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VERSION FINALE - JUIN 2012 VERSION FINALE - JUIN 2012
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 1
INTRODUCTION
e présent catalogue recense les opportunités d’investissements productifs les plus pertinentes, par région d’origine des ressortissants sénégalais, au vu de
nos enquêtes sur le terrain, en France et au Sénégal. Ainsi, il liste et détaille les secteurs porteurs retenus en fonction de la demande et des niches identifiées localement avant de les rapprocher de l’intérêt et des capacités des associations. Le cheminement de sélection de ces secteurs suit la méthodologie de notre intervention : 1 - La zone d’étude se limite aux régions de Kédougou, de Matam, de Tambacounda et au département de Podor. 2 - Les recherches au Sénégal ont fait ressortir les tendances essentielles de la demande, qui nous ont permis de dresser une liste de secteurs porteurs dans chacune des régions. Les fiches établies présentent ensuite les atouts et contraintes éventuelles d’investissement dans chaque domaine et les avantages pour les investisseurs d’après les données recueillies en France :
La demande se base sur des entretiens individuels et de groupe dans les régions qui ont permis d’identifier les besoins des populations locales. L’analyse est ensuite recoupée par la présence ou non de services supports sur place (infrastructures et programmes de coopération par exemple) ;
Pour évaluer l’intérêt des investisseurs, ont été retenus les critères qualitatifs et quantitatifs qui motivent les associations de la Diaspora (impact social et budget par exemple), mais aussi le profil économique des régions (état des lieux).
Pour chaque secteur envisagé, nous avons choisi d’utiliser, autant que possible, une approche de chaîne de valeur, pour tenir compte tant des niches actuelles que des besoins futurs.
Priorisation des secteurs
Etude de la demande
Analyse de la demande par rapport aux atouts de la
région
Conformité des besoins
identifiés avec les priorités des
associations
Niches prioritaires conformes
1
2
34
5
• A travers des recoupements d’études et programmes déjà existants
Objectifs
• Rencontres sur le terrain afin d’identifier les besoins et marchés par région
• Mettre en parallèle les besoins cités et par exemple le réseau d’infrastructures et programmes de soutien pour identifier les investissements les plus pertinents
• Comparer les besoins des communautés aux capacités et compétences des associations.
• Les niches prioritaires seront détaillées et calibrées selon les profils des investisseurs
Outils
L PREAMBULE
METHODOLOGIE DE SELECTION (page 2)
Priorisation des secteurs – page 2 Etude de la demande et des contraintes – page 3 Critères des associations – page 4
TABLE DES MATIERES DU CATALOGUE (page 5)
PREAMBULE
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Priorisation des secteurs – page 2
Etude de la demande et des contraintes – page 3 Critères des associations – page 4
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Priorisation des secteurs – page 2
Etude de la demande et des contraintes – page 3 Critères des associations – page 4
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Priorisation des secteurs – page 2 Programmes existants – page 3 Etude de la demande et des contraintes – page 5 Classement des niches et opportunités – page 6
TABLE DES MATIERES DU CATALOGUE (page 7)
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Priorisation des secteurs – page 2
Etude de la demande et des contraintes – page 3 Critères des associations – page 4
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Etude de la demande et des contraintes – page 3 Critères des associations – page 4
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METHODOLOGIE DE SELECTION DES SECTEURS Afin de pouvoir envisager toutes les possibilités, notre étude s’est d’abord focalisée sur les trois grands piliers économiques que sont les secteurs primaire, secondaire et tertiaire. Au fur et à mesure que progressait la réflexion, les secteurs de chacun de ces piliers ont été progressivement divisés en chaînes de valeur. Au final, seuls les maillons/sous-secteurs les plus pertinents ont été retenus. Cet écrémage est le résultat d’un processus de sélection méthodique basé sur l’intérêt économique et social de ces sous-secteurs d’activité pour chaque zone.
PRIORISATION DES SECTEURS
Notre méthodologie de priorisation/présélection a d’abord consisté à effectuer un large tour d’horizon de la documentation disponible et de rencontres avec les autorités sur Dakar. Nous nous sommes ainsi livrés à une analyse détaillée des politiques et programmes socioéconomiques qui soutiennent le développement des régions de Kédougou, Matam, Tambacounda et du département de Podor pour que l’étude s’inscrive dans le sillon des efforts publics et privés déjà entrepris.
En effet, les différentes politiques économiques nationales s’évertuent, d'une part, à libérer le monde rural de son manque d’autonomie, de son enclavement économique et à diversifier et développer l'agriculture, et d'autre part à favoriser les investissements dans les secteurs primaire et secondaire en développant le secteur privé. Ces politiques ont, en outre, pour but d'insérer les nationaux dans les circuits de production afin de créer un développement inclusif. L’analyse de ces acteurs et programmes a permis d’orienter la recherche vers les secteurs les plus porteurs :
Les politiques de promotion des investissements privés : des secteurs porteurs ont par exemple déjà été identifiés par l’agence chargée de la promotion des investissements et des grands travaux (APIX) pour les potentiels investisseurs au Sénégal ;
Les études sectorielles effectuées: nous avons passé en revue tout rapport sur les filières spécifiques et facteurs de compétitivité (disponibles auprès des agences gouvernementales, des partenaires au développement, des investisseurs, etc.) - voir l’annexe qui y est consacrée.
Le tableau ci-dessous reprend de manière détaillée les secteurs (et sous-secteurs les constituant) retenus après cette première phase :
SECTEUR PRIMAIRE SECTEUR SECONDAIRE
Céréales Exploitation forestière (production de beurre de karité, production de gomme arabique) Production agricole Horticulture (maraichage, fruits et légumes) Intrants agricoles (semences, engrais) Produits d’élevage (avicole, bovin, ovin) Produits de la pêche (pêche continentale, aquaculture)
Artisanat BTP (construction) Conditionnement et emballage Energie Infrastructures NTIC Machinerie (agricole, pêche…) Matériaux de construction Mines (fer, marbre, or, lithium, étain, molybdène, phosphates) Transformation (produits agricoles, pêche…)
SECTEUR TERTIAIRE
Aménagement/Irrigation Assainissement Centres de formation Clinique (Matériel/laboratoire,…) Ecole privée Service pharmaceutique
Distribution (centrales d’achat/vente) Métiers de la construction Réparation (mécanique, électronique) Services NTIC Tourisme (d’affaires, de loisir, Eco-tourisme) Transport
Il nous est apparu primordial que les filières à promouvoir pour l’investissement privé soient cohérentes et/ou complémentaires avec les filières prioritaires du Gouvernement. Mais toutes ces dernières ne sont pas nécessairement propres à l’investissement privé dans ces régions. L’étape suivante, nous a donc permis de sélectionner les filières les plus porteuses et opportunes pour des investissements privés, au sein des industries soutenues - ou légèrement en marge pour faire jouer les synergies potentielles.
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 3
PROGRAMMES EXISTANTS POUVANT ETRE MOBILISES POUR LES INVESTISSEMENTS DE LA DIASPORA
Plusieurs programmes phares ont été développés par le Gouvernement et les partenaires au développement et offrent des synergies avec les problématiques d’investissement productif. Ces programmes ont pour objectif le soutien à des industries cibles et infrastructures d’appui pouvant faciliter la mise en place de projets. Ainsi, les secteurs que nous proposons s’intègrent dans la politique sectorielle du Gouvernement sénégalais et les projets et programmes des partenaires au développement articulés autour de la Stratégie de Croissance Accélérée (SCA), de la Loi d’Orientation Agro Sylvo Pastorale (LOASP) et du Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP). Il s’agit, entre autres, de :
Programme National de Développement Local (PNDL) : c’est un programme ayant pour objectif l’amélioration du niveau d’équipement des collectivités locales et le renforcement des opportunités économiques en faveur des populations les plus pauvres dans un cadre harmonisé et cohérent. Cet objectif va se concrétiser par la coproduction efficace et durable des acteurs que sont l’Etat, les Collectivités locales, les communautés de base et le secteur privé. Le PNDL couvre l’ensemble des communautés rurales (CR) ainsi que les zones urbaines et périurbaines pauvres dans 52 communes et cible particulièrement les populations les plus démunies.
Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l’Abondance (GOANA) : la GOANA est un ambitieux programme qui vise à atteindre l’autosuffisance alimentaire à court terme à travers l’accroissement des volumes et de superficies nécessaires pour les cultures céréalières et autres cultures vivrières et industrielles. En termes de tonnage, les produits à plus fort objectif de croissance de production sont le manioc et le maïs, tous les deux ayant un potentiel pour la consommation humaine mais également des débouchés dans l’agro-industrie.
Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural (ANCAR) : l’objectif de l’ANCAR est de promouvoir et de piloter un service de conseil agricole et rural décentralisé à la demande, permettant aux petits producteurs d’améliorer durablement la productivité, les productions, la sécurité alimentaire et les revenus. Plus spécifiquement l’ANCAR devra permettre de : − Faire accéder les producteurs à leurs demandes, à un large éventail d’innovations techniques ; − Renforcer les capacités des organisations de producteurs ; − Appuyer les producteurs dans tout le processus d’élaboration, de mise en œuvre et d’évaluation du conseil agricole et rural.
Projet de Modernisation et d’Intensification Agricole (PMIA) : ce projet s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de l’environnement économique et des performances du secteur agricole. Il vise la relance du secteur Agricole par l’intensification, la modernisation et la diversification des productions agricoles, sylvicoles, aquacoles et d’élevage. La promotion de l’initiative privée, la relance des exportations horticoles, l’intégration agriculture élevage et l’entreprenariat rural et périurbain sont aussi concernés. Actuellement, le PMIA est à sa phase de consolidation et son financement est opéré avec le concours de l’Etat du Sénégal, sur la base d’un fonds revolving.
Agence Nationale de Retour Vers l’Agriculture (A.N. REVA) : le REVA a initié la mise en place de Domaines Agricoles Partagés (DAP) dont les sénégalais de la diaspora sont les premiers bénéficiaires. Un DAP est un site de production aménagé en parcelles autonomes irriguées, doté d'équipements complémentaires de conditionnement des produits, et desservi par des voies de dégagement connectées aux marchés. C’est grâce à cette initiative que les associations « Maabalé » et « Giant Bi », toutes deux regroupant des Sénégalais de la diaspora ont pu réaliser leur projet agricole. La stratégie de mise en œuvre du projet s'articule en un Partenariat Public-Privé où les responsabilités respectives des parties prenantes sont ainsi déterminées :
- Les collectivités locales mettent à disposition les terres ; - L'Etat, représenté par l'A.N.REVA, maître d'ouvrage, procède à la viabilisation primaire des parcelles et
l'aménagement des infrastructures collectives ; - Le promoteur privé, attributaire d'une superficie, assure la viabilisation terminale et la mise en valeur de
ses parcelles.
AFD - Développer l’agriculture irriguée pour lutter contre l’insécurité alimentaire : L’objectif principal de l’intervention de l’AFD dans la vallée du fleuve Sénégal est de mettre à profit le fort potentiel agricole de cette
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zone en vue de lutter contre la pauvreté, de contribuer à la sécurité alimentaire et d’améliorer les conditions de vie des populations. Le programme vise à avoir un impact positif sur :
- La diversification des cultures et constitution de filières autres que le riz : tomates, oignons, patates douces. Plus récemment la diversification s'est tournée vers les cultures horticoles d'exportation ;
- L’intensification agricole et des gains de productivité dans les filières traditionnelles de production comme le riz ;
- Le regain de dynamisme de l'investissement privé : celui-ci s'exprime aussi bien au niveau de la petite agriculture familiale, sur une base individuelle ou collective (groupements professionnels), de la moyenne agriculture (10 à 30 ha mis en valeur), que de la très grande agriculture (grands domaines du Sénégal/compagnies fruitières) ;
- La structuration renforcée des organisations professionnelles et interprofessionnelles.
FIDA - Projet de Promotion de l’Entreprenariat Rural Phase 2 (PROMER 2) : l’objectif du projet est de lutter contre la pauvreté en milieu rural par la création et/ou la consolidation de micro et petites entreprises générant des emplois pérennes et entraînant une augmentation et une diversification du revenu des ménages dans une perspective d’équité hommes - femmes. Le PROMER 2 intervient dans six régions : Tambacounda, Kédougou, Kolda, Kaolack, Fatick et Thiès) avec deux antennes (Centre et Sud-est), et deux opérateurs (Kédougou et Thiès).
MCA - Projet d’Irrigation et de Gestion des Ressources en Eau (PIGRE) : ce projet est une contribution à la stratégie de réduction de la pauvreté et de développement agricole dans la Vallée. Il poursuit l’objectif d’accroître la productivité du secteur agricole par (1) l’augmentation du volume d’eau pour l’irrigation ; (2) l’augmentation des terres irriguées (d’environ 8 ,500-10 500 hectares de terres supplémentaires; (3) l’élimination du risque d'abandon pour environ 26 000 hectares de terres irrigables existantes, et (4) l’approvisionnement supplémentaire en eau à usage humain et animal dans le Delta, dans le Podor, et dans les zones avoisinantes. Le projet est composé de 4 activités : activité Delta, activité Podor, activité « Social Safeguards Measures » et activité foncière.
USAID – Yaajeende : le Programme de Développement Agricole - Sécurité Alimentaire USAID-Yaajeende est un programme quinquennal d’un montant de 40 millions de dollars américains financé par l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID). Son but est d’améliorer la sécurité alimentaire au Sénégal. YAAJEENDE est un mot Pulaar qui signifie prospérité, abondance, largesse ou augmentation. Le projet fait partie des premières initiatives Feed the Future, la nouvelle stratégie globale de l’USAID contre la faim et pour la sécurité alimentaire dont l’objectif est de collaborer avec les gouvernements hôtes et les partenaires au développement pour s’attaquer aux causes profondes de la pauvreté et de la faim dans le monde. Les zones d’intervention sont les régions de Matam, Tambacounda, Kédougou et Kolda.
USAID - Wula Nafaa : Wulu Nafaa est un programme axé sur l’ agriculture et la gestion des ressources naturelles qui contribue à la réduction de la pauvreté et à un développement local durable en augmentant les revenus des producteurs ruraux et des communautés locales, à travers la responsabilisation des autorités locales et la promotion d’une gestion intégrée, décentralisée et participative des ressources. Les régions concernées sont Kédougou, Kolda, Tambacounda et Ziguinchor
BAD - Projet d’Appui à la Petite Irrigation Locale (PAPIL) : il s’agit d’un projet qui a pour but de contribuer à la réduction de la pauvreté et à la sécurité alimentaire en milieu rural en promouvant des infrastructures de maîtrise de l’eau et des mesures d’adaptation aux changements climatiques. Les régions concernées sont le Fatick, Tambacounda, Kédougou et Kolda.
Le tableau ci-dessous synthétise les régions couvertes par ces différents programmes :
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Programmes / projets Régions concernées
Podor Kédougou Matam Tambacounda
Programme National de Développement Local (PNDL)
Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l’Abondance (GOANA)
Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural (ANCAR)
Agence Nationale de Retour Vers l’Agriculture (A.N. REVA)
Projet de Modernisation et d’Intensification Agricole (PMIA)
AFD - Développer l’agriculture irriguée pour lutter contre l’insécurité alimentaire
FIDA - Projet de Promotion de l’Entreprenariat Rural Phase 2 (PROMER 2)
MCA - Projet d’Irrigation et de Gestion des Ressources en Eau (PIGRE)
USAID – Yaajeende
USAID - Wula Nafaa
BAD - Projet d’Appui à la Petite Irrigation Locale (PAPIL)
ETUDE DE LA DEMANDE, DES ATOUTS ET CONTRAINTES DES REGIONS
Cette étape s’est déroulée sur le terrain, dans les quatre (4) zones de l’étude (Podor, Matam, Tambacounda, et Kédougou) afin de rencontrer les parties-prenantes (populations, associations, programmes/projets, autorités locales, etc.). Ces échanges ont permis de faire ressortir les besoins et opportunités spécifiques par secteur et par région.
Ce sont les indicateurs repris dans le tableau ci-dessous qui nous ont permis de hiérarchiser chaque sous-secteur pour ne garder que les plus pertinents et avantageux.
Légende: 5 = Très positif 4 = Positif 3 = Neutre 2 = Négatif 1 = Très négatif
Indicateurs: Dans quelle mesure… Détails, mesures Score
…la demande existe pour la filière sur… 1-5
Besoin/ Demande
… le marché communal / sous-régional Demande croissante, offre limitée, prix élevés / en hausse en sous-région 1-5
… le marché régional ou plus large Demande croissante, offre limitée, prix élevés / en hausse sur les marchés
extérieurs 1-5
…l’investissement dans la filière aura un impact… 1-5
Impact Social
… environnemental / social Impact sur l’environnement et la société 1-5
… sur le niveau d’implication de la communauté
Recrutement de la communauté sur place /Emploi / Intégration 1-5
…changements sociaux durables Durabilité des changements sein de la communauté 1-5
…l’investissement dans la filière aura un impact économique sur… 1-5
Impact économique
… l’emploi Emploi direct, indirect 1-5
… la compétitivité d’autres filières Impact anticipé sur la compétitivité des autres filières 1-5
Investissement nécessaire Fonds de départ nécessaires (-50 millions, 50-100 millions – plus de 100
millions) 1-5
Retour sur l’investissement Délais de 5-10-15-25 ans pour un retour 1-5
…la zone est compétitive en termes de … 1-5
Contraintes /Atouts
…ressources naturelles Position de la zone, matières premières, terrain, climat 1-5
…infrastructure, énergie, transport Importance relative des infrastructures pour la filière et capacité à les
fournir 1-5
… ressources humaines et services Compétences locales dans le secteur (main d’œuvre, savoir-faire,
formation, services) 1-5
…facilité relative d’éliminer les obstacles à l’investissement
Facilité relative de résoudre les contraintes liées à la filière: marchés, intrants, infrastructure, ressources humaines, politiques/régulations, etc.
1-5
…facilité des démarches administratives Information, existence d’agence, délais et relais 1-5
Partenaires et programmes Existence, pertinence 1-5
Niveau de priorisation Score moyen 1-5
Les indicateurs utilisés (pour chaque catégorie : besoin/demande, impact économique, impact social, contraintes/atouts) correspondent à une adaptation des critères communément utilisés par les Agences de Promotion des Investissements ou organismes d’investissement en fonction des motifs de décision cités par la diaspora en France. Les critères ainsi conçus incorporent l’essentiel des motivations économiques et sociales de la Diaspora sénégalaise établie France dans le cadre d’investissements productifs. C’est surtout l’impact attendu par la diaspora que nous avons pris en compte, plus que leurs secteurs d’intérêt même si au final ceux-ci se retrouvent au
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sein des filières retenues. Il était en effet important d’asseoir notre analyse sur la demande et la solvabilité des projets plus que de la bâtir à partir de la volonté des investisseurs de la diaspora qui peut être motivée par des raisons personnelles et pas systématiquement validée par une étude de marché complète.
Des fiches sectorielles ont ensuite été produites pour présenter les niches sélectionnées de manière plus détaillée et compréhensive pour les potentiels investisseurs.
CLASSEMENT DES SECTEURS RETENUS SELON LES PROFILS DES POTENTIELS INVESTISSEURS DE LA DIASPORA
Une fois la sélection faite, un dernier recoupement avec les stratégies nationales et les critères et profils des investisseurs de la diaspora sénégalaise rencontrés à Paris est effectué. Le but est désormais d’associer un type de projet au porteur/investisseur le plus pertinent selon ses moyens et objectifs. Il est important de noter que les ressortissants sénégalais, ayant exprimé la volonté d’investir dans un projet productif, nous ont bien entendu fait part de leurs idées et suggestions de projets, mais celles-ci sont souvent influencées par les demandes des populations qui peuvent être biaisées ou partielles, ainsi que par la possession de facteurs de production dans leur patrimoine (un terrain pour l’agriculture, un espace en ville pour le commerce etc.). Tout en considérant les opinions de la diaspora, nous avons au final essentiellement tenu compte des objectifs et impacts visés par ces investisseurs, moins de leurs préférences sectorielles, pour que l’analyse et la sélection proviennent davantage de considérations économiques (Demande et Rentabilité) assorties d’objectifs sociaux que de souhaits non encore justifiés. Nous sommes ainsi en mesure de confirmer objectivement si les idées de projets d’investissement qui nous ont été soumises sont pertinentes ou peuvent être améliorées ou canalisées vers un secteur proche et plus porteur.
Ainsi, l’impact de l’investissement potentiel est mesuré à l’aune des motivations et critères de la diaspora tels que recensés en France. Chaque association pourrait alors identifier le projet qui convient le mieux à ses objectifs et à ses capacités financières. Il est clairement ressorti du rapport d’enquêtes que les motivations des associations étaient indissociablement sociales et raisonnablement commerciales, c’est à dire aussi bien rentables pour les porteurs de projet, que bénéfiques localement (économiquement et sociétalement) pour les populations. Les fiches sectorielles soulignent et classent les impacts d’un investissement productif sur ces deux (2) aspects.
MOTIVATIONS DE LA DIASPORA
Conformément aux enseignements de l’enquête en France, nous avons regroupé les motivations citées spontanément par les ressortissants sénégalais selon trois (3) grandes catégories :
Emploi, formation et genre ; Mise à disposition de biens et services indisponibles auparavant ; Cadre de vie et désenclavement.
Chaque incidence sur l’investissement est ensuite répertoriée selon ces catégories et cataloguée selon que son apport soit positif (), neutre () ou négatif ().
PROFIL FINANCIER DE LA DIASPORA
Pour chaque projet, dans la limite du possible, nous avons d’abord estimé le montant d’investissement de départ nécessaire (capital risque) ensuite les capitaux à détenir pour le fonctionnement de l’activité et une éventuelle phase d’expansion (fonds de roulement et capital développement). En fonction de ces estimations, nous avons mentionné le délai de retour sur investissement attendu. Bien que ces chiffres ne puissent être validés qu’après une étude de faisabilité plus poussée, nous offrons des exemples comparatifs pour établir une première fourchette et aider à calibrer l’investissement.
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DonsInvestissements à fort impact social Investissements
commerciaux purs
Pro
fil
Investissements portés typiquement par des associations et répondant à des besoins fondamentaux pour la communauté (école, case de santé, eau…).Une partie de ces projets dépend des migrants pour l’entretien, d’autres sont participatifs: les populations donnent une contribution financière pour l’utilisation des services. Cette somme ne rembourse pas l’investissement initial mais suffit à payer les dépenses d’entretien et de gestion.
Investissements dans des projets dotés d’un modèle économique (mais à vocation sociale ou dans des régions où la rentabilité et les coûts sont moins attractifs). Les projets dégagent des bénéfices permettant l’entretien et le développement des activités et le versement d’un dividende et donc de nouvelles capacités de financement (à visée sociale) pour les actionnaires. Bien qu’issus du milieu associatif, les investisseurs s’en affranchissent pour adopter une organisation plus souple et adaptée.
Logique d’infrastructures communautaires Logique entrepreneuriale
Projets d’investissement dans des localités où la Demande et la rentabilité sont maximisées (tel qu’à Dakar) et l’impact de développement social moindre.
Envoi de fonds pour les dépenses quotidiennes et célébrations, utilisés de manière non productive
Typ
e d
e p
roje
ts • Case de santé, poste de santé, centre de santé
• École, collège, lycée, centre de formation
• Adduction d’eau, forages et exhaure
• Infrastructure de santé à gestion privée
• infrastructure de formation privée
• Système d’adduction d’eau avec compteurs
• Assainissement
Logement (hôtels…), restauration dans des endroits très fréquentés et milieux urbains denses
• Projets agricoles et d’élevage de plus grande ampleur
• Hydraulique rurale et projets maraichers/ Élevage local
• ateliers communautaires (couture, teinture, bois etc...)
• Transport
• Hôtellerie et logement urbain en gestion communautaire
• Centrales d’achats
• Services/construction
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TABLE DES MATIERES (RECAPITULATIF DES NICHES PAR REGION)
PODOR KEDOUGOU MATAM TAMBACOUNDA
Présentation générale Page 9 Page 32 Page 45 Page 61
Synthèse des secteurs retenus Page 12 Page 34 Page 48 Page 64
Secteur primaire
Apiculture Page 38 Page 53 Page 67
Aviculture Page 49
Coton Page 76
Jatropha Page 75
Riziculture Page 26 Page 56
Oignon Page 27
Production Céréale Page 57
Tomate Page 28
Secteur secondaire
Fabrique d’aliments pour bétail Page 21
Atelier mécanique Page 14
Artisanat Page 15
Unité de conservation et de transformation
Page 16 Page 65 (lait)
Electrification rurale Page 29
Fabrication d’emballages Page 25
Transformation de produits forestiers
Page 40 Page 75
Rizerie Page 36
BTP Page 35
Mines Page 42
Secteur tertiaire
Aménagement des terres agricoles Page 18 Page 55 Page 70
Location de matériel agricole Page 17 Page 39 Page 50 Page 66
Vente d’outillage Page 19 Page 54
Transport de marchandises Page 22
Centrale d’achats et commercialisation
Page 20
Central d’achat d’intrants agricoles Page 24 Page 51 Page 69
Tourisme Page 23 41 Page 71
Mareyage Page 37 Page 52 Page 68
Vente et location de matériel de transport fluvial
Page 73
Station essence Page 72
Immobilier/BTP (location/vente) Page 35
Autre
Raisons de la non-sélection des autres secteurs
Page 30 Page 43 Page 58 Page 77
Contacts utiles Page 31 Page 44 Page 59 Page 78
Recommandations générales Page 79
Annexes Rapports et documents consultés Page 80
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 9
DEPARTEMENT DE PODOR
Podor est l’un des trois départements de la région de Saint-Louis. Il s’étend sur une superficie de 12 947 km², soit 68% du territoire régional et compte quatre (04) communes, dix (10) communautés rurales et près de 272 villages. Le chef-lieu du département se situe à 215 km à l'Est de Saint-Louis. Podor bénéficie d’un climat sahélien avec des températures élevées presque toute l’année allant parfois au-delà de 40°. Il est caractérisé par deux saisons : une saison hivernale allant du mois de juin au mois d’octobre et une saison sèche qui va d’octobre à juin.
GEOGRAPHIE ET POPULATION Les sols sont classés en trois (3) grandes zones selon leur position et leurs caractéristiques : Le Waalo constitué de l’ensemble des terres inondables et circonscrites
principalement entre le Fleuve Sénégal et le marigot le Doué. Cette zone est propice à l’agriculture irriguée et aux cultures de décrue ;
Le Diéri, aride et éloigné du fleuve, avec des terres favorables au maraîchage et à l’élevage. Il concentre l’essentiel du potentiel sylvo-pastoral de Podor ;
La zone intermédiaire ou Jeejengol : zone de transition entre le Waalo et le Diéri. Cette zone est traversée par la Route Nationale N°2.
Le département de Podor, avec une population estimée à 399 546 habitants en 2011 pour une superficie de 12 947 km² (soit une densité de 31hbts/km²), reste moins peuplé que les départements de Dagana et de Saint-Louis (respectivement 1,5 et 10 fois la densité de Podor). Par ailleurs, l’examen de la répartition territoriale permet de constater une forte concentration de la population au nord (autour de l’axe routier et dans le Waalo) et une faible occupation du Diéri. CARACTERISTIQUES ET CONTRAINTES SOCIO-ECONOMIQUES DE LA REGION SECTEUR PRIMAIRE Le secteur primaire occupe une place prépondérante dans l’économie du département. Celle-ci repose essentiellement sur l’agriculture, l’élevage et dans une moindre mesure, sur la pêche. L’enquête de suivi de la pauvreté réalisée par l’ANSD en 2005-2006 a montré que 65,6% de la population active du département de Podor y évolue. Agriculture - A l’image du département de Dagana, l’agriculture constitue la principale activité de Podor. Tributaire de la pluviométrie dans le Diéri et de la maîtrise de l’eau dans le Waalo, l’agriculture est pratiquée dans le département sous trois formes : Agriculture irriguée à proximité des plans d’eau (Waalo et Jeejengol) : les spéculations principales restent le riz,
le sorgho, le maïs. L’horticulture concerne des cultures de diversification : tomate, oignon, arachide, patate douce, gombo, pastèque, manioc, etc.
Agriculture de décrue dans les zones inondables (Waalo) : Les spéculations portent sur le sorgho, le maïs, la patate douce et le niébé.
Agriculture sous pluies (Jeeri et Jeejengol) : Le sorgho, le maïs, le niébé et la pastèque constituent les spéculations de cette activité qui se déroule principalement dans le Diéri.
PODOR (2011)
Population:399 546hbts
Densité:30,9hbts/km²
Moins de 20 ans: 25,5%(*)
% femmes: 52,2%
% hommes: 47,8%
Zone Urbaine: 44,0%(*)
Zone rurale: 56,0%(*)
(*)Indicateur régional
PODOR (2011)
Population:399 546hbts
Densité:30,9hbts/km²
Moins de 20 ans: 25,5%(*)
% femmes: 52,2%
% hommes: 47,8%
Zone Urbaine: 44,0%(*)
Zone rurale: 56,0%(*)
(*)Indicateur régional
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Malgré des avancées significatives ces dernières années dues à une meilleure maîtrise de l’eau et la diversification des cultures, Podor reste toujours en retrait par rapport à Dagana qui enregistre souvent les meilleurs rendements et les plus importantes quantités de production. Pour la campagne 2010/2011, 48 297 ha ont été cultivées à Dagana soit le triple des surfaces utilisées à Podor (16 540). Ce qui fait que pour toutes les filières, à l’exception de l’oignon, l’essentiel de la production provient de Dagana. (Voir graphique 1).
L’analyse du contenu des discussions que nous avons eu avec les acteurs et populations locales (dont l’ANCAR Saint-Louis, ARD Saint-Louis, SAED, UJAK Podor...) nous a permis de relever des contraintes aussi bien en amont qu’en aval de la production qui freinent le développement de l’agriculture : En amont, les difficultés sont liées à l’insuffisance des surfaces aménagées, à l’absence de centrale d’achat des
intrants agricoles (semences, engrais, produits phytosanitaires) et à l’indisponibilité de matériel agricole et pièces détachées pour la réparation et la maintenance des infrastructures d’exhaure et des matériels lourds ;
En aval, les pertes de production sont imputées au manque d’unités de conservation et de transformation, de moyens de transport et de circuits de commercialisation.
Elevage - Podor est de loin la zone où l’élevage s’est le plus développé au sein de la région de Saint-Louis comme l’illustre le graphique 2. Cela s’explique par l’existence d’une vaste zone pastorale (le Diéri), d’une longue tradition d’élevage, de ressources en eau (cours d’eau, forages, puits) et de résidus agricoles. Malgré ce potentiel, le département, comme toute la région d’ailleurs, connait un déficit structurel de viande et de lait dont une bonne partie de la production est perdue chaque année dû à une absence de moyens de conservation et de transformation.
Pêche - La construction des barrages de Diama et de Manantali a conduit à la raréfaction des ressources. L’essentiel des poissons consommés à Podor provient de l’intérieur du pays notamment de Saint Louis. Ces difficultés obligent les pêcheurs à se reconvertir dans l’agriculture ou dans le commerce. Cependant, la pêche est toujours pratiquée de façon artisanale par les habitants des villages situés le long des berges du fleuve Sénégal et du Ngallenka. Il est à noter que beaucoup de projets piscicoles sont déjà prévus par le Plan Local de Développement des communautés rurales comme c’est le cas à n BOKKE (Projets de création de six (6) unités piscicoles à Ngoui, à Walla, à Diaranguel, etc.). SECTEUR SECONDAIRE De grosses unités agro-industrielles telles que la Compagnie Sucrière Sénégalaise, la Société de Conserves Alimentaires au Sénégal (SOCAS) et les Grands Domaines du Sénégal (GDS) sont implantées dans les départements de Dagana et de Saint-Louis. A Podor, les activités de transformation sont pour le moment au stade artisanal et sont
92%
68%
36%
35%
31%
19%
8%
32%
64%
65%
69%
81% 296 208
692
2 601
93 479
113 417
10 942
100%
Gombo
Oignon
Tomate
Maïs
Arachide
Riz
Graphique 1: Répartition des surfaces cultivées, part de production et rendement par spéculation entre Dagana et Podor
Pourcentage de surfaces utiliséespar spéculation et par zone
Part dans le volume de productionde chaque zone
Source: Dalberg, analyse des données du SRSD de Saint-Louis, 2012
89%
38%
35%
34%
20%
33%
62%
65%
66%
80%
67%
11%
100%
51 149
208
744
3 196
4 307
872
Dagana Podor
3,53,5
5,8
9,0
25,0
30,0
3,03,5
5,7
13,0
27,028,0
ArachideMaïsRizGomboOignonTomatePodorDagana
Source: Dalberg, analyse des données du SRSD de Saint-Louis, 2012
Rendementsdes principalescultures entre Dagana et Podor en 2010
24 30012 32012 430
72 50042 700
78 030
226 970
293 500
215 690
CaprinsOvinsBovins
PodorDaganaSaint Louis
Graphique2: Effectif des principales espèces dans chaquedépartement en 2010
Source: Dalberg, Données du SRSD Saint-Louis, 2012
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assurées à petite échelle par les Groupements de Promotion Féminine (GPF). Cependant, le projet d’installation à Podor d’une unité industrielle de transformation de la tomate est en cours d’étude. Du côté de l’artisanat, on dénote l’apparition croissante de groupements socioprofessionnels dans presque tous les villages pour développer l’industrie: il s’agit de forgerons, bijoutiers, tisserands, cordonniers teinturières et potières. SECTEUR TERTIAIRE Le secteur tertiaire de Podor est constitué par le commerce, le tourisme et le transport. Le commerce se développe à Podor avec l’existence de marchés permanents et de loumas (marchés hebdomadaires) dans les grands villages mais reste une activité embryonnaire et limitée à la fourniture de denrées de première nécessité. Pour certains produits, l’approvisionnement se fait de manière frauduleuse sur le marché mauritanien afin d’éviter les surcoûts de transport. L’implantation de centrales d’achat pourrait aider à réduire les prix des denrées et limiter la fraude et la contrebande. Pour ce qui est du tourisme, la réhabilitation de la Nationale N°2 et la construction de nouvelles pistes contribueront à développer l’économie locale et permettraient de mieux valoriser à travers le tourisme le patrimoine historique, culturel et artisanal de Podor. En ce qui concerne le transport, le département est très mal desservi et beaucoup de localités restent encore enclavées. Le mauvais état des pistes et la dégradation avancée de l’axe routier Nationale N°2 justifient la faiblesse du trafic intercommunautaire en dehors des jours de louma et constituent un handicap pour la libre circulation des hommes et des biens.
