Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services
Bulletin des médecins suisses
Bollettino dei medici svizzeri
Schweizerische Ärztezeitung
Editorial 1637
A l’ère des médias sociaux, faut-il adapter le Code de déontologie de la FMH?
Société Suisse de Pédiatrie / akj 1640
La prise en charge globale des enfants en surpoids d’après le nouveau modèle suisse
Tribune 1658
Eine vergleichende Analyse der Basisfallwerte in der Schweiz und in Deutschland
Rencontre avec Jean-Charles Estoppey 1669
«Il ne faut pas s’oublier soi-même»
«Et encore…» par Eberhard Wolf f 1674
Des pommades – ou la valeur intrinsèque de la forme galénique d’un médicament
4429.10. 2014
SOMMAIRE
FMH
Editorial1637 A l’ère des médias sociaux, faut-il adapter
le Code de déontologie de la FMH? Urs Stoffel
Comité central1639 Nouvelles du Comité central
Organisations du corps médical
SSP/akj1640 La prise en charge globale des enfants
en surpoids d’après le nouveau modèle suisse
Dagmar l’Allemand, Nathalie Farpour- Lambert, Bettina Isenschmid, Josef Laimbacher
Le médecin de famille ou le pédiatre est souvent le premier
interlocuteur des enfants en surpoids et de leur famille.
Une nouvelle ordonnance sur les prestations prévoit
qu’après une courte formation continue, ces médecins
pourront prendre en charge les enfants concernés de
manière globale et facturer leurs prestations à la charge
de l’assurance-maladie.
Courrier / Communications
1642 Courrier au BMS
1643 Examens de spécialiste / Communications
FMH Services
1644 Seminare / Séminaires 2014
1648 Zahlungseingang pünktlich
1649 Krankenkassen-Rahmenverträge für Ärzte
1650 Emplois et cabinets médicaux
Tribune
SwissDRG1658 Eine vergleichende Analyse der Basisfall-
werte in der Schweiz und in Deutschland Robert Kopf, Agnes Genewein, Lukas Erb,
Conrad E. Müller En Allemagne, il existe des valeurs de base spécifiques
pour chaque Etat fédéré. Or en Suisse, ces valeurs ne
sont pas uniformes. En comparant les valeurs de base
de ces deux pays, les auteurs montrent les nombreuses
différences qui doivent être prises en compte. Ils en
concluent que les valeurs de base sont plus proches
qu’on pourrait le croire au premier abord.
eHealth1663 Der klassische Austrittsbericht ist
nicht e-Health-tauglich Heinz Bhend Le titre fait état du problème, mais que faire? L’auteur est
favorable à une révolution qui vise à remplacer les rapports
de sortie par des «informations modulaires de sortie».
Idéalement, toutes les informations qui resteraient in-
changées après la sortie du patient de l’hôpital devraient
être mises à disposition immédiatement.
Point de vue1665 Spiritualität in der Cura sui,
im interdisziplinären Team und in der Arzt-Patienten-Beziehung
Helen Hochreutener Une réflexion sur la spiritualité en tant que ressource
pour l’équipe soignante, dans la relation médecin-patient
et dans la recherche et l’enseignement médical.
1668 Spectrum
Horizons
Rencontre avec…1669 «Il ne faut pas s’oublier soi-même» Daniel Lüthi Une rencontre plutôt inhabituelle qui n’a pas lieu dans
le cabinet du médecin mais dans sa cave à vin. C’est là
que Daniel Lüthi s’est entretenu avec Jean-Charles
Estoppey, médecin à 60 % et vigneron à 40 % à Lavaux.
Une question intéressante a notamment porté sur l’al-
coolisme en tant que maladie de civilisation.
Aleutie/Dreamstime.com
SOMMAIRE
Délégués des sociétés de discipline médicaleAllergologie et immunologie clinique:Pr A. BircherAnesthésiologie: Pr T. ErbAngiologie: Pr B. Amann-VestiCardiologie: Pr C. SeilerChirurgie: Pr Dr L. BühlerChirurgie cardiaque et vasculaire thoracique: Pr T. CarrelChirurgie de la main: PD Dr L. NagyChirurgie maxillo-faciale: Pr H.-F. ZeilhoferChirurgie orthopédique: PD Dr M. ZumsteinChirurgie pédiatrique: Dr M. Bittel
Chirurgie plastique, reconstructiveet esthétique: PD Dr T. FischerDermatologie et vénéréologie:PD S. LautenschlagerEndocrinologie/diabétologie: Pr G. A. SpinasGastro-entérologie: PD Dr C. MottetGénétique médicale: Dr D. NiedristGériatrie: Dr M. ConzelmannGynécologie et obstétrique:Pr W. HolzgreveHématologie: Dr M. ZoppiInfectiologie: Pr W. ZimmerliMédecine du travail: Dr C. PletscherMédecine générale: Dr B. KisslingMédecine intensive: Dr C. Jenni
Médecine interne: Dr W. BauerMédecine légale: Pr T. KrompecherMédecine nucléaire: Pr J. MüllerMédecine pharmaceutique: Dr P. KleistMédecine physique et réadaptation:Dr M. WeberMédecine tropicale et médecine de voyages:PD Dr C. HatzNéonatologie: Pr H.-U. BucherNeurochirurgie: Pr H. LandoltNeurologie: Pr H. MattleNeuropédiatrie: Pr J. LütschgNeuroradiologie: Pr W. WichmannOncologie: Pr B. PestalozziOphtalmologie: Dr A. Franceschetti
Oto-rhino-laryngologie et chirurgiecervico-faciale: Pr J.-P. GuyotPathologie: Pr G. CathomasPédiatrie: Dr R. TabinPharmacologie et toxicologie clinique:Dr M. Kondo-OestreicherPneumologie: Pr T. GeiserPrévention et santé publique: Dr C. JunkerPsychiatrie et psychothérapie: Dr G. EbnerPsychiatrie et psychothérapie d’enfantset d’adolescents: Dr R. HotzRadiologie: Pr B. MarincekRadio-oncologie: PD Dr Damien WeberRhumatologie: Pr M. Seitz
RédactionDr et lic. phil. Bruno Kesseli(Rédacteur en chef)Dr Werner BauerProf. Dr Samia HurstDr Jean Martinlic. oec. Anna Sax, MHADr Jürg Schlup (FMH)Prof. Dr Hans StalderDr Erhard Tavernalic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH)
Rédaction EthiqueDr théol. Christina Aus der Au, p.-d.Prof. Dr Lazare BenaroyoDr Rouven Porz
Rédaction Histoire médicaleProf. Dr et lic. phil. Iris RitzmannDr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.
Rédaction Economielic. oec. Anna Sax, MHA
Rédaction DroitMe Hanspeter Kuhn (FMH)
Managing EditorAnnette Eichholtz M.A.
Secrétariat de rédactionElisa Jaun
Adresse de la rédactionEMH Editions médicales suisses SAFarnsburgerstrasse 8, 4132 MuttenzCase postale, 4010 BâleTél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56Courriel: [email protected]: www.bullmed.ch
EditeurFMH Fédération des médecins suissesElfenstrasse 18, Case postale 300,3000 Berne 15Tél. 031 359 11 11, fax 031 359 11 12Courriel: [email protected]: www.fmh.ch
ProductionSchwabe SA, Muttenz
Marketing EMHDr Karin Würz, responsable marketing et communicationTél. 061 467 85 49, fax 061 467 85 56Courriel: [email protected]
AnnoncesPublicitéDr Karin WürzCheffe placement des annoncesTél. 061 467 85 49, fax 061 467 85 56Courriel: [email protected]
«Offres et demandes d’emploi/ Immeubles/Divers»Matteo Domeniconi, personne de contactTél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56Courriel: [email protected]
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Paraît le mercredi
ISSN 1661-5948
ISSN 1424-4012 (édition électronique)
I M P R E S S U M
Horizons
Notes de lecture1673 Herbsttalente Erhard Taverna L’auteur recommande deux ouvrages écrits par des mé-
decins afin d’agrémenter les longues soirées d’automne.
Et encore…
1674 Des pommades – ou la valeur intrinsèque de la forme galénique d’un médicament
Eberhard Wolff On peut dire d’une
pommade qu’elle est
un baume pour l’âme,
ce qui n’est pas le cas
d’une pilule. Chaque
forme d’administration
d’un médicament a
son propre caractère,
sa propre consistance,
sa propre symbolique
et sa propre valeur.
Strasmann
E d i t o r i a l F M H
1637Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 44
Dernièrement, plusieurs évé-nements sont venus alimenter le débat – y compris dans les médias – concernant le com-portement des médecins sur Internet et dans les médias sociaux. A la suite d’interven-tions préjudiciables, qui ont porté atteinte à la dignité et à l’intégrité de patients, diffé-rents acteurs ont exigé une adaptation des règles de déon-
tologie médicale aux nouveaux outils de communication. La FMH estime cependant qu’il n’y a pas lieu de modifier
le Code de déontologie. Selon elle, les mêmes règles de com-portement doivent continuer à s’appliquer aux médecins dans le contexte d’Internet et des médias sociaux. Les avancées
technologiques comme le téléphone ou le fax n’ont nécessité jusqu’ici aucune adaptation des codes déontologiques. Il s’agit plutôt, et c’est là toute la difficulté, d’interpréter correctement ces règles pour les appliquer aux enjeux des nouvelles techno-logies, comme l’ont montré plusieurs publications consacrées au «Professionalism in the Digital Age».
Les médias sociaux sont une réalité et prendront une place toujours plus importante dans le futur. S’ils apportent égale-ment des changements positifs, comme la promotion de la prévention et l’information sur les maladies et les comporte-ments en matière de santé qui permettent de renforcer l’auto-nomie des patients («patient empowerment»), il est d’autant plus important de soutenir les médecins dans le cadre de la mise en œuvre des règles déontologiques dans le monde numé-rique et en particulier dans le cadre des médias sociaux.
C’est la raison pour laquelle le groupe de travail «eHealth» de la FMH recommande d’adapter au contexte suisse les re-commandations des sociétés médicales australiennes et néo-zélandaises concernant l’utilisation des médias sociaux («Social Media and the Medical Profession. A guide to online profes-sionalism for medical practitioners and medical students»). Le groupe de travail a notamment insisté sur l’importance d’exemples pratiques, qui aident les médecins à interpréter les règles à la lumière des nouveaux outils technologiques et à prendre conscience des risques de certains comportements, comme par exemple devenir l’«ami» d’un patient sur Facebook.
En 2012, la Bundesärztekammer allemande a également publié ses recommandations dont voici un extrait: «Les pré-sentes recommandations ont pour but de sensibiliser les méde-cins et les étudiants en médecine aux enjeux liés à l’usage crois-sant des médias sociaux, et ainsi à préserver la confiance et la réputation dont jouit le corps médical en conservant de hautes
normes professionnelles et éthiques. Par ailleurs, elles ont pour but d’établir un cadre pour la protection des intérêts respectifs des médecins, étudiants en médecine et patients lors de l’utili-sation des médias sociaux» [1].
Lors de sa séance du mois d’août 2014, le Comité central a chargé le département eHealth d’adapter les recommanda-tions australiennes, néo-zélandaises et allemandes au contexte suisse. D’ici à ce que la FMH publie ses propres recommanda-tions, le site Internet de la FMH renvoie aux recommandations étrangères.
S’il n’y a pas lieu d’adapter le Code de déontologie de la FMH, nous retiendrons que les recommandations revêtent un rôle primordial pour aider les médecins à respecter les règles déontologiques concernant l’utilisation des médias numé-riques et tout particulièrement des médias sociaux.
Dr Urs Stoffel, responsable du département eHealth – infrastructure de sécurité et collecte des données
1 Recommandations de la Bundesärztekammer pour les médecins et étudiants en médecine concernant l’utilisation des médias sociaux (traduction FMH).
A l’ère des médias sociaux, faut-il adapter le Code de déontologie de la FMH?
Au lieu de modifier le Code de déontologie, il s’agit plutôt de formuler des recommandations visant le respect des règles déontologiques dans le cadre des médias sociaux.
Les recommandations des sociétés médicales étran-gères doivent être adaptées au contexte suisse.
1639Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 44
Séance du 28 août 2014
Nouvelles du Comité central
Choosing Wisely – Les guides de pratique et les listes «Choosing Wisely» contribuent pour une part impor-tante à la sécurité des patients tout en soutenant les ac-tivités médicales au quotidien. En collaboration avec l’ASSM, l’ASQM a élaboré une brochure intitulée «Gui-delines and Choosing wisely: to do’s and not to do’s» qu’elle mettra cet automne à la disposition des sociétés de discipline médicale, des réseaux de médecins et des hôpitaux. Un atelier d’approfondissement de la théma-tique sera organisé au préalable.
Enquête «Recherche sur la démographie médicale et les soins 2014» – Différentes organisations médicales publient des données sur le corps médical qui donnent lieu à différentes interprétations. Or, pour pouvoir réa-gir rapidement en politique professionnelle, il est im-portant de savoir quelle organisation a recensé quel type de données. Le Comité central a donc donné son feu vert à la réalisation d’une enquête auprès des orga-nisations médicales sur les données recueillies.
Compendium des médicaments – Les membres de la FMH ont demandé à plusieurs reprises qu’au moins une version abrégée du Compendium des médicaments soit disponible sur papier. Une première proposition élabo-rée par les éditions Schwabe et la société Documed pré-voit la publication de deux volumes au format de poche imprimés sur papier bible. Le premier volume répertorie les médicaments par indication et le second comprend la liste des médicaments qui correspond à l’ancien bré-viaire des médicaments. Le CC a décidé de soutenir l’édi-tion d’une version papier uniquement si son finance-ment est assuré par des tiers.
Recommandations concernant les médias sociaux – Le groupe de travail eHealth de la FMH propose d’adap-ter aux spécificités suisses les recommandations des sociétés de médecine d’Australie et de Nouvelle-Zélande concernant l’utilisation des médias sociaux par les mé-decins. Celles-ci sont des exemples particulièrement utiles au vu de la difficulté à interpréter correctement les règles du Code de déontologie dans le contexte des nouvelles technologies. Jusqu’à la publication de re-commandations helvétiques, le site de la FMH renverra à celles des sociétés médicales étrangères.
Loi sur les professions de la psychologie – Le 8 juillet, l’OFSP a présenté aux acteurs concernés par l’ordon-nance relative à la loi sur les professions de la psycholo-gie ses différentes idées concernant le passage du mo-dèle de délégation à un modèle de prescription. La
FMH rejette ces propositions et privilégie un modèle de formation continue transparent à l’égard des autorités de surveillance et des assureurs. Par ailleurs, sont exigés des mesures visant à garantir la qualité, un échange d’informations au cas par cas entre le médecin référent et le psychothérapeute, et l’octroi aux psychothéra-peutes de la compétence de définir le diagnostic, la du-rée et le type de traitement.
Enquête sur les modèles d’entreprise – Dans le cadre d’un travail de bachelor de la Haute Ecole spécialisée bernoise, une enquête a été menée sur les modèles d’entreprise dans le marché médical suisse. La Suisse alémanique et la Suisse romande se différencient claire-ment notamment sur le plan des bases légales pour les modèles modernes comme la société anonyme et les centres de santé. Dans le contexte du passage croissant de cabinets individuels à des cabinets de groupe, ces derniers pourraient contribuer à réduire le besoin en médecins par habitant grâce à l’intégration facilitée d’autres professions de la santé. Ces réflexions seront poursuivies par le groupe de travail «Modèles de cabi-net».
Régulation des admissions – La grande majorité du corps médical rejette le projet du Conseil fédéral visant à introduire une régulation des admissions illimitée dans le temps. Dans le cas où celle-ci était introduite malgré le rejet du corps médical, la FMH demande, dans sa prise de position, l’instauration de critères de qualité au plan national. Les médecins qui ont exercé au moins trois ans dans un établissement de formation postgraduée reconnu doivent pouvoir obtenir une ad-mission, à condition d’avoir passé avec succès un exa-men de langue standardisé dans une langue nationale. Par ailleurs, la FMH rejette la possibilité de baisser les tarifs. Le CC approuve à l’unanimité le projet de prise de position à l’intention de l’AD.
Egalité de traitement en matière de publicité – Le Code de déontologie ne permet pas de contrôler l’aug-mentation de la publicité faite par les hôpitaux, étant donné que ce contrôle relève exclusivement des can-tons. C’est pourquoi le groupe de travail, mis sur pied par l’Assemblée des délégués, propose de se concentrer sur l’égalité de traitement régionale des médecins et des autres acteurs comme les hôpitaux et les assureurs en matière de publicité, en inscrivant ce principe dans le Code de déontologie de la FMH (nouvel article 22bis). Le CC décide de proposer à la Chambre médicale de compléter le Code de déontologie en ce sens.
C o m i t é c e n t r a l F M H
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La prise en charge globale des enfants en surpoids d’après le nouveau modèle suisse
D’après les nouveaux résultats de l’EPF Zurich, le nombre d’enfants en surpoids et avec obésité n’a pas diminué. Il y a même des indices que l’activité physique et la masse musculaire métaboliquement active continuent de baisser chez les enfants en âge scolaire – et certainement pas seulement chez eux! Ce fait contribue à l’exacerbation des comorbidités. Ainsi les recommandations pour l’activité physique récem-ment publiées sous www.hepa.ch/internet/hepa/fr/home/dokumentation/grundlagendokumente.html gagnent une importance majeure.
Bien qu’une tendance à la stabilisation du surpoids dans la population générale soit observée en Suisse, les groupes à haut risque restent difficiles à cibler, en particulier les enfants:– qui ont des parents en surpoids,– issus de l’immigration,– de familles ayant un bas niveau socio-écono-
mique, – qui ont des parents fumeurs,– avec des problèmes psychiques, notamment le
trouble du déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH)[1]*.
