Carte scolaire du premier degré
Bilan de la rentrée dans lepremier degré public
2009-2010
Février 2010
© MEN/DGESCO ► eduscol.education.fr/cartescolaire
eduscol
BILAN DE LA RENTREE SCOLAIRE DANS LE PREMIER DEGRE PUBLIC
2009 - 2010
AVANT-PROPOS
Le document « bilan de la rentrée scolaire dans le 1er degré » est le résultat de la mise en œuvre des recommandations formulées par le groupe de travail « carte scolaire Premier degré » en 2000 qui associait des représentants des personnels, des parents d’élèves, des élus et le ministère de l’éducation nationale. Il est publié depuis 2001.
La méthode de répartition des emplois proposée par ce groupe de travail est détaillée. Son application au niveau national et au niveau académique, ainsi que l’utilisation des indicateurs de contexte géographique, démographique et social actuel sont décrites. Un calendrier souhaité des procédures et des concertations inhérentes à la préparation de la rentrée est également proposé.
Les conditions d’encadrement des élèves et les moyens en emplois sont analysés sur les dix dernières années. Les mouvements d’emplois à la rentrée 2009 et depuis la rentrée 2005 sont également présentés.
Les emplois d’enseignants du premier degré dans l’Adaptation scolaire et la Scolarisation des enfants Handicapés (ASH) sont détaillés en distinguant ceux qui sont affectés au ministère de l’Education nationale et hors ministère ainsi que ceux qui sont implantés dans le premier ou le second degré.
L’analyse du nouveau régime de décharge des directeurs d’école, la situation des primo-arrivants et l’enseignement des langues vivantes complètent cette analyse.
Des indicateurs concernant la scolarisation des enfants âgés de 2 ans, les ressources humaines (âge, temps partiel, absence, remplacement des enseignants du premier degré, formation continue), l’encadrement des enseignants par les IEN et le nombre de conseillers pédagogiques par enseignant ont été ajoutés pour bien cerner toutes les composantes du premier degré.
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SOMMAIREPAGES
1. La méthode définie pour la répartition des emplois d’enseignants1.1. Un groupe de travail mis en place en 2000 a permis de mieux définir les conditions
d’élaboration de la répartition des moyens dans le premier degré 4
1.2. La méthode de répartition des emplois d’enseignants du premier degré 51.3. Le contexte géographique, social et les structures d’accueil 9 1.3.1. Les caractéristiques territoriales 9 1.3.2. Les évolutions sociales 9 1.3.3. Les structures d’accueil 9 1.4. Recommandations relatives aux procédures et au renforcement de la concertation 16
2. Les moyens en emplois et les élèves 2.1. Les moyens globaux en emplois 17
2.1.1. La répartition des emplois par action et la part du potentiel enseignant en responsabilité d’une classe à la rentrée 2009
17
2.1.2. Les emplois dans l’éducation prioritaire à la rentrée 2008 192.1.3. Les dotations d’enseignants du premier degré notifiées et réalisées à la rentrée
200921
2.1.4. Les mouvements d’emplois à la rentrée 2009 222.1.5. Les mouvements d’emplois aux rentrées 2005, 2006, 2007, 2008 et 2009 23
2.2. Les élèves et l’encadrement des élèves 292.2.1. L’évolution des effectifs d’élèves à la rentrée 2009 et les prévisions 2010 29 2.2.2. Le P/E et le nombre d’élèves par classe à la rentrée 2009 29 2.2.3. L’évolution en 10 ans du P/E, des effectifs d’élèves et des postes 30 2.2.4. Des disparités moins prononcées qu’en 1999 30
2.2.5. Les élèves dans l’éducation prioritaire à la rentrée 2008 30 2.3. Les emplois et les élèves dans l’Adaptation scolaire et la Scolarisation des enfants
handicapés (ASH) à la rentrée 2008 39
2.3.1. La répartition des emplois ASH 39 2.3.2. L’occupation des emplois ASH par des personnels non spécialisés 39 2.3.3. Les enseignants du premier degré en formation ASH 39 2.3.4. Les élèves handicapés 40 2.4. le nouveau régime de décharges des directeurs d’école 41 2.4.1. Les nouvelles mesures 41 2.4.2. Les stages en responsabilité des PE2 41 2.5. La scolarisation des enfants âgés de 2 ans à la rentrée 2008 42 2.5.1. Le nombre d’élèves de 2 ans scolarisés 42 2.5.2. Les disparités académiques 42 2.6. Les primo-arrivants en 2008-2009 442.7. L’enseignement des langues vivantes au CP, au CE 1 et au cycle 3 en 2008-2009 44 2.7.1. Les élèves bénéficiant de langues vivantes 44 2.7.2. La répartition des langues enseignées 44 2.7.3. Les personnels chargés de l’enseignement des langues 44
3. Les ressources humaines3.1. Les enseignants du premier degré public en janvier 2009 523.2. Absence et remplacement des enseignants du premier degré public 523.3. Formation continue des enseignants du premier degré public 523.4. L’encadrement des enseignants du premier degré par les IEN et l’apport des
conseillers pédagogiques 60
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Liste des annexes jointes
Annexe 1 : Eléments des indicateurs de contexte territorial et de contexte social en 2008 66
Annexe 2 : Evolution des structures d’accueil 71
Annexe 3 : Répartition des emplois par action en nombre à la rentrée 2009 75
Annexe 4 : Répartition des emplois par action en pourcentage et part du potentiel enseignant en responsabilité d’une classe à la rentrée 2009.
80
Annexe 5 : Répartition des emplois dans l’éducation prioritaire à la rentrée 2008 85
Annexe 6 : Comparaison des dotations de la rentrée 2009 et des mesures effectivement réalisées
90
Annexe 7 : Solde des mouvements d’emplois par action et sous-action à la rentrée 2009 91
Annexe 8 : Evolution des effectifs d’élèves, comparaison avec la prévision, P/E et nombre d’élèves par classe – rentrée 2009.
101
Annexe 9 : Population scolaire et postes en 1999 et 2009 105
Annexe 10 : Les élèves dans l’éducation prioritaire 109
Annexe 11 : Répartition (en nombre) des emplois ASH du premier degré dans le premier et le second degrés au 30/09/2008
114
Annexe 12 : Répartition (en pourcentage) des emplois ASH du premier degré dans le premier et le second degrés au 30/09/2008
118
Annexe 13 : Occupation des postes ASH au 30/09/2008 122
Annexe 14 : Nombre d’emplois ASH du premier degré dans le premier et le second degrés occupés par des personnels non spécialisés au 30/09/2008
126
Annexe 15 : Pourcentage d’emplois ASH du premier degré dans le premier et second degrés occupés par des personnels non spécialisés au 30/09/2008
130
Annexe 16 : Comparaison des besoins en emplois de décharges des directeurs d’école à 4 classes et potentiel en emplois offert par les stages filés à la rentrée 2009
134
Annexe 17 : Potentiel en emplois offert par les stages filés (après déduction des besoins de décharges des directeurs d’écoles à 4 classes) et les stages en responsabilités à la rentrée 2009
140
Annexe 18 : Taux de scolarisation à 2 ans et nombre d’élèves dans le public, le privé et le public+privé à la rentrée 2008
146
Annexe 19 : Les primo-arrivants en 2008-2009 150
Annexe 20 : Politiques académiques en matière de langues vivantes en 2008-2009 156
Annexe 21 : Les enseignants du premier degré - janvier 2009. Répartition par âge – part des femmes – pourcentage des enseignants à temps partiel
157
Annexe 22 : Les taux d’absence, de remplacement et d’efficience en 1999-2000 et 2007-2008
161
Annexe 23 : Les journées stagiaires de formation continue en 2007-2008 166
Annexe 24 : Pourcentage des personnels inscrits et retenus aux actions de formation continue des PAF en 2007-2008
171
Annexe 25 : Taux d’encadrement des enseignants du premier degré public et privé par les IEN en 2009-2010
175
Annexe 26 : Nombre d’enseignants du premier degré public par conseiller pédagogique (ou faisant fonction) en 2009-2010
179
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1. La méthode définie pour la répartition des emplois d’enseignants
1.1 Un groupe de travail mis en place en 2000 a permis de mieux définir les conditions d'élaboration de la répartition des moyens dans le premier degré.
