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Maison Saint Michel

Place de l’Hôtel de Ville

20214 CALENZANA

Tel: 04 95 48 09 89

Fax: 04 95 60 41 85

[email protected]

Site : www.musical-calenzana.com

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Programme 2008 LES CONCERTS DE 21 H 30

Dimanche 17 Août / Eglise Saint Blaise :

Ensemble du Palais Royal : Soirée « Mozart »

Sous la direction de Jean-Philippe Sarcos

Lundi 18 Août / Chapelle Sainte Restitude:

1930 : les années jazz

Mardi 19 Août / Chapelle Sainte Restitude :

La Squadra

Mercredi 20 Août / Chapelle Sainte Restitude :

A Filetta

Jeudi 21 Août / Chapelle Sainte Restitude :

Récital « Chopin » par Denis Pascal

Vendredi 22 Août / Chapelle Sainte Restitude :

« Le voyage Romantique »

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Programme 2008 LES CONCERTS DE 21 H 30

Lundi 18 Août / Moncale:

W. A. Mozart : Adagio K.540. Quatuor à cordes.

Isang Yun Monolog : pièce pour basson solo.

W. A. Mozart : Cassazione en quatuor. Hautbois, clarinette, basson et cor.

A. Gatti : Quatuor : hautbois, violon, alto, violoncelle.

Mardi 19 Août / Confrérie de Lumio : A travers Clara…

Le destin tragique de Robert Schumann à travers la musique de sa fiancée et épouse, Clara

Schumann, pianiste virtuose et compositrice. Un spectacle musical embrassant l’univers du piano,

du chant et de la littérature avec des poèmes et des extraits de la correspondance des époux Robert

et Clara Schumann.

Mercredi 20 Août / Zilia :

Pierre Charvet: « L’ombre de la Lune ».

Gustav Mahler: 5 Kindertotenlieder, 2 Rückert Lieder.

Richard Strauss: Zweinung, Berceuse, Beim Schlafengehen.

Piano, Cordes, Quintette à Vent, voix.

Jeudi 21 Août / Montemaggiore :

Samuel Barber: Summer music, quintette à vent.

Félix Mendelssohn: Scherzo sur le « Songe d’une nuit d’été ».

Samuel Barber: adagio pour cordes.

W. A. Mozart: quintette pour Clarinette et cordes K.581.

Pierre Charvet: The Same Spot

Vendredi 22 Août / Chapelle Sainte Restitude: Autour de Pierre Charvet

Pierre Charvet : Brandenburg, violon.

Stravinsky : Trois pièces pour clarinette.

Pierre Charvet: And Death, alto.

Ligeti: Six bagatelles (quintette à vent).

Pierre Charvet: And it was done, flûte.

Malcolm Arnold: Three Shanties (quintette à vent).

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LES RENCONTRES DE CALENZANA

QUELQUES PHOTOS DE L’EDITION 2006 et autres années.

LA PLACE DU VILLAGE

ET SON EGLISE

LE REQUIEM DE MOZART

Par l’Ensemble du « Palais Royal »

Dans l’Eglise Saint-Blaise

Lors des Rencontres de 2006

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LE GROUPE POLYPHONIQUE « A FILETTA » A la Chapelle Saint Restitude, le groupe A Filetta est présent chaque année aux rencontres musicales

L’ensemble vocal britannique « TALIS SCHOLARS »

Interprétant le Miséréré d’Allegri parmi d’autres œuvres du grand répertoire baroque

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Denis PASCAL au piano, Svetlin ROUSSEV au violon

Et Marie-Paule MILONE au violoncelle

Un trio de qualité

« LA FRAMBOISE FRIVOLE »

Alliant musique et humour

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LES RENCONTRES DE CALENZANA – EDITION 2008.

Les 8èmes Rencontres de Musiques Classiques et Contemporaines de Calenzana se

dérouleront du Dimanche 17 Août au vendredi 22 Août 2008.

Comme chaque année depuis huit ans, nous convions la Corse et les Corses mais aussi tous

ceux qui seront présents sur notre Ile, à ce grand évènement.

La programmation choisie par notre directeur artistique Jean Sicurani est très ambitieuse.

Elle propose pour la soirée d’ouverture l’Ensemble du Palais Royal avec Mozart sous la

direction de Jean-Philippe Sarcos.

Pour la première fois, le Jazz fera son entrée à Calenzana en deuxième soirée.

Les polyphonies génoises nous étonneront avec le groupe « La Squadra ».

Fidèle et attendue, A Filetta nous fera découvrir l’univers de son nouveau disque « Bracanà ».

La soirée du 21 Août sera consacrée à Chopin avec Denis Pascal.

Mozart, Brahms et Dvorak feront partie du « Voyage Romantique » de la soirée de clôture.

LES CONCERTS DE 21h30

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Programme :

1e partie

Passionslied de Mozart (K416)

Symphonie n°49 La Passion de Haydn

Air d’Appolo et Hyacinthus de Mozart (K38)

2nde

partie

Symphonie n°29 de Mozart (K201)

Motet Exsultate Jubilate de Mozart (K165)

Mozart né en 1756, commence le clavecin dès l'âge de 3 ans. Découvrant ses talents, son

père et professeur Léopold s'empresse de l'exhiber dans les grande villes d'Europe: Munich puis

Vienne. A 6 ans, Mozart a composé ses premières pièces pour clavecin. C'est au cours d'une

deuxième tournée par l’Allemagne, Bruxelles, Paris, Londres et Amsterdam que l'enfant prodige

fera la connaissance de Jean-Chrétien Bach et Johann Schubert. En 1767, il entreprend la

composition de son premier opéra La Finta Semplice. Sa prochaine grande destination sera l'Italie.

Concert du 17 Août 21h30: Concert MOZART

par l’ENSEMBLE DU PALAIS ROYAL

Eglise Saint Blaise

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De 1769 à 1772 Mozart y développe son savoir musical et rencontre de grands musiciens tel que Le

Padre Martini. L'année suivante et jusqu’en 1781, il occupe le poste de premier violon à la cour du

prince archevêque de Salzbourg. Il s'installe à Vienne, compose l'Enlèvement au sérail et

épouse Constance Weber. Son amitié pour Haydn se traduit par la création des six quatuors dédiés

à lui. Il entre dans la franc-maçonnerie, en 1784. Parmi les grands chefs d'œuvre qu'il va composer

en cette période on doit citer évidemment Les Noces de Figaro (1786) et Don Juan (1787) .A partir

de 1787, Mozart devient compositeur de la chambre impériale à Vienne avec un salaire dérisoire.

C'est le début de longues années noires où la pauvreté exerce une grande pression sur lui et le

rythme de son activité créatrice. Il meurt à Vienne le 5 décembre 1791 et est enterré dans une fosse

commune, à Vienne. Ses ultimes œuvres seront "La flûte enchantée", le concerto pour clarinette, et

le fameux requiem inachevé.

Directeur musical: Jean-Philippe Sarcos

Premier prix du Conservatoire de Paris dans la classe de Jacques Castérède et titulaire de la

licence de Concert de l’École normale de musique de Paris, Jean-Philippe Sarcos s’oriente très tôt

vers la direction d’orchestre, tout en poursuivant des études de chant, de composition et de piano.

C’est ainsi qu’il travaille avec de grands chefs internationaux, tels Georges Prêtre, Pierre Dervaux,

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Jean-Sébastien Béreau, Gerhard Schmidt-Gaden, Gérard Devos et Dominique Rouits. Très attiré

par la musique romantique, il s’intéresse également de près au répertoire baroque. Il travaille

notamment, pendant trois ans, dans la classe de William Christie au Conservatoire de Paris et dirige

diverses formations jouant sur instruments anciens.

Il est fondateur et directeur artistique du Palais royal avec lequel il interprète la musique baroque,

classique et romantique sur instruments d’époque. A la tête du Palais royal, sa présence est

remarquée dans de nombreux festivals : Festival de musique sacrée de Lourdes, Festival de

Sylvanès, d’Auvers-sur-Oise, de Saint-Malo, de l’abbaye de Saint-Victor à Marseille…, dans le

cadre desquels il interprète en priorité le répertoire français. Il se produira cet été pour la 3e année

consécutive au festival de Calenzana en Corse dans un programme consacré à Mozart.

A côté de ses activités avec le Palais royal, il est invité par différents orchestres tels que l’Orchestre

national de chambre de Toulouse, l’Orchestre national de l’Académie de Varsovie ou les Musiciens

du Louvre de Marc Minkowski et s’implique avec enthousiasme dans différentes entreprises ayant

pour but de transmettre la musique classique aux jeunes générations. Il a notamment fondé

l’Académie de Musique qui rassemble à Paris plus de 350 jeunes instrumentistes et chanteurs.

Il se produit régulièrement sur les plus grandes scènes parisiennes : Théâtre des Champs-Élysées,

Salle Pleyel, Théâtre Mogador, et aime interpréter des œuvres peu jouées telles Le Déluge, La

Terre promise ou les symphonies de Saint-Saëns. On lui doit notamment la création française de

l’Ode pour le Couronnement d’Elgar.

Dernièrement, il a été choisi pour diriger le concert de clôture du prestigieux festival de musique

ancienne de Séville. En septembre 2007, il a enregistré pour Mezzo dans le cadre du festival de

Souvigny des motets de Bach et les Vêpres du Saint-Esprit du Padre Soler qu’il a reconstituées.

Pour fêter sa 20e édition, en octobre prochain, le festival d’art sacré de Dax l’a distingué parmi les

artistes ayant le plus marqué son histoire en l’invitant pour la 4ème fois.

Jean-Philippe Sarcos a gravé avec le Palais royal un enregistrement du Requiem de Mozart

récompensé par cinq diapasons, ainsi que le premier enregistrement des œuvres sacrées de Mel

Bonis, compositeur post-romantique français. Il a enregistré les Carmina Burana de Carl Orff sous

la forme d’un film réalisé par François Goetghebeur. Ce film a été diffusé sur France 3, à la BBC et

sur de nombreuses autres chaînes à travers le monde. La chaîne Mezzo lui a récemment consacré

un documentaire intitulé Jean-Philippe Sarcos, chef d’orchestre.

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Le PALAIS ROYAL Orchestre sur instruments d’époque

Après avoir dirigé, pendant plus de 10 ans, de nombreux orchestres en France et à

l’étranger, Jean-Philippe Sarcos a créé, en 2001, un orchestre d’un style nouveau, correspondant à

ce qu’il avait cherché jusque là.

