République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Université Mentouri- Constantine
Faculté des Sciences de la terre, Géographie et Aménagement du Territoire
N° d’ordre : ……………………..
Série : ……………………………
MEMOIRE
Présenté pour l’obtention du Diplôme de
MAGISTER EN AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
OPTION : GEOMORPHOLOGIE
Par
KERDOUD SOUHEILA
Sous la direction de Mr AMIRECHE Hamza
LE BASSIN VERSANT DE BENI HAROUN EAU ET POLLUTION
Membres du jury : Mme H. TATAR Maître de Conférence Université .Mentouri- Constantine Président Mr H. AMIRECHE Maître de Conférence Université .Mentouri- Constantine Promoteur Mr M.H. ALI KHOUDJA Professeur Université .Mentouri- Constantine Examinateur Mr A. NEMOUCHI Maître de Conférence Université .Mentouri- Constantine Examinateur
-2006-
Remerciements
Nos remerciements à tous ceux qui ont contribué techniquement ou moralement à
l’aboutissement de ce travail.
Je remercie tout particulièrement mon encadreur Mr Hamza AMIRECHE, Maître de
Conférence au Département des Sciences de la terre, Faculté des Sciences de la terre et
d’architecture, Université de Mentouri- Constantine, qui avec compréhension, modestie et
compétence m’a permis de mener ce travail à sa fin, qu’il trouve ici l’expression de ma profonde
gratitude.
Je tiens à remercier le Président du jury, Mme Hafiza TATAR, Maître de Conférence à
l’Université de Mentouri- Constantine pour l’honneur qu’elle m’a fait en présidant le jury.
Nos remerciements vont également aux examinateurs, Mr Mouhamed El hadi ALI
KHOUDJA, Professeur à l’Université de Mentouri- Constantine, Mr Abdelmalek NEMOUCHI,
Maître de Conférence, Université de Mentouri- Constantine pour avoir accepter de juger ce
travail.
Nos sincères remerciements et notre gratitude à toute l’équipe de l’agence A.B.H-C.S.M.
à leur tête Mr KHERRAZ Khatim pour leurs aides précieuses, qu’ils soient assurés de notre
dévouement sans oublier Leila, Saber, Rafik, et Abdellah.
A Mr EL HADEF EL OKKI, de l’Agence National des Ressources Hydrauliques
(A.N.R.H), et Mr BENSID de l’Office Nationale de la Météorologie (O.N.M)
Que nos collègues enseignants et étudiants de l’Université de Mentouri- Constantine
trouvent ici, l’occasion pour nous, de leur souhaiter une bonne continuation pour leurs travaux.
Je leur dirai merci pour leurs encouragements, qu’ils soient assurés de notre haute considération.
A mes parents, à ma petite famille,
et spécialement à mon fils Massil Mohamed El Mehdi
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION ……….……………….……. 1
PREMIERE PARTIE
LE CADRE NATUREL DU BASSIN
INTRODUCTION DE LA PREMIERE PARTIE……………………….5
CHAPITRE I : LES CARACTERISTIQUES NATURELLES DU BASSIN
1. PRESENTATION DU BASSIN VERSANT……………………………………….6
2. LE RELIEF………………………………………………………..…………………..8 2.1. Les grands ensembles du relief 2.1.1. Le versant nord de chaîne numidique 2.1.2. Les piedmonts sud-tellien 2.1.3. Les hautes plaines constantinoises 2.2. Les altitudes 2.3. Les pentes
3. LES GRANDS ENSEMBLES GEOLOGIQUES………………………………….11
3.1. La nappe néritique 3.2. Les nappes telliennes 3.2.1. La nappe ultra-tellienne 3.2.2. La nappe sensu strictoes. 3.2.3. La nappe peni-tellienne 3.3. La nappe numedienne 3.4. Les formations post-nappes 3.4.1. Le miopliocène 3.4.2. Les formations quaternaires
4. LES PRINCIPALES FORMATIONS LITHOLOGIQUES ET LEURS
CAPACITES DE PERMEABILITE………..……………………………………….16 4.1. Les formations perméables 4.1.1. Les formations calcaires 4.1.2. Les formations quaternaires 4.1.3. Les formations gréseuses 4.2. Les formations imperméables
5. CONCLUSION………………………………………………………………………19
CHAPITRE II : LES CARACTERISTIQUES CLIMATIQUES DU BASSIN
1. INTRODUCTION…………………………………………………………………..20 2. LES PRECIPITATIONS……………………………………………….……………20
2.1 Equipement du bassin 2.2 Les variations spatiales des précipitations 2.3 Les variations temporelles des précipitations
2.3.1. Les variations interannellles 2.3.2. Les variations saisonnières 2.3.3. Les variations mensuelles
3. LES TEMPERATURES……………………………………………………………..28
3.1. Equipement de mesure
4. RELATION PRECIPITATIONS-TEMPERATURE…………….……………….30 5. EVAPO-TRANSPIRATION…………………………………….…………………..31 6. LE BILAN HYDRIQUE DANS LE BASSIN………………………………………32
7. CONCLUSION………………………..……………………………………………..34
CHAPITRE III : LES CARACTERISTIQUES HYDROLOGIQUES DU BASSIN 1. INTRODUCTION………………………………..…………………………………..35
2. PRESENTATION DU RESEAU HYDROGRAPHIQUE………….…………..…35
3. ETUDE MORPHOMETRIQUE DU BASSIN……………………………………..40
3.1. Les indices de reliefs (hypsométriques) 3.2. Les indices de taille et de forme 3.3. Les indices de l’organisation du réseau hydrographique 3.3.1. Densité de drainage 3.3.2. Temps de concentration
4. ETUDE DES DEBITS………………….……………………………………..….….44
4.1. L’équipement hydrométrique 4.2. Critique des données
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE………….……..….52
DEUXIEME PARTIE
LA POLLUTION DES EAUX DANS LE BASSIN
INTRODUCTION DE LA DEUXIEME PARTIE………………..….53 CHAPITRE I : LA POLLUTION URBAINE
I. INTRODUCTION……………………………………………………..…………….54
2. RESEAU DE SURVEILLANCE DE LA QUALITE DES EAUX DE SURFACE…………………………………………………..………………………55
3. EVALUATION DE LA QUALITE……………………………………………….56
4. METHODOLOGIE DE CLASSIFICATION………………………..……………56
CHAPITRE II : LA POLLUTION INDUSTRIELLE
1. INTRODUCTION………………………………………………..…………………68 2. PRESENTATION DU TISSU INDUSTRIEL……………….……………………68 3. L’EAU MATIERE PREMIERE…………………………….…………………….70
3.1. L’eau effluent 3.2. Caractérisation des effluents 3.2.1. Industries agroalimentaires 3.2.2. Tanneries et industries de cuir 3.2.3. Industries textiles 3.2.4. Chimie-para chimie-Pétrole 3.2.5. Les industries minérales 3.2.6. Sidérurgie et métallurgie 3.3. Qualité des rejets et traitement des eaux rejetées 3.4. Evaluation des rejets 3.4.1. La température 3.4.2. Le pH 3.4.3. La demande chimique en oxygène (DCO) 3.4.4. La demande chimique en oxygène (DBO5) 3.4.5. Les matières en suspension 3.4.6. L’azote kjeldahl total (NKT) 3.4.7. Le fer 3.4.8. Le zinc 3.4.9. Le Cuivre 3.4.10. Le cadmium
CHAPITRE III : LA POLLUTION AGRICOLE
1. INTRODUCTION…………………………………………………………………..86
2. L’ASPECT QUANTITATIF………………………………………….……………..86 2.1. Les grands périmètres d’irrigation
2.2. La petite et Moyenne Hydraulique 3. L’ASPECT QUALITATIF………………………………………………………….95
3.1. Les nitrates et les eaux de surface 3.1.1 Interprétation des analyses 3.1.2 Les Nitrates et les eaux souterraines
4. CONCLUSION…………………………………………………….……..……….101
CONCLUSION GENERALE………………..…………….102
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE……………………………………………………..….…..…..1
PREMIERE PARTIE LE CARDRE NATUREL DU BASSIN
INTRODUCTION DE LA PREMIERE PARTIE……………………………………….…….5
Chapitre I : LES CARACTERISTIQUES NATURELLES 1. PRESENTATION PHYSIQUE DE L’AIRE D’ETUDE…………………………………….7
2. LE RELIEF………………………………………………………………………………….…9
2.1. Les grands ensembles du relief……………………………………………….…….…9
2.1.1. Le versant nord de la chaîne numidique………………………………………...9
2.1.2. Les piedmonts sud-tellien…………………………………………………….…9
2.1.3. Les hautes plaines constantinoises…………………………………………….11
2.2. Les altitudes……………………………………………………………………….…11
2.3. Les pentes……………………………………………………………………………13
3. LES GRANDS ENSEMBLES GEOLOGIQUES……………..……………………..…..…15
3.1. La nappe néritique…………………………………………………………………...15
3.2. Les nappes telliennes………………………………………………………………...15
3.2.1. La nappe ultra-tellienne……………………………………………………….15
3.2.2. La nappe sensu stricto………………………………………………………...16
3.2.3. La nappe peni-tellienne………………………………………………………..16
3.3. La nappe numidienne………………………………………………………………...17
3.4. Les formations post-nappes……………………………………………………….…17
3.4.1. Le miopliocène……………………………………………………………..….17
3.4.2. Les formations quaternaires…………………………………………………...17
4. CAPACITE DE PERMEABILITE DES FORMATIONS LITHOLOGIQUES…….…...18
4.1. Les formations perméables…………………………………………………………..18
4.1.1. Les formations calcaires ……………………………………………………...18
4.1.2. Les formations gréseuses………………………………………………….…..20
4.2. Les formations imperméables…………………………………………………….….20
CONCLUSION…………………………………………………………………………..……...21
Chapitre II : LES CARACTERISTIQUES CLIMATIQUES 1. LES PRECIPITATIONS……………………………………………………………….……22
1.1. Les variations interannellles…………………………………………………….…...24
1.2. Les variations saisonnières……………………………………………………….….26
1.3. Les variations mensuelles………………………………………………..………..…28
2. LES TEMPERATURES………………………………………………………………….….31
3. RELATION PRECIPITATIONS-TEMPERATURE……………………………………...33
4. EVAPO-TRANSPIRATION………………………………………………………………...34
5. LE BILAN HYDRIQUE DANS LE BASSIN………………………………………………34
CONCLUSION…………………………………………………………………………….……36