Des propositions ont été élaborées par un groupe de travail national mis en place pour améliorer, dès la préparation de la rentrée 2001, les conditions d’élaboration de l’implantation des moyens dans le premier degré afin de garantir, aux niveaux national, académique, départemental et local, l’équité, la transparence et la concertation nécessaires. Le groupe de travail a associé des membres de l’administration de l’Education nationale, des représentants des municipalités, des parents d’élèves, des personnels et des associations périscolaires.
- A partir d’une analyse de l’évolution de l’utilisation des moyens dans le premier degré au cours des 10 dernières années (1991-2000) et d’une appréciation du contexte géographique, démographique et social actuel, appuyée, notamment, sur les enseignements du dernier recensement, le groupe de travail a élaboré des propositions :
+ sur les critères de répartition et d’affectation des moyens à envisager aux différents niveaux national, académique et départemental ;
+ sur des procédures qui privilégient et organisent la concertation à tous les niveaux.
- Le groupe a proposé des critères de répartition qui permettent
+ de faire face aux évolutions de la démographie scolaire,
+ de pondérer les évolutions démographiques par la prise en compte des difficultés sociales et des contraintes territoriales.
Cette méthode permet de prendre en compte à la fois la situation des régions en régression démographique (Nord, Est) et celle des régions en forte expansion (littoral atlantique, Rhône-Alpes, Ile-de-France par exemple). Ces critères sont peu nombreux au plan national et compatibles avec la volonté de donner toute sa place aux responsabilités et aux initiatives au niveau local.
- Une consolidation de la concertation.
A chaque niveau (national, académique et départemental) une instance tripartite associe, autour de l’administration, les élus, les parents et les personnels, lieu de concertation et de réflexion stratégique sur la politique éducative dans le premier degré et ses conséquences sur la carte scolaire (conseil supérieur de l’éducation, conseil académique de l’éducation nationale et conseil départemental de l’éducation nationale). La réunion de cette instance est précédée, au niveau départemental, par une concertation entre les représentants des communes et les autorités académiques.
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Ses débats portent sur le bilan de la rentrée précédente et sur les orientations à court et moyen terme concernant l’ensemble des questions de l’école, qui relèvent des responsabilités partagées entre l’Etat et les collectivités territoriales. La concertation avec les représentants des personnels, dans les comités techniques paritaires aux différents niveaux, intervient dans un second temps, au moment de traduire ces orientations en « mesure de rentrée ».
Toutes les propositions du groupe qu’il était techniquement possible de mettre en œuvre immédiatement ont été retenues pour préparer la rentrée 2001 et les rentrées suivantes et ont fait l’objet d’instructions données aux recteurs et aux inspecteurs d’académie.
1. 2 La méthode de répartition des emplois d’enseignants du premier degré
Au niveau national la répartition des emplois d’enseignants du premier degré vise à assurer une équité des dotations entre les académies, en tenant compte à la fois de la démographie des élèves et des disparités des situations géographiques et sociales. Sur proposition du groupe de travail national sur la carte scolaire du premier degré transformé depuis en commission spécialisée du CSE, réunissant des représentants des élus, des parents, des personnels, des associations et des autorités académiques, de nouveaux indicateurs, extérieurs au système éducatif, sont utilisés depuis 2001 dans la procédure de préparation de la rentrée scolaire.
Outre l’évolution démographique et l’indicateur du taux d’encadrement global (P/E), trois sortes d’indicateurs sont pris en compte.
L’indicateur territorial et l’indicateur social sont composés chacun de trois éléments simples provenant de l’exploitation du recensement de 1999 actualisé par des données de l’année 2002 et d'autres données fournies par l’INSEE.
Ces indicateurs ont été actualisés en fonction des dernières données disponibles. + Pour l’indicateur territorial, il s’agit :
de la densité de la population des 2 à 16 ans ; du pourcentage de la population dans le rural ; du poids du rural isolé.
+ Pour l’indicateur social, sont combinés : le taux de RMIstes ; le pourcentage de PCS défavorisées ; le pourcentage de chômeurs.
Cet indicateur est calculé en moyenne sur les 3 dernières années pour prendre en compte de manière plus réaliste son évolution.
+ Un dernier indicateur, l’indicateur de « contraintes structurelles »,permet d’appréhender les problèmes liés aux structures scolaires. Il est introduit au niveau national pour assurer la transition et, au niveau académique ou départemental, pour apprécier les situations « fines ».
- Les propositions de mesures de rentrée pour les différentes académies métropolitaines s’effectuent en deux étapes :
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. Prise en compte des évolutions démographiques ;
. Rééquilibrage des dotations académiques en fonction d’une typologie des académies établie à partir de l’indicateur « territorial » et de l’indicateur « social ».
+ 1ère étape : Prise en compte des évolutions démographiques. L'évolution de la démographie est le premier critère qui est pris en compte. Cette évolution est transformée en nombre de classes et donc d'emplois.
Pour accompagner les évolutions démographiques, l’indicateur de « contraintes structurelles » est déterminé à partir des éléments suivants :
pourcentage des écoles de 1 à 2 classes; pourcentage des écoles de 3 à 4 classes; pourcentage des écoles de plus de 11 classes; pourcentage des écoles appartenant à l’éducation prioritaire.
Son objectif est de pondérer les évolutions démographiques en fonction de la capacité effective de l’académie à absorber les augmentations ou les diminutions d’élèves.
Cet indicateur permet d’identifier des académies qui connaissent, au regard de ces critères, des contraintes structurelles fortes, moyennes ou faibles (voir tableau N°1).
La prise en compte de la démographie scolaire par académie s’effectue de manière différenciée selon qu’il s’agit d’une hausse ou d’une baisse d’effectifs. Ces valeurs sont modulées en fonction de l’importance de l’indicateur de contraintes structurelles.
A l’issue de cette première étape, il est possible de déterminer les attributions ou retraits d’emplois au titre des évolutions démographiques.
+ 2ème étape : Rééquilibrage des dotations académiques en fonction de la typologie des académies à partir de l’indicateur « territorial » et de l’indicateur social.
La prise en compte des situations des académies implique de considérer l’ensemble des emplois de l’académie et pas seulement les variations d’effectifs d’élèves.
La combinaison des indicateurs territorial et social permet d'établir une typologie des académies présentée dans le tableau N° 2.
A partir de l’indicateur territorial est calculé, pour chacune des catégories (dominante urbaine, contrastée et dominante rurale), un taux d’encadrement moyen de référence.
A chaque ensemble cohérent d’académies déterminé dans le tableau N°2 est appliqué un traitement différencié qui tient compte des poids relatifs de l’indicateur social et de l’indicateur territorial.
A l’issue de cette deuxième étape, des mesures de rééquilibrages des dotations entre les académies sont définies.
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La proposition de répartition finale est établie avec la volonté, le cas échéant, de limiter les retraits à un pourcentage raisonnable du montant global des emplois.
