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YINYANG/PNP HAENDEL PURCELL BYRD BRITTEN TALLIS DOWLAND SHIELD HAENDEL PURCELL BYRD BRITTEN TALLIS DOWLAND SHIELD Musiques en Lumière à l’Abbaye de Saint-Riquier Baie de Somme tous les dimanches du 28 juillet au 22 sept. 2013 à 18 h Entrée : 3 03 22 71 82 20 YINYANG/PNP Imp. CG 80 LICENCES DENTREPRENEURS DU SPECTACLE : 1/1052126 – 2/1052127 – 3/1052128

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Musiquesen Lumière

à l’Abbaye de Saint-RiquierBaie de Somme

tous les dimanchesdu 28 juillet

au 22 sept. 2013

à 18 h

Entrée : 3 €03 22 71 82 20

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Le public, les publics, qu’ils soient picards, samariens ou venus d’ailleurs, ont répondu nombreux en 2012 aux propositions artistiques du nouveau Centre culturel dont la vocation consiste à faire résider, inventer, produire et intervenir, dans un site patrimonial majeur, des créateurs, des chercheurs et des artistes, sur le principe d’ une démarche interdisciplinaire.

Pour la deuxième saison donc, l’Abbaye de Saint-Riquier propose, autour d’un thème, celui de l’eau, des artistes anglais et français dont l’œuvre s’inscrit dans cette thématique. Cela sous la forme d’un cycle de concerts dominicaux, ainsi que d’une exposition de peinture.

C’est l’Abbaye en son entier qui s’ouvre aux visiteurs, c’est aussi la musique et la peinture qui nous invitent à mieux comprendre les spécificités, si proches et si différentes à la fois,

des artistes vivant de part et d’autre de la Manche, mais qui n’ont toutefois jamais cessé d’échanger et de faire se confronter leurs pratiques.

Comment ne pas songer, en observant les tableaux prêtés par des musées britanniques, ou en écoutant les œuvres proposées tous les dimanches de cet été, au fait que ce fut d’abord un moine venu d’outre-manche, il y a quatorze siècles, qui alluma sur ce site les premières lueurs d’une longue suite de clartés empreintes de connaissance et de spiritualité, de beauté et d’émotion, produisant ainsi une lumière qui ne s’est jamais éteinte et qui fut, tout au long des siècles et dès le haut Moyen Age un phare pour le monde occidental.

Juste retour des choses, l’hommage musical rendu aux musiciens anglais et européens installés en Angleterre, à travers ce nouveau cycle de Musiques en lumière, est un signe de reconnaissance adressé à nos plus proches voisins. Et à un imaginaire des paysages de l’eau, en partage.

Anne PotiéDirectrice de l’Abbaye de Saint-Riquier Baie de somme

La musique d’outre-Manche occupe en 2013, au-delà du Festival, la place réservée à l’invité d’honneur au sein de la programmation musicale de l’Abbaye de Saint-Riquier Baie de Somme.

Le cycle « Musiques en lumière », inauguré l’an passé, prolonge en effet,

pendant tout l’été, la rencontre, autour des maîtres anglais, entre le public et ce haut lieu de notre patrimoine historique.

La programmation proposée par la direction du nouveau Centre Culturel de Rencontre et élaborée par Pierre Reynaud, directeur artistique de « Musiques en Lumière », illustre le thème général de la saison 2013, l’eau, qui nous rapproche autant qu’elle nous sépare, « d’une rive l’autre », de l’Angleterre, par-delà le « Channel ».

La mer joue double jeu dans notre Département de la Somme ; elle y est à la fois le lien et la frontière. C’est ce double jeu qui est abordé, sous l’angle de la peinture, avec l’exposition « D’une rive l’autre », qui donne à voir, tout au long de l’été et dans les salles de l’Abbaye, une soixantaine de tableaux de peintres français et anglais du 19e siècle.

L’été 2013 à l’Abbaye de Saint-Riquier propose donc, une fois encore, une invitation au voyage, dans le temps et dans l’espace, et donc une incitation à naviguer sur les eaux mystérieuses et sonores que les artistes de nos deux nations ont su retranscrire, dans la pratique de leur art, qu’il soit musical ou pictural. Notre ambition est, à leur suite, d’en restituer l’émotion, la densité et la riche diversité. J’espère vivement que vous la partagerez…

Christian ManablePrésident du Centre Culturel de Rencontrede l’Abbaye de Saint-Riquier - Baie de Somme

Avant le tunnel sous la Manche, au gré des vents, les flots transportèrent musiciens, instruments et partitions de la rive continentale à la rive insulaire. Ces traversées favorisaient un commerce littéraire, pictural ou musical. Ces singulières cargaisons transgressaient les calculs politiques et les appétits territoriaux que nous remémore le récit de la Bataille de Crécy.

