Fonds d’investissement étudiant de Polytechnique Montréal
Note Sectorielle
Semaine du 23 septembre 2013
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Cette note sectorielle a été réalisée par l’ensemble des étudiants de
PolyFinances, le fonds d’investissement étudiant de Polytechnique Montréal.
Elle a pour but de vous présenter l’actualité économique, industrielle et de la
recherche dans les secteurs associés aux génies enseignés à Polytechnique
Montréal.
Nous invitons le lecteur qui souhaiterait plus d’information sur un sujet précis à
regarder la webographie présente à la fin de chaque article.
Bonne lecture.
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Aérospatial et Défense 4
Biotechnologies et Pharmaceutiques 8
Energie et Environnement 10
Manufacturier et Services 16
Matériaux et Construction 18
Minier 20
Pétrole et Ressources Naturelles 24
Technologies de l’Information 28
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Encore une cure d’amincissement pour Air France, peut-être pour enfin sortir la tête de
l’eau?
Il est difficile d’être une compagnie aérienne par les temps qui courent : restructurations,
licenciements et fonte de la flotte, la compétition fait rage sur le créneau du transport aérien.
Dans ce secteur, deux stratégies sont majoritairement utilisées : celle du « transport aérien
pour tous » pratiqué par les compagnies low cost qui recherchent la diminution maximale des
coûts pour rester à tout prix les plus compétitifs et celle de « l’expérience luxe, calme et
beauté ». Ces derniers cherchent à garder leur service d’exception tout en essayant de garder
la clientèle qui fuit vers ses concurrents. Pour rester compétitifs, ils doivent diminuer leurs prix,
et pour rester rentables, ils doivent diminuer leurs coûts.
La compagnie Air France-KLM est un bel exemple de cette seconde catégorie : fondée en 1933
(1919 pour KLM), elle est par son histoire et sa politique de fidélisation dans le créneau de
« l’excellence du vol ». Cependant il devient de plus en plus difficile de garder sa position :
après une énième restructuration l’an passé, 2013 sera encore une année déficitaire. Soit une
sixième année consécutive de perte d’exploitation.
Afin d’inverser la tendance, Frédéric Gagey, PDG d’Air France depuis juillet 2013, a présenté
jeudi aux syndicats des mesures supplémentaires de restructuration portant sur 2 800
personnes. Le plan de restructuration Transform 2015 prévoit par exemple des mesures
stratégiques (baisse des coûts d’escale, réduction de capacité sur le moyen-courrier et cargo,
développement de sa branche low cost) et économiques (licenciements et plans de départ
volontaire).
La première réorganisation de l’entreprise devrait entraîner un sureffectif, qui devra être
contré par un plan de départs volontaires (PDV) qui toucherait 350 pilotes, 700 personnels de
vol et 1 700 personnels au sol. Ce dernier s’ajoute à celui mis en place l’an dernier, qui devait
compter 3 500 personnes, mais qui n’est pas encore achevé. Encore une restructuration qui est
difficilement acceptée, et monte à 5 600 le nombre de postes disparus. Le nombre d’employés
de la compagnie devrait donc passer à 100 700 d’ici 2015.
Mais ce plan de restructuration ne concerne pas seulement la séparation d’employés : quatre
axes stratégiques sont aussi explorés pour améliorer le rendement global de l’entreprise. Tout
d’abord, les escales devraient être davantage sous-traitées, afin de « ramener le coût des
escales à des niveaux proches » de celui de certaines sociétés d’assistance au sol. Certaines
destinations peu rentables seront aussi moins desservies. À Orly, Air France va aussi réduire sa
voilure et développer celle de sa filiale à bas coûts Transavia vers des destinations européennes
et saisonnières. Possédant un hub à Roissy, la compagnie va agir sur plusieurs niveaux :
optimiser le système de correspondance pour réduire les coûts et réduire les capacités sur les
vols moyen-courriers pour augmenter les long-courriers. Enfin, la direction souhaite réduire la
flotte de cargos B747-400 à deux avions, orientant les autres vers le transport de passagers.
Une politique de restructuration si agressive que les observateurs et syndicalistes restent
perplexes. Des risques de mouvement sociaux sont confirmés (la première grève du
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personnel de bord est déjà prévue) et une telle quantité de changements peut provoquer des
ralentissements. Mais c’est peut-être la seule méthode qui permettrait de ne pas se laisser dis-
tancer par Lufthansa, British Airways et Iberia. A la Bourse de Paris, le titre Air France-KLM a perdu
2.37% ce mercredi.
Résumé par Caroline DIETRICH
«Air France : un nouveau coup de rabot pour enfin sortir du rouge», dans LaTribune. Publié le
18/09/2013. Tiré de :
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-
logistique/20130918trib000785798/air-france-un-nouveau-coup-de-rabot-pour-enfin-sortir-du-
rouge.html
«ir France Drops Earnings Goal, Putting 2,800 Jobs at Risk», dans Bloomberg. Publié le 18/09/2013.
Tiré de :
http://www.bloomberg.com/news/2013-09-18/air-france-scraps-goal-to-return-to-profit-to-
deepen-cost-cuts.html
«Air France pourrait supprimer 2800 postes de plus», dans LaPresse.ca. Publié le 18/09/2013. Tiré
de :
http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201309/18/01-4690670-air-france-pourrait-
supprimer-2800-postes-de-plus.php
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Baptême de l’air du CSeries
Après neuf mois de retard, le dernier produit de Bombardier aéronautique, le CSeries, a fait son
vol inaugural dimanche dernier (15 septembre) à l’aéroport de Mirabel. La principale raison de
ce retard est due aux problèmes associés aux divers systèmes d’asservissement. D’ailleurs,
quelques ajustements restent toujours à être réglés, car lors du vol inaugural, un petit
problème (de nature inconnue) est survenu au niveau d’un sous-système de contrôle. Il semble
que ce dernier n’est pas été assez inquiétant pour interrompre l’exercice de vol, car le CSeries a
respecté l’horaire prévu.
Durant la conférence de presse qui a suivi le vol, le grand patron de Bombardier, Pierre
Beaudoin, a mentionné que son entreprise allait commencer la production d’environ 120
appareils par année tout en estimant que cela allait rapporter à Bombardier des revenus de 5G
à 8G $US sur cinq ans. Il s’agit d’une plutôt bonne nouvelle, si elle se concrétise, car le
programme du CSeries a nécessité des investissements de 3.9G $US, soit 500M $US de plus que
prévu lors du lancement de ce programme.
La vente de cet appareil pourra commencer seulement dans un an lorsqu’il aura passé la
batterie de tests et l’obtention de la certification requis par Transport Canada. Tout de fois,
Bombardier est confiant d’avoir 300 commandes fermes d’ici l’entrée en service du CSeries.
Pour l’instant, seulement 177 commandes fermes sont au carnet de Bombardier. Les dirigeants
de cette entreprise québécoise ne sont pas inquiets, car plusieurs clients potentiels étaient
présents lors du vol inaugural et ils ont pu constater par eux-mêmes l’un des arguments de
vente du CSeries : la très faible production de bruit de l’appareil. De plus, le CSeries se
démarque particulièrement de ses compétiteurs par sa faible consommation de carburant. En
effet, l’appareil consomme 20% de moins que les autres avions de sa catégorie. Ce qui a pour
résultat une économie de 15% sur les frais d’exploitation.
Enfin, il ne faut pas sauter de joie trop vite, car ces dernières performances du CSeries seront
validées dans les prochains mois grâce aux différents tests effectués sur toute la flotte d’essais
de cet appareil (cinq).
