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GUIDE PRATIQUE POUR SCIENTIFIQUES DE NIVEAU COLLÉGIAL
TABLE DES MATIÈRES
1. LA DÉMARCHE SCIENTIFIQUE .......................................................................................................................... 3
2. LA RECHERCHE D’INFORMATIONS SPÉCIALISÉE ET EFFICACE ..................................................................... 9
2.1. LES PRINCIPALES SOURCES D’INFORMATIONS SCIENTIFIQUES .......................................................... 9 2.2. LA FIABILITÉ DES SOURCES ........................................................................................................................ 12 2.3. LIRE ET UTILISER LA DOCUMENTATION ................................................................................................... 14
3. COMMENT TENIR UN CAHIER DE LABORATOIRE ....................................................................................... 16
4. COMMENT PRÉSENTER UN RAPPORT SCIENTIFIQUE DE QUALITÉ............................................................ 18
LA FORME D’UN RAPPORT SCIENTIFIQUE ............................................................................................................... 18 LE CONTENU D’UN RAPPORT SCIENTIFIQUE .......................................................................................................... 19
A. INTRODUCTION ............................................................................................................................................. 19 B. MÉTHODOLOGIE ............................................................................................................................................ 20 C. RÉSULTATS ..................................................................................................................................................... 21 D. DISCUSSION .................................................................................................................................................. 23 E. CONCLUSION .................................................................................................................................................. 25 F. RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES OU MÉDIAGRAPHIE ......................................................................... 25
5. COMMENT PRÉSENTER ORALEMENT UNE RECHERCHE SCIENTIFIQUE ................................................... 27
5.1. LE CONTEXTE SCIENTIFIQUE ....................................................................................................................... 27 5.2. L’ART DE LA PRÉSENTATION ORALE .......................................................................................................... 28 5.3. LE SUPPORT VISUEL ...................................................................................................................................... 33
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1. LA DÉMARCHE SCIENTIFIQUE
Référence utile : Campbell et Reece, 2007-chapitre 1, p. 18 à 25
La démarche scientifique consiste à observer l’univers le plus objectivement possible afin de
décrire des phénomènes précis, de chercher l’existence de relations entre ces phénomènes ainsi
que d’énoncer des théories et des lois qui permettent de faire des prédictions concernant ces
phénomènes. La démarche scientifique répond à ces exigences et atteint ses objectifs en suivant
des étapes précises décrites dans la méthode hypothético-déductive. La démarche scientifique
est universelle, elle est l’instrument de la raison.
http://monicks.posterous.com/the-scientific-method-vs-the-creationist-meth-1
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La démarche scientifique comprend plusieurs étapes qui se répètent en boucle (figure 1).
Figure 1: Survol de la démarche scientifique
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Exemple de question :
« Est-ce l’utilisation des BPA dans la fabrication des biberons de plastique
est une pratique qui est nocive pour la santé des bébés? »
Voici les différentes étapes :
A. Observation d’un phénomène
Ce phénomène représente une perception d’un problème ou d’une énigme qui soulève
alors un questionnement.
B. Question de recherche
Il est essentiel de se questionner et de tenter de répondre à ses questions afin d’avoir
un travail qui a une « direction ». Lorsqu’on produit un texte scientifique à partir d’une
question, celle-ci doit comporter plusieurs qualités. La question doit être :
o Pertinente : La question est neutre et vise à expliquer ou comprendre les
observations.
o Ouverte : La réponse à cette question doit être plus étendue qu’un « oui » ou un
« non ». Dans le cas contraire, la recherche ou les observations deviennent
inutiles.
o Claire : La question doit être « univoque » donc avoir le même sens pour tous et
se doit d’être explicative plutôt que descriptive. Elle doit débuter toujours par un
« Pourquoi? » ou un « Est-ce que? » et non un « comment? ».
o Réaliste : La question ne doit pas être trop complexe ni trop banale. Elle doit être
répondue dans les délais prévus au cours et avec les ressources qui sont à votre
disposition.
o Relativiste ou nuancée : Dans la question, il ne faut pas retrouver de jugements
de valeur, des affirmations non fondées, des prises de position.
Points positifs :
La question débute par « est-ce que » donc elle exige une explication et un
questionnement une fois que l’on a affirmé que oui ou non.
Le ton est « neutre »
Il y a un lien avec la société et avec plusieurs disciplines scientifiques
(chimie pour la composition du plastique, biologie pour l’effet sur le vivant)
Ne prends pas position à l’avance
Exige que l’on tienne compte des observations faites en laboratoire et d’une
documentation pertinente pour appuyer ces observations
N’est ni banale ni trop complexe
Afin de répondre à cette question, il faut décrire brièvement les molécules
chimiques composant le plastique qui sont potentiellement dangereuses pour la
santé, leurs particularités et leurs caractéristiques à l’aide de la documentation. Il
faut ensuite, observer et comparer l’effet de ces molécules sur des cellules en
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Contre-exemple de question :
« Comment le plastique des biberons est-il nocif pour la santé des bébés.
laboratoire. Finalement, on peut décrire l’émergence du besoin d’utiliser le plastique
dans toutes les sphères de notre vie et l’impact de cette utilisation sur notre
environnement immédiat.
Points positifs :
Est en lien avec la biologie
Est en lien avec l’actualité et la société
Points à améliorer :
Débute par « comment » ce qui n’exige qu’une description, et pas vraiment
une explication ou un questionnement
Contient un jugement de valeur non fondé à l’effet que le plastique est
« nocif » pour la santé
Implique une très grande part de documentation, car il existe plusieurs
types de plastique utilisés par l’être humain dans la fabrication des biberons
dans son quotidien (trop large pour être répondu dans des délais
raisonnables, c.-à-d. un laboratoire)
La question n’est pas au point, il faut la retravailler de manière à corriger les
problèmes.
C. Formulation d’une hypothèse de recherche
L’hypothèse est une sorte de tentative de réponse à la question de recherche. C’est un
élément clé de la démarche scientifique, car elle représente le pivot autour duquel
tournent les autres étapes. En effet, c’est l’hypothèse qui guide le choix de
l’expérimentation et qui sert de repère lors de la conclusion de l’étude.
La formulation de l’hypothèse doit d’être claire, nette, précise et plausible, c’est-à-
dire, réelle, possible et vérifiable. L’hypothèse ne doit pas être établie d’une manière
absolue, mais bien en relation avec les domaines où elle s'applique, pour lesquels elle
est valable.
L’élément le plus important lors de la formulation d’une hypothèse est la justification
de celle-ci. En effet, il est essentiel de justifier l’hypothèse de départ à l’aide de
données théoriques prises dans vos lectures. Une hypothèse sans justifications ne
vaut rien.
Il est également essentiel de se rappeler qu’il n’est pas obligatoire d’avoir raison lors
de l’émission de l’hypothèse. On peut émettre une hypothèse qui sera, par la suite,
infirmée par les résultats. L’hypothèse sert à faire tourner la roue de la démarche
scientifique. Il devient, important lors de la conclusion de rapport scientifique de
justifier ou d’expliquer en quoi, l’hypothèse est valide ainsi que les limites de
l’expérience ou d’expliquer pourquoi l’hypothèse est invalide. Des erreurs de
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manipulation peuvent avoir été commises, il sera alors nécessaire d’identifier
précisément ces erreurs et leurs impacts potentiels sur les résultats.
D. Le choix d’une méthode d’expérimentation
Afin de valider l’hypothèse, il faut choisir une méthode d’expérimentation.
L’expérience contrôlée est très souvent utilisée par les scientifiques. Ce type
d’expérience donne au scientifique l’assurance que le phénomène observé est bel et
bien relié à une seule variable à tester, et non à des variables non voulues (erreurs ou
le hasard). Afin de relier les effets observés des données au facteur à tester, il est
essentiel de ne faire varier qu’un seul facteur à la fois.
Aussi, il est important de s’assurer que tous les groupes expérimentaux subissent les
mêmes étapes expérimentales. Ainsi, plusieurs témoins (ou contrôles) doivent être
réalisés afin d’avoir l’assurance de la validité des résultats. Il existe deux grandes
catégories de témoins : les témoins positifs et les témoins négatifs. Le témoin négatif
représente le groupe expérimental où aucun traitement n’est fait. Cependant, il doit
subir toutes les étapes du protocole expérimental. Par exemple, des cellules en culture
sans virus, mais subissant toutes les autres étapes. Le témoin positif, quant à lui,
représente le résultat attendu; par exemple, un aliment génétiquement modifié
standardisé.
De plus, dans les expériences contrôlées il y a des variables dépendantes et
indépendantes. Les variables indépendantes représentent les variables que
l’expérimentateur détermine arbitrairement (par exemple, le temps d’incubation de 5,
10, 15 et 20 minutes). En revanche, la variable dépendante, « dépend » ou plutôt, sa
valeur est en relation avec celle de la variable indépendante (par exemple, le nombre
de colonies de bactéries augmente proportionnellement au temps d’incubation, qui est
indépendante).
Le dernier élément à prendre en considération dans une expérience contrôlée est la
mesure de la variable dépendante. Quoi mesurer ? Et surtout comment le mesurer
efficacement?
E. La collecte de données
Durant la réalisation de l’expérience, le scientifique récolte un grand nombre de
données brutes. Il est important que cette collecte de données soit notée dans un
cahier de laboratoire ou dans des espaces prévus à cette fin dans les protocoles
expérimentaux.