L’orchestre se consacre à l’interprétation sur instruments d’époque des répertoires baroques,

classiques et romantiques. Pour chaque répertoire, les instrumentistes utilisent par conséquent des

instruments différents. Le Palais royal veille à respecter les particularités de chaque œuvre en

termes d’effectifs, de techniques de jeu, de tempos, de dynamiques. Il favorise les présentations

originales de concerts qui permettent de retrouver l’esprit de l’œuvre en la replaçant dans son

contexte historique.

La deuxième caractéristique de l’orchestre s’entend et se voit. Elle tient à la cooptation des

musiciens. Issus des meilleures formations européennes, ils sont aussi choisis pour le plaisir qu’ils

prennent et donnent en jouant dans l’orchestre. Ennemis de la routine, ils sont réunis par leur désir

de travailler ensemble, sur le long terme, dans la passion et la convivialité. Des conditions

essentielles pour Jean-Philippe Sarcos et les musiciens du Palais royal.

À côté de nombreux programmes consacrés aux symphonies et aux concerts baroques et classiques

(Théâtre Lope de Vega de Séville, Festival de l’abbaye de Saint-Victor à Marseille…), le Palais

royal cultive tout particulièrement les répertoires associant la voix aux instruments. L’orchestre a

son propre ensemble vocal et se produit tout au long de l’année avec des solistes réputés. Au cours

des répétitions et des concerts, instrumentistes et chanteurs s’écoutent et apprennent à travailler

ensemble. Cette collaboration est source d’un véritable enrichissement mutuel. De nombreux traités

datant de l’époque baroque recommandaient déjà aux instrumentistes d’imiter les chanteurs et

inversement.

Le Palais royal est soutenu par la Ville de Paris, la fondation Sagem, le groupe Télécom Paris Tech

et un club d’entreprises mécènes.

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Soprano : Claire DEBONO

Elle fait ses études à Edimbourg et à la Guildhall School of Music and Drama de Londres.

Répertoire : Anne Trulove (The Rake’s Progress, Stravinsky) à La Monnaie de Bruxelles, Ilia

(Idoménée, Mozart) avec Les Arts Florissants en Europe (Lincoln Centre, Théâtre des Champs-

Elysées, Peralada, Vérone...) et à New York, Zerlina (Don Giovanni, Mozart) en concert à La

Monnaie et en tournée au Japon, Barberine

(Les Noces de Figaro, Mozart) à l’English National Opera, La Croix de Malte (Charles Camilleri) à

Paris, Le Combat de Tancrède et Clorinde (Monteverdi) et Amore dans Il Ballo delle Ingrate

(Monteverdi) à la Birmingham Opera Company, Esmeralda (La Fiancée vendue, Smetana)...

A l’Opéra de Lyon : Despina (Cosi fan tutte, Mozart), Idoménée en concert et Barberine (Les

Noces de Figaro).

En concert : tournées en Europe et à New York avec Le Jardin des Voix, en Europe (Théâtre du

Châtelet, Barbican de Londres...) et en Turquie avec le Concert Spirituel ; programme Charpentier/

Lully avec Les Arts Florissants à Ambronay et à la Chapelle royale de Versailles ; récitals en

France et en Corse. Elle interprète également Cantatrix Sopranica de la compositrice coréenne

Unsuk Chin, lors du Settembre Musica Festival (Milan et Turin) avec le Sinfonietta de Londres.

Infedelta delusa (Haydn) au festival D’Aix-en-Provence en 2008.

Projets : Le Retour d’Ulysse dans sa patrie (Monteverdi) au Teatro Real de Madrid, Armide

(Lully) au Théâtre des Champs-Elysées et une tournée américaine dans un programme Purcell avec

Les Arts Florissants.

Divers : elle est membre du duo ¡ Canto vivo ! avec le guitariste Simon Thacker.

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Denis Pascal (Piano), Nora Cismondi (Hautbois), Marie-Paule Milone

(Violoncelle), Françoise Gneri (Alto), Julien Hardy (Basson) et Florent

Pujuila (Clarinette)

Programme :

F. Poulenc: sonate hautbois, piano

J. Wiener: Java, tango, piano solo. « Riz et jeux » : alto, piano.

J. Horowitz: sonate clarinette, piano

M. Ravel: sonate violon, piano.

S. Prokofiev: sonate piano, violoncelle.

F. Poulenc: Trio : hautbois, basson, piano.

Francis Poulenc est d'abord réputé pour ses nombreuses mélodies françaises, basées sur de

très beaux textes de poètes anciens et contemporains. (Paul Eluard, Ronsard, Max Jacob, Aragon,

Apollinaire...). A partir de 1936, attiré par la musique religieuse, il a composé, outre des opéras,

d'importantes œuvres chorales comme les Litanies à la Vierge noire (1936), Figure humaine,

cantate pour double chœur mixte (1943), un Stabat Mater pour soprano, chœur et orchestre (1950).

Il a été influencé par nombreux compositeurs : Satie, Stravinski et Viñes mais aussi Debussy,

Chabrier, Ravel, Prokofiev et les clavecinistes du 18ème siècle, mais on lui reconnaît un style

unique, mêlant la légèreté et la mélancolie, l'esprit et la gravité.

En ce qui concerne la musique pour le piano, celle-ci est assez importante mais il fut lui-même très

critique par rapport à une partie de celle-ci. Deux éléments caractérisent son style pianistique : une

grande utilisation de la pédale et l'emploi du staccato. Outre des pièces pour piano seul

(Mouvements perpétuels, suite pour piano, impromptus, promenades, nocturnes...), Francis Poulenc

a composé des concertos pour piano (et deux pianos), et de la musique de chambre avec piano.

Concert du 18 août 21h30: 1930 LES ANNEES JAZZ :

Poulenc, Wiener, Horowitz, Ravel et Prokofiev.

Chapelle Sainte Restitude

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Il a dit :

«Je pense que j'ai mis la meilleure et la plus sincère partie de moi-même dans ma musique chorale»

"Dès l'enfance, j'ai associé sans discernement, dans un commun amour, les bals musettes et les

suites de Couperin"

"Je ne suis pas un musicien Cubiste, encore moins Futuriste, et bien entendu pas Impressionniste.

Je suis un musicien sans étiquette."

" Je n'ai pas de principes et je m'en vante. Je n'ai aucun système d'écriture "

"Ne jamais allonger ou retarder un temps ; cela me rend fou ; je préfère toutes les fausses notes du

monde".

...et ses contemporains ont déclaré :

"Au long d'un coteau calcaire, Poulenc, entouré de vignes, vit dans une grande maison aérée, où il

fait et boit son vin. À travers son instrumentation pailletée, écoutez sonner, voyez luire l'or et la

bulle issue d'un terrain opulent ! Regardez Poulenc : sont-ce là les traits d'un buveur d'eau ? Il a le

nez fort et flaireur, l'œil prompt à changer d'expression. Il est confiant et précautionneux, à l'aise

dans l'amitié, et poète comme un paysan "(Colette cité par Henri Hell, Francis Poulenc, Fayard)

Il a été décrit comme "Amoureux de la vie, mélancolique et sereinement mystique, à la fois moine

et mauvais garçon" par Stéphane Audel.

Jean Wiener (né à Paris le 19 mars 1896, décédé à Paris le 8 juin 1982) était un

pianiste et compositeur français. Il a composé de nombreux morceaux de piano jusqu'à la seconde

guerre mondiale et connu la gloire dans les music-halls d'Europe au sein du duo (de pianos)

Wiener et Doucet qui mélangeait classique et jazz.

À la mort prématurée de Clément Doucet, il se consacra à la composition notamment pour des

musiques originales de films (plus de 300). Il a créé la musique du générique de l'émission

Histoires sans paroles de l'ORTF.

Jean Wiener a publié ses mémoires en 1978 sous le titre Allegro Appassionato.

Vladimir Horowitz: d'origine russe, né à Kiev le 1er octobre 1904(Ukraine) dans une

famille bourgeoise cultivée, Vladimir Horowitz débuta le piano à 5 ans (sa mère pianiste amateur

lui donnant des leçons). Il rentra au conservatoire de Kiev à l'âge de 9 ans. Il joua devant le

compositeur Scriabine à l'âge de 15 ans, celui-ci l'encouragea à une carrière de musicien.

Vladimir Horowitz débuta professionnellement en 1920, donnant un premier concert à Kiev. Il fut

surnommé "l'ouragan des steppes", suite à un concert à Berlin en 1926, où son jeu puissant fut très

remarqué et à Paris. Il se produisit en 1928 à Londres, et à New-York. Il fit ses premiers

enregistrements la même année. Il passa le début années trente à Paris. En 1933, il épousa Wanda

Toscanini. En 1939 il s'installa définitivement à New-York. Vladimir Horowitz connut une carrière

en dents de scie, au cours de laquelle il se retira périodiquement de la scène (1936-1938 ; 1968-

1974 ; 1983-1985). Le public qui l'appréciait énormément alla jusqu'à faire 24 heures la queue pour

obtenir des billets de son concert à Carnegie Hall. Vladimir Horowitz est mort le 5 novembre 1989

chez lui d'une crise cardiaque. Il a été enterré dans le tombeau de famille de Toscanini, dans le

Cimitario Monumentale à Milan.

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Maurice RAVEL : Maurice Ravel est né le 7 mars 1875 à Ciboure (près de Biarritz)

. Ses parents s'installèrent trois ans plus tard à Paris. Son père, Joseph, ingénieur, bon musicien

amateur ainsi que sa mère, également amatrice de musique, l'encouragèrent à débuter le piano dès

l'âge de six ans. Il entra au Conservatoire de Paris à l'âge de quatorze ans, où il bénéficia

notamment de l'enseignement de Gabriel Fauré qui lui apprit la composition.

En 1901, Maurice Ravel obtint un second prix au Concours de Rome. Il n'obtint jamais le premier

prix malgré deux autres tentatives ultérieures. En 1905, lorsque qu'il fut éliminé du concours, il

était déjà très connu et avait déjà composé Jeux d'eau, Pavane pour une infante défunte, un quatuor

à corde, Miroirs...mais certains lui reprochaient d'imiter Debussy.

Maurice Ravel composa l'essentiel de son oeuvre jusqu'en 1913. Entre temps, il créa la Société

Musicale Indépendante, en opposition à la société nationale de musique. En 1914, bien que

réformé, il obtint d'être engagé dans le corps ambulancier à Verdun et fut démobilisé en 1917.

