Rapport bilan carbone - année 2011 2/29 Mme Ganier Gaëlle
SOMMAIRE
1. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ...................................................................... 7
2. ENERGIE INTERNE ................................................................................................... 8
3. HORS ENERGIE ......................................................................................................... 11
4. INTRANTS ................................................................................................................... 11
5. FUTURS EMBALLAGES .......................................................................................... 14
6. FRET ........................................................................................................................... 14
Les grands principes de la conduite économique .............................................................. 16
7. DEPLACEMENTS...................................................................................................... 17
Déplacements domicile-travail ........................................................................................................ 17
Déplacement des visiteurs ................................................................................................................ 18
8. DECHETS DIRECTS ................................................................................................. 19
9. IMMOBILISATIONS ................................................................................................. 21
10. UTILISATION & FIN DE VIE ............................................................................... 22
RECAPITULATIFS ........................................................................................................... 23
Données en émissions équivalent carbone et dioxyde de carbone ................................................... 23
Graphiques par onglets..................................................................................................................... 24
Gestion de l'incertitude (ou marge d’erreur) .................................................................................... 27
Contribution de chaque poste au total .............................................................................................. 28
Ratios ............................................................................................................................................... 29
Rapport bilan carbone - année 2011 3/29 Mme Ganier Gaëlle
INTRODUCTION
METHODE BILAN CARBONE® ET CHANGEMENT DE NOS SOCIETES
L’énergie et le climat seront au premier rang des défis actuels à affronter pour notre société. Dans ce
contexte, les outils de mesure et d’analyse de l’empreinte « carbone » (climat, énergie) joueront un rôle
irremplaçable à plusieurs titres : sensibilisation, aide à la décision, orientation de choix stratégiques.
De ce fait, toute entreprise, activité administrative ou associative peut légitimement s'intéresser aux émissions
qu'elle génère. Avant d'envisager toute action permettant de réduire ces émissions, il est crucial de pouvoir en
identifier les sources principales, afin de cibler des marges de manœuvre prioritaires. La méthode Bilan
Carbone® comptabilise les émissions de GES de l'ensemble des activités d'une organisation en identifiant ses
activités les plus polluantes afin d'initier des changements dans une démarche d'amélioration continue.
La comptabilité carbone est encore à l’aube de son développement mais la méthode Bilan Carbone® a déjà fait
ses preuves avec plus de 6.000 Bilan Carbone® réalisés. Elle est la démarche la plus connue et la plus
utilisée en France pour l'évaluation et la réduction des émissions de GES, assortie d’une méthode et d’outils
de comptabilisation.
L’Association Bilan Carbone souhaite encore améliorer cette démarche pour poursuivre l'esprit d'excellence,
d'exigence et d'amélioration continue qui a présidé à sa naissance afin de réduire la fragilité de nos activités
et de nos sociétés face aux risques climatiques et énergétiques existants.
Rapport bilan carbone - année 2011 4/29 Mme Ganier Gaëlle
LA METHODE BILAN CARBONE®
Le Bilan Carbone® est d’abord une démarche. Elle représente la construction d’un projet d’évaluation et de
réduction des émissions de GES.
Elle se traduit par les 6 étapes clés suivantes :
1- La sensibilisation à l'effet de serre
2- La définition du champ d'étude
3- La collecte des données
4- L'exploitation des résultats
5- L'établissement d'un plan d'actions de réduction
6- La mise en place de ce plan
Les outils Bilan Carbone® de comptabilisation, à la fois transparents, lisibles, flexibles et très complets
permettent la hiérarchisation des postes d'émissions en fonction de leur importance. Cette hiérarchisation est
l'étape indispensable à la construction de plans d'action de réduction.
LES PRINCIPES DE COMPTABILISATION
La méthode Bilan Carbone® permet d’évaluer les émissions de GES engendrées par l’ensemble des
processus physiques qui sont nécessaires à l’existence d’une activité ou organisation humaine. Par « processus
physique nécessaire », il faut comprendre que l’entité examinée n’existerait pas sous sa forme actuelle, ou
avec ses contours actuels, si le processus physique en question n’était pas possible.
L’un des points fondamentaux de la méthode consiste à mettre sur un pied d’égalité :
• les émissions de gaz à effet de serre qui prennent directement place au sein de l’entité ;
• les émissions qui prennent place à l’extérieur de cette entité, mais qui sont la contrepartie de processus
nécessaires à son existence sous sa forme actuelle.
Ces émissions, données en équivalent carbone ou équivalent dioxyde de carbone, peuvent être comptabilisées
directement ou, le cas échéant, être estimées. Dans le cas d’une estimation, la quantité de GES émise est
obtenue en multipliant une donnée d’activité à un facteur d’émission. L’incertitude liée à cette estimation est
calculée en considérant les incertitudes liées au facteur d’émission et à la donnée d’activité.
Rapport bilan carbone - année 2011 5/29 Mme Ganier Gaëlle
NOMBRE DE BILAN CARBONE® REALISES DEPUIS 2004
* Valeurs volontairement arrondies
HISTORIQUE
2012 : Lancement des nouvelles licences et de la version « Bilan GES »
2011 : L'ADEME choisit l'Association Bilan Carbone (ABC) pour accueillir le Bilan Carbone®. Celle-ci a
vocation à promouvoir et développer la méthodologie.
