Vivre sa Nature...2017/09/25 · Auteur du Roman Initiatique à Succès "Au Nom du Corps" MON AMI...
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N° 25 - SeptembreN° 25 - Septembre 20172017
LE MAGAZINE QUI
RECONNECTE AUX SENS,
AU CORPS ET AU COEUR.
Vivre sa NatureAu Nom du Corps
Sommaire
20
4
1036
26
ARTICLE
PARCOURS DE VIE
TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
POÈME
TEMOIGNAGE SUR LE STAGE
P 4. "Mon Ami la Colère "par Caroline GAUTHIER
P 10. " Merci ma vie"par Sylvie SOUVART
P 20. "Le baume des maux"par Élie
P34. " Petit homme"par Caroline GAUTHIER
P26. " Dans la vie tout est signe"par Patrice BRIQUET
PLUS D'INFOS
P36.
"MON AMI LA COLERE"
par Caroline GAUTHIER
Auteur du Roman Initiatique à Succès "Au Nom du Corps"
MON AMI LA COLERE
- Au Nom du Corps - N°25 - Page 4 -
MON AMI LA COLERE
La colère ne nous dépasse que si nous
n’entendons pas ce qu’elle a à nous
dire et à nous enseigner… Elle nous
aide à poser nos limites et à nous
aimer…
De plus il est essentiel de distinguer le
comportement issu de la colère et la
colère elle-même…
Un comportement peut être à changer
ou préjudiciable (je hurle, je tape, je
trépigne ) mais la colère ( l’émotion ),
elle , elle est toujours bonne.. C’est un
cri d’amour pour soi…
Elle nous invite à aller voir ce qui est
important pour nous et à chercher ce
que nous avons besoin de nourrir pour
revenir à l’amour de nous -mêmes…
Ce matin j’avais envie de vous
partager un petit texte sur la Colère,
cette émotion mal aimée qui pourtant
est toute aussi essentielle que les
autres émotions si on en comprend sa
fonction…
La colère est là comme une
information pour nous rappeler que
nous existons, que nous avons une
identité et des valeurs importantes
qu’il est important et essentiel de
nourrir…
Si nous nous oublions et laissons
empiéter notre territoire, la colère est
là pour nous aider à poser nos limites
et à dire « non »…
Mais nous ne la sentons plus, car on
nous a appris qu’elle était mauvaise
… Alors on accumule, on renie, on
évite… On dit oui alors que l’on pense
non… Et un jour la coupe est pleine et
tout explose !
On rugit… On est hors de nous… Et
on accuse alors, la colère de nous
faire sortir de nos gongs, alors que si
on l’avait écouté, on n’en serait pas
arrivé là !
- Au Nom du Corps - N°25 - Page 5 -
Elle était même devenue au fil des ans,
La victime consentante de tous les
mécréants.
Mais quelque chose de sournois était à
l'oeuvre.
Tout ce qu'elle refoulait par trop
d'années de
Se transformait en aigreur petit à petit.
Cela pouvait même devenir de la
violence, qu'elle projetait à l'extérieur
pour éviter d'y faire face,
Ou de regarder sa colère dans une
glace.
Elle finissait même par retourner cette
colère enfouie contre elle,
Jusqu'à perdre son énergie de vie
pourtant si belle.
Et plus les années passaient,
Et plus elle se mentait.
Elle aurait pu même en mourir, si un
jour elle n'avait pas appris à sentir et à
rugir.
Un matin va savoir pourquoi, tout son
refoulement explosa...
Pourquoi lui a-t-on toujours dit que la
colère était mauvaise ?
N'y avait-il pas là un vrai malaise ?
Pourtant, la colère l'avait sauvée, d'un
destin mal engagé...
Et bien oui, on lui avait appris à être
parfaite.
Pas question pour elle de créer des
tempêtes !
Elle avait donc toute sa vie été
gentille sans sourciller,
Et tout cela dans le seul but d'être
une femme adorée par ceux qui
l'entouraient.
Elle faisait donc ce qu'il fallait,
Parce qu'elle pensait que c'était cela
aimer.
Elle n'avait jamais eu aucun émoi,
car elle croyait qu'il ne le fallait pas.
Bilan des courses : elle s'était
oubliée.
Et malgré tout ce qu'elle subissait,
elle continuait à ouvrir ses bras plus
grands,
Même devant les méchants.
MON AMI LA COLERE
- Au Nom du Corps - N°25- Page 6 -
MON AMI LA COLERE
Elle permet de poser son identité et de
crier : "et oh je suis là,
Surtout ne m'oublie pas ! ..."
Quand on sait qui on est et qu'on sait le
poser,
Pas besoin de la colère pour nous
guider ...
La colère ne subsiste
Que parce qu'on ne veut pas qu'elle
existe.
Elle ne reste que parce qu'on ne prend
pas soin d'investiguer,
Que l'on a des besoins profonds
refoulés et non satisfaits à respecter.
Elle n'existe que parce qu'on n'a pas le
courage de poser ce qui est important
pour nous et pour son identité.
Si la colère était aimée pour ce qu'elle
était vraiment,
Elle ne perdurerait pas éternellement...
Elle prit donc un engagement !
Elle décida de s'aimer vraiment !
Tout cela parce qu'elle rêva d'un lion
qui ne pouvait crier, et qui ne pensait
qu'à partir loin,
Quand on lui bottait l'arrière train !
À partir de ce moment-là, elle sentit
un feu dans son ventre...
Elle sentit même la rage,
Celle de sa femme sauvage.
Elle n'écouta plus les beaux discours,
Et comprit que la colère avait elle
aussi affaire avec l'amour !
Quoi, mais n'importe quoi !
C'est quoi ce charabia !
Lui disait les bien pensants et les
savants.
Mais elle, elle n'écouta pas, et sut
quelque chose d'essentiel ce jour là .