Chapitre III : LES CARACTERISTIQUES HYDROLOGIQUES 1. PRESENTATION DU RESEAU HYDROGRAPHIQUE………………………..………...37
2. LA MORPHOMETRIE ………………………………………………………………….….40
2.1. Les indices de reliefs (indices hypsométriques)……………………………………42
2.2. Les indices de taille et de forme…………………………………………………....42
2.3. Les indices de l’organisation du réseau hydrographique…………………….….…43
2.3.1 La densité de drainage…………………………………………………….....44
2.3.2. Le temps de concentration…………………………………………………..45
3. LES DEBITS……………………………………………………………………………….…45
3.1. Variabilité annuelle et inter-annuelle des débits………………………………….….46
3.2. Variabilité saisonnière et mensuelle des débits……………………………………...47
4. LES DEBITS EXTREMES……………………………………………………………….....51
4.1. Les débits maximums………………………………………………………………..51
4.2. Les étiages…………………………………………………………………………...52
CONCLUSION…………………………………………………………………………………53
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE……………………………….…….……..….54
DEUXIEME PARTIE
LA POLLUTION DES EAUX DANS LE BASSIN
INTRODUCTION DE LA DEUXIEME PARTIE…………………………………………....55
Chapitre I : LA POLLUTION URBAINE 1. ALIMENTATION EN EAU POTABLE……………………………………………………57
2. L’EAU REJETEE………………………………………………………………………….…58
2.1. L’assainissement et le traitement des eaux rejetées…………………………………...58
2.2. La qualité des eaux…………………………………………………………….………58
2.2.1. Le réseau de surveillance de la qualité des eaux de surface…………….………58
2.2.2. Les altérations et leurs paramètres……………………………………………...60
2.2.2.1. Les matières organiques et oxydables…………………………….……60
2.2.2.2. Les matières azotées………………………………………………....…61
2.2.2.3. Les matières phosphorées……………………………………………....61
2.2.2.4. La minéralisation…………………………………………………….....61
2.2.2.5. Les particules en suspension…………………………………………....61
2.2.3. Méthodologie de classification…………………………………………………....62
2.2.4. Interprétation des analyses………………………………………………..………63
2.2.4.1. Par station…………………………………………………………..…….63
2.2.4.2. Par altération et paramètre………………………………………….…….66
CONCLUSION…………………………………………………………………………….……85
Chapitre II: LA POLLUTION INDUSTRIELLE 1. LE TISSU INDUSTRIEL ……………………………………………………………..…..…86
2. L’EAU INDUSTRIELLE ……………………………………………………………..…….88 3. L’EAU EFFLUENT …………………………………………………………………………90
3.1. Caractérisation des effluents ………………………………………………………..90
3.2. Traitement des eaux industrielles rejetées…………………………………….……..93
3.3. Evaluation de la qualité des rejets …………………………………………….…….92
3.3.1. La température………………………………………………………….……..94
3.3.2. Le pH……………………………………………………………………….…95
3.3.3. La demande chimique en oxygène (DCO)………………………………..…..96
3.3.4. La demande biochimique en oxygène (DBO5)…………………………….…...97
3.3.5. Les matières en suspension ………………………………………………..…..99
3.3.6. L’azote kjeldahl total (NKT)…………………………………………………100
3.3.7. Le fer ……………………………………………………………………….…101
3.3.8. Le zinc…………………………………………………………………………102
3.3.9. Le Cuivre ……………………………………………………………..……….102
3.3.10. Le cadmium…………………………………………………………..………103
3.4. L’efficacité des traitements…………………………………………………..……..104
CONCLUSION…………………………………………………………………………….…..107
Chapitre III : LA POLLUTION AGRICOLE 1. L’ASPECT QUANTITATIF ………………………………………………………………108
1.1. Les grands périmètres d’irrigation (GPI)…………………………………………..108
1.2. La petite et moyenne hydraulique………………………………………………….111
2. L’ASPECT QUALITATIF ……………………………………………………………..….111
2.1. Méthodologie de classification………………………………………………….….113
2.2. Les nitrates et les eaux de surface…………………………………………………..113
2.3. Les Nitrates et les eaux souterraines……………………………………………..…119
CONCLUSION…………………………………………………………………………….…..123
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE…………………………….….……..….…...124
CONCLUSION GENERALE…………………………………………………………………125
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE
Liste des cartes Carte N°01: Localisation du bassin. ………………………………………………………………6 Carte N°02:B.V Beni Haroun: Les entités administratives………………………………..………8 Carte N°03: Les altitudes dans le bassin………………………………………………………….10 Carte N°04: Les pentes dans le bassin…………………………………………………………....12 Carte N°05: La structure………………………………………………………………………….14 Carte N°06: Les ensembles lithologiques……………………………………………………..….19 Carte N°07: Les Stations Hydro-pluviométriques…………………………………………..……23 Carte N°08: Le réseau hydrographique……………………………………………………..…….38 Carte N°09: Réseau de surveillance de la qualité des eaux de surface…………………………...59 Carte N°10: Qualité des matières Organiques et Oxydables (1994-1998)…………………….....68 Carte N°11: Qualité des matières Organiques et Oxydables (1999-2003)………………….…....69 Carte N°12: Qualité des matières Azotées (1994-1998)…………………………………………73 Carte N°13: Qualité des matières Azotées (1999-2003)…………………………………………74 Carte N°14: Qualité des matières phosphorées (1999-2003)…………………………………….76 Carte N°15: Qualité des matières phosphorées (1999-2003)……………………………….……77 Carte N°16: Qualité des matières en suspension (1994-1998)…………………………………...79 Carte N°17: Qualité des matières en suspension (1998-2003)………………………………..….80 Carte N°18: La minéralisation (1994-1998)……………………………………………………...83 Carte N°19: La minéralisation (1999-2003)…………………………………………………..….84 Carte N°20: Implantation des industries……………………………………………………….....87 Carte N°21: Les périmètres et zones d'irrigation dans le bassin de Beni Haroun………………109 Carte N°22: Les nitrates dans les eaux de surface (1994-1998)………………………………...116 Carte N°23: Les nitrates dans les eaux de surface (1999-2003)………………………….……..117 Carte N°24: Localisation des points de surveillance de la qualité des eaux souterraines………118 Carte N°25: Les nitrates dans les eaux souterraines (1994-1998)………………………………121 Carte N°26: Les nitrates dans les eaux souterraines (1999-2003)……………………………....122
Liste des figures Figure N° 01: Variations interannuelles des précipitations (1990/2003) station de Constantine 26 Figure N° 02: Coefficient de variation des pluies (1990/2003) Station de Constantine…………30 Figure N° 03: Variations mensuelles des précipitations (1990/2003) Station de Constantine… 30 Figure N° 04: Températures moyennes annuelles (1990/2003) Station de Constantine…………32 Figure N° 05: Diagramme thermique (1990/2003) Station de Constantine………..…………… 32 Figure N° 06: Diagramme ombrothermique de GUAUSSEN (1990/2003) Station de Constantine…………………………………………………………… 33 Figure N° 07: Longueur des principaux oueds……………………………………………………39 Figure N° 08: Profil en long de oued Rhumel……………………………………………………41 Figure N° 09: Variation annuelle des débits moyens (1990/2001) Station Grarem Gouga………47 Figure N° 10: Coefficient de l'hydraulicité (1990/2001) Station Grarem Gouga……………… 48 Figure N° 11: Variation des débits mensuels (1990/2001) Station Grarem Gouga………………49 Figure N° 12: Variations saisonnières des débits (1990/2001) Station Grarem Gouga…………49 Figure N° 13: Coefficients de variations des débits (1990/2001) Station Grarem Gouga……… 50 Figure N° 14: Coefficients mensuels des débits (1990/2001) Station Grarem Gouga………… 50 Figure N° 15: Variation annuelle des Qmax (1990/2001) Station Grarem Gouga………………51 Figure N° 16: Variation annuelle des Qmin (1990/2001) Station Grarem Gouga…………....... 52 Figure N° 17: Les altérations à Station du Barrage de Hammam Grouz…………………………64 Figure N° 18: Les altérations à Station de Ain Smara…………………………………….….... 64 Figure N° 19: Les altérations à la Station d'El Menia……………………………………….……65 Figure N° 20: Les altérations à Station Amont du Barrage de Beni Haroun…………………... 66 Figure N° 21: Les matières organiques et oxydables à travers les stations (1994-2003)……… 67 Figure N° 22: Les matières Azotées à travers les stations (1994-2003)………………….………71 Figure N° 23: Les matières Phosphorées à travers les stations (1994-2003)…………………... 75 Figure N° 24: Les matières en suspension à travers les stations (1994-2003)……………….… 78 Figure N° 25: La minéralisation (1994-2003)……………………………………………………82 Figure N° 26: La température………………………………………………………………....... 95 Figure N° 27: Le pH…………………………………………………………………….…........ 96 Figure N° 28: La demande chimique en oxygène (DCO)…………………………………….... 97 Figure N° 29: La demande Biochimique en Oxygène (DBO5)…………………..………….……98 Figure N° 30: Les matières en suspension (Mes)……………………………….……………… 99 Figure N° 31: L'azote kjeldahl total (NKT)………………………………………….………… 100 Figure N° 32: Le Fer……………………………………………………………………………. 101 Figure N° 33: Le zinc……………………………………………………………..………………102 Figure N° 34: Le cuivre……………………………………………………………….…………103 Figure N° 35: Le cadmium……………………………………………………………..…………104 Figure N° 36: L'efficacité de traitement des eaux à la station de traitement des eaux du complexe de Ain Smara………………………………………..………105 Figure N° 37: L'efficacité de traitement des eaux à la station de traitement des eaux du complexe l'E.N.A.D-SO.DER………………….…………………………106 Figure N° 38: La pollution émise par secteur d'activité………………………..……….……… 107 Figure N° 39: Les nitrates dans les eaux superficielles……………………………..……………114 Figure N° 40: Les nitrates dans eaux souterraines……………………………………………… 120