Résumé par David ST-JACQUES
«De bons arguments de vente pour Bombardier», dans La Presse. Publié le 20/09/2013. Tiré de :
http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201309/20/01-4691430-de-bons-arguments-de-vente-pour-bombardier.php
«CSeries : Bombardier vise 300 commandes», dans La Presse. Publié le 16/09/2013. Tiré de :
http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201309/16/01-4689729-cseries-bombardier-vise-300-commandes.php
Aérospatial et Défense
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Le Vietnam attire les compagnies pharmaceutiques malgré les inconvénients de son marché
Bien que la Chine représente une partie importante du marché émergeant du sud-est de l’Asie,
d’autres pays offrent aussi des opportunités considérables pour les compagnies
pharmaceutiques. Ainsi, le Vietnam a dernièrement attiré plusieurs compagnies telles que
Sanofi et GlaxoSmithKline à s’installer sur son territoire, et ce malgré quelques inconvénients
évidents. Jusqu’en 2009, une compagnie pharmaceutique nécessitait un partenaire vietnamien
afin de pénétrer le marché, ce qui n’est plus le cas maintenant.
Sachant que le Vietnam représente le pays du sud-est de l’Asie ayant la plus forte croissance
dans le milieu pharmaceutique (les ventes y augmentent de 25% par année), on comprend
rapidement l’intérêt de Sanofi d’y installer une nouvelle usine de production de médicaments,
qui sera opérationnelle en 2015 et coûtera 75 millions. De plus, une présence solide au
Vietnam (il s’agit de la 3e usine de Sanofi au pays) favorise l’accès aux autres régions de l’Asie,
comme la Chine ou l’Inde.
Actuellement, chaque vietnamien consomme en moyenne 104 $ par année de produits
pharmaceutiques (51 $ en Inde et 148 $ en Chine), mais ce chiffre pourrait bientôt augmenter
significativement. En effet, des avancées dans le système de santé du pays pourrait faire passer
le pourcentage de personnes couvertes par l’assurance nationale de 65% à 90% d’ici 2020.
Par contre, le marché vietnamien n’est pas sans risque. En effet, relativement peu de
compagnies qui produisent des matières premières pour médicaments sont installées au pays,
de sorte que 90% de celles-ci sont importées, ce qui augmente considérablement les coûts. De
plus, en conséquence de la règlementation clémente adoptée au pays, les « good
manufacturing practices » (GMP) y sont relativement peu implantées (seulement le tiers des
compagnies pharmaceutiques vietnamiennes les utilisent). Ainsi, le marché des médicaments
de haute qualité y est relativement peu développé. Ensuite, la Drug Administration of Vietnam
(DAV, l’équivalent de Santé Canada), pose une barrière d’entrée significative aux compagnies
étrangères en raison de ses politiques quelquefois arbitraires (temps d’approbation très
variables, influence des « connections », etc.)
Malgré ces problèmes, le marché vietnamien semble tout de même présenter des opportunités
intéressantes en raison de sa croissance rapide. En plus de Sanofi, GlaxoSmithKline a aussi
débuté en 2010 un partenariat avec Savipharm, un leader pharmaceutique au Vietnam, afin de
pénétrer le marché.
Résumé par François MARCOUX
«Vietnam attracts some drug production despite challenges», dans FiercePharma. Publié le
19/9/2013. Tiré de : http://www.fiercepharmamanufacturing.com/story/vietnam-attracts-some-drug-production-despite-
challenges/2013-09-19
«Sanofi to build $75 Million Vietnam Plant as Demand Rises », dans Bloomberg. Publié le 29/3/2013. Tiré de : http://www.bloomberg.com/news/2013-03-29/sanofi-to-build-75-million-vietnam-plant-as-demand-rises.html
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L’Afrique, un marché intéressant pour la multinationale Hikma
Hikma Pharmaceuticals PLC, la multinationale issue de la Jordanie, a annoncé certains investissements sur le marché éthiopien. Elle souhaite y produire des médicaments à faible coût en partenariat avec la firme MIDROC Pharmaceuticals. Cette dernière appartient à un milliardaire déjà bien établi en Éthiopie et en Arabie Saoudite, le Sheikh Mohammed Hussein Al Amoudi. Le joint-venture portera le nom de HikmaCure. D’ici 5 ans, elle souhaite posséder ses propres locaux, débuter des campagnes de marketing et de distribution. Concrètement, chacun promet d’investir 22.3M $US d’ici 2017. Déjà au début de l’année, l’Éthiopie et certains autres pays africains comme l’Angola avaient été
présagés comme des marchés potentiellement intéressants à développer. En effet, l’émergence
de la classe moyenne dans certains pays comme l’Éthiopie, aujourd’hui peuplée d’environ 94
millions d’habitants, tend à augmenter, surtout dans les grandes villes. Du même coup, les besoins
en médicaments pour contrer les maladies chroniques, comme le cancer et le diabète,
augmentent tout autant. D’un point de vue mondial, les analystes prévoient un croissance du
marché chiffrée à 10.6% par année, ce qui place le continent second derrière la Chine et à égalité
avec les prévisions pour l’Amérique latine.
Toutefois, les analystes demeurent clairs, le contexte économique est risqué en Afrique. Tout
d’abord, en raison des difficultés de l’État à développer des ressources à l’interne. En effet, la
transmission du savoir provenant des universités aux milieux manufacturiers est très difficile.
Malgré tout, le CEO de l’importante firme GSK, Andrew Witty, a commenté la situation en disant:
"It's still very challenging and there are still all sorts of issues, but gradually ... Africa is coming,"
D’un autre côté, la compétition demeure féroce sachant que les entreprises chinoises et indiennes
tenteront tout pour vendre à moindre coût leurs produits.
Néanmoins, pour plusieurs firmes, l’Afrique demeure un milieu intéressant où l’investissement à
moyen et à long terme doit faire partie de leur plan stratégique. Certaines, comme la britannique
GSK, proposent de miser sur le nombre d’unités vendues plutôt que sur la marge de profit par
unité.
Résumé par Julie CHARRON-LATOUR
« Hikma enters Ethiopian market through joint venture », dans FiercePharma Manufacturing.
Publié le 18/09/2013. Tiré de :
http://www.fiercepharmamanufacturing.com/press-releases/hikma-enters-ethiopian-market-
through-joint-venture
« Drugmakers eye Africa's middle classes as next growth market», dans Reuters. Publié le
12/02/2013. Tiré de :
http://www.reuters.com/article/2013/02/12/bigpharma-africa-growth-idUSL5N0BBDPB20130212
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Au tour du Royaume-Uni de regarder vers l’océanique durable
Cette semaine, la première phase d’un projet de production d’électricité à partir des courants
marins (combinés aux marées) a reçu les autorisations du Ministre écossais de l’énergie,
Fergus Ewing, pour immerger les 6 premières turbines de la centrale, pour une puissance
installée de 9 MW. Cette bénédiction nous ramène à l’investissement de 16 M$ du
Department of Energy américain dans les énergies renouvelables océaniques, présenté dans
nos notes il y a quelques semaines.
Cette première phase servira de pilote pour prouver aux autorités le potentiel de cette
technologie, initiative d’une collaboration entre Morgan Stanley, la firme d’énergie
International Power et le fabricant de turbine australien Atlantis Resources Corporation,
conjoints dans cette aventure nommé MeyGen.
L’autorisation inclut également des agrandissements éventuels pour atteindre 86 MW. Par
contre, les ambitions de MeyGen sont encore plus grandes, c’est-à-dire atteindre 400 MW.
L’atteinte de cet objectif en ferait la plus grande centrale européenne alimenté par les marées,
devant la centrale de La Rance, dans le Nord de la France, qui bien qu’elle date de 40 ans, a
une capacité de 240 MW, soit 10 MW par turbine. (À la différence que cette centrale utilise un
barrage pour retenir l’eau des marées, bénéficiant ainsi d’une hauteur de chute, d’où les
turbines nettement plus puissantes)
Le projet prend place dans l’estuaire Pentland à l’extrémité nord de la Grande-Bretagne : large
de 12 kilomètres, les estimations d’un expert d’Oxford lui accorde un potentiel de 1.9 GW,
alors ces 400 MW ne serait qu’un début. D’un autre côté, le gouvernement estime le potentiel
de l’estuaire à 14 GW, qui relativement à l’autre, semble très optimiste.
