N°119 novembre 2012
LA MÉCANIQUE
LA mécAnique en région nord - pAs de cALAisCette étude a été réalisée en partenariat avec le Pôle d’excellence Mécanique, Travail des métaux et Biens d’équipements industriels (Mécanov’). L’objectif de cette étude est de mieux comprendre les enjeux stratégiques de la filière pour mieux l’accompagner. Les entreprises de la région, inscrites dans une économie mondialisée et une concurrence internationale de plus en plus rude, peuvent encore faire valoir des atouts uniques au monde. nous sommes encore trop peu à savoir qu’en France, le dynamisme de l’industrie repose, pour une part importante, sur la vitalité, l’inventivité et la fiabilité du secteur de la mécanique. L’industrie mécanique comprend l’ensemble des technologies et procédés qui permettent d’adapter les grandes inventions industrielles au mouvement de l’homme et du monde. Mal connue, elle est pourtant présente partout, irriguant toutes les veines de l’industrie, améliorant le quotidien et rendant possible les innovations les plus audacieuses. Elle constitue aujourd’hui, plus que jamais, un pilier du dynamisme industriel de la région. La mécanique est au cœur de toutes les activités humaines et a des liens avec tous les secteurs d’activités. La diversité des activités constitue la principale caractéristique de ce secteur et explique la multitude des profils des entreprises, tant au niveau économique que technologique. La mécanique est en amont de nombreuses activités ; ses innovations vont donc se diffuser à un grand nombre de secteurs utilisateurs. La force de la mécanique en Nord/Pas-de-Calais ne réside pas seulement dans sa capacité à produire des solutions, mais aussi et surtout dans celle de les concevoir et de les rendre possibles. Cet extraordinaire atout résulte du savoir-faire de plus de 37 500 hommes et femmes qui entretiennent et transmettent les compétences d’hier, et inventent celles de demain.
il est impératif de prendre conscience de la qualité de l’industrie mécanique, de sa passion et de sa créativité.
LA MéCANIQUE : 1ER SECTEUR INDUSTRIEL RéGIONAL
La région nord-pas de calais compte 1 662 établissements et 37 596 emplois salariés en mécanique soit 20 % des emplois industriels de la région. La mécanique apparait ainsi comme le 1er
secteur industriel régional.
La mécanique régionale pèse 7,6 milliards d’€ de chiffres d’affaires, soit 6,4 % de l’activité nationale du secteur. L’activité génère ainsi plus de 3,8 milliards d’€ de valeur ajoutée, soit 1/4 de la valeur ajoutée industrielle de la région. 3 sous-secteurs sont habituellement distingués : la transformation des métaux (58,8%), l’équipement mécanique (35,6%) et la précision (5,6%).
parmi les entreprises de plus de 10 salariés, la mécanique régionale pèse 6,8 % de la mécanique nationale avec un poids plus important du secteur de la transformation des métaux et moindre pour les équipements mécaniques et la précision.
MéCANIQUE
POIDS DE LA MéCANIQUE
DANS L’INDUSTRIE RéGIONALE
RéGIONALE EN FRANCE
Nombre d'entreprises
1 662 24 % 5,3%
Nombre de salariés
37 596 20 % 4,8%
Chiffre d'affaires
7,6 mm€ nd 6,4%
Valeur ajoutée 3,8 mm€ 25% nd
SOURCES : CCI DE RéGION NORD DE FRANCE - INSEE
2
4 GRANDS TERRITOIRES
CôTE D’OPALESUR LES MéTIERS CI-DESSOUS LISTéS, QUELLE PART REPRéSENTENT-ILS DANS vOTRE ChIFFRE D’AFFAIRES ?
Avec 280 établissements, la mécanique est la première activité industrielle de la Côte d’Opale (26% des établissements industriels). Les entreprises s’y localisent plutôt sur dunkerque et calais. Le montreuillois est aussi une terre d’accueil de la mécanique mais plutôt tourné vers les activités en lien avec la santé.
ARTOISSUR LES MéTIERS CI-DESSOUS LISTéS, QUELLE PART REPRéSENTENT-ILS DANS vOTRE ChIFFRE D’AFFAIRES ?
