BOURGES ENTRE XIXE ET XXE
SIECLE…
LA RUE MOYENNE …….
Par les élèves de Première de la section Histoire des Arts du lycée Alain Fournier de Bourges
Bourges au fil des siècles
Du 1e au 3e siècle
Avaricum, capitale de la
province d’Aquitaine Première
Fin du 1e siècle :
organisation du centre de
la cité
Du 4e au 10e
siècle
Du 11e au 13e siècle
Du 14e au 16e siècle
Du 17e au 18e siècle
Stèle gallo-romaine. Enfant avec un
chien *
Plan du rempart du 4e siècle *
Construction du rempart,
renforcé par 50 tours environ et
percé par 4 portes.
Fondations de nombreuses basiliques et monastères (fin 6e siècle,
début 7e )
En 1100, le dernier vicomte de
Bourges vend ses biens au roi de
France Philippe 1e.
Bourges devient ville royale.
La Grosse Tour et la Cathédrale sont les symboles du
pouvoir capétien.
La Grosse Tour. *
Dessin à la plume par Hoëfnagel. 16e
siècle
Bourges : fief du Duc Jean de
Berry et Charles VII.
Développement du mécénat.
La ville est prospère, grâce à Jacques Cœur,
argentier de Charles VII.
Hôtel Jacques Cœur. Façade
sur rue22 juillet 1487 : grand feu de la Madeleine. Un tiers de la
ville est détruit.
Bourges connaît une période
difficile (économie peu
florissante, épidémies de
peste, monuments dégradés)
L’Eglise de Bourges
soutient la Contre-Réforme et encourage la construction de communautés religieuses.
La Cathédrale. Portail latéral Ouest
Couvent des Ursulines. Actuel Palais de Justice
AU XIXE SIèCLE …
De 1832 à 1836, Bourges s’industrialise grâce à son statut de marché agricole régionale. La Halle aux Blés (1836) et la Fonderie du Marquis de Voguë (1848)
sont témoins de l’enrichissement industriel de la ville.
Par ailleurs, en 1860, Napoléon III décide d’implanter un important complexe militaire comprenant une fonderie, une école de pyrotechnie et un polygone de
282 hectares.
Grâce à l’industrialisation et à l’implantation des établissements militaires, Bourges a pu retrouver son importance économique.
La Halle au Blé. Façade centrale
LA RUE MOYENNE
Avenue de la Gare *
Ligne de tramway
N° 1
Gare Pont St Ambroix
Place Plancha
t
Nouvelles Galeries
Rue moyenne *
La Rue Moyenne, depuis 1853, artère principale du centre ville, s’ouvre en 1898 sur la Place
Séraucourt, ce qui permet le passage d’une ligne de tramway qui n’existe plus de nos jours.
En 1901, la Rue Moyenne est une des rues les plus actives de Bourges , de part la présence des grands magasins, des hôtels particuliers, des banques et de
nombreux cafés.
Aujourd’hui, elle est toujours animée et constitue une des rues les plus attractives de Bourges.
LES COMMERCES
Immeuble élevé au dessus de l’épicerie Malnoux
La Maison des Forestines, fondée en 1884, se situe sur la place Cujas.
En 1879, Georges Forest, confiseur, invente un bonbon qui devient une
spécialité locale : la Forestine. Cette confiserie qui peut être de différentes couleurs est de forme rectangulaire,
fourrée de praliné au chocolat et enrobée de sucre.
Cet immeuble, de type haussmannien, donne un effet monumental à l’entrée de
la Rue Moyenne.
La Maison des Forestines
Les Dames de France. Façade
Le magasin des Dames de France se dresse Place
Planchat, en bas de la Rue Moyenne.
Cet édifice de 1904-1905 présente sur ses façades des
sculptures et des frises ornementales. Par ailleurs, il
s’agit d’une superbe construction mêlant les
matériaux nouveaux pour l’époque : verre, acier et béton.
Au 19e siècle, ce magasin vend des tissus, des jouets, des meubles et des objets de
maison. C’est la première fois que la vente se fait à prix fixe. Cet établissement compte 300 personnes, essentiellement des
vendeuses.
C’est au début des années 80 que ce magnifique magasin de
la Belle Epoque ferme ses portes.
L’épicerie Malnoux était la plus grande de Bourges. Construite à la fin du 19e siècle, Place Planchat, en style néoclassique, cette façade met en avant les frontons triangulaires au dessus des fenêtres et développe symétrie et
simplicité.
De nos jours, un magasin de chaussures remplace cette
alimentation générale
Les banques
Au 19e siècle, Bourges connaît une envolée industrielle et commerciale qui se traduit par l’installation de banques.
Le Crédit Lyonnais, datant de 1897, fait l’angle des rues Moyenne et Jacques Cœur alors que la Société Générale (1912), l’angle des rues du Commerce et Pelvoysin.
Ces deux établissements, de style néo-classique, empruntent des matériaux nouveaux tel le verre, le béton et l’acier.
Le Crédit Lyonnais La Société Générale
LES SERVICES PUBLICS
La Chambre de Commerce est construite entre 1902 et 1912 Place Mirpied. Ses
fonctions administratives permettent le suivi du développement commercial
florissant au début du 20e siècle.
Dans un style néo-gothique, cette façade reprend un répertoire décoratif des 13e et 14e siècles en l’adaptant aux matériaux
modernes.
Chambre de Commerce. Actuel Tribunal de Commerce
L’Hôtel des Postes a été construit de 1911 à 1916 par l’architecte Henri Tarlier,
dans un style néo-gothique.
Son emplacement occupe une position centrale dans la Rue Moyenne.
Henri Tarlier fait référence aux monuments de Bourges tels le Palais Jacques Cœur,
l’Hôtel des Echevins.
Les lieux de convivialité
Grand Café. Enseigne *
Immeuble 16 Rue Moyenne. Actuelle Banque Populaire
La Banque Populaire se situe 16 Rue Moyenne à la place du Grand Café, construit au début du 20e siècle.
Son enseigne en fer forgé est typique de la Belle Epoque.
Sa façade de type éclectique laisse une large place au verre et mêle guirlandes, frontons à volutes et frise.
Le balcon suivant tout l’étage noble donne une position imposante à cet immeuble.
DIaporama réalisé par les élèves de la
section histoire des arts du lycée alain
fournier de bourges
Documents signalés d’un * : extraits de Bourges 1850-1950, l’expansion d’une ville
Photos : D. BORDAT
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