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2 — 17 1 — 17
édito 'Bon'jour !
On est pas bien là ?
J'avoue, j'allais encore me lancer dans un édito
pour vous raconter à quel point je rêve de monoï
et de cocktails. Je suis affreusement
cliché, j'ai l'impression de vivre dans les pages
beauté du Marie-Claire et Jacques (le Saint-Bonbon)
va encore râler parce que j'écris comme dans une chronique du Elle.
Bref, je fais une croix sur ma capeline, mot féminin désignant le chapeau
qui a connu ses heures de gloire grâce à Bardot, et je pars sur une ôde
aux pots d'échappement.
Au Paris vide des jours fériés. Aux terrasses bondées, où on continue à
aller guetter les sièges libres quand on sait pertinemment qu'à partir
d'avril ils sont une hérésie. Aux vestes en jean, frêles anges-gardiens
devant les coups de froid de mai qui nous font repasser à l'Oscillococ-
cinum. Aux quais de Seine, pauvres envahis, royaume de la chips en
paquet familial et du saucisson aux noisettes, où l'on admire lascive-
ment son Monaco qui tiédit sur un coin de nappe à l'heure du goûter.
Pourquoi rêver de sable blanc quand on peut aller faire customiser
son jean chez Buttonize, prince de la mode en la mythique Place des
Ternes ? Pourquoi rêver de vagues vivifiantes quand on peut redécouvrir
l'artisanat de quartier avec M. Roche ? Pourquoi espérer un amour de
vacances doré et sculpté quand on peut demander à Hélène de Char-
mant, voyante confirmée, si oui ou non il va arriver cette année, pour
de vrai, ce sculpté doré ? Un DJ, un peintre, une fête de la musique, un
Bonbon quoi : moi je vous le dit, on est bien ici, personne ne bouge.
Ensoleillement vôtre,
Camille Clance
Rédactrice en chef
Mot du Président :
Toute l’équipe du Bonbon a l’émotion de vous annoncer la naissance de
www.lebonbon.fr, premier site en France à proposer des bons plans et
des supers bonbons en bas de chez vous par arrondissement, sur tout
Paris.
Régie Publicitaire
06 33 54 65 95
Président
Jacques de la Chaise
Design original
Rédactrice en chef
Camille Clance
Graphiste
Alexandra Praud
Responsable culture et partenariat
Macha Binot
Secrétaire de Rédaction
Annabelle Azadé Kajbaf
Rédaction
Coralie Dienis, Aurore Dupuis, Julie Falcoz,
Julie Joaquim, Ada de Lita, Fanny Némé
Photographes
Victor Cesar Bota, Valerio Martelli,
Flavie Trichet Lespagnol, Khatim Ketfi
Illustrateurs
Paulina Leonor, Guillaume Ponsin
Styliste
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Chef de Pub
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ISSN : en cours
Dépôt légal : à parution
Imprimeur
Centre Impression
3 — 17
3 — 17
sommaire
6. Buttonize
34. Hélène De Charmant
10. Nadège Beausson-Diagne
38. Jean Paul Roche
14. Dj Astorm
44. Serge Maestracci
5. Le Bon Timing
6. Le Bon Commerçant
10. La Bonne Étoile
12. Les Bons Plans
14. Le Bon Art
16. Le Bon en Arrière
18. Le Bon Look
20. La Bonne Affaire
22. Le Bon Astro
24. Le Bon Moment
27. Le Casse Bonbon
30. Les Bons P’tits Diables
32. Le Bon Jeu
33. La Bonne Ballade
34. La Bonne Femme
36. Les Bons Shops
38. Le Bon Artisan
40. La Bonne Parisienne
42. Les Bons Snapshots
44. Le Conte est Bon
46. Le Bon Agenda
Juin 2011
5 — 17
5 — 17
le bon timing Les évènements à ne pas manquer !
Kaïouduo
Une comptine, une robe, des poches, et un duo de
comédiens pour raconter les menues aventures
d’une poignée d’animaux en tissu. Deux comédiens,
deux langues, une même histoire. Sous vos yeux, ils
s’inventent un jardin et invitent la pluie et le soleil…
Du 1er au 11 juin à l'Étoile du Nord Théâtre.
16, rue Georgette Agutte. Tél. : 01 42 26 47 47
www.etoiledunord-theatre.com
Petites filles modèles
« Rien, jamais, n’abolit notre enfance » disait Simone
de Beauvoir. Aucun citation ne pouvait être plus
juste pour illustrer le travail de l'artiste Caroline K à
la Galerie Kvanevski.
Jusqu'au 11 juin, à la galerie Carole Kvasnevski.
39, rue Dautancourt.
www.artcok.com
Ilenes Barnes + 1ère partie. Folk-Pop-Rock
Après une longue absence, le duo culte de la french
et dans la foulée de son album "Three Sides", la chan-
teuse afro-américaine Ilene Barnes aux six albums
et plus de 400 concerts en Europe est de retour pour
un concert unique à Paris à L'Européen où elle était
déjà en résidence en 2008.
Le mardi 7 juin 2011 à 20h à l'Européen.
5, rue Biot. Tél. : 01 43 87 97 13
Isabelle Alonzo. Et encore, je m'retiens !
Entre conférence et one woman show, Isabelle
Alonso livre pour la première fois sur scène, avec
humour et tendresse ses réflexions pertinentes et
décapantes sur les femmes, les hommes, les taches
domestiques, l’épilation du maillot…
Jusqu'au 10 juillet au théâtre du Petit Hébertot
78 bis, boulevard des Batignolles.
Tél. : 01 42 93 13 04 - www.petithebertot.fr
théâtre
enfants
musique
DR
/ D
R /
DR
/ D
R
exposition
6 — 17 7 — 17
6 — 17 7 — 17
le bon commerçant
Un rêve d'ado, deux comparses un peu doués, trois
boutons… Buttonize, c'est la boutique qui "rock"
la Place des Ternes depuis peu. Sélections mode
simples et efficaces, adresse optimale, vendeurs à
la pointe… Rencontre.
Ben, Alex : racontez-nous les débuts.
