ACTUALIES
CETIME NEWS N° 14
EDITO
L’année 2008 s’annonce difficile pour l’économie nationale, surtout avec la persis-tance de l’ascension des cours du pétrole et ses conséquences néfastes notamment, les retombées sur la facture énergétique. Ces préoccupations devraient être apaisées avec l’entrée pleine et effective du pays dans la zone de libre-échange avec l’Union euro-péenne en incitant les entreprises à saisir les nouvelles opportunités qui leur sont offertes à travers cette ouverture pour maintenir leurs avantages concurrentiels et dénicher de nouvelles parts de marchés. Pour ce fai-re, elles doivent témoigner de plus de créati-vité, d’ambition et d’anticipation et s’asso-cier aux différents réseaux et groupements susceptibles de leur procurer de la valeur ajoutée afin de se maintenir dans la course de la compétitivité.
Conscient de l’importance de ces enjeux pour lesquels les entreprises doivent faire face et pour pérenniser la dynamique por-teuse que connaît le secteur industriel, le CETIME, en tant qu’allier stratégique du sec-teur des IME, s’adapte en permanence aux évolutions de l’industrie et aux demandes des industriels en se positionnant à l’affût des nouvelles technologies et en anticipant les nouveaux défis. A cet effet, plusieurs actions ont été plani-fiées par le CETIME au profit des entreprises du secteur au titre de l’exercice 2008 pour consolider son positionnement. Ces actions concernent principalement :
La contribution à la rationalisation de
l’utilisation de l’énergie, sous forme :
· d’actions de sensibilisation en effica-cité énergétique et d’optimisation des coûts,
· de diagnostic énergétique dans le secteur industriel, tertiaire (les hôpi-taux), les collectivités locales, …etc.
· de suivi des actions d’économie d’é-nergie dans les entreprises industriel-les en collaboration avec l’ANME
· d’homologation des équipements d’économie d’énergie dans le milieu industriel, …
Parallèlement, le CETIME contribue à la réduction de la facture énergétique pour les produits de consommation domestique en procédant, dans ses laboratoires, aux essais de classification énergétique des réfrigéra-teurs et congélateurs et pour très bientôt (février 2008), les climatiseurs et les pom-pes à chaleur, avec la mise en service immi-nente de son nouveau laboratoire. Aussi, et dans le cadre de sa participation aux dispositions entreprises en application des recommandations de l’accord relatif au transport international des denrées périssa-bles et aux engins spéciaux à utiliser pour ces transports (ATP) en Tunisie, le CETIME a contribué à la mise en place des assises d’une infrastructure solide permettant une mise en œuvre efficace des différentes mo-dalités et outils d’application de cet accord et ce, en collaboration étroite avec le Minis-tère du Transport, les professionnels du transport, l’administration et son partenaire CEMAFROID – France. Autre chantier et non des moindres, la
formation et la certification du personnel opérant dans le domaine du soudage et des techniques connexes. A travers son adhé-sion à l’Institut International de la Soudure en juin 2007, le CETIME a pris toutes les dispositions pour mettre en place les procé-dures de son habilitation à ses exigences en
programmant en partenariat avec l’Institut
de Soudure Industrie ( France) des sessions de formation couvrant les différentes spécialités en soudage tout en diversifiant la coopération avec d’autres structures internationales telles que l’ISQ – Portugal et la DSV – Allemagne en vue de consolider son programme destiné à la « formation des formateurs ». Le but ultime de ces démarches étant de pouvoir assurer la main d’œuvre qualifiée exigée par les besoins du marché de l’em-ploi dans ce domaine pour les prochaines années sans avoir recours à son importa-tion. Ce besoin étant évalué à 1200 sou-deurs. A travers ces démarches, le CETIME envisage aussi la création, dans une phase ultérieure, de l’Institut Tunisien de la Soudure (ITS) qui sera en mesure de
rayonner sur les pays maghrébins et franco-phones d’Afrique. Ces chantiers et d’autres qui seront pro-grammés incessamment, voudraient soute-nir les efforts déployés par l’État qui s’est investi sans compter pour créer un environ-nement économique propice au développe-ment de l’industrie à travers toute une pa-noplie de mesures et d’incitations. Pour surmonter les obstacles liés à l’éner-gie, les entreprises, principales bénéficiaires de ces mesures incitatives, doivent assumer un rôle efficace en montrant un engoue-ment et une maturité entrepreneuriale qui saura conforter ces acquis.