Liste des tableaux Tableau N° 01:Les sous bassins et leurs superficies………………………………………………7 Tableau N° 02:Les classes des altitudes dans le bassin…………………………………………..11 Tableau N° 03: Ecart type et coefficients de variations des pluies annuelles…………………....25 Tableau N° 04: Excédent et déficit annuel…………………………………………………….…26 Tableau N° 05: Les précipitations saisonnières………………………………………………….27 Tableau N° 06: L'excédent saisonnier…………………………………………………………....27 Tableau N° 07: Le déficit saisonnier……………………………………………………………..27 Tableau N° 08: L'indice de concentration des pluies de fournier………………………………...28 Tableau N° 09: L'indice de concentration des pluies de Peguy…………………………………..28 Tableau N° 10: L'écart type et coefficients de variations des pluies mensuelles………………...29 Tableau N° 11: Calcul de l'ETP (Selon Thorntwaite)…………………………………………....34 Tableau N° 12: Bilan hydrique…………………………………………………………………...35 Tableau N° 13: Les indices de reliefs…………………………………………………………….42 Tableau N° 14: Les indices de reliefs (Suite)…………………………………………………….43 Tableau N° 15: Les indices de taille et de forme…………………………………………………44 Tableau N° 16: Les indices de l'organisation du réseau hydrographique………………………...44 Tableau N° 17: Les caractéristiques des stations hydrométriques………………………………..46 Tableau N° 18: Besoins, consommations et déficits (agglomérations supérieur à 5000 hab)…………………………………………..58 Tableau N° 19: Stations de surveillance de la qualité des eaux superficielles…………………...60 Tableau N° 20: Grille de la qualité des eaux superficielles………………………………………63 Tableau N° 21: Les secteurs industriels………………………………………………………….88 Tableau N° 22: Besoins et consommations en eau industrielles…………………………………89 Tableau N° 23: Résultats des analyses…………………………………………………………...91 Tableau N° 24: Valeurs limites maximales des paramètres de rejet des installations de déversement industrielles………………………………..…94 Tableau N° 25: Analyses des eaux rejetées après traitement……………………………….…..105 Tableau N° 26: Classe de qualité des nitrates dans les eaux superficielles……………………..113 Tableau N° 27: Classe de qualité des nitrates dans les eaux souterraines ……………………...113 Tableau N° 28: Teneurs en nitrates dans les eaux superficielles………………………………..114 Tableau N° 29: Les potentialités en eau souterraines…………………………………………...119 Tableau N° 30: Les teneurs en nitrates dans les eaux souterraines……………………………..119
« Nul ne connaît la valeur de l’eau jusqu’à ce que le puits tarisse »
(Benjamin Franklin)
Introduction Générale
INTRODUCTION
Les grands cours d’eau et leurs plaines alluviales ont toujours été et sont d’ailleurs de
plus en plus des espaces occupés de façon privilégiée par l’homme.
Ce sont des zones d’activité agricole intense. La richesse des terrains, due à
l’alluvionnement et de la proximité de l’eau rend ces secteurs éminents favorables à
l’agriculture.
Ils constituent également des zones d’habitat recherchées pour l'établissement, tant de
modestes villages que d’importantes métropoles régionales.
Ce sont également des secteurs d’intense activité industrielle dont l’installation est
favorisée par la source d’énergie ou de refroidissement que représente le débit d’eau du cours
d’eau. Ce sont de puissants réservoirs d’eau potable, d’origine superficielle ou souterraine.
Jusqu’à une époque récente, les cours d’eau étaient le plus souvent considérés comme de
simple «gouttières» statiques assurant passivement le transfert de l’amont vers l’aval et leurs
plaines alluviales étaient comme de simples supports physiques des activités humaines et des
aménagements induits.
Seulement, de nos jours, ces cours d’eau et leurs plaines alluviales sont devenus des
milieux dynamiques, évoluant dans l’espace et dans le temps, et à ce titre ils sont non seulement
de précieux réservoirs biologiques, mais de véritables entités vivantes.
L’homme intervient sur les oueds depuis des siècles, pour s’en protéger et les utiliser,
mais depuis près de deux siècles, l’homme dispose de moyens mécaniques de plus en plus
puissants qui lui permettent de modifier profondément le lit des cours d’eau. Nos sociétés, ont
cru maîtriser les ressources en eau. L’expérience montre que, trop souvent, ces divers
aménagements ont négligé les potentialités naturelles de ces oueds, et ont entraîné des effets
pervers multiples : accélération des flux, augmentation de la fréquence des crues, pollution des
eaux superficielles, contamination des eaux souterraines, réduction des nappes alluviales, etc.
qu’il faut tenter de corriger aux grands frais. Dans certains cas les impacts sont irréversibles et
toute correction se révèle impossible (cas de l’envasement des barrages).
1
Introduction Générale
L’eau, élément vital, nécessaire à tous les aspects de vie, constitue un élément essentiel
de tous les écosystèmes terrestres. Inégalement répartie, elle est aujourd’hui mise en péril par des
modes non durables de production et de consommation, par l’absence de prise en compte du long
terme et des politiques principalement orientés vers la mobilisation de l’offre de nouvelles
ressources.
Au cours des dernières décennies, les problèmes relatifs à la protection et à l’utilisation
des ressources en eau se sont accentués dans le monde. Les problèmes d’eau affectent aussi bien
les pays en voie de développement, aux ressources économiques limités, que des pays
développés.
L’année 1992, étape historique importante, plus de 110 états se réunissent, et adoptent au
sommet de Rio de Janeiro le principe d’une stratégie mondiale de développement durable. La
recherche d’un meilleur équilibre entre la croissance économique et la préservation de
l’environnement est un défi lancé à la planète entière.
La problématique de l’eau est insociable du développement durable dans la mesure où
l’eau doit permettre de répondre aux besoins des générations actuelles, sans compromettre par
des effets peu ou non réversibles la capacité des générations futures à satisfaire les leurs.
Dix ans après ce sommet de la terre, le troisième sommet à Johannesburg en 2002,
marqua une étape décisive dans l’acceptation de la protection et de la gestion des ressources
naturelles comme base de développement économique et social. L’accès à l’eau est considéré
comme une partie intégrale de l’éradication de la pauvreté, en revanche le manque d’accès à
l’eau propre et à l’assainissement est généralement considéré comme une violation des droits de
l’homme et un affront à la dignité humaine.
En Algérie, l’évaluation des ressources en eau potable a mis en évidence une situation
tendue en matière de ressources en eau, en particulier en période estivale, avec des besoins en
eau plus importants et des ressources à l’étiage. Cette évaluation a suscité une mobilisation
importante de tout le pays sur le thème de l’eau, tant d’un point de vue quantitatif que qualitatif.
Globalement l’Algérie, reçoit 100 milliers de m3 (*) de pluies. Le tell comprenant les
bassins tributaires de la méditerranée (Chéliff, Seybouse, Kebir -Rhumel, Sebaou, Isser, Tafna,
Macta et Medjerda-Mellegue) reçoit près de 70% des précipitations sur une superficie de
130.000 km2 avec une pluviométrie moyenne qui varie de 500 à 600 mm.
(*) Le jeune indépendant : N°692 du jeudi 10 août 2000
2
Introduction Générale
Les études menées par l’Agence Nationale des Ressources Hydriques (ANRH) montrent
que la pluviométrie a régressé de près de 20% en Algérie au cours des trois décennies (1960-
1980) par rapport aux cinq décennies précédentes (1910-1950).
Les ressources renouvelables en eau sont constituées d’eau de ruissellement pour 16
milliards de m3 et de 2 milliards de m3 d’eau souterraine. La capacité de stockage est de 4.5
milliards de m3 d’eau dans 98 barrages qui devaient être portée à 7.3 milliards de m3 lorsque les
barrages en cours de réalisation (11) seront mis en eau.
Ce potentiel déjà faible, est aggravé par un grand nombre de problèmes. D’une part,
l’envasement qui atteint ces barrages et retenues collinaires est de plus de 60%, et d’autre part
aux réseaux d’adduction d’eau potable aux populations urbaines, suburbaines et rurales non
entretenues avec des pertes qui atteignait 40% et enfin 600 milliards de m3 (*) d’eau, soit
l’équivalent de 10 barrages sont inutilisables par la pollution urbaine, industrielle et agricole.
