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samedi 17 août 2013 -‐ Julien, Matthieu et Alexandre Julien Girardot, Matthieu Puigsarbe et Alexandre Genton veulent mettre leurs expériences au service de l’écologie et de l’économie. Ils viennent d’être récompensés à un concours national.
La fibre de verre est un filament de verre. Les matériaux composites qui sont renforcés avec cette fibre sont eux aussi appelés fibre de verre. Cette dernière, qui permet la fabrication de très nombreux objets (de la coque d’iPhone aux piscines en passant par les carrosseries d’avion) n’est pas recyclable. Par ailleurs son empreinte carbone, c’est-‐à-‐dire le volume de dioxyde de carbone dégagé pour leur fabrication et leur transport, est très importante. Julien Girardot, Matthieu Puigsarbe et Alexandre Genton, écologistes dans l’âme, aimeraient remplacer la fibre de verre par des fibres naturelles. “Nous allons tester sous peu le bambou, le cocotier, le miconia, le purau ou bien encore le tulipier du Gabon. Dans l’idéal nous aimerions retenir des fibres d’espèces envahissantes comme le miconia, mais nous sommes ouverts à d’autres propositions. J’ai récemment entendu parler d’une substance animale, le byssus d’huîtres. Nous pourrions aussi l’essayer”. Les fibres naturelles retenues seront mélangées à de la résine époxy. L’assemblage devrait permettre de gagner 60% de propreté. Début 2013, Julien Girardot a aidé Alexandre Genton à la création de Va’a iti, première entreprise de construction de pirogue à voile à Tahiti. L’objectif ? Bâtir ces embarcations traditionnelles à partir de techniques et de matériaux de construction modernes. Leur souhait est de voir naviguer des bateaux propres sur les lagons polynésiens. Pour ce faire, une filière recherche et développement était nécessaire. En cours de route, Julien Girardot et Alexandre Genton ont rencontré Matthieu Puigsarbe, ingénieur en mécanique des fluides. Ils se sont entendus pour développer la structure de recherche et développement et réfléchir aux opportunités des fibres naturelles. Ils ont monté un projet de création d’entreprise dédiée à la recherche sur les biomatériaux composites Ensemble, ils se sont inscrits au concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes en février dernier. Quatre mois plus tard, leur projet était retenu et récompensé. Les premiers échantillons de fibres naturelles seront testés en septembre par l’équipe de Gold of Bengal, un projet précurseur au Bangladesh. Si les résultats sont convaincants, ils serviront dans un premier temps à construire une embarcation, “car, explique Julien Girardot, un bateau dans le milieu marin est le meilleur moyen de s’assurer de la résistance d’un matériau de construction”. À terme, l’équipe espère bien des retombées économiques. “Nous ne cherchons pas dans un premier temps à faire du profit, précise Julien Girardot. Nous souhaitons mettre en place une filière génératrice d’emplois sur le territoire”. En attendant, les trois protagonistes, doivent déterminer la structure idéale pour concrétiser leur projet. Il leur faudra ensuite trouver des subventions pour faire venir des ingénieurs spécialisés en Polynésie et acheter des outils d’assemblage. “Une simple cardeuse, cette machine qui permet de nettoyer, isoler et assembler les fibres coûte plusieurs dizaines de millions de Fcfp”, rapporte Julien Girardot.
Alexandre Genton, Matthieu Puigsarbe et Julien Girardot cherchent des fibres naturelles pour remplacer la fibre de verre. Un projet primé au concours national d’aide à la création d’entreprises innovantes. “Nous sommes à la recherche de fibres naturelles locales pour remplacer la fibre de verre”, explique Julien Girardot, l’un des participants au projet de création d’une entreprise dédiée à la recherche sur les biomatériaux composites. “Cela permettrait de réduire l’impact environnemental et, si nous atteignions notre but, de créer des emplois sur le territoire. Notre objectif est double : écologique et économique”, ajoute-t-il.
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jeudi 20 juin 2013 -‐ Polyperl : du nucléus à la perle
Polyperl est un projet d’envergure. “Nous avons déjà des résultats positifs et encourageants”, affirme Bernard Costa chargé de mission développement et innovation à Tahiti Fa’ahotu. “Les recherches engagées au sein du projet Polyperl nous permettent d’espérer une amélioration de la filière perlicole”. L’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) s’est penché sur la question de l’enrobage du nucléus, de son impact sur la qualité des couches nacrières mais aussi des répercussions sur l’environnement. “Jusqu’alors, le nucléus était enrobé d’un mélange d’antibiotiques pour garantir la réussite de la greffe”, explique Bernard Costa. “Or cet enrobage, à terme, finit par diffuser dans le milieu. Ce qui n’est pas sans conséquences pour la vie autour. Nous ne savons pas comment cela peut perturber l’environnement, mais nous pouvons émettre l’hypothèse. D’autre part, sa composition joue un rôle sur la qualité du produit final”. L’Ifremer a testé, sur 5 000 nucléus, de nouveaux enrobages à base de substances naturelles, issues pour certaines de Polynésie. C’était il y a un an. Les chercheurs viennent de récolter les perles et rassemblent les chiffres pour en tirer des statistiques. “Les résultats sont encourageants et prometteurs”, rapporte Bernard Costa. La production de perles pourrait-‐elle devenir plus écologique ? La société polynésienne de production d’enrobage peut-‐elle imaginer un meilleur rendement en remplaçant les antibiotiques par des substances naturelles ? Peut-‐elle espérer certifier sa production ? Autant de questions auxquelles le projet Polyperl se propose de répondre. Soutenu par le pôle innovation Tahiti Fa’ahotu et financé par l’Agence nationale la recherche, ce projet a été lancé en 2011. L’objectif ? “Améliorer notre connaissance de l’huître perlière et de la perliculture à l’échelle de la Polynésie”, indique le chargé de mission. “En fait, nous ne connaissons pas exactement les processus de fabrication de la perle, nous ne savons pas précisément quels sont les facteurs qui améliorent le rendement, qui déterminent la couleur du produit fini, …”. D’où la présence d’instituts de recherche parmi les partenaires. “Mais ce n’est pas tout, au-‐delà des aspects techniques et scientifiques, nous avons voulu mieux comprendre la filière, les contraintes et difficultés des producteurs, la relation avec l’environnement”. D’où le travail de sociologues et économistes par exemple. “Il s’agit de mettre en place des outils et méthodes qui permettront une meilleure gestion. Car il n’est pas toujours facile de travailler avec les contraintes de ce secteur, à savoir investir l’année 1 et attendre, un voire deux ou trois ans avant les premières rentrées d’argent”. Par ailleurs, il est aussi prévu de concrétiser la certification et labellisation des perles pour les authentifier. En somme, le projet Polyperl essaie d’élargir l’éventail des solutions technologiques, économiques et sociales afin de garantir une production perlicole intégrée et durable. Le programme Polyperl Polyperl regroupe sept laboratoires publics, deux entreprises privées et une association de Tahiti et de France : l’Institut de recherche pour l’exploitation des ressources marines (Ifremer), la direction des Ressources marines, le Centre de recherche insulaire et observatoire de l’environnement (Criobe), l’Institut de recherche pour le développement (IRD), l’Université de la Polynésie française (UPF), l’organisation non gouvernementale Te mana o te moana, les unités mixtes de recherche (UMR) Lameta et Amure, le Gauguin’s pearl et le Skuldtech. La réunion annuelle s’est tenue le 13 mai et a réuni 23 personnes. Au programme des discussions : la diversité et structuration des stocks d’huîtres, le fonctionnement écologique des élevages et interaction avec l’environnement, le développement d’innovations écologiques ou bien encore la constitution d'un cheptel sauvage de référence pour son exploitation dans le cadre d’un plan de sélection d’huîtres donneuses de greffon de qualité. DÉCRYPTAGE • La première greffe de Pinctada margaritifera var. cumingii fut réalisée en août 1961 à Hikueru • En 2011, la filière perlicole a fêté ses 50 ans. Le projet Polyperl est né cette même année • Polyperl a obtenu 700000 euros (84 millionsFcfp) de l’Agence nationale de recherche (possible grâce à la labellisation du projet par deux pôles de compétitivités français • En 2012, la Polynésie française comptait plus de 480 producteurs d’huîtres perlières et de perles de culture de Tahiti sur www.polyperl.pf
Polyperl est un projet de gestion intégrée et d’adaptation de la perliculture en Polynésie française. Les premiers résultats voient le jour. Polyperl est un projet financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR) et soutenu par le pôle innovation Tahiti Fa’ahotu Il a été lancé en 2011 pour cinq années Des résultats encourageants commencent à voir le jour Lina Huan et Bernard Costa de Tahiti Fa’ahotu soutiennent le projet Polyperl. Ils ont permis sa labellisation par les deux pôles mer de compétitivité français.
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Jeudi 13 Juin 2013 -‐ "50 ans de recherche", l’IRD publie son anthologie polynésienne et songe à l'avenir
Ce recueil de 135 pages présenté comme un "outil de restitution à la société civile des résultats de grands programmes de recherche conduits localement depuis 1963" pourrait être distribué en milieu scolaire et mis en vente pour le grand public. L’intention est exprimée mais l’IRD n’a pas encore défini le mode de distribution ni le prix de vente et ne dispose au demeurant que d’une première édition de 400 exemplaires de l’ouvrage. "Les fiertés de l’ouvrage, c’est la coopération Etat-‐Pays, c’est la coopération intergénérationnelle (…) et puis il y a un fil directeur d’ordre économique ou socio-‐économique de nos recherches", explique Philippe Lacombe, directeur de l’IRD. De l'esprit à la chose "La biodiversité occupe une période plutôt récente de nos recherches", ajoute Michel Laurent, le président du réseau des IRD à travers le monde, de passage à Tahiti pour l’occasion du jubilé. "Il y a depuis une vingtaine d’année un renforcement de la prise de conscience de ce que peut représenter la biodiversité terrestre et marine en Polynésie en terme de patrimoine à préserver. (…) Mais si l’on veut que la science produise des effets, il faut obligatoirement des investissements de moyen et de long terme, autour des plateformes technologique, en matière de moyens humains et pour financer toutes les démarches, notamment les brevets. (…) Mais le temps de la science n’est pas le temps de la politique", constate Michel Laurent. "Nous devons rendre compatibles ces deux temps, faute de quoi nul dialogue n’est possible (…). Par contre ici, à l’avenir je l’espère nous allons engager des débats au niveau politique qui porterons sur des recherches qui se sont déroulées sur deux à trois décennies. C’est la clé : de montrer qu’il ne s’agit pas du résultat focal, isolé, de la science dans un domaine particulier appréhendé par le politique, mais que l’histoire peut se concrétise au travers d’un événement scientifique". "C’est vrai que, vu du côté du grand public, la science c’est quelque chose qui consomme beaucoup de crédits, pas forcément avec des résultats immédiats", constate de son côté Tearii Alpha, le ministre des Ressources marines. "i[Le Politique, c’est l’immédiateté du résultat. Le monde économique a également des attentes. Les programmes de recherche aujourd’hui sont beaucoup plus ciblés (…), [vers leurs] applications économiques. Beaucoup de recherches ont été réalisées chez nous et ont permis de conserver notre patrimoine culturel, de connaître la biodiversité de notre environnement… nous devons maintenant nous interroger sur les applications économiques que peuvent avoir ces connaissances. La Polynésie est un tout petit pays au niveau économique à l’échelle mondiale ; mais nous avons des sources d’intérêt scientifique énormes. (…) C’est notre combat pour qu’à terme on soit tous gagnants. La Polynésie doit devenir à son échelle un pays d’innovation technologique dans un écosystème océanique et tropical]i". L’IRD est entrée CPRBI, le Centre polynésien de recherche sur la biodiversité insulaire et s'investit sur des plateformes de mutualisation de moyens telles que le Laboratoire des Micro-‐toxines marines (avec l'Institut Louis Malardé), le Laboratoire de Biologie marine (avec l'Université de Polynésie française), ou le Laboratoire de chimie marine et végétale (UPF/IRD). L’IRD collabore également avec le "pôle d’innovation polynésien Tahiti Fa’ahotu" créé en septembre 2010, grâce au partenariat entre une association polynésienne et les pôles de compétitivité Mer Bretagne et Mer Provence Alpes Côte d'Azur. Tahiti Fa'ahotu compte aujourd'hui 47 entreprises locales dans le domaine de la valorisation et de la biodiversité.
ARUE, jeudi 13 juin 2013 – L’Institut de Recherche et de développement (IRD, anciennement dénommé Orstom) fête les 50 ans de son installation en Polynésie française et publie un ouvrage qui présente une anthologie des travaux de recherche menés sur le territoire par l’établissement. Quatre grandes thématiques y sont abordées : les savoirs traditionnels polynésiens ; les espèces envahissantes, insectes nuisibles et épidémies ; la connaissance des milieux marins ; et dernièrement l’étude, le recensement et l’indexation de substances naturelles propres à l’environnement polynésien.
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vendredi 26 avril 2013 -‐ Trois jeunes chercheuses récompensées Remise des prix des Doctoriales à l’Université de la Polynésie française La remise des prix de la 5e édition des Doctoriales s’est déroulée hier à l’Université de la Polynésie française. Les trois catégories de prix ont été remportées par trois jeunes et brillantes doctorantes traitant de sujets passionnants. Le jury a déploré l’impréparation de certains candidats. Le jury des Doctoriales 2013 a attribué les trois prix de cette année à des vahine.
“Le bilan de ces Doctoriales est, je dois le dire, un petit peu contrasté, car d’un côté, nous avons eu d’excellentes présentations, et de l’autre, nous avons eu des étudiants qui sont arrivés sans avoir vraiment préparé leur présentation, ce qui est un petit peu dommage”, indique Alban Gabillon, vice-‐président du conseil scientifique de l’UPF. “Donc, il y a un message que je voudrais adresser à la fois à ces étudiants et à leurs encadrants, c’est que pour l’année prochaine, leur préparation avant les Doctoriales doit impérativement avoir été répétée. “Se lancer dans de longues études qui vont jusqu’à la soutenance de thèse est une chose qui en vaut la peine, d’autant plus que la recherche est extrêmement enrichissante sur le plan intellectuel. Maintenant, parler des débouchés, est plus difficile et cela dépend des disciplines, mais a priori, le but des étudiants qui préparent une thèse est de devenir chercheur ou enseignant chercheur”, poursuit Alban Gabillon. Pour autant, ce dernier précise qu’“il faut être lucide : les universités et les laboratoires publics n’ont pas la capacité d’absorber tous les doctorants qui sortent chaque année avec une thèse”. Certains pourront ainsi se tournent vers le privé, voire créer leur entreprise, perspective d’autant plus intéressante en Polynésie que de nombreuses structures existent pour les aider à réussir dans leurs projets. En attendant, une chose est sûre, et c’est la clé du succès : il faut bosser ! “On espère pouvoir proposer un extrait de Tahinu qui soit actif” -‐ Fanny Rossi 26 ans, en 3e année de thèse Selon vous, pourquoi vous a-‐t-‐on attribué ce prix ? Je travaille sur une plante qui est utilisée en médecine traditionnelle pour traiter la ciguaterra, et cela fait une vingtaine d’années que l’on étudie ces remèdes. Là, nous avons sélectionné une plante “candidate” qui est le Tahinu Touhonu. Mon travail a permis de montrer que cette plante était effectivement active sur nos tests biologiques, et elle est utilisée dans tout le Pacifique. Nous avons de nombreux témoignages de personnes qui nous disent que sur eux, cela fonctionne. J’étudie aussi au niveau de la chimie pour connaître les molécules de cette plante et pourquoi elle est active. Quel est l’objectif final de vos recherches sur ce thème ? Le but final de ma thèse en fait, c’est de préparer un extrait qui soit dosé en principes actifs, que l’on connaisse les molécules qui sont actives et combien il y en a dans l’extrait pour que cela ait un effet sur les gens. Nous réalisons cela en partenariat avec une entreprise de la Punaruu, Pacific Biotech : la sortie ne sera peut-‐être pas juste après la fin de ma thèse, mais dans les années qui vont suivre. On espère pouvoir proposer un extrait de Tahinu qui soit actif et que l’on puisse mettre à disposition dans les dispensaires et les pharmacies, pour que les gens qui sont intoxiqués dans tous les archipels et toutes les îles puissent en prendre et, pourquoi pas, dans tout le Pacifique et le monde entier. “Fascinée par les lagons” -‐ Vaimiti Dubousquet 32 ans, doctorante à l’UPF et au Criobe de Moorea Qu’est ce qui vous a motivé pour aborder ce thème ? Au départ, c’est une fascination pour les lagons qui sont vraiment une richesse pour la Polynésie française, et l’envie de participer à leur essor et à leur protection, à montrer leur importance et leurs ressources qui sont malheureusement de nos jours en danger. Je travaille sur la réponse des bénitiers au stress thermique, d’un point de vue microscopique. J’étudie beaucoup la génétique et l’expression des gènes et des molécules qui sont produites en cas de stress. Cela pour voir ce qui se passe vraiment à l’intérieur du bénitier dans le cadre du réchauffement climatique, et essayer de fournir des informations qui permettront de préserver cette ressource qui est actuellement en danger et qui est très importante pour notre territoire. Qu’envisagez-‐vous de faire à l’issue de votre thèse ? Tout d’abord, grâce au prix que l’on m’a remis, je partirai en octobre participer aux Doctoriales en Nouvelle-‐Calédonie où je présenterai mes travaux et où j’entends bien plonger dans le lagon pour y étudier les bénitiers sur place. Puis, je soutiendrai ma thèse dans un an et demi et je compte bien la terminer dans les délais, c’est-‐à-‐dire en trois ans. Ensuite, j’envisage de faire un post-‐doctorat à l’étranger dans un pays anglo-‐saxon ou
La 5e édition des Doctoriales qui s’est déroulée mardi, mercredi et hier à l’Université de la Polynésie française (UPF) s’est achevée hier en fin de matinée par une sympathique cérémonie de remise des prix au cours de laquelle plusieurs gros chèques d’encouragements ont été remis aux doctorants. Ou plus exactement, aux doctorantes, puisque ce sont trois jeunes et ambitieuses chercheuses qui ont raflé la mise dans les trois catégories en lice.
