École d’art de BelfortÉmetteur / récepteur d’arts plastiquesEAB G. Jacot | 03 84 36 62 10 2, avenue de l’espérance 90 000 Belfort

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EN ATTENDaNT L'OEUVRe, LE TRaVAIL

LA CaNTINE D'ARTCONTEMPOrAiN

DossIEr de PrEssE

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sOMMaIRE

CoMMUNIQUÉ De PrEssE INFos PRaTIQUEs aRTISTES LISTE des OEUVReS CONTacT

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COMMUNIQUÉ DE PReSSE

Personne n’a échappé au 20 ans de l’École ! Une bonne occasion pour s’intéres-ser à ce que font les professeurs (artistes, graphistes ou artisans…) quand ils ne sont pas dans les ateliers de l’École. Il y’a du travail après les cours (ou avant l’œuvre)…

« Selon toutes apparences, l’artiste agit à la façon d’un être médiumnique qui, du labyrinthe par-delà le temps et l’espace, cherche son chemin vers une clairière. » [Marcel Duchamp, Le processus créatif.]

Le principe d’une exposition est de montrer des œuvres dans leur état final (ou éventuellement en cours de processus). De ce fait la phase de création propre-ment dite reste cachée. Au contraire, le postulat de ce projet d’exposition est de dévoiler la partie habi-tuellement absente, afin de mettre en lumière le processus qui précède ou qui accompagne l’acte artistique, mettant ainsi en relation le processus et la réalisa-tion.L’idée est que chacun des enseignants, quelque soit sa pratique, propose une œuvre et rende compte plastiquement de son propre cheminement lors de l’acte artistique.Il s’agira en ce sens de jeter un regard distant et analytique afin de tenter de dévoiler la part consciente de cet acte mystérieux que Duchamp renvoie à une sorte de quête médiumnique.

D’un point de vue pédagogique, l’exposition, en proposant une vue des manières dont un geste artistique s’élabore jusqu’à son achèvement, devrait permettre aux étudiants de ne pas envisager l’art seulement comme une sorte d’acte spon-tané et d’ordre magique, même si c’est aussi cela, et de le comprendre comme le fruit d’un processus complexe, comme « cosa mentale », ou encore selon la for-mule de Joseph Beuys : « Denken ist bereits plastik ».

Artistes exposés: Cédric Chevrolet, Jean-Philippe Cléau, Raphaël Galley, Pauline Gillard, Catherine Koenig, Céline Lachkar, Sylvia Dupuis, Martine Locatelli, Cyrille Meyer, Jacques Monnin, Serge Neimer, Valentine Parra, Marius Pons de Vincent, Barbara Puthomme, Adélaïde Racca, Paul Souviron, Olivier Toulemonde.

ENTRÉE LIBRE

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DÉROULEMENT DE L'EXPOSITION

12 OCTOBRE - 16 DÉCEMBRE 2017

VERNISSAGE

JEUDI 12 OCTOBRE À 18H

HORAIRES

DU LUNDI AU VENDREDIDE 10H À 12H ET DE 14H À 18HET LE SAMEDIDE 10H À 12H ET DE 14H À 17H

ADRESSE

LA CANTINE, ÉCOLE D’ART DE BELFORT G. JACOT2 AVENUE DE L’ESPÉRANCE90000 BELFORT

INFOS PRaTIQUES

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Martine Locatelli, Autour des oeuvres, Pougues-les-Eaux, n°3, 2001 100x100cm, photographie sur aluminium

Céline Lachkar, L’Unette, 1 et 2, 2005 et 2008fibre optique, joint torique, laiton, plexiglas

Raphaël Galley, Esquisse, 2017tirage typographique sur papier Rivoli 240g

CÉDRIC CHEVROLET (1979)Belfort

JEAN-PHILIPPE CLÉAU (1963)Besançon

Professeur d’arts-appliqués, en exercice depuis 1990-91 (Lyon/Brest/Besançon)stagiaire chercheur à l’ANRT, hébergé à l’école de Nancy, Master 2 design & environnement, dirigé par Pierre-Damien Huyghe, 2010, autour des pratiques de l’inscription numérique et du corps.