RIAL
CETIME news Responsable de la publication: Mohamed Férid HERELLI
Coordination : S. Ben Fadhel - ont collaboré à ce numéro : M. Ouazaâ - M. Mhalla
N. Makhlouf - F. M’rabet - W. Ouerghi - C. Maâloul - T. Ben Saâd - Photographe : E.Trabelsi
Réalisation et Conception: A. Ghariani LE CETIME - GP7 - Z.I. Ksar Saïd - 2086 La Manouba - Tél.: 71 545 988 - 71 545 721 - Fax : 71 546 637 - 71 546 380 - E-mail : [email protected]
Site web: http://www.cetime.ind.tn
SOMMAIRE COOPERATION INTERNATIONALE
EDITORIAL……………………………….…..…..1 Partenariat CETIME/ISI- France ………..7
ACTUALITES VEILLE & INFORMATIONS
Suivi des programmes nationaux……...2 Les échos de l’entreprise……………………. 8
Maîtrise de l’énergie…………………………...3 La directive RoHS………………………………...10
Etude prospective pour le…………………..4 secteur électronique
Lu pour vous : Pourquoi innover ?.......12
TEMOIGNAGE DONNEES DU SECTEUR…………………...13 DES IME
Action de coaching……………………………...5 AGENDAS…………………………………………...14
FORMATION QUALIFIANTE EN CND
NIVEAU 3
Le CETIME a organisé du 12 au 30 novembre 2007 à Tunis le cours régional AFRA pour la formation et la qualification en CND niveau 3 Ont bénéficié de cette formation huit candidats de pays francophones d’Afrique : l’Algérie, la République Démocratique du Congo, le Cameroun et le Maroc. Ces candidats sont des opérateurs relevant des secteurs des mines, énergie, chimie, métallurgie et contrôle non destuctif Ce cours a été concu pour assister ces opérateurs et a été suivi d’une session d’examens de qualification niveau 3 dans les méthodes MT, RT, PT et UT confor-mément aux exigences de la norme ISO 9712 et aux exigences de la Commission Nationale des Contrôle non Destructifs « COTEND ».
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ACTUALIES CETIME NEWS N° 14
PROGRAMME DE MISE A NIVEAU
Situation à fin décembre 2007
Depuis son lancement et à fin décembre 2007, le nombre d’adhésions des entreprises industrielles et de services liés à l’industrie au programme de mise à niveau a atteint 3928 dossiers sur un objectif de 4600 à fin 2008, soit un taux d’adhésion de 85,4%.
Pour le secteur des IME, le nombre d’adhésions a été de 503 dossiers avec un objectif de 620 à fin 2008, soit un taux d’adhésion de 80 %.
Le nombre de dossiers approuvés à fin décembre 2007 s’élève à 2658 dont 326 relevant du secteur
des IME, soit un taux de 12,3%. Les dossiers en cours d’étude sont au nombre de 1261 dont 172 ap-
partenant au secteur des IME.
SUIVI DU PROGRAMME
NATIONAL DE LA QUALITÉ
Situation à fin janvier 2008
Le CETIME ne cesse d’apporter son concours pour la réussite des programmes nationaux de mo-dernisation de l’Industrie tunisienne en les aidant à mieux structurer leur organisation et en les dotant des outils susceptibles d’améliorer leur rendement. Le Programme National de la Qualité, étant l’un de ces outils structurant les PME pour affronter les défis d’intégration à l’économie mondiale. A titre de rappel, ce programme vise l’assistance de 600 entreprises industrielles dont 140 relevant du secteur des IME et ce, à fin 2009. La situation qui se présente à fin janvier 2008 pour le secteur des IME est la suivante : 71 adhésions dont 10 actions achevées et 61 en cours de réalisation, réparties comme suit :
Il est à signaler par ailleurs, que le CETIME mène régulièrement des compagnes de promotion et de sensibilisation au profit des entreprises du secteur des IME pour les inciter à adhérer massivement aux programmes nationaux de Qualité et de Coaching et ce, dans les différentes concentrations industrielles.
Contact: Mme A. Oumaya Ben Amara
poste 1456
Référentiel Nbre
d’entreprises
adhérentes
Système de Management de la Qualité selon la norme ISO 9001 : 2000
44
Système de Management environnemen-
tal selon la norme ISO 14001 03
Système de Management de la Qualité selon la norme ISO/TS 16949
04
Système de Management Intégré 08
Système de Management de la santé et de la Sécurité au travail (OHSAS 18001)
02
Système de Management pour l’accrédi-tation selon les normes ISO 17020/17025
10
46003928
620 503
0
1000
2000
3000
4000
5000
IND MANUF IME
ADHESIONS
Objectif
Adhésion
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COOPERATION INTERNATIONALE CETIME news N° 14
Maîtrise d’énergie
Contribution du CETIME
Le CETIME contribue de façon régulière et efficace à l’effort national en matière de rationalisation de la
consommation d’énergie dans le secteur industriel en tant que structure d’appui, de soutien et d’accompagne-ment au développement du secteur des Industries Mécaniques et Electriques.
A ce titre, il n’a cessé depuis sa création de développer ses moyens et capacités d’intervention pour assurer
des prestations tout azimuts dont notamment :
· Le diagnostic énergétique et le suivi de l’économie d’énergie dans le secteur industriel, tertiaire (les hôpi-
taux, les hôtels), les collectivités locales,…etc. · l’assistance technique en efficacité énergétique auprès des entreprises industrielles de différents secteurs.
· l’homologation des équipements d’économie d’énergie dans le milieu industriel · l’animation de séminaires de formation et de journées d’information
· la mise en place de laboratoires de tests d’efficacité énergétique de différents équipements énergivores.
Plus récemment, et en application des recommandations de l’accord relatif au transport international des
denrées périssables et aux engins spéciaux à utiliser pour ces transports (ATP) en Tunisie, le CETIME a décidé
de mettre en place les assises d’une infrastructure solide permettent une mise en œuvre efficace des différen-tes modalités et outils d’application de cet accord. Pour ce faire, le CETIME a participé, en collaboration avec le Ministère du Transport, à l’accomplissement de
plusieurs actions visant la protection de notre chaîne de froid dont :
· l’organisation d’une journée d’information en étroite collaboration avec la Fédération Nationale de la Méca-
nique et CEMAFROID – France, au profit des industriels, des professionnels du transport, administrations,
universités et des transporteurs des engins frigorifiques sur les outils de la mise en application de cet Ac-
cord.
