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Conférence Big Data
Roadmap
1. Présentation du Speaker
2. Présentation de l’agence Alpes Actu Conseil
Introduction - L'avènement d’un monde nouveau
Slide 6 : Google vs Facebook
Le 9 novembre 1989 le mur de Berlin est tombé. C’est la fin de l’occident divisé par
l’affrontement de 2 superpuissances.
29 ans après cet événement historique, 2 colosses s’opposent à nouveau.
Tous 2 sont issus du monde numérico-industriel qui tente de s’immiscer dans tous les
champs de nos vies.
Il s’agit de Google et Facebook.
Slide 7 : Google
En août 2015, Google crée Alphabet : une entité qui désigne le moteur de recherche le plus
utilisé au monde ainsi que tous les autres départements de la firme.
Google est une pieuvre géante, dont les tentacules s’étendent dans des domaines aussi
nombreux que variés : le groupe comprend le moteur de recherche et sa régie publicitaire
(Adwords) ; une suite bureautique (Google Drive); un service de messagerie (Gmail); une
plateforme de vidéo en ligne (Youtube); un site de partage de photos (Picasa) ; un système
d’exploitation (Android); des services de cartographie (Google map et Street view); des
départements de recherche sur la santé (Calico), sur l’éducation (Google for Education), sur
les objets connectés et la domotique (Nest Labs), sur les infrastructures réseau (Google
Fiber), sur l’urbanisme (Sidewelk Lab), sur l’intelligence artificielle (Google Brain et Google
DeepMind) ; un laboratoire dédié aux projets “fous” (Google X); un fond de placement
(Google Capital) et un fond d’investissement pour soutenir les start-up (Google Venture).
Le conglomérat Alphabet reflète parfaitement les ambitions de Google : envahir et maîtriser
toutes les sphères de notre existence.
Plus de 200 services sont proposés gratuitement par l’entreprise. Pour la plupart d’entre
eux, la seule contrepartie demandée est l’ouverture d’un compte Gmail, le service de
messagerie en ligne maison.
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Mais cette gratuité a une face cachée : l’exploitation commerciale de nos données
personnelles. En utilisant les services de Google, nous acceptons les « conditions générales
d’utilisation », que nous ne lisons quasiment jamais.
Ainsi, nous donnons le droit à Google de tracer et d’utiliser tout ce que nous faisons sur
Internet : les sites visités, les achats effectués, les lieux dans lesquels nous nous rendons,
les films regardés, les livres lus, la musique écoutée…
L’ensemble de ces données est alors analysé par de puissants ordinateurs, dans le but
créer une sorte de carte d’identité très précise de chaque utilisateur. Ces profils, compilant
de très nombreuses données, se revendent à prix d’or aux marques désireuses de cibler au
mieux leur publicité. C’est l’une des modalités d’utilisation du « Big Data ».
En clair : « si c’est gratuit, c’est que vous êtes le produit ».
L’autre acteur majeur de cette économie de la donnée c’est Facebook.
L’entreprise a prospéré grâce au social business : l’exploitation des données personnelles
pour créer de la valeur, dégager des bénéfices et distribuer des dividendes aux actionnaires.
Google et Facebook se battent pour vous !
Slide 8 : Facebook
Facebook, c’est :
- Chiffre d’affaires annuel (2016) : 27,64 milliards de dollars
- Bénéfice annuel (2016) : 10,2 milliards de dollars
- Utilisateurs actifs : 1,936 milliards d’utilisateurs actifs mensuellement
C’est aussi plus d’un milliard d’utilisateurs, sur Messenger, sur WhatsApp et un peu plus de
800 millions d’utilisateurs sur Instagram.
Cette grande guerre en les 2 mastodontes de la High-tech est sans merci : Facebook,
parvient à attaquer Google avec succès sur de nombreux secteurs, en dehors de la
publicité. On peut notamment évoquer la réalité virtuelle avec l’Oculus Rift, l’intelligence
artificielle, la vidéo ou sa volonté de connecter l’ensemble de la planète à internet. Même
Google News a été détrôné, 39% des visites liées à l’actualité se font désormais via
Facebook et seulement 36% via Google News.