A : C'est l'histoire assez simple de deux meilleurs
amis. Monter une boite ensemble, c'était plus qu'un
besoin, c'était une certitude.
B : On s'est rencontré il y a 8 ans et on a toujours eu
cette envie. Encore fallait-il trouver l'idée. Six ans de
maturation, d'expériences et de voyages plus tard : le
concept était né.
Mais alors… le concept, quel concept ?
A : HAHA! L'idée nous est venue très bizarrement !
À l'époque, on savait qu'on voulait se lancer dans
le prêt-à-porter, mais on cherchait encore une idée
pour griffer nos vêtements. Un jour, ma chienne Bou-
bou, a grignoté le bouton d'un de mes cardigans gris.
Je suis allé chez Monop' pour en acheter un autre…
pas de bouton gris, que des boutons de couleurs.
Quelques jours après y avoir cousu un bouton rouge,
les gens n'arrêtaient pas de me demander de quel
créateur ça venait… L'idée était là ! Ce n'est pas révo-
lutionnaire mais simple et coloré, ca a été le déclic :
développer une marque de vêtements que l'on pour-
rait personnaliser avec un bouton.
B : Donc le concept des boutons vient d'un p'tit chien
tout moche. On fera d'ailleurs un bouton série spé-
cial carlin !
Pourquoi l'envie de vivre cette aventure entre potes ?
A : On a fait une école de commerce axé sur l'en-
treprenariat, on a toujours voulu monter un truc
ensemble, on en parle depuis des années, on a fini
par franchir le pas. On a la chance d'avoir des qua-
lités et un savoir-faire vraiment complémentaires,
cela facilite beaucoup de choses dans le boulot
B : Tous nos amis nous avaient dit « Faites atten-
tion, ca détruira votre amitié ! ». Mais au contraire,
je dirais que ça renforce nos liens. Comme chacun
a ses atouts professionnels, personne ne vient s'in-
cruster dans le travail de l'autre et tout se passe par-
faitement.
Au quotidien ?
B : Un commercial et un financier. L'un fait les achats
et gère les prix. L'autre gère la comptabilité et les
stocks. On assure tous les deux la partie vente.
A : On s'est très naturellement réparti le boulot
ButtonizeUnE hISToIRE dE BoUTonS
Texte Camille Clance
Photo Victor Cesar Bota www.victorcesarbota.com
8 — 17
le bon commerçant
en fonction de nos envies et de nos capacités. Je
garde toujours un œil sur ce que fait Ben et réci-
proquement. C'est vraiment important d'avoir une
confiance inébranlable envers son associé.
Pourquoi vous être installés dans le 17e ?
B : J'habite à 500 mètres du shop et c'est par hasard
que j'ai entendu parler de cette boutique qui était
à vendre. Après l'avoir visitée avec Alex, on s'est
décidés rapidement. Je connais le quartier par
cœur (pour y vivre depuis 26 ans) et le potentiel est
là! C'est d'ailleurs un quartier qui ne demande qu'à
se développer en terme de marques novatrices.
Buttonize
3, place des Ternes
Tél.: 01 47 64 55 94
facebook.com/buttonize
Les bonnes adresses de Ben & Alex
—
La terrasse des Ternes
C'est notre resto QG, belle terrasse, carte très abor-
dable (8/15€ le plat), bonne cuisine et accueil parfait !
—
Le Yuppies Cafe
Idéal pour prendre l'apéro après le boulot,
une des plus belles terrasses du coin !
—
delhaye
Le bijoutier-créateur (c'est notre voisin).
Il fait des bagues de fiançailles magnifiques,
il travaille beaucoup sur le diamant, c'est sobre,
léger et élégant, on adore !
8 — 17
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la bonne étoile
Métisse d'origine ivoirienne et bretonne par sa mère,
sénégalaise par son père, nadège Beausson-diagne,
parisienne de naissance, vous l'avez aperçue dans
''Podium'' ou ''Bienvenue chez les Ch'tis''. En ce
moment, elle cartonne tous les soirs dans la plus
populaire des séries télé. Les Feux de l'Amour ? Mais
non, "Plus belle la vie", incontournable succès de
cette décennie. Récit d'un parcours aux allures de
conte de fées.
La comédie, une vocation ? J'ai toujours voulu être
actrice. À 17 ans, j'ai commencé mes études de
théâtre au Conservatoire national supérieur de Cré-
teil d'où je suis sortie diplomée d'un second prix. J'ai
tout de suite travaillé comme actrice. Je travaille
aussi dans certains pays d'Afrique comme le Gabon,
le Burkina Faso ou la République centrafricaine.
C'est très important pour moi de mixer les deux
continents.
Raconte-nous un peu l'aventure ''Plus Belle''…
Je suis arrivée dans "Plus belle la vie" parce que je
connaissais Hubert Besson, un des producteurs
avec lequel j'ai tourné dans "Otages". Au moment de
choisir le commissaire Sara Douala, il a pensé à moi.
Certains des acteurs étaient déjà des amis, j'ai vrai-
ment eu l'impression d'avoir été accueillie dans une
famille. Et l'aventure a commencé. Le phénomène
''Plus belle la vie'' peut être assez déstabilisant car
nous faisons réellement partie du quotidien des
gens, ils nous considèrent comme des proches… Je
trouve génial de pouvoir leur apporter du bonheur. Je
suis fière de tourner dans une série populaire, et ça
ne m'empêche pas de faire du cinéma avec Jean-Luc
Godard ou Dany Boon, n'en déplaise à certains!
Parlons un peu de Paris… J'y suis née. J'aime cette
ville, son histoire et son architecture. Mais depuis
peu j'ai envie d'une liberté latine et d'une douceur
de vivre qui me manquent ici. J'aime apprendre
mes textes dans un petit square près de chez moi.
Pour moi, les quartiers de Paris correspondent à des
moments précis de ma vie que je peux associer à des
chansons !