· La mise en place d’un système d’homologation des carrosseries de transport à températures dirigées en
collaboration avec la FNM
· Et tout récemment, la signature d’une convention entre le CETIME et CEMAFROID – France, partenaire du
CETIME qui a développé une activité de certification, de contrôle et d’expertise de différents éléments de la chaîne du froid (entreprises industrielles, transporteurs, administration, sociétés de service,…) pour as-
sister les structures tunisiennes concernées par cet accord international à sa mise en œuvre.
Ce partenariat entre le CETIME et CEMAFROID concerne les axes suivants :
· la mise en place d’un réseau de centres de tests d’engins sous température dirigée et d’un tunnel d’essais ATP ;
· la mise en œuvre d’un système de certification des constructeurs d’engins et des centres de test ; · la formation en froid embarqué et froid industriel au profit des cadres du CETIME et de tous les utilisateurs
de la chaîne de froid et leurs fournisseurs d’équipements et de services ;
· La collaboration sur les problématiques de développement technologique et industriel en vue de favoriser
des actions orientées vers la valorisation des résultats de recherche-développement ;
· La promotion et la communication, notamment l’accompagnement du CETIME pour participer à l’ensemble
des grandes instances internationales spécialisées dans la chaîne du froid.
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Etude prospective visant le
renforcement de l’activité électronique au CETIME
Afin de renforcer son positionnement et d’améliorer ses prestations au profit des entreprises du secteur des industries électroniques, le CETIME vient de lancer une étude prospective sur les besoins du secteur élec-
tronique en assistance technique, essais et fabrication de PCB. Cette étude constitue une actualisation d’une précédente étude réalisée avec le concours du programme ETE (Euro Tunisie Entreprises).
Cette étude sera réalisée par un bureau d’étude en étroite collaboration avec la chambre syndicale nationale des industries électriques et électroniques relevant de la fédération nationale de l’électricité (FEDELEC).
L’objet de cette étude est de cerner les besoins quantitatifs et qualitatifs des industriels et de définir des
prestations permettant de répondre à ces besoins.
L’identification des besoins sera réalisée par le biais de contacts directs avec les responsables des PME de
ce secteur. Cette méthode a l’avantage de permettre la définition exacte des besoins explicites et implicites.
La réalisation de cette étude se fera, comme l’indique les termes de référence, en deux phases. Une pre-
mière phase, d’une durée de 13 semaines, est consacrée à la réalisation des actions suivantes : · réexaminer l’étude CETIME-ETE déjà réalisée ;
· mettre à jour les résultats de cette étude ;
· analyser le contexte technologique des entreprises du secteur en matière de R&D, d’innovation et de
sous-traitance ;
· affiner les projets retenus.
La deuxième phase, d’une durée de 10 semaines, est consacrée à la réalisation des actions suivantes
établir la rentabilité financière des projets ;
· élaborer les cahiers des charges des équipements identifiés et proposition de fournisseurs potentiels
(Europe, USA et Asie) ;
· établir la planification générale des travaux de mise en place des équipements ;
· fournir toute information ou assistance spécifique à la réussite des projets ;
L’étude est actuellement dans sa première phase et plus précisément sans l’étape de la collecte des besoins
et du questionnement.
Nous vous tenons informés, dans les prochains numéros de ce bulletin, de l’avancement de cette étude et
des résultats aux quels elle aboutira et qui auront, sans doute, un impact positif sur le secteur.
Contact: M. N. Makhlouf— poste 1450
ACTUALIES CETIME NEWS N° 14
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Actions de Coaching
Témoignage d’un consultant
Ce qu’on peut voir, remarquer, sentir et observer par un œil extérieur est différent de ce qu’on vit tous les
jours au sein d’une entreprise en activité. Un écran protecteur des anomalies ancrées se met devant les yeux des responsables perpétuellement submergés par les problèmes quotidiens et bousculés par les retards des
délais. Des priorités sont toujours données, soi-disant, à l’avancement des travaux sans tenir compte des nombreux micros obstacles qui sont, dans la majorité des cas, les causes du non respect des délais. Des excu-
ses sans fondement sont toujours données par des responsables continuellement stressés et harcelés ne pou-
vant joindre le respect des délais et la concrétisation des réflexions sur les solutions d’amélioration des ratios. C’est le phénomène qu’on constate souvent dans la plupart des entreprises.
Nombreuses sont les interventions, généralement subventionnées partiellement par des fonds, menées par
des bureaux et organismes extérieurs à l’entreprise dans le but de donner un plus en terme d’amélioration des ratios. Cependant, celles-ci ne peuvent, dans la plupart des cas, donner les résultats toujours souhaités par les
patrons.
Les actions proposées par ces interventions ne sont, généralement, suivies ni par le personnel de la société
ni par des compétences extérieures à l’entreprise. Les documents y afférents restent dans les archives de la
société. Les patrons, bien qu’ils prennent la bonne part de la responsabilité, se voient frustrés. Ils ont été conseillés et avertis des points qu’il fallait entreprendre pour améliorer tel ou tel ratio mais ils ne peuvent vivre une réelle et complète concrétisation.
Il se trouve aussi que l’instauration même d’un système de management tel que l’ISO au sein d’une entre-
prise suivi de sa certification ne peut mettre parfaitement l’accent sur la réduction des temps de fabrication, la réduction des taux de rebuts et de chutes matière, la réduction des distances parcourues par les produits fa-
briqués et l’amélioration de la capacité de production par l’analyse détaillée des zones de stockage et des élé-ments de rangement, des postes de travail, des flux matières et encours, des moyens de manutention, des
implantations des équipements et la disposition des aires de fabrication.