Depuis la Renaissance, Albion est perméable aux influences continentales, qu’elles proviennent de France, d’Italie, des contrées germaniques ou ibériques. Savoirs vocaux et instrumentaux sont intégrés dans un formalisme esthétique très britannique. Le teuton Haendel ne s’y trompe pas. Ses premières années passées à parcourir l’Europe font de lui l’archétype de cette symbiose : que de fois, medium de ce commerce de l’esprit, il traversera « The Chanel » ! C’est logiquement lui qui ouvrira et refermera les portes de notre bibliothèque musicale. Chaque dimanche soir, dans l’Abbatiale, nous saurons feuilleter certains des ouvrages disposés sur les étagères.

Celle étiquetée « Période élisabéthaine » est la plus chargée de ces portées noircies par l’encre des Dowland (dont on souffle les 450 bougies), Byrd, Gibbons, Thallis… Ils préfiguraient les deux grands du baroque : Purcell et Haendel. Au XIXe, les Espagnols s’invitent à la cour, proposant des divertissements vocaux au verbe truculent. Nous écouterons ces romances aux saveurs ibériques, accompagnées par le piano. À l’approche et au début du XXe, Elgar ou Britten assurent à l’Angleterre une belle continuité créative ; explorons quelques uns de leurs opus.

Embarquons gaillardement pour traverser ces cinq siècles d’un patrimoine musical que – pour l’émerveillement de nos oreilles – les interprètes tenteront de restaurer dans sa féérique expressivité.

Pierre ReynaudDirecteur artistique de Musiques en Lumière

ProgrammeDimanche 28 juillet à 18 h : Les Maîtres de Haendel

Dimanche 4 août à 18 h : Happy Birthday John Dowland !

Dimanche 11 août à 18 h : Les Compositeurs de la Reine

Dimanche 18 août à 18 h : Des Quatuors Si Britanniques

Dimanche 25 août à 18 h : W. Byrd, Claveciniste Elisabéthain

Dimanche 1er septembre à 18 h : Des Espagnols à Buckingham

Dimanche 15 septembre à 18 h : La Bataille de Crécy

Dimanche 22 septembre à 18 h : G.F. Haendel : Le Messie

M u s i q u e s e n l u m i è r e

Le partage des eaux

Une frontière qui rapproche

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H a e n d e l

Haendel passe toute son enfance dans sa ville natale, Halle en Saxe. Sa formation n’a rien d’original pour un musicien allemand, mais elle est fort complète. Zachow lui apprend à jouer de plusieurs instruments (clavecin, orgue, violon, hautbois...) et lui enseigne la composition musicale (harmonie, contrepoint, fugue, variation…). L’apprentissage se fonde aussi sur l’étude des œuvres des maîtres que l’élève recopie sur un cahier. II se familiarise ainsi avec les principaux compositeurs de son temps tels Froberger, Biber ou Kerll. Après un premier séjour à Hambourg, ce sont les quatre années passées en Italie à partir de 1706 qui l’ouvriront à la musique vocale, à l’opéra, au concerto pour soliste. Ces musiques chaleureuses, dansantes et brillantes, dues à Frescobaldi, Corelli ou Vivaldi, insuffleront au futur musicien anglais (à partir de 1712, il s’établit à Londres) un savoir-faire dans la création de spectacles populaires et grandioses.

Les Maîtres de Haendel

Dimanche 28 juillet • 18 h

Georg Friedrich HAENDEL (1685-1759) Sarabande en Ré

Girolamo FRESCOBALDI (1583-1643) Partite sur l’Aria di Follia

Samuel CAPRICORNUS (1628-1665) Motet : Jésu nostra Redemptio

Johann Kaspar KERLL (1627-1693) Modulatio Organica : Magnificat del primo tono

Vincent LÜBECK (1654-1740) Toccata et Fugue en Ré

Jacob FROBERGER (1616-1667) Tombeau de Monsieur de Blancheroche

Friedrich Wilhelm ZACHOW (1663-1712) Partite sur Jésu, meine freude

Heinrich Ignaz Franz BIBER (1644-1704) Première sonate du Rosaire

Diderick BUXTEHUDE (1637-1707) Cantate : Schaffe in mir, Gott !