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DEPARTEMENT DE PODOR
SOUS-SECTEURS RETENUS Les études de terrain et les rencontres avec les acteurs locaux ont fait ressortir plusieurs niches qui ont abouti à la sélection de seize(16) sous-secteurs porteurs pour le département de Podor: Aménagement des terres Artisanat Atelier mécanique Centrale d'achat d'intrants Commercialisation Electrification rurale
Fabrication d’aliments pour le bétail
Fabrication d'emballages Location de matériel agricole Oignon Riziculture
Tomate Tourisme Transport de marchandises Unité de transformation et de
conservation Vente d'outillage
Ces opportunités sont celles qui répondent le mieux aux critères de notre tableau de notation, à savoir la conjonction d’une demande forte, d’impacts économiques et sociaux positifs ainsi que d’atouts environnementaux évidents ou de contraintes plus facilement surmontables.
Sous-secteurs retenus Besoin/
Demande Impact social
Impact économique
Contraintes /Atouts
Moyenne Rang
Atelier mécanique 4,50 3,33 4,50 3,33 3,92 1
Artisanat 3,50 3,67 4,00 3,33 3,63 2
Unité de transformation et de conservation 4,00 3,33 3,75 3,33 3,60 3
Location de matériel agricole 3,50 3,33 4,00 3,17 3,50 4
Aménagement des terres 4,50 3,00 3,25 3,17 3,48 5
Vente d'outillage 3,50 3,33 3,50 3,50 3,46 6
Centrale d'achat et de commercialisation 4,00 3,00 3,75 3,00 3,44 7
Fabrication Aliment bétail 3,50 3,33 3,50 3,17 3,38 8
Transport de marchandises 4,00 3,00 3,75 2,67 3,35 9
Tourisme 3,00 3,33 3,50 3,00 3,21 10
Centrale d'achat d'intrants agricoles 3,00 3,00 3,50 3,17 3,17 11
Fabrication d'emballages 3,50 2,67 3,50 2,67 3,08 12
Riziculture 2,80 3,00 3,50 3,00 3,08 13
Oignon 3,00 3,00 2,75 3,00 2,94 14
Tomate 3,00 2,30 3,00 3,00 2,83 15
Electrification rurale 2,97 3,00 2,90 2,00 2,72 16
Légende: 5 = Très positif 4 = Positif 3 = Neutre 2 = Négatif 1 = Très négatif
Nous présenterons successivement les fiches détaillées pour ces sous-secteurs (complétées par les éléments assurant l’identification du profil d’investisseur adéquat) puis les raisons nous ayant poussées à ne pas considérer les autres potentialités et enfin des recommandations d’ordre général.
SECTEUR SOUS-SECTEUR RANG PAGE
Secondaire Atelier mécanique 1 Page 14
Secondaire Artisanat 2 Page 15
Secondaire Unité de conservation et de transformation 3 Page 16
Tertiaire Location de matériel agricole 4 Page 17
Tertiaire Aménagement des terres 5 Page 18
Tertiaire Vente d’outillage 6 Page 19
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SECTEUR SOUS-SECTEUR RANG PAGE
Tertiaire Centrale d'achat et de commercialisation 7 Page 20
Secondaire Fabrication d’aliments pour le bétail 8 Page 21
Tertiaire Transport de marchandises 9 Page 22
Tertiaire Tourisme 10 Page 23
Tertiaire Centrale d'achat d'intrants agricoles 11 Page 24
Secondaire Fabrication d’emballages 12 Page 25
Primaire Riziculture 13 Page 26
Primaire Oignon 14 Page 27
Primaire Tomate 15 Page 28
Secondaire Electrification rurale 16 Page 29
Raisons de la non-sélection des autres secteurs Page 30
Contacts utiles Page 31
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DEPARTEMENT DE PODOR
ATELIER MECANIQUE
Secteur secondaire SCORE : 3,92 | RANG : 1
Fabrication, entretien, maintenance et réparation de matériel agricole et de pièces de rechange. Accessoirement, l’atelier va assurer la distribution de pièces détachées.
AV
AN
TAG
ES
Imp
acts
Mise à disposition de matériel agricole et outillage adaptés. Le sol de Podor est en effet difficile à travailler. Incitation au développement de la chaîne de valeur agricole et donc à la valorisation sur place des ressources par la
disponibilité de matériel pré/post production Amélioration des rendements et gain de temps pour d’autres activités. Accroissement de la durée de vie du matériel. Participe significativement à l’augmentation des revenus agricoles.
Dem
and
e
Le matériel lourd utilisé actuellement est importé et n’est pas toujours adapté pour la zone, d’où une forte demande de réparation (filtre, vilebrequins…)
Absence de service après-vente des matériels importés, les machines tombent en panne 3 mois après utilisation. Il n’y a qu’un seul centre d’usinage dans le département de Podor (Centre de Ndioum) avec des capacités limitées pour
satisfaire la demande régionale. Les autres centres de formation et de maintenance se trouvent à Saint-Louis (GDS) et à Matam. Beaucoup de tâches s’effectuent à la main due à la vétusté des outils utilisés
Le parc de groupe motopompe et de matériel agricole souffre de vétusté et tombe souvent en panne en pleine campagne (actuellement 2 tracteurs sont en panne sur les 5 que compte la commune de Podor). La disponibilité de pièce détachée peut aider à résoudre ce problème.
Pro
gram
mes
pré
sen
ts
Agence Nationale de Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX) Chambre des métiers de Podor Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et
de la Falémé (SAED) Union pour la Solidarité et l'Entraide (USE)
INTE
RET
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MO
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ATI
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ES I
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SSEU
RS
EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
Beaucoup d’emplois directs créés : recrutement d’artisans + emplois des nouveaux diplômés du Centre Départemental de Formation Professionnelle (CDFP) de Podor. Encourage aussi le besoin et les débouchés pour un lycée technique que l’Etat pourrait prendre en charge.
Procure une formation technique, expérience valorisante par l’apprentissage sur le terrain Faible emploi direct de main d’œuvre féminine dans la construction mécanique
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Allongement de la durée de vie du matériel agricole Collecte de matériels usés pour le recyclage Distribution de matériels et outillages agricoles adaptés et non disponibles auparavant Amélioration, remplacement et diversification de l'outillage et fabrication de pièces détachées
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
Effet environnemental positif par la récupération et le recyclage des matériaux usés Effet néfaste d’autre part avec augmentation de la pollution liée à l’utilisation d’outils mécaniques Impact régional fort: une unité de construction mécanique peut contribuer à l’essor économique du département de Podor, ce qui va
attirer l’attention des pouvoirs publics.
Pro
fil f
inan
cier
Investissement de départ important si l’on considère le coût des équipements et installations qui s’élèveront approximativement à 100 millions
Fonds de roulement et capital-développement : moyen avec les frais de loyer, les salaires des ingénieurs et techniciens, la facture d’électricité. Ce fonds est estimé entre 5 et 10 millions mensuellement
Retour sur investissement estimé : Compte tenu du montant de l’investissement pour les immobilisations (installations et équipements), la rentabilité sera
atteinte à moyen terme, entre 7 et 10 ans.
Ris
qu
es
Existence de petits ateliers artisanaux de réparation et d’entretien Difficulté d’avoir de bons formateurs en mécanique (fabrication, maintenance, réparation) pour démarrer le projet Emplacement stratégique de l’atelier: le développement de la clientèle et le niveau du chiffre d’affaires réalisé vont dépendre
de l’accessibilité de l’atelier, donc de son emplacement géographique Problèmes d’alimentation en électricité qui peuvent freiner le bon fonctionnement de l’atelier
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DEPARTEMENT DE PODOR
ARTISANAT
Secteur secondaire SCORE : 3,63 | RANG : 2
Valorisation des produits artisanaux locaux pour le développement de l’outillage agricole et l’artisanat d’art (teinture, poterie, couture…)
AV
AN
TAG
ES
Imp
acts
Renforcement de la connexion entre l’agriculture et l’artisanat par la fabrication de matériels agricoles artisanaux Augmentation de la part de l’artisanat dans l’activité économique de Podor (évaluée actuellement entre 0,25% et 2% dans la
répartition socioprofessionnelle) Effet positif sur le commerce avec la distribution des produits au niveau national et grand potentiel international
Dem
and
e
Les artisans locaux sont très actifs dans la fabrication et l’entretien de matériels agricoles mais ne peuvent pas bénéficier de crédit pour augmenter la production et améliorer la qualité. Ils seraient réceptifs à toute initiative d’augmenter et d’améliorer leur capacité de production
La production de l’artisanat local (teinture, poterie, objets d’art, etc.) peut faire l’objet d’une commercialisation à l’intérieur du pays ou à l’étranger. Ces activités jouent un rôle important dans le développement de ce secteur : les teinturières de Podor ont récemment gagné le grand prix du Président de la République
Pro
gram
mes
pré
sen
ts
Agence Nationale de Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX) Chambre de Commerce, de l’Industrie et de l’Agriculture de Saint-Louis Chambre des métiers de Podor CounterPart International Prom'art Podor, programme de l'ONG Ewa et la Fédération nationale des Artisans du Sénégal (Fenas)
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
Activité fortement demandeuse de main d’œuvre + débouchés pour les nouveaux diplômés du Centre Départemental de Formation Professionnelle (CDFP) de Podor
Les femmes sont fortement impliquées dans l’artisanat (teinture, poterie, couture, restauration, etc.)
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Développement du tourisme et du marché de l’art : un artisanat dynamique attire les touristes et collectionneurs Mécanisation de l’agriculture par la fabrication de petit matériel et outillage agricole
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
Les activités artisanales ne consomment pas beaucoup de ressources énergétiques mais certains corps de métiers peuvent favoriser la surexploitation des ressources naturelles si on n’intègre pas les aspects du développement durable. C’est le cas de l’exploitation du bois d’œuvre pour la menuiserie ébéniste
Investir dans ce créneau contribue directement au rayonnement national et à l’attractivité de Podor, une des conditions nécessaires au désenclavement
Pro
fil f
inan
cier
Investissement estimé : important pour créer une société de production de matériel agricole mais minime pour la commercialisation des produits artisanaux
Fonds de roulement et capital-développement : les charges sont constituées essentiellement de l’achat de matières premières disponibles et peu chères, le besoin en fonds de roulement sera relativement faible
Retour sur investissement estimé : Compte tenu des fortes plus-values potentielles, la rentabilité peut être atteinte à court terme
Ris
qu
es
Manque d’organisation des artisans Manque de capacité en gestion
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DEPARTEMENT DE PODOR
UNITE DE CONSERVATION ET DE TRANSFORMATION
Secteur secondaire SCORE : 3,60 | RANG : 3
Mise en place d’une unité de conservation et /ou de transformation pour le lait, le riz et les produits maraichers (aubergine, bissap, patate douce, tomate…).
AV
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TAG
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Imp
acts
Limiter les pertes de produits périssables par la transformation (exemple séchage de tomate, fabrication de ketchup, de confiture, etc.)
Augmenter les revenus du producteur en valorisant sur place la production Résorber les surplus de production par exemple le lait en hivernage Possibilité de vente de la production en contre-saison grâce à la conservation Augmentation du pouvoir de négociation des producteurs durant la récolte
Dem
and
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Forte demande : une quantité importante de la production maraichère et laitière est perdue chaque année faute d'acheteurs ou de moyens de conservation / transformation : seul le tiers (1/3) de la production de tomate est utilisé pour la consommation ou la transformation
Une grande partie du lait produit dans le Diéri pendant l’hivernage est versée faute d’unités de conservation
Pro
gram
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ts
Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural (ANCAR) Agence Nationale de Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX) Agence Régionale de Développement (ARD) Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) Programme National de Développement Local (PNDL)
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
Beaucoup d’emplois directs créés : emplois permanents pour la transformation + emplois saisonniers pour la collecte des denrées Formation et accompagnement des producteurs pour améliorer la production en quantité, qualité et régularité Fort emploi direct de main d’œuvre féminine dans la transformation
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
En amont, augmentation du nombre d’exploitations et de leurs capacités En aval, valorisation des produits locaux, dynamisation des activités connexes telles que le transport, le marketing et la vente Balance commerciale : réduction des importations de produits agricoles transformés
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
Effet néfaste de la pollution (émission de poussière et de gaz qui détériorent la qualité de l’environnement). Cependant, cet effet peut être atténué par l’acquisition de matériel peu polluant mais beaucoup plus cher
Impact régional fort: une unité de transformation peut contribuer à l’essor économique du département de Podor, ce qui va attirer l’attention des pouvoirs publics
Pro
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Investissement de départ important si l’on considère le coût des équipements et installations. Par exemple, le coût global de l’expansion d’une unité de transformation laitière établie à Kolda pour une production supplémentaire de 500 litres/jour était estimé à 142 790 900 FCFA
Fonds de roulement et capital-développement : assez faible avec les charges de fonctionnement élevées (loyer, main d’œuvre, carburants, électricité, etc.). Exemple, le besoin en fonds de roulement de cette unité de transformation était estimé à 5 195 961 F CFA
Retour sur investissement estimé : Compte tenu des sommes à mobiliser pour cet investissement, la rentabilité sera atteinte à long terme. Pour ce même projet,
le délai de retour sur investissement était de 10 ans
Ris
qu
es
Concurrence des unités de transformations des groupements de femmes: beaucoup d’activités de transformation et de traitement des produits locaux sont entreprises par les femmes pour leur valorisation (exemple du label Riz de la Vallée créé par des femmes) ou pour la création de sous-produits. A ce titre, à Podor, une femme a entrepris la commercialisation de confiture de bissap, d’aubergine…fabriquée par elle-même
Présence d’une usine de transformation de tomate à Saint-Louis, la Société de Conserves Alimentaires du Sénégal (SOCAS) Projet d’ouverture d’une usine de transformation de tomate à Podor en cours Projet de création d’unités de transformation/traitement des produits dérivés de l’élevage et de l’agriculture dans le cadre du
Programme National de Développement Local (PNDL) dans plusieurs localités de Podor (par exemple : unité transformation
de lait à Thillé Boubacar, unités de transformation de céréales à Karawoyndo)
Coupures intempestives d’électricité qui risquent de briser la chaine du froid ou rompre la production
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DEPARTEMENT DE PODOR
LOCATION DE MATERIEL AGRICOLE
Secteur tertiaire SCORE : 3,50 | RANG : 4
Location de matériel agricole pour effectuer des travaux d’aménagement et de maintenance des terres : préparation des sols, irrigation par motopompes, matériel de culture pour un meilleur rendement et récolte mécanisée.
AV
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acts
Permettre aux agriculteurs de respecter le calendrier cultural : le manque de matériel agricole oblige une utilisation alternée des outils disponibles. La production est souvent retardée ce qui engendre des pertes car il faut attendre que les exploitants de Dagana terminent leur récolte pour disposer du matériel ailleurs.
Diversifier la production: les débuts de la mécanisation ont permis d’introduire l’horticulture à Podor dans les années 80 (oignon, tomate et gombo). L’essor de la mécanisation permettrait l’exploitation de nouvelles denrées prometteuses : melon, clémentine… importées en grande partie de la Mauritanie pour le moment.
Augmenter les rendements : La mécanisation, bien qu’insuffisante (5 tracteurs dont 3 fonctionnels pour 7000 ha), a déjà laissé entrevoir des progrès significatifs de rendements. Une offre accrue de machines agricoles permettrait également l’aménagement de l’Ile à Morphil faisant émerger une demande supplémentaire en retour.
Dem
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L’existence de trois saisons (hivernale, contre-saison chaude puis froide) crée des besoins importants en matériel lourd pour la préparation et l’entretien des sols ainsi que pour les récoltes. Les revenus attendus sont à l’échelle des gains procurés aux agriculteurs : la location de machines agricoles génère à titre d’exemple en moyenne les revenus suivants: Labour : 400 000 F/jr à raison de 50 000 F CFA/ha, Entretien des sols : 25 000 F/ha avec une capacité de 10 ha par jour, Batteuse : 10% de la production, Moissonneuse-batteuse : 20% de la production. La location est plus rentable que l’achat pour les coopératives, car l’achat de machine requiert un investissement lourd qu’elles ne sont pas prêtes à faire pour le moment.
Pro
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Agence Nationale de Retour Vers l’Agriculture (ANREVA) Agence Régionale de Développement (ARD) Chambre de Commerce, de l’Industrie et de l’Agriculture de Saint-Louis Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et
de la Falémé (SAED)
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
3 à 4 emplois directs créés et impact significatif sur l’emploi indirect: 300 postes pour l’aménagement de 100 ha de plus Eviter aux femmes d’exécuter manuellement de lourds et longs travaux et leur libérer du temps pour se consacrer à des activités à
valeur ajoutée (valorisation et commercialisation) Impact faible sur la formation car nécessitant le recrutement de personnel qui maitrise la manipulation des engins
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
En amont, augmentation des surfaces aménagées va accroitre la production et la diversifier. En aval, les activités post-récolte (battage, décorticage, égrenage, mouture, tamisage des produits) exigent énormément de temps
manuellement. Les machines peuvent le réduire de 99 %. Opportunité de création et distribution de pièces détachées pour ces machines et de service après-vente à Podor. Augmentation des
surfaces irriguées avec l’aménagement possible de l’Ile à Morphil (2/3 du département). Les besoins liés à la préparation des terres suivent des cycles courts, les besoins sont donc renouvelés régulièrement. La demande en matériel agricole est très forte pour la production rizicole qui constitue une activité à fort potentiel avec des superficies
et main d’œuvre prêtes et disponibles.
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
La substitution du matériel traditionnel et du travail manuel par l’utilisation de machines motorisées va contribuer à augmenter la production et l’emploi extensif, mais diminuer l’intensif. Une hausse de la pollution est aussi attendue.
Faible impact sur le désenclavement mais accroissement probable de l’attractivité de la région et donc de l’attention des pouvoirs publics
Pro
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Investissement estimé : Lourd Fonds de roulement et capital-développement : important avec l’entretien des machines et le personnel spécialisé, nécessite
une trésorerie importante.
Retour sur investissement estimé : Compte tenu des sommes à mobiliser et maintenir, la rentabilité sera atteinte dans le moyen terme
Ris
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Lourdeur du sol de Podor nécessitant du matériel robuste et adapté, donc plus cher Existence de parcelles exigües ne demandant pas de matériel lourd Inexistence d’atelier d’entretien, de pièces détachées et de service après-vente sur place pour le matériel lourd
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DEPARTEMENT DE PODOR
AMENAGEMENT DES TERRES AGRICOLES
Secteur tertiaire SCORE : 3,48 | RANG : 5
Prestations de services (irrigation, curage, lotissement de parcelles et tout autre service) permettant l’exploitation de nouveaux terrains ou l’optimisation et le renouvellement de terres agricoles déjà utilisées.
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Augmentation de la productivité avec le curage et l’entretien des sols Diversification des cultures : l’aménagement des cuvettes (sols argileux) et des « foonde » (sols sablo- argileux) dans les zones
Waalo et Jeejeng a permis la diversification avec l’introduction du riz, du blé, du sorgho, du maïs et de l’horticulture. Une société d’aménagement privée pourra davantage accompagner cette dynamique de diversification
Développer la production commerciale et dépasser l’autoconsommation
Dem
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Importante demande de réhabilitation des Périmètres Irrigués Villageois (PIV) et des cuvettes comme c’est le cas pour celle de Saldé et les PIV dégradés de Bokké
Le s PIV aménagés par la SAED sont exigus (0,25 ha/individu) et en nombre insuffisant par rapport à la demande. Pour l’extension des périmètres, les populations font de plus en plus recours à des prestataires privés pour un aménagement sommaire moyennant 1 500 000 F/ha. Malheureusement, les prestataires offrant ce type de service sont quasi-inexistants dans le département
Demande continue avec l’importance du suivi technique
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Agence Régionale de Développement (ARD) Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et
de la Falémé (SAED)
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
Beaucoup de création d’emplois pour l’entretien et la réhabilitation des PIV de même que pour les nouveaux aménagements + emplois des nouveaux diplômés du Centre Départemental de Formation Professionnelle (CDFP) de Podor. Encourage aussi le besoin et les débouchés pour un lycée technique que l’Etat pourrait prendre en charge.
Nécessite le renforcement des capacités et le recrutement de personnel aux compétences techniques spécifiques Faible emploi direct de main d’œuvre féminine dans l’aménagement
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Impact sur la location de matériel agricole et vente d’outillage : l’aménagement va augmenter les activités de location de matériel lourd pour le travail du sol et l’utilisation de petits matériels (motopompes, pelles, tuyaux, etc.) pour l’exploitation
Amélioration de la qualité et la quantité de la production avec la réhabilitation et le curage des périmètres dégradés Fort potentiel d’aménagement : Par exemple, la communauté rurale de Bokké dispose d’un potentiel de terres irrigables estimé à
6445 Ha par la SAED sans compter les réserves de l’Ile A Morphil représentant les 2/3 de la surface de Podor
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
L’aménagement des terres favorise la réduction des surfaces sylvo-pastorale, l’irrigation et l’utilisation de motopompe perturbe l’écosystème fluvial et diminue par conséquent le niveau de l’eau
La création de sociétés d’aménagement privées joue un important dans la valorisation du potentiel agricole et l’attractivité de Podor
Pro
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Investissement estimé : Il faut beaucoup de ressources financières (environ 300 millions) pour acquérir le matériel d’aménagement nécessaire (pelle, grader, etc.). Une partie du matériel peut également être acquise en crédit-bail.
Fonds de roulement et capital-développement : Prenant en compte les charges d’entretien des matériels, le loyer mensuel, les charges des techniciens et des ingénieurs, les redevances mensuelles en cas de crédit-bail, les charges prévisionnelles d’exploitation seraient de 6 000 000 F CFA
Retour sur investissement estimé : En tant que service de forte valeur ajoutée, d’importantes marges bénéficiaires peuvent être réalisées. Ce qui du coup, va assurer une rentabilité à long terme même si on peut s’attendre à des résultats déficitaires durant les 2 ou 3 premiers exercices compte tenu des investissements
Ris
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Cherté des services par rapport aux capacités financières des populations Besoin de ressources humaines rares (ingénieurs hydrauliques, géologues…) Non maitrise des techniques
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 19
DEPARTEMENT DE PODOR
VENTE D’OUTILLAGES
Secteur tertiaire SCORE : 3,46 | RANG : 6
Vente de petits matériels et outillages agricoles utilisés couramment et dont le coût d’acquisition est à la portée des petits exploitants (brouettes, groupes motopompes (GMP), faucilles, pelles, pulvérisateurs, batteuses, moulins…). Ces matériels ont en général une durée de vie plus courte que celle du matériel lourd (que nous destinerons donc plus à la location – voir fiche correspondante), donc peuvent faire l’objet de renouvellements fréquents
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Aide au travail manuel pour en accélérer l’exécution La proximité du lieu de vente d’outillage fait gagner du temps au cultivateur en cas de besoin de remplacement du petit
matériel qui s’effectue tous les 2-3 ans Facilitation d’accès aux semoirs et au matériel pour une meilleure utilisation des intrants agricoles
Dem
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Importante demande en outillage : les outils utilisés par les cultivateurs sont renouvelés fréquemment (chaque année ou tous les 3 ans)
Demande en motopompe en croissance face à l’insuffisance de la dotation du gouvernement en GMP (Groupe Motopompe) à usage collectif au niveau des périmètres irrigués villageois
Prolifération des potagers qui demande un entretien régulier au sein des maisons, pour l’autoconsommation
Pro
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Agence Nationale de Retour Vers l’Agriculture (ANREVA) Agence Régionale de Développement (ARD) Chambre de Commerce, de l’Industrie et de l’Agriculture de Saint-Louis Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et
de la Falémé (SAED)
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
Faibles emplois directs créés : 3 emplois directs créés pour chaque point de vente Ne nécessite pas de renforcement des capacités ni le recrutement de personnel aux compétences spécifiques Les femmes étant la principale source de main d’œuvre paysanne notamment dans l’horticulture elles seront les principales
destinataires de l’outillage agricole, ce qui allégera leur charge et améliorera leur productivité
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
En aval, fabrication de petit matériel de bonne qualité, mieux adapté et compétitif par rapport au matériel importé ou venant de l’industrie locale.
Dynamisation des services connexes : entretien et réparation de matériels agricoles par les artisans sur place Pérennité de l’activité assurée si les outils proposés répondent aux exigences des clients en termes de rapport prix/qualité,
renouvellement fréquent de l’outillage
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
Cette activité contribue à la vulgarisation de matériels dont certains sont polluants (groupe motopompe) et d’autres sont propres (outillages non motorisés à utilisation manuelle ou traction animale)
Investir dans ce créneau ne contribue pas directement ou immédiatement au désenclavement des communautés rurales de Podor
Pro
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Investissement estimé : faible (estimé à 30 000 000 F CFA) Fonds de roulement et capital-développement : estimé à 1 000 000 mensuellement pour payer les salaires, l’électricité, et le
loyer (relativement faible)
Retour sur investissement estimé : les sommes à mobiliser étant modestes et la demande forte, la rentabilité sera atteinte dans le court terme. Les agriculteurs voient l’outillage comme un investissement rentable qu’ils renouvellent souvent
Ris
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es Inadaptation des outils proposés par rapport aux activités culturales
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 20
DEPARTEMENT DE PODOR
CENTRALE D’ACHATS ET COMMERCIALISATION
Secteur tertiaire SCORE : 3,44 | RANG : 7
Activité consistant à assurer la commercialisation des produits locaux et l’approvisionnement des populations en denrées non disponibles localement sous forme de centrale d’achat avec divers points de vente
AV
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Ecoulement de la production et approvisionnement en denrées diverses non disponibles Mise en valeur des potentialités commerciales des localités traversées par la route nationale N°2 (Tarédji, Ndioum, etc.) Réduction considérable des prix des denrées de première nécessité et des matières premières par les économies d’échelle
Augmentation de la production due à l’écoulement de cette dernière
Dem
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e Besoin de site de commercialisation de proximité : l’enclavement de certaines zones (villages loin des axes routiers, le Waalo,
etc.); renchérit les prix de produits commercialisés et empêche l’écoulement du surplus de production. L’approvisionnement se fait à partir de la Mauritanie dans ces zones
Pro
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Agence Régionale de Développement (ARD) Chambre de Commerce, de l’Industrie et de l’Agriculture de Saint-Louis Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et
de la Falémé (SAED)
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
Emplois directs créés : 5 à 10 personnes pour la centrale d’achat+ vendeurs dans les points de vente relais Ne nécessite pas de renforcement des capacités ni le recrutement de personnel aux compétences spécifiques Les femmes auront des débouchés pour leurs produits locaux transformés et des centres d’approvisionnement de proximité pour leur
petit commerce
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Vente du surplus de production grâce à la création d’un circuit de distribution pouvant même entrainer l’augmentation de la production avec l’accès à des débouchés et à la demande à l’échelle régionale
Pour les activités de transformation, approvisionnement en matières premières auparavant non disponibles Pérennité assurée du fait de la position stratégique de Podor pour le développement du commerce dans le Fouta et les échanges
commerciaux avec la Mauritanie
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
L’activité de commercialisation n’impliquant pas l’utilisation d’importantes ressources naturelles et énergétiques ne contribuera pas à la dégradation du cadre de vie ni à augmenter la pollution, au contraire les conditions seront sensiblement affectées positivement.
La création d’entreprises formelles de commercialisation jouera un rôle important dans l’attractivité de la région et le désenclavement économique de Podor
Pro
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Investissement estimé : Le démarrage des activités peut être effectué avec 75 millions de capital et puis progressivement celui-ci va être augmenté. Ce montant servira essentiellement pour acheter les stocks initiaux
Fonds de roulement et capital-développement : Considérant les salaires pour 10 personnes, le loyer pour l’entrepôt et les points de vente, l’électricité pour l’éclairage et la conservation au frais, les charges prévisionnelles d’exploitation seraient au minimum égales à 1 500 000 F CFA
Retour sur investissement estimé : Compte tenu des sommes à mobiliser pour constituer un stock initial et le matériel de conservation au frais ainsi que la faiblesse des marges bénéficiaires, la rentabilité sera atteinte dans le moyen terme
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Enclavement du site d’implantation : d’où la nécessité de s’installer dans un premier temps dans les localités à vocation commerciale, sur la route Nationale N° 2 : Ndioum, Tarédji, etc.
Existence de marchés hebdomadaires et d’activités commerciales développées dans ces localités pouvant constituer une concurrence pour l’ouverture d’une centrale de commercialisation
Avaries, surstockages et ruptures de stock
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 21
DEPARTEMENT DE PODOR
FABRICATION D’ALIMENTS POUR LE BETAIL
Secteur secondaire SCORE : 3,38 | RANG : 8
Fabrication d’aliments pour bétails à partir des résidus et des produits agricoles cultivés dans la zone
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Offre la possibilité aux filières de l’élevage de se développer davantage Réduction du surcoût de l’aliment de bétail dû aux frais de transport (l’approvisionnement se fait à Dakar) surtout en période
de soudure Incitation des éleveurs à s’orienter vers des races améliorées Augmentation de la production de viande et de lait Amélioration de la santé animale par la diminution des risques d’infection et de maladie
Dem
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L’absence d’infrastructures de stockage et les difficultés d’approvisionnement dues au manque de moyens de transport rendent l’aliment pour bétail hors de prix pour les éleveurs de tous profils.
La constitution d’un stock sécurisé suffisant pour couvrir la période de soudure reste difficile à constituer et très peu d’éleveurs en possèdent.
Du fait de l’insuffisance des résidus des récoltes, l’indisponibilité ou la cherté des aliments en provenance de Dakar, le bétail parcourt chaque jour des kilomètres (surtout dans le Diéri) pour trouver un espace fourrager avant de se diriger vers le point d’abreuvement le plus proche.
Par conséquent, l’ouverture d’une unité de fabrication d’aliment bétail peut résoudre ce problème
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Agence Nationale de Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX) Agence Régionale de Développement (ARD) Chambre de Commerce, de l’Industrie et de l’Agriculture de Saint-Louis Direction de l’Elevage du Ministère de l’Elevage
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
Beaucoup d’emplois directs créés notamment parmi les nouveaux diplômés du Centre Départemental de Formation Professionnelle (CDFP) de Podor. Encourage aussi le besoin et les débouchés pour un lycée technique que l’Etat pourrait prendre en charge.
Faible emploi direct de main d’œuvre féminine dans la fabrication industrielle d’aliment de bétail
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Augmentation de la demande en matières premières agricoles Développement des fermes et embouches bovines par la réduction des coûts Production de lait durant toute l’année par l’alimentation régulière des troupeaux
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
Limitation ou élimination de l’abattage sauvage des arbres pratiqué par les éleveurs pour atteindre le fourrage aérien. Ce qui contribue à la protection de la flore
Investir dans ce créneau ne contribue pas directement ou immédiatement au désenclavement des communautés rurales de Podor mais contribue à l’essor économique du département.
