REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Université Aboubakr Belkaïd– Tlemcen –
Faculté des langues étrangères
Département de Français
Mémoire élaboré en vue de l’obtention du diplôme de Master
Option : Didactique
Encadré par : Présenté par : Mme Benhmed Nihel Bouarfa Nour El houda
L’analyse des erreurs en production écrite :
Cas des apprenants de troisième année moyenne au CEM
Dar el Ouassini –Maghnia -Tlemcen
Année universitaire
2018-2019
Dédicace
Je dédie ce travail à mes chers parents qui ont sacrifié pour moi.
• A ma petite famille sans oublier Nacera et Mustapha.
• A mes sœurs Amal et Douae, et mon frère Slimen.
• A mes amies et surtout : Amira, Nahida.
• A tous ceux que j’aime et qui m’aiment.
Remerciements
Ce projet de recherche n’aurait pas été réalisé sans le soutien de nombreuses
personnes
Je retiens tout d’abord à remercier Madame Ben Ahmed Nihel qui m’a
encadré.
Aussi, je retiens à remercier tous les professeurs du département de français
de l’université Abou Baker Belkaid.
Enfin, je remercie le nombre de jury d’avoir accepté d’évaluer mon travail.
Table des matières
Dédicace
Remerciement
Liste des tableaux
Liste des figures
Introduction ………………………………………………………………………………...2
Chapitre 01
Première partie de chapitre 01 : concepts clé et la situation linguistique en Algérie
• Définition de l’enseignement……………………………………………………….....5
• Définition de l’apprentissage ………………………………………………………....5
• Définition du FLE …………………………………………………………………....5
1.1 L’interférence ………………………………………………………................................6
1.1.1 L’emprunt ……………………………………………………………………………....7
1.1.1.1 Qu’est-ce que l’emprunt ……………………………………………………….....7
1-1.1.2 Les types d’emprunts……………………………………………………………7
• L’emprunt de nécessité ………………………………………………………….7
• L’emprunt par besoin communicatifs……………………………………………7
• L’emprunt de luxe……………………………………………………………….7
1.1.2 Le calque ……………………………………………………………………………..7
1.1.3 La situation linguistique en Algérie…………………………………………….............8
1.1.3.1 L’arabe …………………………………………………………………………....8
1.1.3.2 L’arabe Algérienne………………………………………………………..............8
1.1.3.3 Le français…………………………………………………………………………8
1.1.4 La politique linguistique…………………………………………………………………9
1.1.4.1 Le français ………………………………………………………………………9
1.1.4.2 Le français ……………………………………………………………………..9
Deuxième partie de chapitre 01 : L’erreur et la faute en apprentissage du FLE
1.2 La notion de l’erreur et la faute ………………………...................................................11
1.2.1Qu’est-ce que l’erreur ………………………………………………………………11
1.2.2 Définition en didactique ……………………………………………………………11
1.2.3 Les types d’erreurs …………………………………………………………………11
1.2.3.1 Erreurs de performance ………………………………………………………..12
1.2.3.2 Erreurs de compétence………………………………………………………...12
1.2.4 Les types d’erreurs selon les didacticiens………………………………………….12
1.2.5 Les types d’erreurs dans la production écrite ….......................................................17
1.2.5.1 Erreurs de contenu……………………………………………………………..17
1.2.5.2 Erreurs de forme………………………………………………………………18
1.2.6 Le statut de l’erreur……………………………………………………………...…19
1.2.6.1 L’erreur dans la théorie behavioriste…………………………………………….19
1.2.6.2 L’erreur dans la théorie constructiviste………………………………………….19
1.2.7 L’analyse des erreurs dans l’enseignement d’une langue étrangère…………………19
1.2.8 La faute et l’erreur…………………………………………………………………..20
1.2.8.1 Définition de la faute…………………………………………………………….20
1.2.8.2 Distinction entre faute et erreur………………………………………………….20
1.2.9 Qu’est-ce que l’écrit………………………………………………………………...21
1.2.9.1 Définition de l’écriture…………………………………………………………21
1.2.9.2 Définition de la production écrite……………………………………………...21
1.2.10 Les stratégies d’écriture à développer au collège…………………………………22
Conclusion …………………………………………………………………………………..22
Chapitre 02 : Présentation de la méthode d’enseignement de la production écrite
2.1 Présentation de corpus …………………………………………………………………..24
2.1.1 Le terrain……………………………………………………………………………...24
2.2 Présentation de sujet ……………………………………………………………………...24
2.3 Collecte de données ……………………………………………………………………...24
2.3.1 Les instruments de recherches ……………………………………………………….25
2.4 Structure globale de la séquence didactique …………………………………………….25
2.5 Description de la méthode d’enseignement de la séquence 01 projet 01 de 3 AM………29
2.5.1 Méthode de l’enseignante……………………………………………………………..30
2.5.1.1 Objectifs d’enseignement /apprentissage à l’écrit…………………………………30
2.5.2 Présentation de notre sujet proposée aux apprenants …………………………………30
2.5.2.1 Consignes de rédaction …………………………………………………………..31
Chapitre 03 : Analyse des recueils de données
3.1 Analyse des données ……………………………………………………………………33
3.1.1 Analyse des productions écrites ……………………………………………………..33
3.1.1.1 Quelques exemples d’erreurs…………………………………………………….33
3.2 Analyse des erreurs de contenu …………………………………………………………33
3.2.1 Erreurs selon le plan pragmatique ………………………………………………….33
3.2.2 Erreurs selon le respect de la première consigne …………………………………..34
3.3. Analyse des erreurs de forme …………………………………………………………..38
3.3.1 Erreurs grammaticales ………………………………………………………………..38
3.3.2 Erreurs lexicales……………………………………………………………………….41
3.3.3 Erreurs de substance …………………………………………………………………41
3.3.4 Erreurs sémantique……………………………………………………………………41
3.3.5 Erreurs syntaxiques …………………………………………………………………43
3.3.6 Erreurs d’orthographe ……………………………………………………………….44
3.3.7 Erreurs d’interférence linguistique…………………………………………………...44
3.4 L’évaluation des productions écrites ……………………………………………………45
3.5 Analyse de questionnaire ……………………………………………………………….47
3.6 Interprétation des donnés ……………………………………………………………….47
3.6.1 Les productions écrites ………………………………………………………………50
3.6.2 Le questionnaire ……………………………………………………………………..50
3.7 La discussion……………………………………………………………………………50
3.8 Suggestions……………………………………………………………………………..51
Conclusion générale …………………………………………………………………….53
Bibliographie
Annexes
Liste des tableaux
Tableau 2.1 : La grille de Nina catach………………………………………………..16
Tableau 2.2 : les informations d’un fait divers……………………………………….31
Tableau 3-1 : Nombre et pourcentages de respect le type de texte…………………..34
Tableau 3-2 : Nombre et pourcentages de titre dans les copies……………………...35
Tableau 3-3 : Nombre et pourcentages de chapeau dans les copies………………....36
Tableau 3-4 : Nombre et pourcentages de source dans les copies…………………...37
Tableau 3-5 : Les erreurs grammaticales…………………………………………….38
Tableau 3-6 : Les erreurs de substance………………………………………………42
Tableau 3-7 : Pourcentages d’erreurs syntaxiques…………………………………...43
Tableau 3-8 : L’évaluation des copies des apprenants……………………………….43
Tableau 3-9 : Comparaison des réponses des enseignants sur les domaines
D’obstacles……………………………………………………………..47
Tableau 3-10 : Comparaison des réponses dans l’orientation de la séance de la
Production écrite…………………………………………………….47
Tableau 3-11 : Comparaison des réponses sur le lieu des rédactions………………48
Liste des figures
Figure 3-1 : Pourcentages du respect de type de texte…………………………34
Figure 3-2 : Pourcentages des copies dont été mentionné le titre………….........35
Figure 3-3 : Pourcentages des copies dont été mentionné le chapeau………….36
Figure 3-4 : Pourcentages des copies dont été mentionné la source……………37
Figure 3-5 : Catégories d’erreurs grammaticales………………………………..40
Figure 3-6 : Comparaison entre les différents types d’erreurs grammaticales….40
Figure 3-7 : Comparaison entre les différents types d’erreurs de substance……42
Figure 3-8 : Comparaison entre les différents types d’erreurs syntaxiques……..43
Introduction générale
Auparavant, le territoire algérien était occupé par plusieurs civilisations ce qui a mené à
la présence de plusieurs langues qui sont l’arabe moderne ou standard, l’arabe algérienne,
berbère et le français (Asselah-Rehal, 2001). En revanche, chaque de ces langues n’ont pas le
même statut sur notre territoire .Si l’arabe et le berbère (Tamazight) sont considérés comme
des langues nationales et officielles la langue française est considérée comme une langue
étrangère, son apprentissage commençait dès la 3ème année primaire, il vise à développer chez
les apprenants des compétences de communication à l’oral et à l’écrit. D’après la commission
nationale des programmes : « L’énoncé des finalités de l’enseignement des langues
étrangères permet ,en matière de politique éducative ,de définir les objectifs généraux cet
enseignement en ces termes : « Le français est enseigné en tant qu’ outil de communication et
d’accès direct à la pensée universelle, en suscitant les interactions fécondes avec les langues
et cultures nationales ».Au même titre que les autres disciplines, l’enseignement du français
prend en charge les valeurs identitaires, les valeurs intellectuelles, les valeurs esthétiques en
relation avec les thématique nationale et universelle »(2011 :7).
