REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE
RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION
THEME :
Période : du 3 Septembre au 31 Octobre 2008
Année académique 2007-2008
Union – Discipline - Travail
Ministère de l’Enseignement Supérieur
Et de la Recherche Scientifique
Cycle Ingénieur de Conception
DIMENSIONNEMENT ET SUIVI DES TRAVAUX D’EXECUTION DES
FONDATIONS D’UN IMMEUBLE R+8
Maître de stage :
M. Pierre LAHOUD
Ingénieur Conducteur de
Travaux au CDE
Encadreur :
M. Mohammed N’Doye
Ingénieur chargé des études
à SAHEL Ingénierie
Stagiaire :
M. GUINDO Seydou
Elève ingénieur des T.P.
ENSI 2009
Institut National Polytechnique
Félix Houphouët-Boigny
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
1 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS.…………………………………………………………………….…………………3
AVANT-PROPOS……….…..…….…………………………………………….…………………………4
INTRTODUCTION……….……………...………………………………….……………………………5
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL………………………6
1. Historique…………………………………………………………………………………………………………7
2. Situation géographique………………………………………………………………………………………8
3. Statut juridique…………………………………………………………………………………….…………..8
4. Organigramme du CONSORTIUM D’ENTREPRISES………………………………………………..8
4.1. Direction de l’Exploitation…………………………………………………………………..9
4.2. Direction des Travaux……………………………………………………………….……….9
5. Moyens du CDE……………………………………………………………………………………………..9
5.1. Les moyens humains………………………………………………………………………….9
5.2. Les moyens matériels…………………………………………………………………………9
DEUXIEME PARTIE : TRAVAUX EFFECTUES AU COURS DU STAGE………………………..11
A. PRESENTATION DU PROJET…………………………………………………….…..12
A.1. Les différents intervenants et leurs attributions………………………………………12 A.1.1. Le Maître d’ouvrage……………………………………………………..……….12
A.1.2. Le Maître d’ouvrage délégué………………………………………..…………12
A.1.3. Le Maître d’œuvre………………………………………………………..……….13
A.1.4. Le bureau d’études techniques………………………………………..……..13
A.1.5. Le bureau d’étude de sol…….……………………………………………..….13
A.1.6. L’entreprise…………………………………………………………………..………13
A.1.7. Le bureau de contrôle technique………………………………………..…..14
A.2. Les différents corps d’état……………………………………………………………………14
A.3. Les principaux matériels du chantier…………..………………………………………..14
A.4. Matériaux utilisés……………………………………………………………………………..…15
B. DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS…………………………………………15
B.1. Généralité sur les fondations……………………………………………………………….15
B.1.1. Les fondations superficielles……………………………………………..….15
B.1.2. Les fondations profondes…………..…………………………………………17
B.2. Hypothèses générales de calcul………..………………………….………………………17
B.3. Descente de charges.............................................................................18
B.3.1. Hypothèses de calcul des charges……..………………………………….19
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
2 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
B.3.2. Modélisation de la structure sous ROBOT DDC…………………….20
B.3.3. Bilan des charges appliquées aux fondations……………………….21
B.4. Rapport géotechnique du site et choix du type de fondation…………………23
B.5. Dimensionnement du radier………………………………………….…………..……...24
B.5.1. Vérification de la stabilité de l’ouvrage……….……………….……..24
B.5.2. Principe du dimensionnement d’un panneau de radier.….…...24
B.5.3. Prédimensionnement………………………………………………..…….25
B.5.4. Ferraillage des panneaux de dalle du radier……………………..25
B.5.5. Ferraillage des longrines………………………………………………...30
C. SUIVI DES TRAVAUX D’EXECUTION………………………………….………..31
C.1. Travaux de terrassement……………………………………..…………………………31
C.1.1. Phase préparatoire………………………………………………………...31
C.1.2. Réalisation de la fouille……………………….……………………………31
C.1.3. Rabattement de la nappe phréatique…….………………………….32
C.1.4. Mise en place du remblai……….…………………………………………32
C.2. Mise en place du radier………………………………………………………………….32
C.2.1. Implantation……………..…………………………………………………..32
C.2.2. Béton de propreté…………..……………………………………………..32
C.2.3. Béton banché……………..………………………………………………...33
C.2.4. Coffrage……………….….……………………………………………………33
C.2.5. Ferraillage……….……..……………………………………………………..34
C.2.6. Bétonnage…………..………………………………………………………..34
TROISIEME PARTIE : ANALYSE DU STAGE………………………………………………………35
1. Apports du stage ………….…………………………………………………………………………36
2. Remarques …………….……………………………………………………………………………..36
CONCLUSION………………………………………………………………………………………..….37
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES…………………………………………………………..……38
ANNEXES…………………………………………………………………………………………………39
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
3 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
REMERCIEMENTS
Dans un premier temps nous tenons à exprimer notre reconnaissance à
l’ensemble des enseignants de l’ESTP qui continuent d’œuvrer pour la bonne
formation des élèves ingénieurs que nous sommes.
Ensuite, Monsieur Pierre LAHOUD, notre Maître de stage, ingénieur au
CDE et Monsieur Mohammed N’DOYE, notre encadreur, ingénieur à SAHEL
INGENIERIE, sans toutefois oublier leurs proches collaborateurs pour notre
encadrement mais surtout pour leur entière disponibilité durant ce stage.
Que toutes les personnes qui n’ont pu être citées trouvent ici l’expression
de notre gratitude à leur égard.
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
4 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
AVANT-PROPOS
L’Ecole Supérieure des Travaux des Publics (ESTP) est l’une des grandes
écoles qui constituent l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët Boigny
(INP HB) de Yamoussoukro. Elle pour mission de former des techniciens et des
ingénieurs compétents dans le domaine du bâtiment et des travaux publics. Une
partie de cette formation est assurée par les stages effectués par ceux-ci en
entreprises durant les vacances afin de leur permettre de mettre en pratique
leurs connaissances théoriques et de mieux les préparer à faire face aux réalités
de la vie professionnelle.
Nous avons effectué dans ce cadre un stage de production dans la période
du 3 septembre au 31 octobre 2008 au sein du CONSORTIUM D’ENTREPRISES
(CDE) du Sénégal.
Il nous a été demandé durant cette période de contribuer au
dimensionnent et au suivi des travaux d’exécution des fondations d’un
immeuble de huit étages situé dans la ville de Dakar.
Le présent document est le rapport qui résume l’essentiel des activités
que nous avons menées durant ce stage.
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
5 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
INTRODUCTION
Depuis quelques années, le secteur du génie civil connait un essor
considérable au Sénégal. Plusieurs ouvrages d’art ont déj{ été réalisés parmi
lesquels des ponts, des routes, un tunnel, et d’autres sont en cours de
réalisation. Le bâtiment n’est pas resté en marge de cette évolution. En effet
l’Etat a mis en place au sein du Ministère de l’information, un programme spécial
chargé de la construction des immeubles administratifs et de la réhabilitation du
patrimoine de l’Etat. Il a été ainsi décidé de mettre à la disposition de la presse
sénégalaise un immeuble de huit étages.
Les travaux d’exécution de cet important chantier ont été confiés au
Consortium D’Entreprises (CDE).
C’est sur ce chantier que nous avons eu l’honneur d’effectuer notre stage
de production d’une durée de huit semaines dont le thème principal est :
« Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un
immeuble ».
Dans la première partie de ce rapport, nous présenterons la structure
d’accueil. En seconde partie nous exposerons les méthodes utilisées pour le
calcul de l’infrastructure, puis l’essentiel des travaux auxquels nous avons
assisté. Enfin, la troisième partie traitera de quelques remarques sur le stage.
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
6 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
Première partie :
PRESENTATION DE LA
STRUCTURE
D’ACCUEIL
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
7 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
1. Historique
Le CONSORTIUM D’ENTREPRISES, né en 1967 exerçant alors dans le secteur du
Bâtiment, devient rapidement une référence au Sénégal dans ce domaine.
L’entreprise décide en 1982 de s’ouvrir au marché africain et réalise ainsi d’importants
ouvrages entre autres Le Siège du Fonds de la CEDEAO { LOME ; L’université de
SCHANG au CAMEROUN ; Le Siège de la BCEAO au Sénégal; L’Agence nationale de la
BCEAO du MALI ; Centre de Traumatologie, d’Orthopédie et de Réadaptation de
Grand-Yoff { DAKAR ; Le projet d’aquaculture de SAKOBA en Guinée et bien d’autres
ouvrages. Elle crée également des filiales au Mali, en Guinée, en Guinée-Bissau. En 1990
elle diversifie ses activités en se lançant ainsi dans le marché des travaux publics qui
représente aujourd’hui 20 % de son activité, et commence { connaitre dès lors une
forte croissance de son chiffre d’affaire qui va atteindre les 30 milliards de francs CFA
en 1999. En 2007 l’Entreprises est certifiée ISO 9001 version 2000 par le BUREAU
VERITAS.