Il faut noter qu’à la rentrée 2008, les dotations des académies ont été maintenues (car il n’y eut aucun retrait d’emplois) ou abondées des mesures de rentrée. A la rentrée 2009, il n’y eut aucun retrait d’emplois au titre de la démographie.
Tableau N°1 : Indicateur de contraintes structurelles Cet indicateur repose sur les données statistiques de la rentrée 1999. Il n’a pas été actualisé mais il est prévu de revoir cet indicateur en même temps que les critères sociaux et territoriaux. La typologie des familles d’académies au regard de l’indicateur des contraintes structurelles est décrite dans le tableau ci-après :
FAIBLE MOYEN FORT
Aix-Marseille CaenLilleLyon
NantesNice
Orléans-Tours Paris
RennesVersailles
Amiens Bordeaux
CréteilGrenoble
MontpellierNancy-Metz
Poitiers Rouen
Strasbourg
BesançonClermont-Ferrand
CorseDijon
Limoges Reims
Toulouse
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Tableau N°2 :Typologie des académies selon l’indicateur social et l’indicateur territorial L’indicateur social est calculé en faisant la moyenne sur les trois dernières années (2006-2007-2008) des critères qui le composent. La typologie qui en résulte reste identique à celle qui avait été établie précédemment en prenant en compte la seule année 1999. L’indicateur territorial a été actualisé : l’Insee a communiqué des données sur la population en 2002 et la densité de la population 2-16 ans au km2 a été recalculée en 2008. Cependant l’indicateurreste inchangé. Pour préparer la répartition des mesures de rentrée 2010 le P/E moyen de chaque famille d’académies est égal à la moyenne constatée à la rentrée 2009.
TERRITORIAL
SOCIAL
DOMINANTEURBAINE
P/E moyen = 5,18
CONTRASTE
P/E moyen = 5,28
DOMINANTERURALE
P/E moyen = 5,61
FORTLilleNice
Rouen
Aix-Marseille Amiens
Montpellier
CorseReims
MOYENCréteilLyon
Versailles
BordeauxCaen
GrenobleNancy-Metz
NantesOrléans-Tours
Toulouse
DijonPoitiers
FAIBLEParis
StrasbourgBesançonRennes
Clermont-Ferrand Limoges
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1.3 Le contexte géographique, social et les structures d’accueil.
1. 3.1. Les caractéristiques territoriales
Les indicateurs de contexte territorial (voir cartes pages suivantes) qui permettent d’apprécier les principales caractéristiques des différentes académies retenues par le groupe de travail en 2000 ont été repris. Il s’agit de la densité de population de 2 à 16 ans, la proportion de population résidant en zone rurale et la proportion de population résidant dans le rural isolé.
Il faut noter que les poids de la population rurale et du rural isolé ont été actualisés par des données INSEE de 2002. Comme tous les ans, l’indicateur de la densité de population de 2 à 16 ans a été mis à jour.
L’annexe 1 donne par académie et département les valeurs de ces indicateurs.
1.3.2. Les évolutions sociales
Les indicateurs de contexte social (voir cartes pages suivantes) définis par le groupe de travail ont été actualisés : taux de chômage, proportion de bénéficiaires du RMI et pourcentage d'enfants défavorisés. L'annexe 1 donne également la valeur de ces indicateurs par académie et département.
Afin de refléter la situation durable des académies et des départements, lorsque les données nécessaires étaient disponibles, ces indicateurs ont été calculés en prenant en compte la moyenne des valeurs des 3 dernières années.
La typologie des académies qui servira de base à la préparation de la rentrée 2010 reste identique à celle des années antérieures mais il est envisagé de la modifier pour les années futures.
1.3.3. Les structures d’accueil
A la rentrée 2008 (voir annexe 2), on constate que le nombre de communes sans école publique est égal à 35,25 % soit 3,36 points de plus qu’à la rentrée 1999. Le pourcentage de communes sans aucune école à la rentrée 2008 est égal à 33,89 %.Le nombre d’écoles diminue : il est passé de 53 498 en 1999 à 49 498 à la rentrée 2008. Depuis 1999, la baisse est de 7,5 % (voir annexe 2). Le pourcentage d’école à classe unique à la rentrée 2008 est égal à 10,58 % et celui des écoles à 8 classes et plus à 18,55 %. Par ailleurs, on constate qu’entre les rentrées 2002 et 2008, la part de l’enseignement privé est restée stable : 13,5 % en 2002 et en 2008 (voir annexe 2).
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LEGENDE
Plus de 55,00 %de 35,00 à 55,00 %de 17,97 à 34,99 %de 0,01 à 17,96 %Egal à 0,00 %
POURCENTAGE DE LA POPULATIONDANS DES ESPACES A DOMINANTE RURALE EN 2002(Nouvelle définition INSEE)
FRANCE métropolitaine : 17,97 %
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LEGENDE
Plus de 40,00 %de 20,00 à 40,00 %de 10,03 à 19,99 %de 0,01 à 10,02 %Egal à 0,00 %
POURCENTAGE DE LA POPULATIONDANS DES ESPACES A DOMINANTE RURALE ISOLEE EN 2002(Nouvelle définition INSEE)
FRANCE métropolitaine : 10,03 %
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RéunionGuyaneMartiniqueGuadeloupe
FRANCE métropolitaine: 34,2
Nombre de bénéficiaires du R. M. I.pour 1 000 habitants en 2005 LEGENDE
Plus de 100,0de 39,0 à 100,0de 28,0 à 38,9de 20,0 à 27,9Moins de 20,0
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1.4 Recommandation pour le calendrier annuel des procédures et des concertations.
Chaque recteur et chaque inspecteur d’académie établissent, en liaison avec le préfet, un calendrier des opérations annuelles, qui permette aux communes de prendre leurs décisions et au mouvement des enseignants de se dérouler dans de bonnes conditions. Le calendrier proposé ci-dessous constitue un cadre de référence. Il donne lieu aux adaptations liées aux spécificités locales.
Bilan et orientations Préparation de la rentrée scolaire suivante Ajustements de rentrée Niveau académique Niveau
départemental
Octobre-décembre : bilan de la rentrée scolaire de l’année N. Orientations à court et moyen termes.
Décembre-janvier : notification des dotations aux académies et aux départements. Examen de la traduction des orientations en mesures de rentrée.
Janvier-février-mars : répartition des emplois dans les écoles. Novembre-janvier : concertation avec les exécutifs locaux pour la mise en œuvre de la charte des services publics en milieu rural
Juin-septembre.
Concertation tous niveaux
Concertation infra-départementale
CDENCAEN : consultation sur les critères de répartition des emplois entre les départements.
CTPD : consultation sur la répartion des emplois par école.
CTPD
CTPD
Concertation avec les maires sur les projets d’attribution et de retrait d’emplois.
CAEN
CTPA
CSE
Groupes de travail ler degré.
CTPA : répartition des dotations en emplois.
Communication des projets de fermeture d’école et de l’étude d’impact correspondante au préfet, chargé de mettre en œuvre les procédures prévues en cas de fermeture ou de cumul de fermetures de services publics.
CDEN
CTPM CDEN : consultation sur la répartition des emplois.
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2. Les moyens en emplois d’enseignants du premier degré et les élèves.
2.1 Les moyens globaux en emplois.
2.1.1. La répartition des emplois par action et la part du potentiel enseignant en responsabilité d’une classe à la rentrée 2009.
Au total, 310 448 emplois d’enseignants du premier degré sont implantés dans le programme « Enseignement scolaire public du premier degré ». Dans le contingent sont exclus les emplois de professeurs des écoles stagiaires. Le tableau ci-après décrit la répartition des emplois par action en regroupant les actions « préélémentaire » et « élémentaire ».