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autre, puis participer un jour activement à la recherche en Polynésie française, puisque je suis née ici : j’étais d’ailleurs précédemment enseignante en science et vie de la terre (SVT) pendant six ans, aux collèges de Faa’a et de Taravao. “Développer l’aquaculture” -‐ Tepoerau Mai,doctorante en chimie analytique à l’UPF -‐ “L’objectif de mon travail est d’identifier des substances naturelles d’organismes marins de Polynésie française, capables d’inhiber le “quorum sensing des vibrios harveyi” sans empêcher la croissance bactérienne. L’intérêt vise à ne pas provoquer l’apparition de résistance chez les bactéries et à contribuer au développement d’une ressource économique importante de la Polynésie française : l’aquaculture. Pour ce faire trois organismes ont été sélectionnés : un alcyonaire (coraux mous) et deux éponges marines”. Les lauréates Vaimiti Dubousquet Lauréate du prix de la meilleure présentation orale, offert par EDT, pour sa thèse sur “la réponse des bénitiers au stress thermique : une approche intégrée de génomique fonctionnelle”.Prix d’un montant de 200 000 Fcfp, offert par EDT, lui permettant de représenter l’UPF aux Doctoriales de Nouvelle-‐Calédonie, en octobre. Fanny Rossi Lauréate du prix de la meilleure perspective de valorisation économique offert par le pôle d’innovation Tahiti Fa’ahotu, pour sa thèse sur “la valorisation industrielle d’un remède traditionnel pour le traitement des intoxications ciguatériques”.Prix d’un montant de 100 000 Fcfp, offert par le pôle d’innovation Tahiti Fa’ahotu, qui permet au lauréat de participer à une conférence publique avec les chefs d’entreprises de Tahiti, pour éventuellement lancer une activité. Tepoerau MaiLauréate du prix du meilleur poster offert par la Brasserie de Tahiti, pour sa thèse sur “l’isolement et l’identification de composés marins inhibiteurs du quorum sensing chez des vibrios pathogènes pour l’aquaculture”. Prix d’un montant de 70 000 Fcfp, offert par la Brasserie de Tahiti, le lauréat devant présenter ses travaux lors de la Fête de la Science, en octobre.
vendredi 26 avril 2013 -‐ Trois gagnantes pour les Doctoriales Après deux jours de présentation de leurs travaux, les doctorants de l’école doctorale du Pacifique ont assisté à la remise des prix, hier à l’université de la Polynésie française. Trois jeunes femmes ont été distinguées par trois prix différents. Trois doctorantes ont été récompensées : Fanny Rossy prix de la meilleure valorisation économique, Vaimiti Dubousquet prix de la meilleure présentation en amphithéâtre, Tepoerau Mai, prix du meilleur poster Les membres du jury ont dressé un bilan plutôt mitigé de cette édition. Ils parlent de “manque de préparation de certains doctorants” Pour autant, ils notent des Doctoriales “riches en contenu”
Après deux journées de présentation de leurs travaux, trois doctorants sur 36 ont été récompensés hier pour la qualité de leurs exposés et de leurs travaux. Le jury des Doctoriales 2013 était composé d’une dizaine de personnalités issues du monde universitaire de la recherche, d’associations et d’entreprises comme EDT et La Brasserie de Tahiti. Chacun d’eux s’est exprimé sur la performance des candidats, l’intérêt que suscite l’événement chez les étudiants ou encore l’exploitation des travaux. Et le bilan est parfois négatif. Ainsi, Alban Gabillon vice-‐président de l’université a trouvé certaines présentations excellentes mais exhorte certains doctorants à se faire accompagner par le directeur de thèse lors de la révision des présentations. “Il y a eu des présentations moins bonnes que d’autres. Certaines n’ont pas été révisées, et ce n’est pas normal”, a-‐t-‐il dit avant la remise des prix. Un point de vue que partage le représentant d’EDT, un des partenaires des Doctoriales : “Il y a un manque de préparation de la part de certains doctorants mais aussi un manque de valorisation des travaux, valorisation économique ou culturelle”. Bernard Costa, le directeur du pôle d’innovation et de compétitivité Tahiti Fa’ahotu, a trouvé cette édition “riche en terme de contenu avec un niveau sensiblement différent dans la qualité des présentations orales ou des posters”. “Ces Doctoriales demandent à être plus affinées”, a dit Sémir Al-‐Wardi, directeur adjoint de l’école doctorale du Pacifique, “mais dans l’ensemble c’était satisfaisant (…). La recherche est toujours vivante”, a-‐t-‐il déclaré.
Après que chaque membre du jury eut donné son point de vue, le moment tant attendu pour les participants est arrivé. Le prix de la meilleure présentation orale, récompensé de 200 000 Fcfp, offert par EDT a été décerné à Vaimiti Dubousquet pour son étude sur “Réponse des bénitiers aux stress thermique : une approche intégrée de génomique fonctionnelle”. Il lui permettra de représenter l’UPF aux Doctoriales de Nouvelle-Calédonie, en octobre, et d’organiser un compte rendu des thèses néocalédoniennes à Tahiti. “Je cherche à déterminer ce qui se passe à l’intérieur du bénitier dans le cadre du réchauffement climatique, puisque c’est une espèce en voie d’extinction et que c’est une ressource importante pour la Polynésie française. Donc on cherche à fournir des informations qui permettront de la préserver”, a-t-elle expliqué.
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Le prix de la meilleure perspective de valorisation économique, d’un montant de 100 000 Fcfp, offert par le pôle d’innovation Tahiti Fa’ahotu, a récompensé Fanny Rossi pour son étude sur la “Valorisation industrielle d’un remède traditionnel pour le traitement des intoxications ciguatériques”. Fanny Rossi a expliqué que son sujet se prêtait très bien à la valorisation économique. En effet, ses travaux pourraient aboutir à la fabrication d’un traitement contre la ciguatera à partir d’une plante appelée couramment faux tabac (Heliotropium foertherianum ou en anglais octopus bush). “Je cherche à voir si la plante à une réelle activité puisqu’elle est utilisée dans la médecine traditionnelle du Pacifique. Je cherche aussi à étudier la composition chimique de cette plante”, précise cette jeune chercheuse. Son prix lui permettra de participer à une conférence publique avec les chefs d’entreprises de Tahiti, pour éventuellement lancer une activité. Le prix du meilleur poster, d’un montant de 70 000 Fcfp, a été offert par La Brasserie de Tahiti à Tepoerau Mai, pour son étude sur “L’isolement et identification de composés marins inhibiteurs du Quorum sensing de Vibrio harveyi”. “Le but de ma thèse est d’isoler un composé issu de ressources naturelles polynésiennes, capable d’inhiber une bactérie pathogène pour des larves d’huîtres perlières et de poissons en aquaculture”, a précisé la jeune doctorante de 24 ans qui soutiendra sa thèse en octobre 2015. Les trois lauréates ont aussi reçu un an d’abonnement à la version numérique des Nouvelles de Tahiti, partenaire de l’événement. “Le bilan de ces Doctoriales est contrasté “ Alban Gabillon, vice-‐président de l’UPF a fait un bilan de cette édition 2013 : “Le bilan de ces Doctoriales est contrasté. Nous avons eu des présentations excellentes et nous avons des présentations qui n’ont peut-‐être pas été suffisamment préparées. Donc il y a un message qui a été délivré à ces doctorants, c’est que l’année prochaine, ils doivent absolument préparer les présentations qu’ils effectueront lors des Doctoriales et ils doivent en particulier solliciter leurs encadrants pour répéter devant eux”. Et pour les gagnants de cette édition : “Les prix ont été délivrés à d’excellents étudiants dont l’avenir semble assuré de part la qualité de leur travail”. Tous les doctorants de l’école doctorale du Pacifique de l’université de la Polynésie française ont participé à ces Doctoriales, que ce soit les doctorants de première, deuxième ou troisième année, voire plus pour ceux qui préparent leur thèse alors qu’ils occupent un emploi.
mercredi 24 avril 2013 -‐ À la rencontre des jeunes chercheurs
Hier matin, trois doctorants ont présenté leurs travaux lors d’une session Risques naturels et sociétaux qui a commencé avec Firas Khalil. Celui-‐ci travaille sur la protection des bases de données géographiques du service informatique de la Polynésie française. Une première qui s’est plutôt bien passée. “J’avais déjà parlé devant un public de spécialistes mais c’est la première fois que je parlais devant un public de profanes et ça a été.” Cet exercice a permis de mettre à jour une mission étonnante : protéger les bases de données géographiques du service informatique de la Polynésie française. C’est-‐à-‐dire “empêcher un utilisateur de connaître tous les propriétaires d’une zone donnée, mais aussi empêcher un utilisateur de connaître toutes les parcelles appartenant à un propriétaire. Cela est très spécifique à la Polynésie car en France métropolitaine, il est possible de connaître le nom de tous les propriétaires qui avoisinent le terrain d’une personne”, explique cet informaticien. Voilà des travaux qui devraient intéresser des personnes aux prises avec des problèmes fonciers, soit à peu près toute la population polynésienne. Firas Khalil a été suivi de Jonathan Serafini et Matthieu Aureau. Dans l’après-‐midi, les exposés et les posters ont porté sur le domaine “savoir et sociétés”. M. Costa, directeur du pôle de compétitivité et d’innovation Tahiti Fa’ahotu “Rassembler des équipes pour faire émerger des projets” De qui est composé le pôle de compétitivité et d’innovation Tahiti Fa’ahotu ? “Il est composé d’entreprises, d’organismes de formation comme l’université de Polynésie française, d’équipes de recherche.” Quel est son rôle ? “Le but est de rassembler des équipes pour faire émerger des projets de valorisation économique dans le domaine des ressources naturels. On s’est concentré sur cet axe. Les ressources naturelles au sens large : les ressources
La 5e édition des Doctoriales, rencontre proposée par l’UPF, a démarré hier et se termine aujourd’hui. De 8 heures à 17 heures, les étudiants de l’école doctorale du Pacifique présenteront leurs travaux à tout public : profanes, entreprises à la recherche de solutions, spécialistes, etc. Tous sont invités à découvrir les idées de ces futurs professionnels. Les trois premiers doctorants ont présenté leurs travaux hier à l’UPF Les doctorants sont passés à l’oral à l’amphie A3 et ont présenté leurs posters Cette rencontre est une occasion pour les doctorants d’apprendre à parler de leurs recherches et à les rendre accessibles. Pour les aider dans cette démarche, la présentation de leurs travaux revêt deux formes : un exposé en amphithéâtre et un exposé s’appuyant sur un poster imagé.
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biologiques qu’elles soient marines ou terrestres, les ressources physiques. On peut ainsi travailler sur les énergies renouvelables à partir de la houle, des courants de passe ou encore la différence de température entre les eaux profondes et les eaux de surface pour créer des systèmes de refroidissement. Nous mettons donc en relation les doctorants et les entreprises qui peuvent financer les travaux de recherche. Cela peut aboutir par exemple, soit à créer une nouvelle entreprise, soit une nouvelle branche dans une entreprise qui existe déjà.” Et pour les doctoriales ? “On suit ainsi l’ensemble des travaux scientifiques menés dans le cadre des Doctoriales et on se focalise sur ce qui peut aboutir à une valorisation économique. Par ailleurs, depuis trois ans, nous sponsorisons le prix de la meilleure perspective économique.” Un exemple de création d’entreprise d’après les recherches d’un doctorant ? “Oui, l’entreprise Pacific Biotech qui exploite une collection de micro-‐organismes capables dans certaines conditions de produire des molécules innovantes, comme des actifs biologiques utilisés en cosmétique et commercialisés sur des marchés tournés vers l’export : les exopolysaccharides.”
Eric Conte réélu président de l'université de la Polynésie française
Eric Conte a notamment piloté la réalisation de réformes profondes et importantes pour l’université, comme le passage aux Compétences et Responsabilités Elargies depuis le 1er janvier 2013 ainsi que la finalisation d’un nouveau contrat quinquennal entre l’université et le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, à Paris. L’équipe de direction reconduite a également mis en place de nombreuses réformes majeures pour les étudiants et leur réussite : -‐ La création de mesures pour améliorer la réussite des étudiants, comme la semaine d’intégration ou le « semestre rebond », permettant aide et réorientation -‐ La création de nouveaux diplômes, comme le master Management, le nouveau Master Environnement Insulaire Océanien avec l’université Paris VI, ou encore la préparation du concours d’avocat, -‐ La création d’une unité mixte de recherche qui donne une nouvelle impulsion à la recherche en Polynésie, et la participation active à la valorisation de la recherche via le pôle d’innovation Tahiti Fa’ahotu et le consortium Valorisation Thématique Sud -‐ Le lancement de la construction de la Maison internationale pour l’accueil de chercheurs et d’étudiants étrangers -‐ La création de la Maison des étudiants, qui apportera plus de confort aux étudiants de la cité universitaire, également en cours de construction -‐ La création d’un nouveau laboratoire de langue à l’UPF, dans l’optique de la création prochaine d’une « Maison des Langues et des Cultures » L’équipe renouvelée aujourd’hui se propose de mener à bien de nouveaux projets d’importance pour l’UPF et la Polynésie, dont on peut citer notamment : -‐ L’ouverture d’un Institut Confucius -‐ La mise en place d’un espace numérique de travail de l’université -‐ La poursuite du programme de maîtrise des énergies pour un campus écologique -‐ L’adaptation locale des réformes nationales sur les universités et les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) Tous ces projets d’importance seront mis en place lors des 4 prochaines années du mandat du nouveau président élu, avec le concours de toute la communauté universitaire et des partenaires extérieurs, dans une optique constructive et efficace au service de la jeunesse du fenua.
Eric Conte, professeur d’archéologie, a été réélu mardi 16 avril 2013 président de l’université de la Polynésie française avec 17 voix sur 18 (1 abstention), après 1 tour de scrutin, par les membres du conseil d’administration élus, réunis pour ce vote solennel. Il prend ses fonctions aujourd’hui même pour un mandat de 4 ans, jusqu’au 16 avril 2017. Ce vote quasi-‐unanime de la communauté universitaire est le fruit de près de deux années de travail et d’une volonté constante de dialogue et de consensus au sein de l’UPF.
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lundi 15 avril 2013 – Le monoï à la rencontre de la cosmétique parisienne –
L’huile sacrée du fenua sera présente à plus d’un titre. D’abord avec un stand propre “nous y sommes présents depuis 7-‐8 ans. Une régularité et une visibilité importante pour nos clients qui constatent que nous sommes une filière organisée qui propose régulièrement des nouveautés. Ils savent que nous existons si besoin est”, explique Eric Vaxelaire, le directeur de l’IMT. Deux producteurs, la parfumerie Sachet et le Laboratoire de Cosmétologie du Pacifique Sud, accompagneront l’IMT pour proposer leurs matières premières. Mais ce n’est pas tout. Suite à l’accord passé entre le pôle de compétitivité “Cosmetic Valley” basé à Chartres et le pôle d’innovation “Tahiti Fa’ahotu”, la Polynésie sera également invité sur le très vaste stand du pôle métropolitain pour présenter notre cosmétopée (plantes cosmétiques) en compagnie d’autres régions du globe. Ce salon intervient en pleine période d’achat pour les grandes compagnies de cosmétiques et alors que le monoï est en pleine réussite, probablement le fruit de la campagne menée pour les 20 ans de l’appellation d’origine contrôlée. Sur les deux premiers mois de l’année 2013, les commandes en volumes ont ainsi quadruplé “C’est le signe que les marques préparent des lancements de nouveaux produits et des mises en magasins plus importantes”, prédit Eric Vaxelaire. Une bonne nouvelle alors que le secteur a été contrarié par la baisse de la taxe parafiscale destinée à financer les actions de l’IMT. Pour faire face à cette perte budgétaire, l’Institut et les sept producteurs qu’il regroupe ont décidé de toujours participer aux salons, mais avec des stands plus petits. En revanche, la semaine du Monoï organisé normalement en fin d’année, a bel et bien été arrêtée.
vendredi 12 avril 2013 -‐ samedi 13 avril 2013 -‐ La recherche polynésienne s’expose Cosmétic Valley, 1er réseau mondial de la parfumerie cosmétique, qui est partenaire de Tahiti Fa’ahotu depuis 2011, met en place, pour la prochaine édition du Salon In-‐Cosmetics (Paris, du 16 au 18 avril) un nouvel espace de découverte des matières premières : “Cosméthopée Area”. La Polynésie y sera représentée, aux côtés de la Colombie, de l’Afrique, de l’Asie, du Québec et de la Bretagne.L’objectif du pôle d’innovation polynésien est “de développer ou d’initier des contacts qui permettront d’engager les collaborations futures, tant au niveau de la recherche que du développement endogène”, précise le communiqué.
L’huile sacrée présente en force au Salon in-cosmetics - Sur les deux premiers mois de l’année, les volumes de monoï exportés ont été multipliés par quatre. (Crédit photo : IMT/G. Le Bacon). Si le monde de la cosmétique tient salon quasiment toutes les semaines, l’Institut du Monoï de Tahiti (IMT) a pour habitude d’en cibler entre 5 à 7 par an. Après s’être rendu à Hawaii en janvier pour conquérir un marché de 8 millions de touristes, l’IMT participera du 16 au 18 avril au Salon in-cosmectics, porte de Versailles à Paris. Ce salon, l’un des plus importants du secteur en Europe, réunit environ 600 exposants, principalement des fournisseurs de matières premières pour l’industrie des produits de beauté. Il s’agira de capter l’intérêt des visiteurs, essentiellement des formulateurs, des responsables marketing ou de recherche et développement des grandes marques.
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mercredi 10 avril 2013 -‐ Le monoï présent au salon In Cosmetics, à Paris
lundi 25 mars 2013 -‐ Tahiti Fa’ahotu lance aujourd’hui un appel à projets d’innovation et de diversification dans la filière cocotier
Les projets déposés seront expertisés de façon indépendante. Les projets expertisés favorablement seront labellisés par le pôle d’innovation Tahiti Fa’ahotu, puis présentés pour aide au financement au ministère du Développement des Archipels. Le montant d’aides pouvant être attribué par projet, pour des dépenses de fonctionnement hors frais de personnel, est plafonné à cinq millions de Fcfp pour un maximum de cinq projets. C’est le ministère qui les sélectionnera mi-‐juillet parmi tous les projets éligibles. Les candidats sont invités à envoyer leur dossier par mail ([email protected]) ou directement au Pôle d’Innovation Tahiti Fa’ahotu, sis au Pôle entreprise de la CCISM. Le dossier doit obligatoirement être rédigé sur des documents-‐type téléchargeables sur www.tahitifaahotu.pf.La clôture de l’appel à projets est fixée au lundi 6 mai à 12 heures. Tahiti Fa’ahotuAdresse : Pôle Entreprise CCISM, 41 rue du Docteur Cassiau -‐ Tél.: 47.27.65 Fax : 47.27.27Contacts pour tous renseignements : Bernard Costa au 74.02.58 ou Lina Huan au 79.33.27 -‐ Web : www.tahitifaahotu.pf
vendredi 22 mars 2013 -‐ Des projets pour secouer les cocotiers
INSTITUT DU MONOÏ -‐ La cosmétique polynésienne sera présente au salon professionnel In Cosmetics Paris du mardi 16 au jeudi 18 avril. En effet, l'Institut du Monoï informe qu'elle aura son propre stand à côté de deux producteurs de Monoï de Tahiti : Parfumerie Sachet/Longpré et le Laboratoire du Pacifique Sud/Psi. À l'occasion de ce salon, le plus grand événement sur les ingrédients cosmétiques, l'Institut du Monoï collaborera activement avec l'espace “cosmétopée Polynésienne” mis à disposition par le pôle de compétitivité de la Cosmetic Valley. Cet espace sera animé par le pôle d'innovation Tahiti Fa'ahotu dont l'institut est membre. Le In Cosmetics Paris permettra aux organisations participantes de rencontrer des partenaires éventuels pour développer des projets collaboratifs pour mettre en valeur les ressources de leur territoire.