La colère est un cri d'amour pour soi.
Quand on s'est trop renié,
Elle vient nous rattraper pour nous
sauver.
Elle permet de poser ses limites et
ses "non", pour enfin se respecter et
s'aimer...
La colère est un cri de vie quand on a
oublié d'exister, ou que l'on s'est trop
longtemps renié !
- Au Nom du Corps - N°25- Page 7 -
Et la colère qu'elle avait accumulée
toutes ces années
Parce qu'elle s'était oubliée, n'eut
plus besoin de lui donner de
message,
Pour devenir une femme sage...
Et à compter de ce jour,
Elle sut vraiment ce qu'était l'amour.
Mais un amour bien authentique,
Bien loin de celui qu'elle s'était
obligée à donner
Parce c'était ce qu'il fallait...
C'était un amour de coeur et de corps
et non pas de tête, qui partait de son
élan vibrant.
La colère était donc une émotion qui
l'avait aidée à aimer vraiment...
Y aurez-vous cru un seul instant ?
Caroline GAUTHIERCaroline GAUTHIER
MON AMI LA COLERE
- Au Nom du Corps - N°25- Page 8-
"MERCI MA VIE"
Par Sylvie SOUVART
Le parcours de Sylvie m'a touché.
Je lui ai donc demandé de témoigner ...
Voici son témoignage...
PARCOURS DE VIE
- Au Nom du Corps - N°25 - Page 10 -
PARCOURS DE VIE
- Même pas vrai !
- …
- Bon… un peu vrai… finalement
j’aimerais bien tout planter là et puis
voler au-dessus du monde… ça
j’aimerais bien… en fait c’est ça que je
veux faire, et même au-delà ! Je veux
voir tout l’univers !
- Toi quoi !
- ?
- Envole toi je te dis !
- Okayyyy !
Bon, résumé en mono/dialogue, voilà à
peu près où j’en suis.
Une des choses importantes à mon
avis, c’est de rire de soi. Pas de se
moquer, juste de rire.
Ҫa allège, ça ouvre les pistes, la voie
du sentir, la voix du cœur.
Je suis née dans une famille de
«chercheurs de trésors», ça aide. Mais,
alors que mon enfance commençait
bien, à 9 ans ma vie bascule, mon père
meurt dans un accident de voiture.
Après quelques déménagements avec
ma mère et ma petite sœur, ma vie
reprend son cours, mais mon cœur
reste fermé, c’est ce dont je me
souviens en retraçant ma jeunesse.
- Tu es merveilleuuuuuse !
- Ah ?
- Ben vi
- Ben non
- Ben si
- Ah ?
- Ben vi
- Si tu l’dis
- Tu te rends pas compte de tout ce
que tu fais pour avancer ?
- Non
- Tu commences à t’envoler…
- Mes pattes elles collent au
plancher.
- Ton plancher c’est du sable, et le
sable ça se dissout, c’est souple, on
peut même faire des châteaux avec,
même en Espagne ! Ça colle que si tu
t’y cramponnes. Alors que si tu lui
demandes il t’aidera à décoller…
- Non ?
- Si… essaie ! Tu l’as déjà fait mais tu
ne le vois pas.
- Je sais que j’ai déjà fait des choses,
mais c’est normal, c’est dans ma
nature d’aider, de soutenir, de
porter…
- … de subir, de dire oui, de dire c’est
pas grave, de faire le tampon, de tout
justifier pour pas faire de vagues…
- Au Nom du Corps - N°25 - Page 11 -
Et puis un jour, j'en ai eu marre, j'ai
décidé de partir.
A la question diffuse : - Pourquoi pars-
tu ? C’est dommage, tu commençais à
comprendre des chôôôses…
J’ai rétorqué par une autre question : -
Ah bon ? Je n’ai jamais eu l'impression
d'avoir de réponse à mes questions
moi.
- …….
Sur quoi j’ai claqué la porte.
J’apprendrai beaucoup plus tard que
mon père est mort d'une certaine
manière à cause d’eux, mais ça c’est
une autre histoire.
Je reprends ma route, ballottée de
sombres histoires de cul en malsaines
parties de jambes en l’air, ponctuées de
recherche spirituelle et de belles
rencontres aussi.
Rien n’est jamais tout blanc ou tout
noir.
Retour aux sources à cette époque,
c’est-à-dire dans l’enseignement
Gurdjieff (dit "le travail sur soi") que
mes parents avaient rencontré avant
ma naissance.
J’y reviens donc, à l’adolescence.
Besoin de repères, de ressourcement.
Je cherchais, posais des questions
partout, y compris à l’église, où
j’assistais parfois à des messes,
choquée à chaque fois par le fameux
« au nom du père, du fils et du saint
esprit » : et le féminin alors ! Il compte
pour du beurre ?? : « AU NOM DE LA
MERE, DE LA FILLE ET DU (allez,
y’en a qu’un) SAINT ESPRIT » !
Pensais-je en mon for intérieur, mais
très fort).
J’ai eu du fil à retordre aussi avec ce
qui allait s’avérer être, beaucoup plus
tard, une secte.
L’enseignement du « travail sur soi »
où je retournai donc, m’a happée par
le chakra du bas si je puis dire, ce qui
m’a tordu le corps et le cœur pendant
pas mal de temps.
PARCOURS DE VIE
- Au Nom du Corps - N°25 - Page 12 -
PARCOURS DE VIE
Mais, contrairement à la chanson, je
mets le verbe au présent : j’ai toujours
eu un fond optimiste.
Je n’ai plus 20 ans, mais tant que j’ai la
santé, l’âge importe peu. Quand bien
même ma santé se détériorerait,
j’espère garder toujours l’espoir, cette
petite herbe vivace qui tire son énergie
du plus infime rayon de lumière…
cependant, même avec la santé, les
occasions ne manquent jamais de me
plaindre de ceci ou cela, alors je
rebondis, du moins j’essaie, encore et
encore…
Ce qui compte c’est l’élan de vie et les
moyens qu’on y atèle.
