Exportations mondiales des marchandises par région et par certaines économies (évolution de 1948 à
2008) . Source Organisation Mondiale du Commerce (OMC)
(En milliards de dollars et en pourcentage)
1948 1963 1983 2003 2008
Valeur
Monde 59 157 1838 7377 15717
Part
Monde 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Amérique du Nord 28,1 19,9 16,8 15,8 13,0
États-Unis 21,7 14,9 11,2 9,8 8,2
Amérique du Sud et centrale 11,3 6,4 4,4 3,0 3,8
Europe 35,1 47,8 43,5 45,9 41,0
Allemagne 1,4 9,3 9,2 10,2 9,3
France 3,4 5,2 5,2 5,3 3,9
Communauté d'États indépendants (CEI) - - - 2,6 4,5
Afrique 7,3 5,7 4,5 2,4 3,5
Moyen-Orient 2,0 3,2 6,8 4,1 6,5
Asie 14,0 12,5 19,1 26,2 27,7
Chine 0,9 1,3 1,2 5,9 9,1
Japon 0,4 3,5 8,0 6,4 5,0
Vigoureuse croissance des échanges planétaires, depuis les années 1950. De plus , en dehors du Moyen Orient, déclin des zones exportatrices de matières premières dans les
économies-mondes du passé (Amérique latine, Afrique). Déclin surtout de la place des
Etats-Unis dans les exportations mondiales, stabilité relative de l’Europe et affirmation de
l’Asie. En quoi peut-on parler d’une économie mondialisée multipolaire, caractérisée par un
accroissement des échanges et un remise en cause des relations centre-périphérie des
économies mondes anciennes?
Vigoureuse croissance des échanges planétaires, depuis les années 1950. De plus , en dehors du Moyen Orient, déclin des zones exportatrices de matières premières dans les
économies-mondes du passé (Amérique latine, Afrique). Déclin surtout de la place des
Etats-Unis dans les exportations mondiales, stabilité relative de l’Europe et affirmation de
l’Asie. En quoi peut-on parler d’une économie mondialisée multipolaire, caractérisée par un
accroissement des échanges et un remise en cause des relations centre-périphérie des
économies mondes anciennes?
Vigoureuse croissance des échanges planétaires, depuis les années 1950. De plus , en dehors du Moyen Orient, déclin des zones exportatrices de matières premières dans les
économies-monde du passé (Amérique latine, Afrique). Déclin surtout de la place des
Etats-Unis dans les exportations mondiales, stabilité relative de l’Europe et affirmation de
l’Asie. En quoi peut-on parler d’une économie mondialisée multipolaire, caractérisée par un
accroissement des échanges et un remise en cause des relations centre-périphérie existant
dans les économies-monde anciennes?
Exportations mondiales des marchandises par région et par certaines économies (évolution de 1948 à
2008) . Source Organisation Mondiale du Commerce (OMC)
(En milliards de dollars et en pourcentage)
1948 1963 1983 2003 2008
Valeur
Monde 59 157 1838 7377 15717
Part
Monde 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Amérique du Nord 28,1 19,9 16,8 15,8 13,0
États-Unis 21,7 14,9 11,2 9,8 8,2
Amérique du Sud et centrale 11,3 6,4 4,4 3,0 3,8
Europe 35,1 47,8 43,5 45,9 41,0
Allemagne 1,4 9,3 9,2 10,2 9,3
France 3,4 5,2 5,2 5,3 3,9
Communauté d'États indépendants (CEI) - - - 2,6 4,5
Afrique 7,3 5,7 4,5 2,4 3,5
Moyen-Orient 2,0 3,2 6,8 4,1 6,5
Asie 14,0 12,5 19,1 26,2 27,7
Chine 0,9 1,3 1,2 5,9 9,1
Japon 0,4 3,5 8,0 6,4 5,0
Vigoureuse croissance des échanges planétaires, depuis les années 1950, et
croissance ne semblant pas ralentir. Croissance en partie liée à l’ouverture
de certains pays jadis assez fermés aux échanges internationaux, ainsi la Chine communiste jusqu’à la fin des années
1970 qui est devenu en trois décennies l’un des principaux exportateurs
mondiaux
Vigoureuse croissance des échanges planétaires, depuis les années 1950, et
croissance ne semblant pas ralentir. Croissance en partie liée à l’ouverture de
certains pays jadis assez fermés aux échanges internationaux, ainsi la Chine
communiste jusqu’à la fin des années 1970 qui est devenue en trois décennies l’un des principaux exportateurs mondiaux.
L’économie mondialisée contemporaine a
pu s’affirmer avec la fin du bloc communiste et un certain « triomphe » du
libéralisme (affirmation de l’OMC…)
Vue du port de Shanghai. Source: Joyeux A. (dir.): Géographies terminales ES, L, S, Hachette 2007.