Après la guerre, il choisit de vivre dans une maison retirée avec ses nombreux chats dont il

raffolait. Il était également passionné par les automates, dont il avait une collection. En 1920, il fit

scandale en refusant la légion d'honneur. Par la suite il voyagea à l'étranger.

C'est en 1928 qu'il composa le très célèbre Boléro (considéré d'abord par Maurice Ravel comme un

simple exercice, le Boléro de Ravel est composé d'un seul thème, répété du début à la fin, sans

autre modification qu'une variation de timbres, un crescendo et, in extremis, une modulation

(changement de tonalité)...mais nous nous évadons du thème du piano !

Parmi ses voyages à l'étranger, on notera notamment la tournée qu'il fît, en tant que chef

d'orchestre, avec la pianiste Marguerite Long pour son concerto en sol.

En 1932, Maurice Ravel subit un traumatisme cranien lors d'un accident de taxi. Alors que Maurice

Ravel était sujet à de la fatigue chronique depuis plusieurs années, on lui décela une affection

cérébrale en 1933, selon des études récentes on pense qu'il s'agissait peut-être de la maladie

d'Alzheimer ou de la maladie de Pick. Il est mort le 28 décembre 1937, après plusieurs années

d'atroces souffrances et au lendemain d'une opération chirurgicale sans espoir.

Serge Prokofiev est né à Sontvoka (Ukraine) le 23 avril 1891. Il reçut les premières leçons

de piano de sa mère, pianiste amateur. A 6 ans il jouait très bien et comme Mozart, composa de

brèves pièces.

Dès l'âge de neuf ans, il écrivit un opéra pour enfant "le Géant", suivi rapidement par trois autres

opéras.

En 1904, Serge Prokofiev entra au Conservatoire de Saint-Pétersbourg. Il y fut notamment élève de

Nikolaï Rimski-Korsakov pour l'orchestration et Anna Essipova (professeur de piano). La

puissance et la fougue de son jeu suscitaient l'étonnement de ses contemporains. Il joua sa première

sonate pour piano à Moscou en 1910, puis fit une tournée à Paris, à Londres et en Suisse en 1913.

C'est avec son propre Concerto pour piano n° 1 qu'il obtint, en 1914, son diplôme au conservatoire

et le prix Anton Rubinstein décerné aux pianistes-compositeurs.

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À la suite de la révolution d'Octobre, Serge Prokofiev quitta en 1918 la Russie pour les États-Unis.

Il résida ensuite à Paris (où notamment il finit d'écrire son 3ème concerto pour piano). Jusqu'en

1933, Prokofiev voyagea à travers le monde, multipliant les tournées en Allemagne, aux États-

Unis, au Canada, à Cuba, en Italie.

Marié en 1923, à la soprano espagnole Lina Llubera, dont il eut deux fils, il se sépara d'elle et vécut

à partir de 1940 avec la poétesse Mira Mendelson.

Après un premier séjour à Moscou en 1927, Prokofiev regagna finalement l'URSS en 1933 (il

devint citoyen soviétique en 1937). Mais ses relations avec le pouvoir soviétique se dégradèrent au

fil du temps. Les autorités étaient peu disposées à lui accorder des visas de sortie du territoire afin

qu'il puisse poursuivre ses tournées à l'étranger ( la dernière date de 1938). Il composa dès lors dans

un style "assagi", exempt de tout ce qui pourrait choquer les censeurs de l'Union des compositeurs

soviétiques (installée par Staline en 1932). Cependant il fut accusé, en 1949 par l'Union des

compositeurs de " formalisme bourgeois " et fut censuré. Il retrouva les faveurs des autorités

soviétiques avec sa Symphonie n° 7 en 1952 et obtint le prix Staline.

Il est mort brutalement à Moscou le 5 mars 1953 (le même jour que Staline).

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Interprètes:

DENIS PASCAL : Piano

Denis PASCAL s’affirme de plus en plus comme l’un des représentants du grand répertoire

Lisztien, de la musique impressionniste et post romantique.

Son approche singulière du grand répertoire (concertos de Brahms, Tchaïkovski, Chopin, Ravel…)

ainsi que son ardeur à défendre les oeuvres plus rares (C.Scott, J.Marx, Y.Bowen, A.Bax,

E.Chausson, F.Schmidt…) en font un des artistes les plus marquants de la scène française et

internationale.

Son enregistrement de l’intégrale des Rapsodies Hongroises de Franz LISZT a été unanimement

salué par l’ensemble du milieu musical et récompensé par la critique :

« Choc » du Monde de la musique, recommandé par Classica, Prix de l’Association Française

Franz Liszt…

Il a également été salué pour son enregistrement en première mondiale de l’œuvre pour piano du

compositeur post-romantique Joseph Marx.

Denis PASCAL se produit en France et dans le monde entier comme soliste et musicien de

chambre, aux Etats-Unis : Lincoln Center, Alice Tuly Hall, Merkin Hall (New-york), Kennedy

Center (Washington), Herbst Theater (San Francisco).

En Europe, Palerme, Rome, Mestre, Venise, Oviedo, Valencia, Alicante, Saragosse, Lisbonne,

Helsinki…

A Paris au Théâtre des Champs Elysées, Théâtre du Châtelet, Théâtre de la ville, Salle Gaveau,

Opéra Garnier, (concerts diffusés par les chaînes de télévision ARTE, Mezzo, TV5, retransmis par

France-Musique et Radio Classique), dans de nombreux festivals internationaux, Fêtes

Romantiques de Nohant, Festival Consonnance, Musique à L’Emperi, à Saint-Nazaire, Piano aux

Pyrénées, Heidelberg, Amiatapianofestival en Italie…

Denis PASCAL est également invité à se produire comme soliste avec les orchestres nationaux

Français, notamment l’orchestre de Chambre d’Auvergne, du Capitole de Toulouse…, au Japon

avec le « New Japan Philharmonic », aux Etats-Unis avec le Classical Philharmonic et le Pacific

Chamber Ensemble à San-Fransisco.

Chambriste d’exception, Denis PASCAL a effectué de nombreuses tournées avec le violoncelliste

Janos STARKER et a réalisé l’ultime enregistrement d’Alain Marion (diapason d’or) consacré aux

Sonates de Beethoven.

Ses récentes parutions discographiques sont consacrées à la musique française, Concert et œuvre

pour piano d’ E.Chausson, les deux concertos de Chopin sous la direction du chef François-Xavier

Roth et l’orchestres « Les Siècles » sur instruments historiques et l’œuvre pour piano magnifique

mais peu connue de Jean Wièner.

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MARIE PAULE MILONE: violoncelle

« Marie-Paule Milone a le sens merveilleux du phrasé musical… l’essence de l’interprétation c’est

le phrasé dont Marie-Paule possède particulièrement le secret. … » Jean François Zygel (octobre

2006)

Née à Albi, la cantatrice Marie-Paule MILONE a fait ses études musicales au Conservatoire

National de Toulouse (France).

Pour le chant le pianiste hongrois Gyorgy Sébök l’invite à étudier à l’Université d’Indiana à

Bloomington (USA) notamment auprès de la soprano Virginia Zeani et de la basse italienne Nicola

Rossi-Lemeni.

Diplômée de l’Université de l’Indiana, elle fait ses débuts en tant que cantatrice en 1990 dans

l’Orféo de Monteverdi et de Luigi Rossi, et donne alors des récitals avec piano, avec orchestre et

chante différents oratorios. De retour à Paris, Marie-Paule MILONE se produit régulièrement dans

les salles de la capitale avec orchestre, et aussi dans les grands festivals tels que : Festival- Estival

de Paris, Festival « Consonances » à Saint Nazaire…

Elle chante de nombreux oratorios et cantates (Pergolesi, Vivaldi, Respighi, Mozart, Verdi) sous la

direction de Bertrand de Billy et approfondit son répertoire avec le professeur de chant hongrois

Vera Rosza.

Ses récitals incluent les œuvres de Clara Schumann, Joseph Marx, S.Prokofiev, Richard Strauss,

M.Moussorgski, Anton Rubinstein et l’ensemble du répertoire français qu’elle illustre à l’occasion

d’une tournée aux USA organisée pour le centenaire d’Ernest Chausson, au cours de laquelle elle

interprète en tant que soliste du « Classical Philharmonia Orchestra « de San Francisco, le Poème

de l’Amour et de la Mer.

Marie-Paule MILONE a pu être entendu au festival « Octobre en Normandie », à « l’Arsenal » de

Metz, l’Opéra de Rennes, au Théâtre Impérial de Compiègne, au « Parvis » à Tarbes, au Théâtre

du Châtelet à Paris, au Musée d’Orsay, au Théâtre des Champs Elysée, à l’Auditorium des Halles,

Salle Gaveau et à la Sorbonne et aussi dans des émissions télévisées sur TV 5 et Muzzik.

Par ailleurs elle est dédicataire d’un cycle de mélodies avec orchestre Le Livre de l’Amour –

Uschk-Nameh, œuvre du compositeur français Guillaume Connesson, créée à San Francisco avec

le Pacific Chamber Ensemble à l’Herbst Theatre puis à Evian.

En 2003 Marie-Paule MILONE a donné une série de concerts consacrés à Gustav Mahler (Rückert

Lieder, Kindertotenlieder, Das Lied der Erde), notamment en Espagne et en France.

Son disque consacré au Requiem de Maurice Duruflé enregistré chez BMG avec la Maîtrise de

Notre-Dame de Paris a été distingué d’un « CHOC » du Monde de la Musique.

La première édition de son album consacré aux Lieder et pièces instrumentales de Joseph Marx,

avec le pianiste Denis Pascal, a été unanimement saluée par la presse (FY- Solstice).

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FRANCOISE GNERI : Alto

Françoise GNERI débute l’alto à l’âge de sept ans et obtient un brillant premier prix, à

l’unanimité au CNSM de Paris, dans la classe de Colette Lequien.

Lauréate des concours Maurice Vieux et de Budapest, elle se perfectionne auprès de Nobuko Imai

puis de Georgy Sebök.

Elle est nommée peu après Alto Solo à l’Orchestre de l’Opéra de Paris par Myung Wung Chung.

Son activité intense de chambriste et sa profonde connaissance de la musique du XXème siècle lui

vaut d’être invitée sur les plus importantes scènes françaises (Châtelet, Radio-France, Théâtre des

Champs Elysées, Beaubourg, etc…) et étrangères (Brême, Lisbonne, Tokyo, New-York…) où elle

se produit avec des artistes tels que Philip Hirschorn, Christoph Henkel, Roland Pidoux, Jean-

Pierre Wallez, Maxim Vengerov. Jean-François Zygel l’invite depuis plusieurs années

régulièrement à ses « leçons de musique »qui sont depuis 2006 diffusées sur France 2 et au

Théâtre du Châtelet.