Chronologie :
1967 J. BAKHAZI crée l’Entreprise CDE, spécialisée dans les travaux de menuiserie métallique et d’électricité bâtiment et rurale.
1978 CDE renforce son staff d’ingénieurs, Abdoulaye Chimère DIAW rejoint CDE comme PCA.
1987 J. BAKHAZI se retire et trois responsables techniques deviennent de nouveaux actionnaires ; R. CHEMALI est nommé Directeur Général de CDE.
1990 Entrée de CDE dans l’activité Routes et Travaux Publics.
2006 Construction du premier tunnel au Sénégal par CDE (études et construction).
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
8 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
2007 CDE est certifiée ISO 9001 :2000 par le BUREAU VERITAS.
2008 CDE inaugure le tunnel.
2. Situation géographique
Le siège social du CONSURTIUM D’ENTREPRISES est situé dans une zone
industrielle dans la capitale sénégalaise précisément sur l’avenue FELIX EBOUE
(Boulevard Maritime à Bel Air).
3. Statut juridique
Le CONSORTIUM D’ENTREPRISES est une société anonyme en formation au
capital social de un milliard six cent millions trois cent soixante huit mille
(1.600.368.000) Francs CFA.
Cette société est régie par les dispositions de l’acte uniforme relatif au droit des
sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique de l’OHADA et
d’autres dispositions légales et réglementations en vigueur.
4. Organigramme du CONSORTIUM D’ENTREPRISES
A la tête du CONSORTIUM D’ENTREPRISES se trouve un Président du Conseil
d’Administration, puis un Directeur Général secondé par deux adjoints. L’un de ces
adjoints à sa charge la comptabilité, les ressources humaines et affaires juridiques, la
facturation et le recouvrement et l’autre est responsable des chantiers { l’étranger et
est secondé par le Directeur d’Exploitation. (Voir l’organigramme { l’annexe 1.a).
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
9 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
4.1 La Direction de l’Exploitation (Voir l’organigramme { l’annexe 1.b)
Elle seconde l’un des Directeurs Généraux Adjoints (celui chargé des chantiers {
l’étranger) et supervise les structures suivantes :
- Le bureau de prix et métrés ;
- Le bureau d’étude d’électricité et plomberie ;
- Le bureau d’approvisionnements et achats ;
- Les ateliers (fer, vitrerie, aluminium) ;
- Le bureau de sécurité et environnement ;
- Les ateliers de bois et de préfabrication
- Les Directeurs de Travaux.
Elle a également sous la responsabilité la Direction des Travaux.
4.2 La Direction des Travaux
Elle est formée de huit Directeurs de travaux qui supervisent tous les conducteurs
de travaux. Ils surveillent toutes les dépenses de ceux-ci et sont chargés de veiller à la
bonne gestion des budgets de chantiers.
5. Moyens de la CDE
5.1 Les moyens humains
Le CONSORTIUM D’ENTREPRISES dispose d’un effectif de 3814 agents dont 400
permanents au sein des chantiers et une quinzaine d’ingénieurs.
5.2 Les moyens matériels
Pour mener à bien sa mission, le CONSORTIUM D’ENTREPRISES dispose de
plusieurs d’ateliers de fer, de vitrerie, d’aluminium, de bois et de préfabrication. En
outre elle possède un parc d’engins bien fourni de :
9 autogrues ;
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
10 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
6 Bulldozers ;
22 chargeurs ;
19 compacteurs ;
1 finisseur ;
4 fourchettes ;
7 pelles hydrauliques ;
5 tractopelles.
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
11 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
Deuxième partie :
TRAVAUX EFFECTUES
AU COURS DU STAGE
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
12 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
A. PRESENTATION DU PROJET
Il s’agit de la construction d’un immeuble de huit étages avec un niveau de sous
sol et une terrasse, qui sera la MAISON DE LA PRESSE. Il est implanté à Dakar sur la
corniche ouest en face de la PORTE DU MILLEANAIRE et s’étend sur une superficie de
880 m2. Le coût total des travaux s’estime { Cinq Milliard Trois Cent Quatre Vingt
Quinze Millions Sept Cent Quatre Vingt et Un Mille Sept Cent Dix Neuf Francs CFA
Toutes Taxes Comprises ( 5 395 781 719 FCFA TTC). Le bâtiment comportera
principalement en son sein des bureaux, des appartements, un amphithéâtre, des
salles de conférence, des locaux d’archives et un restaurant.
A.1. Les différents intervenants et leurs attributions
A.1.1. Le Maître d’ouvrage
Il s’agit du Ministère de l’information. Il est chargé de :
Définir le programme et le financement
Choisir les participants { l’opération
Définir les conditions administratives de la réalisation
Recevoir l’ouvrage
Il est assisté dans ses différentes tâches par un délégué.
A.1.2. Le Maître d’ouvrage délégué
Il s’agit de l’agence du PCRPE (Programme de Construction des immeubles
administratifs et de Réhabilitation du Patrimoine bâti de l’Etat). Il est également
chargé d’assurer la bonne collaboration entre les différents acteurs de la construction.
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
13 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
A.1.3. Le Maître d’œuvre
Le Cabinet d’Architecture ARTEC de l’Architecte Ingénieur DAOUDA SENE est le
Maître d’œuvre de l’actuel projet. Il est le responsable de la conception et donc des
avant-projets sommaires et détaillés. En effet, après approbation de l’esquisse,
l’Architecte, au stade de l’avant projet sommaire, précise la conception générale en
plan et en volume, et propose des dispositions techniques pour une seconde
approbation. Ensuite il dresse de nouveaux plans, coupes et façades de l’ouvrage,
établit le CPTP (cahier des prescriptions techniques particulières), les plans des lots
techniques. Il veille aussi à la conformité de la réalisation aux documents du marché
ayant fait l’objet de l’appel d’offres.
A.1.4. Le bureau d’études techniques
Le bureau d’études SAHEL INGENIERIE est chargé d’effectuer les études de
dimensionnement du bâtiment puis de fournir les plans d’exécution des travaux que
sont les plans de coffrage et de ferraillage relatifs { l’ouvrage.
A.1.5. Le bureau d’étude de sol
Il s’agit du CEREEQ (CENTRE EXPERIMENTAL DE RECHERCHES ET D’ETUDES
POUR L’EQUIPEMENT). Il est chargé d’effectuer les investigations géotechniques du
sol destiné à supporter l’ouvrage et de fournir les caractéristiques mécaniques de celui-
ci afin de permettre au bureau d’études techniques de procéder au dimensionnement.
A.1.6. L’entreprise
C’est le CONSORTIUM D’ENTREPRISES (CDE) qui a été choisi pour réaliser les
travaux d’exécution du bâtiment.
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
14 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
A.1.7. Le bureau de contrôle technique
Le contrôle a été confié au bureau SCAT INTERNATIONNALE. Il assiste aux essais
d’investigation du sol, vérifie tous les plans d’exécutions fournis par le bureau d’études
techniques puis après approbation, les remet { l’entreprise pour l’exécution des
travaux. Il assure également le contrôle technique des travaux de construction.
A.2. Les différents corps d’état
Les travaux { effectuer pour la réalisation du projet s’étendront sur une durée de
deux ans et se décomposent comme suit par corps d’état :
N°1 : TERRASSEMENTS – VOIRIE
N°2 : GROS – ŒUVRE
N°3 : ETANCHEITE
N°4 : FAUX PLAFOND
N°5 : CARRELAGE – REVETEMENT
N°6 : MENUISERIE BOIS
N°7 : MENUISERIE ALUMINIUM – VITRERIE ET METALLIQUE – FERONNERIE
N°8 : PLOMBERIE – SANITAIRES
N°9 : PROTECTION – INCENDIE
N°10 : ELECTRICITE COURANTS FORTS – ELCTRICITE COURANTS FAIBLES –
TELEPHONE
N°11 : CLIMATSATION
N°12 : ASCENSEURS
N°13 : PEINTURE
N°14 : INFORMATIQUE
N°15 : ESPACES VERTS
A.3. Principaux matériels du chantier
Une autogrue
Une pelle hydraulique
Un chargeur
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
15 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
Une benne
Un compacteur vibrant
Une « bétonneuse » de 500 litres
Un dumper
Une niveleuse
Un camion toupie
A.4. Matériaux utilisés
Gravier basaltique 8/16
Gravier basaltique16/25
Sable 0/3
Ciment
Aciers HA Fe500
B. DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS
B.1. Généralités sur les fondations
Les fondations sont les ouvrages de transmission et de répartition des charges
(poids propre et surcharges climatiques et d’exploitation) de la superstructure au sol.