Aujourd’hui, l’apprentissage de cette langue étrangère qui est le français amène les
apprenants à commettent des erreurs lors de la communication à l’écrit .Autrement, et plus
précisément, les apprenants de troisième année moyenne de CEM DAR EL OUASSINI
souffrent d’une grande difficulté à s’exprimer à l’écrit en langue française. Un constat nous a
poussés à s’intéresser à ce sujet pour essayer de comprendre ces difficultés dont souffrent les
apprenants.
Donc, notre recherche a pour but d’atteindre deux objectifs ; premièrement, analyser
les erreurs commises par les apprenants dans leurs productions écrites. Deuxièmement,
essayer de trouver quelques solutions afin de diminuer le tôt d’erreur.
Pour cela nous formulons la problématique suivante :
Quelles types d’erreurs sont –elles commises par les apprenants de la troisième année
moyenne lors de la réalisation d’une production écrite ?
Cette étude peut poser plusieurs questionnements :
• Quelles sont les difficultés rencontrées par l’apprenant de 3ème année
moyenne lors de la réalisation d’une expression écrite ?
• Que peut-on faire pour résoudre le problème de l’erreur chez l’apprenant au
niveau de leur production écrite ?
De ce fait, nos hypothèses sont classées comme suit :
• L’apprenant ne maitrise pas les règles de la langue (grammaire,
orthographe…etc.).
• L’influence de la langue arabe et dialectale dans les idées de l’apprenant.
Notre travail est basé sur un échantillon de la classe de 3ème année moyenne, et pour
confirmer ou rejeter les hypothèses proposées, nous avons utilisé deux instruments de
recherche : les productions écrites des apprenants et le questionnaire des enseignants.
La thèse est devisée en trois chapitres:
Le premier chapitre est devisée en deux parties dont lequel, nous exposerons
quelques concepts clé (erreur, faute, production écrite, calque, emprunt …), et
nous présenterons aussi la situation linguistique en Algérie.
Le deuxième chapitre, nous montrerons le corpus, l’explication de la méthode
d’enseignement de la production écrite.
Le troisième chapitre, nous présentons les résultats obtenus.
Dans la recherche, nous avons suivi une analyse quantitative et qualitative.
Analyse quantitative : pour catégoriser les erreurs selon leurs types.
Analyse qualitative : pour présenter les données recueillies sous format de
pourcentages.
Comme ce que nous savons tous, l’apprenant en Algérie se considère comme un
apprenant bilingue, dès la troisième année primaire il étudie deux langues l’Arabe et le
Français ; deux systèmes de signes particuliers, et pour cela il rencontre des phénomènes telle
que l’interférence et l’emprunt…etc. Ce chapitre donne quelques explications des concepts
clé, et montre une revue sur les recherches de la situation linguistique en Algérie. Définition de l’enseignement
D’après le dictionnaire encyclopédique LAROUSSE :
« La plupart du temps, on ne peut pas faire la distinction entre les deux
notions ʺenseignement ʺ etʺ éducationʺ, en effet ce dernier en général
c’est la formation d’un individu à plusieurs niveaux (religieux, moral,
social, etc.), par contre ʺ enseignement ʺ veut dire la transmission des
connaissances à l’aide de signes» (Durand, A2001 : 548).
«Si l’on considère qu’une fonction de l’enseignement est de transmettre
des connaissances, on regroupe sans ce label un éventail tel que : d’un
apprenant instable une situation de résolution de problème…les rappels
qui participent indirectement à la transmission des connaissances sont
aussi à ranger dans une catégorie d’instruction très élargie» (Durand,
1998 : 99-107).
Définition de l’apprentissage
« L’apprentissage : n.m : fait apprendre, apprentissage organisation en ensemble des
dispositifs assurant le passage des connaissances individuelles aux connaissances collectives,
les expériences de chacun partiront à l’élaboration d’une connaissance commune » (Godin,
2006 : 13).
Définition du FLE
« Le Français est une langue étrangère pour tous ceux qui ne le reconnaissent pas
comme langue maternelle, entrent dans un processus plus ou moins volontaire
d’appropriation et pour tous ceux qu’ils le reconnaissent ou non comme langue
maternelle, en font l’objet d’un enseignement à des parleurs non natifs» (Cuq et Gruca,
2002 : 93).
1.1 L’interférence
Il existe toujours une relation et un rapport entre ce que l’on est en train d’apprendre, et
ce que l’on a appris dans l’apprentissage des langues où il peut se produire des interférences
telles que des transferts.
La notion de l’interférence est défini comme « des difficultés rencontrées par l’enlevé et
fautes qu’il en langue étrangère du fait de l’influence de la langue maternelle ou d’une autre
langue étrangère étudiée antérieurement » (Galisson et Coste, 1976 : 29).
Selon Jean Pierre Cuq (2003 :240), le transfert désigne :
« L’ensemble des processus psychologique par lesquels la mise en œuvre
d’une activité dans une situation donnée sera facilitée par la maitrise
d’une autre activité similaire et acquise auparavant. Le transfert positif
ou facilitation proactive. Mais parfois l’acquisition de nouvelles
habiletés peut être au contraire entravée par des capacités acquises
antérieurement. On parle alors de transfert négatif ou inhibition
proactive ».
Maintenant, l’interférence touche le lexique, la syntaxe et la phonétique dont l’élève fait
la traduction d’une idée de langue maternelle à langue Française. On peut attribuer toutes les
erreurs dans la langue étrangère au système de l’Arabe comme :
« Des erreurs qui viennent d’un apprentissage incomplet, l’apprenant peut avoir
vu la structure étrangère seulement dans la mesure où il réagit au stimulus
diffèrent de celui de l’arabe .Mais il ne peut se rappeler en quoi il est diffèrent
.Ainsi plutôt que d’interrompe le flot de sa conversation, il aime mieux se livrer à
des conjectures faites au hasard, tout en s’assurant de ne rien dire qui ressemble
à sa langue maternelle» (Mackey, 1972: 181).
1.1.1 L’emprunt
1.1.1.1 Qu’est-ce que l’emprunt ?
«Le terme emprunt désigne tout éléments provenant d’une autre langue » (Lehmann et
Martin Berthet, 1998 : 98).
«L’emprunt est le phénomène socioculturel le plus important dans tous les contacts de
langues, l’intégration du mot emprunte à la langue emprunteuse se fait de manière très
diverses selon les mots et les circonstances » (Guilbert, 1975 : 93 ).
Il désigne aussi « un processus lexico génique externe qui existe à intégrer dans une
langue donnée des éléments appartenant à une langue étrangère » (Tournier, N et Tournier, J
,2009 : 126).
1.1.1.2 Les types d’emprunt
o L’emprunt de nécessité
On peut l’appeler aussi un emprunt dénotatif ; est le transfert d’une langue à l’autre, d’un
signe accompagné de son dénotation (Guilbert ,1975 : 91).
o L’emprunt par besoin communicatifs
Quand nous trouvons un échappe dans notre discussion nous faisons appel à une autre
langue.
o L’emprunt de luxe
On le considère comme un emprunt « logiquement inutile et qui a été pris qu’une
désignation existait ou était possible dans la langue emprunteuse» (Deroy, 1980 :171).
1.1.2 Le calque
Pour Tournier, N et Tournier, J (2009 :56), le calque se désignent comme : «Une variété
d’emprunt sémantique ou le signifiant de la lexie étrangère n’est pas emprunté, mais la lexie
étrangère est transposée littéralement dans la langue d’accueil ».
1.1.3 La situation linguistique en Algérie
L’environnement linguistique algérien est caractérisé par la présence de quatre langues :
l’arabe, le berbère, le français et l’anglais. Et dans ce cas-là nous allons présenter quelque
une.
1.1.3.1 L’arabe
L’arabe est l’une des langues les plus anciennes qui soit restée inchangée. Cependant, en
raison du développement des technologies, et afin de s’adapter à la nouvelle situation ; de
nouveaux termes et vocabulaire ont été introduit à l’arabe classique, et ont conduit à
l’apparition de l’arabe standard moderne. De plus dans la société algérienne on utilise un autre
type d’arabe qui est l’arabe algérien.
1.1.3.2 L’arabe algérien
L’arabe algérien est une forme générale dérivée de l’arabe classique, il représente la
langue maternelle de la majorité des algériens qui l’utilisent dans leurs interactions
quotidiennes, il est également appelé « Daridja ». Ce dernier est un creuset de langues
différentes sur le sol algérien à différentes périodes de son histoire. Aujourd’hui, cette langue
est envahie par la langue française à partir de laquelle de grandes quantités de mots
empruntés et des phrases ont été prises (Bouamrane, 1986 :188).
1.1.3.3 Le français
La présence de la langue française en Algérie était due à l’ère de la colonisation qui a duré
plus de 130 ans. Pendant cette période, les envahisseurs imposèrent leur langue aux indigènes
algériens en faisant du français la langue officielle du pays et en donnant à l’arabe le statut de
langue étrangère. Bien que le français soit considérer comme une langue étrangère et
qu’aucun statut officiel ne lui soit accordé en Algérie. Aujourd’hui, il est largement utilisé
dans de nombreux secteurs, notamment l’éducation, l’administration, les medias, et
l’économie.
Quand on parle de la présence de la langue française en Algérie, il faut dire que les colons
français entendaient assimiler les algériens en les amenant à leur culture et à leur langue, ils
ont fait beaucoup de changement dans les niveaux éducatifs social. Malgré le processus
d’arabisation lancé depuis l’indépendance de l’Algérie la langue Française continue de jouer
un rôle important dans la société algérienne dans divers domaines et elle est toujours
considéré comme le langage de modernité et du développement (Bouamrane ,1986 :189).