Le ministère du Développement des archipels et des Transports interinsulaires en charge de la régénération de la cocoteraie lance un appel à projets, à destination des entreprises ou entrepreneurs polynésiens et des organismes de recherche, sur la thématique du développement de la filière cocotier en Polynésie. Cet appel à projets, géré par le Pôle d’Innovation Tahiti Fa’ahotu, est destiné aux entreprises et entrepreneurs souhaitant mener des travaux de recherche et développement pouvant déboucher sur de nouveaux axes de développement économique dans la filière. Les travaux doivent concerner la valorisation dans le domaine de l’énergie, des biomatériaux ou de l’alimentation humaine ou animale. Le programme de développement doit être d’une durée maximum de 12 mois.
Un appel à projets de développement dans la filière cocotier est lancé. Géré par le pôle d’innovation Tahiti Fa’ahotu, il est destiné aux entreprises et entrepreneurs, souhaitant mener des travaux de recherche pouvant déboucher sur de nouveaux axes de développement économique dans la filière cocotier. Les travaux doivent concerner une des thématiques spécifiques de la filière cocotier à savoir : la valorisation dans le domaine de l’énergie, la valorisation dans le domaine des biomatériaux et la valorisation dans le domaine de l’alimentation humaine ou animale. Le programme de développement doit être d’une durée maximum de 12 mois et la clôture de l’appel à projets est fixée au lundi 6 mai, à 12 heures. Les candidats sont invités à déposer leur dossier par mail ([email protected] ) et/ou directement au pôle d’innovation Tahiti Fa’ahotu (pôle Entreprise CCISM). Le dossier doit obligatoirement être rédigé sur les documents-‐type téléchargeables sur www.tahitifaahotu.pf
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vendredi 22 mars 2013 -‐ Appel à penser autrement le cocotier Le pôle d’innovation Tahiti Fa’ahotu et le ministère du Développement des archipels, en charge de la régénération de la cocoteraie, ont signé hier une convention confiant au pôle d’innovation la tâche de lancer un appel aux projets innovants sur le cocotier. Une enveloppe de 100 millions de Fcfp d’investissement a été débloquée pour financer les cinq projets qui seront retenus. Les porteurs de projets pourront s’inscrire dès lundi. Un appel sera lancé, du lundi 25 mars au lundi 6 mai, aux porteurs de projets innovants sur le cocotier -‐ Le Pays a débloqué une enveloppe de 100 millions de Fcfp pour donner un coup de pouce aux cinq projets qui seront retenus. Les projets doivent concerner l’utilisation du cocotier dans l’énergie, les éco-‐matériaux ainsi que l’alimentation humaine et animale
Secouer le cocotier ! C’est ce que le pôle d’innovation Tahiti Fa’ahotu et le ministère du Développement des archipels, en charge de la régénération de la cocoteraie, comptent faire. Cela passe par un appel aux porteurs de projets innovants autour du cocotier issus du secteur privé qui sera lancé dès lundi. Les deux entités ont signé hier une convention qui confie à Tahiti Fa’ahotu l’appel à projets. “On va lancer un appel à projets, les porteurs de projets vont proposer leurs dossiers, et Tahiti Fa’ahotu, avec les réseaux d’experts dont il dispose, va pouvoir expertiser les dossiers, les labelliser, pour présenter au ministère un ensemble de projets qui vont lui permettre de faire son choix éclairé”, explique Didier Chomer, président du pôle d’innovation. Plus précisément, Tahiti Fa’ahotu se chargera de la viabilité économique, scientifique et technique du projet, et de voir si ces projets ne sont pas redondants entre eux. Le choix des projets qui obtiendront l’aide du Pays se fera par le ministère. “Nous cherchons à faire évoluer la filière cocotier par des projets innovants dans trois domaines, explique le ministre. L’énergie : on peut utiliser l’huile pour les camions des communes, les groupes électrogènes, etc. ; les éco-‐matériaux : on parle beaucoup du fare bioclimatique ; et l’alimentation humaine et animale”. Une enveloppe globale d’investissement de 100 millions de Fcfp a été débloquée pour donner un coup de pouce aux cinq projets innovant qui seront retenus. “Une première pour la filière cocotier, parce qu’avant il n’y avait rien”, précise le ministre Daniel Herlemme. Le besoin d’évolution est urgent car “depuis 100 ans, on n’a fait que du coprah”, déplore Daniel Herlemme. Et le coprah coûte cher au Pays, avec 1,5 milliard de Fcfp de subventions l’an dernier via la Caisse de soutien des prix du coprah. “Le Pays a de plus en plus de mal à assumer cette subvention, mais on ne peut pas supprimer cette filière du jour au lendemain, d’où l’utilité de trouver d’autres filières dans le privé, confie le ministre. L’économie doit se reposer sur l’initiative privée, c’est que comme ça que ça marchera. On a vu les limites de ce que les différents gouvernements ont mis en place avec les SEM (Société d'économie mixte), et notamment le FDA (Fonds de développement des archipels) qui ferme, la Maison de la perle a vu ses limites aussi, donc je pense qu’on doit faire confiance au privé, avec peut-‐être un soutien au départ de la part des pouvoirs publics”. Le lancement, dès lundi, de cet appel à projets, n’a rien à voir avec les échéances électorales, assure Daniel Herlemme. “Ce n’est pas parce qu’en mai on aura des élections qu’aujourd’hui on doit tout mettre en stand-‐by. Je pense qu’il faut continuer à avancer, qu’il faut passer la seconde, voire la troisième même et montrer à l’équipe suivante, si ce n’est pas la même équipe qui reprend les dossiers, que les potentialités sont là et qu’il faut continuer dans cette démarche. Et je suis persuadé qu’il y aura une suite parce que, que ce soit le gouvernement actuel ou l’opposition au sein de l’assemblée, on est tous unanimes pour dire qu’il sera de plus en plus difficile de subventionner la filière coprah, donc tout le monde est d’accord à dire qu’il faut développer les autres filières du cocotier. Donc je pense qu’après les élections, quelle que soit l’équipe en place, elle continuera dans cette démarche.” Les porteurs de projets innovants autour du cocotier ont jusqu’au 6 mai pour déposer leur dossier auprès de Tahiti Fa’ahotu. Les détails seront mis en ligne dès lundi sur le site Internet du pôle d’innovation, www.tahitifaahotu.pf.
Didier Chomer, président de Tahiti Fa’ahotu, et Daniel Herlemme, ministre en charge de la régénération de la cocoteraie, ont signé hier une convention qui confie au pôle d’innovation un appel à projets innovant autour du cocotier.
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vendredi 22 mars 2013 -‐ Sortir du subventionnement par des projets privés innovants Redynamiser la filière cocotier Le ministre du Développement des archipels et des transports interinsulaires, en charge de la régénération de la cocoteraie, cherche des projets innovants pour la filière cocotier. Les idées, qui seront retenues et accompagnées, devront porter sur l’énergie, les éco-‐matériaux et l’alimentation humaine et animale. Le Pôle d’innovation “Tahiti Fa’ahotu” sera chargé d’expertiser la recevabilité des dossiers des porteurs de projet. Si vous avez une idée innovante pour redynamiser la filière cocotier, l’appel à projet lancé hier matin par le ministre du Développement des archipels est pour vous. Daniel Herlemme ne veut pas attendre le rapport du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), qui lui permettra d’établir un plan de développement de la filière cocotier pour 10 ans, pour passer à la vitesse supérieure. “Après 100 ans de bons et loyaux services, notre cocoteraie doit évoluer” a expliqué le ministre, pour qui, l’heure est venue de faire évoluer cette filière en mobilisant l’initiative privée dans des projets innovants. Pour sortir du coprah, le Pays a défini des axes stratégiques prioritaires qui sont, notamment, le domaine de l’énergie (l’huile comme carburant), les éco-‐matériaux (utilisation du bois de cocotier), et l’alimentation humaine et animale. Le ministre, qui est certain que la filière peut évoluer par l’innovation, ne cache pas que cette redynamisation du secteur est indispensable pour sortir du subventionnement du coprah (1, 5 milliards Fcfp). Car, combien de temps encore le Pays pourra-‐t-‐il garantir cet “amortisseur social” qui permet à des dizaines de milliers d’îliens de rester dans leur atoll ? Aussi, pour sortir de la seule activité coprah, qui véhicule dans la jeunesse une image dévalorisante (“si tu ne travailles pas bien à l’école tu iras faire du coprah”), le Pays en appelle à l’initiative privée. Pour choisir et soutenir les meilleurs projets, le ministre a signé, hier matin, une convention de partenariat avec le Pôle d’innovation “Tahiti Fa’ahotu”. Cette association va médiatiser l’appel à projet, recevoir les dossiers, prendre appui sur son réseau d’experts pour labéliser les meilleurs projets (viabilité économique, scientifique et technique), avant de les transmettre au ministère, qui pourra faire son choix et apporter son soutien. Une enveloppe de 100 millions Fcfp pour l’investissement et 25 millions Fcfp pour le fonctionnement y sera consacrée. L’ouverture à candidature débutera dès lundi. Les dossiers devront être retournés avant le 6 mai. Et le ministère se prononcera en juillet. Reste qu’on ne sait pas quel ministre fera ce choix. Certain qu’il faille trouver un nouveau souffle à la filière, Daniel Herlemme se veut confiant dans la continuité de la démarche, même si le gouvernement venait à changer.
jeudi 21 mars 2013 -‐ Filière cocotier, un développement par l’innovation La priorité de Daniel Herlemme, ministre du Développement des archipels et des Transports interinsulaires en charge de la régénération de la cocoteraie, est de permettre que la filière cocotier soit une vitrine durable et innovante du savoir-‐faire agricole et technologique local. Un des moyens d’y parvenir, c’est de recourir aux compétences locales en la matière, comme celles du premier Pôle d’innovation en Polynésie française, Tahiti Fa’ahotu. Daniel Herlemme et Didier Chomer, président de Tahiti Fa’ahotu, ont souhaité travailler ensemble pour faire émerger de potentiels porteurs de projets issus du secteur privé polynésien. Cette volonté commune se concrétise aujourd’hui par la signature d’une convention.
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Jeudi 21 Mars -‐ La cocoteraie polynésienne en quête de diversification
Le ministère souhaite en finir avec le "tout-‐coprah", dans une filière Coco qui a produit 12 363 tonnes de coprah en 2012, dont 67% issus l’archipel des Tuamotu. Une filière qui a offert une rémunération à plus de 10.000 personnes l’an dernier, mais qui a nécessité 1,5 milliard Fcfp de subventions, via la Caisse de soutien des prix du coprah. L’idée est qu’il existe un potentiel de développement et de diversification inexploité et économiquement viable de cette filière, que ce potentiel est affaire de privés et qu'il représente l'avenir de la cocoteraie polynésienne. Aussi, au cours des 4 prochains mois, l’association Tahiti Faahotu agira-‐t-‐elle en consultant pour analyser, expertiser, sélectionner les projets qui lui seront soumis. Elle devra en retenir cinq à communiquer au ministère du Développement des archipels, en juillet prochain. Cet appel à candidature fait suite à la mission d’expertise et de diagnostic de la filière coco, menée dans les cinq archipels polynésiens du 18 janvier au 8 février derniers, en collaboration avec le Centre internationale en recherche argronomique pour le développement (Cirad). Le rapport d’étape remis au terme de cette mission avait notamment proposé les éléments d’un plan de développement pluriannuel chiffré de la filière. Il préconisait aussi des orientations pour les futurs projets de Recherche-‐Développement et
le besoin d’encourager les solutions innovantes pour favoriser la diversification de la filière. AAP COCOTIER 2013.pdf (161.67 Ko)
Ce développement ne pourra pas se faire sans l’initiative privée. La mission des pouvoirs publics doit s’arrêter à la définition des orientations d’une politique sectorielle. Ensuite, la production et la commercialisation reviennent naturellement au secteur privé. Ce n’est pas le rôle des pouvoirs publics que de faire du commerce ou de produire. Nous avons défini une politique de développement. On demande au privé d’investir, de prendre part à cette politique avec l’engagement de bénéficier d’accompagnement du Pays au démarrage. Entre-‐temps, il y a les élections Territoriales. Cette vision devra être partagée par votre successeur au ministère du Développement de la cocoteraie.
"Après 100 ans de bons et loyaux services, notre cocoteraie doit évoluer", insistait Daniel Herlemme, jeudi matin 21 mars, sur le point de signer la convention de consultation avec l’association Tahiti Faahotu. Le Pays lance un appel à porteurs de projets, du 25 mars au 6 mai, à la recherche de solutions permettant de valoriser et diversifier la filière cocotier polynésienne, dans les domaines de l’énergie, des éco-‐matériaux et de l’alimentation humaine et animale. Le ministère souhaite en finir avec le "tout-‐coprah", dans une filière Coco qui a produit 12 363 tonnes de coprah en 2012, dont 67% issus l’archipel des Tuamotu. Une filière qui a offert une rémunération à plus de 10.000 personnes l’an dernier, mais qui a nécessité 1,5 milliard Fcfp de subventions, via la Caisse de soutien des prix du coprah.
Daniel Herlemme, ministre du Développement des archipels et Didier Chomer, président de Tahiti Fa’ahotu, le 21 mars lors de la signature de la convention de prestation de service. Daniel Herlemme : "Il y a un moment pour les activités doivent être pérennisées" Le Pays ne planifie pas mais fait appel à des porteurs de projets pour développer la filière cocotier. Daniel Herlemme : Nous avons réalisé un diagnostic de la cocoteraie en début d’année, lors d’une mission de plusieurs semaines avec le Cirad, (Centre internationale de recherche agronomique pour le développement, NDLR). Des recommandations nous ont été faites à la suite de cette observation de la filière polynésienne du coco. Une planification existe pour définir les orientations pour le développement de la filière, sur les 10 à 15 prochaines années.
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Daniel Herlemme : En 2011, nous avons dû faire face à des urgences. C’est en 2012 que nous avons commencé à mettre en place, planifier, étudier un schéma de développement pour la filière cocotier. Ce schéma a trouvé, en quelques sortes, une finalité avec l’étude menée en collaboration avec le Cirad. Pour donner lieu à cet appel à projets. Aujourd’hui, il faut aller jusqu’au bout de la démarche. Ce n’est pas parce qu’il y a des élections en chemin qu’il faut tout mettre en stand-‐by. Il faut continuer à avancer. (…) Je suis convaincu de l’importance et de l’urgence de la démarche que nous faisons actuellement pour faire évoluer cette filière cocotier C’est une démarche dans l’intérêt général du Pays. Qu’il s’agisse de la majorité ou de l’opposition actuelle, nous sommes tous unanimes pour reconnaître qu’il sera de plus en plus difficile de subventionner cette filière coprah. L’émergence d’initiatives privées, volontaires, pour rompre le cycle d’une activité sous perfusion ? Daniel Herlemme : Il y a des réalités économiques. Il y a un moment pour les activités doivent être pérennisées, en dehors de toute considération politique. L’économie doit s’appuyer sur l’initiative privée. Nous avons vu les limites de l’interventionnisme du Pays. Nous devons faire confiance au privé, avec au départ un soutien des autorités publiques. Mais à la fin, c’est une affaire privée. Je ne vois que cette issue pour développer notre économie. (…) La ressource est là, les compétences sont là, divers projets familiaux voient le jour, sans demander la moindre aide publique, notamment pour la production d’huile vierge de coco destinée à l’export… Ce qui nous a manqué jusqu’à aujourd’hui, c’est un axe stratégique, un schéma de développement qui puisse canaliser et organiser toutes ces initiatives privées, particulièrement concernant la commercialisation. Autre exemple : le bois de cocotier. On peut produire mais on néglige l’étude de marché. Au final on rencontre des problèmes de commercialisation et le projet se retrouve en stand-‐by.
mercredi 20 mars 2013 -‐ Filière cocotier : un développement par l’innovation
mardi 12 mars 2013 -‐ De l’eau salée dans un forage d’eau douce Pollution et ressource en eau menacée à la Punaruu -‐ Les nombreux forages de la vallée de la Punaruu exercent une succion importante sur la nappe phréatique. À tel point qu’un des forages d’eau douce, situé à l’entrée de la vallée, donne désormais… de l’eau salée. À terme, les polluants déversés en fond de vallée pourraient également se retrouver dans l’eau des forages.
Matthieu Aureau a reçu le Prix de la meilleure perspective de valorisation économique l’an dernier. Cela fait des années que la sonnette d’alarme est tirée concernant la vallée de la Punaruu. La pollution de la nappe phréatique souterraine a commencé à se matérialiser. En effet, Matthieu Aureau, doctorant en hydrogéologie au laboratoire Géopôle du Pacifique Sud de l’Université de la Polynésie française (UPF), vient de révéler qu’un des forages de cette vallée de Punaauia était “devenu inexploitable parce qu’il y a de l’eau salée dedans”.
Le ministère du développement des Archipels informe, dans un communiqué, qu'une convention sera signée en faveur du développement par l'innovation de la filière cocotier polynésienne, ce jeudi 21 mars, à 8 heures. Les deux signataires seront Daniel Herlemme, ministre du développement des Archipels et Didier Chomer, président du Pôle d’innovation Tahiti Fa’ahotu. “Faire entrer la filière cocotier dans une dynamique de diversification innovante autour d’activités économiques complémentaires au séchage du coprah, tout en optimisant sa valorisation et celle de ses sous-‐produits”, est un des objectifs de cette convention. Cliquez ici, pour lire le communiqué de presse.
