Download - Communauté de Communes Des 2 Rivières

Transcript
Page 1: Communauté de Communes Des 2 Rivières

JANVIER 2010

n°12

Communauté de Communes des 2 Rivières

SOMMAIRE

P.1 Le mot du Président

P.2 Nouvelles de lʼéquipeAccueils périscolaires

P.3 Digitalisation du cadastre

P.4 Activités culturelles

P.5 Musées gaumais

P.6 Réseau de chaleur

P.7 Composteurs et récupérateurs dʼeau

P.8 Les bûcherons et le renard

P.9 Chemin des mines de fer

P.10-11 Côte à côte

P.12 Agenda des manifestations51, rue Augistrou - 54260 Longuyon - Tél. 03 82 26 45 [email protected] Fax 03 82 26 10 82

À la demande du gouvernement, le Préfet vient d’inviter les élusà réfléchir sur les moyens à utiliser pour développer les ter-ritoires ruraux. Il fallait y répondre et contribuer à la réflexion gé-nérale, ce que j’ai fait, en présentant nos atouts et nos difficultéspour maintenir un certain équilibre entre la ville et la campagne.

Si le territoire de la CC2R gagne régulièrement de la popu-lation, c’est parce qu’il est frontalier, que ses élus sont détermi-nés et utilisent déjà des moyens pour rendre nos villagesagréables à vivre et attractifs. Ce n’est pas encore suffisant etnous devons faire face à quelques grosses difficultés : com-ment enrayer le déclin de la “filière bois” qui compromet la mise envaleur de nos forêts, réoccuper les espaces libérés par les délocali-sations d’entreprises, augmenter l’offre de logements locatifs quandon possède des bâtiments vides, augmenter les services à la populationou mettre aux normes les réseaux d’assainissement ?

L’assainissement des eaux usées est pour nous une priorité mais financiè-rement très lourde, qui mériterait bien, sous une forme à définir, un “coup de pouce”financier de l’État et de l’Union Européenne, à l’origine des “Directives et autres loissur l’Eau”. Ce serait conforme au “Grenelle de l’Environnement” et quel beau chan-tier pour une politique de relance !

Quoiqu’il en soit, notre territoire doit continuer à vivre et à se développer, mêmesi le projet de réforme des collectivités territoriales semble renforcer les territoires ur-bains. Comment, dans une grande structure de type “Communauté d’Aggloméra-tion”, continuer à faire vivre des projets proches de nos populations ? Quels servicessupplémentaires à créer pour justifier l’augmentation de la fiscalité qui en découlera ?Comment mettre en place une Politique d’Aménagement du Territoire équilibréeentre l’agglomération et l’espace rural périphérique ? Cela promet d’ardentes dis-cussions et la nécessité d’une “révolution des esprits” chez nos voisins, pour quenous soyons enfin considérés comme des partenaires et que personne ne soitsacrifié.

Il est évident que nous sommes à un tournant important de l’histoire de nos ter-ritoires. Jusque là, nous avons bénéficié du soutien actif des collectivités prochescomme le Département et la Région, qui nous accompagnent à travers des projetscomme la création de places en crèches, le développement des accueils périsco-laires, l’aide à la création de logements locatifs, de chambres d’hôtes, d’entreprises

artisanales, d’équipements en matière d’énergies renouvelables…

Souhaitons que le soutien de la Région Lorraine, jusque là très prochedes besoins de notre territoire rural, ne se démente pas : c’est toutl’enjeu des élections prochaines.

Le Président, B. BRUNETTE

Les “Assises de la Ruralité”,une chance pour nos villages ?

Page 2: Communauté de Communes Des 2 Rivières

2

IntérimDepuis le 1er octobre 2009, Éric Vaesken a rejoint l’équipeadministrative de la CC2R afin d’assurer l’intérim de Chris-telle Veloso-Lopez, Agent de développement local, durantson congé maternité.Diplômé en Administration publique et territoriale, Éric étaitauparavant chargé de mission dans une communauté decommunes de l’Ain, où il a œuvré pour le développementculturel et touristique du territoire en partenariat avec laSuisse voisine.Outre la connaissance du fonctionnement d’une intercom-munalité, Éric nous apporte donc son expérience de la va-lorisation du patrimoine culturel et des relationstransfrontalières.En conséquence, il devrait se sentir à son aise aussi biendans notre territoire frontalier riche en petit patrimoine quedans les différents dossiers qui lui seront confiés : culture,tourisme, communication, amélioration du cadre de vie,etc.