1.1.4 La politique linguistique
1.1.4.1 Le processus d’Arabisation
Le gouvernement algérien dirigé par le président Ahmed Ben Bella a appliqué la
politique d’arabisation (1962 -1976), dans la principale préoccupation étais d’établir l’arabe
comme une langue officielle, nationale et unique en éducation. Toutefois, le processus
d’arabisation n’a pas abouti et les modules scientifiques ont commencé à être enseignés en
français.
1.1.4.2 Le français
Indépendamment de tous les efforts qui ont été faits et précisément du processus
d’arabisation pour effacer la langue française de la communauté algérienne, il a continué à
être dominant, de plus les mots français existent largement dans le dialecte algérien et la
langue française a continué à être fortement utilisée comme seconde langue ; portant, il n’est
pas officiellement reconnu. Chemami dit à ce propos que malgré son refus idéologique
d’intégrer la francophonie, l’Algérie reste le deuxième pays francophone du monde
(Chemami, 2011 :230).
La politique algérienne concernant la langue française a connu plusieurs changements
depuis l’indépendance jusqu’ à nos jours, il a d’abord été enseigné dans le système éducatif
algérien en quatrième année (Benrabah ,2007 :227). Cependant, en mars 2011, le CNRSE a
recommandé que le français soit réintroduit comme première langue étrangère obligatoire en
deuxième année (ibid. :227).
Dans le présent, le français est considéré comme la première langue étrangère. Il est
enseigné en troisième année et largement utilisé parmi les algériens qui ont tendance à
changer de code entre l’arabe et le français (il est considéré comme une langue prestigieuse).
Si on parle de l’erreur on parle de l’échec, cependant si l’apprenant a fait une erreur,
l’enseignant doit tenir en considération ces échecs, chercher les causes pour les analyser puis
les traiter. Et pour cela ce chapitre, discute sur la notion de l’erreur, ces différents types, telle
que la faute afin de montrer la différence entre ces deux phénomènes.
1.2 La notion de l’erreur et la faute
1.2.1Qu’est-ce que l’erreur ?
Au sens étymologique, le terme « erreur » qui vient du verbe latin « errer », de « errare »
est considéré comme «un acte de l’esprit qui tient pour vrai ce qui est faux et inversement
jugement fait psychiques qui en résultent » (Robert, 2009 : 920).
1.2.2 Définition en didactique
En didactique des langues, la notion d’erreur est délicate à définir certains didacticiens
comme Rémy Porquier et Uli Frauenfelder soutient même qu’il est impossible d’en donner
une définition absolue :
« L’erreur peut (…) être définie par rapport à la langue cible soit par
rapport à l’exposition, même par rapport au système intermédiaire de
l’apprenant. On ne peut véritablement parler d’erreur. On voit alors
qu’il est impossible de donner l’erreur une définition absolue. Ici
comme en linguistique, c’est le point de vue qui définit l’objet»
(Porquier et Frauenfelder, 1980 :36).
1.2.3 Les types d’erreurs
Il existe deux formes d’erreurs celles de performance et de compétence.
1.2.3.1 Erreurs de performance
Elles présentent la mauvaise utilisation de la règle par l’apprenant, ce que l’on
considère «faute».
1.2.3.2 Erreurs de compétence
Selon P. Corder : « les erreurs de performance seront par définition non
systématique, et les erreurs de compétence systématique » (Corder ,1980 :9).
Toutefois, « Il nous faut bien distinguer les erreurs qui sont dues au hasard des
circonstances de celles qui reflètent à un moment donné sa compétence transitoire. Le critère
principal pour les connaître serait pour le locuteur d’en devenir conscient et d’être capable
de les corriger » (Ibid. :13).
1.2.4 Types d’erreurs selon les didacticiens
Selon P. Corder « les erreurs ont trois significations :pour l’enseignant ,elle lui
indiquent, où en est arrivé l’apprenant par rapport au but visé ,et donc ce qui lui reste à
apprendre » ; pour le chercheur , »elles fournissent des indications sur les stratégies et les
processus utilisés par l’apprenant dans sa découverte progressive de la langue ».Pour
l’apprenant , « elles sont indispensables, c »est une façon de vérifier ses hypothèses sur le
fonctionnement de la langue qu’il apprend »(1980 :13).
Selon Nina Catach (1980), les erreurs sont-elles comme suite :
Catégories d’erreurs
Remarques
Exemples
Erreurs extra graphiques 0
Erreurs à dominante
calligraphique
Ajout ou absence de jambages,
etc.
Midi ( nid )
Bis reconnaissance et
coupure des mots.
Erreurs à dominante extra
graphique (en particulier
phonétique)
Peut se retrouver dans toutes les
catégories suivantes
Omission ou adjonction de
phonèmes.
Lévier (l’évier)
Maitenant (maintenant)
Erreurs à dominante
phonographique (règles
fondamentales de
transcription et de
position)
Enrichir la grille en se
fondant sur les
archigraphèmes
(voyelles, semi-voyelles,
consonnes)
Altérant la valeur phonique
N’altérant pas la valeur phonique
Merite (mériter)
Briler (briller)
Recu (reçu)
Binètte (binette)
Pingoin (pingouin)
Guorille (gorille)
Enrichir la grille des
principales oppositions des
phonèmes (voyelles, semi-
voyelles, consonnes).
Confusion de consonnes
Confusion de voyelles
Erreurs graphiques proprement
dites.
Suchoter ( ch /s)
Moner (mener)
Erreur dominante
morpho grammique
-enrichir la grille en se
fondant sur les
principaux
morphogrammes et les
principales catégories
d’accord.
1- Morphogrammes
grammaticaux
Confusion de nature, de catégorie, de
genre, de nombre, de forme verbale, etc.
Omission ou adjonction erronée d’accords
étroits
-Omission ou adjonction erronée
d’accords larges
Chevaus ( chevaux)
Les rue ( rues)
Ceux que les enfants
ont vu ( vus)
2- Morphogrammes
Lexicaux
Marques du radical
Marques préf/suffixes
Canart (canard)
Anterrement
(enterrement)
3 -Morphogrammes
logrammique
Logogrammes lexicaux
Logogrammes grammaticaux
J’ai pris du vain
(vin)
Ils ce sont dit (se)
Tableau 2.1 : La grille de Nina catach
Selon Tagliante Christine, il existe cinq types d’erreurs dans la didactique des
langues étrangères ce sont « les erreurs de types linguistique, phonétique,
socioculturel, discursif et stratégique » (Tagliante, 2001 : 192).
1- Erreurs à
dominante idéo -
grammique
Majuscules
Ponctuation
Apostrophe
Trait d’union
l’état (l’Etat)
Et, lui (et lui)
L’état (l’état)
Mot-composé (mot
composé)
1-Erreurs à dominante
fonctionnelle
Lettres étymologiques
Consonnes simples ou double non
fonctionnelles
Sculteur , rume
(sculpteur, rhume)
Boursouffler
(boursoufler)
Selon Richard (1980) l’erreur se devise en trois types principaux :
Erreur interlinguale
L’erreur résulte dans ce cas de la langue maternelle de l’apprenant ou plus
précisément des transferts négatifs que fait l’apprenant de sa langue maternelle à la
langue étrangère qu’ il est en train d’apprendre .Ce type d’erreur se produit lorsque
l’apprenant n’arrive pas à distinguer un trait spécifique dans la langue cible,
différent de la langue source ,afin d’arriver à produire en langue cible .
Le terme « interlingual » vient de Selinker (1972) ; les erreurs interlinguales
peuvent se trouver dans plusieurs domaines tels que la phonologie, la lexicologie et
la morphosyntaxe.
Erreurs intra linguale
« Les erreurs intra linguale sont celles qui concernent directement
l’acquisition de la langue étrangère » (Oztokat, 1993 :70). Si l’apprenant ne connait
pas bien les règles de la langue étrangère qu’il est en train d’apprendre, pour
produire un énoncé, il commettra des erreurs en s’inspirant d’une autre forme ou
règle qui ressemble à ce qui est demandé et en mélangeant les règles grammaticales
acquises.
Erreurs développementale
L’erreur développementale est un type d’erreur qui disparait avec le
développement de l’acquisition de l’apprenant. Celui –ci construit, en effet, des
hypothèses sur la langue cible, en appuyant sur une expérience langagière limitée.
Ce genre d’erreurs est commun entre les jeunes enfants natifs et les apprenants
débutants étrangers pour cette même langue (Aghaeilindi, 2013 :48-49).
1.2.5 Les types d’erreurs dans la production écrite
On distingue dans la production écrite deux types d’erreurs, les erreurs de
contenu et celles de forme.
1.2.5.1 Erreurs de contenu
« Tout d’abord l’apprenant lit la consigne (le sujet), l’idéal serait qu’elle soit bien
comprise par l’apprenant, si non son texte sera mal cadré, totalement ou partiellement hors -
sujet .Une fois que l’apprenant a compris le sujet, il doit respecter la consigne. Il est évident
que lors de la production écrite, certains nombre de mots sont « imposés à l’apprenant et on
lui accorde une marge de 10% en plus ou en moins. » C’est à dire que, pour un texte d’essai à
rédiger en 400 mots, la marge permettra à l’apprenant d’utiliser soit 360 mots (10% en
moins) soit 440 mots (10% en plus). Une autre consigne souvent négligée est le type de texte.
