Panorama bureaux Ile-de-France 1er trimestre 2013
Trajectoires divergentes
Le marché locatif fléchit au 1er trimestre face à une situation
macro-économique toujours compliquée.
Depuis 2009, l’offre immédiatement disponible n’évolue
quasiment pas et reste plafonnée à près de 3,6 millions de m².
Le loyer prime du QCA acte une nouvelle baisse au 1er trimestre
et s’établit désormais à 760 €/m².
Plus de 2 milliards d’euros ont été investis depuis le début de
l’année, soit une hausse de 43% en un an.
5 transactions de plus de 100 millions d’euros ont été
enregistrées au 1er trimestre 2013.
Le taux prime de référence, dans le Quartier Central des Affaires,
reste stable dans une fourchette comprise entre 4,50 et 5,00%.
On Point • Panorama bureaux Ile-de-France – 1er trimestre 2013 Page 2
Un 1er trimestre morose pour
le marché locatif
Après de très bons résultats enregistrés en 2011 et 2012 (plus de
2,4 millions de m² placés chaque année), le marché locatif marque
le pas au 1er trimestre, impacté par les mauvaises conditions
économiques. Au total, 393 500 m² ont été commercialisés au cours
des trois premiers mois de l’année, ce qui représente un repli de
l’ordre de 24% par rapport à l’année dernière (dont le 1er trimestre
était déjà lui-même en baisse de 19%). Il s’agit du plus faible
trimestre enregistré depuis 2009.
Le marché des bureaux est finalement rattrapé par les effets de
la crise économique
Depuis maintenant de longs mois, les entreprises baignent dans un
contexte morose et porteur d’incertitudes : indicateurs de confiance
en berne, ralentissement d’activité, austérité, incertitudes fiscales et
sociales, niveau de marge dégradé… un environnement peu
susceptible de favoriser des décisions de déménagement mais qui,
au contraire, pousse les entreprises à rechercher les économies.
Cette volonté de réduire les coûts se traduit par un phénomène
croissant depuis ces dernières années : les renégociations qui, de
fait, limitent les volumes placés. Cette solution est souvent retenue
par les entreprises dont la motivation est la recherche d’économies :
les conditions de négociation financières avec leur propriétaire sont
favorables et l’option de rester sur place s’avère être la solution la
moins risquée socialement.
« En effet, compte tenu des baisses de loyers économiques actées
dans les marchés établis, déménager au seul motif économique
impliquerait dorénavant de s’éloigner du centre de l’Ile-de-France.
Ce type de décision implique des risques en matière de ressources
humaines que les entreprises ne souhaitent pas prendre,
particulièrement en Ile-de-France où la majorité des entreprises
appartiennent au secteur tertiaire, ou sont des sièges sociaux de
groupes industriels, dont la richesse essentielle est constituée par
les collaborateurs. A l’inverse, les entreprises qui choisissent de
bouger le font pour des raisons qui vont au-delà des purs éléments
financiers : recherche de synergies, image de l’entreprise,
recrutement et rétention des talents » commente Jacques Bagge,
Directeur du Département Agence de Jones Lang LaSalle.
Tous les segments de marché sont impactés
Du point de vue du marché cela se traduit par un repli de l’activité
locative sur la plupart des secteurs, avec un recul sensible du
nombre de grandes transactions (supérieures à 5 000 m²) qui passe
de 17 à 12 par rapport au 1er trimestre 2012. Le déficit est de 30%
en nombre d’opérations, et de 40% en surface. En période de crise,
les décisions sont plus longues et les projets, en dépit d’ambitions
managériales fortes, peuvent être reportés dans l’attente d’un
meilleur contexte mais aussi sur le pari de conditions locatives
encore plus favorables.
De manière générale tous les segments de surface ont été touchés
par ce ralentissement, le marché des transactions comprises entre
1 000 m² et 5 000 m² ayant toutefois mieux résisté.
La Défense et Paris résistent mieux que la moyenne de l’Ile-de-
France
D’un point de vue géographique aucun marché n’échappe au repli
de l’activité locative avec en première ligne la 2ème couronne qui
enregistre la plus forte baisse (-42%), le nombre de grandes
transactions ayant été divisé par trois. La Défense et Paris limitent,
quant à eux, la chute avec respectivement -12 et -15%. Les
conditions locatives favorables aux locataires leur permettent, à
budget égal, de demeurer dans les marchés centraux.