Bruno Pasquier l’invite à venir enseigner auprès de lui au CNSM de Paris. Pédagogue réputée, elle

est, depuis, régulièrement invitée en Europe à donner des master-classes.

En 1992, elle quitte son poste d’Alto Solo de l’Opéra pour pouvoir répondre à toutes les demandes

dont elle fait l’objet, tant son talent et sa sensibilité en font une partenaire appréciée en musique de

chambre. C’est ainsi qu’elle prête son concours à de nombreux enregistrements : Quatuors de

Lekeu, Quintette de Mozart pour cor et deux altos, duos de Klein, œuvres de Durand, Sperger,

Joseph Marx.

Elle a créé plus d’une vingtaine d’œuvres contemporaines et se produit régulièrement en soliste

avec orchestre comme en récital où elle a à cœur de défendre le répertoire de son instrument qui

allie la musique rare (Klein, Marx, Helbrooke…) et le grand répertoire de l’alto.

Elle a enregistré les sonates de Brahms avec Denis PASCAL chez BNL et les six suites de Bach

pour violoncelle transcrites à l’alto chez Polymnie.

Françoise Gnéri joue sur un instrument R. et A. Gagliono de 1856.

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NORA CISMONDI : Hautbois

Entrée première nommée à l’âge de 15 ans dans les classes de D. Walter, J.L. Capezzali et J. Tys

au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, Nora Cismondi obtient avec succès son

diplôme avant un cycle de perfectionnement auprès de Maurice Bourgue.

Elle est lauréate de plusieurs prix internationaux : Printemps de Prague en 2000, Petritoli en 2001,

Toulon en 2002, ARD de Münich en 2003 et Sony Music Foundation Tokyo en 2006.

Depuis, elle est régulièrement invitée à jouer en soliste avec des formations telles que l’Orchestre

de chambre de Münich, l’Orchestre de chambre d’Auvergne, la Camerata de Bâle ou encore

l’Orchestre symphonique de la Radio Bavaroise avec lequel elle a enregistré le concerto de B.A.

Zimmermann.

En 2003, elle est nommée Révélation de l’année au Midem de Cannes.

Deux saisons plus tard, promue Hautbois Solo de l’Orchestre National de France, elle figure parmi

“ les artistes les plus prometteurs du moment ” (Le Monde de la Musique - juillet-août 2005).

À paraître un disque où elle interprète, accompagnée de l’Orchestre de chambre de Prague, la

Symphonie concertante K 297 b de Mozart.

JULIEN HARDY : Basson

Lauréat du Concours International de Toulon à 19 ans, premier prix du Concours

International Fernand Gillet/Hugo Fox à Buenos Aires et prix Pierre Salvi avant de remporter le

premier prix à l'unanimité du Conservatoire de Paris, ce jeune français né à Reims en 1980 rentre à

l'Orchestre National de France sous la direction musicale de Kurt Masur, en tant que basson co-

solo. En 2001, il part étudier à la Musikhochschule de Bâle auprès de Sergio Azzolini, tout en

poursuivant un cycle de perfectionnement à Paris.

Il collabore régulièrement avec l’Orchestre du Festival de Budapest, l'Orchestre d'Auvergne et

l'Ensemble Diabolicus, et se produit dans de prestigieux festivals en France et à l'étranger tels que

Verbier, Lockenhaus, l'Empéri, Richter à Moscou. On le retrouve au Concertgebouw d'Amsterdam,

au Théâtre des Champs-Elysées, au Théâtre du Châtelet, au Rudolfinium à Prague, au Musée

d'Orsay, au Teatro Colon de Buenos Aires, en compagnie de Paul Meyer, Menahem Pressler,

Emmanuel Pahud, Michala Petri, Leif Ove Andsnes, Eric Le Sage, Bertrand Chamayou, Alexander

Gurning, Alexei Ogrintchouk ou David Guerrier. Professeur assistant au Conservatoire de Paris et

au Conservatoire de Lyon, il vient d'être nommé premier basson solo à l'Orchestre Philarmonique

de Radio France sous la direction de Myung-Whun Chung.

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ERIC LACROUTS : Violon

Né en 1976, il commence ses études musicales dès l'âge de 6 ans aux piano et violon. À l'âge de 15

ans, il est admis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans les classes de J.

Ghestem, R. Pasquier et I. Golan pour y obtenir trois ans plus tard les 1er prix de Violon et de

Musique de Chambre. Pendant son cycle de perfectionnement, il profite de l'enseignement de

grands maîtres tels qu' Igor Oistrak, Yvry Gitlis, Yair Kless, Hermann Krebbers, Philippe Hirshorn

et Joseph Silverstein. En 1997, il remporte le 1 er Prix du « Concours des Avant-Scènes » et reste

le seul francophone à atteindre les demi- finales du prestigieux concours Reine Elisabeth.

Dès lors, il est régulièrement invité à jouer en soliste ou en musique de Chambre entouré de

musiciens tels qu' Y. Gitlis, M. Strauss, R. et B. Pasquier, V. Mendelssohn, R. Oleg, A. Planès, G.

Caussé ou R. Pidoux. (Théâtre des Champs Elysées, Théâtre du Châtelet, Salle Cortot, Folles

journées de Nantes, Festivals des Flâneries de Reims, du Moulin d'Andé...). En 2001, on lui

décerne le Prix du Musée Bonnat durant le Festival de l'Académie Maurice Ravel à Saint-Jean-de-

Luz.

Très intéressé par la création contemporaine, il collabore avec Damien Petitjean, percussionniste

soliste de l'Opéra National de Paris et de nombreux compositeurs et fonde le duo Contrastes au sein

duquel ils créent entre autres Le déjeuner de Soleil de Lucien Guérinel sur la scène du théâtre de

l'Opéra Garnier en Novembre 2003. Tout récemment, il fait ses débuts en Italie au festival de

Ravello en jouant aux côtés de Salvatore Accardo, Bruno Giuranna et Antonio Meneses.

Membre de l'Orchestre de l'Opéra National de Paris depuis 1995, Éric Lacrouts y est actuellement

violon-soliste.

Il sera accompagné du violoniste Simon Milone.

FLORENT PUJUILA : Clarinette

Originaire de Perpignan, Florent Pujuila suit des études au Conservatoire National de Région de sa

ville natale puis à Paris, avant de parfaire sa formation au Conservatoire National Supérieur de

Musique de Lyon auprès de Jacques Di Donato. Il y obtient en juin 2002 un Premier Prix mention

très bien et une mention spéciale pour son œuvre écrite pour l’occasion.En 1997, Florent Pujuila

remporte un Premier Prix au Concours Européen de Picardie et en septembre 2003, un Troisième

Prix au Concours International « ARD » à Munich. Invité à se produire en soliste avec l’Orchestre

de la Radio Bavaroise, l’Orchestre de Chambre de Munich, l’Ensemble Orchestral Perpignan

Languedoc-Roussillon… Florent participe à de nombreux récitals et concerts de musique de

chambre en France (Théâtre des Champs-Élysées, à la Maison de Radio France, Salle Cortot, au

Festival des Serres d’Auteuil, Festival de Cadouin…) ainsi qu’en Allemagne et en Suisse.

Il partage sa passion de la musique de chambre avec des interprètes de renom comme les Solistes

de la Philharmonie de Berlin, les Solistes de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, Philippe

Berrod, Sébastien van Kujik, Romain Descharmes, Pierre Fouchenneret, le Quatuor Ludwig…

La journaliste Gaëlle Le Gallic a invité ce jeune artiste à deux reprises dans son émission « La cour

des grands » sur France Musiques, en sonate ainsi qu’avec son groupe « Ailleur5 ».

Titulaire du CA, il mène également une carrière d’enseignant et de musicien d’orchestre, occupant

depuis juin 2004, le poste de co-soliste à l’Ensemble Orchestral de Paris. Un parcours aux allures

classiques qui n’empêche pas le musicien de prendre quelques chemins de traverse. Ainsi, avec le

groupe « Ailleur5 » (composé d’un quatuor de clarinettes et d’un batteur), il expérimente

l’amplification de la clarinette dans une écriture qui va de Piazolla au néométal !… Et se plonge,

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grâce à son ensemble « Brahmâ », dans un univers Free Jazz où se mêlent des sonorités peu

communes grâce, notamment, à son complice Jacques Di Donato.

En juin 2004, Florent Pujuila s’est vu attribuer la bourse de la Fondation Groupe Banque Populaire

(ex-Natexis) et est à présent sponsorisé par Henri Selmer – Paris.

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Ils sont huit hommes qui entremêlent leurs voix dans les méandres d’un art polyphonique enraciné

dans la Gènes cosmopolite de la fin du XIX ° siècle, entre tradition paysanne, effervescence

populaire et culture ouvrière. Chants gourmands, spontanés, enthousiastes qui vont comme un gant

aux tavernes et au bon vin. La Squadra illustre parfaitement le mariage des générations. D’anciens

chanteurs tenants fidèles de la tradition génoise côtoient de plus jeunes séduits par ces magnifiques

chants au sein de la Squadra.

Chantés dans les osterias ou bars à vin, autrefois à la sortie du travail, leurs chants polyphoniques à

cinq voix sont issus de deux répertoires : le trallallero très ancien, transmis de façon orale, et la

chanson génoise où se sont essayés dans les années 1920 des compositeurs génois. Si le contenu

des trallalleri reste très simple, une sorte de prétexte pour pousser la chansonnette bien loin de la

mer, plutôt synonyme de travail et de fatigue, en revanche, les chansons sont des éloges à la mer, à

la cité de Gènes et à ses quartiers typiques.

Depuis 1987, la Squadra ravit non seulement le public français mais aussi le public européen. Dans

tout l’hexagone et en Corse, de nombreux festivals les ont accueillis : Tombées de la Nuit à

Rennes, Festival d’été de Nantes, Printemps de Bourges, Total Vocal à Malakoff, Les voix de la

Méditerranée à Oullins, Festival de Martigues, Fête de l’Humanité, Festival international de Radio

France à Montpellier, les Voix de la Méditerranée à Lodève, les Choralies à Brive, la Fiesta des

Suds à Marseille, les Temps Chauds à Châtillon sur Chalaronne, Festivarles, Printemps des Arts de

Monaco... On les a entendus dans les grands concerts de Radio France, à Eclats de Voix à Auch,

mais aussi au Stimmenfestival Lörrach, à Rudolstadt, à Berlin, à Bruxelles et tant d’autres villes

wallones...