L’apprenant doit respecter le type de texte .Il n’a pas le droit d’écrire un texte narratif
au lieu d’un texte descriptif ou informatif , ni écrire une lettre qui prend la forme d’un récit
.Au moment de la rédaction , il lui est toujours conseillé de rédiger un texte d’une façon
structurée et cohérente .La construction d’un plan ( introduction ; développement et
conclusion ), la transition entre les idées ( cohésion ) et entre les paragraphes ( cohérence )
pour assurer la cohérence textuelle deviennent ainsi indispensables .Pour ce faire ,
l’apprenant est obligés d’utiliser les mots outils ( articulateurs logiques ) pour éviter
l’inorganisation qui empêche une bonne articulation du texte .Bref , il faut que l’apprenant
respecte le genre du texte .Le pire est que ces défauts sont souvent accompagnes d’erreurs
linguistiques qui constituent les erreurs de forme.
1.2.5.2 Erreurs de forme
Il s’agit des erreurs linguistiques, syntaxiques, lexicales, morphologiques et
orthographiques, (par exemple : l’emploi des temps des verbes, l’orthographe déficiente, la
ponctuation, l’ordre des mots qui n’est pas respecté, le manque de vocabulaire, etc.) Dans ce
travail, nous nous focaliserons particulièrement sur ces erreurs de langue en les divisant en
trois groupes différents. A cet égard, le chercheur en didactique du français langue étrangère
Lokman DEMIRTAS affirme qu’il est possible d’étudier les erreurs de formes à l'écrit en
trois catégories (L.Demirtas, 2008 :11).
a- Groupe nominal : ce sont les erreurs lexicales et grammaticales telles que les
déterminants (articles : féminin, masculin), les adjectifs (comparatif, superlatifs),
l’accord en genre et en nombre, les composes (noms et adjectifs), etc.
b- Groupe verbal : il s’agit des erreurs morphologiques telles que la conjugaison des
verbes, les temps, les aspects, les auxiliaires de modalités, la passivation, les autres
(gérondifs, infinitifs), etc.
c- Structure de la phrase : il est question des erreurs syntaxiques telles que l’ordre des
mots, les pronoms relatifs, les conjonctions, les mots de liaison, la ponctuation et
l’orthographe.
Signalons que ce classement d’erreurs à l’écrit privilégie la cohérence et la cohésion
textuelle qui sont prioritaires pour l’acquisition d’une compétence textuelle. En cas de non-
respect des consignes d’essai, toutes ces erreurs constituent un grand obstacle en production
écrite pour que le message puisse être transmis complètement d’une façon claire et
compréhensible. Elles nuisent également à la qualité du texte produit par l’apprenant. Il est
même possible de dire que le nombre élevé d’erreurs décourage l’apprenant et provoque une
démotivation chez lui» (http://lebonusage.over-blog.com/article-differents-types-d-erreurs-
dans-la-production-ecrite-72813073.html ).
1.2.6 Le statut de l’erreur
1.2.6.1 L’erreur dans la théorie behavioriste
« Deux conceptions behavioristes de l’erreur sont à distinguer.
La première conception behavioriste.
« L’apparition d’erreurs n’est alors que l’indice de techniques pédagogiques
inadéquates » les adaptes de cette première conception estiment que l’acquisition du langage
ne se fait pas en commettant des erreurs. Le moyen pédagogique le plus développé en classe
de FLE est selon eux, l’exercice structural.
La deuxième conception behavioriste
Contrairement à la première, la seconde conception admet l inévitabilité de l’erreur en
dépit de tous les moyens mis en œuvre en classe de FLE afin de réussir cet apprentissage. En
ce sens, il est préférable de corriger les erreurs immédiatement et assurer ainsi un FEED-
BACK (retour en arrière) qu’on peut appeler aussi renforcement (Ghali, 2014 :20).
1.2.6.2 L’erreur dans la théorie constructiviste
En réaction au behaviorisme qui limitait l’apprentissage à une simple association de
stimulus-réponse, le constructivisme considère l’apprentissage comme un processus de
réorganisation de connaissances conflictuelles où l’erreur est un signe de difficulté qui doit
être pris en charge par l’apprenant pour construire une nouvelle connaissance» (Ghali,
2014 :20).
1.2.7 Analyse des erreurs dans l’enseignement d’une langue étrangère
Porquier et Besse (1984 :207) soulignent que :
« L’analyse des erreurs doit avoir un double objectif : l’objectif
théorique afin de mieux comprendre le processus d’apprentissage d’une
langue étrangère ; l’objectif pratique afin d’améliorer l’enseignement de
cette langue. Ces deux objectifs s’articulant l’un à l’autre permettent une
meilleure compréhension de processus d’apprentissage et contribuent à
la conception de principes et de pratiques d’enseignement mieux
appropriés, où sont reconnus et acceptés le statut et la signification des
erreurs ».
1.2.8 La faute et l’erreur
1.2.8.1 Définition de la faute
Selon le dictionnaire LAROUSSE, le terme « faute » est issue du verbe latin « fllita», il
signifie « manquement à une règle morale, mauvaise action » (Dubois, 2000 : 403).
Yvonne Cossu déclare aussi que lors d’une production écrite
« Le terme faute est encore parfois utilisé pour décrire une non-
conformité à la norme. Il y a dans « faute » une connotation morale qui
est culpabilisatrice .La norme de la langue est considère comme une
valeur que l’on ne doit pas violer, et donc toute violation est sanctionnée
[…] » (Roger, 2004 :06).
Mais en didactique des langues étrangères, les fautes correspondent à « des erreurs de
type (lapsus) inattention /fatigue que l’apprenant peut corriger (oubli des marques de pluriel,
alors que le mécanisme est maîtrisé) Il est donc possible de dire que dans notre quotidien, les
concepts d’erreur et de faute ne sont pas suffisamment distincts l’un de l’autre, et les
enseignants ont souvent tendance à les confondre (Demirtas et Gumus 2009 :128).
1.2.8.2 Distinction entre faute et erreur
«La distinction désormais répandue entre erreur et faute renvoie
approximativement à celle établie par la théorie chomskyenne entre
compétence et performance .L’erreur relèverait de la compétence, la
faute de la performance. Un apprenant ne peut donc corriger des
erreurs, représentatives de sa grammaire intériorisée, mais peut en
principe corriger ses fautes, imputables à des lapsus, à la fatigue ou à
diverses causes psychologiques» (Besse et Porquier, 1991 :209).
Rédiger un texte, une production écrite ….etc. c’est avoir déjà des prés acquis, des
capacités langagiers pour communiquer. Donc, ce passage explique la notion de l’écriture et
la production écrite.
1.2.9 Qu’est-ce que l’écrit
1.2.9.1 Définition de l’écriture
Chaque didacticien a défini l’écriture à sa manière, et c’est pourquoi nous avons décidé
de diversifier les définitions :
L’écriture est définie comme « le produit d’un geste qui gère l’espace pour
créer et déposer sur un support des formes codifiées non symboliques dont
l’agencement en lettres puis en mots constitutifs de phrases isolées permettra
au lecteur qui connaît le code de saisir le sens de l’écrit » (Dumont, 2006 :
176).
Ecrire est un acte social et individuel : l’écriture est intimement liée au développement
de la civilisation à l’histoire de l’humanité .En traçant les lettres de l’alphabet, le scripteur
devient un maillon de cette chaîne qui lie les générations et les peuples et, en même temps, il
produit un acte individuel qui le rend autonome et responsable (Gavazzi Eloy, 2006 :19).
1. 2.9.2 Définition de la production écrite
Selon S. Plane (1994 :44) : « Une activité de résolution de problème au cours de
laquelle le sujet est appelé à mobiliser ses connaissances à mémoriser l’organisation de sa
production écrite et à prendre des décisions ».
La définition de la production écrite dans l’approche communicative est : « une activité
mentale, complexe de constructions de connaissances et de sens » (Cuq et Gruca ,2003 :180).
1. 2.10 Les stratégies d’écriture à développer au collège
La production écrite au collège se limite à la construction d’énoncés simples (savoir
poser une question, continuer une phrase, transposer, reformuler un énoncé) et à organiser
leur enchaînement de manière chronologique ou logique .Les objectifs sont les mêmes que
ceux fixés ci-dessus.
Quelques exemples de démarches progressives à mettre en place :
Niveau1 :
Relier deux énoncés de manière logique faire prendre conscience de structuration d’un
discours .Dissocier la proposition principale et sa subordonnée .Assortir un énoncé d’une
justification (on va vers le discours argumentatif) remobiliser les acquis antérieurs, créer un
dialogue entre deux ou plusieurs personnages à la manière de pastiche.
Niveau 2 :
Composer un paragraphe, en intégrant le paramètre de la cohésion interne ; on ne
travaille plus seulement sur la phrase, mais sur le paragraphe .L’élève peut composer un
paragraphe sur un de ses camarades de classe et faire deviner de qu’il s’agit au groupe.
Niveau 3 :
Rédiger une lettre en respectant son organisation spécifique (en- tête, dates,
coordonnées).Le modèle de la lettre est un aboutissement exigible en fin de 5 ème .Il s’agit
d’imiter un modèle
En fin de troisième, on peut se baser sur le tableau à orientation fonctionnelle, en
demandant aux élèves de manipuler ou confronter un certain nombre d’items dans leurs
productions écrite (www.alsace.iufm.fr-web-anglais-capesanglaisprodecrite2010).
Conclusion
D’après l’étude théorique, nous avons constaté que l’apprentissage d’une langue
étrangère et plus précisément l’apprentissage de l’écrit en FLE renforcent des difficultés qui
résultent des erreurs de plusieurs origines. Maintenant, la question qui reste à confirmer :
Quelles sont ces types d’erreurs dans l’apprentissage de l’écrit en FLE ? Et comment
peut-on les résoudront ?