Sans traitement le surpoids constaté à l’âge de 2–6 ans persiste jusqu’à l’âge adulte [1]. Le médecin de famille (pédiatre, médecin généraliste-interniste) est en géné-ral la première personne qui prend en charge les en-fants en surpoids et leurs familles. Cependant, celui-ci ne dispose souvent ni le temps ni les compétences nécessaires pour aborder les problèmes médicaux et psychosociaux complexes associés à l’obésité.
La nouvelle Ordonnance fédérale sur les presta-tions [2] permet enfin une prise en charge globale de l’obésité infantile, y compris les conseils diététiques. Les frais de thérapie multi-professionnelle structurée sont maintenant remboursés par les caisses-maladie en Suisse, tant pour les traitements multidisciplinaires structurés en individuel (MSIT) qu’en groupe (MGP), ceci avant qu’une comorbidité ne se manifeste. Des études nationales [3] et internationales [4] ont en effet mis en évidence que le traitement de l’obésité infan-tile est efficace et économique s’il respecte les prin-cipes suivants:– Les critères pour le traitement d’obésité sont défi-
nis: tour de taille ou indice de masse corporelle (IMC) >97e percentile (p.) ou >p.90 et avec la pré-sence d’une comorbidité, ou rapport tour de taille/taille >0.5) [5].
– Les parents participent à la thérapie de l’enfant; au besoin ils bénéficient d’une prise en charge
personnelle afin d’aborder leur surpoids.– Les patients sont motivés et les freins de la théra-
pie ont été identifiés et surmontés → (entretien motivationnel [6, 7])
– Le médecin collabore avec une équipe de théra-peutes des domaines de la psychologie, la diété-tique, et la physiothérapie ou de l’éducation phy-sique adaptée.
– Ces professionnels ont suivi une formation conti-nue spécifique pour le traitement d’enfants ou d’adolescents en surpoids [6].
– Les maladies psychiques et somatiques sous- jacentes et les comorbidités ont été diagnosti-quées et sont traitées de manière adéquate [8].
Nous proposons la manière de procéder suivante (fig. 1), les contenus ayant été décrits précédemment [2, 3, 9]:
Prévention: Pour les enfants en surpoids (IMC >p.90 et <p.97) sans comorbidité, il existe des pro-grammes d’actions cantonaux (par ex. www.promo tionsante.ch), des camps [10] ou d’autres activités (www.akj-ch.ch/kinder-jugendliche/angebote.html).– Phase I de la thérapie: Lorsque les critères susmentionnés sont remplis,
le médecin peut facturer ses propres consulta-
Dagmar l’Allemand a, Nathalie Farpour-Lambert b, Bettina Isenschmid c, Josef Laimbacher a
a Hôpital des Enfants de l’Est de la Suisse, Saint-Gall
b Département de médecine communautaire, de premier recours et des urgences, Hôpitaux Universitaires de Genève
c Association Suisse Obésité de l’Enfant et de l’Adolescent (akj)
Traduction: Rudolf Schlaepfer, La Chaux-de-Fonds, D. l’Allemand, N.J. Farpour- Lambert
* Les références se trouvent sous www.bullmed.ch → Numéro actuel ou → Archives → 2014 → 44.
Correspondance:Prof. Dr Dagmar l’AllemandPädiatrische Endokrinologie/Diabetologie Ostschweizer Kinderspital Claudiusstrasse 6 CH-9006 St. GallenTél. 071 243 14 67Fax 071 243 73 90
Résumé
A partir du 1. 1. 2014, chaque pédiatre et généraliste
ainsi que médecin scolaire peut prendre en charge
globale les enfants obèses au-dessous d’un IMC
de 30 kg/m2: à côté des consultations médicales,
des consultations diététiciennes et de physiothéra-
pie peuvent être prescrites, avant qu’une comorbi-
dité ne se manifeste. Si aucun des buts de thérapie
n’est atteint après 6 mois et l’enfant et la famille
sont motivés, un traitement en coopération multi-
disci plinaire d’un an au maximum est conseillé dans
un cadre individuel ou en groupe, sous la conduite
d’un médecin spécialisé pour l’obésité infantile.
L’accréditation nécessaire est obtenue par une
formation continue de 1 jour. Le suivi médical se
poursuit pendant 2 à 5 ans.
S S P / a k j O R G A N I S AT I O N S D U CO R P S M E D I C A L
S S P / a k j O R G A N I S AT I O N S D U CO R P S M E D I C A L
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 44 1641
tions ou prescrire une thérapie multidisciplinaire individuelle pendant 6 mois, avec au maximum 6 séances de diététique et 2 séances de physio-thérapie dans le but d’évaluer les capacités phy-siques et de dépister les problèmes ostéo-articu-laires associés et donner des conseils pour l’acti-vité physique à effectuer en activité autogérée ou dans un club de sport .
– Phase II: Si après 6 mois de traitement, l’IMC ou les autres
paramètres, ou les comorbidités psychiques/ somatiques augmentent, le patient peut être adressé à un programme de thérapie multidisci-plinaire en groupe (MGP) ou à un médecin formé en obésité pédiatrique et accrédité, qui à son tour peut prescrire pendant 3 à 6 mois la 2e phase de la thérapie individuelle (MSIT), en collaboration avec des physiothérapeutes, diététiciens-nes et des psychologues/psychiatres spécialisés. Si l’IMC
est >99.5e percentile, le patient peut immédiate-ment commencer la phase II.
– Phase III: Dans une 3e étape, un renouvellement est possible
en cas d’échec de la phase II.– Phase IV: Le suivi médical se poursuit pendant 2 à 5 ans
afin de prévenir une rechute, complété éventuel-lement par des mesures de prévention.
Il est important de surveiller les enfants dont il n’est pas possible de prendre en charge le surpoids, afin de garantir un dépistage et un traitement médicamenteux précoce des complications telle que l’hypertension, la dyslipidémie, la stéatohépatite non-alcoolique et le (pré-)diabète! Des comorbidités nécessitant un trai-tement sont présentes chez 12 à 25 % des enfants en surpoids, mais passent souvent inaperçues. En conséquence, moins de 1 % des enfants sont adéqua-tement suivis et traités.
La Société Suisse de Pédiatrie (SSP) et l’Association Suisse Obésité de l’Enfant et de l’Adolescent (akj) sont responsables de la certification des MGP et de l’accré-ditation des médecins pour la thérapie individuelle multidisciplinaire. Tous les professionnels pratiquant déjà la thérapie multi-professionnelle de groupe sont systématiquement accrédités pour la thérapie indivi-duelle [11]. Une formation continue d’une journée sur le traitement de l’obésité infantile est obligatoire pour pouvoir prescrire les étapes II-III du traitement individuel. Celle-ci est aussi vivement conseillée aux thérapeutes qui travaillent en réseau avec les méde-cins prescripteurs. La formation est mise en place par l’association spécialisée (l’akj, www.akj-ch.ch) ou par des institutions reconnues par l’akj et la SGP (par ex. programme de formation Contrepoids aux Hôpitaux Universitaires de Genève, http://contrepoids.hug- ge.ch, ou à l’Hôpital du Valais). La procédure de la cer-tification sera publiée prochainement sur les sites Internet de la SSP et de l’akj. La liste des centres certi-fiés pour la thérapie de groupe et des médecins accré-dités pour la thérapie individuelle sera mise à jour ré-gulièrement par la SSP et l’akj. Sont également pré-vues des formations continues pour la prévention du surpoids et des troubles alimentaires au cabinet médi-cal à l’intention des assistantes médicales.
Il existe depuis le 1. 1. 2014 l’obligation de prise en charge par les assurances-maladie des frais de traite-ment des programmes multidisciplinaires de groupe, mais l’ancien contrat tarifaire est arrivé à échéance. Il est conseillé de vérifier si l’ancien tarif de 4200 francs par enfant reste en vigueur, avant de commencer une thérapie de groupe. Des négociations sont actuelle-ment en cours avec les différents assureurs pour adap-ter ce tarif aux coûts réels dans les groupes à 7–8 en-fants.
Figure 1
Modèle par étapes pour le traitement des enfants et adolescents avec surpoids en Suisse. Texte en rouge et (+): conditions; cadre vert: formes de traitement possibles depuis janvier 2014; ≈: environ, valeur approximative; MGP: programmes de thérapie multi-profes-sionnelle structurée de groupe; MSIT: programme de traitement multi-professionnel structuré individuel (cf. texte).
1642Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 44
Briefe an die SÄZ
Gleicher Lohn für gleiche Arbeit In der Öffentlichkeit und im Parlament wird ja schon länger um diese These gestritten. Ab 1. Oktober 2014 wir nun bewusst ein anderer Ansatz angewendet.Unsere praktischen Kollegen erhalten für das Gespräch mit dem Patienten mehr Taxpunkte als wir Spezialisten. Damit kann ich leben. Wir sind ja nur das ausführende Organ, um die uns zugewiesenen Patienten zu operieren, und wir müssen nur die Operationen mit ihnen besprechen!Schwieriger fällt mir die Tatsache, dass wir im sogenannt technischen Teil – dieser umfasst die gesamte Infrastruktur in einem Praxis-Ope-rationssaal – 8,5 % weniger erhalten.Seit 10 Jahren ist der Tarif TARMED in Kraft – ohne eine Anpassung im technischen Teil. Anno dazumal wurde immer wieder hochge-halten, dass dies nun ein wirtschaftlich errech-neter Tarif sei.Der grosse Anteil dieser Infrastrukturabgeltung beinhaltet die Löhne der Angestellten. Sie ha-ben sicher richtig ihre jährliche Lohnerhö-hung erhalten.Es wird mich interessieren, was meine Ange-stellten meinen, wenn sie Ende Oktober 5 % weniger Lohn als ihre Kolleginnen bei den All-gemeinpraktiker/innen erhalten. Sie werden es wohl problemlos wegstecken, denn sie haben ja das Parlament und damit den Bundesrat Ber-set an der Urne gewählt.Eine pragmatische Lösung wäre doch die: Eine Erhöhung der Abgeltung für die ärztliche Leis-tung bei den allgemein praktischen Ärzten – diese Arbeit ist sicher nicht einfach. Und dann eine Absenkung der technischen Leistung wie bei den Spezialisten, denn diese hat ja schein-bar keinen Stellenwert.
Dr. med. Tony Pfyl, Baden
Antwort eines dummen Schweigers
Zum Leserbrief von Dr. Meyer [1] Sehr geehrter Herr Kollege Meyer,die offenbar ernstgemeinten Fragen am Schluss Ihres aufschlussreichen Leserbriefs als Ant-wort auf «Nature-Deficit Disorder» von Erhard Taverna [2] lauten: Warum dieses uneinfühl-bare Schweigen nicht zuletzt der ganzen Ärzte-schaft? Sind wir zu dumm zum Überleben? Ich will Ihnen als einer der dummen Schweiger gerne antworten: Anzahl Medizinerköpfe × mittlere (intellektuelle) Ansprüche pro solchen Kopf ist ungleich Ecopop-Initiative.Gerne will ich hoffen, Sie seien in Uitikon-Wald egg noch einigermassen verschont von der Massenzuwanderung und leisteten mit Ih-ren horrenden Steuerabgaben einen erkleckli-chen Beitrag an die 10 % unserer Entwicklungs-gelder zur Propagierung erfolgreicher Familien-planung in aller Welt. Selbstredend beanspruchen Sie keinerlei von Einwanderern in noch so niedrigen Chargen erbrachte Dienstleistungen. Kraft Ihres ethischen Berufs-verständnisses haben Sie in der von Ihnen praktizierten Spezialität hoffentlich keinen ernstzunehmenden Beitrag zu lebensverlän-gernden Massnahmen geleistet, da Ihnen be-kannt ist, dass der Mensch als solcher Umwelt-schädling Nummer 1 ist. Hoch oben über Zürich fristen Sie zweifellos am Waldrand ein sehr be-scheidenes Dasein und haben Musse genug, Ihre etwas dürftigen Aussagen mit genügend !!! (!!!) zu versehen. Wenn schon lassen Sie mir bitte Kollegen Ta-verna aus dem Spiel, dem ich an dieser Stelle einmal recht herzlich für seine bereichernden, hervorragenden Beiträge danken möchte.Mit eher (un)freundlichen Grüssen
Dr. med. Erich Vogt, Hausarzt a.D., Embrach
1 Meyer P. Wunschdenken-Dauerzustand. Schweiz Ärztezeitung. 2014;95(42): 1569.
2 Taverna E. Nature-Deficit Disorder. Schweiz Ärztezeitung. 2014;95(40): 1514.
Gegen Überbevölkerung und ihre massiven FolgenDie primäre Ursache allen Übels, wie Erderwär-mung*, Ressourcenverschwendung, Abholzung, Überfischung, Tierfabriken, Vermüllung von Land, Wasser und Luft u. a. m. ist die Überbevöl-kerung. Offenbar ist der Mensch aufgrund seiner gene-tischen Ausstattung nicht in der Lage, sich selbst zu beschränken, im Gegenteil! Ihm fehlt zudem ein potenter natürlicher Feind. Also gibt es 3 Optionen: 1) Verhütung2) Abtreibung (zzt. ca. 50 Mio./Jahr)3) KriegVon diesen drei Möglichkeiten ist die Verhütung wohl die vernünftigste, und dies, wenn möglich, abtreibungsfrei! Diese Mittel müssen weltweit einfach erreich-bar sein, günstig resp. gratis. Das deshalb, weil der Mensch ja absolut keinen Bock auf Verzicht und Entsagen hat, wohl aber auf den Orgasmus immer und überall. Also, am 30. November 2014: Ja zu Ecopop!
Dr. med. Klaus Müller, Thalwil
* Siehe dazu: David W.G. King, Gabrielle Walker. Ganz heiss: Die Herausforderungen des Klimawandels. Berlin Verlag; 2008.
Lettres de lecteurs
Envoyez vos lettres de lecteur de manière simple et rapide. Sur notre site internet, vous trouverez un outil spécifique pour le faire. Votre lettre de lecteur pourra ainsi être traitée et publiée rapidement.Vous trouverez toutes les informations sous: www.bullmed.ch/auteurs/envoi-lettres-lecteurs/
r e d a c t i o n . b m s @ e m h . c h CO U R R I E R
Courrier au BMS
1643Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 44
Mitteilungen
Société Suisse de Chirurgie Plastique, Reconstructive etEsthétique
Membres d’honneur
L’Assemblée générale de la Société Suisse de Chirurgie Plastique, Reconstructive et Esthé-tique du 5 septembre 2014 a nommé en tant que membres d’honneur:
Dr Ulrich K. Kesselring, LausanneProf. Dr Nicolas J. Lüscher, BâleDr Jan Poëll, Saint-GallProf. Dr Viktor Meyer, Zurich/Herrliberg
Examen de spécialiste
Examen de spécialiste en vue de l’obten-tion du titre de spécialiste en gastroentéro-logie
Partie A: «European Board of Gastroenterology and Hepatology Knowledge Examination»
Date: le 22 avril 2015 Lieu: Genève, Zurich, évent. Lausanne
Partie B: examen oral avec cas pratique
Date: le 7 mai 2015 Lieu: Hôpital Universitaire de Genève.
Délai d’inscription: 14 janvier 2015
Vous trouverez de plus amples informations sur le site Web de l’ISFM www.siwf.ch → Domaines spécialisés → Titres de spécialiste et formations approfondies (formation postgraduée) → Gastro entérologie
CO M M U N I C AT I O N S
Communications
Sujets actuels de forum Joignez la discussion en ligne sur www.saez.ch
Adrian Schmid, responsable d’«eHealth Suisse», l’organe de coordination Confédération-cantons
La gestion des informations pertinentes est obsolèteL’avenir appartient au dossier électronique du patient
Dr dipl. pharm. Isabelle Arnet, Pharmaceutical Care Research Group, Université de Bâle
Respect optimal du plan de traitementComment améliorer concrètement et immédiatement l’adhésion thérapeutique?
1644Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 44
Seminare / Séminaires 2014
DatumK10 Donnerstag, Basel 13. November 2014 Hotel Victoria 13.30–18.00 Uhr
PraxiscomputerworkshopDer Workshop richtet sich an praxiseröffnende sowie an bereits praxistätige Ärztinnen und Ärzte.
Inhalt– Anforderungen an ein Praxisinformations
system (Einführung)– Evaluationsprozess (projektorientiertes
Vorgehen in der Evaluation eines Praxisinformationssystems)
– Präsentation von sechs führenden Praxis-informationssystemen (Leistungserfassung, elektronisches Abrechnen unter Einbezug der TrustCenter, Agendaführung, Statistiken, Laborgeräteeinbindung, elektronische Krankengeschichte, Finanzbuchhaltungslösungen usw.)
KostenFür FMH ServicesMitglieder kostenlos.
DatumK15 Donnerstag, Olten 27. November 2014 Stadttheater 13.30–18.00 Uhr
Telefonseminar für MPAs (bzw. Praxisteam)Das Seminar richtet sich an MPAs mit telefoni-schem Kundenkontakt sowie Auszubildende, die zum professionellen Telefonieren angeleitet werden sollen.
Themen− Die medizinische Praxisassistentin als Visi-
tenkarte der Praxis − Image der Arztpraxis. MPAs repräsentieren
die Unternehmenskultur, organisieren die Praxis und sind somit ein wesentlicher Bestandteil für den Unternehmenserfolg.
− Bedeutung des ersten Telefonkontakts− Richtig telefonieren – eine Anleitung
Kosten300 CHF (inkl. sämtliche Kursunterlagen und Verpflegungen)Praxisteams erhalten einen Rabatt von 20 % pro Teilnehmer/in
DatumK66 Mittwoch, Bern 5. November 2014 Schmiedstube 09.00–16.30 Uhr
Praxismarketing für ÄrzteDas Seminar richtet sich an Ärztinnen und
Praxiseröffnung/-übernahmeDas Seminar richtet sich an Ärztinnen und Ärzte, welche vor einer Praxiseröffnung (Einzel/Gruppenpraxis), dem Einstieg in eine Gruppenpraxis oder vor einer Praxisübernahme stehen.
