UNE CHRONIQUE ELECTORALE OCCITANE FILMEE PAR YVES JEULAND
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La Compagnie des Phares & Balises présente
un village en campagne
un film de Yves Jeuland, tourné à Fleury d’Aude
samedi 13 juin à 23h35 sur France 3
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un village en campagne un film de 90 minutes I réalisation Yves Jeuland I montage Sylvie Bourget et Lizi Gelber I image Yves Jeuland et Christophe Petit I son Lucas Mouzas et Denis Lepeut I assistant réalisateur Dominique Tenza I Au cœur du Languedoc, entre mer et garrigue, Fleury d'Aude est un village de vignerons, de rugbymen et d'irréductibles chasseurs de sangliers. En suivant pendant plusieurs mois la campagne électorale de cette petite commune occitane, Yves Jeuland trace le portrait d'une autre France politique, loin des enquêtes d'opinion et des plateaux de télévision, et réalise une chronique villageoise drôle et humaine. En plein midi et en plein vent.
Festival européen des 4 écrans, Paris 2008 Festival du cinéma méditerranéen de Montpellier 2008 Rencontres cinématographiques d’automne de Carcassonne
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la mairie à tout prix
I note de l’auteur I
La politique et les campagnes électorales m’ont toujours passionné. Dès
l’âge de six ans (la révélation fut la présidentielle de 1974), les dimanches
d’élection étaient pour moi comme des jours de matchs, des finales de
coupe du monde. Pour rien au monde, je ne ratais l’heure du
dépouillement au bureau de vote.
Il y a dix ans, je me suis immergé avec passion et gourmandise dans
l’aventure de l’élection municipale parisienne1. De 1999 à 2001, j’ai suivi
les acteurs emblématiques de cette bataille : prétendants, conseillers et
faiseurs de maire. Des hommes et des femmes attachants, obstinés,
parfois drôles, gouailleurs, violents quelquefois. J’ai aimé conter l’envers
du décor, les trahisons, les enthousiasmes, les jalousies… jusqu’au
dénouement final. 1 Paris à tout prix, un film de 150 min, produit par la Compagnie des Phares et Balises, co-écrit avec Pascale Sauvage, diffusé sur Canal Plus en avril 2001, est sorti au cinéma en juin 2001. 7 d’or de la meilleure série documentaire. Lauriers 2001 du Sénat.
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Après ce film, on m’a proposé de me replonger dans une élection phare,
notamment lors des présidentielles de 2002 et 2007. Mais dès 2001, je
m’étais promis que si je devais retourner dans les secrets de l’isoloir, dans
les réunions stratégiques, les fins de repas et les conciliabules, ce ne serait
que pour une élection municipale, et hors de Paris. Pour retrouver la
liberté de tournage dont j’avais étonnamment bénéficié alors dans la
capitale, je choisirais cette fois une petite commune, loin des
communicants, des plans médias et des fausses confidences.
Originaire de Carcassonne, je connais le climat des joutes électorales
dans les petites villes. Je savais que, tout autant qu’à Paris, on y rencontre
des personnalités fortes. Je savais aussi que la réussite du film dépendrait
grandement du choix des personnages, véritables protagonistes de
l’histoire. A l’élection se mêlent également parfois d’autres batailles plus
intimes, aiguisées par les enjeux locaux d’une petite commune ; la
proximité et le voisinage qui font que l’on se connaît souvent depuis
l’enfance ou le lycée, les commerces où l’on se croise, les associations où
l’on se recroise…
J’ai donc fait le pari que sur une période plus ramassée que l’épuisante et
copieuse campagne parisienne, les rebondissements et les revirements
pourraient aussi être nombreux. Mais contrairement à Paris 2001, où lors
de la diffusion du film, les spectateurs connaissaient bien sûr l’issue de
l’élection, cette fois, le principal ressort dramatique et narratif du
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documentaire devait être le résultat incertain du scrutin (à panachage…),
l’histoire s’achevant sur la séquence du dépouillement et du discours de
l’heureux élu. Pour cela, seule une élection à réel suspens pouvait servir
cette comédie humaine.
Quand la politique change d’échelle, ces batailles électorales peuvent bien
sûr paraître dérisoires et avoir un parfum de Clochemerle ou de
Champignol, mais elles concernent aussi la vie quotidienne des citoyens.