Cette recherche vise à identifier le type d’erreurs commises par les apprenants de
troisième année moyenne et en particulier ceux de l’interférence, la grammaire, orthographe,
conjugaison,…etc. Ce chapitre présente notre méthodologie de recherche ; il commence par
la présentation des éléments de la collecte de données, qui consiste en un choix de la
population cible, de l’échantillon et des instruments de recherche.
Objectif de recherche
Notre recherche s’intéresse le plus à :
Trouver les erreurs et les difficultés que rencontrent les apprenants du cycle
moyen dans leurs productions écrites et les analyser.
Essayer de trouver des solutions pour diminuer le tôt d’erreurs chez eux.
2.1 Présentation de corpus
2.1.1 Le terrain
Pour étayer l’objectif de notre recherche nous avons choisis comme corpus les
apprenants de la 3 ème année moyenne de collèges DAR EL OUASSINI dans la ville de
MAGHNIA chez l’enseignante BENHAMOU NAWEL.
2.2 Présentation du sujet
Avant de passer à notre objectif du travail, nous mentionnons à nouveau notre
problématique qui est représenté dans le suivant :
« Quelles types d’erreurs sont-elles commises par les apprenants de la 3 ème année moyenne
lors de la réalisation d’une production écrite ? ».
2.3 Collecte de données
La collecte de données est l’une des phases les plus importantes de la conduite de la
recherche .Les données recueillies doivent être fiables et dirigées pour fournir à la fois des
réponses aux questions de recherche et tester les hypothèses.
Dans cette recherche particulière, deux types d’instruments de recherche ont été utilisés
pour le processus de collecte de données : les productions écrites des apprenants et le
questionnaire des enseignants.
2.3.1 Les instruments de recherche
• Productions écrites :
Pour collecter des données sur le type d’erreurs des collégiens de troisième année
moyenne au CEM (DAR EL OUASSINI-MAGHNIA), nous avons visité le collège
après l’autorisation de l’administration .Nous avons choisi l’une des classes de
troisième année (3AM 3) qui comprend une trentaine d’apprenants.
Nous avons assisté à l’un des cours de français et diviser des feuilles où on les
demande de rédiger une production écrite.
• Questionnaire :
Pour cette recherche, nous avons utilisé le questionnaire pour avoir une idée sur les
difficultés des apprenants qui les empêchent à rédiger une expression écrite .En fait, il
est divisé en dix questions ouvertes et fermés.
2.4 Structure globale de la séquence didactique :
Pour cette partie, l’enseignante a suivi le guide du professeur dans son travail. Chaque
séquence est organisée en rubriques
• La compréhension de l’oral
J’écoute et je comprends
Les activités de cette rubrique visent à développer les capacités d’écoute et de
compréhension de l’oral des apprenants à partir d’un document audio, d’une vidéo ou de la
voix du professeur. La compréhension de l’oral est la première compétence en jeu dans
l’apprentissage d’une langue étrangère. Elle vise l’acquisition progressive de stratégies
d’écoute et de construction du sens de divers énoncés oraux. Nous essayons de lui redonner la
place qu’elle mérite et qu’elle occupe dans les programmes. Des supports sont proposés mais
les enseignants peuvent en choisir d’autres adaptés au niveau de leur public. L’idéal est de
varier les supports afin de permettre aux apprenants d’écouter d’autres voix que celle de leur
professeur. Les activités et les modalités de travail doivent également être variées. Chaque
écoute devra être précédée de consignes d’écoute ou de tâches à accomplir. Il est primordial
que les apprenants sachent ce qu’ils doivent faire pendant l’écoute. Il s’agit d’une écoute
active. Les modalités de travail doivent aussi être précisées avant l’écoute : travailler
individuellement, en binômes, en petits groupes, en grands groupes ou avec le groupe-classe
… Les mises en commun sont fortement recommandées. Il est nécessaire de faire écouter le
document sonore ou énoncé oral dans son intégralité ou en partie chaque fois que le besoin
s’en ressent pour vérifier ou justifier une réponse ou une information.
Cette rubrique peut s’organiser ainsi :
- Une pré-écoute (phase de préparation / d’anticipation)
Cette activité permet, en amont de l’écoute, d’introduire le thème, de deviner, d’anticiper, de
formuler des hypothèses à partir d’un titre, d’un mot (remue-méninges), d’une image, d’un
geste, d’une vidéo sans le son …
-Une écoute /compréhension globale
Cette phase vise le repérage de la nature du document, des paramètres de la situation de
communication (qui parle ? à qui ? de quoi ? où ? quand ?), la vérification des hypothèses
émises auparavant… .
-Une écoute / compréhension détaillée
Cette phase vise le repérage de notions plus précises, plus fines : la structure narrative ;
les marqueurs chronologiques ou logiques, les structures grammaticales en contexte, les temps
verbaux, un lexique en situation ….
Post-écoute (récapitulation / reformulation /extension)
Le nombre d’écoutes peut varier selon la longueur, la complexité du support sonore ou
le niveau du public-cible.
• La production de l’oral
Je m’exprime
Cette rubrique comporte des activités d’expression orale. À partir d’un support
(dessin, photo, tableau...), l’apprenant prendra la parole pour produire des énoncés oraux afin
de communiquer avec son professeur et/ou ses camarades. Elle est organisée ainsi :
- Arrêt sur image : parlons-en !
- Construisons à l’oral… (- un fait divers, un récit de vie, un récit historique -) à partir d’une
grille et de questions autour des éléments de la grille pour aider l’apprenant à construire un
récit cohérent et pertinent.
- Récapitulons.
- Je donne mon avis.
• La compréhension de l’écrit
Je lis et je comprends
Cette rubrique est consacrée à la compréhension de l’écrit. Les activités proposées
permettront à l’apprenant d’apprendre à construire progressivement le sens d’un texte en
passant par quatre étapes :
J’observe et j’anticipe (phase d’anticipation),
Je lis pour comprendre (phase de compréhension globale),
Je relis pour mieux comprendre (phase de compréhension détaillée),
Récapitulons /je retiens l’essentiel (phase de synthèse).
• Lecture-entraînement
Cette séance, dont l’objectif est le renforcement et le perfectionnement des
mécanismes de lecture, n’apparaît certes pas dans le manuel scolaire mais étant donné son
importance et les problèmes rencontrés en lecture oralisée dans nos classes, l’enseignant doit
la programmer en exploitant le texte de compréhension de l’écrit ou en puisant dans le manuel
qui recèle un grand nombre de textes authentiques, d’actualité, inédits, adaptés au niveau d’un
élève moyen et de longueur conforme aux directives officielles. Toutefois, l’enseignant peut
en choisir d’autres.
A titre d’exemple : Projet 1 : Les quatre faits divers pages 10/11/12 ou autres.
• Des outils pour dire, lire et écrire
Les activités de cette rubrique permettront aux apprenants de construire les règles qui
structurent la langue française. Ces activités sont organisées en cinq étapes :
Je lis et je repère : phase de repérage du fait de langue.
J’analyse : phase d’analyse qui aidera l’apprenant à construire la règle.
Faisons le point : phase de conceptualisation ou construction de la règle en groupes .
Je m’exerce : phase d’application : trois à quatre exercices progressifs (repérage –
manipulation – production) .
J’écris : activité d’intégration partielle qui permet à l’apprenant de mobiliser la notion acquise
dans une situation significative.
• Atelier d’écriture
La 1ère partie de cette rubrique, intitulée « Je me prépare à l’écrit », propose des
activités pour entraîner progressivement l’apprenant à la production écrite.
La 2ème partie, intitulée « J’écris », invite l’apprenant à produire un récit relevant du
réel dans lequel il devra intégrer ou mobiliser tout ce qu’il a appris précédemment en s’aidant
d’une boîte à outils, de questions autour de la consigne et de la tâche d’écriture et de critères
de réussite. Une grille d’auto-évaluation et de Co évaluation lui permettra d’améliorer sa
production.
• Sujet d’évaluation-bilan
Cette activité permettra à l’apprenant de vérifier ses connaissances et de déceler ses
lacunes et à l’enseignant de prévoir un dispositif de remédiation.
• Les stations-projets
Cette rubrique est subdivisée en trois stations :
Station-documentation.
Station-rédaction.
Station-finalisation.
Elle se trouve à la fin de la première séquence de chaque projet. Chacune des stations
indique ce que l’apprenant et ses camarades doivent faire au cours de chaque séquence pour
réaliser leur projet.
• Lecture récréative
Un texte assez long, parfois plus, est proposé dans cette rubrique. Il sera lu pour le
plaisir, pour se détendre et pour développer chez l’apprenant l’envie de lire en toute
autonomie (https://www.ouarsenis.com).
2.5 Description de la méthode d’enseignement de la séquence 01 projet 01
de 3 AM
Découvrir l’article de presse.
Présentation du fait divers.
compréhension oral : utilisation d’un fichier audio mp3.
Compréhension de l’écrit : utilisation d’un texte suivi d’une série des questions.
Les outils pour dire et écrire : présentation de champs lexical de l’accident et la
catastrophe, la nominalisation, les indicateurs de temps et lieu et même présenter la
voix passive.
La conjugaison : présentation de la leçon du passé composé.
L’orthographe : découverte de l’accord du participe passé par les activités.
Atelier d’écriture.
Evaluation bilan.
2.5.1 Méthode de l’enseignante dans la séance de l’écrit
Tout d’abord, avant la séance de la production écrite, l’enseignante a déjà présenté
plusieurs séances avant celle-là, comme les séances de vocabulaire, de grammaire et de
conjugaison…, celles qui jouent un rôle très important.
• Faire une séance de préparation à l’écrit.
• Faire la séance de l’écrit en classe en suivant les critères de réussites.
• Faire la correction des copies.