F. L’organisation et le traitement des données
Les données brutes sont alors classées et traitées. Il est alors important de réduire les
données brutes à l’aide de moyennes lorsqu’il y aura plus d’une donnée par conditions
expérimentales et de les illustrer de la façon la plus appropriée, de manière à livrer
leur signification clairement et sans équivoque. La production de figures et de tableaux
permet une meilleure visibilité des points majeurs à retenir.
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G. L’analyse et interprétation des résultats
C’est lors de cette étape qu’il est possible de déterminer la signification réelle des
résultats en tenant compte des erreurs de manipulation ainsi que des limites de la
méthodologie choisie. Cette étape permet l’explication des résultats obtenus et les
mécanismes sous-jacents.
H. La conclusion de l’étude
Pour ce faire, il est important de revenir à l’hypothèse de départ et de se demander si
elle était valide ou non et pourquoi. Si l’hypothèse est invalidée, le scientifique en
émettra une nouvelle et recommencera le processus afin de valider cette nouvelle
hypothèse. En revanche, si l’hypothèse est validée, cette dernière devra être vérifiée
par la répétition de l’expérience de nombreuses fois. Une fois l’hypothèse vérifiée, le
scientifique pourra émettre des théories sur le phénomène observé et se poser de
nouvelles questions pour, ainsi, reprendre le processus du début.
Il est à noter qu’après un certain nombre d’expérimentations, le scientifique soit appelé à
communiquer les résultats de sa recherche. Il le fera sous plusieurs formes : l’article
scientifique, la présentation orale avec PowerPoint ou la présentation orale avec affiche. Vos
rapports de laboratoire prendront, pour la majorité, la forme d’article scientifique. La rédaction
de ces rapports est traitée dans la section 4 de ce présent document « Comment rédiger un
rapport de laboratoire de qualité »
En conclusion, la démarche scientifique est la suite d’étapes qui assurent aux scientifiques
l’atteinte de ses objectifs de recherche à petite (une expérience de laboratoire au cégep),
moyenne et grande échelle.
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2. LA RECHERCHE D’INFORMATIONS SPÉCIALISÉE ET EFFICACE
Vous cherchez des informations sur un thème ou un sujet qui vous intéresse. Que ce soit pour
faire une discussion ou une introduction dans un rapport scientifique ou pour débuter une
recherche et cerner une question plus précise ? La recherche efficace d’informations fiables est
cruciale. Avec l’utilisation grandissante du Web, le volume d’informations est devenu très grand.
Si l’information que les scientifiques publient dans les revues spécialisées est approuvée par les
pairs (d’autres scientifiques), la fiabilité de l’information se trouvant sur le Web peut être très
variable. Il est donc important de porter une attention spéciale aux sections du document qui
suivent. Vous y trouverez des conseils méthodologiques afin de rechercher efficacement des
informations dans plusieurs médiums dont internet, en plus d’obtenir des trucs pour que la
fiabilité de vos trouvailles soit la meilleure possible.
2.1. LES PRINCIPALES SOURCES D’INFORMATIONS SCIENTIFIQUES
Plusieurs sources scientifiques peuvent être consultées. Il n’y a pas seulement le Web comme
source d’information malgré que ce soit la plus facile d’accès. Futur chercheur et chercheuse,
vous devrez aussi entrer dans une bibliothèque.
Voici quelques types de sources que l’on peut consulter. Dans chacun des types de sources,
certains ouvrages permettent l’acquisition de connaissances de bases sur le sujet, d’autres sont
des ouvrages de synthèse qui offrent une vue d'ensemble. Il y a aussi les ouvrages de
vulgarisation qui abordent des questions scientifiques dans des termes accessibles aux non-
spécialistes, tandis que les ouvrages spécialisés sont destinés aux recherches avancées.
o MONOGRAPHIES : LIVRES, ENCYCLOPÉDIES ET DICTIONNAIRES
Une monographie est un livre ou un traité non périodique, c'est-à-dire complet en un seul
volume ou destiné à être complété en un nombre limité de volumes.
Exemples de monographies :
Manuel de références : Livre « Biologie » de Campbell et Reece; Livre « Anatomie et
physiologie humaine » de Marieb; Livre « Introduction à la microbiologie »; etc.
Ouvrages de vulgarisation : Manger des bananes attire des moustiques de Julie
Desgroseillers; Cro-Magnon toi-même de Michel Raymond; etc.
Encyclopédies : Universalis;
Il existe des façons plus efficaces que d’autres de chercher des livres. Il y a la réserve de
biologie à la bibliothèque. Vous pouvez aussi utiliser le site de recherche de la bibliothèque du
collège : http://www.clg.qc.ca/bibliotheque/outils-de-recherche/index.html. Dans le catalogue
de la bibliothèque, vous pouvez entrer des mots-clés et des livres correspondants seront listés.
Le catalogue de la bibliothèque et d’autres très nombreuses ressources en ligne sont disponibles
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via le site web de la bibliothèque. Pour une recherche plus poussée (ex. : projet de fin de DEC),
vous pouvez aussi aller dans des bibliothèques universitaires, où les livres pourront être un peu
plus spécialisés (ex. : bibliothèque des Sciences de l’UQAM, la bibliothèque de la faculté de
médecine de l’UDM, etc.)
Comment se repérer dans un livre ?
Des éléments figurants sur la page de titre des livres (auteur, éditeur, collection, année..) ou
sur la notice du catalogue de la bibliothèque (mots-clés..) peuvent vous aider à évaluer le
contenu et le niveau d'un livre. Utilisez la table des matières et l'index pour repérer les pages
qui vous intéressent. Vous pouvez, en cours de lecture, prendre des notes provisoires. N'oubliez
pas de noter soigneusement la référence complète de vos lectures, de manière à pouvoir les
retrouver ou les citer dans vos travaux ultérieurs.
o PÉRIODIQUES
Le périodique est une publication en série datée, d'un titre unique, dont les livraisons
généralement se succèdent chronologiquement à des intervalles plus ou moins réguliers. Dans
le langage populaire, un périodique est une revue.
Exemples :
Périodiques présentant des articles scientifiques de vulgarisation : Québec Science; Science
et Vie; La recherche; etc.
Périodique contenant des articles très spécialisés : Science; Nature; Circulation; Microbial
ecology; Free Radical Biology and medecine; etc.
Périodiques présentant des revues de littératures sur un sujet en particulier : Annual Review
of Biochemistry; Annual review of ecology, evolution and systematics; etc.
Le catalogue « Repères » peut être utilisé pour la recherche de périodique, essentiellement ceux
de vulgarisation, en français. Il est accessible, ainsi que de nombreuses ressources en ligne, via
le site web du collège : http://www.clg.qc.ca/bibliotheque/outils-de-recherche/index.html.
D’autres portails sont aussi disponibles dont « pubmed »
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/. Ces portails fonctionnent avec une recherche par mots-
clés. Les périodiques trouvés sont souvent de types spécialisés donc plus difficiles d’approche et
en anglais la plupart du temps. À la suite de la recherche dans ces portails, vous pouvez
retrouver les articles scientifiques spécialisés dans les diverses bibliothèques universitaires.
Vous pouvez vous déplacer et photocopier sur place l’article dont vous avez besoin.
o THÈSES
Pour un travail de recherche poussé (ex. : fin de DEC), les thèses écrites par des scientifiques
étudiants sont une source pertinente d’informations sur un sujet souvent très précis. Une copie
de la thèse de chacun des étudiants est conservée à la bibliothèque de l’université, vous pouvez
donc les consulter facilement.
o FILMS & DOCUMENTAIRES
Dans les bibliothèques, sur le Web et bien sûr, à la maison, vous pouvez trouver de l’information
sur un sujet grâce à des films et documentaires. Il est important de mettre en parallèle ces
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informations avec d’autres sources, car les documentaires sont possiblement subjectifs et
démontre une seule vision du sujet, celle de l’auteur.
o JOURNAUX
Les journaux aussi peuvent être une source d’information. Sur le site Web de la bibliothèque du
collège, vous pouvez avoir accès à « Eureka.cc » qui est un site de recherche de textes
intégraux de plusieurs grands journaux.
o RESSOURCES INTERNET
Il existe plusieurs moteurs de recherche permettant de trouver des informations sur le Web. Le
plus utilisé est probablement « Google » : http://www.google.ca/ . Vous pouvez aussi utiliser
Google Scholar qui est un moteur de recherche qui vous permet de chercher à travers plusieurs
disciplines et sources comme des articles, des livres et résumés d’études :
http://scholar.google.fr/. La recherche sur les moteurs de recherche peut parfois être ardue,
voici quelques trucs pour utiliser efficacement Google.
Comment chercher avec Google?
Google indexe les sites en mémorisant non seulement le titre de la page d'un site, mais surtout
son contenu. Lors d’une recherche, Google balaie la toile en sélectionnant les pages qui
contiennent l’un ou l’autre des mots-clés. Le fait d’inclure des mots qui ne sont pas spécifiques à
votre recherche risque de sélectionner de nombreuses pages inutiles.