2010 : L'ADEME développe la version 6.1 du Bilan Carbone® contenant les déclinaisons «entreprises»,
«collectivités» et «territoires».
2004 : Jean Marc Jancovici développe le Bilan Carbone® pour le compte de l'ADEME.
PRINCIPE DU FACTEUR D’EMISSION
Dans la très grande majorité des cas, il n'est pas envisageable de mesurer directement les émissions de
gaz à effet de serre résultant d'une action donnée. En effet, si la mesure de la concentration en gaz à effet de
serre dans l'air est devenue une pratique scientifique courante, ce n'est qu'exceptionnellement que les
émissions peuvent faire l'objet d'une mesure directe.
La seule manière d'estimer ces émissions est alors de les obtenir par le calcul, à partir de données dites
d’activité : nombre de camions qui roulent et distance parcourue, nombre de tonnes de papier achetées, etc. La
méthode Bilan Carbone® a précisément été mise au point pour permettre de convertir, dans un laps de temps
raisonnable, ces données d’activités en émissions estimées. Les chiffres qui permettent de convertir les
données observables dans l'entité en émissions de gaz à effet de serre, exprimées en équivalent carbone, sont
appelés des facteurs d'émission.
Rapport bilan carbone - année 2011 6/29 Mme Ganier Gaëlle
Comme l'essentiel de la démarche est basée sur des facteurs d'émission moyens, cette méthode a pour
vocation première de fournir des ordres de grandeur. Cela n'empêchera pas, cependant, d'en tirer des
conclusions pratiques, car, bien souvent, quelques postes faciles à estimer seront prépondérants dans le total
des émissions. En tout état de cause, une imprécision de cet ordre ne fera en rien obstacle à la finalité
principale de la méthode Bilan Carbone®, qui se veut avant tout un tremplin vers des actions de réduction des
émissions de gaz à effet de serre. Pour enclencher puis évaluer l’action, il suffira le plus souvent de disposer
d’une hiérarchie des émissions et d’ordres de grandeur pour ces dernières, une évaluation à 20% près étant
alors bien suffisante. Parvenir à une réduction des émissions par la suite est bien l’objectif final à rechercher :
s’il n’y a pas de progrès sans quantification (ce que permet le Bilan Carbone), il n’y a pas non plus de progrès
sans action. Rappelons que les émissions nationales de gaz à effet de serre sont connues avec une
incertitude de cet ordre.
Note : Aux pistes d’amélioration citées dan ce rapport, notons qu’il est préconisé de :
-Communiquer la démarche et ses résultats à l’ensemble du personnel.
-Solliciter le personnel sur des gestes concrets à réaliser au quotidien.
-Intégrer la notion d’émissions de CO2 lors des achats de matière première, optimisation des flux, fréquence
d’approvisionnement.
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1. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
Année du Bilan Carbone® Janvier à décembre 2011
Nom de l'organisation Challancin Prévention Sécurité
Nom du site Siège social + interventions sur sites clients
Approche retenue (pour extraction Bilan GES) Contrôle financier
Nature de l'activité Sécurité humaine, de biens et sécurité incendie
Type d'unité d'œuvre Heures de prestations de sécurité humaine, de biens et
sécurité incendie
Nombre d'unités d'œuvre 1 832 570
Employés 964
Chiffre d'affaires/budget reel 41 406 28
NOTES
Tous les montants spécifiés sont TTC.
Préconisation prochain bilan carbone : 3 ans
Objectif à court terme : 3 ans
Objectif à long terme : 6 ans
Les données communes entre Challancin Nettoyage et Challancin Sécurité ont té réparties en ¾ et
1/4, ce qui est un reflet des effectifs et des locaux occupés.
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2. ENERGIE INTERNE
Le tableur comporte deux onglets relatifs à l'utilisation de l'énergie dans les locaux afin de vous
permettre de distinguer plus facilement les consommations d'énergies et les émissions associées
d'activités distinctes telles que le garde-meubles et les locaux administratifs présents sur le même site.
Pour cet onglet, il a été effectué un inventaire des différents combustibles utilisés par des sources
fixes (une revue des comptes de charge de la comptabilité a servi de base de travail).
Attention ! Les combustibles destinés aux véhicules ne sont pas à prendre en compte ici, dans la
mesure où il ne s'agit pas de sources fixes. Les combustibles doivent être normalement comptabilisés
dans les feuilles "Fret" et "Déplacements".
L’électricité est achetée auprès d’EDF.
Les données concernant l’électricité ont été récupérée à partir des factures d’électricité (janvier à
décembre 2011 ; en prenant en compte l’écart entre les index relevés).
Lors de la pause repas du midi, l’électricité est bien éteinte dans les bureaux, mais les écrans
d’ordinateurs restent sur un écran de veille.
En France, les bâtiments participent pour 43 % à l’énergie consommée et contribuent pour 22 % à
l’émission de gaz à effet de serre. En 2006, les bureaux (privés et publics confondus) représentaient
environ 189 millions de m2. La consommation moyenne d’énergie primaire d’un immeuble de
bureaux avoisine les 280 kWh ep / m2 / an - ce qui correspond à la classe E sur l’étiquette énergie
bâtiment.