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Investissement estimé : Pour une fabrique d’aliment de bétail, les fonds nécessaires sont estimés à plus de 150 millions pour acquérir les machines et effectuer les installations techniques
Fonds de roulement et capital-développement : Les charges prévisionnelles de fonctionnement seront importantes (environ 50 000 000 F) et couvriront notamment pour assurer l’approvisionnement en matières premières, l’achat des emballages, le loyer des entrepôts de stockages, le paiement des salaires des employés et la consommation d’électricité
Retour sur investissement estimé : Compte tenu de l’amortissement de l’investissement initial, les résultats ne seraient bénéficiaires qu’environ à partir de la 5
ème année, la rentabilité sera donc atteinte à moyen terme
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Concurrence avec des entreprises bien établies dans le secteur (NMA, Grands Moulins de Dakar…) Inexistence de service d’entretien et de répartition des machines Indisponibilité d’ingénieurs et de techniciens électromécaniques qualifiés dans le département
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DEPARTEMENT DE PODOR
TRANSPORT DE MARCHANDISES
Secteur tertiaire SCORE : 3,35 | RANG : 9
Mise en place d’une entreprise spécialisée dans le transport de marchandises, de produits agricoles des sites de collecte aux points de ventes (Centrale d’Achat, marchés hebdomadaires)
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Ecouler la production et limiter les pertes Augmentation des revenus du producteur Développement du commerce local
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Forte demande : Les producteurs (notamment ceux éloignés des axes routiers) ont des difficultés pour acheminer leur production vers les villes de Podor ou de Ndioum par manque de moyens de transport. Par conséquent, ils sont obligés d’attendre les marchés hebdomadaires pour rencontrer les commerçants des villes avec les risques et pertes que cela peut comprendre pour les produits périssables.
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Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural (ANCAR) Agence Nationale de Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX) Agence Régionale de Développement (ARD) Chambre de Commerce, de l’Industrie et de l’Agriculture de Saint-Louis
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
Beaucoup d’emplois directs créés : 5 chauffeur et 10 à 12 manutentionnaires pour exploiter 5 véhicules. Peu de contribution dans la formation des jeunes dans la mesure où le personnel ouvrier ne va pas requérir de compétences
techniques spécifiques ou de renforcement des capacités Les femmes ne sont pas en général employées dans le secteur du transport mais elles seraient les premières bénéficiaires indirectes de
l’essor de ce service, compte tenu de leur contribution aux activités agricoles de Podor surtout dans l’horticulture
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
En amont, augmentation de la production agricole, incitation des éleveurs à s’orienter vers les races à plus forte valeur ajoutée En aval, valorisation des produits locaux, dynamisation des activités connexes telles que l’entretien des machines, le marketing et la
vente Balance commerciale : réduction des importations de produits agricoles transformés
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
Effet néfaste de la pollution des véhicules émission de gaz Impact régional fort: une entreprise de transport de marchandises va contribuer de manière significative au désenclavement
(économique) de la localité. Son essor devra s’accompagner d’une politique publique d’amélioration du réseau routier et des sites de services. Cela contribuera à ouvrir la voie au transport de passagers.
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Investissement de départ important du fait des coûts élevés du matériel de transport et des équipements de conservation Fonds de roulement et capital-développement : important avec les charges de maintenance, de carburants, d’électricité et des
salaires
Retour sur investissement estimé : Compte tenu des sommes à mobiliser, la rentabilité sera atteinte entre 5 et 7 ans donc à moyen terme
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Mauvais état des routes et des pistes : une bonne partie des pistes de la communauté rurale de Guédé sont impraticables surtout pendant l’hivernage (Jeeri et Ile à Morphil)
Concurrence : des gros-porteurs assurent le transport de marchandises entre les différents loumas (sur la Nationale N°2) et les expéditions de produits entre Podor et le reste du pays
Difficultés d’approvisionnement en carburant (insuffisance des stations de carburants, flambée des prix…) Accélération de l’usure des véhicules par le mauvais état des axes routiers et des pistes
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 23
DEPARTEMENT DE PODOR
TOURISME
Secteur tertiaire SCORE : 3,21 | RANG : 10
Promotion des activités touristiques par la valorisation du patrimoine naturel, historique et artisanal de Podor (notamment l’éco-tourisme)
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Fortes répercutions indirectes de l’essor du tourisme sur Podor et dynamisation des opportunités d’emplois par les retombées du tourisme Développement et diversification des offres touristiques : écotourisme, tourisme d’affaires, et lieu de passage pour les voyageurs venant de la Mauritanie
Augmentation importante des recettes directes des municipalités Désenclavement de Podor favorisé par le développement du tourisme
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La commune de Podor accueille entre 2000-2200 touristes par année Le potentiel touristique de Podor est sous-exploité : patrimoine historique et culturel riche, Fleuve Sénégal, Theheende (village
artisanal maure), dunes de sable, zones amodiées pour les amateurs de chasse, etc. Il pourrait être développé par une promotion de la destination et la mise à profit du récent retour du Bou El Mogdad (navire faisant la navette entre Saint-Louis et Podor), signe précurseur de la reprise de la navigabilité du fleuve
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Agence Nationale de Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX) Agence Nationale de Promotion du Tourisme (A.N.P.T.) Chambre de Commerce, de l’Industrie et de l’Agriculture de Saint-Louis Ministère du Tourisme Blues du Fleuve organisé par BaabaMaal (tous les 2 ans)
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
Beaucoup d’emplois directs créés (Guides touristiques) + emplois des nouveaux diplômés en tourisme et hôtellerie du Centre Départemental de Formation Professionnelle (CDFP) de Podor. Encourage aussi le besoin d’un lycée d’hôtellerie.
Les restauratrices, les potières, les teinturières entre autres bénéficieront des retombées du développement du tourisme à Podor
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Développement de l’artisanat d’art Développement de la restauration et de l’hôtellerie Effet positif sur le commerce avec la valorisation de produits locaux et l’arrivée de devises
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
L’écotourisme constitue un emploi vert Investir dans ce créneau contribue directement au rayonnement au niveau national et à l’attractivité de Podor, ce qui nécessite au
préalable le désenclavement
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Investissement estimé : important pour les infrastructures touristiques lourdes (par exemple, pour construire un hôtel, il faut au moins investir 100 millions FCFA), plus modérés pour la restauration ou des services d’assistance (guides…)
Fonds de roulement et capital-développement : Les charges de fonctionnement sont estimées faibles. Par exemple, les frais mensuels de gestion d’un hôtel à Podor sont environ de 2 500 000 FCFA
Retour sur investissement estimé : Les activités et services touristiques étant à forte valeur ajoutée, l’investissement serait rentable au bout de 5 ans, donc à court/moyen terme
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Podor n’est pas inclus dans les destinations touristiques prioritaires de l’Etat La valorisation du potentiel touristique de Podor nécessite d’abord la réhabilitation de la route Nationale N°2 et de l’axe
Tarédji-Podor Pour le moment, le taux de remplissage des hôtels et des auberges dans la commune de Podor est faible. A titre d’exemple
l’hôtel cour du fleuve observe durant la saison touriste 50% de couverture
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 24
DEPARTEMENT DE PODOR
CENTRALE D’ACHAT D’INTRANTS AGRICOLES
Secteur tertiaire SCORE : 3,17 | RANG : 11
Approvisionnement en quantité et en qualité de semences et engrais aux producteurs
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Facilitation de l’accès aux semences et aux produits phytosanitaires de qualité pour accroitre les rendements Respect du calendrier cultural suite à l’élimination des retards dans la distribution des intrants subventionnés par l’Etat
habituellement constatés en début de campagne Diversification des spéculations
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Les agriculteurs sont confrontés à des difficultés suite aux retards constatés dans la distribution des engrais et semences subventionnés par l’Etat
Absence de structure d’approvisionnement en intrants : les producteurs de Pété sont obligés de se rendre à Ndioum (100 Km de Pété) ou vont en Mauritanie pour s’approvisionner en intrants. Cela est aussi le cas de beaucoup d’autres localités du Waalo notamment pendant l’hivernage
Pertes des rendements ou même de la production à cause de l’utilisation en retard des engrais
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Agence Régionale de Développement (ARD) Service Départemental de Développement Rural (SDDR) de Podor Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et
de la Falémé (SAED)
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
5 à 10 emplois directs par point de vente Ne nécessite pas de renforcement des capacités ni le recrutement de personnel aux compétences spécifiques Promotion de l’emploi féminin avec le recrutement de vendeuses
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Développement des activités de multiplicateurs de semences et des producteurs d’engrais Amélioration des rendements agricoles avec la disponibilité et l’utilisation d’intrants de qualité Diversification des cultures par la fourniture de semences auparavant indisponibles Activité d’autant plus pérenne que Podor voit se succéder annuellement trois cycles agricoles
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
L’utilisation répétée de produits phytosanitaires chimiques risque de polluer les nappes phréatiques et dégrader le sol La proximité d’une centrale d’achat d’intrants participe à la résolution du problème d’enclavement
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Investissement estimé : Pour ouvrir une centrale d’achat d’intrants, le fonds nécessaire est estimé à 60 000 000 F CFA) Fonds de roulement et capital-développement : Considérant les salaires pour 10 personnes, le loyer pour l’entrepôt et les
points de vente, les charges d’exploitation prévisionnelles mensuelles seraient au minimum égales à 750 000 F CFA
Retour sur investissement estimé : Compte tenu des sommes à mobiliser pour constituer un stock initial d’intrant et la faiblesse des marges bénéficiaires, la rentabilité sera atteinte dans le moyen terme
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Difficulté d’écouler les produits en cas de disponibilité des intrants subventionnés par l’Etat Enclavement du site d’implantation : d’où la nécessité de s’installer dans les localités à vocation commerciale, sur la route
Nationale N° 2 : Ndioum, Tarédji, etc. Existence de marchés hebdomadaires et d’activités commerciales développées dans ces localités pouvant constituer une
concurrence pour l’ouverture d’une centrale d’achat d’intrants Réticences vis-à-vis des semences et engrais non certifiés et des produits phytosanitaires chimiques
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 25
DEPARTEMENT DE PODOR
FABRICATION D’EMBALLAGES
Secteur secondaire SCORE : 3,08 | RANG : 12
Fabrication d’emballages (sacs, sachets, futs, etc.) pour le conditionnement des produits céréaliers et horticoles
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Réduction du surcoût des emballages dû aux frais de transport (l’approvisionnement se fait à Dakar) Disponibilité des emballages en quantité suffisante, pour préserver la production et en limiter les pertes Facilitation du stockage, de la conservation et de la vente
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Les produits agricoles (riz, maïs, sorgho, patates douces, etc.) sont emballés dans des sacs, des casiers ou des sachets pour en faciliter la manutention et le transport. L’augmentation de la demande est justifiée par l’accroissement continu de la production qui débouche sur l’indisponibilité ou le renchérissement des emballages pendant la récolte
Tendance à la labélisation : pour faire la différentiation de leurs produits sur le marché, certains commandent de FUMOA (Dakar) des emballages personnalisés avec leur référence et leur propre label. C’est le cas du « Riz de la Vallée »
Les approvisionnements se font à Dakar et doivent être au minimum de 2 000 unités. Ce qui n’est pas accessible à toutes les bourses
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Agence Nationale de Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX) Agence Régionale de Développement (ARD) Chambre de Commerce, de l’Industrie et de l’Agriculture de Saint-Louis
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
La fabrication d’emballages va engendrer la création de dizaines d’emplois pour la communauté. . Encourage aussi le besoin d’un lycée technique
Cette activité même si elle ne garantit pas forcément l’emploi féminin contribue à la facilitation de la commercialisation des produits artisanaux transformés par les groupements de femmes
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Meilleure conservation des produits agricoles Dynamisation des activités de transformation et valorisation des produits Activité fortement liée à la production agricole, en pleine expansion
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
Effet néfaste de la pollution par la production d’emballages en plastique Investir dans ce créneau ne contribue pas directement ou immédiatement au désenclavement des communautés rurales de Podor.
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Investissement estimé : Les installations pour la production d’emballages (machines à extrusion-gonflage) nécessitent d’importants moyens financiers
Fonds de roulement et capital-développement : important pour l’achat des matières premières (granulés de plastique), le paiement des salaires, la consommation d’électricité et le loyer
Retour sur investissement estimé : Compte tenu des sommes à mobiliser, on peut s’attendre à des pertes les 2 premières années mais à partir du 3
ème exercice l’activité deviendrait rentable. Avec l’augmentation soutenue du chiffre d’affaires
d’année en année, le retour sur investissement pourra être atteint après 10 ans d’activité
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Concurrence des entreprises bien établies dans le secteur (La Rochette de Dakar, Fumoa…) Problème de recrutement avec l’indisponibilité d’une main d’œuvre qualifiée
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 26
DEPARTEMENT DE PODOR
RIZICULTURE
Secteur primaire SCORE : 3,08 | RANG : 13
Production de riz en grande quantité grâce à l’intensification et l’utilisation de techniques modernes et de semences de qual ité (sahel 157, sahel 108, sahel 201, sahel 202, sahel 134, sahel 159, IR 15 29, Nerica irrigué 4, Nerica pluvial 2). Les conditions sont favorables pour effectuer une double culture : pendant la saison des pluies (hivernage) et la contre-saison chaude.
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Accroissement des revenus agricoles du département Augmentation de la production régionale de riz qui représente plus de 74% de la production nationale selon les données de
l’ANSD (campagne 2010/2011) Amélioration des rendements qui varient actuellement entre de 5 et 6 T/ha et qui peuvent aller jusqu’à 9 T/ ha Essor économique de Podor par rapport à Dagana : de 2008 à 2011, la production de Dagana a connu une croissance de
20,9% alors que le taux de croissance n’est que 2% pour Podor. La production de riz pour la campagne de 2010-2011 est de 57 260 tonnes pour Podor contre 238 948 tonnes pour Dagana (soit 4 fois plus importante)
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Existence d’un important marché régional de la vallée où les populations, en dehors des grandes villes, consomment beaucoup plus le riz local
Diminution des importations face à la percée du riz local : entre 2007 et 2010, la quantité de riz importé est passée de 1 087 451 T à 705 844 T alors que la production a augmenté durant la même période, passant de 190 493 T à 391 271 T (DASP, ANSD, SAED 2010, 2011). Ce qui traduit une demande de plus en plus importante de riz local
La production rizicole de Podor ne couvre que 19,6% des surfaces totales utilisées pour la filière (ANSD 2010) Les superficies cultivées ne cessent d’augmenter passant de 9 453 ha en 2010 à 10 001 ha en 2011 (soit 60,5% des surfaces
cultivées de Podor). Cette spéculation fait partie des plus importantes sources de revenus des populations du département de Podor (ANSD, SAED 2010)
Rendement d’environ 5,94 T/ha durant la campagne 2010
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ts Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural (ANCAR)
Agence Nationale de Retour Vers l'Agriculture (AN REVA) Agence Régionale de Développement (ARD) Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l’Abondance (GOANA) Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) Programme National de Développement Local (PNDL) Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal
et de la Falémé (SAED)
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
Utilisation de main d’œuvre locale, de travailleurs saisonniers pour la récolte et la mise en meule, estimée à 50 personnes pour une exploitation de 50 à 100 ha
Les femmes sont fortement impliquées surtout pendant la préparation des semences, la fertilisation chimique et la récolte
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Développement/nécessité de développement des activités en aval : aménagement, vente de matériels agricoles, de semences, d’engrais
Croissance des activités post récolte (rizerie, emballage et commercialisation) Pérennité assurée grâce à une demande croissante du riz d’année en année
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
Consommation importante de ressources par l’intensification (électricité, gasoil et eau) et risque de contamination des aires de pâturage par les résidus des eaux de drainage et risque de pollution des nappes phréatiques par l’infiltration des produits chimiques
Investir dans ce créneau contribue directement au rayonnement national et à l’attractivité de Podor, une des conditions nécessaires au désenclavement
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Investissement estimé : l’investissement nécessaire pour une riziculture de 50 à 100 ha est estimé à 96 923 euros (soit 63 millions F CFA) - hors prix du terrain mais comprenant l’achat de matériel neuf. Fonds de roulement et capital-développement : Pour une exploitation de 50 ha, les charges d’exploitation sont évaluées à 42 795 euros (27 817 050 F CFA) par campagne
Retour sur investissement estimé : avec un rendement moyen de 6 T/ha, le résultat prévisionnel par hectare serait de 689 euros (447 318 F CFA). Le délai de retour sur investissement serait de 3 ans et 2 mois avec un taux de rentabilité de 11%.
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L’accès au foncier : c’est une condition préalable qui peut être très délicate même pour des ressortissants de la localité. La gestion et l’attribution des surfaces sont du ressort des collectivités locales
L’existence d’un service d’aménagement privé peut faire défaut et les périmètres irrigués villageois (PIV) de la SAED ne sont destinés aux privés
L’indisponibilité des intrants à temps voulu constitue un risque si l’exploitation dépend de la distribution des engrais et semences subventionnés par l’État
Concurrence du riz importé : une bonne partie de la population, notamment dans les grandes villes, préfère consommer le riz importé même à des prix plus élevés
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 27
DEPARTEMENT DE PODOR
OIGNON
Secteur primaire SCORE : 2,94 | RANG : 14
Le département de Podor est une zone stratégique pour augmenter la production locale d’oignon compte tenu de la contexture des sols et de l’irrigation. Le Violet de Galmi reste la principale variété cultivée à Podor. C’est une variété de jours courts stricts (120 jours) parfaitement adaptée aux conditions subsahariennes, notamment aux fortes températures.
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Accroissement des revenus agricoles tirés de la culture d’oignon Augmentation de la production d’oignon au niveau régional qui représente de 20% de la production des cultures irriguées
selon les données de l’ANSD (campagne 2010/2011)
Consolidation de la position de Podor en tant que principal producteur d’oignon : dans la vallée, près de 68 à 75% de la
production d’oignon proviennent du département de Podor (SAED 2010, 2011).
Dem
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Importantes réserves de terres irrigables : Par exemple, la communauté rurale de Bokké dispose d’un potentiel de terres irrigables estimé à 6445 Ha par la SAED sans compter les surfaces à aménager de l’Ile A Morphil représentant les 2/3 de la surface de Podor
L’oignon représente 17,4% des surfaces cultivées de Podor. Cette spéculation fait partie des plus importantes sources de revenus des populations du département de Podor (ANSD, SAED 2010)
Superficies cultivées : 2 875 ha en 2010 contre 2257 ha en 2011. (SAED) Les rendements variant actuellement entre 22 et 28 T/ha sont au-dessus de la moyenne 20 T/ ha (SAED 2010, 2011)
Pro
gram
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pré
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ts Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural (ANCAR)
Agence Nationale de Retour Vers l'Agriculture (AN REVA) Agence de Régulation des Marchés (ARM) Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l’Abondance (GOANA) Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) Programme National de Développement Local (PNDL) Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal
et de la Falémé (SAED)
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
Utilisation de main d’œuvre locale et de travailleurs saisonniers pour la récolte. Les besoins sont estimés à 20 personnes pour une exploitation de 50 ha
Les femmes sont fortement impliquées dans la culture maraichère, de la préparation des semences à la récolte
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Développement des activités en aval : aménagement, vente de matériels agricoles, de semences, d’engrais Croissance des activités post récolte (emballage et commercialisation) Pérennité assurée par la volonté de l’État de promotion l’oignon local malgré la prédominance des importations
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
Risque de contamination des aires de pâturage par les résidus des eaux de drainage et risque de pollution des nappes phréatiques par l’infiltration des produits chimiques
Investir dans ce créneau contribue directement au rayonnement national et à l’attractivité de Podor, une des conditions nécessaires au désenclavement
Pro
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Investissement estimé : l’investissement nécessaire pour une rizerie de 50ha est estimé à 35 000 euros (soit 22, 75 millions F CFA) - hors prix du terrain mais comprenant l’achat de matériel neuf
Fonds de roulement et capital-développement : Pour une exploitation de 50 ha, les charges d’exploitation sont évaluées à 65 540 euros (45 200 000 F CFA) par campagne
Retour sur investissement estimé : le résultat prévisionnel par hectare serait de 10 367 euros (6 738 825F CFA). Le délai de retour sur investissement serait de 2 ans avec un taux de rentabilité de 21%.
Ris
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L’accès au foncier : c’est une condition préalable qui peut être très délicate même pour des ressortissants de la localité. La gestion et l’attribution des surfaces sont du ressort des collectivités locales
L’existence d’un service d’aménagement privé peut faire défaut et les PIV de la SAED ne sont pas destinés aux investisseurs privés
L’indisponibilité des intrants à temps voulu constitue un risque si l’exploitation dépend de la distribution des engrais et semences subventionnés par l’État
La concurrence de l’oignon importé : une bonne partie de la population, notamment dans les grandes villes, préfère consommer l’oignon importé plus cher que l’oignon local (400 F CFA contre 250 F CFA)
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 28
DEPARTEMENT DE PODOR
TOMATE
Secteur primaire SCORE : 2,83 | RANG : 15
Exploitation moderne de 50 ha ou plus pour augmenter la production de tomate (tomate industrielle et tomate cerise) destinée à l’usine de transformation (SOCAS), au marché local et aux exportations.
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Accroissement des revenus agricoles tirés de la culture de tomate Augmentation de la production régionale de tomate au niveau qui représente 17% de la production des cultures irriguées
selon les données de l’ANSD (campagne 2010/2011) Essor économique de Podor par rapport à Dagana dans la filière tomate : la production de tomate de Dagana est presque
deux fois plus importante que celle de Podor (soit respectivement de 64% contre 36% pour la campagne de 2010-2011- SAED)
Dem
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Importantes réserves de terres irrigables : Par exemple, la communauté rurale de Bokké dispose d’un potentiel de terres irrigables estimé à 6445 Ha par la SAED sans compter les surfaces à aménager de l’Ile A Morphil représentant les 2/3 de la surface de Podor
La surface totale utilisée pour la culture de tomate a diminué entre 2009 et 2010, passant de 1321 à 1206 ha (SAED) et ne représente plus que 7,3% des surfaces cultivées de Podor. Ce qui est relativement insuffisant par rapport aux surfaces utilisées pour la riziculture
Les rendements variant actuellement entre 27 et 28 T/ha et peuvent aller jusqu’à 30 – 32 T/ha (SAED 2010, 2011)
Pro
gram
mes
pré
sen
ts Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural (ANCAR)
Agence Nationale de Retour Vers l'Agriculture (AN REVA) Agence de Régulation des Marchés (ARM) Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l’Abondance (GOANA) Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) Programme National de Développement Local (PNDL) Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal
et de la Falémé (SAED)
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
Utilisation de main d’œuvre locale et de travailleurs saisonniers pour la récolte. Les besoins sont estimés à 20 personnes pour une exploitation de 50 ha
Les femmes sont fortement impliquées dans la culture maraichère de la préparation des semences à la récolte
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Développement des activités en aval : aménagement, vente de matériels agricoles, de semences, d’engrais Croissance des activités post récolte (emballage et commercialisation) Pérennité assurée par l’usine SOCAS et l’ouverture prochaine, à Podor, d’une deuxième unité de transformation de tomate
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
Risque de contamination des aires de pâturage par les résidus des eaux de drainage et risque de pollution des nappes phréatiques par l’infiltration des produits chimiques
Investir dans ce créneau contribue directement au rayonnement national et à l’attractivité de Podor, une des conditions nécessaires au désenclavement
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Investissement estimé : l’investissement nécessaire pour une exploitation de 50 est estimé à 134 912 euros (soit 87, 693 millions F CFA) - hors prix du terrain mais comprenant l’achat de matériel neuf -.
Fonds de roulement et capital-développement : Pour une exploitation de 50 ha, les charges d’exploitation sont évaluées à57 692 euros (37 500 000 F CFA) pour une production de 300 tonnes
Retour sur investissement estimé : Le délai de retour sur investissement serait de 1 an 7 mois avec un taux de rentabilité de 22%.
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L’accès au foncier : c’est une condition préalable qui peut être très délicate même pour des ressortissants de la localité. La gestion et l’attribution des surfaces sont du ressort des collectivités locales
L’existence d’un service d’aménagement privé peut faire défaut et les PIV de la SAED ne sont pas destinés aux privés L’indisponibilité des intrants à temps voulu constitue un risque si l’exploitation dépend de la distribution des engrais et
semences subventionnés par l’État
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 29
DEPARTEMENT DE PODOR
ELECTRIFICATION RURALE
Secteur secondaire SCORE : 2,72 | RANG : 16
Des projets d’électrification à initiative locale (Projets ERILs), portés par des opérateurs locaux (Collectivités locales, associations de consommateurs ou de ressortissants de la localité, groupements villageois et autres associations communautaires de base), sont encouragés pour augmenter le taux d’électrification rurale.
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Développement social, particulièrement dans les secteurs de la santé, de l’éducation, et amélioration du bien-être des populations
Croissance économique et promotion de l’entreprenariat rural et des activités productives. Problème de transformation des produits
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Dans la communauté rurale de Bokké, seules trois localités (Saldé, Ngoui et Gadiobé) sont branchées au réseau de SENELEC avec un total de 130 abonnés. L’absence d’énergie électrique fait que les écoles de la communauté rurale n’ont pas accès au TIC
Seuls quelques villages de l’axe du goudron disposent de l’électricité (Thillé, NdiayènePendao et Kadione) dans la communauté rurale de Ndiayéne. Un seul village est électrifié sur les 18 villages que compte la communauté rurale de Mery
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Agence Sénégalaise de l’Electrification Rurale (ASER) Commission de Régulation du Secteur Energétique (CRSE) Fonds de l’Electrification rurale (FER) Programme Stratégique : « Énergie, Environnement et Développement » de Enda Tiers-Monde Programme PERACOD (Promotion de l’Electrification Rurale et l’Approvisionnement en Combustibles Domestiques) Programmes Énergétiques Multi-Sectoriels (PREMs)
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
L’installation d’une mini-centrale solaire diésel pour alimenter les infrastructures d’un village et couvrir les besoins de 500 à 700 ménages créerait au moins 20 emplois directs pour son exploitation.
La gestion quotidienne, l’entretien et la réparation contribuera à la formations d’électriciens locaux notamment par le transfert de technologie
Les femmes ne sont pas directement impliquées mais elles bénéficieront de la disponibilité de l’électricité pour développer leurs activités de transformation de produits agricoles
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Fourniture en énergie des infrastructures collectives (pompage de l'eau, infrastructures de santé, bâtiments communautaires, etc.), des infrastructures de production et de conservation (menuiseries métalliques, menuiseries bois, moulin à mil, équipements de transformation de produits agricoles, de conservation de produits périssables, etc.)
Pérennité assurée car le contrat de concession avec l’Etat est pour une durée de 25 ans
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
Réduction de l’utilisation excessive du bois de chauffe Ouverture et accès à l’information (radios, télévisions) et confort (ventilateurs, réfrigérateurs, etc.).
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Investissement estimé : pour électrifier 18 villages par l’utilisation de sources d’énergie mixte (raccordements réseau MT, centrales Diesel, hybrides, etc.), l’investissement nécessaire sur 4 ans était de 2 123 757 euros (1 380 441 756 FCFA)
Fonds de roulement et capital-développement : les dépenses annuelles de fonctionnement engagées varie entre 10 769,23 et 15 384,62 euros (7 et 10 millions FCFA)
Retour sur investissement estimé : le Fonds d’électrification rurale accorde des subventions d’investissement pouvant atteindre 80% du coût total des investissements, afin de permettre des taux de rentabilité interne et des délais de retour sur investissement raisonnables, sans imposer un niveau tarifaire inaccessible au plus grand nombre. Les opérateurs d’électrification rurale sont également exonérés de charge fiscale et douanière pendant toute la durée de la concession (25 années)
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La concession de Dagana, Podor, St-louis a été attribuée à l’ONE par un Appel d’Offres International en deux phases.
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 30
DEPARTEMENT DE PODOR
JUSTIFICATION DES SECTEURS NON RETENUS
SECTEURS ÉCARTÉS JUSTIFICATIONS
Secteur Primaire
Aviculture L’aviculture se pratique de manière traditionnelle dans presque toutes les concessions pour l’autoconsommation. Ainsi, l’investissement dans l’aviculture ne nous parait prometteur qu’à moyen terme en accompagnement d’un essor économique/démographique plus large et de l’augmentation de la demande et des revenus
Exploitation forestière
Dans certaines parties du Diéri (comme la communauté rurale de Bokké), l’exploitation forestière est la 3eme source de revenus des populations après l’agriculture et l’élevage. Cependant, la désertification progressive, l’abattage abusif des arbres et les feux de brousse font de l’exploitation forestière un investissement à très haut risque et fortement dommageable pour les ressources naturelles régionales.
Secteur Secondaire
BTP (Immobilier) La construction reste une activité très marginale à Podor. A titre d’exemple, entre 1960 et 2010, la Société National de l’Habitat et de Loyer Moderne (SNHLM) n’a réalisé que 20 logements à Podor. De plus, la Division Régionale de l’Urbanisme n’a reçu qu’une seule demande d’autorisation de construire pour le département. Les parcelles sont principalement destinées à l’exploitation agricole.
NTIC Le secteur des infrastructures est exclusivement dédié à des opérateurs certifiés par l’état avec un processus d’obtention de licence onéreux, lourd et long. Pour les services NTIC (tels que des cybercafés), le marché est insuffisamment mûr et peinerait donc à trouver un niveau de demande suffisant. Le faible taux d’urbanisation, les modes de vie et les faibles revenus des populations, l’enclavement de certaines communautés difficiles d’accès ne facilitent pas l’essor de telles activités.
Secteur Tertiaire
Assainissement Du fait du faible taux d’urbanisation (36,8% pour la région de Saint-Louis), la mise en place d’un système d’assainissement moderne (évacuation des eaux usées, ramassage d’ordures, etc.) n’est pas pour le moment un besoin exprimé par les populations de Podor. Le dernier rapport de l’ANDS, Situation Economique et Sociale de Saint Louis (2010) a révélé que la plupart des ménages déversent leurs eaux dans la nature ou dans le fleuve. L’assainissement doit pour le moment être plutôt perçu comme un service public avec la dispersion des zones habitées sur de vastes territoires et donc peu rentables pour des investisseurs privés.
Education Le secteur de l’éducation est bien quadrillé à Podor. On note la présence de 9 cases pour les tout-petits, 6 écoles maternelles, 265 écoles élémentaires, 35 collèges moyens et secondaires dont 1 privé, 2 lycées et 2 centres d’enseignement technique et de formation professionnelle (ETFP). De ce fait le secteur présente pour le moment peu d’intérêt pour des investissements productifs car les structures actuelles absorbent largement la demande. Rajoutons toutefois que le besoin d’un lycée technique se fera sentir à moyen terme en prévision du développement des activités économiques agricoles notamment.
Mareyage La raréfaction des produits halieutiques a favorisé l’émergence de mareyeurs dans le département de Podor qui bénéficient de l’appui des autorités dans le cadre du Plan Local de Développement (PLD) pour la mise en place de chambres froides : 01 dans la communauté rurale de Ndiayène, 01 à Cas-Cas (MadinaNdiathbé) et 02 à Gamadji (GamadjiSaré), etc.
Santé et services pharmaceutiques
Le département de Podor compte plus d’infrastructures sanitaires que les autres départements de la région : 2 hôpitaux (50%), 2 des centres de santé (50%), 51 postes de santé (51%) et 68 cases de santé (44%). Chaque infrastructure sanitaire dispose d’un dépôt pharmaceutique même si l’on assiste à des ruptures fréquentes de stock. Il faut noter qu’il est prévu, dans le Plan Local de Développement de certaines communes telles que Bokké, le renforcement des stocks de produits pharmaceutiques des postes de santé
N.B. : Nous souhaitons insister sur le fait que les secteurs écartés le sont en l’état actuel des choses uniquement. Avec le développement progressif de l’activité économique, ces niches pourront voir leurs contraintes s’amoindrir et devenir progressivement plus profitables et intéressantes dans la perspective d’investissements productifs.
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 31
DEPARTEMENT DE PODOR
CONTACTS UTILES
PROGRAMMES RESSOURCES
Organisation Nom Poste Numéro de téléphone | adresse
Agence Nationale de Conseil
Agricole et Rural (ANCAR)
M. Aliou Diallo Directeur 77 105 98 25/ 33 965 31 72- HotelSamassa,
le quartier de DiagaréNDioum
APIX , Bureau régional de St Louis
Mme Soda
DIOP BA.