Ex : Une recherche pour trouver des liens entre le stress et la condition physique. Si vous
saisissez : « Chercher l'effet du stress sur la condition physique », vous allez trouver des sites
qui répondent aux mots « chercher », « effet », " stress ", " condition ", " physique", etc. Vous
verrez que le résultat ne sera pas pleinement satisfaisant en voyant dans les 4 premiers sites
proposés : un site sur les oiseaux, un sur les anciens combattants et la gestion du stress et un
autre sur les conditions de travail. En revanche, si vous saisissez : « stress condition
physique », vous aurez un meilleur résultat. Il est même préférable de saisir des mots-clés
encore plus généraux comme : « effet du stress » et vous pourrez ensuite choisir les liens qui
semblent mieux se rapprocher de votre sujet. N'hésitez pas à regarder la deuxième ou troisième
page (voir plus) du résultat de Google. De plus, cette façon de procéder peut vous faire
découvrir d’autres aspects du sujet qui pourraient avantageusement compléter votre recherche.
Éviter des termes parlés qui auront peu de chance d'être écrits sur un site. Par exemple : « pas
en forme », ou « beaucoup de bien «.
Astuces :
Si vous cliquez sur un lien de résultats de recherche, Google ouvre toujours le site dans la
même fenêtre. Pour éviter cela et permettre de revenir facilement au résultat de recherche,
cliquez avec le bouton droit de la souris, et sélectionner « Ouvrir dans une nouvelle fenêtre ».
Vous pouvez aussi cliquer sur le lien « En cache » écrit en bleu en bas de chaque lien proposé
(voir exemple ci-dessous). L’ouverture du « cache » permet de visualiser la page, mais en
surlignant en couleur les mots utilisés dans la recherche. Vous verrez ainsi très facilement si
vos mots sont retrouvés souvent dans le texte, ce qui est un bon signe. De plus, en cliquant sur
pages similaires, Google tentera de trouver d’autres pages qui pourraient être en lien avec votre
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sujet. ATTENTION : sur le site du Collège, l’option « En cache » ne peut malheureusement pas
être utilisée.
Exemple de lien trouvé Les effets du stress
Les chercheurs américains ont observé l'effet du stress sur les télomères d'un groupe de 58 femmes en bonne santé, dont les deux tiers sont mères d'enfants ...www.masantenaturelle.com/.../stress-effets.php - En cache - Pages similaires
2.2. LA FIABILITÉ DES SOURCES
Les ressources du Web sont innombrables. Un mot-clé écrit dans le moteur de
recherche« Google » permet la trouvaille de milliers de sites. Les livres et les périodiques ont la
particularité d’être édités. La qualité de l’édition peut varier, mais il y a tout de même une
« barrière » à passer avant la publication de l’information. Cette barrière est beaucoup moins
présente sur l’internet : n'importe qui peut y publier n’importe quelle information prise dans un
livre, dans une recherche ou n’importe quelle idée issue tout simplement de leur tête. Trouver
de l’information sur l’internet est facile, mais trouver une information FIABLE l’est beaucoup
moins. L’évaluation de la fiabilité des informations contenues dans un site Web à des fins de
recherches scientifiques est indispensable
Le site internet contient tous les autres sites mentionnés ci-dessous. C’est un site de la
bibliothèque de l’Université du Québec à Rimouski qui regroupe plusieurs sites sur l’évaluation
des sources d’informations lors des recherches scientifiques : http://biblio.uqar.ca/aide/evaluer-
ses-sources/
Les vidéos suivantes vous aideront à évaluer la fiabilité et la qualité des sites internet que vous consultez.
1) Fiabilité des données :
http://www.bibliotheques.uqam.ca/bibliotheques/sciences/formations/biologie/annee1/activite3/ai
de/siteobjectifs.html
2) Qualité des données :
http://www.bibliotheques.uqam.ca/bibliotheques/sciences/formations/biologie/annee1/activite3/ai
de/sitecontenu.html
3) Google a réponse à tout : http://questiondebonsens.uquebec.ca/google_a_reponse_a_tout.html
4) Si c’est écrit, c’est vrai : http://questiondebonsens.uquebec.ca/si_cest_ecrit_cest_vrai.html
5) Wikipédia, pourquoi?: http://questiondebonsens.uquebec.ca/wikipedia_pourquoi.html
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Aussi, vous pouvez lire les indices suivantes qui peuvent vous guider à savoir si une source est plus ou
moins fiable : (http://urfist.enc.sorbonne.fr/anciensite/cerise/p361.htm).
Le premier indice vous sera fourni par la nature et la qualité de la page d’accueil,
élément important d'appréciation sur la fiabilité des informations apportées.
S'agit-il d'une source stable, produite et mise à jour par un organisme reconnu, une
université, une bibliothèque, le gouvernement ?
Les auteurs du site sont-ils des chercheurs ou des spécialistes dans ce domaine?
Appartiennent-ils à des sociétés savantes, des institutions, des organismes reconnus?
Peut-on vérifier leurs qualités et identifier leur établissement de rattachement? Peut-on
trouver certaines de leurs publications dans des livres, des périodiques ou d'autres
documents multimédias? Sont-ils cités dans des bibliographies spécialisées?
L'utilisation des signets sélectionnés par des professionnels (bibliothèques universitaires,
Bibliothèque Nationale, institutions de recherche, etc.) permet généralement d'éviter des
sites dépourvus de toutes garanties.
Est-ce que le site articule de l'information de type « recherche », « éducation »,
« savante ou scientifique » avec un produit commercial ou un service de promotion ou
vente (publicité)?
Le site est-il mis à jour? La page datée et signée? Vérifier aussi ces éléments dans la
bibliographie citée. Y-a-t-il suffisamment de références à d'autres travaux?
Dispose-t-on de fonctionnalités de recherche : sommaire, index ou plan de site? Si la
page est trouvée à l'aide d'un moteur (ou d'un robot), elle apparaît sortie de son
contexte. Vérifier soigneusement son contenu. Ne pas hésiter à remonter jusqu'à la page
d'accueil du site pour bien vérifier l'appartenance de la page. Consulter aussi le plan
du site ou le sommaire. Ces outils permettent d'avoir une vue d'ensemble du contenu.
La piètre qualité formelle de la page (lisibilité, qualité de l'expression et l'orthographe
laissant à désirer) caractérise souvent des sites moins sérieux.
Bien des sites honorables contiennent cependant des informations douteuses, aussi est-il
indispensable de croiser ses sources, c'est-à-dire de consulter plusieurs sources
documentaires, en les comparants, en identifiant leur positionnement idéologique ou
politique.
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2.3. LIRE ET UTILISER LA DOCUMENTATION
Il ne suffit pas de trouver des documents intéressants. Il faut encore savoir les lire pour les
comprendre, sélectionner les informations utiles, les conserver sous une forme écrite réduite qui
vous permettra de les mémoriser et de les mettre en relation. Les processus d'appropriation et
de production des connaissances s'appuient sur des techniques intellectuelles depuis longtemps
en usage dans le travail d'étude. Vous trouverez dans cette section des indications sur quelques
techniques permettant d'exploiter une documentation ou d'en rendre compte.
Lecture
La lecture d'étude, lecture pour comprendre et pour apprendre, est un exercice particulier,
distinct de la lecture courante.
La première approche sera généralement globale : il faut parcourir rapidement le document, en
repérant thèmes et arguments de façon à appréhender l'ensemble du texte. Lorsqu'il s'agit d'un
ouvrage, le sommaire, l'introduction, la conclusion, servent à cette exploration. Les cartes,
tableaux et graphiques offrent également des approches claires et condensées de l'information.
La lecture attentive qui fait suite doit toujours être accompagnée par un travail d'écriture et de
reformulation, plus ou moins approfondi, qui aide à mémoriser et contribue aux processus
intellectuels d'appropriation des connaissances.
Une lecture approfondie s'appuie sur des méthodes d'analyse propres à chaque discipline, dont
la maîtrise est acquise progressivement dans un cursus universitaire. Ainsi, la lecture d'un texte
classique, en littérature, en philosophie, en sciences sociales, est généralement précédée ou
accompagnée par un cours ou par la lecture d'un document apportant une synthèse, un
commentaire, un éclairage sur le contexte, des clés pour l'analyse.
Notes de lecture
La photocopie d'un document ne se substitue pas aux notes de lecture. Elle permet juste de
conserver ou surligner. Elles constituent des outils de travail et dépendent entièrement des
objectifs de votre étude. Plus élaborées que le simple surlignement ou le «papillon» glissé à
l'intérieur des pages, elles peuvent vous servir à repérer les idées principales d'un texte, à
collecter des données, à noter vos propres commentaires. Dans tous les cas, n'oubliez pas de
noter la référence exacte du document, ainsi que le numéro de page lorsque vous en citez un
extrait .
Les recommandations techniques sont les mêmes que pour les notes de cours, mais vous
disposez de plus de temps pour approfondir le sens des mots, suivre les arguments et le
développement des idées, noter vos propres remarques et mettre en forme vos notes.
Ces notes doivent être relues pour servir un questionnement qui vous est propre. Elles peuvent
servir à constituer des fiches de lecture, des résumés, des synthèses, etc. qui sont des formes
plus élaborées de trace documentaire.
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Fiche de lecture
Une fiche de lecture est destinée à conserver en mémoire les informations utiles tirées de la
lecture d'un ouvrage ou d'un article, afin d'en retrouver précisément la trace en cas de besoin.