Mais Google a de quoi se défendre : la firme couvre tous les besoins de l’internaute au sein
de son écosystème, avec son moteur de recherche, son navigateur Chrome, son système
d’exploitation Android, sa plateforme d’hébergement de vidéos YouTube. Facebook riposte
en capitalisant sur le formidable engagement de son audience, le temps passé chaque jour
sur ses plateformes par ses utilisateurs. Ainsi, l’entreprise de Mark Zuckerberg possède une
connaissance intime des habitudes de ses consommateurs c’est un avantage stratégique
redoutable.
Ces entreprises se donnent l'apparence de la convivialité, mais leur véritable but est de
capter intensément notre attention afin de la monétiser.
Bien que dissemblables, les 2 entités partagent les mêmes modèles industriels :
- La constitution de base de données comportementales
- L’organisation algorithmique de la vie collective
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- La conception d’applications destinées aux individus
La France et l’Europe sont absentes du combat.
Slide 9 : Android vs IOS
Dans le monde il y’a 3,3 milliards de smartphone soit 40 smartphones vendus chaque
seconde. Android est installé sur plus de 80 % des smartphones en 2017, tandis que iOS
possède presque 18 % de part de marché. C’est un vrai Duopole.
Le système d’exploitation mobile Android est développé par Google. L’entreprise a eu
besoin du noyau Linux pour lancer ce système qui équipe les smartphones et les tablettes.
Ce noyau Linux est le plus utilisé au monde : notamment dans le secteur informatique, pour
faire fonctionner les serveurs et les supercalculateurs, les consoles et les terminaux.
Slide 10 : Linux
Linus Torvalds est le créateur du noyaux Linux : il est Finlandais. Il a créé Linux un peu par
hasard, un peu par « naïveté ». Son système d’exploitation a surtout su s’imposer grâce à
sa flexibilité et sa gratuité, qui ont favorisé l’émergence d’une multitude d’usages, de la
machine à laver connectée aux satellites.
La majorité des smartphones dispose aujourd’hui d’un noyau Linux dans le ventre, car
Google a décidé de s'accaparer le logiciel libre pour le privatiser et le transformer en
système d’exploitation privé.
Cet exemple illustre notre passivité en tant qu’Européens : désormais, nous courrons
derrière la Silicon Valley et assistons passivement au combat qui oppose les deux géants du
numérique.
Slide 11 : citation
L’Europe tente de se revitaliser et fonde ses espoirs sur la startupisation du continent. La
France utilise des fonds publics pour rattraper son retard dans l’économie de la donnée
tandis que Paris se rêve en nouvelle Silicon Valley.
Slide 12 : Vie privée
L’économie de la donnée est basée sur la connaissance de votre vie privée. Nous sommes
le prolétariat des GAFA !
Slide 13 : vidéo
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Pourquoi le Big Data ?
Slide 14 : Titre
- Question : Qui a un smartphone dans la salle ?
Sachez qu’en moyenne on le touche 150 fois par jour.
Cette technologie peut être considérée comme une extension de nous-même. Le quotidien
devient plus simple avec un téléphone dans les mains. Non ?
- Question : D’ailleurs à quand remonte votre dernière journée sans toucher, utiliser ou
même regarder votre téléphone ?
C’était-il y’a longtemps n’est-ce pas ?
Genèse du Big Data
Slide 15 : 3 aspects clés
Notre fierté en prend un coup, mais force est de constater l’indispensable nécessité d’utiliser
des objets connectés comme notre smartphone pour nous simplifier l’existence.
Parallèlement à ça, nous sommes beaucoup à être présents sur les réseaux sociaux.
- Question : Qui parmis est sur les RS ? Professionnels ou personnels.
Bien. Sachez que nous sommes 7,5 milliards d’habitants sur Terre.