C’est dans ce contexte que s’insère le programme national de Coaching (accompagnement avec évaluation
des résultats escomptés), consistant à confier à des compétences extérieures à l’entreprise de dévoiler des
actions (des endroits d’amélioration possible), de suggérer des propositions, d’étudier des solutions, d’assister
à l’achèvement de la concrétisation, de roder la mise en application, et d’évaluer les apports imputés sur l’a-
mélioration de l’organisation de la production et de la compétitivité de l’entreprise.
Les objectifs d’une telle assistance sont indiquées dans le paragraphe précèdent. Une fois ces actions sont
concrétisées, le terrain devient non seulement favorable mais réellement fertile pour pouvoir implanter rapide-
ment, en temps record, tout autre système avec la certitude de son efficacité. L’efficacité réside tout simple-
ment dans l’idée d’assister l’action de A à Z par des compétences extérieures.
Parmi plusieurs entreprises ayant tiré profit d’un tel programme, nous citons à titre d’exemple une société
qui a vu son développement jaillir à partir de la concrétisation de toutes les actions proposées. La société CO-
MET, sis zone industrielle Ben Arous, a bénéficié d’une action de Coaching d’assistance technique. Son organi-sation industrielle a été convenablement diagnostiquée et des actions ont été établies par des compétences
extérieures à l’entreprise. Discutées et affinées avec le patron et ses collaborateurs, tout le monde est sensibi-
lisé des moyens à mettre en place pour leur concrétisation.
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L’obligation d’obtenir des résultats concrets avec implication directe des compétences extérieures, incite le
patron à approuver les actions présentées. Encouragé et confiant, le patron parraine aussi avec conviction tou-
tes les actions le long de toutes les étapes que peuvent franchir les actions jusqu’à leur concrétisation. Une période d’environ un an était nécessaire pour concrétiser entièrement le plan d’actions proposées. Toutes conditions de qualité respectées, l’entreprise est dotée par des mines de gain de temps:
· Un bureau de préparation ayant été ressuscité et revalorisé. Les tâches du poste ainsi que le profil du
préparateur ont été respectés. Il s’occupe de l’élaboration des gammes d’usinage, des gabarits de
soudage et d’assemblage, des outils et des outillages nécessaires par poste de travail, des méthodes adéquates de réalisation, des choix des machines et des qualifications des opérateurs. Ces travaux
sont réalisés à partir d’un dossier technique préalablement fait par le bureau d’étude (interne ou ex-
terne à l’entreprise). Et, faut-il le rappeler, un travail bien préparé entraîne une réalisation précise
vite achevée.
· Un tableau de Planification-Ordonnancement-Lancement ayant été conçu, développé et mis en appli-
cation. Il devient une référence utile à consulter par le responsable commercial pour donner des dé-
lais, par le directeur de production pour ajuster les charges des postes de travail, par le responsable
d’approvisionnement pour ajuster les stocks de matières premières et accessoires, par le patron pour aide à toute décision. L’avancement des travaux est suivi chronologiquement avec toute transparen-ce.
· Des flux des matières premières et des encours ayant été tracés, étudiés et mis en place par des
transferts de postes de travail, des modifications d’ergonomie de postes de travail, des démolitions de murs, des constructions de nouveaux locaux et d’aménagement d’espaces utiles pour aboutir à leur optimisation ; des circuits courts, simples, sans nœuds, sans boucles.
· Des moyens existants de manutention, de tout genre et à tous les niveaux, ayant été consolidés par
d’autres moyens ad hoc pour faciliter l’alimentation des postes de travail et l’écoulement des encours en évitant, le maximum possible, la pénibilité des opérateurs et en améliorant les conditions de sécu-
rité dans le travail qui constituent deux facteurs déterminants quant au paramètre rendement.
· De l’acquisition des machines recommandées de haute technologie de pointe (commandes numéri-
ques) ayant couronné les acquis positifs de la société. Elle a, entre autre, permis à l’entreprise de doubler voire de tripler son carnet de commandes.
C’est à la suite de telles actions que la société a reconnu une plus large dimension en visant d’autres hori-
zons plus vastes et plus sûrs (augmentation de la part d’exportation). Des résultats concrets ont été obtenus: le niveau minimum de qualité demandé a été atteint, le rendement au niveau de tous les plans a été systéma-
tiquement hissé, la productivité s’est progressivement améliorée, divers produits auparavant inabordables
sont devenus faisables, une nouvelle et saine culture de travail s’est instaurée. Enfin, le délai -résultante de tous les paramètres- est, sans contraintes, respecté. En conclusion, par la mise
en valeur des micros obstacles auparavant négligés, le but est atteint ; les clients sont royalement servis dans
les délais convenus et avec la qualité exigée.
Le Consultant : Mr Abdelmajid Fatnassi
Décembre 2007
TEMOIGNAGE CETIME NEWS N° 14
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COOPERATION INTERNATIONALE CETIME news N° 14
Coopération Tuniso-française
Signature d’un accord de partenariat entre le CETIME et l’Institut de
Soudure Industrie - France
Le CETIME propose au PME/PMI l’assistance requise liée au soudage et techniques connexes à travers les actions d’information, de conseil, d’accompagnement, d’expertise, de formation et de qualification.