Tes adresses fétiches ? Dès qu'on sort du métro
Pereire, rue de Courcelles, il y a une librairie fan-
tastique ! Il y a aussi la boulangerie alsacienne, la
meilleure du monde qui vous oblige à prendre trois
kilos rien qu'en regardant la devanture. J'aime les
Nadège Beausson-
Diagne
Texte Camille Clance
Photo DR
PLUS BELLE, L'éToILE
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Batignolles, ce petit village où vous avez l'impression
de ne plus être à Paris… Mais mon endroit préféré, où
les serveurs et le directeur sont devenus des amis,
c'est le café Wepler et ses fruits de mers (14, place
de Clichy) ! Et bien sur le Cinéma des cinéastes (7,
avenue Clichy).
Des projets dans l'immédiat ? Je travaille actuelle-
ment à l'écriture de mon premier roman et de mon
premier album, et je serai à la rentrée dans le pro-
chain prime de "Plus belle la vie", ainsi que sur les
planches dès septembre dans "Lady Oscar" avec
Amanda Lear au théâtre de la Renaissance.
Un film : Les visiteurs de soir
Une chanson : La Javanaise
Une pièce : "On ne badine pas avec l'amour"
d'Alfred de Musset
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les bons plans
Arome et sensPour une beauté globale.
ouvert depuis deux ans et demi, "Arome et Sens" est
un espace aussi attirant qu'exaltant. Emilie, dans la
profession depuis déjà bien longtemps, a décidé de
créer un salon parfaitement étudié pour répondre à
nos attentes… (frissons).
Émilie a pour devise l’embellissement de ses
clientes. Et elle sait de quoi elle parle. Pour l’anec-
dote, nous avons affaire à est une ancienne Miss.
Elle connait donc tous les secrets de beauté dont
nous raffolons. Avec une formation d’esthéticienne,
elle propose à ses clientes ce que l’on appelle une
"beauté globale", c'est-à-dire de la cure minceur aux
embellisseurs, en passant par les soins, l’épilation
et la beauté des mains et des pieds.
Concernant les soins liés à l’amincissement, elle
pratique le "cellu M6 intégral génération". Une tech-
nique minceur brevetée, qui permet, quand elle est
pratiquée en cure de 5 à 10 soins, de réactiver le dés-
tockage des graisses pour effacer les surcharges et
les imperfections localisées.
Pour celles qui préfèrent la phyto, avec les soins
corps Phytomer, Emilie propose des programmes
originaux avec des enveloppements et des mas-
sages drainants. Emilie a même une astuce pour les
lendemains de soirée. C'est "le souffle de fraîcheur",
aux huiles de Mais qui oxygène la peau et réveille les
teints brouillés. Un coup de cœur particulier pour
le soin "jambes légères "qui dure 35 min. Parfait pour
celles qui ont les jambes lourdes après une longue
journée de travail. Enfin, la lotion Bronz'Express,
colore et embellit la peau sans laisser de traces
pendant une durée moyenne de 7 jours. Dès la 1ère
application le visage et le corps sont bronzés sans
soleil, pas mal pour celles qui préfèrent éviter les
cabines d’ UV.
Qui n’a jamais souhaité obtenir les techniques
ultimes d’un maquillage personnalisé ? Émilie pro-
pose des cours. Un cadeau sympa à faire aux copines.
Ce qu’on aime, c’est que les prix sont accessibles.
Pour une manucure express avec pose de vernis, il
faut compter 20 €, pour un soin contour des yeux,
35 €.
Émilie a une clientèle de quartier, mais avec l’envie
de créer un « Nails bar », il est possible que vous
commenciez dans peu de temps à faire la queue…
Alors n’attendez plus et faites vous plaisir… Rendez-
vous chez Arome et Sens !
15, rue Laugier
Tél. : 01 42 67 27 17
www.aromesetsensparis.com
Ouvert du lundi au samedi, de 9h30 à 19h, nocturne
tous les jeudis (jusqu’a 21h)
Texte Aurore Dupuis
© A
uror
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les bons plans
Le manège des BatignollesUne star locale qui a toujours autant de succès !
Vers 15h30, les enfants du quartier sont au rendez-
vous pour l'ouverture du manège du square des Bati-
gnolles, les parents suivent sagement derrière…
On sent une certaine effervescence planer dans l'at-
mosphère de cet espace vert, qui date de 1835. On
mange une glace, une petite tête blonde frissonne
de plaisir en engloutissant un biscuit au chocolat, un
petit brun pleurniche parce que sa maman a accom-
pagné son grand frère aux toilettes, d'autres se cou-
rent après en attendant… Mais en attendant quoi ?
En attendant que le manège ouvre ! Les enfants s'im-
patientent gentiment en attendant de pouvoir faire
un tour de manège. Et quel manège…
Il nous fait tourner la tête depuis 1967, date corres-
pondant à la création de la structure en dur telle
qu'elle existe maintenant (de 1950 à 1967, le manège
était mobile dans le parc) et Michel y travaille depuis
quasiment le début. Il nous raconte : « C'était le manège de mon beau-père, je l'ai repris en 1969 et maintenant, je vois passer la deuxième génération ! Les enfants ont grandi, sont maintenant des adultes et m'amènent leurs propres enfants, c'est ça la fameuse ambiance de village des Batignolles! ».
C'est aussi un des manèges les moins chers de
Paris : 1,10 € le ticket, (7 € - 10 tickets). A ce prix-là,
il ne faut surtout pas priver nos chérubins de ces
minutes de bonheur…
Star locale, le manège a servi de décor dans plu-
sieurs films pour le cinéma et la télévision : "Le mouton enragé" avec Jean-Louis Trintignant et Romy
Schneider, "Z" de Costa Gravas ou encore "Tir à vue"
de Marc Angelo. On l'a même aperçu dans des spots
publicitaires.
Les enfants doivent avoir entre deux et huit ans et
ont le droit d'hésiter entre une décapotable rouge,
une décapotable verte, deux avions en hauteur, des
vélos, Dumbo, un bateau, un cochon, un cygne ou
une vache… La petite touche bobo du manège reste
tout de même la réplique authentique du bus n°66!