Représentant Régional 33 961 52 66 - [email protected]
Agence Régional de
Développement de Saint-Louis
M. Bouna Warr Directeur 33 961 84 04 - 83, Route de Khor B.P : 538
Saint-Louis
Chambre de Commerce, de
l'Industrie et de l'Agriculture de
Saint-Louis
M. Moussa
Ndiaye
Secrétaire Général Saint Louis -Après le pont Faidherbe, Rue de
la BICIS Tél. : 33 961 10 88
Chambre des métiers de Saint-
Louis
M. Amadou
Sall
Responsable des
Services Techniques et
de l’Opérationnalisation
des Actions
77 943 87 99 6 - Saint-Louis- Avant le pont
Faidherbe, au village artisanal
Direction Régional de
développement Rural
M. Sada Ly Directeur adjoint 33 961 18 64
Service Départemental du
Développement Rural (SDDR) de
Podor
M. Badiane Responsable
départemental
33 965 11 55
Société Nationale
d’Aménagement et d’Exploitation
des Terres du Delta du Fleuve
Sénégal et des Vallées du Fleuve
Sénégal et de la Falémé (SAED)
M. Mor Diop Directeur Adjoint 33 938 22 00 - en sortant de Saint-Louis, vers
L'université
AUTRES PERSONNES RENCONTRÉES
Organisation Nom Poste Numéro de téléphone | adresse
Maison Guillaume Foy
(Association Dandé Mayo)
M. Malick
Hann
Promoteur touristique 77 371 33 40 - Maison Guillaume Foy, Podor
Commune
Groupe d'Etudes de Recherches
et d'Aide au Développement
(GERAD)
Secrétaire Général
Union des jeunes Agricultures de
KoilyWirnde
M. Ousmane ly Sécrétaire Général 77 567 82 99 / 33 965 15 05
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 32
REGION DE KEDOUGOU
La région de Kédougou est née de la scission de l’ancienne région de Tambacounda. Elle est située au Sud de la région de Tambacounda.
Elle est limitée à l’Est par le Mali, à l’Ouest et au nord par la région de Tambacounda, et au sud par la République de Guinée.
La région de Kédougou compte trois (3) départements: Kédougou, Saraya et Salémata, (3) Communes, (6) arrondissements, (16) communautés rurales.
GEOGRAPHIE ET POPULATION La nouvelle région de Kédougou qui est située à 702 kilomètres de la capitale «Dakar» couvre une superficie 16 896 km², avec une population estimée à 125 000 habitants pour une densité de 7,2 habitants au km². Il s’agit de la zone la plus indiquée pour la culture pluviale en raison de la pluviométrie favorable avec en moyenne des précipitations entre 1000-1500 mm par an procurant un bon apport d’eau et un faible niveau de risque pour les cultures.
CARACTERISTIQUES ET CONTRAINTES SOCIO-ECONOMIQUES DE LA REGION
SECTEUR PRIMAIRE Le secteur primaire occupe une place prépondérante dans l’économie du département. Celle-ci repose essentiellement sur l’agriculture, la pêche et dans une moindre mesure sur l’exploitation forestière. Agriculture –Les conditions hydro-agricoles sont très bonnes car la région bénéficie d’une pluviométrie importante avec près de 1500 mm par année et donc un bon apport d’eau et un faible niveau de risque pour les cultures. On retient notamment les possibilités de transformation des cultures vivrières (pour lesquelles Kédougou aurait un avantage comparatif significatif : mil et sorgho) et de produits locaux de niche (fruits pour la transformation). Enfin, la région présente un important potentiel de riziculture de bas fond avec 4000 ha aménageables. Ainsi, l’agriculture est pratiquée sous deux formes :
L’agriculture irriguée à proximité des mares et fleuves : les spéculations principales restent le riz et le maïs. L’horticulture concerne des cultures tels que : tomate, salade, oignon, patate douce, manioc, etc. mais conserve des proportions timides avec une offre estimée ne couvrant que 20% de la demande locale ;
L’agriculture sous pluies qui est la plus développée dans la zone: culture du riz, maïs, niébé et pastèque. Le secteur de l’agriculture requiert une très bonne maitrise de l’eau. A ce titre les bas-fonds et les mares peuvent être considérés comme des sources d’eau pour la culture de contre-saison. Dans cette perspective, des avancées notables ont été réalisées par le Projet d'appui à la petite irrigation locale (PAPIL) pour une meilleure maîtrise de l’eau à travers la construction de barrages et de bassin de rétention. L’indisponibilité de données statistiques récentes sur la production agricole constitue un défi énorme pour avoir un aperçu clair sur la situation globale du secteur et les performances. Les données illustrées dans le graphique ci-dessous datent d’avant l’érection de Kédougou en région et ne recensent pas certainement l’ensemble des spéculations cultivées dans la zone.
KEDOUGOU (2011)
Population : 125.000
Densité : 7,2 hbts/km2
Moins de20 ans : 56%
% femmes : 61,8%
% hommes : 48,1%
Zone Urbaine : 17%
Zone rurale : 83%
KEDOUGOU (2011)
Population : 125.000
Densité : 7,2 hbts/km²2
Moins de20 ans : 56%
% femmes : 61,8%
% hommes : 48,1%
Zone Urbaine : 17%
Zone rurale : 83%
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 33
Pêche -Le réseau hydrographique régional est très important. Il est constitué essentiellement des fleuves Sénégal et Gambie. Le potentiel halieutique apparemment riche et varié n’est que faiblement exploité et maîtrisé. La pêche est une activité traditionnelle peu développée qui est pratiquée de manière saisonnière en raison de l’instabilité de la plupart des cours d’eau. Les mises à terres sont très faibles et ne couvrent qu’un marché très restreint. Cette activité est confrontée à des problèmes d’équipements en matériel de pêche, d’encadrement et de formation. Activités de foresterie -Les activités forestières (fonio, pain de singe, lalo mbepp, beurre de karité) restent importantes au sein de l’économie régionale et contribuent pour environ 6,2% dans la part du secteur primaire dans le PIB régional.
SECTEUR SECONDAIRE Le secteur secondaire s’avère peu développé avec un manque criard d’unités industrielles pouvant valoriser les productions du secteur primaire. Les activités de transformation sont restées à un stade artisanal et sont assurées à petite échelle par les Groupements de Promotion Féminine (GPF). Le secteur primaire qui peut compter sur l’appui des programmes (PAPIL, REVA, GOANA…) aura besoin d’un secteur secondaire développé pour une meilleure gestion et utilisation des productions. L’artisanat se caractérise quant à lui par la prédominance des femmes (56,3%) surtout dans l’exploitation du sel. La région regorge d’importantes potentialités en bois d’œuvre avec la présence d’espèce ligneuses diverses et variées (veen., Dimb, etc. ). Après l’agriculture, l’artisanat occupe la part la plus importante de la population active.
SECTEUR TERTIAIRE Le secteur tertiaire de Kédougou se compose essentiellement du transport, du commerce et du tourisme. Transport - Le transport au sein de Kédougou demeure un casse-tête pour les habitants. Quelques efforts remarquables ont été menés par des entrepreneurs privés (Niokolo transport) mais il reste beaucoup à faire. La situation reste dégradée avec l’absence de routes goudronnées qui les rendent impraticables. Si la route Kédougou-Dakar semble praticable, il n’en est pas de même pour les routes qui mènent vers Saraya, Salémata etc. Commerce - Les opportunités de développement du commerce reposent essentiellement sur la valorisation des importantes ressources agricoles, minières, forestières et animales de la région. L’éloignement des centres de ravitaillement et l’enclavement des zones rurales rendent toutefois onéreux le coût de transport qui se traduit par la cherté et la mauvaise distribution des produits dans la région. Tourisme - Fortement liées à la nature, les activités touristiques sont diverses et variées. Les formes de tourisme qui se sont développées dans la région tournent autour du safari photo, du tourisme cynégétique ainsi que du tourisme culturel et de découverte. Le secteur du tourisme reste timide avec une présence d’une quinzaine de campements et de trois (03) hôtels. La région de Kédougou présente ainsi des opportunités et des caractéristiques naturelles et socio-économiques encourageantes pour son essor économique. Cependant, plusieurs contraintes en freinent le développement, entre autres: manques d’infrastructures routières, enclavement des zones de production, absence d’ouvrage de régulation et de protection (rétention, inondation), insuffisance dans l’aménagement des terres, etc.
Graphique 1: Répartition des surfaces cultivées, part de production et rendement par spéculation pour la région de Kédougou
Source: Dalberg, Données de l’ANSD Situation Economique et Sociale 2009,
Rendementsdes principales cultures (T/ha)
211
40
4.789
2.897
Niébé
Manioc
Arachide Huilerie
Coton
Surfaces utilisées par spéculation Production par spéculation
0,5
15,0
1,1 1,4
Source: Dalberg, Données de l’ANSD Situation Economique et Sociale 2009,
106
600
3.946
5.378
Manioc
Arachide huilerie
Coton
Arachide
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 34
REGION DE KEDOUGOU
SYNTHESE DES SECTEURS
Les études de terrain et les rencontres avec les acteurs locaux ont fait ressortir plusieurs niches qui ont abouti à la
sélection de six (8) secteurs porteurs pour la région de Kédougou :
Apiculture Immobilier/BTP (Location – Vente) Location de matériel agricole Mareyage Rizerie industrielle Transformation et commercialisation des produits forestiers Tourisme Mines
Ces opportunités sont celles qui répondent le mieux aux critères de notre tableau de notation, à savoir la conjonction d’une demande forte, d’impacts économiques et sociaux positifs et importants ainsi que d’atouts environnementaux évidents ou de contraintes facilement surmontables.
Légende: 5 = Très positif 4 = Positif 3 = Neutre 2 = Négatif 1 = Très négatif
Nous présenterons ainsi successivement les fiches détaillées pour ces sous-secteurs (complétées par les éléments assurant l’identification du profil d’investisseur adéquat) puis les raisons nous ayant poussées à ne pas considérer les autres potentialités et enfin des recommandations d’ordre général.
SECTEUR SOUS-SECTEUR RANG PAGE
Tertiaire Immobilier/BTP (Location – Vente) 1 Page 35
Secondaire Rizerie industrielle 2 Page 36
Tertiaire Mareyage 3 Page 37
Primaire Apiculture 4 Page 38
Tertiaire Location de matériel agricole 5 Page 39
Secondaire Transformation des produits forestiers 6 Page 40
Tertiaire Tourisme 7 Page 41
Secondaire Mines 8 Page 42
Raisons de la non-sélection des autres secteurs Page 43
Contacts utiles Page 44
Niches/Opportunités Besoin/
Demande Impact social
Impact économique
Contraintes /Atouts
Moyenne Rang
Immobilier/BTP (Location – Vente) 4,00 4,00 4,00 3,50 3,88 1
Rizerie industrielle 4,00 3,67 3,75 3,50 3,73 2
Mareyage 4,00 3,33 3,75 3,33 3,60 3
Apiculture 3,50 3,67 3,50 3,50 3,50 4
Location de matériel agricole 3,50 3,33 3,75 3,17 3,44 5
Transformation des produits forestiers
3,50 3,33 4,00 2,83 3,42 6
Tourisme 3,5 3,33 3,5 2,83 3,29 7
Mines 3 3,33 4 2,5 3,21 8
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 35
REGION DE KEDOUGOU
IMMOBILIER/BTP (LOCATION – VENTE)
Secteur tertiaire SCORE : 3,88 |RANG : 1
Activités de gestion et transaction des biens immobiliers à travers la construction, la promotion, le conseil, l'urbanisme, l'architecture et la
gérance
AV
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Imp
acts
Développer le taux d’urbanisation de la région de Kédougou qui avoisine aujourd’hui les 0,4% Encourager et faciliter le développement du secteur tertiaire avec l’installation facilitée des banques, services, etc. Participer à l’assainissement et au développement du centre-ville Rendre attrayante et accessible la région pour des investissements
Dem
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Les programmes et projets ont du mal à trouver des bureaux adaptés à leur besoins Les prix des locations sont très proches de ceux de Dakar, pour un appartement avec 3 chambres il faut payer environs 350
000 FCFA par mois L’état et plusieurs services sont hébergés dans des maisons conventionnelles faute d’espace et de lieux convenables Le développement de l’immobilier est un fort besoin. Par exemple, une agence a construit une maison à deux niveaux très
sommaire qui lui rapporte près de 800.000 FCFA chaque mois Un vaste programme d’urbanisation et d’assainissement est lancé pour la région de Kédougou avec un contrat de 330 millions
de FCFA
Pro
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Agence de développement municipal (ADM) Coopération espagnole Direction de l’urbanisme Direction Régionale du Développement Rural (DRDR) Programme Millenium Challenge Account (MCA)
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
Beaucoup d’emplois directs créés : emplois permanents pour la construction + agents commerciaux Formation et accompagnement des ouvriers pour améliorer la qualité des prestations Faible emploi direct de main d’œuvre féminine dans la construction, seulement en tant qu’agent (architecte, urbaniste, etc.)
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Beaucoup d’activités génératrices de revenus nécessitent le développement d’immeubles et de construction adaptés au développement économique
Relever le taux d’urbanisation est un challenge pour l’Etat et beaucoup de moyens sont déployés par la direction de l’urbanisme pour appuyer les potentiels investisseurs
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
Impact régional fort pouvant contribuer à l’essor économique de Kédougou avec les infrastructures nécessaires à l’implantation des services et programmes
Contribue à développer l’assainissement et une urbanisation harmonieuse de Kédougou
Pro
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Investissement de départ important si l’on considère le coût de constructions et des équipements et installations. Par exemple, le coût global de la mise en place d’un immeuble de 4 étages est estimé à 200 millions de FCFA
Fonds de roulement et capital-développement : faible avec les charges de fonctionnement (entretien, etc.)
Retour sur investissement estimé :
Compte tenu des sommes à mobiliser pour cet investissement, la rentabilité sera atteinte à long terme. Pour le projet d’immeuble de 4 étages, les délais de retour sur investissement étaient de 15 ans
Ris
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Risques de litiges fonciers sur l’achat et la vente des terrains Non harmonisation avec le tissu social, qui ont des cases en centre-ville et n’ont pas les moyens de construire Risques d’inondation des zones si l’assainissement n’est pas bien fait
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 36
REGION DE KEDOUGOU
UNITE DE TRANSFORMATION (Rizerie industrielle)
Secteur secondaire SCORE : 3,72 |RANG : 2
Mise en place d’une unité de transformation pour le riz.
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Imp
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Limiter le long stockage du riz paddy (non transformé) dû à l’inexistence d’unité de transformation Augmenter les revenus du producteur en valorisant sur place la production Augmenter le pouvoir de négociation des producteurs durant la récolte Pousser à la surproduction pour une orientation vers la commercialisation Augmenter les rendements qui sont à 3.5t/ha à travers l’existence d’une unité de transformation vers un objectif de 10t/ha Augmenter les rendements après production, car le paddy trop longtemps exposé au soleil et arrive à l’usine avec un taux
d’humidité inférieur à 11% ou 10%, entrainant un rendement à l’usinage en dessous de 60%
Dem
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Forte demande : une quantité importante de la production ne trouve pas d’espace de transformation : pour 2011 près de 12 000 tonnes n’ont pas été transformées fautes d’unité(s)
Les producteurs bradent la récolte à vil prix (riz paddy bord-champ à moins de 100 -150F/kg) afin de pouvoir subvenir le plus rapidement possible à leurs besoins
Augmentation notable du potentiel de terres cultivables (241 ha en 2003 contre 2 614 ha en 2009) Un potentiel de 5000 ha de zone de production de riz au niveau des bas-fonds qui seront exploités dans les 5 années à venir
Pro
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Agence Régionale de Développement (ARD) Grande offensive agricole pour la nourriture et l'abondance (GOANA) Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) Projet d'appui à la petite irrigation locale (PAPIL) Société de développement et des fibres textiles (SODEFITEX) Programme Wula Nafaa (USAID)
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
Beaucoup d’emplois directs créés : emplois permanents pour la transformation + emplois saisonniers pour la collecte des denrées Formation et accompagnement des producteurs pour améliorer la production en quantité, qualité et régularité Fort emploi direct de main d’œuvre féminine dans la transformation
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
En amont, augmentation du nombre d’exploitations et de leurs capacités avec pour effet l’augmentation de la production En aval, valorisation des produits locaux, dynamisation des activités connexes telles que le transport, le marketing et la vente Balance commerciale : réduction des importations de produits agricoles transformés
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
Effet néfaste de la pollution (émission de poussière et de gaz qui détériorent la qualité de l’environnement). Cependant, cet effet peut être atténué par l’acquisition de matériel peu polluant mais beaucoup plus cher
Impact régional fort: une unité de transformation peut contribuer à l’essor économique de Kédougou, ce qui va attirer l’attention des pouvoirs publics
Pro
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Investissement de départ important si l’on considère le coût des équipements et installations. Par exemple, le coût global de la mise en place d’une mini rizerie est estimé à 75 millions de FCFA
Fonds de roulement et capital-développement : assez faible avec les charges de fonctionnement élevées (main d’œuvre, carburants, électricité, etc.)
Retour sur investissement estimé :
Compte tenu des sommes à mobiliser pour cet investissement, la rentabilité sera atteinte à long terme. Le délai de retour sur investissement pour une rizerie coûtant 75 millions de FCFA était de 10 ans
Ris
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SODIFITEX disposait d’une rizerie de capacité de 6000 tonnes, qui peut redémarrer Projets de création d’unités de transformation dans le cadre du projet PAPIL, mais ces unités resteront artisanales Risques d’inondation des zones de récoltes vers Kédougou Problème de transport des produits durant la saison des pluies dû au remplissage des marigots pour une durée de 2 à 3 mois
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 37
REGION DE KEDOUGOU
MAREYAGE
Secteur tertiaire SCORE : 3,60 |RANG : 3
Commercialisation de poissons maritimes sur Kédougou
Imp
acts
Rendre accessible à la population toutes les variétés de poissons qui pour le moment se limitent principalement aux poissons d’eau douce moins prisés et se raréfient de plus en plus dans les fleuves et mares
Préserver de manière règlementée la pêche continentale qui s’effectue de manière anarchique, les poissons de toutes tailles sont pêchés affectant la reproduction des espèces
Possibilité de diffusion large en trouvant des relais pour la revente dans les localités éloignées Apport nutritionnel plus diversifié, apport en protéines des poissons Les pêcheurs n’ont pas toujours les moyens de conserver les produits dérivés de la pêche. La création d’une unité de
conservation et vente de poissons améliorerait les conditions de travail dans la chaîne et le respect des normes sanitaires
Dem
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Demande locale importante surtout auprès des fonctionnaires, hôtels et auberges, programmes et ONG en exercice dans la région, mais aussi hôpitaux etc.
Il faudra une journée à un camion de 10 tonnes pour écouler ses produits composés généralement de sardines et de gros poissons.
Près de 5 000 tonnes sont acheminées sur la région par année pour une valeur estimée à près de 2 milliards de FCFA et cela ne satisfait toujours pas la demande
Le marché communal est approvisionné en poissons par les mareyeurs en provenance de l’intérieur du pays comme Mbour, Dakar, Kayar etc. Un mareyeur peut faire jusqu’à deux rotations par semaine pour approvisionner Kédougou
En cas de mévente due à des problèmes techniques dans la chaîne du froid, le poisson peut être vendu pour le séchage, le fumage, la transformation en farine de poisson
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ts Fédération Nationale des Mareyeurs du Sénégal
GIE des Mareyeurs de Kédougou Groupe d'Action pour Développement Communautaire (GADEC) Service régional des pêches de Matam
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
Environ 2 emplois directs créés pour la distribution (1 chauffeur et son apprenti), 1 à 2 personne(s) pour la vente des produits sur place plusieurs emplois indirects créés avec la revente des produits par les vendeurs locaux
La vente de poissons est une activité qui traditionnellement implique beaucoup les femmes. Le projet permettra d’appuyer l’entreprenariat féminin dans la vente et la transformation artisanale du poisson
Activité de commercialisation ne nécessitant pas une formation particulière MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Possibilités d’approvisionnement du marché local en poisson de mer à partir de Saint Louis, Kayar, Mbour, Dakar Poisson du fleuve pas tellement apprécié chez les populations (produit fade selon certains) et pas tellement faite pour le plat national
très prisé le riz au poisson Les poissons maritimes resteront toujours plus prisés que les poissons d’eau douce par la population
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
La diversification des menus dans les ménages est bénéfique pour la santé et la croissance des enfants Cette activité n’a pas d’impact significatif sur le désenclavement de la région
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L’investissement dans cette activité nécessite l’acquisition d’un camion frigorifique dont le coût est estimé à environ 30 000 000 FCFA, la construction d’une chambre froide pour la conservation et l’approvisionnement sur place tourne autour de 15 millions de FCFA, achat d’un groupe électrogène pour parer aux coupures d’électricité
La rentabilité sera atteinte dans le moyen terme avec une bonne maitrise de la distribution et des méthodes de conservations
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Mauvais état des routes, coût du carburant, zones parfois enclavées Concurrence des produits halieutiques de la pêche continentale (fleuve Sénégal) Faible pouvoir d’achat d’une certaine frange de la population Baisse du chiffre en période hivernale avec la raréfaction des produits de mer et les routes parfois impraticables
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 38
REGION DE KEDOUGOU
APICULTURE
Secteur primaire SCORE : 3,50 |RANG : 4
Elevage d’abeilles pour la production et la commercialisation de miel
Imp
acts
Enrichir et diversifier l’alimentation de la population pour un meilleur équilibre nutritionnel Organiser cette filière et développer un label « Bio » destiné à la commercialisation Diversifier les activités génératrices de revenus Développer du miel de qualité pour de meilleurs effets thérapeutiques sur certaines maladies Développer les rendements de production. Par exemple la production des ruches traditionnelles est de 6 kg de miel, elle peut
atteindre 25 kg pour les ruches vautier et kenyanes Créer des activités connexes comme la fabrication de bougies grâce à la mise en place d’une unité de traitement et de
conditionnement du miel brut
Dem
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Demande présente localement : le GIE KobaKlub vend par exemple près de 40 litres tous les trimestres au prix de 2000 FCFA le litre sur place avec une capacité de production de 150 litres par an.
Au niveau régional et national la guinée Conakry et le Mali comptent des clients de passage qui commandent en moyenne 10 litres par trimestres
Perspectives d’exportation avec la prospection de clients en Europe pour du commerce équitable et produits 100% « Bio » Possibilité d’écouler la marchandise dans des salons et foires agricoles telle que la FIARA
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Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural ANCAR (Appui technique et formation) Biodiversité (Sénégal-Mauritanie) : pour le moment l’ONG a terminé la phase 1 et prépare la phase 2 qui n’a pas encore
démarré Programme Wula Nafaa (USAID) Union nationale d'apiculteurs du Sénégal (UNAS)
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
Formation aux techniques apicoles et de récolte nécessaire 5 à 8 emplois directs créés pour l’entretien de 100 ruches et création de plusieurs emplois secondaires et tertiaires au fur et à mesure
du développement de l’activité (unités de transformation et de conditionnement du miel, confiture de miel) La collecte du miel est un travail généralement dévolu aux hommes compte tenu des risques (piqûre des abeilles), mais les femmes
doivent y être initiées.
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Présence de fleuves, mares, bas-fonds endroits propices aux activités apicoles Dynamisation des services connexes : transformation du miel brut et conditionnement du produit pour la vente Les personnes formées apprendront la pratique de l’apiculteur à d’autres, diffusion dans les villages environnants, information sur
l’impact des abeilles sur l’environnement, l’agriculture… Amélioration de la qualité du miel grâce à des méthodes modernes qui auront aussi pour effet d’augmenter les possibilités
d’exportation
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
Amélioration de l’équilibre nutritionnel et pallier à la malnutrition des enfants avec une fourniture régulière en vitamines et micronutriments
Améliorer la santé en vulgarisant les diverses possibilités d’utilisation des produits de la ruche (le miel, la propolis qui est un
antibiotique, le pollen et la gelée royale)
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Investissement de départ : Moyen (1 ruche coute 2500FCFA ; achat de combinaisons, aménagement de terrain pour l’installation des infrastructures environ 1ha pour 300 ruches (miellerie, Hangar, atelier de cire), achat du petits matériels, divers)
Fonds de roulement et capital-développement : Faible car cette activités ne demande pas de fonds de roulement élevé
Retour sur investissement estimé : la rentabilité sera atteinte dans le court terme compte tenu du court cycle de production et de la forte demande et saisonnalité de l’activité. La capacité de récolter du miel 2 à 3 fois dans l’année à raison de 100 litres /ruche créé des bénéfices non négligeables chez l’investisseur avec le litre qui est vendu à 2000FCFA pour une production traditionnelle et le pot de 500g de miel traité importé au Sénégal est vendu par des sociétés comme la Saprolait à 9000FCFA
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 39
REGION DE KEDOUGOU
LOCATION DE MATERIEL AGRICOLE
Secteur tertiaire SCORE : 3,44 |RANG : 5
Location de matériel agricole pour l’aménagement et la maintenance des terres, les travaux de labour pour la préparation des sols,
l’irrigation par motopompes, la mise à disposition de matériel de culture adéquat pour augmenter la production, la mécanisation de la récolte
pour un meilleur rendement
Imp
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L’utilisation d’outils traditionnels produit peu de valeur ajoutée, la démocratisation d’outils plus modernes agira donc qualitativement et quantitativement sur la capacité de production qui reste encore très limitée au regard des potentialités. Les rendements tournent autour de 3t/ha alors que le potentiel est de 10 t/ha
Utilisation de terres pour de nouvelles cultures, et variation des spéculations qui participera à la diversification du panier ménager
La mise à disposition du matériel permettra aussi aux agriculteurs de respecter le calendrier cultural, d’effectuer leurs production/ventes à temps afin de respecter leurs engagements auprès de la CNCAS, et des acheteurs
Dem
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La cherté du matériel agricole crée un réel besoin de location pour les organisations paysannes qui pourraient ainsi bénéficier de matériel adéquat et moderne
Le matériel agricole disponible est globalement insuffisant et obsolète. Il est constitué de charrues, de houes, de daba, etc. La traction animale est très répandue. Le déficit de matériel lourd pour les travaux de labour, de culture et récolte représente un véritable problème dans la région. Au niveau de Kédougou seuls 3 tracteurs sont fonctionnels, ce qui illustre le sous équipement des agriculteurs pour la préparation des sols, la production et les récoltes
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Agence régionale de développement (ARD) Groupe d'Action pour Développement Communautaire (GADEC) Projet d'appui à la petite irrigation locale (PAPIL) Programme Wulu Nafaa (USAID) Société Nationale d'Aménagement et d'Exploitation des Terres du Delta du fleuve Sénégal (SAED)
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
Environ 2 emplois directs créés par gros porteur, en plus de l’équipe de gestion (3-5) La disponibilité des matériels agricoles, permettra aux femmes de réduire le temps durant la phase d’aménagement et de préparation
des sols et l’utiliser pour d’autres activités Activité de nécessitant une connaissance des techniques d’aménagement et de préparation des sols
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Opportunité de création de centrales d’achats pour la distribution et la réparation de pièces détachées pour ces machines et de service après-vente à Matam
Les besoins liés à la préparation des terres suivent des cycles courts, et sont donc renouvelés régulièrement La demande en matériel agricole est très forte pour la production avec des superficies et main d’œuvre prêtes et disponibles
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
La diversification des menus, effet indirect possible de l’activité, dans les ménages est bénéfique pour la santé et la croissance des enfants
Cette activité n’a pas d’impact significatif sur le désenclavement de la région
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Investissement estimé : Investissement de départ : Lourd achat de tracteurs de minimum 75 CV à 45 millions de FCFA Fonds de roulement et capital-développement : important avec l’entretien des machines et le personnel spécialisé, nécessite
une trésorerie importante
Retour sur investissement estimé : Compte tenu des sommes à mobiliser et maintenir, la rentabilité sera atteinte dans le moyen terme
Ris
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Mauvais état des routes, coût du carburant, zones parfois enclavées Inexistence d’atelier d’entretien, de vente de pièces détachées et de service après-vente sur place pour le matériel lourd Faible pouvoir d’achat d’une certaine frange de la population
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 40
REGION DE KEDOUGOU
TRANSFORMATION DES PRODUITS FORESTIERS
Secteur secondaire SCORE : 3,42 |RANG : 6
Activité de transformation et de commercialisation des produits forestiers : fonio, pain de singe, lalo mbepp, beurre de karité
(BUTYROSPERMUM PARKII)
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Limiter les pertes de production, l’année passée près de 400 tonnes de Fonio ont été perdues faute de valorisation Assurer la transformation et la commercialisation des produits pour une qualité remarquable avec une bonne hygiène, tout en
évitant l’impureté, mélange, présence de sable, de rafles et autres corps étrangers Limiter les risques de dégradation des produits des noix et du beurre de Karité durant les périodes chaudes par des opérations
et techniques extrêmement délicates Restructurer et professionnaliser cette filière qui montre une faiblesse dans l’organisation résultant surtout du manque
d’information avec des producteurs composés essentiellement de femmes analphabètes et pauvres
Dem
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A Saraya et Thiobaye, la production d’une année reste encore stockée faute de moyens de transformation et de commercialisation
Une augmentation notable du potentiel : la moyenne de production de Fonio des dix dernières années est de 1300 tonnes par an
On compte plus d’1 million de baobabs (Pain de singe) n’ont exploité à 100% Les commerçants (bana-bana et grossistes) disposant d’un capital assez consistant parcourent les zones de production pour
s’approvisionner pour la revente sur Dakar, Mali, Gambie avec une bonne marge de bénéfice
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Agence Régionale de Développement (ARD) Institut de Technologie Alimentaire (ITA) Projet de la micro entreprise rurale (PROMER) Programme Wula Nafaa (USAID)
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
Beaucoup d’emplois directs créés : emplois permanents pour la transformation + emplois saisonniers pour la collecte des produits Formation et accompagnement des producteurs pour améliorer la production en quantité, qualité et régularité Fort emploi direct de main d’œuvre féminine dans la transformation et la cueillette de manière plus structurée. Le travail est manuel
et jugé très pénible : les amandes sont d’abord concassées et réduites en poudre, elles seront par la suite grillées dans une marmite puis pilées dans un mortier
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
En amont, augmentation du nombre d’exploitations et de leurs capacités avec pour effet l’augmentation de la production En aval, valorisation des produits locaux, dynamisation des activités connexes telles que le transport, le marketing et la vente Développement de l’exportation de ces produits
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
Effet néfaste de la pollution (émission de poussière et de gaz qui détériorent la qualité de l’environnement). Cependant, cet effet peut être atténué par l’acquisition de matériel peu polluant mais beaucoup plus cher
Impact régional fort: une unité de transformation peut contribuer à l’essor économique de Kédougou, ce qui va attirer l’attention des pouvoirs publics
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Investissement de départ important si l’on considère le coût des équipements et installations. Par exemple, le coût total de la mise en place d’une unité de transformation est estimé à 50 millions de FCFA
Fonds de roulement et capital-développement : les charges de fonctionnement sont élevées (main d’œuvre, carburants, électricité, etc.) et la durée de vie des machines est estimée à 5 ans
Retour sur investissement estimé :Compte tenu des sommes à mobiliser pour cet investissement, la rentabilité sera atteinte à moyen. Le délai de retour sur investissement avoisine les 5 ans
Ris
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L’enclavement des zones de production les rend impraticables en saison hivernale La saison hivernale (pluvieuse) correspond à la période de fructification de l’arbre en même temps qu’elle coïncide avec la
saison des travaux champêtres (cultures vivrières) ce qui entraine une pénurie de main d’œuvre Absence d’infrastructures ou de technologies adéquates sur place
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 41
REGION DE KEDOUGOU
TOURISME
Secteur tertiaire SCORE : XX | RANG : XX
Promotion des activités touristiques par la valorisation du patrimoine naturel, culturel, historique et artisanal de Kédougou (notamment l’éco-tourisme)
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Développement et diversification des offres touristiques : écotourisme, chasse, et lieu de passage pour les voyageurs en provenance des pays limitrophes (Guinée Conakry et Mali)
Augmentation importante des recettes directes des municipalités Forte incitation à désenclaver la zone et y prévoir la construction d’infrastructures de soutien
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Potentiel touristique et réputation sous-exploités et très diversLe récent classement du pays Bassari en tant que patrimoine mondial de l’UNESCO va assurer une promotion et visibilité à l’échelle mondiale et constitue un argument de vente non négligeable, à proximité se trouve également le Parc de Niokolo Koba (913 000 ha et lui aussi classé patrimoine mondial depuis 1981), Dindéfelo, connu pour sa célèbre cascade, ainsi que de nombreuses réserves communautaires, Réputation de la chasse dans la région avec les zones d’intérêt cynégétique (1 312 000 ha) et amodiées (8 074 000 ha) très riches en gibier, la grande chasse dans la ZIC
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Agence Nationale de Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX) Agence Nationale de Promotion du Tourisme (A.N.P.T.) Chambre de Commerce, de l’Industrie et de l’Agriculture de Tambacounda Ministère du Tourisme
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
Beaucoup d’emplois directs créés (Guides touristiques, dans la restauration, l’hôtellerie…) Encourage aussi le besoin et des débouchés pour un lycée hôtelier La main d’œuvre féminine est bien représentée dans le milieu touristique (les hôtesses d’accueil, les restauratrices, les ménagères,
etc.)