Nouvellesde l’équipede la CC2R

NaissancesLes élus et l’équipe de la CC2R félicitentchaleureusement Séverine MARCIC, Agentde développement local, pour la naissancede sa fille Alexandra née le 18 octobre2009, ainsi que Christelle VELOSO, Agentde développement local, pour la naissancede son fils Estéban le 6 décembre 2009

Accueils périscolaires : révision des tarifsLors de sa séance du 22 septembre 2009, le Conseil com-munautaire a accepté de réviser la tarification des accueilspériscolaires.Par conséquent, les nouveaux tarifs sont les suivants :

Commune de Pierrepont

• Garderie du matin : 1,60 € de l’heure• Repas midi : 5,00 €• Garderie du soir : 1,60 € la 1ère heure,

1,50 € la 2ème heure commencée

Commune de Ville-au-Montois

Commune de Viviers-sur-Chiers

• L’heure de garderie : 2,80 €• Repas enfant : 4,20 €• Repas adulte : 4,60 €

Nombresd’enfants

Garderie du matin(coût par enfant)

Midi : repas etgarderie

(coût par enfant)

Garderie du soir(coût par enfant)

Garderie du matinet du soir

(coût par enfant)

1 2 € / heure 6,00 € Forfait (+ 1 heure) : 3 €2 € / heure

Forfait : 4 €(1 heure le matin+ 2 heures le soir)

2 2 € / heure 5,50 € Forfait (+ 1 heure) : 2 €2 € / heure

Forfait : 3 €(1 heure le matin+ 2 heures le soir)

3 et plus 2 € / heure 5,50 € Forfait (+ 1 heure) : 1 €2 € / heure

Forfait : 2 €(1 heure le matin+ 2 heures le soir)

Page 3: Communauté de Communes Des 2 Rivières

3

L’Agence d’Urbanisme Lorraine Nord (AGAPE) a fait lechoix, sur l’ensemble de son territoire, de mettre en placeun Système d’Information Géographique (SIG) sur internet :le WebSIG.

Présenté lors d’une réunion organisée par l’agence le 27octobre 2009, la CC2R a compris son utilité pour optimiserle travail des élus et techniciens de l’ensemble des com-munes de la collectivité.

En effet, cet outil, qui se résume à une interface cartogra-phique, se présentera sous la forme d’un portail d’accèsoù l’usage de cartographies dynamiques sera à la dispo-sition de l’ensemble des communes, intercommunalités etautres partenaires.

L’avantage de cette formule, non payante, est que lesdocuments du cadastre vous seront directement accessi-bles en mairie pour la ou les parcelles concernées ainsi quel’ensemble des informations essentielles à vos démarchesadministratives.

Aujourd’hui, seulement une partie de la CC2R est digitalisée,mais elle devrait l’être entièrement vers la fin 2010.

En attendant, Monsieur Olivier DÜRR, Géomaticien àl’AGAPE, et Monsieur Kamel BOUZAD, Agent de déve-loppement à la CC2R, sont passés sur l’ensemble descommunes non-digitalisées pour installer le logiciel gratuit« RASTACAD » qui permet de consulter les plans ducadastre sous forme d’images et d’imprimer des extraitsde plans ainsi que quelques informations parcellaires.

Kamel BOUZAD

Digitalisationdu cadastre

© AGAPE

Page 4: Communauté de Communes Des 2 Rivières

4Pierrepont

Soirée Cabaret

Dans le cadre de sa programmation 2009, la Commissionculturelle de la CC2R a présenté une soirée cabaret lesamedi 14 novembre à la salle socioculturelle de Villers-la-Chèvre. Cette soirée a connu un grand succès en affichantcomplet. Cent personnes ont assisté au spectacle jusquetard dans la nuit. Elles ont pu apprécier et applaudir lesprestations du duo de variétés Nostalegende, de MyckTom le magicien et de Fabrice Colombero l’humoriste. Lepublic s’est restauré autour d’un repas froid assuré par lesservices de la CC2R et le FEP de Villers-la-Chèvre.

Contes

Au mois de juillet 2009, une conteuse a enchanté une qua-rantaine d’enfants dans les centres de loisirs de Beuveilleet Pierrepont, et ce grâce au soutien du Conseil généralde Meurthe-et-Moselle dans le cadre du Pôle de l’oralitéet la participation de la CC2R.

Programmation 2010

Pour 2010, le premier fait important à signaler est le dés-engagement partiel de Scènes & Territoires, sa conventiontriennale avec la CC2R arrivant à son terme. Cependant,Scènes & Territoires s’engage à maintenir son action deconseil auprès de la CC2R.La Commission culturelle de la CC2R, lors de ses précé-dentes réunions, a débattu la prochaine programmationculturelle. Afin de répondre aux demandes de certainesécoles, il a été convenu de reconduire l’art du cirque ;toutefois, d’autres disciplines seront abordées. La mise enplace de ces ateliers se fera en concertation avec lesgroupes scolaires et les professeurs d’école.À l’observation des résultats de fréquentation des stagesadultes et adolescents, une nouvelle formule est à l’étude :il est envisagé d’y faire participer les après-midi récréatifset de faire une pause dans les stages adultes du soir.D’autres points marquants pour 2010 :- la balade contée qui n’a pu se tenir le 11 octobre pourdes raisons d’intendance est programmée le dimanche 25avril : réservez déjà votre dimanche !- une balade gourmande sur le site naturel du Cron à Bas-lieux est à l’étude- vu le succès du spectacle cabaret, une autre opérationgrand public sera à nouveau mise en place.Nous restons toujours à l’écoute d’idées et de propositionsque les associations ou personnes du territoire de la CC2Rpeuvent nous apporter.