Métropole + DOM Nombre %
Actions 01 et 02 : Préélémentaire+Elémentaire
243 190,50 78,34
Action 03 : Besoins éducatifs particuliers
24 053,75 7,75
Action 04 : Formation des personnels enseignants
1 704,75 0,55
Action 05 : Remplacement 25 819,25 8,32
Action 06 : Pilotage et encadrement pédagogique
13 896,25 4,48
Action 07 : Personnels en situations diverses
1 783,50 0,57
TOTAL 310 448 100,00
On constate ainsi que 78,34 % des emplois sont implantés en préélémentaire et en élémentaire. Le poids des emplois de remplacement est de 8,32 % alors que la part des emplois affectés aux besoins éducatifs particuliers est de 7,75 %. Le pourcentage d’emplois affectés à la formation (essentiellement les décharges des IMF) est égal à 0,55 %.
La part de l’action «Pilotage et encadrement pédagogique » qui comprend les décharges et les conseillers pédagogiques est égale à 4,48 %.
Enfin, les personnels en situations diverses représentent 0,57 % du total des emplois.
Le détail par académie et département de toutes ces actions, en nombre et pourcentage, figure dans les annexes 3 et 4.
En ce qui concerne la part du potentiel enseignant en responsabilité d’une classe, on constate que ce taux est égal à 83,08 %, il a progressé de 0,51 point par rapport à la rentrée 2008 (voir annexe 4).
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2.1.2. Les emplois en éducation prioritaire à la rentrée 2008.
Les statistiques relatives à la rentrée 2009 n’étant pas encore disponibles, ce sont celles de la rentrée 2008 qui sont présentées.
On constate que 17 460,0 emplois (soit 5,57 % des emplois) sont implantés dans les écoles des "réseaux ambition réussite" (RAR) et 42 265,75 (soit 13,48 % des emplois) dans les écoles des "réseaux de réussite scolaire"(RRS) soit au total 59 725,75 emplois qui représentent 19,06 % des emplois. Le détail du total de ces emplois répartis par académie et département figure dans l’annexe 5. Une carte (voir page suivante) présente les situations académiques.
Les académies des DOM ont des pourcentages élevés d’emplois implantés dans l’éducation prioritaire. Les taux sont les suivants : 57,36 % en Guyane, 51,25 % à La Réunion, 42,50 % en Martinique. En Guadeloupe le taux est plus faible : 27,91 %. En métropole, ce sont les académies de Corse (44,80 %), Créteil (33,50 %) et Paris (32,19 %) qui ont les taux les plus forts et celles de Rennes et Limoges les plus faibles (7,10 % et 7,72 %).
Le surcoût en emplois, c’est-à-dire le nombre d’emplois supplémentaires implantés en éducation prioritaire pour tenir compte de ses spécificités est égal à 7 400,5 emplois soit 2,36 % du nombre total d’emplois. Le surcoût en RAR est de 2 375 emplois et de 5 025,50 emplois en RRS.
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2.1.3. Les dotations d’enseignants du premier degré notifiées et réalisées à la rentrée 2009.
- L’évolution du schéma d’emplois à la rentrée 2 009 inscrit dans le PLF 2009 comprend trois types de mesures décrites ci-après.
. La démographie.
Pour accompagner l’augmentation globale des effectifs d’élèves, 500 emplois ont été créés. Il faut noter qu’aucune suppression d’emplois a été notifiée aux recteurs à ce titre.
. La réaffectation des maîtres spécialisés dans les classes.
La nouvelle organisation de la semaine scolaire a justifié la mesure de suppression de 3 000 emplois inscrite au PLF 2009. En définitive, 1 500 maîtres spécialisés ont été affectés dans les classes, les 1 500 autres l’ont été en surnuméraire dans les écoles où se concentrent les difficultés.
. La réaffectation devant élèves d’enseignants en situation de mise à disposition totale ou partielle.
Un réexamen systématique de l’ensemble des mises à disposition totales ou partielles a conduit au non- renouvellement de 500 emplois à la rentrée 2009.
. Dans les COM, 250 emplois ont été attribués au titre de l’intégration des instituteurs de Mayotte dans le corps des instituteurs d’Etat et 100 emplois pour faire face à l’évolution de la démographie à Mayotte.
- En définitive, les mesures réalisées ne correspondent pas à celles qui étaient prévues (voir annexe 6)
. Ainsi l’objectif de créer 500 classes a été dépassé puisque 780 emplois ont été affectés à l’ouverture de classes supplémentaires.
. S’agissant des RASED, 1 954,25 emplois ont été affectés dans des classes alors que 1 298 emplois ont été affectés en surnuméraire dans 1 ou 2 écoles où se concentrent les difficultés les plus lourdes.
. L’objectif de réaffecter 500 personnels en mises à disposition n’a pas été atteint : 349,50 emplois seulement ont été supprimés.
. Cependant, pour compenser, pour partie, les insuffisances de retraits au titre des RASED ou des MAD, 667,25 emplois ont été supprimés dans des domaines divers tels que l’animation, le soutien, ou le remplacement.
. Au total 2 191 emplois ont été supprimés, soit 809 emplois de moins que le nombre inscrit au PLF 2009. Il faut noter que 10 académies ont respecté globalement les mesures de rentrée notifiées dans les BOPA.
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2.1.4. Mouvement global des emplois réalisés à la rentrée 2009.
Ce mouvement est analysé d’abord au regard des actions du programme « Enseignement scolaire du premier degré » (voir annexe 7) puis en détaillant les ouvertures et fermetures d’emplois par fonctions synthétiques ce qui permet une analyse sur les cinq dernières années.
L’analyse par action du programme est décrite ci-après.
En préélémentaire le nombre de créations dépasse celui des fermetures d’emplois : le solde est de +129,50 emplois. En élémentaire on constate également une augmentation de 579,50 emplois.
L’action « Besoins éducatifs particuliers » diminue fortement : -2 131,25 emplois » On note cependant une augmentation du nombre d’emplois affectés aux classes spécialisées (CLIS, CLIN notamment) : +71. Par contre les emplois de RASED diminuent de 1 954,25 emplois car ces personnels ont été affectés dans les classes. On note également la suppression de 248 emplois d’enseignants du premier degré affectés dans cette action.
Ainsi que cela a été écrit précédemment, 1 298 emplois d’enseignants de RASED ont été affectés en surnuméraires dans 1 ou 2 écoles où se concentrent les élèves les plus en difficulté. Cette opération est neutre du point de vue des emplois.
On constate ainsi que dans les trois premières actions du programme 140, 780 emplois ont été affectés à la création de classes. La répartition par académie figure dans une carte dans les pages suivantes. Dans les autres actions, on ne recense pas de classes.
On peut considérer que ce nombre d’emplois supplémentaires affectés aux classes a permis de faire face à la hausse des effectifs d’élèves (+5 500 élèves).
Les moyens de remplacement pour la formation continue ont diminué (-235,25 emplois) ainsi que ceux des stages longs ASH (-32,5 emplois) et ceux qui concernent les congés de maladie et de maternité : -204 emplois. Au total, les moyens de remplacement ont diminué de 471,75 emplois.
La dotation affectée à la formation des personnels enseignants (c’est-à-dire essentiellement les décharges des enseignants maîtres formateurs à l’IUFM) a légèrement baissé (-75,75 emplois).
Les moyens affectés aux décharges de service des directeurs d’école ont augmenté (+218 emplois) et ceux des conseillers pédagogiques de 12,50 emplois soit au total 230,5 pour l’action «Pilotage et encadrement pédagogique ».
