Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 1
Séminaire national des chefs
de travaux
21 novembre 2013
Le chef de travaux
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Le chef de travaux est le relais pédagogique des
corps d’inspection dans les établissement
scolaires.
Son rôle ne se limite pas à celui d’un gestionnaire
(comptes, achats, emplois du temps, …).
Le chef de travaux doit être imaginatif,
convaincant et persuasif. Pourquoi ?
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Pour prendre en compte les élèves tels qu’ils sont
et non pas tels que nous aimerions qu’ils soient.
Le comportement des jeunes générations a
changé :
- l'impatience (besoin de réactivité dans les
rapports humains ou les interfaces hommes-
machines) ;
- le multitâche (habitude d'utiliser plusieurs
médias à la fois), la communauté virtuelle (chat,
réseaux sociaux, jeux en ligne, etc.) ; 21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 4
- le flux continu (besoin de rester connecté ou
proche d'un accès) ;
- la nécessité d’être acteurs de leurs
apprentissages.
La méfiance de l’autorité et de l’information
descendante sont des caractéristiques que les
enseignants ne peuvent ignorer. Les professeurs
doivent trouver le juste équilibre entre les attentes
des élèves et les exigences de résultats.
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La forme des enseignements en STI doit convenir
aux jeunes d’aujourd’hui, à condition bien mettre en
exergue la démarche de projet et les autres
démarches de pédagogie active.
Le chef de travaux doit mobiliser les professeurs
sur ces évolutions.
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Le chef de travaux doit prendre en compte,
dans ses réflexions, la diversité des publics.
L’innovation pédagogique et l’adaptation des
formations aux contextes locaux sont des
enjeux stratégiques forts pour assurer une
meilleure efficience de la formation.
Le chef de travaux doit être un CATALYSEUR.
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Il s’agit d’une tâche complexe, difficile certes.
Mais « Ce n'est pas parce que les choses
sont difficiles que nous n'osons pas, c'est
parce que nous n'osons pas qu'elles sont
difficiles » - Sénèque
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Le point sur les réformes S-SI
et STI2D
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La réforme du lycée s’est faite dans un contexte de
diminution des effectifs au cycle terminal du lycée,
en STS, et dans les premiers cycles universitaires
scientifiques.
La série S ne peut à elle seule fournir les bacheliers
nécessaires à la formation des cadres scientifiques
et technologiques dont la Nation a besoin.
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En effet, si 95 % des S-SI poursuivent des études
longues, ils ne sont que 40 % en S-SVT. Les séries
STI, très spécialisées (13 spécialités) étaient
organisées par champs professionnels. Les
appellations, ainsi que des enseignements
technologiques, très porteurs de savoir-faire
professionnels, entretenaient une confusion entre
les objectifs de formation des baccalauréats STI et
ceux du baccalauréat professionnel.
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Le ministre a donc souhaité réorienter la série
STI2D clairement vers la préparation d’études
supérieures longues scientifiques et
technologiques, même si de nombreux parcours
passent par un BTS, et si des étudiants continuent
à s’insérer professionnellement à ce niveau.
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Série STIDD
Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement
Durable
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La réforme de la voie technologique industrielle
doit permettre de participer à la réponse de 3
exigences :
- égalité sociale, afin de corriger la courbe
d’évolution de la répartition des CSP de la 6e à
l’université ;
- nécessité d’élargir le vivier de recrutement des
filières scientifiques et technologiques supérieures ;
- objectif de 50 % d’une classe d’âge au niveau L.
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Les enjeux fixés par le ministre au CSE du 1e avril 2010 sont les suivants:
- préparer les élèves à la poursuite d’études
jusqu’à M2 ;
- retrouver les effectifs du début des années
2000.
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1. Préparer les élèves à la poursuite d’études
jusqu’à M2
L’objectif n’est pas l’obtention, pour la grande
majorité, du BTS même si de nombreux
parcours passeront par ce diplôme. L’objectif
doit être plus ambitieux afin de rendre la voie
technologique, en particulier STI2D, attractive.
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« Ce changement de perspective est
emblématique de l’évolution des formations
technologiques industrielles, clairement
tournées dorénavant vers la poursuite
d’études supérieures au travers de spécialités
plus polyvalentes ».