Plus parisien comme manège c'est pas possible! Par
contre, pas de pompon…
Piquée de curiosité, j'ai demandé à Michel quelle a
été la plus grosse bêtise jamais faite sur ce manège
et surtout qui l'a faite…
Mais, que l'on se rassure : « Il n'y a jamais eu de
grosses bêtises, que des petites! ».
Manège du Square des Batignolles
Ouvert tous les jours de 15h30 à 19h en été et de 16h
à 17h en hiver. Fermé en cas de pluie ou de neige.
Texte Julie Falcoz
© N
atha
lie C
ours
ucou
p
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le bon art
Envie de son frais et festif ? dJ Astorm vous sert un
cocktail musical à l’inspiration toute anglaise sau-
poudré d’un peu de french touch bien tonique. origi-
naire du 92, élevé en plein air au contact du son UK
Garage et hip-hop, il dépoussière les dancefloors
d’abord en Grande Bretagne puis aujourd’hui en
France. Revenu dans le 17e à Paris, c’est au bar "le
downtown" qu’il balance sa recette.
Prenez un jeune homme branchouille qui se cache
derrière des gros tatouages et une casquette vantant
son amour pour le royaume de Kate et William. Filez-
lui les commandes sonores. C’est une explosion de
saveurs musicales présentée en funky house. Il éla-
bore un savant mélange de funk music (pour faire
décoller les déhanchés du fond de la casserole) et de
house (pour relever le tout), auquel il ajoute des réfé-
rences avec un peu de hip-hop old school réconfor-
tant, le tout agrémenté par des rythmiques de step épicées. Une préparation qui réunit tout le monde
à table : DJ Astorm propose une musique festive et
dansante de bon goût.
Cette élaboration musicale est issue d’un long éle-
vage. C’est tout petit qu’il tombe dans la marmite
(non, pas ce truc bizarre anglais, plutôt comme celle
d’Obélix), avec son papa qui lui montre comment
choisir des beaux sons biens mûrs.
À 12 ans, il sait déjà cueillir le meilleur de la culture
hip-hop, il fait même de la danse. Il écoute de la
dance, n’hésite pas à goûter différents styles musi-
caux. Vers 20 ans, il fait ses premières recettes en
mixant pour ses amis puis se retrouve rapidement
avec son cousin, et ses vinyles sous le bras, à clasher
des MC pour gagner sa croûte.
Il travaille tout d’abord pour affûter ses remixes
(notamment celui de Party Hard de Donao très vite
adopté en UK) et cuisine enfin ses propres ingré-
dients sur la terre promise : London, au bar Oxygen à
Alistor Square pendant 2 ans.
Aujourd’hui, il invite à déguster ses bons sons aci-
dulés, à tendance euphorique, sur la webradio qu’il
vient de lancer. Des actualités alléchantes à suivre
très bientôt…
Bon appétit :
www.radionomy/boongo
http://soundcloud.com/djastorm
—
Le downtown
2, rue des Moines
DJ AstormUn dJ à LA SAUCE UK
Texte Julie Joaquim
Photo Khatim Ketfi
Lumière Florian Chamaillé
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le bon en arrière
notre chère et tendre rue des dames abritait l’un des
plus grands studios de l’histoire de la musique : le
STUdIo dES dAMES. Et pas des moindres. Un véri-
table studio d’enregistrement où toute la scène de la
chanson et de la variété française a conçu ses tubes,
désormais cultes. Le Bonbon a décidé de dépoussié-
rer l’histoire de ce lieu disparu il y a plus de dix ans…
À deux pas de la place de Clichy, une charmante
rue, celles des Dames, a été le rendez-vous
des artistes pendant les années 70-80,
où toute la faune du show bizz est
venue sacraliser ses tubes.
Ici ont été enregistrés quelques
chefs-d’œuvres français et inter-
nationaux. On peut, par exemple,
référencer « L’histoire de Melody
Nelson » en 1971 de Serge Gains-
bourg, l’album « Ocean Rain »
d’Echo and the Bunnymen en
1984, et de nombreux tubes de
Johnny Halliday dans les années 70.
Sans compter Claude Nougaro, Nana
Mouskouri et Eddy Mitchell.
Anciennement y résidait le cinéma Météore
accueillant bon nombre de gens du quartier des
Batignolles au 44 de la rue. Par la suite, les studios
d'enregistrement des Dames s'installent en ce lieu.
Les artistes du label Philips ont fréquenté les stu-
dios. Johnny Hallyday, Dalida, Georges Brassens,
Boby Lapointe, ou encore Renaud gravèrent leurs
voix aux studios des Dames.
Jean-Claude Vannier, compositeur et arrangeur, est
une des grandes personnalités de la musique qui
honorait le lieu. Il est reconnu comme une des per-
sonnalités fondatrices de notre paysage musical
français. Il a notamment été arrangeur pour Alain
Bashung, auteur-compositeur pour France Gall,
Françoise Hardy, ou Jane Birkin.
Il a participé à l’écriture, l’orchestration et l’en-
registrement des voix de "L’histoire de
Melody Nelson" de Serge Gainsbourg
en 1971.
Puis il a dirigé quelques mois avant
la première de "Madame"… En
effet, Barbara a enregistré les
titres du 33 tours, de "Madame" à
l’automne 1969.
En 1988, le 44 rue des Dames
regroupait quatre studios d'enre-
gistrements. Au début des années
1990, les promoteurs immobiliers
se sont emparés du lieu et l'ont rasé.
Un immeuble d’habitation a désormais
pris sa place.
Aujourd’hui, de nombreux studios parisiens répu-
tés ont pris le relais. Ces lieux confinés, coupés du
monde, sont des lieux où les plus grands artistes
créent. En dignes descendants, on peut citer le
Studio Davout, le Studio Ferber, le Studio Gang, ou
encore le Studio Bleeps…
Studio des Dames
LA MUSIqUE EST UnE BELLE dAME
Texte et photo Fanny Némé
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la bonne ballade Texte Ada de Lita www.disordereddesires.com
Photo DR
Comme toutes les années à l'occasion du 21 juin, le
17e reçoit dans ses rues ses musiciens, amateurs ou
professionnels.
Tout un chacun voulant participer, pousser la chan-
sonnette, chanter en groupe en duo ou en solo, est
bienvenu. La mairie laisse libre cours à vos envies.