Themen– Juristische Aspekte (Praxisbewilligung, Zulas
sung zur Sozialversicherung, Vertragswesen)– Gesellschaftsformen / Ehe- und Erbrecht
(Privat/Geschäftsvermögen, Güterstand, Erbschaftsplanung)
– Praxiseinrichtung (Inneneinrichtung, Kosten berechnung)
– Praxisadministration (Leistungserfassungs und Abrechnungssysteme)
– Bewertung einer Arztpraxis (Berechnung Inventarwert und Goodwill als Verhandlungsbasis)
– Finanzierung der Arztpraxis (Businessplan, Kredite, Absicherungsmöglichkeiten)
– Versicherungen/Vorsorge/Vermögen (Personen und Sachversicherungen, Vorsorgeplanung)
SponsorenDie Kosten werden durch diverse Sponsoren (siehe www.fmhservices.ch) gedeckt.
DatumK05 Donnerstag, Basel 6. November 2014 Hotel Victoria 09.00–16.30 Uhr
PraxisübergabeDas Seminar richtet sich an zukünftige Praxisübergeber/innen. Idealtermin: 5–10 Jahre vor geplanter Übergabe (aus steuer und vorsorgeplanerischen Gründen).
Themen– Juristische Aspekte (Praxisübergabevertrag,
allg. Vertragswesen, Übergabe der Krankengeschichten)
– Nachfolgeplanung und Bewertung einer Arztpraxis (projektorientiertes Vorgehen in der Nachfolgeplanung, Berechnung Inventarwert und Goodwill als Verhandlungsbasis)
– Versicherungen/Vorsorge/Vermögen (Übergabe/Auflösung von Versicherungsverträgen, Pensions und Finanzplanung)
– Steuern (Steueraspekte bei der Praxisübergabe: Optimierung der steuerlichen Auswirkungen, Liquidations und Grundstückgewinnsteuer, Bestimmung des optimalen Übergabezeitpunktes)
SponsorenDie Kosten werden durch diverse Sponsoren (siehe www.fmhservices.ch) gedeckt.
Ärzte, welche vor einer Praxiseröffnung stehen oder bereits eine Praxis führen.
Themen– Service und Kundenorientierung: Aus
einer Arztpraxis wird DIE Praxis.– Menschen überraschen und hohes Niveau
halten– Telefon, Empfang, Teamentwicklung– Werbemöglichkeiten
KostenFür FMH ServicesMitglieder kostenlos.
DatumK64 Mittwoch, Lachen 12. November 2014 PRAMA Marketing 13.30–18.00 Uhr & Vertriebs GmbH
Ouverture et reprise d’un cabinet médicalLe séminaire est destiné aux médecins sur le point d’ouvrir un cabinet médical (individuel ou de groupe), de joindre un cabinet de groupe ou de reprendre un cabinet existant.
Contenu– Business plan (préparation du plan de
financement et crédit d’exploitation, financement par la banque)
– Aménagement (implantation, projet et concept d’aménagement, choix du mobilier, budget)
– Estimation d’un cabinet (inventaire et goodwill)
– Laboratoire– Administration d’un cabinet médical– Assurances – Passage du statut de salarié à celui d’indé-
pendant – Fiscalité
SponsorsLes coûts sont pris en charge par divers sponsors (voir www.fmhservices.ch).
DateK23 Jeudi 20 novembre 2014 Genève 17.00–21.30 h Crowne Plaza
Remise d’un cabinet médicalLe séminaire s’adresse aux médecins désirant remettre un cabinet médical. Idéalement 5−10 ans avant la remise prévue (pour des questions de taxation et prévoyance).
Contenu– Aspects juridiques (autour du contrat de
remise/reprise)– Estimation d’un cabinet (inventaire et
goodwill)
F M H S E R V I C E S L a p l u s g r a n d e o r g a n i s a t i o n d e s e r v i c e s d u c o r p s m é d i c a l
R e s p o n s a b i l i t é r é d a c t i o n n e l l e : F M H S E R V I C E S
F M H S E R V I C E S L a p l u s g r a n d e o r g a n i s a t i o n d e s e r v i c e s d u c o r p s m é d i c a l
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 44 1645
R e s p o n s a b i l i t é r é d a c t i o n n e l l e : F M H S E R V I C E S
– Assurances (prévoyance, assurances à l’intérieur et autour du cabinet)
– Conséquences fiscales d’une remise
SponsorsLes coûts sont pris en charge par divers sponsors (voir www.fmhservices.ch).
DateK25 Jeudi Genève 13 novembre 2014 Crowne Plaza 17.00–21.30 h
Anmeldung und Auskunft / Inscription et information www.fmhservices.ch oder FMH Consulting Services, Cornelia Fuchs, Burghöhe 1, 6208 Oberkirch, Tel. 041 925 00 77, Fax 041 921 05 86
Hinweis / Remarque Bei sämtlichen Seminaren, bei denen die Kosten teilweise oder gänzlich von Seminarsponsoren gedeckt werden, werden die Teilnehmeradressen den jeweiligen Sponsoren zur Verfügung gestellt.Les adresses des participants aux séminaires dont les coûts sont couverts en partie ou totalement par des sponsors sont communiquées aux sponsors concernés.
Annullierungsbedingungen / Conditions d’annulation Bei Abmeldungen oder Fernbleiben werden folgende Unkostenbeiträge erhoben:Un montant est perçu pour une absence ou une annulation. Il est de: – 50 CHF pro Person ab 14 Tage vor Seminar
beginn / par personne dans les 15 jours avant le début du séminaire;
– 100 CHF pro Person ab 7 Tage vor Seminarbeginn oder Fernbleiben / par personne dans les 7 jours avant le début du séminaire.
Seminarsponsoren 2014Die Unterstützung durch verschiedene Sponsoren ermöglicht es der FMH Consulting Services AG, ihre Seminarreihen für FMH Services Mitglieder teils kostenlos, teils kostengünstig anzubieten. Gerne stellen wir Ihnen diese Firmen in einem Kurzporträt vor.
Medics Labor AGChutzenstrasse 24, 3001 Bern Tel. 031 372 20 02, Fax 031 371 40 44info[at]medicslabor.chwww.medicslabor.ch
Medizinisches Labor und mehrMedics Labor ist ein Schweizer Unternehmen, zuhause in Bern, hier verwurzelt und seit vielen Jahren erfolgreich tätig im Kanton sowie weiteren Regionen. Geschätzt als persönliches, unkompliziertes Gegenüber, überzeugt Medics Labor durch fachliches und menschliches Gespür mit zahlreichen Hilfestellungen und Dienstleistungen. Wir verstehen uns als sozialer Arbeitgeber und beschäftigen auch behinderte Personen.Medics Labor ist ein Labor von Ärzten für Ärzte. Es gehört den Laborspezialisten und den Ärzten, die das Unternehmen gemeinsam führen.
Bioanalytica AGMaihofstrasse 95a, 6006 LuzernTel. 041 429 31 31, Fax 041 429 31 30 service[at]bioanalytica.chwww.bioanalytica.ch
Engagierte KompetenzBioanalytica, 1957 in Luzern gegründet, basiert auf einer langjährigen Tradition. Stetige Innovation und ein Team qualifizierter Fachspezialisten und Labormediziner bilden das Funda
ment unserer Kompetenz. Qualität und Seriosität – das sind die Werte, denen wir uns verschrieben haben. Aus der Überzeugung, dass dies auch unseren Kunden wesentliche Vorteile bietet, haben wir unser Labor im Jahre 2000 akkreditieren lassen.Schnell, wenn notwendig auch rund um die Uhr, sind wir für Sie da. Mit dem Knowhow von rund 85 Mitarbeitenden, modernster Laborautomation und Informationstechnologie sind unsere Laborresultate in kürzester Zeit verfügbar.Bei Bioanalytica stehen Sie als Kunde im Mittelpunkt. Wir unterstützen Sie und Ihr Praxisteam jederzeit gerne optimal im persönlichen Kontakt und mit zahlreichen wertvollen zusätzlichen Dienstleistungen.
Analytica Medizinische Laboratorien AGFalkenstrasse 148024 Zürich Tel. 044 250 50 50, Fax 044 250 50 51kundendienst[at]analytica.chwww.analytica.ch
Werte. Verbinden.Sehr geehrte Frau Kollega, sehr geehrter Herr KollegeDie Analytica Medizinische Laboratorien AG wurde 1957 von meinem Vater gegründet und ich durfte das Labor 1985 in zweiter Generation übernehmen. Eigentlich mag ich es gar nicht, mich unpersönlich und mit schönen Worten vorzustellen. Ich bin durch und durch Praktiker, gibt es ein Problem, dann löse ich es und kennt mich ein Kunde noch nicht persönlich, dann komme ich gerne vorbei und stelle mich vor. Wir haben uns nach langen Diskussionen für den Slogan «Werte. Verbinden.» entschieden. Der Punkt zwischen den Worten ist kein Schreibfehler. Wir haben Werte. Werte, die
uns einen persönlichen Umgang miteinander ermöglichen, Werte, die die Qualität unserer Arbeit beschreiben und Werte, die wir mit Ihnen – unseren Kunden – teilen. Diese Werte verbinden uns miteinander und stellen das tragfähige Netz dar, das uns alle seit so vielen Jahren trägt. Für das bin ich dankbar.Dr. med. Peter Isler
Polyanalytic SAAvenue de Sévelin 18, 1004 LausanneTel. 021 804 92 50, Fax 021 804 92 50info[at]polyanalytic.chwww.polyanalytic.ch
Polyanalytic ist ein Labor für medizinische Analysen, das auf dem Gebiet der Kantone Waadt und Neuenburg tätig ist.Gestützt auf seine Kompetenzen, die es in den Dienst der Patientinnen und Patienten und der Ärzteschaft stellt, bietet Polyanalytic eine umfassende Palette von medizinischen Analysen.Seit Polyanalytic 1983 gegründet wurde, ist das Unternehmen für herausragende Qualität und kundennahe Dienstleistungen bekannt. Den frei praktizierenden Ärztinnen und Ärzten werden mit unvergleichlicher Konstanz verlässliche, rasche und kompetente Leistungen geboten, damit sie ihre Kunst ausüben können.Mit Polyanalytic verfügen die Ärztinnen und Ärzte nicht nur über einen Partner, der auf ihre Bedürfnisse eingeht, sondern auch tagtäglich über echte Unterstützung bei ihrer Tätigkeit.Polyanalytic ist mehr als ein Unternehmen: Dank der Kompetenz der Menschen, die dort arbeiten, kann die Ärzteschaft darauf vertrauen, dass bei den Patientinnen und Patienten, für die sie verantwortlich ist, optimale Laborkontrollen gewährleistet sind.
F M H S E R V I C E S L a p l u s g r a n d e o r g a n i s a t i o n d e s e r v i c e s d u c o r p s m é d i c a l
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 44 1646
R e s p o n s a b i l i t é r é d a c t i o n n e l l e : F M H S E R V I C E S
Dianalabs SARue de la Colline 6, 1205 GenèveTel. 022 807 12 40, Fax 022 807 12 44info[at]dianalabs.chwww.dianalabs.ch
Dianalabs ist ein Labor für medizinische Analysen, das 1988 mit dem Ziel gegründet wurde, der Ärzteschaft und den Patientinnen und Patienten optimale Laborkontrollen zu bieten.Aufgrund seiner Publikationen und Präsentationen ist das Genfer Labor für die Qualität seiner Serologie international anerkannt.Wir bieten eine umfassende Palette von medizinischen Analysen, um alle Bedürfnisse der Medizin abzudecken. Doch Dianalabs ist mehr als ein polyvalentes AllroundLabor: Dank seinem Spezialistenteam deckt es eine Vielzahl von Fachgebieten ab und bietet eine Schnittstelle zu jedem medizinischen Fachgebiet mit seinen besonderen Bedürfnissen.Durch die wissenschaftliche Zusammenarbeit mit den Ärztinnen und Ärzten und den universitären Zentren wurde uns klar, dass nur ein regionales Unternehmen, das grundlegende menschliche Werte wie Qualität, Austausch und Dienstleistungsbereitschaft in den Vordergrund stellt und mit den lokalen Verhältnissen vertraut ist, die Bedürfnisse der Bevölkerung und der Ärzteschaft kompetent erfüllen kann.
MOGE LSBE RGMEDIPRINT • CLASSICPRINT
Schmid Mogelsberg AGSonnmattstrasse 1, 9122 MogelsbergTel. 071 375 60 80, Fax 071 375 60 81info[at]schmidmogelsberg.chwww.schmidmogelsberg.ch
Ärztedrucksachen – 80 Jahre im Dienste der ÄrzteSeit 80 Jahren pflegen wir die Kunst des Details. Deshalb vertrauen uns im Bereich Mediprint über 9000 Ärzte in der ganzen Schweiz. Qualität, Perfektion und Vertrauensbildung sind für uns ebenso ausschlaggebend wie für Sie als Kunde. Nehmen Sie unsere sorgfältige Beratung oder unsere Druckmusterkollektion in Anspruch. Anruf genügt.
Schweizerische ÄrzteKrankenkasseOberer Graben 37, Postfach 2046, 9001 St. GallenTel. 071 227 18 18, Fax 071 227 18 28
info[at]saekk.chwww.saekk.ch
Die richtige Adresse für Erwerbsausfalldeckungen, Kollektivkrankenkasse und VersicherungsplanungMit mehr als 110 Jahren Erfahrung kennt unsere Organisation auch heute die Bedürfnisse der Ärztinnen und Ärzte. Sie bietet entsprechend durchdachte und kostengünstige Lösungen an, sowohl für Praxiseröffner/innen wie auch für selbständige und angestellte Ärztinnen und Ärzte.
Versicherung der Schweizer Ärzte GenossenschaftLänggassstrasse 8, 3000 Bern 9Tel. 031 301 25 55, Fax 031 302 51 56versa[at]versa.chwww.versa.ch
Spezialisiert auf die Bedürfnisse von Ärztinnen und Ärzten und deren Ehegatten, bietet die Versicherung der Schweizer Ärzte Genossenschaft individuelle, flexible und kostenoptimierte Lösungen für Risikoabdeckungen (Tod und Invalidität) sowie für den sicheren Kapitalaufbau im Bereich der privaten Vorsorge an.
kgarchîvschweiz Berner Archiv AGBernstrasse 23, 3122 KehrsatzTel. 031 960 10 70info[at]kgarchiv.chwww.kgarchiv.ch
kgarchîvschweiz bietet in Zusammenarbeit mit FMH Services datenschutzkonforme Systeme, um Ärzte/innen die Archivierung der Krankengeschichten gemäss Standesregeln abzunehmen.Wir übernehmen sämtliche Archivaufgaben nach der Praxisaufgabe. Wir bieten mit Scanning on demand eine einfache und kostengünstige Lösung bei der Umstellung von der physischen zur digitalen Krankengeschichte an.Das KrankengeschichtenArchiv ist eine spezifische Dienstleistung der Berner Archiv AG. Die sehr sensiblen Patientendaten verlangen nach einem sorgfältigen, fachgerechten und datenschutzkonformen Handling. Entsprechend zertifiziertes Fachpersonal erfüllt diese Aufgabe gemäss den ISONormen 9001/2008, Goodpriv@cy + VDSZ Datenmanagement.
MEDIZINISCHE LABORATORIEN DR. F. KAEPPELI AGEidgenössisch anerkannte LaboratorienWolfbachstrasse 17, 8024 ZürichTel. 044 269 99 99, Fax 044 269 99 09info[at]medicalabor.chwww.medicalabor.ch
Der promovierte Mikrobiologe und Biochemiker Dr. F. Käppeli, Laborspezialist FAMH, übernahm 1976 das heute über 50jährige Unternehmen und gründete als dessen Leiter und Inhaber die Einzelfirma medica. Der wichtigste unternehmerische Leitgedanke von Dr. F. Käppeli heisst kontinuierliche Innovation und Schaffung wegweisender Standards auf allen Gebieten der Labormedizin: Mikrobiologie inklusive Parasitologie, Serologie, Immunologie, klinische Chemie, Hämatologie, molekulare Diagnostik und Pathologie in Human und Veterinärmedizin. So entstand ein KompetenzZentrum für Labordiagnostik von gesamtschweizerisch grosser Bedeutung. Die modernst ausgebauten Laboratorien werden laufend erweitert und befinden sich im Herzen von Zürich. Über 200 Angestellte der Partnerlabors, begleitet von Spezialisten aus Medizin, Pharmakologie, Naturwissenschaften und Technik, garantieren für höchste Professionalität.
Galexis AGIndustriestrasse 2, Postfach, 4704 NiederbippTel. 058 851 71 11, Fax 058 851 71 14info[at]galexis.comwww.galexis.com
Als Vollgrossist setzt Galexis AG Standards im Schweizer Gesundheitsmarkt. Wir beliefern unsere Kunden ganz nach dem Motto «Alles aus einer Hand» mit Pharma, Praxis und Laborbedarf sowie Medizintechnik und erbringen darüber hinaus integrierte Dienstleistungen in der Gesundheitslogistik – schweizweit. Mit erprobten Lösungen fördert Galexis den Erfolg ihrer Kunden.Möchten Sie ausserdem Ihre eigene Praxis praktisch, funktionell und ästhetisch einrichten? Genau hier kann Sie Galexis mit ihren Fachpartnern und einer langjährigen Erfahrung professionell beraten und unterstützen!Überzeugen Sie sich – mit Galexis können Sie rechnen!