Ainsi, notre étude sur l’eau dans le bassin de Beni Haroun, coïncide avec la période de la
nouvelle politique de l’eau. Elle accorde un intérêt prioritaire tant à la valorisation des réserves
hydrauliques qu’à sa qualité. La protection de cette ressource et de la protection de la santé
publique.
Notre tentative s’inscrit parmi les tâches d’actualité. En effet, à la construction de la
grande infrastructure, qui est le Grand barrage de Beni Haroun, paradoxalement à sa
bienfaisance, en terme d’alimentation en eau, il n’existe aucune synthèse des impacts sur
l’ensemble du bassin versant. Pour notre cas, on a choisi un seul paramètre parmi tant d’autres,
qui paraît à notre avis important, «la pollution des eaux».
Ce fléau qui affecte déjà bien longtemps la plupart de nos cours d’eaux commence à
atteindre des proportions inquiétantes. Avec des potentialités en eau déjà faible, les
conséquences déjà à cours terme risque d’être davantage du fait de cette pollution.
Situé au cœur du tell oriental algérien le bassin de Beni Haroun est assez peuplé et
industrialisé. D’une culture de riveraineté qui a cédé la place à la collectivité, aussi d’une
(*) Ministère des ressources en eau (2001)
3
Introduction Générale
polyculture de subsistance qui a cédé la place à une agriculture moderne, les usages évoluent
dans le temps et dans l’espace, et les impacts sur la qualité des cours d’eaux liés aux rejets
domestiques, industriels et à l’emploie des engrais et des pesticides sont devenues importants.
Il faut signaler que la pollution de certains barrages en Algérie à été signalée, le barrage
Boughrara situé au centre de l’Algérie à titre d’exemple qui recevait les eaux usées de la ville de
Oudjda, à connu une pollution terrible en 1999.
La pollution de certaines nappes d’eaux souterraines ont atteint ces dernières années un
seuil critique du fait des différentes formes de contaminations.
Cette situation laisse présager que si rien n’est entrepris pour apporter les correctifs
nécessaires, la pollution risque d’être à l’avenir, une cause sérieuse de la pénurie d’eaux.
L’étude de l’eau et la pollution dans le bassin de Beni Haroun sera articulée autour de
deux parties essentielles.
La première partie fera l’objet d’une étude de reconnaissance des différends facteurs
rentrant du régime de l’eau : géologie, lithologie, climat, hydrologie et couvert végétal qui
interfèrent dans la genèse de l’écoulement.
La deuxième partie est consacrée à l’étude de la pollution des eaux dans le bassin. A cet
effet, nous nous sommes fondés sur des données établies par l’Agence Nationale des ressources
hydriques pour une durée de dix années successives (94/95-02/03).
4
________________ PREMIERE PARTIE ________________
LE CADRE NATUREL DU BASSIN
___________________________________________________
Introduction de la première partie
INTRODUCTION
Préalable et indispensable à toute étude efficace, la connaissance du milieu naturel du
bassin doit s’acquérir dans de multiples domaines (topographie, géologie, climatologie,
hydrologie et la biogéographie, etc…)
L’étude de cette partie comportera la description synthétique de tous ces domaines pré-
cités.
− La connaissance du relief et des grands ensembles géologiques dans le chapitre 1,
va nous permettre de faire ressortir les différents ensembles lithologiques, de les classer pour
mieux comprendre comment ils conditionnent les modalités d’infiltration.
− La connaissance des données climatiques dans le chapitre 2, où nous nous
intéresserons préférentiellement à l’étude des précipitations et des températures, car elles
interviennent directement dans le régime et le cycle de l’eau dans le bassin.
− La connaissance du régime hydrologique dans le chapitre 3, où nous aborderons
les débits et leurs variabilités spatiale et temporelle à travers une série de données.
− La connaissance des caractères bio-géographiques, agissant sur l’écoulement.
5
Chapitre I : _________________________________________
LES CARACTERISTIQUES NATURELLES
___________________________________________________
Carte de localisation du bassin
Chapitre I : Les caractéristiques naturelles du bassin
1. PRESENTATION PHYSIQUE DE L’AIRE D’ETUDE
Le bassin de Beni Haroun est situé en grande partie sur le versant méridional du
bombement tellien. Il représente à ce titre une zone intermédiaire entre le domaine tellien à très
forte influence méditerranéenne au nord et le domaine des hautes plaines à forte influence
continentale au sud.
Il couvre une superficie de 5328 km2, soit plus 60% de la superficie totale du grand
bassin Kebir Rhumel dont il fait partie.
Cette entité hydrographique est composée de quatre (04) sous bassins versant. Tableau
N°01. Il est limité naturellement (carte N°01) par :
− Au Nord Ouest et Est le bassin des côtiers Constantinois Est et Centre.
− Au Sud, le bassin des hauts plateaux constantinois.
− A l’Ouest les bassins de l’Algérois- Hodna- Soummam.
− A l’Est le bassin de la Seybouse.
Tableau N°01 : Les sous bassins et leurs superficies Sous bassin Superficie (km2)
Rhumel Amont 1217
Rhumel-Seguen 1162
Boumerzoug 1868
Rhumel-Smendou 1081
Total 5328
Administrativement, (Carte N°02), le bassin couvre quatre (04) wilaya : Constantine en
sa quasi-totalité, Mila, Sétif et Oum El Bouaghi partiellement. Ces quatre wilayas constituant le
bassin, contiennent quarante trois (43) communes.
Le site de drainage principal du bassin comprend par Oued Rhumel et ses affluents et
Oued Boumerzoug et ses affluents. Les deux oueds se convergent à la ville de Constantine pour
former de nouveau Oued Rhumel qui se jette dans le barrage de Beni Haroun.
7
B.V Beni Haroun : Les entités administratives
Chapitre I : Les caractéristiques naturelles du bassin
2. LE RELIEF
2.1. Les grands ensembles du relief
Le bassin versant de Beni Haroun est constitué d'un relief compartimenté. Au nord,
l’épine dorsale du tell oriental, un ensemble de sommets alignés d’ouest en est appelé « chaîne
numidique ». Au sud, les hautes plaines à forte influence continentale, dévoilant chacune des
caractères et des problèmes géomorphologiques propres.
Du Nord au sud on peut distinguer les unités suivantes:
2.1.1. Le versant nord de la chaîne numidique
La chaîne numidique par son versant nord représente les limites supérieurs du bassin,
séparant les hautes plaines au sud du bassin et les plaines côtières. De direction ouest-est, elle est
composée d'une suite de massifs à altitudes modestes: djebel Sidi Driss est le point culminant
dans le bassin atteint 1364 m. L'altitude décroît chaque fois qu’on se dirige vers l’est.
Cette chaîne jouant le rôle de ligne de partage des eaux, descend vers les hautes plaines,
où par endroits elle est relayée par des massifs culminants vers 1300m à 1400m. C'est le cas de
djebels Chettaba (1316m), Ouahch (1281m) au Nord –Est du bassin.
De nombreux cours d’eaux naissent sur les pentes de cette chaine et descendent soit vers
le nord, soit vers le sud comme l'oued Smendou. Les grands ensembles comme l'oued Rhumel
comme dans notre bassin, descendent des hautes plaines, ils ont pu creusées de profondes vallées
aux versants raides, à la traverser des ces massifs, ou ils ont pu tailler d’étroites gorge comme
celui de Beni Haroun, à son passage de la chaîne Zouagha.
Dans ces secteurs aux pentes fortes, les processus d’érosion ont selon la nature
lithologique des terrains, d’une ampleur plus ou moins grande.
2.1.2. Les piedmonts sud-tellien
Ils correspondent au bassin néogène de Constantine. C’est une grande dépression
s’étendant de Mila à l’ouest jusqu’à Zighoud youcef à l’est du bassin. Ils sont limités par les
hautes plaines au sud. Il s’agit de basses collines aux formes molles, taillées dans du matériel
tendre et un réseau de ravins donne au relief un aspect disséqué.
9
Les altitudes dans le bassin
Chapitre I : Les caractéristiques naturelles du bassin
Le bassin comporte quelques reliefs calcaires isolés. Ils s'agit des djebels Lakhal (1256m)
et Kef En Sour (690m) au Nord Ouest du bassin, Bergli (770m) au Nord. Ils correspondent à
des séries charriées vers le sud pendant la phase alpine.
2.1.3. Les hautes plaines constantinoises
Localisées généralement entre l’atlas tellien au nord et l’atlas saharien au sud, elles
correspondent au limite sud du bassin.
C’est une couverture de nappes venues du nord, ces terrains d’age quaternaire à
dominance marneuse et dont les altitudes sont plus ou moins importantes de 800 à 900m, où
émergent en horsts des massifs calcaires : djebels Feltene (1113m) ; Teioualt (1285m) au sud ;
Grouz (1187m) au sud Est ; Oum Settas (1326m) au Sud Ouest Guerioun (1729m), fortas
(1477m) au Sud Ouest du bassin. Il s’agit d'un ensemble de massifs calcaires appartenant à une
structure d’orientation sud ouest – nord est.
2.2. Les altitudes
Les altitudes dans le bassin de notre étude varient de 200 à 1700 m, carte N°03.
Le tableau ci-dessous, montre les tranches d’altitudes dans le bassin. La figure (Fig. N°01), des
fréquences altimétriques apporte plusieurs précisions. La classe maximum de la courbe des
fréquences altimétriques, se situe entre 800 et 900 m, avec une superficie de 1461,2 km2 de
l’aire réceptrice du bassin.