Parallèlement, des compétiteurs prévoient un projet similaire situé dans le Sound of Islay, sur
la côte ouest de l’île, mais toujours exposé à l’Atlantique. En effet, les fabricants de turbines
Alstom et Andritz Hydro Hammerfest, fourniraient un projet initié par Scottish Power
Renewables, à hauteur de 10 MW. Comme quoi il y a un engouement réel autour des
ressources énergétiques océaniques!
Sans entrer trop en profondeur dans les détails techniques, on remarque que la capacité des
turbines utilisées est approximativement de 1.5 MW, bien en-deçà des grandes éoliennes
offshores des grands fabricants, comme l’Haliade 150 d’Alstom (capacité de 6 MW). Par
contre, cette éolienne possède un rotor de 150 m de diamètre, énormément plus que ceux de
20 m utilisés en milieu marin à Pentland. Comparativement, une turbine alimentée au vent
nécessiterait un rotor de 65 à 85 m pour obtenir une capacité de 1.5 MW, dépendamment du
site, soit minimalement trois fois plus grand. Cette comparaison montre bien le potentiel
énorme des turbines sous-marines lorsque la technologie sera plus mature et les firmes plus
expérimentées.
Toutefois, certaines questions persistent, notamment les enjeux de durabilité : au niveau des
matériaux et au niveau environnemental. À suivre!
Résumé par Benoit THIBAULT
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«Tidal energy scheme off northern Scotland gets go-ahead», dans The Guardian. Publié le
16/09/2013. Tiré de :
http://www.theguardian.com/environment/2013/sep/16/tidal-energy-scheme-northern-scotland
«Alstom inaugure la plus grande éolienne offshore au monde, près de Saint- Nazaire», sur le site
d’Alstom magazine. Publié le 19/03/2012. Tiré de :
http://www.alstom.com/press-centre/fr/2012/3/alstom-inaugure-la-plus-grande-eolienne-
offshore-au-monde-pres-de-saint-nazaire-/
«THE 10 BIGGEST TURBINES IN THE WORLD», dans Wind Power Monthly. Tiré de :
http://www.windpowermonthly.com/10-biggest-turbines
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BP remporte un des plus gros contrats au monde
La nouvelle est tombée le jeudi 19 septembre, BP venait de signer un accord de vente d’une
valeur de plus que 100G $US avec l’Azerbaïdjan sur 25 ans. Le contrat concerne la vente et
distribution du gaz directement en Europe. Pour la première fois, le gaz azerbaïdjanais circulera
directement par des pipelines au sein du marché européen aidant à la stabilisation et
sécurisation du marché; toujours aussi dépendant des importations russes.
Le projet Shah Deniz – qui porte le nom de la région d’extraction– prévoit plus de 10G m3 de
gaz par an en provenance de la mer Caspienne mais aussi du rivage, pour les vendre ensuite à
neuf groupes énergétiques dont Shell, E.ON, GDF Suez et Enel. C’est donc tout un nouveau
réseau qui doit suivre afin de supporter le flux et la destination. Le réseau, quant à lui, coûtera
40G $US, le plus gros que BP n’ait jamais réalisé.
La première phase du projet Shah Deniz vise à alimenter l’Azerbaidjan ainsi que la Géorgie,
Grèce, Bulgarie et l’Italie. La deuxième phase du projet prévoit 26 nouveaux puits au coût de
5G $US comprenant 500 km de pipelines maritimes et 3 500 km sur rive. Aussi, BP et ses
partenaires devront construire deux nouvelles stations de pompage en Géorgie d’une taille de
50 terrains de football.
Cependant, en dépit de sa participation de 25%, BP a révélé qu'il serait erroné de supposer qu'il
obtiendrait 25% du chiffre d'affaires. Il se trouve que la société britannique toujours en
convalescence après les traumatismes financiers causés par l'accident de Deepwater Horizon
en 2010, ne possède que 20% de l'Adriatic Pipeline Trans qui sera construit à côté des
extensions du lien du Sud Caucase de la Caspienne à la Turquie et un troisième, le pipeline
Trans-Anatolie.
Finalement, la transaction a déjà fait réagir des organismes écologiques et d’autres spécialistes
comme James Mariott co-auteur du livre « The Oil Road ». James Mariott de Platform, en se
prononçant sur les pipelines a annoncé que : «Pour une grande partie de sa longueur, il
deviendrait une zone militarisée. Elle a déjà fait taire les critiques de l’UE sur les violations des
droits de l'homme d’Azeri et a conduit à des plans de surveillance des élections au rancart.
Mais nombreux sont ceux qui reconnaissent que nos besoins énergétiques ne devraient pas
être couverts par des projets qui accroissent l'insécurité de vie des autres peuples et menacent
une multitude d'environnements. L’opposition à ce plan est en croissance au Royaume-Uni et à
travers l'Europe ".
Résumé par Ilias TIHANI
«BP-Led Group InksAzeri gas deals worth $100 billion», dans The Wall street journal. Publié le
19/09/2013. Tiré de :
http://online.wsj.com/article/SB10001424127887323808204579085110787214276.html «BP strikes Azerbaijan gas sales deal », dans The Guardianl. Publié le 19/09/2013. Tiré de :
http://www.theguardian.com/business/2013/sep/19/bp-azerbaijan-100bn-dollars-gas-deal
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Explosion solaire : l’inde aussi a des plans ambitieux
Après la décision du Brésil d’ouvrir toutes grandes ses portes au solaire discutée dans la note
sectorielle de la semaine dernière, l’Inde vient de confirmer des plans pour installer 2 800 MW de
solaire photovoltaïque en 2014.
Ces projets datent d’enchères en 2012 et 2013 fixant la mise en service en 2014, et comme les
pénalités sont élevées pour les projets ne respectant pas l’échéancier, il faut s’attendre à ce que la
grande majorité s’y conforme.
D’ailleurs, comme ces projets font parti d’une stratégie nationale, ils sont géographiquement
distribués dans tout le pays, plus précisément dans les provinces suivantes : Tamil Nadu, la pointe
sud (700 MW), Bihar à l’est (250 MW), Punjab au nord-ouest (300 MW), Maharashtra à l’ouest
(125 MW) et d’autres petits projets de moins de 150 MW. D’autre part, la province d’Andhra
Pradesh a reçu une offre pour 1 340 MW, mais il y a toujours mésentente sur le prix de
l’électricité, alors la mise en service ne se fera pas en 2014.
Tous ces projets permettront de dépasser l’objectif total de 3 GW établit pour 2015. Un 3 GW qui
comptera somme toute peu dans le bilan national, car l’Inde est le 5e plus grand consommateur.
Sa capacité totale installée est de plus de 225 GW, pour une consommation totale supérieure à
deux fois le Canada, qui fait lui aussi parti du top 10 malgré notre minuscule population. Comme
on peut s’en douter, la différence se joue sur la consommation par habitant, où le Canada est
parmi les premiers et où l’Inde est encore bien loin de la moyenne mondiale et même loin
dernière la Chine qu’on aurait pu croire comparable.
Pour conclure, on ne peut parler du secteur énergétique indien sans mentionner une
problématique sociale majeure : fin 2011, 300 millions de personnes n’avaient toujours pas accès
à l’électricité. Alors, le pays a beaucoup de travail à faire, non seulement pour répondre à la
demande des grandes agglomérations, mais aussi pour étendre le réseau aux régions rurales. Ces
problèmes d’accès ne sont rien pour faciliter la mise en place d’une stratégie durable dans ce pays
qui utilisent pratiquement 90% de sources non-renouvelables et qui est appelé à installer environ
1000 GW d’ici 2050!
Conclusion, un autre pays intéressant à suivre.