Car au-delà du goût des honneurs et du pouvoir, n’oublions pas
l’ordinaire des petits édiles locaux. Maire d’une petite commune est une
tâche souvent ardue, un métier à risques. En contact direct avec leurs
administrés, ils endossent chaque jour nombre de responsabilités
ingrates. Mais dans la France aux 36.000 communes, le Maire reste
toujours l’élu le plus apprécié de la population. Est-ce alors ce besoin de
reconnaissance, ce désir d’être aimé qui font que le fauteuil du Premier
magistrat reste toujours aussi convoité ?
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En suivant ainsi de décembre à mars, la chronique électorale d’un village,
c’est aussi le portrait d’une autre France politique que je voulais tourner,
pas seulement la France pittoresque des bals de la Sainte Barbe et des
sapins de Noël, chère au 13 heures de TF1, mais une France aux enjeux
de proximité où apparaissent certes les mesquineries et les petits
arrangements, mais également une forme d’humanité et d’optimisme.
Yves Jeuland
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Au mois d’avril 2007, nous avons commencé à rechercher, dans toutes les provinces de France, le village où nous allions poser notre caméra. Nous avons écrit aux journalistes de la Presse quotidienne régionale, du Républicain Lorrain à Var matin, du Courrier Picard au Télégramme de Brest ; nous avons téléphoné aux correspon-dants locaux. L’été, nous prenions nos premiers rendez-vous. Un premier choix de 32 communes,
puis 10, puis 5. Au mois de septembre 2007, nous avions choisi. Ce serait
Fleury d’Aude
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Fleury d’Aude, entre Narbonne et Béziers, un pays de vigne et de
mer, de rugby et de chasse au sanglier. Fleury : l’étang de
Pissevaches, la pêche au globe, les vins du massif de La Clape, le
gouffre de l’œil doux, les flamants roses… Fleury, à l’embouchure
de l’Aude, qui a donné son nom au département de l’Aude, un
département où je suis né il y a quarante ans et où vivent toujours
mes parents.
Autant le dire, mes attaches occitanes et l’accent familier ont pesé
dans le choix final de la commune. Après avoir filmé les hors
champs de la campagne de Paris - où je vis, il ne me déplaisait pas
d’aller tourner les contrechamps d’une campagne audoise - où je
suis né. Jamais je n’avais encore réalisé un film dans ce beau décor
que sont les paysages de l’Aude. Retourner tourner, ce travail avait
pour moi un sens. YVJ
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LES PROTAGONISTES
les têtes de liste
Alain Sablairol le maire socialiste de Fleury d’Aude, candidat à sa succession. Ancien conducteur de locomotives à la SNCF, Alain Sablairol a aussi beaucoup fréquenté les terrains de rugby comme deuxième ligne. Sablairol a vu son attelage se disperser au cours de son mandat. Forte tête, on le dit impulsif et emporté ; on lui reproche de décider seul. Il repart au combat avec un slogan : « Ensemble continuons ». « C'est vrai que je suis un meneur. Je pense que mes origines méditerranéennes et sur les terrains de rugby montrent que si je veux aller au combat, ça ne me fait pas peur… Mais bon, le siège où je suis assis aujourd'hui, c'est un siège injectable, comme je dis souvent… Eh bien écoutez, les électeurs jugeront et trancheront. »
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les têtes de liste
Guy Sié le rival d’Alain Sablairol. Sa couleur politique reste pour beaucoup énigmatique. Ancien Premier adjoint de la commune, il a été battu il y a six ans par Sablairol. Professeur de français et d’occitan tout juste retraité, homme secret et réservé, attaché à sa cravate, il s’anime dès qu’il prend la parole. A la tête du groupe « Rassembler pour agir », Guy Sié aime le verbe, l’éloquence, les estrades et les discours. « Vous savez on est au sud de la France, et il en est de Fleury un peu comme de Toulouse… Nougaro disait, à Toulouse « on se traite de con à peine qu'on se traite, même les mémés aiment la castagne ». Ca n’empêche pas que après, on soit capable de se retrouver ensemble à table autour d’une grillade et d’un verre de vin. » « Dans les deux derniers mois, il se passe beaucoup de choses dans une commune, les gens sont capables de virer de bord très vite en fonction des promesses qu'on leur fait. »