Perrine DEVILLERS – Soprano

Madalina DROUVIN – Violon baroque

Pierre REYNAUD – Orgue

Masters of Haendel

D o w l a n dLa musique élisabéthaine anglaise est riche de très grands compositeurs. Mélange d’un « savoir-composer » à l’italienne et de mélodies et rythmes traditionnels insulaires, elle sait mettre en œuvre un langage subtil et sensuel pour se rendre simple et populaire. Le luthiste virtuose John Dowland occupe une place particulière au sein de cette pléiade de musiciens anglais. Son instrument est sans doute moins prisé que le clavier du « virginal », mais bien plus imbriqué dans la texture vocale des « songs ». Pour célébrer le 450e anniversaire de la naissance de John Dowland, l’ensemble Octoplus nous propose de découvrir les singularités de quelques pages musicales, entre intimité et grandeur. Variété des assemblages instrumentaux qui nous offre un voyage dans le temps reliant la Renaissance au Baroque, illustration d’une inventive diversité.

Happy Birthday John Dowland !

Dimanche 4 août • 18 h

Orlando GIBBONS (1583-1625) Fantaisie pour deux basses

John DOWLAND (1563-1626) Books of songs (Extraits)

Tobias HUME (1569-1645) First of Ayres pour viole de gambe (Extrait) Tobacco pour voix et viole

John JENKINS (1592-1678) Suite pour violon et basse de viole

John BULL (1562-1628) Pièces pour clavier

Henry PURCELL (1659-1695) Songs

William LAWES (1602-1645) Suite pour violon, basse de viole et clavecin

ENSEMBLE OCTOPLUS

Camille Van ESSEN – Violon

Julie DESSAINT – Viole de Gambe

Jean-Pierre ROLLAND – Clavecin et Orgue

Rénald LABAN – Contre-ténor

Sylvain BAUDRY – Baryton et Basson baroque

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British

Ces trois musiciens anglais, qui écrivent pour le quatuor à cordes, ont en commun d’avoir pratiqué, parfois à très haut niveau, l’un des instruments qui composent l’ensemble. Cette particularité n’est pas indifférente à la technique d’écriture, tant le genre est difficile à aborder de par les contraintes contrapuntiques qu’il impose, si proches de la musique vocale de la Renaissance. Trois compositions de jeunesse que nous révèlent les archets d’un quatuor de jeunes interprètes franco-germaniques. William Shield, célèbre violoniste, est plus connu pour sa trentaine d’opéras que pour ses opus instrumentaux. Très proche du maître Haydn, l’ouvrage respecte l’architecture classique de la fin du XVIIIe. La Fantaisie pour cordes qui rendra Franck Bridge célèbre dès 1906, nous est aujourd’hui plus connue de par l’utilisation qu’en fit son élève préféré – Benjamin Britten – dans les variations en hommage à son maître. D’où cette filiation avec l’emblématique Britten, jeune altiste qui écrit (sous l’influence de Bridge ?) son premier quatuor à 18 ans.

Des Quatuors Si Britanniques

Dimanche 18 août • 18 h

William SHIELD (1748-1829) Quatuor n.1 en Si b majeur 1. Air con variatione - Andante 2. Fuga - Allegro con spirito 3. Rondeau allegro

Frank BRIDGE (1879-1941) Three Idylls 1. Adagio molto 2. Allegro poco lento 3. Allegro con moto

Benjamin BRITTEN (1913-1976) Quatuor n.1 en Ré M 1. Andante sostenuto - Allegro vivo 2. Allegro con slancio 3. Andante calmo 4. Molto vivace

QUATUOR OUSSO

Dorothée ROYEZ et Alexis ROUSSEAU – Violons

Frederick KOOS – Alto

Hugo RANNOU – Violoncelle

So British Strings Quartets

Queen

C’est la dynastie des Tudor qui est à l’origine de cet âge d’or de la musique anglaise. La reine Elisabeth en tout premier lieu. Elle sait s’entourer de poètes et de musiciens qui adoucissent la cruauté du pouvoir ou les luttes menées contre les Ecossais. L’impulsion est donnée : le virginal, la voix, le luth, l’orgue sont sollicités. Les maîtres de la musique élisabéthaine vont inonder le royaume d’une vague musicale qui ne s’éteindra que faiblement aux décès d’Haendel et de Purcell. C’est ce cap royal qui guidera la flottille des compositeurs, dont quelques figures se côtoient dans ce programme, vers cette notoriété bien méritée. Anne Boleyn, Marie Tudor, la Reine Mary II, … tant de Dames qui inspirèrent ou incitèrent ces musiciens à noircir, avec subtilité, les portées de ces flots de notes à la gloire du Royaume.