Nous vous invitons donc à faire vivre votre
quartier en cette soirée de doux été
qu’est la Fête de la Musique. Venez
donc célébrer dignement ce fes-
tival en musique et n’hésitez
pas à vous lancer !
Les incontournables parcs
et bars de l’arrondissement
proposeront quant à eux des
groupes de rock, jazz, blues,
électro ou des scènes aux
artistes multiples.
Cette année, il y en a pour tous les goûts.
Des envies d’évasion ? Direction le Portugal au
Consulat (6/8, rue Georges Berger) ou en Orient au
Karl Berkemel (rue Louis Loucheur) pour les oreilles
sensibles aux musiques du monde.
Amateur de musiques électroniques, de sons psy-
chédéliques ? Il vous faudra passer au Magala Crew
(place du Docteur Félix Lobligeois) qui organise
chaque année des concerts aux influences rock et
électro.
Pour les fans de chansons françaises, faites donc un
tour vers la place Richard Barret (16/20, rue des Bati-
gnolles), toujours très animée, et qui accueille des
groupes de variétés et de musique contemporaine.
Du square des Batignolles s’envolent sou-
vent des airs de flûte enchantée et de
musique classique, tandis que les
sonorités de trompettes, jazz et
blues, s’invitent assurément
dans des bars tels que La Mai-
son (28, place Saint Ferdinand)
ou de l’incontournable Jazz
Club Etoile (81, boulevard Gou-
vion-Saint-Cyr).
Rockabilly, enfilez votre cuir
et vos lunettes noires, nous
vous conseillons L'Antares (181, rue
Legendre) ou le Bar de la Piscine (86, rue
de la Jonquière) qui programment habituellement de
bons concerts de rock.
Alors à vous de choisir, ou pas, en vous baladant dans
les rues du 17e… Qui regorgent de nouveaux talents à
dénicher ! L’important reste de s’amuser et de par-
ticiper !
Faites la musique !
PARCoURS dU Bon 21 JUIn
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la bonne femme
Avec un nom pareil, on ne peut être qu'une élégante
voguant entre les tonalités de rose poudré, on ne
peut qu'avoir une voix enjôleuse et un métier fan-
tastique. hélène de Charmant est astrologue, numé-
rologue et voyante. Une sorte de gentille sorcière à
qui on a forcément envie de faire confiance.
C'est dans son boudoir pastel qu'Hélène reçoit
ses clients. Quelques fleurs colorées, une lumière
tamisée, des sièges de velours : on aurait pas rêvé
meilleur vaisseau pour voyager dans le temps. Parce
que lorsqu'on s'installe dans le canapé d'Hélène, on
vient chercher une solution, « ou du réconfort, une
écoute, un soutien. Beaucoup de mes clients vien-
nent ici pour que je leur remonte le moral. Je n'an-
nonce pas les catastrophes, j'essaie plutôt de mettre
en valeur les évènements positifs que je perçois, afin
de permettre aux gens d'aller de l'avant ».
C'est dit : Hélène lit l'avenir. Dans cette boule de cris-
tal posée sur la table, entre autre. « Ca peut paraître
très cliché, mais la boule de cristal est juste un support
où poser ses visions. Comme lorsque vous rêvez les
yeux ouverts en regardant le mur ! » En plus glamour…
Et comment en arrive-t-on à prédire l'avenir ? « Par
hasard à vrai dire ! Je suis issue d'un cursus assez
standard : école d'art et de design… Et puis j'ai com-
mencé à fréquenter des gens adeptes d'astrologie.
Etant plutôt douée en maths, le coté cartésien de la
discipline m'a séduite dans un premier temps. Pour
réaliser un thème astral, on s'appuie sur des don-
nées scientifiques utilisées par la Nasa : les posi-
tions des étoiles. Au fur et à mesure, j'ai commencé
à comprendre qu'instinctivement, je pouvais donner
plus de détails à mes interlocuteurs. Certes, février
pouvait être un mois propice aux rencontres amou-
reuses selon les étoiles… Mais pourquoi pouvais-je
sentir que l'homme serait brun et que ma cliente le
connaissait déjà ? La voyance s'est ainsi imposée
à moi. Supportée par l'étude de la numérologie qui
m'aide à installer mes prédictions dans le temps. »
Hommes, femmes, jeunes ou âgés, la clientèle d'Hé-
lène se rejoint sur un point : « On commence souvent par parler boulot, et on arrive très vite sur les rela-tions sentimentales ! Même (surtout) les hommes… Néanmoins, 80% de ma clientèle reste féminine, je pense que les femmes sont moins pudiques, et qu'elles trouvent l'exercice plus ludique… »
Hélène de Charmant
Texte Camille Clance
Photo Victor Cesar Bota www.victorcesarbota.com
dAnSE AVEC LES éToILES
18 — 17 19 — 17
Hélène, aussi talentueuse qu'ambitieuse, est aussi
à l'origine de l'écriture de plusieurs livres, dont le
dernier en date L'or du Zodiaque traite des différents
maux liés aux signes astrologiques « le Cancer a un estomac fragile, le Scorpion a souvent des pro-blèmes… intimes ! A chaque signe ses pathologies, mais aussi ses remèdes… » Récemment, Hélène a
développé en collaboration avec le laboratoire des
trois Chênes une gamme d'élixirs relatifs naturels
relatifs à nos identités astrales.
À retrouver sur le site www.tribalnetwork.com
hélène de Charmant – Astrologue
Tél. : 06 14 38 20 05 / 01 45 74 94 99
www.helenedecharmant.fr
—
Comptez 100 € pour une heure de consultation,
50 € pour un thème astral.
Les bonnes adresses d'hélène de Charmant
Timgad, restaurant marocain, 21, rue Brunel
Kifune, restaurant japonais, 44, rue St Ferdinand
Café La Maison, 28, place St Ferdinand
20 — 17 21 — 17
les bons shops
Fée FaustineRétro-plongée en enfance.