C'est la seule entité nationale proposant cette gamme complète de service liés aux technologies de souda-
ge.
Le 29 octobre 2007 à Paris, et en présence de Messieurs. Afif Chelbi, Ministre de l’Industrie, de l’Ener-
gie et des PME et.Hervé Novelli, Secrétaire d’Etat français chargé des Entreprises et du Commerce exté-rieur, le CETIME a signé avec l’Institut de Soudure français un accord de partenariat dans le domaine de la
formation qualifiante.
Ce partenariat permettra au CETIME de renforcer ses capacités d’intervention et de compléter sa gam-
me d’intervention par les formations internationales diplômantes nécessaires aux entreprises pour se met-
tre à niveau de leurs homologues internationales et évoluer ainsi sur des marchés exigeants en matière de
qualité.
Un programme de formation diplômante sera proposé aux entreprises au cours du premier semestre
2008 en Tunisie pour les ingénieurs et les techniciens. Il sera ainsi possible pour ces derniers de préparer
les diplômes d’ingénieur international en soudage (cursus de 12 semaines), de technologue international
en soudage (10 semaines) ou de spécialiste international en soudage (7 semaines).
Contact: M. M. M’halla— Poste 1408
La société des ciments d’oum el kélil a été créée en
1973 comme étant le premier projet d’association
industrielle Tuniso-Algérien (CIMAT) le plus impor-
tant.
La construction, le montage et le démarrage de la
cimenterie ont été réaliser en (Juillet 1979)
Une partie de la production de clinker est broyée
et écoulée à l’usine Oum El Kélil, le reste est acheminé vers le Centre de Broyage de Jebel Oust (Gouvernorat
de Zaghouan) pour y être transformé en ciment et chaux et écoulé sur le marché du Nord Est.
En 1981, la société a changé de dénomination sociale pour devenir CIOK : Société des Ciments d’Oum El
Kélil (JORT du 13/10/1981) et a transféré son siège social au Kef tout en gardant une antenne à Tunis.
Pour survivre à la concurrence aigue, la direction générale de l’entreprise a décidé depuis les années 90 de
lancer un programme d’amélioration de la qualité selon une démarche de 12 étapes débutant par l’engage-ment, la constitution d’un conseil qualité et le diagnostic des fonctions principales. L’amélioration de l’environ-
nement de travail, le développement de l’esprit d’équipe, l’implication du personnel dans les décisions et la communication étaient des priorités majeures pour la direction .En effet elle a fixé les objectifs stratégiques et
annuels et elle a encouragé le travail par projet en reconnaissant les efforts individuels et collectifs.
· Les principaux axes de la politique qualité sont :
· Accroître la satisfaction des clients
· Améliorer en permanence les performances de la société y compris l’efficacité du
système de management de la qualité.
· Moderniser la technologie de l’outil de production
· Développer l’exportation ainsi que la part du marché local
· Préserver l’environnement
· Développer d’avantage le management participatif en impliquant tout le personnel au processus d’amé-lioration continue.
La société des Ciments d’Oum El Kélil et vu les nouveaux enjeux nationaux et internationaux a renforcé cet-
te démarche d’amélioration de la qualité et de croissance en s’inscrivant dans une perspective de développe-ment durable, axé sur l’amélioration du cadre de vie de son personnel, la rentabilité économique de son activi-
té et la préservation de son environnement.
· Dimension Humaine et Sociale
Pour l’amélioration du cadre de vie et de travail de son personnel, La CI.O.K lui offre plusieurs avantages
en nature et en numéraire.
En 2006, un montant de 0 ,6 million de dinars lui a été accordé à titre de prêts, de dons et de soutien aux
activités de loisirs.
Par ailleurs, la CI .O.K participe pleinement aux actions sociales : locales, régionales et nationales par l’octroi
d’aide et subventions aux différents organismes et associations intéressés. Les dépenses allouées à ce titre sont de l’ordre d’un demi-million de dinars par an.
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VEILLE & INFORMATIONS CETIME NEWS N° 14
Les Ciments d’Oum El Kélil La CIOK : pour le développement durable
La qualité est garante
de nôtre avenir
LES ECHOS DE L’ENTREPRISE
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Les performances en la matière, lui ont valu, en 2002, le prix du Président de la République pour le
progrès social et en 2007 le prix du Président de la République pour la meilleure entreprise distinguée par ses
activités culturelles
· Dimension Economique
Cette dimension s’est concrétisée par la mise en place d’un ambitieux programme de mise à niveau visant l’augmentation de la capacité de production de l’usine, l’amélioration du rendement de son outil de
production, l’optimisation de l’exploitation de ses ressources en matières premières et la maîtrise de sa consommation d’énergie. Ce programme s’articule autour de huit interventions majeures : · La réhabilitation de l’atelier de broyage de la matière crue pour augmenter sa capacité de production d’en-
virons 20% et de réduire sa consommation énergétique de 36%.
· L’installation d’un précalcinateur qui portera la production à 3500 T/Jour.
· Remplacement d’un tronçon de 20 mètres de virole du four, du bandage et du train porteur du massif cen-
tral pour réduire les charges thermiques et mécaniques et améliorer la tenue des briques.
· Réhabilitation du refroidisseur de clinker.
· Réhabilitation mécanique des ateliers ciments et amélioration de procédé de broyage par l’installation de deux séparateurs dynamiques à haut rendement
· Modernisation des ateliers d’ensachage pour un meilleur service à la clientèle. · Mise en place du système centralisé du contrôle commande
· La création d’un centre d’ensachage et d’expédition sur le grand Tunis.