Les médias, surtout la presse écrite, se sont beaucoup intéressés à la Squadra, témoins les

nombreux articles du Monde, Libération, le Figaro, Télérama... M6 et France 3 Méditerranée ont

réalisé des reportages à Gènes qu’ils ont diffusés sur leurs chaînes comme une sorte de feuilleton à

épisodes. Le Magazine de France 3 les a filmés dans leur port d’attache, ils ont participé au cercle

de Minuit avec Michel Field, et plus récemment, le magazine allemand Der Spiegel leur a consacré

plusieurs pages.

La Squadra d’aujourd’hui a évolué, les plus anciens sont partis mais la relève est assurée, la

moyenne d’âge a sensiblement baissé, la qualité vocale n’en souffre pas, ils chantent mieux que

jamais ! Et le capital sympathie est toujours là.

CONCERT DU 19 AOUT 21h30: LA SQUADRA

Chapelle Sainte Restitude

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Le Monde : « Un soupçon d’opérette, voire d’opéra, donne du lyrisme à ce répertoire oral mi-paysan mi-

urbain, mené par le chef - pardon, le capo - Franco Tanda».

Télérama : « Sur scène, la bouteille de vin vient de temps en temps arroser les cordes vocales comme dans

les bistrots où se forment spontanèment ces chorales d’hommes. Les neuf voix superbes de la Squadra dont

un timbre de haute-contre étonnant créent une symphonie subtile où les instruments de musique sont

superflus. Décontractés, les chanteurs polyphoniques gardent en scène les gestes amicaux du quotidien,

offrant l’impression d’une complicité totale, y compris avec le public. C’est la chaleur d’un soir, quelque

part dans une rue derrière le port de Gènes, où le plaisir de chanter se partage autour d’un verre de chianti

comme une fête. Le vrai visage de la musique que redessine la somptuosité des voix. »

Le Berry : « Debout autour de la table de restaurant, après le repas ou bien sur le quai de la gare, en

attendant leur train, ils chantent. Tous s’arrêtent. C’est comme si la place d’une ville s’ensoleillait sous l’aria

d’un tenor claquant d’un échafaudage. C’est de la beauté de pleine rue comme on dit de pleine nature. Du

chant authentique comme il palpite dans la gorge de quelques peuples. Un art savant et populaire qui allie

science gourmande de la polyphonie à un sens proche de celui des fleurs de champs et des oiseaux du ciel.

Cet art s’appelle le trallallero. Il a été inventé dans les bars de Gènes par les marins venus de l’eau et les

dockers venus des vallées ligures... Je ne sais si en italien le chœur et le cœur sont d’aussi jolis homonymes,

mais c’est comme cela que chante la Squadra».

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Le groupe présentera son nouvel album : Bracanà

Cela fera bientôt 27 ans qu’A FILETTA prouve que l’on peut être à la fois

enraciné dans la tradition et ouvert au monde. Les paghjelle traditionnelles ou de création

côtoient les chansons, les musiques de film, le rap et les créations polyphoniques

contemporaines et tout cela dans une cohérence absolue. Chaque mot, chaque note exprime

une intense émotion.

Ce qui caractérise, ou plus précisément détermine le parcours du groupe A

FILETTA, c’est probablement cette obsession de donner aux choses de la vie, du sens et

non un sens. La contribution à la sauvegarde du patrimoine oral traditionnel a constitué le

principe fondateur. Puis très vite s’est manifesté le besoin quasi irrépressible de prolonger

le chant afin qu’il demeure le miroir où se reflète, sans doute de façon imprécise et trouble,

ce qui jamais ne se fige. Là naît un processus créatif qui exige certes de la rigueur mais

aussi et surtout l’ouverture sur le monde complexe et multiple. Chants sacrés et profanes de

la tradition s’y mêlent, témoins d’une culture en mouvement et non pas forgée dans le

passé.

Les concerts d’A FILETTA sont parcourus par une vague d’émotion qui

vous saisit dès les premières chansons.

Le groupe actuel est formé de Jean-Claude Acquaviva et Jean Sicurani,

membres fondateurs, de José Filippi, Paul Giansily, Maxime Vuillamier, Jean-Luc

Geronimi et François Acquaviva.

CONCERT DU 20 AOUT 21h30: A FILETTA

Chapelle Sainte Restitude

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Programme : Ballades n°1, 4.

Sonate n°2 sib mineur, « Funèbre » op.35

Polonaise-fantaisie, lab op.61

Adagio, du deuxième concerto op.22

Frédéric Chopin est né "officiellement" le 22 février 1810 à Zelazowa-Wola (près de Varsovie)

mais en réalité il est né le 1er mars 1810 (voir lettre sur site des amis de George Sand (paragraphe

en savoir plus)). Son père était français et sa mère polonaise. Il commenca très jeune l'étude du

piano et se révèla rapidement un enfant prodige : à 8 ans, soit un an après sa première leçon avec

Wojciech Zywny(qui était violoniste!), il donna déjà son premier "concert officiel"...au Palais

Radziwill.

Tout en poursuivant ses études au lycée de Varsovie, Frédéric Chopin continua de travailler le

piano puis il entra au conservatoire de Varsovie en 1826 jusqu'en 1829. C'est pendant cette période

qu'il composa ses premiers chefs d'oeuvres et effectua ses premiers voyages hors de Pologne. En

1829 le directeur du conservatoire de Varsovie, Joseph Elsner, écrit dans un rapport: «Chopin,

Fryderyk, étudiant de 3è année, talent exceptionnel, génie musical».

Frédéric Chopin quitta définitivement Varsovie pour Vienne fin 1830 , peu de temps avant

l'insurrection polonaise. Installé à Paris, il y eut des débuts difficiles mais il connut un rapide

succés auprès de l'aristocratie. La réputation de Chopin grandit rapidement. Les lettres de

recommandation que le compositeur a apportées de Vienne lui permettent de joindre le milieu

musical local qui l'accueille cordialement. Il devint un ami de Liszt, Mendelssohn, Ferdinand

Hiller, Berlioz et Auguste Franchomme. Plus tard, en 1835, à Leipzig, il rencontra Schumann qui

tient ses oeuvres en haute estime et qui a écrit des articles enthousiastes à son propos. Devenu

professeur recherché, il continua simultanément son activité de compositeur.

Malade dès 1835, sa liaison avec George Sand (de 1838 à 1847) arracha Frédéric Chopin à la vie

parisienne (séjours à Nohant, Majorque) . C'est à cette période que ses compositions furent les plus

abouties.

En 1848, il donna un dernier concert parisien chez Pleyel le 16 février et réalisa une dernière

tournée en Angleterre et en Ecosse d'où il revint épuisé.

Frédéric Chopin meurt emporté par la tuberculose le 17 octobre 1849 à Paris. Il est enterré au

cimetière Père-Lachaise à Paris. Toutefois, pour respecter son testament, son coeur, retiré de son

corps après sa mort, fut apporté par sa soeur à Varsovie où il fut placé dans une urne et installé sur

un pillier dans l'église Sainte-Croix à Krakowskie Pezedmiscie

CONCERT DU 21 AOUT 21h30: RECITAL CHOPIN

Denis Pascal, Piano

Chapelle Sainte Restitude

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DENIS PASCAL : Piano

Denis PASCAL s’affirme de plus en plus comme l’un des représentants du grand répertoire

Lisztien, de la musique impressionniste et post romantique.

Son approche singulière du grand répertoire (concertos de Brahms, Tchaïkovski, Chopin, Ravel…)

ainsi que son ardeur à défendre les oeuvres plus rares (C.Scott, J.Marx, Y.Bowen, A.Bax,

E.Chausson, F.Schmidt…) en font un des artistes les plus marquant de la scène française et

internationale.

Son enregistrement de l’intégrale des Rapsodies Hongroises de Franz LISZT a été unanimement

salué par l’ensemble du milieu musical et récompensé par la critique :

« Choc » du Monde de la musique, recommandé par Classica, Prix de l’Association Française

Franz Liszt…

Il a également été salué pour son enregistrement en première mondiale de l’œuvre pour piano du

compositeur post-romantique Joseph Marx.

Denis PASCAL se produit en France et dans le monde entier comme soliste et musicien de

chambre, aux Etats-Unis : Lincoln Center, Alice Tuly Hall, Merkin Hall (New-york), Kennedy

Center (Washington), Herbst Theater (San Francisco).

En Europe, Palerme, Rome, Mestre, Venise, Oviedo, Valencia, Alicante, Saragosse, Lisbonne,

Helsinki…

A Paris au Théâtre des Champs Elysées, Théâtre du Châtelet, Théâtre de la ville, Salle Gaveau,

Opéra Garnier, (concerts diffusés par les chaînes de télévision ARTE, Mezzo, TV5, retransmis par

France-Musique et Radio Classique), dans de nombreux festivals internationaux, Fêtes

Romantiques de Nohant, Festival Consonnance, Musique à L’Emperi, à Saint-Nazaire, Piano aux

Pyrénées, Heidelberg, Amiatapianofestival en Italie…

Denis PASCAL est également invité à se produire comme soliste avec les orchestres nationaux

Français, notamment l’orchestre de Chambre d’Auvergne, du Capitole de Toulouse…, au Japon

avec le « New Japan Philharmonic », aux Etats-Unis avec le Classical Philharmonic et le Pacific

Chamber Ensemble à San-Fransisco.

Chambriste d’exception, Denis PASCAL a effectué de nombreuses tournées avec le violoncelliste

Janos STARKER et a réalisé l’ultime enregistrement d’Alain Marion (diapason d’or) consacré aux

Sonates de Beethoven.

Ses récentes parutions discographiques sont consacrées à la musique française, Concert et œuvre

pour piano d’ E.Chausson, les deux concertos de Chopin sous la direction du chef François-Xavier

Roth et l’orchestres « Les Siècles » sur instruments historiques et l’oeuvre pour piano magnifique

mais peu connue de Jean Wièner.

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Programme : Mozart : quintette k.452 piano et vents.

J.Brahms : trio pour piano, cor et violon.

A.Dvoràk : quintette piano et cordes.