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Prix de la meilleure perspective de valorisation économique l’an dernier, cet étudiant en 3e année de doctorat travaille depuis plus de deux ans sur l’éventualité d’une intrusion d’eau de mer dans la nappe phréatique, par capillarité (voir encadré). Intitulée “Pour une gestion durable de la ressource en eau dans le sous-‐sol de la vallée de la Punaruu”, sa thèse a justement pour objet d’évaluer jusqu’à quel point les entreprises de la vallée peuvent pomper l’eau douce sans risquer d’aspirer, à terme, de l’eau dite saumâtre. Des forages illégaux Cette arrivée d’eau salée, si elle ne concerne aucunement les forages utilisés pour l’eau de consommation qui demeure indemne de toute pollution, pourrait hélas être accompagnée d’arrivée d’eau contenant d’autres polluants. La succion des forages dont certains seraient même illégaux, dans la vallée, pourrait, en effet, entraîner une pénétration plus rapide des métaux lourds dans la nappe phréatique. La vallée de la Punaruu est truffée de décharges plus ou moins sauvages où sont déversés tous types de déchets, tels que des batteries usagées. On y trouve même des fosses à cochons et à eaux noires (issues de fosses septiques), comme cela a été révélé récemment dans nos colonnes (voir notre édition du 15 février dernier). “La commune travaille avec tous les partenaires, les associations, il y a eu le livre blanc de la vallée de la Punaruu avec les entreprises. Il y a du travail qui est fait à ce sujet, ça bouge. Mais, la Punaruu a vraiment de très gros problèmes de pollution et de très gros risques de pollution”, explique Matthieu Aureau. Les pouvoirs publics, la population et les entreprises de la vallée ont-‐ils conscience de l’épée de Damoclès qui risque de s’abattre sur leur tête ? Une restitution des travaux de Matthieu Aureau est prévue jeudi, à partir de 17 heures, à l’amphithéâtre de la CCISM, à l’initiative du pôle d’innovation Tahiti Fa’ahotu. “C’est un risque vraiment important pour tous ceux qui utilisent l’eau” Matthieu Aureau, 33 ans, étudiant en 3e année de doctorat Quels sont les premiers résultats de votre étude entamée il y a 2 ans ? Je m’intéresse très particulièrement au sous-‐sol de la zone industrielle et, dans un premier temps, nous avons récupéré un certain nombre de données et cartographié le sol, dans la mesure du possible. Nous avons fait une carte du sous-‐sol, de 0 à 160 mètres, en 3 dimensions. Nous avons aussi récupéré les données de pluie car c’est surtout elle qui alimente, vu qu’il n’y a pas de réserve souterraine, à long terme, dans les îles hautes de Polynésie. Nous sommes ainsi arrivés à une simulation de l’écoulement de l’eau qui s’approche de la réalité aujourd’hui. En simulant l’activité des forages, on constate un phénomène physique. La succion des forages modifie l’écoulement souterrain. La pression des industriels est importante. La ressource en eau est-‐elle encore suffisante ? Pour l’instant, on sait qu’il y a assez d’eau car, la quantité qui est prise, par rapport à celle qui arrive, est plus faible. L’impact est correct. On n’est pas en train d’assécher la vallée. Mais, par contre, le développement, de l’économie et des entreprises, impose des prises d’eau plus importantes. Nous allons donc, avec notre modèle, augmenter virtuellement la production des forages afin de voir jusqu’à quelle limite la ressource en eau ne va pas descendre. À terme, la pression de l’eau douce va diminuer, tandis que la pression de l’eau de mer par l’océan va remonter, donc on va avoir des intrusions salines. Si cela arrive, c’est pratiquement impossible d’y remédier. Cela prend des dizaines d’années pour que le processus s’inverse. Si la remontée d’eau saline arrive, cela va bloquer les exploitations. C’est ce qui fait peur. C’est un risque vraiment important pour tous ceux qui utilisent l’eau. Comment l’eau saline réussit à remonter dans le sous-‐sol ? C’est simplement une question de capillarité. Il y a l’eau de mer qui pousse. Et comme la nature a horreur du vide, s’il n’y a pas assez d’eau douce pour compenser la pression de l’eau salée, celle-‐ci pénètre dans le sol. Habituellement, il y a tellement d’eau douce qu’elle chasse l’eau de mer. Mais, quand la pression d’eau douce sera moins importante, l’eau de mer arrivera. L’eau de mer a-‐t-‐elle déjà commencé à arriver dans le sous-‐sol ? Cela, je ne veux pas le dire. Mais il y a un forage dans la Punaruu, c’est le forage le plus profond, qui est devenu inexploitable parce qu’il y a de l’eau salée dedans. On y trouve un taux de sel trop important. Le projet Power Plusieurs chercheurs, scientifiques et universitaires, dont Thomas Rivière qui bénéficie d’une bourse du gouvernement Australien et étudie à l’université de Brisbane, en coopération avec l’université de Loughborough en Angleterre, travaillent actuellement sur le projet Power (Planner Oriented sustainable Water management tool for Environmental Responses). Une page facebook a ainsi été créée pour permettre à un large public “de suivre les évolutions du projet et de participer à son évolution si vous êtes concernés par la préservation en eau de la ressource souterraine dans la vallée de la Punaruu ou, plus généralement, en Polynésie française”. Pour en savoir plus, tapez “Projet Power Tahiti sur Facebook”, ou rendez-‐vous sur le site de la Brasserie de Tahiti afin de consulter le magazine “Soif d’info N°8”, où ce projet est largement détaillé (www.brasseriedetahiti.com/fr/pdf/mag-‐soifdinfo-‐8.pdf) Partenaires de recherche -‐ Université de la Polynésie française-‐ Direction de l’Équipement et du service du GEGDP (Groupement d’études et de gestion du domaine public)-‐ Société Vai-‐Natura-‐ Brasserie de Tahiti Morceaux choisis “Dans la Punaruu, il y a deux nappes différentes : la nappe alluviale, de zéro à -‐ 35 mètres, une couche d’argile qui protège la nappe souterraine plus profonde, dans laquelle la Brasserie va chercher son eau. Cette eau-‐là est d’excellente qualité.” “Les boues qui ont été déposées dans des trous creusés, c’est très dangereux pour la ressource, très problématique, cela me fait peur. L’eau va commencer à s’infiltrer et, une fois que c’est infiltré, c’est très dangereux, on ne peut pas nettoyer et cela va continuer à s’infiltrer.”
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mercredi 27 février 2013 -‐ Jérémy Yune, ancien de La Mennais, chercheur à Sydney Conférences pour améliorer nos compétences Plusieurs conférences sont programmées dans les jours qui viennent, tant à l’université qu’à l’Isepp, ou à la CCISM. Une d’entre elle sera animée par Jérémy Yune, ancien élève du collège La Mennais, devenu chercheur à Sydney. Un séminaire pluridisciplinaire sur le bénitier est prévu à l’université vendredi, tandis qu’une conférence sur l’eau de la Punaruu est prévue mi mars.
Energie renouvelable pour un développement durable Ainsi, dès ce soir, l’Institut supérieur de l’enseignement privé en Polynésie (Isepp) à la Mission, organise une conférence sur le thème du “Comment vivre ensemble”. Elle sera animée par Bertrand Bergier, professeur à l’université catholique de l’Ouest, et membre du laboratoire de recherche en éducation et formation. Demain soir à 18h15, dans l’amphi A3, sur le campus universitaire d’Outumaoro, ce sera au tour de Jérémy Yune d’animer une conférence ayant pour thème “L’énergie solaire et la promotion de l’énergie renouvelable pour un développement durable en Polynésie française”. Thèmes motivants pour étudiants et doctorants Actuellement chercheur à l’Australian Nuclear Science and Technology Organisation (ANSTO), Jérémy Yune n’est autre qu’un ancien élève du collège La Mennais. Il a suivi des études supérieures à Montpellier, avant de poursuivre son cursus en Australie. Il est ainsi docteur en chimie en “matériaux mésoporeux hybride organique/inoganique pour la catalyse asymétrique” ! Autre pointure à donner une conférence dans les jours à venir : Matthieu Aureau. Prix de la meilleure perspective de valorisation économique Jeune doctorant de notre université polynésienne, il a reçu l’an dernier le prix de la meilleure perspective de valorisation économique pour ses travaux sur l’eau, dans la zone industrielle de la vallée de la Punaruu (voir encadré). “Séminaire pluridisciplinaire sur le bénitier” ou encore “Responsabilité éthique du scientifique” sont quelques-‐uns des autres thèmes à ne pas manquer, en ce début du mois de mars. Jeudi 28 février à 18 h 15, amphi A3 à l’UPF“L’énergie solaire et la promotion de l’énergie renouvelable pour un développement durable en Polynésie française”Par Jérémy Yune, chercheur à l’Australian Nuclear Science and Technology Organisation (ANSTO) “L’énergie est le plus grand défi que devra affronter l’Humanité ces quarante prochaines années”. Cette phrase de Richard Smalley, prix Nobel de chimie en 1996, reflète bien la réalité d’une équation semblant impossible entre une population mondiale ne cessant de croître, des ressources fossiles disparaissant, et un environnement de plus en plus dégradé… Alors que la demande mondiale devrait doubler d’ici 2050 et passer à 30 TWh (1 TWh = un milliard de kWh), les pays cherchent à augmenter la part de leurs énergies renouvelables dans leur production. Dans celles-‐ci, il y a, bien sûr, le soleil. La couverture, de seulement 0,2 % de la surface du globe avec des panneaux solaires à 10% de rendement, serait suffisante pour combler la demande énergétique mondiale actuelle ! Cependant, le prix par kWh produit par les cellules photovoltaïques reste encore trop élevé pour pouvoir réellement concurrencer les autres formes de production d’énergie. C’est pourquoi le développement de cellules photovoltaïques bon marché est nécessaire, et fait l’objet des recherches de Jérémy Yune. En Polynésie française, la production énergétique dépend à ce jour, à plus de 80%, des carburants importés… Au-‐delà de l’aspect écologique, ce constat souligne le défi majeur qui attend le fenua, et qui aura des répercussions économiques et sociales importantes. Jeremy Yune nous présentera, lors de cette conférence, les différentes technologies propres à l’énergie photovoltaïque, ainsi que les possibilités de développement de ces sources d’énergie alternatives en Polynésie française, cette technologie étant particulièrement bien adaptée à notre climat. Vendredi 1er mars, de 8 heures à 16 h 45, amphi E à l’UPF -‐ Séminaire pluridisciplinaire sur le bénitier Le bureau de la Recherche de l’Université de Polynésie française organise, le vendredi 1er mars, un séminaire pluridisciplinaire sur le thème du bénitier, dans l’amphi E, de 8 heures à16h45. “Ce sujet, à l’intersection de nombreuses disciplines, mérite de réunir des spécialistes, autant en génétique, en anthropologie, en environnement qu’en informatique, en sociologie, en économie… Le séminaire permettra ainsi la
Après un baccalauréat scientifique au Collège La Mennais en 2001, Jérémy Yune étudie la chimie des matériaux à l’université Montpellier 2 et devient docteur en 2009. Il est actuellement chercheur à l’Australian Nuclear Science and Technology Organisation (ANSTO), à Sydney. Ca bouge sur les campus universitaires locaux, en ce troisième trimestre de l’année scolaire 2012-‐2013, et l’on ne peut que s’en réjouir pour nos étudiants, qui ne demandent qu’à emmagasiner des savoirs pour progresser.
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rencontre de scientifiques de l’UPF, du CRIOBE, de l’IFREMER et de l’ILM, mais aussi des spécialistes de la direction des ressources marines du Pays, de l’AFD, et l’entreprise Tahiti Marine Aquaculture”. Ouvert à tous, il sera l’occasion de débattre et de créer une saine émulation entre les spécialistes et le grand public sur le sujet du pahua, naturellement présent dans toutes les îles de Polynésie française, et qui peut être une des voies de redynamisation des économies des archipels éloignés. Les prochaines conférences à l’Isepp Mercredi 6 mars-‐Dominique Vermersch (Recteur de l’UCO, docteur en économie sociale) La responsabilité éthique du scientifique. Jeudi 7 mars-‐Serge Hefez (Psychiatre, psychanalyste, thérapeute conjugal)-‐La danse du couple : une vision dynamique de la vie conjugale. (Pour cette date, les places sont limitées : retirez vos tickets à l’accueil de l’Isepp jusqu’au mercredi 6 mars) Pôle d’innovation Tahiti Fa’ahotuConférence sur l’eau à la CCISM-‐ Dans le cadre de la restitution des travaux récompensés par le Prix Tahiti Fa’ahotu de la meilleure perspective de valorisation économique aux Doctoriales 2012, le pôle d’innovation Tahiti Fa’ahotu invite les personnes intéressées, à assister à la conférence donnée par Mathieu Aureau, sur la présentation d’un modèle de gestion des ressources en eau souterraine de la vallée de la Punaruu. Cette conférence se tiendra le jeudi 14 mars, à 17 heures, à l’amphithéâtre de la CCISM. Matthieu Aureau, prix de la meilleure perspective de valorisation économique l’an dernier à l’UPF, y présentera ses travaux. “Je travaille spécifiquement sur la zone industrielle de la vallée de la Punaruu. J’étudie la ressource en eau souterraine, qui est un enjeu économique très important pour la Brasserie de Tahiti, l’Électricité de Tahiti (EDT), et plein d’autres sociétés qui utilisent cette eau. Le but est de pouvoir modéliser et voir si, dans le futur, l’eau serait toujours disponible, et si elle serait toujours de bonne qualité. On essaie de prévoir les risques pour une meilleure gestion, pour que tout le monde ait suffisamment d’eau, et préserver la ressource à long terme” expliquait-‐il à La Dépêche, lors de la remise de son prix l’an dernier.
Mercredi 13 février 2013 Le bénitier a t-‐il un avenir à l’export ?
La Polynésie française est, à ce jour, l’un des pays où les stocks sauvages de bénitiers sont les plus denses au monde avec, en parallèle, une volonté politique visant au repeuplement de certaines îles victimes de surexploitation. Pour ce faire la direction des ressources marines a menée sur les atolls de Tatakoto et Reao une vaste campagne de collectage. Pour l’heure, la production de la filière bénitier est majoritairement écoulée sur le marché local avec un pourcentage faible destiné au marché de l’aquariophilie. Le lancement d’une production issue du collectage ouvre des perspectives de développement du marché, à l’international, pour sa chair qu’il convient de valoriser (séchée, fumée…) ou encore vivant, pour le marché de l’aquariophilie.
Soirée clusters: Remerciements de l'IPA (Institut Porinetia Ananahi) 12/02/2013 Objet : soirée clusters du jeudi 31 janvier 2013, salle matisse -‐ le méridien Tahiti M. Pierre SIU, président de l’Institut Porinetia Ananahi (IPA), cercle de réflexion du développement économique polynésien et M. Stéphane CHIN LOY, président de la chambre de commerce, de l’Industrie, des services et des métiers, M. Michel MONVOISIN, président des conseillers du commerce extérieur Français, tiennent à vous remercier pour votre large participation à la première soirée de l’Institut Porinetia Ananahi (IPA) Lors de cette soirée, les interventions de madame sylvie Brunetti (IBm) et de mm. Pierre siu (président de IPA), Gérard Kochersperger (Vice-‐Président de IPA), Didier chomer (président du Pôle d’Innovation
Dans le cadre d'une convention entre le ministère des Ressources marines, l'AFD, le pôle de compétitivité "Tahiti Fa’ahotu" et l’Université de la Polynésie française, un cabinet d’experts spécialisé dans les ressources marines a été mandaté pour évaluer le potentiel de développement de la filière bénitier. Pour un coût d'environ 7 millions de Fcfp, cofinancés par le Pays, l'État et la communauté du Pacifique, l'étude de marché pour l'export de bénitiers, tant pour l'alimentation que pour l’aquariophilie, doit être rendue en juin 2013. Le ministre a reçu hier le Dr John Hambrey (à droite sur la photo) qui représente le cabinet de consultant.
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tahiti Fa’ahotu), eric Vaxelaire (directeur de l’Institut du monoï) et Daniel Radford, (chargé du développement des entreprises à la ccIsm), ont été fort appréciées. Cette première soirée de l’Institut fut un prélude à de nouveaux rendez-‐vous que l’équipe d’IPA est d’ores et déjà en train de programmer. Nous aurons le plaisir de vous adresser prochainement les premières conclusions de l’enquête qui a été menée par table volontairement par vous, participants, auxquels nous adressons nos plus vifs remerciements. Nous fixerons prochainement aux participants qui ont souhaité adhérer à IPA une date de réunion afin de présenter les statuts de l’Institut ainsi que les possibilités de participation aux travaux d’IPA. Enfin, la logique « clusters », que vous avez plébiscitée, est désormais au coeur du travail que nous allons mener dans les mois à venir, avec nos partenaires. les dates de travail, les échéances que nous nous sommes fixées et les perspectives que nous ouvrons vous seront communiquées par différentes voies médiatiques. En vous remerciant encore pour votre participation et votre enthousiasme, veuillez agréer, madame, monsieur, l’expression de notre respectueuse considération.