· La mise à niveau du système d’information.
· Dimension Environnementale:
La protection de l’environnement ainsi que la santé et la sécurité du personnel et des équipements sont
considérés par la direction générale de l’entreprise parmi les premières priorités dans les années prochaines. En effet un budget important est réservé pour réaliser les projets principaux suivants :
· Modification de l’électrofiltre en filtre à manches
· Réhabilitation du système de dépoussiérage des deux ateliers ciment
· Mise en place d’un système de contrôle continu de taux des poussières et des gaz
· Production de l’électricité éolienne
· Mise en place d’un système de management environnemental conformément à la norme 14001
· Mise en place d’un système de management de la santé et de la sécurité
· Embellissement de l’usine
· Amélioration du système de sécurité incendie
· Actualités de l’usine d’oum el kélil :
La CI.O.K vient de démarrer son usine après un arrêt de plus de deux mois et demi, le plus grand arrêt de-
puis son démarrage, et d’un budget dépassant les 40 MD. Cet arrêt a permis la réalisation de la plus grande partie de son programme de mise à niveau à savoir :
· La réhabilitation de l’atelier de broyage de la matière crue.
· L’installation d’un précalcinateur
· Remplacement d’un tronçon de virole du four
· Réhabilitation du refroidisseur de clinker
La CIOK et par la réussite de son programme de mise à niveau, va certainement contribuer d’une façon ef-
ficace au développement de l’économie nationale, mieux protéger l’environnement, améliorer les conditions de vie de son personnel et rationaliser la consommation de l’énergie et des sources naturelles.
VEILLE & INFORMATIONS CETIME NEWS N° 14
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La Directive sur la Restriction de l'Usage de certaines Substances
Dangereuses (RoHS) : Champ d’application et Dérogations
Dans un article précédent paru au numéro 8 de ce bulletin et intitulé ‘La directive RoHS : pour un envi-
ronnement plus sain’, nous avons présenté cette directive : son objet, les catégories de produits concernés,
les substances et les concentrations, etc. Nous voulons, dans cet article et ceux qui vont suivre, revenir sur
ces points essentiels avec cependant plus de détails.
CHAMP D’APPLICATION:
La Directive sur la Restriction de l'Usage de certaines Substances Dangereuses (RoHS réglemente l'utilisation de
six substances :
· Le plomb - (Pb)
· Le mercure - (Hg)
· Le chrome hexavalent - (Cr(VI))
· Le cadmium (Cd)
· Les ignifuges à base de diphényle polybromé - (PBB)
· Les ignifuges à base d'éther diphényle polybromé -(PBDE).
L'utilisation de ces matières est réglementée dans les équipements entrant dans le champ d'application
de la Directive.
La Directive s'applique aux équipements électriques et électroniques dont le bon fonctionnement dépend
d'un courant électrique ou d'un champ électromagnétique. Sont également concernés les équipements servant
à générer, transférer ou mesurer ces courants et ces champs et dont la tension nominale d'utilisation ne dé-
passe pas 1000 V (courant alternatif) et 1500 V (courant continu).
Le champ d'application englobe huit catégories parmi les dix répertoriées dans la Directive sur les Déchets
d'Equipements Electriques et Electroniques (DEEE), à savoir :
· Gros appareils ménagers
· Petits appareils ménagers
· Equipements informatiques et de télécommunications
· Equipements grand public
· Equipement d'éclairage (y compris les ampoules électriques et le luminaire ménager)
· Outils électriques et électroniques (à l'exception des outils industriels fixes de grandes dimensions)
· Jouets, équipements de sport et de loisir
· Distributeurs automatiques.
Les restrictions sur l’usage de substances pour un produit fini impliquent indirectement les mêmes restric-
tions pour l’ensemble des éléments qui le composent (matériaux, composants, sous-ensembles) et ne doivent
donc pas contenir l'une des substances réglementées dans des quantités supérieures aux valeurs de concen-
trations maximales.
Quelles sont les concentrations maximales?
Elles sont de 0,1 % en poids de plomb, mercure, chrome hexavalent, PBB et PBDE et 0,01 % en poids de cad-
mium dans les matériaux homogènes.
Qu’est-ce qu’un matériau homogène ?
Un matériau est dit homogène quand il ne peut être mécaniquement disjoint pour former différents matériaux.
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Définitions : Le terme "homogène" signifie "de composition uniforme pour la totalité du matériau". Les exemples de
"matériaux homogènes" sont les formes individuelles de plastiques, céramiques, verre, métaux, alliages, papier,
carton, résine, revêtement.
Le terme "mécaniquement disjoint" signifie que les matériaux peuvent en principe être séparés par des actions
mécaniques telles que : dévissage, coupe, broyage et autres processus abrasifs
Exemples:
Un couvercle en plastique est un "matériel homogène" s’il est constitué d’un type de matière plastique
exempte de tout revêtement ou auquel n’est fixé ou à l’intérieur duquel ne se trouve aucun autre type de maté-
riau. Dans ce cas les valeurs limites de la Directive s’appliquent à la matière plastique.
Un câble électrique qui est constitué de conducteurs métalliques enrobés dans des matériaux isolants est un
exemple de "matériau non homogène" dans la mesure où différents matériaux pourraient être séparés par des
processus mécaniques. Dans ce cas les valeurs limites de la Directive s’appliquent individuellement à chacun des matériaux.