Un bon cheval qui entraîne
joyeusement son carrosse c’est
toujours mieux qu’une paire de souris
haletantes qui tirent une citrouille !
Après tant d’années d’errance, j’ai
finalement trouvé mon « cheval de
bataille ».
Depuis 7 ans je pratique le bouddhisme
de Nichiren (moine du 13ème siècle),
c’est-à-dire le dernier enseignement du
Bouddha, le Sûtra du Lotus.
Marquée moi aussi par quelques
accidents de voiture récalcitrants qui
auraient dû m’être fatals, j’en conclus,
un jour, que je devais être protégée et
sans doute avoir encore des choses à
comprendre sur cette terre avant de la
quitter.
J’ai été éveillée très tôt dans mon
enfance à la musique.
D’abord par mon père, qui me prenait
sur ses genoux pour me faire faire
des rythmes sur son « bongo », puis
dans « le travail sur soi » par une prof
de musique qui accueillait chez elle le
groupe d’enfants dont j’étais, une fois
par semaine, ainsi que par ma mère,
qui a eu la bonne idée de me faire
prendre des cours de guitare. Malgré
tout, après quelques années de bons
et loyaux services, je l’ai laissée de
côté. Je préférais le piano…
Aujourd’hui je chante, en amateur,
après avoir consacré
professionnellement une bonne
dizaine d’années à la danse.
Bref :
«J’aurais voulu être une artiste ! ».
- Au Nom du Corps - N°25 - Page 13 -
Par une prière
quotidienne, je fais le
plein d’énergie pour la
journée. Cette pratique
m’apporte l’élan
nécessaire pour
surmonter les vagues des
océans déchaînés de la
vie.
Je peux donc dire avec
assurance que je vais
bien, malgré les hauts et
les bas inséparables de la
vie.
C’est pourquoi le fait d’y
revenir régulièrement
m’apporte au fil du temps
une détermination sans
cesse renouvelée, que
j’essaie d’appliquer dans
le quotidien de ma vie.
De la même façon qu’on
provoque des ronds
quand on jette un caillou
dans l’eau, mes
changements intérieurs
se manifestent à
l’extérieur,
induisant parfois (on ne
peut être le maître que de
soi-même) des
changements dans mon
environnement immédiat.
De nos jours, de plus en
plus de gens ont une
recherche spirituelle.
Conclusion, les ronds
dans l’eau se multiplient...
Pour moi, l’effondrement
des valeurs de notre
civilisation est à la mesure
de l’élévation, bien
qu’encore discrète et
parsemée, de la
conscience humaine.
Mes maîtres mots sont
l’espoir, la joie, le courage
et la confiance.
PARCOURS DE VIE
- -Au Nom du Corps - N°25 - Page 14-
PARCOURS DE VIE
Quelques 26 années plus tôt, je
rencontrai celui qui partagea ma vie et
me donna 2 enfants, aujourd’hui adultes
(comme le temps passe vite !).
Je faisais encore de la danse à
l’époque, du flamenco, et puis j’ai
arrêté, jugeant que j’en avais fait le tour,
du moins en France.
C’est comme la comédie musicale, à
moins d’aller en approfondir le style aux
Etats Unis, c’est pas la peine de
continuer ici. Pour le flamenco c’est
pareil.
Soit j’allais en Espagne, soit j’arrêtais. Il
fallait aller à la source.
Or, j’avais rencontré l’homme de ma
vie, sur le tard en plus, je n'allais pas
renoncer à cette idylle inespérée !
Faute d’un choix que je n’avais pas su
faire avant, par manque de courage, je
préférai renoncer plutôt que de «
cristalliser mon style français » et finir
comme une demi-mondaine
poussiéreuse, même si cet avenir était
encore lointain.
Pour moi, l’effondrement des valeurs
de notre civilisation est à la mesure
de l’élévation, bien qu’encore discrète
et parsemée, de la conscience
humaine.
Mes maîtres mots sont l’espoir, la
joie, le courage et la confiance. C’est
ma foi. Tout ça me parle et enchante
ma vie d’un renouveau auquel, très
franchement, je ne croyais
absolument pas avant.
Cet aveu contre un peu le manque
d'optimisme évoqué plus haut… mais
je dirai qu’il était larvaire à l’époque.
En fait j’étais devenue très pessimiste
car je ne trouvais pas mon chemin. Il
avait pris le pas sur mon optimisme.
J’étais dans une telle détresse que je
n'y croyais plus. Je ne voyais plus la
lumière. Je ne cherchais plus. C’est à
ce moment-là que j’ai rencontré cet
enseignement de la vie.
J'ai lentement commencé à remonter
la pente. Ca m’est tombé dessus au
moment où je m’y attendais le moins.
- Au Nom du Corps - N°25 - Page 15-
Entre ces deux découvertes, je me suis
insidieusement décentrée...
J'avais besoin d'un père de
remplacement.
Bien que plus jeune que moi de 3 ans, il
me prenait en charge « totalement »,
m'évitant ainsi de me poser les vraies
questions.
J'étais sous le charme, croyais-je... et
puis tout s'est enchaîné, le mariage - au
bout de 5 ans de vie commune quand-
même, et décidé par moi - puis la suite
« logique », les enfants, que je ne
voulais pas tarder à avoir car le temps
passait.
Je choisissais, sans doute
inconsciemment,de réparer une
«erreur» de jeunesse qui m'avait valu 2
avortements.
Et justement, j'ai accouché de 2
enfants... à 37 ans puis à 39ans . Je les
désirais et ne les regrette pas.
