Gestion des situations violentes
Centre romand de formation sociale et de perfectionnement. (ARPIH) – ES2 2ème année 08/09
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Processus de co-construction
Appréhender la complexité des mécanismes de la violence et de la relation.
Explorer le panel des techniques de dé-escalade de la violence et de communication non violente
Développer un dispositif de prévention de la violence
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Objectifs du cours
Les participant e s sont capables d’analyser leurs pratiques professionnelles en matière de gestion de la violence.
Les participant e s comprennent les causes de la violence et peuvent adapter leurs comportements en fonction des techniques proposées.
Les participant e s sont capables d’adopter des comportements adaptés en cas d’agression physique.
Les participant e s sont capables de mettre en place des stratégies créatives de prévention de la violence.
Les participant e s sont capables de penser la prévention de la violence de façon globale et institutionnelle.
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Définir les violences
Sur un plan pénal, la violence se définit comme une action intentionnelle ou non (parole ou geste) qui porte atteinte à l’intégrité physique, psychique et morale d’un individu (ou à soi-même) (et/ou aux biens qu’il possède), la violence est passible de peines variables allant de l’amende à la privation de liberté.
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Définir les violences
Sur un plan psychologique et philosophique La violence est un processus qui conduit à la destruction de l’autre. Qu’elle soit intentionnelle ou non, la violence est un processus déshumanisant qui viole la personne dans toutes ses dimensions (physique, morale, psychique). L’autre (ou soi) est perçu comme objet et non plus comme sujet d’une relation.
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Les catégories de violence
1. Physiques : bousculades, coups, attouchements sexuels, viol,… maltraitance,… meurtre.
2. Psychiques : insultes, intimidations, harcèlement, humiliation, abus de pouvoir, manipulation, …
3. Symbolique ou matérielle : dégradation du bien d’autrui et/ou de l’institution.
4. Violence envers soi-même : mise en danger intentionnelle de son intégrité physique et psychique (conduite à risque, jeux dangereux, suicide, automutilation, abus d’alcool ou psychotropes, marginalisation,…)
5. Une cinquième catégorie de violence (moins reconnue et plus insidieuse) peut se définir comme violence structurelle ou institutionnelle, elle se caractérise par un lieu de vie ou de travail inadéquat, un concept d’encadrement inapproprié, un personnel incompétent et/ou insuffisant, l’insuffisance d’infrastructure et de moyens, des réglementations arbitraires,…
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Les catégories d’acteurs de la violence
L’individu avec lui-même. La violence entre pairs de la même institution. La violence entre le personnel et les accueillis. Les individus hors de l‘institution et les
individus de l’institutions. La structure (et/ses représentants) et les tous
les individus de l’institution.
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Lecture de la complexité
Juan Ballesteros / Master Européen en Médiation
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Micro - système
Macro système
Le groupe (le pressionnel et les accueillis)
enseignant
MSP
Psychomotricienne.
Educateur.
Psychologue.
infrastructure
Logopède.
Conseil de direction
stagiaire
Autres…
chauffeur
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Personnel administratif
Parents – tiers tuteurs
Tiers expert ex. psychiatre
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ou
velle
tech
no
log
ie
intendance
culture
L’Histoire
Pairs PRO et ANTI sociaux
Méso - système
Endo - système
Exo - système
DIP ou organe de contrôle
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Les degrés de gravité de la violence
Gravité + (contravention) il s’agit ici d’une infraction dont la gravité est la plus basse. Par exemple l’injure, l’humiliation.
Gravité + + (délit) Agression avec blessure, harcèlement ou agression sexuelle, vol, maltraitance, conduite raciste ou xénophobe, diffamation, non assistance à personne en danger.
Gravité + + + (crime) viol, meurtre, violence ayant entraîné des dommages irréversibles, émeute
Les violences détruisent d’autant plus la victime à mesure qu’elles gagnent en intensité et en fréquences. La répétition de gravité + deviendra gravité ++,…
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Causes de la violence
Famille : relation dominée par l’agression, le rejet et l’hostilité.
institution : Règles incohérentes ou personnel ou pairs méprisants et violents
Pairs : Fréquentation de pairs antisociaux et agressifs, pas de modèles pro sociaux.
Valeurs sociétales : Banalisation de la violence et culture de la violence.
Social : Pauvreté et faibles réseaux de soutien social. Individuel : faible ou trop grande estime de soi; peu
d’habilités cognitives et émotionnelles; maladies psychiques (troubles du comportement)
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Les messages de la violence
Expression d’une souffrance.Une façon de se faire reconnaître.Un moyen inadapté de gérer un conflit.Une réaction de désespoir.Un désir de toute puissance.
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Spirale de la violence
Juan Ballesteros / Master Européen en Médiation
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CONFLIT
Chocs - confrontations
Tension psychique
Capacité à gérer la tension psychique
Education émotionnelle; gestion des conflits; accompagnement psycho éducatif
Gestion constructive des conflits.
