bonne. »Gilbert Rioux, Saint-Simon :« … surtout celle à la tire d’érable. »
Jacinthe Trépanier vous attend le31 juillet à l’Expo agricole d’Abitibi.Elle donnera un cours de danse enligne gratuit ouvert à tous et à toutes.Elle espère que les sceptiques quipensent que la danse en ligne « c’estjuste pour les vieux » viendront faireun tour.
PAGE 26 LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 juillet 2015
Bon anniversaire29 juilletPierre-André Rioux, L’Isle-VerteAndré Mousseau, Sainte-MadeleineYvon Ferland, DrummondvilleÉmilie-Sophie Parenteau, L’AvenirJean-Charles Toupin, Saint-Charles-sur-Richelieu
30 juilletDominique Nault, Pont-Rouge
31 juilletLéon Guertin, Saint-HyacintheDaniel Nicole, Saint-Paul-de-MontminyJocelyn Coutu, L’AssomptionPatrice Gagnon, Saint-HyacintheGuillaume Vachon-Gagnon,ChestervilleSébastien Hudon, La Pocatière
1er aoûtGabriel Saint-Jacques, Saint-HyacintheDave Labrie, Saint-CyprienÉlie Beaudry, DonnaconaJean-Paul Lajoie, Rivière-du-LoupGilles Brault, Saint-Louis-de-Gonzague
2 aoûtDanielle Ferland, Saint-Anicet
3 aoûtPascal Saint-Jacques, QuébecPierre-Luc Julien Maheu, BeauharnoisMichel St-Georges, Saint-Félix-de-ValoisJean-François Ménard, Saint-Hyacinthe
4 aoûtSylvie Gendron, Saint-Vallier
Je vous présente Médé Langlois, de laFerme Langlois et Fils de Neuville. Quandil n’est pas à l’étable, dans ses champs ouoccupé à récolter du maïs sucré, Médé estle guitariste du groupe Carotté. Voici cequ’écrivait Ian Bussières du Soleil aprèsla prestation du groupe au Festival d’étéde Québec : « … par la suite, Carotté s’estamené avec son mélange de punk rock etde folklore québécois fort bien réussi.Les six gars de Portneuf appellent ça du“punklore”; ça se situe quelque part entre Fardoche et Sid Vicious et ça brasse drôle-ment la cabane… »
Sophie Gascon, de Saint-Anicet, comman-ditaire principale de la Traversée de la baiedu lac Saint-François, félicite les gagnants.
Christian Joncas, de Saint-Roch-des-Aulnaies, vous présente l’employé de lasemaine : Guillaume!
AGROMÉTÉO
chronique [email protected]
MISE EN GARDELes données météorologiques fournies par les ministères sont préliminaires. Elles sontgénérées à partir de lectures automatiques d’instruments électroniques et de mesuresmanuelles d’observateurs en météorologie. Des changements peuvent être apportés àces données lors de la révision et de la validation %nale. La Terre de chez nous et lesministères impliqués, ainsi que leurs employés, n’assument aucune responsabilité quantà l’utilisation ou à l’interprétation de ces données, et ce, pour quelque motif que ce soit.
EN COLLABORATIONAVEC : Environnement
Canada
Combiner haut rendementet qualité élevée
Qu’est-ce qui détermine siune prairie est performante?Son rendement? La qualité desfourrages qui y sont récoltés? Etpourquoi pas ces deux critères?Le rendement ajusté permet detenir compte simultanément dela qualité et du rendement dansles champs de fourrages.
C’est une évidence : plus lefoin est coupé tard, plus il y ade volume récolté. Cela se tra-duit par un rendement élevé.Toutefois, parallèlement à cettehausse de rendement, la prise dematurité du fourrage entraîne unebaisse de sa digestibilité, ainsiqu’une diminution de sa teneuren éléments nutritifs. L’objectifdans la production des fourragesest donc de trouver l’équilibreoptimal entre rendement et qua-lité. C’est au stade début épiai-son pour les graminées et début&oraison pour les légumineusesque la production de protéines etd’énergie est maximale par unitéde surface.
Traditionnellement, la produc-tivité d’une prairie est détermi-née par son rendement, mais uneprairie fauchée tardivement est-
elle réellement plus performantequ’une autre coupée tôt, avecmoins de volume, mais de qualitésupérieure? Pour mieux estimerla productivité des prairies, ona imaginé le concept de rende-ment ajusté et on l’a inclus dansun outil d’évaluation de la valeurdes fourrages. Parce qu’il tientcompte de la qualité du fourragerécolté, ce concept permet d’at-tribuer une valeur plus grandeau rendement lorsque la qualitéde la récolte est supérieure à lamoyenne, et vice-versa.
La qualité d’un fourragedépend de son ingestibilité, c’est-à-dire de sa teneur en )bres NDFdigestibles, en nutriments (lesUNT – unités nutritives totales)et en protéines. Ces renseigne-ments permettent de calculer unindice de qualité utile pour ajus-ter le rendement et pour compa-rer les fourrages entre eux.