Ils sont merveilleux, s'entendent très
bien et nous avons une grande
complicité.
C'est du moins le prétexte inconscient
que je trouvai pour éviter de
descendre dans des fondations qui
me faisaient peur à ce moment de ma
vie.
Je me grisai donc à l'idée de partir
pour de nouvelles aventures qui
s’annonçaient ô combien délicieuses
avec ce prince charmant qui me
tombait du ciel.
Mais, après des préliminaires
angéliques, j’ai commencé à me
lasser. Je lui reprochais de ne pas me
parler de ce qu’il ressentait. Il était
taciturne, on riait rarement ensemble.
Il était en définitive assez sombre et
renfermé sous ses dehors avenants.
Bref, en grattant, je découvrais des
aspects du personnage qui ne me
correspondaient pas. L’ai-je jamais
aimé ?
Je serais tentée de dire non, mais
sans doute au début, oui… quand
même. En fait, j'ai très vite pressenti
ce qui m'avait poussée vers lui, pour
ne réussir à clarifier qu'ultérieurement
mes véritables attentes
sentimentales.
PARCOURS DE VIE
- Au Nom du Corps - N°25 - Page 16 -
PARCOURS DE VIE
Même si elle est parfois récalcitrante,
elle deviendra mon "Arbre de Vie". J'ai
toujours écrit, depuis mon adolescence
du moins. Des petits clins d'oeil par-ci
par-là.
Et puis un jour, il y a 2 ans, j'ai gagné
un concours d'écriture. Sans m'attendre
du tout à être sélectionnée, ni même le
souhaiter, je sentais qu'il était peut être
temps de me frotter au monde.
Ainsi donc, j'ai envoyé ma nouvelle...
quand on m'a annoncé que j'étais
l'heureuse gagnante, je n'y ai d'abord
pas cru... et puis j'ai bondi de joie !
Confortée par cette opportunité qui
s'offrait à moi, je me suis engouffrée
dans la brèche.
Environ 1 an après, toujours sans le
«chercher », est venue à moi « l'écriture
intuitive ».
Comme par hasard, je stagnais.
Quelques stages m'ont permis de
découvrir que ce blocage était dû au fait
que j'écrivais avec ma tête, ma volonté,
et que... c'était la raison pour laquelle
ça ne marchait pas !
Après 26 ans de vie commune, à la
lumière de ma pratique bouddhique,
de la lecture du livre de Caroline
Gauthier, puis de son stage, et enfin
de ma décision de suivre sa formation
«Vivre sa nature», j’ose enfin choisir
pour moi.
Et moi, eh bien c’est sans lui. Nos
chemins ne cessent de s'éloigner
depuis trop longtemps. J’entre donc
dans la période houleuse d’un
divorce, où vont sans doute se révéler
des aspects de sa personnalité que je
pressens.
Il m’a d'ailleurs dit il y a quelques
temps que si je voulais me séparer de
lui, il agirait en «mode combat»...
malgré tout il préfèrerait un divorce à
l’amiable !
Va comprendre Charles...
Bon, une bonne inspiration et on
remonte à la surface : « Je décide
d’engager une nouvelle cause
bénéfique pour ma vie, de vivre selon
mes valeurs, de révéler mon potentiel
à moi et de faire éclore la fameuse
pépite «gauthique» de Caroline,
encore enfouie dans mes profondeurs
mais qui entame peu à peu sa
remontée vers la lumière.
- Au Nom du Corps - N°25 - Page 17 -
Je crois pouvoir dire que tout est parti
de la décision intérieure que j'ai plantée,
qui s'ancre peu à peu au fond de ma
vie, après toutes les expériences qui
l'ont jalonnée.
La vie est vraiment un cadeau
extraordinaire, avec un corps, ce corps
qui nous est offert pour exprimer nos
désirs, nos attentes les plus intimes,
pour la mettre en valeur de la plus belle
manière qui soit.
Le temps est venu pour moi de la vivre
pleinement, en laissant de côté mes
doutes et mes peurs , pour m'envoler
vers mes vraies aspirations, vers ma vie
à moi. Je la remercie de fond du cœur.
Sylvie SOUVARTSylvie SOUVART
Je me suis vue écrire des pages et
des pages sans discontinuer sous un
émerveillement béat... intuition quand
tu nous tiens ! Et c'était pas fini !
Dernièrement, toujours sans le
«vouloir », un avis de concours de
nouvelles (encore un) est venu me
chatouiller les yeux sur ma boîte mail,
organisé par Amazon.
Cette fois, ça devient sérieux : 10 000
mots... à envoyer avant fin août. Je
viens de le terminer.
Entre temps, Caroline m'a demandé
si je voulais écrire un article pour sa
prochaine revue, que je vous livre
ici... M'étant également intéressée au
théâtre, je suis venue plus
tardivement aux contes, activité que
j'ai pratiquée avec un grand intérêt
pendant quelques années.
Or il se trouve que justement, il m'a
été demandé récemment d'animer un
atelier contes à partir de la rentrée...
Le chant, l'écriture, la musique, le
théâtre, les contes... un monde infini
s'ouvre à moi.
PARCOURS DE VIE
- Au Nom du Corps - N°25 - Page 18-
"LE BAUME DES MAUX"par Elie
J'ai vu Elie éclore au fil des mois dans le groupe de Charlines.
Des Magnifiques textes écrits et semés dans le groupe...
Puis un jour... ce receuil...
Wow... Quel joie de voir vivre ce livre, preuve de la belle créativité qui
règne sur la Terre... et dans le groupe des Charlines.
Voici le Témoignage d'Élie...
TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
- Au Nom du Corps - N°24 - Page 20 -
TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
J’ai perçu et ressenti que le langage du
corps avait son propre rythme, ses
propres sons et vibrations et un sens
auquel il était primordial de prêter
attention, alors j’ai commencé à écouter
cette partition qui se jouait avec des
notes subtiles et j’ai perçu et ressenti
que mon mental m’avait placé en mode
survie depuis des décennies.