Bernard LAHURE

Activitésculturelles

Myck Tom le magicien

Page 5: Communauté de Communes Des 2 Rivières

5

Comme peut-être beaucoup d’entre nous, je pensaisqu’il n’existait qu’un seul musée dans la Gaume : celui deVirton. Or, c’est en me promenant non pas par désœu-vrement mais par intérêt sur le site internet « des » mu-sées gaumais que je me suis aperçu que le principal avaitessaimé de petites antennes avec chacune ses spécifi-cités.

Le musée de Virton est le plus important des musée gau-mais car riche en collections très diverses, allant desBeaux-Arts où s’offrent à nos regards des œuvres d’ar-tistes nés ou travaillant en Gaume entre le XVIIIème et leXXème siècle (comme Albert Watrin, Marie Howet ouGuillaume Edeline) aux Arts industriels de la céramique etde la fonte.La partie Archéologie présente, elle, de nombreusestrouvailles de la période gallo-romaine et mérovingienne.Et puis, rares sont les musées régionaux qui n’entrentpas dans la vie quotidienne des braves gens (Virton nedéroge pas à la tradition) en vous embarquant dans desintérieurs de maisons traditionnels où le savoir-faire desartisans de l’époque éclate.

Ces intérieurs présentent un intéressant échantillon demobilier régional lorrain, de pièces d’art décoratif, depoêles, de vaisselles... Et les contes… et les légendes…les coutumes et les croyances… Pas d’oubli : une richecollection d’objets liturgiques, de sculptures d’art sacré,d’objets d’art et de témoins quotidiens, de textiles, depeintures sous verre, de supports de piété, proposent auvisiteur un aperçu complet des traditions chrétiennes enmilieu rural, fondées sur le culte des saints, les rites de

passage et de protection de l’habitat, de la famille et dubétail. Comme dans toutes les campagnes, à l’époque,foi et superstition faisaient bon ménage. Virton oui, maisles autres…

Village modeste, Montquintin offre encore aujourd’hui l’il-lustration d’un noyau féodal avec son château fort, soncolombier et sa petite église romane. La «ferme de ladîme », hormis son architecture traditionnelle, présenteune salle de classe, une cuisine et une grange où les ob-jets usuels animent le passé.

Montauban-sous-Buzenol. L’originalité, le fonctionna-lisme et l’esthétique discrète et intemporelle de ce« musée de poche », comme le surnomme son architecteConstantin Brodzki, en fait un témoin emblématique del’architecture moderne en Belgique. « Ce Monumentpour des Monuments » fait régulièrement la une des ré-férences mondiales en la matière.

Le musée Baillet-Latour a été fondé en 1969 par Ed-mond Fouss et l’ancien instituteur Jean Dauphin. Hé-bergé dans l’ancienne mairie, il est consacré à l’histoiredu village et de son château, mais accorde une placed’importance aux événements tragiques de la PremièreGuerre mondiale en Gaume qui s’inséraient, de Namur àVirton, dans le contexte de la « Bataille des Frontières »en août 1914.

Michel ALLIATA

Informations pratiquesTél. : 32 (0) 63 / 57.03.15Web : www.museesgaumais.be

La Gaume etses proches musées

Musée lapidaire à Montauban © Musées gaumais / J. Collot

Musée de la Vie paysanne à Montquintin© Musées gaumais / J. Collot

« La Belle chambre », Musée de Virton© Musées gaumais / E. Hance

Page 6: Communauté de Communes Des 2 Rivières

6

BECKERICH et son réseau de chaleur

Le 15 octobre 2009, des représentants de la CC2R se sontrendus dans une petite commune du Grand Duché duLuxembourg : BECKERICH.La raison de cette visite fut l’envie de découvrir une nou-velle forme de développement énergétique : le réseau dechaleur.L’infrastructure de Beckerich a vu le jour grâce à des choixradicaux et concrets en matière de développement dura-ble. Elle est la somme, la synergie de différentes réflexionset démarches impulsées depuis de nombreuses annéespar son député-bourgmestre Camille GIRA. Aujourd’hui,l’économie, la production alternative d’énergie, la valorisa-tion des ressources locales, la démocratie participative fontque la commune se dirige vers une indépendance éner-gétique.Parmi les sources d’énergie et leur utilisation, la visite s’estconcentrée principalement sur le réseau de chaleur qui estsans doute le plus gros projet sur le territoire de Beckerich.Cette installation, comprenant une chaufferie fournissantde la chaleur aux citoyens par l’intermédiaire de canalisa-tions de transfert de chaleur, est l’aboutissement d’un longprocessus. En effet, après une perte d’un tiers de sapopulation, Beckerich décide de centrer son développe-ment vers l’énergie de la manière suivante :

