DEM ‐ DOCC Mercredi 12 avril 2017
REVUE DE PRESSE l Sommaire
Neuvième forum africain du carbone : Décideurs poli ques, opérateurs économiques et
ONG en juin à Cotonou
Nouveau port énergé que de Jorf Lasfar : La société d’aménagement et d’exploita on
du projet dans le pipe
Publica on d’OCP Policy Center : L’améliora on de la produc vité agricole, l’autre défi
africain
Préven ca : Les drones raflent la vede e
Salon «Préven ca» : Coup d’envoi de la 4ème édi on
ملين" يبرز دور القطاع المالي في دعم وتفعيل مسلسل االنتقال الطاقي"
مصرع عامل بمنجم "بوازار" إقليم ورزازات
مستثمرون يغرقون وادي تانسيفت بالنفايات
Info NET
fr.allafrica.com
Maroc ‐ L'Office Chérifien des Phosphates du Maroc
rend témoignage
www.h24info.ma Energies renouvelables ‐ le projet éolien le moins cher
se situe au Maroc
www.futura‐sciences.com
Le gaz naturel est‐il synonyme d'énergie verte ?
www.agenceecofin.com Rwanda ‐ les centrales à biomasse mises à contribu on
pour le renforcement du réseau électrique
www.agenceecofin.com Libéria ‐ 14 906 onces d’or produites à New Liberty au
premier trimestre 2017
www.agenceecofin.com Forte croissance en vue pour l’industrie minière
zambienne entre 2017 et 2021 (BMI Research)
Eco‐Marché
REVUE DE PRESSE l Info NET
fr.allafrica.com : Maroc ‐ L'Office Chérifien des Phosphates du Maroc rend témoignage
Benguerir (Maroc) — Sidi Chennane abrite le plus grand gisement du phosphate, une res‐
source naturelle qui fait du Maroc le 1er exportateur mondial du phosphate.
Comment s'imaginer que ces montagnes de sable de 15 à 20 mètres de haut sont une
œuvre humaine par la magie d'une grande pelle mécanique ac onnée sans arrêt par une
machine monstre. Ce e dernière, déblaie le terrain en récupérant des tonnes de sable
qu'elle déverse sur le versant pour exposer à la surface, le phosphate enfoui dans le sol par
les couches sablonneuses.
Nous nous trouvons à Khouribga dans la mine de Sidi Chennane à 120 km au sud‐est de Ca‐
sablanca, au Maroc. Sécurité oblige, toute visite du site exige une tenue appropriée, gilet
jaune fluorescent, casque blanc et bo llons noirs. Exploité par l'Office Chérifien des phos‐
phates (OCP), le site minier de Sidi Chennane est le plus grand gisement du phosphate et
produit 37 millions de tonnes des phosphates par an.
La ges on minière de l'OCP s'étend sur 40.000 hectares et a acquis 3 nouvelles mines. A
cause de ce e ressource naturelle, le Maroc est aujourd'hui le 1er exportateur mondial du
phosphate. Au cours d'une séance plutôt académique sur la présenta on de ce site minier
datant de 1921, Abdel Hader, vice‐président chargé du capital humain à l'OCP nous indique
avec fierté que son pays est le 3ème producteur du phosphate dans le monde.
Sidi Chennane est relié par un long pipeline qui conduit le phosphate et ses dérivés sur la
plate‐forme de Jorf Lasfar. L'Office produit du phosphate brut, de l'acide phosphorique, des
engrais phosphatés vendus à travers les 5 con nents. Avec près d'un siècle d'exper se, le
Groupe OCP a l'ambi on de relever le défi de l'accroissement démographique en fournis‐
sant à travers le monde des fer lisants essen els à la croissance des plantes.
Acteur influent du développement économique et social du Maroc, ce e industrie s'engage
dans l'améliora on durable de la produc vité des agriculteurs à travers une u lisa on rai‐
sonnée des engrais. Ainsi, le Maroc mise sur l'exporta on de ses engrais produits par l'ex‐
ploita on du phosphate.