Le mode de fondation sera établi selon la capacité portante du sol et souvent selon les
ressources financières disponibles. Si le sol en place présente des insuffisances, il peut
être renforcé en vue d’acquérir des caractéristiques mécaniques meilleures. Les
moyens mis en œuvre pour renforcer le sol destineé à porter notre ouvrage sont
exposés au paragraphe C.2 de la deuxième partie de ce rapport.
On distingue les fondations superficielles des fondations profondes :
B.1.1. Les fondations superficielles
Les fondations superficielles sont soit isolées (ponctuelles) et on parlera de
plots de fondations (par exemple sous un poteau) soit filantes (linéaires) et on parlera
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
16 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
de semelles de fondation (sous un voile ou sous un mur). Elles reposent sur un sol
choisi pour ses caractéristiques géomécaniques, appelé niveau d'assise ou fond de
coffre.
Un autre type de fondation superficielle est le radier général qui est une dalle
plane, éventuellement nervurée, s’étendant sur toute la surface du bâtiment. Ce mode
de fondation est utilisé dans deux principaux cas :
Lorsque la capacité portante du fond de coffre est insuffisante, la dimension
des semelles est telle que leur emprise est excessive par rapport à la surface de la
construction. Dans ce cas, un radier général peut être mis en œuvre pour les relier
entre elles. Ce radier, en béton armé forme une surface d’appui égale ou supérieure {
l’emprise du bâtiment, afin d’assurer une meilleure répartition des contraintes sur le
sol d’assise. Celui-ci doit être homogène, formé d’une couche d’épaisseur sensiblement
constante et dépourvu de points durs. L’ensemble travaille { la flexion comme un
plancher renversé et doit être armé en conséquence. Il reçoit du sol des charges
surfaciques ascendantes (réaction verticale) et prend appui sur l’ossature porteuse
(voiles et poteaux) qui exerce sur lui des charges descendantes. Dans cette famille de
radier on trouve :
- Le radier épais ou radier champignon : il est épais et comporte une dalle armée
d’une épaisseur de l’ordre de 35 { 70 cm, coulée sur un béton de propreté de 5 à 10
cm, sur laquelle prennent appui les poteaux et les murs. C’est un type de radier
relativement lourd.
- Le radier nervuré comprend une table, des nervures et des poutres principales. La
table peut se situer en partie basse des poutres, dans ce cas elle impose un
remplissage avec un matériau léger entre les nervures et les poutres. Elle peut
également être placée en partie haute des poutres pour former des bêches contre
les effets de glissement, dans de cas la surface pourra servir de sol pour le niveau
inférieur de la construction. Les dimensions ainsi que le ferraillage sont à
déterminer en fonction des charges { reprendre, de l’espacement des nervures et
des poutres.
- Le radier voûté est formé d’un hourdis mince de 15 { 20 cm d’épaisseur, de fibre
moyenne circulaire, s’appuyant au droit des éléments porteurs sur des poutres
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
17 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
horizontales. La composante horizontale des efforts est compensée par des tirants
reliant les poutres entre elles.
Lorsque les ouvrages d'infrastructure sont inondables ou se trouvent soumis
aux composantes horizontales des pressions hydrostatiques, la réalisation d'un radier
formant un cuvelage sera parfois nécessaire pour garantir l'étanchéité à l'eau (principe
inverse de la piscine).
B.1.2. Les fondations profondes
Les fondations profondes (par exemple les pieux) sollicitent le sol par deux types
d'action.
Le premier est le frottement de la fondation sur le sol qui l'entoure, et qui offre
ainsi une résistance à l'enfoncement.
Le second est le terme de pointe qui correspond à l'appui vertical de la fondation
sur un sol de qualité acceptable.
B.2. Hypothèses générales de calcul
Dosage du béton :
Béton de propreté : 150 kg de ciment par m3 de béton
Béton banché : 250 kg de ciment par m3 de béton
Gros béton : 350 kg de ciment par m3 de béton
La résistance caractéristique du béton :
A la compression : 25 MPa
A la traction : 2,1 MPa.
La déformation maximale du béton est de 3,5 o/oo.
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
18 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
Contraintes limites admissibles pour le béton :
A l’ELU : 14,17 MPa en compression et 3,25 MPa en traction ;
A l’ELS : 15 MPa en compression et 3,25 MPa en traction.
La résistance caractéristique de l’acier :
A la compression : 500 MPa
A la traction : 500 MPa
A la torsion : 500 MPa
Au cisaillement : 500 MPa
La déformation maximale de l’acier est de 10 o/oo.
Contraintes limites admissibles pour le béton :
A l’ELU : 348 MPa ;
A l’ELS : 15 MPa si la fissuration est jugée préjudiciable et 164 MPa pour une
fissuration jugée très préjudiciable.
La contrainte admissible sur le sol de fondation est de 1,2 bar.
B.3. Descente de charges
L’objet de cette partie est d’évaluer les actions de pesanteur permanentes et
variables qui permettront le calcul des fondations. Il convient donc de d’estimer le
cheminement des charges du haut de la structure jusqu'aux éléments considéré c'est-
à-dire les poteaux et les voiles du sous-sol car ce sont ces derniers qui reposent sur les
fondations à étudier. Pour chaque étage, les charges se transmettent des dalles vers
leurs éléments porteurs qui sont les poutres ou les voiles puis des poutres vers leurs
éléments porteurs qui sont les poteaux.
Il existe des puissants logiciels permettant de calculer les charges dans une
structure en béton armé. Dans le présent projet nous avons utilisé pour effectuer la
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
19 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
descente de charges, le logiciel ROBOT Descente De Charges (ROBOT DDC). Les
différentes étapes de la modélisation sont détaillées dans les paragraphes ci-dessous :
B.3.1. Hypothèses de calcul des charges
Les éléments en béton armé (poutres, voiles, poteaux et dalles pleines) ont un
poids volumique de 2,5 T/m3. Les charges surfaciques prises en compte dans les calculs
sont données dans le tableau ci-dessous :
CHARGES PERMANENTES CHARGES D'EXPLOITATION
Eléments Poids(T/m2) Eléments Poids (T/m2)
plancher 30+5 0,500 Appartement 0,150
plancher 25+5 0,430 Bureau 0,250
plancher 20+5 0,350 Escalier 0,250 plancher 20+4 0,330 Balcon; Bureau paysager 0,350
plancher 16+4 0,280 Terrasse accessible au public 0,500 plancher 12+8 0,340 Terrasse accessible privée 0,150
plancher 12+4 0,240 Terrasse non accessible 0,100
enduit 1,5 cm 0,045 Parking 0,250
cloison 20 cm + enduit 0,340 Hall 0,400
cloison 15 cm + enduit 0,270 lieu de spectacles 0,600
cloison 10 cm + enduit 0,200 Restaurant 0,250
étanchéité + protection 0,100 carrelage + mortier de
pose 0,100 cloison de distribution 0,100 faux plafond 0,030
Les valeurs des charges surfaciques permanentes sont introduites dans la
bibliothèque des dalles du logiciel puis seront attribuées plus tard aux différents
planchers du bâtiment.
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
20 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
B.3.2. Modélisation de la structure sous ROBOT DDC
Après analyse des plans architecturaux, une première ébauche du plan de
coffrage c'est-à-dire le plan de la structure porteuse, est réalisée. La modélisation
commence par le tracé d’une grille (voir annexe 2.a) formée par l’ensemble des axes
d’implantation des éléments du plan de coffrage. Nous disposons ensuite pour chaque
niveau, dans l’ordre, les poteaux, les voiles, les poutres puis les planchers.
Seul le plancher haut du sixième étage sera en dalle pleine car il porte un grand
amphithéâtre situé au septième étage. Les épaisseurs des différents panneaux de
cette dalle sont déterminées d’après le prédimensionnement suivant :
Désignons par Lx, Ly, et Ep respectivement la largeur, la longueur et l’épaisseur
du panneau.
Si > 0,4 alors le panneau s’appuie sur 4 côtés et
Si < 0,4 alors le panneau s’appuie sur 2 côtés et
Pour les autres planchers qui sont en corps creux, les épaisseurs sont données
par la formule suivante où L est le sens de portée :
Après cette étape vient celle de l’application des charges surfaciques et linéaires.