Sylvia dupuis (1977)Fresse

Illustratrice , diplômée de l’école Emile Cohl de Lyon, elle collabore depuis 2004 avec différentes maisons d’éditions en tant qu’illustratrice et auteure ( Casterman, Hatier, Magnard jeunesse, Hachette, Atlas...)Elle aime explorer des univers très différents afin d’enrichir son imaginaire et faire évoluer son travail.Passionnée par la couleur, les formes, les photos anciennes, les gravures et la poésie, Sylvia travaille en mélangeant les techniques pour fabriquer des images riches dans lesquelles s’immerger .

Il a suivi une formation en arts graphiques à l’École d’Art Gérard Jacot de Belfort en 2006 et est diplômé d’une licence Professionnelle en Administration et Gestion des Entreprises Culturelles de l’Université de Haute Alsace de Mulhouse obtenue en 2014. D’abord intermittent du spectacle dans le cinéma jusqu’en 2006, puis créatif en agence de publicité, chargé de communication pour différents lieux cultu-rels, artistiques et musicaux de la région, en passant par des interventions auprès d’étudiants en communication et en arts graphiques, il s’est forgé au fil de ces expériences un solide bagage dans les domaines de la communication visuelle et du design graphique.Musicien et cinéphile , il exerce désormais en tant que graphiste indépendant.

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RAPHAËL GALLEy (1976)Dijon

Pauline Gillard (1979)Besançon

Pauline GILLARD est une créatrice de bijoux européenne. Son éducation joail-lière s’est structurée autour d’une rencontre en 2008, avec les maîtres joail-liers Philip Sajet et Beate Klockman.Cependant, les bijoux ont toujours été sa madeleine de Proust, retour à une enfance faite de sœurs et de déguisements infinis.Par la suite, tout en travaillant à la promotion de l’art contemporain en France, elle commence à expérimenter la création joaillière et se consacre à proposer des bijoux ornements où les matières peuvent être tour à tour soit tressées, brodées, cousues, ou encore assemblées par la fonte. L’essentiel se situe dans cette poursuite du jeu en mixant, empruntant, mélan-geant la richesse et la valeur des matériaux, les rapprochements esthétiques, les jeux de mode, tous ces génériques du 21 éme siècle…»

«Relevant autant du conceptuel que du ludique, de la rigueur intellectuelle que de l’amusement enfantin, son œuvre marque par sa simplicité et son effi-cacité. Elle s’adresse aux autres. Et voilà sans doute une règle inscrite au coeur de sa démarche : Raphaël pro-duit une œuvre qui ne se regarde pas le nombril.Ainsi, ce qui marque plus encore que les travaux proposés, ce sont les qualités humaines et le profond respect qu’il a de l’Autre, quel qu’il soit. Ce souci d’un plasticien qui n’est pas cloisonné dans son univers mais qui pourtant possède le sien propre, cette volonté de ne pas être à l’image parfois stéréotypée de l’Artiste tout en étant profondément engagé dans cette vie là, cette empathie dans les mots et les regards qui masque l’intransigeance et la rigueur, voilà sans doute ce qui fait la pertinence comme l’impertinence de Raphaël Galley.»(Maxime Bourgeau)

Médiatrice culturelle et historienne de l’art, a obtenu un DEUG d’arts plas-tiques à Strasbourg. Elle peint à ses heures perdues sur des carnets de voyage.

Catherine koenig (1967)Riedisheim

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CÉline lachkar (1977)Mulhouse

Diplômée des Beaux-Arts de Paris et d’Angoulême.Son travail protéiforme se développe comme un conte à multiples facettes. Jouant du filigrane et du fragment, elle raconte à la manière d’une miniatu-riste, le regard de notre société moderne, minéral et séparateur, ainsi qu’une quête de le réenchanter, notamment par le soin et l’attention, instrument de renversement du regard.Cherchant à donner une forme à l’état de concentration, elle creuse avec soin les surfaces en les faisant chanter.