• Prendre les copies dont elle est pleine de fautes.
• Ecrire au tableau les fautes.
• Demander aux apprenants de dégager les types d’erreurs.
• Faire la correction collective.
• Faire une production améliorée.
2.5.1.1 Objectifs d’enseignement /apprentissage à l’écrit
Donner une série des activités de préparation à la production écrite. Produire un fait divers relatant un accident, une catastrophe. donner une idée générale sur la réalisation d’un fait divers. Raconter un évènement réel en respectant la chronologie des faits.
2.5.2 Présentation de sujet proposé aux apprenants
En premier lieu :
Nous avons demandé aux apprenants de : « Rédiger un fait divers en respectant
les consignes ».
En deuxième lieu :
Nous avons formulé des consignes à respectées dans les rédactions.
2.5.2.1 Consignes de la rédaction
A partir des informations suivantes, rédiger un fait divers :
• donner un titre nominal à l’article, un chapeau, une source.
• employer le passé composé et la forme passive.
• utiliser le champ lexical de l’accident et le nom d’agent.
Tableau 2.2 : les informations d’un fait divers.
Qui ?
Quoi ? Quand ?
Où ?
Comment ?
Conséquence ?
Un vieillard
âgé de 80 ans
A été heurté
Par un
véhicule.
lundi 5
juillet 2014
environ 7h
et 25 mn.
MAGHNIA
Ville.
A été percuté
au moment où
il traversait la
chaussée.
Excès de
vitesse.
Evacuation de
la victime vers
l’hôpital
Retrait de
permis
Comme on a déjà mentionné, l’échantillon comprend trente-deux apprenants de
troisième année moyenne .Nous avons collecté une trentaine des productions écrites et les
avons analysées pour fournir le nombre d’erreurs commises par ces apprenants et la fréquence
de chaque catégorie d’erreurs.
3.1 Analyse des données
3.1.1 Analyse des productions écrites
3.1.1.1 Quelques exemples d’erreurs
Une accident tramblement.
Les conséquence.
Cet femme de blessé.
Le blessé ont.
Ils vous montre.
De excés .
Broduit.
Sur la ville de maghnia.
Lacido.
Lomme.
La ciculation.
De pist.
3.2 Analyse des erreurs de contenu
3.2.1 Erreurs selon le plan pragmatique
Après l’analyse des copies, nous remarquons que les apprenants ont bien respecté le type
de texte demandé pour eux. Tous les apprenants ont rédigé un fait divers
le respect
le non respect
Tableau 3-1 : Nombre et pourcentages de respect le type de texte
Figure 3-1 : Pourcentages du respect de type de texte.
Commentaire
Le graphique montre que parmi 32 copies analysées, 100% des apprenants ont rédigé un
fait divers. Les apprenants ont bien compris la différence entre le fait divers et un autre type
de texte.
3.2.2 Erreurs selon le respect de la première consigne
Les apprenants ont réussi à rédiger un fait divers, car ils ont établi la première
consigne, mais la plupart d’entre eux n’ont pas bien respecté la structure essentielle de ce
dernier.
Consigne Nombre
des apprenants
Pourcentage %
Le respect de type de texte 32 100%
Le non-respect de type de texte 0 0%
Après notre petite analyse nous remarquons que les apprenants n’ont pas fait attention
sur les points de base d’un fait divers, la majorité d’entre eux n’ont pas mis le titre, le
chapeau, et même aussi ils ont oublié de mentionner la source.
Afin de montrer les résultats trouvés nous choisissons d’insérer des tableaux et des
graphiques qui contiennent des informations.
Tableau 3-2 : Nombre et pourcentages de titre dans les copies.
Figure 3-2 : Pourcentages des copies dont été mentionné le titre.
Commentaire
Le graphique suivant montre que sur 32copies des apprenants nous trouvons 29 qui ont
mentionné le titre c.-à-d. 91% ont respecté la consigne.
91%
9%
le titre dans le fait divers TITRE PAS DE TITRE
Consigne Nombre des copies /32 Pourcentage %
Les apprenants qui
ont mentionné le
titre
29
91 %
les apprenants qui
n’ont pas
mentionne le titre
3
9 %
Le reste a oublié le titre pour des raisons inconnues, mais cette partie présente seulement
9% des copies c.-à-d. 3 copies sur 32.
Tableau 3-3 : Nombre et pourcentages de chapeau dans les copies.
Figure 3-3 : Pourcentages des copies dont été mentionné le chapeau.
Commentaire
Le chapeau présente un élément très essentiel dans la rédaction d’un fait divers car il
résume le fait tout court et ce graphique nous informe que :
- 56% seulement des apprenants qui ont respecté la consigne.
- 40% des apprenants ont oublié de mentionner le chapeau et d’autres n’ont pas connu
sa fonction.
56%
44%
le chapeau dans le fait divers le chapeau pas de chapeau
La consigne
Nombre des copies /32
pourcentage %
La présence de chapeau
18
56%
L’absence
de chapeau
14 44%
Consigne
Nombre des copies /32
pourcentage %
Présence de source
17
53%
Absence de source 15 47%
Tableau 3-4 : Nombre et pourcentages de source dans les copies.
Figure 3-4 : Pourcentages des copies dont été mentionné la source.
Commentaire
La moitié des apprenants ont illustrés la source dans leur fait divers, et l’autre moitié a
laissé le texte inconnu comme un texte normal.
Conclusion
Pour écrire un article de presse ou bien un fait divers avec succès, il faut tout d’abord
connaître la bonne méthode et avoir une idée sur le fonctionnement des éléments essentiels de
ce dernier dans le texte.
53% 47%
la source dans le fait divers source pas de source
Ce que nous avons constaté que les apprenants ont réussi à faire un fait divers, mais
certains ont oublié de mentionner un de ces éléments car la plupart d’entre eux ont rédigé
leurs productions écrites rapidement ou ils n’ont pas bien lit les consignes.
3.3 Analyse des erreurs de forme
3.3.1 Erreurs grammaticales
L’analyse de la production écrite des apprenants a montré que les erreurs grammaticales
avec ses différents types, sont très fréquentes, les apprenants font beaucoup d’erreurs
grammaticales dans leurs écrits, et pour faire une comparaison entre les différents types
d’erreurs grammaticales, nous avons mis les erreurs dans le tableau 3-5 ci-dessous :
Types d’erreurs
grammaticales
Nombre et pourcentage Exemples
Prépositions 20-27% 1-a la ville de Maghnia.Au
lieu de : à la ville de
Maghnia.
2-sur la ville. Au lieu
de : dans la ville.
Singulier/pluriel 6-8% 1-Les conséquence.Au lieu
de : les conséquences.
2 les habitant. Au lieu
de : les habitants .
Articles 22-30% 1-un grave accident de un
vieillard. Au lieu d’un
vieillard .
2- de excès de vitesse .Au
Tableau 3-5 : Les erreurs grammaticales.
En observant le tableau, on note que la classe de troisième année moyenne commet tous
les types d’erreurs grammaticales :
D’abord, pour les prépositions, les erreurs sont très fréquentes, les apprenants ont aussi
une confusion en considérant le singulier et le pluriel, ils mélangent les deux et ajoutent ou
omettent les « s » sans tenir compte du nombre et des règles, comme le montre le tableau.
Nous avons aussi remarqué que les apprenants ont un problème sérieux en considérant les
temps et l’accord verbal du sujet, le nombre d’erreurs trouvées est de dix-sept erreurs dans le
temps et de neuf erreurs dans l’accord sujet –verbe.
Afin de de comparer et de voir les types d’erreurs grammaticales, nous avons établi les
résultats comme suit :
lieu : de l’excès de vitesse.
Temps 17-23% 1-qu’elle été. Au lieu :
qu’elle était
2-Il été une fois .Au lieu :
il était une fois.
Accord sujet-verbe 9-12% Le blessé ont .Au lieu : le
blessé est.
Il font .Au lieu :il fait
Figure 3-5 : Catégories d’erreurs grammaticales.
Figure 3-6 : Comparaison entre les différents types d’erreurs grammaticales.
Les erreurs grammaticales sont classées du plus au moins fréquent :
Articles.
Prépositions.
prépositions singulier-pluriel articles temps accord de sujet-verbe
0
5
10
15
20
25
erreurs grammaticales
Temps.
Accord sujet-verbe.
Singulier et pluriel.
3.3.2 Erreurs lexicales
Le nombre total d’erreurs lexicales trouvées dans les productions écrites est de 70%, les
apprenants ont tendance à faire le mauvais choix du mot approprié.
Le vocabulaire utilisé dans les productions écrites est très mauvais, les apprenants n’ont
pas diversifié leur vocabulaire pour décorer leur texte. Nous avons trouvé les mêmes idées qui
se répètent, car les apprenants n’ont pas fait un effort, ils ont pris les informations établi dans
le tableau illustré après la consigne tel qu’il est, sans rien ajouter. De plus, ils n’ont pas
utilisé des substituts lexicaux | grammaticaux pour éviter la répétition du pronom « il » et
« elle ».
Exemple :
Couper la route, quand il traversait la route.
Un vieillard a été heurté par un véhicule, un vieillard été percuté.
3.3.3 Erreurs de substance
Le nombre d’erreurs de substance commises par les apprenants est de 30 erreurs de :
capitalisation et ponctuation. Les résultats sont montrés dans le tableau suivant :
Erreurs de
substance
Pourcentages
Exemples
Capitalisation
65%
Un vieillard âgé de 80ans Aété . /au lieu : un vieillard âgé de 80 ans a été
Tableau 3-6 : Les erreurs de substance.
