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R E C O M M A N D ATI ONSde bonnes prat iques
a l f e d i a mPA R A M E D I C A L
A D L F
A l i m e n t a t i o ndu diabtiquede type 2
Coordonnateur :
Nat halie MasseboeufDitti cienne GH Piti -Salptri re (Pa r i s )Prsidente A L F E D I A M p a r a m d i c a l
Juin 2003
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1 > LES APPORTS ENERGTIQUES
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1 b - Moyens Page 3
2 >LES PROTINES2a - Object i f s Page 5
2b - Moyens Page 5
3 > LES LIPIDES
3a - Object i f s Page 6
3b - Moyens Page 6
4 > LES GLUCIDES
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4b - Moyens Page 8
5 > L A L C O O L5a - Object i f s Page 1 0
5b - Moyens Page 10
6 > LES FIBRES
6 a - Object i f s Page 10
6b - Moyens Page 1 0
7 > LES RYTHMES ALIMENTA I R S
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7b - Moyens Page 11
S O M M A I R E Dix a ns aprs la dcla ratio n de la Fdrati on Int ern a t i o n a l edu Diabte Saint-Vincent (Italie, 1 9 8 9 ) , le diabte de t ype 2
apparat enfin comme un enjeu trs important pour la sant
p u b l i q u e . Son cot est en grande partie imputabl e aux
c o m p l i c a t i o n s , qui pourra ient tre vites ou retard es par
un contrle de la glycmie et des autres facteurs de risques
c a r d i ova s c u l a i r e s . Dail leurs en 20 01 , le Progr a m m e
Nationale Nutr i t ion-Sant (PNNS, 200 1-2 005 ) et le
p r o gramme d actions, de prvention et de prise en charge
du diabte de type 2 (Plan Diabte, 2002-2005) placent
l ducation ditt ique au centre du disposit i f pour
une prvention du diabte et de lobsit, ainsi que des
compl icat ions cardi ova s c u l a i r e s , qui ls enge n d r e n t .
Toutefois pour tre eff icace, l ducation ditt iquedes diabtiq ues de type 2 doit tre orga n i s e , planifie et
f i n a n c e . Elle doit tre assure par des prof essionnel s non
seulement motivs, mais galement forms la dittique
et lducation thrapeutique.
Cest dans cet esprit, que lAssociation des Ditticiens de
Langue Franaise ( ADLF), prside par Mme Moniq ue
B I C A I S, a publi en mars 20 01 ses recommandations
Prise en charge dittique dans lorganisation des soins
aux diabtiques de type 2.
En effet, si lducation dittique est (ou doit tre) assurepar le mdecin gnraliste ou spcialiste, il nen demeure
pas moins que le ditticien, quel que soit son secteur
d a c t i v i t , reste le professio nnel qual ifi pour app orter des
conseils pratiques et une aide au patient.
LADLF et lALFEDIAM paramd ical sont heureuses dob serve r
quactuellement les actions et les projets dducation
nutritionnelle se dveloppent au sein des rseaux de sant
et dans les tablissements de sant. Cest pourquoi, e l l e s
ont souhait sassocier pour diffuser plus largement ces
recommandations sous forme de deux documents :
Education ditt ique du diabtique de type 2 e t
Alimentati on du diabtiq ue de type 2 . A i n s i , ces deux
documents sinscrivent dans le cadre de lamliorati on de la
qualit des soins en proposant dune part un rfrentiel
d valuation des pratiques et dautre part un consensus
professionnel issu des recommandations de lANAES.
Dominique COMBRET
Prsid ent e A D L F
Nat hal ie MASSEBO E U F
Prsident e ALFEDIAM para mdic al
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1 > LES APPORTS ENERGTIQUES
Le surpoids et lobsit reprsentent des facteurs de risques
mta boli ques et card io-va s c u l a i r e s, s u rt out si lac cumul ati on de gr a i s s e s
se trouve d ans la part ie suprieure du corps (t ype a ndrode) . I ls favo r i s e n t
une rsistance linsuline et sont souvent associs au diabte de type 2,
l hy p e rt e n s i o n , aux hy p e rl i p m i e s . Surpoid s et obsit sont donc frquent s
dans le diabte de type 2 (environ 80 %).
Il est dmontr que la p e rt e de poids entrane une amliora t i o n des
glycmies chez le diabtique en surcharge pondrale, due la diminution de
la production hpatique de glucose et lamlioration de la sensibilit l i n s u l i n e .
Une perte de poids de 3 10 kg peut amliorer l qui l ibre du diabte,
les lipi des sanguins, la tension art r i e l l e . Les mdicaments desti ns
traiter ces diffrents paramtres biologiques peuvent alors tre rduits.
1a > O b j e c t i f s
Lobjectif est daider la personne diabtique contrler son poids.
La perte de poids est justifie, si lIMC est suprieur 25 (surtout si le
diabte est dsquilibr ou compliqu).