Essor des échanges entre les différentes parties du monde tenant aussi aux
conditions nouvelles de transports et de communication, visibles ici avec la
conteneurisation dans le domaine du transport maritime. Mais au-delà du
document, importance de la « révolution numérique » et des
conditions nouvelles de communication dans le monde
L’essor de Singapour, extrait de D. Cohen : Richesse du monde, pauvreté des nations, 1997 Les conditions de départ sont très défavorables. Le niveau de scolarisation de la population est l’un des plus bas du monde : en 1947, plus de 75% de sa population n’a reçu aucune éducation ! Le contexte politique est également très instable, la ville étant secouée d’abord par l’insurrection communiste en Malaisie, dans les années cinquante, puis par la guerre entre l’Indonésie et la Malaisie dans les années 1960. Lorsque l’Angleterre décide de retirer son personnel militaire de la ville, en 1967, son décollage industriel n’a pas encore commencé. 1967 marque la date charnière. La poigne de fer de Lee Kuan Yew étreint alors son destin. Le gouvernement promulgue une série de réformes quasi-dictatoriales. La législation du travail est « simplifiée ». Tous les conflits du travail sont soumis au jugement d’une cour d’arbitrage industrielle dont la mission est de veiller aux « intérêts de la communauté dans son ensemble ». […] Un régime de retraite par capitalisation obligatoire est ensuite mis en place qui va contribuer, tout au long des années 1970 et 1980 à financer à lui seul près de la moitié de l’investissement de la ville. Enfin, le gouvernement offre aux investisseurs étrangers des exemptions fiscales pouvant aller jusqu’à 90% des profits générés. Résultat : Singapour devient le premier récipiendaire du monde des investissements internationaux. […] On mesurera en quelques chiffres, l’irrésistible ascension de Singapour. En dix ans, de 1970 à 1980, la production de téléviseurs est multipliée par cinquante. A l’aube des années 1980, Singapour ne disposait d’aucune expérience informatique ; à la fin des années 1980 elle est devenue le premier exportateur mondial de disques durs ! […/…] [Singapour] doit sa richesse à sa transpiration plus qu’à son inspiration […] Le « miracle » de [Singapour] est tout simplement qu’il n’y en a pas. Comme il est expliqué dans Adam Smith et dans les bibles luthériennes, la richesse vient récompenser les efforts de chacun. »
L’essor de Singapour, extrait de D. Cohen : Richesse du monde, pauvreté des nations, 1997 Les conditions de départ sont très défavorables. Le niveau de scolarisation de la population est l’un des plus bas du monde : en 1947, plus de 75% de sa population n’a reçu aucune éducation ! Le contexte politique est également très instable, la ville étant secouée d’abord par l’insurrection communiste en Malaisie, dans les années cinquante, puis par la guerre entre l’Indonésie et la Malaisie dans les années 1960. Lorsque l’Angleterre décide de retirer son personnel militaire de la ville, en 1967, son décollage industriel n’a pas encore commencé. 1967 marque la date charnière. La poigne de fer de Lee Kuan Yew étreint alors son destin. Le gouvernement promulgue une série de réformes quasi-dictatoriales. La législation du travail est « simplifiée ». Tous les conflits du travail sont soumis au jugement d’une cour d’arbitrage industrielle dont la mission est de veiller aux « intérêts de la communauté dans son ensemble ». […] Un régime de retraite par capitalisation obligatoire est ensuite mis en place qui va contribuer, tout au long des années 1970 et 1980 à financer à lui seul près de la moitié de l’investissement de la ville. Enfin, le gouvernement offre aux investisseurs étrangers des exemptions fiscales pouvant aller jusqu’à 90% des profits générés. Résultat : Singapour devient le premier récipiendaire du monde des investissements internationaux. […] On mesurera en quelques chiffres, l’irrésistible ascension de Singapour. En dix ans, de 1970 à 1980, la production de téléviseurs est multipliée par cinquante. A l’aube des années 1980, Singapour ne disposait d’aucune expérience informatique ; à la fin des années 1980 elle est devenue le premier exportateur mondial de disques durs ! […/…] [Singapour] doit sa richesse à sa transpiration plus qu’à son inspiration […] Le « miracle » de [Singapour] est tout simplement qu’il n’y en a pas. Comme il est expliqué dans Adam Smith et dans les bibles luthériennes, la richesse vient récompenser les efforts de chacun. »
Singapour étant une ancienne colonie britannique, dans une situation peu enviable dans
les années 1960, et qui en l’espace de deux décennies a pu devenir un pôle important de production de biens de technologie avancée
destinés au marché mondial. Economie mondialisée contemporaine caractérisée par le développement des échanges et une certaine
dissémination des productions à technologies avancées, ce qui constitue une rupture certaine
avec les anciennes économies-monde où le pays central apparaissait dominant en matière
de production industrielle avancée...