F M H S E R V I C E S L a p l u s g r a n d e o r g a n i s a t i o n d e s e r v i c e s d u c o r p s m é d i c a l
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 44 1647
R e s p o n s a b i l i t é r é d a c t i o n n e l l e : F M H S E R V I C E S
Zur Rose Suisse AGWalzmühlestrasse 60, 8500 FrauenfeldTel. Ärztegrossist 052 724 00 20Tel. Versandapotheke 0848 842 842info[at]zurrose.chwww.zurrose.ch
Zur RoseZur Rose ist ein führendes Unternehmen im Medikamentenversand und in der Belieferung von Arztpraxen. Mit ihrem innovativen Geschäftsmodell trägt sie zu einer optimalen und effizienten Medikamentenversorgung zu tiefen Preisen bei.
Zur Rose für Ärzte – zuverlässig und vertrauensvollMehr als 3500 Arztpraxen in der ganzen Schweiz erhalten von Zur Rose alles geliefert, was sie täglich benötigen: Medikamente, Impfstoffe, Magistralitäten, Verbrauchsmaterialien, Labor und Röntgenbedarf sowie Praxisgeräte und Instrumente aller Art.
Zur Rose für Patienten – diskret und effizientIm Auftrag von Patientinnen und Patienten verschickt die Versandapotheke Zur Rose portofrei Medikamente an über 200 000 Kundinnen und Kunden. Zur Rose führt die Medikamenten oder Bezugschecks kostenfrei aus und gewährt zusätzlich bis zu 12 % Rabatt.
Pharmapool AGUnterlettenstrasse 18, 9443 WidnauTel. 071 727 25 25, Fax 071 727 25 55info[at]pharmapool.chwww.pharmapool.ch
Pharmapool ist der ärzteeigene Grossist mit 24StundenLieferbereitschaft. Das Kennen der Bedürfnisse von Arzt und Praxispersonal und das Wissen über die medizinischen Abläufe stehen im Mittelpunkt. Dank der fundierten Betreuung und rationellen Belieferung wird die Wirtschaftlichkeit der von Pharmapool bedienten Praxen verbessert – sowohl von rezeptierenden als auch selbstdispensierenden Ärzten. Unabhängig von Einzelinteressen der PharmaBranche erhalten unsere Kunden das gesamte Sortiment an Originalprodukten, Generika, Seren, Verbrauchsmaterialien, Einrichtungsgegenständen und MiGeLArtikeln zu transparenten Konditionen. Eng verbunden mit der attraktiven Lieferpolitik sind unsere praxiserprobten Dienstleistungen rund um die MedikamentenLogistik, wie
z. B. modernes Bestellwesen sowie praktische Preisnachführung und hilfreiche EinkaufsStatistiken. Pharmapool – von Ärzten für Ärzte.
Actavis Switzerland AGWehntalerstrasse 190, 8105 RegensdorfTel. 044 870 97 00, Fax 044 870 97 01info[at]actavis.chwww.actavis.ch
Actavis – für alle die mehr wollen! 1956 sind in ganz Europa die Originalpräparate durch Patente geschützt, ausser in Island! Die Nachfahren der Wikinger nutzten dies und ihre Tatkraft zur Gründung von Actavis und zum Aufstieg zur weltweiten Nr. 3 unter den Generikafirmen.Was können Sie von uns seit 2007 in der Schweiz erwarten? Erleben Sie die sprichwörtliche Verlässlichkeit, Unkompliziertheit, die Suche nach individuellen Lösungen und einen echten Mehrwert für Ihren Praxisalltag.Wenn Sie mehr wollen als nur Medikamente, z. B. ein einzigartiges Angebot an Workshops erleben, dann sind Sie bei uns richtig. Wir wollen, dass Sie ein gutes Gefühl haben. Machen Sie Ihre persönlichen Begegnungen mit den Mitarbeitenden von Actavis – wir bemühen uns ganz besonders um Sie!
diatools AGdurisolstrasse 12e, 5612 villmergenTel. 0878 800 232, Fax 0878 800 233info[at]diatools.chwww.diatools.ch
Innovative Lösungen im PraxislaborDie Diatools AG ist seit dem Jahr 2000 im Bereich Labordiagnostik tätig und hat sich mit zuverlässigen Produkten und kompetenten Dienstleistungen einen Namen gemacht.Dank der langjährigen Erfahrung unserer Mitarbeiter im Diagnostikbereich und einem Netzwerk von ausgesuchten Partnerfirmen bieten wir unseren Kunden auf ihre Bedürfnisse abgestimmte Dienstleistungen an.Produktpalette: Klinische Chemie (Dialab Autolyser); Elektrolyt Analyser (Medica EasyElectrolytes); Hämatologie (Swelab Alpha); PT/INR (Alere INRatio®2); HbA1c/CRP/ACR (Alere Afinion AS100); Urinanalytik (Analyticon Urilyzer®100); Schnellteste (Diagnostik Nord)Legen Sie Wert auf individuelle Betreuung, umfassenden Service und kundenorientierte Lösungen, dann sind Sie bei uns an der richtigen Adresse.
synlab SUISSE SAAlpenquai 14, 6002 LuzernTel. 041 360 35 35, Fax 041 360 72 94labor.suisse[at]synlab.chwww.synlab.ch
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Laboratoire Meditest Vevey SAAv. GénéralGuisan 30B, 1800 VeveyTél. 021 925 40 20, Fax 021 922 92 88info[at]meditest.chwww.meditest.ch
Meditest est un laboratoire d’analyses médicales Suisse fondé à Vevey en 1978 dans le but d’offrir un service de proximité à haute valeur ajoutée et des prestations sur mesure aux médecins et aux patients de Romandie. Le groupe Meditest s’est développé dans toute la Suisse Romande depuis 1979 et a depuis 1992 exporté son savoir faire à Singapour.Depuis maintenant plus de 30 ans, notre philosophie est restée la même, nous associons les plus hautes compétences intellectuelles aux dernières innovations technologiques en matière d’interprétation, de diagnostic, et de prévention. Nous cherchons toujours à nous adjoindre les services de médecins et consultants reconnus dans leurs domaines pour offrir un diagnostic complet, cela toujours dans un esprit de service sur mesure et de proximité.
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Bitte Antworttalon einsenden oder per Fax an 032 560 39 11
Encath AG - KoordinationsstelleNeuengasse 5, 2502 BielTel. 032 560 39 10 - Fax 032 560 39 [email protected] - www.fmhfactoring.ch
Honorarabrechnung für Ärzte inklusive Zahlungsgarantie und Übernahme des Verlustrisikos
Seit Jahren bin ich jeden Tag pünktlich.Warum dürfen meineZahlungseingänge nicht auchmal pünktlich sein?
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Inkassodienstleistungen für Ärzte44
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F M H S E R V I C E S L a p l u s g r a n d e o r g a n i s a t i o n d e s e r v i c e s d u c o r p s m é d i c a l
R e s p o n s a b i l i t é r é d a c t i o n n e l l e : F M H S E R V I C E S
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□ Bitte suchen Sie für mich das beste Angebot aus □ Ich möchte eine Offerte der folgenden Kassen (max. 2 Offerten): □ CSS-Gruppe □ Helsana-Gruppe □ Innova □ KPT
□ Ich wünsche eine persönliche Beratung. Bitte rufen Sie mich an.
□ Ich interessiere mich für weitere Produkte und Dienstleistungen: □ Berufshaftpflichtversicherung □ Rechtsschutzversicherung □ Taggeld □ Säule 3a □ Finanzplanung □ Pensionsplanung
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Wir verfügen über Rahmenverträge bei folgenden Krankenversicherern:
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R e s p o n s a b i l i t é r é d a c t i o n n e l l e : F M H S E R V I C E S
1658
S w i s s D R G T R I B U N E
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 44
Eine vergleichende Analyse der Basisfallwerte in der Schweiz und in Deutschland
In Deutschland gibt es bundesländerspezifische Basisfallwerte, in der Schweiz exis-
tieren keine einheitlichen Baserates. Bei einem Vergleich der Basisfallwerte beider
Länder müssen diverse Unterschiede berücksichtigt werden. Dann zeigt sich, dass
die Werte enger beieinander liegen, als es zunächst scheint.
EinleitungSowohl in der Schweiz als auch in Deutschland wer-den stationäre Krankenhausleistungen nach Fallpau-schalen abgerechnet. Das Schweizer System (Swiss-DRG) basiert auf dem System German-DRG (G-DRG) [1]*. Gleichzeitig jedoch wurde es an die Besonderhei-ten des Gesundheitssystems der Schweiz angepasst. G-DRG ist die deutsche Adaptation an das australische DRG-Systems (AR-DRG). Die Entwicklungszusammen-arbeit mit dem deutschen Institut für das Entgelt-system im Krankenhaus (InEK) lief auf Ende 2012 aus. Die SwissDRG AG entwickelt das SwissDRG-System ab diesem Zeitpunkt selbständig weiter [1].
Hier bietet sich ein Vergleich der Basisfallwerte beider Länder geradezu an. So stehen in der Schweiz Universitätsspitälern mit einer Baserate von rund 11 000 Franken fast das 3-Fache von Krankenhäusern in Baden-Württemberg zur Verfügung. Eine nähere Betrachtung ist jedoch zwingend erforderlich. Hier-bei sind folgende Einflussfaktoren näher zu analy-sieren: Finanzierung der Investitionskosten, Unter-schiede bei Kaufkraft und DRG-Kataloge sowie Ver-gütung von Zusatzentgelten.
Diese Effekte wurden am Beispiel des Universitäts-Kinderspitals beider Basel (UKBB) quantifiziert, lassen sich aber mit Einschränkungen auch auf die übrigen (Universitäts-)Spitäler in der Schweiz übertragen.
Der Artikel widmet sich der Analyse dieser Ver-gleichbarkeit der auf den ersten Blick doch deut lichen Unterschiede der Basisfallwerte.
Unterschiedliche BasisfallwerteIn der Schweiz gibt es im Gegensatz zu Deutschland keine einheitliche Baserate. Die Spitäler verhandeln getrennt, jedoch kristallisieren sich gleichgelagerte Tendenzen bei den Basisfall werten heraus. Dagegen wurde in Deutschland nach Beendigung der Konver-genzphase (Beginn 2009) ein für die Bundesländer einheitlicher Basisfallwert etabliert. Dabei spielt Grös se oder Versorgungsstufe des Hauses keine Rolle. Dieser liegt für Baden-Württemberg inkl. Ausgleichen bei 3121.04 Euro. Dies sind umgerechnet 3841 CHF [2]. Die Bandbreite im Jahr 2013 liegt zwischen 2999.85 Euro für Thüringen und 3250.70 Euro für Rheinland-Pfalz.
Für die Unispitäler Basel, Bern und Zürich liegt der Durchschnittswert für 2013 bei einem Wert von 11 022 CHF. Der Preisüberwacher [3] sieht für die Universi-tätsspitäler einen Wert von 9674 CHF (100 %, inkl. An-lagenutzungskosten) vor. Für Nicht-Universitätsspitä-ler einen Wert von 8974 CHF.
Robert Kopf a, Agnes Genewein b, Lukas Erb c,
Conrad E. Müller d
a Dipl. Betriebswirt(FH), Controllerb Dr. med., Oberärztin
c lic. rer. pol., CFO
d Dr. med., CEO
* Die Literaturangaben finden sich unter www.saez.ch → aktuelle Nummer oder → Archiv → 2014 → 44.
Korrespondenz:Robert KopfUniversitäts-Kinderspital beider Basel (UKBB) Spitalstrasse 33CH-4031 Basel Tel. 061 704 17 35
robert.kopf[at]ukbb.ch
Analyse comparative des prix de
base DRG en Suisse et en Allemagne
Depuis le 1er janvier 2012, les hôpitaux facturent
leurs prestations stationnaires au moyen des DRG
(forfaits par cas). Le système SwissDRG se fonde sur
le système German-DRG qui a été adapté aux spéci-
ficités du système de santé suisse. La convention de
coopération entre SwissDRG SA et l’Institut alle-
mand InEK, spécialisé dans la rémunération des
coûts hospitaliers, est arrivée à échéance à fin 2012.
Depuis la fin de la phase de convergence, il existe en
Allemagne des prix de base spécifiques à chaque
Etat fédéré. En Suisse en revanche, il n’existe pas de
prix de base uniforme. Les hôpitaux négocient sépa-
rément les tarifs, même si des tendances similaires
se dessinent au niveau des prix de base. L’article
ci-après montre quelles divergences doivent être
prises en compte lors de la comparaison de ces dif-
férents prix de base. Les prix de base sont plus
proches en Allemagne et en Suisse que leur valeur
nominale pourrait le laisser croire à première vue.
La comparaison effectuée permet d’aboutir à la
conclusion que les différences du prix de base entre
les deux systèmes présentent une explication plau-
sible et qu’elles sont quasiment nulles après élimina-
tion des divergences.
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DRG-SystematikIn Deutschland wurde zur Abrechnung von Akutkran-kenhausleistungen 2003 optional und 2004 verbind-lich auf Fallpauschalen umgestellt. Pate bei der Ent-wicklung der Systematik war das australische DRG- System. Ausgenommen hiervon sind grundsätzlich Abteilungen und Spitäler für Psychiatrie, Psychosoma-tik und psychotherapeutische Medizin. Das DRG- System ist nach § 17b KHG (Krankenhaus finan zie-rungsgesetz) ständig weiterzuentwickeln. Diese Auf-gabe liegt in den Händen des InEK [4] (Institut für das Entgeltsystem im Krankenhaus).
«Für Leistungen, die noch nicht mit den DRG-Fall-pauschalen und Zusatzentgelten sachgerecht vergütet werden können und für besondere Einrichtungen …» können die Einrichtungen mit den Krankenkassen fall- oder tagesbezogene Entgelte oder in Ausnahme-fällen auch Zusatzentgelte vereinbaren [5]. Die Aus-führungen in § 17b Absatz 1 Satz 15 KHG (Kranken-hausfinanzierungsgesetz) konkretisiert dies auf die be-sonderen medizinischen Leistungen, die Häufung schwerkranker Patienten oder auf Gründe im Rahmen der Versorgungsstruktur.
G-DRG System 2013Eckwerte zum G-DRG-System in der Systematik 2013: 1187 DRGs, davon sind 1142 bewertet und 40 nicht bewertet (Anlage 3a). Im Zusatzentgelte-Katalog (An-lage 2 FPV 2013) werden 90 bewertete Zusatzentgelte aufgeführt. Die Anzahl der krankenhausindividuell zu vereinbarenden Zusatzentgelte gem. § 6 Abs. 1 KHEntgG (Anlage 4 FPV 2013) liegt bei 66.
SwissDRGDas System SwissDRG 2.0 für 2013 enthält 991 DRGs – davon sind 973 mit Kostengewichten bewertet. Es sind 5 Zusatzentgelte definiert – 3 davon sind bewertet.
Ein grosser Unterschied beider Systeme liegt im Be-reich der Zusatzentgelte. «Zusatzentgelte werden für die Vergütung von teuren Medikamenten, Blutprodukten, Implantaten und kostenintensiven Behandlungsmetho-den eingesetzt, die über mehrere Fallgruppen streuen.» [6] Hier stehen 2013 im System SwissDRG 5 Zusatzent-gelten 156 im G-DRG gegenüber.
DRG-SystemvergleichEinleitungEin Vergleich der beiden DRG-Kataloge SwissDRG ver-sus G-DRG soll zeigen, welche Unterschiede in der Be-wertung der einzelnen Fallpauschalen vorhanden sind. Die nachfolgenden Analysen beinhalten die Ist-Daten bezüglich Fallzahlen, Verweildauern und Case Mix effektiv des UKBB aus dem Jahr 2013.
Im Universitäts-Kinderspital beider Basel wurden im Jahr 2013 insgesamt 393 unterschiedliche DRGs abgerechnet. Damit belegt das Kinderspital 40,5 % der 973 bewerteten DRGs.
Vorgehensweise und AnnahmenWeitere Prämissen sind jedoch zu beachten. Bei der
Gegenüberstellung der einzelnen DRGs basiert die Zu-ordnung auf dem 4-stelligen DRG-Code. Basis ist das SwissDRG-System 2.0. Beim Fehlen einer entsprechen-den Fallpauschale im G-DRG-System wurde das Kosten-gewicht des Schweizer DRG-Systems stellvertretend eingesetzt. Dies war bei insgesamt 123 DRGs der 973 DRGs der Fall, obwohl der Katalog G-DRGs mit insge-samt 1142 DRGs um 169 Fallpauschalen grösser ist als SwissDRG.
Ein tiefergehender Vergleich ist leider nicht mög-lich, da unterschiedliche Systematiken der OPS-Codes zur Leistungskodierung eingesetzt werden. So wird im Entgeltsystem G-DRG der OPS eingesetzt. Der OPS ist eine Adaption der Internationalen Klassifikation der Prozeduren in der Medizin (ICPM) der Weltgesund-heitsorganisation (WHO) [7]. Der deutsche Prozedu-renkatalog OPS enthält weit über 20 000 Einträge und ist damit um rund das Doppelte umfangreicher als der schweizerische Prozeduren katalog CHOP.
Vergleich Case Mix der beiden Kataloge
Vergleich DRGs nach Katalog Kostengewichte nach effektivem KostengewichtUnter Verwendung der Abrechnungsdaten des UKBB und den o. g. Prämissen zur Vergleichbarkeit beider DRG-Kataloge zeigt Tabelle 1. Hierbei wurden die Fall-zahlen 2013 mit dem jeweiligen Kostengewicht der ent-sprechenden DRG multipliziert. Unter Berücksichtigung der jeweiligen Zu- und Abschläge zeigt Tabelle 2 das Er-gebnis. Alles in allem weisen die beiden Systeme in der Gesamtsicht eine Differenz von 27,3 % bzw. 30,7 % aus.