Pour tous les tableaux objets des paragraphes ci-dessous, figure en dessous un tableau permettant de
prendre en compte les pertes en ligne de l'électricité. En effet, lorsque vous consommez de
l'électricité en basse tension (c'est-à-dire du 220 volts), pour 1 kWh qui "franchit" votre compteur, le
producteur a du injecter, en moyenne, 1,1 kWh dans le réseau électrique, 10% du total ayant été
perdus en cours de route par dissipation thermique (par effet Joule).
Rapport bilan carbone - année 2011 9/29 Mme Ganier Gaëlle
Consommation électricité en kWh
(donnée commune aux deux entités)
11223 soit 2805 KWH pour
Challancin Sécurité
Tableau récapitulatif des émissions en équivalent de CO2 :
Energie 1 Emissions
kg CO2e t CO2e Relatives
Combustibles, comptabilisation directe 0 0 0%
Chauffage fossile estimé 0 0 0%
Vapeur achetée 0 0 0%
Froid acheté 0 0 0%
Electricité achetée 236 0 100%
Total 236 0 100%
Des pistes d’amélioration sont possibles :
- Modifier les valeurs de consignes de la climatisation-chauffage de manière à éviter les excès,
- Remplacer les thermostats hors services,
- Veiller à l’extinction des postes informatiques des bureaux le soir, et installer une veille automatique
des écrans d’ordinateurs,
- Re-sensibiliser les équipes sur la modulation de l’éclairage,
- Equiper les bureaux de modulateurs d’éclairage, et le sous-sol de détecteur de mouvement,
- Limiter les chauffages et ventilateurs d’appoint,
- Rappeler par affichage les «gestes éco-responsables ».
Rapport bilan carbone - année 2011 10/29 Mme Ganier Gaëlle
Pour information :
Il existe deux grands types de lampe :
les lampes à incandescence : « ampoules » classiques et halogènes,
les lampes fluorescentes : lampe basse consommation et tubes fluorescents.
L’électricité consommée par les lampes est transformée en lumière et en chaleur. Les lampes à
incandescence produisent beaucoup de chaleur (95 %) et peu de lumière (5 %) : leur efficacité
énergétique est bien plus faible que les lampes fluorescentes, qui produisent environ 80 % de lumière
et 20 % de chaleur.
L’utilisation de lampes basse consommation est très fortement recommandée, pour des raisons à la
fois énergétiques, écologiques et économiques :
elles consomment 4 à 5 fois moins d’énergie que les lampes classiques : par exemple, en remplaçant
une lampe classique de 60W par une lampe basse consommation de 15W, on économise au total 360
KWh pendant sa durée de vie (environ 8 000 heures). C’est l’équivalent d’un an de consommation
avec des lampes classiques ! ;
elles durent plus longtemps : les lampes à incandescence ont une durée de vie limitée à environ
1000 heures alors que celle des lampes basse consommation est de vie 6 à 10 fois plus longue ;
elles permettent au final une économie pouvant aller jusqu’à plusieurs dizaines d’euros sur la durée
de vie de l’ampoule.
En vous fiant à l’étiquette énergie figurant sur l’emballage des lampes. Comme pour les équipements
électroménagers, l’étiquette énergie est obligatoire pour les lampes. Y figurent l’efficacité
énergétique et l’efficacité lumineuse. Exprimée en lumens par Watt, elle permet de comparer les
lampes entre elles : de A pour les meilleures à G pour les moins bonnes. Préférez les lampes de classe
A qui réalisent entre 75 et 80 % d’économies.
Les nouvelles générations de lampes basse consommation
ont fait de gros progrès :
leur temps de chauffage s’est considérablement réduit,
elles ne craignent plus les allumages fréquents,
elles s’adaptent à tous les luminaires (sauf ceux destinés
aux halogènes ou, sauf exception, ceux équipés d’un
variateur),
leur prix a beaucoup diminué.
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3. HORS ENERGIE
Il est parfaitement possible d'émettre des gaz à effet de serre autrement qu'en brûlant des combustibles fossiles
(charbon, pétrole, gaz), l'utilisation de chaînes du froid engendre des fuites de fluides réfrigérants, qui sont
souvent de très puissants gaz à effet de serre.
Il n’y a pas eu de recharge de climatisations chez Challancin. Cet onglet n’a donc pas été complété.
4. INTRANTS
Les "intrants" recouvrent tout ce qui rentre physiquement dans
l'entreprise, à l'exception des biens durables (machines, outils,
immeubles), c'est-à-dire qui s'amortissent, et qui sont traités
au chapitre Immobilisations. Ces matériaux entrants désignent
donc les matières premières travaillées et incorporées dans
les prestations vendues ainsi que leurs emballages.
Mais ce poste recouvre aussi les matériaux qui "rentrent chez vous" et que l'on ne retrouvera pas
nécessairement dans vos produits mais… dans votre poubelle ou celle de vos clients. A ce titre :
- les emballages de vos achats (blisters de palettes, sacs, fûts, etc.),
- vos consommables (papiers, fournitures de bureau, huiles…), …
La plupart de ces éléments a été comptabilisé sous forme de ratios monétaires.
Note : Le papier est la matière première de l’entreprise pour la partie administrative et le carton pour les
déménagements (comptabilisé dans l’onglet emballage).
