RESUME NON TECHNIQUE
DU DOSSIER DE DEMANDE
D’AUTORISATION D’EXPLOITER
OLVEA NEW TECHNOLOGY - ONT
SAINT - LEONARD
Version n°2,
Fait à BIHOREL, le 2 juin 2016
KALIES – KAR 15.31.V2
Résumé non technique du DDAE ONT – SAINT - LEONARD
KALIES – KAR15.31.V2 2
PRESENTATION GENERALE
Le présent dossier est effectué en application des Livres V des parties législative et réglementaire du Code
de l’Environnement.
Il concerne la demande d’autorisation d’exploiter déposée par la société OLVEA NEW TECHNOLOGY (ONT)
pour l’ensemble des activités de son nouveau site à SAINT LEONARD (76).Ce projet sera implanté sur un
terrain à ce jour en friche mais anciennement exploité par un établissement industriel.
Le Groupe OLVEA, leader européen des huiles végétales pour l’industrie cosmétique et des huiles de poisson
riches en Oméga 3, a réalisé un chiffre d’affaires de 80 millions d’euros en 2014 et 100 millions en 2015.
Les huiles produites sont commercialisées dans 90 pays différents et 75 % des ventes sont à l’export.
Depuis 10 ans, le groupe s’est très fortement internationalisé avec la construction de cinq usines hors de
l’Europe et la constitution de trois sociétés commerciales (NEW YORK, ACCRAS et AMSTERDAM).
Actuellement, près de 10 000 tonnes par an d’huiles végétales et de poisson sont envoyées chez des
raffineurs hollandais. Cette sous-traitance est une perte de valeur ajoutée pour le groupe de plusieurs
millions d’euros, pour les raisons suivantes :
la moindre maîtrise de la qualité et de la sécurité sanitaire,
l’allongement des délais de transformation,
la perte de réactivité,
l’impact environnemental majeur lors du transport aller/retour entre FECAMP et AMSTERDAM
par camion-citerne.
Face à ce constat, le groupe a pris la décision de construire deux lignes de raffinage en Normandie, dans
la nouvelle filiale OLVEA NEW TECHNOLOGY (ONT), située dans la zone industrielle de SAINT LEONARD
(76 400).
Dans le cadre de ce projet, deux lignes différentes de raffinage seront construites :
une pour les huiles végétales,
une pour les huiles de poisson.
Cette dernière sera conçue pour traiter à la fois des huiles de poisson destinées à la consommation humaine
(FOOD) et les huiles de poisson destinées à l'alimentation animale (FEED) avec un procédé de nettoyage
en place adapté afin d’éviter toutes contaminations croisées entre l’huile Feed et l’huile Food.
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Le futur site ONT sera composé des installations suivantes :
Dénomination
Localisationsur la figure
en pagesuivante
Zone de réception et destockage des huiles brutes
Aire de réception sous auvent 1
Parc de stockage des huiles végétales brutes 2
Parc de stockage des huiles de poisson brutes 3
Zone procédé
Unité de raffinage : zone de production abritant les deuxlignes de raffinage :
- une ligne huiles végétales
- une ligne huiles de poisson (FOOD & FEED)
4
3 équipements dédiés à la « wintérisation » des huiles(Végétale , huile de poisson Feed et huile de poisson Food)
5
Local de chauffe Flexitank Karité 6
Chambre chaude 7
Stockage d’huiles végétales brutes conditionnées 8
Stockage des terres décolorantes, silicats et charbons actifs 9
Stockage des auxiliaires de fabrication et des acides / bases 10
Atelier de maintenance 11
Zone de stockage des pièces détachées 12
Zone d’expédition et destockage des huiles raffinées(en cuves)
Parc de stockage des huiles et beurres végétaux raffinées 13
Parc de stockage des huiles de poisson raffinées 14
Unité de conditionnement
Ligne de conditionnement pour les huiles végétales raffinées 15
Ligne de conditionnement des huiles de poisson Foodraffinées
16
Ligne de conditionnement des huiles de poisson Feedraffinées
17
Ligne de conditionnement des beurres de Karité associée àun échangeur à surface raclée
18
Zone de stockage desproduits finis
5 zones de stockage numérotées S1 à S5 19
Chambre froide pour le stockage tampon des beurres deKarité (pour cristallisation)
20
Zone de préparation des cartons et des seaux pour le beurrede karité raffiné
21
Zone de stockage desemballages
Zone S6 22
Zone déchets Stockage des terres décolorantes usagées 23
Utilités
TGBT 24
3 Groupes froid et 1 compresseur d’air 25
Chaufferie 26
Cuve d’azote 27
Une tour de refroidissement 28
Présentation des aménagements prévus dans le cadre du projet
10 m
1
2
3
4
5
6
7
8
9101112
13
14
13
15
16-17
18
19
20 21
22
23
24
2526
27
28Au-dessus du 26
Localisation des installations
Environnement du site
1
Société du Parc d’Activitédes Hautes Falaises :
1- Pêcheurs d’Islande(société DELPIERRE).Site à l’arrêt.