Besonderheiten des DRG-VergleichsAuffällig ist die MDC 15: Bei Neugeborenen liegt das effektive Kostengewicht im G-DRG um 66,7 % höher als im SwissDRG-System. Dies wird hauptsächlich durch folgende 2 Faktoren verursacht: Die Vergü-tung für Neugeborene <1000 g. Im G-DRG-System existieren hierfür 5 weitere Gruppen. Im SwissDRG dagegen werden diese Patienten in einer Gruppe Neugeborene <1000 g zusammengefasst. D. h., ein Frühgeborenes <600 g erhält im G-DRG-System mit der Fallpauschale P61A (Neugeborenes, Aufnahme-gewicht <600 g mit signifikanter OR-Prozedur) ein Kataloggewicht von 43.3 Punkten – im SwissDRG fällt es in die Gruppe <1000 g mit einem Kosten-gewicht von 21.45 Punkten. Gleiches gilt für Neu-geborene <600 g ohne signifikante OR-Prozedur.
Eine weitere auffällige Differenz bei einer durch-aus signifikanten Fallzahl liegt bei der DRG P05C (Neugeborenes, Aufnahmegewicht >1999 g mit si-gnifikanter OR-Prozedur oder Beatmung >95 Stunden, ohne mehrere schwere Probleme) vor. Ist im G-DRG hierfür ein Kataloggewicht von 5.8 Punkten vorgesehen, stehen im SwissDRG lediglich 2.6 Case Mix-Punkte dagegen.
Ersetzt man in diesen beiden DRG-Gruppen die in Deutschland vergüteten Werte, sinkt die Differenz bei-der Kataloge in der MDC 15 von 61 % auf 11 %.
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Im Krankenhaus-Report 2013 ist für alle Krankenhäu-ser Deutschlands ein Anteil für Zusatzentgelte 2010 von 2,6 % sowie für 2011 von 2,8 % ausgewiesen. Zu-sätzlich wird im Geschäftsbericht der BWKG (Baden-Württembergische Krankenhausgesellschaft) von ei-ner positiven Ausweitung des Zusatzentgeltkatalogs gesprochen. Mit zunehmender Güte des G-DRG-Sys-tems erfolgt eine stärkere Identifikation zusatzentgelt-fähiger Leistungen. 143 Entgelten 2010 standen 83 im Jahr 2006 gegenüber [10].
Hieraus folgt, dass seit Einführung des G-DRG-Systems die Anzahl von abrechenbaren Zusatzent-gelten sowie deren Budgetanteil kontinuierlich stieg. Ebenso zeigt sich, dass der Budgetanteil von ZEs mit der Spitalgrösse korreliert. Dies ist insbesondere auf teure Medikamente, welche zum grossen Teil in der Onkologie zum Einsatz kommen, zurückzuführen. Da das UKBB eine eigene onkologische Station be-treibt sowie Stammzelltransplantation durchführt, kann es einem Spital mit einer Bettenzahl >1000 gleichgestellt werden. Unter Berücksichtigung dieser
Effekt Zusatzentgelte
GrundlagenDas System SwissDRG beinhaltet für 2013 insgesamt 5 Zusatzentgelte. Dem stehen im G-DRG-System 156 ZEs gegenüber. Bei Zusatzentgelten wird zwischen be-werteten Entgelten (siehe Anlage 2/5 der Fallpauscha-lenvereinbarung) sowie krankenhausindividuell zu vereinbarenden Entgelten (siehe Anlage 4/6 der Fall-pauschalenvereinbarung) unterschieden.
Welchen Anteil haben die Zusatzentgelte am DRG-Erlösvolumen?Dieser Wert lag für deutsche Krankenhäuser für die Jahre 2005 bis 2007 pro Bettenklasse vor und zeigt ei-nen stetig wachsenden Wert. Für Krankenhäuser mit bis zu 50 Betten betrug der Anteil 2007 1,1 % und bei Häusern mit über 1000 Betten 4,5 % (2005: 3,5 %) [8].
Für alle Spitäler in Baden-Württemberg wird im Krankenhaus-Report 2014 [9] ein Budgetanteil Zu-satzentgelte für 2012 in Höhe von 3,3 % ausgewiesen.
Tabelle 1
Vergleich Case Mix nach Katalog.
Major Diagnostic Category (MDC)
Summe von UKBB SwissDRG
Katalog CW
Summe von UKBB G-DRG Katalog CW
Summe von Abweichung
MDC 00 Prä-MDC 366,815 462,343 26,0 %
MDC 01 Krankheiten und Störungen des Nervensystems 509,922 491,114 –3,7 %
MDC 02 Krankheiten und Störungen des Auges 19,333 17,720 –8,3 %
MDC 03 Krankheiten und Störungen des Ohres, der Nase, des Mundes und des Halses 380,121 423,328 11,4 %
MDC 04 Krankheiten und Störungen der Atmungsorgane 471,900 588,853 24,8 %
MDC 05 Krankheiten und Störungen des Kreislaufsystems 26,961 26,754 –0,8 %
MDC 06 Krankheiten und Störungen der Verdauungsorgane 427,994 451,795 5,6 %
MDC 07 Krankheiten und Störungen an hepatobiliärem System und Pankreas 12,455 11,970 –3,9 %
MDC 08 Krankheiten und Störungen an Muskel-Skelett-System und Bindegewebe 1347,156 1874,756 39,2 %
MDC 09 Krankheiten und Störungen an Haut, Unterhaut und Mamma 234,457 242,769 3,5 %
MDC 10 Endokrine, Ernährungs- und Stoffwechselkrankheiten 98,464 100,073 1,6 %
MDC 11 Krankheiten und Störungen der Harnorgane 119,556 143,277 19,8 %
MDC 12 Krankheiten und Störungen der männlichen Geschlechtsorgane 65,432 99,231 51,7 %
MDC 13 Krankheiten und Störungen der weiblichen Geschlechtsorgane 18,464 17,330 –6,1 %
MDC 14 Schwangerschaft, Geburt und Wochenbett - -
MDC 15 Neugeborene 1374,979 2214,107 61,0 %
MDC 16 Krankheiten des Blutes, der blutbildenden Organe und des Immunsystems 49,821 62,638 25,7 %
MDC 17 Hämatologische und solide Neubildungen 223,630 272,132 21,7 %
MDC 18A HIV - -
MDC 18B Infektiöse und parasitäre Krankheiten 101,818 102,196 0,4 %
MDC 19 Psychische Krankheiten und Störungen 262,193 258,686 –1,3 %
MDC 20 Alkohol- und Drogengebrauch und alkohol- und drogeninduzierte psychische Störungen 7,142 6,995 –2,1 %
MDC 21A Polytrauma 13,637 17,068 25,2 %
MDC 21B Verletzungen, Vergiftungen und toxische Wirkungen von Drogen und Medikamenten 81,059 68,569 –15,4 %
MDC 22 Verbrennungen 52,336 35,456 –32,3%
MDC 23 Faktoren, die den Gesundheitszustand beeinflussen, und andere Inanspruchnahme des Gesundheitswesens
40,616 37,879 –6,7 %
MDC 24 Fehler-DRGs und sonstige DRGs 17,457 24,113 38,1 %
Gesamtergebnis 6323,718 8051,152 27,3 %
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Entwicklung kann für das UKBB ein Budgetanteil 2013 für ZEs von mind. 6 % im Umfeld G-DRG ange-nommen werden.
PreiseffektEin Blick auf das Preisvergleichsportal [11] zeigt: Identi-sche Produkte sind in der Schweiz massiv teurer als bei-spielsweise in Deutschland. Um dies auszugleichen, ist dementsprechend natürlich auch das Lohn- und Ge-haltsniveau in der Schweiz höher. Im Endeffekt wirkt dies sich dann auch auf die Baserate für die Spitäler aus.
Ein einfacher Benchmark ist in diesem Zusammen-hang der Big-Mac-Index. Er vergleicht die Preise des Big Macs in verschiedenen Ländern der Erde. Durch die Umrechnung der inländischen Währungen zum US-Dollar-Kurs werden diese untereinander verglichen. Der Big Mac bietet einen einfachen Indikator für das Preisniveau einer Volkswirtschaft. Es gibt ihn fast über-all auf der Welt in standardisierter Grösse, Zusammen-setzung und Qualität. Siehe hierzu Abbildung 1.
Der Preisunterschied zwischen der Schweiz und Deutschland betrug in diesem Index für Januar 2014 43,3 %. Bei Berücksichtigung von Wechselkursverän-derungen rund 42% für das Gesamtjahr 2013.
Das Bundesamt für Statistik führt aus: «Ein be-stimmter Warenkorb mit identischem Nutzen (einem Teil des Bruttoinlandprodukts) kostete im Jahr 2012 in der Schweiz 185 CHF, in Deutschland 103 EUR, in Frankreich 112 EUR, in Italien 100 EUR und in Öster-reich 110 EUR. Im Durchschnitt der 28 EU-Mitglieds-länder kostete er 100 EUR» [13]. Unter Annahme eines Wechselkurses von 1,23 ergeben sich Mehrkosten in der Schweiz gegenüber Deutschland von 46 %.
LohnniveauBestätigt werden die Aussagen zum Preisniveau durch einen Benchmark der Lohnkosten für den Pflege-dienst. Nach der Krankenhausstatistik Baden-Würt-temberg [14] aus dem Jahre 2012 betragen die durch-schnittlichen Lohnkosten für den Pflege- und Funk-
Tabelle 2
Vergleich Case Mix effektiv.
Major Diagnostic Category (MDC)
Summe von UKBB SwissDRG
Effektiv CW
Summe von UKBB G-DRG
Effektiv CW
Abweichung Effektiv CW
MDC 00 Prä-MDC 370,315 469,325 26,7 %
MDC 01 Krankheiten und Störungen des Nervensystems 422,902 429,194 1,5 %
MDC 02 Krankheiten und Störungen des Auges 16,388 15,067 –8,1 %
MDC 03 Krankheiten und Störungen des Ohres, der Nase, des Mundes und des Halses 346,293 376,961 8,9 %
MDC 04 Krankheiten und Störungen der Atmungsorgane 401,862 465,946 15,9 %
MDC 05 Krankheiten und Störungen des Kreislaufsystems 19,550 18,643 –4,6 %
MDC 06 Krankheiten und Störungen der Verdauungsorgane 389,644 408,908 4,9 %
MDC 07 Krankheiten und Störungen an hepatobiliärem System und Pankreas 12,570 12,760 1,5 %
MDC 08 Krankheiten und Störungen an Muskel-Skelett-System und Bindegewebe 1294,895 1781,296 37,6 %
MDC 09 Krankheiten und Störungen an Haut, Unterhaut und Mamma 167,904 175,651 4,6 %
MDC 10 Endokrine, Ernährungs- und Stoffwechselkrankheiten 95,444 98,933 3,7 %
MDC 11 Krankheiten und Störungen der Harnorgane 110,952 132,104 19,1 %
MDC 12 Krankheiten und Störungen der männlichen Geschlechtsorgane 62,755 90,373 44,0 %
MDC 13 Krankheiten und Störungen der weiblichen Geschlechtsorgane 17,835 16,476 –7,6 %
MDC 14 Schwangerschaft, Geburt und Wochenbett - -
MDC 15 Neugeborene 1626,111 2710,143 66,7 %
MDC 16 Krankheiten des Blutes, der blutbildenden Organe und des Immunsystems 46,327 57,126 23,3 %
MDC 17 Hämatologische und solide Neubildungen 230,070 274,279 19,2 %
MDC 18A HIV - -
MDC 18B Infektiöse und parasitäre Krankheiten 90,495 90,391 –0,1 %
MDC 19 Psychische Krankheiten und Störungen 339,723 362,602 6,7 %
MDC 20 Alkohol- und Drogengebrauch und alkohol- und drogeninduzierte psychische Störungen 3,577 3,482 –2,7 %
MDC 21A Polytrauma 14,256 17,196 20,6 %
MDC 21B Verletzungen, Vergiftungen und toxische Wirkungen von Drogen und Medikamenten 55,025 48,559 –11,8 %
MDC 22 Verbrennungen 50,800 35,550 –30,0%
MDC 23 Faktoren, die den Gesundheitszustand beeinflussen, und andere Inanspruchnahme des Gesundheitswesens
28,308
30,192 6,7 %
MDC 24 Fehler-DRGs und sonstige DRGs 18,361 23,769 29,5 %
Gesamtergebnis 6232,360 8144,926 30,7 %
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Die Analyse zeigt auf, dass ein einfacher Vergleich der in den jeweiligen Ländern zur Abrechnung kom-menden Baserate sachlich nicht gerechtfertigt ist. Es kann vielmehr festgehalten werden, dass die Unter-schiede in den Basisfallwerten zwischen beiden Syste-men plausibel erklärt werden können und die Diffe-renz nach Eliminierung der systemimmanenten Fak-toren gegen Null tendiert.
Abbildung 1
Big-Mac-Index: Preis für einen Big Mac in ausgewählten Ländern im Januar 2014.
Tabelle 3
Vergleich Basisfallwerte Deutschland/Schweiz mit unterschiedlichen Varianten.
Variante I Variante II Variante III
Beschreibung Faktor Ergebnis Faktor Ergebnis Faktor Ergebnis
Basisfallwert 2013
Baden Württemberg 3121 Euro 3121 Euro 3121 Euro
3841 CHF 3841 CHF 3841 CHF
Ø Basisfallwert Schweiz 2013 11 000 CHF 11 000 CHF 11 000 CHF
Investitionsanteil –10,0 % –1100 CHF –10,0 % –1100 CHF –10,0 % –1100 CHF
Basisfallwert vergleichbar I 9900 CHF 9900 CHF 9900 CHF
CH Preiseffekt –42,0 % –4158 CHF –38,5 % –3812 CHF –35,0 % –3465 CHF
Zwischensumme 5742 CHF 6089 CHF 6435 CHF
DRG-Effekt –30,0 % –1723 CHF –25,0 % –1522 CHF –20,0 % –1287 CHF
Zusatzentgelt-Effekt –6,0 % –345 CHF –5,0 % –304 CHF –4,0 % –257 CHF
Basisfallwert vergleichbar II 3675 CHF 4262 CHF 4891 CHF
Differenz –166 CHF 421 CHF 1049 CHF
Verhältnis 0,96 1,11 1,27
tionsdienst 67 506 CHF. Bei einer Tarifsteigerung für 2013 von rund 3 % beträgt der Wert für 2013 69 531 CHF und liegt damit um über 40 % unter dem Niveau vom UKBB.
InvestitionseffektMit der Revision KVG ist im Schweizer Gesundheits-wesen auch die Investitionsfinanzierung in der Fall-pauschalenvergütung enthalten.
Der Investitionskostenzuschlag (IKZ) regelt den Abgeltungsmechanismus für die Erstellung und Nut-zung der betrieblichen (mobilen und immobilen) Sachanlagen. Für das Jahr 2012 hat der Bund den IKZ auf 10 % festgesetzt. Für das Jahr 2013 sollten ihn die Vertragspartner mangels bundesrätlichen Entscheids selber festlegen oder direkt einrechnen.
In Deutschland teilen sich seit dem Inkrafttreten des Krankenhausfinanzierungsgesetzes von 1972 die Bundesländer und die gesetzlichen Krankenkassen die Krankenhausfinanzierung: Die Investitionskosten werden im Wege der öffentlichen Förderung durch die Bundesländer getragen, die Krankenkassen finanzie-ren die laufenden Betriebskosten im stationären Be-reich grösstenteils über die Fallpauschalen. Damit sind die Investitionskosten in Deutschland nicht in den Basispreisen enthalten.
Fazit und VariantenbildungUnter Berücksichtigung der o. g. Faktoren zeigt sich, dass die Basisfallwerte in der Schweiz und in Deutsch-land enger beieinander liegen, als ihr nomineller Wert es auf den ersten Blick erscheinen lässt. Tabelle 3 zeigt, dass unter Berücksichtigung der genannten Faktoren in einem Ländervergleich die DRG-Fallpauschalen-Vergütung in der Schweiz im Mittel nur leicht (11 %) über der Vergütung in Baden-Würt temberg liegt, trotz der auf den ersten Blick deutlich höheren nominellen Baserate im Schweizer DRG- System.
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Die «MAI-Revolution» in den Spitälern als Steigbügelhalter für e-Health
Der klassische Austrittsbericht ist nicht e-Health-tauglich
Grundsätzlich sollte die Technik und damit auch e-Health unsere Arbeit erleichtern. Dort, wo die Ab-bildung von analog zu digital telquel möglich ist, sind schnell Vorteile realisierbar. Wenn Prozesse aber verändert werden (müssen), erfordert dies ent-weder einen technischen Mehraufwand mit Gefahr von grösseren Kosten oder gesteigerter Komplexität, oder aber eine Anpassung unserer Arbeitsweise.
Der Austrittsbericht in der heutigen Form ist grundsätzlich nicht e-Health-tauglich! Konkret bedeutet dies: Wenn wir den Austrittsbericht in der bisherigen Form beibehalten wollen, werden wir keinen Vorteil durch die Digitalisierung erfahren. Wenn es uns aber gelingt, den Prozess «Austritts-bericht» derart einem Re-Design zu unterziehen, dass das Potential der elektronischen Datenverarbei-tung optimal genutzt werden kann, wäre sehr viel gewonnen in Sachen Effizienz und Qualität. Zuerst aber ein paar grundsätzliche Überlegungen.
Grundsätzliche Aspekte und RahmenbedingungenWiederholt wurde festgehalten: Das Problem von e-Health bezüglich schleppender Realisierung ist nicht die Technik. Woran liegt es dann? Als Prinzip sollte gelten: «IT follows process» – d. h. die Informatik muss möglichst optimal die Prozesse abbilden. Dies ist nahe liegend, denn die Kehrseite kennen wir: Findige Köpfe entwickeln ein Tool und suchen mehr oder weniger verzweifelt eine sinnvolle Anwendung dafür.
Aber wir wissen auch: Ausnahmen bestätigen die Regel. Es gibt einen Bereich, wo die Anpassung und damit Optimierung der Prozesse überfällig ist: der «klassische Austrittsbericht». Jeder niedergelassene Arzt kennt das Problem: Entlassung am Tag X, Be-richterstellung am Tag X plus 10 Tage (oder mehr!).