A Paris, le Quartier Central des Affaires est en ligne avec le reste de
la capitale : -15% de son activité locative, et une transaction de plus
de 5 000 m² signée Rue Le Peletier par Keolis qui regroupe ainsi
plusieurs implantations parisiennes en un site unique.
Dans le Croissant Ouest, la Boucle Nord et Neuilly-Levallois
enregistrent un bon début d’année, tiré par les signatures du cabinet
Francis Lefebvre à Neuilly (16 000 m²) et d’un clé-en-main dans le
Parc Silic à Colombes (8 700 m²). A La Défense, la prise à bail du
cabinet d'avocats Fidal dans la tour Prisma (14 000 m²) a permis de
soutenir le marché. Pour les autres secteurs du Croissant Ouest, le
ralentissement est plus marqué. La Boucle Sud, qui avait connu un
début d’année 2012 exceptionnel, renoue finalement avec un
rythme plus classique de commercialisation. Péri-Défense
n’enregistre ce trimestre aucune grande transaction et accuse donc
un retard de près de 50% par rapport à l’année dernière qui avait vu
se concrétiser la transaction de Véolia dans Le Vermont
(15 000 m²).
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La dichotomie du marché de l’offre persiste
A l’issue du 1er trimestre, l’offre immédiatement disponible en Ile-de-
France reste stable autour de 3,6 millions de m² (soit un taux de
vacance de 6,8%), ce qui peut être vu comme une bonne nouvelle
compte tenu du ralentissement d’activité ce trimestre. Ce statu quo
en matière d’offre immédiate peut aussi s’expliquer par les volumes
réduits de livraisons intervenues ce trimestre, avec moins de
70 000 m² livrés dont seulement 5 000 m² disponibles. La part des
immeubles neufs dans le stock disponible continue de s’amoindrir et
représente 20% de l’offre immédiate ce trimestre (contre 22% un an
auparavant, 24% au 1T 2011 et 29% au 1T 2010).
A l’issue du 1er trimestre, la dichotomie du marché francilien reste
d'actualité, avec un marché parisien qui enregistre une vacance très
faible de 4,5% tandis que le Croissant Ouest affiche une vacance de
12% en moyenne, avec des pointes à plus de 14% en Boucle Nord
et en Péri-Défense. L'offre immédiate demeure également
importante en 1ère Couronne qui atteint 9,1% de taux de vacance
(10% en 1ère Couronne Nord). Fait notable, quelques immeubles
neufs, vacants depuis plusieurs années pour certains, trouvent
progressivement preneur suite au réajustement de leurs valeurs
locatives à l’image de Tryalis à Montreuil (livré en 2010), d’Aristide à
Bagneux (livré en 2009), d’Etik à Boulogne (livré en 2011) ou
encore de Front Office à Asnières (livré en 2009).
Le loyer prime acte de nouveau une baisse
Le loyer prime de référence de l’Ile-de-France acte une nouvelle
baisse ce trimestre, passant de 770 €/m² fin 2012 à 760 €/m² dans
le Quartier Central des Affaires et de 530 €/m² à 520 €/m² à La
Défense.
L’amorce de baisse des valeurs faciales, qui avait débuté l’an
passé, devrait se confirmer dans les mois qui viennent sur
l’ensemble des marchés de l’Ile-de-France. Aujourd’hui le marché
offre de très beaux immeubles avec les dernières certifications
environnementales à des positionnements de valeur très offensifs.
Les valeurs faciales devraient ainsi se rapprocher des valeurs
économiques (loyers réels après négociation) qui avaient fortement
baissé l’an passé et qui atteignent aujourd’hui des niveaux
planchers.
Le redémarrage du marché locatif ne passera que par ce
réajustement des valeurs. 2013 devrait donc être une année de
transition, avant un redémarrage plus marqué en 2014-2015 une
fois les corrections de valeurs réalisées.