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les têtes de liste
Gilles Salas le troisième homme. Gilles Salas est un enfant de Fleury qui a quitté le village pour aller faire fortune dans le Tarn. C’est avec l’aura du chef d’entreprise qui a réussi qu’il est revenu au pays et s’est fait construire une villa en bord de mer. L’irruption de sa liste « Démocratie & Progrès » trouble le jeu et bouleverse le paysage politique du village. Guy Sié n’est désormais plus le seul opposant. « On m’accuse de vouloir faire tomber Guy Sié. Guy Sié, je ne le ferai pas tomber, il tombera tout seul. Il n’a qu’à continuer comme il travaille, à critiquer, à baver sur les autres, à dire qu'il est le plus beau, qu'il est le plus fort et peut-être qu'il tombera. Maintenant, les électeurs sauront juger ma campagne, la sienne et celle d’Alain Sablairol. » « Ils pourraient m’attaquer sur ma vie privée mais je ne leur souhaite pas ! Il vaudrait même mieux ne pas y penser ! Quant à mon parcours professionnel, je pense que je pourrais leur donner quelques petites leçons sur la gestion et l’ambition. Cette force que j'ai en moi, cette envie de gagner, cette envie de réussir, je veux la communiquer à toute mon équipe. Je suis fier d’être leur chef de file. »
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les seconds
Janny Peyrel-Sampéré ancienne clerc de notaire, elle mène la bataille de la reconquête aux côtés de Guy Sié. Dotée d’un fort caractère, cette enfant du village convoite le poste de Première adjointe en cas de victoire de sa liste. « C'est vrai que je viens d’une famille
socialiste. Je ne m’en cache pas. Ce sont mes idées. D’ailleurs, si j’avais
Monsieur Strauss-Kahn comme maire ici à Fleury, c'est sûr que je serais
partie avec lui ! Mais bon, Monsieur Sablairol, il n’y a aucune
comparaison… »
Guy Sarzi l’adjoint au maire dissident. Depuis que Guy Sarzi est entré en campagne aux côtés de Gilles Salas, le maire Alain Sablairol lui a retiré toutes ses délégations et ne lui adresse plus la parole. Personnage haut en couleurs, Sarzi est l’architecte de la liste « apolitique » de Gilles Salas.
« Je vais vous dire, Fleury c'est spécial… Vous avez deux clubs de gym, un de droite un de gauche ; vous avez deux dianes de sangliers, deux clubs de chasse, un de droite un de gauche ! Tout, tout, tout, tout fait partie de la politique à Fleury ! » « Sié, il a la soif du pouvoir. C'est un arriviste le mec ! Il
veut prendre le pouvoir… Moi il m’a dit : c'est la dernière campagne que je fais si je perds et je lui ai répondu : je ferai tout pour que ce soit la dernière ! »
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le commentateur
Yves Galbé-Delord l’ancien facteur du village. Vice-président de l’association des anciens combattants de Fleury d’Aude, Yves Galbé-Delord est la mémoire du village. Tout le monde connaît cet homme aux allures de druide gaulois. Socialiste et soutien du maire Alain Sablairol, il est aussi le conteur de l’histoire, à la manière du coryphée. « Moi, les élections à Fleury, quand elles arrivent comme
ça, à plusieurs listes, je pense au bon roi Henri IV qui s’exprimait en disant : ça c'est de la merde dans
un battoir ! Eh bien, ici on y arrive à ça… Il faut quand même en sortir un liquide
qui soit consommable et ça va pas être facile, moi
je vous dis que ça va pas être facile… »
le visiteur
Georges Frêche président socialiste du Conseil régional Languedoc-Roussillon.