Résumé par Benoit THIBAULT
« 2.8 GW Solar PV Capacity Expected To Be Added In India In 2014 » dans Clean Technica. Publié le
19/09/2013. Tiré de :
http://cleantechnica.com/2013/09/19/2-8-gw-solar-pv-capacity-expected-added-india-2014/
#hCX9G63KbKWOa2Um.99
«Tamil Nadu opens tenders for 1GW solar capacity» dans PV Tech. Publié le 06/12/2012.
Tiré de :
http://www.pv-tech.org/news/tamil_nadu_opens_tenders_for_1gw_solar_capacity
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Lise Watier cède son poste
Mardi dernier, la figure de proue de l’entrepreneuriat féminin a annoncé qu’elle quittait la
direction de son entreprise. En effet, elle a donné le poste de président et chef de direction à
Pierre Plassard, un ancien membre de la direction du groupe L’Oréal. Il y a près de 4 ans, la
direction de l’entreprise avait été remise à une gestionnaire externe, Anne-Martin Vachon, qui
a depuis démissionné. Suite à cette nouvelle, la présidence de l’entreprise avait été réinstituée
à Lise Watier et à son mari Serge Rocheleau. Aujourd’hui, l’entreprise qui a été fondée il y a
près de 45 ans possède un chiffre d’affaires de 90 millions de dollars. Au siège social de son
entreprise, la femme d’affaires a annoncé sa décision de concentrer ses efforts sur la fondation
qui porte son nom. Or, elle conservera sa position au conseil d’admission ainsi que ses droits
d’actionnaires.
Depuis 2007, le principal actionnaire de la compagnie est la société d’investissement Imperial
Capital Corporation. Un des partenaires du fonds de Imperial Capital Corporation, Edward
Truant, a d’ailleurs affirmé que : « ce changement de direction est un tournant marquant pour
l'entreprise. Nous avons confiance en la capacité de Monsieur Plassard à optimiser notre
rendement à la grandeur du Canada, où nous avons encore un potentiel de croissance
important». En date d’aujourdhui, la compagnie réalise la majorité de ses ventes au Canada et
vient de s’attaquer au marché de vente en ligne aux États Unis. Les produits de la compagnie
Lise Watier Cosmétiques sont aussi vendus en France, Arabie Saoudite ainsi qu’aux Émirats
Arabes Unis.
Résumé par Marie-Pier DUFORT
«Madame Lise Watier passe le flambeau à Pierre Plassard» dans Yahoo Finances. Publié le
12/09/2013. Tiré de :
http://fr-ca.finance.yahoo.com/actualites/madame-lise-watier-passe-le-flambeau-%C3%A0-
monsieur-183500509.html
«Lise Watier cède la direction de son entreprise» dans Le Affaires. Publié le 12/09/2013. Tiré
de :
http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/commerce-et-produits-de-consommation/lise-
watier-cede-la-direction-de-son-entreprise/561465#.UjptnGTwJJU
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Inditex surpasse les attentes
Plus tôt cette semaine, le plus grand détaillant de vêtements au monde a annoncé des résultats
favorables concernant ses ventes du dernier trimestre. L’entreprise espagnole basée à Arteixo a
réussi à battre les résultats décevants du premier trimestre avec une hausse des revenus nets de
0.7% totalisant 1.3G $US. Cependant, une baisse de la marge de profit brut de 1% a été notée,
passant de 59.6% à 58.6% et attribuable à la hausse des prix de la matière première.
Dernièrement, le groupe propriétaire des magasins Zara et Massimo Dutti a été aux prises avec la
baisse de la valeur de l’euro ainsi qu’avec la difficulté financière dans laquelle se trouve le marché
espagnol. Alors que le titre a progressé de 143% depuis la fin 2009, les résultats de cette année
ont déçu avec une augmentation de la valeur de l’action de seulement 5%. L’entreprise possède
actuellement plus de 6000 magasins dans 86 pays et continue sa stratégie d’expansion avec
l’ouverture de 45 magasins cette année. Inditex concentre en ce moment ses efforts sur le
développement des ventes par Internet, qui ont débuté cette année au Canada pour Zara Home
ainsi qu’en Russie. Leur présence en ligne totalise en ce moment 24 marchés.
Résumé par Marie-Pier DUFORT
«Inditex first-half profit sales beats estimates as sales increase» dans Bloomerg Publié le
18/09/2013. Tiré de :
http://www.bloomberg.com/news/2013-09-18/inditex-first-half-profit-beats-estimates-as-sales-
increase.html
«Shopping for Buy Signals at Inditex » dans Wall Street Journal. Publié le 18/09/2013. Tiré de :
http://online.wsj.com/article/SB10001424127887324807704579083040383619268.html
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Elon Musk rejoint la course aux véhicules autonomes
Nous vous parlions dans la note sectorielle du 2 septembre de l’initiative de Nissan pour la
production de voitures complètement autonomes d’ici 2020. Cette semaine, le PDG de Tesla,
Elon Musk, y est allé de sa déclaration en annonçant la création de voitures prenant en charge
la majorité de la conduite d’ici 3 ans. Vous noterez la différence entre les deux projets, en
effet, si Tesla envisage pour son projet « autonomy » de prendre en charge 90% de la
conduite, Elon Musk estime que les derniers pourcents seront trop complexes à atteindre et
voit le futur système comme un autopilote qui n’affranchirait pas complètement l’homme de
la conduite de son véhicule. Tesla souhaite développer ce système à l’interne et a donc ouvert
sur son site le recrutement de personnel pour ce projet.
Cette portée réduite par rapport à ses concurrents lui permet d’une part de rendre son
objectif plus atteignable mais aussi d’en rapprocher l’échéance. Les décisions de
l’entrepreneur à succès semblent contenter le marché car l’action de Tesla ne cesse de
grimper, plus de 400% depuis le début de l’année, l’action s’établissant à 177.92$ jeudi, une
hausse de 7% par rapport à la veille.
Résumé par Matthieu DE NADAI
«Tesla moves ahead from Google in race to build self-driving cars», dans Financial Times.
Publié le 17/09/2013. Tiré de :
http://www.ft.com/intl/cms/s/0/70d26288-1faf-11e3-8861-00144feab7de.html#axzz2fRYyiLj1
«Tesla Making ‘Intense Effort’ To Produce Self-Driving Electric Cars Within 3 Years», dans The
Wall Street Journal. Publié le 19/09/2013. Tiré de :
http://blogs.wsj.com/speakeasy/2013/09/19/tesla-making-intense-effort-to-produce-self-
driving-electric-cars-within-3-years/?KEYWORDS=tesla
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SNC enchaine les démêlés avec la justice
La gendarmerie royale du Canada (GRC) a déposé une accusation à l’endroit de Kevin Wallace,
ancien cadre supérieur de SNC-Lavalin pour corruption de fonctionnaires étrangers. L’accusation
fait référence à un contrat de service de conseil et de supervision des travaux, d’un montant de
50M $, octroyé au géant de l’ingénierie canadienne au Bengladesh pour la construction d’un pont
multimodal. Dans la même affaire, d’ex-employés de la firme, Ramesh Shah et Mohammad Ismail,
avaient été également accusés en février dernier.