Perspectives
Compte tenu du retard pris au cours du 1er trimestre, et du
tassement probable des grands clés-en-mains cette année (alors
qu’ils avaient représenté plus d’un demi-million de mètres carrés
l’an passé), la demande placée devrait difficilement atteindre le cap
des 2 millions de m², soit un niveau en-deçà de la moyenne
annuelle décennale (2,2 millions de m²).
Pour autant, la baisse des valeurs locatives et la nécessité pour les
bailleurs de remplir leurs immeubles, rend le marché favorable aux
locataires et pourrait déclencher des mouvements opportunistes. En
effet, si les valeurs affichées sont orientées à la baisse, les valeurs
réelles sont d’ores et déjà basses et devraient le rester tout au long
de l’année. Par ailleurs, pour les entreprises recherchant des
immeubles performants, on peut retenir aussi que l’offre de Grade A
immédiatement disponible, bien que minoritaire (environ le tiers de
l’offre immédiate de plus de 5 000 m²), reste suffisante dans
certains secteurs pour répondre à la demande dans de bonnes
conditions, d’autant que de nouvelles livraisons sont attendues en
cours d’année.
Dans les mois qui viennent, l’offre pourrait évoluer à la hausse dans
certains secteurs comme à La Défense en raison de l’arrivée de
grandes opérations qui seront livrées en blanc, et qui pour le
moment n’ont pas encore trouvé preneur.
En 2013, le nombre de projets neufs ou restructurés est orienté à la
hausse, après deux années de creux de livraisons. Au total
860 000 m² devraient sortir de terre. 53% sont à ce jour pré-loués. Il
reste néanmoins encore plus de 400 000 m² à commercialiser pour
écouler la production neuve de cette année, dont la moitié se situe
dans l’ouest de l’Ile-de-France.
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Le marché de
l’investissement démarre
2013 sur une note positive
En Ile-de-France, plus de 2 milliards d’euros ont été investis au 1er
trimestre 2013, soit une hausse de plus de 40% en un an. Cette
bonne performance donne un signal positif sur la confiance des
investisseurs dans le marché de l’investissement francilien : c’est la
première fois depuis 2008, que le marché de l’investissement atteint
ce cap sur les trois premiers mois de l’année. A titre de
comparaison, le volume d’investissement du 1er trimestre place le
marché à un niveau comparable à celui de 2004 ou 2005, années
où le volume annuel d’investissement se situait entre 10 et 12
milliards d’euros.
« Ce bon début d’année peut être mis sur le compte d’un lancement
plus tôt qu’à l’accoutumée des plans d’arbitrages des investisseurs
dès l’été 2012. Ils ont permis au marché d’acter des transactions
significatives dès le début de l’année », souligne Stephan von
Barczy, Directeur du Département Investissement de Jones Lang
LaSalle.
Les volumes se sont répartis de manière équilibrée sur tous les
segments en terme de taille
La belle performance du marché de l’investissement s’est bâtie de
manière équilibrée sur tous les segments de marché en termes de
taille.
Cinq transactions de plus de 100 millions d’euros, représentant près
de 800 millions d’euros, ont été enregistrées à fin mars, soit le
même nombre que l’an passé à la même époque. Parmi les
transactions phares du trimestre, on pourra retenir notamment
l’acquisition par GECINA auprès d’ABERDEEN IMMOBILIEN de la
« Tour Mirabeau », située dans le 15ème arrondissement de Paris
pour un prix légèrement inférieur à 200 millions d’euros, la vente par
RISANAMENTO à PRAMERICA de l’immeuble « 118 avenue des
Champs Elysées » pour 135 millions d’euros, ou encore l’acquisition
par PRIMONIAL auprès d’ALTAREA COGEDIM de l’immeuble
« Okabé » situé au Kremlin-Bicêtre pour 120 millions d’euros.
Le marché a été beaucoup plus dynamique sur le segment des
transactions de tailles intermédiaires (compris entre 50 et 100
millions d’euros), avec 10 transactions enregistrées pour près de
700 millions d’euros, contre seulement 3 pour 160 millions d’euros
au 1er trimestre 2012. C’est sur ce segment spécifique et très
liquide, que la performance du marché est assise sur les trois
premiers mois de l’année.