E-Health bedeutet Einsatz der Informations- und Kommunikationstechnologie im Gesundheitsbereich. Für den Austrittsbericht heisst dies konkret: Mit e-Health haben wir die Möglichkeit, den Bericht am Tag X plus 10 Tage plus 10 Sekunden als PDF zu er-halten. Lohnt sich dieser Aufwand denn überhaupt? Diese Frage ist berechtigt, denn wir ersetzen mit gewaltigem Aufwand die A-Post (+/– 1 Tag) durch den elektronischen Weg.
Auch ein provisorischer Austrittsbericht ist nur eine Scheinlösung, da der nachbehandelnde Arzt einen Mehraufwand hat, indem er zwei Berichte managen muss und allfällige Unterschiede, Ergän-zungen oder Korrekturen selber entdecken darf.
Die Lösung wäre relativ einfach, erfordert aber ein Umdenken. Zudem sind wesentliche Rahmenbedin-gungen mitzuberücksichtigen.
eHealth im Spital als Regelfall – in der Praxis eher die AusnahmeIm Spital wird «der Regelfall» von einer Zuweisung ini-tiiert und mit einem Entlassungsbrief beendet. E-Health ist damit «in jedem Fall» ein Thema. Die nie-dergelassenen Ärzte behandeln zirka 80 % der Fälle «praxisintern». Somit sind a priori nur etwa 10– 20 % der Fälle «e-Health-tauglich» d. h. nur für diese 20 % käme der viel diskutierte «Behandlungspfad» zur
Heinz Bhend
Facharzt Allgemeine Innere Medizin, Informatiker, Fachlicher Leiter Institut für Praxisinformatik
Korrespondenz:Dr. med. Heinz BhendOttnerstrasse 9CH-4663 Aarburg
info[at]dr-bhend.ch
La révolution de la cybersanté dans les hôpitaux
Dans sa forme actuelle, le rapport de sortie n’est pas
compatible avec la cybersanté. Concrètement, cela
signifie que si nous voulons conserver le rapport de
sortie sous cette forme, l’informatisation ne nous
apportera aucun avantage. Pour pouvoir profiter au
mieux du rapport de sortie électronique, celui-ci
doit être conçu de façon modulaire grâce à l’intro-
duction d’«informations modulaires de sortie». Les
informations modulaires de sortie consistent en des
blocs d’informations transmis à différents moments.
Idéalement, toutes les informations qui resteront
inchangées après la sortie du patient de l’hôpital
doivent être mises à disposition immédiatement.
Nous pouvons citer notamment l’exemple de la mé-
dication de sortie, qui fait partie intégrante du rap-
port et qui devra donc aussi être intégrée dans les
informations modulaires de sortie. D’autres mo-
dules sont la liste des diagnostics, les procédures,
etc. Cette approche implique cependant un change-
ment de paradigme au sein des cliniques, et devra
être initiée par les cliniques elles-mêmes. Enfin, les
informations devront être bien structurées et lisibles
électroniquement pour pouvoir être reprises facile-
ment par les logiciels informatiques des cabinets.
e H e a l t h T R I B U N E
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Anwendung. Dies wiederum heisst, dass die ganze Ver-netzungs-, Kommunikations- und e-Health-Problema-tik für den niedergelassenen Arzt wohl interessant, aber dennoch mehr oder weniger ein «Randthema» ist. Deshalb muss meines Erachtens die Initiative von den Kliniken ausgehen, selbstverständlich in Ab sprache mit den niedergelassenen Ärzten.
Spitäler und eHealthAuf Seiten der Spitäler ist die Aufmerksamkeit be-züglich e-Health doch etwas gewachsen, zumal im Rahmen der DRG neue Begriffe wie «Zuweiseranbin-dung» (Vorschlag für Unwort des Jahres 2014?!) aufge-taucht sind und die Spitäler unter anderem auch ihre «Ärzteportale» als e-Health-Anwendung verstehen. Mit diesen Tools möchten sie «auf sich aufmerksam machen». Oft wird ein Mehrwert für den Zuweiser suggeriert, ohne dass tatsächlich einer vorliegt. Wenn ein Arzt in seinem Umfeld in mehrere Spitäler zuwei-sen kann oder darf, hat er plötzlich drei, fünf oder noch mehr solche Zuweiserportale zu bedienen. Das ist natürlich ein Unsinn und langfristig eine Sackgasse.
Im Rahmen von Fortbildungen, Gesprächen und Lesen von Publikationen und nach 25 Jahren in der Hausarztpraxis hat sich für mich herauskristallisiert, dass die Spitäler eine sogenannte MAI-Revolution nötig haben und dass, solange diese nicht stattfin-det, e-Health es sehr schwer haben wird. MAI steht diesmal nicht für den Wonnemonat und Revolution nicht für einen politischen Umsturz. MAI bedeutet Modulare Austritts-Informationen und Revolution würde lediglich Umdenken bedeuten, in dem Sinne, dass der gute alte Austrittsbericht «gestorben» ist.
Anstelle des Austrittsberichtes sind modulare Infor-mationseinheiten zu definieren, welche als ganzes Set dann den bisherigen Austrittsbericht ersetzen.
Die Klinikleiter werden sich daran gewöhnen müssen, dass ein Austrittsbericht lediglich noch ein Dokument für das Archiv ist und allenfalls den inter-nen Abschluss des Falles signalisiert.
Teilinformationen daraus, eben die einzelnen Module, sind nach wie vor zentral und wichtig, müs-sen aber zu unterschiedlichen Zeiten übermittelt werden, um ihr Informationspotential zu entfalten. Als Grundsatz muss dabei gelten, dass alle Informa-tionen, welche beim Austritt des Patienten nicht mehr verändert werden, unverzüglich zur Verfügung gestellt werden müssen. Idealerweise sollen diese In-formationen strukturiert und maschinenlesbar über-mittelt werden, so dass sie beim Empfängersystem automatisiert weiterverarbeitet werden können.
Als illustratives Beispiel kann die Austrittsmedi-kation genannt werden. Sie ist zwingender Teil eines Austrittsberichtes und damit auch integraler Be-standteil der modularen Austrittsinformationen. Die Austrittsmedikation ist somit ein Modul neben Dia-gnoseliste, Procedere usw. – wie die Austrittsmedika-tion ist das Procedere bei Austritt festgelegt und sollte deshalb als weiterer modularer Informations-teil direkt übermittelt werden.
Am Austrittstag könnte der niedergelassene Arzt eine formlose Austrittsmeldung erhalten mit den schon verfügbaren Informationsmodulen wie z. B. Medikation, Procedere.
Strukturierte Information elektronisch übermittelnIch hoffe sehr, dass in keinem Spital Rezepte noch handschriftlich erstellt werden. Somit sind die Medi-kamentendaten in strukturierter Form vorhanden und können mit der Erstellung des Rezeptes beim Austritt gleichzeitig als Austrittsmedikation d. h. als entsprechendes MAI-Modul übermittelt werden. Von technischer Seite wäre es relativ einfach. Im genann-ten Fall bedürfte es beispielsweise lediglich einer ge-sicherten E-Mail mit einer XML-Datei (maschinen-lesbares Format) im Anhang. Dieser Anhang würde die aktuelle Austrittsmedikation enthalten. Von Seiten der Praxisinformationssysteme müsste diese XML-Datei eingelesen, als aktuelle Medikation «über-nommen» und bei Bedarf adaptiert werden. Mit diesem kleinen Schritt wäre ein erster grosser Schritt in Richtung strukturierter Datenaustausch getan, die erste Etappe eines Patientendossiers aufgegleist und gleichzeitig ein praxisrelevantes Mehrwertangebot für die Zuweiser realisiert.
Die ganze Architektur und Technik muss selbst-verständlich IHE-, eCH-, Swiss-e-Health, HL7- und so weiter kompatibel sein, was aber mit vertretbarem Aufwand und vor allem bei gutem Willen schnell umgesetzt werden kann. Für Insider: Dieses Medika-mente-Modul soll natürlich nichts anderes sein als der Medikationsteil des HL7-Arztbriefes. Die Stan-dards für diesen «Elektronischen Arztbrief» gibt es nun schon bald zehn Jahre, ohne dass er wahr-nehmbar zum Einsatz gekommen ist. Nach meiner Meinung ist der Hauptgrund auch hier, dass der «Elek tronische Arztbrief» den bisherigen Prozess ab-bilden will. Das funktioniert so nicht. Wie erwähnt, bildet dies eine Ausnahme zur Regel: Der Arztbrief (Prozess) muss den neuen Kommunikationsmöglich-keiten (IT) angepasst werden.
Fazit: Um eine modulare Weitergabe der Aus-trittsinformationen zu ermöglichen, wären die Hausaufgaben für die Spitäler und die niedergelas-senen Ärzte überschaubar und das System könnte schnell einen Mehrwert in den Praxen generieren.
Voraussetzung ist, dass in den Spitälern die MAIRevolution stattfindet!Die Austritts-Medikation wäre somit ein erstes Mo-dul des künftigen MAI-Austrittssets. Die Gesamtheit aller Module entspricht wiederum dem ursprüng-lichen Austrittsbericht. Dieser kann bei Bedarf immer noch als PDF übermittelt und im Spitalarchiv abgelegt werden. Die Informationsinhalte daraus wie z. B. Medikation, Procedere und Diagnoseliste könnten aber schon längst vor der Schlussredaktion des Berichtes in die Praxissoftware übernommen und dort weiterverwendet werden.
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Zum Konzept Spiritual Care
Spiritualität in der Cura sui, im interdisziplinären Team und in der Arzt-Patienten-Beziehung
Spiritualität als Ressource in der heutigen medizinischen Forschung und LehreMit wissenschaftlichen Methoden wird seit einigen Jahren erforscht, was die spirituelle Betreuung, Spiri-tual Care, in der gemeinsamen Sorge für den Kran-ken in all seinen Dimensionen als interdisziplinäre Aufgabe bringt. Forscher gehen der Frage nach, wie Patienten und Patientinnen sensibel und kompetent ganzheitlich begleitet und betreut werden können, welche Anliegen und Bedürfnisse sie haben und wel-che konkreten Kompetenzen notwendig sind, um die dahinterliegenden Ressourcen zu erkennen und in den Behandlungs- und Betreuungsplan zu inte-grieren [1–6].
Kriterien für eine verantwortete, tragfähige und lebensdienliche SpiritualitätSystematische, sinnvolle Kriterien können zu einer verantworteten, tragfähigen und lebensdienlichen Spiritualität führen.
Für das Konzept «Spiritual Care» wird hier nur kurz auf einfache und praktische Kriterien einer gu-ten Spiritualität hingewiesen: Ist die Lebenspraxis lebensbehindernd oder lebensfördernd, vertröstend oder ermutigend, stabilisierend oder befreiend?
Wird das gegenwärtige Leben wertgeschätzt? Wird ein ganzheitliches gelingendes Leben gefördert? Wird etwas Innerweltliches verabsolutiert? Werden etwa Symbole mit der Wirklichkeit verwechselt? Werden mythische Bilder verobjektiviert?
Die gelebte Spiritualität soll alltagstauglich sein, den Körper, die Sinne und die Affekte einbeziehen und eine klare und zugängliche Sprache aufweisen. Kriterien dafür sind: gleiche Würde für alle, Zugang zur Gemeinschaft für alle, Offenheit für andere Spiri-tualitäten, Kulturen und Traditionen, geteilte Macht («Empowerment» für alle), Wachheit für sozioöko-nomische, ökologische und politische Probleme, Empathie für Menschen im Dunkeln, Zulassen von kritischen Fragen. Diese Indizien für eine tragfähige Spiritualität sind zwar nicht vollständig, können
aber doch eine Orientierung geben für die Beurtei-lung der Güte einer gelebten Spiritualität [7].
Spiritual Care und die Selbstsorge, das interdisziplinäre Team, die ArztPatientenBeziehungDas Konzept Spiritual Care bedeutet die umfassende Sorge für den Menschen. Sie nimmt den Menschen ganzheitlich in seiner bio-psycho-sozio-spirituellen Dimension wahr.
Selbstsorge (Cura sui) In der Selbstsorge erhält der Mensch sich in Eigen-verantwortung gesund. So kann er für sein Leben, seine Beziehungen und seinen Beruf Orientierung und Sinn finden und sich selbst spirituell-reflektiert verorten. Ein tragendes Fundament kann durch wid-rige Lebensumstände Halt geben und die Resilienz stärken. Darüber hinaus schenken Vertrauen und Hoffnung gelingende zwischenmenschliche Bezie-hungen und eine gesunde Selbstliebe. Eine gelebte spirituelle oder religiöse Praxis kann eine gute Res-source sein. Je nach biographisch-existentiellen Er-fahrungen kann jedoch auch eine averse Reaktion gegen alles Religiöse auftreten, die dann als solche erkannt werden muss, da sie kontraproduktiv ist.
Jeder Mensch lernt am besten durch Selbsterfah-rung, was guttut und was schadet. Nach Lebens-krisen entwickelt er meist ein besonders gutes Ge-spür dafür. In einer grossen, repräsentativen, semi-quantitativen Studie haben Fegg und Mitarbeiter in Deutschland sinnstiftende Bereiche im Leben unter-sucht: Als wichtige Bereiche haben sich familiäre und freundschaftliche Beziehungen, Freizeit, Reli-gio sität und Natur herausgestellt. Bei gesunden, jün-geren Menschen sind Arbeit und Studium sehr wich-tig, bei kranken, älteren Menschen hingegen Ge-sundheit, Tiere und Natur [8].
Aus der Geschichte der christlichen Spiritualität sind Wege und Methoden bekannt, die im Rahmen von Spiritual Care geeignet sind, der Selbstsorge zu dienen. Exemplarisch soll hier kurz auf die Spirituali-
Helen Hochreutener
MAS in Theology of Spirituality, Kursleiterin Lassalle-Haus Bad Schönbrunn
Die Autorin hat eine Master-arbeit verfasst zum Thema: «Medizin und Spiritualität. Spiritual Care als theologisch-medizinische Herausforderung. Aspekte um Verhältnis von Medizin und Spiritualität, zu Heil und Heilung in der christlichen Tradition sowie zu Ansätzen von Spiritual Care heute». Theologische Fakultät der Universität Freiburg; 2014.
Korrespondenz:Dr. med. Helen HochreutenerBahnhofstrasse 29CH-3800 InterlakenTel. 033 823 23 33Fax 033 823 23 34
helene.hochreutener[at]hin.ch
«Der Arzt kann an einem geeigneten Zeitpunkt dem Patienten signalisieren, dass er offen ist für die spirituelle Dimension.»
Po i n t d e v u e T R I B U N E
Po i n t d e v u e T R I B U N E
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tät der Wüstenväter und des Ignatius von Loyola ein-gegangen werden, da sie besonders geeignet sind, auf die Bedürfnisse des heutigen Menschen und der heutigen Medizin zu antworten.
Evagrius Ponticus hat die Weisheit der Wüsten-väter systematisiert, die als ursprüngliche Form vie-ler Aspekte der heutigen Psychologie und Psycho-therapie gelesen werden kann. Beinahe alle psychi-schen und psychosomatischen Störungen waren im Wesentlichen damals schon bekannt. So wurden vitale, affektive und geistige Grundbedürfnisse be-schrieben, deren akzentuierte Form als verzerrte Lei-denschaften (pathe) erkannt wurden. Bestimmte Verhaltensweisen zu deren Kontrolle oder Heilung wurden ebenso empfohlen. Die Akedia (Überdruss, Gleichgültigkeit) wurde als Krise in der Lebensmitte beschrieben, die der Psychiater Daniel Hell als Vor-läufer der heutigen Midlife-Crisis deutet. Der dama-lige empfohlene spirituelle Weg diente dazu, die Apatheia zu erreichen (griechisch απαθεια, Gelassen-heit, innere Freiheit) [9].
Die Exerzitien nach Ignatius sind ein weiterer agogisch gut konzipierter spiritueller Weg zum Er-reichen der inneren Freiheit (ignatianisch «Indiffe-renz»). So kann der Mensch menschlich und intellek-tuell reifen und stimmige (Lebens-)Entscheidungen treffen. Der Übende wird genügend frei von unge-ordneten Anhänglichkeiten (Abhängigkeiten) und damit frei für bewusst gewählte Ziele [10].
Spiritual Care im interdisziplinären TeamEine spirituelle Führungskompetenz kann zu einem gelingenden kommunikativen Umgang im interdis-ziplinären Team beitragen, so dass ein gutes, tragen-des Klima unter allen Mitarbeitern im Gesundheits-wesen entsteht und das Klima nicht durch Mobbing oder andere Friktionen vergiftet wird.
Zwei Methoden aus der christlichen Spirituali-tätsgeschichte sollen hier kurz erwähnt werden, in die zusätzlich auch moderne Erkenntnisse der Hu-manwissenschaften einfliessen.
Aufbauend auf der ignatianischen Spiritualität wird ein Ansatz zu gemeinsamen, tragenden Ent-scheidungen vorgestellt. Der günstige Augenblick, eine Entscheidung zu treffen, ist wichtig. Wählen und entscheiden zu können, gehören zu den typi-schen Merkmalen des freien Menschen. Der Kairos (griechisch καιρος) ist der intuitiv gespürte rechte Augenblick, während der Ausdruck Chronos (grie-chisch χρονος) für die Zeit steht, die objektiv-linear abläuft. Gelegentlich werden dringliche Entschei-dungen unter Druck gefasst. Ignatius von Loyola lei-tet mit speziellen Methoden dazu an, sich für wesent-liche Entscheidungen «indifferent» zu machen. Noch weiter bestehende ungeordnete Regungen sollen wahrgenommen werden, jedoch die Entscheidun-gen nicht bestimmen.