Cette affaire n’est que la dernière en date d’une série d’accusation et de condamnation de SNC-
Lavalin. L’entreprise a notamment été radiée, elle et une centaine de ses filiales, des appels
d’offres de la Banque Mondiale pour les 10 prochaines années. De plus, l’année passée, SNC a
également fait état, à l’issue d’une enquête interne, de commissions irrégulières pour un montant
total de 56M $ ainsi que le versement de pots-de-vin à la famille de l’ex-dictateur Mouammar
Kadhafi. Enfin, la firme aurait déboursé pas moins de 22M $ pour obtenir le contrat du nouveau
centre universitaire de santé McGill. C’est sur ce dossier que l’ancien grand chef de SNC, Pierre
Duhaime, avait était accusé de fraude et arrêté en novembre 2012.
Pour lutter contre la corruption en son sein, l’entreprise a embauché Andreas Pohlmann
spécialiste en la matière puisqu’il a déjà mené une telle démarche dans le groupe allemand
Siemens.
Résumé par Matthieu DE NADAI
«Former SNC-Lavalin executive charged under foreign bribery law», dans The Globe and Mail.
Publié le 18/09/2013. Tiré de :
http://www.theglobeandmail.com/news/national/former-snc-lavalin-executive-charged-under-
foreign-bribery-law/article14394820/
«Un ex-cadre de SNC-Lavalin accusé de corruption», dans Les Affaires. Publié le 18/09/2013. Tiré
de :
http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/services-professionnels/un-ex-cadre-de-snc-lavalin
-accuse-de-corruption/561545#.UjyP6T9r0sg
«SNC-Lavalin cherche à corriger les problèmes qui ont terni sa réputation», dans Les Affaires.
Publié le 09/09/2013. Tiré de :
http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/services-professionnels/snc-lavalin-cherche-a-
corriger-les-problemes-qui-ont-terni-sa-reputation/561271#.UjyP6D9r0sg
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Lafarge émet 750 millions d’euros d’obligations (1045M $CAD)
Dans le cadre de son programme d’Euro Medium Term Note et de sa politique de
refinancement de sa dette, le groupe Lafarge a placé le 20/09/2013 une émission obligataire
de 750M € auprès d’investisseurs institutionnels, sur une durée de 7 ans, portant un taux
annuel fixé à 4.75%. L’émission des obligations ainsi que son règlement est prévu pour ce
30/09/2013.
En termes de points forts de la valeur, rappelons que Lafarge est le groupe leader mondial des
matériaux de construction et de ciment avec un chiffre d’affaire de près de 16G € (22.2M
$CAD) en 2012, présent dans plus de 64 pays dans le monde dont le Canada. Il concentre aussi
son activité dans la production de granulats (2ème mondial) et de béton (3ème mondial) utilisant
des solutions des plus innovantes et durables, grâce à sa préoccupation pour l’innovation et le
développement. Ensuite, l’attention peut être portée sur sa stratégie d’orientation vers la zone
de croissance, les pays émergents, ce qui a su dynamiser son plan d’économie et permettant à
son chiffre d’affaire de progresser 3.5% (2012). Ensuite, la réorganisation de sa production
notamment la cession de ses activités liées au plâtre lui a permis de poursuivre sa politique de
désendettement.
Pour ne citer que quelques points négatifs, la croissance peut d’abord être freinée par
l’instabilité politique dans les pays du Proche-Orient et aussi le recul des ventes dans plusieurs
pays enregistré en début d’année à cause d’une météo défavorable (États-Unis, Russie, Afrique
et Moyen-Orient). Encore, il faut considérer la hausse du prix de l’énergie qui représente
jusqu’à 30% des coûts liés à la production du ciment.
Résumé par Yahya DIALLO
« Lafarge a placé une émission obligataire de 750 millions d’euros », dans Capital. Publié le 20/09/2013. Tiré de : http://www.capital.fr/bourse/actualites/lafarge-a-place-une-emission-obligataire-de-750-millions-d-euros-873032 « Lafarge réussit un placement obligataire de 750ME », dans Bourse Trader. Publié le 20/09/2013. Tiré de : http://bourse.trader-finance.fr/actualite/Lafarge+reussit+un+placement+obligataire+de+750+ME+546920.html
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Le tunnel sous la manche bat tous les records
La Fédération internationale des ingénieurs-conseils, composée d'ingénieurs et de maîtres
d'ouvrages publics du monde entier, vient de décerner ce 17 septembre pour la première fois de
l’histoire et parmi plus de 150 candidatures venant des cinq continents et d'autant de sociétés
d'ingénierie, le prix mondial de l’ingénierie. Le tunnel sous la manche, le plus long tunnel sous-
marin du monde reliant la France au Royaume-Uni, issu de la collaboration entre l’une des plus
importantes firmes d’ingénierie française, Setec, Société d’études techniques et économiques
(250M € de chiffre d’affaires, 2 200 collaborateurs) et la firme anglaise Atkins, vient en effet de
remporter le titre du «projet majeur de génie civil des 100 dernières années» battant des ouvrages
tels que la Tokaido Shinkansen, la première ligne à grande vitesse qui relie Tokyo à Osaka ou
encore le Hoover Dam Bypass, le pont reliant les Etats de l'Arizona et du Nevada . Mais comment
expliquer un tel succès ? Ce projet a apporté une nouvelle vision de l’ingénierie à l’époque: il
s’agissait à la fois d’une prouesse technique, c’est en effet une infrastructure très complexe
composée de 3 tunnels longs de 50km situés à près de 100 mètres sous le niveau de l’eau
demandant des techniques de forage bien maitrisées intégrant les risques géologiques et
sismiques, mais également un projet aux fortes retombées sociales et économiques avec la
création de nombreux emplois. C’est également dans le cadre d’une politique d’intégration
européenne que ce projet a été mis en place en 1986, c’est en effet aujourd’hui le moyen le plus
rapide et le plus écologique pour relier le Royaume-Uni au continent européen (35 minutes
environ). Depuis 1994, plus de 300 millions de personnes et 60 millions de véhicules ont traversé la
Manche et un nouveau record de fréquentation a été atteint cet été avec près de 16 000 véhicules
transportés en une seule journée.
L’exclusivité de la concession revient à EUROTUNNEL jusqu’en 2020, un consortium d’entreprises
et de banques (B.N.P., National Westminster Bank, Bouygues…etc.) qui a entièrement financé le
projet mais le lobbying pour la création d’un nouveau tunnel routier est présent depuis la mise en
place du projet. De plus, si Eurostar détient le monopole du transport ferroviaire, l'accès au Tunnel
sous la Manche est ouvert à la concurrence depuis octobre 2010, puisqu’un train de passagers d'un
autre opérateur, la Deutsche Bahn, a circulé dans le tunnel de manière autonome. Le sacre
« d’ouvrage du siècle » ne peut qu’attiser l’intérêt de ces nombreuses compagnies pour le futur.
Résumé par Léa FAGGIO
« Le tunnel sous la manche élu ouvrage du siècle ». Dans L’Usine Nouvelle. Publié le 19/09/2013. Tiré de : http://www.usinenouvelle.com/article/le-tunnel-sous-la-manche-elu-ouvrage-du-siecle.N205254 « Setec remporte « le projet majeur de génie civil des 100 dernières années » ». Dans Le Moniteur. Publié le 19/09/2013. Tiré de : http://www.lemoniteur.fr/157-realisations/article/actualite/22401387-setec-remporte-le-projet-
majeur-de-genie-civil-des-100-dernieres-annees
« Eurotunnel sur le pont ». Dans Le Moniteur. Publié le 24/07/2013. Tiré de : http://www.liberation.fr/economie/2013/07/24/justice-eurotunnel-sur-le-pont_920566
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Projet de loi minière en Afrique du Sud : Ouverture des négociations
L’ouverture de renégociations sur le projet de loi visant à modifier la législation entourant les
mines et l’extraction minière en Afrique du Sud a fait beaucoup de bruit ces derniers jours. Les
amendements proposés initialement avaient reçu une forte opposition des minières exploitant
les ressources du pays. C’est pour cette raison que le gouvernement sud-africain a mis sur pied
ces derniers jours un comité sur les ressources naturelles chargé de tenir des consultations
publiques sur le projet de loi qu’il compte soumettre et qui viendrait modifier le Mineral and
Petroleum Resources Development Act, voté en 2002. L’opposition au gouvernement et la
Chambre des Mines, qui représente l’industrie dans le pays et compte dans ses rangs des
joueurs comme Anglo American, BHP ou encore Glencore Xstrata, avancent que les
changements proposés dans le projet de loi initial vont détourner les investisseurs de l’Afrique
du Sud.