Le Comité des membres fondateurs de IPA Remerciements IPA.pdf (76.77 Ko)
samedi 13 octobre 2012 -‐ Tahiti Fa’ahotu vit ses partenariats Le pôle d’innovation Tahiti Fa’ahotu multiplie les échanges pour donner toujours plus aux entreprises et chercheurs du fenua. Cette semaine, il recevait les Réunionnais de Qualitropic. Fa’ahotu est un pôle d’innovation labellisé en 2010 par le gouvernement français
Françoise Delabaere, directrice de Qualitropic et Claire Desvignes, chargée de mission en lien avec le génie des procédés et techniques entourent Lina Huan Tahiti Fa’ahotu. Françoise Delabaere, directrice du pôle de compétitivité réunionnais Qualitropic et Claire Desvignes, chargée de mission en lien avec le génie des procédés et techniques ont passé la semaine à Tahiti. Elles ont participé à des réunions de travail avec les ressources marines, puis les ressources terrestres, ont visité des laboratoires et centres de recherche, ont rencontré des chefs d’entreprises et visité le lycée agricole. Elles ont observé le fonctionnement du pôle d’innovation Tahiti Fa’ahotu, mettant à disposition leur expérience de salariées d’un pôle de compétitivité. L’objectif de cet échange (Tahiti Fa’ahotu était à la Réunion aux côtés de Qualitropic l’an passé) : apprendre à mieux se connaître pour renforcer le partenariat signé entre les deux pôles. Pour saisir l’intérêt d’une telle démarche encore faut-‐il savoir ce qui caractérise l’un et l’autre des pôles. Le pôle de compétitivité est une structure qui mise sur l’innovation, tout comme le pôle…d’innovation. Les deux encouragent les porteurs de projet à concrétiser leurs idées, pourvu qu’elles mettent en valeur le patrimoine et les ressources locales. La grande différence entre eux deux n’est finalement qu’une question de budget. Le premier a accès à des financements auquel le second ne peut prétendre. Le gouvernement met des fonds à disposition des pôles de compétitivité, il finance partiellement leurs structures de gouvernance, il aide les actions collectives initiées par les pôles,… “Qualitropic aide nos porteurs de projets mais pas seulement. Ils donnent aussi de leur savoir et savoir-‐faire. Eux sont sept salariés, nous sommes deux consultants, rapporte Lina Huan, chargée de communication à Tahiti Fa’ahotu. Ils mettent à disposition leur expertise. Lorsque des projets nous parviennent, nous les envoyons aux experts de Qualitropic pour qu’ils jugent de la pertinence des arguments. En échange nous apportons notre savoir-‐faire marin qui pourrait leur manquer.” Les “séjours d’observations” permettent aussi un échange d’innovations. “Deux projets que nous avons soutenus et menés à bien à la Réunion semblent, après toutes les discussions que nous avons eues ici, tout à fait transposables à Tahiti”, explique Françoise Delabaere. Le premier pourrait venir en aide aux personnes âgées. Une petite entreprise de fabrication alimentaire réunionnaise constatant que les seniors ne mangeaient plus en institution s’est interrogée. En fait, les plats cuisinés ne tenaient pas compte des habitudes alimentaires locales : la purée remplaçait les currys créoles dans les assiettes. Les recettes ont été changées, testées pendant plusieurs mois par des médecins et finalement adoptées. Bilan des opérations : l’entreprise a pu augmenter son activité et créer quatre emplois. Le deuxième projet concerne une
Depuis, il crée des partenariats pour accéder à des budgets et donner plus de moyens aux porteurs de projets polynésiens Qualitropic, un pôle de compétitivité partenaire, a passé la semaine sur le territoire Françoise Delabaere, directrice de Qualitropic et Claire Desvignes, chargée de mission en lien avec le génie des procédés et techniques entourent Lina Huan, chargée de communication à Tahiti Fa’ahotu.
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entreprise spécialisée en assainissement du sol par le système racinaire de plantes. Originaire de la région Paca, elle a ouvert une filiale à la Réunion, car elle travaillait avec des bambous de climat tempéré et voulait tester des espèces tropicales. L’efficacité des bambous tropicaux a dépassé toutes les espérances et séduit au-‐delà des frontières. Le lycée de Moorea pourrait bien en bénéficier sous peu. Au total, depuis sa création en 2005, Qualitropic a labellisé 45 projets dont 37 ont été financés. Tahiti Fa’ahotu en a financé sept, et trois autres devraient suivre. Ils sont en cours d’étude. L’innovation est récompensée “et elle continuera à l’être”, assure Lina qui s’efforce de faire connaître le pôle jour après jour. À bon entendeur. Pourquoi ne pas avoir créé un pôle de compétitivité en Polynésie ? -‐ “Les pôles de compétitivité sont une initiative nationale. Lancés en 2005 par le gouvernement français, ils faisaient partie de la nouvelle politique industrielle. Les pôles de compétitivité regroupent des entreprises, laboratoires de recherche et centres de formation pour encourager l’innovation, devenue moteur de croissance et créatrice d’emplois. Dans ce contexte, le gouvernement a aidé à la mise en place de 70 pôles de compétitivité en France et un en outre-‐mer, à la Réunion : Qualitropic. Or, pour obtenir le label pôle de compétitivité, il faut un certain volume d’habitants, d’emplois, d’entreprises, de centres de recherche sur un territoire donné, explique Lina Huan, chargée de communication à Tahiti Fa’ahotu. La Polynésie ne pouvait y prétendre.” Pour autant, le territoire n’est pas resté sans rien faire. Didier Chomer, l’actuel président de Tahiti Fa’ahotu, le docteur Bernard Costa et Pierre Mery, ancien chargé de mission pour la recherche et la technologie au haut-‐commissariat, ont soumis en 2009 une demande de labellisation pour un pôle d’innovation, grappe d’entreprises. Tahiti Fa’ahotu naissait officiellement l’année suivante. Depuis, le pôle ne cesse de tisser des liens. “Nous envisageons une régionalisation avec la Calédonie, voire Wallis, pour former un groupe plus fort dans le Pacifique et, pourquoi pas, devenir nous-‐mêmes pôle de compétitivité, espère Lina Huan, voire ajoute-‐t-‐elle, pôle d’excellence ? Nous en avons les atouts.” Reste à s’en donner les moyens. Décryptage • Quel type de projet peut être présenté ? Les projets doivent être en adéquation avec les thématiques du pôle d’innovation, ils doivent être innovants, collaboratifs et doivent entraîner des retombées économiques pour le territoire et l’emploi en Polynésie. • Comment un porteur de projet peut-‐il entrer en contact avec Tahiti Fa’ahotu ? Il renseigne une fiche de présentation de son projet afin que le pôle puisse vérifier son éligibilité et l’aider au besoin à finaliser la présentation. Une fois finalisé, il est expertisé. • Qui va l’expertiser ? Le pôle d’innovation peut faire appel à ses partenaires et leur expertise scientifique et technico-‐économique. Selon la thématique, il s’agira de Qualitropic, Cosmetic valley, Pôle mer Bretagne ou Pôle mer Paca qui sont des pôles de compétitivité. • Comment le projet est-‐il aidé financièrement ? Le projet reçoit un label après expertise en fonction des impacts prévus, de la qualité de son partenariat, puis Tahiti Fa’ahotu le présente aux financeurs via ses partenaires.
12 octobre 2012 -‐ La Fête de la science, rendez-‐vous incontournable des curieux et des passionnés de sciences.
La Fête de la Science, c’est : • Une occasion de découvrir le travail des scientifiques et les métiers de la recherche • Un moment unique pour s’informer et poser des questions en direct • Une opportunité pour les jeunes de se découvrir passions et vocations • Un foisonnement d’ateliers, d’animations, d’expositions, de débats, de conférences, de projections. La Fête de la science permet à tous les passionnés de sciences de se retrouver : Pour partager les savoirs, mieux comprendre le monde qui nous entoure, débattre des enjeux de notre société et repousser les frontières de l’inconnu... Peut-‐on imaginer notre monde sans technologie, sans science, sans recherche ? Pour comprendre l’environnement et construire un avenir meilleur, il faut pouvoir accéder à l’information scientifique,
Manifestation nationale ouverte, gratuite et conviviale, la Fête de la Science a pour but premier de susciter la rencontre entre le public et les chercheurs, ingénieurs et techniciens. Chercheurs, enseignants, entreprises,…, vont partager avec petits et grands leur enthousiasme pour les sciences et techniques à travers des expériences, ateliers, conférences, expositions, portes ouvertes… Sciences de la vie et de l’univers, sciences de l’ingénieur, mathématiques et sciences physiques, sciences humaines et sociales, environnement et développement durable, nanotechnologies… toutes les sciences sont au programme.
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connaître les enjeux associés aux résultats de la recherche, échanger avec les chercheurs et les membres de la société civile, transmettre aux plus jeunes la curiosité pour ce qui fera le monde de demain… Pour agir et faire des choix, individuels et collectifs ; pour apporter une contribution aux débats qui traversent notre société en perpétuelle évolution. En Polynésie française l’année internationale de la Chimie et l’année des Outre mer sont les thématiques à l’honneur. Vulgariser la chimie, à travers des espaces interactifs, ateliers, expositions, conférences et journées portes ouvertes. Découvrir ou redécouvrir les outre-‐mer français à travers des expositions du plus grand domaine maritime de la France, un voyage à travers les océans. Wallis et Futuna à l’occasion de son cinquantenaire du statut a souhaité participer activement, avec la mise en place d’expositions et d’un espace artisanal et culturel. La fête de la science a 20 ans
20 ans de fête de la science en Polynésie française -‐ Une double thématique pour 2011 La Chimie et les Outre-‐mer français sont les thématiques privilégiées de la Fête de la science 2011, deux thèmes en lien avec l'Année internationale de la Chimie et l'Année des Outre-‐mer français. Année internationale de la Chimie 2011 a été décrétée Année Internationale de la Chimie par les Nations Unies. De nombreuses manifestations sont organisées tout au long de l’année pour célébrer cette science et ses apports essentiels à la connaissance, à la protection de l'environnement comme au développement économique. Année des Outre-‐mer français L'objectif est de promouvoir les cultures de l'Outre-‐mer, de valoriser les identités culturelles, et favoriser la connaissance de l'Outre-‐mer. Exposition des Outre et mer et mise en lumière de Wallis et Futuna. ESPACE CHIMIE AU VILLAGE DES SCIENCES
1. QU’EST CE QUE LA CHIMIE ? -‐ Exposition itinérante réalisée pour l’occasion « Qu’est ce que la Chimie ? » (dans les établissements scolaire de PF après la FDS 2011). L’IUFM de l’Université de la Polynésie Française organise une journée d’animation d’ateliers scientifiques et technologiques à destination de classes des écoles élémentaires de Tahiti. Ces activités sont préparées et présentées par les professeurs des écoles stagiaires, accompagnés par des étudiants de 1ère année d’IUFM. 16 ateliers pédagogiques et ludiques de disciplines distinctes : mathématiques, informatique et sciences-‐expérimentales. 2. LA CHIMIE AUTOUR DE NOUS, SEPT SOUS ESPACES DE PRESENTATION -‐ La chimie de l’air. Gaz inodores et incolores, l’air n’est pas palpable et n’a pas de matérialité apparente. On ne peut donc ni toucher l’air, ni le voir, ni le sentir, ni même l’entendre ou le goûter. Adaptés à cet élément, nous y évoluons en oubliant son existence. Les acteurs : Météo France -‐ Service de la jeunesse et des sports -‐ Centre d'Asthmologie et d'Allergologie du CHPF.
1991 -‐ 2011 -‐ En 1991, Hubert Curien, ministre de la Recherche et de l'Espace, décide d'ouvrir les jardins du ministère au public, considérant l’importance de rapprocher le citoyen parisien de la science et de ses acteurs et la nécessité d’encourager les jeunes à s'engager avec enthousiasme dans les métiers de la recherche et de la technologie. Depuis, la Fête de la Science s’est développé à travers tout le territoire, elle est devenue le rendezvous incontournable des curieux et des passionnés de sciences de tous âges, drainant plus d'un million de visiteurs. L'esprit initial est toujours le même, à savoir susciter la rencontre entre le public et les scientifiques, rendre accessible la science par une approche concrète, encourager les vocations scientifiques et rassurer en donnant une vision de la recherche proche des préoccupations de chacun. En Polynésie française, la Fête de la science a été créée par le Docteur Raymond Bagnis, le 1er délégué à la recherche en Polynésie française ; Aventurier de la recherche du siècle dernier, et acteur de son temps toujours passionné, « Taote » crée l’association Proscience "Te Turu’Ihi" pour organiser la fête de la science en Polynésie françaises. (Annexe -‐ Historique). La fête de la science est co-‐organisée par l’Etat et la Polynésie française.
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La chimie de l’eau. L’eau c’est la vie Près de 70 % de la surface de la Terre est recouverte d’eau (97 % d’eau salée et 3 % d’eau douce dans différents réservoirs), essentiellement sous forme d’océans mais l’eau est aussi présente sous forme gazeuse (vapeur d’eau), liquide et solide. Les acteurs : Institut supérieur de l’enseignement privé de Polynésie française (ISEPP) -‐ Université de la Polynésie française -‐ Le Centre de recherches insulaires et observatoire de l’environnement (CRIOBE) -‐ Société polynésienne des eaux et assainissements (SPEA) -‐ Centre d’hygiène et de salubrité publique La chimie de l’alimentation. Bien manger est essentiel pour vivre en bonne santé. En quoi la chimie intervient-‐elle dans notre alimentation ? Nous avons l’habitude d’imaginer la chimie avec des produits toxiques, dangereux, des tubes à essais, … Mais savez-‐vous que : La cuisine, c’est de la chimie ! Eh oui, la chimie est tout autour de nous, même dans notre assiette. Nous faisons donc tous de la chimie dans nos maisons. Vous ne vous êtes jamais posés la question de savoir pourquoi le fait de cuire un aliment le fait changer de couleur ? Pourquoi le sel conserve-‐t-‐il ?... Les acteurs : EPIC Vanille de Tahiti -‐ M Jean Pierre DESPERIERS -‐ Brasserie de Tahiti -‐ Manutea. La chimie dans les médicaments et la cosmétique. Les médicaments et produits cosmétiques que nous utilisons sont élaborés à partir d’extraits naturels ou de composés de synthèse. Ils représentent l’aboutissement d’une formulation chimique dont le but est de traiter, guérir, soulager ou prévenir une maladie humaine ou animale -‐ pour un médicament -‐ , ou de nettoyer, protéger, parfumer, corriger ou maintenir en bon état les diverses parties du corps humain -‐ pour les cosmétiques. Les acteurs : CPRBI – Pacific Biotech -‐ Institut Louis Malardé (ILM) Les matériaux et techniques avancés & la chimie. La connaissance accrue de la matière et des processus d’organisation de ses constituants chimiques, combinée à une maîtrise d’une haute technicité, ont conduit à la création de nouveaux matériaux appelés « matériaux avancés ». Ils se distinguent des inventions précédentes par le fait qu’ils présentent une forte similarité avec leur équivalent dans la nature (produits biodégradables, revêtements anti-‐UV, anti-‐chaleur), soit au contraire, parce que leur structure tridimensionnelle n’a pas son équivalent dans la nature (fibre de carbone, polymères, nanomatériaux). Les acteurs : La Gendarmerie et la Police nationale -‐ Unités de recherche -‐ Plastiserd La chimie de la nature -‐ La spécificité de la flore polynésienne a conduit à choisir puis à utiliser les plantes pour des usages variés tels que l’alimentation, la santé, l’habillement et la construction d’ouvrages domestiques, religieux ou de guerre. La chimie permet de définir la nature des composés qui constituent cette spécificité. En analysant et en quantifiant les molécules, elle contribue à une meilleure connaissance scientifique du métabolisme des plantes en général, et apporte des éléments nécessaires à une valorisation industrielle et/ou culturelle. Les acteurs : Service du développement rural -‐ ADEME – CRIOBE -‐ Laboratoire BIOTEM -‐ Institut de recherche pour le développement (IRD) -‐ Service de la Culture et du Patrimoine (SCP) -‐ Centre des métiers d’art (CMA). La chimie dans les étoiles L’univers a toujours fasciné l’homme et suscité de nombreuses interrogations. Grâce à la société d’astronomie de Tahiti, vous pouvez découvrir comment l’univers,les étoiles et les atomes sont apparus et comment l’on étudi la chimie des étoiles ? L’acteur : Société d’astronomie de Tahiti (SAT) Tahiti Fa’ahotu -‐ Créée en août 2009, l’association Tahiti Fa’ahotu est le premier pôle d’innovation polynésien. Son objectif est d’apporter un appui et d’accompagner ses adhérents souhaitant développer des projets innovants dans le domaine de la valorisation des ressources naturelles et de l’éco-‐innovation. Tahiti Fa’ahotu regroupe ainsi des entreprises polynésiennes et des organismes locaux de recherche et de formation, autour d’un objectif commun : L’innovation pour la valorisation des ressources naturelles. Les acteurs : Parfumerie Tiki -‐ Pacific Biotech -‐ Tenesol -‐ Tikitea -‐ Teva surfboards -‐ Va’a Connexion -‐ Sociétés polynésiennes de réseaux d’études et de services (SPRES) – Technival. 3. La chimie en images Cet espace est composé d’une exposition de panneaux sur la chimie, d’une zone de diffusion de films, d’un cyber espace et d’un stand tenu par le Centre d’Information et d’Orientation (CIO) pour découvrir les métiers de la chimie et les filières de formation. Espace vidéo -‐ Cyber espace Le planétarium présentera : « La chimie était-‐elle présente dans la vie des Polynésiens d’autrefois ? » A partir de l’Asie du Sud Est, ceux qui allaient devenir les Polynésiens ont adopté des plantes collectées sur les îles de passage : Papouasie-‐Nouvelle-‐Guinée, Vanuatu, Fidji, Samoa, Tonga… Ils ont dû neutraliser par la « chimie de la cuisson » les composants parfois urticants de certaines plantes ; puis elles ont été transportées à bord des pirogues à doubles coques et ensuite acclimatées à l’exiguïté des îles de Polynésie de l’est, à la présence ou l’absence d’eau, à ces nouveaux sols riches ou pauvres mais très fragiles…
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mercredi 10 octobre 2012 -‐ Comprendre les pôles de compétitivité Un échange entre Tahiti Fa’ahotu et Qualitropic donne lieu à une conférence/débat demain à 17 heures à la CCISM. Il s’agira de mieux comprendre les pôles de compétitivité et d’innovation. Une conférence/débat est prévue demain sur les pôles de compétitivité et d’innovation
La conférence/débat est prévue demain à 17 heures dans l’amphithéâtre de la chambre de commerce, d’industrie, des services et des métiers (CCISM). Elle sera animée par Florent Venayre, économiste, maître de conférences à l’Université de la Polynésie française et portera sur “Les pôles d’innovation et de compétitivité : intérêt, enjeux, acteurs”. Pour Lina Huan, chargée de communication et de marketing à Tahiti Fa’ahotu, “les pôles sont peu ou mal connus. Rares sont ceux qui comprennent vraiment leur intérêt. Nous invitons donc tous ceux que le sujet intéresse à participer à cet événement, et notamment les petits porteurs de projets qui voudraient passer à l’action.” Ce rendez-‐vous est organisé dans le cadre de la présence à Papeete de Françoise Delabaere, directrice de Qualitropic et de Claire Desvignes, chargée de mission en lien avec le génie des procédés et techniques. Basé à la Réunion, Qualitropic est un pôle de compétitivité, le seul d’outre-‐mer. Il rassemble sur un territoire et une thématique donnés, des entreprises petites et grandes, des laboratoires de recherche et des établissements de formation. L’objectif des pôles de compétitivité ? Soutenir l'innovation, favoriser le développement des projets collaboratifs de recherche et développement (R&D) particulièrement innovants. Qualitropic est partenaire, comme Cosmetic Valley, Pôle mer Bretagne et Pôle mer Paca, de Tahiti Fa’ahotu qui, lui, est un pôle d’innovation. Ce dernier regroupe 30 entreprises adhérentes et dix organismes de recherche du territoire tous actifs dans un même secteur. Il encourage les interactions, le partage des équipements, l’échange de connaissances et de savoir-‐faire, etc. Mais il ne peut accéder directement à des budgets, réservés aux pôles de compétitivité. D’où l’échange et le partenariat. Françoise Delabaere et Claire Desvignes sont arrivées lundi et repartiront dimanche. Elles enchaînent réunions de travail, visites de laboratoires et centres de recherche pour concrétiser la collaboration avec Tahiti Fa’ahotu. Elles seront bien sûr présentes jeudi pour participer au débat.