Un boîtier de semi-conducteurs contient de nombreux matériaux homogènes comme illustré ci-dessous :
DEROGATIONS:
Il existe certaines dérogations :
· Plomb :* Dans les soudures à point de fusion élevé
* Dans le verre des tubes cathodiques, tubes fluorescents et composants électroniques
* Dans les pièces électroniques en céramique
* Dans certains alliages dans des concentrations limitées
* Dans les soudures pour serveurs, systèmes de stockage et équipements d'infrastructure pour
réseaux de télécommunications
· Mercure : Dans les tubes fluorescents et autres lampes
· Cadmium: Placage, sauf dans les applications interdites en vertu de la Directive 91/338/CEE (Directive sur
le cadmium)
· Chrome hexavalent : Systèmes de refroidissement à l'acier au carbone pour les réfrigérateurs à absorp-
tion.
Les piles et batteries font l'objet d'une réglementation spécifique. Elles n'entrent donc pas dans le cadre de la
Directive RoHS. Contact: M. N. Makhlouf—poste 1450
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Lu pour vous _____________________________
Pourquoi innover
Si la nature des activités d’innovation varie considérablement d’une entreprise à l’autre, un seul constat de-meure : l’innovation est aujourd’hui incontournable. Pourquoi doit-on innover? Voici dix pistes pour entamer la réflexion. 1) Innover, pour créer de la valeur La multiplication des services de Recherche et Développement le prouve. Innover, c’est d’abord démontrer à ses clients et à ses actionnaires que l’entreprise est proactive et qu’elle devance la concurrence en créant de la valeur par l’innovation. 2) Innover, pour conquérir de nouveaux marchés Selon les cas, l’innovation répond à un besoin, une idée, une demande client ou vient en réponse à un événement. Elle peut aussi faire partie intégrante d’une politique de développement de nouveaux marchés et permettre d’aller chercher des clients sur des créneaux inoccupés. Cette nouvelle orientation relèvera d’une stratégie globale de l’entreprise. 3) Innover, pour réussir à l’exportation L’innovation s’impose pour se démarquer à l’exportation. Elle donne une souplesse permettant de s’adapter aux nouveaux marchés, aux différences culturelles, aux nouveaux besoins. Innover, c’est donc être attentif aux demandes de l’export, s’adapter et accroître ainsi sa capacité d’exportation par une offre de produits novateurs. 4) Innover, pour améliorer son offre Innover ne signifie pas systématiquement créer de nouveaux produits. L’innovation n’est pas forcément radicale ni de rup-ture mais peut être incrémentale, en venant améliorer un produit existant. Perfectionner ce qui existe déjà constitue une démarche innovante. Souvent moins complexe à mettre en place, cette forme exige des processus plus simples mais peut être tout aussi efficace pour asseoir sa position face à la concurrence. 5) Innover, pour anticiper Innover, c’est prendre l’initiative de proposer à ses clients un nouveau produit bien conçu sans attendre que le client fasse une demande parfois imprécise ou mal définie. Anticiper, c’est proposer un produit viable au client, en tenant compte de ses besoins mais aussi de tous les impératifs technologiques, de production, de coûts, de service après-vente qui y sont liés, paramètres que n’aura pas forcément intégré le client au départ. Anticiper accélère donc le processus d’innovation. 6) Innover, pour distancer la concurrence Se démarquer de la concurrence est l’un des objectifs de toute entreprise. L’innovation en est une des clés. Offrir de nou-veaux produits, on l’a vu, n’est pas le seul enjeu de l’innovation. Offrir les mêmes produits que la concurrence, moins chers et mieux adaptés à l’époque et aux besoins changeants constitue un atout pour se démarquer. Une entreprise inno-vante renvoie aussi une forte image d’elle-même à ses clients et distance la concurrence. 7) Innover, pour garder le contrôle L’une des meilleures façons de rester concurrentiel est de garder le contrôle sur de nombreux points grâce à l’innovation. Rester à la pointe des nouvelles technologies, décider du moment de leur diffusion, contrôler la concurrence en maîtrisant la production de matériaux, les tendances et les technologies permet de mieux maîtriser le marché. 8) Innover, pour gérer le changement Les progrès technologiques contribuent à garder le marché mondial en constante évolution. Innover, c’est maîtriser les paramètres du changement puisque l’innovation n’est pas seulement technologique mais porte aussi bien sur les services, les méthodes de travail, l’organisation, la logistique... Une PME-PMI innovante va « repenser» son organisation interne autour des services de la Communication, des Ventes et de la Production. 9) Innover, pour mobiliser ses salariés L’engagement à innover permet de garder ses salariés mobilisés en accroissant leur motivation, en leur offrant des possi-bilités de formation. Pour les salariés, pouvoir apporter de nouvelles idées, participer au processus d’innovation, faire par-tie d’une entreprise innovante, reconnue par la concurrence et les clients, renforce les facteurs de motivation et freine la mobilité. 10) Innover, pour survivre… L’innovation est à la mode et il faudrait se méfier d’une innovation radicale bousculant tout sur son passage. Mais les en-treprises aujourd’hui n’ont guère le choix. Innover ou reculer, voici leur destin. L’entreprise pérenne aura misé sur l’inno-vation, quel que soit son secteur d’activité ou sa taille.