On comptabilise également à cet endroit les émissions liées aux services tertiaires achetés (autres que le
transport) à savoir : téléphone, publicités, assurance, formation, maintenance…
Les données récupérées sont basées sur les factures de l’année 2011.
Nous vous invitons tout de même à demander à vos fournisseurs de s'intéresser à leurs émissions de gaz à effet
de serre, voire à faire de l’établissement d’un Bilan Carbone® une condition de vos achats.
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Consommables (données communes aux deux entités comptabilisées chez Challancin Nettoyage) (3/4 pour
Challancin Nettoyage):
Achats Tonnes
papier bureau acheté 10,37
papier wc 0,168
sac poubelle ( Ils sont généralement faits de
polyéthylène.) 0,12
essuie main 0,168
cartouches-toners 0,35
/ Montant en Keuros
achats de fournitures de bureau (agraphe, stylos,
…), ménage, à l'exclusion du papier et fournitures
informatiques, comptabilisés ci-dessus
27
Prestations externalisées propres à Challancin Sécurité :
Contrats de maintenances, assurances, … Dépenses Keuros
Assurance 51
Charges de copropriété 13
Entretien Réparations matériels 4
Entretien Réparations matériel transport 23
Locations matériel transport 10
Tableau récapitulatif des émissions
Intrants Emissions
kg CO2e t CO2e Relatives
Métaux 0 0 0%
Plastiques 57 0 0%
Verre 0 0 0%
Papiers & cartons 3 422 3 26%
Matériaux de construction 0 0 0%
Produits chimiques 0 0 0%
Produits agricoles 0 0 0%
Ratios monétaires, 1 9 864 10 74%
Ratios monétaires, 2 0 0 0%
Total 13 344 13 100%
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Plans d’actions recommandés :
Imprimer tous les documents de l’entreprise (cartes de visites, têtes de lettre, …) sur du papier recyclé,
voir réaliser des cartes de visite électroniques (ou téléchargeables directement sur le site internet),
Etudier la possibilité de dématérialiser la facturation,
Donner une « deuxième vie » aux papiers,
Dématérialiser les plaquettes de présentation de la société,
Prendre en compte les critères bilans carbones (poids, mise en veille, durées moyennes entre pannes,
consommation, …) lors des futurs achats pour le mobilier, l’informatique et les machines,
Éviter d’acheter des articles de marque, acheter des stylos, marqueurs, porte-crayons rechargeables, les
critères de base lors de l’achat de ces fournitures doivent tenir compte de trois idées clés : durables,
rechargeables et recyclables, stylo-plume : durable et rechargeable, c’est le matériel d’écriture le plus
adapté à nos besoins ; crayon : il est possible d’acquérir des crayons en bois non verni, évitant les
modèles laqués. Ils sont fabriqués à partir de matériaux naturels : bois, graphite, argile et cire,
Organiser la reprise des cartons en vue d’une réutilisation ou recyclage,
N’oublions pas le réflexe du réemploi. Souvent, de nombreuses petites fournitures en bon état sont
jetées à la poubelle. Penser à récupérer trombones, chemises en plastique, dossiers, classeurs... On
peut par exemple créer un espace de stockage spécifique aux produits à réutiliser où chacun viendra
déposer ou chercher en fonction de ses besoins. Les mettre en évidence facilite leur utilisation.
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5. FUTURS EMBALLAGES
Il n’y a pas d’emballages utilisés dans l’activité.
6. FRET
Les transports sont une source de gaz à effet de serre à cause :
- du gaz carbonique provenant de la combustion des carburants (pétrole, gaz, GPL, biocarburant, etc.),
- des fuites de gaz du circuit de climatisation le cas échéant,
- des polluants locaux divers qui peuvent aussi être des gaz à effet de serre, ou qui sont des précurseurs de
l'ozone, qui est un gaz à effet de serre,
- et, de manière indirecte, à cause de la construction des véhicules et des infrastructures de transport et de la
fabrication des carburants.
Les divers facteurs d'émissions employés ici sont décrits dans le document "Guide des facteurs d’émissions".
Notes : les émissions "amont" désignent les émissions qui ont lieu lors de l'extraction, du transport et du
raffinage des carburants utilisés. On distingue dans tous les cas les émissions "amont" de celles de la seule
"combustion". Les facteurs d’émissions qui figurent sous le terme "fabrication" représentent les émissions
occasionnées par la fabrication du véhicule, rapportées au kilomètre parcouru. Les émissions correspondantes
pour le trajet renseigné figurent sous l’intitulé "amortissement" (il s’agit bien d’émissions qui ont eu lieu avant
l’utilisation du véhicule).
La part des transports représente aujourd’hui 1/3 des émissions nationales de gaz à effet de serre. Depuis
quelques années, les voitures particulières polluent moins. Mais les rejets de CO2 continuent à augmenter de
façon soutenue, du fait de l’augmentation des déplacements. Le premier poste d’émission de gaz à effet de
serre des entreprises de bureau n’est, en général, ni le chauffage ni la bureautique. Ce sont les déplacements
professionnels et les liaisons domicile - travail. Les trois quarts des déplacements professionnels et des trajets
domicile- travail se font en voiture et de façon individuelle.