Les object ifs de poid s doi vent tre rali stes et raisonnab les, i n d i v i d u a l i s s ,
et dfinis en collaboration avec l e p atient. Ils doivent senv i s a ger sur l a
d u r e , avec une perte de 1 2 Kg par mois : six moi s o u pl us su ivant le
nombre de kilos perdre (5 10 % du poids initial ou plus si cela
naffecte pas la sant ou la qualit de vie du patient).
Dans certains cas l e ma intien du poids, sans aggr avation du surpoids, p e u t
tre suffisant.
1b > M o y e n s
>L valuat ion et la prescript ion cal orique, prci ses et c hif fres sontrarement indispensables.
La suppressi on des err e u r s p o rtant gnralement sur l a consommation
e x c e s s i ve de gr a i s s e s , de boi ssons alco olises, de produi ts ou boi ssons
s u c r e s , ainsi que l arrt du gr i g n o t a ge entre les repas, peut suff i re aider
le patient perdre du poids.
3
Le surpoid s et l obsit sont dfini s, c h e z
l a d u l t e , par la valeur de lIMC
ou BMI (Indice de Masse Corporelle ouB o dy Mass Index), soit le poid s ( Kg) /
tail le2 (m)
IMC < 18, 5 = maigr e u r
IM C 18,5 et < 25 = norm a l
IM C 25 et < 30 = surpoids
IM C 30 = obsit
30 et < 35 = obsit modre
35 et < 40 = obsit svre
40 = obsit morbide
Cette dfinit ion du surpoids et de
lobsit ne sapplique pas auxpersonnes ges.
R F R E N C E S
1 9 9 5 A L F E D I A M, Recommandations :Nutrition et Diabte.
19 95 CIQUA L : Rpertoire gnral desa l i m e n t s . Table de comp ositi on
( 2me d i t i o n ) , L avo i s i e r.
19 98 A F E RO / ALFEDIAM / SNDLF :Recommandations pour l e diagnostic, la
p r vention et le traitemen t de l obsit .
1999 AFSSAPS : Traitement mdicamenteuxdu diabte de type 2.
2000 AFSSA / CNERNA / CNRS :A p p o rts nutri tionnels conseills pour la
population franaise (3 m e d i t i o n ) ,
ditions TEC & DOC.
2000 ANAES : Stratgie de prise enc h a r ge du patient diabtique de type 2,
lexclusion de la prise en charge des
c o m p l i c a t i o n s .
2001 : Ministre de la Sant,P r o gramme National Nutritio n-Sant
( 2 0 0 1 - 2 0 0 5 ) .
2001 : Ministre de la Sant,P r o gramme dact ions, de prvention et
de prise en charge du diabte de type 2
( 2 0 0 2 - 2 0 0 5 ) .
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Les conseils portent sur les aliments riches en lipides et les boissons
a l c o o l i s e s, sur les modes de cuisson et de prparation des aliments ,mais aussi sur la frquence de consommation, et le volume dachat et de
consommation des aliments.
>Dans certains cas, le contrle et la prescript ion de l apport c aloriquesont plus prcis.
L valuation de l a co nsommation calorique journalire est a lors la premire
tape de toute prise en charge dittique plus approfondie.
Si lapport calorique peut tre chiffr, il faut tenir compte de la sous
estimation frquente de cette valuation qui est denviron 30%.
La prescription des apports nergtiques doit se faire en fonction de cette
va l u a t i o n .
En c as de surc h a r ge pondrale l apport calorique doit tre diminu
d e nviron 15 30 % p ar ra p p o rt celu i va l u . Ce qui revient souvent
conseiller des apports nergtiques correspondant au 2/ 3 de la dpense
nergtique q uotidienne, calcule en fonction de l ge , du sexe, du p oids et
de lactivit.
La prescription de rgimes infrieurs 1 200 calories ne doit pas faire
p a rtie d es prescriptions courant es (risque de d nutrition, d e rebond
p o n d r a l , incomp atib ili t avec une acti vit physique norm a l e ) .
Une restriction modre des apports caloriques, cest--dire entre
1 8 00 et 2 0 00 calories, donne de meil leurs rsultats long term e ,
et permet de maintenir une diversit alimentaire et une qualit de vie
pour le patient.
Si lapport nergtique spontan est dj faible, la modification qualitative
de cet apport nergtique peut tre suffisante (diminution des lipides au
profit des glucides).
Pour les personnes ges et les femmes enceintes, la prescription
calorique ne doit pas tre infrieure 160 0 calories par jour.
Pour le diabtique de poids normal lapport nergtique ne doit pas tre
modifi (quant itative m e n t ) .
4
Le patient doit tre c apable de :
> Fa i re le l ien entre l quilibre d e sonpoids et celui de son diabte.
> Dfinir son poid s : norm a l , s u rp o i d s ,o b s i t .
> Se fixer des objectifs de poids encollaboration avec les soignants,
re n gociables tout moment.
> Citer certains aliments et/ ou attitudesde son comportement alimentaire ,
lorigine de son apport nergtique
e x c e s s i f .
> R e f o rmuler des objectifs (1 2 parconsultation) de modifications de son
c o m p o rtement alimentaire ncessaires
pour diminuer son apport nergtique.