« Eh oui, c’est comme ça qu’on fait de la politique en Languedoc-Roussillon ! »
avec aussi : Christian Lignon, Martine Cadena, Jeannot Alquier, André Torrente, Guy Mur, Christian Montagné, Eric Andrieu…
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fleury d’aude
en campagne
« La Mairie de Fleury d’Aude, objet de tant de convoitises…
Tous les six ans, nombreux sont les prétendants à briguer les
suffrages des 3.200 habitants du petit village occitan. Un petit
village ? Pas tout à fait… La commune est vaste, et l’été, elle
accueille près de 50.000 vacanciers. L’imposant hôtel de ville est
donc très prisé. Il porte le nom de Thérèse et Léon Blum. Dans
les années 1930, Léon Blum fut élu par trois fois député de
cette circonscription du Midi rouge. »
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Singularité de Fleury d’Aude, sa triple identité : le vieux village de Fleury
(1.900 habitants), la station balnéaire de Saint Pierre la Mer (1.100 habitants)
et Les Cabanes de Fleury (100 habitants) avec son petit port où a été tourné
le film Le petit baigneur avec Louis de Funès, en 1967. Si la commune de Fleury
a de très anciennes racines qui plongent jusque dans la haute antiquité2, Saint
Pierre ne s’est véritablement construit qu’à partir des années 1960.
Quand le Maire Alain Sablairol me reçoit au mois de septembre 2007, il me
prévient : « Vous savez, faites attention, vous entrez dans un village gaulois. On est un
peu guerriers dans la commune… Soyez prévenu, la spécialité de Fleury, c’est la bourride
d’anguilles ! ». Alain Sablairol n’est pas certain de retrouver sa place de Premier
2 Le village s’est longtemps appelé Pérignan et les habitants de Fleury sont encore aujourd’hui les Pérignanais.
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magistrat. « Je me sens parfois un peu seul, désaimé. On m’attaque sur tous les fronts. Je
fais 1m85 mais si ils continuent de me taper dessus comme ça, je vais terminer à 1m50 à la
fin du mandat ! ». C’est vrai, Monsieur le Maire est contesté. En 2006, plusieurs
membres de son équipe municipale ont quitté le navire. Cette démission a
provoqué une élection partielle et huit élus de l’opposition sont entrés en
force au Conseil municipal. Parmi eux, celui qui va tenter de lui ravir le
fauteuil de maire : Guy Sié, habile et farouche contradicteur.
Tout les oppose. Le physique comme l’éloquence. Sié a la parole facile et le
verbe haut quand Sablairol a du mal à s’exprimer derrière un micro,
bafouillant souvent et rougissant parfois.
« Guy Sié ne supporte pas qu’un cheminot occupe le fauteuil du Maire. Pour lui, je ne suis
pas légitime car je n’ai pas fait d’études. » affirme Sablairol. Le Maire est plus à son
aise dans l’action, quand il manœuvre une pelleteuse pour déblayer la neige
dans les rues de sa commune ou lorsqu’il sépare vigoureusement, à la fête du
village, deux habitants éméchés. « J’ai pas peur d’aller au contact. »
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Alain Sablairol est un honnête homme mais un homme impulsif, un
colérique qui commet parfois quelques bourdes. Après avoir beaucoup
dépensé au début de son mandat, notamment au registre festivités, le Maire a
été contraint à une gestion plus rigoureuse.
Guy Sié, professeur, est féru de l’histoire de son village ; il a été Premier
adjoint sous les deux précédentes mandatures, n’hésitant pas à manœuvrer
quand il le fallait pour conserver son poste et devenir faiseur de roi. « Il y a
toujours eu beaucoup de transfuges. C’est une vieille tradition de la commune. Rien n’est
impossible à Fleury. » reconnaît-il. Avec son groupe « Rassembler Pour Agir », il
publie un petit bulletin anti-Sablairol « Le Nouveau Cagnard » et prépare une
liste d’intérêt communal regroupant « apolitiques de droite et apolitiques de gauche ».
Dans son équipe, deux femmes à fort tempérament : Janny Peyrel-Sampéré
et Martine Cadena. « J’ai mon village aux tripes » conclut celui qui croit son
tour enfin arrivé. Mais Guy Sié et le RPA ne sont pas les seuls à vouloir
mener bataille….