- 1995 : la commune s’engage à diminuer ses émissionsde CO² de moitié ;- 1997 : la commune décide de lancer un concept éner-gétique avec un diagnostic basé sur la consommation et sarépartition ;- 1999 : première installation au biogaz ;- 2001 : fondation de la coopérative « Biogas Beckerich »par 13 entreprises agricoles ;- 2002 : le conseil communal approuve un projet de miseen place d’une conduite d’eau chaude jusqu’à Noerdange ;- 2004 : démarrage du chantier « chauffage urbain » ;- 2005 : la commune décide de mettre en place une chau-dière à copeaux de bois qui sera raccordée au réseau dechaleur communal ;- 2006 : procédure d’autorisation pour un chauffage auxbois.

Après ce long cheminement, et grâce à la volonté de tous,la commune de Beckerich a su développer un outil formi-dable qui allie le trio du développement durable : l’environ-nement, le social et l’économie.

Kamel BOUZAD

Ci-contre, la combustion dansla chaudière, l’échangeur de lachaufferie et une sous-stationd’échange (aboutissant du

réseau de chaleur dans lesmaisons).

Cette centrale de biogaz recycle lefumier et le lisier des 2500 unitésde gros bétail de 19 agriculteurs,pour produire de l’électricité pour700 ménages.

Beckerich dispose d’un potentiel forestier de 700 ha de forêts,300 ha appartenant à la commune et 400 ha à des propriétairesprivés. C’est cette ressource locale qui a poussé la commune à

mettre un chauffage collectif aux copeaux de bois.

Page 7: Communauté de Communes Des 2 Rivières

7

Achat groupé de composteurset récupérateurs d’eau

Dans le cadre de sa politique de protection de l’environnement, la CC2R en-courage les ménages à s’équiper en composteurs et récupérateurs d’eau. Pourcela, elle organise une opération d’achat groupé.

À quoi sert un composteur ? Il transforme les déchets organiques (épluchuresde cuisine, feuilles mortes, gazon…) pour produire un terreau naturel sans pro-duits chimiques. Les déchets organiques, qui représentent 1/3 de nos poubelles,sont ainsi valorisés.

Quelle est l’utilité d’un récupérateur d’eau ? Il sert à récupérer l’eau de pluiepour des usages domestiques autres qu’alimentaires et corporels (arroser lesfleurs, laver le sol ou la voiture…). La ressource en eau potable est ainsi écono-misée.

La réservation de votre composteur et/ou récupérateur d’eau se fait directementauprès de la CC2R en retournant le bon de réservation ci-dessous, complété,daté et signé. Après enregistrement de la demande, un courrier précisant lesmodalités de paiement et de retrait du matériel vous sera adressé. L’installationdes matériels sont à réaliser par l’utilisateur ou, à ses frais, par un professionnel.La CC2R décline toute responsabilité en cas de mauvais montage ou de mau-vaise utilisation des différents matériels.

La Commission Habitat et Environnement

Bon de réservation (à découper)

Je, soussigné(e)

Nom :

Prénom :

Adresse :

Commune :

Tél. :

désire obtenir (cochez la ou les cases) :

1 composteur de 350 litres en PVC à 27 €

1 récupérateur d’eau de 350 litres avec socleet kit raccord chéneau à 33 €

pour un montant total de :

Date et signature :

À retourner avant le 15 février 2010 à :Communauté de Communes des Deux Rivières51 rue Augistrou

54260 LONGUYON

Récupérateur d’eau (photo non contractuelle)

Composteur (photo non contractuelle)

Page 8: Communauté de Communes Des 2 Rivières

8

Les bûcheronset le renard

Il était une fois… Par une belle journée de février, trois amisdécidèrent d’aller façonner du bois de chauffage dans laforêt communale au lieu dit ‘le Poirier’. Partis pas trop tôtle matin, ils étaient décidés à rester la journée (pas troptard le soir).

De ce fait, ils avaient choisi de manger à midi sur les lieuxde leur travail, ils avaient emmené avec eux afin de se gar-nir les entrailles, un sac rempli de victuailles, afin de faire ri-paille…

Entrant dans la forêt, ils décidèrent d’aller saluer uneconnaissance qui œuvrait à une centaine de mètres plusloin, pour cela ils déposèrent sacs et cabas à terre auprèsd’un tas de bois. À leur retour (une heure plus tard) ô sur-prise levant les bras au ciel et jurant tous les dieux, ilsconstatèrent les dégâts, les sacs éventrés, les aliments àmoitié dévorés et dispersés à même le sol (que s’était-ilpassé ?). Entendant ces cris et ces vociférations, un cou-ple travaillant non loin de là, vint aux nouvelles…

Après ce moment de grande émotion, il fallait prendre unedécision, après l’effort il n’y avait plus de réconfort… Aussiils tirèrent à la courte paille, non pas pour savoir qui seraitmangé, mais pour savoir qui irait chercher à manger… Lesort tomba comme d’habitude sur le plus jeune…

Chemin faisant, quelle ne fût pas sa surprise de trouver surson passage, un renardeau assis sur son derrière, le ven-tre bien rond et se léchant les babines, et ma foi, pas mé-content du tour qu’il venait de jouer !