Elle peut s'appliquer à l'ensemble du document ou seulement aux parties qui concernent le
thème étudié. Lire un crayon à la main offre des conditions optimales de mémorisation. La fiche
de lecture sera composée à partir des notes de lecture, écrites au fil des pages.
La fiche de lecture en version longue devrait contenir les éléments suivants :
Les références bibliographiques complètes de l'ouvrage (titre, auteur, éditeur, date
d'édition, nombre de pages) pour pouvoir faire une citation ou le faire figurer dans les
références bibliographiques du travail
les idées les plus importantes
les données essentielles (dates, lieux, événements, statistiques...)
les citations les plus éclairantes sur la problématique étudiée
La fiche de lecture peut aussi résumer l'ensemble des informations concernant un sujet sur
lequel vous travaillez. Vous pourrez utilement surligner les éléments essentiels pour une
relecture rapide.
Les fiches constituées vous serviront ultérieurement à vous remémorer un document lu et à en
exploiter le contenu pour développer vos arguments et rédiger un texte. Vous pourrez y puiser
des exemples et des citations, retrouver plus rapidement la partie du livre à consulter.
Voici un exemple de fiche de lecture qui pourra vous aider dans vos travaux impliquant des
recherches documentaires.
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3. COMMENT TENIR UN CAHIER DE LABORATOIRE
Le cahier de laboratoire sert à recueillir toutes les informations au même endroit. Il sert à
retracer les diverses manipulations effectuées. Le cahier est indispensable, car il est l’empreinte
des expériences faites au laboratoire. Grâce à lui, il est possible de retrouver des erreurs
commises et des changements au protocole. Il constitue la trace écrite de l’expérience et une
source de référence précieuse pour la rédaction du rapport scientifique. Le cahier de laboratoire
sert autant au manipulateur responsable de l’expérience qu’à toute personne qui aurait à le
remplacer. Il peut même, à la rigueur, servir à de futurs expérimentateurs qui voudraient refaire
l’expérience, l’améliorer ou même la continuer. Il est donc important de le rédiger de façon
rigoureuse et systématique.
LA FORME DU CAHIER DE LABORATOIRE
Comme son nom l’indique, votre cahier de laboratoire est d’abord et avant tout un cahier
broché et non spiral (cahier canada, cahier avec couverture rigide ou tout autre cahier
similaire) dans lequel vous inscrivez DIRECTEMENT toute information pertinente et relative à
votre expérience. Vous pouvez y noter également des commentaires ou idées/notes/consignes
en vue de la rédaction de votre rapport. N’ayez pas peur de « salir » votre cahier de laboratoire.
C’est un outil de travail indispensable, et non une œuvre d’art!
Indiquez clairement sur ou à l’intérieur de la page couverture de votre cahier :
votre NOM ; le NOM ET NUMÉRO DU COURS ; votre GROUPE ;
Réservez les deux premières pages de votre cahier de laboratoire pour une table des
matières. Vous la mettrez à jour à chaque séance.
Paginez (# pages) votre cahier de laboratoire recto-verso.
Le cahier de laboratoire doit toujours être écrit à l’encre (stylo).
Si vous faites une erreur d’écriture, il ne faut JAMAIS effacer (pas de « liquid paper »)
mais raturer avec ses initiales Ex. : Pas bonNB
Vous devez écrire directement dans votre cahier de laboratoire. On ne retranscrit
JAMAIS au propre son « brouillon ». Votre cahier de laboratoire constitue votre version
originale. Les observations et résultats sont notés au fur et à mesure du déroulement de
l’expérience.
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S'il reste de l'espace non utilisé dans votre cahier à la fin d'un laboratoire (juste après
votre signature), vous devez barrer l'espace inutilisé et commencer la prochaine
séance à la page suivante
LE CONTENU DU CAHIER DE LABORATOIRE
À CHAQUE SÉANCE DE LABORATOIRE, vous devez inclure les éléments suivants :
Date du jour : veillez à ce qu’elle soit facile à repérer dans le cahier
(exemple en haut à droite ou à gauche)
Le titre complet de l’expérience
Le but de l’expérience : que cherchez-vous à démontrer par cette expérience?
L’identification des échantillons avec lesquels vous travaillez (s’il y a lieu) : Le
numéro et de quoi s’agit-il? (Soyez le plus précis possible)
Conservation ou l’incubation de l’échantillon jusqu’aux prochaines manipulations :
Où sont-ils conservés, à quelle température, pendant combien de temps?
L’état de l’échantillon : Ex. : changement de couleur, contamination, etc.
La ou les décisions (s) : qu’est-ce qu’on fait avec l’échantillon?
Résumé des manipulations sous forme d’organigramme ou de schéma annoté incluant
les :
manipulations
traitements/temps d’incubation
Comptes et divers calculs (ex. : solutions)
*Le schéma des manipulations doit être fait AVANT le laboratoire (pourra être
vérifié par le professeur n’importe quand)
Résultats ou données : les tableaux sont idéalement faits à l’avance, cela suppose que
l’on arrive au laboratoire en sachant exactement ce qu’on a à faire, observer, noter,
mesurer, etc.
Modification au protocole (s’il y a lieu) avec justification, sinon inscrire : « protocole
tel quel».
Erreurs commises durant les manipulations (s’il y a lieu), sinon inscrire « pas d’erreur
notable»
Toutes autres informations pertinentes (s’il y a lieu), sinon inscrire « pas de note »
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Ex. : Problèmes de coéquipiers, références bibliographiques, notes de discussion,
observations, etc.),
Signature du manipulateur
4. COMMENT PRÉSENTER UN RAPPORT SCIENTIFIQUE DE QUALITÉ
Ce document vous aidera à concevoir un rapport de laboratoire en biologie. Suivez les
indications à la lettre, et vous vous assurerez ainsi de la qualité de votre rapport. Rédiger des
rapports de qualité nécessite de l’entraînement ; plus vous en aurez produit, meilleurs seront
vos rapports de laboratoire. Il est tout à fait normal que vous éprouviez certaines difficultés les
premières fois… mais, lorsqu’on est bien informé, on réussit beaucoup mieux, et surtout plus
rapidement! Que vous soyez au niveau collégial ou universitaire, la façon de rédiger un rapport
de laboratoire reste la même, puisque vous devez respecter la démarche scientifique : la
langue universelle de toutes les sciences!
Cette section du document se divise en deux parties, la forme et le contenu du rapport
scientifique. La première partie vous indiquera tout ce qu’un rapport doit contenir comme
information et la deuxième partie vous montrera comment présenter ces informations.
LA FORME D’UN RAPPORT SCIENTIFIQUE
Voici quelques consignes de base, mais ô combien essentielles pour la mise en forme de votre
rapport ! La qualité de présentation de votre rapport est le reflet de la qualité du travail investi
lors de sa production. Veillez donc à ce que votre rapport soit bien intégré.
L’uniformité dans le rapport
Le rapport doit être fait au traitement de texte et il est important de garder la même mise
en page tout au long du rapport. Le travail d’équipe ne doit pas être « rabouté », il doit
avoir l’air d’être un seul et même projet, du début à la fin.
o Police et taille des lettres (suggestions : Arial=11; Times new roman=12;
Verdana=10).
o 1,25 ou 1,5 interligne suggéré (pas moins).
Évitez de gaspiller du papier, ne changez pas de page à chaque section.
Assurez-vous que votre texte soit bien aéré. Consacrez un paragraphe par idée principale.
Soignez la qualité de la langue française (orthographe, syntaxe et grammaire). Relisez votre
texte et utilisez un correcteur pour empêcher les coquilles. Le correcteur « Antidote » est
disponible sur tous les ordinateurs du collège.
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Le rapport doit être PAGINÉ.
Le RECTO VERSO est obligatoire par souci écologique.
L’utilisation du style scientifique
Soignez la qualité de votre langage scientifique. Soyez précis et utilisez la bonne
terminologie. Un rapport scientifique se doit d’être objectif. Votre opinion personnelle n’y a
pas sa place.
Le style scientifique comporte 4 principales caractéristiques :
o Absence du « Je ou nous ». Utilisation de la forme PASSIVE : «l’influence de… se
manifeste… » ou « l’hypothèse de ce travail est… » ou « les résultats démontrent… »
o Phrases BRÈVES, sans inversion. Utiliser des marqueurs de relation appropriés avec
modération (car, donc, puisque,…).
o Verbes conjugués au présent de l’indicatif (passé composé pour la méthode)
o Vocabulaire conforme à celui de toute la communauté scientifique.
LE CONTENU D’UN RAPPORT SCIENTIFIQUE
A. INTRODUCTION
Sujet amené Il s’agit de quelques phrases (2-3 max.) mettant en contexte le sujet de
votre rapport. Le sujet amené doit être assez “large” au départ pour ensuite se rapprocher
graduellement de la thématique principale. Évitez les clichés tels que : « Depuis la nuit des
temps… Tout le monde sait que… ».
Exemple : Les milieux humides sont parmi les écosystèmes les plus productifs de la biosphère. Au courant
du dernier siècle, c’est près de 50% de ces écosystèmes qui ont été anéantis par le développement humain [1; p 589]. Dans ce contexte, caractériser l’état de santé de ces milieux de transition est une tâche primordiale.