Mercredi 10 Octobre 2012 – R&D: Qualitropic rencontre Tahiti Fa'ahotu
Françoise Delabaere-‐Bernard Costa-‐Claire Desvignes En s'associant à d'autres pôles de compétitivité existant, Pôle Mer Bretagne et Pôle Mer Paca pour l'activité Pêche, nautisme, Biomolécules marines, Agro-‐transformation, Cosmetic Valley pour l'activité Cosmétique, Pharmacopée et
Deux représentantes du pôle de compétitivité réunionnais Qualitropic sont sur le territoire cette semaine Qualitropic est partenaire du pôle d’innovation Tahiti Fa’ahotu, qui regroupe 30 entreprises et dix organismes de recherche Françoise Delabaere, directrice de Qualitropic et Claire Desvignes, chargée de mission en lien avec le génie des procédés et techniques en visite à l’IRD de Arue.
Papeete, le 10 octobre 2010: Durant une semaine, le pôle d'innovation Tahiti Fa'ahotu accueille Françoise Delabaere, directrice du pôle Qualitropic, basé à la Réunion, et le Docteur Claire Desvignes, qui l'accompagne. Labellisés officiellement en France lors de l'été 2005, les « pôles de compétitivité » rassemblent, dans plusieurs dizaines de territoires géographiques de l'hexagone, des entreprises, des universités, des centres de recherche et des collectivités locales, autour d'une dynamique d'innovation locale à vocation nationale ou internationale. En Outremer, compte-‐tenu des faibles densités des territoires, on ne compte que deux pôles labellisés « Grappe d’Entreprises » par le Ministère de l’aménagement du territoire. Le premier, Qualitropic a vu le jour en septembre 2005 à la Réunion, le second a été crée en 2009 en Polynésie française, il s'agit de Tahiti Fa'ahotu.
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Conservateurs, le pôle de la Réunion pour la partie Agro-‐alimentaire, Tahiti Fa'ahotu tend à renforcer le poids de l'association pour favoriser et accélérer les processus d'aides financières tout en mutualisant les compétences. En stimulant les échanges entre les entreprises et les chercheurs, le rôle des pôles d'innovations consiste à:
• Accompagner les entreprises volontaires dans le montage de projets innovants, • Identifier les opportunités de développement économique innovantes • Optimiser l’utilisation des résultats de Recherche & Développement • Trouver des financements d’accompagnement • Développer la coopération régionale en matière d’innovation
Comme l'explique Françoise Delawaere, directrice que Qualitropic interrogée par Tahiti Infos, " On est sur le principe d'une dynamique de réseau, capable de fédérer l'ensemble des acteurs d'une filière pour aider de jeunes entrepreneurs ou des entreprises à monter des projets qu'ils ne pourraient pas monter seuls, soit parce que l'entreprise est trop petite, soit parce qu'elle n'a pas vocation à créer un pôle de recherche et de développement en interne. Le but est donc d'ouvrir l'accès à ces entreprises à un réseau de chercheurs qui disposent des moyens, de la matière grise, de la compétence et du matériel nécessaire pour mener les recherches. De même pour les chercheurs, ces pôles offrent le moyen d'être mis en relations avec les entreprises qui ont besoin de leurs connaissances. Il s'agit de créer, dans une dynamique de marché, de business, des potentiels de développement économique." L'objectif se place dans un cadre de développement économique et social endogène en répondant aux enjeux et aux contraintes de chaque secteur.
La transversalité et l'échange d'expertise entre Qualitec et Tahiti Fa'ahotu va permettre l'obtention d'un label et de bénéficier ainsi de financements européens. Une convention a été signée l'année dernière afin de renforcer ce partenariat. Plusieurs réunions de travail ont lieu cette semaine avec les autorités locales, les ressources marines sur le sujet de l'aquaponie, le ministère de l'agriculture pour le sujet de l'agriculture raisonnée. Aujourd'hui Qualitropic réunit 7 personnes et plus de 70 projets ont été validés et réalisés.
Signature de la convention entre qualitropic et Tahiti Fa'ahotu en 2011 D'où l'intérêt de la rencontre entre les actions menées en Polynésie et à la Réunion. "Même si les ressources ne sont pas exactement identiques, nous avons un peu les mêmes problématiques: les contraintes liées à l'insularité, la distance avec Paris , quelques similarités en terme de tropicalité. Ensuite il y a des spécificités, nous par exemple, à la Réunion, nous avons des leviers de développement autour de la canne à sucre." explique Françoise Dalabaere, "Si on veut maintenir une production locale il faut que ça passe forcément par l'innovation et la Recherche & Développement, et ça c'est l'effet majeur des structures comme les nôtres. Nous sommes le catalyseur, le facilitateur...qui permet de faire bouger les choses et faire produire de plus en plus localement, créer d'avantage d'emplois"
Dans le cadre de la visite des représentants du pôle de compétivité Qualitropic (La Réunion), en Polynésie française du 8 au 12 octobre 2012, une conférence/débat est organisée à la CCISM sur le thème : « Pôle d’innovation et de compétitivité : intérêt, enjeux, acteurs… ». Le Pôle d'Innovation Tahiti Fa'ahotu vous invite à participer à cette conférence qui aura lieu le jeudi 11 octobre à 17h dans l’amphithéâtre de la CCISM.
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4 oct. 2012 -‐ Réflexion au plan national : les assises de l'Enseignement supérieur
Conformément au programme du Président de la République et au discours de politique générale du Premier Ministre, la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR), Geneviève Fioraso, a lancé les Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche (AESR) et a nommé le 11 juillet 2012 les membres du Comité de pilotage des Assises, la Présidente de celui-‐ci, ainsi qu’un Rapporteur général des Assises. En Polynésie, Priscille Tea FROGIER, déléguée à la recherche en Polynésie française et Eric CLUA, délégué régional à la recherche et à la technologie auprès du Haut-‐commissaire de la République, ont constitué un comité organisateur des Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche en Polynésie française. Il réunit différents acteurs du monde universitaire, des organismes de recherche de l’Etat et du Pays mais aussi des représentants du monde de l’entreprise. Au delà d’une réflexion sur l’amélioration de l’efficacité globale de l’enseignement supérieur et de la recherche, l’idée maîtresse est de mobiliser les compétences du secteur privé dans le domaine des technologies innovantes, des énergies renouvelables, de l’utilisation raisonnée des ressources naturelles, afin de préparer, dans le cadre d’une stratégie plus large, le futur « Contrat de projets 2014-‐2018 ». L’idée est de « penser » le développement de la Polynésie française en renforçant les liens entre la recherche et les entreprises afin de doter la Polynésie française d’une économie qui créerait davantage de richesses. Ainsi, les Assises de la recherche en Polynésie française comportent trois volets : -‐ l’enseignement supérieur : une réflexion sera menée sur les axes prioritaires à conserver, abandonner ou à définir ; -‐ la recherche : devront être établies des synergies entre l’ensemble des acteurs de la recherche qu’ils soient publics (Etat, Pays) ou privés (entreprises innovantes) ; -‐ les transferts et innovations technologiques : il s’agira non seulement de renforcer les échanges entre les chercheurs et le monde de l’entreprise mais aussi de mobiliser des financeurs publics et privés susceptibles d’accompagner les investissements nécessaires pour développer des projets. La contribution de la Polynésie française aux assises nationales se poursuivra à travers la participation d'une délégation polynésienne aux assises nationales du 26-‐27 novembre 2012 à Paris.
DP -‐ Assises de l'enseignement supérieur et de la recherche.pdf (241.41 Ko) Composition du comité polynésien -‐ En PF, les AESR seront menées par un comité polynésien composé de sept personnes : -‐ le Président du comité, M. Eric CLUA, chargé de mission à la recherche et à la technologie auprès du Haut Commissaire -‐ la Vice-‐présidente, également rapporteur des Assises, Mme Priscille Tea FROGIER, déléguée à la recherche de PF; -‐ le Professeur Marc DEBENNE, désigné par le Président de l’UPF et ancien recteur ; il présidera le groupe de travail sur la question de l’Enseignement supérieur ; -‐ le Professeur Philippe LACOMBE, directeur du Centre IRD d’Arue en tant que président du groupe sur la Recherche ; -‐ M. Didier CHOMER, président du pôle d’innovation Tahiti Fa’ahotu, s’occupera du groupe sur les aspects de la valorisation, de l’innovation et du transfert technologique ; -‐ M. Jean-‐Claude CIRIONI, Vice-‐recteur de la Polynésie française et M. Stéphane CHIN LOY de la CCISM.
Les Assises de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en Polynésie française se sont tenues jeudi 4 octobre, dans les locaux de l'Ecole Normale à Pirae. La journée de réflexion a été initiée en présence du Haut Commissaire de la République, Jean-‐Pierre Laflaquière et du ministre de l'Education, Tauhiti Nena. Sur le principe, il s'agit d'une réflexion menée au plan national sur trois thématiques : Agir pour la réussite des étudiants ; Donner une nouvelle ambition pour la Recherche ; Concevoir le nouveau paysage de l’enseignement supérieur et de la recherche. Les assises nationales se fondent sur une concertation régionale qui doit se dérouler avant la mi-‐octobre. Elles se déroulent en métropole les 26 et 27 novembre 2012, pour un rapport en décembre, un projet de loi en préparation début 2013 et une mise en œuvre au printemps 2013.
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26 septembre 2012 -‐ Aquaculture de bénitier : le développement de la filière passe par l’analyse des marchés extérieurs
-‐ d’une norme international fixée par la convention de Washington du 03 mars 1973, -‐ d’une norme locale au travers de la délibération n°88-‐184/AT qui interdit l’exploitation des bénitiers de moins de 12cm. Deux espèces de bénitiers coexistent en Polynésie française, la « Tridacna maxima » qui est la plus répondue dans nos eaux et la « Tridacna squamosa » qui n’est présente que dans certaines îles. Les efforts de recherche et développement se sont portés sur l’espèce la plus fréquente, « Tridacna maxima ». Dans toutes les îles de la Polynésie française, les bénitiers sont naturellement présents avec, cependant un fort taux de concentration constaté dans certaines îles des Tuamotu, ce qui en fait un archipel propice au développement d’une aquaculture de « Pahua ». A la demande des maires, le gouvernement autorise l’ouverture de certains lagons pour le collectage, une initiative qui s’inscrit dans une dynamique participative et éco-‐responsable. A ce jour, 2 lagons ont été ouvert à la collecte de bénitier : Tatakoto et Reao. L’aquaculture de bénitier est l’alternative la plus favorable au développement durable de la filière « bénitier » en Polynésie française. D’autant que cette technique, sur le fenua, ne requière aucun investissement lourd (écloserie…). L’activité de collecte de bénitier est à l’heure actuelle limitée, du fait, de débouchés restreints. Dans le contexte actuel, sur une production de bénitiers issus du collectage ,10 à 15% sont destinés à l’aquariophilie. Le problème se pose alors pour les 90 à 85% de bénitiers restants qui ne pourront pas être absorbés par le marché local uniquement. L’exploitation du bénitier en Polynésie française vise deux marchés de niche : -‐ le commerce de la chair de bénitier qui, à l’heure actuelle n’est destiné qu‘au marché local et représente 60 à 70 tonnes ; -‐ le commerce du bénitier vivant pour l’aquariophilie, destiné aux marchés extérieur. Au vu de la stratégie de développement fixé par le gouvernement et des avancées techniques réalisées par la direction des ressources marines pour le collectage et l’élevage de bénitier, notre méconnaissance de la demande extérieure en « chair » de bénitier ne doit pas être un frein au développement de la filière. Pour ce faire, le secrétariat de la communauté du Pacifique (SPC) basé à Nouméa, l’Agence Française pour le Développement (AFD) et la Direction des Ressources Marines (DRM) ont conjugués leurs efforts afin de définir les modalités d’un partenariat au travers d’une convention dont le financement est réparti comme suit : -‐ SPC : 3 042 966 CFP -‐ AFD : 3 042 966 CFP -‐ DRM : 1 073 988 CFP
Dans le cadre du développement du secteur primaire, le ministère des ressources marines a mis en place une politique visant à redynamiser, en autre, la santé économique des archipels éloignés. S’agissant de la filière du bénitier, la direction des ressources marines a, depuis 2001 mené des travaux de recherches en partenariat avec l’IRD et l’UPF aux fins d’évaluer les stocks dans l’objectif d’une exploitation durable de ces derniers visant à terme l’aquaculture de ces bivalves au travers des techniques de collectage et d’élevage. D’un point de vue réglementaire l’exploitation des « Pahua » est soumise au respect :
A cet effet, le ministre des ressources marines, Temauri Foster, le directeur de l’agence française de développement, Frédéric AUDRAS et le Président du pôle d’innovation Tahiti Fa’ahotu, Didier CHOMER ont signé une convention dont l’objet est la réalisation d’une étude de marché pour l’exportation de bénitiers d’élevage en Polynésie française, regrettant néanmoins, l’absence du partenaire principal le secrétariat de la communauté du Pacifique, basé à Nouméa. L’Université de la Polynésie française est, en autre, partenaire de cette convention. « Les prochains résultats de cette étude, selon ses conclusions, devraient favoriser, à terme, l’émergence de porteur de projets et notamment, la création d’emploi dans les archipels éloignés », précise Temauri Foster.
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20 septembre 2012 -‐ Planète PME : le salon de la CGPME dynamise l'économie
Le Salon Planète PME, organisé par la CGPME qui se tenait ce jeudi 20 septembre sous le chapiteau de l'ancienne Présidence à Papeete a connu une grande affluence . Le Pays, avec le Ministre de l'économie Pierre Frébault, et l'Etat, avec le Haut-‐Commissaire de la République Jean-‐Pierre Laflaquière sont venus inaugurer cet évènement aux côtés de Jean-‐Eudes du Mesnil du Buisson, le secrétaire général de la CGPME au plan national, Christophe Plée le président de la CGPME en Polynésie française ainsi que la délégation Calédonienne de la CGPME. C'était un évènement important dans un contexte économique difficile qui a mobilisé un grand nombre d'acteurs et d'entreprises. "Nous avons réuni plus de 1 000 personnes cette année, se félicite Charles beaumont, c'est plus qu'en 2010! " Pour Christophe Plée, cet évènement montre que les entreprises ne baissent pas les bras, malgré la crise et que la CGPME les soutient et les accompagne. Signature d'une convention entre la SOFIDEP et Tahiti FAAHOTU -‐ Planète PME est un lieu ou de véritables affaires se concrétisent, les entreprises sont en contact les unes avec les autres, se côtoient, se découvrent, et certaines affaires se concrétisent sur place. Cétait le cas jeudi matin avec la signature d'une convention entre la SOFIDEP et TAHITI FA'AHOTU, premier pôle d'innovation en Polynésie française. Un partenariat qui devrait favoriser le développement des projets dans le domaine de la recherche et de la science: Dans le cadre de projets innovants qui lui seront soumis par Tahiti Fa'ahotu, la Sofidep pourra accompagner financièrement les projets par une prise de capital-‐risques ou par un prêt conventionné. De même la Sofidep pourra solliciter Tahiti Fa'ahotu pour expertiser des projets innovants qui lui auront été soumis par ailleurs.
mercredi 20 juin 2012 -‐ Création d'une pépinière d'entreprise en Polynésie française
La vice-‐présidence indique sur son site qu'une conférence débat sur les enjeux et perspectives de développements économiques liés à la création d’une pépinière d’entreprise en Polynésie française a été organisée mardi dans la salle des conférence de l’ancienne présidence du Pays quartier Broche en présence de quelques représentants du pays, de l’Etat et du monde économique. Afin d’informer et débattre sur le sujet, Tahiti Fa’ahotu a invité Stéphane Raud, directeur de la Valorisation de l’IRD, organisme de recherche ayant participé à l’installation de ce type de structure dans plusieurs pays à travers le monde qui a bien voulu partager son expérience acquise et les perspectives qui pourraient en découler en PF
Ces structures, mises en place dans la plupart des pays souhaitant stimuler la création d’activités économiques innovantes, correspondent au concept de « Pépinières d’Entreprises », espaces industriels destinés à héberger, pendant leur phase de démarrage, les entreprises créées dans des secteurs de développement économique novateurs. Créée en août 2009, l’association Tahiti Fa’ahotu est le premier pôle d’innovation polynésien. Tahiti fa’ahotu regroupe : des entreprises polynésiennes et des organismes de recherche et de formation autour d’un objectif commun : l’innovation pour la valorisation des ressources naturelles. Tahiti Fa’ahotu est labélisé « grappes d’entreprises » par le ministère de l’Espace Rural et de l’aménagement du territoire depuis mai 2010. Elle a développé des partenariats avec des pôles de compétitivité Mer Bretagne, Mer Provence-‐Alpes côte d’Azur, ainsi qu’avec le pôle de compétitivité Qualitropic de l’île de la Réunion. Elle s’appuie également sur un réseau de collaboration en Outre-‐mer et sur la zone Pacifique.
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19 juin 2012 -‐ Création d’une pépinière d’entreprise en Polynésie française
Ces structures, mises en place dans la plupart des pays souhaitant stimuler la création d’activités économiques innovantes, correspondent au concept de « Pépinières d’Entreprises », espaces industriels destinés à héberger, pendant leur phase de démarrage, les entreprises créées dans des secteurs de développement économique
novateurs.