La part de bureaux toujours prépondérante, mais fort
dynamisme du commerce
La part des actifs de bureaux reste toujours largement majoritaire ce
trimestre avec 78% des montant engagés. Cependant, les cessions
de commerces ont été dynamiques et ont atteint 16% des montants
investis en Ile-de-France. Trois transactions significatives ont été
enregistrées sur des commerces en « pieds d’immeubles ». Il s’agit
du « 118 avenue des Champs Elysées », cédé par RISANAMENTO
à PRAMERICA, du « 76/78 avenue des Champs Elysées » vendu
par ARCHON et enfin la partie commerce de l’opération « T8 »,
située dans le 13ème arrondissement de Paris acquise par DEKA en
début d’année.
Paris destination privilégiée des capitaux
Paris intra-muros capte 51% des investissements réalisés au 1er
trimestre sur le marché francilien. Le Quartier Central des Affaires et
Paris-sud concentrent respectivement 31 et 12% des montants
investis sur la ville de Paris. Cette forte proportion s’explique par la
réalisation des transactions de plus de 100 millions d’euros : les
cessions de la « Tour Mirabeau », et du « 118 avenue des Champs
Elysées ».
Le marché de La Défense connaît toujours quelques difficultés avec
seulement 1 transaction enregistrée, inférieure à 15 millions d’euros.
Le volume unitaire des actifs ainsi que les performances limitées du
marché des utilisateurs, conjugué à une pénurie de financement,
expliquent toujours les difficultés rencontrées par le centre
d’affaires.
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Forte présence des investisseurs français sur la première
partie de l’année
Le 1er trimestre 2013 se caractérise par une forte activité des
investisseurs français qui représentent 75% des montants investis.
Ils ont, de nouveau, fortement occupé le terrain des transactions
inférieures à 100 millions d’euros avec 80% des volumes investis.
Pour autant, leur part est également nettement majoritaire sur le
segment des grandes transactions de plus de 100 millions d’euros,
avec 3 transactions sur les 5 enregistrées, soit les 2/3 des
investissements du trimestre.
Notons que les actifs de commerce ont connu un fort succès auprès
des investisseurs étrangers puisque les trois plus grandes
opérations ont été acquises par des investisseurs internationaux,
qui représentent plus de 80% des volumes investis en commerces
ce trimestre.
Stabilité des taux de rendement sur la majorité des secteurs
Les taux de rendement sont restés stables dans la plupart des
marchés en Ile-de-France, l’appétit pour les produits prime restant
fort. Le taux prime de référence, dans le Quartier Central des
Affaires, reste stable dans une fourchette comprise entre 4,50 et
5,00%. Les secteurs de Péri-Défense, de la Boucle Nord et de la
1ère Couronne Sud ont vu une légère dégradation de leur taux prime
(+25 points de base) ce trimestre en raison d’un contexte locatif
moins favorable (taux de vacance, évolution de l’activité locative ou
des valeurs).
Depuis le début de l’année on note une détente sur le marché des
financements immobiliers, avec de nouveaux acteurs (fonds de
dette, compagnies d’assurances) qui se positionnent sur cette
activité en complément des banques.
Le financement des actifs les plus sécurisés reste largement assuré
par le marché, à la fois par les circuits traditionnels (dette
hypothécaire) que par les nouveaux acteurs. Certains intervenants
(fonds de dette et certaines banques) « sortent » du segment du
prime très sécurisé, où la concurrence est forte, pour se positionner
sur des actifs « core + ».
En ce qui concerne les actifs les plus risqués, le financement reste
toujours complexe et aléatoire. En règle générale, si les
financements sont devenus plus nombreux, le marché demeure très
atomisé et les conditions de financement plus volatiles qu’avant la
crise financière.
Perspectives
Le bon démarrage de l’année et le volume de dossiers déjà
identifiés ou en cours de marketing, nous permettent de confirmer
notre prévision d’un volume d’investissement 2013 autour de 12
milliards d’euros à ce stade. Si les niveaux de taux semblent être
parfaitement entérinés par le marché depuis 18 mois, les
investisseurs resteront très attentifs aux niveaux de loyer des actifs
par rapport à l’évolution du marché locatif.