Nach Ignatius gibt es drei Weisen, sich zu ent-scheiden: 1. die unmittelbare Intuition, 2. das Wahr-nehmen der inneren Regungen (Affekte) und 3. das ar-gumentativ-rationale Abwägen der Pros und Kontras.
Auf dem Hintergrund der «Deliberatio Patrum» hat Bernhard Waldmüller einen Leitfaden des spiri-tuellen Umgangs mit gemeinsamen Entscheidungen vorgelegt, der sich für Entscheidungen im interdiszi-plinären Team gut anwenden lässt [11].
Ärzte tun gut daran, auch das Thema Macht zu reflektieren. Wer Macht ausübt, kann das Leben für sich und andere in vielfältiger Weise bestimmen. Macht ist grundsätzlich gut, da der Mensch kreativ sein Umfeld mitgestalten kann. Macht ist Mittel zum Ziel, soll also nicht Selbstzweck sein. Nach Igna-tius sollen die Mächtigen ihre Macht für gute Zwecke einsetzen. Ein Amt oder eine Aufgabe gut zu führen, bedeutet, nicht aus Eigeninteresse einen Entscheid zu fällen, sondern eine Win-win-Situation für alle Beteiligten zu schaffen [12, 13].
Spiritual Care in der Arzt-Patienten-BeziehungDie christliche Anthropologie stellt den Menschen als Person in den Mittelpunkt. Eine «Person-Zentrie-rung» wirkt sich verändernd auf das leitende medizi-nische Behandlungskonzept aus. Die Arzt-Patienten-Kommunikation gewinnt mehr an Bedeutung. In der narrativen Medizin wird der Patient ermutigt, von seiner Krankheitserfahrung zu erzählen und selbst zu deuten. Auf diese Weise kommt der Patient als unverwechselbare Person in den Blick.
Leitete Menschen an, intellektuell zu reifen und stimmige (Lebens-)Entscheidungen zu treffen: Ignatius von Loyola (1491–1556). Sein Konzept liefert noch heute wertvolle Anregungen für Spiritual Care.
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Krankheit ist auf der körperlichen Ebene oft mit Schmerzen und Einschränkungen verbunden, auf der sozialen Ebene mit Isolation und Einsamkeit und auf der psychischen Ebene mit Angst und Verzweiflung.
In der Lebensqualitätsforschung wird neben den objektiven Lebensbedingungen immer stärker auch das subjektive Wohlbefinden wie Zufriedenheit und Glücklich-Sein als wichtiges Kriterium betrachtet. Zur Prävention und zur Bewältigung von körperli-chen Erkrankungen tragen persönliche Ressourcen, z. B. Lebenszufriedenheit, Sinnerfüllung sowie säku-lar und religiös motivierte Bewältigungsformen (cop ing strategies) bei. Heilen heisst also nicht nur Beseitigen von Krankheit, sondern Ermöglichen ei-nes als subjektiv sinnvoll erfahrenen Lebens. Dazu soll die Arzt-Patienten-Beziehung geprägt sein durch Empathie, Wohlwollen und Mitmenschlichkeit. Die Sensibilität für die spirituelle Dimension in dieser Beziehung kann zu einem achtsameren, ganzheit-licheren Umgang mit dem Patienten führen.
Der Arzt kann an einem geeigneten Zeitpunkt in der ärztlichen Betreuung dem Patienten signalisie-ren, dass er offen ist für die spirituelle Dimension, indem er beim Erheben der Anamnese den Patienten auf seine spirituell-religiösen Bedürfnisse und Res-sourcen anspricht. Standardisierte, semiquantitative Anamnese-Interviews dazu wurden mittlerweile erar-beitet und evaluiert (SPIR-Anamnese-Interview, [2]). Je nach Bedarf lässt es sich situationsbezogen erwei-tern. Sollte der Patient im Augenblick kein solches Gespräch führen wollen, ist sein Wille Gebot. Er hat jedenfalls den Hinweis bekommen, dass er, falls ge-wünscht, das Gespräch fortsetzen oder sich ander-weitig diesbezüglich in Verbindung setzen kann.
Eine schwere Krankheit zwingt den Menschen oft dazu, sich mit dem Sinn der Krankheit, dem Sinn des eigenen Lebens und über die eigene Begrenztheit und den Tod nachzudenken. Solche Fragen sind all-gemein menschliche Fragen und nicht an eine spezi-fische Religion oder Spiritualität gebunden. Wenn der Mensch sich auf diese Fragen einlässt, wird die exis-tentielle Erfahrung einen spirituellen Reifungsprozess auslösen. Oft zwingt auch eine Krankheit, bisherige eigene Lebenswünsche loszulassen, Unfertiges anzu-nehmen und sich mit dem Leben zu versöhnen. Oft wächst der Mensch über sich hinaus, transzendiert sich also selbst und findet seinen Lebenssinn im Sein-für-Andere oder Sein-für-etwas- Anderes. Im Ge-wahr-Werden der eigenen Grenzen, in der Lebenskrise kann der Mensch das entscheidend Wesentliche im eigenen Leben finden. Die Leidfrage ist die zentrale Bewährungsprobe für eine Spiritualität, soll sie doch zeigen, ob sie Ressourcen für eine subjektive Bewälti-gung von Leid und Tod zur Verfügung zu stellen ver-mag. Der Begleitende soll keine falschen Hoffnungen geben, jedoch auch nicht jede Hoffnung auf Heilung nehmen, sondern Orientierung schenken. Leid, Schmerz und Tod gehören konstitutiv zur Existenz des Menschen. Der bewusst Sterbende kann zum Schluss kommen, dass der Sinn des Lebens in etwas
Umfassenderem liegen muss. Im Umgang mit der Schuldfrage muss oft in einer spirituell-existentiellen Reifung unerklärliches Leid stehengelassen werden, um nicht in kurzschlüssige Erklärungen zu fallen. Die pastorale Praxis soll sich dabei nach dem Bedürf-nis der Patienten richten [14].
Die Palliativmedizin und die Palliative Care haben sich prominent in ihrem Leitbild der ganzheitli-chen, inklusive der spirituellen Verantwortung ver-pflichtet [2, 8]. Der Palliativmediziner Gian Dome-nico Borasio erwähnt für die Sterbebegleitung fol-gende wesentliche Bedürfnisse des Patienten und Sterbenden: Kommunikation, eine optimale pallia-tiv-medizinische Therapie, psychosoziale Betreuung und spirituelle Begleitung [15].
Literatur
1 Koenig H, King D, Benner Carson V. Handbook of Religion and Health. Second Edition. Oxford: University Press; 2012.
2 Frick E, Roser T (Hrsg.). Spiritualität und Medizin. Gemeinsame Sorge für den kranken Menschen. Münchner Reihe Palliative Care. Palliativmedizin – Palliativpflege – Hospizarbeit. Stuttgart: Kohlhammer; 2009. www.spiritualocare.de
3 www.uniweiterbildung.ch/studienangebot/kursdetails/?tx_x4econgress_pi1%5BshowUid%5D=779
4 www.lassalle-haus.org Fortbildungsveranstaltungen Medizin und Spiritualität
5 Internationale Gesellschaft für Gesundheit und Spiritualität (Hrsg.) unter Leitung von Frick E, Traugott R. Spiritual Care. Zeitschrift für Spiritualität in den Gesundheitsberufen. Stuttgart: Kohlhammer. www.spiritual-care-online.de
6 www.ecrsh.eu/ Organisator Dr. med. René Hefti Langenthal.
7 Hiestand FX, Müller C. Indizien einer tragfähigen Spiritualität. In: Leutwyler Samuel, Nägeli M (Hrsg.). Spiritualität und Wissenschaft. Zürich: vdf Hochschul-verlag AG ETH; 2005. S 269–83.
8 Fegg M, Kramer M et al. Meaning in Life in the Federal Republic of Germany: results of a representative survey with the Schedule for Meaning in Life Evaluation (SMiLE). Journal of Pain and Symptom Management. 2007;35(4):356–64.
9 Evagrios P. Der Praktikos (Der Mönch). Weisungen der Väter. Bunge Gabriel (Hrsg. und Übersetzer). Band 6. Verbesserte Auflage. Beuroner Kunstverlag; 2008.
10 Ignatius von Loyola. Die Exerzitien. Christliche Meister. Einsiedeln: Johannes Verlag; 2005.
11 Waldmüller B. Gemeinsam entscheiden. Ignatianische Impulse. Würzburg: Echter Verlag; 2008.
12 Kiechle S. Macht ausüben. Ignatianische Impulse. Würzburg: Echter Verlag; 2005.
13 Kiechle S. Sich entscheiden. Ignatianische Impulse. Würzburg: Echter Verlag; 2008.
14 Schaupp W. Spirituelle Dimensionen des Krankseins. In: Körtner U, Müller S, Kletcka-Pulker M, Inthorn J (Hrsg.). Spiritualität, Religion und Kultur am Krankenbett. Schriftenreihe Ethik und Recht in der Medizin. Wien/New York: Springer Verlag; 2009. S. 165–75.
15 Borasio GD. Über das Sterben. München: Verlag C. H. Beck; 2012.
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Ambizione: subsides distribués à 60 jeunes chercheursCette année, le Fonds Nationale Suisse FNS a alloué 60 subsides à la relève scientifique suite à la mise au concours des instruments Ambizione, Ambi-zione-PROSPER et Ambizione-SCORE. A la mi-février 2014, 294 jeunes chercheuses et chercheurs avaient déposé une requête dans le cadre d’Am-bizione. Après un processus de sélection en deux étapes, le FNS a attribué au total 60 nouveaux sub-sides. Avec 19 subsides octroyés à des femmes (soit un peu moins de 32 %), l’objectif des 35 % de béné-ficiaires féminines est presque atteint cette année. Par le biais d’Ambizione, Ambizione-PROSPER et Ambizione-SCORE, le FNS permet à la relève scien-tifique de faire ses premiers pas dans la recherche indépendante, et ce dans toutes les disciplines. La prochaine mise au concours de l’instrument Ambi-zione est prévue dès la mi-novembre 2014. (FNS)
L’objectif des 35 % de bénéficiaires féminines est presque atteint cette année.
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Pilzgenuss ohne Reue Speisepilze selber zu sammeln, macht Spass. Aber bekanntlich sind nicht alle Pilze geniessbar. Die Verwechslung giftiger Doppelgänger essbarer Speisepilze ist die grösste Gefahr. Das Bundesamt für Lebensmittelsicherheit und Veterinärwesen BLV rät zur Vorsicht und ruft alle Sammler auf, ihr Sam-melgut kontrollieren zu lassen. Gesammelte Pilze, die selber verzehrt werden, fallen nicht unter die Lebensmittelgesetzgebung (Eigengebrauch). Beim
Verzehr solcher Pilze kommt somit ausschliesslich die Eigenverantwortung zum Tragen. Deshalb ist es wichtig, dass nur kontrollierte Pilze verzehrt wer-den. Dem BLV ist das Risiko von unkontrollierten, wild wachsenden Pilzen bewusst, daher hat es ein Merkblatt zum Sammeln und zum Konsum von Pilzen herausgegeben. (BLV)
S p e c t r u m T R I B U N E
Pas de santé sans santé mentale
La santé mentale est une composante
essentielle de la santé. Lors de la Jour-
née mondiale de la santé mentale, cé-
lébrée le 10 octobre, il est important
de rappeler la Constitution de l’OMS
qui définit la santé comme étant «un
état de complet bien-être physique,
mental et social». Les politiques
nationales de santé mentale ne doi-
vent pas limiter leur champ d’action
aux troubles mentaux. Il faut aussi
qu’elles reconnaissent et prennent
en compte les facteurs plus généraux
qui favorisent la santé mentale. Il
s’agit notamment d’intégrer la pro-
motion de la santé mentale dans
les politiques et programmes des
secteurs publics et non gouverne-
mental.
(OMS)
Studie «nurses at work»
Die nationale Studie «nurses at work»
untersucht die Hintergründe, wes-
halb genau diplomierte Pflegefach-
personen im Beruf bleiben – oder
die sen verlassen. Die Studie will in
Erfahrung bringen, welche konkre-
ten Antworten im Kampf gegen den
Personalmangel im Pflegebereich zu
finden sind. Aufgrund der Erkennt-
nisse sollen konkrete und umset-
zungsorientierte Vorschläge zur Er-
höhung der Berufsverweildauer von
Pflegefachpersonen abgeleitet wer-
den. Curaviva Schweiz unterstützt
zu sammen mit einem grossen Netz-
werk von Partnern das Forschungs-
team beim Aufruf zur Studienbetei-
ligung von möglichst vielen aktiven
oder ehemaligen diplomierten Pfle-
gefachpersonen.
(Curaviva)
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 44
OdASanté
Warum verlassen Pflegefachpersonen ihr Berufsfeld?
«Sieh dich vor beim Schritt auf die Strasse»«Ein Augenblick der Unaufmerksamkeit kann dein Leben für immer verändern»: Das ist der Kern der Verkehrssicherheitskampagne von Fussverkehr Schweiz, die Ende September lanciert wurde. Der Kampagnenfilm, den Fussverkehr Schweiz in Zu-sammenarbeit mit dem Ballett Zürich realisiert hat, zeigt: Ein verträumter Gang durch den Tag kann abrupt in der Katastrophe enden. Im ersten Halb-jahr 2014 verloren auf Schweizer Strassen 15 Fuss-gänger ihr Leben. Nur drei von ihnen verunglück-ten auf einem Fussgängerstreifen. Das Queren der Fahrbahn ohne Fussgängerstreifen ist somit Schwer-punkt des Unfallgeschehens. Eine Auswertung zeigt, dass Unfälle beim Queren an einem Ort ohne Fussgängerstreifen mit schwereren Verlet-zungen der Opfer verbunden sind. (Fussverkehr Schweiz)
Besonders unfallträchtig: das Überqueren der Strasse ohne Fussgängerstreifen.
Madrabothair/Dreamstime.com
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Jean-Charles Estoppey, médecin généraliste et vigneron à Lavaux
«Il ne faut pas s’oublier soi-même»
C’est plutôt inhabituel: un rendez-vous avec un médecin qui n’a pas lieu dans son cabinet, mais dans sa cave à vin. Ici, l’un n’est pas concevable sans l’autre. Pour Jean-Charles Estoppey, le centre de production et de vente de la cave «Terres de Lavaux» à Lutry est son lieu de travail pratiquement au même titre que son cabinet de généraliste à Cully, situé directement sur les bords du Léman. «Je tra-vaille à 60 % comme médecin et à 40 % comme vigneron», dit-il. «Depuis 20 ans.»
Le travail comme compensationNous commençons par faire un petit crochet dans les vignes. Nous nous trouvons sur un coteau assez raide situé bien au-dessus de la voie de chemin de fer et du village; la vue sur le vert des vignes dé-
ferlant jusqu’au lac et sur les Alpes françaises en arrière-plan est magnifique. «Notre patrimoine», commente Estop pey: sa terre, qu’il tient de ses an-cêtres, inscrite avec Lavaux au patrimoine culturel mondial par l’UNESCO en 2007. Les grappes sont déjà colorées, bientôt mûres pour la ven dange. «Du Pinot noir», dit fièrement le vigneron, tenant la grappe dans ses mains comme on tient un bébé. «Plus loin, nous avons du Gamay, du Gamaret et du Garanoir, et là en dessous, du Viognier et du Chardonnay. Le Viognier est difficile à produire. Ce sont de longues grappes qu’il faut couper par la moitié pour concentrer les arômes. De plus, on re-connaît mal à l’œil nu si les grains ont atteint leur pleine maturité. Il suffit alors de deux jours de fœhn pour qu’ils soient inutilisables.»
Daniel Lüthi
Texte et images
danielluethi[at]gmx.ch
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Le profane ne sait pas distinguer les différents cépages; le vigneron, lui, connaît presque chaque rang de vigne comme un paysan connaît ses vaches. «Voyez ici: ces ceps de Pinot blanc ont 40 ans. Une spécialité incomparable. Mais à Lutry, nous produi-sons toujours pour moitié du Chasselas, le cépage traditionnel de la région.»
Estoppey n’est pas homme à s’écouter parler. C’est quelqu’un qui met lui-même la main à l’ouvrage et n’hésite pas à mouiller sa chemise. L’idée lui en est d’ailleurs venue en 1993: «Pendant mes dix pre-mières années de pratique généraliste, je travaillais 80 heures par semaine. A l’époque, je me demandais chaque mardi comment je réussirais à finir la se-maine. Je me suis rendu à l’évidence que je ne pou-vais pas continuer comme ça. Et je le savais: le travail physique est une bonne compensation car il aide à vider l’esprit. Et parce que j’ai grandi dans le milieu viti-vinicole de cette région et que j’ai toujours su que je voulais y revenir, j’ai repris le vignoble de mon beau-père quand celui-ci a voulu passer la main. J’ai encore acquis une ou deux parcelles par la suite et aujourd’hui, je cultive environ 3 hectares, avec l’aide d’un employé et des auxiliaires occasionnels. Le soir, je sens que me suis bien dépensé physique-ment et ça fait du bien.»
La part de travail manuel est très importante sur ce type de terrain, on ne peut presque rien faire avec des machines. Estoppey fait le compte: «On arrive à environ 45 000 francs de frais d’exploitation par an et par hectare, contre 26 000 francs pour un vignoble sur La Côte». Notre hôte aime parler clair, chiffres à l’appui. «Nous produisons environ 180 000 bou-teilles par an, dont 20 % proviennent du domaine familial. On ne de vient pas riche – il y a même eu des années où nous avons travaillé à perte.»