Les Compositeurs de la Reine

Dimanche 11 août • 18 h

Orgue :

William BYRD (1543-1623) Pavane

John BULL (1562-1628) Praeludium Voor Leat ons met herten reijne

William BYRD Fantazia

Orlando GIBBONS (1583-1625) The Lord of Salisbury hid Pavin

Henry PURCELL (1659-1695) A Ground in Gamut

Maurice GREENE (1696-1727) Quatre Voluntary

Pages vocales et instrumentales :

Thomas WEELKES, John DOWLAND, Thomas MORLEY, Henry PURCELL…

Perrine DEVILLERS – Soprano

Antoine THOMAS – Orgue

Guilène RANNOU – Violoncelle baroque

Pierre REYNAUD – Clavecin

Queen’s Composers

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B y r d

William Byrd (1543-1623) a créé une œuvre dont l’ampleur se compare aisément à la production dramatique de son illustre contemporain William Shakespeare. Auteur de près de 120 pièces pour le clavier, sa musique est spirituelle, drôle, poignante, grave, rustique et raffinée. Byrd a écrit 24 couples de pavanes et gaillardes. La pavane est une danse à deux temps, grave et majestueuse, divisée en trois sections comportant chacune une reprise ornée. La gaillarde à trois temps, est plus légère et plus agitée que la pavane. Elle établit un agréable contraste avec la solennité de celle-ci. The Battell, pièce faisant sans doute allusion aux révoltes des Irlandais, est l’un des premiers exemples de musique descriptive ; elle permet d’entendre des sons évoquant les trompettes, la flûte ou le tambour.

William Byrd, Claveciniste Elisabéthain

Dimanche 25 août • 18 h

William BYRD (1543-1623)

The third Pavain and GalliardeWill yow walk the woods soe wylde

The fifth Pavain and GalliardeHave with Yow to WalsingameThe Passinge Mesures

The ninth Pavain and GalliardeLord Willobies Welcome Home

The Battell- The march before the Battell- The Battell- The march of the footemen- The march of horsemen- The trumpetts- The Irishe marche- The bagpipe and the drone- The flute and the droome- The march to the fighte- The retreat- The Galliarde for the Victoire

Kenneth WEISS – Harpsichord

William Byrd, Elizabethan Virginalist

S p a n i s h

L’Espagne, à l’aube du XIXe siècle, connaît une période troublée et mouvementée. Une pléiade de penseurs, écrivains, peintres, musiciens partent chercher fortune dans les capitales européennes. Londres est le lieu de prédilection de plusieurs artistes, dont Fernando SOR, qui séjourna dans la capitale anglaise entre 1815 et 1822, et qui obtint un énorme succès avec son ballet Cendrillon (1822) et dont les boléros et seguidillas envoûtaient les salons londoniens.Federico MORETTI fait paraître tout un recueil de chansons en espagnol à Londres en 1812. Manuel GARCIA, célèbre ténor et compositeur, et sa fille María MALIBRAN, plus grande chanteuse du siècle, séjournent à Londres en 1823 et y fondent une académie de chant. Les célèbres Canciones connaissent un énorme succès lors des soirées musicales londoniennes du début du XIXe. Le royal Palais de Buckingham résonne alors de ces mélodies ibériques.