LES éTABLISSEMENTS DE LA MéCANIQUE EN NORD - PAS DE CALAIS
CIE ENGRENAGES ET REDUCTEURS
TOLARTOIS
BECK CRESPEL
ATLANTIQUE AUTOMATISME INCENDIE
OUTINORD
ECL
AGRATI
RAILTECH INTERNATIONAL
SKF
ARCELOR AUTO PROCESSING
MACO
CIE ENGRENAGES ET REDUCTEURS
SCHAEFFLER CHAIN DRIVE SYSTEMS
INDUSTRIAL SCIENTIFIC -OLDHAM
SASA
JSPM
Activité des établis s ements
Equipement mécaniquePrécisionTransformation des métaux
Taille des établis s ements
250 à 1 000
50 à 2500 à 50
SOURCE : CCI DE RéGION NORD DE FRANCE
USINAGE
SERVICE
CHAUDRONNERIE MECANO-SOUDURE
ASSEMBLAGE MONTAGE
AUTRES DONT LIÉS À LA SANTÉ
TUYAUTERIE
TÔLERIE
ÉTUDE
DÉCOUPAGE EMBOUTISSAGE
TRAITEMENT DE SURFACE
PEINTURE
FONDERIE
TRAITEMENT THERMIQUE
FORGE
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CÔTE D’OPALE
NORD-PAS DE CALAIS1%
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USINAGE
SERVICE
CHAUDRONNERIE MECANO-SOUDURE
ASSEMBLAGE MONTAGE
AUTRES DONT LIÉS À LA SANTÉ
TUYAUTERIE
TÔLERIE
ÉTUDE
DÉCOUPAGE EMBOUTISSAGE
TRAITEMENT DE SURFACE
PEINTURE
FONDERIE
TRAITEMENT THERMIQUE
FORGE
ARTOIS
NORD-PAS DE CALAIS
3la mécanique en région nord - pas de calais - novembre 2012
L’Artois accueille 341 établissements de la mécanique. Avec 29% des établissements industriels, il s’agit de la première activité industrielle de l’Artois. On observe une forte concentration sur la zone d’emplois de Lens-Hénin, dans une moindre mesure le Béthunois et la ville d’Arras. Les activités de chaudronnerie, mécano-soudure, assemblage et montage sont plus présentes sur ces territoires qu’ailleurs en région.
GRAND LILLESUR LES MéTIERS CI-DESSOUS LISTéS, QUELLE PART REPRéSENTENT-ILS DANS vOTRE ChIFFRE D’AFFAIRES ?
Avec 667 établissements, la mécanique est la première activité industrielle du territoire lillois (29% des établissements, ex-aequo avec les biens de consommation). C’est le 1er territoire d’accueil des entreprises de la mécanique dans la région. Le grand Lille apparait plus spécialisé dans des activités d’usinage et d’assemblage-montage.
GRAND hAINAUTSUR LES MéTIERS CI-DESSOUS LISTéS, QUELLE PART REPRéSENTENT-ILS DANS vOTRE ChIFFRE D’AFFAIRES ?
Pour le Grand hainaut aussi la mécanique est la première activité industrielle. Le territoire compte 428 établissements (30% des établissements). Les établissements se localisent plutôt le long d’un axe Valenciennes-Cambrai et autour de Maubeuge.
Les activités de tôlerie et de traitement thermique apparaissent plus nombreuses sur ce territoire.
LA CONCURRENCE ET LES MARChéS DE LA MéCANIQUE
Avec plus de 100 milliards d’€ de chiffre d’affaires par an pour les entreprises de plus de 10 salariés de l’industrie mécanique en France, dont 7,6 milliards d’€ sont générés par les entreprises de la région, les marchés de la mécanique sont particulièrement importants.
SES MARChéSTout d’abord, la mécanique se caractérise par 3 grandes activités : la fabrication (51%), la maintenance/services (34%), le négoce et l’ingénierie-conception (14%).
71% des entreprises de la mécanique travaillent pour l’industrie qui constitue le 1er débouché du secteur. Les ménages, les services et le BTp constituent les autres donneurs d’ordre du secteur.