> Savoir lire une tiquette.
>Les progrs de li ndust rie agr o - a l i m e n t a i r eoffrent une grande varit de produits
dulcors et allgs, dont la composition a
t modifie pour en limiter le contenu en
g l u c i d e s , en lip ides ou en calori es.
>To u t e f o i s , une term inol ogie souve n ta m b i g u , un tiq uetage insuffi sant
ou peu clair, rendent indispensable une
ducation nutritionnelle des patients pourun usage adapt.
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2 > LES PROTINES
Les protines sont les constituants fondamentaux des tissus viva n t s
( m u s c l e s , p e a u , s a n g, h o rmo nes) ; ell es se renouvell ent en per m a n e n c e .
L a p p o rt protidi que est indispensable pour le mainti en dune bonne
i n t grit de l orga n i s m e . Associes des aliments glucidiques, elles
p e rmett raient de dim inuer leur effet hy p e r g l y c m i a n t .
To u t e f o i s , ell es sont souvent associes des graisses satur es, dont la
consommation est sous haute surveillance pour un diabtique de type 2.
Comme dans l a p opulation gnrale, la mise en cause des protines, d a n s
le dveloppement des complications rnales du diabte, manque
actu ellem ent de preuve s .
2a > Objectifs
La prescription dittique doit assurer un apport protique gnralement
r e c o m m a n d , a u min imum de 0, 8 1 g de prot ines par kg de poid s ida l
et par jour, soit environ 15 % de lapport nergtique total , pour viter
une fonte musculaire et permettre une activit physique normale
(la consommation habituelle est souvent proche de 1,3 1,6 g / kg/ j).
To u t e f o i s , i l nexiste pas d argument scient ifi que pour dimi nuer la
consommation spontane en protines des patients diabtiques de type 2non compliqus. Il sagit dun objectif secondaire.
Au s s i , en dimi nuant la consommation de lipides et en augmentant la
consommation de glucides, le diabtique rduit indirectement celle des
p r o t i n e s .
Ces conseils ne sont pas adapts : la femme enceinte, la personne
g e , da ns les cas dhypercatabolisme (ex : plaie au p ied) et pour l es
diabtiques ayant une nphropathie. Les besoins en protines sont alors
spcifiques et relvent dune prise en charge dittique spcialise.
2b > M o y e n s
Les conseils portent sur le maintien dun apport protique satisfaisant et
li ntrt de consommer 1 2 parts de viande (blanche ou rouge ) , 3 produits
laitiers par jour et rgulirement des lgumineuses et des crales.
Le patient doit tre capable de :
>Citer les aliments protidiques
>Maintenir un apport protidique initial,sil nest pa s trop lev
>Savoir que les aliments protidiquesa p p o rt e n t , pour la plup art , de s li pides
s a t u r s
>Savoir que les aliment s protidiquessont indispensables pour leurs autres
const itua nts (fer, c a l c i u m . )
>Consommer suffisamment de p rotines, chaqu e re p a s , p our leur effet
modrateur sur la monte de la glycmie
>Consommer des aliments doriginev g t a l e , comme les crales, le pain,
les lgumes secs, contenant aussi des
p r o t i n e s , mais pas de graisses
s a t u r e s .
E q u i va l e n c e s
>1 part de viande(1 part = 100 120 g ) =
100g de poisson
10 0g de chair de creve t t e s ,
l a n go u s t e , h o m a r d
500g moules
1 douzaine dhutres
100g de saumon fum
10 0g daba ts (foie, r o g n o n , langue..)
2 ufs
80 g de j ambon blanc ou de pay s
80 g de charcuterie* (pt,
s a u c i s s o n , m o rt a d e l l e )
>1 produi t la i t i er =
1 ve rre de lait (1 5 cl)
1 ya o u rt
1 pot de fromage blanc (100g)
3 petits suisses
30 g de f romage *
* A t t e n t i o n , ces aliments sont riches en lipides.
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3 > LES LIPIDES
La rpartition recommande entre les apports respectifs des glucides et des
lipides alimentaires doi t tenir compte d u profil cliniq ue et mtaboliqu e, m a i s
aussi des habitudes alimentaires du patient. Elle doit donc tre individualise
et se situe pour lANAES, entre les deux positions extrmes suivantes :
To u t e f o i s , si on consid re les habi tudes alim enta ires des Franais, o n
constate frquemment une consommation important e de lipid es. S o u ve n t ,
une diminut ion journalire des quantits de gr a i s s e s , aussi bien contenues
dans les aliments, que dajout, peut suffire rquilibrer la ration vers les
r e c o m m a n d a t i o n s .
3a > O b j e c t i f s
Il semble primordial de faire un recueil prcis, avec le patient, de ses
habitudes alimentaires, afin de mettre en vidence d ventuelles err e u r s .
Des conseils de bon sens , adapts et ngocis avec lui, peuvent
suff i re amliorer son al imentat ion.
En pratique, il parat utopique de vouloir atteindre une ration contenant
30 % de lipides, trs difficilement applicable dans la vie quotidienne.