Fée Faustine est née peu après la venue au monde
de la petite fée du même nom. Il a fallu à sa maman
neuf mois encore pour donner naissance à un autre
bébé : sa jolie boutique de décoration, prêt-à-porter,
mobilier et jouets vintage pour enfants.
D’abord lancée sur Internet, la boutique s’est vite
attirée une communauté de mamans fanas des prix
proposés et de l’originalité des produits. Forte de son
succès, Rebecca ouvre son magasin il y a un mois.
Ayant toujours aimé chiner, elle (re)découvre avec sa
fille, les univers enfantins de ses souvenirs. Petits
bureaux d’écolier, chevaux à bascule, jouets en bois
: elle parcoure la province une fois par semaine, à
travers brocante et antiquaires, pour proposer à ses
petits clients de nouveaux meubles ou jouets ayant
traversé les générations. Et les mamans sont ravies.
"J’ai un peu l’impression de distribuer des made-
leines !" Chaque pièce est un souvenir évoqué. Une
madeleine de Proust.
Chez Fée Faustine, on peut aussi dégoter des vête-
ments et des accessoires tout mignons, vus nulle
part ailleurs à Paris parce que déniché au Royaume-
Uni. Pastel, fleuris à souhait, aux imprimés rétros
des années 50. Des robes-tablier et à smocks. Des
poupées en chiffon, des bilboquets, des cabanes en
carton. Et pour offrir cela à ses enfants, pas besoin
de disposer d’un gros budget, côté déco on tourne
autour de 20 €, côté chiffon autour de 40 €. Et pour le
mobilier vintage, comptez environ 100 €.
Aller chez Fée Faustine c’est le meilleur moyen pour
retrouver les goûts de son enfance, des valeurs
refuges, de supers cadeaux pour les tout-petits et
une communauté de mamans. En plus, elle propose
de nouveaux thèmes saisonniers toutes les deux
semaines et régulièrement des concours de dessins
pour petits diables gribouilleurs !
18, rue Pierre Demours
Ouvert du mardi au samedi de 10h30 à 19h30
Tél. : 09 52 35 21 92
www.feefaustine.fr
Communiqué Ada de Lita
© D
Rl
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les bons shops Communiqué Ada de Lita
Family OpticDe 7 à 77 ans.
Aller chez l’opticien, vous me direz, c’est un peu
comme aller chez le coiffeur. On a toujours peur d’en
ressortir changé. Ce qu’on attend c’est qu’on nous
conseille bien. Histoire d’être plus beau que jamais.
Ce n’est pas facile d’être miro. Semi-aveugle comme
une taupe. Assumer de porter des lunettes. Aller
chez l’opticien ça en fait rire pas mal quand il s’agit
de s’acheter les dernières solaires à la mode. Mais
c’est moins facile lorsque c’est pour porter des
lunettes de vue. On a toujours peur de ne pas s’aimer
d’emblée avec ses nouvelles binocles sur le nez. On
a intérêt à être bien conseillé. Alors autant aller chez
Family Optic.
Depuis des années dans le métier et dans le quar-
tier, Jean-Charles reprend la boutique de la rue Jouf-
froy d’Abbans il y a 7 ans. Il y travaille avec plaisir :
bon conseiller et tout sourire, il ramène amis, amis
d’amis, voisins, habitants du quartier. C’est par
ses réponses rapides aux attentes et demandes
des clients (lunettes prêtes en 24 à 48h) que par le
bouche-à-oreille, qu'il s’est forgé une clientèle à son
image. Efficace, il aime son travail pour sa double
facette : commercial et technique.
Derrière sa vitrine, malgré le petit espace, Family
Optic regorge d’un grand panel de marques, que ce
soit d’optiques ou de solaires. Pour tous les budgets
et pour tous les âges. Jean-Charles choisit avec soin
chaque paire de lunettes qu’il vous proposera. Rien
n’est laissé au hasard.
Le pronostic de Family Optic pour la solaire de l’été ?
« Pour madame, ce sera une paire de Dior et pour
monsieur, une Persol ou une Marc Jacobs »
Et pour l’optique ? « Les Ray Ban, encore et toujours !
Une bonne paire de Wayfarer ».
Alors pour ressortir verres sur le nez, sourire sur
lèvres, allez faire un tour chez Family Optic !
3, rue Jouffroy d'Abbans
Tél. : 01 40 54 96 81
Ouvert du lundi au vendredi : 9h30 – 19h30
Dimanche : 9h30 – 13h
Fermé le Samedi
© A
da d
e Li
ta
22 — 17 23 — 17
le bon artisan
depuis 1970, Jean-Paul Roche travaille dans son
atelier du 41 rue Rennequin. Ebéniste et tapissier, il
est connu comme le loup blanc dans le quartier. Il ne
fait pas un pas sans saluer quelqu’un.
Nous ne sommes pas avec un commerçant, mais
avec un artisan. Selon moi, nous sommes avec un
artiste.
Jean-Paul me raconte que lorsqu’il était petit, il pas-
sait tous les matins, en allant à l’école, devant un
homme âgé, qui travaillait dans son atelier du bou-
levard Pereire. Le matin il découvrait des chaises
ou des canapés abimés, cassés au tissu déchiré. À
l’heure du déjeuner il repassait et voyait avec stupé-
faction ce mobilier qui doucement reprenait forme.
Arrivait alors rapidement l’heure du goûter. Il retour-
nait au même endroit, et là, comme par magie, le
mobilier se révélait. Fasciné par la métamorphose
des objets, Jean-Paul décide alors très rapidement
d’en faire son métier.
Après avoir fait son apprentissage, il ouvre son ate-
lier à l’âge de 23 ans. Passionné il travaille d’arrache
pied, et répare, ajuste, ponce, colle, fignole avec
minutie ces beaux objets qu’on lui apporte. « Quand
on est un artisan, il faut avoir le sens du relationnel,
mais aussi être un bon gestionnaire. C’est un métier
passionnant qui demande de la volonté et du gout ».
Dans son atelier, des livres, des tissus, des chaises
aux pieds cassés et des tables qui accusent le poids
des années. Une forte odeur de colle et de bois se
dégage. Il m’explique qu’en une journée de travail il
retape en partie une chaise et qui lui faut environ
12 h pour un fauteuil de salon. Son mot d’ordre : la
patience.