Incapacité à gérer la tension psychique
Mal-être, angoisse. Incapacité àidentifier et verbaliser ses émotions et besoins. Peu de compétences àgérer les conflits.
SORTIR DE L’ANGOISSE Violence contre soi
Somatisation, dépression, repli, suicide, automutilation,…
Palliatifs tels que : la drogue, l’alcool,…
Violence contre l’autre
Violences verbales, physiques, morales,…
Violence symbolique : symbole de l’autorité ou de l’institution,…
Intensification du conflit et une spirale de la violence.
FrustrationAgressivité
Actions curatives
Agressivité+
Agressivité
-
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Ce que n’est pas la violence !!!
frottement
flamme
étincelle
feu
incendie
relation
tension
conflit
agressivité
violence
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Le conflit est nécessaire
Le conflit est neutre, normal et naturel. Il fait partie de la vie quotidienne d’une institution. Nous sommes tous confrontés à la différence, à l’opposition. Que ce soit de points de vue, de valeurs, de personnalités, de façons de faire. Chacun d’entre nous doit faire face à une certaine dose de frustration et d’opposition qui nous permet de construire ensemble. Ces conflits peuvent engendrer de la violence si l’agressivité qu’il faut pour les gérer n’est pas canalisée.
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Le conflit est nécessaire
Imaginez vous un instant la société sans conflits…
« un conflit est une rencontre d’éléments, d’opinions, de sentiments qui sont en opposition et pour lesquels chacune des parties impliquées lutte pour faire prévaloir son point de vue, pour faire aboutir ses objectifs ou ses intérêts »
« …les conflits bien gérés, étant des relations sociales, entretiennent la vie d’une collectivité, maintiennent sa cohésion. Sans affrontement, l’équilibre d’un groupe serait statique… un groupe, parce qu’il est vivant a besoin de bouger, de changer, d’avancer. Les sociologues s’accordent à dire que les conflits constituent des agents dynamiques, des ferments de changement et de vitalité dans les groupes qui se construisent par le conflit… »
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Le conflit est nécessaire
La vitalité d’une institution se mesure à la place qu’elle fait au conflit et à sa transformation.
On admet qu’au plus les individus font de la place à l’expression des conflits au moins ces individus seront violents.
L’agressivité canalisée sera au service de la transformation des conflits.
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L’agressivité : une force constructive
L’agressivité est souvent définie, à tord, comme un comportement dont l’intention manifeste est de blesser une autre personne ou d’abîmer un objet.
Pourtant l’agressivité peut être positive. C’est une force qui permet à chacun de s’affirmer. Sans agressivité, le comportement sera plutôt la fuite, la soumission. Au contraire l’agressivité maîtrisée donne le courage pour gérer les conflits.
L’agressivité « négative » non canalisée engendrera de la violence.
L’agressivité « positive » canalisée permet à l’individu de gérer avec force et affirmation les conflits auxquels il est confronté
18RELATION
TÂCHE
FORCER
COMPROMIS
COLLABORER
EVITER S’ACCOMODER
G/P G/G
niG/ niP
Pas d’enjeuP/G
P/P
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Travail de groupe : analyse du conflit
Qui sont les personnes ?
Quel est le problème ?
Processus
Actions - réaction
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L’agressivité : une force constructive
Nous parlerons d’agressivité « naturelle ou canalisée» qui est utilisée au service de la vie personnelle et sociale (dans des projets, pour s’adapter à des situations, pour mener des actions). L’agressivité peut se transformer en violence lorsqu’elle est débridée (aveugle, non maîtrisée). Dans ce cas elle témoigne d’un mal-être et porte atteinte, de façon intentionnelle, à l’intégrité d’autrui ou à la sienne. Nous pouvons donc considérer que certains comportements agressifs peuvent être tolérables et qu’ils seront mêmes formateurs.
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La règle au service du conflit et de l’agressivité naturelle
Parole, gestes actes attendus(légitimes et légaux)
Agressivité intolérable
Agressivité tolérable
Hors du cadre Violences
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Escalade de la violence
Tension
Désaccord / incompréhension
Limitation de l’écoute et de l’implication
Polarisation des positions
Attaques verbales, menaces, chantages, tentatives de manipulation avec amalgames et généralisations
(CON)fusion entre le problème et la personne
Destruction de la partie adverse par diverses formes de violences (l’autre est un obstacle)
Gagnant - Gagnant Gagnant - Perdant Perdant - Perdant
conflit
Agressivité négative
violenceAgressivité positive
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Prévenir les conflits et l’agressivité?
Prévenir les conflits et l’agressivité serait contre nature.
Accueillir les conflits et tolérer l’agressivité nécessaire à la transformation des conflits dans un cadre défini permettra de prévenir la violence.
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« cartographie » de la violence
CONFLIT AGRESSIVITE
TOLERABLE
AGRESSIVITE
INTOLERABLE
VIOLENCES
Entre qui ?