Tableau N°02 : Les classes des altitudes dans le bassin Classes d’altitudes Superficie (km2)
1400 2,90 Total 5328
11
Chapitre I : Les caractéristiques naturelles du bassin
Les pentes dans le bassin
12
Chapitre I : Les caractéristiques naturelles du bassin
13
2.3. Les pentes
Calculées par le programme MAPINFO, sur la carte établie par S.Touil (2001), les
classes des pentes sont les suivantes :
La classe très faible (35%)
Cette classe est la moins répandue dans le bassin, d’une superficie de 237,56 km2, soit
4,45 % de la superficie totale du bassin. Elle désigne les sommets montagneux des djebels Sidi
Driss, Bit Djezia au nord du bassin, Ouahch au nord -est, et les versants des chaînes calcaires des
Djebels Oum Settas à l’est du bassin, et Guerioun Nif N’sser au sud du bassin.
Légende
Carte N°05 : Le bassin versant de Beni Haroun : structure géologique
Source : Carte géologique 1/200000e
Chapitre I : Les caractéristiques naturelles du bassin
3. LES GRANDS ENSEMBLES GEOLOGIQUES
L’histoire géologique du Bassin de Beni Haroun est particulièrement mouvementée et
marquée par un empilement d’unités structurales du Nord au Sud.
La carte géologique (Carte N°05) montre en relief l’existence d'une mosaïque de terrains
et de structures plus ou moins complexes dont le résultat se traduit par une grande diversité des
ressources souterraines tant sur le plan quantitatif que qualitatif.
En effet, à l’opposition topographique par laquelle se caractérise le bassin, s’ajoute une
opposition structurale qui se traduit par un substratum relativement simple au sud formé de
vastes étendues sédimentaires d’ou immergent des massifs calcaire isolés, et d'un édifice
beaucoup plus complexe au nord constitué de nombreuses séries hétérogènes empilées durant les
phases tectoniques successives.
Ainsi, on distingue du nord au sud les nappes suivantes :
3.1. La nappe néritique
La nappe néritique constantinoise constitue l’autochtone relatif. Elle correspond à
l’essentiel du relief calcaire au Sud du bassin. Les affleurements importants correspondent aux
djebels Oum Settas, le rocher de Constantine, Kellel, le Kheneg, Felten et djebel Grouz,
Guerioun et Teioualt. Ils sont dispersés en massifs de taille variable par l’effet de la
néotectonique surtout. De bas en haut, ces terrains sont d’age jurassique supérieur carbonaté. Ils
se dévoilent au Kheneg de Tiddis, djebel Teioualt et au djebel Kerkera jusqu’au sénonien
inférieur transgressif détecté sur le rocher de Constantine et djebel Kellel.
3.2. Les nappes telliennes
Les nappes telliennes sont développées sur toute la moitié nord du bassin.
Paléogéographiquement et du nord au sud, on peut distinguer : les séries ultra-telliennes, les
séries telliennes sesu-stricto et les séries peni-telliennes.
3.2.1. La nappe ultra-tellienne
De haut en bas on trouve : Yprésien-lutétien inférieur, calcaire à silex jusqu’au crétacé
inférieur marneux. Ces séries sont peu étendues dans le bassin, de minuscules affleurement de
15
Chapitre I : Les caractéristiques naturelles du bassin
ces séries apparaissent sur djebel Lakhal au nord-ouest du bassin et au nord- ouest de djebel el
Ouahch, en discordances. Par contre elles prennent un développement notable au centre près de
Constantine, ces séries datent au maestrichien paléocène.
3.2.2. La nappe sensu stricto
Les formations de cette nappe sont d’age Eocène et prennent une grande ampleur au sud
du bassin. Elle se situe entre les deux monts de djebel Felten et Oum Settas au sud du bassin.
Ces séries forment un ensemble structural cohérent, définies à partir de deux critères
simples :
− Absence d’influences néritiques dominantes.
− Absence de faciès clair ultra-tellien.
Le caractère commun de ces structures est d’être assez systématiquement associées à une
semelle triasique. Du bas en haut, ces séries vont du lutétien à priabonien marneux jusqu’au
sénonien inférieur. Ces formations marneuses et marno-calcaires, possèdent toutes des
discontinuités notables au dessus d’un jurassique carbonaté, marquées par des intercalations
conglomératiques épisodiques. Lorsque ces séries ont une faible extension, ces discontinuités
peuvent paraîtrent et l’on parle naturellement de phases tectoniques caractéristiques.
3.2.3. La nappe peni-tellienne
Le terme peni-tellien a été créé pour désigner une série allochtone du versant du djebel
Zouaoui dans le massif de Chettaba, au Sud Ouest de constantine.
Ces séries sont à faciès très carbonaté, marneuses, elles ont été longtemps confondues
avec les formations carbonatés autochtones des séries néritiques constantinoises. Elles
affleurent :
− En fenêtres sous les nappes telliennes s.s : monts d’Ahmed Rachedi, Sidi
Merouane et djebel Lakhal ou l’on observe la série la plus complète au nord-ouest
du bassin.
− En superposition anormale sur la nappe néritique constantinoise, en lambeaux
charriés : au Kheneg de Tiddis, djebel Grouz, et djebel Chettaba.
16
Chapitre I : Les caractéristiques naturelles du bassin
3.3. La nappe numidienne
Peu développée dans notre bassin, elle affleure dans la partie Nord – Est sur les monts de
Djebel El Ouahch et près de Ain Abid et Sigus au sud du Djebel Oum Settas. Ce terme a été
employé pour bien des formations différentes à partir Du moment ou elles étaient gréseuses et
apparemment dépourvues de faunes. C’est le cas de beaucoup d’affleurements actuellement
rapportés au crétacé inférieur. De bas en haut on rencontre
− Argiles « sous-numidiennes »
− Grés numidiens
− Argiles, marnes « Supra-numediennes »
3.4. Les formations post-nappes
L’essentiel des affleurements post nappes occupent de vastes espaces des hautes plaines
constantinoises, elles concernent :
3.4.1. Le miopliocène
Il affleure sur toute la partie Nord du bassin. Dans la partie Nord-Est, entre Mila et
Azzeba, les formations sont argileuses et affleurent dans de mauvaises conditions.
Il s’agit de matériels de remblaiement de dépressions topographiques. Les premiers
niveaux paraissent appartenir au miocène supérieur et sont caractérisés par l’abondance
d’éléments grossiers détritiques, reflétant assez fidèlement l’environnement montagneux.
Au-dessus, on peut distinguer un groupe de terrains restés horizontaux sur de grandes
surfaces: Ce sont des argiles, de marnes gypsifères, de calcaires lacustres, de conglomérats, de
grès, et de sables. Tout ce dépôt présente des variations rapides et considérables.
3.4.2. Les formations quaternaires
Elles sont constituées essentiellement de :
Eboulis développés sur dans la partie nordique des grès numidiens
17
Chapitre I : Les caractéristiques naturelles du bassin
18
Alluvions récentes: limons, graviers et galets constituant les alluvions actuelles
(lit majeur des oueds) ou récentes (terrasse gharbienne). Ces formations sont présentent le long
des oueds Rhumel, Boumerzoug,…
Formations de terrasses, formations de pente et quaternaire indéterminé : elle se
localisent le long des principaux oueds (niveaux 2 à 5). Ce dernier ne peut que très rarement se
distinguer, sur l'oued Boumerzoug
Les formations en pente se localisent surtout dans les zones argileuses ou marneuses. Ils
s’agit de revêtement limoneux portant des sols bruns, peu ou pas calcaires permettant la culture
céréalière avec de bon rendements lorsque l’érosion ne les érafle pas trop.
4. CAPACITE DE PERMEABILITE DES FORMATIONS LITHOLOGIQUES
On s’intéressera ici à décrire les formations lithologiques afin de préciser leur capacité
aquifère. Il s'agit de les regrouper en deux grands ensembles compte-tenu à la fois à leur
perméabilité (Carte N°05).
4.1. Les formations perméables
4.1.1. Les formations calcaires
Il s’agit des calcaires marneux ou à alternances marneuses. Ces faciès se rapportent à la
nappe néritique constantinoise.
Ces séries épaisses sont d’une puissance importante, très fissurés par suite d’une
importante évolution karstique, ce qui leur donne une perméabilité très élevée.
Très étendues et de faible épaisseur représentent des nappes phréatiques plus ou moins
continues et facilement exploitables, ce qui les rend en relation directe avec le régime
hydrologique. Elles sont largement étendues dans le secteur des hautes plaines paradoxalement
aux précipitations qui sont très faible.
Ces nappes proches de la surface du sol sont soumises à l’évapotranspiration dans les
effets se traduit par la salure des eaux, d’un cote et leurs contaminations par des provoquée par le
lessivage des terrains percolés
Source : Carte géologique 1/200000e
Chapitre I : Les caractéristiques naturelles du bassin
4.1.2. Les formations gréseuses
Elles correspondent au grès numidiens, d’âge oligocène, affleurant sur les monts de
djebel Ouahch au nord-est du bassin. Ces formations, à des altitudes très élevées, sont de faibles
réserves souterraines atténuées la présence d’intercalations argileuses d'une part et par la
faiblesse des fissurations des roches. La perméabilité en petit ou l’interstratification n’est pas,
cependant, négligeable et favorise l’émergence de sources au pied de djebels, à débit
généralement faible.
4.2. Les formations imperméables
Cet ensemble regroupe le reste des formations à dominance argileuse ou marneuse du
miopliocene continental et du crétacé-eocène. Elles sont les plus largement représentées.
L’ensemble des roches concernées a de faible perméabilité d’interstices ou de fissures, ne
déterminant donc pas d’aquifères notables. Cependant, compte tenu de leur caractère
lithologique particulier. Cette série mérite l’attention au vu de son extension considérables et de
son aspect hydrogéologique assez particulier. Elle est très irrégulière, à la fois dans son épaisseur
et dans son faciès.