Lancé plus tôt cette année, le projet de loi vise à la création d’emplois en forçant les minières à
traiter localement les produits du sous-sol sud-africain et à favoriser les entreprises nationales
en déclarant certains minéraux comme « stratégiques ». Il pourrait ensuite fixer des quotas
d’exportation sur ces minéraux, afin de favoriser leur « beneficiation », soit leur
transformation locale en produit à valeur ajoutée, ce qui permettrait de stimuler l’emploi et de
diversifier les industries. Par cet acte, le gouvernement pourrait aussi fixer le prix des minéraux
vendus aux entreprises locales, afin de favoriser celles-ci sur le marché. Par son projet de loi,
le gouvernement sud-africain s’inscrit dans la lignée de plusieurs pays en voie de
développement qui réclament des investisseurs miniers qu’ils fassent un réel effort pour
participer au développement économique du pays : transformation du minerai dans le pays où
il est extrait, investissement dans la formation et la technologie, développement et emploi
d’une expertise locale, etc.
Évidemment les grandes minières sont contre cette idée. Par exemple, BHP Billiton entrevoit
déjà une baisse de ses profits sur les exportations si le charbon qu’il exploite se voit qualifié de
« minerai stratégique ». C’est pourtant un des produits qui recevrait probablement ce titre,
puisqu’on prévoit une pénurie de la ressource autour de 2018 et que 85% de l’électricité du
pays est produite à partir de ce minerai. De façon générale, les entreprises jugent que
certaines clauses du projet de loi affecteraient leurs affaires de façon négative et qu’il impose
trop de régulation, au détriment des droits sur la propriété et l’entreprise privée. Selon
l’avocat Peter Leon, spécialiste des mines et des projets en énergie, plusieurs dispositions
violeraient même la constitution et les traités internationaux signés par le gouvernement et
cela pourrait mener jusqu’à des poursuites.
L’Afrique du Sud est le plus grand producteur de platine et de chrome au monde et l’industrie
minière y emploie plus d’un demi-million de personnes et compte pour 60 % des revenus des
exportations. Or ces derniers temps, le platine et l’or, les deux principaux secteurs de
l’industrie, ont été mis à mal à cause des augmentations des coûts de production, de la chute
des prix sur le marché et de nombreuses grèves. Entre 2001 et 2008, alors que le secteur
minier croissait en moyenne de 5% par année dans les pays producteurs ayant une structure
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économique semblable à celle de l’Afrique du Sud, il se rétractait d’environ 1% par année dans ce
pays.
Actuellement, la Chambre des Mines et le département des ressources minérales sont donc enga-
gés dans un processus de révision du projet de loi en vue d’atteindre des compromis pour satis-
faire tous les partis.
Résumé par Camille MATTE
« South Africa open to modifying controversial mining bill », dans Mining.com. Publié le 17/09/2013, tiré de : http://www.mining.com/south-africa-open-to-modify-controversial-mining-bill-90278/?gce_var=lower-comments&utm_expid=17625373-0.wR1isPasQ6GSvnWKGYTdqA.1&utm_referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.ca%2F
« South Africa’s Chamber sees resolution to mining-law impasse », dans Bloomberg Business Week. Publié le 13/09/2013, tiré de : http://www.businessweek.com/news/2013-09-13/south-africa-s-chamber-sees-resolution-to-mining-law-impasse
« South Africa mining bill sparks controversy”, dans Financial Times. Publié le 17/09/2013, tiré de :http://www.ft.com/intl/cms/s/0/7f66844c-1fb3-11e3-aa36-00144feab7de.html#axzz2fNZWCtry
« BHP sees risks to South African coal supply in draft minig law », dans Bloomberg. Publié le
18/09/2013, tiré de : http://www.bloomberg.com/news/2013-09-18/bhp-sees-risks-to-south-
african-coal-supply-in-draft-mining-law.html
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Fusions et acquisitions en baisse dans le secteur minier
Selon deux études publiées récemment, le nombre de fusion et acquisition a diminué. Si les
deux firmes de conseil à l’origine de ces études ne s’accordent pas sur les chiffres (649
transactions pour PricewaterhouseCoopers et 350 pour Ernst & Young), elles sont en revanche
d’accord sur une baisse des volumes de transaction de 30% par rapport au premier semestre
2012. Les auteurs précisent que l’année 2012 avait été exceptionnelle pour le secteur avec un
nombre de fusion et acquisition record.
Ernst & Young attribue cette baisse à un délaissement du secteur par les investisseurs : « les
investisseurs ont perdu confiance en l’industrie des mines et métaux, qui reste sensible à
l’actualité économique à moyen terme ». La chute des prix de matières premières depuis le
mois de janvier a entrainé un changement stratégique au sein des sociétés minières.
Aujourd’hui, elles sont engagées dans la réduction de leurs couts et se détournent des
dépenses en capital à risque comme les acquisitions.
PwC souligne qui si le montant des fusions et acquisitions a augmenté de 41%, c’est grâce à la
fusion entre Glencore et Xstrata pour 37G $. Si l’on exclut cette fusion, il en ressort une chute
de 21% de la valeur des transactions sur un an. Selon la firme, le plus gros défi aujourd’hui est
de trouver une minière intéressée par l’achat d’une autre société. En effet, les entreprises
majeures du secteur cherchent aujourd’hui plus à diversifier leurs actifs qu’à acquérir de
nouvelles compagnies.
Pour finir, la vague de réévaluation des actifs qui a eu lieu durant l’été chez de nombreuses
minières et dont nous nous étions fait l’écho a profondément changé la valeur de certaines
compagnies. Cela a refroidi les minières vis à vis des acquisitions ou des fusions en attendant
que la valeur des entreprises se stabilise.
Résumé par Guillaume VERGNE
«Miners' merger & acquisition activity meager for 2013», dans Autralian Mining. Publié le
06/09/2013. Tiré de :
http://www.miningaustralia.com.au/news/miners-merger-acquisitionactivitymeagerfor2013
«Mines: fusions et acquisitions en baisse de 30%», dans La Presse. Publié le 17/09/2013. Tiré
de :
http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201309/17/01-4690050-mines-
fusions-et-acquisitions-en-baisse-de-30.php
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50 millions de dollars par jour !
Ce 17 Septembre, la Chambre de Commerce Canadienne publie un rapport intitulé 50 millions
par jour. « Nous perdons quelque 50 millions de dollars par jour – 18 ou 19 milliards chaque
année parce que nos ressources sont enclavées. » a déclaré le ministre Joe Olivier en décembre
dernier. En effet, la principale problématique causant ce déficit monétaire est que les Etats-
Unis, destination de la quasi-totalité des exportations de pétrole Canadien ont augmenté de
façon considérable leur production de gaz et de pétrole, de telle sorte que le pays devrait
devenir un exportateur net d’ici 2020. De plus, les produits pétroliers Canadiens sont plus
lourds, et donc plus difficile à raffiner. Ceci a pour conséquence que le prix de ces produits se
négocie à un prix inférieur. Et enfin, dû au manque d’infrastructures de transport, les
producteurs de pétrole de l’Ouest Canadien ne parviennent à satisfaire que 40 % de la
demande des régions de l’Est; les 60% manquants sont donc importés de pays comme l’Algérie,
l’Angola ou l’Iraq. Face à cette situation, il parait donc primordial de développer les
infrastructures nécessaires afin de pouvoir désenclaver les régions productrices.