Soulignons que malgré son sol aride, le Maroc est parmi les plus grands pays producteurs
des fruits tels que l'orange, la pomme et des huiles (huile d'olive et huile d'argan) qui fait
fureur dans le domaine cosmé que. Le responsable en charge du personnel de l'OCP a con‐
fié aux journalistes descendus sur le site de Sidi Chennal que la poli que du Roi Mohamed VI
est de booster l'économie de l'Afrique toute en ère et un slogan est de mise à l'Office Ché‐
rifien des phosphates : « Nourrir le sol, pour nourrir la planète ».
www.h24info.ma : Energies renouvelables ‐ le projet éolien le moins cher se situe au Maroc
En une année, plus de 138 gigawa s de nouvelles capacités d’éolien, solaire, géothermie,
etc. ont été installés, un chiffre « record », selon ce e étude publiée sous l’égide du Pro‐
gramme des Na ons Unies pour l’Environnement (PNUE). Autre élément significa f: ce e
forte croissance des énergies renouvelables s’est accompagnée d’une baisse de 23% des
montants inves s par rapport à 2015, soit 241,6 milliards de dollars, le niveau le plus bas
depuis 2013.
Le rapport y voit un signe posi f, car cela illustre notamment la baisse des coûts de l’éolien
(terrestre et en mer) et du solaire photovoltaïque, grâce à des condi ons de financement
plus favorables et à une plus grande efficacité des technologies. « L’éolien et le solaire sont
plus compé fs que le charbon ou le gaz – voire les deux – en terme de coûts dans un
nombre croissant de pays », note le rapport, réalisé avec Bloomberg New Energy Finance
(BNEF).
Des records de prix à la baisse ont été ba us à plusieurs reprises l’an dernier. Un projet so‐
laire s’est fait à 29,10 dollars par mégawa heure au Chili, et le projet éolien le moins cher
se situait au Maroc pour 30 dollars/MWh. Globalement, le coût moyen du solaire (sans
stockage) a a eint 101 $/MWh, en baisse de 17% sur un an, et celui de l’éolien terrestre 68
$/MWh, en recul de 18%.
En revanche, d’autres énergies renouvelables, comme la biomasse et le solaire thermique
ont fait peu de progrès selon le rapport. Toutefois, ce e baisse traduit également le ralen‐
ssement des inves ssements en Chine, comme au Japon ainsi que dans d’autres pays
émergents. En Chine, après des années de déploiement tous azimuts de capacités renouve‐
lables et avec la fin d’un mécanisme de sou en, le pays s’est davantage concentré l’an der‐
nier sur l’adapta on de son réseau électrique.
Au total, dans les pays en développement, les inves ssements ont reculé de 30% l’an der‐
nier à 116,6 milliards de dollars, soit bien plus que dans les économies développées (‐14% à
125 millions d’euros), qui repassent en tête du volume d’inves ssements. Certains pays,
comme le Mexique, le Chili, l’Uruguay, l’Afrique du sud ou le Maroc, ont mis en suspens ou
décalé certains projets.
Ces ralen ssements montrent que « l’éolien et le solaire restent vulnérables aux change‐
ments défavorables de poli ques ou aux mesures mises en place pour soutenir le charbon
et le gaz », prévient le rapport, qui pointe aussi l’effet poten ellement néga f d’une remon‐
tée des taux d’intérêt sur le financement des projets.
www.futura‐sciences.com : Le gaz naturel est‐il synonyme d'énergie verte ?
Le terme « énergie verte » est employé pour désigner des énergies renouvelables comme
les énergies solaire, éolienne ou hydraulique. Ainsi, le gaz naturel, combus ble fossile, ne
peut pas être qualifié d'énergie verte. Le biogaz, en revanche, entre bel et bien dans ce e
catégorie par culièrement prisée en ces temps de transi on écologique.