Mon projet Sens a soudain pris tout son
sens et ce n’était certainement pas de
rester dans cette Administration
Bancaire dans laquelle je m’étais
enfermée par confort pécuniaire que
j’allais réaliser le plan de mon âme,
encore moins si je continuais à me
mentir, à lui mentir…à Nous mentir.
J’ai donc fait le choix de tout quitter
après 30 ans de présence et ce
fabuleux saut dans le vide m’a sorti de
ma zone de confort et a tout éclairé sur
son passage.
Quand mon Âme est venue frapper à
ma porte, je lui ai Enfin Ouvert…
Tout a débuté à cause ou grâce à un
Burn Out, j’aurais plutôt envie de dire
Grâce ….
En effet, au travers de mon corps,
l’Univers m’envoyait déjà des
messages depuis un certain nombre
d’années, contradictoires et
déroutants, auxquels je ne voulais
pas prêter attention, pas le temps pas
envie, peu importe, les arguments
étaient nombreux et lorsque « la
pathologie » m’a contrainte à ralentir
au début puis à m’arrêter totalement
ensuite, j’ai pu enfin me poser,
m’écouter, me respecter dans ce face
à face avec la « mal à dit » , tout est
devenu plus limpide, pas au début
bien évidement, car on ne laisse pas
entrer la lumière tout de suite, elle a
besoin d’opacité pour trouver sa place
et s’immiscer lentement et c’est par
l’entremise du désespoir que l’on a la
possibilité de sentir à quoi ressemble
le moment présent car l’on est dans
l’incapacité à ce moment-là de se
projeter vers un avenir quel qu’il soit.
- Au Nom du Corps - N°25 - Page 21 -
La découverte de qui l’on est vraiment
est un voyage unique, semé
d’embûches, mais également rempli de
joie et de réussite, s’accueillir dans la
bienveillance et s'autoriser à faire un
pas vers Soi c'est se donner la chance
de s'aimer pour toujours.
Choisir d’être guidé, accompagné et
soutenu est déjà une démarche
d'acceptation et de cheminement dans
le développement personnel de qui
nous souhaitons devenir, c’est ouvrir la
porte au changement, à l’évolution et
rien que le fait d’accepter d’avoir besoin
« d’aide » est un fabuleux tremplin vers
le mieux-être.
Il n'y a pas de situations que l'on ne soit
pas capable de dépasser, tout est déjà
en Nous, il nous faut juste un peu de
patience et de bienveillance pour
trouver nos voies et nos voix et aller
réactiver tout ce potentiel.
C’est ce qui s’est passé également
lorsque j’ai fait le Choix de recueillir
mes anciens et nouveaux poèmes et de
les faire éditer, car la liberté d’Etre,
passe aussi par la création.
Lorsque LE Choix fut posé, la
libération, la délivrance, les paroles
les pensées les actions étaient enfin
en harmonie, équilibrées, justes.
J’ai totalement changé de direction
pour Reprendre celle qui était la
mienne bien avant de m’incarner et
l’anagramme GUERISON /
SOIGNEUR a fait résonnance.
Désormais ma boite à outils de soins
énergétiques que j’avais laissés
dormir trop longtemps se sont
imposés à moi comme une évidence,
un écho miroir, j’accompagne, j’aide,
je guide par ma modeste contribution
ceux et celles qui se sont retrouvés
un jour désemparés tout comme moi,
au bout d’une impasse, sans
ressources pour avancer, perdus,
désorientés.
Renaitre à Soi est la plus belle
expérience qui soit permis de vivre.
TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
- Au Nom du Corps - N°25 - Page 22 -
TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
J’ai commencé il y a 3 ans par le
«journal créatif », la peinture de
Mandalas et tout plein de supports qui
donnent un accès direct à notre
âme…c’est difficile au début de ne rien
mentaliser et se laisser guider par son
intuition, son inspiration, son ressenti du
moment, mais les résultats et le plaisir
furent très rapidement au rendez-vous.
Puis le livre « Au nom du corps » est
arrivé dans ma vie à point nommé, une
étape décisive à un moment ou
l’authenticité avait ce besoin farouche
d’éclore et de se répandre comme une
énorme vague d’amour, ces mots, ces
phrases, ces paragraphes que je
dévorais, qui faisaient résonnance là ou
même l’écho de ma propre voix se
noyait en silence…
Une dédicace à Antibes de Caroline et
tout naturellement s’en suivi de
magnifiques rencontres avec les
«Charlines » cette famille d’âme au sein
de laquelle se mêlent soleil et pluie,
encouragement et soutien, un nid
douillet dans lequel le jugement n’a pas
de place.
La joie ressentie et perçue lorsque les
mots caressent mes maux est à la
fois subtile, douloureuse et remplie de
douceur, l’évasion procurée est
libératrice, une délivrance spontanée
qui donne naissance à une émotion
fugace à laquelle on va se connecter
ou qui est simplement déjà prête et ne
demande qu’ à s’exprimer.
Ecrire c’est faire de l’espace là où
c’est étroit, donner de l’amplitude et
plus de conscience aux ressentis,
c’est également s’offrir cette divine
pause avec soi-même, ce petit
moment d’intimité privilégié ou tout
devient fluide et léger.
J’écris pour donner de la matière aux
émotions qui me traversent, me
chahutent, me transforment, je les
prends par la main pour venir les
déposer délicatement à l’extérieur, sur
une page vierge de tout jugement et
je joue avec les sons, les métaphores,
les vibrations de l’instant, j’offre et
propose un sens aux maux au travers
de mes mots, et je laisse se dévoiler
et se déshabiller toutes les
perceptions, sensations et sentiments
qui cohabitent dans mon cœur à ce
moment précis.