Notons que le poids propre des éléments porteurs est pris en compte par le logiciel.
Par conséquent il ne nous reste plus qu’{ introduire la part de charge permanente
apportée par les revêtements (les carreaux par exemple), les escaliers, puis les charges
d’exploitation.
Après lancement du calcul le logiciel nous fournit les charges reprises par chaque
élément porteur de la structure. Ici nous nous ne nous intéresserons qu’aux poteaux et
aux voiles du sous-sol car ce sont ces derniers qui transmettent les charges du
bâtiment aux fondations.
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
21 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
B.3.3. Bilan des charges appliquées sur les fondations
Pour le repérage des poteaux et des voiles voir le plan de coffrage { l’annexe
2.c.
Chaque poteau du sous-sol applique sur le système de fondation une charge
concentrée verticale. Le bilan de ces charges est donné par le tableau ci-dessous:
N° poteau Charges Permanentes (en T)
Charges d’exploitation (en T)
Combinaison ELU (en T)
Combinaison ELS (en T)
1 36,601 7,238 60,26835 43,839
2 207,038 71,018 386,0283 278,056
3 212,84 71,328 394,326 284,168 4 154,197 31,39 255,25095 185,587
5 144,023 28,986 237,91005 173,009
6 204,869 44,542 343,38615 249,411
7 180,858 39,331 303,1548 220,189
8 186,49 40,639 312,72 227,129
9 203,686 43,879 340,7946 247,565
10 304,279 92,168 549,02865 396,447
11 381,027 126,857 704,67195 507,884
12 348,74 113,46 640,989 462,2
13 357,44 116,584 657,42 474,024
14 381,955 126,646 705,60825 508,601
15 307,44 90,442 550,707 397,882
16 162,688 62,954 314,0598 225,642
17 230,562 89,32 445,2387 319,882
18 236,234 91,499 456,1644 327,733
19 164,372 62,898 316,2492 227,27
20 252,923 16,066 365,54505 268,989
21 191,207 24,592 295,01745 215,799
22 191,952 24,561 295,9767 216,513 23 252,609 16,21 365,33715 268,819
24 245,049 80,789 451,99965 325,838
25 128,688 32,905 223,0863 161,593
26 48,247 12,773 84,29295 61,02
27 248,296 93,019 474,7281 341,315
28 250,389 92,289 476,45865 342,678
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
22 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
29 159,609 48,692 288,51015 208,301
30 123,652 31,872 214,7382 155,524
31 87,018 22,117 150,6498 109,135
32 115,55 57,455 242,175 173,005 TOTAUX 6700,528 1904,519 11902,4913 8605,047
Aussi, chaque voile du sous-sol envoie sur le système de fondation une charge
linéaire verticale. Le bilan de ces charges est donné par le tableau ci-dessous :
N° voile
Charges Permanentes (en T)
Charges d’exploitation (en T)
Combinaison ELU (en T)
Combinaison ELS (en T)
1 156,4 9,2 224,94 165,6
2 70,8 7,08 106,2 77,88
3 57,5 25,3 115,575 82,8
4 14,7 6,5 29,595 21,2
5 82,5 25,3 149,325 107,8
6 161 4,6 224,25 165,6
7 14,75 6,49 29,6475 21,24
8 76,7 7,1 114,195 83,8
9 429,2 2 582,42 431,2 10 149,1 19,1 229,935 168,2
11 44,8 7,5 71,73 52,3 12 37,15 11,1 66,8025 48,25
13 35,2 10,5 63,27 45,7
14 37,5 11,25 67,5 48,75
15 30,1 10,2 55,935 40,3
16 38,5 11,5 69,225 50 17 44,8 7,47 71,685 52,27
18 154,1 19,9 237,885 174
19 429,2 71,5 686,67 500,7
TOTAUX 2064 273,59 3196,785 2337,59
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
23 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
On obtient en somme :
Charges Permanentes (en T)
Charges d’exploitation (en T)
Combinaison ELU (en T)
Combinaison ELS (en T)
TOTAUX 8764,53 2178,11 15099,28 10942,64
B.4. Rapport géotechnique du site et choix du type de fondation
La réaction du sol sous une structure peut être le plus souvent caractérisée par
une valeur ultime qu. La capacité portante d'un sol se caractérise par sa résistance au
tassement en fonction de la cohésion et des frictions internes. La mesure de la
contrainte admissible est une performance technique spécifique qu'il est
indispensable de connaître pour établir le système de fondation d'un ouvrage. La
mesure de cette performance s'acquiert par des essais de sol superficiels (essais à la
table) ou par des sondages.
Le rapport de sol, établi par le bureau d’étude de sol en vue d’une construction, a
pour objet notamment de préciser la valeur de la contrainte de calcul q. La contrainte
de calcul peut être déduite de l’expérience acquise sur des réalisations existantes
voisines pour un sol et un ouvrage donnés.
Compte tenu de la nature du sol, ainsi que les résultats des essais de laboratoire
du CENTRE EXPERIMENTAL DE RECHERCHES ET D’ETUDES POUR L’EQUIPEMENT
(CEREEQ), un type de fondations pour ce projet peut être constitué par des
constructions sur radier général ancré vers 3,00 m de profondeur à partir du niveau
actuel du sol. Des détails sur le type de radier seront donnés plus loin dans ce rapport.
La contrainte admissible du sol à prendre en considération sera :
. Selon le CEREEQ, les tassements correspondants seront de l’ordre de
15,7 cm. Cette valeur est admissible pour des constructions sur radier général.
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
24 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
B.5. Dimensionnement du radier
B.5.1. Vérification de la stabilité de l’ouvrage
Avant de commencer les calculs de dimensionnement, il serait judicieux de
s’assurer que le sol en place supporte effectivement le bâtiment qui sera construit.
Pour cela nous allons comparer la contrainte admissible du sol à la charge totale de
l’ouvrage :
La contrainte du sol est soit
Notons que cette valeur n’est valable qu’{ l’ELS. Pour l’ELU elle est multipliée
par 1,5 ce qui donne :
L’aire totale occupée par le radier étant de A=920 m2.
A l’état limite ultime (ELU) :
La charge repartie appliquée au sol est ,
soit donc : la stabilité est vérifiée.
A l’état limite de service (ELS):
La charge surfacique appliquée au sol est ,
soit donc : la stabilité est vérifiée.
B.5.2. Principe du dimensionnement d’un panneau de radier
Nous avons opté pour un radier nervuré dont la dalle se situe en partie supérieure
des nervures. L’ensemble se calcule comme un plancher renversé. Nous appliquerons
donc les méthodes de calcul des planchers en dalle pleine. Contrairement aux
planchers, les armatures principales seront disposées en partie haute de la table du
radier en travée et en partie basse au niveau des appuis.
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
25 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
B.5.3. Prédimensionnement
D’une manière générale d’après les règles BAEL on peut fixer en première
approximation :
- Hauteur des nervures : , étant l’entre axes des poteaux.
- Epaisseur des dalles : , étant l’entre axes des nervures.
La largeur de chaque nervure sera choisie en fonction des dimensions des
sections des poteaux qui s’y appuient.
B.5.4. Ferraillage des panneaux de dalle du radier
Nous avons choisi pour l’exemple un panneau de la table du radier que nous
assimilons à un panneau rectangulaire de 5,20 m de long, 4,70 m de large et 0,50 m
d’épaisseur et dont on se propose de déterminer le ferraillage.
Charge au m2 de dalle :
Charges permanentes : 95,26 KN.m-2
Charges d’exploitation : 23,67 KN.m-2
Les calculs se feront { l’ELS suivis d’une vérification { l’ELU.
A l’ELS on a :
A l’ELU on a :
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
26 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
Donc la dalle porte dans les deux sens et :
0,0511
0,831
Considérons dans chaque sens une bande de dalle de 1.00 mètre de largeur
assimilable à une poutre. On obtient les moments isostatiques suivants :
Suivant x :
Suivant y :
Moments en travée :
Pour la bande de 1.00 m parallèle à au coté x on a :
Pour la bande de 1.00 m parallèle à au coté y on a :
Moments en appui :
Sens x :
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
27 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
Sens y :
Utilisons l’organigramme de calcul { l’ELS des sections fléchies rectangulaires (annexe
1.c).
On obtient les sections d’acier suivantes (exprimées en cm2) :
En travée En appui
Sens x 15,25 8,97
Sens y 14,91 7,46
Vérification ELU :
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
28 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
Utilisons l’organigramme de calcul { l’ELU des sections fléchies rectangulaires (annexe
1.d).