Ces séries à perméabilité très faible, peuvent représenté des possibilité d’infiltration en
raison des niveaux travertineux (calcaires lacustres) dans les secteurs localisées se traduisant par
des points d’eau dispersée ( la source de Marcho) qui alimente la ville de Mila.
La puissance de ces calcaires lacustres varie entre 50-800m dans la région de Sidi
Merouane (D.Delga, 1955), elle atteint environ 70m autour du massif du Kheneg (P.Deleau,
1952).
Les séries marneuses du crétacé-Eocène, ne représentent quant à elles, aucune possibilité
d’accumulation en eaux souterraines, les autres formations représentant par des alternances de
faciès différends, telle que l’ensemble argilo-gréseux de l’oligo-miocène, les marnes et marno-
calcaires du crétacé-Eocène, offrent une certaine capacité d’accumulation, liés aux intercalations
perméables, mais leurs ressources sont très restreintes, en raison du développement et l’extension
relativement réduites de ces niveaux perméables.
20
Chapitre I : Les caractéristiques naturelles du bassin
CONCLUSION
Le bassin de Beni Haroun montre une opposition topographique. Aux hautes plaines
situées au sud du bassin, à topographie simple, qui donne des limites un peu floues au bassin,
succède l’atlas tellien, au Nord, au limite bien nette.
Une opposition géologique s’ajoute à cette opposition topographique, se traduisant par
un substratum assez simple au sud formé de vastes étendues sédimentaires d’âge quaternaire, et
d’ou émergent des massifs calcaires isolés. Au nord, un relief fortement accidenté, de structure
très complexe, constitués de séries hétérogènes empilées au cours de phases tectoniques
successives.
21
Chapitre II : ________________________________________
LES CARACTERISTIQUES CLIMATIQUES
___________________________________________________
Chapitre II : Les caractéristiques climatiques du bassin
Les caractéristiques les plus originales de toute la région sont réunies dans le bassin de
Beni Haroun. Le nord s’avère être une zone humide et pluvieuse et le sud avec un climat semi-
aride à aride.
Cette opposition trouve son origine dans de multiples causes :
− Le nord influencé par un climat méditerranéen, le sud par un climat de type
continental.
− La répartition des ensembles montagneux, les contrastes renforçant cette disparité
géographique
Dans ce chapitre, on s’intéressera à évaluer trois paramètres climatiques jugés importants:
les précipitations, les températures et l’évapotranspiration, afin d’expliquer certains facteurs
constituant la pollution des eaux.
1. LES PRECIPITATIONS
Les précipitations constituent évidemment, le paramètre climatique essentiel. Leur
intensité, leur continuité et leur périodicité sont l’origine même de l’écoulement, de sa
localisation et de sa violence
Dans certaines régions, où le régime des écoulements est fortement lié aux précipitations.
La pollution mesurée par milligrammes et par litres est modifiée lors des fortes pluies. En effet,
les concentrations de certains polluants diminue par le phénomène de dilution, d’autres
augmentent (comme la pollution par les matières en suspension d’origine érosive).
Equipement du bassin
Le bassin de Beni Haroun dénombre dix sept (17) postes pluviométriques (Carte N°07),
seulement sont fonctionnelles à nos jours, elles ont pour caractéristiques d’être :
1. inégalement répartit à travers le bassin, environ 590 km2 pour un seul poste
pluviométrique
2. Sous-équipée, aggravée par une forte disparité géographiques, le sud du bassin est mieux
équipé à comparer avec le nord, zone montagneuse et la plus arrosée est dépourvues de
postes pluviométriques.
22
Les stations Hydro-pluviométriques
Chapitre II : Les caractéristiques climatiques du bassin
3. placer dans des sites qui ne respectent pas toujours les normes scientifiques.
4. Avoir une qualité médiocre des observations, les données sont d’une part lacunaires et
d’autre part, elles ne sont pas dépourvues d’erreurs.
Dans le cadre de ce travail, on se contente d’étudier les données de la station de Ain El
Bey de Constantine pour plusieurs raisons:
1. le but principal de cette étude est de connaître les caractéristiques du milieu environnant
des cours d’eaux choisis dans l’étude de la pollution en deuxième partie de ce travail.
2. la station en question renferme des données récentes et homogènes.
1.1. Les variations interannuelles
L’interprétation de l’histogramme (Fig. N°01) fait sortir, que d’une manière générale les
précipitations se caractérisent par leur irrégularité interannuelle.
La moyenne annelle des pluies précipitées pour la période 1990/2003, est de 533,9 mm.
La période humide la plus longue est de 3/13ans, s’étalant de 1990/1991 à 1992/1993.
Les moyennes annuelles dépassent nettement la moyenne de toute la période étudiée. L’année
2002/2003, est l’année la plus abondante en pluie, elle a connu un excédent de 251,9 mm, soit
36,36%. A l’inverse, l’année 1996-1997, a connu un déficit de 194,1mm, soit 36,36% (Tableau
N°04), c’est l’année la plus sèche.
Le coefficient de variation (Tableau N°03) varie de 0,05 à 0,10, ceci explique entre autre
une variation assez faible dans l’ensemble en comparaison avec la variabilité des précipitations
mensuelles ou saisonnières qui seront étudiées subséquemment.
24
Chapitre II : Les caractéristiques climatiques du bassin
Tableau N° 03 : l’écart type et coefficients de variations des pluies annuelles.
Années δP CV
1990-1991 42,09 0,07
1991-1992 39,28 0,07
1992-1993 56,24 0,10
1993-1994 42,11 0,10
1994-1995 60,19 0,10
1995-1996 45,91 0,07
1996-1997 18,39 0,05
1997-1998 29,59 0,05
1998-1999 37,39 0,07
1999-2000 30,30 0,06
2000-2001 33,55 0,08
2001-2002 20,33 0,06
2002-2003 69,70 0,09
Avec :PPCV δ=
CV : Coefficient de variation
P : Moyenne mensuelle
δP : Ecart type
25
Chapitre II : Les caractéristiques climatiques du bassin
Tableau N°04 : L’excédent et déficit annuel
Moyenne Excédent Déficit
P (mm) Année Mm % P (mm) Année mm % 533,90
785,8 02 /03 251,9 36,36 339,8 96/97 194,1 36,36
I.2. Les variations saisonnières
Les précipitations saisonnières pour la période étudiée, se caractérisent par :
− Toutes les saisons de l’année participent aux précipitations annuelles avec des taux variables.
L’hiver est la saison la plus pluvieuse, cette saison participe avec 1/3 du total annuel c'est à
dire avec 211mm, soit 39,52% de la moyenne annuelle. Par contre, les précipitations
estivales enregistrées atteignent près de 34 mm, soit 10,03% de la moyenne annuelle.
26
Chapitre II : Les caractéristiques climatiques du bassin
Le tableau N°05, des précipitations saisonnières fait apparaître nettement ces variations.
Les pourcentages des saisons par rapport à la moyenne annuelle, et les pourcentages des
excédents et des déficits à travers les différentes saisons montrent bien ceci (tableau N°06 et
N°07). Cette variation va du simple au double. La saison estivale à titre d’exemple a enregistré
lors de cette période un excédent pluviométrique de 131,45% de la moyenne annuelle.
L’indice de concentration de pluies mensuelles de fournier (p2/P) (tableau N°08), se
caractérise par une bonne corrélation entre p2/p et l’année la plus pluvieuse. L’année 2002-2003
à titre d’exemple, sa moyenne annuelle a atteint 231,2 mm, et un coefficient p2/p de 29,42,
valeur maximum.
Où p : Moyenne mensuelle de la série (1990-2003)
P : Moyenne annuelle de la série (1990-2003)
L’indice de Peguy (IP) (tableau N°09), prend majoritairement des valeurs supérieures à 2,
ce qui démontre une concentration importante des pluies dans trois (03) mois successifs. Par
contre, on enregistre 4 années (90/91, 92/93, 98/99 et 02/03) se caractérisent par une répartition
régulières des pluies.
pluvieuse plusla annéel' de mensuelle pluvieux plus les successifs mois 3
moyennelaIP ∑=
Tableau N°05 : Les précipitations saisonnières
Automne % Hiver % Printemps % Eté % Total %
142,5 26,69 211 39,52 146,7 27,48 33,7 10,03 533,9 100
Tableau N°06 : L’excédent saisonnier
Automne Hiver Printemps Eté
Mm % mm % mm % mm %
100,6 70,60 180,1 85,36 134,6 91,75 44,3 131,45
Tableau N°07 : Le déficit saisonnier
Automne Hiver Printemps Eté
mm % mm % mm % mm %
91,5 71,26 114,2 54,12 79,7 54,33 31,4 93,18
27
Chapitre II : Les caractéristiques climatiques du bassin
Tableau N°08 : L’indice de concentration de pluies de fournier
90-91 91-92 92-93 93-94 94-95 95-96 96-97 97-98 98-99 99-00 00-01 01-02 02-03
Nov Avr Dec Dec Jan Fev Mar Nov Nov Dec Jan Sep Jan
p2/P 22,95 31 ,17 66 ,24 36 ,31 77 ,74 49 ,89 10 ,24 22 ,46 33 ,70 17 ,12 35 ,12 17 ,06 68 ,02
% 19,89 23,17 34,35 28,68 35,97 27,56 17,36 20,42 24,91 18,30 28,46 21,54 29,42
Tableau N°09 : L’indice de concentration de pluies de Peguy
90-91 91-92 92-93 93-94 94-95 95-96 96-97 97-98 98-99 99-00 00-01 01-02 02-03
Nov
Dec
jan
Mar
Avr
Mai
Nov
Dec
jan
Dec
Jan
Fev
Jav
Fev
Mar
Jav
Fev
Mar
Fev
Mar
Avr
Oct
Nov
Dec
Nov
Dec
jan
Oct
Nov
Dec
Dec
Jan
Fev
Sep
Oct
Nov
Nov
Dec
jan
IP 2,06 2,82 5,30 5,21 3,38 2,90 2,08 2,16 2,80 2,06 3,25 2,21 4,60
% 40,70 48,47 63,86 63,48 52,99 49,19 40,94 41,89 48,29 40,75 52,03 42,43 60,52
1.3. Les variations mensuelles
La figure N°02 traduit clairement les variations mensuelles des précipitations et de leur
distribution.