MOZART né en 1756, commence le clavecin dès l'âge de 3 ans. Découvrant ses

talents, son père et professeur Léopold s'empresse de l'exhiber dans les grande villes d'Europe:

Munich puis Vienne. A 6 ans, Mozart a composé ses premières pièces pour clavecin. C'est au cours

d'une deuxième tournée par l’Allemagne, Bruxelles, Paris, Londres et Amsterdam que l'enfant

prodige fera la connaissance de Jean-Chrétien Bach et Johann Schubert. En 1767, il entreprend la

composition de son premier opéra La Finta Semplice. Sa prochaine grande destination sera l'Italie.

De 1769 à 1772 Mozart y développe son savoir musical et rencontre de grands musiciens tel que Le

Padre Martini. L'année suivante et jusqu’en 1781, il occupe le poste de premier violon à la cour du

prince archevêque de Salzbourg.

Il s'installe à Vienne, compose l'Enlèvement au sérail et épouse Constance Weber. Son amitié pour

Haydn se traduit par la création des six quatuors dédiés à lui. Il entre dans la franc-maçonnerie, en

1784. Parmi les grands chefs d'œuvre qu'il va composer en cette période on doit citer évidemment

Les Noces de Figaro (1786) et Don Juan (1787) .A partir de 1787, Mozart devient compositeur de

la chambre impériale à Vienne avec un salaire dérisoire. C'est le début de longues années noires où

la pauvreté exerce une grande pression sur lui et le rythme de son activité créatrice. Il meurt à

Vienne le 5 décembre 1791 et est enterré dans une fosse commune, à Vienne. Ses ultimes œuvres

seront "La flûte enchantée", le concerto pour clarinette, et le fameux requiem inachevé.

JOHANNES BRAHMS est né à Hambourg le 7 mai 1833, dans une famille

modeste. Son père, musicien de petits orchestres avant de devenir contrebassiste à l'orchestre de la

société philarmonique de Hambourg, l'orienta dès son plus jeune âge vers une carrière musicale. Il

étudia le violon et le violoncelle avant d'opter pour le piano. Il fut élève de Otto Cossel, puis d’

Edouard Marxsen qui lui enseigna la composition. Dès l'âge de 13 ans il joua dans des brasseries et

tavernes afin d'aider financièrement sa famille. Il dut également donner des leçons, et au mieux

donner quelques récitals jusque vers l'âge de 20 ans.

Ensuite sa carrière évolua grâce à diverses rencontres enrichissantes : d'abord le violoniste hongrois

Eduard Reményi avec qui Johannes Brahms donna des concerts de musique, puis Joseph Joachim,

un autre violoniste. Johannes Brahms fit la connaissance du couple Schumann (des biographes

affirment que Brahms était profondément amoureux de Clara, mais il resta célibataire, ne la

demandant jamais en mariage après la mort de Schumann en 1856). Il fit également connaissance

de Liszt. Grâce à l'aide de Robert Schumann, il publia ses premières sonates et lieders. Il fût

nommé Maître de Chapelle du prince de Lippe à Deltmold.

Il connut quelques critiques sévères, ainsi lors de la première de son concerto en ré mineur qui eut

lieu le 22 janvier 1859 à Hanovre. Johannes Brahms interprétait la partie solo. L’accueil ne fut pas

des meilleurs mais les critiques remarquèrent les dispositions extraordinaires de Brahms pour le

CONCERT DU 22 AOUT 21h30: LE VOYAGE ROMANTIQUE

CONCERT DE CLOTURE

Chapelle Sainte Restitude

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piano tout en qualifiant la musique «d’incompréhensible» ou «plutôt fade». Mais ce fut encore pire

à Leipzig, l’une des principales villes de l’Europe musicale où il devait aussi présenter sa nouvelle

œuvre. Cette fois, ce fut un fiasco total – au lieu d’applaudir le public irrité sifflait et il fallut bien

des années avant que Brahms ne se remette de cette humiliation et ne retrouve son aplomb bien

ébranlé. Les critiques de Leipzig donnèrent au Concerto en ré mineur le nom de «Symphonie avec

piano obligé".

Après quelques années de tournées de concerts comme pianiste puis chef d'orchestre, Johannes

Brahms se "fixa" à Vienne en 1862 pour se consacrer à la composition. Il fut très bien accueilli par

la critique. Nommé directeur de la Singakademie, il interrompit fréquemment son travail de

composition par des tournées de concerts en Europe : récitals de piano, musique de chambre,

concertos avec orchestre. De 1872 à 1875, il dirigea les concerts de la société des amis de la

musique à Vienne. En 1877 il devint doctor honoris causa de l'université de Cambridge puis de

Breslau en 1879.

Johannes Brahms est mort à Vienne d'un cancer du foie le 3 avril 1897.

Grand compositeur tchèque, Antonin Dvorak, joue déjà du violon à cinq ans pour les

clients de l'auberge familiale et fait partie de l'orchestre de son village natal situé près de Prague.

En 1857, il s'inscrit à l'école d'orgue de la ville. Pendant son temps libre et pour 'arrondir les fins de

mois', Dvorak donne des leçons de musique et aborde la composition. Ses premières œuvres sont

influencées par la musique du compositeur autrichien Franz Schubert, par celle de Beethoven et,

pendant toute sa carrière, il subit largement l'influence du compositeur allemand Richard Wagner.

Excellent chef d'orchestre, il dirige ses œuvres lui-même. Il connaît la célébrité en orient comme en

occident, tant et si bien que le poste de directeur du Conservatoire National de Musique de New

York lui est proposé. Il y compose son œuvre la plus connue : la Symphonie No. 9, 'du nouveau

monde'. Puis, il rentre à Prague pour y être directeur du Conservatoire trois ans avant de mourir

subitement des suites d'une congestion cérébrale. Il nous laisse une œuvre forte, variée, aux

multiples influences.

Le concert de Clôture sera interprété par Denis Pascal, Nora Cismondi, Julien Hardy,

Florent Pujuila, Eric Lacrouts, Simone Milone, Françoise Gneri, Marie-Paule Milone et …

Julien Beaudiment: Né en 1978, il étudie à Londres et à Paris, à la Guildhall School

of music avec Paul Edmund-Davies, et au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris

où il obtient le premier prix de flûte dans la classe de Sophie Cherrier et Vincent Lucas. Alors qu'il

n'était encore qu'étudiant à Paris, il est nommé première flûte solo à l'Orchestre de l'Opéra National

de Lyon, succédant à l’âge de 22 ans à Philippe Bernold.

En 2005, il est nommé première flûte solo du BBC National Orchestra of Wales, où il restera

jusqu’en 2006, avant de revenir à l’Opéra de Lyon. Il est actuellement le seul flûtiste français à

avoir tenu ce poste dans un orchestre britannique.

Il s'est produit en Europe, Amérique du Nord, Moyen et Extrême Orient, en tant que soliste ou au

sein de nombreux orchestres comme le London Symphony Orchestra, l'Orchestre de Paris, l'Opéra

de paris, l'Orchestre Philharmonique de Strasbourg, the "Bournemouth Symphony Orchestra", le

"Hallé Orchestra", l’Orchestre de chambre de Lausanne...sous la direction de Michael Tilson

Thomas, Ivan Fischer, Colin Davis, Andrew Davies, E. Krivine, E. Pido, Y. Temirkanov, C.

Eschenbach, W. Christie, R. Hickocs, M. Elder, P. Berglund, L. Langrée, S. Mintz...

En 2004, il est lauréat avec sa pianiste du 50ème

concours international de sonates de Barcelone.

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Il a également joué Bach en soliste pendant 2 annnées auprès de la célèbre danseuse-chorégraphe

Régine Chopinot, créant la pièce "Colonne" au Japon et dans de nombreux pays.

Son goût pour la pédagogie l'amène à intervenir au CNSM de Lyon. Il est, par ailleurs, professeur

assistant de P. Bernold à l'Académie Internationale d'été de Nice, et professeur à l’Académie

France-Corée. (Fontenay le Comte et Séoul). On peut l'entendre dans les enregistrements des

oeuvres contemporaines de C. Menesson, et dans les solos de flûte de "Lucie de Lammermoor"

auprès de Natalie Dessay. (Virgin Classics).

Né en 1981, Benoît de Barsony a commencé à étudier le cor à l’âge de neuf ans. Un

an après l’obtention de son baccalauréat scientifique, en 1998, il entre au Conservatoire National de

Région (CNR) de Lyon chez M. Foubert.

En 2002, il obtient le prix de perfectionnement du CNR de Rueil-Malmaison.

L’année suivante, il commence ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de

Paris chez André Cazalet, tout en étant corniste à la musique des Gardiens de la Paix.

En 2005, alors qu’il est en 3e année au CNSMDP, il entre à l’Orchestre National d’Ile de France,

au poste de 5e cor jouant le 3e et éventuellement le cor grave.

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Comme chaque année, les Rendez-vous de 18 heures nous entraineront de village en village

à la découverte de programmes d’exception servis par des artistes de renommée internationale :

Denis Pascal, Marie-Paule Milone, Nora Cismondi, Pierre Charvet, Eric Lacrouts, Françoise Gneri,

julien Hardy, Florent Pujuila, Benoit de Barsony, Simon Milone…

Calenzana, mais aussi Moncale, Montemaggiore, Zilia et pour la première fois pour ces Huitièmes

Rencontres Lumio, grâce à la Musique, aux grands compositeurs et aux talentueux interprètes

feront de la Balagne un haut lieu de la Musique Classique.

Programme : W. A. Mozart, Adagio K.540 (quatuor à cordes)

Isang yun monolog (pièce pour basson solo)

W. A. Mozart, Cassazione en quatuor : Hautbois, clarinette, basson et cor.

A. GATTI, Quatuor : hautbois, violon, alto, violoncelle).

Quatuor à cordes :

Violons : Eric LACROUTS, Simon MILONE

Alto : Françoise GNERI

Violoncelle : Marie-Paule MILONE

Basson : Julien HARDY

Hautbois : Nora CISOMONDI

Clarinette : Florent PUJUILA

Cor : Benoit de BARSONY

LES CONCERTS DE 18h00

CONCERT DU 18 AOUT 18h00: MONCALE

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A travers Clara…

Le destin tragique de Robert Schumann à travers l’œuvre de sa femme Clara : une correspondance

musicale et littéraire.

