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Developpementdonner une forme à l’illettrisme

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La première partie du developpement a pour but de réaliser des essais sur la superposition du message, sa multiplication : comment pousser la visualisation de messages de manière à retranscrire la quantité infinie d’informations textuelles dans la rue qui se présentent aux illettrés.

Différents essais sur des jeux de superpositions, de multiplications de l’info, de manière à la rendre illisible, parfois identifiable. La notion de «bug» peut apparaître dans certains essais, elle a pour but d’illustrer la notion «d’overdose» de message, qui vient brouiller la vision du spectateur, en rapport avec le fait que l’oeil ne sait sur quoi se fixer lorsqu’une personne en état d’illettrisme s’expose à ce genre d’informations présentent dans la rue.

Ces recherches ont pour objectif de trouver une matière plastique capable de donner le plus possible un effet de quantité oppressante de messages. L’ajout d’informations de couleurs peut apporter ce côté plastique qui devient désagréable pour l’oeil du spectateur.

Les essais sont effectués à partir des visuels des recherches sauf pour cette affiche qui est construite sur le même principe que les quatres autres mais cette fois ci en utilisant des info, panneaux, deventures ... pour retranscrire une fois de plus la surexposition d’informations textuelles en milieu urbains.

typographie utilisée :

National Bold abcdefghijklmnopqrstuvwxyz ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ 0123456789

(Klim type foundry) Choix d’une linéale sans serif qui permet de donner un message universel et institutionnel tout en apportant grâce à ces détails dans le dessin des caractères, une subtilité, une distinction qui rend alors le message particulier.

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J’ai finalement choisi de créer une affiche supplémentaire, qui s’ajoute aux autres mais ne les remplacent pas, elle devient seulement une sorte d’affiche «générique» qui permet de donner le message de manière plus claire afin de donner au spectateur la possibilité d’identifier la cause défendue par ces affiches grâce au message suivant qui se dissimule dans l’affiche : « Un quotidien sans lecture ».Cette phrase permet d’apporter les deux notions phares de cette piste : le quotidien qui sous entend la répétition et donc qui permet de jusitifer cette quantité importante d’info dans l’affiche et également le mot «lecture» qui renvoit à la matière utilisée pour construire l’affiche : le texte.

Cette affiche est ensuite utilisée pour avancer le developpement en cherchant a représenter de plus en plus cette surquantité. elle est ainsi réduite en plusieurs taille de manière homothétique et mise en place sur le même support afin d’obtenir cet effet de surexposition encore plus importante. On obtient alors une matière plastique qui intérroge sur le rapport lisibilité / visibilité : l’oeil cherche a réaliser une vue d’ensemble du visuel, qui devient alors une image et non pas une information : chaque détail devient alors un moyen de venir fatiguer l’oeil du spectateur afin de rendre compte du quotidien d’une personne en état d’illettrisme.

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Le même principe de construction des affiches est utilisé pour mettre en place une serie d’affiche qui garde la même ligne graphique au point de se confondre. Seul le message change d’une affiche à l’autre.

L’affiche «image» est elle aussi mise en place comme les autres par déclinaison de taille et par répétition / superposition. Une autre affiche s’ajoute à la série : composée à la fois de texte mais aussi d’image texte.

Suite à un questionement sur l’echelle de ce visuel, le fait de traduire l’affiche de base en plusieurs taille et d’ensuite réaliser la composition en multipliant/superposant, j’ai choisi de suivre ce cheminement également sur les supports : les affiches précédentes sont utilisées pour être mise en place avec le même principe de composition sur un format plus important : 4x3 Texte

format Sucette Decaux

Phrase Mot

Affiche générique Un quotidien sans lecture

4x3 texte x image

Lettre

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Selection des affiches finales :

40x60 Sucette Decault Affiche Générique : 4x3

Decault texte + image

L’affiche générique est modifiée de manière à rendre plus lisible le message «illettrisme grande cause nationale 2013» qui permet de justifier la campagne d’affichage créée et également apporter une réponse aux personnes qui voient d’abord les affiches de la série, et ainsi se posent des questions à propos de la nature, du but de ces affiches.

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Finaldonner une forme à l’illettrisme

La série d’affiche finale permet d’apporter une notion d’echelle en plus de lisibilité/visibilité : niveaux de lecture sont mis en point en rapport avec 3 manières de mettre en scène les affiches dans la rue. Ces affiches ont donc pour but de traduire l’illettrisme sous forme de mal-être, vecu par les personnes concernées par l’illettrisme, qui chaque jour sont exposés à des miliers de messages qu’ils sont dans l’incapacité de décrypter. L’agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI) choisi donc de réaliser cette campagne d’affichage qui permet à la fois de traduire le phénomène de l’illettrisme sous une forme peut commune, afin d’informer la population sur la portée de ce phénomène et leur permettre de mettre enfin un visuel sur ce qu’est l’illettrisme.

Ces affiches se veulent plus être des moyens de mettre le spectateur dans une situation inconfortable d’incompréhension vis à vis de l’illettrisme qu’il ne connait pas, plus que comme un moyen simple d’information. Car après avoir été face à ces affiches, l’intérrogation amène forcement à la recherche d’une réponse, et ainsi le spectateur est amené à aller se renseigner à propos de l’illettrisme.

Chaque affiche est alors construite selon son support : plus ou moins de répétitions, de superpositions, mais en partant de la même base. Les lieux d’affichages seraient uniquement dans les lieux de passages importants : metro, bus, gare etc... ces lieux sont empruntés tous les jours par des milliers de personnes, qui emprunte toujours ce même chemin, l’affcieh devient alors un élément à l’image du concept : chaque personne voit tous les jours des dizaines de fois cette même affiche ce qui revient à l’idée de répétition, de surexposition, d’overdose de message textuel afin de rendre compte du problème de l’illettrisme et ainsi obliger le spectateur à entrer dans ce «pseudo état» d’illettrisme.