What's Hot - Juin 2015

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BT© Jan 15 WHAT’S HOT ?! Tous les mois, un peu de prise de hauteur + une fracture des méninges Weave Business Technology Juin 2015

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BT©Jan 15

WHAT’S

HOT ?!Tous les mois, un peu de prise de hauteur + une fracture des méninges

Weave

Business Technology

Juin 2015

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Ce qu’il s’est passé dans le

monde au mois

de Mai 2015

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Envie de plus de productivité? Essayez Noisli, l'App de musique d’ambiance

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Comment améliorer la productivité des employés?

Cette question qui se pose régulièrement au sein des entreprises a peut-être trouvé sa réponse grâce à Noisli, une application créée par des entrepreneurs danois en septembre 2013. Un article récent paru dans la Harvard Business Review fait état d’un sondage sur les plus grandes frustrations des employés travaillant en open space. Le résultat n’est qu’à moitié surprenant puisque c’est le manque d’intimité sonore qui est mis en avant par les employés.

Le principe de l’application est simple : créer une ambiance sonore adaptée aux désirs de l’utilisateur. Différentes possibilités d’ambiance existent selon les envies de l’utilisateur comme par exemple des gouttes de pluie, le tonnerre, le souffle du vent, des chants d’oiseaux, le ruissellement d’une rivière, le crépitement d’un feu, un train qui passe ou encore une ambiance de café... Il est aussi possible d’avoir directement accès à une playlist spécialisée afin d’aider à se relaxer ou à gagner en productivité. Si vous devez travailler sur un projet pendant un certain temps, vous pouvez créer une playlist adaptée à ce temps sur Noisli. L’appli permet aussi de configurer des effets sonores adaptés pour faire des pauses et se relaxer.

La plupart des employés préfèrent une atmosphère de silence pour travailler, jugeant que le bruit ambiant en entreprise et les différentes conversations nuisent à la concentration. Pourtant une étude menée par le New York Times a montré qu’un certain niveau de bruit d’ambiance pouvait aider à la concentration et à la productivité des employés. L’étude a même prouvé que les bruits de fond d’un café type Starbucks ou d’une télévision (dans une limite de 70 décibels) pouvaient améliorer les performances en comparaison au calme d’une pièce à 50 décibels. La différence serait plus grande lorsque la tâche demandée est créative.

En cas d’insomnie, des playlists personnalisées peuvent aussi être un remède efficace pour aider à se mettre en condition de sommeil. Après avoir commencé par créer une page Web, Noisli se décline désormais en application iOS dont le prix ne dépasse pas à 0,99€, ce qui à l’avantage d’être abordable pour tout le monde. L’interface de Noisli, à la fois simple et élégante, ainsi que sa facilité de prise en main et son intuitivité en font une application particulièrement bien adaptée au monde de l’entreprise.

Jusqu’où ira Noisli ? C’est en tout cas une application que nous suivrons avec un grand intérêt !

Application qui permet de se

relaxer ou d’être plus productif

selon ses envies

Fondée par des entrepreneurs

danois en septembre 2013

Etude menée par le New York Times pour prouver son

efficacité

Prix de 0,99€ sur IOS

#Noisli#Musique#Concentration#Productivité

https://onlineacademic.wordpress.com/2015/04/02/is-it-noisli-in-here/http://www.blessthisstuff.com/stuff/technology/apps/noisli/http://ladybirdr.blogspot.fr/2015/03/noisli-generateur-dambiance-pour.htmlhttp://futureburo.com/burology/the-sound-of-productivityhttp://getconnectedmedia.com/apps/app-of-the-week-noisli/http://www.noisli.com/abouthttp://appadvice.com/review/hiddengem-noisli

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Power House, contrôlez votre consommation d’énergie en jouant à un jeu vidéo

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Qui a dit que jouer aux jeux-vidéos était inutile?

Le chercheur américain de l’université de Stanford aux Etats-Unis Byron Reeves démontre en tout cas à tous les détracteurs du virtuel, l’intêret des jeux-vidéos grâce à sa nouvelle création Power House. Le jeu réalisé par la société Kuma Games est en train de conquérir un public de plus en plus important. Dans ce jeu, l’utilisateur dirige la vie d’une famille sur le modèle du célèbre jeu « Les Sims » sauf que dans ce jeu là, le but est d’utiliser le moins d’électricité possible. La nouveauté c’est que ce jeu est relié à la consommation réelle du joueur ce qui peut permettre à celui-ci de connaître et de réguler ses dépenses. C’est ainsi le premier jeu qui permet de passer du virtuel au réel. Ainsi, si le joueur a utilisé moins d’énergie dans la vie réelle, d’un jour sur l’autre, il remporte des récompenses dans le jeu qui vont lui permettre notamment d’améliorer le confort de sa maison (virtuelle cette fois).

