Valorisation de l’Insertion par l’Activité Economique 2009 · 2 INTRODUCTION - METHODOLOGIE...

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Valorisation de l’Insertion par l’Activité Economique 2009 Pays de Redon - Bretagne Sud MEDEFI - 7, rue Saint-Conwoïon - 35600 Redon - 02.99.72.31.21 - [email protected] - www.medefi.fr

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Valorisation de l’Insertion par

l’Activité Economique

2009

Pays de Redon - Bretagne Sud

       

MEDEFI - 7, rue Saint-Conwoïon - 35600 Redon - 02.99.72.31.21 -

[email protected] - www.medefi.fr

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SOMMAIRE   

INTRODUCTION ‐ METHODOLOGIE..................................................................... 2  L’INSERTION PAR L’ACTIVITE ECONOMIQUE :..................................................... 3  PRESENTATION GENERALE ................................................................................. 3 Caractéristiques communes des SIAE ......................................................................................... 3 Spécificités des SIAE .................................................................................................................... 4 

LES SIAE DU PAYS DE REDON – BRETAGNE SUD.................................................. 6 Présentation des SIAE du territoire............................................................................................. 6 Contrats de travail utilisés par les SIAE....................................................................................... 7 Domaines d’activités des SIAE..................................................................................................... 8 Réseaux de l’insertion par l’activité économique..................................................................... 10 

LES SALARIES EN INSERTION..............................................................................12 Caractéristiques du public......................................................................................................... 12 Parcours des salariés en insertion............................................................................................. 16 

LES SALARIES PERMANENTS..............................................................................21 Les encadrants techniques........................................................................................................ 21 Les accompagnants sociaux ...................................................................................................... 21 Les réflexions ressources humaines des SIAE ........................................................................... 22 

L’IMPACT ECONOMIQUE DES SIAE ....................................................................23 L’activité des SIAE : une richesse pour le territoire .................................................................. 23 Un acteur économique local ..................................................................................................... 24 Les subventions : un retour sur investissement ....................................................................... 24 Une valorisation économique de l’activité des SIAE................................................................. 24 

SYNTHESE ET PERSPECTIVES..............................................................................26  ZOOM SUR LES ETABLISSEMENTS ET SERVICES D’AIDE PAR LE TRAVAIL (ESAT) ET LES ENTREPRISES ADAPTEES (EA) ......................................................................28  

 

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INTRODUCTION - METHODOLOGIE   

Depuis plus de 30 ans, les Structures d’Insertion par l’Activité Economique (SIAE) sont devenues des acteurs essentiels dans  les parcours d’insertion professionnelle des personnes  les plus éloignées de l’emploi. Par la mise en situation professionnelle et un accompagnement spécifique, elles permettent à  ceux qui  sont en  rupture de  reprendre  contact avec  le monde du  travail et  favorisent ainsi  leur retour vers l’emploi durable.   Les  structures  de  l’insertion  par  l’activité  économique  sont  également  des  acteurs  économiques importants, générant de l’activité sur les territoires et distribuant des revenus. Le territoire du Pays de Redon – Bretagne Sud a été précurseur dans ce secteur puisque l’AIDE, créée en 1983, fut la première association intermédiaire de France.  Si le territoire compte 12 structures d’insertion par l’activité économique, le secteur reste mal connu des nombreux acteurs institutionnels et économiques. La MEDEFI a donc souhaité réaliser une étude pour mettre en lumière les spécificités et la valeur ajoutée des structures de l’insertion par l’activité sur le territoire.    Cette  analyse  est  basée  sur  les  résultats  d’une  étude  réalisée  par  la  MEDEFI  entre  octobre  et décembre  2009  auprès  des  12  structures  d’insertion  par  l’activité  économique  localisées  sur  le territoire.  

     

 

  

    

   

  

Enquête exhaustive auprès des 12 SIAE recensées sur le territoire

Questionnaire envoyé par courrier 

Eléments Quantitatifs

Entretien semi‐directif avec un gestionnaire de la structure Eléments Qualitatifs 

Analyse

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L’INSERTION PAR L’ACTIVITE ECONOMIQUE : PRESENTATION GENERALE

 Les premières initiatives de l’insertion par l’activité économique sont apparues durant les années 70, dans un contexte de crise économique et de montée du chômage de masse. La volonté des acteurs de  terrain  était  la  recherche  de  nouveaux  outils  permettant  de  répondre  aux  problématiques  de réinsertion des personnes en difficulté, de créer de l’emploi et une richesse économique nouvelle sur le territoire.  Il  s’agissait,  la  plupart  du  temps,  de  répondre  à  des  besoins  restés  sans  réponses  car  considérés comme  peu  rentables  par  les  entreprises  traditionnelles :  entretien  d’espaces  verts,  recyclage d’objets usagés, services à domicile, protection de l’environnement… 

 C’est à partir des expériences de terrain que le cadre légal s’est peu à peu structuré et que l’insertion par l’activité économique a acquis  une reconnaissance officielle de son rôle : 

- Par  l’Article L5132‐1 du Code du travail : « L'insertion par  l'activité économique a pour objet de  permettre  à  des  personnes  sans  emploi,  rencontrant  des  difficultés  sociales  et professionnelles  particulières,  de  bénéficier  de  contrats  de  travail  en  vue  de  faciliter  leur insertion  professionnelle.  Elle  met  en  œuvre  des  modalités  spécifiques  d'accueil  et d'accompagnement.  L'insertion  par  l'activité  économique,  notamment  par  la  création  d'activités  économiques, contribue également au développement des territoires ».  

- Par la Loi d’orientation relative à la lutte contre les exclusions du 29 juillet 1998, modifiée par la Loi du 1er décembre 2008 réformant les politiques d’insertion. 