2- Frans Bonhomme3- Global Plastic4- Traiteurs de Paris5- Garage LOUISET6- VI Environnement7- BOMACO8- DELPIERRE9- CG Service Systems
France SAS10- Raverdy et Cie (CCH)11- Garage Peugeot-Citroën12- Station service Total13- 2H ENERGY14- DIEPPEDALLE15- PRANINTER16- NO MAD EVASION17- Supermarché LECLERC18- E.S.A.T.19- UTAS 6 Seine-Maritime20- Site OLVEA21- Durand imprimerie22- SFEE23- EIFFAGE Construction24- ERRP
3
45
6
7
8
9
09
10
11
12
13
14
15
16
17
Habitations
Habitations
Habitations
Habitations
Parcellesagricoles
Parcellesagricoles
Route duHavre
Rue Jean Paumier
Avenue JeanYork
Avenue AndréHouvenaghel
Routed’Epreville
100 m
2
18
19
20
21
22
23
Site ONT
24
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Au regard de la nomenclature des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement définie à
l'annexe de l'article R.511-9 du Code de l'environnement, les installations du site sont soumises à :
• Autorisation au titre des rubriques :
o 2240 Extraction ou traitement des huiles végétales ou animales,
• Enregistrement au titre des rubriques :
o 2921 Installation de refroidissement évaporatif par dispersion d’eau
• Déclaration au titre des rubriques :
o 1510 Stockage en entrepôt couvert de matières combustibles,
o 2910-A Installations de combustion.
Pour les deux lignes de raffinage (Huiles de poisson et Huiles végétales), les seuils de la rubrique 3642 ne
seront pas dépassés. Le site n’est donc pas concerné par l’article R515-58 du Code de
l’Environnement (site non IED).
Le projet n’est pas classé au titre de la directive SEVESO III et n’est pas soumis à la constitution de
garanties financières.
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ETUDE D’IMPACT
INTEGRATION DANS L’ENVIRONNEMENT
Le projet ONT sera implanté sur le Parc d’Activités des Hautes Falaises à SAINT-LEONARD (76, Normandie)
à 1,8 km au sud du centre-ville. Il occupe les parcelles cadastrales suivantes :
Parcelle Zonage PLUSection
cadastraleParcelles
cadastralesSurface
Terrains achetés dansle cadre du projet
Uy
ZE 277 27 870 m²
ZE 278 2 646 m²
ZEUne partie de la
parcelle 425 036 m²
Surface totale 35 552 m²
Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de SAINT-LEONARD a été approuvé le 16 Novembre 2011. La première
modification a été approuvée le 12 Mars 2012 et la seconde en Novembre 2015.
D’après le PLU, le projet ONT sera implanté en zone urbaine Uy.
La zone urbaine correspond à des secteurs déjà urbanisés et des secteurs où les équipements publics
existants ou en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter.
Le secteur Uy a pour vocation principale l’activité artisanale et industrielle.
Dans le secteur Uy, les bâtiments et installations à destination artisanale, industrielle, d’entrepôt, les
bureaux, le commerce et les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt
collectif sont autorisés sous conditions spéciales.
Le projet est éligible au vu des installations autorisées sur la zone et conforme au règlement du
PLU défini pour cette zone.