On dénombre :
● 3,8 milliards d’internautes (51%)
● 3,0 milliards d’utilisateurs des réseaux sociaux (40%)
Parmi eux, 2,8 milliards d’utilisateurs soit 9 utilisateurs sur 10 accèdent aux réseaux sociaux
depuis leur mobile.
Et oui, en 2018 plus besoin d’un PC pour être connecté à Internet.
“L’internet portatif” a été rendu possible grâce au Cloud : toutes vos informations sont
stockées sur la toile. Ainsi, elles sont accessibles partout et tout le temps.
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Avec la combinaison de ces 3 éléments que sont le téléphone mobile, les réseaux sociaux
et le Cloud, l'humanité produit assez de données en un an pour remplir 600 milliards de
DVD. En 2020, nous produirons 40 zettaoctets (un trilliard d'octets) de données par an, soit
plus de 5 200 gigaoctets de données par personne sur Terre.
C'est l'équivalent de 1 million de photographies ou de 1 500 films en HD par personne.
Le jour où le monde commencera à produire une quantité de données supérieure aux
capacités de stockage arrive à grands pas. Cela pourrait même commencer cette année.
Big Data : constat et enjeux → Slide 16
Le monde ne change pas. Le monde à déjà changé.
Slide 17 : le monde a changé
Bienvenue dans l’ère de l’information. Tout va toujours plus vite.
Des transformations radicales s'opèrent dans nos sociétés : nos métiers, nos usages, notre
façon de vivre, de consommer, de nous comporter…
On a du mal à tout comprendre et pourtant il faut continuer à vivre, prendre des décisions et
avancer.
Slide 18 : citation
C’est là qu’intervient le Big Data : il nous permet de naviguer dans un océan
d’incertitudes à travers des archipels de certitudes.
Grâce à l’évolution des technologies et au traitement des grandes masses de données
générées par nos usages de l’internet, nous obtenons des informations précises et
rapidement disponibles : le monde devient plus intelligible.
En effet, depuis la nuit des temps, les hommes stockent de l’information, la reproduise et la
diffuse dans le but de transmettre des idées, des expériences, des savoirs pour que chacun
puisse s’informer et prendre la décision la plus adaptée à son contexte.
Vous allez me dire oui et alors ? Alors il est temps de s’y intéresser.
Ce nouveau paradigme peut être source d’avantages compétitifs pour votre société. De
nouvelles opportunités s’offrent à vos entreprises.
C’est la fin de l’expérience et du savoir-faire.
Il va falloir apprendre à analyser les données pour en tirer des conclusions ou des
recommandations. Il n’y a plus de place pour l’intuition.
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Le Big Data c’est quoi ?
Diapo 19 : titre
Les données jaillissent de partout aujourd’hui : smartphone, réseaux sociaux, applications,
navigation sur le web, capteurs…
Diapo 20 : chiffres clés
1 min sur Internet dans le monde c’est :
● 527 760 photos partagées sur Snapchat
● 20,8 millions de messages envoyés par Whatsapp
● 150 millions d’emails envoyés
La capture et l’analyse de ces données va littéralement changer nos modes de vie.
Face à l’afflux toujours plus important de données, de nouveaux outils ont été développés
afin de les traiter plus rapidement et pour s’adapter à leurs natures très variées.
Mais le Big Data ne peut être réduit au seul traitement de gros volumes de données.
La révolution réside dans l’association de données variées afin d’en déduire des
informations qu’il aurait été impossible de mettre en évidence avec des analyses
“classiques”.
Diapo 21 : les 3 V
Le Big Data se caractérise par les 3 V :
- Volume : Plus on dispose de données caractérisant un phénomène et son
environnement et mieux on l’appréhende. Il faut donc récolter beaucoup de data.
- Vitesse (vélocité) : Les données sont pertinentes dans l'instantanéité. Leur
exploitation n’a de sens que si elle permet une action ou facilite une prise de décision
dans l’instant présent.