La gamification qui consiste à ludifier une pratique de la vie au courante à la manière d’un jeu vidéo, trouve là une application parfaitement appropriée. Le principe étant d’allier utilité et plaisir pour l’utilisateur. Selon les créateurs du jeu, les effets sur la vie réelle sont bien établis puisqu’une réduction de la consommation en électricité des joueurs de 7% a été relevée. Les joueurs eux-mêmes semblent conquis puisque 69% ont déclaré que le jeu les aidait à faire plus attention à leur consommation énergétique. Le jeu se veut aussi interactif puisqu’il est possible de défier ses amis à travers le réseau social Facebook .

Cette utilisation montre bien que la gamification peut être appliquée à de nombreux domaines différents et qu’il s’agit d’un outil intéressant pour encourager les comportements citoyens. Une étude récente montrait que le coût des équipements pour connaître les détails de la consommation d’énergie augmentait alors que ces informations sont compliquées et ne se traduisent pas toujours par une baisse réelle de la consommation.

En tout cas c’est un premier pas important pour la gamification qui pourrait dans le futur faire partie intégrante du quotidien et se généraliser à d’autres domaines de la vie réelle. L’époque des jeux vidéos réservés aux adolescents est belle et bien terminée.

A suivre dans le futur!

Usage de la gamification pour

faire baisser sa consommation

d’énergie

Baisse de 7% de consommation

énergétique constatée chez les

joueurs

69% des joueurs affirment avoir

réduit leur consommation

#PowerHouse#gamification#économie#Stanford

http://playgen.com/games-gamification-energy-use/http://smcenergywatch.com/node/129https://www.soonsoonsoon.com/bp10252http://www.washingtonpost.com/news/energy-environment/wp/2015/02/12/want-to-cut-your-energy-bill-theres-a-game-for-that/

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AlphaDraft, le spécialiste du e-sport lève 5 millions de dollars

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C’est un nouveau coup d’accélérateur pour l’industrie du e-sport, les tournois de jeux-vidéos en ligne. La start-up AlphaDraft vient tout juste d’annoncer une levée de fonds à hauteur de 5 millions de dollars. Ces 5 millions s’ajoutent aux 12 millions de dollars que la société Vulcun, principal concurrent d’AlphaDraft avait annoncé avoir levés au début du mois de mai. Au total au mois de mai ce sont donc 17 millions de dollars qui ont été investis dans le secteur du e-sport, et ce par des fonds aussi prestigieux que Sequoia Capital ou Metamorphic Ventures.

Sur AlphaDraft les utilisateurs doivent payer pour s’inscrire à un tournoi. Une fois inscrits ils peuvent se constituer une équipe de joueurs qui concourent dans des jeux en ligne comme League of Legends (LoL), jeu vidéo qui se déroule dans un univers « fantasy » avec guerriers, sorciers et monstres en tout genre. Après cela, les utilisateurs peuvent regarder la compétition et suivre l’équipe qu’ils ont sélectionnée. Si l’équipe formée par l’utilisateur gagne, alors l’utilisateur gagne de l’argent. Le but n’est donc pas ici de jouer pour gagner, mais de regarder d’autres joueurs jouer !

Nombreux sont ceux qui voient un énorme potentiel dans ce secteur à la croisée des chemins entre le e-sport, le livestream et le pari en ligne. Des centaines de millions de personnes jouent aux jeux-vidéos à travers le monde et les estimations portent à 130 millions le nombre de personnes qui regardent les tournois de e-sport en ligne ! A Séoul, plus de 40,000 personnes se réunissent chaque année dans le stade de la capitale coréenne pour assister à la finale mondiale du tournoi de League of Legends.