Son environnement immédiat est constitué de :
L’ancien site des Pêcheurs d’Islande puis l’avenue André Houvenaghel à l’ouest,
l’organisme E.S.A.T (ERT) au nord,
le site OLVEA puis la rue Jean Paumier au sud,
la rue Jean York puis les sociétés Compagnie Caféière de Huehuetenango, CG Service
Systems France SAS et Bomaco ainsi que l’Unité Territoriale d’Action Sociale 6 de Seine-
Maritime à l’est.
Le site ONT n’aura pas pour conséquence la destruction d’espace agricole ni d’incidence sur le contexte
forestier.
L’exploitant fera appel à un architecte afin d’appréhender au mieux les problématiques liées à l’intégration
paysagère et de veiller au mieux à l’intégration entre bâtiments existants et constructions nouvelles.
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Les espaces verts occuperont 10 % du projet (conformément aux exigences du PLU de la zone).
Le site n'est pas situé sur une Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique, ni sur une
zone Natura 2000.
La zone d'étude ne comporte pas par ailleurs d'édifices protégés inscrits ou classés dans un rayon de moins
de 500 m.
EAU ET SOLS
Caractéristiques de l’installation :
Le projet sera alimenté en eau par le réseau public de distribution.
Les différents postes de consommation seront les suivants :
Besoins sanitaires des salariés* 3 m³/j
Besoin pour le procédé de raffinage33 m³/j
Lavage des installations
Tour de refroidissement 105,6 m3/j
* sur une base de 150 l/j/personne
L’exploitant prévoit la mise en place de deux cuves de récupération des eaux pluviales de toiture d’un
volume total de 634 m³. Les eaux pluviales collectées serviront à l’alimentation de la chaudière BP de
2,7 MW (consommation estimée à 1,672 m³/h) mais également au besoin en eau incendie.
La nature des effluents et les volumes associés sont synthétisés dans le tableau ci-dessous :
Nature del’effluent
Nature du rejet Traitement Exutoire Volume rejeté
Eaux uséesdomestiques
Sanitaires -
Réseaud’assainissement
public
Station d’épurationde FECAMP
1 095 m³/an
Eaux uséesindustrielles
Unité de raffinage
Ajustement du pH,
Unité detraitement.
Réseaud’assainissement
public
Station d’épurationde FECAMP
12 045 m³/an
Eaux pluviales
ToituresCuves enterrées de
récupération- -
Voiries / Parking
Bassin de pollutionaccidentelleSéparateur à
HydrocarburesBassin de
tamponnement
Réseaud’assainissementpublic avec débitrégulé à 2 l/s/ha
19 188 m³/an
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Mesures préventives et évaluation de l’impact :
L’exploitant mettra en place un système de récupération des eaux pluviales afin de limiter la
consommation en eau potable. Deux cuves de 317 m³ seront mises enterrées. La première servira
de réserve incendie et la seconde alimentera la chaudière BP.
Un clapet anti retour sera installé sur la canalisation d'alimentation en eau potable afin d'éviter tout
retour de produits non compatibles avec la potabilité de l'eau.
Les effluents du projet seront collectés séparément et traités comme suit :
Eaux usées sanitaires
Origine : Sanitaire
Rejet : réseau des eaux usées sanitaires du projet connecté au réseaud’assainissement public et traitement final au niveau de la station d’épurationde FECAMP
Eaux uséesindustrielles
Origine : Lignes de raffinage
Rejet : réseau de collecte des eaux industrielles avec un pré-traitement(ajustement de pH, refroidissement et transit dans un débourbeur déshuileur)avant rejet au niveau du réseau public d’assainissement pour subir untraitement final au niveau de la station d’épuration de FECAMP. Leraccordement au réseau public se fera Avenue Jean York
Eaux pluviales
Eaux pluviales de toitures : elles seront collectées dans deux cuves enterréesen série. La première servira pour les besoins en eau d’extinction incendie et laseconde pour alimenter la chaudière BP après passage dans une unité detraitement. Le projet ne sera donc pas à l’origine de rejets en eauxpluviales de toitures
Eaux pluviales de voiries et de parking : réseau des eaux pluviales du projet,bassin de pollution accidentelle de 635 m³ puis séparateur à hydrocarbures etrejet au milieu naturel via le bassin d’infiltration de 1 120 m³ assurant unerégulation du débit de sortie à 2 l/s/ha de terrain aménagé (exigence de l’article4.3 du PLU). Le point de raccordement au réseau existant au niveau de la rueJean Paumier
Les dispositions techniques et organisationnelles sont prévues conformément à l'Arrêté du
4 Octobre 2010 modifié, pour que tout stockage d'un liquide susceptible de créer une pollution des
eaux ou des sols soit associé à une capacité de rétention dont le volume est au moins égal à la plus
grande des deux valeurs suivantes :
100 % de la capacité du plus grand réservoir ;
50 % de la capacité totale des réservoirs associés.