Propos du ministre Luc Chatel – août 2010
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STI2D BTS
STI2D
Au plus haut niveau : M2 donc L, BTS, DUT
Prépare à la poursuite d’ études
Programmes écrits en fonction des BTS
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2. Retrouver les effectifs du début
des années 2000
« Les objectifs nationaux prévisionnels sont, à
terme pour la série STI2D, de scolariser 35 %
d’élèves de plus que la série STI en 2009-2010.
Pour la série STL rénovée, l’augmentation
pourrait atteindre 25 %. S’agissant de la série
STI2D, l’augmentation susmentionnée
permettrait de retrouver des effectifs qui étaient
ceux de la série STI à la fin des années 1990 ».21 novembre 2013
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« L’évolution de l’offre de formation
technologique industrielle doit permettre de
poursuivre le double objectif d’accroissement
du nombre de bacheliers technologiques
industriels et d’accueil d’un nombre croissant
de jeunes filles dans la série STI2D ».
Propos du ministre Luc Chatel – août 2010
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Faire de la voie STIDD une voie d’excellence au
même titre que la voie générale destinée à conduire
les élèves au niveau M d’où la mise en place d’une
formation technologique plus globale, plus
transversale et une déprofessionnalisation des
baccalauréats technologiques industriels.
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Formation technologique plus globale et
déprofessionnalisation : sortir du geste du
professionnel et/ou du spécialiste dans un domaine
donné.
Cela ne veut pas dire :
- moins d’activités expérimentales ;
- plus de cours de magistraux et « d’hypothético-
déductif ».
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Développer des stratégies pédagogiques afin de
positionner clairement, dans une démarche
interdisciplinaire, les apports spécifiques des
Sciences et Techniques Industrielles par rapport à
ceux des autres disciplines, afin de permettre la
réussite des élèves qui trouvent dans l'approche
concrète proposée par les STI la motivation et
l'expression d'une forme d'intelligence peu sollicitée
par ailleurs. 21 novembre 2013
Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 24
Toutes ces réflexions et ces principes ont
conduit à un baccalauréat technologique industriel
avec 4 approfondissements.
La formation a pour objectifs de faire acquérir à
l’élève des compétences selon l’approche Matière –
Énergie – Information, et les connaissances
associées, indépendamment des supports utilisés
lors des activités pédagogiques.
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Enseignements technologiques transversaux : 7 heures en première - 5 heures en terminale
Approfondissement : 5 heures en première – 9 heures en terminale
Énergie
Matière
Information
Système d’Information et Numérique
Énergie et Environnement
Architecture et Construction
Innovation Technologique et éco conception
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Enseignements technologiques transversaux
Énergie
Matière
Information
Stratégie refusée
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La « philosophie » de la voie STI2D
et des programmes impose de ne
pas découpler l’enseignement
technologique transversal et
l’enseignement spécifique de
spécialité qui est en réalité un
APPROFONDISSEMENT.21 novembre 2013
Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 28
La « philosophie » de la voie STI2D
et des programmes impose de ne
pas fractionner l’enseignement
technologique transversal.
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Organisation d’un site de formation
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Les équipements nécessaires au
fonctionnement du nouveau baccalauréat
STI2D ne font pas appel à des matériels
professionnels industriels.
Ce baccalauréat peut être implanté dans
tous les établissements sans contrainte
particulière, par aménagement d’un
laboratoire de technologie adéquat.
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Ces équipements doivent être représentatifs d’un
ensemble de domaines différents (mécanique,
électricité, automatique, génie civil, énergétique,
etc.).
Certains de ces équipements existent déjà dans
les établissements technologiques industriels mais
sont répartis géographiquement par filière
spécialisée et devront donc être redistribués.
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Les équipements devront donc être complétés
par des systèmes didactiques réels associés à
des simulations informatiques et/ou des
systèmes instrumentés autorisant le travail à
distance afin d’atteindre certains objectifs de
formation sans disposer localement d’un
équipement particulier.
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Premier bilan de la réforme STI2D
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1re AC EE ITEC SIN
R 2011 3119 6535 8244 7697 25595
R 2012 3392 6295 8611 8383 26681
R 2013 3407 5195 8331 8162 28531
La dernière ligne mérite l’attention car les effectifs dans les approfondissements ne sont pas encore connus pour toutes les académies, certaines proposent aux élèves de choisir au bout de quelques mois.