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
La mise en tourisme de la zone de Bandafassi, Ibel, Nathia, Iwol et des villages Bedicks Développement de l’artisanat d’art Effet positif sur le commerce avec la valorisation de produits locaux et l’arrivée de devises des autres pays
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
Impact direct sur de sites particulièrement isolés : département de Salémata avec ses sites bassaris d’Ebarack, Etiolo Eganga et Edalé Le tourisme bien qu’il contribue au développement économique de la région à travers l’essor d’activités directes et indirectes entraine
des gaspillages en eau, en électricité, etc. si mal encadré Investir dans ce créneau contribue directement au rayonnement au niveau national et à l’attractivité de Kédougou
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er Investissement estimé : important pour les infrastructures touristiques lourdes (par exemple, pour construire un hôtel, il faut
au moins investir 100 millions FCFA), plus modérés pour la restauration ou des services d’assistance (guides…) Fonds de roulement et capital-développement : Les charges de fonctionnement sont estimées relativement faibles
Retour sur investissement : Les activités et services touristiques étant à forte valeur ajoutée, les investissements même lourds seraient rentables au bout de 5 ans, donc à relativement court terme.
Ris
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Sites pour le moment inadaptés à la demande: infrastructures d’hébergement, liaisons Distance et difficulté pour rallier la région Concurrence de sites touristiques reconnus, plus accessibles et aux aménagements plus confortables, comme Saly Portudal et
les iles du Saloum Absence d’agence de promotion et d’agenda culturel pour le moment
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 42
REGION DE KEDOUGOU
Mines
Secteur tertiaire SCORE : XX | RANG : XX
Promotion des activités minières par la valorisation des ressources naturelles de Kédougou (notamment en or).
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Promouvoir l’exploitation des mines de manière formelle et encadrée Contrôler et encadrer les conditions de travail et risques pour la santé des 10 000 orpailleurs du pays Développer de réelles capacités nationales dans un secteur où la demande et les prix augmentent fortement minier Améliorer les retombées financières des collectivités locales
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Demande mondiale en forte expansion, tirée par l’industrie informatique très dynamique, mais aussi les applications spatiales, la médecine…
L’or est une valeur refuge en tant de crise, son cours a d’ailleurs doublé en 2 ans Plus de cent quatre-vingt (180) demandes de titres miniers concernant la recherche Tout permis d'exploitation peut être assorti d'exonération fiscale valable jusqu'à 7 ans Les réserves de la mine sont estimées à 90 tonnes d'or métal Existence d’un code minier facilitant le développement du secteur
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Agence Nationale de Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX) Ministère des mines et des industries Société d’Etudes et de Réalisation des Phosphates de Matam (SERPM) Direction des mines et de la géologie
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
Secteur à fort intensité de main d’œuvre Importance de former les agents locaux de contrôle et les forces de l’ordre au droit minier dans le but d'éviter les abus et d'éclaircir
leurs relations avec les acteurs du secteur, notamment dans les zones frontalières
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Un potentiel de 200 tonnes d’or estimée dans la zone Forte attractivité du secteur malgré des barrières à l’entrée parfois importante Rentabilité espérée importante
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
Promouvoir une petite industrie mécanisée ou partiellement mécanisée nationale créera une forte valeur ajoutée locale et une
influence conséquente sur le niveau de vie des populations Fort probabilité que l’industrie développe les infrastructures de soutien ou soit assez influente pour les obtenir, ces infrastructures sont
vitales à son expansion
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Investissement estimé : Pour le développement d’une exploitation il faudra dans les 10 milliards de FCFA Fonds de roulement et capital-développement : Les charges de fonctionnement sont estimées relativement importantes. Par
exemple Randgold affirme avoir déjà dépensé 8 millions de dollars (soit plus de 3,9 milliards FCFA au taux actuel) dans les phases de recherches préliminaires à Kédougou, mais pour une exploitation industrielle
Retour sur investissement : Les activités et services touristiques étant à forte valeur ajoutée, les investissements même lourds seraient rentables au bout de 5 ans, donc à court/moyen terme.
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Lourdeurs des démarches administratives pour la formalisation des GIE et autres groupements; Difficile d’obtenir les autorisations qui exigent en retour une valorisation du périmètre dans un délai imparti sous peine de
retrait du permis afin d’éviter la spéculation et pour promouvoir la rotation; Secteur fortement lié au cours de la bourse, risque de volatilité même si la tendance est aujourd’hui positive Présence de grandes multinationales (AREVA, Arcelor Mittal, Randgold…)
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 43
REGION DE KEDOUGOU
JUSTIFICATION DES SECTEURS NON RETENUS
SECTEURS ÉCARTÉS JUSTIFICATIONS
Secteur Primaire
Aviculture L’aviculture traditionnelle est très répandue pour l’autoconsommation. Le poulet du pays est de plus le plus demandé, rendant difficile l’écoulement d’une production de poulets de chair.
Production
(Agriculture et
l’élevage)
Face aux nombreuses difficultés que rencontrent les producteurs en amont (absence de services d’aménagement privé, indisponibilité d’intrants en quantité et qualité suffisante, manque d’aliments pour le bétail…) et en aval de la production, il est plus utile et rentable de convertir ces goulots d’étranglement en niche avant de songer à investir dans la production.
Secteur Secondaire
NTIC Le secteur des infrastructures NTIC est exclusivement dédié à des opérateurs certifiés par l’Etat avec un processus d’obtention de licence onéreux, lourd et long. En ce qui concerne les services NTIC (tels que des cybercafés), le marché est insuffisamment mûr et peinerait donc à trouver un niveau de demande suffisant. Le faible taux d’urbanisation, les modes de vie et les faibles revenus des populations, l’enclavement de certaines communautés difficiles d’accès ne facilitent pas l’essor de telles activités.
Secteur Tertiaire
Assainissement Un programme de 5 ans, lancé par le fonds mondial pour l’assainissement, va débuter prochainement avec des campagnes de sensibilisation, et l’installation de latrines. A ce stade préliminaire de sensibilisation, il est plus judicieux d’attendre un premier retour du programme pour s’assurer des tendances et de l’acceptation du projet par la population.
Education Le secteur de l’éducation reste sensiblement public dans la région ; l’implication de l’Etat se ressent à travers les 220 écoles élémentaires, 221 abris provisoires et 244 établissements secondaires. Même s’il reste beaucoup à faire dans l’enseignement public, il répond pour le moment aux besoins de la population. Toutefois le besoin d’un lycée technique se fera sentir à moyen terme en prévision du développement des activités agricoles notamment.
Santé et services
pharmaceutiques
Il est prévu, dans le Plan Local de Développement des communes, le renforcement des postes de santé avec une forte vocation sociale. La prolifération de la médecine traditionnelle et le niveau de pauvreté de la zone freine encore le développement du secteur privé dans la santé.
Vente de semence et d’engrais
Ce secteur reste peu développé mais bénéficie d’un appui important des autorités, de Bamtaré Sodéfitex, de l’ISRA (Institut Sénégalais de Recherche Agricole) et du Papil (Programme d’Appui à la Petite Irrigation Locale). A titre d’exemple, l’Etat seul apporte 22 tonnes de semences d'arachide par année. La population rurale est ici plus encline à utiliser les semences subventionnées que celle vendues.
N.B. : Nous souhaitons insister sur le fait que les secteurs écartés le sont en l’état actuel des choses uniquement. Avec le développement progressif de l’activité économique, ces niches pourront voir leurs contraintes s’amoindrir et devenir progressivement plus profitables et intéressantes dans la perspective d’investissements productifs.
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 44
REGION DE KEDOUGOU
CONTACTS UTILES
PROGRAMMES RESSOURCES
Organisation Nom Poste Numéro de téléphone | adresse
Projet d'appui à la petite irrigation locale (PAPIL)
M. Pape Codé Wade Chef d’antenne Kédougou 77 45 15 95 – [email protected]
Programme agriculture gestion des ressources naturelles « Wula Nafaa » (USAID)
M. Ousmane Baldé Responsable du BDS 77 608 86 83 –
Programme Yaajende (USAID) M. Abdoulaye Ba Superviseur Nutrition 77 333 40 87 – aba@usaid-
yaajende.org
Programme Yaajende (USAID) M. Algassimou Diallo Superviseur Agriculture 77 333 40 86 – adiallo@usaid-
yaajeende.org
ONG Groupe d'Action pour le Développement Communautaire (GADEC)
M. Ousseynou Ba Chef d’antenne Kédougou 77 651 49 56 -
ONG Groupe d'Action pour le Développement Communautaire (GADEC)
M. GoraSeck Socio-économiste 77 540 99 70 – [email protected]
Agence Régionale de Développement M. Kalidou Cissokho Chef antenne Kédougou [email protected]
Agence Régionale de Développement M. Sidya Cissé Chef suivi et évaluation
Direction de l’Agriculture M. Tall Directeur 77 613 70 07
AUTRES PERSONNES RENCONTRÉES
Organisation Nom Poste Numéro de téléphone | adresse
GIE KOBA KLUB Mme Aissata Aya Ndiaye Présidente 77 510 80 37 – [email protected]
Hôtel le « Relais » M. Yves MALARET Gérant 33 985 10 62
CDEPS de Kédougou M. Bilal FALL 33 985 10 38
Pêcheurs M. Arouna Thiam Pécheurs 77 680 78 64
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 45
REGION DE MATAM
La région de Matam couvre une superficie de 29 616 Km², soit environ 1/7 du territoire national, ce qui fait d’elle la seconde région la plus étendue du pays après celle de Tambacounda. Elle est limitée au Nord par la République Islamique de Mauritanie et la région de Saint- Louis, au sud et au sud-est par la région de Tambacounda, au sud-ouest par la région de Kaffrine, à l’est par la République Islamique de Mauritanie et à l’ouest par la région de Louga. Le fleuve Sénégal borde la région sur toute sa partie orientale et septentrionale, sur une longueur d’environ 200 Km. Matam compte trois (3) départements, cinq (5) Arrondissements, dix (10) Communes, 14 Communautés Rurales, 424 villages et 395 hameaux.
GEOGRAPHIE ET POPULATION Le relief, caractérisé par une vaste plaine incisée de vallées, est relativement plat par rapport au reste du pays. On distingue ainsi trois (03) zones éco-géographiques distinctes :
La vallée du fleuve constituée de dépressions et de micro reliefs appelée communément « Dande Mayo » ;
La zone du Ferlo essentiellement latéritique et plutôt sableuse dans sa partie occidentale ;
Le Diéri ou zone intermédiaire.
La région de Matam connait une moyenne pluviométrique relativement faible (400mm/an) et des températures assez élevées (la température moyenne annuelle maximale est de 37,3° C et la moyenne minimale annuelle de 22,3° C). Située dans les zones sahéliennes et soudano sahéliennes (partie sud), la région bénéficie d’un milieu naturel diversifié et d’un environnement écologique riche et assez favorable. L’étendue de la région et l’éloignement de ses entités administratives, cumulés à un enclavement interne et externe, posent de réels problèmes de liaison, d’encadrement administratif et technique, et de sécurité des populations. CARACTERISTIQUES ET CONTRAINTES SOCIO-ECONOMIQUES DE LA REGION Du point de vue économique, la région de Matam dispose d’un fort potentiel agricole, sylvo-pastoral et minier et peut compter sur un important réseau de la diaspora. De riches gisements de phosphates localisés dans le département de Kanel Ndendory (dont les réserves sont évaluées à 40 millions de tonnes de minerai) représentent par exemple un potentiel de richesse conséquent mais encore inexploité. SECTEUR PRIMAIRE Agriculture - L’agriculture constitue la première activité des populations et emploie 80% de la main d’œuvre régionale. Elle est pratiquée sous différentes formes : Irriguée, sous pluie et de décrue. Les spéculations concernent principalement les cultures céréalières (riz, mil, maïs, sorgho) de patate douce, gombo et arachide, le niébé dans une moindre mesure.
MATAM (2010)
Population :542 201
Densité :17,72 ht/km2
Moins de20 ans :58,12%
% femmes :280 798 ; 52%
% hommes :261 403 ; 48%
Zone Urbaine : 16,91%
Zone rurale : 83, 09%
MATAM (2010)
Population :542 201
Densité :17,72 ht/km2
Moins de20 ans :58,12%
% femmes :280 798 ; 52%
% hommes :261 403 ; 48%
Zone Urbaine : 16,91%
Zone rurale : 83, 09%
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Cependant, le secteur agricole fait face à plusieurs contraintes sur l’ensemble de sa chaîne de valeurs (pré-récolte, production et post-récolte) :
L’insuffisance des superficies aménagées et l’absence de services de réhabilitation et de maintenance des surfaces cultivables réduit les capacités de production et de rendement ;
La lenteur et les difficultés d’approvisionnement en intrants de qualité (semences, engrais, produits phytosanitaires) impactent directement sur la production en termes de quantité et de qualité. L’ouverture de centrales d’achats certifiées contribuerait à combler ce déficit ;
L’absence notoire de tracteurs et autres matériels de production et post-récolte constitue également une entrave sérieuse au développement des diverses filières. Ce constat est d’autant plus vrai qu’il n’existe aucun point de vente de pièces de rechange.
Ainsi, malgré la présence de plusieurs programmes (REVA, GOANA, etc.) qui visent à accélérer son développement, l’agriculture reste une activité aux moyens très limités. Comme nous pouvons le constater, les contraintes citées plus haut justifient le faible rendement des cultures. Des spéculations, comme le riz, ne sont cultivées que dans le département de Matam alors le niébé et l’arachide enregistrent de faibles taux (voir graphique 1 ci-dessus). Elevage - L’importance du cheptel dans la région est perceptible tant en termes de quantité que de diversité. Sont recensés : 326 460 bovins, 528 920 ovins et 233 700 caprins (cf. graphique 2). Toutefois les difficultés d’approvisionnement en aliments de bétail tant à cause de leur prix excessif que des problèmes de transport et disponibilité (enclavement, transhumance du bétail) constituent une entrave pour les petites unités de transformation de lait qui ne disposent pas de suffisamment de matières premières pour développer leur activité en période de saison sèche. Pêche - Activité artisanale jadis florissante grâce à l’existence d’un important réseau hydrographique (fleuve Sénégal, mares), la pêche fait face aujourd’hui à des contraintes environnementales et matérielles importantes. La construction des barrages (Manantali et Diama) qui empêchent la migration des poissons et réduit les plaines d’inondation est selon plusieurs pêcheurs la cause de la raréfaction des ressources halieutiques. La vétusté du matériel de pêche, les mauvaises pratiques et techniques utilisées et le non-respect des normes ont également participé à la diminution de ces ressources et la reconversion de fait des acteurs du secteur vers d’autres activités plus attrayantes. Ainsi, les populations sont souvent ravitaillées par des mareyeurs qui s’approvisionnent de Saint louis, Thiès et Dakar. Cependant, des partenaires tels que le service régional de la pêche et de la sous surveillance (SRPS) ont prévu de redynamiser le secteur en mettant notamment l’accent sur la pisciculture. Leurs projets, bien qu’au stade embryonnaire, laissent entrevoir des perspectives plus favorables pour le secteur dans la région.
44%
78%
100%
22%
17%
52%
94%
34%
17%
45%
69% 14%
0%
2 361
0% 25 740
3%
100%
24 191
5%
1 359
13 237
2 4765%1%
Mil
Sorgho
Mais
Riz
Arachide
Niébé
Graphique 1: Répartition des surfaces cultivées, part de production et rendement par spéculation entre Kanel, Ranérou et Matam
Pourcentage de surfaces utiliséespar spéculation et par zone
Part dans le volume de productionde chaque zone
Source: Dalberg, bilan GOANA 3 éd 2010
32%
36%
35%
42%
35%
56%
95%
26%
59%
65%
100%
9%
100%
6%10 547
786
29 810
0%
4 290 0% 0%
3 292
100 1% 4%
0,30,3
1,91,7
1,4
0,3
0,7
6,0
0,60,4 0,3
0,90,80,90,9
NiébéArachideRizMaisSorghoMil
Source: Dalberg , d’après bilan GOANA 3 éd 2010
Rendements des principales cultures entre Kanel, Matam et Ranérouen 2010
Kanel
Matam
Ranérou
RanérouMatamKanel
61 970
170 800
114 105
90 500
174 320
126 257
87 450
183 800
89 000
OvinsBovins Caprins
Graphique2: Effectif des principales espèces dans chaquedépartement en 2010
Source: Rapport annuel ISRV Matam, 2010
Kanel Matam Ranérou
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 47
SECTEUR SECONDAIRE Le secteur secondaire connait un retard considérable à Matam. Le tissu industriel est pratiquement inexistant ou au minimum peu dynamique. Toutefois, on dénombre quelques rares PME/PMI dans les branches suivantes :
Les industries alimentaires (artisan boulanger, fabrique de glace, conditionnement d’eau filtrée); Le BTP (principalement le second œuvre).
La plupart de ces PMI/PME tournent en deçà de leur capacité, quand elles ne sont pas fermées, pour plusieurs raisons :
Difficultés d’approvisionnement en matières premières ; Coût élevé des facteurs de production sur place ; Difficultés d’accès au crédit ; Absence d’une véritable structure régionale de promotion des investissements ; Absence d’un cadre institutionnel spécifique de gestion stratégique du développement industriel régional ; Etroitesse du marché et des débouchés locaux.
Si l’agriculture pouvait produire de manière régulière et consistante elle inciterait à la mise en place d’unités de transformation mais ses problèmes chroniques, énumérés précédemment, limitent les récoltes à la consommation immédiate. De plus, malgré un potentiel minier important, l’absence de réseau de transport pouvant supporter des chargements de minerai rend très onéreux et difficile l’exploitation des gisements. SECTEUR TERTIAIRE Le secteur tertiaire de Matam est dominé par le commerce, l’artisanat et les transports. Commerce - Le commerce est certainement l’une des activités les plus développées grâce à la présence de marchés hebdomadaires dans les villages et communautés rurales situés sur la route nationale. L’ouverture de centrales d’achats et la dynamisation des activités de mareyage pourraient davantage valoriser ce secteur. Certes, la faible disponibilité de produits essentiels et leur prix lorsqu’ils sont importés de Dakar, incitent l’achat sur le marché mauritanien ; mais cette concurrence serait fortement atténuée avec la commercialisation de productions locales ou la baisse des coûts avec l’achat en gros. Artisanat - La région de Matam bénéficie d’une longue tradition artisanale. Cependant, le faible niveau de structuration et l’insuffisance des appuis à la promotion du sous-secteur réduisent considérablement sa contribution à l’économie régionale malgré les énormes potentialités existantes. Transport - En ce qui concerne le secteur des transports, le réseau routier, en mauvais état, ne permet pas d’évoquer des pistes sérieuses à court terme. La prédominance de routes non revêtues et pistes engendre une usure rapide des véhicules donc des coûts supplémentaires, l’allongement de la durée des déplacements et constitue ainsi un obstacle majeur pour le développement des espaces économiques régionaux.
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REGION DE MATAM
SYNTHESE DES SECTEURS
Les études de terrain et les rencontres avec les acteurs locaux ont fait ressortir plusieurs niches qui ont abouti à la sélection de neuf (9) secteurs porteurs pour la région de Matam :
Aménagement de terres agricoles Apiculture Aviculture Centrale d’achat et de commercialisation Location de matériel agricole Mareyage Vente d’outillages et petits matériels Riziculture Cultures céréalières
Ces opportunités sont celles répondant le mieux aux critères de notre tableau de notation, à savoir la conjonction d’une demande forte, d’impacts économiques et sociaux positifs et importants ainsi que d’atouts environnementaux évidents ou de contraintes facilement surmontables.
Légende: 5 = Très positif 4 = Positif 3 = Neutre 2 = Négatif 1 = Très négatif
Nous présenterons ainsi successivement les fiches détaillées pour ces sous-secteurs (complétées par les éléments assurant l’identification du profil d’investisseur adéquat) puis les raisons nous ayant poussées à ne pas considérer les autres potentialités et enfin des recommandations d’ordre général.
SECTEUR SOUS-SECTEUR RANG PAGE
Primaire Aviculture 1 Page 49
Tertiaire Location de matériel agricole 2 Page 50
Tertiaire Centrales d’achat d’intrants agricoles 3 Page 51
Tertiaire Mareyage 4 Page 52
Primaire Apiculture 5 Page 53
Tertiaire Vente d’outillage 6 Page 54
Tertiaire Aménagement 7 Page 55
Primaire Riziculture 8 Page 56
Primaire Cultures céréalières 9 Page 57
Raisons de la non-sélection des autres secteurs Page 58
Contacts utiles Page 60
Niches/Opportunités Besoin/
Demande Impact social
Impact économique
Contraintes /Atouts
Moyenne Rang
Aviculture 4,00 3,67 4,00 3,67 3,83 1
Location de matériel agricole 4,50 3,67 3,25 3,50 3,73 2
Centrales d’achat d’intrants agricoles 4,50 3,33 3,25 3,33 3,60 3
Mareyage 4,00 4,00 3,00 3,17 3,54 4
Apiculture 3,50 3,33 3,75 3,50 3,52 5
Vente d’outillage 4,00 3,33 3,25 3,33 3,48 6
Aménagement des terres agricoles 4,00 3,33 3,25 3,17 3,44 7
Riziculture 3,50 3,00 3,10 2,80 3,15 8
Cultures céréalières 3,2 3,20 3,00 2,6 3,00 9
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 49
REGION DE MATAM
AVICULTURE
Secteur primaire SCORE : 3,83 | RANG : 1
Elevage et commercialisation de poulets, de poussins, d’œufs et centre de plumage
Imp
acts
Plus de disponibilité et prix plus abordables localement : le poulet de 2kg est parfois vendu 4 600 FCFA à cause de la rareté du produit, du fait qu’il soit importé et/ou du coût des intrants
Allégement des activités de plumage au niveau des GIEs qui consacrent beaucoup de temps à cette activité pour peu de valeur ajoutée (un groupement de femmes rencontré a proposé de payer le service de plumage à 50 F l’unité)
Incitation d’autres GIEs et coopératives à investir dans le secteur avicole avec la disponibilité des aliments sur place et l’existence d’un centre de plumage
Dem
and
e
Manque d’expertise locale, les populations ne sont pas prêtes à se lancer dans la production, ce qui laisse de la place pour davantage d’offre
Demande locale importante : les stocks (GIE, marchés) sont rapidement écoulés, le réapprovisionnement en poussins se fait depuis Saint-Louis faute de poules pondeuses/reproductrices
Forte consommation pendant les périodes de fêtes Absence de centre de plumage Difficulté d’approvisionnement en aliments pour volailles, médicaments vétérinaires: les clients sont obligés d’aller jusqu'à
Saint Louis pour se ravitailler
Pro
gram
mes
pré
sen
ts
Ministère de l’élevage Coopérative des Aviculteurs du Sénégal (COPAVIS) Stratégie de Croissance Accélérée (SCA) Association pour la Promotion de l'Aviculture au Sénégal (APAS) Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA)
INTE
RET
S ET
MO
TIV
ATI
ON
S D
ES I
NV
ESTI
SSEU
RS
EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
Faible emploi direct créé : 1 à 2 personnes pour la vente d’aliments et de plumage, 1 à 2 personnes pour l’élevage Plusieurs emplois secondaires et tertiaires créés au fur et à mesure du développement de l’activité (centrales d’achats et de
distribution dans la région et ses environs) Activité technique nécessitant une expertise/formation pour assurer de meilleurs rendements et éviter les pertes
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Perspectives d’extension des activités avec la mise en place d’un système d’abattage moderne avec chambre froide, centrales d’achat/vente pour la distribution dans la région et ses environs.
Possibilité d’exportation vers le Mali
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
Cette activité n’a pas un réel impact sur le désenclavement A terme, la vente des produits à des prix compétitifs avec des gammes diversifiés (variétés de choix de produits en termes de poids par
exemple) permettra aux populations de s’approvisionner plus largement et diversifier les menus avec la raréfaction des produits halieutiques sur le marché. Souvent les produits locaux coûtent plus chers qu’à Dakar.
Pro
fil f
inan
cier
Investissement faible : aménagement des locaux, achats d’outillages et petits matériels d’exploitation, achat de la plumeuse, stock d’aliments, gestion des charges. Pour commencer le GIE (spécialisé uniquement dans l’élevage et la vente) a dépensé environ 950 000 FCFA pour l’achat et l’élevage de 250 sujets.
Retour sur investissement : réalisé à court terme étant donné la forte demande et consommation des populations pendant les périodes de fêtes.
Ris
qu
es Risques de perte des poussins les premiers jours à cause de leur fragilité
Les médicaments ne sont disponibles qu’à saint louis Maladies animales (grippe aviaire)
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 50
REGION DE MATAM
LOCATION DE MATERIEL AGRICOLE
Secteur tertiaire SCORE : 3,73 | RANG : 2
Location de matériel agricole pour les travaux de labour, la préparation des sols, l’irrigation par motopompes, la mise à disposition de matériel de culture adéquat pour augmenter la production, la mécanisation de la récolte pour un meilleur rendement.
AV
AN
TAG
ES
Imp
acts
L’utilisation des outils traditionnels produit peu de valeur ajoutée, la démocratisation d’outils plus modernes agira donc qualitativement et quantitativement sur la capacité de production qui reste encore très limitée au regard des potentialités. Elle permettra aussi d’envisager de nouvelles cultures qui peuvent être plus rentables et nutritives Exemple : Meilleure exploitation des sols avec l’utilisation de graders pour les travaux préliminaires. Dans la région, les populations ont déploré l’inexistence de matériel agricole notamment de graders qu’ils louent à 80 000 FCFA/h et pour lesquels le transport coûte 2 000 FCFA/km
Les activités post-récolte (battage, décorticage, égrenage, mouture, tamisage des produits) exigent énormément de temps manuellement. Les machines peuvent le réduire jusqu’à 99 %.
La mise à disposition de ces matériaux permettra également aux agriculteurs de respecter le calendrier cultural, d’effectuer leur production/vente à temps afin de respecter leurs engagements auprès de la CNCAS
Dem
and
e
La cherté du matériel agricole (à l’achat) crée un réel besoin de location pour les organisations paysannes Le matériel agricole disponible est globalement insuffisant et obsolète. Il est constitué de charrues, de houes, de daba, etc. La
traction animale est très répandue. Le déficit de matériel lourd pour les travaux de labour, de culture et récolte représente un véritable problème dans la région : dans des villages comme Sorgho, ce déficit pousse les prix de location à 45 000FCFA/h. Le même cas est noté à Wénodi, Diamougueul et dans la quasi-totalité de la région poussant certains à semer et à produire de manière tardive, car dépendant de la disponibilité des équipements des voisins notamment de Dagana et Richard Toll
La vétusté du matériel agricole, le sous équipement des agriculteurs et la non disponibilité des pièces de rechange crée un réel besoin d’investissement et de renouvellement de matériel pour la préparation des sols, la production et les récoltes.
Pro
gram
mes
pré
sen
ts
Agence Nationale de Retour Vers l’Agriculture (ANREVA) Agence Régionale de Développement (ARD) Grande offensive pour la nourriture et l’abondance(GOANA) Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et
de la Falémé (SAED) Programme YAAJEENDE(USAID)
INTE
RET
S ET
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RS
EMPLOI ET FORMATION
3 à 4 emplois directs créés pour l’utilisation des machines (chauffeurs, apprentis) et impact significatif sur l’emploi indirect avec plus de 50 personnes déployées pour exploiter 50ha
Débouchés et synergies avec l’atelier pilote d’Ourossogui qui offre des modules de formation en construction, réparation et maintenance de matériels agricoles
Création d’activités génératrices de revenus pour les femmes qui verront leurs productions notamment maraichères augmenter et auront la possibilité de créer à travers leurs GIEs de petites unités de transformation. A terme, encourage aussi la création d’un lycée technique
Impact faible sur la formation car nécessitant le recrutement de personnel qui maitrise la manipulation des engins
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Opportunité de création de centrales d’achats pour la distribution et la réparation de pièces détachées pour ces machines et de service après-vente à Matam
Les besoins liés à la préparation des terres suivent des cycles courts, et sont donc renouvelés régulièrement La demande en matériel agricole est très forte pour la production avec des superficies et main d’œuvre prêtes et disponibles.
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
Les machines à moteur contribuent à la hausse de la pollution Faible impact sur le désenclavement mais accroissement probable de l’attractivité de la région et donc de l’attention des pouvoirs
publics
Pro
fil f
inan
cier
Investissement estimé : Investissement de départ lourd Fonds de roulement et capital-développement : important avec l’entretien des machines et le personnel spécialisé, nécessite
une trésorerie importante ; matériaux qui seront amortis aux environs de la cinquième année
Retour sur investissement estimé : Compte tenu des sommes à mobiliser et maintenir, la rentabilité sera atteinte dans le moyen terme : les matériaux agricoles coutent assez chers et il faut tenir compte des capacités des agriculteurs à louer le matériel en fonction des récoltes.
Ris
qu
es
Inexistence d’atelier d’entretien, de vente de pièces détachées et de service après-vente sur place pour le matériel lourd en cas de besoin urgent.
Cherté du carburant
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 51
REGION DE MATAM
CENTRALES D’ACHATS D’INTRANTS AGRICOLES
Secteur Tertiaire SCORE : 3,60 | RANG : 3
Centrale pour acheter en gros des intrants agricoles et les rendre disponibles à des prix compétitifs sur Matam
AV
AN
TAG
ES
Imp
acts
La mise en place en place de centrales d’achats d’intrants de qualité aura un impact quantitatif et qualitatif sur la production et permettra ainsi un meilleur positionnement des produits sur le marché local et national
Les produits de traitement permettront de lutter considérablement contre les insectes qui détériorent la production entrainant parfois des campagnes pratiquement nulles
Optimisation du temps dédié à la culture des produits. Avoir à disposition des intrants de qualité permet un meilleur suivi du calendrier agricole, une meilleure conservation des produits et une meilleure productivité du temps passé dans les champs. Cela contribuera à pouvoir écouler plus tôt la marchandise et ainsi préparer la prochaine campagne en tenant compte des conditions d’octroi de crédit de la CNCAS
Dem
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e
Faiblesse de l’offre : l’approvisionnement en intrants (produits de traitement, semences, engrais, urée etc.) pose des problèmes récurrents, notamment pour le maraîchage qui exige un approvisionnement sécurisé et régulier.
Certains sont même parfois obligés de parcourir 200 à 300 kms pour s’approvisionner en bonnes variétés de semences : jusqu'à Ndioum ou Richard Toll
L’acquisition des semences sur les marchés locaux n’offre aucune garantie ni certification de qualité, entrainant risques et surcoûts
Insuffisance d’utilisation d’intrants chimiques et organiques pour l’amendement des sols : après 45 jours de semences sans urée, les agriculteurs perdent la totalité de la production
Dépendance en semences subventionnées de qualité inférieure ne respectant souvent pas les caractéristiques techniques de la région et occasionnant des retards de livraison
La mauvaise qualité des semences amène le cultivateur à ressemer plusieurs fois, perdant temps et argent et augmentant la demande en produits de qualité
Dès les premières pluies, les camions citernes qui livrent le gasoil ne veulent pas entrer dans le Dandémayo. Il en est de même pour les engrais, les camions ne prennent pas de risque : de ce fait, une bonne partie des facteurs de production (engrais ; gasoil, produits phytosanitaires), acquis au comptant, sont achetés en Mauritanie
Pro
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mes
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ts
Agence Régionale de Développement (ARD) Service Départemental de Développement Rural (SDDR) Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et
de la Falémé (SAED) Programme YAAJEENDE(USAID)
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EMPLOI ET FORMATION
1 à 2 emplois directs par point de vente ; 3 à 4 personnes au niveau de la centrale d’achat Nécessite un personnel formé justifiant d’expérience en gestion de stock, comptabilité, gestion Promotion de l’emploi féminin avec le recrutement de vendeuses
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Diversification des cultures par la fourniture de semences indisponibles avant la campagne et augmentation de la production et donc des denrées disponibles localement
Activité rentable et pérenne compte tenu de l’existence de trois cycles agricoles dans plusieurs zones agricoles de la région
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
L’utilisation de produits phytosanitaires chimiques pollue l’environnement et dégrade le sous-sol La proximité d’une centrale d’achat d’intrants participe à la résolution du problème d’enclavement
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Investissement estimé : Pour ouvrir une centrale d’achat d’intrants, le fonds nécessaire est estimé à environ 40 000 000 F CFA avec l’aménagement des locaux, l’approvisionnement en intrants, la constitution de stocks
Fonds de roulement et capital-développement : Compte tenu des salaires, loyer pour l’entrepôt et points de vente, les charges d’exploitation prévisionnelles mensuelles seraient comprises entre 500 000 FCFAet 700 000 FCFA environ
Retour sur investissement estimé : Compte tenu des sommes à mobiliser, la rentabilité sera atteinte à moyen terme bien qu’elle dépendra assez fortement des résultats de la première campagne et de la confiance à instaurer.