Dans les deux cas, tenter dobtenir un apport en lipides de 35 % de la
ration nergtique totale, en favorisant les acides gras insaturs (mono et
p o l y ) , semble tre un object if consensuel.
Pour favoriser la diminut ion des apport s en graisses dans lali mentation, l e s
industriels fabriquent des produit s all gs en lip ides. C e rtains produits
p e u vent tre int ressants, mais si un produi t est all g en gr a i s s e s , il nen
est p as t oujours t otalement dpourv u .
3b > M o y e n sLes conseils portent sur :
> La quant it des al iments, pour dimin uer la quanti t des gra i s s e s
L i m i t e r par j our l e beurr e , le fromage 45 % MG, lhuile
(ou quivalen t marga r i n e ) .
L i m i t e r la frquence hebdom adai re de la charcut erie (p t, s a u c i s s o n ,
r i l l e t t e s ) , des viennoiseri es, des pt isseries, des glaces, du chocol at,
des biscui ts secs, des sauces et frit ures, de la mayo n n a i s e .
Le patient doit tre capable de :
> C o n n a t re les aliment s riches en graisses.
> M a n ger moin s gras, par rappor t sesh a b i t u d e s .
> Favoriser les modes d e cuissonsncessitant peu de graisses.
> Diminuer prfrentiellement les graissess a t u r e s .
> Favoriser lutilisation de matires grasses,riches en graisses insatures.
> Augmenter la f rquence de consommationde poissons (maigres et gras).
> Utiliser les quiva l e n c e s , pour varier sesm e n u s .
> C o n n a t re l es prin cipau x p roduit s allgsen lipides.
> E valuer les ava n t a ges et les incon vnientsdes produits allgs en lipides.
> L o rsque l e p atient prsente une obsita b d o m i n a l e , une HTG et un HDL bas,l a p p o rt l ipidique doit se sit uer 40 %
de l apport nergtique total , dont 25 %
dacides gras monoinsatures.
> L o rsque l e patient est poids normalou prsente une obsit gynode et que
le bilan lipidique est norm a l , l a p p o r t
l ipidique doit se situer 30 % de
l a p p o rt nergtique total, avec une
r p a rtit ion identique des diffrents acides
gras (10 %).
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> Le choix des mati res grasses dajout , pour favoriser l es graissesi n s a t u r e s
Privilgier les huiles dolive ou darachide ou Isio 4 pour la cuisson, les
huiles de colza ou dolive pour lassaisonnement froid, les huiles de
n o i s e t t e , t o u rn e s o l , m a s , n o i x , ppi n de raisi n, soja pour leur save u r, les
m a r garines au tournesol ou au mas ou margarines spciales :
P r i m ev r e , P r i m a , O l i v i o , To u rn o l i ve , aux phy t o s t r o l s , la grai sse
doie ou de canard.
Eviter la vgtaline, les margarines ordinaires, les huiles de p alme ou
de coprah, le suif et le saindoux, la noix de coco.
> Le choix des aliments, pour diminuer les graisses satures
Privilgier le lait crm ou 1/ 2 crm , l e ya o u rt nature ou 0 % MG
(nature ou a ux fruits l aspart a m e ) , le fromage blanc 0, 10 ou 2 0% MG,
les morceaux m aigres des viandes : vola ille sans l a p eau, c h eva l , b uf
( f i l e t , ru m s t e c k , r o s b i f , b ave t t e ) , veau (fil et), porc (fil et, noix de ctelett e),
les poissons, c ru s t a c s , mollu sques et coqui lla ge s , le jambo n dgr a i s s ,
le bacon, la noix de jambon sec, le jambonneau et les tripes.
> Le choix des aliments, pour augmenter les graisses insatures
Favoriser les poi ssons gras (saumon, h a r e n g, m a q u e r e a u x , s a r d i n e s ,thon frais) , l avocat et les frui ts olagin eux (ama ndes, n o i s e t t e s ,
c a c a h u t e s , o l i ves) en qui valenc e avec un aut re ali men t gr a s .
> Le choix des produits allgs en lipides
Les produits lai t iers
Le lait crm et l e ya o u rt 0 % MG ne prsentent pas d intrt ;
en effet le lait 1/ 2 crm et l e ya o u rt ordinaire ne conti ennent
s i g n i f i c a t i vement pas pl us de gr a i s s e s .
Par contre, le fromage blanc 0, 10 ou 20 % MG et les petits suisses
20 % MG prsentent, dans leur cas, un intrt.
La qualit gustative moyenne des fromages allgs 20/ 25 % MG ne
justifie pas leur utilisation ; il est prfrable de consommer des
f r o m a ges t raditi onnels, ma is en petite quantit .
Les co rps gra s
Le beurre et les margarines contiennent 82 % de MG. Les matires
grasses 60/ 65 % de MG ne prsentent pas vritablement dintrt.
Par contre, celles contenant de 20 40 % peuvent tre conseilles.
N a n m o i n s , pour le plai sir, mieux vaut peut- tre m a n ger authent ique,
mais moins !