En travée En appui
Sens x 8,29 4,82
Sens y 6,03 4,83 (CNF)
Nous retiendrons les sections d’acier obtenues { l’ELS.
Choix des aciers :
Les calculs ci-dessus nous donnent les aciers de la nappe supérieure (moments en
travée) et du chapeau. Ceux de la nappe inférieure ont été choisis de façon forfaitaire
et sont constitués de barres HA 10 qui procurent une meilleure répartition des charges
dans le radier.
En travée En appui (chapeau)
Nappe supérieure Nappe inférieure
Sens x 8 HA 16 par m 5 HA 10 par m 8 HA 20 par m
Sens y 8 HA 16 par m 5 HA 10 par m 8 HA 20 par m
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
29 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
Disposition des armatures :
Les aciers les plus proches de la face supérieure et de la face inférieure sont ceux
parallèles au petit coté.
Ferraillage du panneau : chapeau
Ferraillage du panneau : nappe supérieure
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
30 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
Ferraillage du panneau : nappe inférieure
Nous avons procédé ainsi pour les autres panneaux afin d’obtenir les plans de
ferraillages présentés en annexe 2.
B.5.5. Ferraillage des longrines
Nous détaillerons dans cette partie la méthode utilisée pour le ferraillage des
longrines.
Avec le logiciel ROBOT DDC, nous avons modélisé une dalle pleine nervurée de 50
cm d’épaisseur, s’appuyant sur les poteaux et les voiles du sous-sol. Les nervures sont
les longrines à ferrailler. Nous avons appliqué à cette dalle les charges permanentes et
d’exploitation obtenues précédemment c'est-à-dire :
. Ces charges sont verticales ascendantes, donc après exportation de
chaque longrine vers ROBOT MILLENNIUM, il convenait de changer le sens du
chargement en changeant son signe. Les aciers tendus seront alors en partie
supérieure des longrines et les chapeaux en partie basse. Nous obtenons ainsi le
ferraillage de toutes les longrines. Comme exemple illustratif, nous avons choisi les
longrines L 31 et L 32 (voir les annexe 2.g et 2.h).
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
31 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
C. SUIVI DES TRAVAUX
Parallèlement aux différentes études menées sur le radier, nous suivions les
travaux de mise en œuvre de celui-ci qui comportait plusieurs phases.
C.1. Travaux de terrassement
L’exécution des travaux commence par des terrassements qui représentent
l’ensemble des travaux visant { modifier le relief du terrain. Sur ce chantier, il s’est
principalement agit d’effectuer une fouille en pleine masse réalisée sur l’emprise du
bâtiment avec une surlargeur de 1 m pour faciliter la mise en place des coffrages, puis
de mettre en place un remblai .
C.1.1. Phase préparatoire
Préalablement, une phase préparatoire est réalisée sur le site. L’engin utilisé pour
cette opération est le bulldozer. Elle comprend :
La démolition des constructions existantes
Le débroussaillage, l’abattage et le dessouchage des arbres
L’implantation du bâtiment
C.1.2 Réalisation de la fouille
Après la phase préparatoire vient celle de la réalisation de la fouille { l’aide d’une
pelle hydraulique. La terre extraite était évacuée vers une décharge située à environ 3
Km du chantier { l’aide d’une benne. La fondation devait être ancrée à une profondeur
de 3 m, cependant, la fouille fut faite avec une profondeur de 4,5 m car le CEREEQ a
exigé une substitution du sol de fond de fouille par de la latérite compactée et ce sur
1m d’épaisseur. Cela a permis d’augmenter la portance du sol qui passa ainsi de 1 bar à
1,2 bar.
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
32 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
C.1.3. Rabattement de la nappe phréatique
La mesure du niveau de la nappe le 28 février 2008 donna une valeur de 4,35 m de
profondeur à partir du terrain naturel. La fouille étant plus profonde, il fallait prendre
certaines dispositions avant l’exécution des travaux de terrassement. La technique
retenue fut le rabattement provisoire de la nappe par des puits de pompages. Les
cuvettes d’ascenseurs ont été utilisées comme puits.
C.1.4. Mise en place du remblai
Le remblai a été mis en place par couches successives de 25 cm de latérite
compactée { l’aide des rouleaux compacteurs. L’épaisseur est contrôlée { l’aide d’un
niveau { lunette. Pour s’assurer de la bonne mise en œuvre du remblai, des essais de
compacité sont effectués sur chaque couche sous la supervision du bureau de
contrôle.
C.2. Mise en place du radier
C.2.1. Implantation
L’implantation du radier consiste { reporter sur le terrain des indications
provenant des plans, en vue d’y réaliser la construction. La méthode utilisée ici est
l’implantation par alignement et prolongement.
Sur un canevas connu (ici les angles de la clôture), sont déterminés des points
d’intersection des prolongements des côtés du radier. Par mesure des longueurs, ces
points sont reportés sur le terrain, ensuite le radier est implanté par alignement.
C.2.2. Béton de propreté
C’est un béton maigre dosé { 150 kg de ciment par m3 de béton. Il a été posé en
présence d’un géomètre sur toute l’emprise du radier avec une épaisseur de 5 cm,
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
33 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
avant la mise en œuvre de celui-ci pour obtenir une meilleure planéité du terrain et
empêcher l’infiltration de déchets dans le béton.
C.2.3. Béton banché
Dosé à 250 kg par m3 de béton, il ne comporte pas d’armature et { été employé sur le
chantier pour uniformiser la hauteur des longrines. (Voir figure ci-après)
Coupe verticale d’une partie du radier
C.2.4. Coffrage
Les coffrages utilisés dans cette partie de la construction sont en bois. Leur mise
en place s’effectue { l’aide d’instruments de précision pour assurer une meilleure
rectitude et un bon nivellement.
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
34 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
C.2.5. Ferraillage (voir photos { l’annexe 3)
Les armatures des longrines sont montées sur le chantier dans l’atelier de
ferraillage, puis transportés et posés leur emplacement final. Pour certaines longrines,
notamment les plus grandes, les aciers sont façonnés sur place.
Les barres d’acier constituant la nappe supérieure de la table sont séparées de
ceux de la nappe inférieure par des cavaliers disposés à intervalles réguliers formant
ainsi un quadrillage.
Des cales { béton d’épaisseurs égales aux différents enrobages, sont disposées
entre les armatures et le coffrage.
C.2.6. Bétonnage
Les longrines et la table du radier ont été construits avec un béton dosé à 350
kg/m3 qui provenait d’une centrale { béton et était transporté par un camion toupie. Le
coulage est accompagné d’une vibration qui permet d’améliorer la compacité.
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
35 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
Troisième partie :
ANALYSE DU
STAGE
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
36 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
1. APPORTS DU STAGE
Ce stage de production que nous avons effectué au CONSORTIUM D’ENTREPRISES, nous
a permis de vivre une expérience très enrichissante du chantier et parallèlement du bureau
d’études techniques. Il nous a permis d’acquérir plusieurs connaissances pratiques dans le
dimensionnement et la construction du bâtiment. En effet, nous avons pu dans un premier
temps, mettre en pratique certaines connaissances théoriques de base acquises { l’école {
travers les calculs de radier et la mise en œuvre des plans d’exécution (coffrage et ferraillage).
Aussi à travers le suivi des travaux sur le chantier, nous avons appris les différentes étapes de
la construction d’un radier général.
2. REMARQUES
Nous n’avions aucune difficulté majeure quant aux activités, tant que le chantier qu’au
bureau, et ce grâce à notre maître de stage et notre encadreur qui ont incessamment su
prêter une oreille attentive à nos préoccupations pour mieux nous orienter.
Notons cependant que nous avons rencontré quelques problèmes de communication
avec certains ouvriers du chantier car nous ne parlions pas les langues locales sénégalaises.
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
37 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
CONCLUSION
Nous avons découvert durant ce stage, de nombreux aspects pratiques du métier
d’ingénieur des Travaux Publics. En effet, l’opportunité nous a été donné de participer aux
calculs en bureau d’étude puis à leur réalisation sur le chantier. Cela nous a permis d’appliquer
les connaissances théoriques acquises { l’école, puis d’appréhender des notions
complémentaires concernant le dimensionnement et la mise en œuvre des fondations.
A ce titre, nous pouvons affirmer sans fausse modestie, que nous avons beaucoup
appris concernant les techniques de construction des radiers généraux et que nous avons
satisfait en grande partie les objectifs pédagogiques visés par le stage de production. Enfin
nous sommes convaincus que le savoir acquis durant ces huit semaines nous sera d’une
immense utilité dans la suite de notre formation ainsi que dans la vie professionnelle.