Le vin peut-il être un médicament?Nous n’avons pas encore parlé de médecine. Com-mençons par la première question qui vient à l’es-prit: dans une société où l’alcoolisme est sans doute l’un des pires fléaux de la population, un médecin qui produit et vend du vin – n’est-ce pas contradic-toire? «Oui, l’alcoolisme est un gros problème», en convient Estoppey, «mais cette maladie ne touche que 5 à 10 % de la population. Ce ne sont pas les deux ou trois verres par jour qui posent problème, mais la dépendance. La question est: où commence-t-elle?» Oui, où? «Moi-même, je ne bois pas à midi. Le soir, je partage une demi-bouteille avec ma femme et de temps en temps, des apéros ont lieu dans le vignoble, au caveau ou chez des amis.» Et comment le médecin qu’il est en parle-t-il à ses patients? «Le vin est un bon produit, mais un mauvais médica-ment. Il faut en boire pour le plaisir et toujours dans un contexte social, mais pas pour combattre le stress, par exemple. On ne peut donc pas se guérir par le vin.»
Diaboliser systématiquement le vin ou toute autre boisson alcoolique lui paraît néanmoins totale-
ment déplacé, Estoppey parle à ce propos d’«hygié-nisme» et s’irrite visiblement de ces puritains qui s’érigent en missionnaires. Il parle même de «terro-risme policier» quand on évoque le maximum de 0,5 pour mille autorisé au volant. «Il est faux de dire que 0,5 pour mille correspond à un seul verre de vin – ce mensonge crée une limite complètement arbi traire dont l’effet sur l’image du vin est catastro-phique. Nous le remarquons chaque jour ici dans notre cave. Les Alémaniques surtout sont complète-ment terrorisés: ‹Non, nous ne pouvons pas dégus-ter, nous devons conduire›, disent-ils, comme si dans une dégustation, on éclusait les verres à la chaîne.» N’est-ce pas là minimiser la gravité des accidents dus à l’alcool? «L’alcoolémie mesurée dans ces accidents de la route est en moyenne de 1,4 pour mille. Elle
Jean-Charles Estoppey
Le Dr Jean-Charles Estoppey est né en 1952 à
Lutry (Vaud). Il y est allé à l’école et y a travaillé
dans la vigne dès l’adolescence. Il a ensuite
étudié la médecine à Lausanne où il a passé
l’examen fédéral en 1977. Après des années de
formation postgraduée en médecine interne,
en pédiatrie, en chirurgie et en orthopédie,
toujours en Suisse romande, il a ouvert en
1983 son cabinet de médecin de famille à
Cully, qu’il tient encore aujourd’hui (avec une
consœur). Il y exerce à 60 % et travaille 40 %
comme viticulteur, dans ses propres vignes ou
à la cave «Terres de Lavaux» à Lutry*, dont il
est le président. Marié et père de deux fils
adultes, Jean-Charles Estoppey vit avec son
épouse à Cully.
*www.terresdelavaux.ch
R e n c o n t r e ave c … H O R I Z O N S
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correspond à une consommation massive qui pose de gros problèmes. On est très loin des 0,5 ou 0,8 pour mille dont il est question.»
Estoppey souligne en revanche les effets positifs scientifiquement avérés du vin sur la santé humaine: «La consommation régulière et modérée de vin constitue une bonne prévention des maladies cardiovasculaires et des processus dégénératifs du cerveau comme la maladie d’Alzheimer.» Par contre, l’idée que le vin blanc serait plus mauvais pour les articulations ou la prostate que le vin rouge n’est pour lui qu’une affabulation, «le vin rouge contient par exemple plus d’acide que le vin blanc. Mais si un pa tient me dit qu’il ne peut pas s’endormir après avoir bu du vin blanc, je lui dis simplement de ne plus en boire avant d’aller se coucher.»
La qualité plutôt que la quantitéEstoppey partage la semaine au cabinet avec une consœur. Pendant deux jours, il n’exerce qu’une demi-journée, et le vendredi pas du tout. Il redevient alors vigneron. Le système a amplement fait ses preuves, dit-il, «j’ai du plaisir dans mon travail de médecin et ma capacité d’écoute est encore intacte à six heures du soir.» Ces attributs en font, selon lui, un médecin de ce qu’il appelle «la ‹nouvelle généra-tion›», dont l’un des principes est «la qualité prime sur la quantité». «Nous ne voulons plus travailler à la chaîne, nous voulons consacrer plus de 5 minutes à chaque patient. Et puis, il ne faut pas s’oublier soi-même. Travailler 80 heures par semaine est malsain.»
La qualité plutôt que la quantité: un point com-mun entre les deux métiers de Jean-Charles Estop-pey. «Dans les années 90, notre cave a commencé à diversifier les cépages et à limiter les quantités de production, tout en intensifiant les contrôles de qua-lité du raisin. Ces mesures ont jeté les bases de notre succès. Malheureusement, la pression sur les prix, surtout de la part des grands distributeurs, et les restrictions de production ont pour effet que les viti-culteurs, même ici à Lavaux, gagnent beaucoup moins bien leur vie qu’il y a 30 ans.»
Un autre élément commun aux métiers de méde-cin et de vigneron est le souci de Jean-Charles Estop-pey d’éviter autant que possible le recours à la chimie, aux produits synthétiques. «Dans les deux domaines, on a répété les mêmes erreurs pendant des décennies.» C’est dans les résistances qu’il voit
un grand danger, sinon une catastrophe se profiler à l’horizon, dans un domaine comme dans l’autre. «Dans mon rôle de médecin, avant de prescrire un antibiotique, je vérifie avec soin si c’est vraiment nécessaire. Ensuite, il s’agit d’administrer la dose appropriée au bon moment.» C’est pareil pour la vigne: «Nous observons de plus en plus de maladies résistantes. Cette année, par exemple, les attaques fongiques favorisées par une forte humidité constante nous ont posé un très gros problème. Avec les produits de synthèse, nous n’arrivions plus à en venir à bout. Nous avons recouru à une méthode naturelle – un tout petit peu de cuivre et de soufre dissous dans du lait écrémé – qui a donné d’excel-lents résultats. Nous avons complètement arrêté les désherbants il y a deux ans déjà. Nous utilisons une
machine spéciale qui casse les mauvaises herbes et les transforme en un tapis protecteur.»
La relève est assuréeNous nous doutions que cette rencontre se termine-rait par une dégustation, et bien entendu, entre divers commentaires sur le mûrissement en fûts de chêne, les tanins, le bouquet, les arômes et la longueur en bouche des spécialités que nous avons eu le plaisir de goûter, nous avons aussi évoqué le passé et l’avenir.
Estoppey a été pilote privé: «Nous nous rendions au Portugal dans notre vieux Piper, ou en Croatie en deux heures de vol, c’était fabuleux, mais là c’est terminé. Entre autres parce que l’espace aérien est de plus en plus réglementé.» Son regard vers les locaux rénovés de la Cave est en même temps un regard vers l’avenir. «A 62 ans, il est grand temps pour moi de ré-gler les questions de succession», médite Estoppey. «Nous avons déjà installé un nouveau système infor-matique au cabinet, et avec nos confrères de Cully, nous sommes en train de monter un petit centre de santé dans le même immeuble communal que les soins à domicile et des logements pour personnes âgées. De plus, un successeur potentiel est déjà inté-ressé: un jeune homme très bien de 30 ans, qui est encore en formation. Il siège d’ailleurs déjà au conseil d’administration de notre cave et pourrait donc bientôt assurer, disons en 2020, ma relève dans les deux métiers.» C’est à cet avenir que nous levons nos verres: santé!
«Le vin est un bon produit – mais un mauvais médicament.»
La prochaine «rencontre avec…»A la fin de chaque mois, le Bulletin des médecins suisses présente une personnalité qui s’engage dans la santé publique. En novembre, Daniel Lüthi parlera de sa rencontre avec Thomas Nierle, médecin-chef à l’Hôpital de Moutier et président de «Médecins Sans Frontières» Suisse.
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Herbsttalente
Thomas Schweizer war während 27 Jahren Hausarzt in einer Vorortsgemeinde von Bern. Er ist verheiratet und Vater von drei erwachsenen Kindern. Wer Lyrik schreibt, kann auch tief in Seelenzustände eintau-chen, wie sein erster Roman beweist. Yasemin Schreiber-Pekin, geboren 1959 in Ankara, lebt mit ihrem Mann und drei gemeinsamen Kindern in Zürich, wo sie in eigener Praxis arbeitet. Für einmal erzählt Scheherazade in einer Rehaklinik.
Innenansicht – Zweifel eines ArztesKarl, Charles Lebois, arbeitet in einer städtischen Ge-meinschaftspraxis, drei Grundversorger, ein Kardio-loge, eine Psychiaterin. Bald werden in der unteren Etage Physiotherapeutinnen einziehen. Die Praxis läuft gut, die Kollegen mögen sich, Karl hat gute Freunde, die an Philosophenabenden über Gott und die Welt diskutieren. Karl ist unpolitisch, er liebt klas-sische Musik und stammt aus gut bürgerlichen Ver-hältnissen mit akademischem Hintergrund, Geld spielt da keine Rolle. Ein nicht untypisches Kollegen-profil. Was kann daran interessant sein? Einiges, wenn man über die lange Berufserfahrung des Autors Tho-mas Schweizer und seine Schreibbegabung verfügt. Denn dieser Karl ist ein überaus gewissenhafter, emp-
findsamer Junggeselle mit sehr hohen Ansprüchen an sein Fach. Er möchte mehr als nur Grundversorger sein, leidet an Misserfolgen, Zeitmangel, Bürokram und Einsamkeit. Ein einziger verpatzter Vortrag ge-nügt, um ihn von einer Spitalkarriere abzubringen. Lieber kämpft er sich durch sein Bestellbuch, macht Hausbesuche und Überstunden. Es ist nicht einfach, diesen Karl zu mögen. Man möchte seiner Exfreundin zustimmen, die ihn als selbstgerechten Heiligen und Angsthasen beschreibt, als seufzenden Zweifler, der sich unaufhörlich um sich selber dreht. Doch der Doktor entwickelt sich, zwar langsam, aber eine fri-sche Liebe und ein Autounfall beschleunigen den Rei-feprozess. Thomas Schweizer hat einen einfühlsamen Entwicklungsroman geschrieben, der das Innenleben seines introvertierten Helden mit vielseitig und rea-listisch beschriebenen Arbeitssituationen grundiert. Man kann sich über den verklemmten Einzelgänger ärgern, der die Welt erlösen will und dann, Ende gut, alles gut, eine Familie plant. Wir freuen uns aber an den vielen interessanten Gesprächen über Medizin und das Primat der Machbarkeit. Und darüber, dass es immer wieder gewissenhafte Kollegen und Kolle-ginnen gibt, die tapfer und ausdauernd ihren eigenen Weg suchen.
Bruno BrenndtBruno erzählt Geschichten, dem alten Afghanen, der Therapeutin, der Freundin, den Mitpatienten in der Rehaklinik für Alkoholiker. Verschiedene Zeitebenen bringen Erzählungen hervor, die, analog den Spiegeln im Kaleidoskop, bei jeder Drehung die Farbkristalle zu neuen Mustern ordnen. Aus der Jetztzeit des Klinik-alltags erzählt Bruno sein eigenes Leben und das sei-ner Eltern. Aus seinen Notizen, die er jeweils vor-liest, erfahren die Zuhörer von dem, was vom Mon-tag bis Samstag vor drei Monaten geschah und dem, was weiter zurückliegt. Al Kbar, der alte Afghane, ist die zweite Erzählstimme im Roman, eine innere In-stanz, Lehrer und Meister aller Geschichtenerzähler. Bruno ist sein Sprachrohr, das uns zwischendurch von orientalischen Episoden mit Salahaddin, Rhun und dem kleinen Dschinn berichtet. Man könnte auch von einem Teppich sprechen, den die Autorin aus mehreren Farbsträngen knüpft. Darin verwoben finden sich viele Illustrationen, die Yasemin Schrei-ber-Pekin selber gezeichnet hat. Eine anspruchsvolle Textcollage, die auch dem Leser einiges abfordert. Wäre die Kollegin Scheherazade aus 1001 Nacht, könnte man von ihr sagen, dass sie uns gleichermas-sen, wie den rachsüchtigen Kalifen, mit ihrem Fabu-liertalent am Ende für sich eingenommen hat.
Erhard Taverna
erhard.taverna[at]saez.ch
Thomas Schweizer Yasemin Schreiber-PekinInnenansicht – Zweifel eines Arztes Bruno Brenndt
Sprakensehl-Hagen: ASARO Verlag; 2014. Zürich: Skepsis-Verlag; 2013. 256 Seiten. 25.90 CHF. 352 Seiten. 21.90 CHF.ISBN 978-3-95509-043-2 ISBN 978-3-9521140-8-7
B u c h b e s p r e c h u n g e n H O R I Z O N T EN o t e s d e l e c t u r e H O R I Z O N S
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Des pommades – ou la valeur intrinsèque de la forme galénique d’un médicament
Comment les sorcières font-elles pour voler? Elles se servent d’un balai, évidemment. Mais pas seulement. L’histoire culturelle de l’irrationnel connaît une pom-made, dont les prétendues sorcières se seraient géné-reusement enduit les organes génitaux avant de dé-coller pour rejoindre leur sabbat bien mérité.
Ce n’est pas un hasard si le carburant des vols (sans doute hallucinogènes) de l’époque, quand il y en avait un, était administré en frictionnant une pom-made. Dans les temps anciens, celle-ci était, avec le pansement médicamenteux, une forme galénique très populaire.
Il en était tout autrement dans les années 60, où les pilules étaient en vogue: le personnage principal d’une série américaine, une poule mouillée classique du nom de Stanley Beamish, pouvait soudain «voler comme un aigle et vaincre tous les méchants. Son heure de gloire venait en effet à chaque fois qu’il prenait une pilule!» C’était d’ailleurs l’intro et même le titre allemand de la série. La prude télévision américaine aurait sans doute moins apprécié qu’avant de se mettre en chasse des crapules, Stanley Beamish s’enduise de pommade de superhéros, comme les sorcières.
Lorsque j’ai aidé à encadrer, il y a bien longtemps, un camp d’été pour des enfants venus de loin, la direc-trice utilisait une «pommade contre le mal du pays», dont elle frictionnait la poitrine des enfants tristes d’être loin de chez eux. Cela fonctionnait parfaite-ment – et je ne peux que le recommander en cas d’ur-gence. Il suffit de choisir une pommade à la consis-tance et à l’odeur agréables.
Du point de vue strictement médical, l’utilisation de pommades et d’onguents est pertinente lorsque la substance active doit agir localement à travers ou sur la peau. Ou, comme dans le cas des patchs, parce que la libération transdermique systémique de principe actif est parfois mieux tolérée et plus facile à contrôler qu’avec d’autres formes galéniques ou voies d’admi-nistration.
L’intérêt de la «pommade contre le mal du pays» est ailleurs. Outre tous les effets placebo possibles, il y a la sensualité apaisante de l’application. Ne serait-ce que le simple acte de frictionner avec des mains chaudes et douces. C’est sans aucun doute une forme d’administration encore plus personnelle que de four-rer dans la bouche une cuillère pleine de gouttes soi-gneusement comptées. L’important est le contact peau à peau, la pénétration, peut-être le parfum. Si j’étais une femme, j’ajouterais certainement ici: comme avec le maquillage!
Frictionner et enduire soulage aujourd’hui encore bien des maux, ne serait-ce que du fait de la consis-tance ou plutôt de la tactilité du produit. Quel ama-teur de Nutella pourrait le nier? L’art suisse de la pâtis-serie serait-il envisageable sans les contrastes de tacti-lité extrêmes des mille-feuilles (tous frais) en bouche? Pour un tel feu d’artifice sensoriel, nous sommes même prêts à accepter quelques tentatives de coupe désespérées. Et quel constructeur automobile presti-gieux pourrait se permettre d’ignorer la valeur ajou-tée du toucher, du tactile en termes de marketing? Ce principe vaut aussi pour les pommades médicinales.
Outre leur éventuelle utilité thérapeutique, cer-taines ont une aura particulière propre: la pommade cicatrisante, la sombre pommade vésicante, la «pom-made blanche», sans principe actif. De même qu’au-trefois la pommade «grise» au mercure contre la sy-philis ou «l’onguent armaire», qui contenait des in-grédients prélevés sur des cadavres et était censé guérir les plaies graves. On ne s’étonne donc guère de trou-ver sur Internet une étrange «pommade noire», pré-tendument capable de diagnostiquer le cancer et d’ex-traire les cellules cancéreuses de la peau. Quant au fameux «onguent de marmotte», qui contient de la graisse de marmottes fraîchement abattues à la chasse suisse, il mériterait un «Et encore...». Les ateliers pour préparer soi-même ses pommades (curatives) sont d’ores et déjà très populaires, que ce soit aux fêtes d’anniversaire enfantines ou dans les musées.
Je suis récemment passé devant le panneau d’af-fichage d’une église, où l’on annonçait l’onction des malades. J’avoue ne pas être expert en liturgie. Selon Wikipedia, l’onction des malades, souvent appelée extrême-onction par abus de langage, est un sacre-ment destiné à rendre force et courage aux personnes gravement malades ou en danger de mort, qui s’ap-puie entre autres sur l’épître de Jacques dans le Nou-veau Testament. Elle a elle aussi des composants sen-suels, puisqu’en règle générale le front et la paume des mains sont oints avec l’huile des malades (de l’huile d’olive bénite).
Chaque forme galénique et d’administration des médicaments a un caractère, une sensualité, une symbolique et une valeur propres: l’injection inva-sive (shot, en anglais), la pilule pratique, la pommade perceptible.
Les pommades peuvent être un bienfait pour le corps et l’esprit – même si elles ne permettent pas de s’envoler ensuite sur un balai.
Eberhard Wolff *
* PD Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff est licencié en études culturelles, historien de la médecine et membre de la rédaction Histoire de la médecine du Bulletin des médecins suisses.
eberhard.wolff[at]saez.ch
La marmotte, pas encore transformée en pommade.
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La dernière page du BMS est gérée indépendamment de la rédaction.
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