L’action « personnels en situations diverses » a perdu 451,75 emplois : 349,5 au titre de la réaffectation des personnels mis à disposition totale ou partielle devant les élèves et 102,25 par des suppressions d’emplois divers (fonctions administratives exceptionnelles par exemple).
L’analyse des mouvements d’emplois par fonctions synthétiques montre que comme tous les ans, le nombre d’ouvertures et de fermetures d’emplois est supérieur aux mesures de rentrée (voir tableaux et graphiques dans les pages suivantes).
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On constate ainsi que 6 165,75 emplois ont été créés alors que 8 356,75 emplois ont été supprimés, soit un solde de -2 191 emplois.
Il faut noter qu’il y a eu 4 877 ouvertures de classes et 4 097 fermetures soit un solde de 780 créations. Au total on a constaté 435,75 créations et 907,5 fermetures d’emplois pour le remplacement, soit une diminution de 471,75 emplois.
Si l’on ne prend pas en compte les classes d’enseignement spécialisées, le nombre de suppressions d’emplois ASH s’élève à 2 202,25.
Un solde positif est enregistré pour les décharges de service des directeurs d’école (447,75 emplois créés et 229,75 supprimés soit au total +218 emplois) et les conseillers pédagogiques (+60,50 créations et 48 suppressions soit un solde de +12,5).
En ce qui concerne les personnels en situations diverses on note la diminution de 451,75 emplois correspondant à la suppression de 564 emplois et la création de 112,25 emplois.
2.1.5. Mouvement des emplois utilisés aux rentrées 2005, 2006, 2007, 2008 et 2009.
Le nombre total d’emplois supplémentaires implantés sur la période est égal à 332 emplois. Ce solde traduit les mouvements d’emplois regroupés dans des fonctions synthétiques rendues homogène pour être analysées sur la période (voir tableau et graphiques dans les pages suivantes). Le détail des mouvements est décrit ci-après.
On constate que le solde des emplois découlant des ouvertures et des fermetures de classes au cours de ces cinq dernières années est positif : il y a eu 2 139,50 emplois affectés à des classes supplémentaires.
Au total 412 emplois ont été créés pour le remplacement, alors que l’augmentation pour les congés de maladie et maternité et importante : +783,25 emplois.
Les moyens ASH (hors classes permanentes) ont diminué : -2 055,5 emplois.
Le nombre d’emplois affectés aux décharges a augmenté de 268 emplois.
Les emplois affectés à l’animation, au soutien, à la formation ainsi qu’aux conseillers pédagogiques et aux personnels en situations diverses ont diminué : -432,0.
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2.2. Les élèves et l’encadrement des élèves.
2.2.1. L’évolution des effectifs d’élèves à la rentrée 2009 et les prévisions 2010.
A la rentrée 2009 on constate une légère hausse des effectifs (+5 533 élèves soit +0,1 %). Cette évolution et détaillée par académie et département dans l’annexe 8 et dans la carte des pages suivantes. Il faut noter que 12 862 élèves étaient attendus soit une surestimation de 7 329 élèves. On constate que 10 académies ont enregistré davantage d’élèves que prévus.
Les académies dont les écarts sont les plus significatifs sont celles de Créteil : -2 183 (+6 570 au lieu de +4 387) et Versailles : -1 483 (+4 129 au lieu de +2 646)
Dans 20 académies, le nombre d’élèves accueillis est inférieur à celui qui était prévu. Les surestimations les plus importantes sont enregistrées dans les académies suivantes :
- Lille : +2 924 (-5 058 au lieu de -2 134), - Nancy-Metz : +1 701 (-1 686 au lieu de +15), - Toulouse : +1 438 (+444 au lieu de +1 882), - Grenoble : +1 081 (+960 au lieu de +2 041), - Nantes : +765 (+924 au lieu de +1 689), - Bordeaux : +723 (+505 au lieu de +1 228).
A la rentrée 2010, la hausse devrait être de l’ordre de 16 000 élèves.
2.2.2. Le P/E et le nombre d’élèves par classe à la rentrée 2009.
Les moyens mis à la disposition des académies et des départements pour assurer l’encadrement des élèves du premier degré public peuvent être appréciés au regard du ratio donnant le nombre de postes d’enseignants (en équivalent temps plein) pour cent élèves (P/E).
Il faut rappeler que les postes dont les IA n’ont pas l’entière maîtrise ne sont pas retenus dans le calcul du P/E.
Ce nombre de postes a été mis à jour à la rentrée 2009 par une enquête auprès des IA et des rectorats.
Les types de fonction ou d’affectation de ces postes non retenus sont les suivants :
- postes adaptés de courte ou de longue durée (PACD/PALD) ; - associations et fédérations complémentaires de l’enseignement public ; - mutuelles (MGEN essentiellement) ; - emplois gagés (y compris les décharges de la ville de Paris) ; - centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP) ; - établissements et services du secteur médico-éducatif (IME essentiellement) ; - enseignement dans des écoles européennes ou des structures internationales ; - décharges syndicales ; - éducateurs en internat des ERPD.
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Il faut noter que le nombre d’emplois affectés aux décharges syndicales est déduit pour partie (24,5 %). Ces emplois qui n’étaient pas exclus du nombre de postes du P/E avant 2008 , viennent en compensation des emplois implantés dans les établissements pénitentiaires qui n’étaient pas retenus dans le nombre de postes mais qui ont été transférés sur le programme du second degré dans le cadre de la Lolf.
Au total 6 334 postes sont exclus du calcul du P/E. Le nombre de postes qui sert au calcul du P/E est ainsi de 304 114.
Le P/E en métropole + DOM est égal à 5,29 à la rentrée 2009. Il est décrit par académie et département dans les annexes 8 et 9.
En ce qui concerne le nombre d’élèves par classe on constate une stabilité ces dernières années : 23,47 à la rentrée 2007, 23,44 à la rentrée 2008 et 23,46 à la rentrée 2009 (voir carte dans les pages suivantes et annexe 8).
2.2.3. L’évolution en 10 ans du P/E, des effectifs d’élèves et des postes.
Le P/E est passé de 5,27 en 1998 à 5,35 en 2008 et à 5,29 en 2009 (voir annexe 9 et graphiques pages suivantes). L’évolution divergente des nombres d’élèves et de postes est présentée dans le diagramme qui figure dans les pages suivantes.
Le P/E est en constante augmentation jusqu’en 2003 mais a diminué légèrement aux rentrées 2004 et 2005 puis est resté stable à la rentrée 2006. Après une remontée aux rentrées 2007 et 2008, le P/E chute de 6/100 à la rentrée 2009 suite aux mesures de rentrée. L’évolution sur les dernières années est la suivante : 5,32 à la rentrée 2000, 5,34 à la rentrée 2001, 5,36 à la rentrée 2002, 5,37 à la rentrée 2003, 5,36 à la rentrée 2004 et 5,33 aux rentrées 2005 et 2006, 5,34 à la rentrée 2007, 5,35 à la rentrée 2008 et 5,29 à la rentrée 2009.
2.2.4. Des disparités moins prononcées qu’en 1999.
Pendant cette période, il y a eu une volonté de réduire les écarts entre les départements qui s’est traduite par des redéploiements d’emplois dans le cadre des «cartes scolaires annuelles».
Ainsi, la dispersion des P/E a été réduite puisque l’écart entre les valeurs minimum et maximum est passé de 4,32 en 1999 (4,88 et 9,20) à 3,71 en 2009 (5,00 et 8,71), soit une diminution de 0,61 point depuis 1999 (voir graphe dans les pages suivantes et annexe 7).