- Variété : Tout devient données : texte, son, images, vidéos, reconnaissance faciale
et gestuelle. Bientôt la datafication des autres sens tels que l’odorat et le toucher.
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Les applications du Big Data
Diapo 22 : applications du Big Data
Voici quelques exemples concrets de ce que l’on fait avec le Big Data.
- Google détecte les épidémies : En 2009, Google a réussi à identifier et à suivre
l’évolution d’une épidémie de grippe en analysant les mots-clés tapés par les
internautes sur son moteur de recherche. En prenant en compte tous les mots
associés à la grippe et à ses symptômes tels que “médecin” ; “médicament”;
“pharmacie” et en les associants à leur localisation c’est à dire en utilisant les
adresses IP des ordinateurs, Google a pu dresser une carte des foyers contaminés
avec 2 semaines d’avance sur les instituts de veille sanitaire.
- Amazon et son système de cross-selling redoutable : Les recommandations qui vous
sont faites sont basées sur l’historique de vos recherches, sur celui des personnes
ayant procédées aux mêmes achats que vous et sur les produits généralement
associés à l’achat que vous avez fait. Tout se passe au moment même où vous êtes
en train d’acheter : c’est instantané !
- Zara ou la profitabilité grâce à l’optimisation : Inditex, la maison mère de ZARA pilote
son activité grâce au Big Data. Les chiffres d’achats des boutiques du réseau sont
communiqués plusieurs fois par jour à la maison mère de manière à ce qu’elle puisse
mesurer en permanence l’écoulement des références. Ainsi, les usines du groupes
produisent sans accumulation,et à très haute cadence ce qui permet de diffuser un
article en seulement quelques semaines dans toutes les boutiques. Le département
marketing exploite aussi ces données pour anticiper les tendances et s’assurer de
créer des vêtements qui plairont aux clients.
- Les smart-cities ou l’organisation de la cité par les données : dans un futur proche,
l’organisation urbaine va se faire en temps réel via des procédés automatisés de
collecte des données et de régulation des situations : ajustement des réseaux de
transport en fonction des besoins ou de la météo ; tarifs modulés selon la
fréquentation ; feux de signalisation accordés aux flux de circulation ; production et
distribution énergétique fixées suivant l’état de la demande et les disponibilités du
moment...La ville intelligente devient possible car la quasi-totalité de ses résidants,
infrastructures et services ne cessent de générer des volumes astronomiques de
data, pouvant être exploités pour conduire à de nouveaux ou “meilleurs” usages.
(image Songdo City en Corée du Sud projet urbain bâti ex-nihilo)
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- IBM Watson : le futur de la santé.
Le sysème Watson créé par la société IBM possède des capacités analytiques lui
permettant de traiter de manière holistique toutes les données d’un patient : symptômes,
résultats des analyses médicales, notes des médecins, imagerie médicale et précédents
familiaux. Le médecin dialogue et pose des questions en langage naturel à Watson afin de
déterminer un diagnostic et les options de traitements en adéquation avec le profil du
patient.
Watson sait aussi repérer sur des IRM, des anomalies imperceptibles à l’oeil humain.
En cancérologie, Watson peut anticiper les inconvénients d’un traitement contre le cancer et
proposer des alternatives pour réduire les souffrances du patient. Watson est une véritable
aide décisionnelle pour les médecins : ils pourront prendre des décisions plus avisées.
Watson tire ses capacités de l’analyse automatique d’un grand volume de données et le
système est constamment alimenté par les dernières découvertes scientifiques. Aucun
médecin ne peut rivaliser.
Google a annoncé avoir doté son application Vols d’un outil de prédiction des
retards. Dans un post de blog du 31 janvier, le moteur de recherche explique qu’il pourra
désormais prévenir ses utilisateurs en cas de changement d’horaire impromptu : "En
utilisant les données de l’historique des vols, nos algorithmes de machine learning peuvent
prédire certains retards même lorsque l’information n’est pas encore disponible auprès des
compagnies aériennes."