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Les IME en pleine forme en 2007 Le secteur des industries mécaniques et électriques poursuit son élan en affichant une croissance soutenue au
niveau de ses indicateurs de performance. En effet, il s’est distingué au cours de l’année 2007 par un bond gigantesque notamment au niveau des exportations. On recense 360 unités à participation étrangère et 335
totalement exportatrices. Ces performances s’expriment par:
Le nombre de PME du secteur qui a évolué de 840 en 2006 à 880 à la fin de 2007.
Un classement en première place devançant ainsi tous les autres secteurs industriels en enregistrant une
croissance de 34% pour ses produits exportés avec une valeur totale de l’ordre de 5.2 Milliards de dinars. Ce
secteur qui a enregistré au cours de ces dernières années un important développement, accapare à lui seul,
prés de 27% de l’ensemble des produits exportés en 2007.
Une valeur rassurante des investissements réalisés, évaluée à 220 MD avec une tendance à la hausse des
IDE qui ont dépassé en 2007, 125 MD
La création de plus de 6 000 nouveaux postes de travail au cours de l’année 2007.
La certification ISO de 185 entreprises et l’approbation de plus de 320 dossiers de mise à niveau par le COPIL.
Les importations des IME sont de l’ordre de 10 Milliards de dinars dont 19% sont du matériel de transport.
· Commerce extérieur
DONNEES DU SECTEUR DES IME CETIME NEWS N° 14
1507
806
285
1921
869
352
2346
1066
450
3195
1520
551
2004 2005 2006 2007
EVOLUTION DES EXPORTATIONS
Industrie Electrique Industrie Mécanique Matériel de Transport
En MD
Les exportations du secteur IME ont évolué à un taux de croissance annuel moyen de 26% durant 2004-2007.
Les importations du secteur IME ont évolué à un taux de croissance annuel moyen de 17% durant 2004-2007.
2007
3311
1210
2069
3306
1266
2690
4000
1430
3042
5386
2002
2004 2005 2006 2007
EVOLUTION DES IMPORTATIONS
Industrie Electrique Industrie Mécanique Matériel de Transport
En MD
Contact: Mme C. Mِaâloul—poste 1457
SESSIONS DE FORMATIONS SPECIALISEES AU CETIME
1er Trimestre 2008
Contact: Mme F. Ammar—poste 1402
FOIRES ET SALONS 2008
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AGENDAS CETIME NEWS N° 14
Intitulé du stage
Choix des méthodes de contrôle non destructif 5 800 18-22 Fév
Gestion d’un parc d’instruments de mesure selon ISO 9001 et 17025
2 400 18-19 Fév
Le diagnostic énergétique dans le secteur industriel 2 360 28-29 Fév
Les essais de classification énergétiques des luminaires et appa-reils électrodomestiques
2 400 3-4 Mars
Architecture et fonctionnalité d'une G.P.A.O 2 360 6-7 Mars
Le contrôle des installations par thermographie infrarouge 2 400 13-14 Mars
La maintenance des équipements frigorifiques : Froid industriel et climatisation
4 720 24-27 Mars
Les analyses de fiabilité en maintenance : FMDS et AMDEC 3 540 24-26 Mars
Stage pratique de spécialisation en soudage "TIG" sur aciers inoxydables
5 900 24-28 Mars
Middle East Electricity’2008 Salon de la production et de la distribution d'électricité Du 10 au 13 février Dubai (Emirats arabes unis) www.middleeastelectricity.com
E-World Energy & Water Salon international de l'énergie, de la gestion de l'eau et des technologies environne-mentales Du 19 au 21 février Essen (Allemagne) www.e-world-2008.com
Equip Auto Alger / Salon international des composants automobiles Du 31 /03/ 2008 au 03/04/2008 Alger (Algérie) www.equipauto-algeria.com
Hannover Messe Salon mondial de l'industrie, de l'automatisation et de l'innovation Du 21 au 25 avril Hanovre (Allemagne) www.hannovermesse.de
Power Plant Technology Salon mondial des centrales électriques Du 21 au 25 avril Hanovre (Allemagne) www.hannovermesse.de/
EMM 2008 Rencontres européennes de mécatronique Les 20 et 21 mai Le Grand-Bornand (France) www.emm2008.eu
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مساهمة المركــز التقنـي للصـنـاعــات
والكهـربـائيـة في البرامج التكوينية الميكـانيكيـة
%
(06)
· « ISO»
·
·
·
·
·
Laboratoire de Recherches en Biomécanique et en
Biomatériaux Orthopédiques Bi
Lhoucine YahiaLh
Ecole Polytechnique, MontréalEc
زيـــارة تعـــاون
لمزيد اإلرشادات االتصال بالسيد وحيد الورغي
لمزيد اإلرشادات االتصال بالسيد وسيم بن عمر
:اإلفتتاحية
électrodomestiquesél
pompes à chaleurpo
ATPAT« CEMAFROID »«
engins de transport des denrées périssablesen
محمد فريد الهرلي: المدير المسؤول –أصداء المركز
-معز محلة -محمد وازع : ساهم في هذا العدد/ صباح بن فضل : التنسيق
عزالدين الطرابلسي : تصوير -النوري مخلوف -توفيق بن سعد -شيراز معلول -وحيد الورغي -فوزي مرابط أمينة الغرياني : إنجاز و تصميم
318 546 71: الفاكس – 988 545 71: الهاتف -منوبة 2086 –المنطقة الصناعية قصر السعيد – 6كلم 7عدد . ر. ط: المقر اإلجتماعي
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