Dimensionnement et suivi des travaux d’exécution des fondations d’un immeuble 2007-2008
38 RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
J. PERCHAT et J. ROUX, Pratique du BAEL 91, Eyrolles, 2002.
J. PERCHAT et J. ROUX, Maîtrise du BAEL 91 et des DTU associés, Eyrolles, 1998.
M. BELAZOUGUI, Calcul des ouvrages en béton armé, Office des publications
universitaires, Alger, 1996.
Gérard KARSENTY, La fabrication du bâtiment 1 : Le gros-œuvre, Eyrolles, 2006.
Site web: www.cde.sn , 2006
DIMENSIONNEMENT ET SUIVI DES TRAVAUX D’EXECUTION DES FONDATIONS D’UN IMMEUBLE 2007-2008
RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
ANNEXES
DIMENSIONNEMENT ET SUIVI DES TRAVAUX D’EXECUTION DES FONDATIONS D’UN IMMEUBLE 2007-2008
RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
Annexe 1 : Organigrammes
Annexe 1.a : Organigramme général de l’entreprise CDE
Annexe 1.b : Organigramme de la Direction de l’exploitation
Annexe 1.c : Organigramme de calcul à l’ELS d’une section fléchie
rectangulaire
Annexe 1.d : Organigramme de calcul à l’ELU d’une section fléchie
rectangulaire
DIMENSIONNEMENT ET SUIVI DES TRAVAUX D’EXECUTION DES FONDATIONS D’UN IMMEUBLE 2007-2008
RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
Annexe 2 : plans
Annexe 2.a : vue en plan de la grille sous ROBOT DDC
Annexe 2.b : vue 3D sous ROBOT DDC
Annexe 2.c : Plan de coffrage
Annexe 2.d : Plan de ferraillage : nappe supérieure
Annexe 2.e : Plan de ferraillage : nappe inférieure
Annexe 2.f : Plan de ferraillage : chapeau
Annexe 2.g : Plan de ferraillage : longrine 31
Annexe 2.h : Plan de ferraillage : longrine 32
DIMENSIONNEMENT ET SUIVI DES TRAVAUX D’EXECUTION DES FONDATIONS D’UN IMMEUBLE 2007-2008
RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
Annexe 2.a : vue en plan de la grille sous ROBOT DDC
DIMENSIONNEMENT ET SUIVI DES TRAVAUX D’EXECUTION DES FONDATIONS D’UN IMMEUBLE 2007-2008
RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
Annexe 2.b : vue 3D sous ROBOT DDC
PLAN DE COFFRAGE DU RADIER
1 3 5 6 7 82
I
KJ
F
G
E
114
P1 70/70
P3 70
/50
P3 7
0/50
P1 7
0/7
0
P3
70/5
0
P5 50/50
P3 50/70
P5 50/50P5 50/50
P2 70/60P4 40/60
P3 70/50
H
A
B
C
J
L
M
P3 70/50
P370/50
P5 50/50P5 50/50
L2
4 (
70x1
00
) à
-2.5
m
L9 (50x70) à -2.50m
L3 (70x90) à -2.50m
L4 (70x90) à -2.50m
L10 (50x70) à -2.50m
L5 (70x9
0) à
-2.5
0m
L11(5
0x70
) à -2
.50m
L33 (8
0x15
0) à
-2.50
m
L30 (5
0x70) à
-2.5
0m
L1 (50x70) à -2.50m
L2 (50x70) à -2.50m
L8 (60x80) à -2.50m
L14 (60x70) à -2.50m
L23
(70
x5
0) à
-2.
5m
L2
8 (7
0x
80) à
-2.
50m
L29
(70
x80)
à -2.5
0m
L32
(70x
80) à
-2.5
0m
L31
(70
x80)
à -2
.50m
4.97
03.20
31.
767
4.970
3.203 1.767
P2 70/60
L6
(70x
90) à
-2.5
0m
L7
(7
0x
90)
à -
2.50
m
L12
(50
x70
) à -2
.50m
L1
3 (5
0x 7
0) à
-2.5
0 m
L18 (70x100) à -2.50m L19(70x100) à -2.50m L20 (70x100) à -2.50m L21 (70x100) à -2.50m L22 (70x50) à -2.50m
L25
(7
0x1
00)
à -2
.5m
L26
(70
x100
) à
-2.5
mL
27 (
70x1
00)
à -
2.5m
L39 (5
0x70) à
-2.5
0m
L34 (70x80) à
-2.50m
L35 (70x80) à
-2.50m
L37 (70x80) à -2.50m
L38 (70x80) à -2.50m
L44
(60
x70
) à -
2.5
m
L46
(60
x70
) à
-2.5
m
L47
(60
x70
) à
-2.5
m
L48
(50
x70
) à
-2.5
m
L49
(50
x70
) à
-2.5
m
Radier 50cm
Niv. sup à -2.50m
Radier 50cm
Niv. su
p à -2.50m
Rad
ier 5
0cm
Niv
. sup
à -2
.50m
Rad
ier
50c
m N
iv. s
up à
-2.5
0m
Rad
i er
50cm
Ni v
. su
p à
-2
.50m
Rad
i er
50 c
m N
iv. s
up
à -
2 .5
0 m
Rad
ier
50cm
Niv
. sup
à -2
.50m
Radie
r 50c
m
Niv
. sup
à -2
.50m
Radier 50cm
Niv. sup à -2.50m
Radier 50cm
Niv. sup à -2.50m
Radier 50cm Niv. sup à -2.50m
Radier 50cm Niv. sup à -2.50m
Radier 50cm Niv. sup à -2.50m
Radier 50cm Niv. sup à -2.50m
Radier
50c
m
Niv
. sup
à -2.50
m
Rad
ier 5
0cm
Niv
. sup
à -2
.50m
Radier 50cm Niv. sup à -2.50m
Radier 50cm Niv. sup à -2.50m
Radier 50cm Niv. sup à -2.50m
Radier 50cm Niv. sup à -2.50m
Radier 50cm Niv. sup à -2.50m
Radier 50cm Niv. sup à -2.50m
Rad
ier 5
0cm
Niv.
sup à
-2.50m
.70
4.77
P2 70/60
P4 60/40P4 60/40
P5 50/50
P2 60/70P2 60/70
P3 70/50
P3
70/ 5
0
P3 70/50
P1 70/70
P3 70/50
P1 7
0/70
P2 70/60
P6 30/30
P5 50/50
P5 50/50
P4 40/60
L15 (50x80) à -2.50m
L16 (50x80) à -2.50m
Radier 50cm Niv. sup à -2.50m
Radier 50cm
Niv. sup
à -2.50m
Radier 50cm Niv. sup à -2.50m
L41(40x70) à -2.50m
L 4
2 (4
0x70
) à
-2.5
0m
L40
(40x
70)
à -2
.50m
L43(40x70) à -2.50m
L45
(50
x70
) à
-2.5
m
L17 (5
0x60 ) à
-2.5
0m
Radier 50cm Niv. sup à -2.50m
Radier 50cm Niv. sup à -2.50m
P2 60/70
L36 (80x15
0) à -2
.50m
9
.50
1.35
.50
3.80
43°
44°
4.17
4.77
4.57
4.57
4.47
2.49
4.03 4.83 2.91
.91
2.9
14.
83
3.96
3.96
4.91
4.90
3.96
4.91
4.91
3.9610.63
10.60
4.0 0
2.97
2.97
4.00
4.47 4.57
4.57 4.
77
4.17
1.25 .60 .60 .60 .50 .92
4.03
2.70 4.27
.60
.50
.60
42°
3.08 R13.08
R18.48
R23.45
R24.55
0.300 4.123 0.500 4.077 0.500 3.800 0.600 4.030 0.500 4.466
3.203 2.055 4.550 4.230 4.766
0.30
04.
123
0.50
04.
077
0.50
03.
800
0.60
04.
030
0.60
06.
545
0.5
004.
466
4.76
64.
230
2.12
53.
203
35.7
70
4.87
4.87
.80
1310
D
M
136°
137°42°
92°
92°
138°
66°
66°
64°
94°
93 °
98°
99°
100°
98°
99°
99°
98°
98°
99°
.50
4.77
.50
2.72
1.77
2.10
3.66 2.31
2.37
.50
.80
3.11
.50
1.77
2.10
.60
2.05
54.
550
4.35
91.
970
2.76
03.
985
3.75
92.