AlphaDraft a annoncé qu’elle distribuerait 5 millions de dollars en récompense à ses utilisateurs en 2015 et prévoit d’avoir 1 million d’utilisateurs d’ici la fin de l’année. Il y a quelques mois, Vulcun avait annoncé mettre 4 millions de dollars de récompenses en jeu. Les sommes ne sont pas forcément colossales de prime abord mais il faut garder en tête que ces deux start-ups n’existaient même pas il y a six mois ! AlphaDraft et Vulcun se sont toutes deux lancées au début du mois de janvier.

La prochaine étape de la bataille entre les deux start-ups se fera probablement sur le terrain de l’ouverture au plus grand nombre de jeux vidéos. Aujourd’hui Vulcun propose des compétitions sur les jeux League of Legends et DOTA 2, qui sont deux jeux de combat en ligne dans des univers « fantasy », ainsi que sur Counter Strike : Global Offensive, un jeu vidéo de tir multijoueur du type « first-person shooter ». AlphaDraft propose à ses utilisateurs également les jeux League of Legends et Dota2, et devrait bientôt proposer Counter Strike Global Offensive ainsi qu’un autre jeu qui n’a pas encore été dévoilé

La bataille entre AlphaDraft et Vulcun ne fait que commencer, et il pourrait bien n’en ressortir qu’un seul gagnant… qui arrivera à imposer sa suprématie dans ce secteur ?

AlphaDraft vient de lever 5M$

A la croisée des chemins entre le

e-sport, le livestream et les

paris en ligne

130 millions de personnes

regardent le e-sport dans le

monde

40,000 personnes à Séoul pour la finale mondiale

de League of Legends

#AlphaDraft#Vulcun#e-sport#livestream

http://www.legalsportsreport.com/1484/fantasy-esports-site-alphadraft-raises-5mm/http://techcrunch.com/2015/05/19/with-5-million-in-financing-alphadraft-enters-e-sports-fray/

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Starbucks et Spotify s’associent pour offrir à l’utilisateur une ambiance personnalisée

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Il y a trois mois, à la mi-mars 2014, Starbucks décidait de rompre avec une tradition vieille de 20 ans en arrêtant de vendre des CD dans ses cafés. Aujourd’hui, la chaîne internationale de cafés confirme qu’elle est résolument tournée vers le futur en annonçant à la place un partenariat avec Spotify, la plateforme de streaming musical en ligne. Après la machine à café high-tech Clover et l’application pour payer avec son smartphone, c’est un nouveau pas que fait Starbucks dans l’univers de l’innovation et du digital.

En quoi consiste le partenariat exactement ? A partir de l’automne prochain, Spotify va devenir la source de musique par défaut des 7,000 magasins Stabucks à travers les US. Chacun des 150,000 employés Starbucks aux Etats-Unis recevra un abonnement Spotify Premium (qui coûte normalement 10$/mois), qu’ils pourront utiliser pour choisir la musique qui passe en magasin. « On va transformer les serveurs en DJs » explique Daniel Ek, CEO de Spotify. Les consommateurs auront également un rôle à jouer puisqu’ils pourront suggérer aux serveurs les musiques qu’ils veulent écouter.

L’implication de Starbucks dans le monde de la musique ne date pas d’hier. Pour Jorge Espinel, directeur du développement chez Spotify « Starbucks est une référence en termes de choix musicaux depuis longtemps et a contribué à la reconnaissance grand public de nombreux artistes ». Spotify offre ainsi à Starbucks un outil simple et facile d’utilisation pour partager cette passion pour la musique qui fait partie de l’identité de la marque à la sirène. L’objectif est que lorsqu’un consommateur repart du café, il reparte avec une véritable expérience à partager. « Notre plan de long terme est de créer un écosystème extérieur avec des marques partageant la même sensibilité que la nôtre », a expliqué le patron de Starbucks, Howard Schultz.

Pour Jorge Espinel, le partenariat était naturel : Starbucks avait besoin d’une amélioration technologique, et Spotify avait besoin d’un grand partenaire avec des références musicales. Le partenariat pourrait être encore plus crucial pour Spotify qui a du faire face récemment à une vague d’attaques notamment de la part de certains artistes célèbres comme Jay Z ou Taylor Swift. Spotify a réellement besoin d’avoir plus d’utilisateurs payants, et Starbucks a déjà prouvé qu’il pouvait vendre bien plus que des cafés (CD, application mobile…). Dans le cadre du partenariat, Starbucks fera la promotion de Spotify Premium, il sera même possible d’obtenir des cafés gratuits en souscrivant à l’abonnement Spotify Premium. C’est la première fois que Starbucks ouvre son programme de fidélité à une société tierce. S’il se révèle fructueux, le modèle pourrait bien être ouvert à d’autres sociétés.