Il devient donc impératif et urgent pour les entreprises de mettre en œuvre des changements de comportement
concernant les déplacements de voyageurs et de marchandises. Les entreprises ont en effet une responsabilité
particulière dans ce domaine. Par leur action et leurs choix en matière de mobilité, ou d’organisation des
échanges de marchandises, elles peuvent contribuer à la diminution des consommations d’énergie, à la
réduction du bruit et à l’amélioration de la qualité de l’air.
La société ne possède pas qu’un seul site, mais il n’y a pas ou peu de fret interne.
Transport routier
Plusieurs approches peuvent être utilisées pour évaluer le transport de marchandises en fonction des données
disponibles, voici différents groupes de données permettant chacun de reconstituer les émissions.
Groupes classés du plus au moins précis :
la consommation directe de carburants
le nombre de camions par type de PTAC (poids total autorisé en charge, et leur kilométrage.
le nombre de km parcourus, le tonnage transporté et le type de camions
les localisations de départ et d’arrivée et le tonnage transporté par type de marchandises
Fret aérien vers clients : La société n’expédie rien par avion.
Fret ferroviaire vers les clients : Il n’existe pas à ce jour de fret ferroviaire vers les clients.
Fret maritime & fluvial vers les clients : Il n’existe pas à ce jour de fret maritime & fluvial vers les clients.
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Fret routier des fournisseurs (commun aux deux entités) :
Concernant le fret routier provenant des fournisseurs, une récupération des données a été réalisée à partir des
factures, des véhicules utilisés et des localisations des sites des fournisseurs :
Noms des
visiteurs
Moyens de
locomotions
Distances moyennes parcourues pour
venir
Nb de visites par
an
Informaticien véhicule 20 47
Sainclair véhicule 11 12
CANON véhicule 5 9
RICOH véhicule 20 5
Climatisation véhicule 20 2
Somme des kilomètres : 1257 km (3/4 pour Challancin Nettoyage).
Tableau récapitulatif des émissions
Fret Emissions
kg CO2e t CO2e Relatives
Fret routier entrant 74 0 100%
Fret aérien entrant 0 0 0%
Fret ferroviaire entrant 0 0 0%
Fret maritime et fluvial entrant 0 0 0%
Fret routier interne 0 0 0%
Fret aérien interne 0 0 0%
Fret ferroviaire interne 0 0 0%
Fret maritime et fluvial interne 0 0 0%
Fret routier sortant 0 0 0%
Fret aérien sortant 0 0 0%
Fret ferroviaire sortant 0 0 0%
Fret maritime et fluvial sortant 0 0 0%
Total 74 0 100%
Plans d’actions recommandés :
Lors du remplacement des véhicules, prendre en considération la consommation moyenne de gazole et
les rejets de CO2 dans la décision finale,
Réaliser des stage/formations internes à l’éco –conduite (voir ci-après),
Installer du matériel de géolocalisation sur les véhicules ou à minima mettre en place un indicateur de
consommation de gazole rapportée aux KM effectués valorisable dans la certification Iso 14001.
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Les grands principes de la conduite économique
*Pour info : conduite économique = conduite confort = conduite souple
Une conduite douce permet d'économiser 5 à 15% de carburant en moyenne.
Petit calcul : si un plein coûte 70 euros, vous gagnez jusqu'à 10 euros par plein !
Si vous faites 3 pleins par mois, vous gagnez 30 euros par mois. 360 euros par an. Pour réduire
considérablement les consommations de gazole, voici les recommandations formulées lors des formations :
- Démarrez en douceur : il n'est pas nécessaire de faire chauffer le moteur en le laissant tourner au
ralenti quelques minutes. Il est préférable de commencer à rouler tranquillement les premiers
kilomètres, c'est-à-dire sans accélération brutale.
- Manœuvrez sans à coups : il est inutile de donner de brefs et répétés coups d'accélérateur pour
réaliser des manœuvres (pour se garer, pour quitter sa place, sortir du garage...). Cette façon de faire
ne facilite pas la manœuvre et entraîne une surconsommation.
- Anticipez pour doser les accélérations et les freinages : les fortes et brutales accélérations (en
particulier au démarrage en ville) font consommer plus. Un freinage progressif et anticipé permet de
moins consommer. Dans les deux cas, l'usure mécanique sera moindre.
- Pour une vitesse donnée, préférez le rapport de boîte supérieur : le moteur aura une réserve de
puissance diminuée mais, tournant moins vite, il consommera moins. Vous rétrograderez en cas de
besoin et disposerez d'une réserve de puissance plus importante, par exemple pour doubler.
- Contrôlez la pression des pneus : avec des pneus insuffisamment gonflés (0,3 bar de déficit), la
consommation augmente de 3 % à 5 %, car les frottements entre le pneu et la route sont plus
importants. De plus votre sécurité est en jeu. A l'inverse, une surpression de 0,2 à 0,3 bar diminue la
consommation et réduit l'usure, sans nuire à la sécurité.
- Entretenez votre moteur : le bon fonctionnement du circuit d'allumage et de la carburation permet
de ne pas consommer anormalement du carburant. Un filtre à air encrassé empêche le bon
remplissage en air des cylindres et fait aussi surconsommer.