12 mai 2012 -‐ Appel à candidature : animation du pôle Tahiti Fa'ahotu Description de la prestation : animation du pôle d’innovation Tahiti Fa’ahotu -‐ Lieu de travail : Papeete, Tahiti -‐ Type de contrat : contrat de prestation fournie par une personne, un regroupement de personnes ou une entreprise, pour la période courant du 1er juillet 2012 au 30 juin 2013 Missions : Sous l’autorité du Conseil d’Administration et de celle du Président, il (elle) mettra en œuvre la politique générale de l’association, notamment avec le Pays et l’Etat. Il (elle) aura à : développer la stratégie et la prospective du projet associatif en lien avec les enjeux de la filière « valorisation des ressources naturelles » en général , sur le territoire de la Polynésie Française, animer l’organisation au regard de la dynamique associative et des exigences des conventions passées avec les financeurs, effectuer la prospection directe pour favoriser l’adhésion de nouvelles entreprises, assurer la gestion administrative, juridique et financière de la structure en lien avec le Conseil d’Administration, élargir le cercle des ressources internes et affectables aux projets, piloter l’ensemble des projets, concevoir la stratégie de communication interne et externe et la mettre en œuvre, animer le réseau des adhérents et des partenaires locaux et internationaux.
mardi 19 juin 2012 -‐ Création d’une pépinière d’entreprise en PF Une conférence débat sur les enjeux et perspectives de développements économiques liés à la création d’une pépinière d’entreprise en Polynésie française a été organisée hier matin en présence de quelques représentants du pays, de l’Etat et du monde économique. Afin d’informer et débattre sur le sujet, Tahiti Fa’ahotu a invité Stéphane Raud, directeur de la valorisation de l’IRD, organisme de recherche ayant participé à l’installation de ce type de structure dans plusieurs pays à travers le monde qui a bien voulu partager son expérience acquise et les perspectives qui pourraient en découler en Polynésie française. Ces structures, mises en place dans la plupart des pays souhaitant stimuler la création d’activités économiques innovantes, correspondent au concept de « Pépinières d’entreprises », espaces industriels destinés à
Créée en août 2009, l’association Tahiti Fa’ahotu est le premier pôle d’innovation polynésien. regroupe : Des entreprises polynésiennes, Des organismes de recherche et de formation autour d’un objectif commun : l’innovation pour la valorisation des ressources naturelles. Tahiti fa’ahotu est labélisé « grappes d’entreprises » par le Ministère de l’Espace Rural et de l’aménagement du territoire depuis mai 2010. Elle a développé des partenariats avec des pôles de compétitivité Mer Bretagne, Mer Provence-‐Alpes côte d’Azur, ainsi qu’avec le pôle de compétitivité Qualitropic de l’île de la Réunion. Elle s’appuie également sur un réseau de collaboration en Outre-‐mer et sur la zone Pacifique.
Une conférence débat sur les enjeux et perspectives de développements économiques liés à la création d’une pépinière d’entreprise en Polynésie française a été organisée ce matin dans la salle des conférence de l’ancienne présidence du Pays quartier Broche en présence de quelques représentants du pays, de l’Etat et du monde économique. Afin d’informer et débattre sur le sujet, Tahiti Fa’ahotu a invité Monsieur Stéphane Raud, Directeur de la Valorisation de l’IRD, organisme de recherche ayant participé à l’installation de ce type de structure dans plusieurs pays à travers le monde qui a bien voulu partager son expérience acquise et les perspectives qui pourraient en découler en Polynésie française.
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héberger, pendant leur phase de démarrage, les entreprises créées dans des secteurs de développement économique novateurs. Créée en août 2009, l’association Tahiti Fa’ahotu est le premier pôle d’innovation polynésien. Tahiti fa’ahotu regroupe : des entreprises polynésiennes, des organismes de recherche et de formation autour d’un objectif commun : l’innovation pour la valorisation des ressources naturelles.
mercredi 16 mai 2012 -‐ Tahiti Fa'ahotu signe avec Cosmetic Valley
Les échanges ont fait apparaître les termes d'un partenariat entre le pôle de compétitivité Cosmetic Valley et le pôle d’innovation Tahiti Fa'ahotu. La convention a été signée entre les deux parties mardi 15 mai à la CCISM. -‐ Créé en août 2009, Tahiti Fa’ahotu regroupe des entreprises polynésiennes et des organismes de recherche et de formation locaux, autour d’un objectif commun : développer l’économie polynésienne par l’innovation, en stimulant la création de produits et des recherches d’exploitations. À ce jour 35 entreprises et 7 organismes de recherche et de formation (UPF, IRD, Ifremer, Criobe, Établissement Vanille de Tahiti, etc.) sont regroupés. L’association développe des projets et des actions autour de quatre thématiques : la valorisation des ressources naturelles marines, la valorisation des ressources naturelles terrestres, la biodiversité, les biotechnologies et les molécules d’intérêt, les énergies renouvelables et la préservation durable des milieux. La Cosmetic Valley a pour mission le développement de la filière cosmétique et parfumerie en France. Elle anime un réseau d’entreprises, de centres de recherche et d’établissements de formation engagés dans une démarche partenariale autour d’une dynamique d’innovation et de conquête des marchés internationaux. Elle rassemble de nombreuses entreprises de la filière parfumerie cosmétique travaillant au rayonnement international du Luxe “Made in France”. Des marques de beauté telles que Guerlain et Dior, Hermès, Nina Ricci, Paco Rabanne, Lolita Lempicka, Gemey-‐Maybelline, Yves Saint Laurent Beauté, etc. y assurent la production. Ce nouveau partenariat permettra aux membres des deux associations la mise en place de relations assurant aux entreprises polynésiennes des perspectives de développement privilégiées sur le marché cosmétique des produits locaux, et aux adhérents de Cosmetic Valley l’accès à travers le réseau de Tahiti Fa’ahotu, à une source d’actifs biologiques originaux (terrestres et marins) dont le développement sera assuré en commun.
mercredi 03 août 2011 -‐ Johann Mourier
Jean Luc Ansel, directeur général de Cosmetic Valley, et Didier Chomer, président de Tahiti Fa’ahotu, ont signé une convention de collaboration entre leurs deux réseaux d’entreprises. L’association Tahiti Fa’ahotu, pôle d’innovation de Polynésie française, a accueilli les 9 et 10 mai dernier Jean Luc Ansel, directeur général de Cosmetic Valley qui regroupe des entreprises de la parfumerie et de la cosmétique ainsi que des universités, pour développer l’excellence française dans ces domaines d’activité. Cette visite a été l’occasion pour le directeur général de Cosmetic Valley de rencontrer plusieurs acteurs de l’industrie cosmétique polynésienne, et d’apprécier le potentiel des ressources locales en termes d’actifs biologiques.
Au cours d’une conférence organisée par Tahiti Fa’ahotu à la CCISM, il a présenté l’influence du shark-‐feeding sur l'écologie des requins à pointes noires. C’est pour l’heure le seul spécialiste du genre en Polynésie. Portrait. “Le requin est quand même un des régulateurs de l’écosystème corallien. Dans certains endroits du monde où des populations entières ont été décimées, c’est tout l’écosystème qui a été chamboulé”, avertit le scientifique.
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Être passionné par les requins, c’est une chose. Être fasciné par eux au point d’en faire un sujet de recherche, c’est rare. Tellement que Johann est à ce jour le premier à avoir fait des études poussées sur le sujet, des recherches qui manquaient aux chercheurs de Polynésie, où l’on trouve aujourd’hui près d’une vingtaine d’espèces. “J’ai découvert les requins étant gamin, se souvient-‐il, probablement en ouvrant une encyclopédie. Depuis, ils n’ont cessé de me captiver. C’est sûrement dû en partie au fait qu’ils sont un peu mal aimés. Je pense que j’ai toujours eu envie de les voir sous un autre angle, d’être le plus objectif possible à leur égard et de me détacher un peu des a priori”. En 2006, le gouvernement de Polynésie les a protégés par un arrêté, au nom du principe de précaution. C’est dans ce cadre que s’est inscrite la thèse du jeune homme. “L’idée a été de comprendre une population à l’échelle d’une île, détaille-‐t-‐il, en termes d’organisation sociale, de reproduction, de déplacements, d’impact anthropique (impact de l’homme, par rapport à la pêche, à la fréquentation de l’habitat…), etc.” Après un Master sur “la reproduction des requins citron sur l’île de Moorea”, pour lequel il a étudié les individus en s’axant surtout sur la génétique, Johann a enchaîné sur sa thèse en se focalisant sur les requins à pointes noires. “C’est d’autant plus intéressant que ce sont des populations d’assez grandes tailles, qui vont donc être plus faciles à étudier dans leur globalité sur une île, précise-‐t-‐il. Avec plus d’individus, on peut sortir beaucoup plus de résultats”. Le shark-‐feeding, sans avoir constitué l’essentiel de sa thèse, en a été le fil rouge. “Comme il y a beaucoup de plongées à Moorea notamment, et sur beaucoup d’autres îles en Polynésie, c’est évidemment un paramètre que l’on a dû prendre en compte par rapport au comportement des requins : est-‐ce que ça le modifie, est-‐ce que ça l’influence ? J’ai eu l’avantage de travailler à la fois sur les sites de sharkfeeding et sur des sites naturels, où il n’y a pas d’activité humaine, ce qui nous a permis de comparer les effets que le shark-‐feeding pouvait avoir et de déterminer s’ils étaient pervers pour les populations”. Contrairement à ce que l’on pourrait penser de prime abord, les requins sont globalement assez peu impactés par la pratique. “Ils se conditionnent par rapport aux heures de nourrissage, explique le chercheur, et on observe aussi une augmentation de l’agressivité si l’activité est mal conduite (nourrissage à la main, suspension de nourriture sous le bateau en pleine eau au niveau du palier des plongeurs…). Mais pour le moment, ajoute-‐t-‐il, ça n’aurait pas plus d’incidence sur les individus, ni sur l’écologie de l’espèce”. Évidemment, ces hypothèses doivent encore être vérifiées par plus de recherches mais les études de Johann constituent d’ores et déjà une bonne base de travail. “Je souhaitais apporter des connaissances sur les populations de requins en Polynésie. Il n’y avait jusque-‐là que très peu de données, précise-‐t-‐il ; hormis de rares Américains qui sont venus mener de brèves études à Rangiroa dans les années 70-‐80, c’est un travail qui n’avait jamais été fait, pas de manière aussi approfondie. (…) J’aimerais maintenant étendre mes investigations à différentes espèces”. Johann a prévu de continuer à travailler avec le Criobe (Centre de recherches insulaires et observatoire de l'environnement) sur Moorea pendant un an encore. La conférence qu’il a donnée le 21 juillet à la CCISM (lire encart ci-‐contre) était pour lui l’occasion de vulgariser ses recherches tout en restituant ses résultats à la Polynésie. Sa thèse sera en outre accessible au Criobe. Carnet de route • Il est né le 11 avril 1981 à Lyon • En 2005, il sort diplômé de son école d’ingénieur halieute et part en stage en Afrique du Sud étudier les grands requins blancs • En 2007, après un Master 2 en biologie, il commence à travailler sur les requins citron à Moorea • Un an après, il entame sa thèse, qu’il a soutenue en métropole le 3 mai 2011 • Il va continuer à travailler au Criobe à Moorea, pour l’année à venir au moins TAHITI FA’AHOTU-‐ Créée en août 2009 et reconnue “grappes d’entreprises” en mai 2010, l’association Tahiti Fa’ahotu est le premier pôle d’innovation polynésien. Elle regroupe des entreprises polynésiennes et des organismes de recherche et de formation locaux autour d’un objectif commun : l’innovation pour la valorisation des ressources naturelles. Son objectif est d’apporter un appui et d’accompagner ses adhérents souhaitant développer des projets innovants autour de quatre thématiques : l’exploitation des ressources naturelles marines, l’exploitation des ressources naturelles terrestres, la biodiversité, les biomolécules d’intérêt et les biotechnologies et les énergies renouvelables et la préservation durable des milieux. La prochaine conférence organisée à l’initiative de l’association, programmée à la rentrée, présentera aux entreprises les dispositifs d’aide à l’innovation. www.tahitifaahotu.pf
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17 mai 2011 -‐ Les conventions CIFRE : une opportunité pour les entreprises, les chercheurs et les doctorants
Les CIFRE sont financées par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche qui en a confié la mise en œuvre à l'ANRT. Les CIFRE ont vocation à contribuer au processus d'innovation des entreprises et à leur compétitivité. Depuis près de 30 ans, les CIFRE ont réuni 6000 entreprises, 4 000 laboratoires et 12 000 doctorants autour de projets de recherche et d'innovation. Participation libre et gratuite, inscription obligatoire auprès de : Hélène Gueguen -‐ Tahiti Fa’ahotu -‐ [email protected] -‐ 28.67.65 -‐ Daniel Radford – CCISM – [email protected] -‐ 47.27.28
mercredi 11 mai 2011 -‐ Innover pour créer des emplois Le pôle d'innovation Tahiti Fa'ahotu veut susciter des projets à haute valeur ajoutée exploitant les ressources naturelles locales. Pour faire naître des initiatives, Tahiti Fa'ahotu a lancé un appel à projet pour financer les idées les plus prometteuses. Dossier à rendre avant le 19 août. Pour la deuxième année, Tahiti Fa'ahotu lance un appel à projet pour développer l'innovation autour de la valorisation des ressources naturelles
Le pôle d'innovation Tahiti Fa'ahotu a lancé son deuxième appel à projet de recherche et développement pour les entreprises polynésiennes. Il s'agit pour une entreprise polynésienne de s'associer avec un organisme public de recherche pour travailler sur un sujet en rapport avec l'exploitation des ressources naturelles locales et l'éco-‐innovation. “Cette rencontre entre des équipes de recherches et des entreprises permet de développer industriellement des découvertes scientifiques et ainsi de créer de l'activité économique” explique Bernard Costa, président de Tahiti Fa'ahotu et de l'entreprise Pacific Biotech. Bernard Costa connaît bien le sujet, puisque deux des trois projets financés l'année dernière par les autorités dans le cadre “du contrat de projet État -‐ Pays 2008-‐2103” ont été présentés par son entreprise : un projet sur le PHA, ou polyesters biodégradables qui pourrait permettre de fabriquer du plastique sans une “goutte de pétrole” (avec le Criobe) et un autre sur l'élaboration d'un remède traditionnel à base de feuilles de faux tabac pour soigner la ciguatera
L'année dernière, sur dix projets reçus, neuf ont été soumis un jury d'experts en métropole et trois ont reçu une aide (taux maximum d'aide : 80% du coût total du projet, plafonné à 4,8 millions de Fcfp). Les entreprises candidates sont invitées à envoyer leur dossier avant le 19 août Pierre Mery, Vincent Buchet (Ifremer), Louise Peltzer (vice-‐présidente de Tahiti Fa'ahotu), Bernard Costa et Hélène Gueguen ont présenté hier les actions de Tahiti Fa'ahotu qui signifie “le développement par les richesses de la terre et de la mer”.
Le pôle d’innovation Tahiti Fa’ahotu, avec l’appui de la Délégation à la Recherche, organise une matinée de présentation sur les bourses de thèse et les possibilités de financement par le dispositif CIFRE : Jeudi 19 mai 2011, de 9h à 11h, dans l'amphithéâtre de la CCISM. Les présentations seront les suivantes : Présentation du dispositif CIFRE par Pierre Mery, délégué à la recherche, Haut-‐commissariat Témoignages d’entreprises et de laboratoires de recherche : Bernard Costa, directeur de Pacific Biotech, Dominique Laurent, chargé de recherches à l’IRD, Taivini Teai, enseignant-‐chercheur à l’Université de Polynésie française. Le dispositif CIFRE (Convention Industrielle de Formation par la Recherche) subventionne toute entreprise qui embauche un doctorant pour le placer au cœur d'une collaboration de recherche avec un laboratoire public. Les travaux aboutiront à la soutenance d'une thèse en trois ans.
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(avec l'IRD). Pour donner le plus de chance possible à chaque dossier, il est important que “les porteurs de projets se manifestent tôt, explique Hélène Gueguen, animatrice de Tahiti Fa'ahotu. D'ailleurs certaines entreprises dont les projets, rendus au dernier moment, n'avaient pas passé le cap du jury d'expert l'année dernière, vont représenter un projet cette année”. Un dynamisme prometteur puisqu’“on devrait voir d'ici trois à cinq ans l'émergence d'un nouvel axe de développement économique” se félicite Hélène. Ce financement de projet n'est pas l'unique action à mettre au bénéfice de ce pôle d'innovation, qui regroupe, aujourd'hui, 32 entreprises et six organismes de recherche et qui a été reconnu "grappes d'entreprises", un label national délivré par le ministère de l'aménagement du territoire, en mai 2010. Elle organise également des conférences, développe des partenariats avec d'autres pôles de compétitivité en métropole et aide les entreprises dans le montage de projets de recherche. Pour Pierre Méry, délégué à la recherche au Haut-‐commissariat : “peu de chefs d'entreprise ont une culture de l'innovation. C'est pourtant un aspect essentiel du développement économique, car la Polynésie ne peut exporter que des produits à haute valeur ajoutée”. Pour en savoir plus : Hélène Gueguen (Tahiti Fa'ahotu 28 67 65) et Daniel Radford (CCISM 47 27 28) ou par mail [email protected] . Une clause de confidentialité engage les membres de l'association en charge de l'examen des dossiers.
11 mai 2011 -‐ Lancement du 2ème appel à projets de recherche & développement
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Le pôle d’innovation Tahiti Fa’ahotu développe des actions telles que :
• L’organisation de conférences, permettant de stimuler les échanges entre les entreprises et les chercheurs (conférence sur les cocotiers de Polynésie, un prix spécifique aux Doctoriales 2011…) ;
• Le développement de partenariats avec d’autres pôles, permettant le désenclavement et le rayonnement de la Polynésie : convention passée avec les pôles de compétitivité Mer Bretagne et Mer Paca,
• L’appui des entreprises dans le montage de projets de recherche et développement.
Tahiti Fa’ahotu a ainsi lancé en juin 2010 un premier appel à projets de recherche et développement, en partenariat avec les gestionnaires du volet recherche contrat de projets état – Polynésie. 3 projets labellisés au premier appel à projets de juin 2010 Le premier appel à projets a été un succès, puisque 10 projets ont été déposés : o 2 projets relevant de la thématique 1 : exploitation des ressources naturelles marines ; o 6 projets relevant de la thématique 2 : exploitation des ressources naturelles terrestres ; o 2 projets relevant de la thématique 3 : biodiversité, biomolécules d’intérêt et biotechnologies. 9 projets ont été déclaré éligibles et soumis à des expertises scientifiques et technico-‐économiques indépendantes. A l’issue du processus d’expertise, 3 projets ont ainsi été labellisés par le pôle.
Le pôle d’innovation Tahiti Fa’ahotu Créé en août 2009, et reconnu « grappes d’entreprises » en mai 2010, le pôle d’innovation Tahiti Fa’ahotu regroupe des entreprises polynésiennes et des organismes de recherche et de formation locaux, autour d’un objectif commun : L’innovation pour la valorisation des ressources naturelles de Polynésie. Tahiti Fa’ahotu regroupe à ce jour 32 entreprises et 6 organismes de recherche et de formation. Le pôle développe des projets et des actions autour de quatre thématiques : la valorisation des ressources naturelles marines, La valorisation des ressources naturelles terrestres, La biodiversité, les biotechnologies et les molécules d’intérêt, Les énergies renouvelables et la préservation durable des milieux.