La stratégie de Spotify est claire : être présent partout. Et c’est justement ce qu’offre Starbucks. La marque a également noué des partenariats avec Uber, BMW et le festival de musique Bonnaroo pour étendre sa présence. Le partenariat avec Starbucks porte pour l’instant uniquement sur les restaurants aux US, mais devrait rapidement être étendu au Canada et au Royaume-Uni.

Partenariat entre Spotify et

Starbucks pour permettre aux

serveurs de choisir la musique qui passe dans le

restaurant

150,000 employés

Starbucks se verront offrir un

abonnement Spotify Premium

Starbucks résolument tourné vers l’innovation

#Starbucks#Spotify#retail#UserExperience

http://www.wired.com/2015/05/starbucks-spotify/http://techcrunch.com/2015/05/18/spotify-inks-deal-with-starbucks-putting-customers-in-charge-of-in-store-music/#.1evhua:fOX2http://www.latribune.fr/technos-medias/streaming-musical-starbucks-s-associe-a-spotify-477131.html

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Laissez Prizm choisir votre musique !

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La startup française Ubithings lance en juin 2015 un objet connecté pour tous ceux qui désespèrent d'avoir une playlist parfaitement adaptée à chaque instant. L’objet en question c’est Prizm, une pyramide d’une vingtaine de centimètres de haut qui se branche à vos enceintes ou à votre chaîne Hifi et diffuse de la musique. L’algorithme de Prizm sélectionne les morceaux en fonctions des goûts des personnes présentes dans la pièce, qu’il aura reconnues grâce à leurs smartphones, bracelets connectés ou tout autre objet connecté via bluetooth.

Comment Prizm fait-il pour choisir LA bonne musique ?

Pour commencer, l’utilisateur se connecte via Deezer ou Spotify et communique ainsi ses playlists et ses goûts musicaux. A partir de ces informations, Prizm va peaufiner le profil musical de l’utilisateur grâce aux interactions qu’il aura avec ce dernier. Il prendra en compte les likes que l’utilisateur pourra attribuer à une chanson via son smartphone ou directement en appuyant sur la « pyramide » Prizm. Il prendra aussi en compte le fait que l’utilisateur aille jusqu’au bout d’une chanson ou non.

Pierre Gochgarian, co-fondateur de la startup affirme que " Grâce aux algorithmes que nous développons depuis un an et demi, Prizm est capable en quelques jours seulement d’avoir une idée précise des goûts de ses utilisateurs en fonction du contexte ". En effet, Prizm s’appuie aussi sur le contexte pour définir le type de morceau qu’il va diffuser. L’appareil est équipé d’un sonotone qui lui permet d’évaluer le niveau sonore de la pièce et de savoir ainsi si l’ambiance est festive, ou s’il s’agit plutôt d’un tête-à-tête romantique. En combinant ces informations avec l’heure de la journée (en soirée ou au réveil par exemple) Prizm identifie le contexte et diffuse la musique appropriée.

Prizm peut aussi faire matcher les goûts musicaux de plusieurs personnes identifiées dans la pièce en croisant leurs playlists. Et pour aller plus loin, l’algorithme offrira des suggestions musicales sur le même modèle que les suggestions Spotify et Deezer.

Ubithings fait déjà bonne route. La startup a bouclé sa campagne Kickstarter le 27 novembre dernier avec succès puisque les fonds levés s’élevaient à plus de 161 000 dollars pour 70 000 dollars initialement requis. Elle a aussi été sélectionnée pour représenter la French Tech lors du CES 2015. Par ailleurs, Prizm sera commercialisé à partir de juin au prix de 169 dollars à l’unité, soit environ 136 euros.