Comment l’utiliser pour votre société ?
Diapo 23 : utilisation du Big Data
Ces exemples peuvent vous paraîtres “lointains” et déconnectés de la réalité que vous vivez
au quotidien.
Mais le Big Data est bel et bien à votre portée : l’introduction de cette technologie dans votre
entreprise va y amener des changements en profondeur.
Ils sont nécessaires pour acquérir plus de souplesse et de réactivité face aux évolutions de
vos clients et de votre marché.
Diapo 24 : data
Une donnée n’est pas forcément une information. La donnée doit être nettoyée, vérifiée,
structurée et corrélée pour être génératrice de valeur.
Diapo 25 : méthode
Etape 1 : Avant de parler de Big Data, la première urgence vitale au sein d’une grande
majorité d’entreprises c’est de reprendre la main sur l’identification, le recensement, la
classification, le nettoyage et la restructuration des données existantes.
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Etape 2 : Il faut travailler à la mise en place d’un RCU : référentiel client unique. Oubliez les
silos, adoptez une vision client à 360° : du moment où en tant que prospect il n’est pas
encore identifié, à celui où il demande un devis, il achète, il recommande votre offre et
réalise d’autres achats. La mise en place du RCU se fait généralement au sein d’un CRM.
Etape 3 : Une fois que le ménage est fait et que votre entreprise possède un socle
technologique moderne et ouvert en matière de données, il faut définir un plan d’ensemble
de l’existant et des objectifs souhaités pour établir les chantiers prioritaires à mener.
Diapo 26 : compétence
Pour exécuter ces tâches, les entreprises nomment un Chief Data Officer ou directeur des
données.
Son rôle est de définir une stratégie qui soit en adéquation avec les objectifs de l’entreprise,
de mettre en place les solutions de traitement des datas et de veiller à ce que l’entreprise
soit en conformité la loi.
→ D’ici 2019, 90% des grandes entreprises auront un CDO. C’est une véritable nécessité
devant la complexité et l’importance stratégique du sujet.
Le CDO aide la direction générale et les directions métier en nourrissant les décisions
d’importance stratégique avec des informations et des analyses objectives, précises et
réactives.
Diapo 27 : adopter une vision globale
Dans les entreprises, la donnée client est rarement traitée de manière unifiée :
“Sans pilote et sans vision globale pendant des années, les bases de données se sont
souvent multipliées sans cohérence”.
Un même client existera dans la base de données clients du département facturation, dans
celle des newsletters pilotées par le marketing digital, dans la base liée au point de vente,
dans une autre dépendant du site e-commerce…
“Cette vision en silo s’avère coûteuse pour les entreprises, très chronophage et préjudiciable
pour l’efficacité de leur stratégie marketing”.
Le déploiement d’une approche Big Data : utilisation marketing
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Diapo 28 : Ecosystème data simplifié
D’un côté vous avez votre référentiel client unique (RCU) représenté ci-contre par le CRM
360° : grâce à lui, vous avez une meilleure connaissance de vos clients, vous êtes plus
efficace lorsqu’il s’agit de mener des actions, les données sont en sécurité et leur utilisation
vous coûte moins cher.
Le CRM 360 est “nourri” par les données personnelles de vos clients que vous pouvez
obtenir par l’intermédiaire de plusieurs dispositifs :
- Carte de fidélité
- Achats réalisés
- Coupons
- Applications et objets connectés
- Call-center et réseaux sociaux
- Navigation loguée (client identifié)
Ces données vont être enrichies grâce à la Data management platform (DMP en orange).
Cette plateforme permet d’unifier les données prospects/clients et les actions marketing et
publicitaires.
La DMP permet de connecter et de suivre les actions publicitaires émises vers des
audiences de prospects inconnus, avec celles menées vers des clients existants et déjà
identifiées avec votre CRM.