à propos de…?
Entre qui ?
Comment cela se manifeste ?
Entre qui ?
Comment cela se manifeste ?
Lesquelles ?
De qui envers qui / quoi ?
De quelles gravités ?
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Mieux vaut prévenir ET guérir
Juan Ballesteros / Master Européen en Médiation
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MAXIMUM DE PREVENTIONPAR RAPPORT
A UN JUSTE MILIEU D’ACTIONS CURATIVES
ACTIONS ACTIONSPROACTIVES REACTIVES
INACTION ACTIONSEVITEMENT REPRESSIVES
AC
TIO
NS
PR
EV
EN
TIV
ES
ACTIONS CURATIVES
Pansement sur une jambe de bois
S’attaquer aux symptômes
Agir sur tousles fronts
Un programme ciblé et évaluable
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Des mesures préventives et curatives
La « carte » de la violence nous permettra de mieux cibler les actions proactives afin d’apporter des réponses concrètes et surtout évaluables.
La prévention ne permettra jamais d’éradiquer la violence et il faudra donc en même temps concevoir des mesures pour gérer la violence lorsqu’elle surviendra.
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Un ensemble de mesures cohérentes.
Conflit latent
Conflit ouvert
Escalade du conflit
Crise & violence La crise
Compétences sociales
Gestion des conflits
Gestion de la sécurité
Gestion de la sanction.
Prévention Transformation Protection réintégration
Retour au cadreInstitutionnel ou exclusion
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Travaux de groupes
1
Quelles sont vos pratiques en matière d’éducation au compétences sociales ?
2
Quelles sont vos pratiques en matière de gestion de conflits entre les résidents et avec les résidents ?
3
Quelles sont vos pratiques en matière de gestion de la violence entre les résidents et avec les résidents ?
4
Quelles sont vos pratiques en matière de sanction pédagogique?
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Prévenir la violence ensemble.
Juan Ballesteros / Master Européen en Médiation
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Prévenir ENSEMBLE la violence
Action personnellesur soi et dans la relation interpersonnelle
Action collective entre pairs de la même discipline
Action collective interdisciplinaire et institutionnelle.Interne – ExterneMicro systèmeMacro système
Action collective interdisciplinaire
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1. Eduquer aux compétences sociales. Exemples…
Rappel et maintien du cadre institutionnel. Cultiver une ambiance de détente et un climat de confiance. Actions auprès du groupe.
Stimuler les interactions sociales. (jeux, activités, fêtes,…) Favoriser la collaboration. (travail, tâche, …) Ventiler le vécu émotionnel. (groupe de parole) L’implication dans la vie institutionnelle. (conseil et plénière résident) Favoriser le dialogue et le débat. (colloque résidents)
Relation individuelle avec le résident Rechercher le contact avec le résident. (aller vers, donner de signes de…) Pratiquer l’entretien individuel.
Pratique de l’écoute empathique et permet l’expression des émotions et des besoins.
Travail thérapeutique. (art thérapie, massage,…) Permettre la liberté et l’autodétermination.
Intervenir le moins possible lorsque les résidents gèrent leurs conflits seuls Encourager les choix (week-end et activités externes)
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Synthèse des ressources Exemples…
Moyens pour les résidents par les collaborateurs / collaboratrices
Moyens pour collaborateurs par les collaborateurs / direction / externes
La gestion du cadre.Cultiver le climat de confiance (sentiment de sécurité).Interactions socialesCollaboration.Expression des émotions.Dialogue, débat.L’implication dans la vie institutionnelle.La relation individuelleLa relation thérapeutiqueL’autodétermination.
Espace pour partager mes états d’âme.La formation permanente.Journal de bord pour informer mes collègues.Colloque d’équipe pour mieux comprendre les résidents. La supervision d’équipe ? Un espace de débriefing ? Colloque interdisciplinaire ? Analyse de cas avec expert ?
Un outil transversal
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QUE FAIRE FACE A UN ANALPHABETISME EMOTIONNEL ET UNE DIFFICIENCE DU LANGAGE ?
L’éducateur se donne les moyens d’éduquer à l’expression des émotions et des besoins.
La meilleure façon d’éduquer est de pratiquer ce que l’on souhaite obtenir des autres.
ET… il y a des cas particuliers
Il faudra décoder les métaphores, les codes particuliers, le langage corporel qui permettrons d’ouvrir la personne à une forme singulière d’expression de soi.
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DIDACTIQUE DE LA GRAMMAIRE EMOTIONNELLE
PEURCOLERE JOIE
TRISTESSE Les émotions de base sont rapidement identifiables et sont ressenties par le corps, elle sont de courtes durées.
COMMENT JE ME SENS AUJOURD’HUI ?Je me sens vexé, découragé, envahi, petit, perturbé, méfiant, tendu, contrarié, agité, angoissé, impatient, furieux, désespéré, malheureux ou léger, intrigué, charmé, enchanté, fort, touché
Les sentiments sont plus durables et sont des « construits » ensemble d’affects et d’images qui sont en lien avec ce qui nous manques pour être heureux : nos besoins.