Malgré un contexte économique dégradé et incertain en France
(hausse du taux de chômage, indicateurs de confiance en berne,
ralentissement d’activité, incertitudes fiscales et sociales…), les
investisseurs continueront à investir sur la place parisienne, qui
reste une valeur sûre en Europe, aussi bien en raison de la
profondeur et maturité de son marché. Les Fonds Souverains
devraient, quant à eux, ralentir leurs investissements en France
pour poursuivre leur stratégie d’acquisition dans d’autres pays
européens comme l’Allemagne et la Suisse où ils ont commencé à
se positionner l’an dernier. Toutefois, selon les opportunités offertes
par le marché, on pourra les voir encore se positionner sur les
« trophy assets ».
En termes de typologie de produits, l’appétit du marché pour les
immeubles prime ne se dément pas et les taux devraient de fait
rester stables. Ils pourraient même ponctuellement encore diminuer,
notamment en raison de la baisse de rémunération des OAT
françaises (inférieures à 2%). Néanmoins, un nombre croissant
d’investisseurs se positionne également sur des opérations
« core + » ou « value-add ».
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Les indicateurs clés de marché au 1er trimestre 2013
(Sources : Jones Lang LaSalle/Immostat)
QCA 61 036 -15% 352 000 5,2% 760 519
Paris Centre Ouest (hors QCA) 18 024 -16% 111 000 6,1% 565 385
Total Paris Centre Ouest 79 060 -15% 463 000 5,4% 760 452
Paris 5/6/7 8 247 109% 25 000 1,9% 705 486
Paris 12/13 12 894 -34% 83 000 4,3% 470 395
Paris 14/15 21 907 31% 74 000 3,7% 485 399
Total Paris Sud 43 048 7% 182 000 3,5% 705 427
Paris 3/4/10/11 9 549 -34% 51 000 3,2% 430 328
Paris 18/19/20 22 189 -34% 49 000 4,0% 355 254
Total Paris Nord Est 31 738 -34% 100 000 3,5% 430 291
Total Paris Intra Muros 153 846 -15% 745000 4,5% 760 395
La Défense 25 774 -12% 186 000 5,7% 520 379
Boucle Nord 25 298 441% 267 000 14,6% 305 218
Péri Défense 19 573 -46% 329 000 14,0% 385 248
Neuilly / Levallois 33 689 39% 173 000 12,1% 565 326
Boucle Sud 36 296 -58% 218 000 8,3% 465 311
Total Croissant Ouest 114 856 -25% 987 000 12,0% 565 276
1ère Couronne Nord 9 140 -52% 238 000 10,0% 340 205
1ère Couronne Est 7 564 32% 125 000 8,0% 315 236
1ère Couronne Sud 19 593 -7% 180 000 9,0% 355 236
Total 1ère couronne 36 297 -20% 543 000 9,1% 355 226
Pôle de Roissy 1 590 -92% 81 000 6,8% 170 132
Saint-Quentin-en-Yvelines 24 510 303% 153 000 10,7% 180 145
Marne-la-Vallée 2 881 -70% 131 000 9,3% 215 143
2ème Couronne Sud 22 273 -49% 350 000 10,0% 225 170
Reste 2ème Couronne 11 450 -61% 405 000 3,6% 235 151
Total 2ème couronne 62 704 -42% 1 120 000 6,0% 235 148
Ile-de-France 393 477 -24% 3 581 000 6,8% 760 314
Loyer moy. de 2nde
main (€/m²/an)
Taux de vacance
immédiat
au 31 mars 2013
Offre immédiate (m²)
au 31 mars 2013
Loyer "prime" calculé
(€/m²/an)Secteur Immostat
Demande placée (m²)
au 31 mars 2013
Evol. demande
placée
(1T2013 / 1T2012)
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Répartition des montants investis par secteur Immostat