En effet, tout les mois de l’année participent à la moyenne annuelle. Le mois de janvier
est le plus pluvieux avec des précipitations qui atteignent une hauteur de 79,4 mm, soit 14,87 %
du total pluviométrique. Par contre, le mois de juillet correspond au mois le plus sec de l’année
avec des précipitations qui ne dépassent guère les 5,5 mm, soit 1,02 % du total annuel.
L’écart type et les coefficients de variation (Tableau N°10), (Fig. N°02), varient entre
0,58 et 2,43, montrent que les mois les plus secs enregistrent des coefficients supérieurs (Juin et
juillet), en revanche les mois humides démontrent des coefficients de variations inférieurs (du
mois d’Août à Mai).
28
Chapitre II : Les caractéristiques climatiques du bassin
Tableau N° 10: l’écart type et coefficients de variations des pluies mensuelles.
Mois δP CV
Sep 21,82 0,58
Oct 27,49 0,75
Nov 47,35 0,69
Dec 49,26 0,66
Jav 70,67 0,89
Fev 41,46 0,72
Mar 25,84 0,60
Avr 36,10 0,61
Mai 31,32 0,70
Jun 117,66 1,01
Jul 7,98 1,46
Aou 6,79 0,68
Avec :PPCV δ=
CV : Coefficient de variation
P : Moyenne mensuelle
δP : Ecart type
29
Chapitre II : Les caractéristiques climatiques du bassin
30
Chapitre II : Les caractéristiques climatiques du bassin
2. LES TEMPERATURES
Actuellement, si le bassin de Beni Haroun possède un réseau d’observation moyennement
dense, en revanche, la carence en matière de mesures thermométriques se fait nettement sentir.
L’existence d’une seule station, celle de Constantine, située sur la plateau de Ain El Bey, au
centre du bassin, contrôlée par l’Office National de la Météorologie (O.N.M). Cette station
dispose de données récentes, homogènes et de longues durées.
A cet effet, pour les analyser, on a pris la même durée (13ans) que pour les précipitations,
c'est à dire de 1990 à 2003.
La comparaison des températures à l’échelle spatiale paraît difficile, à cause du problème
expliqué plus haut.
La moyenne annuelle des températures de la période 1990/2003, est de 15,6°C.
Les températures annuelles (Fig. N°04), varient de 14 à 16°C, l’année 1991/1992, a
enregistré une température minimale de 14,1°C. Les températures maximales on atteint leurs pics
durant l'année 2002 - 2003 avec 16,4°C.
Selon les données à cette station (Fig. N°05), il s’avère que, contrairement aux
précipitations, les saisons thermiques sont bien tranchées : la saison chaude s’étend de Mai à
octobre, mois pendant lesquels les températures moyennes mensuelles sont supérieures à la
moyenne annuelle. Quand à la saison froide, elle s'étend de novembre à avril.
Le maximum des températures est atteint en août et juillet, 25°C, et le minimum en
janvier avec près de 7°C.
31
Chapitre II : Les caractéristiques climatiques du bassin
32
Chapitre II : Les caractéristiques climatiques du bassin
3. RELATION PRECIPITATIONS- TEMPERATURES
La combinaison des températures et des précipitations, est intéressante dans la mesure ou
elle permet de déterminer les mois véritablement secs qui correspondent selon la définition basée
sur le comportement de la végétation de H.Guaussen, au mois ou le total des précipitations est
égal ou inférieur au double de la température moyenne mensuelle : P (mm) ≤ 2T (°C). Le
diagramme ombro-thermique de la station de Ain El Bey (Fig. N°6), met en évidence quelques
caractéristiques de cette relation:
− La température moyenne minimale enregistrée est de 6,7°C, au mois de janvier.
− La température maximale est l’ordre de 26,1°C, enregistrée au mois d’Août.
− Les mois secs se succèdent (Fig. N°06), de juin à octobre, enregistrent un minimum
des précipitations (5,5 mm), cette période coïncide avec le maximum des températures
moyennes (25,9°C), au mois de juillet.
− La saison humide s’étend d'octobre à mai. Les précipitations enregistrées atteignent
97mm, au mois de janvier, alors que les températures s’abaissent autour 6,7°c au
même mois.
Fig. N°06 : Diagramme ombrothermique de GUAUSSEN 1990/2003
Station de Constantine
33
Chapitre II : Les caractéristiques climatiques du bassin
4. EVAPO-TRANSPIRATION
L’évapotranspiration désigne l’ensemble des phénomènes qui transforment l’eau en
vapeur par des processus spécifiquement physiques.
La transpiration est une évaporation biologique par les plantes qui par leurs racines, vont
puiser dans le sol l’eau nécessaire à leur développement.
Les valeurs de l’ETP (Evapotranspiration potentielle), estimées de façon empirique selon
la méthode de Thorntwaite (Tableau N°11) évoluent au cours de l’année presque dans le même
sens que les autres paramètres. Le potentiel évaporant annuel est de 718,78 mm par rapport à
1,34% du total pluviométrique. En saison froide, l’ETP décroît jusqu’au moment ou elle atteint
des valeurs inférieures aux précipitations. L’accumulation en eaux souterraines se trouve ainsi
favorisée dans les terrains perméables.
Les plus fortes valeurs de l’ETR (Evapotranspiration réelle) ont atteintes durant les mois
de juillet et d'août. Au moment où les températures atteignent des valeurs supérieures aux
précipitations, à ce moment l’ETR agit en concordance avec l’ETP.
Tableau N°11 : Calcul de l’ETP (Selon thorntwaite)
Sep Oct Nov Dec Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Total
t (°C) 21,80 17,00 11,40 7,80 6,70 7,40 10,30 12,40 17,80 22,70 25,90 26,10 /
I 9,29 6,38 3,48 1,96 1,56 1,81 2,99 3,96 6,84 9,88 12,06 12,21 72,41
ETP 99,54 65,90 33,96 18,10 14,07 16,59 28,70 39,05 71,12 106,45 132,47 134,18 63,34
ETR 37,80 36,40 34,89 19,91 17,02 20,24 35,59 45,90 44,80 18,30 5,50 10,00 326,35
K 0,87 0,85 1,03 1,10 1,21 1,22 1,24 1,16 1,03 0,97 0,86 0,84 /
ETP*K 86,60 56,01 34,98 19,91 17,02 20,24 35,59 45,29 73,25 103,25 11,93 112,71 718,97
5. LE BILAN HYDRIQUE DANS LE BASSIN
L’eau a comme propriété particulière d’être renouvelable et en transit permanent. Comme
ressource renouvelable, elle suit un cycle naturel, cheminement qui s’accompagne d’un ensemble
de transformations. De l’atmosphère, ou se transforme les nuages, les précipitations arrivent au
34
Chapitre II : Les caractéristiques climatiques du bassin
sol où elles favorisent le développement des plantes et alimentent les cours d’eaux après avoir
ruisselé ou s’être infiltré. Les cours d’eaux à leur tour aboutissent à la mer ou par évaporation
assure le retour d'une partie à l’atmosphère.
Il s’agit d’un mouvement perpétuel, mais non uniforme. Le cycle peut être parcouru
rapidement ou lentement. En quelques jours une goutte d’eau évaporée de la méditerranée peut
tomber sous forme de pluie et revenir à celle-ci.
Dans le bassin de Beni Haroun les principales phases de ce cycle peuvent être
synthétisées, en période moyenne 1990/2003 (Tableau N°12) comme suit :
Pour la période étudiée, les 534mm d’eau qui tombent sous forme de précipitations
diverses ( pluies, grêles, neige) sur l’ensemble du bassin, plus que la moitié retourne directement
dans l’atmosphère (326,36 mm) par évaporation des surfaces d’eau libre, et de l’eau du sol
drainée, ou par transpiration de la végétation. Le reste environ 207,65 mm, est drainé par le
réseau hydrographique vers la méditerranée. Cet écoulement se compose de presque partie égale,
qui après infiltration dans le sol, retourne au cours d’eau par émergence.
Tableau N°12 : Bilan hydrique
Sep Oct Nov Dec Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Total
P (mm) 37,8 36,40 68,2 74,2 79,4 57,4 43,1 58,9 44,8 18,3 5,5 10 534
ETP 86,6 56,01 34,98 19,91 17,02 20,24 35,59 45,29 73,25 103,25 113,93 112,71 718,78
P-ETP -48,8 -19,61 33,22 54,29 62,38 37,16 7,51 13,61 -28,45 -84,95 -108,43 -102,71 /
RU 0 0 33,22 87,51 100 100 100 100 71,55 0 0 0 /
ETR 37,80 36,40 34,89 19,91 17,02 20,24 35,59 45,90 44,80 18,30 5,50 10,00 326,35
Excèdent / / / / 49,89 37,16 7,51 13,61 / / / / 108,17
Ecoulement / / / / 24,94 31,05 19,28 16,44 8,22 / / / 99,93
35
Chapitre II : Les caractéristiques climatiques du bassin
CONCLUSION
Les précipitations dans le bassin de Beni Haroun varient entre 400-800 mm. Elles
s’accroît du nord au sud, se caractérise par des variations inter et intra-annuelle, mensuelles et
saisonnières et se concentre sur une part assez courte de l’année.