Effectifs en 1re STI2D en France métropolitaine
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Enseignements
L’esprit des enseignements n’est pas toujours
respecté en STI2D, et la fragmentation dans
l’ETT existe malheureusement.
Certains enseignants ont du mal à se dégager de
l’aspect professionnel de l’ancienne série STI.
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Laboratoires
Globalement, les laboratoires sont conformes à
ce qui est attendu, grâce aux régions qui ont bien
accompagné cette réforme, et ce dès la 3e année
de mise en application de la réforme. Seuls ceux
situés dans les lycées qui étaient spécialisés
génie civil ne présentent pas toujours
l’organisation et les équipements souhaités.
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Enseignements spécifiques de spécialité
Les progressions en ETT et en ESS ne sont pas
toujours pensées comme formant un tout. Des
progrès sont à faire dans ce domaine. Il faut
veiller à ce que la composante professionnelle ne
revienne pas par « la petite porte » en ESS.
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De plus en plus de lycées n’imposent pas à leur
élèves de choisir l’ESS en début de première et
mettent en place une organisation en
conséquence.
Cette initiative doit être considérée et approfondie.
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Projet
Le projet a créé une véritable dynamique qui
correspond à l’état d’esprit des jeunes
d’aujourd’hui.
Des projets « inter ESS » sont de plus en plus
en fréquents, il faut les encourager.
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Série S-SI
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Dans la réforme du lycée, cette série a été
souhaitée plus conceptuelle et plus scientifique.
En sciences de l’ingénieur, le programme est basé
autour du triptyque M-E-I et de la mise en évidence
des écarts entre le souhaité, le réalisé et le simulé.
Les domaines d’application ont aussi été étendus
à celui de la construction.
Domaine du laboratoirePerformances
mesurées
Domaine du commanditairePerformances
attendues
J'ai envie
J'ai besoin
Domaine de la simulationPerformances
simulées
Éca
rt L
-CÉ
cart
S-L Éca
rt S
-C
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Système souhaité
Systèmeréel
Systèmesimulé
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Le projet présente aussi un caractère novateur (B.O. spécial n° 9 du 30 septembre 2010). Interdisciplinarité:
En classe de première, les travaux personnels
encadrés sont intégrés dans l’horaire de sciences de
l’ingénieur. Le principe de base est la pluridisciplinarité,
deux disciplines au moins doivent être impliquées :
la discipline caractéristique de la série ainsi que, par
exemple, les mathématiques, la physique-chimie ou
encore les sciences de la vie et de la Terre.
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En classe terminale, un projet interdisciplinaire sera
également mis en place dans un volume horaire
d’environ 70 heures en collaboration avec les
disciplines scientifiques ou encore les disciplines
de l’enseignement commun.
L’horaire affecté pour le programme (hors projet et
TPE) de sciences de l’ingénieur est donc de 6
heures, aussi bien en première qu’en terminale.
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Objectifs
1. Gommer l’effet néfaste des 8 (respectivement 7)
heures hebdomadaires en sciences de l’ingénieur en
terminale (respectivement en première), en
introduisant l’interdisciplinarité.
2. Initier et valoriser les comportements collaboratifs
dans les classes. Le mode de formation traditionnel
et unidirectionnel (un professeur face à ses élèves)
doit être complété par une pédagogie plus
participative.
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Moyens pour le projet et le TPE
L’horaire officiel de SI est de 8 heures en terminale
(respectivement de 7 heures en première), dont 2
heures pour le projet (respectivement 1 heure pour
le TPE). Ces 2 heures (respectivement 1 heure)
sont à répartir entre les professeurs qui
interviennent sur le projet (respectivement le
TPE).
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Les moyens existent donc pour mettre en place ces
projets interdisciplinaires qui ne sont pas des
projets GE-GM, contrairement à ce que sous-
entend cette phrase maintes fois entendues :
« certains chefs d'établissement et/ou chefs de
travaux n'ont pas joué leur rôle incitateur arguant de
l'absence de moyens horaires dédiés dans leur
DHG ».
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Différence entre S-SI et STI2D
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En S-SI : par une approche analytique et conceptuelle,
s'appuyer sur les sciences pour découvrir et approfondir le
monde technologique qui est associé aux études
supérieures. Des sciences vers la technologie.