C’est le plus souvent du mobilier de famille, des
jeunes gens qui récupèrent des objets qui appar-
tenaient à leurs grands parents ou encore des per-
sonnes âgées qui rénovent leurs biens dans le but de
pouvoir les transmettre ensuite.
Il se refuse à aller vite, à bâcler son travail. Il se dit
artisan d’art et me raconte avec émotion le jour où
Monsieur le Duc lui apporte une suite de 4 fauteuils
Boulard tous signés à chaud sur la traverse.
« C’est pas donné, je pourrais y passer moins de
temps, mais dans ce métier si on bâcle c’est que ce
Jean Paul Roche
Texte Aurore Dupuis
Photo Victor Cesar Bota www.victorcesarbota.com
LE MAGICIEn
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n'est pas une passion ». En effet, pour refaire un fau-
teuil, il faut compter 600 euros, et pour une chaise
450 euros. Et après tout dépend du tissu.
De nos jours, c'est un luxe de faire appel à un artisan.
Jean-Paul semble inquiet pour l'avenir de son métier.
La clientèle est fidèle mais les jeunes aiment le
changement. La conservation, l’entretien, l’embellis-
sement c’est une éducation. La nouvelle génération
est celle du jetable.
Loin de la société de consommation, Jean-Paul
continue à faire vivre ces objets qu’on lui apporte en
se demandant qui reprendra le flambeau.
Jean Paul Roche
41, rue Rennequin
Tél. : 01 42 27 67 20
—
Ouvert tous les jours sauf le dimanche
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la bonne parisienne Texte Sandra Serpero
Illustration Agathe The Melon
I love my toutou
© Laurent Toth
1 — PALACE CANIN
Un hôtel labélisé quatre pattes ? Conçu pour nos compagnons domes-
tiques, ce nouveau lieu, situé à proximité du bois de Vincennes, offre
à Médor des demi-journées ou des journées de garderie ainsi que des
séjours à thème dans un cadre idyllique et avec toute une palette de
soins bien-être. Infos et réservations sur www.actueldogs.com
2 — MON CHIEN VA SE FAIRE UNE BEAUTÉ
Chez Canicrèche, on ne plaisante pas avec le poil ! Ici, on maîtrise les
techniques des coupes standard pour toutes les races. Les chiens
sont toilettés avec le plus grand soin et ressortent beaux comme des
camions ! Canicrèche 32, rue Turbigo 75003 – Tél. 01 42 71 59 09
3 — TROUVEZ L’AMOUR GRâCE À MILOU !
Prêtes pour un remake des "101 dalmatiens" ? Le site www.rencon-
tremonchien.com répertorie des heureux propriétaires de chiens qui
cherchent l’âme sœur. Alors on prépare les croquettes, les gamelles, les
chandelles et on lance les invits’ ! On le sait, y’a de l’amour au bout de
la laisse…
4 — AyEZ DU CHIEN…
Avec ce joli pull « Dress Caniche » de la jeune marque franco-colom-
bienne éthique Warmi. Élue reine de la maille, la créatrice Sylvia Toth
enchante notre dressing avec ses vêtements réalisés à la main qui ne
manquent pas de mordant ! En vente à La Cour, 60 rue Tiquetonne 75002
250 € - www.warmi.fr
5 — TOUT, TOUT POUR MON TOUTOU
Dans ce city store de 150 m2, ça déborde de jouets qui couinent, de
paniers moelleux, de sacs de transport, de colliers trendy, de gourman-
dises savoureuses, de produits de soins… Un vrai shopping-dog pour
combler tous ces besoins !
Moustaches 32, rue des Archives 75004 – www.moustaches.fr
24 — 17
Il vous suffit de prononcer le mot magique le Bonbon au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !
Retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon.fr
© Valerio Martelli — flickr.com/valemartelli
28 — 17 29 — 17
le conte est bon
C'est au coeur du carré des Batignolles qu'en ce
petit matin nous avons rendez-vous. Un de ces
frêles soleil de mai caresse langoureusement les
façades de la rue Lemercier. Une maisonnette toute
villageoise nous toise du haut de ses volets grands
ouverts. Un doigt posé sur l'interphone, ''ding'',
une voix aussi avenante que lors de mon coup de fil
quelques jours auparavant. Entrons…
Dans le vestibule, on croise une petite ''Madame''
babillante à la poucette assortie au rose du ruban
qui entoure ses cheveux -elle disparaît- "bonjour",
quelques pas et nous voici dans l'antre de Serge
Maestracci, peintre aussi sympathique que nostal-
gique. Mais chut ! Tout d'abord laissons donc parler
les murs où se découpent les toiles de grands for-
mats à l'effigie de doux bambins pas beaucoup plus
hauts que la petite demoiselle aperçue quelques
minutes auparavant. Un appartement, des enfants
en peinture et en chair, des murs, rien d'extravagant
me direz-vous !
A ceci près que les châssis se trouvent inopiné-
ment scotchés sous un épais plastique transparent.
Etrange façon d'exposer, tout de même? En tant que
curieux et curieuses aguérris, nous exigeons mûres
explications, Monsieur l'artiste!
"Il y a plusieurs histoires" nous dira t-on. Il y a
celle des petits globes, comme ceux qu'enfants, on
retourne pendant des heures entières pour y voir
poétiquement flotter une neige magique, bien qu'ar-
tificielle. Ce conte-ci, c'est celui d'une protection
de ''leur monde à eux", c'est essayer de laisser les
chérubins qu'ils sont encore, le plus longtemps dans
cette bulle de l'instant, de préserver symbolique-
ment ces années très courtes. Puis, il y a aussi celle
des paquets cadeaux modernes, celle des marmots
déposés sur une toile ''famille'', dans un baluchon
''plastique'', par un peintre ''cigogne''. Portraits d'en-
fants, qui s'identifient à leur héros préféré, impri-
més sur leur tee-shirt. D'où la dénomination de la
série"tee-gars".