170
1.370 2.125 4.359 1.970 2.760 3.985
0.600 6.545
-3.20m
40cm
-3.20m
40cm
1.001.00
1.00
1.00
1.00
1.00
1.00
1.00
.30
.20
.20
.70
.70
.70
.70
.50
.30
.30
.50 3.63 .50 4.27
.30
2.98
4.87
.70
4.42
4.86
.70
4.43
.50
.50
.50
4.85
.70
4.45
.50
4.87
.70
4.42
.50
4. 8
6
. 70
4. 4
3
.30 .70
.20 .70
4.26
4.77
.30 .30
3.66
2.31
2.37
.20 .70
.30
4.77
3.80
7.672
6.809
7.50
3
7.03
9
7.4
25
12
L
14
15
17
0.397
0.39
7 1.3
70
2.1703.759
6.024
5.367
5.91
4
5.54
8
5.8
29
4.229
3.797
4.18
4
3.92
5
4.0
91
3.203 4.5734.970
7.095 9.150 13.700 17.930 22.289 24.259 27.020 31.004 35.770
3.20
34.
573
4.97
07.
095
9.15
013
.700
17.9
3022
.289
24.2
5927
.020
31.
004
33.
398
35.770
P5 50/50
0.115
0.11
5
P6 30/30
P6 30/30
P6 30/30 P6 30/30
Annexe 2.c
P1 70/70
P3 7
0/50
P3 7
0/50
P1 7
0/70
P3
70/5
0
P5 50/50
P3 50/70
P5 50/50P5 50/50
P2 70/60P4 40/60
P3 70/50
P3 70/50
P370/50
P5 50/50P5 50/50
P2 70/60
P2 70/60
P4 60/40P4 60/40 P5 50/50
P2 60/70P2 60/70
P3 70/50
P3
70 /
50
P3 70/50
P1 70/70
P3 70/50
P1 7
0/70
P2 70/60
P6 30/30
P5 50/50
P5 50/50
P4 40/60
P2 60/70
PLAN DE FERRAILLAGE DU RADIER : Nappe supérieure
34
34 1er lit sup HA16x7.87 e=14cm
707
Pos. Armature Forme
I
F
G
E
H
A
B
C
D
3.203 1.370 2.055 4.550 4.230 4.359 1.970 2.760 3.985 4.766
3.20
31.
767
3.20
31.
370
2.05
54.
550
4.23
04.
359
1.97
02.
760
3.9
854.
766
3.203 1.767
KJ J
L
MM
L
14
15
17
1 3 5 6 7 82 114 9 1310 12
2.1250.397
2.12
50.
397
40 40
34
35
596
402ème lit sup HA16x6.46 e=14cm
35
34
34
35
36
36
36 5962ème lit sup HA16x6.46 e=14cm
37
674
401er lit sup HA16x7.14 e=14cm
37
38
38
2ème lit sup HA14x9.18 e=20cm
838
40 40
39
39
2ème lit sup HA14xVar e=20cm
varrecouvrement 70cm40
37
37
37 37
37
ren
fort
ouv
ertu
rev
oile
, 1e
r lit
in
f su
p3H
A10
x0.9
3
renfort ouverturevoile, 1er lit inf sup3HA10x0.93
40
40 2ème lit sup HA14x3.31 e=20cm 331
41
41 1er lit sup HA14x3.57 e=20cm
337
20
42
42 1er lit sup HA14x1.77 e=20cm
117
40
43
43 9552ème lit sup HA14x9.55 e=20cm
44
44 4572ème lit sup HA14x4.77 e=20cm
20
45
45 2ème lit sup HA14x7.14 e=20cm
674
40
45
45
46
46 1er lit sup HA14x5.33 e=20cm
533
34 1er lit sup HA16x7.87 e=14cm
707
Pos. Armature Forme
40 40
596
402ème lit sup HA16x6.46 e=14cm
35
36 5962ème lit sup HA16x6.46 e=14cm
674
401er lit sup HA16x7.14 e=14cm
37
38 2ème lit sup HA14x9.18 e=20cm
838
40 40
39 2ème lit sup HA14xVar e=20cm
varrecouvrement 70cm40
40 2ème lit sup HA14x3.31 e=20cm 331
41 1er lit sup HA14x3.57 e=20cm
337
20
42 1er lit sup HA14x1.77 e=20cm
117
40
43 9552ème lit sup HA14x9.55 e=20cm
44 4572ème lit sup HA14x4.77 e=20cm
20
45 2ème lit sup HA14x7.14 e=20cm
674
40
46 1er lit sup HA14x5.33 e=20cm
533
47
47 1er lit sup HA14x5.00 e=20cm
500
48
48 1er lit sup HA14x2.45 e=20cm
245
51
49 1er lit sup HA14xVar e=20cm
var40
49
50
50
50
50 402ème lit sup HA14xVar e=20cm
var
51 1er lit sup HA16xVar e=12cm
var
51
51
51
51
51
51
51
51
51
51
51
51
52
52 2ème lit sup HA16xVar e=12cm
var
52
52
52
52
5252
52
52
52
52
45
48
45 45
4746
44
3942
41
40
401er lit sup HA16xVar e=14cm
var40
var2ème lit sup HA16xVar e=14cm
39
53
53
53
53
53
54
54
54
54
54
54
38
P5 50/50
P6 30/30
P6 30/30
P6 30/30 P6 30/30
43
20
Annexe 2.d
P1 70/70
P3 7
0/50
P3 7
0/50
P1
70/
70
P3
70/5
0
P5 50/50
P3 50/70
P5 50/50P5 50/50
P2 70/60P4 40/60
P3 70/50
P3 70/50
P370/50
P5 50/50P5 50/50
P2 70/60
P2 70/60
P4 60/40P4 60/40 P5 50/50
P2 60/70P2 60/70
P3 70/50
P3
70/
50
P3 70/50
P1 70/70
P3 70/50
P1 7
0/70
P2 70/60
P6 30/30
P5 50/50
P5 50/50
P4 40/60
P2 60/70
PLAN DE FERRAILLAGE DU RADIER : Nappe inférieure
15
151er lit inf HA10x7.87 e=20cm
707
596
838
474
674
311
337
457
Pos. Armature Forme
2ème lit infHA10x6.46 e=20cm
2ème lit inf HA10x9.18 e=20cm
2ème lit infHA10x4.74 e=20cm
1er lit infHA10x7.14 e=20cm
2ème lit inf HA10x3.31 e=20cm
1er lit inf HA10x3.57 e=20cm
1er lit inf HA10x1.77 e=20cm
2ème lit infHA10x4.77 e=20cm
955 2ème lit infHA10x9.55 e=20cm
renfort ouverturevoile, 1er lit inf sup3HA10x0.93
I
F
G
E
H
A
B
C
D
3.203 1.370 2.055 4.550 4.230 4.359 1.970 2.760 3.985 4.766
3.2
031
.767
3.2
031.
370
2.0
554.
550
4.2
304.
359
1.9
702.
760
3.9
854.
766
3.203 1.767
KJ J
L
M
42
M
L
14
15
17
1 3 5 6 7 82 114 9 1310 12
2.1250.397
2.1
250.
397
1
40 40
4016
16 17
40 4017
15
18
18
19
19
20
40
19
19
20
20
21
varrecouvrement 50cm21 2ème lit inf
HA10xVar e=20cm
22
40
22 20
23
11740 2023
24
24
25
25
20
26
262ème lit infHA10x7.14 e=20cm 6.74
40
26
26
27
271er lit inf HA10x5.33 e=20cm
533
28
281er lit inf HA10x5.00 e=20cm
500
29
291er lit inf HA10x2.45 e=20cm
245
32
30
30
30
302ème lit inf HA10xVar e=20cm
var40
31
311er lit inf HA10xVar e=20cm var
40
32
321er lit inf HA10xVar e=20cm
var
32
33
332ème lit inf HA10xVar e=20cm
var
32
32
32
32
32
32
32
32
32
32
31
31
31
31
33
33
33
33
33
33
33
33
33
33
33
33
33
33
33
26
29
26 26
2827
2519 19
1924
22
20
18
15
17
16
15
21
2321
ren
fort
ouv
ertu
re
voi
le, 1
er l
it i
nf s
up3
HA
10x0
.93
P5 50/50
P6 30/30
P6 30/30
P6 30/30 P6 30/30
Annexe 2.e
P1 70/70
P3 7
0/50
P3 7
0/50
P1
70/
70
P3
70/5
0
P5 50/50
P3 50/70
P5 50/50P5 50/50
P2 70/60P4 40/60
P3 70/50
P3 70/50
P370/50
P5 50/50P5 50/50
P2 70/60
P2 70/60
P4 60/40P4 60/40
P5 50/50
P2 60/70P2 60/70
P3 70/50
P3
70/
50
P3 70/50
P1 70/70
P3 70/50
P1 7
0/70
P2 70/60
P6 30/30
P5 50/50
P5 50/50
P4 40/60
P2 60/70
CHP HA14x2.50 e=15cm230
201
CHP HA14x2.60 e=15cm240
20
2
1.0
01
.10
CHP HA20x2.60 e=12cm260 3
1.101.10
CHP HA20x2.90 e=12cm2904
1.101.10
1.101.10
1.101.10
1.0
01.