Plus de 161 000 dollars

récoltés lors d’une campagne

Kickstarter

Prizm coûtera 136 euros

La startup Ubithings

représentait la France au CES 2015

#IoT#playlist#machineLearning #Prizm

http://www.journaldugeek.com/2014/10/15/prizm-un-objet-connecte-qui-rend-vos-enceintes-intelligentes/http://www.journaldunet.com/web-tech/start-up/prizm-enceintes-intelligentes-kickstarter.shtmlhttp://www.usine-digitale.fr/editorial/prizm-l-objet-connecte-qui-invente-la-musique-sur-mesure.N302841http://www.clubic.com/audio-hifi/lecteur-audio-reseau/actualite-732839-prizm-lecteur-audio-reseau.html

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Farmer Business Network: le Big Data au service de l’agriculture?5

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D’ici 2050 la population mondiale devrait atteindre le seuil des 10 millions d’habitants. Pour nourrir toute cette population il faudra doubler la production mondiale agricole dans les 35 années à venir. Pour la start-up Farmers Business Network (FBN), la réponse à ce défi mondial est l’utilisation des big data pour connecter les agriculteurs du monde entier et optimiser le rendement des récoltes. FBN vient tout juste de lever 15 millions de dollars supplémentaires, portant à 28 millions de dollars le total investi dans le projet par différents grands fonds d’investissement, notamment le Google Ventures.

Comment le big data pourrait-il servir les agriculteurs ? Chaque année les agriculteurs dépensent des fortunes en semences et en engrais, mais ils manquent d’informations fiables et pertinentes au moment d’acheter ces produits. FBN met en relation les agriculteurs du monde entier afin que ces derniers puissent se transmettre les bonnes informations : combien de graines faut-il planter? Quels engrais fourniront les meilleurs résultats selon la région et le type de sol? « Les agriculteurs se conseillent entre eux depuis des milliers d’années. FBN leur donne une plateforme pour le faire avec des informations réelles et à une grande échelle, afin qu’ils puissent prendre des décisions plus éclairées » résume Charles Baron, le cofondateur de la start-up.

Aujourd’hui pour obtenir des informations sur telle ou telle graine, les agriculteurs n’ont que les grandes entreprises qui vendent elles mêmes la graine vers qui se tourner. « C’est comme si vous demandiez à Exxon des conseils sur quelle voiture acheter » plaisante Charles Baron « Exxon vous conseillera toujours un 4x4! »

Depuis son lancement en novembre dernier, FBN a déjà agrégé les données de plus de 7 millions d’hectares de terres agricoles à travers 17 Etats américains. Chaque mois FBN récolte 30% de données supplémentaires. A l’heure actuelle près de 500 variétés de graines différentes sont référencées. Plus que les avis des agriculteurs, FBN met à profit les avancées technologiques présentes sur les machines agricoles pour récolter toutes les données, de la façon dont les graines sont plantées à la composition chimique des sols.

FBN agrège toutes ces données et les restitue sous forme d’un dashboard analytique qui intègre également des données extérieures telles que la météo. « L’agriculture est l’épine dorsale de l’humanité. Les agriculteurs d’aujourd’hui doivent produire plus avec moins de terres arables et d’eau. Les coûts des intrants sont à la hausse, alors que les prix des cultures chutent explique Charles Baron. En prenant en compte les informations fournies par FBN à propos des autres fermes, les agriculteurs peuvent prendre de meilleures décisions au moment d’effectuer leurs prochains achats et réaliser ainsi de sérieuses économies.

En plus des économies réalisées par les agriculteurs, FBN permet d’optimiser le rendement des récoltes et ainsi de répondre au défi alimentaire de demain 

Utiliser le big data pour créer

un réseau d’agriculteurs et

optimiser la prise de décision

FBN vient de lever 15M $, notamment

auprès de Google

Améliorer les rendements des

récoltes pour répondre au défi

alimentaire mondial

#Agriculture#FBN#Big Data#Google Ventures

http://techcrunch.com/2015/05/19/farmers-business-network-raises-15m-from-google-ventures/#.1evhua:P4HAhttp://frenchweb.fr/avec-farmers-business-network-google-investit-dans-lagriculture-connectee/195346

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Avec Research Kit, Apple veut créer une base de données mondiale d’ADN

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En mars dernier, Apple dévoilait le projet ResearchKit, une plateforme logicielle à destination des hôpitaux et des chercheurs pour effectuer des analyses médicales grâce à l’iPhones. En mai, Apple a annoncé la deuxième phase de son plan lors d’une interview accordée au MIT Technology Review : une collaboration avec les chercheurs pour construire une application qui permettrait aux utilisateurs d’iPhones d’analyser leur ADN avec leur téléphone. L’objectif est pour l’utilisateur de faciliter l’analyse de son ADN, et pour les chercheurs de gagner l’accès à des données ADN en masse pour accélérer la recherche.