Martine locatelli (1964)belfort

Cyrille Meyer (1976)Uffholtz

C’est un jour de 1979, lors d’un voyage, le 9 juillet précisément, que Cyrille a commencé à dessiner, il avait trois ans. Depuis il ne s’arrête plus… Sauf pour cuisiner de temps en temps !Il a fait, au siècle dernier, des études d’art à Strasbourg (H.E.A.R) dans sa ré-gion natale et suite au diplôme obtenu l’année du bi-millénaire,

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Elle inscrit au cœur de son travail le portrait, comme un regard sur l’individu dans son environnement affectif, familial et social. Les modèles sont photo-graphiés dans leur décor quotidien. L’éclairage, le cadrage et les attitudes des personnages provoquent un décalage, et placent ainsi l’image entre fiction et réalité. L’image montée ici a été effectuée lors d’une résidence au Parc Saint-Léger Centre d’art contemporain de Pougues-les-eaux. L’artiste photographie les visiteurs d’une première exposition où étaient ins-tallées certaines de ses propres œuvres. Elle questionne comment le specta-teur peut s’approprier une œuvre et engendrer d’autres créations.

il est devenu…illustrateur.

Cyrille travaille beaucoup pour la presse enfant, pour des récits documentaires ou historiques et il a réalisé plusieurs bandes dessinées. Il a réalisé plusieurs livres documentaires pour les éditions Nathan ainsi que trois albums pour en-fants dont un en tant qu’auteur et illustrateur.

Chargé de cours à l’école d’art de Belfort depuis 2004,il y enseigne la bande dessinée aux enfants et anime un cours d’image narrative et de modèle vivant pour le public adulte. Depuis 2006, Cyrille intervient également en tant que professeur de croquis et de techniques à Strasbourg dans une école de bandes dessinées, Liconograf.

jacques monnin (1959)Allenjoie

Études à l’ESAG et académie de la grande Chaumière à Paris, diplôme DNAT à l’ENSBA Lyon.Expositions en galerie à Montbéliard, Mulhouse, Besançon et à Chalon-sur-Saône.Publications : «Dans le grand vent des cimes», « 4 jours - Alone à Barcelone », « Être d’ailleurs », « Les désaccordés », «Le bon sens»Livres d’artistes et catalogues : Rivages, Carnet de voyage n°2, Petite Humanité

serge neimer (1955)Seloncourt

Depuis 1980, Serge NEIMER développe un ensemble de recherches sur la po-lychromie dans la sculpture, utilisant les techniques traditionnelles de mise en volume (taille directe, modelage, moulage, assemblage) sur des matériaux naturels ou composites (bois, pierre,béton, métal, aluminium, résine).Ses recherches s’inscrivent dans une démarche de jeux combinatoires coor-données et variées à dominante bleue.La polyvalence de son travail de plasticien lui permet également la réalisation d’œuvres plus conventionnelles au gré des humeurs et des matières.

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marius pons de vincent (1986)Strasbourg

Il obtient le DNSEP option Art à l’école des arts décoratifs de Strasbourg.En 2013 il occupe pour quatre ans l’un des ateliers de la ville au Bastion XIV.Il développe une pratique de peintre et travaille avec la galerie Jean François Kaiser.

Valentine Parra (1985)Hérimoncourt

De l’illustration à la sculpture, puis de la sculpture à l’art thérapie, Valentine a traversé les arts d’écoles en écoles. Aujourd’hui, artiste en curiosité, elle est à l’affût de l’art dans le quotidien.

barbara puthomme (1970)besançon

Diplômée en philosophie, enseignante et plasticienne, elle explore la mémoire des origines, à travers les figures animales, le paysage et le mythe. Son travail se présente selon des formes variées (sculpture, installation), utilisant diffé-rents médiums et matériaux, dont la plume.

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Adélaïde racca (1981)besançon

Adélaïde est graphiste et travaille au sein de Supersen¯or, atelier d’impression artisanale et de micro-édition au fonctionnement participatif.

Olivier toulemonde (1972)besançon

Son travail artistique s’articule autour de la question du son, de sa percep-tion et de sa propagation. Cela peut prendre la forme de concerts, de per-formances, de phonographie, de pièces radiophoniques ou d’installations sonores, activités diverses mais qui sont reliées par le fil de l’expérimentation sonore et de l’écoute.Au travers de ses installations sonores, il entend mettre à l’épreuve le son dansun contexte où l’écoute peut se déployer en profondeur et où la perception del’auditeur est intimement reliée à l’espace dans lequel il évolue.