Il nexiste pas d huile allge. C e p e n d a n t , les vinaigrett es all ges
conti ennent deux fois moin s de gr a i s s e s .
Le contenu de lducation doitaborder :
> La composition des aliments en lipideset des produits allgs en lipides
> La quantit de graisses consommerpar jour en fonction des objectifs
> Comment manger mo ins gr a s
> Les mod es de cuisson adapts : gr i l l ,b r o c h e , f o u r, p a p i l l o t e , c o u rt - b o u i l l o n ,
l e a u , la va p e u r, a u micro- onde, pole
a n t i - a d h s i ve
> Des recettes de sauces allges
> Des qui valenc es en gr a i s s e s , parexemple :
10 g beurre = 3 tranches de
saucisson sec ou 1/ 8 de camembert
1 c soupe dhuile = 10 olives ou 1
poigne de chips
2 c soupe dhuile = 1/ 2 avocat ou
10 noisettes ou 150g de frites
> Choisir les matires grasses utiliser sur un plan qualitatif
> Pour ra p p e l , le % de MG desf r o m a ges est exprim sur l extra itsec du produit.
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4 > LES GLUCIDES
Les glucides sont la principale source dnergie ; ils sont indispensables.
Longtemps consid rs comme les princi paux responsabl es du d i a b t e ,
ils ont souvent t bannis tort de lalimentation du diabtique. Leur
rhabilitation a trs certainement contribu une meilleure qualit de vie.
De mme, la noti on di ndex glycmiq ue a permi s de d d i a b o l i s e r le sucre
et les produits sucrs, et de ne plus les interdire.
4a > O b j e c t i f s
La consommation de glucides est souvent insuffisante, au profit des lipides.Dans la majorit des cas, il faut paradoxalement, proposer au patient
daugmenter la part des glucides (et diminuer celle des lipides), avec une
ration denviron 50% par rapport lapport nergtique total, soit un apport
minimal de 180g par jour.
Le choix des a liment s glucidi ques est import a n t , et la consommation
daliments i ndex gl ycmique fai ble ou m oy e n peut tre prconise.
To u t e f o i s , il ne sagi t pas d inventer dau tres i n t e r d i t s !
Pour remplacer le sucre, il existe des produits de substitution appels
d u l c o r a n t s . Les dulcora nts disp onibl es sont de deux types :
> les dulcorants caloriques, comme les polyols (sobi tol , x y l i t o l , m a n n i t o l ,m a l t i t o l , l a c t i t o l , isoma lt. ..) et le fru c t o s e . Leur pouvoir hyperglycmiant est
infrieur celui du sucre (saccharose), mai s il nest pas nul. De mme, l e u r
valeur calorique est identique celui des glucides (4 calories/ g) pour le
f ru c t o s e , entre 2 4 calorie s/ g pour les pol yo l s .
> Les dulcorants acaloriques ( s a c c h a r i n e , a s p a rt a m e , c y c l a m a t e ,a c s u l f a m e . . . ) . Ils sont galement app els dulco rants int enses. Leurs
p o u voirs hyperglycmiant et calorique sont nuls.
Un produit allg en sucre ou sans sucre ou contenant moins des u c r e ou l i g h t , peut donc conteni r malgr tout des gluci des.
4b > M o y e n s
Les conseils portent sur :
> Les produits amylacs : pain et fculents
Ils doivent tre prsents chaque repas et consomms en quantit
r g u l i r e , en uti lisan t les quivalenc es glucid iq ues.
50g de pain =150g de fculents cuit s, soit :
>3 pommes de terr e moy e n n e s
>7 c soupe de riz ou de lentilles
>5 c soupe de ptes ou semouleou haricots secs
>3 c soupe de pure
>7 9 marr o n s> une quinzaine de frites*
>1 ba rquette indi viduelle de ravioli* ,c a n n e l l o n i * , lasagnes* (2 00g)
>1/ 4 de pizza surgele* ou 1 pizzaindividuelle* (100 g)
>1 croque monsieur* ou 1 hot dog*ou 1 feuillet*
* A t t e n t i o n , ces aliment s sont galement riches
en lipides.
Le patient doit t re capable de :
> C o n n a t re les aliments cont enant desg l u c i d e s
> M a n ger des gluci des chaque re p a s
> Utiliser les quivalences glucidiques
> C o n n a t re le pouvoir hyperglycmiantdes aliments et savoir lutiliser en
p r a t i q u e
> Savoir ajuster la ration glucidiqueface toutes les situations (acti vit
p h y s i q u e , h y p og l y c m i e s )
> C o n n a t re les principaux dulcorantset leur int rt
> C o n n a t re les princ ipaux produit s
allgs en glucides
> E value r les ava n t a ges et les inconv-nients des produits allgs en glucides
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Les alimen ts i ndex glycmiq ue fai ble ou moye n , comme les lgumes se cs,
les p tes et le ri z, p e u vent tre privilgis au profit des ali ments in dex gly-
cmique lev , comme le pain, la semoule et les pommes d e terr e .
N a n m o i n s , il existe une grande variatio n des rponses glycmiq ues dun
individu lautre.