Clara Schumann, née Clara Wieck (1819-1896), est l’une des plus célèbres pianistes et

compositrice de son temps. Sa vie et celle de son mari Robert, consignées dans des

Correspondances puis un Journal intime, constituent la réunion de deux destins exceptionnels. Leur

vie bascule en 1854 quand Robert part pour l’asile. Clara ne le reverra qu’à sa mort en 1856. Clara

Schumann portera alors à travers toute l’Europe 40 ans de deuil durant lequel elle aura le souci de

faire connaître l’oeuvre de son époux.

A travers Clara… est un spectacle musical embrassant l’univers du piano, du chant et de la

littérature avec des poèmes et des extraits de la correspondance des époux Robert et Clara

Schumann. C’est un hommage à une femme d’exception Clara Schumann qui a su, par sa musique,

transmettre le destin tragique d’un homme tout aussi exceptionnel Robert Schumann.

Un spectacle écrit par Orianne Moretti d’après les Correspondances et le Journal intime de Robert

et Clara Schumann.

Orianne MORETTI soprano D’origine corse, Orianne Moretti reçoit une solide formation de danseuse à l’école du Ballet

National de Marseille de Roland Petit, avant de débuter le chant lyrique au CNR de Marseille. Elle

rejoint ensuite le Conservatoire du IXème arrondissement de Paris dans la classe d’Anne-Marie

Rodde. Elle travaille aujourd’hui avec Mireille Alcantara, professeur au CNSM de Paris et suit

régulièrement les master-class de Viorica Cortez. En août 2005, Orianne Moretti est choisie pour

tourner les scènes d’opéra d’Ivan le Terrible de Rimski-Korsakov dans

le film Les Brigades du Tigre de Jérôme Cornuau En juillet 2007, le metteur en scène Bernard

Pisani créait pour elle le rôle dansé de la mort dans Carmen,au Festival Gloriana à Draguignan puis

elle est invitée à chanter le 7 août 2007 avec Elizabeth Cooper lors d’une soirée viennoise au sein

du Festival Plaisir de musique à Annecy Elle se produit ensuite au sein des 7ème Rencontres

Musicales de Calenzana en Corse, en août 2007 dans un concert de lieder allemands et russes avec

le pianiste Denis Pascal puis chante à l’Hôtel Gouthière à Paris dans Didon et Enée de Purcell

puis dans le Roi David avec le Choeur Berlioz, à l’Eglise Saint-Vincent de Paul à Paris.

En décembre 2007, elle est engagée au Capitole de Toulouse dans le rôle de Parthoenis dans la

Belle Hélène d’Offenbach, direction Patrick Davin, mise en scène Jérôme Savary. En janvier 2008,

elle chante en soliste dans le Gloria de Poulenc avec le Choeur Berlioz à la Cathédrale de Nanterre.

Depuis 2002, la soprano se produit régulièrement dans la région provençale dans des

récitals consacrés à la musique sacrée, au répertoire mozartien et au lied mais aussi à Paris avec le

pianiste Philippe Guilhon-Herbert En fin février 2008, elle est Bagatelle au théâtre Bretonneau à

Paris dans l’opéracomique d’Offenbach Bagatelle avec la compagnie Les Folies lyriques.

En juillet 2008, elle participera au festival Estivoce à Pigna, pour un concert « Amor e Furor dans

le Baroque profane et religieux » avec le violoniste Corey Cerovsek et le claveciniste Ivan Garcia,

elle sera la 1ère cousine dans la Périchole d’Offenbach au Festival Gloriana puis présentera pour

la première fois son spectacle « A travers Clara » sur Clara et Robert Schumann au festival Les

8ème Rencontres musicales de Calenzana , le 19 août à Lumio; L’Opéra de Tours vient d’engager

CONCERT DU 19 AOUT 18h00: LUMIO (Confrérie)

A Travers Clara…

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la jeune soprano en janvier 2009 pour sa production « Mozart » de Reynaldo Hahn et Sacha

Guitry, mise en scène Bernard Pisani.

Par ailleurs, Orianne Moretti se consacre à la chorégraphie : elle a créé un ballet L’Aveu sur une

musique de C.M von Weber pour deux danseurs de l’Opéra de Paris (Albi-2006). Elle a réglé

également les chorégraphies de l’opérette Les Linottes d’Edouard Mathé pour la compagnie

parisienne Les Folies Lyriques.

Philippe Guilhon-Herbert étudie la formation musicale et l’harmonie au CNSM de

Paris, obtenant un 1er Prix en 1986. Il remporte en 1988 le 1er Prix du concours le "Royaume de la

musique" de Radio-France, obtenant ainsi la possibilité de se produire avec orchestre. Il obtient une

Médaille d'or au Conservatoire Supérieur de Paris -CNR, puis y poursuit le cycle de

perfectionnement. Il intègre alors la classe de Michel Béroff à la Musikhochschule de Freiburg

avec qui il travaillera deux années, couronnées d'un 1er Prix. Parallèlement il poursuit ses études au

Conservatoire Supérieur de Paris avec Bruno Rigutto en piano, Paul Meyer et Eric le Sage en

musique de chambre. Il se produit notamment salle Cortot, au musée Claude Debussy, à l’Opéra

Bastille (amphithéâtre), à la Hochschule der Kunst de Berlin, au Mozarteum de Salzburg pour

lequel il obtient une bourse complète en étant lauréat du concours Flame. Lauréat de l'Académie

Internationale de Musique Maurice Ravel en 1997, où il reçoit le prix Ravel, il a bénéficié des

conseils de J.F. Heisser, Alain Planès et Georges Pludermacher.

Il s’est produit dans les deux Concertos de Chopin avec l'orchestre les Musiciens de la Prée au

théâtre de Poissy. Il consacre également une partie de son temps à l'accompagnement, et a obtenu

un 1er

Prix dans cette discipline au Conservatoire Supérieur de Paris -CNR. Collaborant avec de

nombreux chanteurs, il a enregistré pour Saphir un disque Poulenc avec le ténor David Lefort,

salué par la critique et récemment récompensé par l’Académie du disque lyrique.

Il encadre plusieurs stages et master-class parmi lesquels l'académie du festival Pablo Casals de

Prades. Il accompagne de nombreuses auditions professionnelles, notamment pour l’Orchestre de

Paris ou l’Ensemble Orchestral et participe en tant que soliste d’orchestre à la création des

"Nègres" de Michael Levinas avec l'orchestre de l'Opéra National de Lyon, ainsi qu'avec l'orchestre

de la Suisse Romande. Titulaire des Diplômes d’état de piano et d’accompagnement, il est

actuellement en poste à l’Ecole Normale Alfred Cortot ainsi qu’aux Conservatoires des 18 ème et

9ème

arrondissements.

Orianne MORETTI :

Soprano

Philippe GUILHON-

HERBERT : piano

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Programme : Pierre Charvet: « L’ombre de la Lune » Gustav Mahler: 5 Kindertotenlieder, 2 Rückert Lieder

Richard Strauss: Zweinung, Berceuse, Beim Schlafengehen.

Piano, Cordes, Quintette à Vent, voix

Piano : Denis PASCAL

Hautbois : Nora CISMONDI

Basson : Julien HARDY

Clarinette : Florent PUJUILA

Flûte : Julian BEAUDIMENT

Cor : Benoît de BARSONY

Voix : Marie-Paule MILONE

Le compositeur Pierre Charvet est né en 1968 à Montpellier. Il a étudié à la Manhattan

School of Music de New York, où il reçoit en 1991 le « Jon Wooley Award » pour « un

accomplissement exceptionnel en composition ». A l’âge de 23 ans il entre à l’Ircam, l’institut de

Pierre Boulez à Paris. Trois ans plus tard, il est nommé professeur de composition à la Manhattan

School of Music dont il démissionne en 2001. Son CD monographique L'Invitation au voyage paru

chez Universal Classics est primé au Grand Prix des compositeurs de La Lettre du musicien. Sa

musique a fait l'objet de nombreuses commandes, de concerts, de diffusions radios et télévisions.

Parallèlement à l'écriture de son oeuvre, il a composé pour le cinéma, conçu des habillages sonores

pour la télévision, et collaboré avec des artistes multimédia. Il est compositeur associé de

l’orchestre créé par le chef François-Xavier Roth, Les Siècles, avec lequel il collabore activement.

Son œuvre récente pour orchestre Regardez-le !, fruit de cette collaboration, créée au Festival

Juventus, vient d’être également jouée à L’Opéra de Rouen, au Cirque d’Hiver à Paris, aux World

Symphony Series à Durban, et sera reprise en 2008 à Hong Kong. And Death, pour alto et

ordinateur, vient d’être créé à Radio France, et Pierre Charvet vient aussi de composer la musique

de L’épilogue à l’homme qui danse de Philippe Caubère. Il travaille actuellement à un concerto

pour piano et orchestre. Sa musique, bien qu'instrumentale, fait largement appel aux nouvelles

technologies.

« Il ne faut pourtant pas s'imaginer que ses auteurs de chevet soient Ray Bradbury ou George

Orwell. Ses tables de la Loi demeurent L'Art de la fugue de Jean-Sébastien Bach : un Talmud

transcendant, qui lui rappelle que si la musique a toujours flirté avec les mathématiques ou les

sciences exactes, elle demeure un mystère envoûtant, un acte mystique, une émotion miraculeuse.

Un art paradoxal, comme le compositeur lui-même - marginal en porte à faux parmi ses

contemporains, rêveur décalé comme les héros défaits des Contes d'Hoffmann. Fumée de fumées,

tout est fumée" répète la soprano de Qohelet, l'oeuvre de Pierre Charvet distillée dans les filtres de

l'Ircam. Comptez sur sa musique pour attiser d'apocalyptiques incendies. » (Télérama).

Pierre Charvet développe également une activité pédagogique. A la télévision, il écrit et présente

une série d’émissions pour France 5, Simple comme musique, suivie de La musique de Maître

Pierre, sur Mezzo. Cette saison, sa nouvelle série musicale, en collaboration avec Les Siècles –

CONCERT DU 20 AOUT 18h00: ZILIA

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Presto ! - est diffusée deux fois par semaine sur France 2. Il présente aussi la série des concerts

pédagogiques de la Cité de la Musique à Paris.

Il a publié deux livres : Comment parler de musique aux enfants, « le premier livre sur la musique

classique expliquée aux enfants, destiné aux adultes », chez Adam Biro, ainsi que Conversation

avec Philippe Caubère chez L’insolite.

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Programme :

Programme : Samuel Barber: Summer music, quintette à vent

Félix Mendelssohn: Scherzo sur le « Songe d’une nuit d’été »

Samuel Barber: adagio pour cordes.