Ris
qu
es
Difficulté pour écouler les produits en cas de disponibilité des intrants subventionnés par l’Etat Enclavement de certaines localités à vocation agricoles (Dandémayo par exemple) Existence de marchés hebdomadaires et d’activités commerciales pouvant constituer une concurrence pour l’ouverture d’une
centrale d’achat d’intrants
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 52
REGION DE MATAM
MAREYAGE
Secteur tertiaire SCORE : 3,54 | RANG : 4
Commercialisation de poissons et produits halieutiques en provenance de la côte
Imp
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La commercialisation de poisson venant de Saint Louis, Mbour, Dakar et autres devient rentable dans la région avec la raréfaction des ressources halieutiques du fleuve suite aux problèmes rencontrés par le secteur de la pêche continentale tels que la présence des barrages, l’ensablement des mares, le matériel vétuste, le non-respect des normes de pêches et périodes de pause, les mauvaises pratiques de pêche, la dégradation continue de l’environnement aquatique, etc.
Rendre accessible à la population une large gamme de produits qui pour le moment se limite aux poissons d’eau douce, moins appréciés et de plus en plus rares
Possibilité de diffusion large en trouvant des relais pour la revente dans les localités éloignées Les pêcheurs n’ont pas toujours les moyens de conserver les produits dérivés de la pêche. La création d’une unité de
conservation et vente de poissons améliorerait les conditions de travail dans la chaîne et le respect des normes sanitaires En parallèle, formation pour préserver de manière règlementée la pêche continentale qui s’effectue de manière anarchique,
les poissons de toutes tailles sont pêchés affectant la reproduction des espèces
Dem
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Demande locale importante auprès des fonctionnaires, hôtels et auberges, programmes et ONG en exercice dans la région, hôpitaux etc. Dans le département de Kanel par exemple où il n’existe pas de mareyeurs, 40 à 50 t de produits halieutiques sont importés par d’autres moyens tous les mois
Le poisson de mer est un produit bien apprécié dans la région (les poissons d’eau douce sont jugés plutôt fades) et pourrait bénéficier d’une forte demande future : dans les complexes hôteliers comme l’hôtel Sogui, le ravitaillement en poisson se fait depuis Dakar du fait la rareté du produit localement
En cas de méventes dues à des problèmes techniques dans la chaîne du froid, le poisson peut être vendu pour le séchage, le fumage, la transformation en farine de poisson
Existence de marchés (louma) locaux et d’export aux régions voisines (approvisionnement des marchés de Podor où la pêche est fortement réduite avec la construction des barrages)
Le marché communal est approvisionné en poissons de mer par les mareyeurs en provenance de l’intérieur du pays comme Saint Louis, Kayar etc. Malgré tout, le choix est réduit et la principale espèce vendue est la sardinelle ou « yaaboye ». Les populations n’ont souvent pas accès à une large variété de produits
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Service régional des pêches de Matam Ministère de l’économie maritime Fédération Nationale des Mareyeurs du Sénégal L’existence d’une usine de fabrication de glace à Ourossogui constituerait une synergie intéressante
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
Environ 2 emplois directs créés pour la distribution (1 chauffeur et son apprenti), 1 à 2 personne(s) pour la vente des produits sur place plusieurs emplois indirects créés avec la revente des produits par les vendeurs locaux
La vente de poissons est une activité qui traditionnellement implique beaucoup les femmes. Le projet permettra d’appuyer l’entreprenariat féminin dans la vente et la transformation artisanale du poisson
Activité de commercialisation ne nécessitant pas une formation particulière MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Possibilités d’approvisionnement du marché local en poisson de mer à partir de Saint Louis, Kayar, Mbour, Dakar Les poissons maritimes resteront toujours plus prisés que les poissons d’eau douce par une frange de la population (personnes en
mission, fonctionnaires)
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
La diversification des menus dans les ménages est bénéfique pour la santé et la croissance des enfants Cette activité n’a pas d’impact significatif sur le désenclavement de la région
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L’investissement dans cette activité nécessite l’acquisition d’un camion frigorifique dont le coût est estimé à environ 30 000 000 FCFA, la construction d’une chambre froide pour la conservation et l’approvisionnement sur place (environ 15 à 20 millions selon la capacité), achat d’un groupe électrogène pour parer aux coupures d’électricité.
La rentabilité sera atteinte dans le moyen terme. La livraison de poisson des mareyeurs s’élevait à 9 000 tonnes en 2010 et dépasse largement la production locale qui était de 2 500 tonnes et qui n’arrivait à couvrir l’ensemble de la demande
Ris
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es Mauvais état des routes, coût du carburant, zones parfois enclavées
Concurrence des produits halieutiques de la pêche continentale (fleuve Sénégal) Baisse du chiffre en période hivernale avec la raréfaction des produits de mer et les routes parfois impraticables
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 53
REGION DE MATAM
APICULTURE
Secteur primaire SCORE : 3,52 | RANG : 5
Elevage d’abeilles pour la production et la commercialisation de miel et produits dérivés
Imp
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La proximité des fermes apicoles avec les champs participera à la meilleure pollinisation des récoltes, la population vivant à 90 % de l’agriculture
Enrichir et diversifier l’alimentation de la population pour un meilleur équilibre nutritionnel Diversifier les activités génératrices de revenus
Dem
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Demande constante régionalement et dans le pays : le produit est recherché et perçu comme bon à la consommation et bénéfique pour l’organisme grâce à ses nutriments et effets thérapeutiques sur certaines maladies
Opportunités de distribution au niveau national : supermarchés, centre sportifs, centre de santé, coopératives etc. Perspectives d’exportation avec la prospection de clients en France et vers d’autres marchés européens Possibilité d’écouler la marchandise dans des salons et foires agricoles telle que la FIARA, demandeuses de produits de ce type
Pro
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Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural ANCAR (Appui technique et formation) Biodiversité (Sénégal-Mauritanie) : pour le moment l’ONG a terminé la phase 1 et prépare la phase 2 qui n’a pas encore
démarré Union nationale d'apiculteurs du Sénégal (UNAS) Programme YAJEENDE (USAID)
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
Formation aux techniques apicoles et de récolte nécessaire (ANCAR, experts apicoles locaux qui peuvent appuyer la formation) 2 à 3 emplois directs créés pour l’entretien de 100 ruches et création de plusieurs emplois secondaires et tertiaires au fur et à mesure
du développement de l’activité (unités de transformation et de conditionnement du miel, confiture de miel) La collecte du miel est un travail généralement dévolu aux hommes compte tenu des risques (piqûre des abeilles) Les investisseurs doivent être en constante recherche d’informations sur les nouvelles techniques de pointe pour améliorer la qualité
de leur produit et prétendre concurrencer les gros distributeurs au niveau international.
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Disponibilité des jardins au bord du fleuve, endroits propices aux activités apicoles avec possibilité de nouer des partenariats avec les propriétaires
Dynamisation des services connexes : Transformation du miel brut et conditionnement du produit pour la vente Les personnes formées apprendront la pratique de l’apiculteur à d’autres, diffusion dans les villages environnants, information sur
l’impact des abeilles sur l’environnement, l’agriculture, etc. Amélioration de la qualité du miel grâce à des méthodes modernes qui auront aussi pour effet de limiter les importations en
proposant des prix compétitifs sur le marché
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
Amélioration de l’équilibre nutritionnel et lutte contre la malnutrition des enfants avec une fourniture régulière en vitamines et micronutriments
Améliorer la santé en vulgarisant les diverses possibilités d’utilisation des produits de la ruche (le miel, la propolis qui est un antibiotique, le pollen et la gelée royale)
La mise en œuvre de ce projet nécessite la création d’infrastructures utiles à l’ensemble de la population villageoise (puits)
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Investissement de départ : Moyen (1 ruche coute 2000FCFA ; achat de combinaisons, aménagement de terrain pour l’installation des infrastructures environ 1ha pour 300 ruches (miellerie, Hangar, atelier de cire), achat du petit matériel, divers)
Fonds de roulement et capital-développement : Faible
Retour sur investissement estimé : La rentabilité sera atteinte dans le court terme compte tenu du court cycle de production de la demande et de la saisonnalité de l’activité. La capacité de récolter du miel 2 à 3 fois dans l’année à raison de 80L /ruche crée des bénéfices non négligeables pour un litre vendu à 2 500 FCFA pour une production traditionnelle et le pot de 500g de miel traité qui importé est vendu par des sociétés comme la Saprolait à 9 000 FCFA
Ris
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es Vols de ruches si elles ne sont pas surveillées
Manque d’expertise de la main d’œuvre locale pour la transformation et le conditionnement avec l’exigence du respect des normes d’hygiène, de qualité, de standardisation et d’emballage
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 54
REGION DE MATAM
VENTE D’OUTILLAGES
Secteur tertiaire SCORE : 3,48 | RANG : 6
Ventes d’outils et matériel agricole léger : pelles, brouettes, semoirs, motopompes, faucilles et autres
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Aide au travail manuel pour en accélérer l’exécution, le temps libéré peut être mis à profit pour valoriser les récoltes et donc en accroitre la valeur
La proximité du lieu de vente d’outillage fait gagner du temps à l’exploitant en cas de besoin de remplacement du petit matériel
Dem
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Importante demande en outillage : les outils utilisés par les cultivateurs sont renouvelés fréquemment (chaque année ou tous les 2- 3 ans)
Demande en motopompe en croissance face à l’insuffisance de la dotation du gouvernement en GMP (Groupe Motopompe) à usage collectif au niveau des périmètres irrigués villageois
Prolifération des potagers qui demandent un entretien régulier au sein des maisons, pour l’autoconsommation
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ts Agence Régionale de Développement (ARD)
Chambre de Commerce, de l’Industrie et de l’Agriculture de Matam(CCIAM) Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et
de la Falémé (SAED)
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
Faibles emplois directs créés : 1 à 2 emplois directs créés pour chaque point de vente Ne nécessite pas de renforcement des capacités ni le recrutement de personnel aux compétences spécifiques Les femmes étant la principale source de main d’œuvre paysanne notamment dans l’horticulture elles seront les principales
destinataires de l’outillage agricole, ce qui allégera leur charge et améliorera leur productivité
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Pérennité de l’activité assurée si les outils proposés répondent aux exigences des clients en termes de rapport qualité/prix En aval, fabrication de petit matériel de bonne qualité, mieux adapté et compétitif par rapport au matériel importé ou venant de
l’industrie locale Dynamisation des services connexes : entretien et réparation de matériels agricoles par les artisans sur place
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
L’utilisation d’outillages et de petit matériel peut améliorer les conditions écologiques et aider à protéger l’environnement (pollution) Investir dans ce créneau ne contribue pas directement ou immédiatement au désenclavement de Matam
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Investissement de départ : faible (estimé à 30 000 000 FCFA) Fonds de roulement et capital-développement : les charges pour les salaires, la consommation de carburant, d’électricité, etc.
demeurent relativement faibles
Retour sur investissement estimé : Les sommes à mobiliser étant modestes et la demande forte, la rentabilité sera atteinte dans le moyen terme et est estimé à 500 000 mensuellement pour payer les salaires, l’électricité, et le loyer (relativement faible) charges variables divers (renouvellement du stock)
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Inadaptation des outils proposés par rapport à la demande sur place Fréquence d’achat faible
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 55
REGION DE MATAM
AMENAGEMENT DES TERRES AGRICOLES
Secteur tertiaire SCORE : 3,44 | RANG : 7
Services spécialisés dans l’aménagement et la maintenance des terres agricoles
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La région souffre du manque d’entretien de ses terres et de l’impossibilité - ou du moins de la difficulté - à en mettre de nouvelles en exploitation. C’est le cas dans le Dandémayo et le Diériqui constituent l’essentiel des terres cultivables. Ainsi, dans certaines localités comme Dembacané, Adabéré et Lobaly, parmi les grands périmètres mis en place par la SAED il y a plus de 15 ans, seules certaines parties sont encore en activité du fait de problèmes importants de maintenance. Celui de Lobaly ne fonctionne pratiquement plus
L’apparition de ces services devrait permettre de résoudre les questions d’insuffisance et de vétusté des aménagements hydro agricoles qui tombent souvent en panne, c’est le cas avec le casier B de Ndendory qui est resté 2 ans sans exploitation, à cause d’un mauvais planage
La maintenance des terres aménagées est garante du rendement optimal des terres dans cette région à forte connotation agricole. Le curage et l’entretien régulier des sols garantissent une augmentation non négligeable de la productivité
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Les problèmes d’aménagement entraînent de nombreuses difficultés pour l’irrigation, voire même des abandons à contre cœur de l’exploitation
Mauvais agencement des terres (bandes étroites) et en quantité insuffisante, opportunité pour optimiser les aménagements et accroitre la production
Aucune société privée recensée dans la région
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ts Agence Régionale de Développement (ARD)
Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED)
Programme YAAJEENDE (USAID)
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EMPLOI ET FORMATION
Nombre important d’emplois créés pour l’entretien et la réhabilitation des PIV ainsi que pour les nouveaux aménagements Nécessite le renforcement des capacités et le recrutement de personnel aux compétences spécifiques Faible emploi direct de main d’œuvre féminine dans l’aménagement
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
L’aménagement est porteur de synergies avec les projets de location et de vente de matériels agricoles. L’augmentation visible de la production en quantité et en qualité et donc des revenus des agriculteurs sera le meilleur argumentaire de vente et créera des capacités financières pour renouveler les services régulièrement.
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
L’aménagement des terres diminue les surfaces disponibles pour l’élevage, l’irrigation et l’utilisation de motopompe perturbent l’écosystème fluvial et diminuent par conséquent le niveau de l’eau
La création de sociétés d’aménagement privées joue un important dans la valorisation du potentiel agricole et l’attractivité de Matam Sécurité alimentaire et santé pourront être soutenues par la diversification des cultures qui ressort de la production
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Investissement estimé : Investissement de départ important, il faut beaucoup de ressources financières (environ 300 millions) pour acquérir le matériel d’aménagement nécessaire (pelle, grader, etc.). Une partie du matériel peut également être acquise en crédit-bail.
Fonds de roulement et capital-développement : Prenant en compte les charges d’entretien des matériels, le loyer mensuel, les charges des techniciens et des ingénieurs, les redevances mensuelles en cas de crédit-bail, les charges prévisionnelles d’exploitation seraient d’environ 5 000 000 F CFA avec les charges fixes (loyer, factures, salaires des ingénieurs et techniciens ) et les charges variables (maintenance des matériaux d’aménagement etc.), divers.
Retour sur investissement estimé : avec un investissement de départ lourd, la rentabilité sera atteinte à long terme. En tant que service de forte valeur ajoutée, d’importantes marges bénéficiaires peuvent être réalisées. Ce qui du coup, va assurer une rentabilité à long terme même si on peut s’attendre à des résultats déficitaires durant les 2 ou 3 premiers exercices compte tenu des sommes à mobiliser en début d’exercice.
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Cherté des services par rapport aux capacités financières des exploitants (certains agriculteurs ont estimé leur capacité de payer la prestation à 200 000 FCFA/ha). L’aménagement complet comprenant l’étude géologique est évalué entre 4 et 5 millions de FCFA par la SAED
Les prix proposés pour l’aménagement sommaire sont également onéreux et estimés à 40 000FCFA/h (négocié à 500 000 FCFA par hectare par un exploitant).
Nécessite des ressources humaines avec une expertise pointue et peu disponible (ingénieurs hydrauliques, géologues etc.) Zones très enclavées surtout dans le Dandémayo et dans certaines zones du diéry et du ferlo engendrant un accès difficile en
période hivernale
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 56
REGION DE MATAM
RIZICULTURE
Secteur primaire SCORE : 3,15| RANG : 8
Production de riz en grande quantité grâce à l’intensification et l’utilisation de techniques modernes et de semences de qual ité (sahel 157, sahel 108, sahel 201, sahel 202, sahel 134, sahel 159, IR 15 29, Nerica irrigué 4, Nerica pluvial 2). Les conditions sont favorables particulièrement dans le département de Matam (ou tout la production a été faite lors de la campagne 20101/2011) pour effectuer une double culture : pendant la saison des pluies (hivernage) et la contre-saison froide.
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Accroissement des revenus agricoles du département Augmentation de la production régionale de riz qui représente plus de 74% de la production nationale selon les données de
l’ANSD (campagne 2010/2011) Amélioration des rendements qui sont de 5,97 T/ha en 2010 et qui peuvent aller jusqu’à 9 T/ ha
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Marge de progression importante pour atteindre l’autosuffisance en riz produit localement : pour une population estimée à 542 201 habitants (ANSD en 2010) et une consommation individuelle de 80 kg/an, la demande annuelle régionale est estimée actuellement à 43 376 T (soit 66 871 T de Paddy). La comparaison avec les résultats disponibles sur la production de Matam estimés à 27 963T de Paddy (campagne 2010/2011 hors culture de décrue) montre que la région est loin de l’autosuffisance en riz malgré le potentiel de développement de la riziculture.
Existence d’un important marché régional de la vallée où les populations, en dehors des grandes villes, consomment beaucoup plus le riz local
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Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural (ANCAR) Agence Nationale de Retour Vers l'Agriculture (AN REVA) Agence Régionale de Développement (ARD) Direction régionale de développement rural(DRDR) Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l’Abondance (GOANA) Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) Programme National de Développement Local (PNDL) Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal
et de la Falémé (SAED) Programme National d’Investissement agricole (PNIA Programme Initiative RIZ
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
Utilisation de main d’œuvre locale, de travailleurs saisonniers pour la récolte et la mise en meule, estimée à 50 personnes pour une exploitation de 50 à 100 ha
Les femmes sont fortement impliquées surtout pendant la préparation des semences, la fertilisation chimique et la récolte
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Développement/nécessité de développement des activités en aval : aménagement, vente de matériels agricoles, de semences, d’engrais
Croissance des activités post récolte (rizerie, emballage et commercialisation) Pérennité assurée grâce à une demande croissante du riz d’année en année
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
Consommation importante de ressources par l’intensification (électricité, gasoil et eau) et risque de contamination des aires de pâturage par les résidus des eaux de drainage et risque de pollution des nappes phréatiques par l’infiltration des produits chimiques
Investir dans ce créneau contribue directement au rayonnement national et à l’attractivité de Matam, une des conditions nécessaires au désenclavement
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Investissement estimé : l’investissement nécessaire pour une rizerie de 50 à 100 ha est estimé à 96 923 euros (soit 63 millions F CFA) - hors prix du terrain mais comprenant l’achat de matériel neuf. Fonds de roulement et capital-développement : Pour une exploitation de 50 ha, les charges d’exploitation sont évaluées à 42 795 euros (27 817 050 F CFA) par campagne
Retour sur investissement estimé : avec un rendement moyen de 6 T/ha, le résultat prévisionnel par hectare serait de 689 euros (447 318 F CFA). Le délai de retour sur investissement serait de 3 ans et 2 mois avec un taux de rentabilité de 11%.
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L’accès au foncier : c’est une condition préalable qui peut être très délicate même pour des ressortissants de la localité. La gestion et l’attribution des surfaces sont du ressort des collectivités locales
L’existence d’un service d’aménagement privé peut faire défaut et les périmètres irrigués villageois (PIV) de la SAED ne sont destinés aux privés
L’indisponibilité des intrants à temps voulu constitue un risque si l’exploitation dépend de la distribution des engrais et semences subventionnés par l’État
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 57
DEPARTEMENT DE MATAM
CULTURES CEREALIERES
Secteur primaire SCORE : 3,00 | RANG : 09
Production de, mil, de sorgo et de maïs.
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Accroissement des revenus agricoles de la région Amélioration des rendements avec notamment la culture du sorgho et du mais qui n’enregistre pas de grandes quantités
de récoltes. En 2010/2011, la production était de 13237 tonnes pour le sorgho et 1327 pour le maïs.
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La culture du mil reste très prisée dans la région si on considère la vente issue des semences lors de la campagne agricole 2010 : sur 45000 kg reçu tout a été vendu.
L’insécurité alimentaire qui se fait de plus en plus menaçant dans la région. La production céréalière en grande quantité représenterait un avantage considérable pour parer à ce risque et présente des perspectives pour le développement économique régional.
Les productions restent toujours insuffisantes par rapport aux besoins céréaliers de la région et constituent un manque à gagner qu’il faut exploiter.
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Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural (ANCAR) Agence Nationale de Retour Vers l'Agriculture (AN REVA) Agence Régionale de Développement (ARD) Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l’Abondance (GOANA) Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) Programme National de Développement Local (PNDL) Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve
Sénégal et de la Falémé (SAED) Programme USAID : YAJEENDE le Programme National d’Investissement agricole (PNIA Programme Wapp sorgho qui a pour objectif « l’amélioration de la productivité du sorgho de décrue dans la vallée du
fleuve Sénégal ».
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
Utilisation de main d’œuvre locale, de travailleurs saisonniers pour la récolte, estimée à 50 personnes pour une exploitation de 50 à 100 ha par type de spéculation.
Les femmes sont fortement impliquées surtout pendant la préparation des semences, la fertilisation chimique et la récolte
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Encourage le développement des activités en aval : aménagement, vente de matériels agricoles, de semences, d’engrais Croissance des activités post récolte (battage, décorticage, emballage et commercialisation) Pérennité assurée grâce à une demande croissante de céréales d’année en année
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
Consommation importante de ressources par l’intensification (électricité, gasoil et eau) et risque de contamination des aires de pâturage par les résidus des eaux de drainage et risque de pollution des nappes phréatiques par l’infiltration des produits chimiques
Investir dans ce créneau contribue directement au rayonnement national et à l’attractivité de Matam, une des conditions pour sortir du désenclavement
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Investissement estimé : l’investissement nécessaire pour ces céréales de 50 à 80 ha est estimé à 121 954 euros (soit 80 millions F CFA) - hors prix du terrain mais comprenant l’achat de matériel neuf. Fonds de roulement et capital-développement : Pour une exploitation de 50 à 80 ha, les charges d’exploitation sont évaluées à 22868 euros (15 000 000 F CFA) par campagne
Retour sur investissement estimé : avec un résultat net annuel de 7 à 10 Millions par an l’exploitation deviendra rentable après un délai de 3 à 4 ans
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L’accès au foncier : c’est une condition préalable qui peut être très délicate même pour des ressortissants de la localité. La gestion et l’attribution des surfaces sont du ressort des collectivités locales
L’existence d’un service d’aménagement privé peut faire défaut et les périmètres irrigués villageois (PIV) de la SAED ne sont pas destinés aux privés
Insuffisance des superficies aménagées, le coût élevé des aménagements privés et absence de services de réhabilitation et de maintenance des surfaces cultivable
Lenteur et difficultés d’approvisionnement en intrants de qualité si l’exploitation dépend de la distribution des services étatiques (semences, engrais, produits phytosanitaires) ; cout élevé des intrants non subventionnés
Absence de tracteurs et autres matériels de production et post-récolte qui constitue une entrave sérieuse au développement des diverses filières
Enclavement de plusieurs des zones de production rendant difficile l’encadrement des producteurs et l’écoulement des produits.
Rendements pluviométriques aléatoires qui condition la production dans certains zones comme le Diéry Attaque d’insectes, d’oiseaux et de parasites Non- maîtrise des crues pour laquelle les producteurs n’ont pas de marge de manœuvre possible car tout dépend des
quantités de pluie, du niveau du fleuve entre autres.
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 58
REGION DE MATAM
JUSTIFICATION DES SECTEURS NON RETENUS
SECTEURS ÉCARTÉS JUSTIFICATION
Secteur Primaire
Production La production agricole est assurée par une population fortement concernée, ayant l’expertise et la volonté mais avec des moyens très limités. L’offre potentielle étant importante et disponible sur place, l’intérêt pour les investisseurs est d’actionner les leviers qui pourront la dynamiser et créer de la valeur sur des niches encore inexploitées. En levant les contraintes sur la chaîne de valeur, la production suivra naturellement.
Exploitation
forestière
Malgré un fort potentiel forestier, les effets de l’action humaine combinés aux feux de brousse et aux sécheresses répétées ont décimé les ressources régionales et entrainé la régression des forêts. L’exploitation du charbon de bois est ainsi interdite. La gomme arabique domine l’activité avec 83,07 T/an, suivie du jujube (65,2 T/an) et le pain de singe (4,65 T/an). Cependant, les quantités recueillies par année ne justifient pas un investissement en propre dans ce secteur tant que les conditions de régénération des ressources ne sont pas effectives. La rentabilité relative par rapport à d’autres activités ne joue pas non plus en la faveur de ce sous-secteur.
Secteur Secondaire
Artisanat Le secteur de l’artisanat n’arrive toujours pas à décoller malgré un environnement potentiellement favorable. Son faible niveau de structuration et un savoir-faire resté traditionnel avec des technique de façonnage et de chauffage dépassées empêchent d’espérer un développement productif à court terme. A titre d’exemple, depuis plus de 10 ans se tient le festival « blues du fleuve » par Baba Maal qui en plus d’échanges intellectuels est une foire artisanale et d’exposition d’objet d’art, mais le succès de l’initiative n’est toujours pas au rendez-vous.
Transformation de
produits laitiers
A l’heure actuelle, les difficultés d’approvisionnement en aliments de bétail, tant à cause de leur prix excessif que de problèmes de transport et de disponibilité, constituent une entrave pour les petites unités de transformation de lait qui ne disposent pas de suffisamment de matières premières pour développer leur activité.
Transformation des produits de la pêche
Les contraintes environnementales et matérielles importantes limitent le développement de la pêche qui ne produit déjà pas assez pour la consommation locale et de ce fait ne produit pas de ressources qui peuvent être destinés à la transformation
Transformation des
produits agricoles
Agriculture pratiquement dédiée à la consommation. Pas de surplus pour la transformation.
Mines
Absence de réseau de transport pouvant supporter des chargements de minerai, ce qui rend très onéreux et difficile l’exploitation des gisements. Il faut également noter la complexité du processus d’octroi des licences et le coût élevé des investissements.
Industries, BTP Les difficultés d’approvisionnement en matière première pour les promoteurs, le coût élevé des facteurs de production sur place, l’étroitesse du marché et des débouchés constituent l’essentielle des contraintes qui font que les industries et les BTP tournent en deçà de leur capacité et n’encouragent pas l’implantation d’autres sociétés.
Fabrique d’aliments pour le bétail
La tradition d’élevages extensif, l’existence de vastes pâturages herbacés dans le Ferlo, le potentiel important de fourrage dans le Walo (résidus de récolte cultures irriguées et décrue), les problèmes de transport lié à l’enclavement pour la vente, la transhumance du bétail, la concurrence au niveau national (NMA Sanders, GMD) constituent autant de facteurs qui n’encouragent pas la mise en place d’une fabrique d’aliments de bétail.
Atelier mécanique,
Fabrication
d’emballages
Pour le moment, la mise en place d’atelier mécanique ne s’avère pas porteuse même si les perspectives pourraient être intéressantes à terme avec l’implantation d’entreprises d’aménagement et la location de matériels agricoles. C’est également le cas pour la fabrication d’emballages, sous l’effet de l’augmentation de la production et de la promotion du riz de la vallée (amené à prendre de l’ampleur avec l’enchérissement du riz importé).
Infrastructures Le secteur des infrastructures est exclusivement dédié à des opérateurs certifiés par l’état
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 59
NTIC, Services NTIC avec un processus d’obtention de licence onéreux, lourd et long. Pour les services NTIC (tels que des cybercafés), le marché est insuffisamment mûr et peinerait donc à trouver un niveau de demande suffisant. Le faible taux d’urbanisation, les modes de vie et les faibles revenus des populations, l’enclavement de certaines communautés difficiles d’accès ne facilitent pas l’essor de telles activités.
Production
d’énergie
Les besoins en énergie (surtout en milieu rural) concernent surtout l’accès à l’électricité. Le secteur est cependant très réglementé. Ainsi, l’Agence Sénégalaise de l’Electrification Rurale (ASER) gère les attributions de marchés par appel d’offre nécessitant une capacité technique et financière importante et une expérience du secteur très pointue.
Secteur Tertiaire
Transport Réseau routier en mauvais état, prédominance de routes non revêtues et pistes qui engendrent une usure rapide des véhicules donc des coûts supplémentaires, allongement de la durée des déplacements, coût du carburant.
Santé L’existence de cases de santé, d’un hôpital régional et d’un autre en construction, de districts sanitaires dans les trois départements ne justifient pas l’ouverture de cliniques pour lesquelles le capital de départ nécessaire est généralement élevé. Conjugué à des fréquences de visite relativement faibles et la concurrence des établissements en place (subventionnes par l’Etat), le secteur est peu attractif pour des investissements productifs. La carence en médecins au niveau national et l’enclavement d’une région déjà reculée, ainsi que la concurrence de la capitale (où la demande est plus forte avec de meilleures opportunités d’emploi) s’ajoutent à la liste des contraintes. La région compte également 4 pharmacies dont une chargée de la coordination des activités de la Pharmacie Régionale d’Approvisionnement. Même s’il parait insuffisant ce chiffre répond à la demande qui se tourne aussi vers la médecine traditionnelle.
Tourisme L’absence d’infrastructures d’accueil, l’enclavement interne de la région l’irrégularité de la desserte de la région par avion (les liaisons sont assurées par les avions militaires sous forme de vols privés), l’inexistence de siège pour le syndicat d’initiative sont autant de facteurs qui bloquent l’essor de l’activité. Toutefois, la valorisation des potentialités écologiques et culturelles permettrait de promouvoir plusieurs types de tourismes pouvant générer de la valeur ajoutée pour l’économie locale. Le programme d’actions déposé par la Région Nord Pas de Calais auprès du Ministère français des Affaires Etrangères ainsi que l’achat de vedettes pour la promenade fluviale offrent donc des perspectives dans le long terme.
Education Le secteur de l’éducation est bien quadrillé à Matam. On note la présence de plusieurs cases pour les tout-petits (30), 402 écoles dont 7 privées dans le département de Kanel,55 collèges moyens et secondaires dont 5 privés avec une politique collège de proximité tous construits par les associations des ressortissants de la région vivant à l’étranger et/ou des partenariats avec le PAISD. De ce fait le secteur ne représente pour le moment pas un créneau porteur pour le productif car le marché absorbe largement la demande. Rajoutons toutefois que le besoin de lycées ou instituts de formation technique se fera sentir à moyen terme en parallèle de l’essor économique. Pour un développement harmonieux, les autorités publiques ou investisseuses potentiels du secteur éducatif pourront se positionner en prévision de l’accompagnement nécessaire de besoins grandissants.
N.B. : Nous souhaitons insister sur le fait que les secteurs écartés le sont en l’état actuel des choses uniquement. Avec le développement progressif de l’activité économique, ces niches pourront voir leurs contraintes s’amoindrir et devenir progressivement plus profitables et intéressantes dans la perspective d’investissements productifs.
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 60
REGION DE MATAM
CONTACTS UTILES
PROGRAMMES RESSOURCES
Organisation Nom Poste Numéro de téléphone | adresse
Agence Régionale de Développement M. Mbengue Directeur 77 654 81 47
Agence Régionale de Développement Mme Ndeye
Maguette Diop Responsable suivi évaluation 33 966 65 88/77 508 00 40
Mairie de Kanel
M. Mbagnick Maal Conseiller spécial du Maire 77 431 84 25
M. Oumar Samba
Diallo Secrétaire municipal 77 613 25 34
Caisse d'épargne et de crédit M. Cheikh Tidiane
Dia Gérant de la caisse 77 654 17 67
Chambre de Commerce M. Mamadou
Ndiabé Président
77 639 12 68/ 33 966 65 92- Ville de
Matam
Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural (ANCAR)
M. Abdoulaye
Diakité 77 557 03 19
Service Régional de Pêches de Matam M. Alioune Diop Chef de service 77 574 62 83/ 33 966 66 47
ONG Ados (Ardèche Drôme Ourossogui Sénégal)
M. Mamadou
lamine Thioune Coordonateur 77 948 82 48/ 77 650 53 47
Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED)
M. Mor Diop Directeur Adjoint
33 938 22 00 - en sortant de Saint-
Louis, sur la route de l’université
Gaston Berger
Programme YAJEENDE (USAID)
Mme Fatou Kiné
Diop Spécialiste Conseil agricole 33 981 01 17/77 333 40 23
M. Alassane Aw Superviseur Agriculture 33 966 10 09/77 33 40 30
Programme National de Développement Local (PNDL)
M. Ousseynou
Toure Spécialiste de la communication 33 889 50 66/ 77 545 46 06
AUTRES PERSONNES RENCONTRÉES
Organisation Nom Poste Numéro de téléphone | adresse
GiE Wenodi M. Moussa Ba Président du GIE 77 216 10 83 - Village Wende
Association pour le développement d’Ourossogui
M. El Hadj Dia Fondateur de l'association 77 499 09 28 - Quartier Mango 2
Association Soringho
M. Abdoulaye
Konaté Président
77 563 91 20 - RN2 vers Bakel après Kanel à côté de Ourrossodi 4km après la piste
M. Mamadou
Konaté 77 519 53 86/33 966 78 04
Association kawral Diamougueul M. Amadou Diallo Président 77 526 26 72
Association des producteurs de Balèle
M.