- Modérez votre allure : les vitesses élevées sont également une source de surconsommation
importante, particulièrement avec les petites voitures qui manquent de puissance (il faut utiliser le
moteur à haut régime), et avec les véhicules ayant une mauvaise aérodynamique comme les 4x4. Si 8
l aux 100 km sont nécessaire en roulant à 110 km/h, il en faudra 10 pour rouler à 125 km/h, soit 20 %
de plus.
- Utilisez modérément la climatisation : la climatisation des véhicules est très pénalisante en terme
de consommation puisque diminuer la température de l'habitacle de 8°C entraîne une
surconsommation de l'ordre de 15 à 25 %. En ville, ces valeurs peuvent fortement augmenter.
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7. DEPLACEMENTS
Comme pour le fret, les émissions "amont" désignent les émissions qui ont lieu lors de l'extraction, du
transport et du raffinage des carburants utilisés. On distingue dans tous les cas les émissions tenant compte de
"l’amont" de celles de la seule "combustion". Les facteurs d’émissions qui figurent sous le terme "fabrication"
représentent les émissions occasionnées par la fabrication du véhicule, rapportées au kilomètre parcouru. Les
émissions correspondantes pour le trajet renseigné figurent sous l’intitulé "amortissement" (il s’agit bien
d’émissions qui ont eu lieu avant l’utilisation du véhicule).
Déplacements domicile-travail
Ces déplacements regroupent tous les trajets pour venir travailler. Il s'agit donc, au sens large, des
déplacements effectués du lieu de résidence du moment vers le lieu de prise de fonctions et retour, sans oublier
les éventuels trajets liés à la pause déjeuner. Dans un souci de simplification, on comptera dans un premier
temps pour zéro : les déplacements utilisant tout moyen non motorisé : à vélo, à pied, etc.
Grâce au service RH, il a été possible de connaître le domicile de chaque personne conduisant une voiture pour
venir au travail et de déterminer qui rentre déjeuner (en voiture) et qui ne rentre pas, ce qui a permis de
calculer le kilométrage total effectué par les salariés pour venir travailler, ou plus exactement de calculer des
sous-totaux en fonction de la densité urbaine du lieu du domicile.
La méthode employée est la suivante :
- pour chaque salarié venant en voiture, qu'il faut donc identifier, on calcule la distance entre domicile et
travail (avec www.mappy.fr),
- selon que le salarié rentre ou non déjeuner chez lui, il sera crédité d'un parcours valant 2 ou 4 fois la
distance domicile-travail,
- on regroupe entre eux les salariés venant d'une zone de même densité urbaine (centre ville, périphérie
rurale, etc.),
- on effectue le total des véhicule.km pour chaque sous-ensemble et chacun d'entre eux est reporté dans la
case appropriée du tableur excel.
Si les véhicules sont la propriété de l'entreprise, ou sont contrôlés par elle, il faut le préciser sous l'intitulé
"véhicule détenu, contrôlé, etc".
Compte tenu de la localisation de l’entreprise du lieu d’habitation des différents salariés, il n’est pas possible
d’envisager le covoiturage.
Résultats des kilométrages :
voiture tram/métro bus
39215 km 42504 6578
Déplacements dans le cadre du travail :
Déplacements en
train
Nb de trajets Ville de départ Ville d'arrivée Km Nb de km
en 2011
2 Paris Lille 220 440
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Pour les déplacements en
voiture GAZOLE: la consommation 254914,52
Pour les déplacements en
voiture ESSENCE: la consommation 3580,64
Déplacement des visiteurs
Les visiteurs, autres que les fournisseurs (saisis dans l’onglet fret) viennent en voiture, la localisation de
l’entreprise ne permet pas des déplacements aisés en transports en commun. Ils n’ont pas été pris en compte
car ils ne sont pas suivis par Challancin.
Tableau récapitulatif des émissions
Déplacements Emissions
kg CO2e t CO2e Relatives
Domicile-travail 17 427 17 3%
Employés, voiture 629 050 629 97%
Employés, autre route 0 0 0%
Employés, train 113 0 0%
Employés, avion 0 0 0%
Employés bateau 0 0 0%
Visiteurs, tous modes 0 0 0%
Total 646 589 647 100%
Plans d’actions proposés :
Promouvoir le co-voiturage, inviter le personnel à comparer l’impact environnemental de ses modes
de déplacements avec le comparateur éco-déplacements : www.ademe.fr/eco-deplacements ou la
calculette éco-déplacements: wwww.ademe.fr/calculette-eco-deplacements,
Des solutions de télé-travail notamment pour les commerciaux pourraient être envisagées.
Regrouper les rendez-vous commerciaux par lieux géographiques.
Les déplacements des visiteurs n’ont pas été pris en compte car Challancin ne sait pas comment ils
viennent et combien ils font de kilomètres pour venir. Ceci pourra être une piste d’amélioration
consistant à mettre en place un cahier à l’accueil,
Rapport bilan carbone - année 2011 19/29 Mme Ganier Gaëlle
8. DECHETS DIRECTS
Ce poste "déchets directs" correspond aux émissions découlant du
traitement de fin de vie (incinération, mise en décharge, traitement
biologique ou recyclage) des déchets que l'on peut trouver directement dans
votre poubelle ainsi que celles découlant de la fermentation des eaux usées.
Ce poste inclut les emballages de vos propres achats, c'est-à-dire ceux que vous jetez directement.