00
CHP HA20x2.50 e=12cm250
5
1.00
1.00
260
CHP HA20x2.60 e=12cm3
250
CHP HA20x2.50 e=12cm 5
1.00
1.00
1.00
1.00CHP HA20x2.60 e=12cm
2603
.80
415
CHP HA20x4.15 e=12cm6
1.00
1 CHP HA14x2.50 e=15cm230
20
2 CHP HA14x2.60 e=15cm 240
20
3 CHP HA20x2.60 e=12cm 260
4 CHP HA20x2.90 e=12cm 290
5 CHP HA20x2.50 e=12cm 250
6 CHP HA20x4.15 e=12cm 4.55
7 CHP HA20x3.90 e=12cm 390
8 CHP HA20x3.10 e=12cm310
Pos. Armature Forme
CHP HA14x2.60 e=15cm2
CHP HA14x2.60 e=15cm240
20
2
CHP HA14x2.50 e=15cm1
CHP HA14x2.60 e=15cm240 2
.80
.80
11
.80
.80
.60
.60
12
.80
CHP HA20x4.15 e=12cm4.15
6
1.00 1.00 1.00
260
CHP HA20x2.60 e=12cm3
1.00 1.00
CHP HA20x2.60 e=12cm3 260
1.00 1.00
CHP HA20x2.50 e=12cm250
5
1.00 1.10
CHP HA20x2.60 e=12cm2603
1.00
1.00
280
CHP HA20x2.80 e=12cm 10
1.00
1.00
250CHP HA20x2.50 e=12cm
5
1.2
0
1.0
0
1.00
1.20
1.001.20
1. 2
0
1. 2
0
1.20
1.20
1.20
1.20
1.20
1.20
CHP HA20x3.10 e=12cm310 8
1.20
1.20
1.60
1.60
CHP HA20x3.90 e=12cm390 7
81.20
1.20
1.60
1.60
CHP HA20x3.90 e=12cm390 7
81.2
0
1.20
CHP HA20x3.90 e=12cm390 7
8
1.20
1.20
1.6
0
1.6
0
CHP HA20x3.90 e=12cm390 7
8
1.2
0
1.2
0
1.10
1.10
CHP HA20x2.90 e=12cm275
1.10
1.10
1.10
1.10
41.10
1.10
9 CHP HA20x2.70 e=12cm270
10 CHP HA20x2.80 e=12cm280
11CHP HA20x2.00 e=12cm
200
12CHP HA20xVar e=12cm
Var
PLAN DE FERRAILLAGE DU RADIER : CHAPEAU
I
F
G
E
H
A
B
C
D
3.203 1.370 2.055 4.550 4.230 4.359 1.970 2.760 3.985 4.766
3.2
031.
767
3.2
031.
370
2.0
554.
550
4.2
304.
359
1.9
702.
760
3.9
854.
766
3.203 1.767
KJ J
L
M
42
M
L
14
15
17
1 3 5 6 7 82 114 9 1310 12
2.1250.397
2.1
250.
397
1
CHP HA14x2.40 e=15cm220
20
CHP HA14x2.60 e=15cm
24020
2
20
13 CHP Rayonnant HA14x2.40 e=15cm 220
20
13
14 CHP HA14x1.77 e=15cm
CHP HA14x1.77 e=15cm14
11720 40
CHP HA14x1.77 e=15cm14230
20
CHP HA14x2.60 e=15cm240202
11720 40
11720 40
P5 50/50
P6 30/30
P6 30/30
P6 30/30 P6 30/30
Annexe 2.f
V1 L31 V2
50 3.96 70
16
3x30
2x40
22
25
20
2x16
8x13
7-4
4
0.0
-45
-39
0.0
4 A B-2.50
5 6 7 8
11431 2
A-A
1.00
70
9
10
12
B-B
1.00
70
9
10
12
1 6HA12 l=3.15 1.02 2.96
Pos. Armature Code Forme
2 6HA8 l=4.71 0.00 4.71
3 6HA12 l=2.90 0.00 2.90
4 6HA12 l=2.57 0.00 2.57
5 6HA16 l=5.04 0.00 5.04
6 6HA16 l=5.04 0.00 5.04
7 6HA16 l=5.04 0.00 5.04
8 6HA16 l=5.04 0.00 5.04
9 19HA8 l=3.21 5.20 92
60
10 38HA8 l=2.30 5.20 92
15
11 4HA12 l=4.46 0.00 4.46
12 20HA6 l=75 2.01 60
Tél. Fax Béton = 3.37 m3
Fc28 = 25MPa
Acier HA = 326 kg HA500
Tenue au feu 0h Fissuration préjudiciable Reprise de bétonnage : Oui
LONGRINESMaison de la Presse
L31...L32 : L31 Nombre 1
Section 70x100
Surface du coffrage = 13.1 m2 Enrobage inférieur 5 cm Enrobage supérieur 3 cm
Enrobage latéral 5 cm
Densité = 96.74 kg/ m3
Diamètre moyen = 11.2mm
Echelle pour la vue 1/75
Echelle pour la section 1/33
V2 L32 V3
70 4.91 50
6
9x11
3x13
2x16
2x20
2x33
40
30
25
2x20
4x16
10
-64
0.0
4.06
4.15
-30
0.0
1.15
1.65
1.75
3.16
C D -2.50
22 2120 24232526
291819 1617 1314 15
C-C
1.00
70
27
28
30
D-D
1.00
70
27
28
30
13 6HA16 l=3.88 1.02 3.61
Pos. Armature Code Forme
14 6HA16 l=6.55 0.00 6.55
15 6HA8 l=5.66 0.00 5.66
16 6HA16 l=3.53 0.00 3.53
17 6HA16 l=6.04 0.00 6.04
18 6HA16 l=3.05 0.00 3.05
19 6HA16 l=2.11 0.00 2.11
20 6HA16 l=3.10 0.00 3.10
21 6HA14 l=1.29 0.00 1.29
22 6HA8 l=5.99 0.00 5.99
23 6HA16 l=2.51 0.00 2.51
24 6HA14 l=1.20 0.00 1.20
25 6HA16 l=2.04 0.00 2.04
26 6HA16 l=1.90 0.00 1.90
27 28HA8 l=3.21 5.20 92
60
28 56HA8 l=2.30 5.20 92
15
29 4HA12 l=5.41 0.00 5.41
Tél. Fax Béton = 4.03 m3
Fc28 = 25MPa
Acier HA = 485 kg HA500
Tenue au feu 0h Fissuration préjudiciable Reprise de bétonnage : Oui
LONGRINESMaison de la Presse
L31...L32 : L32 Nombre 1
Section 70x100
Surface du coffrage = 15.7 m2 Enrobage inférieur 5 cm Enrobage supérieur 3 cm
Enrobage latéral 5 cm
Densité = 120.3 kg/ m3
Diamètre moyen = 11.2mm
Echelle pour la vue 1/75
Echelle pour la section 1/33
DIMENSIONNEMENT ET SUIVI DES TRAVAUX D’EXECUTION DES FONDATIONS D’UN IMMEUBLE 2007-2008
RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
Annexe 3 : Photos du chantier
Annexe 3.a : Ferraillage des longrines
Annexe 3.b : Ferraillage de la table du radier
Annexe 3.c : Béton banché
Annexe 3.d : Coulage du béton
DIMENSIONNEMENT ET SUIVI DES TRAVAUX D’EXECUTION DES FONDATIONS D’UN IMMEUBLE 2007-2008
RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
Annexe 3.a : Ferraillage longrines
Annexe 3.b : Ferraillage de la table
DIMENSIONNEMENT ET SUIVI DES TRAVAUX D’EXECUTION DES FONDATIONS D’UN IMMEUBLE 2007-2008
RAPPORT DE STAGE DE PRODUCTION / GUINDO SEYDOU / IC2 - ESTP
Annexe 3.c : Béton banché
Annexe 3.d : coulage du béton