> Les fr u i t s
Il est recommand de consommer un fruit par repas, soit lquivalent de
trois fruits par jour. Il faut privilgier la consommation du fruit frais, mais le
f rui t press ou en pure peut tre conseil l en quiva l e n c e .
> Le sucre et les produits sucrs
Aucun aliment contenant du saccharose nest interdit (juqu 10 % de
l a p p o rt calorique quotidi en). Le plus souve n t , les produits sucrs sont plus
g n a n t s pour leur apport en lipides, que pour leur effet sur l a glycmie.
Les pt isseries , b i s c u i t s , c h o c o l a t , e n t r e m e t s , d e s s e rt s lac ts sucrs.
p e u vent t re consomms en quivalence avec dautres aliments
g l u c i d i q u e s . Il sera alors trs souvent ncessaire de souli gner ga l e m e n t
des quivalences lipidiques.
> Les produits allgs en glucides
Les conseils portent sur lintrt ventuel de ces produits. Il sagit dtrecapable de dcrypter les appellations des tiquettes et la composition des
p r o d u i t s .
Les boissons : Les sodas light ne contiennent pas de glucides ; au contraire,
les jus d e fruit sans sucre ajout contiennent la t otali t du sucre du fr u i t .
Les produi t s s u c r s : Les confiseries et le chocolat dits sans sucre
c o n t i e n n e n t , pour la plu part , la mme quan tit de sucre, que les produ its
standards (et parfois, plus de graisses !) .
Le contenu de lducation doit aborder :
> La composition des aliments en glucides,des dulcorants et des produits allgs
en glucides
> Leffet des ali ments sur la glycmie(index glycmique)
> Les quivalences glucidiq ues notammentpain/ fculents et fru i t s / d e s s e rts sucrs
> La composition des produits sucrs,qui ne sont pas forcment plus
h y p e r g l y c m i a n t s , mais souvent plus
g r a s .
> Lintrt de consommer des lgumessecs et des ptes
1 frui t =
>1/ 2 livre de fraises ou de framboises>1 pamplemousse ou 1 orange
>1 pomme ou 1 poire>2 kiwis ou 3 clmentines>1 petit melon ou 1 grosse tranche depastque ou 1/ 2 dananas ou 1 / 2 mangue
>4 abricots frais ou secs>20 cerises ou 1 grappe de raisin(20 grains) ou 1 banane
>4 prunes ou 4 pru n e a u x
50g de pain =>1 croissant * ou 1 ga u f re nat ure*
ou 3 fines crpes*
>1 tart elette ou 1 clair*>1 tranche de cake* ou de quatre quart*1 frui t =
>1 ya o u rt aux fruits ou 1 crme-dessert>2 boules de glace* ou de sorbet ou 1
e s q u i m a u *
>1 ramequin de mousse au chocolat* oude crme au caramel ou d e semoule ou
riz au lait
>2 madeleines* ou 4 petit s sabls oupetits beurre *
> 8 petits carrs de chocolat** A t t e n t i o n , ces aliment s sont galement riches
en lipides.
Lgumes secsP t e sIgname Patate doucePetits poisS o j aB l Flocons davoine M u e s l iPain aux crales
Lait Ya o u rt
Lgumes vert s
Pomme Po i r eOran ge - Pche
E c l a i rChocolat noir ou au lai t
Pomme de terre bouillieR i zPain blancB i s c o t t eC r o i s s a n tP i z z a
B e t t e rav e s
Abricot BananeMelon A n a n a s
Cookies Barre cralire
Glace - Sorbet
Pure de pomme det e rr eTapioca - SemouleC o rn fla ke sPain completPain sudoisB a g u e t t e
F r i t e s
C a r o t t e s
G a u f r e t t e sS o d a s
Index glycmique faible< 50
Index gl ycmique moy e n50 70
Index glycmique lev > 7 0
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Le patient doit tre capable de :
> Citer les boissons alcoolises.
> Fa i re l e li en entre lapport calorique desboissons alcoolises, le poids et le diabte.
> Ne pas dpasser lquivalent en alcool dedeux verres de vin par jour.
1 verre de vin (12 ,5 cl) 11( r o u ge , ros ou bla nc) =
> 1 flt e de champagne> 1 ve rre dapritif base de vin (6 cl) 1 8
> 1 dose de whisky, vo d k a , gin(2,5 cl) 40
> 1 demi de bire
> 1 dose de boissons anises (Ricard..) 40
> 1 bole de cidre
> 1 dose de digestif (rhum, cognac..) (2,5 cl)
Le patient doit tre capable de :
> C o n n a t re les alime nts riche s en fibr es etleur intrt.
> M a n ger des aliments riches en fibres(lgumes et fruits chaque re p a s ) .