Attention, il ne s’agit pas ici de collecter son ADN grâce à son téléphone, mais simplement de le tester et de l’analyser grâce à l’appli et les échantillons récoltés par les chercheurs. In fine, les utilisateurs pourront partager leurs données d’ADN au même titre qu’ils partagent leur localisation ou n’importe quelle donnée.

Selon le MIT Technology Review, les utilisateurs pourront, s’ils le souhaitent, partager leurs données génétiques avec les chercheurs. Cette fonctionnalité s’inscrit complètement dans la tendance actuelle de la santé connectée et du suivi ultra personnalisé de son activité. Toutefois il s’agit d’un véritable enjeu de sécurité dans un monde où les données biométriques prennent de plus en plus d’importance (reconnaissance faciale, reconnaissance d’iris, empreintes digitales, etc.). Les données génétiques des utilisateurs seraient stockées par les chercheurs dans des serveurs cloud et les doutes persistent quant à la sécurité des données stockées. Apple n’a pas communiqué de plan d’action précis en cas de cyberattaque.

L’analyse du génome est un secteur avec un gros potentiel où les gains financiers pourraient être énormes, même s’il reste de nombreux obstacles à franchir. La société 23andMe, par exemple, a passé 9 ans à collaborer avec des groupes de recherches pour construire une banque d’ADN avec plus de 900,000 échantillons. La société a connu d’excellents débuts en vendant des kits « spit-and-test » à 99$ aux utilisateurs. L’utilisateur n’avait qu’à fournir un peu de salive pour obtenir une analyse complète de son ADN. Mais la FDA, l’autorité de régulation médicale américaine, a suspendu ces analyses menées par 23andMe. Pour rester rentable, 23andMe a dû anonymisé une partie des données collectées et les a revendues à des instituts de recherche et à des sociétés pharmaceutiques.

A priori, Apple ne devrait pas avoir besoin de revendre les données génétiques de ses utilisateurs pour rester rentable, elle qui a réalisé un excellent premier trimestre avec 60 millions d’iPhones vendus à travers le monde. Apple envisage plutôt le projet ResearchKit comme un moyen d’être encore plus intime avec ses consommateurs.

Initiative géniale pour aider à faire progresser la recherche, ou bien véritable danger sécuritaire, le projet ResearchKit fait en tout cas assurément partie des projets à suivre dans les années à venir.

Une plateforme pour faciliter la

collecte et l’analyse des

données ADN

Objectifs : aider les chercheurs et

accélérer la détection de

certains problèmes

Gros enjeu autour de la sécurité des

données collectées

#Research Kit#Apple#Recherche médical#génome

http://www.technologyreview.com/news/537081/apple-has-plans-for-your-dna/http://www.fastcompany.com/3046017/fast-feed/apple-is-planning-iphone-apps-to-let-you-share-your-dna

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Projet Ara : Bienvenue dans l’ère du modulaire

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Imaginez un téléphone entièrement customisable : un flash externe et un très grand écran pour les photographes, une grosse batterie et de bonnes enceintes intégrées pour les randonneurs, ou encore un écran incassable et un alcootest intégré pour les fêtards. Imaginez un téléphone pour lequel vous n’auriez plus besoin de choisir entre taille de l’écran et qualité de la batterie. Imaginez un téléphone que vous n’auriez pas besoin de changer entièrement lorsqu’un des composants est endommagé. C’est ce que promet Ara, un projet mené par Google, avec pour objectif la création du tout premier smartphone « modulaire ».

Avant d’être pris en charge par le groupe ATAP (Advanced Technology and Projects) chez Google en 2011, le projet Ara avait été initié par Motorola. Google lui donne pour objectif de “délivrer l’internet mobile aux 5 milliards de personnes qu’il reste à conquérir” et annonce que les modèles de base pourraient coûter autour de 80 dollars. Le projet se veut sans limites quant aux possibilités de modules. “Avec une plateforme modulaire, vous pouvez choisir l’appareil photo que vous voulez indépendamment de votre téléphone. Vous pourriez ajouter des capteurs pour tester la propreté de l’eau, avoir une batterie qui tient des jours et des jours, avoir de très bons haut-parleurs ou un téléphone de Gamer. Il pourrait même devenir votre clé de voiture. “ annonce le site du projet. De leur côté, les fabricants saisissent l’opportunité et imaginent déjà des modules bien particuliers : appareils photos de bonne qualité, batteries aux capacités révolutionnaires et même des modules de détection de la radioactivité.