Rappelons qu'il n'y a pas de relation proportionnelle entre les facteurs d'émission liés à la fin de vie et ceux liés
à la fabrication : la mise en décharge de métaux, par exemple, est affectée d'un facteur d'émission très faible
(ce qui ne fait que refléter le fait que les métaux ne conduisent pas à des émissions de gaz à effet de serre une
fois mis en décharge), alors que la fabrication de ces mêmes métaux est affectée d'un facteur élevé. A l'opposé,
la mise en décharge de matériaux organiques (par exemple les reste des de repas) est dotée d'un facteur
d'émission relativement élevé, alors que la production est affectée d'un facteur d'émission relativement faible.
Précisons également que ce chapitre ne concerne pas non plus les émissions liées à la fin de vie des services
mis sur le marché. Le chapitre Fin de vie traite de cet aspect. Enfin, le traitement des déchets a la particularité
de permettre des valorisations (énergétiques ou matière). Cette valorisation est intégrée au tableur via la notion
d’émissions évitées. Il paraît en effet légitime de mettre en relief les systèmes de traitement « qui valorisent »
par rapport à ceux qui ne valorisent pas. Pour finir il faut noter que les émissions évitées sont sommées
séparément.
En tonnes
Note : Ces données sont communes
aux 2 entités, (3/4 pour Challancin
Nettoyage).
Déchets papier 10,92
Déchets ménagers 4,22
Déchets d'ampoules, néons, divers, … 0,001
Déchets cartouches d'encre/toners 0,21
Tableau récapitulatif des émissions
Déchets directs Emissions
kg CO2e t CO2e Relatives
CET 0 0 0%
Incinération 0 0 0%
Déchets recyclés ou valorisés 0 0 0%
Mix Français 1 771 2 100%
Déchets non banals 7 0 0%
Eaux usées 0 0 0%
Total 1 777 2 100%
Rapport bilan carbone - année 2011 20/29 Mme Ganier Gaëlle
Plans d’actions recommandés (liés à ceux des intrants) :
Acheter des stylos, marqueurs, porte-crayons rechargeables, les critères de base lors de l’achat de ces
fournitures doivent tenir compte de trois idées clés : durables, rechargeables et recyclables, stylo-
plume : durable et rechargeable, c’est le matériel d’écriture le plus adapté à nos besoins ; crayon : il est
possible d’acquérir des crayons en bois non verni, évitant les modèles laqués. Ils sont fabriqués à
partir de matériaux naturels : bois, graphite, argile et cire,
N’oublions pas le réflexe du réemploi. Souvent, de nombreuses petites fournitures en très bon état sont
jetées à la poubelle. Penser à récupérer trombones, chemises en plastique, dossiers, classeurs... On
peut par exemple créer un espace de stockage spécifique aux produits à réutiliser où chacun viendra
déposer ou chercher en fonction de ses besoins. Les mettre en évidence facilite leur utilisation.
Valoriser les déchets des clients quand cela est possible, promouvoir le don.
Rapport bilan carbone - année 2011 21/29 Mme Ganier Gaëlle
9. IMMOBILISATIONS
Ce poste vise à répartir sur plusieurs années les émissions qui correspondent aux usages de biens durables qui
sont nécessaires à l’entreprise ou l'activité tertiaire :
- bâtiments,
- infrastructures routières (parkings compris),
- machines,
- etc.
Le principe de l'amortissement, en comptabilité, est le suivant : lorsque l'on achète un bien durable qui va
servir de nombreuses années, la charge de l'achat est "répartie" sur plusieurs années, afin de faire correspondre
au mieux l’usage et sa traduction comptable.
De même, dans le Bilan Carbone®, il va falloir "amortir" les émissions liées à la fabrication des
immobilisations, c'est-à-dire les répartir sur plusieurs années, comme on pratique un amortissement comptable.
Eléments non pris en compte : places de parking de St Ouen : 10 places (location)
Eléments comptabilisés :
Par défaut tout le matériel a été considéré comme amorti
sur un an sauf si précision contraire
Nombre
Durée d'amort. d'appareils en
propriété
Ordinateurs avec écran plat 14 1
Imprimantes 10 1
Petit matériel comptabilisé en poids Nb Poids unitaires en
kg
Poids
total Durée d’amortissement
lampe torche 24 0,4 9,6 1
PTI 13 0,4 5,2 1
chargeur 38 0,4 15,2 1
émetteur récepteur (E/R) 45 0,4 18 1
talkie walkie 9 0,2 1,8 1
CP600/contrôleur de
ronde/pointeau/rondier 26 0,2 5,2 1
projecteur 10 2 20 1
mégaphone 4 1 4 1
telephone 3 0,1 0,3 1
socle chargeur 13 0,2 2,6 1
mce 1 0,3 0,3 1
Clavier+souris 1 0,6 0,6 1
micro onde 7 6 42 1
plaque de cuisson 1 6 6 1
aspirateur à eau 8 10 80 1
Total 210,8
réfrigérateur 4 45 180 3
Rapport bilan carbone - année 2011 22/29 Mme Ganier Gaëlle
Tableau récapitulatif des émissions
Immobilisations Emissions
kg CO2e t CO2e Relatives
Bâtiments 0 0 0%
Infra hors bâtiments 0 0 0%
Véhicules, machines, mobilier 175 157 175 90%
Informatique 19 062 19 10%
Total 194 219 194 100%
Pistes d’amélioration :
-Les durées d’amortissements du matériel notamment informatique administrative pourraient être
augmentées (2 ans d’amortissement en plus = 66% d’équ. Carbone en moins, et 1 an d’amortissement en
plus = 33% d’équ. Carbone en moins),
-Prendre en compte les critères bilans carbones (poids, mise en veille, durées moyennes entre pannes,
consommation, …) lors des futurs achats pour le mobilier, l’informatique et les outils.