Notions théoriques Il s’agit ici d’expliquer les notions théoriques sur lesquelles est
basée votre expérience. Posez-vous la question suivante : « Qu’est-ce que le lecteur doit
connaître pour être en mesure de comprendre l’expérience? ». Prenez soin d’indiquer la
référence citée pour chacune de vos affirmations. Cette section doit être la plus longue de
l’introduction.
Exemple : « Un organisme photoautotrophe utilise la lumière comme source d’énergie pour synthétiser de la matière organique, telle que des glucides, des lipides ou des protéines [1 ; p. 197]. Tel est le cas des Végétaux qui convertissent l’énergie lumineuse en énergie chimique grâce à la photosynthèse [2]. »
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But vous devez exposer le but de votre expérience. Le but de l’expérience peut différer
des objectifs pédagogiques visés par le laboratoire. Le but consiste en une phrase simple,
courte, complète et précise qui expose ce que vous cherchez à démontrer par cette
expérience. Il est important de ne pas recopier les objectifs du laboratoire tels qu’ils sont
dans le protocole car ceux-ci incluent aussi les « buts pédagogiques » qui ne doivent pas
apparaître dans le rapport.
Exemple : « Le but de cette expérience est de démontrer l’influence de l’exercice physique sur le rythme respiratoire. »
Hypothèses Il peut y avoir plus d’une hypothèse dans une même expérience. Face
aux résultats attendus, tel que stipulé par la démarche scientifique. Vos hypothèses
doivent permettre de prédire un résultat très précis. Une hypothèse peut se construire
comme suit :
o Énoncer l’hypothèse et faire suivre sa justification théorique (référence à
l’appui).
o Dictez les prédictions qui en découlent en décrivant les résultats attendus si
l’hypothèse représente la réalité.
Exemple : « Le rythme respiratoire devrait varier proportionnellement à l’intensité de l’effort physique. En effet, la production de CO2 augmente avec l’activité cellulaire lors des contractions musculaires et l’organisme doit en évacuer davantage afin de maintenir son équilibre [1; p. 874]. Plus l’intensité de
l’effort physique sera grande plus élevée sera la fréquence respiratoire et inversement. »
B. MÉTHODOLOGIE Il s’agit ici de résumer les principales manipulations effectuées lors du laboratoire. La méthode
doit se présenter sous la forme d’un texte continu, et non d’une énumération. Mentionnez les
valeurs des paramètres (température, volume, durée, concentration, etc.) et l’utilisation de
matériel spécialisé (bain à électrophorèse, incubateur, etc.) mais laissez tomber les accessoires
(éprouvettes, pinces, ciseaux, etc.). Cette section doit être rédigée en utilisant le passé
composé et la forme passive. Il est important d’éviter l’utilisation des pronoms « je » et
« nous ».
Exemple : « Des volumes de 1 ml de substrat et 2 ml d’homogénat ont été incubés à 37°C pendant 5 minutes. »
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C. RÉSULTATS TABLEAUX ET FIGURES
Tous vos résultats (tableaux, figures) doivent être présentés dans cette section. (voir
ANNEXE I et II)
Les tableaux doivent présenter des données « digérées » : donnez les moyennes
pertinentes plutôt que les données brutes. Indiquez les unités des variables. Les
données brutes peuvent être présentées en annexe si nécessaire.
Il faut éviter la répétition d’information et privilégier les figures qui sont plus visuelles
que les tableaux. Par exemple, si vous avez des moyennes à présenter et que celles-
ci peuvent être présentées sous forme d’une figure, présentez-les seulement dans
une figure et NE METTEZ PAS les mêmes résultats dans un tableau.
Lors du choix d’un type de figure, le type « nuage de points » convient bien lorsque la
variable indépendante ET la variable dépendante sont des variables numériques qui
peuvent varier de façon continue (ex. : tailles, distances, volumes, etc….). Si l’une
des variables est catégorique (ex. : des couleurs, des nationalités, le sexe du cobaye,
etc….), un histogramme représente un bien meilleur choix.
Les tableaux (tableau 1, 2, …), doivent être numérotés dans l’ordre chronologique de
leur apparition dans la section « Résultats »; il en est de même pour les figures
(figure 1, 2,…)
Chaque figure ou tableau doit être doté d’un titre descriptif, précis et complet (évitez
de recopier le texte écrit dans votre protocole). Le titre devrait inclure le type de
données présentées, et les variables expérimentales ainsi que les conditions
expérimentales s’il y a lieu.
Exemple : « Apparence des cellules d’oignon dans des solutions de NaCl ou d’urée à différentes concentrations. » Plutôt que : « Résultats de l’expérimentation».
Le numéro et le titre descriptif de chaque tableau et figure sont présentés:
o Tableaux : no et titre au-dessus
o Figures : no et titre en dessous
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Intensité de l’effort physiqueMoyenne du rythme respiratoire
(nb respiration / min)
Au repos 15
Faible intensité (pédalage lent) 30
Forte intensité (pédalage rapide) 45
Tableau 1 – Effet de l’intensité de l’effort physique sur le rythme respiratoire d’hommes adultes de
17 à 25 ans
Le tableau 1 montre que la moyenne du rythme respiratoire des hommes participant à l’expérience
augmente avec l’intensité de l’effort physique. En comparant le nombre de respiration au repos, la
moyenne est deux fois plus élevée à faible intensité (30 respirations/min) et 3 fois plus élevée à
forte intensité (45 respirations/min).
Titre descriptif au-dessus du tableau
Numérotation du tableau
Tableau présentant les
moyennes
Commentaire descriptif
COMMENTAIRES DESCRIPTIFS DES TABLEAUX ET FIGURES
Dans la section « résultats », chaque figure ou tableau doit être accompagné d’un bref
commentaire descriptif (quelques lignes) qui en fait ressortir la tendance ou les résultats
particulièrement intéressants. Il s’agit ici de résumer les résultats qui ressortent, et non
d’interpréter vos résultats ou de tirer des conclusions (ce que vous ferez dans la discussion).
Exemple : « À une concentration de 0,15 mol/L de NaCl, les cellules d’oignon ont une apparence normale
alors qu’elles sont turgescentes avec l’urée pour la même concentration.»
Pour chacun des commentaires, il faut référer au tableau ou à la figure concernée. Ils peuvent
chacun être placés sous le tableau ou la figure concernée, ou être tous rassemblés en un même
paragraphe (ou quelques-uns).
Exemple : « Dans le tableau 1, il apparaît que… » ou « En ce qui concerne la glycémie des éperlans (figure 2), il ressort que les individus les plus âgés présentent une plus forte... »
EXEMPLE DE LA PRÉSENTATION D’UN TABLEAU
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Pour CHACUN des paramètres à l’étude, vous devez :
RAPPELER les résultats en les citant et en référant aux nos de tableaux et figures.
EXPLIQUER ces résultats en les confrontant à la littérature (références à l’appui).
RAPPELER et VALIDER votre hypothèse (infirmer ou confirmer).
Faire une « MINI-CONCLUSION». Faire ressortir l’élément essentiel du paragraphe.
1 paragraphe = 1 paramètre. Il faut changer de paragraphe à chacun des
paramètres étudiés.
y = 17,7x - 297R² = 0,9631
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
0 10 20 30 40 50
Nb
de
co
lon
ies
(UFC
)
Temps de récupération et d'expression génique (min)
Formule de la droite et coefficient de détermination
Courbe de tendance
Numéro de la figure
Variable dépendante
(unités)
Variable indépendante (unités)
Figure 1- L’effet du temps de récupération et d’expression génique à 37 C sur la croissance
de la bactérie Escherichia coli transformée avec le plasmide PGLO en présence de
l’antibiotique ampicilline et du glucide arabinose. Titre descriptif en-dessous de la figure
La figure 1 montre une relation proportionnelle entre le nombre de colonies de bactéries transformées et le
temps de récupération et d’expression génique. Le coeff icient de détermination est de 0,963.
Commentaire descriptif
EXEMPLE DE LA PRÉSENTATION D’UNE FIGURE
D. DISCUSSION
Il s’agit ici d’expliquer, de façon scientifique, les résultats que vous avez obtenus au cours de
l’expérience et de les comparer à la littérature scientifique (citez vos références). Faites parler
vos résultats, citez-les et montrez aux lecteurs la solidité de votre logique et de votre esprit
scientifique. Interprétez vos résultats (en expliquant les mécanismes sous-jacents par exemple).
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Chacun de ces éléments sera maintenant développé et accompagné d’un exemple.
Pour un paramètre (un paragraphe) :
RAPPELER le résultat que vous vous apprêtez à expliquer en citant le numéro de la
figure ou du tableau correspondant.
Exemple : « Comme le montrent les données du tableau 4, le rythme respiratoire est deux fois plus élevé lors d’un exercice à haute intensité (15 respirations/min) que lors d’un exercice à faible intensité (30 respirations/min).»
EXPLIQUER le résultat à l’aide d’informations tirées de la littérature scientifique
(livre, article scientifique, site internet sérieux) en citant la source entre crochets. Les
résultats obtenus correspondent-ils à ceux attendus ? Expliquez.