QUEL SENTIMENT M’ANIME EN CE MOMENT ?
J’ai besoin de respect, j’ai besoin d’amour, j’ai besoin d’espace à moi, j’ai besoin de sécurité, j’ai besoin de reconnaissance….
Un besoin c’est ce qui me manque pour être heureux… la frustration des besoins provoque de l’angoisse, de l’agressivité et à terme de la violence.QUEL EST MON BESOIN ?
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Vers une communication respectueuse de soi et de l’autre
Conflit / malaise
RE - ACTION
Observer ce que j’entends, ce que je vois et qui me perturbe
Comment je me sens par rapport à ce que je vois, j’entends, je vis
Qu’est-ce qui me manque (ce dont j’ai besoin) pour apaiser ce sentiment.
Que puis-je demander de concret et de positif pour combler mon besoin
faits
sentiments
besoins
demande
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Cercle de Samoa
ECOUTE ACTIV
E
S’EXPRIMER
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Parler pour soi… JE pense… JE suis…
EXPRIMER SES SENTIMENTS …ça je n’aime pas
EXPRIMER SES BESOINS moi je veux ça à la place…
EXPRIMER DES DEMANDES POSITIVES
Quand j’entends que certains se moquent de moi lorsque je ne sais pas faire quelque chose, je me sens humilié, en colère car j’ai besoin de respect, je demande que mes camarades ne fassent plus de commentaires humiliants.
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L’animateur réalise un bilan des demandes
Faits Sentiments Besoins Demandes
malaiseamélioration
temps de convergence
temps de ventilation
TempsDes besoinsEt demandes
CO
NV
ER
GE
NC
E
TEMPS
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Culture de l’expression émotionnelleafin de mieux gérer les conflits
Saisir quotidiennement l’occasion de prendre conscience de ses émotions.Baromètre émotionnel.Cahier des émotions.Utiliser des moyens adaptés pour les
résidents qui verbalisent peu, pas ou difficilement.
Pratiquer soi-même (modèle) devant les résidents.
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Thématiser la question du conflit et de la violence avec les résidents
Le travail que vous réalisez lors de cette formation peut être adapté et réalisé avec les résidents.
Le point de vue des résidents pourraient vous éclairer sur la façon dont ils vivent en situation de conflits et la façon dont ils perçoivent vos interventions.
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2. Gestion des conflits entre résidents. Exemples…
Avant Pendant Après
Je décèle les signes précurseurs et je crée une diversion.
1. Je laisse les résidents gérer par eux-mêmes et j’interviens si rapport de force inégale ou si violence.
2. Je créer la diversion si je perçois trop d’agressivité
3. Je permets l’analyse du conflit et je me positionne comme médiateur.
4. J’éloigne les parties du groupe.
5. Je laisse refroidir et je reprends après
1. Je reprends la situation avec les résidents.
2. Je passe le relai vers une ressource interne ou externe.
3. Je rencontre les parties concernées séparément et puis ensemble.
4. En discuter en colloque pour obtenir une cohérence
pédagogique
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2. Gestion des conflits entre résidents. Exemples…
Avant Pendant Après
1. Je lis le conflit en fonction de la problématique de la personne et j’agis en
conséquence
1. Je traite le résident d’égale à égale, je suis prêt à me remettre en question.
2. J’essaie d’amener le résident à reformuler l’origine du conflit.
3. Je crée la surprise pour détourner l’attention
4. Prend la chose avec humour
5. Je pose une limite claire
6. Je ne réponds pas à la provocation et met le résident face aux conséquences de son acte.
1. Je demande à un collègue de prendre le relai
2. Je relativise et dédramatise.
3. Je prends une pause et je communique ensuite avec lui.
4. Je convoque le résident pour lui faire comprendre la cohérence de l’équipe.
5. Je cherche une personne neutre pour une médiation.
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2. Processus de gestion de conflits « mineurs »
Identifier qu’il y a conflit. Lorsque collaborateur] est témoin d’un conflit qui émerge ou lorsque celui-ci est informé par un tiers (témoin extérieur ou les parties en conflit), il évalue s’il s’agit d’un conflit ou pas.
S’informer sur le conflit. S’il s’agit d’un conflit qui nécessite l’intervention du collaborateur, celui-ci s’informe sur l’objet du conflit auprès des parties. Il ne s’agit pas à ce stade de savoir qui a raison ou pas.
Gérer le conflit. Lorsque le conflit est avéré, le collaborateur peut prendre les dispositions pour le gérer selon les moyens adéquats.
Apprendre du conflit. Au terne de la gestion du conflit, le collaborateur prendra les dispositions pour que les parties généralisent l’apprentissage issu de la gestion de leur conflit.