Les partisans du modulaire reprochent aux fabricants de smartphones de lutter pour avoir le téléphone le plus fin et rester compétitifs au détriment de la qualité de l’appareil photo ou de la batterie. Aujourd’hui, après un certain nombre d’échecs dans la construction d’appareils modulaires (le Motorola Atrix qui « pouvait » se transformer en ordinateur en le branchant à son Dock-HD et l’Asus Padfone, une tablette modulaire), nous avons enfin atteint la maturité technologique qui nous permettra de rendre les projets modulaires viables (processeurs puissants, USB type C multi-usage, etc).

Le smartphone modulaire serait donc très proche de voir le jour. C’est le fabricant Yezz qui a dévoilé le premier modèle au dernier Mobile Word Congress. Celui-ci est constitué d’un endosquelette sur lequel se branchent tous les modules nécessaires au fonctionnement du smartphone : écran, processeur, stockage… On sait par ailleurs que des tests seront réalisés d’août à septembre prochain et la rumeur dit que le smartphone serait prêt à être commercialisé d’ici 5 mois. En attendant, on se demande toujours si le mobinaute sera prêt à céder pour un téléphone moins fin et, somme toute, moins esthétique.

Yeez a présenté le

premier modèle de smartphone

modulaire au MWC

Le modèle de base pourraient coûter autour de

80 dollars

Des rumeurs de sortie en

septembre2015

#MWC#smartphone#modular#Google

http://www.frandroid.com/android/project-ara-androidhttp://www.cnetfrance.fr/produits/projet-ara-tout-ce-qu-il-faut-savoir-sur-le-smartphone-modulaire-de-google-39815490.htmhttp://www.wired.com/2015/05/modular-gadgets/http://www.projectara.com/faq/

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Dior Eyes, le casque qui va vous transporter au cœur des coulisses de défilés

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Avez-vous déjà rêvé de vous faufiler dans les coulisses d’un défilé de mode, d’assister à la préparation des mannequins, découvrir les secrets de collection d’une maison de couture comme si vous y étiez…? C’est désormais possible grâce à Dior qui a misé sur l’innovation pour enrichir l’expérience de ses clients en magasin. La marque de luxe déploiera au mois de juin dans quelques unes de ses boutiques à travers le monde son propre casque de réalité virtuelle, baptisé Dior Eyes. La vidéo de présentation donne un aperçu de ce casque. Au programme immersion totale dans l'univers Dior, où les photographes, les mannequins, les maquilleurs et le créateur Raf Simons préparent activement leur présentation. L'objectif est d'offrir un aperçu du fonctionnement interne de la maison.

Selon les différents sites de mode qui rapportent l’information, le projet aurait été développé en l’espace de trois mois seulement en collaboration avec DigitasLBi France, une agence du groupe Publicis. La vidéo de présentation montre que les équipes ont eu recours à l’impression 3D pour réaliser le prototype.

Côté technique, peu d’informations pour le moment. Le casque fonctionnerait à l’aide d’un Galaxy Note 4 pour l’affichage. Et, pour offrir une expérience la plus immersive possible, le dispositif  offrirait une résolution d’image de 2k associée à un FOV (Field of Vision) de près de 100°. Le casque serait également doté d'un système binaural afin de reproduire un espace sonore tridimensionnel. Pour l'heure, Dior n’a pas précisé quelles boutiques seraient équipées du casque de réalité virtuelle. 

D'autres marques ont voulu explorer cette piste. En avril, la marque de jeans 7 For All Mankind s'est associée à Jaunt et à Elle Magazine afin de présenter la collection de printemps à travers le film immersif "Visions of California". Celui-ci montre un univers inventé de toutes pièces, ayant pour décor un château français. La vidéo est disponible en 2D et en 3D via l'application de la marque. Rebecca Minkoff projette de faire de même pour le défilé de la fashion week new-yorkaise de l'automne 2015. Selon Mashable, la collection a été filmée de manière à créer une vision à 360 degrés du défilé. La marque britannique Topshop jouit comme bien souvent d'une longueur d'avance dans ce domaine. Cinq adeptes de la marque ont eu la chance de voir le défilé automne/hiver 2014 à travers le casque Oculus Rift. Les clients de la boutique d'Oxford Circus à Londres ont pu revivre cette expérience quelques jours après l'événement.