À l'image du pétrole, le gaz naturel résulte de la lente décomposi on de micro‐organismes
enfouis dans des couches de sédiments. Il est composé d'hydrocarbures ‐ principalement du
méthane (CH4) ‐ piégés naturellement dans des roches poreuses.
Le gaz naturel est toutefois le combus ble fossile qui génère le moins de CO2. Selon
l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), la combus on du gaz
naturel serait, par exemple, à l'origine de l'émission de 0,206 kilogramme de CO2 par kilo‐
wa heure d'énergie fournie alors que l'essence, le gazole, le fioul domes que ou encore le
kérosène affichent des valeurs avoisinant les 0,270 et le charbon les 0,243. La combus on
du gaz naturel n'émet par ailleurs quasiment pas de dioxyde de soufre (SO2), de poussières,
de suies ou de fumées.
Les filières vertes du gaz
Au‐delà du gaz naturel à proprement parler, les biogaz sont apparus sur le marché, plus ou
moins récemment. Ils sont issus de la fermenta on ‐ ou méthanisa on ‐ de ma ères orga‐
niques animales ou végétales en l'absence d'oxygène. Lorsque les biogaz résultent de
sources renouvelables comme les boues d'épura on ou encore les déchets organiques in‐
dustriels, agricoles ou ménagers, ils entrent bien dans la catégorie des énergies vertes.
Ainsi, le biométhane, qui possède les mêmes propriétés que le gaz naturel, peut être injecté
directement dans le réseau de distribu on. Il peut également servir de carburant. On parle
alors de bioGNV. Il permet de réduire les émissions de CO2 par rapport aux carburants fos‐
siles. Il peut être produit localement ; le gain écologique ‐ et économique ‐ n'en est donc
que plus important. Par exemple, selon GRDF, les déchets produits pendant un an par 7.000
habitants pourraient perme re de produire l'équivalent en carburant de la consomma on
annuelle d'un bus.
www.agenceecofin.com : Rwanda ‐ les centrales à biomasse mises à contribu on pour le ren‐
forcement du réseau électrique
Le Rwanda exploite son poten el en centrale thermique à biomasse pour renforcer sa capa‐
cité électrique. Le pays a en effet procédé à l’inaugura on de la centrale à biomasse de Gis‐
homa d’une capacité de 15 MW.
L’infrastructure, dont le coût de mise en place s’est élevé à 39,2 millions $, fournira émi‐
nemment de l’énergie au réseau électrique. Dans le même temps, une seconde centrale à
biomasse de 80 MW est en construc on à Gisagara. Devant coûter environ 350 millions $,
elle sera achevée d’ici 2019.
L’entrée en service de ces deux infrastructures de produc on électrique augmentera de
moi é la capacité électrique du pays qui s’élève actuellement à 190 MW. Elle entre dans le
cadre de la poli que énergé que du gouvernement qui ambi onne de faire passer son taux
d’électrifica on des 25% actuels à 70% d’ici à 2018. Pour y parvenir, il lui faudra également
porter sa puissance électrique à 563 MW.
www.agenceecofin.com : Libéria ‐ 14 906 onces d’or produites à New Liberty au premier tri‐
mestre 2017
Au cours du premier trimestre de l’année, la mine d’or de New Liberty, au Libéria, a produit
14 906 onces. C’est ce que déclare la compagnie détenant le projet, Avesoro Resources, qui
souligne avoir réussi à améliorer au cours de la période les opéra ons d’extrac on et de
traitement.
Toutefois, comme elle le prévoyait, le résultat est en baisse de 21% par rapport à la produc‐
on du dernier trimestre de l’année 2016. La société explique la baisse par le fait qu’elle se
soit focalisée au cours de la période sur l’éjec on des déchets, ce qui a entrainé une faible
teneur d’alimenta on de l’usine de traitement.