Le P/E minimum s’est amélioré : 4,88 en 1999 et 5,00 en 2009 (+ 2,5 %) et le P/E maximum s’est réduit : 9,20 en 1999 et 8,71 en 2009 (-5,3 %).
2.2.5. Les élèves en éducation prioritaire à la rentrée 2008.
A la rentrée 2008, on recensait 987 564 élèves en éducation prioritaire soit 18,19 % du nombre total des élèves (voir annexe 10). Dans les réseaux ambition réussite (RAR), 281 062 élèves sont scolarisés alors que dans les réseaux de réussite scolaire (RRS), ce nombre est de 706 502. On a constaté également que le nombre d’élèves par classe en éducation prioritaire était plus faible que la moyenne nationale (23,44). En effet, en RAR ce ratio est égal à 21,65, en RRS il est de 22,07 et de 21,95 au total en éducation prioritaire. Hors éducation prioritaire ce ratio est égal à 23,87. On a donc 2 élèves de moins environ par classe en éducation prioritaire.
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2.3. Les emplois des enseignants du premier degré dans l’ASH en 2008-2009.
Le champ de cette analyse porte sur tous les emplois d’enseignants du premier degré qui exercent dans le premier et le second degrés et ne concernent donc pas seulement le programme « Enseignement scolaire public du premier degré ».
2.3.1. La répartition de ces emplois
On constate en métropole + DOM (voir annexes 11 et 12) que 27 239,75 emplois sont implantés dans le premier degré (soit 72,5 % du total des emplois ASH) et 10 313,75 emplois (soit 27,5 %) dans le second degré (SEGPA, EREA, UPI, établissements spécialisés), soit au total 37 553,50 emplois. Parmi ceux-ci, 31 151,25 emplois (soit 83,0 %) sont implantés dans les structures du ministère de l’éducation nationale (MEN) et 6 402,25 emplois (soit 17,0 %) hors ministère Education nationale (hors MEN). Globalement les emplois dans l’ASH représentent 12 % du nombre total des emplois d’enseignants du premier degré implantés dans le programme Enseignement scolaire public du premier degré (140).
Les académies qui ont les pourcentages d’emplois d’enseignants du premier degré dans le second degré (MEN+hors MEN) les plus élevés sont celles de Paris (36,4 %), Guadeloupe (34,9 %) et Nancy-Metz (34,0 %) alors que celles qui ont le plus faible taux sont celles de Créteil (20,9 %) et Versailles (20,8 %). On note également que l’académie qui a le plus fort pourcentage d’emplois dans le premier et le second degrés hors MEN est celle de Limoges (27,4 %) tandis que celle de Martinique a le taux le plus faible (3,6 %).
Le nombre d’emplois dans les RASED est égal à 14 844,00 soit 39,5 % du total des emplois ASH. Ce sont les académies de Martinique et de Versailles qui ont les pourcentages les plus élevés : 48,2 % et 47,8 % et celle de Rennes le plus faible (28,9 %). Dans les CLIS, sont implantés 3 849,5 emplois soit 10,3 % des emplois ASH. Les académies de la Réunion (17,1 %) et de Guyane (17,0 %) ont les taux les plus élevés et celles de Paris (4,3%) et Versailles (6,8 %) les plus faibles.
2.3.2. L’occupation des emplois ASH par des personnels non spécialisés.
Au total, en métropole + DOM, 20,62 % des emplois sont occupés par des personnels non spécialisés (voir annexes 13 à 15). Ce pourcentage a augmenté (+ 0,3 point) par rapport à 2007-2008. Il est plus élevé dans le second degré (24,4 %) que dans le premier degré (19,2 %). De même, il est plus fort hors MEN (27,0 %) que dans le MEN (19,3%). Il faut noter que dans les CLIS, 38,0 % des enseignants ne sont pas spécialisés alors que dans les RASED le pourcentage n’est que de 11,4 %. Il est cependant égal à 18,6 % pour les maîtres E, contre 4,8 % pour les maîtres G et 2,8 % pour les psychologues scolaires. C’est l’académie de Strasbourg qui a le pourcentage le plus élevé d’emplois ASH pourvus par des personnels non spécialisés : 29,7 % à cause du second degré (34,6 %). L’académie de Guadeloupe a le taux le plus faible : 9,7 %.
2.3.3. Les enseignants du premier degré en formation ASH 2008-2009.
Les personnels suivent, soit une formation d’une durée d’un an pour obtenir le diplôme d’Etat de psychologie scolaire (DEPS) ou de directeurs d’établissements d’éducation adaptée et spécialisée (DDEEAS), soit une formation par alternance étalée sur 2 ans pour l’obtention du CAPA-SH.
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La répartition de ces personnels est décrite dans le tableau ci-après :
Psychologues scolaires (DEPS)
Directeurs établissement
spécialisé (DDEEAS) CAPA-SH TOTAL
Nombre 186 110 1 720 2 016 % 9,2 % 5,5 % 85,3 % 100 %
La part de la formation au CAPA-SH est donc très importante. Les spécialités de cette formation les plus suivies sont les D (604 stagiaires soit 35,1 %) et E (506 stagiaires soit 29,4 %). Le détail est donné dans le tableau ci-après :
A B C D E F G TOTALNombre 20 15 65 604 506 328 182 1 720
% 1,1 0,9 3,8 35,1 29,4 19,1 10,6 100
Rappel des spécialités :
Option A : Enseignants spécialisés chargés de l’enseignement des enfants et des adolescents handicapés auditifs. Option B : Enseignants spécialisés chargés de l’enseignement des enfants et des adolescents handicapés visuels ou aveugles. Option C : Enseignants spécialisés chargés de l’enseignement des enfants et des adolescents malades somatiques, déficients physiques, handicapés moteurs Option D : Enseignants spécialisés chargés de l’enseignement des enfants et des adolescents comportant des troubles importants à dominante psychologique. Option E : Enseignants spécialisés chargés de l’enseignement et de l’aide pédagogique auprès des enfants en difficulté à l’école préélémentaire et élémentaire. Option F : Enseignants spécialisés chargés de l’enseignement et de l’aide pédagogique auprès des adolescents ou des jeunes en difficultés. Option G : Enseignants spécialisés chargés de rééducations.
2.3.4. Les élèves handicapés.
A la rentrée 2008, dans les écoles publiques, on recensait 103 376 élèves handicapés (1,8 % du nombre total des élèves). Les modalités de scolarisation sont décrites dans le tableau ci-après :
Scolarisation exclusive en CLIS
Scolarisation en CLIS et en classe ordinaire
Scolarisation dans une classe
ordinaire Total Dont CLIS 1 (*)
Total Dont CLIS 1 (*)
Total
Nombre 65 418 14 804 14 063 23 154 21 552 103 376
% 63,3 14,3 13,6 22,4 20,8 100
(*) CLIS1 : classe d’intégration scolaire pour les enfants atteints d’un handicap mental.
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On constate que la scolarisation exclusive en CLIS ne concerne que 14,3 % des élèves (15,5 % en 2007-2008). La scolarisation s’effectue essentiellement dans les classes ordinaires (63,3 %). Elle augmente d’un point par rapport à 2007-2008. La scolarisation en CLIS et en classe ordinaire concerne 22,4 % des élèves. Elle est stable.
2.4. Le nouveau régime de décharges des directeurs d’école
Un nouveau dispositif de décharges a été mis en œuvre depuis la rentrée 2006 grâce aux professeurs des écoles stagiaires (PE2). Il s’accompagne d’une nouvelle organisation des stages en responsabilité des PE2.