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Cela faisait longtemps que l’on se doutait que l’adjoint aux travaux, Guy
Sarzi, ne suivrait pas le Maire pour un nouveau mandat. Seul Alain Sablairol
semblait ignorer que celui que beaucoup dans le village appellaient depuis
longtemps « Iznogoud » pourrait partir lui aussi au combat. « Guy Sarzi, il faut
vous en méfier, m’avertit Guy Sié, il est un peu gourou. Il endormirait un chat sur un
panier de poissons. » C’est avec un chef d’entreprise à la retraite que Guy Sarzi a
choisi de faire équipe :
Gilles Salas sera à la
tête de cette troisième
liste. Natif de Fleury,
Gilles Salas a passé
toute sa vie profession-
nelle loin du village et
revient aujourd’hui en homme neuf. « Ce que je veux éviter par-dessus tout, c’est
l’élection de Guy Sié » confie Salas. La désunion est partout, jusque dans les
familles. Le frère de Guy Sarzi a rejoint le camp de Guy Sié. Les deux familles
ne se parlent plus. La désunion est aussi dans les associations. Fleury compte
ainsi trois cercles concurrents de chasseurs de sangliers, deux associations de
gymnastique. Cet été, le curé de Fleury a quitté le village, las de voir ses fidèles
se disputer pendant la messe. Et comme tous les six ans, l’issue de l’élection
demeure très incertaine…
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le réalisateur
Né en 1968 à Carcassonne, Yves Jeuland est auteur et
réalisateur de documentaires diffusés sur France Télévisions, Canal
Plus et Arte. Il a obtenu en 2001 le 7 d'or de la meilleure série
documentaire pour son film « Paris à tout prix » sur deux ans de
campagne municipale dans la capitale. Il reçoit en 2004 un FIPA
d'argent pour son documentaire « Camarades » et le Lia award au
Festival du film de Jérusalem en 2007 pour « Comme un juif en
France ». Le Focal international award du film d’archives lui est
attribué à Londres en 2005 et en 2008. Parmi ses autres
réalisations : « Rêves d’énarques » (1999), « Bleu Blanc Rose » sur
trente ans de vie homosexuelle en France (2002), « La Paix nom de
Dieu ! » tourné en Israël et en Palestine en 2003, « Le Siècle des
Socialistes » (2005) et « Un village en campagne » (2008).
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LA COMPAGNIE DES PHARES ET BALISES a été fondée en 1992 par Jean Labib et T. Celal.
Jusqu’à ce jour, seuls la curiosité et le désir président aux choix des productions. Il n’y a pas de
ligne éditoriale définie, si ce n’est le plaisir de travailler avec des auteurs ou sur des sujets qui
nous motivent ou que nous aimons. L’ennui et la routine sont les dangers qui guettent une
société de production et nous essayons d’éviter l’un et l’autre.
DOCUMENTAIRES
Avec plus de 300 documentaires produits concernant l’histoire, la société, la politique,
l’investigation, le sport, la littérature et l’art, la Compagnie des Phares et Balises est un acteur
reconnu dans ce domaine. Nous avons gardé la liberté de mise en valeur de ce catalogue.
FICTIONS
La Compagnie des Phares et Balises a créé, en 1999, une filiale – Scarlett Production – dans
laquelle plusieurs sujets qui nous tenaient à cœur furent abordés, comme « Jean Moulin » réalisé
par Yves Boisset, avec Charles Berling dans le rôle titre, ou le « Rainbow warrior » de Pierre
Boutron ou « L’affaire Ben Barka » de Jean-Pierre Sinapi.
Depuis 2007, et l’indépendance acquise par Scarlett, la Compagnie des Phares et Balises
développe et produit des films de fiction comme « A droite toute » qui signe le retour de Marcel
Bluwal, « Les aventures de Nicolas Le Floch », série prestigieuse et film d’époque, en co-
production avec France 2.
MAGAZINE
Expression d’une coopération très intense avec la chaîne européenne ARTE, et au cœur même de
son cahier des charges, nous produisons chaque semaine – en complicité de travail avec les
équipes de l’ARD et de la ZDF, le magazine d’actualités européennes «ZOOM EUROPA».
ÉDITIONS DVD ET VENTES INTERNATIONALES
Dix ans après sa création, la société compte déjà plus de 300 heures de films de patrimoine à
son actif, un solide catalogue de films documentaires et quelques longs-métrages reconnus.
En avril 2004, la Compagnie des Phares et Balises ouvre son propre département de ventes
internationales et d’édition vidéo. En se dotant de moyens propres pour la distribution de ses
films, la société s’assure une présence accrue sur les marchés internationaux et auprès du grand
public via l’édition vidéo.
EDITION DVD UN VILLAGE EN CAMPAGNE PREVUE POUR JUIN 2009
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