Par ailleurs, Avesoro rapporte que les opéra ons à l’usine de traitement ont con nué par se
stabiliser au cours du trimestre, avec un taux d’u lisa on de 95% a eint en mars. Le taux de
récupéra on d’or était de 90% au cours de la période.
« L'usine de traitement fonc onne maintenant de manière stable et nous sommes confiants
quant à l’a einte de notre objec f de produc on de 90 000 oz à 100 000 oz d’or pour le
compte de l’année globale », a commenté le PDG, Serhan Umurhan.
Avesoro Resources dé ent au Libéria, à 100%, le projet New Liberty, situé dans la licence
Bea Mountain couvrant 478 km².
www.agenceecofin.com : Forte croissance en vue pour l’industrie minière zambienne entre
2017 et 2021 (BMI Research)
Entre 2017 et 2021, l’industrie minière zambienne connaitra une croissance annuelle
moyenne de 5,5%. C’est ce que prévoit la firme d’analyse BMI Research, relayée par Mining
Weekly, qui es me que l’environnement minier du pays a rera beaucoup d’inves sse‐
ments étrangers dans les prochaines années.
BMI Research s’a end à ce que la Zambie profite de la reprise des prix du cuivre (qui de‐
vraient passer de 5 500 $/t en 2017 à 5 800 $/t en 2021) et de la hausse de la demande
mondiale de cobalt. Selon la firme, cela devrait plus mo ver les compagnies minières étran‐
gères qui cherchent à inves r dans le pays, et conduire ipso facto à une augmenta on du
nombre de projets miniers.
Ce climat sera davantage amélioré par les changements apportés à la réglementa on mi‐
nière de la na on d’Afrique australe. En effet, si la loi minière de janvier 2015 proposait une
augmenta on de 6% des redevances des mines à ciel ouvert et de 8% des mines souter‐
raines, les réac ons de l’industrie ont poussé à la révision de ce e poli que.
«Ces redevances varient désormais entre 6% pour les pierres et métaux précieux et 5% pour
les minéraux industriels et les métaux de base à l’excep on du cuivre où le nouveau régime
de taxa on prévoit des prélèvements progressifs selon l’évolu on des prix», explique la
firme.
En a endant de voir si les prévisions de BMI Research s’avèrent, soulignons que selon le
sondage effectué en 2016 auprès des compagnies minières par Fraser Ins tute, le secteur
minier zambien est le 30e plus a rac f au monde pour les inves sseurs étrangers, et le 5e
en Afrique. En 2015, le pays s'était classé 68e mondial et 12e africain.
La Zambie est le 2ème plus grand producteur de cuivre du con nent (après la RD Congo) et
fait par e des dix plus importants producteurs de cobalt au monde.
REVUE DE PRESSE l Eco‐Marché
OPEC 53,36 $/baril 0,0043
Brent (IPE) 56,23 $/baril 0,0045
GAZ Gaz naturel 3,15 $/MBTU ‐0,031
Energie – Mines
PETROLE
(Sources : http://www.oil‐price.net . http://www.opec.org )
Cuivre 5 740 $/T 0,0046 Plomb 2 249 $/T ‐0,0031
Zinc 2 546 $/T ‐0,0177 Or 1 275 $/Once 0,0143
Argent 1 832 Cts/Once 0,0235 Aluminium 1 696 $/T 0,0000
Nickel 9 783 $/T ‐0,017 Etain 20 023 $/T ‐0,0134
(Source : http://boursorama.com/bourse/matieres‐premieres)
Métaux
Euro 10,64 0,0013 10,704 0,0014
Dollar US 10,027 ‐0,0021 10,087 ‐0,0021
£ Sterling 12,464 0,0000 12,539 0,0004
(Source : http://www.bkam.ma)
Taux de Change Contre Dirham
Cours achat Cours vente
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