2.4.1. Les nouvelles mesures.
Trois nouvelles mesures sont mises en œuvre :
- La première mesure consiste à décharger les directeurs d’école à 4 classes pendant 36 semaines. Les professeurs d’écoles stagiaires en formation à l’IUFM qui effectuent des stages « filés » assurent les décharges pendant 30 semaines. Au niveau national, en 2008-2009 le potentiel réel dégagé par les stages « filés » (283 897 jours soit 1 978 emplois) dépasse les besoins de décharges (235 260 jours soit 1 645 emplois) : l’excédent est de 333 emplois (voir annexe 16). Ces moyens supplémentaires viennent ainsi abonder les moyens d’enseignement. Ce sont les départements qui ont un nombre de PE2 supérieur à celui des directeurs d’école à 4 classes qui dégagent des moyens supplémentaires. Certains départements en sont les grands bénéficiaires : Seine-St-Denis : 93 emplois, Paris : 64 emplois, Hauts-de-Seine : 53 emplois, Val-de-Marne : 48 emplois, Guyane : 32 emplois, Rhône : 29 emplois, Val-d’Oise : 27 emplois. Ces emplois ont été utilisés ainsi qu’il suit : 38 % pour la formation continue, 33 % pour compléter les temps partiels, 8 % pour décharger des maîtres ressources, 16 % pour décharger des directeurs d’école de 5 classes et plus. Le reste (5 %) a servi à décharger des directeurs d’école de moins de 4 classes dans les réseaux ambition réussite ainsi qu’à financer des actions diverses.
- La seconde mesure attribue un régime de décharges bonifiées pour les directeurs d’écoles des réseaux « ambition réussite ». En 2009-2010, le nombre d’emplois supplémentaires par rapport au barème officiel de décharges est de 135 emplois.
- La troisième mesure crée une décharge de « rentrée scolaire » d’une durée de deux jours fractionnables, attribuée à tous les directeurs non déchargés, dans les quinze jours qui suivent la date de rentrée des élèves. Au total 16 193 directeurs d’école ont été concernés. Le coût était de 228 emplois. Des emplois de titulaires remplaçants ont été affectés à ces décharges à hauteur des besoins.
2.4.2. Les stages en responsabilité des PE2 et le potentiel total des PE2.
Depuis la rentrée 2006, les stages en responsabilité sont au nombre de 2 et durent 3 semaines chacun. Le potentiel réel de ces stages est de 1 590 emplois. En ajoutant le potentiel des stages filés (1 978 emplois), les PE2 ont assuré l’équivalent de 3 568 emplois pour les décharges de directeurs d’écoles à 4 classes, la formation continue et autres actions diverses. En déduisant, les besoins en emplois des décharges de directeurs d’écoles à 4 classes, le potentiel dégagé est de 1 923 emplois (voir annexe 17).
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2.5 La scolarisation des enfants âgés de 2 ans à la rentrée 2008.
2.5.1. Le nombre d’élèves de 2 ans scolarisés.
A la rentrée 2008, 148 906 élèves (dont 116 949 dans le public) étaient scolarisés soit 18,1 % en métropole + DOM (voir annexe 18). En métropole, le taux est légèrement plus élevé : 18,4 %. Il faut noter que ce taux est en diminution. Ainsi à la rentrée 2 000, le taux en métropole était égal à 35,4 %. La baisse est donc de 2 points, en moyenne par an sur la période.
2.5.2. Les disparités académiques.
On constate que, d’une manière générale, les académies rurales ainsi que celles où la concurrence avec l’enseignement privé est la plus forte, sont celles qui ont les taux les plus élevés (voir carte page suivante). Cependant, c’est l’académie de Lille qui est au premier rang : 50,9 %. Cela s’explique par le fait que cette académie n’a pas rendu autant de postes que la baisse démographique l’aurait permis ces dernières années et les postes récupérés ont été implantés pour scolariser ces jeunes enfants. Il faut noter également que la scolarisation dans l’enseignement privé y est importante (10,2 %).
C’est l’académie de Rennes qui vient au second rang : 44,7 %. Le taux dans l’enseignement privé y est le plus élevé de France : 17,7 %. Les académies de Nantes (27 %) et de Clermont-Ferrand (26,1 %) sont au 3ème et 4ème rang. En métropole, les académies de Paris (4,9 %), Créteil (5,0 %) et Strasbourg (6,3 %) ont les taux les plus bas. Dans les DOM la scolarisation est très faible en Guyane (1,3 %), et à la Réunion (5,6 %), mais plus importante en Guadeloupe (15,4 %) et en Martinique (22,9 %).
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2.6. Les primo-arrivants en 2008-2009.
- On constate que 16 952 primo-arrivants dénommés aussi ‘élèves nouvellement arrivés en France’ (ENAF) étaient présents en moyenne en 2008-2009 soit 0,30 % du total des élèves(voir annexe 19). Ce nombre est en légère diminution par rapport à 2007-2008 (17 280). On note également qu’entre octobre 2008 et mai 2009, le nombre des entrants (6 071) dépasse celui des sortants (3 377). La différence est égale à +2 694.
- Par académie, les poucentages les plus élevés de primo-arrivants par rapport au nombre total d’élèves sont observés dans les académies de Guyane (3,96 %), Réunion (0,87 %), Corse (0,61 %), Nice (0,54 %), Paris (0,45 %) et Lyon (0,45 %). En métropole, c’est le département de Haute-Corse (0,93 %) qui a le pourcentage le plus élevé. Il précède les départements de Charente (0,75 %), des Alpes-Maritimes (0,66 %), de Creuse (0,60 %), du Vaucluse (0,54 %), du Rhône (0,52 %), de la Seine-St-Denis (0,49 %) et du Val d’Oise (0,48 %).
- On observe que les primo-arrivants sont concentrés dans quelques académies et départements. Leur poids par rapport au nombre total de primo-arrivants en métropole + DOM permet de mesurer cette concentration. La concentration la plus forte est observée dans l’académie de Versailles (10,46 %) dont 3,74 % dans le Val d’Oise. Vient ensuite l’académie de Guyane : 8,96 %. Ce pourcentage est égal à 8,40 % dans l’académie de Créteil (dont 4,96 % en Seine Saint-Denis), à 7,11 % dans celle de Lyon (dont 4,65 % dans le département du Rhône), et à 5,62 % dans celle de Nice (dont 3,43 % dans les Alpes Maritimes).
2.7. L’enseignement des langues vivantes au CP, au CE1 et au cycle 3 en 2008-2009.
2.7.1. Elèves bénéficiant de l’enseignement des langues vivantes.
Au CP, en métropole + DOM, le pourcentage d’élèves concernés est de 31,4% soit une augmentation de 20,1 points par rapport à 2007-2008. Au CE1, le taux est de 72,4 % (52,8 % en 2007-2008) et de 99,7 % au CE2. Dans les classes de CM, quasiment tous les élèves bénéficient de l’enseignement des langues vivantes.
C’est l’académie de Versailles qui a le taux le plus faible au CE1 : 32,2 % (voir cartes pages suivantes et annexe 20).
2.7.2 La répartition des langues enseignées (hors initiation au CP).
Dans le secteur public, la part de l’anglais parmi les langues enseignées s’élève à 89,6 % et augmente de 0,8 point par rapport à 2007-2008. Par contre, la part de l’allemand est faible 8,7 % et diminue par rapport à 2007-2008 (9,5 %). La part de l’espagnol est égale à 1,6 % de l’ensemble des langues enseignées mais dépasse 14 % dans l’académie de Toulouse. L’italien représente 0,8 % de l’ensemble des langues enseignées. Il est égal à 10,9 % dans l’académie de Corse (voir cartes pages suivantes et annexe 20).