Heureusement, la baisse des importations énergétiques ne s’applique pas dans tous les pays.
En effet, la grande majorité des économies mondiales (l’Union européenne, la Chine, l’Inde, le
Japon..) devrait être de plus en plus dépendantes d’importations énergétiques. Le Canada,
arrivant au troisième rang mondial des réserves de pétrole et de la production gazière aurait
donc le potentiel de subvenir aux besoins de ces pays. Cependant, le manque d’infrastructures
de transport empêchera le Canada de pouvoir vendre ses produits énergétiques sur le marché.
Ce marché lucratif serait alors occupé par la Guinée équatoriale, l’Australie, l’Indonésie, la
Russie ou encore les États-Unis qui auront la capacité d’exporter le Gaz Naturel Liquéfié (GNL)
d’ici 2015.
Cependant, en plus des préoccupations climatiques, des tragédies telles que celles du Lac
Mégantic ou du fleuve Kalamazoo rendent la population sceptique et causent un
ralentissement du développement de compétences dans le domaine énergétique. Pourtant, le
pétrole et le gaz constituent un des moteurs de l’économie canadienne et ont représenté en
2011 7% du PIB et environ 550 000 emplois. Le principal défi réside dans la tentative de
concilier rentabilité et responsabilité environnementale et sociale.
Selon ce rapport, la solution serait d’adopter de meilleures pratiques, des mesures de
protection et des technologies plus poussées afin d’assurer un risque minimum pour chaque
mode de transport. Le Canada devrait donc s’impliquer davantage dans l’écologisation de la
production d’énergie en développant des technologies pouvant par la suite être utilisée à
travers le monde afin de réduire l’émission mondiale de Gaz à Effets de Serre (GES).
Résumé par Alexandre JUMELLE-KOUAKOU
«50 Millions $ par jour», dans La Chambre de Commerce du Canada. Publié le [17/09/2013]. Tiré
de :http://www.chamber.ca/fr/medias/blogue/130917-50-millions-de-dollars-par-
jour/130917_50_Million_par_jours.pdf
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Pétrole de schiste : une révolution qui pourrait s’étendre en dehors des Etats-Unis
Selon un rapport publié par la firme de consultation IHS, les Etats-Unis pourraient ne plus être les
seuls à profiter de la révolution du pétrole de schiste.
Le rebond que l’économie américaine connaît aujourd’hui est grandement dû au développement
massif de l’exploitation de gaz et de pétrole de schiste. Cependant, IHS a publié un rapport mardi
17 septembre indiquant où se trouvent dans le monde les plus grandes réserves de pétrole de
schiste et il s’avère que les Etats-Unis sont loin d’être les seuls à disposer d’un immense potentiel
d’exploitation.
En effet, le cumul des 23 plus grands gisements de schistes dans le monde représente le double
des réserves nord-américaines. Le document précise en outre qu’il y a dans le reste du monde 4
fois plus de schiste qu’aux Etats-Unis et ce rapport monte à 7 lorsque l’on tient compte
uniquement des réserves considérées comme techniquement exploitables. L’étude géologique
menée a identifié un total de 148 gisements de pétrole de schiste totalisant environ 300 milliards
de barils exploitable avec les technologies actuelles (on ne parle pas ici de viabilité économique
des projets).
Cependant, des éléments extérieurs viennent souvent compliquer l’éventuelle exploitation de ces
gisements : l’instabilité politique -comme c’est le cas en Afrique du Nord ou alors les difficultés
d’accès –comme par exemple en Sibérie. Par ailleurs, les coûts d’exploitation constituent souvent
un frein au développement de ces installations : l’étude d’IHS explique qu’un puits coûte en
moyenne 8M $ à l’international contre 5,6M $ aux Etats-Unis.
La production de pétrole de schiste va propulser les Etats-Unis au rang de premier producteur
mondial de pétrole avant la fin de la décennie. Compte tenu de cette étude, cette révolution
pourrait se propager vers d’autres pays mais les différentes contraintes présentées ci-dessus vont
rendre cette expansion sûrement moins rapide qu’elle ne l’a été en Amérique du Nord.
Résumé par Lucas PICCI
«Shale : come the revolution», dans Financial Times. Publié le 17/09/2013. Tiré de :
http://www.ft.com/intl/cms/s/3/4526038c-1f8d-11e3-aa36-00144feab7de.html?
siteedition=intl#axzz2fMmo4ije
«IHS : Shale Oil Boom Could Go Global», dans Fox Business. Publié le 17/09/2013. Tiré de :
http://www.foxbusiness.com/industries/2013/09/17/ihs-shale-oil-boom-could-go-global/
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Brésil – 11 acquéreurs potentiels pour le super-gisement pétrolier Libra
Onze – d’après les informations officielles de l’Agence brésilienne du pétrole (ANP) à la clôture
de l’appel d’offres mercredi, c’est le nombre final de compagnies candidates à l’acquisition des
droits d’exploration et d’exploitation de ce qui pourrait bien être le second gisement de
pétrole le plus important découvert au monde, advenant que ses réserves estimées de 8 à 12
milliards de barils – soit l’équivalent d’une production de 1 million de barils par jour pour les 5
à 10 prochaines années – s’avéraient prouvées. Libra est un gisement offshore situé dans une
couche pré-salifère du bassin de Santos dans le sud-est du Brésil et découvert en 2010.
L’appel de candidatures s’inscrivait dans le cadre du processus de mise aux enchères de 289
blocs pétroliers répartis sur le territoire brésilien et initié en Mai 2013. La considération des
candidatures pour Libra était entre autres conditionnée par le versement d’un acompte de
2.05M BRL (931 818$), et il est attendu que la compagnie qui remportera les enchères le 21
Octobre doive garantir un versement d’avance minimum de 15G BRL (7.8G $). Selon les
termes de l’enchère, la compagnie pétrolière brésilienne Pétrobas demeure opérateur exclusif
et bénéficie d’une participation obligatoire minimale de 30% dans la concession du gisement.
Les termes de l’enchère incluent également la concession pour sa propre vente d’une partie de
la production du gisement au gouvernement brésilien, la portion de la production allouée au
gouvernement étant le facteur décisif pour les enchères. Ce serait au total $400 milliards que
Libra rapporterait au Brésil sur une période de 30 ans.
La liste des acquéreurs potentiels pour Libra inclue CNOOC International Limited (Chine), China
National Petroleum Corporation (Chine), Ecopetrol (Colombie), Mitsui & Co (Japon), ONGC
Videsh (Inde), Petrogal (Portugal), Petrobas (Brésil), Petronas (Malaisie), Repsol – Sinopec
(Espagne-Chine), Shell (Angleterre – Hollande), et Total (France). Si plusieurs acteurs majeurs
du secteur y figurent, l’absence de quelques grosses pétrolières comme BP, BG ou Exxon
pourtant déjà présentes dans la région s’est faite remarquer, et alimente le doute sur
l’existence réelle des réserves estimées. D’un autre côté, le taux de réponse environ 4 fois
plus bas que les attentes de l’ANP occasionne des questionnements sur la viabilité du modèle
de concession d’exploitation mis en place.
Quoi qu’il en soit, si l’exploration confirme les ressources estimées, le gisement de Libra a le
potentiel de devenir un enjeu stratégique majeur et d’apporter une valeur ajoutée à
l’entreprise qui remportera les enchères du 21 Octobre prochain.