CyCLE DU MARChé EN FONCTION DU SECTEUR (EN ChIFFRE D’AFFAIRES)
USINAGE
SERVICE
CHAUDRONNERIE MECANO-SOUDURE
ASSEMBLAGE MONTAGE
AUTRES DONT LIÉS À LA SANTÉ
TUYAUTERIE
TÔLERIE
ÉTUDE
DÉCOUPAGE EMBOUTISSAGE
TRAITEMENT DE SURFACE
PEINTURE
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GRAND LILLE
NORD-PAS DE CALAIS
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14%USINAGE
SERVICE
CHAUDRONNERIE MECANO-SOUDURE
ASSEMBLAGE MONTAGE
AUTRES DONT LIÉS À LA SANTÉ
TUYAUTERIE
TÔLERIE
ÉTUDE
DÉCOUPAGE EMBOUTISSAGE
TRAITEMENT DE SURFACE
PEINTURE
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TRAITEMENT THERMIQUE
FORGE
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GRAND HAINAUT
NORD-PAS DE CALAIS
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18%ECO-TECHNOLOGIE
BTP
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AUTOMOBILE
MÉCANIQUE
ÉNERGIE
AGRICULTURE
MÉNAGES
FERROVIAIRE
CHIMIE
AUTRES DONT LIÉS À LA MAINTENANCE
MÉTALLURGIE
TERTIAIRE
AÉRONAUTIQUE
ÉLECTRONIQUE
CONSTRUCTION NAVALE
DÉFENSE
ENVIRONNEMENT
EN CROISSANCE EN DÉMARRAGE FLUCTUANT
EN MATÛRITÉ EN DÉCLIN NE SE PRONONCE PAS
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Ces marchés évoluent chacun selon leur propre rythme. Globalement, la moitié des entreprises de la mécanique se situent sur des marchés à maturité. Dans le détail, l’analyse des marchés et cycles de l’activité, permet de mieux identifier les secteurs actuellement porteurs.
La mécanique se caractérise par sa position de fournisseur pour toutes les activités industrielles et parfois de services. La mécanique apparait ainsi souvent comme un sous-traitant ou un maintenancier.
La typologie de la clientèle de la mécanique est très spécifique. On retrouve principalement les donneurs d’ordres historiquement importants dans la région notamment la métallurgie (20%) et la mécanique elle-même (11%).
Par ailleurs, la moitié des chiffres d’affaires sont réalisés avec des clients régionaux. Les entreprises de la mécanique évoluent donc avant tout sur un marché de proximité et la part de marché réalisée en dehors de la région reste peu élevée : 27% des chiffres d’affaires sont réalisés à l’export. dans la mesure où une part importante des productions de la mécanique entre dans le process d’autres secteurs, il est difficile de valoriser les montants exportés. On l’estime à 2 milliards d’€ dont 1 milliard d’€ directement auprès de clients internationaux par la vente de machines.
Le portefeuille clients reste peu diversifié, en moyenne on recense une quinzaine de clients qui réalisent 80% du chiffre d’affaires. Le client principal pèse en moyenne 1/3 du chiffre d’affaires. ces chiffres sont conformes à ce que l’on observe dans les autres secteurs industriels de la région.
SES MéTIERSLes quatre premiers métiers génèrent 62% de l’activité de la mécanique. une part croissante des métiers de la mécanique se trouve dans la santé et constitue une proportion importante de la catégorie autres (9%). dans les métiers de services, on retrouve la maintenance, le négoce de matériels et l’ingénierie …
SUR LES MéTIERS CI-DESSOUS LISTéS, QUELLE PART REPRéSENTENT-ILS DANS vOTRE ChIFFRE D’AFFAIRES ?
cependant, les métiers les plus porteurs de développement sont l’assemblage, la tôlerie, le traitement thermique, la chaudronnerie : près de 30 % des chiffres d’affaires de ces métiers sont générés par des marchés en croissance. A l’inverse, 7 métiers restent sur des marchés en déclin ou en maturité à l’instar de la forge, l’usinage ou la fonderie.
L’analyse par marché ou par métier montre que 1/5 des entreprises risquent de ne plus croître et vont voir la demande se contracter dans les années à venir si celles-ci ne l’anticipent pas dès maintenant en se repositionnant sur des marchés porteurs.