L’essor de Singapour, extrait de D. Cohen : Richesse du monde, pauvreté des nations, 1997 Les conditions de départ sont très défavorables. Le niveau de scolarisation de la population est l’un des plus bas du monde : en 1947, plus de 75% de sa population n’a reçu aucune éducation ! Le contexte politique est également très instable, la ville étant secouée d’abord par l’insurrection communiste en Malaisie, dans les années cinquante, puis par la guerre entre l’Indonésie et la Malaisie dans les années 1960. Lorsque l’Angleterre décide de retirer son personnel militaire de la ville, en 1967, son décollage industriel n’a pas encore commencé. 1967 marque la date charnière. La poigne de fer de Lee Kuan Yew étreint alors son destin. Le gouvernement promulgue une série de réformes quasi-dictatoriales. La législation du travail est « simplifiée ». Tous les conflits du travail sont soumis au jugement d’une cour d’arbitrage industrielle dont la mission est de veiller aux « intérêts de la communauté dans son ensemble ». […] Un régime de retraite par capitalisation obligatoire est ensuite mis en place qui va contribuer, tout au long des années 1970 et 1980 à financer à lui seul près de la moitié de l’investissement de la ville. Enfin, le gouvernement offre aux investisseurs étrangers des exemptions fiscales pouvant aller jusqu’à 90% des profits générés. Résultat : Singapour devient le premier récipiendaire du monde des investissements internationaux. […] On mesurera en quelques chiffres, l’irrésistible ascension de Singapour. En dix ans, de 1970 à 1980, la production de téléviseurs est multipliée par cinquante. A l’aube des années 1980, Singapour ne disposait d’aucune expérience informatique ; à la fin des années 1980 elle est devenue le premier exportateur mondial de disques durs ! […/…] [Singapour] doit sa richesse à sa transpiration plus qu’à son inspiration […] Le « miracle » de [Singapour] est tout simplement qu’il n’y en a pas. Comme il est expliqué dans Adam Smith et dans les bibles luthériennes, la richesse vient récompenser les efforts de chacun. »
L’essor de Singapour, extrait de D. Cohen : Richesse du monde, pauvreté des nations, 1997 Les conditions de départ sont très défavorables. Le niveau de scolarisation de la population est l’un des plus bas du monde : en 1947, plus de 75% de sa population n’a reçu aucune éducation ! Le contexte politique est également très instable, la ville étant secouée d’abord par l’insurrection communiste en Malaisie, dans les années cinquante, puis par la guerre entre l’Indonésie et la Malaisie dans les années 1960. Lorsque l’Angleterre décide de retirer son personnel militaire de la ville, en 1967, son décollage industriel n’a pas encore commencé. 1967 marque la date charnière. La poigne de fer de Lee Kuan Yew étreint alors son destin. Le gouvernement promulgue une série de réformes quasi-dictatoriales. La législation du travail est « simplifiée ». Tous les conflits du travail sont soumis au jugement d’une cour d’arbitrage industrielle dont la mission est de veiller aux « intérêts de la communauté dans son ensemble ». […] Un régime de retraite par capitalisation obligatoire est ensuite mis en place qui va contribuer, tout au long des années 1970 et 1980 à financer à lui seul près de la moitié de l’investissement de la ville. Enfin, le gouvernement offre aux investisseurs étrangers des exemptions fiscales pouvant aller jusqu’à 90% des profits générés. Résultat : Singapour devient le premier récipiendaire du monde des investissements internationaux. […] On mesurera en quelques chiffres, l’irrésistible ascension de Singapour. En dix ans, de 1970 à 1980, la production de téléviseurs est multipliée par cinquante. A l’aube des années 1980, Singapour ne disposait d’aucune expérience informatique ; à la fin des années 1980 elle est devenue le premier exportateur mondial de disques durs ! […/…] [Singapour] doit sa richesse à sa transpiration plus qu’à son inspiration […] Le « miracle » de [Singapour] est tout simplement qu’il n’y en a pas. Comme il est expliqué dans Adam Smith et dans les bibles luthériennes, la richesse vient récompenser les efforts de chacun. »
Essor de nouveaux pôles économiques dans des
espaces jusque là peu développés tenant à la mobilisation de leur main d’œuvre qui, au départ, ne
bénéficie guère des fruits de la croissance de la production. Importance des investissements étrangers,
en particulier d’entreprises américaines dans ce décollage. Condtions d’implantation avantageuses
expliquant ces implantations mais, au-delà du texte, enjeux stratégiques: amener le développement de
territoires où existait un risque de poussée communiste
Vue du port de Shanghai. Source: Joyeux A. (dir.): Géographies terminales ES, L, S, Hachette 2007.
Economie mondialisée contemporaine voyant s’affirmer certaines métropoles dont les quartiers d’affaires reflètent
le rôle directionnel. Ces pôles directionnels se développent pour l’essentiel dans les trois grandes aires dominant les échanges mondiaux et multiplient les liens
entre eux. Ils forment une sorte « d’archipel métropolitain mondial ». Et ces métropoles semblent parfois
déconnectées de leurs territoires nationaux ce qui est, là encore, une rupture avec les anciennes économies-monde dont le développement allait de pair avec
l’affirmation d’un Etat (-nation) central
Etats Unis Europe
occidentale
Inde
Egypte
Afrique
du Sud
Royaume-Uni
Australie
Singapour
Le Cap
Canal de Suez
Détroit de
Gibraltar
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