Concernant les températures, l’analyse de différentes moyennes obtenues à la station de
Ain El Bey révèle que leur croissance suit une situation inversée de la topographie et diminuent
du sud au nord. Les moyennes mensuelles sont pratiquement inférieures à la moyenne annuelle,
et cela à partir de Novembre jusqu’à Avril. Dés le mois de Mai jusqu’à Octobre ces moyennes
deviennent supérieures à la moyenne annuelle, marquant ainsi une période sèche.
Une forte évapotranspiration, marquent le climat dans le bassin, sa valeur dépasse
nettement la moyenne des précipitations.
36
Chapitre III : _______________________________________
LES CARACTERISTIQUES HYDROLOGIQUES
___________________________________________________
Chapitre III : Les caractéristiques hydrologiques du bassin
Le réseau hydrographique ou les cours d’eaux est la partie la plus visible et la plus
perceptible dans le domaine de l’eau que nous aborderons ici. Dans le cadre de notre travail.
L’étude des régimes des eaux des oueds, est importante, au moment où ils représentent à leurs
tours l’exutoire des différents types de pollution (urbaine, industrielle et même agricole).
1. PRESENTATION DU RESEAU HYDROGRAPHIQUE
Le bassin de Beni Haroun résulte de la jonction de deux cours d’eaux importants : les
oueds Rhumel et Boumerzoug. Ils drainent une superficie de 5328 km2 (Carte N°08).
Ces deux cours d’eaux prennent naissance du tell méridional, traversant les hautes plaines
Constantinoises, avec une orientation Sud Ouest –Nord Est pour l'Oued Rhumel, et Sud Est –
Nord Ouest pour l'Oued Boumerzoug jusqu’à. Ils s’encaissent rapidement dans les gorges
calcaires de la ville de Constantine, constituant ainsi la partie supérieure du grand bassin du
Kebir Rhumel.
L’examen du profil en long (Fig. N°08), relatif au cours d’eaux principaux du bassin
versant de Beni Haroun, c'est-à-dire Oued Rhumel et ses cinq (05) principaux affluents : Oued
Seguen, Oued Boumerzoug, Oued Smendou, Oued Bagrat et Oued El Kotone, établi par
(S.Touil, 2004), à partir de la carte topographique à l’échelle 1/200.000e, montre une série de
rupture de pentes que l’on ne peut expliquer autrement que par des résistances lithologiques
à l’érosion. La plus importante de ces ruptures, apparaît au niveau du gorge de Constantine, cette
zone a un matériel résistant est profondément entaillée par O. Rhumel.
De manière générale, de l’amont à partir de la source, l'Oued Rhumel, prend une forme
convexe. Paradoxalement, après la grande rupture de pente que marque l'Oued Rhumel au rocher
de Constantine, le cours d’eau prend une pente plus faible. Les gorges encaissées qui Renforcent
la vitesse des eaux, peuvent parfois être l’origine de catastrophes dans le bassin. D’ailleurs, ces
zones ont souvent connues les inondations les plus importantes, lors des fortes pluies, ou le
cours d’eaux déborde de son lit principal, pour inonder les habitations situées dans la plaine
alluviale.
37
Le réseau hydrographique
Chapitre III : Les caractéristiques hydrologiques du bassin
39
Chapitre III : Les caractéristiques hydrologiques du bassin
40
A l’aval de l'Oued Rhumel, les affluents de Smendou, Bagrat et El Kotone, montrent un
profil en long en courbes à fortes pentes. Les débits ici sont les plus importants, du à
l’accroissement rapides des vitesses d’écoulements, et du cumul hydrologique des affluents
venant des massifs montagneux. Les écoulements, souvent à caractère torrentiel, peuvent avoir
des conséquences dévastatrices. En effet, les eaux venant de l’amont du bassin et des affluents
des versants Est et Ouest de la vallée du Rhumel s’accumulent, et une fois renforcé par ces fortes
pentes elles deviennent importantes et fréquentes.
2. LA MORPHOMETRIE
L’utilisation des différents paramètres morphométriques a pour but ici de :
- Quantifier les facteurs caractéristiques du milieu physique du bassin versant.
- Aider à mieux comprendre le comportement morphologique et analyser le
fonctionnement hydrologique du bassin versant.
- Aider à établir une classification et une comparaison des sous bassins versants en
fonction de leur aptitude vis à vis des processus morphogénétiques actuels
Les paramètres seront déterminés à partir :
1- Des indices de reliefs (hypsométrique)
2- Des indices morphométriques de la taille et de la forme
3- Des indices morphométriques de l’organisation du réseau hydrographique.
Dans notre cas d'étude, l’échelle adoptée correspond au 1/200.000e. Celle-ci ne permet pas
d’affiner les mesures des paramètres morphométriques en question et cela malgré l’utilisation
des cartes informatisées. A cet effet nous nous limitions à quelques caractéristiques susceptibles
d’identifier le bassin et ses sous entités et de comparer ces dernières entre elles, sans pour autant
prétendre en tirer des conclusions exhaustives.
Fig. N°08 : Profil en long de Oued Rhumel
Source : S . Touil -2004-
Chapitre III : Les caractéristiques hydrologiques du bassin
Tableau N°13 : Les indices de reliefs
Paramètres
Sous bassins
S
(km²)
P
(km)
Lwp
(km)
Lmax
(km)
Lp
(km)
Lt
(km)
Ltotal
(km)
Hmax
(m)
Hmin
(m)
Rhumel Amont 1217 162,5 58,93 52 322,6 430,2 752,8 1212 719
Rhumel-Seguen 1162 200,7 53,8 59,7 312,8 511,1 823,9 1285 548
Boumerzoug 1868 217,9 81,1 62,1 534,3 724,7 1259 1729 608
Rhumel-Smendou 1081 170,1 81,74 49 649,2 263,6 912,8 1256 173
Bassin 5328 404,8 161,1 90,3 1818,9 1929,6 3748,5 1729 173 - S : La superficie du B.V (km2) - P : Périmètre du B.V (km) - Lwp : La longueur totale du talweg principal (km)
- Lmax : La longueur maximale du B.V (km) -Lp : La longueur du triangle équivalent (km)
- Hmax : La hauteur maximale dans le B.V (m) -Hmin : La hauteur minimale dans le B.V en mètre
2.1. Les indices de reliefs (indices hypsométriques)
Le relief est un facteur essentiel, il détermine en grande partie l’aptitude au ruissellement
des terrains, d’infiltration, et d’évaporation. C’est un élément essentiel dans le comportement
hydrologique d’un bassin versant. Le but recherché, est la détermination :
- Les classes du relief.
- La hauteur moyenne et médiane.
- La pente moyenne et médiane.
Les résultats figurant dans les tableaux 13 et 14, permettent de déduire ce qui suit :
− La hauteur maximale dans le bassin est de 1729 m. Elle correspond au sommet de Djebel
Guerioun à la partie Nord-Est du bassin. La hauteur minimale est de 173 m, ce qui donne une
dénivelée simple de 670m.
− La classification de l’O.R.S.T.O.M, appliquée sur tout le bassin, donne une dénivelée
spécifique (Ds), de 282,50 m. Elle situe le bassin dans la classe à relief fort.
2..2. Les indices de taille et de forme
La forme et la taille d’un bassin jouent un rôle important dans la propagation et la genèse
de l’écoulement superficiel et la généralisation des crues lors des épisodes pluvieux sur les
indices morphométriques suivants :
42
Chapitre III : Les caractéristiques hydrologiques du bassin
Tableau N°14 : les indices de reliefs (Suite)
paramètres
Sous bassins
h h 95%
(m)
h 5%
(m)
D
(m)
Ig
(m/km)
Ds
(m)
Io Ir
Rhumel Amont 1413,19 / / / / / 0,00005 0,023 Rhumel-Seguen 2162,04 / / / / / 0,00012 0,019
Boumerzoug 2593,68 / / / / / 0,00017 0,030 Rhumel-Smendou 3293,94 / / / / / 0,00027 0,022
Total bassin 2131,71 410 1080 670 3,91 285,50 0,00011
0,059
1. L'indice de compacité (Ic), A
0.28.P=Ic
2. L'indice de circularité (Icr), 2..4Icr
Psπ
=
3. L'indice d’élongation (E), Lmax
2.E π
s
=
4. L'indice de forme (If), [ ]2max
SIfL
=
Par les résultats obtenus (Tableau N°15), on peut dire que :
- La forme du bassin est donnée par l’indice de compacité. Cet indice est égal à 1 pour un
bassin circulaire, et croît d’autant plus que la compacité diminue.
Dans le bassin de Beni Haroun, il a été évalué à 1,55, une valeur supérieure à 1. La
situation est de même pour ses sous ensembles (sous bassins) qui le constituent, ils démontrent
des formes plus allongées avec des chiffres supérieurs à 1. Ceci traduit une compacité assez
élevée, à l’exception du sous bassin de Oued Rhume – Seguen (10 04), où la valeur est de 1,65.
- Les valeurs des indices de circularité (Icr), d’élongation (E), et de forme (If) confirment les
résultats des indices de compacités. Elles s’éloignent à leurs tours de la valeur 1. Le bassin est
loin d’être circulaire.
2.3. Les indices de l’organisation du réseau hydrographique
Ces indices ont pour but de déterminer les caractéristiques morphométriques du réseau de
drainage. A ce titre, o
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