Des Espagnols à Buckingham

Dimanche 1er septembre • 18 h

Fernando SOR (1778-1839)Ariette ItalianeTi ricordi che giurastiOh cara da quel giornoLo mentitorMi lascia l’infidaPensieri pietosiSeguidillasMis descuidados ojosPuede una buena mozaLo que no quieras darme no me lo enseñesMe preguntó mi amigo

Federico MORETTI (1769-1839)Canciones (London 1812)La irresoluciónLa reflexiónLa explicaciónLa curiosidadEl desengaño

Manuel GARCIA (1765-1838)CarambaAbre el ojo, monaEl riqui-riquiFortunillaRosalMejor es callarTiranaCelosEl contrabandista

TONOS HUMANOS

José CANALES – Ténor

Carlos ARAGON – Piano

Spanich Musicians in Buckingham

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Cressy

La Picardie est une terre bouleversée par les très nombreux conflits qui s’y sont déroulés au cours de l’histoire. En ces journées consacrées au patrimoine, l’évocation de cette terrible Bataille de Crécy, en 1346, permet d’entendre le récit du chroniqueur Jehan Froissart, illustré par quelques pièces d’orgue françaises et anglaises. Quelques musiciens ont utilisé cet instrument pour évoquer d’autres combats narrés dans la Bible. Johann Kuhnau, prédécesseur de Bach comme cantor de la ville de Leipzig écrit ses six « sonates bibliques » pour le clavier, sans préciser s’il s’agit de l’orgue ou du clavecin. La première raconte le fameux combat entre David et Goliath.

La Bataille de Crécy

Dimanche 15 septembre • 18 h

Jehan FROISSART Chronique de la Bataille de Crécy

Bible de Jérusalem Récit du Combat de David et Goliath

Orgue :

Anonyme espagnol XVIe Batalla

Claude Bégnine BALBASTRE (1724-1799) La marche des Marseillois suivi de Ca ira et Concerto pour orgue

Johann KUNHAU (1660-1722) Première Sonate biblique

John WILLIAMS Star Wars - The Empire strikes back et Imperial March

Edward ELGAR (1857-1934) Marche N°1 Pump and circumstance

Jerôme WACQUIEZ – Récitant

Pierre REYNAUD – Orgue

Battle of CressyDe Georg Friedrich Haendel, on connait plus Water Music que ses opéras, oratorios ou concertos. À l’opposé du grand Bach, il est ouvert au nouveau style musical. Après avoir arpenté l’Europe entière, il s’expatrie à Londres et y fonde en 1720 « The Royal Academy of Music ». Pour le Messiah, de l’oratorio il conserve la trame religieuse, de l’opéra le découpage en trois actes ; il crée un opéra religieux, sans costumes, ni décors. D’où une singulière organisation musicale, descriptive et suggestive, qui pallie à l’économie scénographique. Des versions successives vont offrir, au fil des ans, améliorations et adaptations. Donnée une première fois à Dublin le 1er avril 1742, celle retenue pour ce concert par Pierre Reynaud présente la particularité d’une grande simplicité dans l’orchestration. Ce « second acte », plus rarement entendu, évoque le combat du Sauveur contre les forces du Mal et la glorification de la victoire du Messie qui se conclut par l’Hallelujah. Comme Haendel en avait instauré la coutume, un concerto servira d’interlude instrumental entre le Dixit Dominus et le Messiah.

Haendel : Le MessieMessiah

Georg Friedrich HAENDEL (1685 - 1759)Grand Chœur du Dixit Dominus

Arcangelo CORELLI (1653-1713)Concerto grosso N°8 Fatto per la Notte de NataleVivace – Grave – Allegro – Adagio – Allegro – Adagio – Vivace – Pastorale

Georg Friedrich HAENDEL (1685 - 1759)The Messiah (2e partie)- Ouverture instrumentale- Chœurs et Soli de la seconde partie- Chœur final : Hallelujah et Amen

Ensemble vocal et instrumental AMBIANI

Pierre REYNAUD – Direction

Solistes : Clémentine BOURGOUIN – Soprano

Margot MELLOULI – Alto

José CANALES – Ténor

François JORON – Basse

Continuo : Guilène RANNOU – Violoncelle

François BEDAGUE – Clavier

Dimanche 22 septembre • 18 h

Renseignements : Abbaye de Saint-Riquier – Baie de SommePlace de l’église – 80135 Saint-RiquierTél. : 03 22 71 82 20 [email protected]

1 • Concerts : 3 €Gratuité pour les demandeurs d’emploi, les bénéficiaires  des minima sociaux, les moins de 25 ans2 • Concert + Visite de l’exposition D’une rive, l’autre : 4 € Remerciements à la Paroisse de Saint-Riquier

Messiah

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Abbaye de Saint-RiquierBaie de SommeOuvert tous les jours de 10 h à 19 h

03 22 71 82 20

23 /06 23 /09 /2013

Peintres anglais et français du XIXe siècle

D’UNE RIVEL’AUTRE

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