Mais là ne s’arrêtent pas les déboires de nos trois com-pères, tout content d’être en possession de nouvelles pro-visions, ils décidèrent sans plus tarder de soulager la faimqui les tenaillait. Ô surprise, en ouvrant le sac de provision,

il y avait bien viandes, fromages et saucissons, maishélas…pas de pain ! D’où le retour une deuxième fois à lamaison pour aller chercher le complément qui manquait,finalement avec deux heures de retard nos trois compèrespurent satisfaire leur estomac qui criait famine…

Après avoir mangé et bien bu, vu l’heure tardive ils quittè-rent l’endroit où le sort ne les avait pas épargnés et ren-trèrent au village, non sans être fatigués car cesévènements leur avaient ôté les dernières forces qui leurrestaient…

MoralitéSi tu vas au bois, vas-y pour travailler

et non pour pique-niquer !

Luc WAEYENBERGH

Page 9: Communauté de Communes Des 2 Rivières

9

Le projet prend corps. Les premiers travaux viennent decommencer. Pour l’instant rien de bien spectaculaire.

L’équipe de l’association Pays-Haut Service est à piedd’œuvre et les premiers coups de tronçonneuse et le ron-ronnement des débroussailleuses font écho dans les fo-rêts de Saint-Pancré et Ville-Houdlémont.

Si son tracé dans son ensemble ne subit aucune modi-fication, une reconnaissance en période pluvieuse a permis demettre en évidence quelques désagréments : notamment la pré-sence de zones marécageuses ou de zones d’accessibilité diffi-cile par la forte déclivité de certaines pentes.

Il est donc prévu dans les endroits boisés proches du ruisseau « LeBévaux », soit de déplacer le chemin de quelques mètres, soit defaire construire des escaliers, ponts et barrières de protection, letout, pour conserver un aspect naturel des paysages, avec desmatériaux pris sur les lieux mêmes : de l’épicéa par exemple.

Quelques panneaux explicatifs et le fléchage sur le sentier des mi-nières ont subi des dégradations dues principalement aux intem-péries. La commune de Saint-Pancré prendra en charge leurréfection avec l’aide de son ouvrier communal durant ces moisd’hiver.

Les chemins seront nettoyés, ainsi que les abords de petits élé-ments du patrimoine historique (calvaires, lavoirs à minerai…) sou-vent soustraits à la vue par des herbes hautes ou des arbrisseaux,la nature ayant vite fait de reprendre ses droits.

Ces premiers travaux engagés par Pays-Haut Service demande-ront déjà quelques semaines, d’autant plus qu’ils seront effectués

en même temps que les divers chantiers autour du Petitpatrimoine rural.

Michel ALLIATA

Chemintransfrontalier

des minesde fer

Pays-Haut Service sur le terrain

Page 10: Communauté de Communes Des 2 Rivières

10

Côte à côteC’est dimanche, Saint-Pancré, fille de la nature est encoreendormie. La nuit se retire, tous les bruits sont morts, tuéspar l’approche de l’hiver. Sur les hauteurs de mon villageengourdi, les paysages émergent du brouillard et les ar-bres laissent tomber dans le vent, une à une, leurs fleursjaunies. Les corbeaux enveloppent leurs branches sque-lettiques de leurs croissants accents circonflexes désor-donnés. Le deuil de l’air glacial afflige les oiseaux. Au loinles derniers passereaux circulent d’un vol lourd et font en-tendre des cris anxieux. Il semble que le dernier coup d’ailede l’été s’éloigne. Hélas ! Le voilà qui nous abandonne !Le silence s’étend là où fut la vie.