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nom thème porteur partenaire scientifique
budget total
HAARI
étude de la diversité variétale du cocotier en Polynésie dans la perspective de transformations et de valorisations alimentaires
Manutea Criobe 14.930.000 XPF
ProPHA criblage de bactéries productrices de bioplastiques
Pacific Biotech Criobe 16.000.000 XPF
CIGUATRAIT
Etude et valorisation industrielle d’un remède traditionnel à application thérapeutique dans le traitement des intoxications ciguatériques.
Pacific Biotech IRD 22.600.000 XPF
Les 3 projets labellisés ont obtenu un financement par le volet recherche du contrat de projets état – Polynésie. Lancement du deuxième appel à projets de recherche & développement Cet appel à projets est à destination des entreprises polynésiennes, souhaitant mener des travaux de recherche pouvant déboucher sur un développement économique. Tout ou partie des travaux de recherche seront effectués par un laboratoire public de recherche. Le programme de recherche & développement doit être d’une durée maximum de 24 mois. La clôture de l’appel à projets est fixée au vendredi 19 août 2011. Les projets déposés seront expertisés de façon indépendante. Les projets expertisés favorablement seront labellisés par le pôle d’innovation Tahiti Fa’ahotu, puis présentés pour financement aux autorités du « Contrat de projet Etat-‐Pays 2008-‐2013 ». Le taux maximum d’aides est fixé à 80% des coûts éligibles du projet, l’aide étant plafonnée à 4.800.000 xpf. Les entreprises candidates sont invitées à déposer leur dossier par mail ([email protected] ) et/ou sur CD-‐Rom au pôle d’innovation Tahiti Fa’ahotu. Le dossier doit obligatoirement être rédigé sur les documents-‐type téléchargeables sur www.tahitifaahotu.pf : -‐ faahotu_dossier_projet_mai2011.doc -‐ faahotu_depenses_projet_mai2011.xls Contacts pour tous renseignements : www.tahitifaahotu.pf -‐ Hélène Gueguen – Tahiti Fa’ahotu – 28.67.65 -‐ Daniel Radford – CCISM – 47.27.28
vendredi 21 janvier 2011 -‐ Polynésie, Bretagne et Paca s’unissent pour l’innovation
Ils tenaient hier matin une conférence publique à l'auditorium de la CCISM pour faire le point sur la collaboration entre ces trois pôles. “Pour un pôle mer international, ne pas s'intéresser à la zone économique exclusive de la Polynésie française aurait été une grosse erreur stratégique”, a résumé Patrick Poupon lors de cette visite, qui est sa première à Tahiti depuis la signature du partenariat en 2009. Bernard Costa compte sur ses confrères métropolitains pour mutualiser des connaissances scientifiques, des compétences d'entreprises et des ressources financières. Trois projets polynésiens sont particulièrement prometteurs dans le domaine des énergies marines renouvelables : “Il y a le projet d'énergie thermique des mers porté par la société Pacific Otec, le projet de centrale électrique houlomotrice à Papara du groupe Sedep et l'exploitation des courants de passe dans certains atolls des Tuamotu où l'EDT et l'Ifremer sont en train de conduire des études”. Patrick Poupon s'est empressé de préciser qu'il fallait donner du temps à la recherche : “Nous parlons là de démonstrateurs, ou de sites pilotes. Il y a beaucoup d'inconnues, des verrous technologiques à lever et, comme dans tout projet en émergence, des risques. C'est pour cela que nous avons besoin de la puissance publique : pour partager les risques”. Autre “carte à jouer pour la Polynésie française”, selon Bernard Costa : l'exploitation de la biodiversité. “De nombreuses molécules ont été identifiées en Polynésie qui pourraient être utilisées à des fins médicales ou cosmétiques.”
Bernard Costa, le président de l'association Tahiti Fa'ahotu, gestionnaire du pôle d'innovation polynésien, est entouré de Robert Gandolfo, secrétaire général du pôle de compétitivité mer Paca, et de Patrick Poupon, directeur du pôle mer Bretagne. Ils sont en Polynésie française depuis le 15 janvier pour rencontrer les acteurs polynésiens de la recherche et du développement.
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jeudi 13 janvier 2011 Concours national des entreprises innovantes
samedi 18 décembre 2010 -‐ Innover, c’est gagner L'édition 2011 du concours d'aide à la création d'entreprises innovantes a été lancée hier. Des aides publiques importantes sont attribuées tous les ans à des porteurs de projets de recherche et de développement.
Depuis que ce concours existe, huit projets ont été récompensés en Polynésie française, par exemple pour l'aquaculture de bénitiers, l'extraction d'arômes à partir de végétaux polynésiens ou encore l'exploitation cosmétique de micro-‐organismes polynésiens. “Maintenant qu'il y a le câble, des entreprises peuvent se constituer candidates dans le secteur du numérique”, espère Pierre Méry, le délégué à la recherche en Polynésie française. “La date limite pour le dépôt des dossiers est le 27 janvier à 13 heures, rappelle ce représentant de l'État. Après cette date, les projets seront examinés par un jury local, composé d'industriels, de directeurs d'entreprises locales, de représentants du ministère de la Reconversion économique. Ensuite, les dossiers sélectionnés localement seront examinés au niveau national.” Le ministère de la Recherche confiera tous les dossiers à une entreprise de consultants en innovation, Alcimed-‐Erdyn. “Les candidats doivent d'abord avoir une idée innovante, explique Pierre Méry. Mais cela ne suffit pas. Ils doivent aussi être capables de créer une entreprise viable.” Le secrétaire général du haut-‐commissariat, Alexandre Rochatte, rappelle que “ceux qui ont besoin d'aide peuvent contacter la délégation à la recherche, ou encore mieux, l'association Tahiti Fa'ahotu”. Hébergée au sein du pôle entreprise de la CCISM, Tahiti Fa'ahotu est l'association gestionnaire du pôle de compétitivité polynésien. Elle rassemble des gens qui ont de l'expérience en matière d'innovation. Didier Chomer par exemple, le P-‐dg de Tikitea, est “étroitement associé à Bernard Costa”, le premier lauréat polynésien du concours en 1999 avec son projet d'anti-‐moustiques biologique. “Dix ans après, notre produit est abouti techniquement, assure Didier Chomer. Ça a été plus difficile au plan de la commercialisation. Mais ce type de concours a le mérite de mettre le pied à l'étrier.”
Déposer un dossier de candidature pour le concours national d'aide à la création d'entreprises de technologies innovantes est encore possible : jusqu'au 27 janvier à 13 heures (minuit en France). Le dépôt se fait auprès de la délégation régionale de la recherche et de la technologie (DRRT, immeuble Bougainville, 50.60.66). L'enjeu est une subvention du ministère français de la recherche pouvant aller jusqu'à 45 000 euros (5,4 millions de Fcfp) pour les projets en émergence, voire jusqu'à 450 000 euros (54 millions de Fcfp) pour les projets en développement. Le dossier doit démontrer, d'une part le caractère innovant du projet, d'autre part sa viabilité économique. Pour avoir de l'aide à la préparation de votre candidature, rendez-‐vous au Pôle entreprises de la CCISM pour rencontrer l'association gestionnaire du pôle de compétitivité Tahiti Fa'ahotu. Neuf projets polynésiens ont été lauréats depuis 1999.
Le haut-‐commissariat, le ministère de l'Économie et l'association Tahiti Fa'ahotu lancent un appel aux porteurs de projets innovants : la date limite pour le dépôt des dossiers est le 27 janvier à 13 heures. Il reste un peu plus d'un mois pour participer à la treizième édition du concours national d'aide à la création d'entreprise de technologies innovantes. Organisé par le ministère français de la Recherche et l'agence nationale Oseo pour le soutien de l'innovation, ce concours récompense et encourage les futurs chefs d'entreprise. Tous les ans, des lauréats dans toute la France reçoivent une subvention pour financer leurs recherches (catégorie émergence) ou pour créer leur entreprise (catégorie développement).
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Autre projet célèbre : celui de Laurent Richert (Pacific Biotech), qui a obtenu un prix en émergence en 2003, puis en création-‐développement en 2006, pour son exploitation de micro-‐organismes polynésiens à des fins cosmétiques et industrielles. “Pacific Biotech est active et toujours en développement, notamment pour la mise au point d'un plastique biologique à base de plantes polynésiennes”, explique Didier Chomer. L'innovation a besoin de temps. Les trois derniers projets polynésiens récompensés en émergence mûrissent lentement. Pierre Méry raconte : “Benoît Tchépidjian (lauréat en 2007 avec Antoine Gilbert) a mis en place une entreprise d'export de bénitiers récoltés grâce à des collecteurs artificiels sur les récifs. On se heurte à un problème de législation pour l'export de ces bénitiers de captage. Les problèmes de texte sont toujours longs à résoudre, mais le dossier devrait continuer à mûrir. Guillaume Lecoz (2009) continue de développer son système d'extraction d'arômes de végétaux polynésiens au dioxyde de carbone supercritique. Le projet n'est pas encore mûr pour faire l'objet d'une candidature en création-‐développement, mais j'espère qu'il le sera l'année prochaine. Et Christian Mariotti a été lauréat début 2010 avec une étude pour l'utilisation des déchets de cocotier dans la construction. Il était chef du service de l'Urbanisme, mais vient de prendre sa retraite et aura donc du temps à consacrer à son projet qui pourrait permettre de développer de nouvelles techniques de construction, notamment dans les atolls”. DÉCRYPTAGE • Les porteurs de projets peuvent concourir sans condition de nationalité ni de statut : étudiants, salariés, patentés, demandeurs d'emploi… Les dirigeants d'entreprises créées depuis le 31 mars 2010 peuvent être candidats au concours 2011. Les dossiers doivent être déposés avant le jeudi 27 janvier à 13 heures (minuit à Paris) à la délégation régionale à la recherche et à la technologie (DRRT, immeuble Bougainville, 50.60.66). • Les lauréats dans la catégorie “émergence” reçoivent une subvention maximum de 45 000 euros (5,4 millions de Fcfp) jusqu'à 70% du budget nécessaire au projet. Les lauréats dans la catégorie “création-‐développement” reçoivent une aide maximum de 450 000 euros (53,6 millions de Fcfp) jusqu'à 60% du budget d'innovation de l'entreprise créée. • Depuis 1999, huit projets polynésiens ont été récompensés au concours national d'aide à la création d'entreprises innovantes. Deux créateurs ont été lauréats dans la catégorie développement : Bernard Costa en 1999 et Laurent Richert (Pacific Biotech) en 2006.
mercredi 16 décembre 2009 -‐ Des récompenses pour l’innovation RECHERCHE. Le concours de création d’entreprises innovantes, édition 2010, a été lancé hier dans les locaux de la société Pacific Biotech. L’ESSENTIEL -‐ Les dossiers de candidature sont à déposer avant le 28 janvier 2010, 13 heures, auprès de la délégation à la recherche en Polynésie française -‐ Depuis 1999, le ministère français de la Recherche a récompensé sept projets polynésiens -‐ En 2010, le pôle de compétitivité devrait également voir le jour et soutenir la recherche des entreprises polynésiennes innovantes “Pacific Biotech est un projet de recherche et développement concrétisé. C’est une entreprise qui fait du concret depuis quelques mois, qui produit des molécules innovantes, signe des contrats commerciaux et exporte la biodiversité polynésienne.” Bernard Costa, P-‐dg de cette société tahitienne de cosmétiques, accueillait hier une conférence de presse pour le lancement du 12e concours national de création d’entreprises innovantes en Polynésie française. Concours qui a permis en 2006, grâce à l’aboutissement des travaux de Laurent Richert, d’obtenir une subvention de 34 millions de Fcfp de l’organisme public Oseo pour la “mise au point de molécules actives pour le cosmétique et la parapharmacie issus de souches bactériennes polynésiennes”. Somme importante grâce à laquelle les deux hommes ont fondé Pacific Biotech, au fond de la zone industrielle de la Punaruu.
L’édition 2010 du concours a été lancée hier. Comme chaque année, le ministère de la Recherche est susceptible de récompenser des projets dits en “émergence”, c’est-‐à-‐dire “qui ont encore besoin d’être mûris”, et des projets de “création-‐développement”, soit “des entreprises déjà créées ou sur le point d’être créées”, précisait hier Pierre Méry, délégué de l’État français à la Recherche en Polynésie française. Les candidats ont jusqu’au 28 janvier 2010 à 13 heures (minuit heure française) pour déposer leur dossier auprès de la délégation à la recherche. Pour obtenir une subvention
Dans l’histoire de ce concours national, le ministère français de la Recherche a récompensé à sept reprises des projets polynésiens depuis 1999. L’an dernier, par exemple, Guillaume Le Coz a été lauréat dans la catégorie “émergence” pour son projet de production d’arômes polynésiens avec du “CO2 supercritique” comme solvant.
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d’Oseo, l’agence française de l’innovation, les dossiers devront prouver à la fois le caractère innovant de la technologie proposée et la viabilité économique du projet. “Nous espérons qu’il y aura beaucoup de dossiers cette année”, a lancé hier Bernard Costa, qui est également le président de l’association Tahiti Fa’ahotu pour la mise en place du pôle de compétitivité polynésien dans le domaine de la biodiversité et des énergies renouvelables. Il affirme que l’entrée en fonction de ce pôle devrait intervenir “dans les prochains mois” et que les entreprises polynésiennes pourront alors bénéficier des aides financières et logistiques dévolues aux pôles de compétitivité français.
mercredi 04 mars 2009 -‐ Intégrer les entreprises à la science Bernard Costa préside l’association Valrena et tente de mettre en place un pôle de compétitivité pour la valorisation des ressources naturelles. Les créateurs d’entreprises innovantes avaient rendez-‐vous hier midi avec le monde scientifique pour tisser des liens -‐ L’association Valrena était présente à la réunion. Son président explique comment il compte développer un pôle de compétitivité à Tahiti
Dans quel secteur ? “Valrena signifie valorisation des ressources naturelles : les ressources végétales terrestres, les actifs à vocation cosmétique ou pharmacologique, les ressources naturelles marines (pêche, algues, coraux), etc. Par exemple, j’entame le mois prochain une valorisation et une production industrielle des micro-‐organisme marins.” À partir du moment où les projets sont labellisés, c’est-‐à-‐dire validés scientifiquement et économiquement, les pouvoirs publics accordent beaucoup plus de crédit et on a accès à des sources de financement. Quand un projet est accepté, à peu près un tiers est financé par l’entreprise porteuse du projet et deux tiers par l’État et les collectivités locales.” Qui avez-‐vous réuni pour l’instant ? “On a regroupé dans l’association un certain nombre d’entreprises prêtes à faire un peu de recherche et développement pendant deux à quatre ans pour arriver à des projets innovants et rentables dans cinq ou dix ans : la Brasserie de Tahiti, EDT, le port autonome et d’autres entreprises plus modestes, mais innovantes. Ce regroupement a fait des appels du pied aux organismes de recherche, l’IRD, l’Ifremer, le CNRS, l’UPF, l’ILM, et ils ont accepté de se regrouper de leur côté. Il faudrait aussi regrouper les acteurs de la formation. L’idée est de faire un front commun pour proposer un pôle de compétitivité adossé à un pôle déjà existant en métropole, qui pourrait nous héberger en tant que membre associé. Vu notre petite taille, on ne peut pas constituer un pôle polynésien en tant que tel. Donc on s’est rapproché beaucoup du pôle mer de Bretagne, on bénéficie de l’appui de toutes les équipes de recherches et des industriels adhérents au pôle, et on peut multiplier les projets de partenariats industriels, techniques ou scientifiques.” Quand espérez-‐vous rendre votre proposition ? “Nous avons formalisé avec le service du commerce extérieur un document de présentation stratégique qui a été diffusé auprès des autorités politiques qui doivent être partie prenante de cette démarche. Tous les intervenants que nous avons vus dans les différents ministères sont favorables à la démarche. Donc dans les trois mois qui viennent, on devrait arriver à finaliser une structure définie qui pourra être validée par la métropole.”
Bernard Costa assure qu’il a déjà convaincu plusieurs entreprises et organismes de recherche de le suivre dans ce projet À quoi ressemblerait le pôle de compétitivité que vous voulez créer ? “Ce projet rassemblerait, dans l’idéal, d’une part les acteurs économiques intéressés par les projets de recherche et développement et de nouvelle valorisation économique ; d’autre part, les acteurs du monde de la recherche qui thésaurisent un certain nombre de résultats potentiellement exploitables au niveau économique ; et enfin, les acteurs de la formation, car ces nouvelles activités génèreront de nouveaux besoins en termes d’emploi et de qualification qu’il faut anticiper. L’intérêt du pôle de compétitivité est de regrouper toutes les forces et les volontés d’innovation pour leur donner accès à des sources de financements publics, de la métropole ou du Pays.
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Mais pour cela, il faut qu’entreprises et chercheurs échangent leurs informations, ce qui ne semble pas naturel. Plusieurs représentants du monde de la recherche et de celui de l’entreprise étaient rassemblés hier pour proposer des solutions. “Je suis à votre disposition pour vous mettre en contact avec tous les organismes de recherche que vous souhaiterez”, a dit aux entrepreneurs présents le délégué à la recherche en Polynésie française, Pierre Méry. “Je vous incite à organiser des visites dans les instituts de recherche, par exemple une fois par mois”, a renchéri son homologue calédonien, Jean-‐ Claude Angue. Mais l’interface dont il a le plus longuement été question, c’est un pôle de compétitivité, dont un projet est en cours de montage au fenua par l’association Valrena. Il concernerait la valorisation des ressources naturelles du fenua. Enfin, le représentant de l’Agence française du développement a expliqué qu’“il n’y a pas d’outils strictement adaptés au financement de l’innovation en Polynésie française”. C’est donc l’AFD qui finance le démarrage des projets de création d’entreprises innovantes.
Sciences et entreprises, comment faire ? “Comment obliger les instituts de recherche à participer aux mécanismes de l’innovation ? Cela nous aiderait beaucoup d’avoir un soutien scientifique au moment d’aller voir les banques…” Benoît Tchépidjian expliquait hier lors du débat recherche-‐entreprises qu’il est bien seul dans la phase de création de son entreprise innovante. “L’innovation, a expliqué Xavier Muron, de l’Agence française du développement, c’est le processus qui conduit à mettre une invention sur le marché.” C’est ce qu’on appelle la recherche appliquée.
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