Par exemple, lorsqu’un visiteur vient sur votre site internet, son comportement est lié à un
simple numéro de cookie. Toutes ces actions sont enregistrées. Mais inaccessibles.
En effet, l’internaute doit d’abord décider de s’identifier, par exemple en réalisant un achat
ou en s’inscrivant à votre newsletter.
A partir de la, il sera alors possible d’associer les actions passées, enregistrées dans le
cookie, au profil de l’utilisateur qui s’est enregistré dans votre base de données. C’est ce
qu’on appelle le CRM onboarding.
En clair, il s’agit de lier les données personnelles de vos clients avec les données issues de
leur navigation sur le web : ainsi vous avez une connaissance très précise de votre cible.
La finalité, c’est d’utiliser la donnée client pour améliorer la performance de vos actions
marketing et la satisfaction de vos clients. En effet, en 2018 les clients s’attendent à des
interactions ciblées, personnalisées, pertinentes et réactives : au bon moment et au bon
endroit. C’est le marketing relationnel.
La publicité générique sur les médias de masse n’est plus efficace : elle peut même être
contre-productive.
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Les limites à respecter → Slide titre (29)
L’intervention de l’UE pour réguler l’économie de la donnée
Diapo 30 : sur RGPD
- Question : Savez-vous ce qu’est le RGPD ?
Cet acronyme désigne le règlement général sur la protection des données qui entre en
vigueur le 25 mai 2018.
Son but : uniformiser la législation des pays de l’UE en matière de protection des données à
caractère personnel.
Une donnée à caractère personnel est une information qui se rapporte à une personne
physique identifiée ou identifiable (nom, prénom, numéro de téléphone, adresse…).
L’ensemble de ces informations relèvent de la sphère privée des individus.
Le RGPD touche toutes les activités de l’entreprise à partir du moment ou il y’a une
exploitation des données clients.
En effet, quel que soit votre secteur d’activité si vous procédez au traitement (collecte,
manipulation, modifications...) de données à caractère personnel, alors votre entreprise est
concernée.
Les conséquences sont multiples.
Voici quelques exemples de l’impact de cette réglementation sur la fonction marketing d’une
organisation :
● Droit d’opposition à la prospection commerciale : chaque personne sollicitée par
mail, téléphone ou courrier doit avoir donné son accord explicite au préalable.
● Droit d’opposition au profilage : c’est-à-dire tout traitement automatisé qui permet
d’analyser les comportements d’un individu à partir de ses achats ou de ses actions
sur les réseaux sociaux.
● Renforcement des sanctions contre les sociétés qui inscrivent des commentaires
illicites dans le champ de texte libre de leur solution CRM (religion, orientation
politique, origine ethnique...).
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Diapo 31 : sur RGPD
● Suppression des données clients « inactifs » depuis 3 ans.
● Obligation de tenir un registre des traitements, complet et actualisé pour les
entreprises de 250 employés et plus.
● Nomination d’un DPO : « Data Protection Officer ». C’est un garde-fou qui devra
impérativement être indépendant vis-à-vis du responsable du traitement, et pourra
être commun à différentes entités.
Le DPO aura pour mission d’informer, de conseiller le responsable du traitement
et/ou les sous-traitants, d’être le point de contact des personnes concernées par un
traitement de données, d’être l’interlocuteur de la CNIL…
● Tout individu doit être informé de son « profilage », mais également du droit qu’il a
de s’y opposer et la procédure à suivre pour exercer un retrait.
La réglementation de l’UE doit être transposée dans le droit Français.
Le gouvernement prévoit de modifier la loi « Informatique et Libertés » de 1978 pour
permettre l’application du texte de loi européen à partir du 25 mai 2018.
L’exécutif veut légiférer par ordonnance pour accélérer le processus de réécriture de la loi
de 1978.
Cette loi prévoyait une sanction maximale de 150 000 euros.
Le règlement va plus loin en donnant à la CNIL la possibilité de prononcer des amendes
dont le montant pourra atteindre jusqu’à 4 % du chiffre d’affaires annuel mondial de
l’entreprise concernée.