[1] L’adulte au sein de l’institution est garant de prévention de la violence. Tout collaborateur quel que soit son statut ou sa fonction à le droit et le devoir d’intervenir pour gérer le conflit. S’il ne peut suivre la gestion du conflit par manque de temps ou parce qu’il ne voit plus le résident par la suite, il avisera le / la collègue des faits dont il a été témoin afin qu’un travail de suite se réalise.
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Défaire les nœuds relationnels
Le processus La symbolique
• 1er nœud : qu’elle est l’objet du conflit ? que s’est-il passé ?
• 2ème nœud : Comment nous sentons-nous ?
• 3ème nœud : De quoi avons-nous besoin ?
• 4ème nœud : Qu’est-ce que nous souhaitons comme changements ?
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Analyse de conflits
sentiment
besoin
quoi
qui qui
quoi quoi quoi
sentiment sentiment sentiment
besoin besoin besoin besoin besoin
conflitSolutionsconstructives
Solutionsconstructives
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Travail à deux, à trois en groupe
Entretien individuel pour permettre au résident de prendre du recul sans rencontrer l’autre partie.
Médiation en navette.Rencontre des deux parties en
médiation.Transformation du conflit en groupe.
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4 processus complémentaires
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4. Gérer la violence entre résidents Exemples…
Avant Pendant Après
Si je perçois des signes particuliers, je me positionne et applique la gestion de conflits ou anticipe les conditions favorables à la gestion de la crise.
Je donne de la voix pour manifester ma présence et mes intentions
Je sépare physiquement les deux résidents. J’isole l’agresseur et je l’isole des objets ou contextes dangereux.
Je sécurise les personnes autour.
J’invite la personne à exprimer sa colère et progressivement à se calmer.
J’appel un collègue en soutien.
Je propose quelque chose au résident (manger, promenade, dépenser de l’énergie,…)
Je recentre le résident en lui parlant et l’écoutant.
J’avise la direction.
Je donne la médication.
J’impose un cadre sans négociation.
La personne est isolée et j’applique les mesures de sanctions pédagogiques qui vont permettre de reconstruire la relation.
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4. Gérer la violence entre résidents Exemples…
A cultiver en continu Pendant Après (à prévoir)
1. Développer des moyens de ne pas me laisser envahir par la peur et/ou la colère.
2. Reconnaître ma propre violence, mes émotions.
3. Passer de la réaction
à la création.
1. J’appel un collègue en soutien ou pour le relai et prendre distance.
2. Je donne de la voix
3. J’essaie de garder mon calme mais je suis parfois dépasser et j’ai peur.
4. Je contiens physiquement le résident jusqu’à ce qu’il se calme.
1. J’ai besoin d’un débriefing
2. Trouver un espace avec mes collègues pour exprimer mes difficultés face à la violence
3. Me nourrir de mes expériences.
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EXEMPLE Se promène de long en large poings serrés…
Crie, hurle fait du tapage…
Lance des objets, casse le matériel…
Frappe, blesse ou se mutile…
Menace avec une objet dangereux…
MESSAGES POSSIBLES
Je suis mal ; je suis inquiet
Aidez moi, écouter, écoutez moi (j’ai besoin d’attention)
Je perds mon contrôle, aidez moi à le garder
J’ai perdu mon contrôle, aidez moi
Ne me laisser pas faire, contrôlez-moi
Identifier les signes annonciateurs
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Agir face dans le feu de violence physique.
Comportements inadaptés
Recommandations Comportements adaptés
S’exposer aux dangers
neutraliser la personne sans contact physique.
neutraliser
Fermer les yeux Garder un contact visuel Observer
Ne rien dire Écouter et reformuler S’exprimer
Passivité Observer le sens de l’énergie des gestes
Anticiper
Respiration tendu Respiration profonde, lente et basse
Respiration détendue
Immobilité Accompagner le déplacement (position)
Mobilité
Contre violence Eloigner la personne sans violence mais avec contrainte physique si nécessaire
(S’) éloigner du/le danger
Ne plus en parler Réparer et sanctionner En reparler et sanction pédagogique
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Cultiver le RADIS ENSEMBLE
S = SECURITE Le mot radis est invariable (il prend toujours S). Cela suggère
que la sécurité est une dimension invariable de l’intervention. Sécurité pour le collaborateur et pour les résidents. Il s’agira d’évaluer en permanence le degré de « dangerosité » d’une intervention dans des situations parfois complexe. L’aide d’un collègue est souvent indispensable.
R = REGARDER. Il y a une différence entre « voir » et « regarder ». Il s’agit ici de
développer une capacité d’observation des comportements humains en situation de violence. Il faudra tenir compte d’une lecture globale de la personne et du contexte. Je fais allusion ici aux diverses dimensions de la communication interpersonnelle (verbales – para verbales – non verbale)
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Cultiver le RADIS ENSEMBLE
A = ANALYSER. Il s’agit ici de développer sa réflexion et aussi son bon sens à
partir des éléments observer. L’analyse n’est pas toujours évidente lorsqu’elle est perturbée par l’émotion. Cependant, pas d’action sans réflexion ! Bien entendu, toute proportion gardée Car il ne s’agit pas non plus de « méditer » mais il faut faire un choix et agir et non pas réagir.