Ce tableau indique que les apprenants ne respectent ni la ponctuation ni la capitalisation ;
les deux ont été placé de manière aléatoire sans tenir compte des règles ; 65% des erreurs de
capitalisation dans les productions écrites et 85% de ponctuation au total. Les apprenants
écrivent de début jusqu’à la fin sans séparer les phrases les unes des autres et sans indiquer où
la phrase se commence et où elle se termine.
Figure 3-7 : Comparaison entre les différents types d’erreurs de substance.
3.3.4 Erreurs sémantiques
L’analyse que nous avons fait, à bien montré le niveau des productions écrites. Tout
d’abord, dans certaines copies nous avons détecté que les apprenants utilisent la traduction
mot à mot pour faire s’exprimer l’idée.
0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%
capitalisation ponctuation
erreurs de substance
erreurs de substance
Ponctuation 85%
Un vieillard de 80 ans a été percuté par un véhicule au moment ou il traversait la route environ 7het 25min le lundi 5 juillet 2014 au centre-ville à maghnia
Exemple :
Il a tombe sur la femme = سقط فوق المرأة
3.3.5 Erreurs syntaxiques
Type d’erreurs syntaxique Pourcentages
L’ordre des mots
80%
La coordination 60%
Tableau 3-7 : Pourcentages d’erreurs syntaxiques.
Figure 3-8 : Comparaison entre les différents types d’erreurs syntaxiques.
Commentaire
Le graphique montre que les apprenants commis des erreurs syntaxiques de 80% dans
l’ordre des mots et de 60% dans la coordination des phrases. Les apprenants n’organisent pas
leurs idées, ils n’utilisent pas les marques de coordination.
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
l'ordre des mots coordination
les erreurs syntaxiques
les erreurs syntaxiques
3.3.6 Erreurs d’orthographes
Pour ce type-là, nous avons rencontré pas mal d’erreurs d’orthographe dans les copies
des apprenants, ils ont un problème très sérieux lors de la réalisation d’une expression écrite,
ils mettent beaucoup de fautes d’orthographes et parmi elles nous avons croisé la confusion
entre :
Les sons
[ã]=en –an-em-am
[Œ]=eu-oeu
[k]= c-k-q
[F]= f-ph
Exemple : L’imbilance, l’aksident.
les lettres muettes
Exemple: l’homme, l’hôpital
la double consonne
Exemple: terre, vienne
La Confusion entre le (d) et le (t)
Exemple : Dans le mot « accident » : plusieurs apprenants n’ont pas réussi à écrivaient
le mot exact, certains d’entre eux ont mis le D au lieu de T.
L’usage inexactes de l’adjectif possessif « cette »
Exemple :
De sate accident, De sete route.
3.3.7 Erreurs d’interférence linguistique
De cette analyse, nous avons découvert que les apprenants utilisent leur langue
dialectale dans leurs productions écrites, ils empruntent des mots de la langue arabe« daridja »
pour combler le vide, et parmi les, nous avons détecté le type d’interférence phonétique et
morphosyntaxique.
Exemple :
Irgent.
La vélo
Le route.
L’imbilance.
La commissariat.
3.4 L’évaluation des productions écrites des apprenants
Classe : 3Am Nombre des apprenants
32 Projet : 03
Séquence : 01
Activité : production écrite
Rappel de sujet « rédiger un fait divers en respectant les consignes ».
Nombre des apprenants
Critères d’évaluation Note finale
32 Les éléments de fait divers
Le passe compose
La forme passive
Le champ lexical de l’accident
/20
1 + + + - 13
2 + - - - 8
3 + + - + 11
4 - - - - 4
5 + - - - 10
6 - - - - 1
7 - - - + 4
8 + - - - 7.5
9 - - - - 2.5
10 + + + + 15.5
11 + - + - 10.5
12 + - + + 13.5
13 + - - - 9
14 - - - + 8
15 + - + + 9.5
16 + + + + 12
17 + + - - 11.5
18 - + - - 9.5
19 - - - - 2
20 - - - - 4
21 + - - - 6
22 - - - - 1
23 + + + + 14
24 - + - - 8
25 - - + - 7
26 + + + + 14.5
27 - - - + 6.5
28 + + + + 11
29 - - + - 7.5
30 + - - - 4.5
Tableau 3-8 : L’évaluation des copies des apprenants.
3.5 Analyse de questionnaire
Pour avoir plus d’idées sur les types d’erreurs commises par les apprenants au niveau de
leurs productions écrites, nous avons utilisé un questionnaire pour des enseignants de
troisième année moyenne, les résultats sont-elles montré dans le suivant:
Q1 : Les apprenants rencontrent plus d’obstacles ?
Nombre A l’oral A l’écrit Les deux
10 1 1 8
Tableau 3-9: Comparaison des réponses des enseignants sur les domaines d’obstacles.
Commentaire
D’après l’analyse de la première question, on remarque que les apprenants trouvent plus
de difficultés au niveau de l’oral et de l’écrit.
Q2 : Comment orientez-vous la séance de la production écrite ?
Nombre Par 15 jours Par mois Chaque fin de
séquence
Chaque fin de
projet
10
1
2
6
1
Tableau 3-10 : Comparaison des réponses dans l’orientation de la séance de la
production écrite.
31 + + + - 13.5
32 - - - - 2.5
Commentaire
D’après le tableau, on constate que la majorité des enseignants orientent leur séance de
production écrite chaque fin de séquence.
Q3 : Les rédactions des apprenants sont-elles produisent ?
Nombre A la maison
A la classe
10
1
9
Tableau 3-11 : Comparaison des réponses sur le lieu des rédactions.
Commentaire
La plupart des enseignants demandent aux apprenants de rédiger une production écrite à
la classe , ceux –ci pour que le travail soit fait par l’apprenant lui-même c’est-à-dire un travail
personnel .Autrement pour savoir à quel degré les objectifs d’apprentissage ont été atteints et
pour permettre aux apprenants de travailler en groupe afin de les aider , les orienter en cas de
besoin.
Q4 : Quelles sont les types d’erreurs enregistrées chez les apprenants à l’écrit ?
Commentaire
L’analyse de cette question à montrer que les différents types d’erreurs ce présentent
dans plusieurs catégories, et en premier stade se trouve les erreurs d’orthographe,
conjugaison, ponctuation et grammaire et d’interférence linguistique.
Q5 : Que doit faire l’apprenant pour améliorer son niveau d’écriture ?
Commentaire
Les réponses de cette question était différentes l’un des autres, mais la plupart des
enseignants pensent qu’il faut lire donc la lecture joue un rôle très important pour améliorer le
niveau d’écriture, certains d’autres pensent qu’il essaye de construire des phrases simples et
courtes.
Q6 : Que faites-vous pour résoudre le problème de l’écrit chez l’apprenant ?
Commentaire
Les enseignants dans cette partie, ont plusieurs solutions mais parmi les, ils consacrent
quatre séances pour mieux préparer l’apprenant à la production écrite, leur demander d’écrire
des phrases simple qui contient sujet, verbe, complément d’objet direct afin de fournir un
vocabulaire qu’ils leur servent dans l’écriture. Aussi, plusieurs d’entre eux préparent des
séances de remédiation et d’autres des activités en sorte de dialogue.
Q7 : Que doit être le rôle de l’enseignant dans l’apprentissage de FLE ?
Commentaire
Toutes les réponses de cette question était presque les mêmes, et c’était que
l’enseignant doit être le guide de l’apprenant ; donc il joue le rôle d’un accompagnateur,
meneur de jeu, évaluateur.
Q8 : Personnellement, est ce que les parents jouent un rôle dans l’apprentissage du FLE ?
Commentaire
Dans ce cas-là, la majorité des enseignants ont dit que les parents jouent un rôle très
important dans l’apprentissage du FLE de leurs enfants ; car ils peuvent être influencés par
eux.
Q9 : Quelle est la chose la plus intéressante dans les écrits de vos élèves ?
Commentaire
Les enseignants affirment dans cette parie que la plupart des apprenants utilisent leur
langue maternelle et même dialectale pour formuler des idées.
3.6 Interprétation des données
3.6.1 Les productions écrites des apprenants
Cette partie présente la discussion des productions écrites des apprenants .Les résultats
de l’analyse ont montré que les erreurs commises sont très fréquentes chez les apprenants de
la troisième année moyenne. Le type le plus commun d’erreurs est les catégories d’erreurs
grammaticales.
Les apprenants ont montré une faible connaissance de l’utilisation appropriée des
prépositions, ils ont tendance à faire le choix de la préposition, de plus on a les erreurs de
singuliers et pluriel ; les apprenants parfois ajoutent ou supprime le « s » au hasard. Ensuite,
en français il y a des articles qui ont deux types : définis et indéfinis, d’un autre côté, l’arabe
n’en a qu’une qui soit définie, et pour la raison précédente, les apprenants ont montré un
manque de connaissances des règles concernant les articles ; ils ont ajouté ou supprimé les
articles selon leur propre désir. Enfin, l’accord de sujet-verbe et les erreurs de temps se
produisent également en raison de transfert négatif de l’arabe, parce que si l’arabe n’a que
deux types de temps, le français a douze temps ; de ce fait là, les apprenants utilisent
seulement le présent ou le passé simple presque dans tous les cas car ils trouvent des
difficultés dans les autres temps ceci est due de manque de connaissance des règles de
conjugaison et de la complexité des temps dans la langue française.