Exemple : «…Ces résultats étaient attendus, car, selon la littérature, l’activité cellulaire engendre l’utilisation d’O2 et la production de déchets, dont le CO2 [1; p. 667]. Ce gaz étant toxique en grande
quantité pour l’organisme, il se doit d’être évacué par les poumons [3; p. 57]. Plus l’activité des cellules musculaires est augmentée lors du pédalage, plus elles produisent de CO2. L’organisme doit donc évacuer ce gaz davantage en augmentant son rythme respiratoire. »
S’il y a lieu, vous pouvez discuter des causes d’erreurs expérimentales qui ont pu
engendrer vos résultats. Ce n’est pas le cas à chaque fois mais si vous suspecter une
erreur dans l’exécution du protocole, faites-en part à vos lecteurs. Ne critiquez pas la
méthode obligatoirement à chaque fois.
Exemple : « Le fait que nous ayons commencé à calculer le temps au début de l’exercice plutôt qu’après 3 minutes comme prévu a pu modifier les données absolues de l’expérience. Les moyennes sont plus faibles qu’elles auraient dû l’être. En effet, aux premières secondes de l’exercice, l’organisme doit s’ajuster à l’intensité de l’activité. L’effet de cette erreur est plus important pour une activité plus intense, puisque la différence entre l’état de repos et le niveau d’activité est alors plus grande. La « pente » de la droite (figure 2) est donc probablement plus faible qu’elle aurait dû l’être. Par contre, la tendance observée reste
valable puisque l’erreur a été commise uniformément dans toutes les prises de données. »
RAPPELER et VALIDER votre hypothèse est-elle confirmée ou infirmée ?
Exemple : « Ces résultats permettent de confirmer l’hypothèse de départ qui stipulait que le rythme
respiratoire varie proportionnellement à l’intensité de l’effort physique. »
Faire une « MINI-CONCLUSION » résumez en une ou deux phrases ce qu’on
devrait retenir du paragraphe.
Exemple : « En résumé, l’intensité de l’effort physique lors du pédalage augmente le rythme respiratoire
de façon proportionnelle, car l’organisme se doit d’excréter le surplus de gaz carbonique produit lors de la respiration cellulaire.
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Voici le paragraphe complet de la discussion de ce paramètre :
« Comme le montrent les données du tableau 4, le rythme respiratoire est deux fois plus élevé lors d’un exercice à haute intensité (15 respirations/min) que lors d’un exercice à faible intensité (30 respirations/min). Ces résultats étaient attendus, car selon la littérature, l’activité cellulaire engendre
l’utilisation d’O2 et la production de déchets dont le CO2 [1; p.667]. Ce gaz étant toxique en grande quantité pour l’organisme, il se doit d’être évacué par les poumons [3; p. 57]. Plus l’activité des cellules musculaires est augmentée lors du pédalage plus elles produisent de CO2. L’organisme doit donc évacuer ce gaz davantage en augmentant son rythme respiratoire. Le fait que nous ayons commencé à calculer le temps au début de l’exercice plutôt qu’après 3 minutes comme prévu a pu modifier les données absolues de l’expérience. Les moyennes sont plus faibles qu’elles auraient dû l’être. En effet, aux premières secondes de l’exercice, l’organisme doit s’ajuster à l’intensité de l’activité. L’effet de cette erreur est plus
important pour une activité plus intense, puisque la différence entre l’état de repos et le niveau d’activité est alors plus grande. La « pente » de la droite (figure 2) est donc probablement plus faible qu’elle aurait dû l’être. Par contre, la tendance observée reste valable puisque l’erreur a été commise uniformément
dans toutes les prises de données. Ces résultats permettent de confirmer notre hypothèse de départ qui stipulait que le rythme respiratoire varie proportionnellement à l’intensité de l’effort physique. En résumé, l’intensité de l’effort physique lors du pédalage augmente le rythme respiratoire de façon proportionnelle, car l’organisme se doit d’excréter le surplus de gaz carbonique produit lors de la respiration cellulaire. »
E. CONCLUSION En réponse à l’énoncé du but de l’expérience, qu’est-ce que le lecteur devrait retenir de votre
expérience. Rapportez toutes les « mini-conclusions » une à la suite de l’autre. Terminez votre
rapport par une ouverture. Au même titre que vous l’avez débuté par une phrase « large »,
proposez une alternative ou une continuité à l’expérience que vous avez menée.
Exemple : « Il serait intéressant de … » ou encore : « Face aux résultats obtenus, il pourrait être
intéressant d’effectuer une autre expérience qui porterait cette fois sur … ».
F. RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES OU MÉDIAGRAPHIE
Note : toutes les consignes concernant les références médiagraphiques devraient prévaloir dans
tous les types de travaux de biologie.
Chaque fois que vous citez des propos d’un auteur ou d’un ouvrage qui ne sont donc pas de
votre analyse, vous devez indiquer la référence consultée. Personne n’a la science infuse, ce qui
signifie que vous devez régulièrement indiquer la source d’où provient votre information. Il y a
plusieurs façons de citer une référence. Toutefois, il y a unanimité sur un point : on n’utilise pas
les notes de bas de page dans un texte scientifique comme un rapport de laboratoire. Voici une
façon parmi plusieurs qui est simple et largement utilisée dans plusieurs journaux scientifiques
renommés.
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COMMENT INSÉRER UNE RÉFÉRENCE DANS LE TEXTE
Les références se retrouvent principalement dans l’introduction et la discussion. Elles
peuvent toutefois être présentent aussi dans la section « méthodologie ». Vous devez citer
une référence dans chacune des phrases où il y a des notions qui ne viennent pas
de vous et non pas seulement à la fin du paragraphe où elle a été utilisée.
Il vous faut inscrire la référence sous forme de chiffres entre crochets, et de préférence le
chiffre n’étant pas en indice ou en exposant (ex : [1]).
Si vous utilisez la même référence plusieurs fois dans le texte, utilisez le même chiffre pour
chacune des citations.
Si possible, numérotez vos références par ordre d’apparition dans le rapport.
Si vous citez une référence provenant d’un livre, indiquer aussi la page d’où provient
l’information ex : [1; p 288].
COMMENT ÉCRIRE LES RÉFÉRENCES DANS LA SECTION « MÉDIAGRAPHIE»
À la fin de votre rapport, compilez l’ensemble des références utilisées par ordre de numéro et
non par type de référence (livre, document électronique, article de revue, etc.). Pour chacune,
écrivez la référence complète selon le modèle suivant :
Livre : Nom de l’auteur, Initiales du prénom. (Année). Titre. No d’édition, Maison d’édition,
nombre de pages.
Ex : 1-Reece, J.B. et coll. (2012). Campbell Biologie. 4e éd., Éditions du Renouveau
pédagogique (ERPI), 1348 pages.
Document électronique: Nom de l’auteur ou organisme, Initiale du prénom. Date de
consultation. Titre de la ressource, [titre de support], Adresse URL.
Ex : 2-Caron, R. Page consultée le 22 décembre 2006. Comment citer un document
électronique, [En ligne], URL : http://www.bibli.ulaval.ca/doelec/citedoc.html
Article de revue ou périodique: Nom de l’auteur et initiale du prénom. (Année). Titre de
l’article. Nom du journal. Volume du périodique no: pages.
Ex : 3-Naeem, S. (2007) L’écosystème, nouveau terrain d’expériences. La recherche,
Vol. 28: p.56-60.
Entrevue d’une personne ressource : Nom de l’interviewer et initiale du prénom.
Entrevue avec …. Type d’entrevue (courriel, téléphone, en personne avec le lieu) et date.
Ex : 4-Roy, R. Entrevue avec Roland Savard. Entrevue téléphonique le 21 avril 2010.
Protocole ou document en annexe contenu dans un guide de laboratoire :
Nom du collège, nom du département, session où a été écrit l’ouvrage. Titre, nombre de
pages.
Ex : 5-Collège Lionel-Groulx, Département de Biologie, Hiver 2009. Guide de
laboratoire. Physiologie du vivant (101-EDK-04), 59 pages.
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5. COMMENT PRÉSENTER ORALEMENT UNE RECHERCHE SCIENTIFIQUE Comme tout bon scientifique, le fruit de votre recherche se doit d’être présenté aux pairs afin
qu’il soit jugé et critiqué. Ce document permettra de vous outiller afin de pouvoir transmettre
clairement et efficacement vos résultats de manière orale.
5.1. LE CONTEXTE SCIENTIFIQUE (Auteur : Philippe Daigle)
Dans cette section, nous tenterons de distinguer les présentations scientifiques des oraux que
vous avez faits jusqu’à présent dans votre cursus scolaire et qui traitaient, pour la plupart, d’une
courte exploration de la littérature que vous aviez faite sans grande analyse. Ces présentations
avaient souvent une saveur beaucoup plus journalistique que scientifique (même si vous traitiez
parfois de sujets dits « scientifiques»).
Ici, la grande différence tient au fait que vous apportez des idées nouvelles suite à un processus
de la raison qu’on appelle la « méthode scientifique ». Vous aurez donc à débattre de vos idées.
Vous devrez défendre, devant vos pairs, la validité de votre argumentation. Ce type de
présentation est en quelque sorte le cœur même de ce qu’on appelle la « science ».
Nous donnons, ici, cinq recommandations pour vous assurer de situer votre présentation
dans un contexte SCIENTIFIQUE.
Considérez la présentation comme un procès
Que vous ayez fait une expérience de laboratoire, de terrain ou une recherche dans la
littérature, le processus scientifique demeure le même. Vous vous êtes posé une question et
avez tenté d’y répondre à l’aide d’une méthodologie rigoureuse.