> 2 3 fruit par jour, r p a rtis sur l a journ e> Des lgumes crus ou du potage de
lgumes au djeuner et a u dner, une
p a rt de lgumes cu its un des d eux
repas principaux
> Une part de lgumes secs (lentilles,haricots secs, pois casss...) le plus
souvent possible (selon tolrance
d i ge s t i v e )
5 > L A L C O O L
La consommation de boissons alcoolises est autorise chez le diabtique
de type 2, comme chez le non diabtique, trois conditions : cette
consommat ion doit tre modre (deu x ve rres d e vin par jour env i r o n , o u
l q u i valent en alcool) ; elle doit se fai re au cours d un repas ; lappo rt
calorique correspondant doit tre pris en compte.
5a > O b j e c t i f s
La consommation de boissons alcoolises ne doit pas dpasser 20g
d a l c o o l , soit lqui valent de deux ve rres d e vin (12 ,5 cl) 11.
Ceci est dautant plus vrai, si le patient prsente une surcharge pondrale.
En effet, 20g dalcool apporte 140 calories. Lalcool est transform en
triglycri des dans lo rga n i s m e , ce qui peut aggr aver lob sit et
l hy p e rt r i g l y c r i d m i e . Pour le dia bti que trai t par sulfam ides ou pari n s u l i n e , la consommation de boissons alcoolises doit se faire au cours du
r e p a s , afin de di minuer les risques de survenue dhy p o g l y c m i e s .
5b > M o y e n s
Les conseils portent sur les quivalences en alcool des boissons alcoolises :
C e rtaines boissons alcoolises cont iennent galement des glucides
(vins moel leux, vins cui ts, l i q u e u r s , b i r e , cidre doux), mais si leur
consommation est modre, celle-ci influence peu lapport en glucides
s u p p l m e n t a i r e s .
6 > LES FIBRES
Une alimentat ion riche en fibres ali mentaires, s u rtout contenues dans les
f ru i t s , les lgumes ve rts et les lgumi neuses e st souhait able .
En effet, les fi bres alimen tair es ralent issent la vidan ge ga s t r i q u e , r d u i s e n t
lefficacit du mixing intestinal et ralentissent la digestion intraluminale des
amidons et labsorption intestinale du glucose. Un ajout de fibres
alimen tai res sous forme de poud re, c o m p r i m s , g l u l e s , ali ment s
spciauxnest pas recommand.
6a > O b j e c t i f s
Les apports recommands chez les diabtiques ne diffrent pas de ceux de
la populati on gnrale : 25 30 g d e f ibres, s u rtout solubles. L a p p o rt de
fibres alimentaires ne favorise pas la perte de poids.
6b > M o y e n s
Les conseils portent sur lintrt de consommer :
Si la consommation de pain complet et de crales compltes ne prsente
pas vritablement dintrt pour lquilibre du diabte, elle permet
datteindre lquivalent de 30g de fibres par jour. Elle peut tre conseille
pour amliorer le transit intestinal (selon tolrance dige s t i ve ) .
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Exemples de collat ions (p auvres englucides) consommer en cas def r i n gales :
> 1 verre de l ait ou 1 ya o u rt nature ou d u l c o r
> 1 bol de potage ou 1 tomate ou deslgumes (btonnet s d e concombre ,
c l e r i )
> 1 uf dur ou 1 tranche de jambon ou 1blanc de volaille
>30 g de fromage *
Exemples de collations (15 20gde glucides) :
>1 fruit ou 1 compote ou 4 fruits secs(ab ri cot s secs , p ru n e a u x )
>30 g de pain ou 2 biscottes(+ 1 noisette de beurre * )
>30g de crales dans du lait
>1 ya o u rt aux f ruit sou 1 crme-dessert (1pot)
>2 madeleines* ou 4 petits sablsou p etits beurre *
>1 barre de crales
>8 petits carrs de chocolat*
En cas d hy p o g l y c m i e , pre ndr e
rapidement :
>3 morceaux de sucre (n4)
>1 verre de soda (non light)ou1 briquette de jus de fru i t
>1 c soupe de miel ou de confiture
>1 pte de fruit (20g)* A t t e n t i o n , c es aliment s sont galement riches
en lipides.
Le patient doit tre capable de :
> Fa i re trois repas par jour au moins base d aliments g lucidiques
> Fa i re une ou des collations supplmentaires en casdactivit physique plus importante ou en cas de difficult salimenter au cours des repas
> Fractionner lalimentation, en cas de fringales rgulire s
> Se re s u c re r, en cas dh ypog l y c m i e .
7 > LES RYTHMES ALIMENTA I R E S
Les rythmes alimentaires optimaux sont probablement variables dun
individu lautre et il convient de le respecter.
D a i l l e u r s , il nexiste pas de preuve scient ifi que form e l l e , qu un
fractionnement de lalimentation en plus des trois repas par jour,
amliore lquilibre du diabte. Les quelques tudes qui existent
sont contradictoires.
Il est donc recommand de maintenir rgulirement trois prises
alimentaires pa r jour, s u rtout si le patient est trait par sulfami des ou par
i n s u l i n e , pou r vite r les hy p o g l y c m i e s .
La prise de collations se justifie si la personne en a besoin, par habitude,
par souhait personnel, pour viter l es fringa l e s , l es sit uations de stress ou
en cas dactivit physique intense.
Elle peut tre ncessaire galement pour optimiser lquilibre glycmique.