En STI2D : par une approche concrète et active, s'appuyer
sur la technologie pour acquérir les bases scientifiques
nécessaires à la réussite dans l'enseignement supérieur.
De la technologie vers les sciences.
Les stratégies pédagogiques, les démarches
(inductive, déductive), la durée de l’enseignement
sont différentes.
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Bac S - SI Bac STI2D
Objectifs
Développer des compétences
et des démarches pour
aborder des systèmes pluri
technologiques dans leur
complexité.
Modéliser, analyser, prédire le
comportement et les
performances attendues.
Analyser de manière
fonctionnelle et
structurelle des
solutions
technologiques qui
répondent à un besoin
donné.
Concevoir, réaliser, ….
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Les projets en S-SI portent plus sur l’élaboration et
la mise au point d’un couplage entre un protocole
expérimental et une modélisation que sur la
conception structurelle d’un objet technique.
Ces profils de projet, plus scientifiques, constituent
une différence marquée avec les projets
d’approfondissement menés en terminale STI2D,
qui sont davantage centrés sur la conception
structurelle et son prototypage de validation.
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Évaluations au bac S-SI et au bac STI2D
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Les programmes ont été déclinés en
compétences à faire acquérir aux élèves, et non
en connaissances liées aux grands champs
disciplinaires (GC, GE et GM).
Les sujets de bacs sont donc écrits en
conséquence, et cherchent à valider ces
compétences.
21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 55
La validation de l’acquisition d’une compétence ne
peut pas toujours se faire par le biais d’une seule
question. Il a donc fallu « automatiser » la
correction.
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Grille S-SI publiée au BOEN n°18 du 3 mai 2012
21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 57
Barème
Trois questions permettent de valider A11: La fonction globale est clairement précisée
Grille de correction
Principe général
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21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 59
Cette « automatisation » permet de vérifier quels sont les indicateurs les moins bien réussis, et de faciliter ainsi le pilotage pédagogique.
21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 60
Le principe pour l’évaluation des projets (revues de
projet et soutenance) est le même.
Pour cette première année, le bilan est positif mais
il faudra, en 2014, affiner le « fonctionnement » de
ces grilles et leur utilisation.
21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 61
Quel devenir pour les lycées
technologiques ?
21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 62
Suite à la réforme du lycée, les lycées
technologiques industriels craignent de perdre leurs
spécificités.
Au niveau académique, les décideurs (Recteur,
SG, CSAIO, DAET) entendent ces craintes et
hésitent à rompre un équilibre académique fragile,
surtout dans le contexte actuel de libéralisation de
la carte scolaire.
21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 63
Lycées de centre ville
Implanter une S-SI ou une STI2D dans un lycée
de centre ville ne pose pas de problème à
condition qu’elle vienne en substitution.
LPO des villes moyennes : LPO général et
tertiaire et LPO scientifique et industriel
Faut-il proposer des structures identiques ?
21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 64
Lycées technologiques industriels
« historiques »
Ne faut-il pas les structurer pour offrir une
formation cohérente du niveau CAP au niveau L
en les centrant sur le concept de lycée des
métiers en délaissant les séries scientifiques et
technologiques ? Si oui, ils deviennent des LPO,
ou sont intégrés dans un LPO (voir le contexte
local et la taille de l’établissement !).
21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 65
La réforme du lycée et la réforme de la voie
technologique industrielle sont susceptibles
d’entraîner des modifications profondes des
objectifs et des structures de formation du
lycée tel que nous le connaissons depuis plus
de 40 ans.
21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 66
Conclusion
21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 67
Les programmes de S-SI et de STI2D se situent
dans un véritable continuum de l’enseignement
de la technologie de la 6e aux sciences
industrielles de l’ingénieur en CPGE. Il s’agit
d’une avancée considérable qu’il faut faire
fructifier.
21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 68
Les sciences industrielles de l’ingénieur n’ont pas
vocation à n’être enseignées que dans certains
lycées. Il faut promouvoir leur enseignement
dans tous les lycées, d’autant plus que 95 %
des bacheliers S-SI poursuivent des études
supérieures scientifiques et technologiques. Il
en est de même pour les bacheliers STI2D
21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 69
Cette promotion passe aussi par la participation à
des concours nationaux comme les olympiades de
sciences de l’ingénieur.
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