L’action de groupe, récemment réintroduite dans le paysage juridique français, devrait
permettre de multiplier les actions civiles. Elles pourront être dirigées contre le responsable
du traitement et les éventuels sous-traitants, qui devront indemniser les personnes ayant
subi un dommage dû à la violation du règlement européen.
Enfin, d’un point de vue pénal, il faudra en France se référer aux articles 226-16 et suivants
du Code pénal. Les sanctions encourues peuvent aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et
300 000 euros d’amende pour les personnes physiques et 1 500 000 euros pour les
personnes morales.
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Le big data : quels intérêts concrets ? → Slide titre
Diapo 33 : Citation JDR
Une société qui ne prend pas de risques ne peut pas évoluer. Prendre des risques, c’est
accroître ses chances de gagner.
Mais il faut oser affronter la peur : celle de l’échec, de la faillite.
Le Big Data vous permet de transcender la peur et le risque qui souvent paralysent l’action.
C’est un outil formidable pour conduire votre société et vous affranchir de la complexité.
L’entrepreneur doit changer sa manière de penser pour répondre aux besoins et exigences
du consom’acteur.
Diapo 34 : La révolution Big Data
Le Big Data vous aidera à prendre de meilleures décisions : c’est une révolution qui ouvre
de nouvelles perspectives et opportunités dans tous les secteurs d’activités :
- Changement de la relation client : meilleure connaissance des besoins clients ce qui
permet la personnalisation et la fidélisation.
- Générer de nouveaux revenus ou changer de modèle économique : l’exploitation des
données permet d’optimiser les coûts, les infrastructures, les investissements...et
d’accroître la rentabilité.
- Meilleure gestion des Ressources Humaines
- Meilleure gestion des risques et des fraudes
- Meilleure gestion de l’entreprise : mesure en temps réel des résultats
- Amélioration des produits/services et opportunité d’en créer de nouveaux
Fabricant de matelas, Renault, Uber…La servification…
Ce ne sont que quelques exemples des possibilités qu’offrent le Big Data.
Alors certes, certains secteurs d’activité comme l’industrie, la construction ou l’énergie ne
génèrent pas énormément de données mais cela est en train de changer avec l'arrivée de
L’IOT et de l’instrumentation systématique des bâtiments et autres grands ouvrages, des
compteurs, des véhicules etc…
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Prospective → Diapo titre
Dans un futur proche nous allons pouvoir maîtriser le cours des choses et optimiser les
moindres aspects de nos vies.
Diapo 36 : citation
L’humanité se dote progressivement d’une capacité à tout saisir à “l’atome près” : une
nouvelle forme d’efficacité va s’établir avec un souci de l’optimisation permanent.
Diapo 37 : accélération de nos modes de vie
Ce processus va de pair avec une accélération sans cesse croissante de nos modes de vie :
le traitement à flux tendu de masses de données, suivi d’une interprétation automatisée des
situations donne lieu à une prise d’initiative en fonction des résultats. L’action produit à son
tour d’autres masses de données ce qui génère une boucle de rétroaction : une répétition
sans fin d’un même processus régulé par la vitesse des processeurs.
Le Big Data est une révolution technologique : ses usages multiples vont bouleverser
l’organisation de nos sociétés. C’est l’émergence d’un nouveau type de connaissance fondé
sur une récolte informationnelle massive.
Des faits ignorés et non saisissables par les facultés humaines vont être révélés. D’autant
plus que l’on peut désormais stocker des quantités astronomiques de données pour un coût
de plus en plus faible.
Cela pousse les organisations à une conservation systématique des données.
- Exemple : C’est le cas de la NSA (Division technique de la CIA), qui a décidé de tout
collecter et de tout conserver : parce que la valeur de chaque information n’est
connue qu’au moment où l’on est en mesure de la connecter à une autre donnée qui
peut surgir à n’importe quel moment. On n’est jamais trop prudent.