2.7.3. Les personnels chargés de l’enseignement des langues.
Dans le secteur public, le nombre total de personnels chargés de l’enseignement des langues s’élève à 71 592. Les maîtres du premier degré, au nombre de 65 009 (64 005 enseignants du 1er degré et 1 004 maîtres itinérants habilités), représentent 90,8 % de
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l’ensemble des personnels chargés de l’enseignement des langues. Ce taux augmente de 2,8 points par rapport à 2007-2008. Le nombre de personnels du second degré (2 085 soit 2,9 %) diminue de 1,6 point par rapport à l’année 2007-2008. Les intervenants extérieurs, les assistants étrangers et d’autres intervenants, qui sont au nombre de 4 498 représentent 6,3 % des personnels chargés de l’enseignement des langues vivantes.
C’est dans l’académie de Grenoble (96,9 %) que la part des enseignants du premier degré est la plus élevée et dans celle de Martinique, celle des enseignants du second degré (10,2 %) (voire cartes pages suivantes et annexe 20).
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3. Les ressources humaines
3.1 Les enseignants du premier degré public en janvier 2009.
- Parmi les enseignants du premier degré, les femmes sont largement majoritaires. Elles représentent 81,3 % des 321 739 enseignants du premier degré en métropole + DOM (soit 0,4 point de plus qu’en 2008). Elles sont également plus jeunes que les hommes : l’âge moyen des femmes est égal à 39,6 ans et celui des hommes à 42,7 ans. L’âge moyen global est égal à 40,1 ans (voir pyramide des âges à la page suivante). Il est identique à celui de 2008.
- On constate que le pourcentage des enseignants de 50 ans et plus est supérieur à celui de 2008 : 20,8 % contre 20,5 %. Le pourcentage des enseignants de 30 ans et moins a légèrement diminué. Il est passé de 15,7 % à 15,0 % (voir cartes pages suivantes et annexe 21).
- Les enseignants sont nettement plus jeunes dans le nord et l’est de la France que dans le sud.- le pourcentage des enseignants à temps partiel augmente régulièrement : 10,4 % en 2007, 11,4 % en 2008 et 11,7 % en 2009 (voir annexe 21 et carte dans les pages suivantes). Cette moyenne cache des disparités importantes. Globalement les académies de l’est et du sud-est de la France ont les taux les plus élevés : Grenoble (18,7 %), Lyon (16,2 %), Besançon (16,1 %), Nantes (14,8 %) et Strasbourg (14,3 %).
Par contre dans les DOM, le temps partiel est peu fréquent : 2,1 % en Guadeloupe, 3,6 % en Martinique, 5,1 % en Guyane et 7,1 % à la Réunion. En Métropole, c’est l’académie de Limoges qui a le taux le plus bas : 8,2 %. Vient ensuite l’académie de Corse : 8,6 %.
3.2 Absence et remplacement des enseignants du premier degré public
On constate que sur 10 ans le taux d’absence a augmenté au niveau national (6,27 % en 1999-2000 et 7,30 % en 2007-2008) et que le taux de remplacement c’est-à-dire la couverture des absences s’est améliorée légèrement (88,39 % en 1999-2000 et 91,03 % en 2007-2008). Cela s’explique par l’augmentation des moyens de remplacement et surtout par l’amélioration du taux d’efficience des titulaires remplaçants sur la période : 72,93 % en 1999-2000 et 80,14 % en 2007-2008 soit + 7,21 points (voir cartes pages suivantes et annexe 22).
3.3 Formation continue des enseignants du premier degré public
Le nombre de journées de formation continue, hors ASH, effectuées en 2007-2008 dans le cadre du Plan Académique de Formation(PAF), en métropole et DOM est égal à 705 632 soit 2,3 journées pour un emploi d’enseignant du premier degré. En ce qui concerne la formation ASH, le nombre de jours de formation est égal à 145 864 soit 17 % du nombre de journées de formation du PAF. Au total, 851 496 journées stagiaires de formation ont été réalisées, soit 2,7 jours de formation par emploi d’enseignant du premier degré (voir annexe 23).
On constate également (voir annexe 24) que 47 % des enseignants qui pouvaient bénéficier d’un stage de formation continue se sont inscrits à un stage et que 89,0 % des inscrits ont été retenus. Le pourcentage des personnels retenus par rapport au public potentiel est égal à 43 % alors que le pourcentage de personnels formés est égal à 37 %. Ces statistiques montrent que moins de la moitié des enseignants du premier degré s’inscrivent à un stage de formation continue et que le taux de satisfaction est très élevé : 89,0 %. Ainsi, plus d’un enseignant sur trois (37 %) participe à un stage de formation continue. Ce pourcentage est le plus élevé dans les académies de Guyane (58 %), Aix-Marseille (57 %), Limoges (51 %) et Reims (51 %). Par contre ce sont les académies de Grenoble (23 %), Amiens (26 %) et Rennes (26 %) qui ont la part des personnels formés la plus faible.
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3.4 L’encadrement des enseignants du premier degré par les IEN et l’apport des conseillers pédagogiques
On recense en métropole et dans les DOM 1 485 IEN (titulaires et faisant fonction). Pour mesurer l’encadrement des enseignants du premier degré public et privé par les IEN (voir annexe 25) on a fait trois hypothèses : dans la première, on a retenu l’ensemble des enseignants du public et du privé qui a été rapporté au nombre d’IEN par académie et par département. On constate qu’en moyenne un IEN encadre 248 enseignants (en 2008 ce taux était de 1 pour 269). Dans les départements ruraux le taux est plus favorable que dans les départements urbains. Lorsque la part de l’enseignement privé est importante, le taux d’encadrement est élevé. Ce ratio varie entre un IEN pour 170 enseignants du public et du privé (département des Hautes-Alpes) et un IEN pour 290 enseignants du public et du privé (département du Morbihan).
En retenant le nombre des enseignants du privé pour moitié, le ratio passe de un IEN pour 248 enseignants à un IEN pour 232 enseignants (1 pour 252 en 2008). Le département des Hautes-Alpes a encore le taux le plus faible (un IEN pour 165 enseignants) celui de la Gironde le plus élevé (un IEN pour 273 enseignants).
Enfin, si l’on ne retient pas les enseignants du privé, le taux d’encadrement est de un IEN pour 217 enseignants du public (1 pour 235 en 2008). Les départements où la part du privé est forte ont les taux les plus faibles. Le département ayant le taux le plus faible est celui de la Vendée (un IEN pour 135 enseignants du public), et celui de la Gironde a le taux le d’encadrement le plus fort (un IEN pour 261 enseignants du public).
S’agissant des conseillers pédagogiques (titulaires et faisant fonction), 3 618,25 en métropole et dans les DOM, (voir annexe 26), on peut mesurer leur apport auprès des enseignants du premier degré en rapportant ce nombre à celui des conseillers pédagogiques.On comptabilise ainsi 1 conseiller pédagogique pour 89 enseignants du premier degré.
Ce taux d’encadrement varie de un conseiller pédagogique pour 35 enseignants du public dans le département de la Lozère à un conseiller pédagogique pour 116 enseignants du public à Paris. C’est l’académie de Corse (49) qui a le ratio le plus favorable à cause des conseillers pédagogiques affectés à l’enseignement de la langue et de la culture corses. Viennent ensuite les académies de Martinique (65), Guadeloupe (69) et Guyane (70). Les académies de Créteil (101), Versailles (104) et Nice (105) ont les ratios les plus élevés.
Comme pour les IEN, on constate que les départements ruraux (sauf exception) sont mieux dotés que les départements urbains.
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