D = DISTANCE. D’une manière générale il est recommandé d’intervenir au-delà
de la zone intime du résident pour des questions de respect et de sécurité. Cette zone variera en fonction du degré de « dangerosité » de l’intervention. Il arrivera qu’une intervention verbale dans la zone sociale soit plus pertinente que de trop s’approcher de l’individu. Cette distance sera remise en question lorsqu’il s’agira de contenir la personne
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Cultiver le RADIS ENSEMBLE
I = INTERVENIR Il n’y a effectivement pas d’intervention efficace sans observation
et réflexion. L’intervention sera dite « sécurisée » lorsqu’elle se fera à la bonne distance et après réflexion commune. Les méthodes d’actions possibles sont ici infiniment variées, propre aux connaissances et savoirs-faires de chacun. Ces interventions seront progressives et fonction de la coopération du résident.
ENSEMBLE. Ce qui peut rendre l’approche R.A.D.I.S difficile c’est le manque
de dialogue et de complicité entre les deux collaborateurs. Il s’agit de cultiver un langage commun et une série de codes qui faciliteront une action cohérente. Chaque élément du R.A.D.I.S doit faire l’objet d’une concertation entre les deux collègues, faute de quoi ils n’arriveront pas agir de façon cohérente.
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Contenir ou ne pas contenir n’est pas une question!
La contention ne peut être qualifiée d’acte violent. Il s’agit d’une action physique contraignante qui a pour intention de rassembler la personne et de protéger son intégrité physique et/ou celle d’autrui.
La contention ne peut pas être une facilité. La contention est le dernier recours après avoir utilisé
toutes les autres mesures. L’usage de la force dans l’acte de contention doit être
proportionnel, progressif et limiter. La contrainte doit toujours laisser l’espace au dialogue
et à la relation. « si tu te calmes je te lâche et non pouvons reprendre le dialogue autrement… »
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4. La sanction pédagogique
Processus de réparation (matérielle) et de réparation relationnelle. En fonction d’une échelle de la violence, application de l’acte éducatif,
progression dans la sanction selon le protocole. Procédure
La sanction est prise ensemble par l’équipe Organise des entretiens tripartis (victime – agresseur – médiateur (référent) Retour sur les faits (éventuellement demande d’excuse) Service rendu au groupe pour retrouver le « crédit » perdu auprès du groupe.
L’agresseur doit trouver le moyen de regagner la confiance du groupe. Une procédure
Isolement Entretien individuel (aide à la réflexion sur la conscience de son acte) Je mange avec lui dans sa chambre durant 3 jours avec lui. Je négocie le retour dans le groupe à certaines conditions
Négociation avec l’agresseur de renoncer à une chose ou une activité qu’il affectionne particulièrement (en guise de frustration). Ceci fait l’objet d’un contrat avec le résident avant qu’il ait violence. Au cas où tu commets une violence tu devras renoncer à une de ces choses pour un temps limité.
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4. La sanction pédagogique
Sanctionner un comportement, qu’il soit violent ou pas, comporte une dimension préventive.
Le but de la sanction est « ré intégrateur ». Il a pour vocation de ramener le résident à une plus grande conscience de soi et des autres.
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Une sanction est pédagogique lorsque :
1. Elle a une vocation réparatrice et non pas punitive.2. Elle porte sur les actes de la personne et non sur la personne elle
même.3. Elle a un rapport avec la faute.4. Elle est proportionnelle à la faute.5. La faute est clairement établie et la personne consciente des sanctions
qui seront prises.6. Elle est prise assez rapidement après la faute.7. Elle est limitée dans le temps.8. Elle fait l’objet d’une évaluation.9. Elle fait l’objet d’un « contrat ».10. Elle est définie après une médiation entre les parties.
La sanction pédagogique n’est pas une punition (aveugle et mécanique) mais un processus de réparation constructif. Une occasion de grandir
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Processus de sanction pédagogique
En cas d’acte grave (violence physique) :Rencontre des parties individuellementConcertation de l’équipe et éventuellement
du psychiatre et du tuteur.Rencontre de la victime et de l’agresseur en
présence du collaborateur.Retour sur la violence et l’analyse du faitExploration des émotions de chacun.Négociation de la sanction pédagogique.Contrat avec les modalités d’évaluation.
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MEDIATION ET SANCTION
médiateur
(Agresseur)Personne
B
(Victime) personne
A
L’objectif de la médiation sera :
-Retourner sur les faits et leurs perceptions afin de développer la reformulation.
-Comprendre l’impact émotionnelle afin de permettre le développement de l’empathie.
-Déterminer ensemble la sanction et/ou le nouveau contrat relationnel entre les parties afin de développer de nouvelles compétences sociales.