Diapo 38 : des changements inéluctables
Voilà l’un des aspects négatifs du Big Data : notre vie privée est en péril à cause d’une
surveillance de tous les instants et qui la plupart du temps se fait avec notre consentement.
Le danger ne réside pas tant dans les pratiques des instances gouvernementales mais
plutôt dans une visibilité continue des êtres et des choses.
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Avec l'avènement des objets connectés et des capteurs, c’est la quasi-totalité des gestes
du quotidien et des mouvements de la société qui vont être transformés en données.
Ainsi, tout pourra être exploité et donner lieu à la création de services afin d’assurer le plus
grand “confort pour tous”.
Ce processus pour être qualifié de “totalisation numérique” : nous serons liés à des entités
chargées de nous assister au quotidien. La vie privée deviendra vie privatisée car chacun de
nos actes fera l’objet d’une exploitation par des protocole élaborés et gérés par des acteurs
économiques qui se contentent de récolter nos données puis de les monétiser.
La récolte des données à caractère personnel, suivi de leur traitement, vont déterminer une
organisation des individus et des sociétés dans le souci de l’optimisation et de l’efficacité.
Le grand remplacement ? → Diapo titre
Actuellement, le Big Data repose sur une architecture matérielle traditionnelle. Depuis les
calculateurs inventés en 1940 rien n’a fondamentalement changé au niveau des
architectures. Ce sont les performances des composants et la capacité d’intégration de ces
composants qui nous ont permis de faire des progrès fantastiques.
Mais nous atteignons leurs limites physiques.
Désormais, les chercheurs s’inspirent de notre cerveau pour créer les processeurs de
demain : car il n'existe rien au monde de plus perfectionné que le cerveau humain. Des voix
s’élèvent pour souligner le danger de ces recherches scientifiques : que va t’il se passer si
ces “cognitive computers” viennent à devenir plus intelligents que nous ?
Diapo 40 : Nous ne sommes plus capables...
D’une certaine manière c’est déjà le cas car notre intelligence est de plus en plus non
biologique, c’est à dire non-issue de nos capacités intellectuelles. En effet, face à la
complexité de nos sociétés, nous nous sommes dotés de “prothèses technologiques” tel que
le smartphone ou les objets connectés qui facilitent considérablement la prise décisions et le
passage à l’action.
Dans un monde traversé par des flux qui vont à la vitesse de la lumière, nous ne sommes
plus capables de décider seuls : d’où la nécessité d’être assistés.
Ce futur interroge sur la place de l’être humain et de ses libertés car le moindre aspect de
nos vies sera capté, analysé, traité en vue d’être optimisé.
En plus de cela, la menace du grand remplacement pèse sur nos sociétés.
Diapo 41 : citation
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Diapo 42 : Chiffres
Les chiffres du cabinet Roland Berger présentent l’évolution du marché de l’emploi d’ici 2025
en France : nous nous apprêtons à vivre une véritable mutation sociétale car l’augmentation
du nombre de personnes sans emplois nous oblige à changer notre modèle de société.
L’étude du cabinet Roland Berger est loin d’être la plus pessimiste sur le sujet : dans
certains pays d’Asie, d’Afrique ou en Amérique du Nord c’est prêt de ⅔ des actifs qui
n’auront plus d’emplois d’ici 10 à 20 ans.
Conclusion → Diapo titre
Diapo 44 : citation
“Une société qui ne prend pas de risque ne peut pas évoluer. Sans développement, sans
croissance, sans partage, elle reste à l’état statique, se sclérose et menace de disparaître”.
Joel de Rosnay - Docteur en science, prospectiviste, enseignant-chercheur au MI,
conférencier.
Diapo 45
En 2018 plus que jamais, les données, c’est de l’argent. En apprenant à les maîtriser et à
les exploiter de nouvelles opportunités s’offrent à vous : la révolution Big Data ne fait que
commencer.
Diapo 46
Merci