Au nord, un rideau d’herbes roussies par les premières ge-lées entraîne mon regard au-delà du sommet du coteau,vers la Belgique, vers la Gaume au relief en vagues dedunes, là où on a l’impression que les femmes enceintesse sont couchées dans les prés pour leur dessiner des ron-deurs aimantes et joyeuses. Au-dessus de la ligne d’hori-zon, un rideau blême coloré d’une teinte rose annonciatricedu soleil se rapproche. Je traverse Ville-Houdlémont…« sol, sol »… Le sanglot d’une cloche mêlé au cri plaintif duvent blesse mon cœur d’une langueur monotone, tout suf-focant et blême quand sonne l’heure ; je me souviens desjours anciens et je pleure. (Paul Verlaine)

Novembre, oui Novembre, mois du souvenir des premiersjours d’un choc tragique : les troupes de soldats français,gonflés de courage, montent vers la Belgique en chantantla Marseillaise entre leurs dents à bouches closes. Ils labourdonnent seulement ; cela fait un murmure d’essaim,suivi rapidement par un bruit d’orage. Le 22 août 1914 aumatin, là-bas, du côté de Signeulx, Rossignol, Bleid…après le choc tragique d’une grande bataille, le contrasteest saisissant entre la beauté du ciel, la douceur du soleilet le champ de bataille que jonchent les corps de milliersde jeunes soldats. Les récits de la souffrance de la popu-lation, de la cruauté des exactions inqualifiables perpé-trées, de part et d’autre de la frontière, par l’arméeallemande aux abois, donnent la nausée. Trois habitantsde notre village et deux Belges de Saint-Rémy sont lâche-ment abattus à Tellancourt, où au pied d’une chapelle,l’abbé Vital Alexandre, curé de Mussy-la-ville, est fusillédans l’huis-clos de la nuit après avoir plaidé la cause d’unprêtre à cheveux blancs et d’un civil, le curé et le maire deLexy, qui eux seront épargnés.

Moins de trente ans plus tard, le soir du 11 mai 1940, dansle bois de Musson, un combat épique de corps à corpsscelle le sort de cinq cavaliers français : Guy de Larigaudie,romancier et grand voyageur de l’esprit et pèlerin de l’ab-

solu, est parmi eux. Ils sont là, immobiles, étrangementpâles, étendus dans une cathédrale végétale, la face contreterre, sur un catafalque de mousse et de feuilles humides,drapés dans un linceul de silence, les yeux immobilescomme fixés par l’effort d’un message de sacrifice adresséau ciel et à l’infini de la nuit.

C’est à cet endroit que les hasards de la géologie ont ac-cumulé, sous le rempart des forêts et sous les plis du solrougi du sang de ces héros, dans les entrailles de « lacuesta », des vastes mers de pépites de fer rouge ocredont les rives se répandent de Saint-Pancré à Halanzy etau-delà. Au cours de plusieurs décennies, une populationde mineurs s’y est constituée par le brassage de gensd’origine agricole et rurale. Pour fêter les grands momentsde leur vie familiale, les chefs de ménage, de retour d’unejournée de travail en France, avaient parfois leur musettearrondie de plusieurs bouteilles de mirabelle de Piedmont,de la vraie celle-là, la seule gorgée de larmes d’ange auparfum de paradis à damner un douanier et un bon chré-tien. Méfiants, le cœur battant la chamade, les jambesmolles, l’esprit embué par l’alcool, parce qu’il fallait choisirle meilleur, ils empruntaient le chemin des fraudeurs pouréviter le cordon dressé par une administration des douanestatillonne, aussi froide que l’hiver. Les Français occupés enBelgique marchaient sur leurs brisées, cette fois vers laFrance, les poches gonflées de gros paquets de tabac etde plaques de chocolat. Beaucoup décidèrent de se fixerdéfinitivement en Belgique.

Toute la journée, ici et là, au gré de mes pérégrinations, j’aiété impressionnée par les nuances étranges et voilées detristesse qu’a pris le ciel de novembre, gris mauve, tendrecomme un tissu frissonnant. Tout cela, c’est l’automne. Lesoir tombe, mon petit village blotti dans un trou de terrainse couvre de brume. Les demeures accrochées au gou-vernail de la mairie, aux mâts de l’église et de la tour dupendu ont l’air de se pelotonner, de se serrer les unescontre les autres comme une famille de marmottes. Tiens !Les fleurs de mon jardin sont fanées ! Les seuls bouquetsque je puisse encore composer, si l’envie m’en prend, sontdes bouquets de chrysanthèmes. Par instant, des émeuteshurlantes traversent la mélancolie de la nuit naissante quiachève de manger les arbres.

Couchée sur le divan, Jeannette, ma chatte que j’avaispresque oubliée, est là, les yeux mi-clos, ramassée sur sespattes. Nos yeux se croisent, elle semble sourire, elles’étend interminable et sinueuse comme une anguille puisse laisse couler sur le sol et progresse vers moi au ralenti;

Page 11: Communauté de Communes Des 2 Rivières

11

un côté puis l’autre avec une incroyable souplesse, aussibien prête à bondir sur mes genoux qu’à mendier une ca-resse. Elle passe et repasse entre mes jambes meurtriespar ma longue marche. J’entends son double ronron, mys-térieux comme une rumeur d’usine. L’émotion est à soncomble. Je suis là, assise dans mon fauteuil comme pen-chée sur un puits profond, quelque part à l’intérieur de moi-même, je ne peux m’empêcher d’en extraire, sans effort,des souvenirs surprenants de réalisme et de précision tirésdu pays de mon enfance qui ont longtemps hibernés maisqui sont restés imprimés dans ma mémoire.