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BibliographieANDRÉ CHRISTOPHE & LELORS FRANÇOIS. La force des émotions, amour, colère, joie. Ed Odile Jocab. Paris 2003ARRIVÉ JEANYVES. Savoir vivre ses émotions. Ed. Retz. Paris 2001.AUGER MARIE-THÉRÈSE, BOUCHARLAT CHRISTIANE. Elèves difficiles, profs en difficulté. Ed. Chronique Sociale. Paris 2004BEAULIEN DANIEL. Techniques d’impact pour grandir (illustrations pour développer l’intelligence émotionnelle chez les adultes. Ed. Impact Québec. 2006.BERCOFF A. MAURICE. L’art de négocier, l’approche Harvard en 10 questions. Ed. d’Organisation. Paris 2004BONAFÉ-SCHMITT JEAN-PIERRE. La médiation scolaire par les élèves. Ed. ESF éditeur. 2000.BOUAERT MICHEL CLAES. Pratique de l’éducation émotionnelle. Une approche ludique. Ed. Le souffle d’or. Paris 2004BOURCET STÉPHANE, TYRODE. Petite terreur ou souffre-douleur, la violence dans la vie de l’enfant, Ed.Albin Michel. Paris 2002CAROLINE REY. Les adolescents face à la violence. Ed Syros 1996CARRÉ CHRISTOPHE. Surmonter les conflits. Ed. d’Organisation Paris 2002.CHABOT DANIEL & MICHEL. Pédagogie émotionnelle : ressentir pour apprendre. Incorporer l’intelligence émotionnelle dans vos stratégies d’enseignement. Ed. TRAFFORD. 2005CHOMÉ ETIENNE. Apprendre à mieux gérer nos conflits. Compte d’Auteur. République Maurice. 2005CUNGI CHARLY. Savoir gérer son stress. Ed. Retz. Paris 2001.D’ANSEMBOURG THOMAS. Cessez d’être gentil soyez vrai ! Ed. d’Organisation. Paris 2001.
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BibliographieDe BONO Edward. Comment avoir des idées créatives. LEDUC.S Editions. Paris 2008.DE BONO EDWARD. La boîte à outils de la créativité. Ed. d’Organisation. Paris 2004DE BONO EDWARD. Les six chapeaux de la réflexion. Ed. Eyrolles. Paris.2005.DE BONO EDWARD. Réfléchir vite et bien. Ed. Eyrolles pratique. Paris 2006.DE SAINT PAUL JOSIANE. Choisir sa vie. Découvrir et réaliser ses valeurs et ses but de vie avec la PNL. InterEditions. Paris 2007DEBARBIEUX ERIC. Violence à l’école : un défi mondial ? Ed. Armand Colin. Paris 2006DEFRANCE BERNARD. Sanctions et discipline à l’école. Ed La découverte. Paris 2003DIAZ BABETH. Contre violence et mal-être la médiation par les élèves. Ed. Nathan. Paris 1998DOUDIN PIERRE-ANDRÉ, ERKOHEN-MARKÜS. Violence à l’école, fatalité ou défi ?. Ed. De Boeck. Bruxelles 2000DUHOUX PATRICK & JACOB ISABELLE. Développer sa créativité. Ed. Retz. Paris 2006DUMAS JEAN. L’enfant violent. Ed Bayard. Paris 2000ELISABETH MAHEU. Sanction sans punir : dire les règles pour vivre ensemble. Ed. Chronique Sociale. 2005.EMMANUEL VAILLANT. Dire non à la violence. Ed. Les essentiels milan junior. 2001ENGELHARD JEAN-MARC, LACOURCELLE CÉLINE. Gérer et résoudre les conflits. Groupe express édition Paris 2005FAURE JEAN-PHILIPPE & GIRARDET CÉLINE. L’empathie, le pouvoir de l’accueil. Au cœur de la communication non violente. Ed. Jouvence. Genève. 2003FAURE JEAN-PHILIPPE. Eduquer sans punition ni récompenses. Ed. Jouvence. Genève 2005
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BibliographieFILLIOZAT ISABELLE. L’intelligence du cœur. Rudiments de grammaire émotionnelle. JC Lattès. Paris1997FILLIOZAT ISABELLE. Que se passe-t-il en moi ? Mieux vivre ses émotions au quotidien. Ed. JC Lattès. Paris 2001.FISCHER ROGER. Comment réussir une bonne négociation ? Ed. Seuil. Paris 2006FRANKL VICTOR. Découvrir un sens à sa vie avec la logo thérapie. Ed. de l’Homme. Québec 2006GARIBAL GILBERT. Emotions : mode d’emploi. Ed. Dangles. Paris 2005GENIN VANESSA. Boulot – vie privée : équilibrez vos vie. Ed. EDF. 2006GERBER JEANNE. Pour une éducation à la non-violence. Ed. Chronique Sociale.2000GODDET EDITH TARTAR. Développer les compétences sociales des adolescents par des ateliers de parole. Ed. RETZ. Paris 2007GODDET EDITH TARTAR. Prévenir et gérer la violence en milieu scolaire. Ed. RETZ. Paris 2006.GODDET TARATAR EDITH. Prévenir et gérer la violence en milieu scolaire. Ed. Retz. Paris 2006.GOLEMAN DANIEL. L’intelligence émotionnelle. Accepter ses émotions pour développer une intelligence nouvelle. Ed. Robert Laffont 1997GOLEMAN DANIEL. Surmonter les émotions destructrices, un dialogue avec le dalaï-lama. Ed. Robert Laffont. Paris 2003JEAMMET PHILIPPE & BOCHEREAU DENIS. La souffrance des adolescents. Quand les troubles s’aggravent : signaux et prise en charge. Ed. La découverte. Paris 2007JEFFREY, SIMARD CLAUDE. Enseigner et punir. Les presses de l’Université Laval. Québec 2000.LARIVEY MICHELLE. La puissance des émotions, comment distinguer les vraies des fausses. Ed. de l’Homme. Québec 2002.