Le débit requis en cas d’incendie, calculé à partir de la D9, est de 270 m3/h soit 540 m3 au total
pour deux heures. Dans ce contexte, l’exploitant prévoit la création d’un bassin de pollution
accidentelle d’un volume de 635 m³ qui sera dimensionné pour collecter :
o les 540 m³ pour une durée d’extinction de deux heures,
o les 10 mm de pluie ruisselant sur les zones imperméabilisées reliées au bassin,
o un épandage accidentel faisant suite à un accident de type routier sur le site (déversement
de la totalité d’une citerne d’huile).
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AIR
Caractéristiques de l’installation :
Les rejets atmosphériques du projet seront les suivants :
Ligne 1 – Huile de poissonSortie aération de l’étape de désodorisation
Gaz de combustion de la chaudière HP
Ligne 2 – Huiles VégétalesSortie aération de l’étape de désodorisation
Gaz de combustion de la chaudière HP
UtilitésGaz de combustion de la chaudière BP
Vapeur d’eau de la Tour de refroidissement
Mesures préventives et évaluation de l’impact :
Les rejets des lignes de raffinage seront susceptibles de présenter les paramètres suivants :
o des aldéhydes et des cétones avec des concentrations de l’ordre du ppm. Le chapitre 6,
relatif aux odeurs, présente, dans le détail, le procédé de désodorisation des huiles et de
condensation de vapeurs permettant de supprimer le risque de nuisances olfactives,
o des poussières susceptibles de provenir de la captation au niveau du transport pneumatique
des terres décolorantes, silice et charbon actif. Le transport pneumatique étant sous
dépression, aucune émission de poussières ne sera observée en fonctionnement normal de
l’installation.
Les générateurs du site fonctionneront au gaz naturel, combustible peu polluant, et les gaz de
combustion seront évacués par une cheminée (22 m) correctement dimensionnée assurant leur
bonne dispersion.
Pour la tour de refroidissement, l’exploitant respectera l’ensemble des prescriptions de l’AM du
14/12/2013 applicables aux installations soumise à Enregistrement au titre de la rubrique 2921.
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CLIMAT
En fonctionnement normal, les activités du projet ONT seront à l’origine d’émissions de gaz à effet
de serre :
o CO2 : ce gaz proviendra de la combustion du gasoil des camions de livraison et du
fonctionnement de la chaudière.
o NOx et CH4 : issus des gaz de combustion de la chaudière.
L’objectif de l’exploitant est la réalisation d’un bilan carbone neutre. Pour ce faire, les actions
suivantes seront mises en œuvre :
Situation actuelle : 10 000 tonnes d’huiles sontenvoyées aux Pays- Bas chaque année pour y êtreraffinées, soit 240 000 km parcourue par an pour letransport de ces huiles.
Au terme du projet :
• Suppression des émissions de carbone liées autransport,
• Diminution des émissions de carbone liées àl’utilisation d’énergie fossiles (combustiblesutilisés au Pays Bas pour le fonctionnement deslignes de raffinage),
• Optimisation de la consommation énergétique,
• Utilisation d’énergies vertes et renouvelables,
• Pour les groupes froids, les fluides frigoporteursne seront pas des HCFC
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ODEUR
Caractéristiques de l’installation :
Les étapes de décoloration et décoloration des huiles pourront être à l’origine de faibles rejets
odorants.
Les rejets odorants seront susceptibles de contenir des cétones et aldéhydes. Toutefois, les
concentrations pouvant d’être atteintes ne dépasseront pas l’ordre du ppm (données fabricant).
Mesures préventives et évaluation de l’impact :
Les vapeurs issues du procédé de désodorisation et de décoloration seront envoyées dans un
système de condensation et de lavage.