Des prairies jeunes, en santé,coupées au stade optimal et com-posées d’espèces productivesassurent la production d’un four-rage abondant et de qualité… etdonc un rendement ajusté élevé!Marie-Christine Coulombe, agr.
DONNÉES MÉTÉOROLOGIQUES HEBDOMADAIRES ET CUMULATIVES PAR RÉGION AGRICOLE
Semaine du 17 au 23 juillet 2015 Données cum. du 3 avril au 23 juillet 2015
Région
Stationsmétéorologiques
Temp.moy.(˚C)
Écartà la
moyenne(˚C)
Temp.max.(˚C)
Temp.min.(˚C)
Précipit.totale(mm)
Jours deprécipit.(0,2 mmet +)
Degrés-jours decrois. (5˚C et +)
Unit. Thermiques-maïs effectives
Depuis3 avril
Écart àla moy. Cumul.
Écart à lamoyenne
1 Amqui 15,07 -2,90 20,4 11,7 12 2,0 686 -16,5 1148 -19,2
Rivière-du-Loup 14,16 -2,40 19,2 9,5 45,9 5,0 677 5,1 1173 56,9
2 Normandin 16,29 -0,09 23,5 12,1 34,5 4,0 740 56,4 1233 94,5
Jonquière 16,45 -1,08 23,9 13,6 46,1 5,0 842 82,8 1399 128,9
Saint-Ambroise 17,40 -0,45 24,5 13 68,4 5,0 757 4,8 1234 -19
3 Deschambault 17,38 -1,8 25,6 9,8 36,1 3,0 720 -193,6 1362 -158,1
Île d’Orléans 17,45 -1,55 25,6 13,4 32,9 4,0 902 51,5 1488 71,1
Baie-Saint-Paul ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND
4 Champlain 19,02 -0,45 26,5 13,0 9,6 4,0 1029 94,5 1698 150,6
Louiseville 20,10 -0,41 27,5 11,0 12,4 4,0 920 -83,4 1557 -99
Trois-Rivières 19,33 -0,35 24,6 14,6 10,6 3,0 990 11,4 1701 67
5 Lennoxville 19,53 0,39 27,8 14,7 71,2 5,0 949 29,1 1587 52,7
Coaticook 20,45 1,36 27,5 13,5 43,2 3,0 898 -38,9 1483 -84,2
Richmond ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND
7 Angers 21,40 2,46 30 13,0 41,6 4,0 1059 174,3 1716 251,3
Luskville ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND
Maniwaki 19,55 0,93 29,1 11,9 1,0 1 909 26,4 1529 57,7
8 La Sarre ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND
Montbeillard 18,7 1,41 27 10,0 4,0 3 698 -97,4 1146 -183,6
Bell (Senneterre) 17,13 0,21 28,3 10,0 0 755 60 1223 59,8
Ville-Marie 19,15 1,61 28 10,5 5,2 2 903 146,1 1471 211,8
11 New Carlisle 14,12 -3,97 18 11,0 69,0 6 602 -61 1001 -92,3
Ste-Anne-des-Monts ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND
13 Beauceville 18,29 0,42 26,6 14,4 16,0 3 859 57,7 1442 100,7
Saint-Michel 17,64 -1,62 25,3 14,0 24,0 4 941 99,7 1541 147,6
14 L’Assomption 20,53 0,51 27,4 12,7 32,0 4 1073 44,1 1769 72,9
Joliette-Ville ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND
Saint-Jacques ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND
15 Saint-Jovite 18,03 0,96 26,8 9,9 26,0 3 775 0,9 1387 95,8
Saint-Benoît 20,55 -0,36 28,5 12,0 47,8 4 1091 72,3 1767 80,4
16 L’Acadie 20,51 0,04 28 14,6 86,4 4 1112 24,1 1843 40,2
Saint-Anicet 21,63 1,56 30,2 12,2 21,8 4 1088 70,9 1838 151,8
Sainte-Clotilde-de-Châteauguay 20,91 0,80 29,8 13,5 65,3 4 1053 15,3 1767 54,6
Saint-Hyacinthe 21,16 0,40 28 14,0 48,0 3 1119 24 1824 12
Côteau-du-Lac 21,60 0,34 29,5 12,0 62,2 4 1115 33,4 1804 10,5
17 Nicolet 19,47 -0,35 26,6 15,5 19,5 6 1014 73,2 1701 137,6
Saint-Guillaume 20,8 0,64 27 12,0 36,2 5 1097 70,2 1769 71
Arthabaska 20,23 -0,11 27 13,0 14,0 3 978 12,5 1605 -7,7
Fortierville 19,07 0,13 27,5 12,2 18,2 3 958 68,7 1580 100,2
LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 juillet 2015 PAGE 27
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