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BibliographieLEU LUCY. Manuel de communication non violente, guide pratique pour les individus, groupes et écoles. Ed. Jouvence. Genève. 2005LICETTE CHARLINE*. Savoir gérer les conflits. Ed. Studyrama. 2004.LOUIS JEAN MARC. Communiquer avec les ados sans se les mettre à dos. Ed- Presses de la renaissance. Paris 2004LUMINET OLIVIER. Psychologie des émotions, confrontation. Ed. de boeck. Bruxelles 2002.MEERBEECK PHILIPPE. Ainsi soient-ils ! A l’école de l’adolescence. Ed. de boeck. Bruxelles 2006MEZINSKI PIERRE. La violence en direct. Ed. de la Martinère. Paris 2000MICHAUD YVES. La violence. Ed. PUF. Paris 1986MICHIT ROBERT, COMON THIERRY. Conflit, comprendre et pouvoir agir. Ed. Chronique Social. Lyon 2005MYERS WAYLAND. Pratique de la communication non-violente. Ed. Jouvence. Genève. 1999.NAZARE-AGA IZABELLE. Je suis comme je suis. Connaissez-vous vos valeurs personnelles. Les éditions de l’Homme. Québec. 2008.PATTAKOS ALEX. Découvrir un sens à son travail. Ed. de l’Homme. Paris. 2006PETITCLERC JEAN-MARIE. Education non violente, comprendre, prévenir, enrayer la violence. Ed. Saint-Augustin. Saint Maurice (CH) 2005PETITPAS JEAN-GUY. Agressivité, violence et conflit. Ed. Nouvelles 2002POLETTI ROSETTE, DOBBS BARBARA. L’estime de soi, un bien essentiel. Ed. Jouvence. Genève 1998POTTER-EFRON RONALD. Maîtriser votre colère. Ed. Broquet. Québec 2005RENDU JEAN-BAPTISTE. Je sais ce qu’est la violence. Ed. Magnard, 2001RENÉE SIMONET, SALZER JACQUES, SOUDÉE RICHARD. Former à l’écoute. 55 fiche de formation à l’écoute. Ed. d’Organisation. Paris 2004.
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BibliographieROGERS CARL R. L’approche centrée sur la personne. Ed. Randin. Lausanne 2001ROSENBERG MARSHALL. Communication non violente cahier d’exercice pratique. Genève 2004ROSENBERG MARSHALL. Les mots sont des fenêtres (ou des murs) introduction à la communication non violente. Ed. Jouvence. Genève. 1999SALOMÉ JACQUES. Contes à guérir, contes à grandir. Ed. Albin Michel. Paris 1993SALOMÉ JACQUES. Relation d’aide, formation à l’entretien. Ed. Septentrion. Paris 1992SCHLEIFER MICHAEL. Valeurs et sentiments des 2 à 5 ans. Comment parlers des émotions avec votre enfant. Ed. Presse de l’Université du Québec. Québec 2007.SÉMELIN JACQUES. La non-violence expliquée à mes filles. Ed. Seuil. Paris 2000STEINNER CLAUDE. L’ABC des émotions. Développer son intelligence émotionnelle. InterEdition. Paris 1998TARTAR-GODDET EDITH. Savoir gérer les violences du quotidien. Ed. Retz 2001THIRION JEAN-FRANÇOIS. Faire face à l’agressivité en milieu scolaire. Ed. d’Organisation. Paris 2002TILMANT JEAN-LUC. Treize stratégies pour prévenir la violence à l’école. Ed Matrice Paris 2004TIMMERMANS JOËLLE. Devenir son propre médiateur. Se connaître, communiquer, transformer ses conflits. Lyon. 2004WATZLAWICK PAUL. Une logique de la communication. Ed. Seuil. Paris 1976XAVIER PAPILLON. Gérer la classe : une compétence à développer. Ed. Chronique Sociale. 2003.
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