(Source : Jones Lang LaSalle/Immostat)
Répartition des montants investis par type d’actifs
(Source : Jones Lang LaSalle/Immostat)
Taux de rendement « prime »
(Source : Jones Lang LaSalle)
Secteur Immostat
Montants investis
au 31 mars 2009
(en millions d'euros)
%
Montants investis
au 31 mars 2010
(en millions d'euros)
%
Montants investis
au 31 mars 2011
(en millions d'euros)
%
Montants investis
au 31 mars 2012
(en millions d'euros)
%
Montants investis
au 31 mars 2013
(en millions d'euros)
%
Paris Quartier Central des Affaires (QCA) 149 33% 483 60% 245 18% 146 10% 636 31%
Paris Centre Ouest (Hors QCA) 7 2% 25 3% 84 6% 40 3% 177 8%
Paris Sud 86 19% 29 4% 55 4% 363 25% 252 12%
Paris Nord Est 0 0% 22 3% 33 3% 130 9% 0%
La Défense 23 5% 20 2% 0 0% 0 0% 12 1%
Croissant Ouest 105 24% 98 12% 641 47% 340 23% 477 23%
Première Couronne 0 0% 30 4% 150 11% 126 9% 262 13%
Deuxième Couronne 40 9% 92 11% 138 10% 243 17% 139 7%
Portefeuille IDF 36 8% 10 1% 16 1% 55 4% 113 5%
Total IDF 445 101% 810 100% 1 361 100% 1 443 100% 2 069 100%
Secteur Immostat
Montants investis
au 31 mars 2009
(en millions d'euros)
%
Montants investis
au 31 mars 2010
(en millions d'euros)
%
Montants investis
au 31 mars 2011
(en millions d'euros)
%
Montants investis
au 31 mars 2012
(en millions d'euros)
%
Montants investis
au 31 mars 2013
(en millions d'euros)
%
Bureaux 358 80% 704 87% 1 154 85% 1 303 90% 1 617 78%
Locaux d'activ ité / mixtes 30 7% 28 3% 56 4% 24 2% 64 3%
Entrepôts 18 4% 4 1% 0 0% 32 2% 64 3%
Commerce 39 9% 74 9% 151 11% 84 6% 324 16%
Total IDF 445 100% 810 100% 1 361 100% 1 443 100% 2 069 100%
Fourchette de
taux de rendement prime
au 1T 2010 (%)
Fourchette de taux de
rendement prime
au 1T 2011 (%)
Fourchette de taux
de rendement prime
au 1T 2012 (%)
Fourchette de taux
de rendement prime
au 1T 2013 (%)
Evolution
depuis 1 an
Triangle d’Or 5,50 - 6,00 4,75 - 5,25 4,75 - 5,25 4,50 - 5,00 m
Cité Financière 5,75 - 6,25 5,00 - 5,50 5,00 -5,50 4,75 - 5,25 m
Paris 5/6/7 5,75 - 6,25 5,25 - 5,75 5,25 - 5,75 5,00 - 5,50 m
Paris 12/13 6,00 - 6,50 5,25 - 5,75 5,50 - 6,00 5,50 - 6,00 g
Paris 14/15 6,00 - 6,51 5,25 - 5,75 5,50 - 6,00 5,50 - 6,00 g
Paris 3/4/10/11 6,00 - 6,50 5,50 - 6,00 5,75 - 6,25 5,75 - 6,25 g
Paris 18/19/20 6,75 - 7,25 6,25 - 6,75 6,25 - 6,75 6,25 - 6,75 g
La Défense 6,00 - 6,50 5,50 - 6,00 5,75 - 6,25 6,00 - 6,50 k
Boucle Nord 6,75 - 7,25 6,25 - 6,75 6,25 - 6,75 6,50 - 7,00 k
Péri Défense 6,75 - 7,25 6,25 - 6,75 6,25 - 6,75 6,50 - 7,00 k
Neuilly-Levallois 6,25 - 6,75 5,75 - 6,25 5,75 - 6,25 5,25 - 5,75 m
Boucle Sud 6,25 - 6,75 5,75 - 6,25 5,75 - 6,25 5,50 - 6,00 m
Première Couronne Nord 6,75 - 7,25 6,25 - 6,75 6,25 - 6,75 6,25 - 6,75 g
Première Couronne Est 7,00 - 7,50 6,50 - 7,00 6,50 - 7,00 6,50 - 7,00 g
Première Couronne Sud 6,75 - 7,25 6,25 - 6,75 6,25 - 6,75 6,25 - 6,75 g
Bureaux Jones Lang LaSalle France
Paris
40-42 rue La Boétie
75008 Paris
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