En outre, le deuxième type d’erreurs qui le type d’erreurs syntaxiques, dans cette
catégorie, les apprenants ont montré leur faible connaissance de l’ordre des mots et de
coordination car ils n’organisent pas leur travail ,ils écrivent seulement pour remplir le papier
,et ce qui a aussi conduit à l’émergence d’un autre type d’erreurs, qui est représenté dans les
erreurs de substance ; ce dernier est également un problème chez les apprenants , ils ont
commis des erreurs dans la capitalisation parce qu’elle n’est pas une caractéristique de
l’écriture arabe , et de ponctuation parce qu’ ils pensent que la phrase supporte une longue
phrase comme l’arabe .
D’autre part, dans l’analyse des copies nous avons trouvé aussi deux d’autres types
d’erreurs. Premièrement, les erreurs sémantiques qui sont dues à la traduction littérale de
l’arabe vers le français. Deuxièmement, les erreurs lexicales qui ont été faites à cause du
mauvais choix des mots .Enfin, les apprenants ont commis des erreurs d’orthographes car ils
ne maitrisent pas leurs règles. D’un autre coté on a dégagé les erreurs d’interférences
linguistiques, et l’explication de ce phénomène ce que l’apprenant est toujours en face d’une
langue étrangère mais qui est en même temps utilisé dans sa langue dialectale « daridja » ce
qui provoque un mélange de langage.
En conclusion, après l’analyse et l’interprétation des copies, les résultats ont prouvé nos
hypothèses, les apprenants commis des erreurs à cause de non maitrise des règles et aussi de
l’influence de la langue maternelle.
3.6.2 Le questionnaire
Les résultats obtenus à partir de questionnaire des enseignants montrent généralement
que les apprenants de troisième année moyenne font beaucoup d’erreurs de grammaire, de
lexique, de conjugaison, et celle d’interférence linguistique, ceci est expliqué par le manque
de compétence chez l’apprenant et l’influence de la langue maternelle dans son langage .En
outre les enseignants ont confirmé que leurs apprenants trouvent plus d’obstacles dans l’oral
et l’écrit, et que les parents jouent un rôle très important dans l’apprentissage de ses enfants
.Enfin, la plupart des enseignants organisent leur séance de production écrite chaque fin de
séquence ,et chaque d’entre eux à sa propre méthode pour remédier le problème d’erreurs
dans les expressions écrites.
3.7 La discussion
Cette partie du deuxième chapitre est consacrée à la discussion des principales
conclusions des résultats. Nous discuterons des résultats de recherche obtenues et analysés à
partir des productions écrites des apprenants, et de questionnaire des enseignants, en tenant
compte des questions de recherche et des hypothèses déjà mentionnées. Cette discussion
confirmera ou rejettera les deux hypothèses formulées.
L’analyse qualitative et quantitative des deux instruments de recherche montre que les
apprenant de troisième année moyenne commettent un très grand nombre d’erreurs qui se
produisent à différents niveaux : grammatical, syntaxique, lexical, substance, sémantique et
d’interférence. Les apprenants rencontrent ces problèmes en raison de manque des règles de la
langue et parfois ils ont tendance à prendre des connaissances linguistiques de leur langue
maternelle pour l’appliquer à langue française, ce dernier est aussi confirmé dans les réponses
de questionnaire des enseignants.
3.8 Suggestions
Il est absolument difficile de fournir des suggestions et des solutions applicables et utiles
à tout problème. Dans ce cas, nous souhaitons fournir des suggestions permettant à réduire les
erreurs dans les productions écrites. Les résultats ont montré que les erreurs commises sont
très fréquentes chez les apprenants de 3AM .Cependant, en prenant les résultats comme
référence, nous avons les solutions pédagogiques suivantes :
Pour les enseignants :
Les enseignants doivent accorder beaucoup d’importance aux erreurs commises par
leurs apprenants.
Encourager les apprenants en les Donnant des notes supplémentaires lorsqu’ils
écrivent un paragraphe sans erreur,
Chaque fois, prenez un paragraphe d’un apprenant et corriger –le en groupe pour
apprendre les erreurs de l’autre.
Demander à leurs apprenants d’écrire un paragraphe sur un sujet particulier et de
corriger leurs erreurs.
Eviter le retour au dictionnaire français –arabe. , il faut savoir le synonyme ce mot en
français.
Pour les apprenants :
Ils devraient accorder plus d’importance à la langue étrangère et particulièrement à la
langue française.
Lire plus des livres, car la lecture est bonne pour améliorer le vocabulaire et le style.
Utiliser les medias pour entrer en contact avec des locuteurs natifs.
La présente étude était une tentative d’explorer, d’analyser et de classer les erreurs
chez les apprenants de troisième année moyenne dans leurs productions écrites. Notre
première étape de cette étude a consisté à passer aux études menées précédemment dans le
même domaine, ou plus précisément sur le même sujet. La deuxième partie consistait à
rassembler des données en réalisant des productions écrites pour un échantillon de 32
apprenants. Cette ^partie pratique nous a permis de trouver des données répondant à nos
questions de recherche et a confirmé nos hypothèses.
Comme on le dit communément, les humains sont enclins non seulement à commettre
des erreurs de langage, mais aussi à se tromper dans leurs jugements sur les erreurs commises
par d’autres. Cela signifie que nous devons faire attention lors de la réalisation d’une étude et
lors de l’analyse des données. En conséquence, dans la présente étude, toutes les données
obtenues ont été analysées avec soin et rapportées honnêtement.
Les résultats obtenus ont montré que les catégories d’erreurs trouvées dans les écrits
des apprenants était grammaticales, syntaxiques, lexicales, sémantiques, substances et
d’interférences, les erreurs ont été analysées et catégorisées avec pourcentages. Apres avoir
analysé les erreurs des copies, on a découvert que les apprenants de troisième année moyenne
commettent souvent des erreurs en français en raison de manque de maitrise des règles et
l’influence de la langue arabe et dialectale.
Ce modeste mémoire nous a permis d’obtenir plus d’informations et de mieux
comprendre les erreurs commises dans les productions écrites par les apprenants de français
langue étrangère en général et de troisième année moyenne en particulier. Du moins pour ce
dernier point, l’étude actuelle devrait ouvrir la voie à la plus grande quantité de travail à faire
dans ce domaine à l’avenir.
Bibliographie
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Web site :
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http://lebonusage.over-blog.com/article-differents-types-d-erreurs-dans-la-production-
ecrite-72813073.html .
https://www.ouarsenis.com.
Université Aboubakr Belkaïd– Tlemcen –
Faculté des langues étrangères
Filière de français
« L’analyse des erreurs en production écrite chez les élèves de la 3 ème année
moyenne»
Nous vous remercions de bien vouloir répondre aux questions suivantes :
• 1 Les apprenants rencontrent plus d’obstacles ?
À L’oral À l’écrit les deux
• 2 Comment orientez-vous la séance de la production écrite ?
Par 15 jours par mois chaque fin de séquence chaque fin de projet
• 3 Les rédactions des apprenants sont-elles produisent ?
À La maison À La classe
- Pourquoi ?...................................................................................................................
• 4 Quelles sont les types d’erreurs enregistrées chez les apprenants à l’écrit ?
…………………………………………………………………………………………
• 5 Que doit faire l’apprenant pour améliorer son niveau d’écriture ?
…………………………………………………………………………………………...
• 6 Que faites- vous pour résoudre le problème de l’écrit chez l’apprenant ?
………………………………………………………………………………………….
• 7 Que doit être le rôle de l’enseignant dans l’apprentissage du FLE ?
………………………………………………………………………………………….
• 8 À votre avis est ce que les parents jouent un rôle dans l’apprentissage du FLE ?
…………………………………………………………………………………………
• 9 Quelle est la chose la plus intéressante dans les écrits de vos apprenants ?
………………………………………………………………………………………...
Merci pour votre précieuse contribution.
Résumé :
L’apprenant commet beaucoup d’erreurs lors de l’apprentissage du français langue
étrangère, il se trouve face à un grand complexe surtout au niveau de la production écrite. De
plus le manque de maitrise des règles de la langue pourrait être l’une de ces erreurs.
Pour faire comprendre la situation de ce phénomène, nous avons mené notre recherche
auprès des apprenants de 3AM. Ce travail vise à trouver les différents types d’erreurs
commises par les apprenants dans leurs productions écrites. Ainsi que la recherche est basé
sur un test destiné aux apprenants, dont ils vont écrire un fait divers.
Mots clé : erreur, l’enseignement, l’apprentissage, production écrite.
ملخص:
یرتكب المتعلم الكثیر من االخطاء عند تعلمھ اللغة الفرنسیة كلغة اجنبیة فھو یتواجد امام عائق كبیر خاصة على مستوى
.زیادة على ذلك نقص المعرفة بقواعد اللغة قد یكون من بین احد ھذه االسباب .ر الكتابي التعبی
لفھم ھذه الظاھرة قمنا بإجراء بحثنا امام متعلمي السنة الثالثة متوسط. یھدف ھذا العمل الى ایجاد مختلف انواع االخطاء
ین في تعبیرھم الكتابي . حیث ان البحث مرتكز على تجربة موجھة الى المتعلمین این سیقومون المرتكبة من طرف المتعلم
بكتابة حدث.
. التعبیر الكتابي ،التعلم ،التعلیم ،الخطأ : لكلمات المفتاحیةا
Summary :
Pupils commit a lots of errors while learning french as a foreing language .They face a
great difficulty in their writing skill and mostly in their writing productions.Furtherome, one
of the reasons behind making these language errors,is the pupils lack of knowledge about the
correct language rules. In order to understend this phenomen, a study was conducted among
third year middle school pupils. In fact, This work aims at identifying the different types of
errors committed by these pupils in their writing productions.It is based on providing a test for
these thirs year middle school pupils which is based on making a news lots.
Key words : errors, teaching, learning writing-production.
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