10. UTILISATION & FIN DE VIE
EMISSIONS LIEES A L'UTILISATION DES PRODUITS SUR LEUR DUREE DE VIE
EMISSIONS LIEES AU TRAITEMENT DE FIN DE VIE DES PRODUITS VENDUS
On peut considérer qu’il n’y a pas d’émission de gaz à effet de serre lié à l’utilisation de vos produits et à leur
traitement en fin de vie.
Rapport bilan carbone - année 2011 23/29 Mme Ganier Gaëlle
RECAPITULATIFS
Données en émissions équivalent carbone et dioxyde de carbone
Récapitulatif Emissions, t CO2e Emissions, t Ce
kg CO2e par
Employés
kg Ce par Employés
km eq. en voiture par Employés
kg CO2e par Heures de prestations de
sécurité humaine, de biens et sécurité
incendie
kg Ce par Heures de prestations de
sécurité humaine, de biens et sécurité
incendie
g CO2e par euro
de CA
g Ce par
euro de CA
Energie 1 0 0
0 0 1
0 0
0,06 0,02
Energie 2 0 0
0 0 0
0,00 0,00
0,00 0,00
Hors énergie 1 0 0
0 0 0
0,00 0,00
0,00 0,00
Hors énergie 2 0 0
0 0 0
0,00 0,00
0,00 0,00
Intrants 13 4
14 4 55
0,01 0,00
3,22 0,88
Futurs emballages 0 0
0 0 0
0,00 0,00
0,00 0,00
Fret 0 0
0 0 0
0,00 0,00
0,02 0,00
Déplacements 838 229
870 237 3 437
0,46 0,12
202,49 55,22
Déchets directs 2 0
2 1 7
0,00 0,00
0,43 0,12
Immobilisations 194 53
201 55 796
0,11 0,03
46,91 12,79
Utilisation 0 0
0 0 0
0,00 0,00
0,00 0,00
Fin de vie 0 0
0 0 0
0,00 0,00
0,00 0,00
Total 1 048 286
1 087 297 4 296
0,57 0,16
253,12 69,03
Rapport bilan carbone - année 2011 27/29 Mme Ganier Gaëlle
Gestion de l'incertitude (ou marge d’erreur)
Les émissions de gaz à effet de serre découlant de l'emploi de cette méthode ne se mesurant pas directement,
mais s'estimant à partir d'autres données, il y a nécessairement une incertitude attachée aux résultats. Cette
incertitude sur le résultat est en fait le cumul (qui n'est pas exactement une somme) de deux incertitudes sur les
valeurs d'entrée :
- l'incertitude attachée au facteur d'émission, qui est souvent une moyenne, et donc susceptible de présenter un
écart avec la valeur qui serait effectivement mesurée dans le cas examiné,
- l'incertitude attachée aux données utilisées (par exemple une estimation de kilométrage pour un vol en
avion).
Afin de gérer cette imprécision sur le résultat, qui est inévitable mais qu'il faut chercher à connaître en ordre de
grandeur, on va trouver, sur chaque feuille du tableur, à la droite de chaque tableau reproduit au fil des
chapitres ci-dessus, un petit tableau identique à celui reproduit ci-dessous (extrait de l’onglet déchet).
Incertitude
fact d'émiss° données kg equ C
50% 48
48
Les diverses colonnes de ce tableau s'interprètent et éventuellement se renseignent de la manière suivante.
Dans la colonne "facteurs d'émission" du tableau ci-dessus figure, pour chaque ligne, l'incertitude attachée au
facteur d'émission qui se trouve sur la même ligne, dans le tableau de calcul. Par exemple, dans la feuille
"énergie 1", au sein du tableau servant à estimer les émissions liées à l'électricité de réseau, il y a une ligne
intitulée "électricité en Allemagne", avec un facteur d'émission qui est de 0,164 kg équivalent carbone par
kWh.
La donnée qui se trouve dans la colonne "Fact. d'émiss°" du tableau "incertitude" identique à celui reproduit
ci-dessus, sur la même ligne que "électricité en Allemagne", est 15%. Cela signifie simplement que le 0,164 kg
équivalent carbone par kWh estimé fiable à ±15 % près, c'est-à-dire à ± 25 grammes équivalent carbone près.
Dit autrement, les diverses manières de calculer ou d'estimer cette donnée ne conduisent pas à un facteur
d'émission qui s'écarte de plus de 15 % de la valeur figurant dans le tableur. Cette valeur a été renseignée au
moment de la réalisation de la méthode Bilan Carbone® et représente notre meilleure estimation de la marge
d'erreur liée au facteur d'émission. Toutefois, si vous avez une raison majeure de considérer que dans le cas qui
vous concerne, elle sera supérieure (ou inférieure), vous pouvez bien sûr la modifier.
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