En plus de l’unité de lavage des vapeurs, l’exploitant prévoit la mise en place des mesures
suivantes :
o installation de cuviers à fonds inclinés pour éviter les stagnations dans le procédé, limiter
les sédimentations et faciliter les nettoyages,
o programmation de NEP à chaque changement de typologie d’huile (cas des huiles de
poisson) ou de référence,
o réseau d’assainissement correctement dimensionné permettant d’éviter la stagnation des
effluents,
o la tour de refroidissement fera l’objet d’une analyse détaillée du risque permettant de
valider l’absence de risque de stagnation des eaux,
o absence d’utilisation de solvants ou de produits odorants.
BRUIT
Caractéristiques de l’installation :
Au terme du projet, les sources sonores seront les suivantes :
o opérations de livraison et de dépotage des huiles brutes,
o opération de chargement des camions de livraison des produits finis (soit empotage vrac
ou chargement de produits conditionnés),
o activités de production,
o fonctionnement des utilités (production de chaud, de froid, d’air comprimé, etc…),
o opération d’enlèvement des déchets,
o trafic généré par les opérations de livraison de consommables.
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Les horaires de travail sont différents selon l’affectation du personnel :
o Personnel administratif de 8h à 17h sur la base de 35 heures de travail effectuées par
semaine.
o Personnel de production : 5 jours sur 7 en 3 X 8 heures (lissage sur 365 jours/an).
Mesures préventives et évaluation de l’impact :
Les mesures prises pour limiter l’impact sonore du site seront les suivantes :
o le chargement et le déchargement s’effectueront moteurs à l’arrêt, suite à une consigne
donnée aux chauffeurs,
o les camions ne circuleront pas de nuit,
o fermeture des portes,
o dispositions constructives adaptées (murs maçonnées pour les installations les plus
bruyantes à savoir la chaufferie et le local compresseurs).
Des mesures acoustiques seront réalisées dans les 3 mois à compter de la mise en service de site
afin de s’assurer que les niveaux sonores respecteront les prescriptions de l’Arrêté Ministériel du
23/01/1997.
DECHETS
Inventaire des déchets :
Les principaux déchets générés par le site sont :
o des DIB,
o des DID,
o des cartons,
o des palettes,
o des films plastiques,
o des conteneurs,
o des fûts,
o des terres décolorantes,
o des boues issues du curage de l’installation de pré-traitement des effluents.
Mesures préventives et évaluation de l’impact :
En ce qui concerne le projet, les déchets générés seront collectés et traités par des sociétés
spécialisées dans la collecte et le traitement, ce qui permettra de limiter les impacts
environnementaux. La priorité sera donnée à la valorisation. Un tri sélectif sera mis en place ce qui
permettra d’augmenter le taux de recyclage.
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Les déchets seront entreposés sur des aires étanches, dans des contenants adaptés (fûts, bennes,
containers…) ne présentant pas de risques d’envols, d’odeurs et de lessivage.
A noter que le projet ne génèrera pas de DIS, hormis dans le cadre des opérations de maintenance
des équipements ou d’utilisation d’absorbants lors de déversement accidentels qui seront confiées
à des entreprises sous-traitantes et qui, à ce titre, prendront en charge le transport et l’élimination
des DIS (huiles usagées, boue de curage du séparateur d’hydrocarbures…) vers des filières
spécialisées. La traçabilité des déchets dangereux sera assurée par les Bordereaux de Suivi des
Déchets Dangereux.
Le suivi de l’ensemble des déchets produits sur le site (de l’enlèvement jusqu’à l’élimination) fera
l’objet d’un registre.
TRAFIC
Caractéristiques de l’installation :
Pour le projet, l’estimation des flux futurs est présentée dans le tableau ci-dessous :
Livraison d’huile brute 4 camions par jour
Expédition des produits finis vrac 3 camions par jour
Expédition des produits conditionnés 1 camion par jour
Evacuation des terres décolorantes 2 bennes semaine
Evacuation des déchets 3 bennes ordures ménagères (prélèvement)
Livraison des consommables 2/3 camion par semaine
Livraison azote 1 camion par mois
Personnel 20 véhicules par jour
Mesures préventives et évaluation de l’impact :
Le tableau ci-dessous présente l’évolution du trafic des infrastructures routières au proche
du site liée à la réalisation du projet (uniquement sur la part de poids lourds) :
Axe routierMoyenne journalière
tout véhicule% de poids
lourd
Partattribuableau projet
RD925 11 816 4,3 % 0,5 %
RD486 7 522 4,9 % 0,8 %
RD940 3 375 3 % 1,6 %
Il est également à noter que le projet sera implanté sur un ancien établissement industriel
et le trafic lié aux activités ONT viendra pour partie remplacer celui de l’ancien exploitant.