- Au Nom du Corps - N°25 - Page 23 -
Un lieu privilégié où
toutes les créations sont
possibles, qui donne lieu
à des partages de cœur
avec chacune nos talents,
nos ressources, nos
potentiels respectifs, nos
peurs et nos doutes,
prendre soin l’une de
l’autre sans même se
connaitre, c’est ce que
l’Energie et la vibration de
Caroline Gauthier a su
créer au sein de ce
groupe qui a vu les hauts
et les bas, les difficultés
dépassées, le chemin pas
à pas de nous toutes
réunies et reliées par le
même sentiment de
compassion et c’est juste
magnifique.
Il y eut de Vraies
rencontres avec
Catherine Berthold et
Sophie Fievet, des sœurs
de cœur mais aussi avec
toutes ces autres,
inconnues et virtuelles qui
viennent réveiller chaque
fois une partie de notre
parcours et à qui on a
envie de donner la main.
Observer jour après jour
leur élan de vie qui se
camouflait derrière des
sentiments de tristesse et
d’impuissance parfois a
contribué à ma nouvelle
naissance,
à cette nouvelle version
de moi, qui trépignait
silencieuse en rêvant
d’avoir un jour la parole et
la place, ce besoin
fondamental d’Etre et non
plus de paraitre, une
gratitude non dissimulée à
toutes ces Femmes en
chemin qui n’ont pas peur
de s’abimer pour devenir
enfin la meilleure version
d’elles m’Aime.
TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
- Au Nom du Corps - N°25 - Page 24 -
Sans l’Autre qui vient jouer son rôle de
miroir c’est difficile d’avancer mais
lorsque que l’on prend conscience
qu’une partie de toi est chez moi et
qu’une partie de moi est chez toi, avec
honnêteté et sans jugement, même si
parfois ça peut être dérangeant,
déroutant, déstabilisant, le sentiment de
reliance prend tout son Sens et fait
sens.
C’est vrai que l’écriture a toujours été
pour moi une source inépuisable de
libération et de création mais au-delà du
message ou de l’énergie que l’on met
dans les mots, nous offrons à nos maux
l’opportunité de ce « gai rire », en allant
se balader à l’extérieur, ils polluent
moins notre intérieur.
Ce recueil est un cadeau, non pas pour
ceux ou celles qui auront envie de s’y
plonger (quoique) …mais surtout c’est
une sorte de gratitude que j’exprime en
faisant éditer ces pages, je ressens
aujourd’hui de la bienveillance quant aux
expériences de vie que j’ai co-crée,
douloureuses, agréables peu importe,
car elles m’ont consenties d’aller vers ma
Source et de m’y sentir bien,
de me Re-connecter à mon Pouvoir
Intérieur que j’avais laissé à l’autre,
aux autres.
J‘aimerais conclure avec une
allégorie issue du bouquin de
Caroline qui m’a aidé à y voir clair
qui dit plus ou moins ça « si tu nais
avec des graines de figuier tu ne
peux pas devenir un pommier »
alors n’hésitez plus à sortir du
moule dans lequel vous vous êtes
laissé piégé …ouvrez la porte à
votre essence et votre Ame sera
aux anges.
Avec toute mon affection,
ELIEELIE
http://eliane-deniau-
psychoenergeticienne.fr/
https://www.facebook.com/
ElianeRousselDeniauTherapeute/
https://www.facebook.com/
LEBAUMEDESMAUX/#
TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
- Au Nom du Corps - N°25 - Page 25 -
"DANS LA VIE TOUT EST SIGNE"
Par Patricia BRIQUET
Patricia est venue assister à mon dernier Stage de Juillet " Vivre sa nature" sur
les traces de Charline... Héroine du roman...
Témoignage d'une transformation de cette femme magnifique, au grand
coeur...
TÉMOIGNAGE SUR LE STAGE
- Au Nom du Corps - N°25 - Page 26 -
TEMOIGNAGE SUR LE STAGE
J’arrive à l’hôpital et l’on vient me
chercher en fauteuil roulant. Le
chirurgien qui va m’opérer de toute
urgence me dit « je vais faire mon
possible mais je ne sais pas si vous
pourrez remarcher un jour » ..le
diagnostic est posé ; j’ai 39 ans ;
merveilleuse révision des 40 000 !
Je reste couchée sans rien pouvoir faire
plus de 6 mois. Pour quelqu’un qui ne
pouvait se poser quelques instants et
qui porte tout pour tout le monde (je me
suis séparée du papa de mes enfants
que j’élève seule) c’est gagné !!!! Les
séances de kiné ne font rien.
Puis un jour je rencontre une personne
qui fait du shiatsu ; jamais entendu
parlé de ce truc mais perdu pour perdu
…il me fait une séance qui dure plus de
deux heures.
Je sors de là je suis sonnée et je sais à
peine comment je m’appelle. Je dors 20
heures et à mon réveil je me lève et je
marche quasi sans douleurs.
Au bout de 3 séances il m’envoie vers
un acupuncteur …c’est magique…le
dos est réparé …
Je suis arrivée au Stage Pleine
Nature de Caroline Gauthier comme
guidée après un périple de plus de
deux ans …. voici mon histoire et mon
témoignage.
Je suis Patricia, j’ai 52 ans et pendant
25 ans j’ai travaillé comme cadre
dans le tourisme…brillantes études,
un premier poste de cadre à 25 ans,
un statut social , une reconnaissance
professionnelle, 2 filles magnifiques
de 22 et 19 ans ….le rêve quoi !
Toujours entre deux voyages,
toujours connectée aux mails,
téléphone, même pendant les week-
end, les vacances ..mais aucune
connexion à mon corps, mes
ressentis, mes émotions.
Pourtant les signes très vite arrivent.