Il faut dire que dans les parages ce n'est pas l'ins-
piration qui doit manquer ! À deux pas de l'école
Lecomte les petits modèles ont, depuis une quin-
zaine d'années, repeuplé le quartier et, impertinents,
insouciants, rigolards, ils gravitent en nombre dans
leurs cocons imaginaires.C'est d'ailleurs ainsi que
notre peintre a décidé de ne peindre que de petits
modèles made in Batignolles! Et puis "c'est telle-ment agréable ici, c'est une vie de village sans les commérages ! Quoi de mieux ? ".
Serge Maestracci
Texte Coralie Dienis
Photo Flavie Trichet-Lespagnol www.flavie-trichet-lespagnol.com
ARTISTE ConTEMPoRAIn noSTALGIqUE
28 — 17 29 — 17
Chacun participe à cette vie et ce projet en fait main-
tenant un peu partie.
En immortalisant "ces gosses", les toiles se trans-
forment en sorte de clichés du temps présent, avec
en plus, le regard de tendresse que leur porte un
"grand" amoureux de la vie, un nostalgique heureux
à qui il suffit, pour savourer le moment, de boire un
café aux puces des Batignolles, de flâner place du
docteur Felix Lobligeois où, il y a quelques temps,
son fils lui disait tout en entrant dans la petite église
"Mais, qu'est ce qu'il fait le monsieur là-haut ?".
Serge Maestracci
Artiste contemporain nostalgique
61, rue Lemercier
www.leweb.fr
Tél. : 06 81 89 93 42
Actualité
Exposition au GMAC Bastille. Stand 526.
Du 1er au 5 juin.
Exposition du 8 juin au 9 juillet. Galerie "Collectie".
53,rue Lemercier. Vernissage le 17 juin à 19h.
30 — 17 31 — 17
le bon agenda La 17e fête de la musique le 21 juin prochain !
FÊTE DE LA MUSIQUE
Après avoir définitivement conquis la France, la Fête
de la Musique, qui souffle ses 30 bougies, a envahi le
monde ! Lisbonne, Chicago ou encore Rio de Janeiro
par exemple préparent cette année leur première
édition… Si vous n’avez pas l’occasion de prendre
un vol pour Copacabana, voici un petit parcours des
festivités dans le 17e :
30, boulevard Gouvion Saint-Cyr, M° Champeret ou
Maillot, 19:00 - 00:00 — Vite' Fait : groupe de rock et
variété.
Devant la terrasse du Dôme de Villiers, 4, avenue de
Villiers, M° Villiers, 19:00 - 23:30 — Elorya revisite
les standards pop-rock
Le Wagon Bleu, 17, rue Boursault. M° Rome, 19:00 -
23:00 — Gin Fizz : musique rock
Grande Loge de France, 8, rue Puteaux. M° Rome,
20:30 - 23:00 — Musique classique
Musique maçonnique et chemin initiatique. Œuvres
et extraits d'œuvres maçonniques et d'inspiration
initiatique : cantates maçonniques de Wolfgang
Amadeus Mozart. Airs et ensembles de Wolfgang
Amadeus Mozart, Frantz Schubert, Johannes
Brahms, Ferenc Liszt et Gustav Malher. Interprètes :
Anne Constantin (soprano), Michel Kockenoy (ténor),
Stéphane Grosclaude (baryton), Jacques Catalayud
(basse), Denis Pascal (piano).
30 — 17 31 — 17
le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
ON AIME
L’application mobile gratuite Fête de la Musique sur
Android et iPhone qui nous permet de consulter le
programme complet géolocalisé des concerts en
temps réel.
Cliquez sur : http://www.fetedelamusique.culture.
fr/fr/dans-la-poche
ENFANTS
Un Petit Cirque dans ma Tête – à partir de 5 ans
Un homme rêve tout seul et s’invente un cirque.
Avec des objets, ses mains, son corps, il bricole un
univers tout en illusion. Il fait naitre un cirque, tour
à tour miniature ou grandiose. Un cirque fragile
comme un rêve éveillé. Du 1er au 11 juin —
L'Étoile du Nord Théâtre, 16, rue Georgette Agutte
32 — 17
les bonnes adresses Régie Publicitaire
06 33 54 65 95
1 — SyNOPSIS PARIS
17, rue des Moines
Tél. : 01 83 62 25 45
2 — LES PUCES DE BATIGNOLLES
83, rue Legendre
Tél : 01 42 26 09 09
3 — CAROLINE COIFFURE
35, rue des Batignolles
Tél. : 01 42 93 26 66
4 — LE POP'S
94, rue de Saussure
Tél. : 01 42 27 04 66
5 — FAMILy OPTIC
3, rue Jouffroy d'Abbans
Tél. : 01 40 54 96 81
6 — THAï CANTEEN
124, rue Legendre
Tél. : 01 42 28 93 20
7 — SALON 17
46, rue des Batignolles
Tél. : 01 46 27 37 74
8 — THIERRy 21
22, rue Legendre - Tél. : 01 42 27 43 80
19, rue Poncelet - Tél. : 01 43 80 40 82
32, rue Poncelet - Tél. : 01 43 80 41 58
9 — MA BEAUTÉ INSTITUT
14, rue Rennequin
Tél. : 01 46 22 88 26
10 — STEPHAN SOUIED OPTICIEN KRyS
94, rue Legendre
Tél. : 01 46 27 71 26
11 — L'ONGLERIE STUDIO
23, rue Boursault
Tél. : 01 43 87 69 35
12 — AU BONHEUR DU VIN
52, rue de l’Arbre Sec - 75001
www.aubonheurduvin.fr
13 — HELENE DE CHARMANT
Tél. : 01 47 64 50 99
www.helenedecharmant.fr
14 — ALTERNATIVE BIO
14, rue Nollet
Tél. : 01 42 93 10 50
15 — AURIS ESTHÉTIQUE
22, rue Legendre
Tél : 01 44 40 07 49 – 06 81 43 70 45
16 — BOUCHERIE MEISSONIER
8, rue Meissonier
Tél. : 01 47 63 00 19
17 — BAVARIA
www.bavaria86.com
(rubrique France)
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