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EFFETS CUMULES
Le projet sera localisé au sein du parc d’activités des Hautes Falaises, accueillant déjà de nombreuses
entreprises, de secteurs d’activité variés, mais d’ores et déjà génératrices d’impacts sur l’environnement.
De plus, il s’agit d’un projet de construction d’un site industriel sur une parcelle déjà industrialisée. Ainsi,
au vu des éléments présentés ci-dessus, le cumul des impacts environnementaux liés au projet sur
ceux déjà présents ou envisagés sera acceptable.
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EVALUATION DU RISQUE SANITAIRE
La capacité de production du site sera inférieure au seuil de classement de la rubrique 3642. Le projet ONT
ne sera donc pas concerné par l’article R515-58 du code de l’Environnement (site non IED) et ne sera pas
soumis à la réalisation d’une étude prospective du risque sanitaire (conformément à la circulaire du
09/08/2013).
Evaluation des émissions del’installation
Les principaux rejets du projet seront des effluents aqueux àhauteur de 33 m³/j. les paramètres caractérisant ces effluentssont essentiellement de la DBO et de la DCO étant des paramètresclassiques de pollution. en aucun cas le projet sera à l’origine demicro polluant persistant dans l’environnement aquatique.
A noter également des pH pouvant varier (4-14) et des effluentspouvant atteindre une température de l’ordre de 20°C.
Afin de répondre aux exigences de l’AM du 02/02/1998 modifiéapplicables aux installations raccordées à une station d’épurationurbaine ainsi qu’aux prescriptions du PLU de la commune,l’exploitant mettra en œuvre un traitement adapté.
Les rejets atmosphériques seront limités aux rejets des étapes dedécoloration et de désodorisation des deux lignes de raffinage ainsiqu’aux gaz de combustion de la chaufferie.
La tour de refroidissement présentera un rejet en vapeur d’eau.Cette installation respectera les prescriptions de l’AM du14/12/2013 ce qui limitera les risques de contamination de la tour.
Les flux présentés montrent des teneurs relativement faibles et lesmesures techniques prévues dans le cadre du projet permettrontde limite au maximum les impacts.
Identification des dangers etévaluation des relations dose-réponse
Dans le domaine de l’eau, les paramètres caractéristiques sont desindicateurs classiques de pollution ne présentant pas de VTR.
Dans le domaine de l’air, les polluants sont des paramètresclassiques de pollutions présentant pas des VTR mais des ValeursGuides, hormis pour les COV où le benzène est considéré commereprésentatif
Evaluation des enjeux et des voiesd’exposition.
Le projet sera implanté dans une zone industrielle recensantplusieurs établissements dont le fonctionnement présente unimpact sur l’environnement et la santé des personnes.
Le niveau de dégradation est donc caractéristique d’une zoneindustrielle et moyennement dégradée.
Le projet sera implanté sur une ancienne parcelle industrielle etses rejets viendront remplacer ceux de l’ancien exploitant. Parconséquent, le projet ne sera pas à l’origine de nouveaux rejets, ilmodifiera une situation actuelle déjà impactée.
Les premières habitations Les premières habitations se situent àenviron 280 m à l’ouest au lieu-dit Babeuf sur la commune deSAINT-LEONARD. Des habitations sont également présentes àenviron410 m au nord-ouest du site. Pour rappel, les ventsdominants sont de direction sud-ouest vers le nord-est.
Les enjeux présents au niveau de la zone d’étude ne sont doncd’une sensibilité modérée.
Au vu du schéma conceptuel, il s’avère que la combinaisonsource/vecteur/cible n’est identifiée pour aucun des schémasretenus, d’où l’absence de voies d’exposition pour les populationsenvironnantes du site.
Au vu du niveau de dégradation actuel de l’environnement du site, les rejets caractérisant le projet et des
moyens de maîtrise prévus par l’exploitant, l’impact sanitaire du projet sera considéré comme
acceptable envers les populations environnantes du projet.