LES RESSOURCES DE L’INDUSTRIE MéCANIQUE
RESSOURCES hUMAINESen 2011, 51 % des entreprises interrogées ont recruté, ce qui représente 2 000 embauches. 1/4 des entreprises du secteur déclarent rencontrer des difficultés de recrutement, notamment en raison d’un manque de compétences et de formations des candidats. Une inadéquation entre formation et besoins est ressentie. Pour 34% des dirigeants du secteur, ces difficultés ont un impact sur leur activité et la perte de marché constitue la principale conséquence de ces difficultés.
QUELLES SONT LES CONSéQUENCES DE CES DIFFICULTéS SUR vOTRE DéMARChE D’ENSEMBLE ?
Pour 2012, 38% des entreprises ont des projets d’embauches (11% ne savaient pas encore). cela représente un peu plus de 1 500 postes à pourvoir. En complément, 300 000 heures de formation sont apportées aux salariés en place dont les 2/3 pour des ouvriers et techniciens.
OUTILS DE PRODUCTION ET TEChNOLOGIEFace à la concurrence des pays à bas coût, l’outil de production peut devenir un avantage décisif s’il est performant en offrant une productivité élevée et une rentabilité supérieure. Pour 84% des dirigeants, l’outil est au moins aussi performant que celui de la concurrence. 1%
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17%USINAGE
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AUTRES DONT LIÉS À LA SANTÉ
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DÉCOUPAGE EMBOUTISSAGE
TRAITEMENT DE SURFACE
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CHAUDRONNERIE MECANO SOUDURE
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24%RECOURS À L’INTÉRIM
PERTE DE MARCHÉ
FORMATION INTERNE
AUTRES
ABANDON DE LA RECHERCHE
AUGMENTATION DE LA RÉMUNÉRATION PROPOSÉE
MOBILITÉ INTERNE
ÉLARGISSEMENT DES CRITÈRES DE RECRUTEMENT
5la mécanique en région nord - pas de calais - novembre 2012
Si 52% des dirigeants considèrent que les évolutions technologiques auront un effet sur leur métier, 48% n’y voient pas d’impact. or les évolutions sont aujourd’hui rapides y compris dans l’industrie : maintenance préventive où il y a encore tant à faire, intégration des Tic pour faciliter la gestion de la production et sa coordination avec les fournisseurs et logisticiens…il est donc nécessaire d’appuyer son développement sur les innovations technologiques et d’organisation pour rester sur des marchés dynamiques et performants.
INvESTISSEMENTS1/3 des entreprises vont investir en 2012 pour mettre en œuvre leur priorité stratégique, 58 % de ces investissements porteront sur le matériel, suivi par l’immobilier (13%), les ressources humaines (12%) et l’informatique (9%). Ces investissements sont liés aux marchés pour lesquels les entreprises travaillent déjà.
53% des entreprises n’envisagent pas d’investir faute de besoins identifiés (29%), d’investissements déjà réalisés (24%) et d’une conjoncture défavorable (22%). Les difficultés de financement sont plutôt marginales (10%) car ces entreprises ont 40% de financement par fonds propres et 50% par crédit, le plus souvent par crédit-bail.
CES INvESTISSEMENTS SONT LIéS à QUEL MARChé ?
FINANCEMENTSeules 8% des entreprises ont des difficultés de financement. Les difficultés viennent surtout d’entreprises situées sur des marchés en démarrage (30%) ou sur des marchés en déclin (22%).
En termes de ressources financières, la difficulté principale vient de la trésorerie, même si elle est un peu moins marquée que dans l’ensemble de l’industrie. en effet, 21% des entreprises de la mécanique considéraient en 2011 leur trésorerie comme mauvaise ou très mauvaise, contre 25% pour l’ensemble de l’industrie. Cette situation pénalise les investissements pour 6% des entreprises de la mécanique. en 2012, la situation ne s’améliore pas. Après plusieurs années plus ou moins difficiles, la trésorerie est le vrai sujet d’inquiétude, plus que le financement des investissements.
PART DES ENTREPRISES AyANT DES DIFFICULTéS DE FINANCEMENT SELON LE CyCLE DE LEURS MARChéS
LES DévELOPPEMENTS à vENIR
28 % des entreprises de la mécanique se déclarent leader dans leur secteur. Ce qui est un peu au-dessus de ce que l’on observe en moyenne dans l’industrie régionale. il s’agit de leaders sur leur marché local mais aussi parfois plus largement grâce à des produits reconnus internationalement.