Abdourahmane
Sow-
Président 77 546 16 61
GIE avicole Mme Nina Keita Présidente 77 427 21 11
Lobali
M. Mamamdou
Demba Wone Chef de village 77 628 59 65
M. Adama Ka Président Association Europe Dev Lobali
77 633 61 10
Association Europe Dev Lobali M. Adama Ka Président Association Europe 77 633 61 10
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 61
REGION DE TAMBACOUNDA
La région de Tambacounda couvre une superficie de 42 706 Km², pour une densité de 15hbt/km2. Elle est la région la plus étendue du Sénégal. Elle est limitée au Sud par la région de Kédougou, au Nord par la République Islamique de Mauritanie et les régions de Louga et de Matam, à l’Est par la République du Mali et la République Islamique de Mauritanie, à l’Ouest par la République de Gambie et les régions de Kolda et de Kaffrine. Sur le plan administratif, Tambacounda compte 4 départements (Bakel, Goudiry, Koumpentoum, Tambacounda), 8 communes, 12 arrondissements et 38 communautés rurales.
GEOGRAPHIE ET POPULATION La région se distingue par un relief plat entrecoupé de légères dépressions, les vallées fossiles du système du fleuve de sandougou, du mayeldiby et de quelques mares. Elle est comprise dans les zones soudano sahélienne et soudano guinéenne. La saison des pluies dure 4 à 5 mois et s’installe de manière échelonnée du Sud au Nord. La pluviométrie de la région oscille entre 500 et 1200 mm/an, ce qui la place parmi les régions les plus pluvieuses du pays. Elle se caractérise par une grande variabilité annuelle et mensuelle, les mois d’Août et de Septembre étant les plus pluvieux. La population urbaine, répartie dans les huit (8) communes de la région enregistre 131 256 habitants avec une forte concentration dans la commune de Tambacounda (62%) suivi de Bakel (11%). Le milieu rural quant à lui abrite une population de 498 991 habitants. CARACTERISTIQUES ET CONTRAINTES SOCIO-ECONOMIQUES DE LA REGION La situation géographique de la région fait qu’elle partage avec les quatre pays limitrophes que sont le Mali, la Mauritanie, La Gambie et la Guinée une frontière de plus de 900kms. Cette zone transfrontalière abrite d’importantes ressources naturelles dont l’exploitation est source de litiges avec les pays voisins. Cette situation perturbe notamment les secteurs de la pêche continentale, de l’agriculture, de la chasse et de l’élevage (transhumance).
SECTEUR PRIMAIRE Agriculture – L’agriculture est dominée par la culture de rente à savoir l’arachide et le coton, le mil, le maïs, le fonio, le riz le niébé et les cultures maraichères (Cf Graphique 1). Toutefois, le retard dans la mise en place des intrants, l’insuffisance du matériel agricole et leur vétusté, l’insuffisance des aménagements, la non fonctionnalité des groupes motopompes constituent des problèmes auxquels les investisseurs devront pallier pour dynamiser le développement du secteur.
TAMBACOUNDA (2009)
Population :630 247
Densité :15 ht/km2
Jeunes entre 15 et 34 ans :32,4 %
% femmes : 50,1%
% hommes :49,9%
Zone Urbaine : 20,8%
Zone rurale : 79, 2%
TAMBACOUNDA (2009)
Population : 630 247
Densité : 15 ht/km2
Jeunes entre 15 et 34 ans : 32,4 %
% femmes : 50,1%
% hommes : 49,9%
Zone Urbaine : 20,8%
Zone rurale : 79, 2%
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 62
Elevage – Un réseau hydrographique dense et l’existence d’un pâturage riche et varié couvrant le besoin du cheptel régional durant toute l’année ont favorisé le développement de l’élevage comme l’illustre le graphique ci-contre. Grâce à ce potentiel, l’implantation d’unités de transformation et de conservation de lait destiné à la vente constitue une réelle opportunité avec l’absence d’unités de transformation et de stockage qui engendre d’importantes pertes de lait. Pêche – A Tambacounda, la production de la pêche continentale, provenant de la Falémé, du Fleuve Sénégal et du Fleuve Gambie, est loin de satisfaire la demande locale. L’essentiel des produits halieutiques consommés dans la région vient principalement de Kaffountine (Ziguinchor), de Mbour et de Joal (Thiès). Malgré, l’importance des apports extérieurs (estimé en 2011 à 459,5 tonnes au marché SERAS et au Marché Central de Tambacounda par le Service régional des pêches), l’offre reste toujours insuffisante par rapport aux besoins des populations. De ce fait le mareyage représente une opportunité d’investissement à valoriser. Exploitation forestière – L’activité forestière concerne principalement la production de combustibles domestiques (bois de chauffe, charbon) et la cueillette. Pour ce qui est du charbon de bois, les quantités produites par usager sont en deçà du potentiel alloué par le service régional des Eaux et Forêts. Cependant il faut noter le nombre de plus en plus important d’organismes détenteurs de licences (195 en 2009). Quant à la cueillette, elle est effectuée de manière artisanale et les produits sont généralement vendus sur le marché sans transformation ou traitement au préalable. La quantité commercialisée en 2009 était de 2 336,4 tonnes (dont 70,4% de pain de singe) et générait un revenu de70 295 825 FCFA pour les exploitants. SECTEUR SECONDAIRE L’activité industrielle régionale est au stade embryonnaire ne contribuant qu’à hauteur de 2 % à la valeur ajoutée nationale. La région ne dispose que d’une unité d’égrenage de coton implantée dans le département de Tambacounda : la Société de Développement de Fibres Textiles (SODEFITEX). La faiblesse des infrastructures routières qui rend difficile l’accès aux zones de production, le faible taux d’électrification, l’étroitesse du marché local et le coût élevé des facteurs de production sont autant de contraintes qui freinent le développement du secteur. En ce qui concerne l’artisanat, sur un potentiel de plus de 6 000 ouvriers, seuls 4 094 étaient inscrits en 2003 à la chambre des métiers. L’artisanat de production mobilise 57,97%, l’artisanat de service 25,92% et l’artisanat d’art 16,11% des effectifs. Après l’agriculture, l’artisanat occupe la part la plus importante de la population active. Il est
Graphique 1: Répartition des surfaces cultivées, part de production et rendement par spéculation pour la région de Tambacound a
Source: Dalberg, Données de l’ANSD Situation Economique et Sociale 2009,
Rendementsdes principalescultures (T/ha)
1.059
1.488
2.193
6.306
24.671
44.014
50.286
63.204 Arachide huilerie
Mil
Sorgho
Maïs
Coton
Niébé
Sésame
Riz
Surfaces utilisées par spéculation Production par spéculation
595
2.772
1.096
6.389
30.235
53.369
47.575
59.885
0,9 0,9
1,2 1,2
1,0
0,50,4
2,6
Source: Dalberg, Données de l’ANSD Situation Economique et Sociale 2009,
Sésame
Arachide huilerie
Maïs
Niébé
Riz
Mil
Sorgho
Coton
Graphique2: Effectif des principales espèces dans la régionde Tambacounda en 2009
1.050.2741.056.476
1.156.938
699.989Caprins
Ovins
Bovins
Volaille
Source: Dalberg, Données de l’ANSD Situation Economique et Sociale 2009,
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 63
recensé 120 corps de métiers dont les plus importants sont la menuiserie bois, la maçonnerie, la teinturerie, la bijouterie et les métiers des bâtiments et travaux publics. SECTEUR TERTIAIRE Le secteur tertiaire est dominé par le commerce, le transport, le tourisme et l’artisanat : Commerce – L’activité commerciale est très faible avec seulement 12 marchés permanents et 26 marchés hebdomadaires. Les principales activités sont la quincaillerie, les matériaux de construction, la vente de tissus et de produits cosmétiques, les équipements électroménagers et l’alimentation générale qui occupe la première place en termes de transactions. L’activité rencontre des problèmes liés l’état défectueux des routes, à l’enclavement par rapport aux centres d’approvisionnement, ce qui décourage les gros commerces à s’implanter à Tambacounda. Le faible pouvoir d’achat impacte également sur le niveau de consommation des populations tandis que la position frontalière de la ville a entrainé la contrebande de produits en provenance de Gambie et de Mauritanie. Ceci est à l’origine d’une rude concurrence qui ne profite pas puisque les produits de contrebande se vendent forcément moins chers que les produits sénégalais du même genre. Le désenclavement de la région et la réduction de la contrebande seront les conditions d’un investissement réussi dans le secteur. Transport – Le transport routier à Tambacounda rencontre des difficultés structurelles : faible pouvoir d’achat, état défectueux des routes, vétusté du parc automobile, inexistence de magasins de vente de pièces de rechange, dégradation accentuée des voies de communication due à un manque d’entretien et à la vieillesse de la voierie. A cela s’ajoute le problème d’insécurité routière lié à une absence quasi-totale de panneaux de signalisation. La société Niokolo Transport, qui représente un vrai modèle de réussite, a permis de lever une partie de ces contraintes pour les usagers et ses prix compétitifs ne légitiment pas une entrée sur le marché. Tourisme – Le Tourisme est un secteur important pour le développement économique de la région de Tambacounda au regard des nombreuses potentialités qu’elle recèle (beaux paysages, sites historiques, variétés culturelles, etc.). Toutefois, il reste aujourd’hui un sous-secteur peu développé. Le tourisme cynégétique (de chasse) est en progression avec la présence des Zones amodiées. Cependant l’information touristique reste à améliorer auprès des tours operators pour faire la promotion de la destination et favoriser à terme l’investissement pour dynamiser le secteur.
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 64
REGION DE TAMBACOUNDA
SYNTHESE DES SECTEURS
Les études de terrain et les rencontres avec les acteurs locaux ont fait ressortir plusieurs niches qui ont abouti à la sélection de douze (12) secteurs porteurs pour la région de Tambacounda :
Unité de transformation de lait Vente et location de matériel
agricole Apiculture Mareyage Aviculture
Centrale d’achat d’intrants agricoles
Aménagement de terres cultivables
Tourisme Station de carburant
Location et vente de matériel de transport fluvial
Transformation de produits forestiers
Culture Jatropha Coton
Ces opportunités sont celles répondant le mieux aux critères de notre tableau de notation, à savoir la conjonction d’une demande forte, d’impacts économiques et sociaux positifs et importants ainsi que d’atouts environnementaux évidents ou de contraintes facilement surmontables.
Légende: 5 = Très positif 4 = Positif 3 = Neutre 2 = Négatif 1 = Très négatif
Nous présenterons ainsi successivement les fiches détaillées pour ces sous-secteurs (complétées par les éléments assurant l’identification du profil d’investisseur adéquat) puis les raisons nous ayant poussées à ne pas considérer les autres potentialités et enfin des recommandations d’ordre général.
SECTEUR SOUS-SECTEUR RANG PAGE
Secondaire Unité de transformation de lait 1 Page 65
Tertiaire Vente et location de matériel agricole 2 Page 66
Primaire Apiculture 3 Page 67
Tertiaire Mareyage 4 Page 68
Tertiaire Centrale d'achat d'intrants agricoles 5 Page 69
Tertiaire Aménagement de terres cultivables 6 Page 70
Tertiaire Tourisme 7 Page 71
Tertiaire Station de carburant 8 Page 72
Tertiaire Location et vente de matériel de transport fluvial 9 Page 73
Secondaire Transformation de produits forestiers 10 Page 74
Primaire Culture Jatropha 11 Page 75
Primaire Coton 12 Page 76
Raisons de la non-sélection des autres secteurs Page 77
Contacts utiles Page 78
Niches/Opportunités Besoin/
Demande Impact social
Impact économique
Contraintes /Atouts
Moyenne Rang
Unité de transformation de lait 3,50 3,33 3,75 3,83 3,60 1
Vente et location de matériel agricole 4,00 3,33 4,00 3,00 3,58 2
Apiculture 4,00 3,33 3,75 3,17 3,56 3
Mareyage 4,00 3,33 3,25 3,17 3,44 4
Centrale d'achat d'intrants agricoles 4,00 3,00 3,25 3,00 3,31 5
Aménagement de terres cultivables 4,00 3,00 3,25 2,83 3,27 6
Tourisme 3,00 3,33 3,50 3,17 3,25 7
Station de carburant 3,00 3,00 3,75 3,00 3,19 8
Location et vente de matériel de transport fluvial
3,50 3,00 3,00 3,00 3,13 9
Transformation de produits forestiers 2,50 2,33 3,50 3,50 2,96 10
Culture Jatropha 2,50 3,00 3,20 2,90 2,90 11
Coton 2,50 2,50 2,50 2,50 2,50 12
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REGION DE TAMBACOUNDA
UNITE DE TRANSFORMATION DE LAIT
Secteur secondaire SCORE : 3.6 | RANG : 1
Mise en place d’une unité de conservation et /ou de transformation de lait
AV
AN
TAG
ES
Imp
acts
Limiter les pertes de lait récurrentes (constatées par l’ANCAR) par la transformation de produits Possibilité de stocker le lait en période hivernale Crée des opportunités commerciales dans l’emballage et le conditionnement des produits transformés Assurer un développement harmonieux de la filière et de la qualité en encadrant les éleveurs
Dem
and
e
Pendant la période des pluies, la production de lait est plus importante et les éleveurs sont obligés d’en verser une partie faute de maitriser les techniques de transformation
Il n’existe aucune unité de transformation de lait de grande capacité dans la région. On note juste la présence de cinq (5) mini-laiteries. Elles transforment en moyenne de 60 à 500 litres de lait par an
Possibilité de ventes en contre-saison grâce aux techniques de conservation
Pro
gram
mes
pré
sen
ts
Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural (ANCAR) Agence Nationale de Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX) Agence Régionale de Développement (ARD) Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) Programme National de Développement Local (PNDL) USAID YAAJEENDEE
INTE
RET
S ET
MO
TIV
ATI
ON
S D
ES I
NV
ESTI
SSEU
RS
EMPLOI ET FORMATION
Une main d’œuvre importante est utilisée dans la collecte de lait mais aussi pour sa conservation, préparation et stérilisation. Par exemple 10 personnes dans les mini-laiteries
Une expertise hautement spécialisée est requise pour la transformation du lait (beurre, fromage…), elle est malheureusement difficile à trouver dans la région. L’ANCAR organise des sessions de formation, encore insuffisantes pour les besoins exprimés
De même pour l’unité de transformation qui a besoin de techniciens, de laborantins, de vétérinaires et d’un management de qualité
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Débouchés de commercialisation à grande échelle : distribution des produits laitiers dans les épiceries, les boutiques, les hôtels, les grandes surfaces
En amont, accompagnement des éleveurs pour augmenter leur nombre et capacités En aval, valorisation des produits locaux, dynamisation des activités connexes telles que le transport, le marketing et la vente
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
Aménager des sites pour des points de collecte de lait par exemple « kiosques à lait ». Les machines entrainent une pollution de l’environnement sauf à acquérir une technologie plus propre mais onéreuse
Pro
fil f
inan
cier
Investissement estimé : l’investissement de départ pour la création de l’unité de transformation est important en raison des coûts d’achat des équipements. A titre illustratif, le coût approximatif de l’extension d’une unité de lait à Kolda pour une production supplémentaire de 500 litres/jour était estimé à 142 790 900 FCFA.
Fonds de roulement et capital-développement : les charges d’exploitation sont assez élevées pour l’unité de transformation de lait (loyer, main d’œuvre, carburants, électricité, etc.). Les besoins en fonds de roulement de l’unité laitière de Kolda étaient estimés à 5 195 961 FCFA par mois
Retour sur investissement estimé : Compte tenu des sommes à mobiliser pour cet investissement, la rentabilité sera atteinte à long terme. Pour un projet
similaire (unité de transformation laitière à Kolda), le délai de retour sur investissement était de 10 ans.
Ris
qu
es
Rupture dans l’approvisionnement de lait en période sèche Risques de catastrophes naturelles (inondations, feux de brousse) pouvant décimer le bétail Vulnérabilité aux éventuelles maladies du bétail en période hivernale Risque de coupures d’électricité très dommageable pour un produit périssable
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REGION DE TAMBACOUNDA
VENTE ET LOCATION DE MATERIEL AGRICOLE
Secteur tertiaire SCORE : 3.58 | RANG : 2
Location de matériel agricole pour effectuer des travaux d’aménagement et de maintenance des terres : préparation des sols, irrigation par motopompes, matériel de culture pour un meilleur rendement et récolte mécanisée
AV
AN
TAG
ES
Imp
acts
Augmenter les rendements: les producteurs du département de Bakel utilisent du matériel rudimentaire sur des centaines d’ha et les productions par ha en ressortent pratiquement faibles
Diversifier la production: les sols de la région sont fertiles et favorable à d’autres cultures comme le maïs, le fonio qui sont peu exploités à cause du déficit en matériel
Permettre aux agriculteurs de respecter le calendrier cultural: à Dialigueul, les agriculteurs s’inscrivent sur une liste pour disposer d’un tracteur à la période des récoltes, le plus souvent les délais ne sont pas tenus, ce qui cause d’énormes pertes.
Dem
and
e
Dans le village de Dialigueul (département de Bakel), une motopompe est en panne depuis plus de 8 ans et la pièce de rechange est introuvable dans la région pour la remettre en état de marche.
En période hivernale, l’attente pour disposer d’un tracteur peut durer entre 10 et 15 jours, ce qui décale le début de la production au-delà du moment optimal.
Tambacounda renferme un potentiel agricole sous-exploité. Les aménagements nécessitent des tracteurs de calibre lourd et durant l’activité de production.
Pro
gram
mes
pré
sen
ts
Programme YAJEENDEE (USAID) Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et
de la Falémé (SAED) Service Régionale de Développement Rural (SRDR)
INTE
RET
S ET
MO
TIV
ATI
ON
S D
ES I
NV
ESTI
SSEU
RS
EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
Une entreprise de location de matériel agricole qui disposerait de 5 tracteurs emploierait au minimum 5 chauffeurs et un effectif de 3 à 4 en appui (gérant, comptable etc.)
Eviter aux femmes d’exécuter manuellement de lourds et longs travaux et leur libérer du temps pour se consacrer à des activités à valeur ajoutée (valorisation et commercialisation). Elles peuvent néanmoins constituer la force de vente ou gérer la comptabilité de l’activité
Impact faible sur la formation car nécessitant le recrutement de personnel qui maitrise la manipulation des engins mais aussi les techniques de gestion en matière de location et de vente
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Prestation de service (location de matériel agricole) aux entreprises d’aménagement (synergies) Besoin régulier de matériel agricole du fait de l’existence de trois cycles de récolte dans l’année et d’une intensification progressive de
l’agriculture Opportunité de création et distribution de pièces détachées pour ces machines et de service après-vente à Bakel
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
Amélioration de la production en quantité et en qualité mais augmentation de la pollution Faible impact sur le désenclavement mais accroissement probable de l’attractivité de la région
Pro
fil f
inan
cier
Investissement estimé : Le capital initial nécessaire sera important en termes d’acquisition de matériels Fonds de roulement et capital-développement : important avec l’entretien des machines, l’approvisionnement en carburant, le
paiement des salaires
Retour sur investissement estimé : Compte tenu d’une demande importante, nous estimons le projet bénéficiaire dès le premier exercice et l’investissement rentabilisé dans un délai compris entre 7 et 10 ans.
Ris
qu
es
Absence d’atelier de réparation et de maintenance sur place Saisonnalité de l’activité avec alternance de périodes de forte demande et de moindre besoin Coût du carburant
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 67
REGION DE TAMBACOUNDA
APICULTURE
Secteur primaire SCORE : 3.56 | RANG : 3
Elevage d’abeilles pour la production et la commercialisation de miel
AV
AN
TAG
ES
Imp
acts
Enrichir et diversifier l’alimentation de la population pour un meilleur équilibre nutritionnel Diversifier les activités génératrices de revenus Développer du miel de qualité pour de meilleurs effets thérapeutiques sur certaines maladies Créer des activités connexes comme la fabrication de produits dérivés, pour la consommation principalement
Dem
and
e
Demande constante au niveau régional et national : le produit est recherché et perçu comme bon à la consommation avec des éléments naturels pour l’organisme et des effets thérapeutiques sur certaines maladies. Les médecins traditionnels utilisent le miel pour certains produits pharmaceutiques qui, une rupture réduit l’efficacité de ces derniers
Possibilité d’écouler la marchandise dans des salons et foires agricoles telle que la FIARA (Foire Internationale de l’Agriculture et des Ressources Animales), considéré comme le lieu de rendez-vous privilégié des acheteurs les plus importants
La production de miel à Boundou est estimée en moyenne entre 200 et 300 litres par an, une quantité insuffisante pour satisfaire la demande des populations
Pro
gram
mes
pré
sen
ts
Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural ANCAR (Appui technique et formation) Programme YAAJEENDE (USAID) Programme Wulu Nafaa (USAID)
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
2 à 3 emplois directs créés pour l’entretien de 100 ruches et création de plusieurs emplois indirects au fur et à mesure du développement de l’activité (unités de transformation et de conditionnement du miel, confiture de miel)
Les investisseurs doivent être en constante recherche d’informations sur les nouvelles techniques de pointe pour améliorer la qualité de leur produit et prétendre concurrencer les gros distributeurs au niveau international.
La collecte du miel est un travail généralement dévolu aux hommes compte tenu des risques (piqûre des abeilles) L’extraction du miel nécessite une formation technique pour assurer une production à grande échelle
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Disponibilité des jardins au bord du fleuve, endroits propices aux activités apicoles avec possibilité de nouer des partenariats avec les propriétaires
Dynamisation des services connexes : Transformation du miel brut et conditionnement du produit pour la vente L’apiculture est une activité qui demande une mesure de protection et une meilleure conservation pour la distribution. Ces aspects
peuvent contribuer à la mise en place d’une unité de transformation et de conditionnement. La participation à aux activités commerciales telles que la FIARA permettra de mieux faire connaitre le produit.
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
Amélioration de l’équilibre nutritionnel et lutte contre la malnutrition des enfants avec une fourniture régulière en vitamines et micronutriments
Améliorer la santé en vulgarisant les diverses possibilités d’utilisation des produits de la ruche (le miel, la propolis qui est un antibiotique, le pollen et la gelée royale)
La mise en œuvre de ce projet nécessite la création d’infrastructures utiles à l’ensemble de la population villageoise (puits)
Pro
fil f
inan
cier
Investissement de départ : Moyen (1 ruche coûte 2 000 FCFA ; achat de combinaisons, aménagement de terrain pour l’installation des infrastructures environ 1ha pour 300 ruches (miellerie, Hangar, atelier de cire), achat du petit matériel, divers)
Fonds de roulement et capital-développement : Faible
Retour sur investissement estimé : La rentabilité sera atteinte dans le court terme compte tenu du court cycle de production de la demande et de la saisonnalité de l’activité. La capacité de récolter du miel 2 à 3 fois dans l’année à raison de 80L /ruche crée des bénéfices non négligeables pour un litre vendu à 2 500 FCFA pour une production traditionnelle et le pot de 500g de miel traité qui importé est vendu par des sociétés comme la Saprolait à 9 000 FCFA
Ris
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Les ruches ne doivent pas être placées à plus de 3kms au bord de l’eau (Fleuve, puits, forages) : les besoins pour une colonie d’abeilles sont de l’ordre de 10 à 15 litres par an.
Vols de ruches si elles ne sont pas surveillées Manque d’expertise de la main d’œuvre locale pour la transformation et le conditionnement avec l’exigence du respect des
normes d’hygiène, de qualité, de standardisation et d’emballage
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 68
REGION DE TAMBACOUNDA
MAREYAGE
Secteur tertiaire SCORE : 3.44 | RANG : 4
Commercialisation de poissons et produits halieutiques en provenance de la côte
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Rendre accessible à la population toutes les variétés de poissons qui pour le moment se limitent principalement aux poissons d’eau douce moins prisés
Permettre le développement d’activités connexes telles que la vente de matériels de conservation, l’emballage etc. Possibilité de diffusion large en trouvant des relais pour la revente dans les localités éloignées. Les pêcheurs n’ont pas toujours les moyens de conserver les produits dérivés de la pêche. La création d’une unité de
conservation et vente de poissons améliorerait les conditions de travail dans la chaîne et le respect des normes sanitaires
Dem
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La commercialisation de poisson venant de Kayar, Mbour, Joal et Zinguichor(…) devient chaque jour plus nécessaire avec la raréfaction des ressources halieutiques du fleuve (présence de barrages), l’ensablement des mares, le non-respect des normes et les mauvaises pratiques de pêche entrainant la dégradation continue de l’environnement aquatique (non-respect des périodes de pause, etc.)
La consommation de poisson est passée de 2 500T en 2010 à 9 700 T en 2011. Dans la commune de Diawara, la pêche locale ne représente que 750 kg par an soit 1,7% de la consommation de l’arrondissement
Le marché communal est approvisionné en poissons de mer par les mareyeurs en provenance de l’intérieur du pays comme Kayar. Malgré tout, le choix est réduit et la principale espèce vendue est la sardinelle ou « yaaboye ». Les populations n’ont souvent pas accès à une large variété de produits
Possibilité d’export en Mauritanie
Pro
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Ministère de l’économie maritime Le Service Régionale des Pêches Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal (OMVS) Agence Régionale de Développement (ARD)
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EMPLOI ET FORMATION
Environ 2 emplois directs créés pour la distribution (1 chauffeur et son apprenti), 1 à 2 personne(s) pour la vente des produits sur place plusieurs emplois indirects créés avec la revente des produits par les vendeurs locaux
La vente de poissons est une activité qui traditionnellement implique beaucoup les femmes. Le projet permettra d’appuyer l’entreprenariat féminin dans la vente et la transformation artisanale du poisson
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Cette activité n’a pas d’impact significatif sur le désenclavement de la région La construction d’autres marchés de poissons favorisera le mareyage pour desservir le département de Bakel
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
La diversification des menus dans les ménages est bénéfique pour la santé et la croissance des enfants Une activité moderne de mareyage dans le département de Tambacounda permettra de disposer d’une unité de chambre froide pour
conserver les produits frais Favorise la construction d’un débarcadère à Bakel pour l’exportation en Mauritanie
Pro
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Investissement estimé : l’activité nécessite l’acquisition d’un camion frigorifique d’une capacité de 5 tonnes, des équipements annexes la construction d’une chambre froide pour la conservation et l’approvisionnement sur place, achat d’un groupe électrogène pour parer aux coupures d’électricité. Le coût de l’investissement est estimé environ 30 000 000 FCFA.
Retour sur investissement estimé : on peut s’attendre à voir l’activité rentable à moyen terme, dans un délais de 5 ans environ
Ris
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e Coût du carburant, enclavement des zones
Baisse du chiffre en période hivernale avec la raréfaction des produits de mer et les routes parfois impraticables
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REGION DE TAMBACOUNDA
CENTRALE D’ACHATS D’INTRANTS AGRICOLES
Secteur tertiaire SCORE : 3.31 | RANG : 5
Centrale pour acheter en gros des intrants agricoles et les rendre disponibles à des prix compétitifs à Tambacounda
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La mise en place en place de centrales d’achats d’intrants de qualité aura un impact quantitatif et qualitatif sur les rendements et permettra ainsi un meilleur positionnement des produits sur le marché local et national (les progrès attendus peuvent faire progresser les rendements de 3t/ha à 10t/ha pour le riz suite à l’introduction de meilleurs intrants)
Les produits de traitement permettront de lutter considérablement contre les insectes qui détériorent la production entrainant parfois des campagnes pratiquement nulles
Optimisation du temps dédiée à la culture des produits. Avoir à disposition des intrants de qualité permet un meilleur suivi du calendrier agricole, une meilleure conservation des produits et une meilleure productivité du temps passé dans les champs. Cela contribuera à pouvoir écouler plus tôt la marchandise et ainsi préparer la prochaine campagne en tenant compte des conditions d’octroi de crédit de la CNCAS
La disponibilité d’intrants permet d’envisager la culture de nouvelles spéculations
Dem
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La commune de Diawara présente des difficultés d’approvisionnement en intrants. le ravitaillement du produit se fait depuis la ville de Tambacounda située à 280 kilomètres ou à Richard Toll (région de Saint louis) située à environ 300 kilomètres.
Le département de Bakel possède des terres agricoles aménagées dont le tiers est exploité mais les intrants, et donc gains de temps, restent insuffisants pour cultiver l’ensemble des terres : l’année passée l’Etat a distribué à Bakel 1T de semences d’arachide à raison de 125 kg par arrondissement, 750 kg par commune et 250 kg donnés à l’U.J.T.L. A Goudiry c’est 1,25 T d’arachide décortiquée qui a été distribuée aux 15 collectivités locales ayant donc reçu chacune 50 kg
Ceci souligne la dépendance des semences subventionnées de qualité inférieure et en quantité insuffisante Faiblesse de l’offre : L’approvisionnement en intrants (produits de traitement, semences, engrais, urée etc.) pose des
problèmes récurrents, notamment pour le maraîchage qui exige un approvisionnement sécurisé et régulier
Pro
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Programme YAAJEENDE (USAID) Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et
de la Falémé (SAED) Agence Régionale de Développement (ARD) Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural (ANCAR)
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
1 à 2 emplois directs par point de vente ; 3 à 4 personnes au niveau de la centrale d’achat Nécessite un personnel formé avec une certaine expérience en gestion de stock, comptabilité, gestion Promotion de l’emploi féminin avec le recrutement de vendeuses
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Diversification des cultures par la fourniture de semences indisponibles avant la campagne et augmentation de la production et donc des denrées disponibles localement
Activité pérenne compte tenu de l’existence de trois cycles agricoles dans la région Mise en place d’unités de conservation, conditionnement et de transformation de la production
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
L’utilisation de produits phytosanitaires chimiques pollue l’environnement et dégrade le sol Exportation des semences dans les zones frontalières Le panier ménager en ressort plus varié, répondant davantage aux besoins nutritionnels des populations
Pro
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Investissement estimé : l’investissement peut être qualifié de moyen - entre 30 et 50 millions FCFA, suivant les stocks optimaux désignés.
Le Fonds de roulement et capital-développement : Compte tenu des salaires, loyer pour l’entrepôt et points de vente, les charges d’exploitation prévisionnelles annuelles seraient comprises entre 5 000 000 FCFA et 10 000 000 FCFA environ
Retour sur investissement estimé : Compte tenu des sommes à mobiliser, la rentabilité sera atteinte à moyen terme bien qu’elle dépendra assez fortement des résultats de la première campagne et de la confiance à instaurer.
Ris
qu
es Difficulté pour écouler les produits en cas de disponibilité des intrants subventionnés par l’Etat
Difficulté pour gagner la confiance de la population et convaincre d’investir en qualité (besoin de créer un exemple et former)
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 70
REGION DE TAMBACOUNDA
AMENAGEMENT DE TERRES CULTIVABLES
Secteur tertiaire SCORE : 3.27 | RANG : 6
Prestations de services (irrigation, curage, lotissement de parcelles et tout autre service) permettant l’exploitation de nouveaux terrains ou l’optimisation et le renouvellement de terres agricoles déjà utilisées.
AV
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Augmentation de la productivité avec le curage et l’entretien des sols Participe à atteindre l’autosuffisance alimentaire de la région Rend possible la diversification des activités agricoles et par exemple la production de cultures maraichères et horticoles,
potentiellement plus rémunératrices.
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Dans le département de Bakel il existe un potentiel de 1 100 ha de surfaces cultivables non aménagées. L’aménagement de ces terrains permettra à chaque famille qui dispose en moyenne de 0,5 à 1 ha d’augmenter sa surface cultivable
Entre 2010 et 2011, 900 ha ont été aménagés dans le département de Bakel pour une première campagne de la SAED (coût pour l’exploitant : 4 millions FCFA par ha) sachant que le département possède un total de 150 000 ha
L’agriculture est pratiquée de manière traditionnelle en grande majorité, ce qui entraine la dégradation rapide des terrains En période hivernale risque d’inondation sans sols entretenus convenablement : une superficie totale de 166,7 ha de culture et
400 pieds de manguiers à Tambacounda a été perdue à cause de ce phénomène Demande continue avec l’importance du suivi technique
Pro
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Agence Régionale de Développement (ARD) Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et
de la Falémé (SAED) Grande offensive agricole pour la nourriture et l'abondance (GOANA) Plan de Retour Vers l'Agriculture (Plan REVA)
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
5 à 7 personnes/ha pour l’aménagement, permet de faire travailler 10 personnes (saisonniers compris) de plus (emplois indirects) Nécessite une expertise non disponible sur place, prenant en compte les spécificités géographiques de la région (topographes,
géologues) Faible emploi direct de main d’œuvre féminine dans l’aménagement
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Amélioration des rendements agricoles : la production du riz est passée à 6 t/ha (environ 1t/ha auparavant) dans la communauté rurale de Moudéry grâce à l’aménagement et le suivi technique
L’aménagement permettra de développer la location ou l’achat de matériel agricole et de générer des revenus 55% des terres cultivables non encore aménagées
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
Le fait d’aménager davantage de terre détruit une partie de l’habitat naturel de certaines espèces animales et végétales Le village de Dialiguel possède un potentiel en terres irrigables mais reste enclavé. La mise en valeur de ces terres peut inciter l’Etat ou
les bailleurs de fond à créer une piste entre cette localité et la route nationale 2
Pro
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Investissement estimé : Sols nécessitants des engins à forte puissance (entre 75 cc et 125 cc) dont l’acquisition nécessite d’importants moyens financiers. La valeur de 5 tracteurs atteint au moins les 500 millions FCFA
Fonds de roulement et capital-développement : les charges à supporter peuvent s’avérer rapidement élevées avec le carburant, les pièces détachées, les redevances mensuelles en cas de crédit-bail, l’entretien des matériels, le loyer mensuel, le salaire des techniciens et des ingénieurs, etc.