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ÉTUDE DES DANGERS
Le retour d’expérience relatif à des cas représentatifs des activités et des installations mises en
œuvre sur le projet du site ONT, a mis en évidence les points suivants :
Principaux Phénomènes Dangereux :
pollution du milieu naturel,
incendie de matières combustibles,
Nota : le retour d’expérience relatif aux groupes froids utilisant du propane comme fluide
frigoporteur ne fait ressortir aucun évènement particulier. Par défaut seront retenus les
risques associés à la mise en œuvre du propane.
Principaux Evènements Initiateurs
défaillance matérielle ou électrique (origine courante d’un départ de feu),
déversement accidentel,
défaillance humaine ou organisationnelle.
Aux vues des différents produits utilisés sur le site, les principaux risques sont :
fuite de liquides d’huiles brutes ou raffinées pouvant causer une pollution du milieu
naturel,
déversement accidentel de produits susceptibles de causer une pollution du milieu naturel,
incendie de matières combustibles,
fuite de gaz inflammable suivie ou non d’une inflammation et d’une explosion : gaz naturel
alimentant la chaufferie et propane comme fluide frigoporteur dans les groupes froids,
gelures, fragilisation des équipements, montée en pression puis éclatement ainsi que
hypoxie puis asphyxie : stockage d’azote cryogénique.
Sur la base de l’Analyse Préliminaire des risques du site, les évènements suivants ont fait l’objet
d’une modélisation :
Installations Phénomènes dangereux modélisés
Incendie au niveau desdifférentes zones de
stockage des produits finisconditionnés
Matières combustibles Incendie généraliséIncendie au niveau de la
zone de stockage desemballages
Incendie au niveau de lazone de stockage desterres décolorantes
usagées
Groupes froids Propane Explosion du local
Local chaufferie Gaz naturel Explosion du local
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Seuls les évènements susceptibles d’avoir un impact à l’extérieur du site sont retenus comme
accident majeur (AM). Dans le cadre de ce projet, aucun des évènements n’ayant fait l’objet d’une
modélisation n’a d’incidence à l’extérieur des limites d’exploitation du projet. Par conséquent aucun
Accident Majeur ne sera retenu dans la suite de cette étude.
En ce qui concerne les risques extérieurs, les établissements industriels voisins, au vu des distances
d’éloignement avec le projet ONT ne causeront pas de dommages sur ces installations en cas de
sinistre. Les risques spécifiques (chute d’aéronef, accident de circulation, etc…) ne sont pas
susceptibles d’impacter le site et n’ont pas été retenus comme événements initiateurs d’un
phénomène dangereux. Enfin, les risques naturels ne sont pas non plus retenus comme évènement
initiateur d’un sinistre au sein du projet.
Des mesures techniques et organisationnelles seront effectives afin d'éviter que les évènements, cités dans
l'analyse des risques, ne se produisent et d'en limiter les conséquences.
La politique en matière de sécurité sur le site ainsi que le recensement et l'évaluation des besoins
en formation sont fixés par la Direction du site sur la base d'un dialogue permanent avec le
personnel opérationnel et en fonction des risques identifiés dans le Document Unique.
Les consignes d'exploitation et de sécurité de l'ensemble des installations décrivent
explicitement les contrôles à effectuer, en marche normale et à la suite d'un arrêt pour travaux
de modification ou d'entretien, de façon à permettre, en toutes circonstances, le respect des
dispositions de l’arrêté d’exploiter du site.
Les dispositions constructives des différents textes applicables, en particulier celles de l’AM du
23/12/2008 pour le nouvel entrepôt et celles de l’AM du 25/07/1997 modifié pour la chaufferie
ont été pris en compte.
Les services extérieurs de secours pourront accéder au site par l’avenue Jean York.
Conformément à l’article 3.2.4 de l’AM du 23/12/2008 modifié (1510 – Déclaration), une voie
échelle sera mise en place (bâtiment ayant une hauteur supérieure à 8 m).
Les différentes détections prévues dans le cadre du projet sont présentées dans le tableau
ci-dessous :
Atelier de Raffinage
Suivi des différents paramètres important pour laproduction (pression, température, niveau des cuves,
etc...) en salle de supervision.