En 2003 des maux de dos terribles
s’intensifient…le mal du dos c’est le
mal du siècle ; pas d’inquiétude
jusqu’au jour où une hernie discale
explose me paralysant 2 doigts de
pied (paralysie que je garde encore
aujourd’hui).
- Au Nom du Corps - N°25 - Page 27 -
Ils avaient accepté ma rupture
conventionnelle ; les avocats ont pris le
relais.
Tout s’écroule, le tunnel bien noir et je
tombe au fond du fond.....heureusement
j’ai rencontré un homme un an avant
qui m'écoute, me soutient, me sort la
tête de l’eau petit à petit…. Puis le
grand changement s’opère ….
Rencontres qui m’amènent à des
rencontres, synchronicités
incroyables….comme par hasard….comme par hasard . Je
n’avais aucune conscience que tout est
orchestré.
Je décide donc de faire une formation
de sophro -relaxologue, puis d’hypnose,
d’aromathérapie, de Pleine Conscience
( MBSR), d’énergétique Ama ( ex santé
humaniste de Martine Savès)….en
juillet 2015 tout va très vite, je crée ma
société AHIMSA qui veut dire
bienveillance, non violence en indien.
Je peux donc repartir à fond sans
aucune conscience, aucune de ce qui
m’est arrivé et que je reparte pendant
plus de 10 ans.
Puis en 2014, alors que mes activités
professionnelles sont au top se profile
un changement de président à la tête
de la structure que je dirige….je suis
mal, de plus en plus mal…mon corps
crie, se révolte …j’ai un alus valgus
au pied qui grossit tellement en un an
que je ne peux plus marcher ….
Je ne peux plus avancer !!!!....
Opération en urgence …. Rebelote.
Quelle est ma place ? dois- je
continuer dans cette voie ?
Une petite voix intérieure me dit bien
que mon chemin est ailleurs et qu’il y
autre chose mais quoi ? Telle est la
question.
En novembre 2014 tout vole en éclat
avec une violence incroyable .....un
vendredi après- midi on me dit " tu ne
reviens pas au bureau lundi matin
….c’est fini pour toi".
TEMOIGNAGE SUR LE STAGE
- Au Nom du Corps - N°25 - Page 28 -
TÉMOIGNAGE SUR LE STAGE
J’arrive donc ce lundi après-midi en
mettant beaucoup plus de temps que
prévu sur la route …je roule à la vitesse
d’un escargot…je suis impatiente mais
en même temps j’ai très peur car mon
amie m’a très peu donnéé de détails…
je sais que l’on va marcher mais je
n’aime pas du tout cela, on va même
grimper une montagne …un comble !
Le reste on verra bien et si cela s’est
fait dans ces conditions ..ma place est..ma place est
là ….dans la vie tout est signe.là ….dans la vie tout est signe.
J’arrive dans le gite qui est
merveilleux….beau, on s’y sent bien, de
beaux arbres …mais en même temps
très chargé. On sent que ces terres ont
connu une histoire.
Premier pas …pieds nus ….je ne
comprends pas ; j’ai horreur de marcher
pieds nus !
Premier atelier « quel est votre
objectif » .. euh ….me connecter à la
nature, à ma nature et recevoir de mes
guides des signes….je ne savais pas si
bien dire car pendant 4 jours je vais en
avoir.
La directrice d’un centre de santé et
de bien être me propose à 7 km de
chez moi une salle magnifique et
surtout ses élèves car elle est prof de
yoga et n’a plus le temps pour la
relaxation.
Je propose par ailleurs des modules
de gestion du stress et prévention du
burn out en entreprises.
Juillet 2015-… Aout 2017…Juillet 2015-… Aout 2017….je
prends de plus en plus conscience, je
fais de la méditation zen, je travaille
sur moi, sur mes blessures d’enfance
, je demande de l’aide …. JE REÇOISJE REÇOIS
!!
J’arrive donc au stage Pleine nature
de Caroline guidée comme vers une
nouvelle étape…. Mais là quelle
étape.
Une semaine avant je ne savais pas
que j’y participerais et suite à un
désistement, un temps de réflexion
très court) et une amie qui a fait le
parcours me dit « ne réfléchis pas et
fonce ». Elle me connait très bien
alors si elle dit cela …
- Au Nom du Corps - N°25 - Page 29 -
Grâce à la bienveillance et l’énergie du
groupe certains m’ont fait des soins
énergétiques pour que cela aille mieux,
mes guides m’ont donné la force de
gravir cette montagne….l’univers a
encore bien fait les choses car le
sommet était dans le brouillard à notre
arrivée ….sans cela je ne serais jamais
montée ; 10 km et 880 mètres de
dénivelé…. !!!
Il y a eu des passages difficiles, de très
grosses émotions, la gorge nouée,
beaucoup de pleurs et puis à un
moment mes lunettes de vue m’ont
gêné ( lunettes que je porte depuis plus
de 15 ans )….je les ai enlevé et j’ai eu
l’impression de voir loin, que l’horizon
se débouchait….je voulais des.je voulais des
signes…j’ai été servie …signes…j’ai été servie …et depuis le
retour je mets mes lunettes que pour
lire !
A l’arrivée au sommet, une mer de
nuages en dessous de nous …féérique,
magique, grandiose…aucun mot pour
décrire le lieu et le ressenti.
Puis tout s’est dissipé….comme ma vue
pour nous offrir un paysage à couper le
souffle.
Comme je ne comprends pas
facilement ; les signes vont être
énormes.
Tout au long de ces 4 jours, Caroline
nous invite avec beaucoup d’écoutes,
de douceurs, de compréhension, de
guidances, à faire éclore la pépite qui
est en nous ….. c’est un véritable
processus de déconstruction,
reconstruction et renaissance de soi.