Dans ce cas, elles ne sajoutent pas aux repas, mais sont le rsultat du
fractionnement des repas.
7a > O b j e c t i f s
Les glucides se rpartissent ainsi : 20 % au petit djeuner, 30 % chaque
repas (midi et soir), ventuellement 1 0 % chaque collation .
Les horaires des repas doivent tre compatibles avec la prise des mdica-
ments pour le diabte (dure daction), et avec le rythme de vie du patient.
Dans certains cas, il existe un intrt de fractionner l apport glucidi que, e n
limita nt l apport de glucid es, au rve i l , 15 % des glucid es totaux. En effet,
les glycmies du matin sont les plus difficiles contrler.
7b > M o y e n s
Les conseils portent sur le fractionnement de lapport glucidique, sur la
j o u rne en fractionnant les aliments glucidiques sur la journ e , comme p ar
exemple : garder l e f ruit du djeuner pour le go t e r, ou en utili sant des
q u i valences glucid iques, par exemple :
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Coordonnateur :
Nathal ie MASSEBOEUF, ditticienne
GH Piti-Salptrire - 47/ 83 Bd de lHpital - 7501 3 Paris.
Prsidente de lALFEDIAM paramdical
Comit de rdaction :
BERTOGLIO Jocelyne,ditticienne, Hpital Pasteur, Nice.
CESCHI Blandine, ditticienne librale, Dle.
CORSET Emmanuel, ditticien, GH Pit i-Salptri re, Paris.
DAADOUN Lydie, ditticienne, Centre Hospitali er, Toulon.
DELATTRE Ccile, ditticienne, Maison du Diabte de
Marcq-en-Baroeul,Lille.
DIANCOURT Sylvie, ditticienne, Centre Hospitali er, Nevers.
DUPRE Stphane, ditticien l ibral, Lille.
EYRAUD Bibiane, ditticienne, CH Paul Ribeyre, Vals les Bains.
FLUMIAN Carmen, ditticienne, Hpital Saint-Joseph, Paris.
FOUQUET Caroli ne, ditticienne, Htel-Dieu, Paris.
FRAISON Annick, ditticienne, Hpital Bocage Sud,Dijon.
FUCHS franoise, ditticienne, Hpital Bocage Sud,Dijon.
GIBASSIER Ccile, ditticienne, Hpital Bocage Sud,Dijon.
GORNAY Sephora, ditticienne librale, Nice.
GUILLET Mart ine, ditticienne librale, Vesoul.
JOUBERT Daniel, ditticien l ibral, Perpignan.
LANGARD Thrse, Cadre ditti cien, Hpital Jeanne-DArc,
CHU de Nancy, Toul.
LUCAS Chant al, Cadre ditti cien, CH Sud Francili en,
Corbeil-Essonnes.
NAUD Marie-Franoise,Cadre ditticien, Centre Hospit alier, Toulon.
NOUGAROLIS Viviane,dit ti cienne,Hpi ta l J. Ducuing, Toulouse.
PALERM Danile, ditticienne, Centre Hospital ier, Toulon.
ROMAND Dorothe, ditticienne, Hpital Saint-Louis, Paris.
RUAULT Chantal, ditticienne,M GEN, Paris.
Remerciements aux professionnels mdecins gnrali stes
et spcialistes,ditticiens,infirmiers et aux patients
diabtiques,qui ont accept de participer llaboration
de ce document.
LAssociation Franaise des Ditticiens de Langue
Franaise (ADLF) regroupe les ditticiens de France
autour dun projet associatif ayant pour objectif de :
> Fdrer et reprsenter tous les ditticiens
> Affirmer le ditticien comme acteur de sant,
professionnel expert en alimentation et en nutrition
> Reprsenter le ditticien auprs des socits
savantes et des diffrentes institutions
> Accompagner le ditticien dans lvolution de la
p r o f e s s i o n
LAlfediam Paramdical, une association dynamique
en diabtologie.
Ses actions :
> Permettre les changes entre l es qui pes soignantes
> Actualiser les connaissances scientifiques et les
comportements ducatifs
> Crer une dynamique entre les paramdicaux
> Promouvoi r l a reconnaissance du rl e et de la pl ace
des paramdicaux dans les soins et lducation
> Reprsenter l es paramdicaux auprs des instances
traitant du diabte
> Valor iser l acti vit des paramdicaux
en diabtologie auprs des pouvoirs publ i cs.
58 rue Alexandre Dumas 75544 Paris Cedex 11
Tl : 01 40 09 89 07 - Fax : 01 40 09 29 14
e-mail : [email protected] - Internet : www.alfediam.org
35 alle Vivaldi 75012 Paris
Tl : 01 40 02 03 02 - Fax : 01 40 02 03 40
e-mail : [email protected] - Internet : www.adlf.or g
LALFEDIAM paramdical remercie pour leur soutien lessocits : Abbott-Medisense,Animas,Aventis,BD,Disetronic,Lifescan,Medtronic-Minimed,Menarini,
Novo-Nordisk,Orkyn, Vitalaire.
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