Au fur et à mesure de vos progrès dans votre domaine d’expertise, les conclusions auxquelles
vous arriverez ébranleront de plus en plus nos préjugés sur la réalité. Il sera donc de plus en
plus important de bien défendre vos résultats de recherche. La rigueur de votre discours devra
refléter la rigueur de vos recherches. Comme si vous étiez dans un procès et que vous savez
que vous avez raison… SOYEZ CONVAINCU!
Évitez l’approche journalistique
Se prendre pour un journaliste est le piège dans lequel tombent plusieurs néophytes. Vous avez
été habitué, jusqu’ici, de rapporter les informations colligées dans les journaux ou revues de
vulgarisation. Vous aurez probablement encore besoin de vous référer à ces sources dans une
présentation scientifique, mais cette fois-ci, on veut avoir votre analyse. ASSUREZ-VOUS DE
BIEN RELIER CHAQUE BRIBE D’INFORMATION À VOTRE RAISONNEMENT.
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Donnez vos sources
Votre raisonnement vous appartient, mais la plupart des informations que vous utilisez, non.
Assurez-vous, même à l’oral, de nous fournir les sources. Imaginez toujours que ces experts,
que vous avez consultés, seront dans votre auditoire! Ne prenez pas de chance… Certains types
d’informations seront plus facilement critiquables si vous oubliez de mentionner vos sources.
PORTEZ DONC UNE ATTENTION PARTICULIÈRE AUX STATISTIQUES, AUX PRISES DE POSITION
ET AUX IMAGES.
Camouflez vos opinions
Il est naïf de prétendre qu’un scientifique n’a pas d’opinion… Cependant, la démarche
scientifique demande de mettre ses opinions personnelles de côté au profit de la « raison pure».
Évitez à tout prix les lieux communs du type « On sait bien que…» et les conversations de café
du type « Notre société où l’argent est trop important… ». Vous êtes là pour nous apprendre des
FAITS. Pour ce faire, faites parler les experts à votre place. D’après le choix de vos sources, il
sera facile de comprendre votre position. AYEZ CONFIANCE AU SENS CRITIQUE DE VOTRE
AUDITOIRE QUI FERA SA PROPRE OPINION.
Épurez le contenu de votre recherche
Épurez, épurez, épurez ! Imaginez-vous, à la fin d’un doctorat de 4 ans où on vous demande de
présenter votre recherche en 30 minutes (pas une de plus)… Il est généralement impossible de
tout dire. Gardez en tête deux choses :
1- Les gens qui vous écoutent veulent comprendre le sens général de votre recherche
(les points saillants)
2- Ils veulent pouvoir juger de votre rigueur. Choisissez donc les parties les plus solides !
N’hésitez pas à garder sous silence des sections entières (à condition que votre raisonnement
demeure logique et facile à suivre). SOYEZ PÉDAGOGUE ET FAITES EN SORTE QU’ON RETIENNE
L’IMPORTANT.
« Parce que l’important… C’est ça qui compte! »Latraverse
5.2. L’ART DE LA PRÉSENTATION ORALE (Auteur : Philippe Daigle)
Peu importe le contexte, l’humain socialise principalement par le langage. Acquérir une bonne
maîtrise de l’art oratoire est un atout indéniable. Prenez donc quelques instants pour vous
assurer de mettre en application les cinq recommandations suivantes qui feront de vous
quelqu’un d’écouté et surtout… de compris! Vous aurez en même temps beaucoup plus de plaisir
à vous exprimer en public.
« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que
nous n’osons pas qu’elles sont difficiles»Sénèque
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Ayez une structure claire de l’élément déclencheur à la conclusion
Vous voulez nous amener à comprendre une nouvelle réalité. Vous devez donc nous éveiller au
contexte. Une bonne mise en situation avec un élément déclencheur fort est essentielle. Deux
pièges à éviter : 1- la mise en situation qui s’étirrrrrrrre ou 2- la mise en scène trop théâtrale.
Tenez-vous-en à ceci : PIQUEZ NOTRE CURIOSITÉ.
Restez rationnel. Une tendance veut que le début et la fin d’une présentation deviennent moins
formels. Faites le contraire. On veut une entrée en force solide et une conclusion de béton.
Aussi, votre dernière phrase doit être la plus claire, la plus simple et la plus frappante possible.
RÉFLÉCHISSEZ BIEN À VOTRE DERNIÈRE PHRASE.
Entre ces 2 points (introduction et conclusion), vous avez présenté votre PLAN DE MATCH et
l’auditoire est constamment capable de s’y référer pour savoir où nous sommes rendus dans le
processus. Cette tactique donne un sentiment de sécurité et de confort qui permet de mieux
vous écouter. Il faut donc GUIDER PAS À PAS L’AUDITOIRE À TRAVERS VOTRE RAISONNEMENT.
Montrez-vous sous votre meilleur jour
On n’a jamais une deuxième chance de rater sa première impression… Soyez vous-même, c’est
là où vous êtes le meilleur.
o SOURIEZ !
Souvenez-vous que votre sourire est votre meilleur allié! On sourit naturellement à
quelqu’un qui sourit. Le temps passera beaucoup plus vite face à un auditoire souriant…
o SOYEZ STIMULANT!
L’enthousiasme est un besoin humain.
o FAITES PARLER VOTRE GESTUEL! (Mais pas trop…)
« Votre corps parle tellement que
je n’entends pas ce que vous dites»Emerson
Les yeux : Votre premier geste viendra de vos yeux… Regardez les gens dans les yeux!
L’absence de regard est vite insupportable à l’auditoire. Faites attention à la durée
morale d’un regard. Utilisez vos yeux comme un radar, un laser ou un miroir.
Les mains : Utilisez vos deux « appendices gênants» pour émettre des messages
subconscients. Voici, en rafale, quelques non-dits1. Les mains dans les poches = non-dit
de suspicion. Brasser la monnaie dans ses poches = non-dit sexuel fort. Les mains
1 Ces « non-dits» ont une grande connotation culturelle. Tout ceci sera à réviser lorsque vous présenterez vos
recherches en Afrique ou en Inde.
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derrière le dos = non-dit de supériorité. Une main sur la bouche ou le visage = non-dit
de cachette. Pointer du doigt = non-dit d’agressivité (pointez plutôt avec la main).
Se frotter brièvement les mains = non dit de confiance en soi. Mettre bout à bout les
doigts des deux mains = non-dit de contrôle de la situation. Les bras croisés = non-dit de
fermeture. Caresser quoi que ce soit = non-dit de besoin de réconfort. Jouer avec un
anneau = non-dit sexuel fort.
Alors que fait-on !? Variez, soyez posé et évitez les non-dits qui parasiteraient votre
discours. Ce n’est pas si facile…
Le corps : Un corps droit = non-dit de compétence, de fierté et d’assurance. Déplacez-
vous! Mais soyez précis. Attention… La « bulle» de confort nord-américaine est d’environ
60 centimètres. Toute invasion de cette « bulle » sera considérée comme non
respectueuse, voire agressive. En vous tenant droit, épaules sorties, tête droite, vous
verrez les gens sous un autre angle et vice-versa.
o VARIEZ VOTRE PAUSE DE VOIX !
Intensité : Obligez-vous à parler « un peu» plus fort. Adressez-vous par le regard et par
la voix en commençant par la personne le plus loin. Cela règlera probablement bien
l’intensité de votre voix. Poussez votre voix à l’aide de votre diaphragme et non de votre
gorge uniquement.
Tonalité : Sans chanter ce que vous dites, variez les notes sur lesquelles vous parlez.
Lorsque vous pratiquez, essayez de parler le plus aiguë et le plus grave que vous pouvez.
Avec un peu de pratique, vous verrez qu’on peut même créer une ambiance sonore en
fonction du contenu ! Quoi qu’il en soit, évitez à tout prix d’être monocorde… On risque
de vous trouver monotone.
o BANNISSEZ LES TICS
Une caméra devient un outil presque nécessaire ici. On ne veut plus entendre de : OK,
bon, euh, tsé, genre, alors… Vous avez peut-être des mots fétiches (ceux qu’on s’amuse
à compter). Luttez contre eux ! Observez vos gestes. Eux aussi empêchent souvent de
bien vous écouter.
En fin de compte, pour vous présenter sous votre meilleur jour, n’essayez pas de tout changer
d’un coup ! Prenez conscience de ce que vous faites (une caméra vidéo pourrait vous être fort
utile !) et changez graduellement…
« On ne se débarrasse pas d’une habitude en la flanquant par la fenêtre, il faut lui faire
descendre l’escalier marche par marche ». Mark Twain
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Laissez volontairement des zones de confort « floues»
Ici, on tombe dans la stratégie… Comme il y aura une période de questions, vaut mieux
préparer le terrain. Ces zones de confort « floues» sont des pièges que vous tendez
volontairement. Il s’agit simplement d’une courte section de votre travail (non essentielle à la
compréhension générale) que vous maîtrisez particulièrement bien et qui suscitera l’attention
par son aspect inusité ou populaire. Mentionnez cette section en laissant l’auditoire « un peu»
sur son appétit. Vous risquez fort de vous faire questionner sur ce point précis lors de la période
de questions et vous aurez alors des chiffres et une foule de détails à fournir à votre
interlocuteur. Ceci montrera toute la force de votre recherche et la maîtrise de votre domaine
d’expertise. Cette technique n’est pas facile à appliquer. Faites attention de ne pas être trop
explicite. « On ne vous donne pas tous les détails, mais… (clin d’œil) ». Ce n’est pas grave si ça
ne marche pas du premier coup. VOUS EN VIENDREZ MÊME À CRÉER UN SUSPENSE.