W. A. Mozart: quintette pour Clarinette et cordes K.581

Pierre Charvet: The Same Spot

Félix Mendelssohn Fils d'un banquier berlinois aisé, juif dont la famille, qui s'était convertie au christianisme,

était devenue un foyer intellectuel et artistique réputé, que fréquenteront, entre autres Hegel et son

premier maître de musique, Zelter, il se fait remarquer très jeune pour sa précocité, notamment par

Goethe chez qui il joue. Il dirige à quinze ans son premier opéra. Son professeur, le compositeur

Ignaz Moscheles, avoue ne pas avoir grand chose à lui apprendre tant il est doué. À seize ans, il a

déjà composé ses douze symphonies pour orchestre à cordes, sa première symphonie, un octuor à

cordes, ainsi que cinq concertos pour violon ou pour piano. Il joue avec sa sœur aînée Fanny

Mendelssohn, également virtuose du piano, dont il restera très proche pendant toute sa vie.

Directeur musical du Gewandhaus de Leipzig dès 1835, il est appelé dans les années 1840 à Berlin

par le roi de Prusse Frédéric-Guillaume IV afin de réorganiser la vie musicale de la cité. Il devient

alors le compositeur européen le plus célèbre de son époque, notamment en Angleterre. À Leipzig,

dans les années 1840, il se lie d'amitié avec le compositeur Robert Schumann qui voit en lui le

« Mozart du XIXe siècle ». Il encourage d'autres compositeurs, tels Joseph Joachim Raff ou Niels

Wilhelm Gade.

Parmi ses œuvres les plus célèbres on peut citer le Songe d'une nuit d'été, le concerto pour violon

en mi mineur op. 64, les symphonies no 1, n

o 3 dite L'Écossaise (en fait la 5

e dans l'ordre de

composition), et no 4 L'Italienne (3

e dans l'ordre de composition), ainsi que quelques unes de ses 64

romances sans paroles pour piano. Malheureusement la connaissance de Mendelssohn se limite

bien souvent a ces œuvres, alors qu'il a composé nombres d'autres chef-d'œuvre, ou du moins

d'œuvres d'une très grande beauté. Parmi celles-ci, on trouve les variations sérieuses pour piano op.

54, véritable chef-d'œuvre de la composition pianistique du XIXème

siècle et dans laquelle

s'exprime tout le génie de Mendelssohn. D'autres œuvres maitresses de Mendelssohn sont les deux

trios avec piano op. 49 en ré mineur et op. 66 en ut mineur. Si la réputation du premier trio n'est

plus à faire, en revanche le deuxième trio reste assez méconnu du grand public, alors qu'il est aussi

beau, si ce n'est plus que l'opus 49, avec son premier mouvement d'une grande intensité

dramatique, son scherzo endiablé typiquement mendelssohnien, et son final incluant un choral, à

l'instar de la 5e symphonie, La Réformation. Ces deux trios pour piano s'inscrivent entre ceux de

Franz Schubert (et le magnifique op. 100) et ceux de Johannes Brahms, on y retrouve les mêmes

sonorités que dans le concerto pour violon, celles d'un Mendelssohn au sommet de son art, plus

profond, plus romantique, magnifique synthèse des acquits classiques et du romantisme allemand.

Enfin, on peut aussi citer l'octuor à cordes op. 20, œuvre qu'il a composée à l'âge de seize ans, et

qui reflète déjà une grande maturité, les sept quatuors à cordes, et plus particulièrement les très

beaux quatuors op. 44 (trois quatuors) et op. 80, les deux concertos pour piano et grand orchestre

op. 25 et op. 40, les sonates pour violon et violoncelle…

Mendelssohn était considéré de son vivant comme le plus grand compositeur européen, et son

grand ami Robert Schumann lui vouait une admiration sans borne. Il est sans aucun doute l'un des

plus grands génies musicaux, aussi bien en tant que compositeur, que pianiste (c'était un formidable

enfant prodige, à l'égal de Mozart et Saint-Saëns) et que chef d'orchestre, du XIXème siècle.

CONCERT DU 21 AOUT 18h00: MONTEMAGGIORE

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Le style musical de Mendelssohn, à la fois lyrique et très travaillé sur le plan formel (avec

l'utilisation fréquente d'ostinato), cédant plus tard la place à l'emploi de dissonances et de contrastes

incisifs, fait de lui l'un des compositeurs essentiels du XIXe siècle. Ses sonorités orchestrales sont

toujours très colorées et raffinées, et il était devenu le maître du scherzo, toujours d'une grande

vivacité (octuor, quatuors, trios, Songe d'une nuit d'été, finals des concertos…).

On lui doit les redécouvertes de la passion selon saint Matthieu de Jean-Sébastien Bach, de Georg

Friedrich Haendel et de la 9e symphonie de Franz Schubert La Grande dont il dirigea la première

exécution au Gewandhaus de Leipzig en 1839. Ses détracteurs lui reprochent parfois d'écrire une

musique parfaitement correcte et policée, visant avant tout à rester dans le domaine du convenable,

en évitant toute prise de risque. Son exemple n'en atteindra pas moins cependant une rare élégance,

tant dans la reconnaissance des talents d'autrui, que dans l'extrême finesse de son style, obtenue par

des moyens d'une grande sobriété

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Programme:

« Autour de Pierre Charvet » Pierre Charvet: Brandenburg, violon.

Stravinsky: Trois pièces pour clarinette.

Pierre Charvet: And Death, alto.

Ligeti : Six bagatelles (quintette à vent).

Pierre Charvet: And it was done, flûte.

Malcolm Arnold: Three Shanties (quintette à vent).

Igor Stravinsky Né en Russie à Oranienbaum en 1882, mort à New York en 1971, il est l'une des figures les

plus marquantes de la musique du XXe siècle. La représentation à Paris en 1909 de son ballet

L'Oiseau de feu constitue le point de départ d'une carrière internationale de compositeur

extrêmement brillante, dont l'un des points les plus célèbres sera la création en 1913, sous l'égide

des Ballets Russes, du Sacre du Printemps. Après avoir passé les années de la Première Guerre

mondiale en Suisse, il s'installe en France de 1920 à 1939, avant d'émigrer aux Etats-Unis au début

de la Seconde Guerre mondiale, pays où il demeurera jusqu'à sa mort. La prodigieuse faculté qu'il

avait de s'adapter aux styles musicaux les plus divers, tout en conservant toujours sa personnalité et

sa facture propres, a fait de lui un compositeur qui, après les premières œuvres très influencées par

la musique russe du début du siècle, s'est attaché aussi bien à une écriture de type néoclassique

qu'au jazz, à la polytonalité, ou même, à partir des années cinquante, à la musique sérielle. Figure

emblématique de ce siècle, son apport au langage musical a été absolument décisif, en particulier

dans le domaine du rythme et dans celui des timbres et de l'orchestration.

CONCERT DU 22 AOUT 18h00: Sainte RESTITUDE

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Malcolm Arnold Malcolm Arnold est né à Northampton en 1921. Après des études au Royal College of Music de

Londres, il rejoint le London Philharmonic Orchestra, devenant première trompette en 1942. En

1948, il reçoit la bourse Mendelssohn et quitte l'orchestre pour passer une année en Italie. A son

retour, il se forge rapidement une réputation de compositeur aux talents variés et de brillant

orchestrateur, ce qui lui vaut de nombreuses commandes. Depuis, il a composé pour toutes sortes

d'ensembles : tant pour les professionnels que pour les amateurs, pour le théâtre, les concerts et le

cinéma (plus de 80 musiques de films dont Le Pont de la Rivière Kwai et Inn of the Sixth

Happiness qui lui valurent respectivement un Oscar et un Prix Ivor Novello). En 1969, il est fait

Bard of the Cornish Gorseth et reçoit le titre de Commandeur de l'Ordre de l'Empire Britannique

l'année suivante. Il est détenteur de doctorats honorifiques de musique des Universités d'Exeter

(1969), de Durham (1982) et de Leicester (1984). Il est nommé membre du Royal College of Music

en 1983. Il est également membre honoraire de la Royal Academy of Music. En 1986 (sa 65ème

année), il remporte le Prix Ivor Novello pour «services exceptionnels à la musique britannique». En

1993, il reçoit le titre de Chevalier pour services rendus à la musique.

Les racines de la musique de Malcolm Arnold plongent dans la danse et le chant. Une musique à la

texture lumineuse, au dessin clair. Ses pièces plus légères, faciles d'écoute et d'exécution

gratifiante, sont parmi les rares équivalents contemporains des sérénades et divertimenti du XVIIIe

siècle. Inépuisable compositeur de mélodies dont il prodigue son auditoire, le «big tune» de sa

modeste Toy Symphony, par exemple, jouit du même succès que les nombreux thèmes mémorables

des oeuvres majeures. Plusieurs de ces airs font désormais partie du répertoire des concerts. Mais

pour ceux qui savent écouter, sous une surface séduisante, ses œuvres laissent fréquemment

entrevoir une personnalité musicale complexe et d'énormes tensions. En réalité, par certains côtés,

Malcolm Arnold révèle à travers sa musique son profond intérêt pour la condition humaine ainsi

que sa conviction que la musique est «un acte social de communication, un signe d'amitié, le plus

fort qui soit».

György Ligeti Elève d'un conservatoire en Transylvanie, György Ligeti doit interrompre ses études en raison des

mesures antisémites prises par le régime des Croix fléchées. Sa mère est le seul membre de sa

famille à survivre à la déportation. La technique de composition qu'il emploie est la micro

polyphonie et la musique statique devient vite une des ses préoccupations essentielles. Sa première

composition, 'Premier quatuor à cordes', traduit clairement une volonté de modernité. Mais si Ligeti

innove, il ne rejette jamais totalement la tradition, s'inspirant par exemple de Bartok. Après la

seconde guerre mondiale, Ligeti se réfugie en Hongrie mais la révolution de 1956 le conduit à

quitter le pays. Il s'installe alors en Allemagne, s'initie à la musique sérielle et s'y essaye dans les

onze pièces de 'Musica ricercata', entre autres. La première comporte deux notes, la suivante trois

et ainsi de suite, le dernier morceau étant donc dodécaphonique. Il se lance également dans des

recherches acoustiques et procède à des expérimentations instrumentales et vocales qui l’amènent à

composer des œuvres véritablement novatrices. Ses dernières œuvres renouent plus largement avec

la tradition : on y distingue une tonalité, une mélodie. Elles conservent toutefois une importante

part d'originalité, propre à Ligeti.