Retour sur investissement : L’inexistence de service d’aménagement privé combinée à l’énorme potentiel en terres aménageables de la région de Tambacounda nous amène à prévoir des résultats bénéficiaires à partir de la deuxième année. Ce qui au bout de 5 ans permettra de récupérer l’investissement.
Ris
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Enclavement et difficultés d’accès à certaines zones Difficulté à se procurer du carburant, par exemple dans la commune de Diawara bien que située à 20 kilomètres de Bakel Besoin en ressources humaines peu disponibles localement (ingénieurs hydrauliques, géologues…) Difficulté probable du recouvrement du paiement des prestations
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 71
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TOURISME
Secteur tertiaire SCORE : 3.25 | RANG : 7
Promotion des activités touristiques par la valorisation du patrimoine naturel, culturel, historique et artisanal de Tambacounda (notamment l’éco-tourisme)
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Fortes répercutions indirectes de l’essor du tourisme sur Tambacounda et dynamisation des opportunités d’emplois par les retombées du tourisme (en 2008/2009, le tourisme cynégétique a permis d’obtenir des recettes de 782 591 000 FCFA)
Développement et diversification des offres touristiques : écotourisme, et lieu de passage pour les voyageurs en provenance des pays limitrophes (Guinée Conakry et le Mali)
Augmentation importante des recettes directes des municipalités
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Potentiel touristique et réputation sous-exploités et très diverses: Parc de Niokolo Koba (913 000 ha et classé patrimoine mondial), réserves communautaires, le fort de Bakel, le Pavillon René Caillé, la tour du « Mont des singes », le fort de Sénédebou, sans oublier le fleuve Sénégal ou encore le fleuve Gambie et la Falémé
Réputation de la chasse dans la région avec les zones d’intérêt cynégétique (1 312 000 ha) et amodiées (8 074 000 ha) très riches en gibier, la grande chasse dans la ZIC
Les capacités d’hébergement actuelles tournent autour 216 chambres pour tout Tambacounda Absence d’agence de promotion et d’agenda culturel
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Agence Nationale de Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX) Agence Nationale de Promotion du Tourisme (A.N.P.T.) Chambre de Commerce, de l’Industrie et de l’Agriculture de Tambacounda Ministère du Tourisme
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
Beaucoup d’emplois directs créés (Guides touristiques, dans la restauration, l’hôtellerie…) Encourage aussi le besoin et des débouchés pour un lycée hôtelier La main d’œuvre féminine est bien représentée dans le milieu touristique (les hôtesses d’accueil, les restauratrices, les ménagères,
etc.)
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Les zones actuellement amodiées sont au nombre de 22 pour permettre à l’activité de chasse de pouvoir se développer selon les normes de l’Etat dans le respect de la protection de certaines espèces
Développement de l’artisanat d’art Effet positif sur le commerce avec la valorisation de produits locaux et l’arrivée de devises des autres pays
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
Le tourisme bien qu’il contribue au développement économique de la région à travers les activités connexes comme la restauration, le transport entraine des gaspillages en eau, en électricité, etc. si mal encadré
Investir dans ce créneau contribue directement au rayonnement au niveau national et à l’attractivité de Tambacounda
Pro
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er Investissement estimé : important pour les infrastructures touristiques lourdes (par exemple, pour construire un hôtel, il faut
au moins investir 100 millions FCFA), plus modérés pour la restauration ou des services d’assistance (guides…) Fonds de roulement et capital-développement : Les charges de fonctionnement sont estimées relativement faibles
Retour sur investissement : Les activités et services touristiques étant à forte valeur ajoutée, les investissements même lourds seraient rentables au bout de 5 ans, donc à court/moyen terme.
Ris
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Sites pour le moment inadaptés à la demande compte tenu des attentes des touristes Distance et difficulté pour rallier la région Concurrence de sites touristiques reconnus, plus accessibles et aux aménagements plus confortables, comme Saly Portudal et
les iles du Saloum
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 72
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STATION DE CARBURANT
Secteur tertiaire SCORE : 3.19 | RANG : 8
Mise en place d’une station de carburant assurant la vente d’essence de gasoil, de produits pétroliers et associés (huiles, graisses)
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La mise en place de la station de carburant incitera les populations à acquérir de moyens de déplacements et des matériels comme les motopompes, les tracteurs, etc.
L’activité contribuera à désenclaver Diawara et à développer le transport L’activité incitera la création d’activités connexes comme la réparation, le service de lavage, la vente de produits associés
(huiles et graisses) etc.
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Inexistence de point de vente de carburant dans la commune de Diawara qui est très développé en transport des personnes et des marchandises par voie routière. Les transporteurs sont obligés de faire 50 kilomètres pour se ravitailler et même de faire des pleins dans des bouteilles pour assurer leur approvisionnement
Nombre de véhicules et d’engins mécaniques assez important dans la commune de Diawara car situé entre deux centres urbains : Matam et Bakel. Le parc de véhicules de transport (hors particuliers) est composé de 10 taxis, 7 minibus, 4 camionnettes, 4 camions.
Demande agricole, le carburant et les produits associés sont nécessaires au fonctionnement des tracteurs et motopompes L’activité facilitera l’accès aux bonbonnes de gaz pour diverses utilisations
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Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED)
Agence Régionale de Développement (ARD) Agence Nationale de Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX) La Direction des Hydrocarbures et des combustibles domestiques
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
1 gérant, 3 à 4 commerciaux, seront formés pour la vente de carburant et les diplômés des écoles de commerce et de gestion seront recrutés (Institut Africain de Management de Tambacounda).
Opportunité pour les activités connexes de mécanique L’activité connait une tendance positive dans le recrutement des femmes formées en mécanique et pompiste
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
L’activité favorise la pollution pouvant entrainer des maladies respiratoires pour les populations L’approvisionnement en carburant pour les machines agricoles favorisera un meilleur rendement
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
La station de carburant va contribuer au développement du transport Le développement des véhicules pourra inciter les autorités publiques ou les bailleurs à investir dans la construction de routes pour
désenclaver certains sites de la région
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Investissement estimé : la mise en place d’une station est un investissement lourd du fait des couts liés à l’approvisionnement du carburant fait par des camions à grande capacité, aux installations et à l’entretien de cuivre de stockage.
Le Fonds de roulement et capital-développement : Importantes pour la reconstitution des stocks
Retour sur investissement : l’activité pourra être bénéfique que sur un long terme du fait du coût de l’investissement
Ris
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es Prix du carburant élevé à la base et qui dépend de marchés généralement instables
Risque entrainé par les catastrophes naturelles de type feux de brousse
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 73
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LOCATION ET VENTE DE MATERIEL DE TRANSPORT FLUVIAL
Secteur tertiaire SCORE : 2.96 | RANG : 9
Vente et location de matériel aux pêcheurs et aux transporteurs fluviaux
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Limiter les pertes de produits halieutiques par la mise à disposition de matériel de conservation Augmenter le trafic fluvial et améliorer la sécurité des traversées vers la Mauritanie par l’utilisation de matériel adéquat
(pirogues motorisés, gilets). Ce qui va favoriser la mobilité des biens et des hommes entre le Sénégal et les pays limitrophes (le Mali, la Mauritanie et la Guinée)
Accroitre le revenu des pêcheurs et des piroguiers en augmentant leur volume de production ou d’affaires Participe à un meilleur transport des populations et marchandises et facilite le commerce de produits
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L’approvisionnement en pièces de rechange et matériels logistiques se fait à Dakar: gilets, pelles en aluminium, gants, bottes, bacs à glace, caisses à poisson, bascules, les balaies à brosse, etc.
Les moyens de conservation (mbirket : conservation dans l’eau) utilisés actuellement par les micro-mareyeurs et les pêcheurs ne sont pas adaptés pour garder la fraicheur et la qualité des poissons. Une bonne partie de la production devient impropre à la consommation faute de matériels adéquats pour transporter les poissons.
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Agence Nationale de Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX) Agence Régionale de Développement (ARD) Service Régionale des Pêches ONG GRED (Aménagement de digues de pêche et accompagnement des pêcheurs)
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
5 à 7 emplois permanents directs (gérant, vendeurs, comptable, trésorier…) Beaucoup d’autres emplois créés indirectement dans le secteur de la pêche continentale et le transport fluvial Favorise le renforcement des capacités des pêcheurs et piroguiers avec l’introduction de matériels modernes et l’initiation à leur
utilisation
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
Développement de la pêche continentale et du mareyage à Tambacounda par la disponibilité du matériel de pêche et de conservation. Dynamisation du transport fluvial et du commerce sous-régional Les micro-mareyeuses de Bakel et de Tambacounda auront un service d’approvisionnement de proximité en matériels et
d’équipements de conservation Développement des activités connexes (fabrication artisanale de pirogue, réparation de moteur, etc.)
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
L’activité de location et de vente de matériel n’a pas d’incidence directe sur l’environnement. Mais, indirectement, elle peut favoriser l’abattage abusif des arbres et la surexploitation des bois d’œuvre pour la fabrication de pirogues.
Favorise le désenclavement le long du fleuve et accroissement probable de l’attractivité de la région à travers les échanges avec les pays limitrophes
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Investissement estimé : Pour démarrer, nous estimons avoir besoin de réunir un capital de 120 millions FCFA Fonds de roulement et capital-développement : Il faut disposer d’un montant compris entre 1 000 000 FCFA et 1 500 000 FCFA
pour régler les charges prévisionnelles mensuelles
Retour sur investissement estimé : L’inexistence d’un tel service à Tambacounda malgré la forte demande nous amène à prévoir une croissance rapide et soutenue du chiffre d’affaires avec des marges bénéficiaires importantes. Ainsi, l’investissement sera rentabilisé en l’espace d’à peu près 5 ans
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Coût élevé du matériel face aux revenus des populations Concurrence de chaines d’approvisionnement aux prix cassés mais offrant des produits de mauvaise qualité
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 74
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TRANSFORMATION DE PRODUITS FORESTIERS
Secteur secondaire SCORE : 2.96 | RANG : 10
Activité de transformation et de commercialisation des produits forestiers : pain de singe, bissap, jujube…
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Prôner la valorisation des produits forestiers qui sont sous exploités par la commune faute de connaissance. Professionnaliser la filière dans toute la chaine de valeurs à travers l’intégration de nouvelles techniques et outils Rendre durables les ressources naturelles à travers des sites aménagés et gérés
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Forte demande des produits forestiers pour la transformation : les femmes qui transforment les produits forestiers se procurent du produit brut dans la région de Tambacounda. A titre d’exemple le prix du produit brut d’un sac de pain de singe de 50 kilos est passé de 1.000 FCFA à 4.000 FCFA depuis deux ans.
En 2009, les recettes tirées de la production forestière (combustibles ligneux, bois d’œuvre, bois de service et produits de cueillette) ont atteint entre 600 et 800 millions FCFA suite à une forte valorisation
Des commerçants quittent Dakar pour s’approvisionner en produits forestiers destinés à la revente et réalisent des marges allant jusqu'à 30%
La Foire Internationale de l'Agriculture et des Ressources Animales (FIARA) est un carrefour attractif permettant d’écouler les produits forestier qui sont prisés par les visiteurs
Marché potentiel en Europe pour la consommation des produits forestiers transformés pour la diaspora
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Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural (ANCAR) Agence Nationale de Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX) Agence Régionale de Développement (ARD) Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) Programme YAAJEENDE (USAID) Conseil Régional de Tambacounda PROMER (Promotion de la Micro Entreprise Rurale) Les services des Eaux et Forêts Institut de Technologie Alimentaire (ITA)
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EMPLOI, FORMATION ET FORMATION
La transformation des produits forestiers créent beaucoup d’opportunités d’emplois. A titre d’exemple un GIE emploi à peu près 32 permanents et un nombre indéterminé de journaliers, une main d’œuvre importante pour la cueillette des produits forestiers.
Formation et accompagnement des producteurs pour améliorer la production en quantité, qualité et régularité pour une meilleure gestion de la nature
Fort emploi direct de main d’œuvre féminine dans la transformation
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
En aval, valorisation des produits locaux, dynamisation des activités connexes telles que le transport, le marketing et la vente Développement de l’exportation de ces produits
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
L‘ utilisation des produits forestiers transformés favorise la consommation locale Effet néfaste de la pollution (émission de poussière et de gaz qui détériorent la qualité de l’environnement). Cependant, cet effet peut
être atténué par l’acquisition de matériel peu polluant mais beaucoup plus cher
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Investissement de départ important si l’on considère le coût des équipements et installations. Par exemple, le coût total de la mise en place d’une unité de transformation est estimé à 50 millions de FCFA
Fonds de roulement et capital-développement : les charges de fonctionnement sont relativement élevées (main d’œuvre, carburants, électricité, etc.) et la durée de vie des machines est estimée à 5 ans
Retour sur investissement : Peut-être espéré sur une période d’activité de 5 ans avec une augmentation des produits transformés
Ris
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Dégradation des ressources naturelles si non-respect des aménagements L’enclavement des zones de production les rend impraticables en saison hivernale La saison hivernale (pluvieuse) correspond à la période de fructification de l’arbre en même temps qu’elle coïncide avec la
saison des travaux champêtres (cultures vivrières) ce qui entraine une pénurie de main d’œuvre Absence d’infrastructures ou de technologies adéquates sur place
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 75
REGION DE TAMBACOUNDA
CULTURE DE JATROPHA
Secteur secondaire SCORE : 2,90 | RANG : 11
La transformation de la plante jatropha pour produire du carburant diesel pour les activités de transport et de production d’électricité et de produits cosmétiques.
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Réduction des effets négatifs de la santé et le ralentissement de la déforestation Production de savon, huile, médicaments, bougies et produits cosmétiques Limitation/réduction des importations d’hydrocarbures car le biodiesel est 11% moins cher que le gasoil Réduction de la dépendance vis-à-vis des carburants importés
Dem
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e Approvisionnement en matières premières pour ISRA et la société SBE
Approvisionnement en quantité d’huile de savon importé de l’Asie : une T d’huile de jatropha peut produire 1,2 T de savon le taux d’utilisation en engrais chimique est de 40 % et la matière organique est insuffisante pour l’approvisionnement du
monde rural : à partir de 100kg de graines jatropha on obtient 65 à 70 kg de tourteau après exploitation de l’huile
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Programme National d’Autosuffisance en Riz (PNAR) Programme d’Appui à la Petite Irrigation Locale (PAPIL) Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural (ANCAR) Agence Régionale de Développement (ARD) Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal
et de la Falémé (SAED)
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
Pour une production de 1000 T par an le personnel est estimé à 20 personnes pour une exploitation de 100 ha La transformation des graines de jatropha nécessite une expertise et un matériel adapté pour une exploitation aux normes
qualité : le savon, les médicaments et le biodiesel
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
L’usine peut contracter avec les producteurs pour l’exploitation d’une superficie donnée Le marché international du biodiesel est un besoin pour des pays comme les USA et l’Europe L’union Européenne a établi un accord préférentiel avec les pays ACP Des entrepreneurs seraient intéressés à mettre en place des centres de stockage de graines de jatropha pour louer les
productions en grande quantité
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
Investir dans ce créneau contribue directement au rayonnement national en aidant les communautés rurales à avoir l’électricité et développer des activités du secteur tertiaire
Pro
fil f
inan
cier
Investissement estimé : l’investissement nécessaire pour une plantation de pourghère de 100 ha est estimé à 23 000 euros (soit 15millios CFA) - hors prix du terrain mais comprenant l’achat de matériel neuf.
Fonds de roulement et capital-développement : Pour une exploitation de 100 ha, les charges d’exploitation sont évaluées à 109 823 euros (71, 395 F CFA) par campagne
Retour sur investissement estimé : avec un rendement moyen de 10 T/ha, le résultat prévisionnel par hectare serait de 209,64 euros (136 150 F CFA). Le délai de retour sur investissement serait de 5 ans et 7 mois avec un taux de rentabilité de 12%.
Ris
qu
es
le programme d’exploitation du Jatropha a été lancé depuis 2008/ 20009 mais cela n’a jamais donné les résultats attendus
et jusque-là les réalisations n’ont porté que sur 5000 ha. l’ISRA qui assure le support technique et scientifique aux producteurs de jatropha a investi 3 millions 300 plants de 2007 à
2009 sur toute l’étendue du territoire dont la production n’est pas encore sur le marché. Le transport de biodiesel nécessite une licence en prévision de la loi sur le biocarburant
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 76
REGION DE TAMBACOUNDA
COTON
Secteur primaire SCORE : 2,5 | RANG : 12
La filière coton participe au ravitaillement des industries de tissu et à la production de vêtements
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Source d’importation produisant des revenus Utilisation pour la fabrication de vêtements Réduction progressive du taux de chômage par une utilisation accrue de la main d’œuvre au niveau des unités de production du
secteur à travers une insertion des jeunes dans les bassins cotonniers
Dem
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e Existence d’une demande des industriels des marchés américains, européens et sénégalais en fibre textile avec une capacité de
5 usines d’égrenage d’une capacité de 65000 qui représente 3% dans la répartition de l’espace UEMOA en filière coton Existence de fileuses, tisserands, teinturiers et tailleurs
Pro
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pré
sen
ts
Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural (ANCAR) Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l’Abondance (GOANA) Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) Programme National de Développement Local (PNDL) Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et
de la Falémé (SAED) SODEFITEX (Société de Développement et des fibres textiles du Sénégal)
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EMPLOI, FORMATION ET ASPECT GENRE
81 % de la main d’œuvre est permanente et saisonnière sachant que pour 300 ha il faut une main d’œuvre 600 personnes L’extraction du coton demande 550 à 660 Heures de travail par ha
MISE A DISPOSITION DE BIENS ET SERVICES ET PERENNISATION DU PROJET
les disponibilités en terre de culture du coton sont très limitées à cause de l’importance des cuirasses sur les surfaces cotonnières qui sont à hauteur de 51958 km
Développement de la filière artisanale confection de tenus pour le port vestimentaire Commercialisation et production de la fibre textile
CADRE DE VIE ET DESENCLAVEMENT
Création de piste de production et insertion de l’activité économique en facilitant aux planteurs la possibilité de se procurer des intrants
Possibilité de recevoir un crédit pour acquisition de matériel d’extraction pour les producteurs grâce une politique du gouvernement et la SODEFITEX pour accroitre le volume de production
Pro
fil f
inan
cier
Investissement estimé : La production d’une superficie de 4500 ha de coton est estimées est à 45000 T pour un cout de 785978 euros (5 108 859 FCFA ) en 2 ans
Fonds de roulement et capital-développement : Pour faire cette activité les couts à supporter sont à hauteur de 78 59 euros (51085900 FCFA) à 2ans
Retour sur investissement estimé : Le délai de retour sur investissement serait de 2 ans avec un taux de rentabilité de 21%.
Ris
qu
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Le marché de la frippe et les importations par le secteur informel de tissu en provenance du mali, Burkina Faso et Cote d’Ivoire freinent l’activité
Quasi inexistence d’entreprises de fournitures d’intrants La NTSTS ( Nouvelle Société Sénégalaise) et sa filiale FTT ( Filature et Tissage de Thiès) n’utilisent que 1500 T de coton fibre
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REGION DE TAMBACOUNDA
JUSTIFICATION DES SECTEURS NON RETENUS
SECTEURS ÉCARTÉS JUSTIFICATIONS
Secteur Primaire
Aviculture L’aviculture se pratique de manière traditionnelle dans presque toutes les concessions pour l’autoconsommation. Ainsi, l’investissement dans l’aviculture ne nous parait prometteur qu’à moyen terme en accompagnement d’un essor économique/démographique plus large et de l’augmentation de la demande et des revenus.
Secteur Secondaire
Artisanat L’artisanat bien qu’occupant la part la plus importante de la population active après l’agriculture rencontre des problèmes de débouchés avec : l’étroitesse du marché local et des difficultés d’exportation extrarégionale (durée et difficulté du trajet entre autres). Le peu de reconnaissance et promotion du secteur ainsi qu’un niveau d’industrialisation très faible n’offrent pas non plus des conditions techniques et de connaissances intéressantes pour un investissement dans l’immédiat.
Rizerie Les politiques d’aménagement de la région de Tambacounda n’en sont qu’à leur première année d’exploitation. La production de riz ne crée pas de surplus pour le moment et de ce fait ne justifie pas encore l’ouverture d’une rizerie.
Transformation (produits de la pêche)
Les contraintes environnementales et matérielles importantes limitent le développement de la pêche qui ne produit déjà pas assez pour la consommation locale et de ce fait ne produit pas de ressources qui peuvent être destinées à la transformation
Transformation (produits agricoles)
L’agriculture est presque exclusivement dédiée à l’autoconsommation, il n’y a pas ici non plus suffisamment de surplus pour la transformation pour le moment.
Energie (Electricité) Les besoins en énergie (surtout en milieu rural) concernent surtout l’accès à l’électricité, secteur très réglementé. Ainsi, l’Agence Sénégalaise de l’Electrification Rurale (ASER) gère les attributions de marchés par appel d’offre nécessitant une capacité technique et financière importante et une expérience du secteur très pointue.
NTIC Le secteur des infrastructures est exclusivement dédié à des opérateurs certifiés par l’Etat avec un processus d’obtention de licence onéreux, lourd et long. Pour les services NTIC (tels que des cybercafés), le faible taux d’urbanisation, les modes de vie et les faibles revenus des populations ne facilitent pas l’essor de telles activités.
Mines La région recèle un d’énorme potentiel minier, essentiellement dans le socle ancien qui couvrirait 31 000 km².Toutefois la complexité du processus d’octroi des licences et le coût élevé des investissements constituent des freins importants à l’intérêt pour le secteur.
Secteur Tertiaire
Transport Les difficultés rencontrées dans le transport sont essentiellement liés aux problèmes de praticabilité des routes. L’installation d’une société de transport initiée par les ressortissants laisse entrevoir des perspectives mais des prix compétitifs sont pratiqués et l’intérêt est donc moindre pour d’autres investisseurs de la diaspora.
Assainissement Avec un faible taux d’urbanisation (20,8%), les problèmes d’assainissement se concentrent dans les villages ruraux, éloignés et distants. De plus, les programmes d’assainissement y sont fortement présents : Programme d’approvisionnement en Eau Potable et d’Assainissement pour le Millénaire (PEPAM), Direction de l’assainissement, l’UNICEF en partenariat avec la brigade régionale d’hygiène de Tambacounda...
Education Le faible niveau des revenus de la population inciterait à privilégier un système d’éducation publique. On comptait déjà 114 établissements en 2009 et des initiatives de la diaspora à venir à travers le PAISD.
Santé et services pharmaceutiques
Malgré la densification de la carte sanitaire, les contraintes liées au personnel de santé (disponibilité) et revenus n’incitent pas la création de centres privés.
N.B. : Nous souhaitons insister sur le fait que les secteurs écartés le sont en l’état actuel des choses uniquement. Avec le développement progressif de l’activité économique, ces niches pourront voir leurs contraintes s’amoindrir et devenir progressivement plus profitables et intéressantes dans la perspective d’investissements productifs.
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REGION DE TAMBACOUNDA
CONTACTS UTILES
PROGRAMMES RESSOURCES
Organisation Nom Poste Numéro de téléphone | adresse
Groupe de Recherche et de Réalisation pour le Développement Rural (GRRDR)
M. El Hadj Birahim SIDIBE
Responsable programme d’appui aux initiatives de Développement local et de la Coopération territorial
77 657 29 96/ 33 939 80 35 - BP 18 Bakel, Sénégal
Association DIAWARA M. SAKHA Membre 77 559 40 77- commune de Diawara
M. Modibo Koita Promoteur projet agricole 77 316 21 69 – village de Boundji à 25kilomètres de Bakel
Chambre des métiers de Tambacounda et de Kédougou
M. Boubacar Diallo Directeur Général 77 570 12 44 – bureau du Conseil régional de Tambacounda
Service Régional des Pêches M. El Hadj Thiam Directeur Général
Programme Wulu Nafaa (USAID) M. Ousmane Baldé Spécialiste en Business Développement
77 608 86 83
Association Dialigueul M. Cisse Membre fondateur 77 408 81 84
Agence Régionale de Développement de Bakel
M. Mamadou Fadé Directeur Général 77 511 51 26
Agence Régionale de Développement de Tambacounda
M. Aziz Standing Directeur Général 77 725 00 43
Programme National de Développement Local
M. Coulibaly Chef de division des plans de développement local
77 212 28 97
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RECOMMANDATIONS GENERALES L’identification des niches nous incite à considérer les recommandations suivantes pour la réussite des investissements productifs et des opérations futures : INFRASTRUCTURES Pour assurer le développement harmonieux des activités économiques privées et des projets de support(infrastructures et administration)publics, l’Etat doit prioriser ses actions sur le terrain en concertation avec les investisseurs concernés. Dans un premier temps, l’intervention publique pourrait s’orchestrer en parallèle des besoins des secteurs porteurs et/ou projets les plus avancés. Dans une seconde phase, la programmation pourrait s’étendre aux activités de soutien permettant de lever les contraintes freinant l’essor des secteurs secondaires. RESSOURCES HUMAINES Afin de répondre au déficit de main d’œuvre qualifiée, une plateforme de mise en relation entre les demandes en ressources humaines en province et compétences concentrées dans les milieux urbains, serait toute indiquée. INITIATIVES SUR PLACE (PROGRAMMES) Afin de maximiser ses chances de réussite et diminuer ses coûts, un investisseur aura tout intérêt à concevoir son projet autour des objectifs des programmes d’intervention sur place (étatique, ONG, instituts ou bailleurs de fonds). Il bénéficierait ainsi de leur assistance technique, connaissance du terrain et des méthodes adaptées pour gagner du temps. L’accès à ces organismes serait facilité par le recensement de l’information et des contacts, ensuite redistribués vers les investisseurs concernés. COORDINATION Le phasage méthodique des projets et l’interrelation entre les investisseurs permettra d’optimiser les impacts mais aussi la pérennité et la rentabilité des entreprises. Les associations de ressortissants sénégalais, en centralisant les informations relatives à leurs projets en cours et à venir, peuvent :
Renforcer les synergies entre leurs sociétés ; Détecter les besoins futurs en termes d’investissements sociaux d’accompagnement (établissements
scolaires, de santé etc.) et de niches potentielles ; Développer sans déséquilibre la chaine de valeur.
ACCOMPAGNEMENT TECHNIQUE L’accompagnement dans la préfaisabilité et la faisabilité des projets est primordiale pour bien dimensionner les projets et les ancrer dans la réalité du terrain. FINANCEMENT Les outils traditionnels de la finance ne sont pas suffisamment accessibles ni conçus pour répondre spécifiquement aux besoins et contraintes des régions. Ils pâtissent d’un manque d’informations sur les possibilités de crédit, du risque perçu par les banques et de la timidité des acteurs du capital-risque. COMMUNICATION L’intégration de la communauté et une communication claire et constante lors de toutes les phases du projet (amont, aval) est nécessaire pour ne pas marginaliser les populations locales. Gagner leur confiance et les impliquer le plus tôt possible est une des clés de la réussite.
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ANNEXES RAPPORTS ET DOCUMENTS CONSULTES
Intitulé du document Auteur/commanditaire
Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Kolda, Matam et Saint Louis, 2011 BIT/PNUD/ENDA
Cadre d'intervention transversal (CIT) migrations internes et internationales 2010-2013 AFD
Créneaux porteurs (2011) DASP
Développement Local dans les Régions d’Origine Etapes de mise en œuvre d’un Projet PAISD
Emigrés et PosteFiances La Poste Sénégal
Etude de la filière sénégalaise de transformation artisanale des produits halieutiques 2006 Gouvernement du Sénégal
Grande offensive agricole pour la nourriture et l'abondance Gouvernement du Sénégal
Kédougou : aspects de l'histoire et de la situation socioéconomique actuelle PERSEE
La production du riz au Sénégal et les enjeux de l’OMC à Hong Kong ROPPA
Le secteur des pêches au Sénégal : Tendances, enjeux et orientations politiques GRET/Enda
Migration au Sénégal, profil national, 2009 OIM
Opportunités d'affaires au Sénégal BAD
Partenaires pour le Nord Emergents Horizon 2015 APIX
Plan de Retour Vers l'Agriculture (Plan REVA) Gouvernement du Sénégal
Plan d'Investissement Communal, Diawara 2007-2012 PNDL
Plan d'Investissement Communal, Golloré 2007-2011 PNDL
Plan d'Investissement Communal, Kanel Matam (2003-2007) PNDL
Plan d'Investissement Communal, Ndiadane 2007-2011 PNDL
Plan d'Investissement Communal, Ndioum 2007-2011 PNDL
Plan d'Investissement Communal, Ourossogui Matam (2003-2007) PNDL
Plan d'Investissement Communal, Podor 2007-2011 PNDL
Plan d'Investissement Communal, Ranérou Matam (2003 - 2007) PNDL
Plan d'Investissement Communal, Sémmé Matam (2003 - 2007) PNDL
Plan d'Investissement Communal, Thilogne Matam (2010) PNDL
Plan local de développement de la communauté rurale de Bembou(2011) PNDL
Plan local de développement de la communauté rurale de dimboli (2011) PNDL
Plan local de développement de la communauté rurale de Khossanto (2011) PNDL
Plan local de développement de la communauté rurale de Medina Baffe (2011) PNDL
Plan local de développement de la communauté rurale de Missirahsirimana (2011) PNDL
Plan Local de Développement, Agnamcivol Matam (2011) PNDL
Plan Local de Développement, Bokiladji (2011) PNDL
Plan Local de Développement, BokkéDialloubé 2010 PNDL
Plan Local de Développement, Dabia Matam (2011) PNDL
Plan Local de Développement, Dodel 2010 PNDL
Plan Local de Développement, Doumga Lao 2010 PNDL
Plan Local de Développement, Fanaye 2010 PNDL
Plan Local de Développement, GamadjiSaré 2010 PNDL
Plan Local de Développement, Guédé Village 2010 PNDL
Plan Local de Développement, Houdallaye (2011) PNDL
Plan Local de Développement, MadinaNdiathbé 2010 PNDL
Plan Local de Développement, MboloBirane 2010 PNDL
Plan Local de Développement, Mery 2010 PNDL
Plan Local de Développement, NdiayenePandao 2010 PNDL
Plan Local de Développement, OGO Matam (2009) PNDL
Plan Local de Développement, Thioly Matam (2010) PNDL
Plan Local de Développement, Toumboura 2011 PNDL
Plan Local de Développement, WouroSidy Matam (2011) PNDL
Problématique de la commercialisation du riz de la Vallée du Fleuve Sénégal: Quelles pistes de solutions durables?
Coopération UE-Sénégal
Profil Environnemental de la ville de MATAM CTB
Profil Environnemental de la ville de MATAM, 2005 UN Habitat
Programme d’Aménagement du Casier de Podor JICA
Rapport de la pêche continentale, Tambacounda Service Régional des Pêches et de la Surveillance
Rapport National Sur La Compétitivité Du Sénégal (RNCS) 2011 Ministère de l'Economie et des Finances
Stratégie de Croissance Accélérée Gouvernement du Sénégal
Secteurs porteurs APIX
Sénégal : Développements économiques récents OECD
Catalogue de projets | Juin 2012 Page 81
Intitulé du document Auteur/commanditaire
Situation Sociale et Economique de Matam (2009) ANSD
Situation Sociale et Economique de Matam (2010) ANSD
Situation Sociale et Economique de St-Louis (2009) ANSD
Situation Sociale et Economique de St-Louis (2011) ANSD
Situation Sociale et Economique de Tambacounda (2008) ANSD
Support for accelerated growth and increased competitiveness USAID
Transferts des migrants au Sénégal : améliorer la capacité des migrants et de leurs familles dans la gestion des transferts d’argent, 2010
BIT
Zone touristique région de Tambacounda et de Kédougou APIX