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Paul souviron (1979)Paris et strasbourg

Son travail réunit des pratiques telles que le volume et le son qu’il met en œuvre au travers de sculptures, d’installations et de décors dans lesquels l’in-teraction laisse place à la frustration.Toujours en tension, ses œuvres sont perturbées par des éléments qui viennent déranger, questionner l’équilibre, rendre instable un ensemble, à l’image du monde dans lequel nous vivons. Entre entropie et anthropie, un mouvement permanent.Les parties de certaines œuvres peuvent en alimenter d’autres, comme un paysage qui se redéfinit à travers l’histoire, façonné par l’homme et les bêtes qui le peuplent.

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LIsTeS dES oEUVrES

EXposITIoN EN aTTENdaNT L'OEUVrE, LE TrAVAILLa CANTINe d'aRT CoNTeMPoRaIN DE BeLFORT G.JaCOT

Cédric Chevrolet, Le temps est venu, MULHOUSE ,ALSACE, 2010livre en dos carré collé, papier de grammage 190.Crédits : Conception/création réalisée au sein de l’agence de publicité IDAHO

Jean-Philippe Cléau, Gravure universelle / numéro... 1997 jusqu’en 2017. Acier, cuivre, acide nitrique, perchlorure de fer, eau , adhésif, vernis , Cuvette, évier, chiffons de coton, poubelle, burin, pierre à affûter, lunettes loupes d’horloger

Sylvia Dupuis, Comme d’habitude ?, 2016Illustrations en technique mixte : gouache, crayon de papier, collage, gravure puis composi-tion numérique

Raphaël Galley, Esquisse, 2017tirage typographique sur papier Rivoli 240g Édition de 20 exemplaires numérotés

Pauline Gillard, Sans titre, 2014céramique

Catherine Koenig, Fenêtres chromatiques, 2017.Technique mixte, acrylique et émulsion sur toile, Aquarelles, carnet de voyage

Céline Lachkar, L’Unette, 1 et 2, 2005 et 2008fibre optique, joint torique, laiton, plexiglas

Martine Locatelli, Autour des oeuvres, Pourgues-les-Eaux, n°3, 2001 100x100cm, photographie sur aluminium

Cyrille Meyer, Forêts et autres recherches - 2016 / 2017 crayon, technique numérique

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Jacques Monnin, Igor, danseur étoile, Moscou 1932, 2017papier mâché, bois

Serge Neimer, -Chorégraphies métalliques, 1999Bois, baleines de parapluies-Sauvageon, 2007Bois, métal, cadre de scooter -Recherches de volumes pour une représentation tridimensionnelle de l’espace cosmique avec espaces lumineux, 2002Sculpture, bois, clous de tapissier et fragments de CD-Recherches sur les réflecteurs de lumières, et de luminescences, installation, technique mixte,2017- Sculpture polychromée, 2011mousse et couleurs adhésives

Valentine Parra, Installation Nuits bleues pendant la crise économique, 2012.Bâches transparentes rivetées et assemblées, photographies numériques couleurs

Marius Pons de Vincent, -Sans titre, 27x22cm, 2017huile sur bois -Chiffon 4 (saint Paul), 2017huile sur toile, -Chiffon tendu sur chassis

Barbara Puthomme, Fragment d’atelier, septembre 2017.installation, technique mixte

Adélaïde Racca, Typo presse, 2017,- Original imprimé, format A3- Prototype d’impression,Plaque perforée avec élements, médium- 100 exemplaires riso réalisés à l’Atelier Supersen¯or

Paul Souviron, Tancarville, installation réalisée avec les étudiants de la formation arts visuels en 2017.

Olivier Toulemonde, Unisson, 2017.horloge, haut-parleurs, ordinateur.

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CoNTACT

École d’art de Belfort G.Jacot2, avenue de l’Éspérance90000 Belfort03.84.36.62.10

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