En 4 jours je suis devenue réellement
une nouvelle personne. J’ai mis en
lumière mes zones d’ombre ; j’ai
accepté, j’ai partagé, j’ai dépassé ma
zone de confort en rampant pour
accéder à une grotte ….j’ai horreur de
ça !!!!
Je me suis fait mal au genou « le je etle je et
le nousle nous »….encore un problème
d’acceptation la veille de monter la
petite « colline’ …le mont Bugarachle mont Bugarach
…1300 mètres.
TÉMOIGNAGE SUR LE STAGE
- Au Nom du Corps - N°25 - Page 30 -
TÉMOIGNAGE SUR LE STAGE
Mille merci à toi Caroline l'alchimiste
d’avoir su faire éclore la personne que
je suis au plus profond de moi ….tout
est douceur, lumière et amour.
PATRICIA BRIQUETPATRICIA BRIQUET
Ahimsa
www.ahimsa-developpement.com
06 755 754 97
Le 8 Août 2017 (jour d’anniversaire de
ma mère ….encore une coïncidence….
Réconciliation)
Puis il a fallu redescendre ; ce fut
difficile, compliqué avec un genou en
vrac mais j’y suis arrivée…quelle
fierté.. ; quand je suis arrivée en bas
j’ai réalisé combien je m’étais
surpassée et combien j’étais une
nouvelle personne….enfin celle que je
suis depuis toujours.
Le dernier jour, la reconnexion et tout
a été juste magnifique….l’énergie des
lieux, des personnes et surtout celle
de Caroline la magicienne qui
orchestre tout d’une main de maitre.
Je suis rentrée et là j’ai découvert que
j’avais des pieds nickels
….stupéfaction cela fait 52 ans
(depuis que je suis née !) que j’ai un
problème de peau sous les pieds
avec une desquamation très
importante …l’origine vient avec ma
mère pendant la vie intra
utérine…..ma mère qui n’avait pas
conscience de ma présence et donc
cette émotion s’est engrammée dans
mon corps….dans ma peau … la
peau la barrière entre l’intérieur et
l’extérieur …..alors là si ce n’est pas
un signe !!!
- Au Nom du Corps - N°25 - Page 31 -
" PETIT HOMME "
POÈME
Poèmepar Caroline GAUTHIER
Coupé du corps et de son ancrage, il
part à la dérive.
Il croit à de beaux discours et à la
promesse d'un ailleurs vers d'autres
rives.
Perché dans de belles illusions
Ou dans les méandres de la raison,
Il s'égare ;
Il n'a plus de ports d'attache et
d'amarre.
Il ne sent plus ce qui est juste pour
lui ;
Ni l'intelligence du corps et de la vie,
qui circule en lui.
Il est déconnecté, tel un pantin
articulé qui est maintenu attaché.
A quoi alors se raccrocher ?
A des discours sans fondement, qui
lui font croire à des faux Dieux qui
sont extérieurs à lui.
Qui sont à des milliards de lieues de
la vraie énergie de vie ;
Il se raccroche à des promesses qui
sont loin de sa nature profonde,
Celle qui pourtant fait tourner les
astres et le monde.
Prier ces faux Dieux serait son seul
salut et son seul moyen de survie.
Alors, il se raccroche à eux pour
trouver un sens à sa vie :
Argent, Pouvoir, Paradis, Fanatisme
religieux, Grand Manitou et autre
Hurluberlu.
Mais est-il à jamais perdu ?
- Au Nom du Corps - N°25 - Page 32 -
POÈME
Là se trouve la seule énergie qui réussit
à tout faire fonctionner ensemble,
Cette puissance qui maintient les
planètes dans leur mouvement dansant
sans que rien ne tremble,
Cette puissance qui crée l'harmonie
des cellules dans le corps,
Et qui instaure un équilibre entre toutes
les polarités opposées de l'univers sans
le moindre effort :
Le jour et la nuit, l'inspir et l'expir, le
féminin et le masculin, le matin et le
soir, le sud et le nord ;
Le soleil et la lune, le feu et l'eau, la vie
et la mort.
Si ce petit homme veut trouver la paix,
et sa sécurité.
Il n'a qu'à entrer en lien avec son
énergie de vie et y pénétrer.
Là se loge l'énergie de l'amour,
Celle qui crée la nuit et le jour.
Et qui réussit à réunir et à marier ;
Ce qui semble pourtant séparé et
opposé comme l'hiver et l'été...
Il suffirait pourtant qu'une seconde, il
s'arrête et qu'il pénètre en lui,
Pour sentir que la vérité circule dans
ses veines et dans le creux de son
énergie de vie.
Dans son corps circule le Dieu qu'il a
cru en dehors de lui prier,
Et il suffirait juste une seconde de le
sentir et de s'y connecter.
Pour qu'il puisse sentir la paix qui a
toujours été à ses côtés.
Être là dans ce silence immaculé lui
ferait sentir ce qu'il a toujours cherché
ailleurs ;
Mais qui était pourtant là, logé dans le
creux de son cœur.
Là, il n'y a plus le vide qu'il cherchait à
tout prix combler,
Et qui était la proie de tous les tarés,
et autres théories alambiquées.
Là se logent le plein, la sécurité et la
vibration de la vie,
Qui n'est que réelle harmonie.
- Au Nom du Corps - N°25 - Page 33 -
Cette énergie maintient ensemble
tous les paradoxes et sait marier
toutes les dualités,
Et tout ce qui semble être à première
vue séparé, mais qui ne l'a jamais
été.
Alors Petit homme je t'en supplie,
Car aujourd’hui, c’est toi que je prie !
Rentre dans ton corps, ton cœur et
dans ton énergie de vie !
C'est là que tous, on pourra se
rejoindre et se sentir uni.
Caroline GAUTHIERCaroline GAUTHIER
POÈME
-- Au Nom du Corps - N°25 - Page 34 -
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