La mécanique régionale a donc des atouts à valoriser, mais pour cela il faut qu’elle sache surmonter ses difficultés.
OUTRE LA CONjONCTURE DéFAvORABLE, QUELS SONT LES 3 PRINCIPAUx FREINS QUE vOUS RENCONTREz POUR LE DévELOPPEMENT DE vOTRE ENTREPRISE ?
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IAA
GRAND PUBLIC
BTP
AGRICULTURE
ÉNERGIE
AÉRONAUTIQUE
CHIMIE
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FERROVIAIRE
AUTOMOBILE
CONSTRUCTION NAVALE
DÉFENSE
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EN CROISSANCE EN DÉMARRAGE FLUCTUANT EN MATURITÉ EN DÉCLIN
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25%DIFFICULTÉS DE RECRUTEMENT
CONCURRENCE ACCRUE
ACCROISSEMENT DE LA PRESSION FISCALE
MANQUE D’OPPORTUNITÉ DE DÉVPT SUR LE MARCHÉ
CAPACITÉ FINANCIÈRE
FREINS RÉGLEMENTAIRES
AUTRES
DIFFICULTÉS D’ENCADREMENT
MANQUE DE PARTENAIRES
CONTRAINTES ENVIRONNEMENTALES
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Cette étude est basée sur des statistiques diverses : INSEE, Pôle Emploi, Douanes, CCI de région Nord de France, FIM, CETIM …et une enquête réalisée par la CCI de région Nord de France auprès de tous les établissements de la mécanique en mai et juin 2012. 36% des entreprises ont répondu à l’enquête. La mécanique est classée selon 3 secteurs : la transformation des métaux (construction métallique, chaudronnerie et chauffage central, sous-traitance du travail des métaux, produits du travail des métaux, maintenance), équipement mécanique (composants, machines d’usage général, machinisme agricole, machines-outils, machines d’usages spécifiques, installation et maintenance) et précision (optique, santé, instruments de mesure).
DÉVELOPPEMENT & DIVERSIFICATION
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OPTIMISATION DES COÛTS
DYNAMISATION DES POLITIQUES COMMERCIALES
RÉORGANISATION DES PORTEFEUILLES CLIENTS
AUTRES
OPTIMISATION DES COMPÉTENCES RH
EXTENSION ET MODERNISATION DES EQUPTS ET LOCAUX
DÉVELOPPEMENTS TECHNOLOGIQUES
AJUSTEMENT DE LA GESTION & STRATÉGIE FINANCIÈRE
ALLIANCES PARTENARIATS
DIVERSIFICATION DES FOURNISSEURS ET APPROVISIONNEMENT
MUTUALISATION DES MOYENS
RENFORCEMENT DE L’UTILISATION DES TIC
CONTACTTAPIO POTEAUT. 03 20 63 79 35
Outre une conjoncture défavorable, la mécanique régionale doit surmonter des difficultés de recrutement (25%), une concurrence accrue (21%) ou une pression fiscale croissante (19%) qui pèsent sur le développement de l’activité.
Face à la concurrence, les entreprises développent des stratégies de distanciation : 20% dans le développement commercial, 15% dans l’optimisation des coûts et seulement 12% dans l’innovation.
Devant des difficultés plus générales, 3 priorités stratégiques ressortent : • développement et diversification des marchés, • optimisation des coûts • dynamisation des politiques commerciales. coopération et innovation sont peu citées.
Globalement, les difficultés des entreprises viennent d’un manque de compétences, en particulier en ressources humaines qui permettraient de les contourner.
Au final, la mécanique régionale repose sur des bases bien ancrées, mais ces bases ont tendance à se trouver ébranlées, par les évolutions importantes, la faible visibilité et l’incertitude que connaissent les différents marchés. Plus encore la vraie menace vient d’une prise en compte trop timide des enjeux d’innovation auxquels s’ajoutent des difficultés de recrutement.
QUELLES SONT LES PRIORITéS STRATéGIQUES POUR vOTRE ENTREPRISE DANS LES 5 PROChAINES ANNéES ?
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