Tout là-bas, sous des cieux où les villes trop resserréesmanquent d’air et d’espace, apparaît ma maison dont lesfenêtres donnent sur des fenêtres semblables. Ma terre deforce, de défis et de courage, s’étend à l’ombre du flam-boiement des usines qui éparpillaient des gerbes d’incen-die qui masquaient le bleu du ciel ou couvraient la neigeimmaculée d’un manteau de poussière rouge. La flammequi se précipitait, droite et frémissante, à travers le gueu-lard des hauts-fourneaux, illuminait, tel un feu d’artifice gi-gantesque, les villes dans le bruit sourd des machines quimontaient en vibrations amorties, comme une armée qui semettrait sans cesse en marche. C’est là, dans ce creuset,que paradoxalement résidait le secret des villes belges etfrançaises du Pays-Haut, où régnait un bonheur partagéet tout ce qu’on pouvait rêver de mieux pour leurs habi-tants s’est disloqué et s’est à jamais perdu comme celui dusecret du bleu des vitraux de Chartres.

J’ai choisi de quitter ma ville et d’habiter en France. Je mesuis fixée à Saint-Pancré, comme beaucoup d’autres com-patriotes dans des villages voisins du Pays-Haut. Nous yavons retrouvé les mêmes valeurs de liberté, d’amitié, desolidarité que nos pères, des hommes, des vrais, durs aulabeur, au visage rougi par l’effort et la chaleur du fer in-candescent, nous ont inculquées. Nous avons trouvé enplus d’une profusion d’attentions mêlée d’une exquisegentillesse, les vibrations d’un rythme de vie essentielle-ment rural où les gens s’habillent d’un sourire toujours ac-compagné d’un « bonjour » et d’un « bonsoir ». Il suffit d’unrien pour qu’ils parlent. Vivre ici offre plus qu’ailleurs unequalité de vie particulière. Quel plus beau cadeau y a-t-ilque de goûter à la chaleur de l’hospitalité d’une Francecordiale ?

Lorsqu’on parle de mentalité, rien n’est, en effet, plus éclai-rant que les rappels de l’Histoire, la vraie, ne fut ce quepour participer au grand débat initié à Paris sur l’identiténationale, ouvert pour réaffirmer les valeurs républicaines etla fierté d’être Français. Le 10 mai 1940, la Wehrmacht in-vestit la Belgique et, aussi sûrement qu’une équinoxe quis’empare de la plage, elle pousse devant elle des milliersd’hommes et de femmes au-delà de la frontière. Dans un

premier temps, ils sont accueillis et réconfortés dans lesvillages typiquement lorrains du Haut-Plateau, par desgens qui ont le même parler chantant que le leur. Ils sontensuite recueillis dans la France profonde. De leur courtséjour en France, ils ont rapporté de nouvelles habitudes,une autre gastronomie. Ils ont conservé le goût du voyage,de l’aventure et surtout le culte de l’amitié et du cousinagefraternel entre Latins. L’exode fut un évènement d’où les ré-fugiés sont revenus différents : plus compréhensifs et plussociables.

« Mieux s’counet pou mieux s’îmer », dit-on en Gaume, laplus française des régions belges. Elle est si reconnais-sante que, chaque année, le 8 Mai et le 11 Novembre lesharmonies jouent simultanément avec le même entrain etla même passion la Brabançonne et la Marseillaise devantles monuments aux morts des guerres dans tous ces vil-lages pour sceller une amitié séculaire qui s’est toujoursenrichie. Vraiment est-il une autre région du monde où undestin commun ait consenti à rassembler, dans un espaceaussi restreint, tant de raisons de vivre ensemble ? Unpays, c’est non seulement le sol, mais l’ensemble deshommes et des femmes qui y vivent et qui y ont vécu.C’est aussi ceux du nord : lents, patients, opiniâtres. Ceuxdu sud : ardents, enthousiastes, généreux. Ce sont leurssouffrances et leurs joies partagées, leurs colères, leurs tra-ditions, leurs coutumes ; c’est leur langue. Ma vie est faitede morceaux de leur vie.

Pour toutes ces raisons, je dirais « merci la Belgique, mercila France », pays où j’ai trouvé la paix de l’esprit et où il faitbon vivre !