Seule une poignée de marques s'y sont déjà aventurées, mais il est indéniable que les hautes technologies modifient la façon dont les créateurs interagissent avec le public. Qui sera le prochain à suivre la tendance?

Un casque de réalité virtuelle pour plonger au

cœur des coulisses des

défilés

Disponible dans quelques

boutiques Dior à travers le monde

dès le mois de juin

Enrichir l’expérience

client grâce au digital

#DiorEyes#VirtualReality#Luxe#digital store

http://www.industrie-techno.com/dior-lance-son-propre-casque-de-realite-virtuelle-dior-eyes.38269http://www.journaldesfemmes.com/beaute/magazine/1324209-dior-eyes-casque-realite-virtuelle/http://www.ladepeche.fr/article/2015/05/29/2114231-dior-eyes-comment-realite-virtuelle-change-regard-mode.html

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Voxon: faire passer les hologrammes de la science fiction au réel

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Amateurs de la saga Star Wars, vous souvenez vous de la scène dans Star Wars Episode IV : Un Nouvel Espoir où R2D2 et Chewbacca jouent à un jeu d’échec holographique? Ou bien de la scène où R2D2 projette en 3 dimensions la princesse Leïa enregistrant un message pour Obi-Wan Kenobi? Et bien c’est exactement ce que propose la start-up Voxon avec un produit baptisé VoxieBox.

La VoxieBox permet d’imprimer littéralement la lumière en trois dimensions, avec une technique finalement assez similaire à celle d’une imprimante 3D pour le plastique. Mais VoxieBox le fait des milliers de fois à la seconde, donnant ainsi l’illusion à l’œil humain de voir une image en 3D. Si vous avez du mal à vous faire une idée pensez à ces images dessinées avec la lumière que l’on voit régulièrement apparaître sur les réseaux sociaux, ou bien allez directement jeter un œil à la vidéo de présentation du produit.

Contrairement à l’Oculus Rift ou aux Google Glass, la VoxieBox ne nécessite aucun appareil supplémentaire pour pouvoir visualiser l’image en 3D, ce qui en fait un produit extrêmement simple d’utilisation. VoxieBox permet d’afficher à la fois des images statiques mais aussi des images en mouvement, et il est ensuite possible de se déplacer tout autour de la VoxieBox pour voir l’image sous toutes ses coutures.

Cela fait plus de 30 ans que son fondateur Alan Jackson travaille sur ce projet directement inspiré des films de Star Wars. Si les premiers travaux se sont faits dans le garage New-Yorkais de ce dernier, la société fait partie depuis 2012 de l’accélérateur New York Tech Stars. Voxon est aujourd’hui en contact avec l’agence spatiale SpaceX pour exploiter le potentiel de la VoxieBox dans la conception de satellites, et avec plusieurs agences de film Hollywoodiens.

A l’avenir la VoxieBox pourrait être utilisée dans les écoles pour permettre par exemple aux élèves de manipuler une cellule humaine en cours de biologie sans être exposés à des produits dangereux. Un SDK (Software Development Kit) a été mis à disposition des développeurs. On pourrait ainsi voir apparaître de nouvelles applications à cette technologie dans les mois à venir. Si aujourd’hui la production d’une VoxieBox coûte très chère, avec des investissements il devrait être possible de réaliser une production grande échelle à prix plus abordable.

Voxon nous amène en tout cas Star Wars au cœur de notre quotidien et fait coïncider la fiction avec la réalité. A quand le hoverboard promis par Steven Spielberg dans la saga Retour vers le futur ?

Un appareil qui projette des

hologrammes 3D à la manière de

Star Wars

Comme une impression 3D de

la lumière

Nombreuses applications

possibles dans différents domaines

#Voxon#StarWars#hologramme#impression 3D

http://techcrunch.com/2015/05/06/voxiebox-displays-3d-images-just-like-r2d2s-message-from-princess-leia/http://www.extremetech.com/gaming/174772-voxiebox-a-real-life-star-wars-3d-holographic-display-that-plays-video-gameshttp://www.vanityfair.com/hollywood/2015/05/star-wars-hologram-real

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