Répondez et posez des questions en mettant les gens en valeur
S’il y a une période stressante, c’est celle des questions. Vous ne pouvez prévoir les questions
de l’auditoire. Certaines personnes en savent souvent beaucoup plus que vous sur certains
sujets. Mais vous avez un avantage précieux : c’est VOTRE présentation.
Prenez le temps de RESPIRER, mettez-vous dans un état mental d’EMPATHIE et surtout GARDEZ
LE SOURIRE. Lorsque vous invitez les gens à poser leurs questions, ouvrez votre gestuel et
utilisez votre regard « radar ». Dès la première main levée, soyez méthodique !
Suivez simplement les cinq étapes d’une excellente réponse :
1- Écoutez la question jusqu’au bout. N’anticipez pas! Ce serait montrer l’évidence de la
question posée… (Ayez un visage à l’écoute).
2- Assurez-vous d’avoir bien compris la question. (En plus de montrer votre compréhension,
vous vous donnez un délai de réflexion!) AU BESOIN, vous pouvez reformuler la
question. Avec de la pratique, vous pourrez même reformuler une question dont vous
n’avez pas la réponse en une question avec laquelle vous pouvez vous débrouiller, et ce,
sans que votre interlocuteur s’en rende compte. N’hésitez pas à fractionner une question
trop longue. Vous montrerez votre esprit analytique.
3- Acceptez TOUJOURS l’interlocuteur. Par vos gestes ou votre parole, signifiez-lui la
pertinence de sa question. (Même si ce n’est pas toujours évident)…
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4- Votre réponse :
a. Prenez au moins une respiration avant de répondre.
b. Soyez bref, précis et restez-en aux faits.
c. Dites toujours la vérité. Si vous ne connaissez pas la réponse, théoriquement lui
non plus. Vous n’êtes donc pas en situation de faiblesse. Montrez-lui votre
maîtrise de la méthode scientifique en amorçant avec lui un raisonnement. Ne
terminez jamais votre intervention par : « Désolé, je ne le sais pas ». Vous
pouvez dire que vous ne le savez pas, mais offrez au moins une piste à suivre!
d. Restez calme. N’essayez jamais de parler plus fort qu’un contradicteur.
e. C’est ici que le langage de votre corps risque de ressortir. Utilisez-le! (non-dit de
contrôle…)
5- Vérifiez si votre réponse est satisfaisante. C’est une politesse nécessaire dans ce
contexte. Si l’interlocuteur demande des précisions, vous ne lui donnez qu’un seul droit
de réplique. Par la suite, vous l’esquivez par une formule polie du genre : « Votre
questionnement est fort intéressant, j’espère que nous pourrons le poursuivre après la
présentation. Y a-t-il d’autres questions? ». RESTEZ EN CONTRÔLE.
Mettre son équipe en valeur par l’écoute active!
Tout au long d’une présentation, si vous êtes en équipe, vous vous devez d’être attentif à celui
qui parle. Votre gestuel guidera les réactions de l’auditoire. Lorsque vous êtes en face de la
classe et que vous ne parlez pas, vous devenez ni plus ni moins des meneurs de foules! Ayez
des réactions! Souriez! Même si vous entendez la farce pour la 100e fois… Riez ! À moins que le
présentateur soit d’une rare expressivité, si son équipe est dans la lune et ne sourit pas, il est
presque certain que l’auditoire sera dans la lune et ne sourira pas. PENSEZ AU PRINCIPE DE
L’ÉCOUTE ACTIVE.
En guise de conclusion…
Nous aurions pu continuer encore longtemps l’exploration de l’art oratoire, mais je crois qu’avec
ces quelques lignes, vous avez déjà un bon début de coffre à outils pour commencer à pratiquer
les rudiments de cet art ancestral. Avec la pratique, non seulement vous deviendrez plus
convaincant et plus facile à suivre, mais, surtout, vous aurez de plus en plus de PLAISIR à
vous exprimer en public. C’est un processus très humain, d’apprendre à partager ses idées.
« Apprendre, ce n’est pas apprendre comment faire.
C’est apprendre ce qui se passe quand on fait! »Villeneuve
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Figure 6: Trop de texte et titre imprécis
Figure 7: Bonne quantité de texte et titre approprié
5.3. LE SUPPORT VISUEL
Le support visuel est essentiel à toute présentation orale. Il sert de complément à ce qui est
dit verbalement, et non une répétition. Le logiciel PowerPoint est souvent celui qui est utilisé
lors des présentations scientifiques. Voici quelques règles importantes à ne pas omettre lors
de la confection de votre diaporama :
o La pertinence et l’exploitation
Parlez environ 1 minute par diapositive.
Si vous parlez trop longtemps sur une même diapositive, l’auditoire va perdre
un peu d’intérêt, car il sera moins stimulé visuellement
Faire plus de diapositives qui sont moins chargées et commenter au fur et à
mesure chacune des diapositives
L’inverse est aussi vrai, si les diapositives passent trop rapidement, l’auditoire
n’a pas le temps de prendre note des détails qui peuvent être importants
Les mots et les images sur les diapositives sont utiles et exploités. Ne mettez
rien sur la diapositive que vous ne commenterez pas!
o L’aspect visuel
La présentation doit être sobre (sans artifice!) tout en étant illustrée
Visuellement, ne chargez pas trop la diapositive, espacez votre texte et
utilisez des puces et des mots clés. Ne faites pas de longues phrases. Le
support appuie vos dires, et non l’inverse
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Figure 3: Grosseur et style de la police
Le texte doit être visible de loin : la taille de la police doit être minimum de 22
(en moyenne 28)
Le titre doit être complet et plus grand que le corps de texte
Le style de la police sobre, car une police trop« stylisée » sera difficile à lire
Faites attention aux contrastes de couleurs! On doit voir clairement le texte, il
doit donc y avoir un contraste en le texte et le fond. Pas de ton sur ton
Si vous mettez une image en arrière-plan assurez-vous que le texte ressorte
bien
Figure 1: Mauvais contraste Figure 2 : Meilleur contraste
Ne changez pas d’arrière-plan à toutes les diapositives, soyez sobre tout en
ayant une pointe d’originalité
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o Les animations :
Les animations ont leurs avantages et leurs inconvénients, il est important de
les utiliser intelligemment
Trop d’animations ou des animations au mauvais moment peuvent faire
perdre le fil du propos. De plus, elles peuvent banaliser l’attention que l’on
veut porter sur un point essentiel
Le choix des animations est important. Elles doivent être simples, pas trop
vibrantes et utilisées au moment opportun, c’est-à-dire, pour des éléments
essentiels
Ne JAMAIS faire apparaître les phrases lettres par lettre
une diapositive chargée est beaucoup plus facile à gérer par le présentateur
s’il fait apparaître le contenu au fur et à mesure qu’il le présente. L’attention
du public est plus facile à cibler. Les animations ont l’avantage d’attirer
l’attention sur un point important de la présentation ou de l’alléger si elle est
lourde en contenu
o Les illustrations
Les illustrations sont essentielles au support visuel. Rappelez-vous qu’une
image vaut mille mots!
Limitez le nombre d’images sur une diapositive. Trop d’images peuvent perdre
l’attention de l’auditoire. Mieux vaut faire plus de diapositives avec une ou
deux images qu’une seule diapositive avec trop d’images.
o La sauvegarde et la compatibilité du logiciel
Prévoyez plus d’une copie de sauvegarde incluant la clé USB, CD, DVD ou
Internet. Le jour de la présentation, vous ne voulez pas être mal pris.
Assurez-vous de la compatibilité de la version « maison» de votre logiciel à
celle qui sera disponible en classe.
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Médiagraphie pertinente
Concernant l’art oratoire
BARRETTE, Cyrille. 2006. Mystère sans magie : Science doute et vérité. Éditions
MultiMondes. Québec. 249 p.
Excellent ouvrage de vulgarisation pour comprendre ce qui est et ce qui n’est pas du domaine
de la science.
KANT, Emmanuel. 1781. Critique de la raison pure. (Trad.Française par Renaut, Alain.
2001) GF Flammarion. France. 730 p.
Pour les mordus… Un ouvrage fondateur ! Difficile, mais éclairant sur la place de la raison dans
l’esprit humain et surtout sur l’élaboration d’une définition rationnelle de la raison.
LURÇAT, François. 2001. De la science à l’ignorance. Éditions du Rocher. France. 231 p.
Un essai critique sur la dérive du concept de science. Depuis que les chemins se sont séparés
entre scientifiques et philosophes, la technologie connaît plusieurs dérives. Un temps de
réflexion s’impose.
ARCAND Richard et Nicole Bourdeau. 1995. La communication efficace. CEC. 8 p.
MICHAUD, Éric. 2003. L’art de communiquer. Documentation Parcs Canada. 14 p.
PACOUT, Nathalie. 1988. Parler en public. Marabout. 88 p.
TILDEN, Freeman. 1982. L’interprétation. Documentation Parcs Canada. 22p.
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