Josiane Trine

Page 12: Communauté de Communes Des 2 Rivières

12

Agenda des manifestations sur le territoire de la Communautéde Communes des Deux Rivières

de janvier à juillet 201017 janvier : Goûter-Loto à 14h à Fresnois-la-Montagne.Organisation : FEP

17 janvier : Spectacle comique à Baslieux. Organisation :Mairie

24 janvier : Carnaval à Doncourt-Cités. Organisation :FJEP de Baslieux

24 janvier : Thé dansant à Baslieux. Organisation : AVT

7 février : Loto des enfants à 14h à Fresnois-la-Montagne. Organisation : FEP

13 février : Repas dansant à la Salle du Sorgue dePierrepont. Organisation : FEP

14 février : Manifestation organisée par les Amis duNanhol à Baslieux

17 février : Carnaval de Baslieux. Organisation : FJEP

17 février : Après-midi carnaval à la salle polyvalente duGai Coteau à Viviers-sur-Chiers. Organisation : BRV. Ren-seignements auprès de Mme PIZEL au 03.82.23.26.14

20 février : Repas dansant du carnaval organisé par laBRV à la salle polyvalente du Gai Coteau à Viviers-sur-Chiers. Inscriptions auprès de Mme PIZEL au03.82.23.26.14

20 février : Karaoké à Baslieux. Organisation : FJEP

27 février : Soirée moules-frites à Viviers-sur-Chiers.Organisation : Comité des fêtes. Inscriptions auprès deMme MAZET au 03.82.39.34.58

7 mars : Carnaval de Fresnois-la-Montagne à 15h.Organisation : FEP

13 mars : Sortie Thermapolis et Villa Pompei à Amnéville.Organisation : FJEP de Baslieux

13 mars : Soirée carnaval à Baslieux. Organisation :Malins les parents

28 mars : Loto à Baslieux. Organisation : FJEP

10-14 avril : Fête patronale à Pierrepont

15 avril : Don du sang à la Salle du Sorgue de Pierrepont

17 avril : Paintball. Organisation : FJEP de Baslieux

25 avril : Balade contée en calèche dans les lavoirs deFermont, Revémont, Viviers, Braumont et Fresnois. Or-ganisation : CC2R. Inscriptions au 03.82.23.38.04

25 avril : Repas du FEP de Fresnois-la-Montagne à 12h

30 avril : Grand’Feu à Ville-Houdlémont. Organisation :Comité des fêtes

Mai : Concours de jeux de quilles à Viviers-sur-Chiers.Organisation : Comité d’Entraide aux Anciens. Rensei-gnements auprès d’Hubert HENRY au 06.14.75.24.77

1er mai : Marche gourmande à Ville-Houdlémont.Organisation : Comité des fêtes

1er mai : Randonnée marche et VTT. Organisation : FJEPde Baslieux

9 mai : Marche gourmande à Fresnois-la-Montagne.Départ à 9h30. Ouvert à tous sur inscription auprès d’Al-bert PERRIN au 03.82.26.72.44

23 mai : Jeux inter-villages à la Grange de Revémont.Organisation : BRV. Renseignements auprès de MmePIZEL au 03.82.23.26.14

29, 30 mai : Fête patronale de Fresnois-la-Montagne.Organisation : FEP

6 juin : 7ème édition de la Fête des villages fleuris àViviers-sur-Chiers. Entrée libre. Renseignements auprèsde la Mairie au 03.82.26.52.59

13 juin : Fête des écoles. Organisation : Malins lesparents

19 juin : Fête de la musique à Baslieux. Organisation :FJEP

26 juin : Gala de danse organisé par le FEP à la Salle duSorgue de Pierrepont

26 juin : Fêtes des Cités à Baslieux. Organisation : EDB

26, 27 juin : 30ème Foire avicole de Montigny-sur-Chiers

3, 4, 5 juillet : Randonnée organisée par la BRV.Renseignements auprès de Mme PIZEL au 03.82.23.26.14

Bulletin d’informations des communes membres de la COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DES DEUX RIVIÈRES

Baslieux - Bazailles - Beuveille - Doncourt-lès-Longuyon - Fresnois-la-Montagne - Han-devant-Pierrepont - Montigny-sur-ChiersPierrepont - Saint-Pancré - Saint-Supplet - Tellancourt - Ville-au-Montois - Ville-Houdlémont - Villers-la-Chèvre - Viviers-sur-Chiers

Adresse : Communauté de Communes des Deux Rivières - 51 rue Augistrou 54260 LONGUYON - Tél. 03.82.26.45.18Fax : 03.82.26.10.82 - Email : [email protected] - Site Internet : www.cc-2rivieres.fr

Directeur de la publication : Bernard BRUNETTE - Comité de rédaction : Michel ALLIATA - Lionel BATTANI - Kamel BOUZAD- Laurence FRIGNET - Anne GUILLAUME - Bernard LAHURE - René LÉONARD - René LÉONI - Bernard RENOTTE - Jean-LucSCHMITZ - Josiane TRINE - Éric VAESKEN - Christelle VELOSO-LOPEZ - Luc WAEYENBERGH

Avec le soutien financier du Conseil Général de Meurthe-et-Moselle.

Dépôt légal : 1547 - N° ISSN : 1765-3924 - Réalisation : A2DV Numérique 03 82 82 53 10