Nota : Fonctionnement de l’atelier uniquement enprésence de personnel
Entrepôt de stockage des produits finis Détection incendie
Zone de stockage des emballages Détection incendie
Chaufferie Détection gaz
Local groupes froid Détection gaz
Atelier de maintenance Détection incendie
Local TGBT Détection incendie
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KALIES – KAR15.31.V2 20
L’estimation du besoin est effectuée sur la surface de référence, définie comme la plus grande
surface non recoupée du site, à savoir dans le cas présent le bâtiment de stockage des produits
finis présentant une surface de 2 999,6 m².
Pour répondre aux besoins estimés, les moyens à disposition de l’exploitant seront les suivants :
• deux bornes incendie présentes sur la voie publique, Avenue Jean York. Une troisième
est présente sur le site (domaine privé),
• une réserve enterrée de 317 m³ alimentée en priorité par le réseau des eaux pluviales
de toitures et, en cas de besoin, par le réseau d’adduction en eau potable afin d’assurer
un volume disponible constant de 317 m³,
• des bidons d’émulseurs répartis sur le site et associés à des RIA répondant à la règle
APSAD R5 (exigences de l’Assureur).
L’estimation du besoin est effectuée sur la surface de référence, définie comme la plus grande
surface non recoupée du site, à savoir dans le cas présent le bâtiment de stockage des produits
finis présentant une surface de 2 999,6 m².
Le débit requis en cas d’incendie, calculé à partir de la D9, est de 270 m3/h soit 540 m3 au total
pour deux heures.
Dans ce contexte, l’exploitant prévoit la création d’un bassin de pollution accidentelle d’un
volume de 635 m³ qui sera dimensionné pour collecter :
• les 540 m³ pour une durée d’extinction de deux heures,
• les 10 mm de pluie ruisselant sur les zones imperméabilisées reliées au bassin,
• un épandage accidentel faisant suite à un accident de type routier sur le site
(déversement de la totalité d’une citerne d’huile).
Pour ce faire, l’exploitant prévoit la mise en place d’un bassin de 635 m³ étanché par une
géomembrane afin d’éviter tout risque d’eau potentiellement polluée. Une procédure sera mise
en place imposant la fermeture de la vanne d’isolement implantée en sortie de ce bassin en cas
de sinistre sur le site (en particulier un départ de feu ou une pollution accidentelle). Cette
procédure sera visible et connue du personnel. Elle récapitulera les actions à mettre en œuvre
et comment correctement manipuler la vanne dont la position « ouverte ou fermée » sera
clairement indiquée.
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NOTICE D’HYGIÈNE ET DE SÉCURITÉ
A terme, le site emploiera 20 salariés.
Les horaires de travail sont différents selon l’affectation du personnel :
Personnel administratif de 8h à 17h sur la base de 35 heures de travail effectuées par jour.
Personnel de production : 5 jours sur 7 en 3 X 8 heures (lissage sur 365 jours/an).
Le personnel du site suivra les formations suivantes :
Sauveteurs Secouristes du Travail,
Equipier incendie,
Cariste,
Manipulation de matières dangereuses,
ADR,
Permis nacelle.
Ces formations feront l’objet de recyclages réguliers.
L’ensemble des installations sanitaires sera tenu dans un état constant de propreté afin de respecter de
bonnes conditions d’hygiène pour le personnel.
Le chauffage des bureaux, des locaux sociaux et de l’entrepôt sera assuré grâce à des aérothermes ou
radiateurs à eau chaude alimentés par la chaufferie BP de 2,7MW.
En cas d’exposition particulière à une installation bruyante, des protections individuelles seront mises à la
disposition des salariés (bouchons d’oreilles ou casques).
Les salariés du site seront suivis par la médecine du travail (à leur embauche, périodiquement et lors de la
reprise du travail).
Un recueil rassemblera l’ensemble des consignes et des conduites à tenir en cas d’accident ou d’incident.
Il fera l’objet d’une mise à jour à chaque fois que cela sera nécessaire.
Le personnel du site dispose des équipements de protection individuelle nécessaires et adaptés aux
différents risques caractérisant le projet.
Au vu du nombre de salariés en situation actuelle, l’établissement ne présentera pas à ce jour de CHSCT.
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