Résumé par Isabelle FOTSING
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«Big Brazil oil sale attracts 11 firms as Exxon, BP, BG pass», dans Business News Network. Publié le
19/09/2013. Tiré de :
http://www.bnn.ca/News/2013/9/19/Big-Brazil-oil-sale-attracts-11-firms-as-Exxon-BP-BG-
pass.aspx
«Brésil/Pétrole : 11 entreprises en lice pour les enchères du pré-salifère», dans DH.be. Publié le
19/09/2013. Tiré de :
http://www.dhnet.be/dernieres-depeches/afp/bresilpetrole-11-entreprises-en-lice-pour-les-
encheres-du-pre-salifere-523b72493570bed7db99d390
«Brazil oil sale draws weak interest; Exxon, BP, BG pass», dans Reuters. Publié le 18/09/2013. Tiré
de :
http://www.reuters.com/article/2013/09/19/us-brazil-oilauction-libra-idUSBRE98I14720130919
«Brésil : Mise aux enchères du pré-salifère», dans Pétrole & Gaz informations. Publié le
14/05/2013. Tiré de :
http://www.petrole-et-gaz.fr/bresil-mise-aux-encheres-du-pre-salifere/
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Tencent a presque autant d’amis en bourse que Facebook
Bien que le groupe Tencent Holdings Ltd. (700) ne soit pas très connu en Occident, le groupe
chinois est un des géants du web de l’autre côté de la planète. Au point d’être valorisé à plus
de 100G $ et ainsi s’approcher de son concurrent occidental Facebook Inc. (FB). La firme
chinoise devient la sixième firme de l’index Hang Seng d’Hong Kong à atteindre une
valorisation supérieure à 100 milliards de dollars.
Tencent, qui est un des géants du web chinois, est très populaire grâce à son service pour
téléphones intelligents WeChat, qui compte 236 millions d’utilisateurs actifs, et à récemment
introduit un service de paiement électronique afin de concurrence Alibaba sur le commerce en
ligne.
Cette hausse en bourse fait suite à la décision de la compagnie d’investir 448M $ dans
Sohu.com Inc. (SOHU), le troisième plus gros moteur de recherche chinois. Tencent détient
maintenant 36.5% de la compagnie. Cette opération entraîne par ailleurs la fusion du moteur
de recherche de Tencent, Soso, avec Sohu, permettant ainsi de bloquer l’entrée du marché à
Alibaba.
En effet, cette acquisition est au cœur de la guerre que se livre les trois géants de net chinois :
Tencent, Alibaba Group Holding Ltd et Baidu Inc. En effet, ces trois géants se battent pour le
contrôle du marché des services internet chinois.
La compagnie Tencent est une des gagnantes de cette guerre, puisque son chiffre d’affaires a
plus que doublé au cours des deux dernières années. Par ailleurs, les ventes liées aux jeux en
ligne sont estimées à 130G CNY (21.2G $) en 2016, soit le double du chiffre d’affaires de 2012.
La compagnie, qui a vu son action augmenté de 69% cette année, a donc l’avenir devant elle
pour rattraper son concurrent américain, qui risque de ne pas voir Tencent comme un ami.
Résumé par Arthur CLAIRE
«Tencent Approaches Facebook Value Amid China Web Boom», dans Bloomberg. Publié le
18/09/2013. Tiré de :
http://www.bloomberg.com/news/2013-09-16/tencent-market-value-tops-100-billion-on-
china-internet-growth.html
«Tencent Market Value Tops $100 Billion, Nearing Facebook», dans The Wall Street Journal.
Publié le 17/09/2013. Tiré de :
http://blogs.wsj.com/chinarealtime/2013/09/17/tencent-market-value-tops-100-billion-
nearing-facebook/?KEYWORDS=tencent
«Tencent Expands in Search With Sogou Stake Buy», dans The Wall Street Journal. Publié le
16/09/2013. Tiré de :
http://blogs.wsj.com/digits/2013/09/16/tencent-expands-in-search-with-sogou-stake-buy/?
KEYWORDS=tencent
Technologies de l’information
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BlackBerry continue sa descente aux enfers et supprime près de 4500 postes
Le fabricant canadien de smartphones BlackBerry, en perte de vitesse depuis des mois, a annoncé
vendredi 20 septembre la suppression de 4 500 postes sur un peu plus de 12 000. Cette
suppression e postes survient alors que l’entreprise a essuyé une perte d’exploitation colossale
d’environ 1 milliard de dollars au deuxième trimestre de son exercice achevé le 31 août.
Le fabricant qui avait annoncé sa possible mise en vente le mois dernier, va ramener ses effectifs à
7 000 salariés. Le groupe avait déjà procédé ces derniers mois à des suppressions de postes dans
divers secteurs. Au printemps, le groupe comptait encore 12 700 personnes employées.
Autrefois leader et un des pionniers du marché des smartphones, l’entreprise ne possède plus
que 2.2% des parts de marché et est de plus en plus en plus délaissé par ses fidèles clients que
représentaient les firmes aussi bien américaines qu’européennes.
Pour le second trimestre, dont les résultats seront dévoilés dans une semaine, BlackBerry table sur
des ventes de 3,7 millions d'appareils mais essentiellement d'anciens modèles BB7. Le lancement
des ses nouveaux modèles BB10 dont le Z10 et le Q10 étaient le fer de lance n’ont
malheureusement pas suscité l’intérêt escompté auprès des consommateurs. Le prochain haut de
gamme le Z30 récemment présenté par BlackBerry et qui devrait être disponible courant octobre
ainsi que le déploiement de sa messagerie autre fois phare BBM Messenger sur IOS et Android
n’ont pas eu l’effet escompté et n’ont pu empêcher l’action de continuer à dégringoler.
Ainsi, en bourse elle a encore chuté de 17 % vendredi, à moins de 9 dollars, alors qu'elle valait plus
de 200 dollars en 2007 juste avant l'arrivée sur le marché de l'iPhone d'Apple. Au niveau mondial,
BlackBerry ne pèse plus que 3 % du marché des smartphones quand le système Android équipe 8
téléphones sur 10 dans le monde et Apple 13 %.
Le groupe, dépassé sur tous les fronts dont il fut autrefois le leader invétéré s’est trop reposé sur
ses lauriers pendant que IOS, Android , Windows Phone sur le marché des smartphones et
Whatsapp, Viber ou encore Skype n’ont céssé d’innover et de gagner des parts du marché
reléguant ainsi BlackBerry au rang de dernier de la classe.
Résumé par Ludovic DEUMAGA
« BlackBerry to retreat from consumer market, lay off 4,500 employees», dans The Verge. Publié le
20/09/2013. Tiré de :
http://www.theverge.com/2013/9/20/4753080/blackberry-cutting-4500-jobs-shifts-focus-to-
prosumer-and-enterprise
« BlackBerry cuts 4,500 jobs as Q2 loss expected to approach $1b», dans mobilesyrup.com. Publié
le 20/09/2013. Tiré de :
http://mobilesyrup.com/2013/09/20/blackberry-cuts-4500-jobs-as-q2-loss-expected-to-approach-
1-billion/
Sem
ain
e d
u 2
3 s
ep
tem
bre
Aérospatiale et Défense :
Caroline DIETRICH
David ST-JACQUES
Biotechnologies et Pharmaceutiques :
François MARCOUX
Julie CHARRON-LATOUR
Energie et Environnement :
Benoit THIBAULT
Ilias TIHANI
Ivan BELTRAN
Manufacturier et Services :
Marie-Pier DUFORT
Matthieu DE NADAI
Matériaux et Construction :
Léa FAGGIO
Yahya DIALLO
Minier :
Camille MATTE
Guillaume VERGNE
Pétrole et Ressources Naturelles :
Alexandre JUMELLE-KOUAKOU
Isabelle FOTSING
Lucas PICCI
Technologies de l’Information :
Arthur CLAIRE
Ludovic DEUMAGA
Réalisation
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Courriel
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