 Les Structures d’Insertion par l’Activité Economique (SIAE) assurent ainsi : 

- une fonction économique : elles génèrent de  l’activité économique en produisant des biens et des services ou en mettant à disposition des salariés auprès de clients ; 

 - une fonction sociale : elles facilitent l’accès à l’emploi salarié pour des personnes en difficulté 

et les accompagnent dans leur parcours d’insertion.   

Caractéristiques communes des SIAE  Au  sein  des  SIAE,  certaines modalités  de  fonctionnement  sont  identiques  et  leur  permettent  de bénéficier du soutien de l’Etat et des collectivités territoriales :  

Le conventionnement de la structure   

Afin  de  compenser  le  surcoût  lié  à  l’encadrement  technique  et  à  l’accompagnement  social  des salariés  ainsi  que  leur  productivité  moindre,  les  structures  d’insertion  peuvent  bénéficier  d’un soutien financier de l’Etat. Pour cela, elles doivent être conventionnées. Ce conventionnement peut être obtenu pour des durées variant de un à trois ans.  Il définit également  le nombre de postes en insertion  financés  (sauf  pour  les  associations  intermédiaires  pour  qui  le  nombre  de  postes  est illimité).  Une  convention  de  financement  annuelle,  élaborée  conjointement  entre  la  structure d’insertion par  l’activité économique et  les services de  l’Etat, dans  le cadre du dialogue de gestion, précise les objectifs qualitatifs et quantitatifs de chaque structure.  Cas particuliers : Les Groupements d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification (GEIQ) ne sont pas concernés par le  conventionnement  car  aucun  dispositif  d’accompagnement  spécifique  n’est  prévu  pour  leurs salariés. 

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L’agrément des salariés  Afin de  garantir que  les  emplois proposés par  les  structures d’insertion par  l’activité  économique sont bien occupés par des personnes éloignées du marché du travail, un système d’agrément a été mis en place par l’Etat. Celui‐ci, délivré par Pôle Emploi, valide le recrutement et déclenche les aides financières et les exonérations de charges liées à ces embauches. L’agrément  est  donné  après  un  diagnostic  individuel  portant  sur  la  situation  sociale  et professionnelle du salarié, il est prioritairement destiné aux personnes les plus en difficultés. Il peut être demandé par toute structure d'insertion par  l'activité économique employeuse disposant d’un poste à pourvoir, par  le  candidat  lui‐même  s’il a  reçu une proposition ou par  toute  institution en contact avec une personne en difficulté. Le  public  est  ainsi  généralement  composé  de  bénéficiaires  des minima  sociaux  (RSA,  ASS…),  de personnes sans qualification ou formation, de personnes rencontrant divers freins d’accès à l’emploi (difficultés sociales, addiction,…).  Cas particuliers : Les salariés des GEIQ ne sont pas concernés par l’agrément. Pour les associations intermédiaires, il n’est requis que lorsqu’un salarié consacre plus de 16 heures pour une mission en entreprise.  

L’accompagnement social et professionnel  Les SIAE proposent systématiquement un accompagnement social et professionnel à leurs salariés en insertion.  Chaque  structure  conserve  une  certaine  liberté  dans  les modalités  de mise  en œuvre. L’accompagnement social consiste à aider le salarié à lever les freins à l’emploi : problèmes de santé,  difficultés de logement, surendettement… L’accompagnement  professionnel  peut  se  traduire  par  une  aide à  la  définition  d’un  projet professionnel,  l’apprentissage  d’un  métier,  des  actions  de  formation,  une  aide  à  la  recherche d’emploi… 

Spécificités des SIAE

  Les Ateliers et Chantiers d’Insertion (ACI)    

Un  chantier  d’insertion  est  porté  par  une  association,  une  commune,  un  établissement  public  de coopération  intercommunale  (EPCI)  ou  tout  organisme  public.  Son  activité  peut  s’exercer  dans l’ensemble des  secteurs dès  lors que  les aides publiques octroyées ne créent pas de distorsion de concurrence :  la part des  recettes de commercialisation ne peut ainsi excéder 30% des charges du chantier d’insertion. Les ateliers et chantiers d’insertion bénéficient d’une aide au poste en insertion, d’une aide à l’encadrement ainsi que d’exonérations de charges sociales.  

Entreprise d’Insertion (EI)   

L’entreprise d’insertion peut adopter tout statut  juridique : association, SARL, SA, SCOP, SCIC…. Elle produit  des  biens  et/ou  des  services,  exerce  son  activité  aux  conditions  du marché,  applique  la convention collective de son domaine d’activité. Elle se différencie de l’entreprise dite traditionnelle en salariant des personnes éloignées du marché de  l’emploi. A ce titre, elle bénéficie d’une aide au poste et d’une exonération de charges sociales.  

Association Intermédiaire (AI)   

Association Loi 1901, elle embauche des personnes rencontrant des difficultés d’insertion sociale et professionnelle en  les mettant à disposition auprès de particuliers, d’associations, d’entreprises ou 

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de collectivités. La mise à disposition ne peut dépasser 750 heures par salarié et par an, cette limite est réduite à 240 heures  lorsqu’il s’agit d’une entreprise. Au delà de ces  limites,  les associations de services à  la personne et  les entreprises de travail temporaire d’insertion peuvent prendre  le relais. L’association  intermédiaire  bénéficie  d’exonérations  de  charges  sociales  et  d’une  aide  à l’accompagnement. Elle intervient sur un territoire précis et délimité.  

Entreprise de Travail Temporaire d’Insertion (ETTI)   

L’entreprise de travail temporaire d’insertion peut adopter tout statut  juridique : association, SARL, SA,  SCOP,  SCIC….  Elle  se  rapproche,  dans  son  fonctionnement,  de  l’agence  d’emploi  (ancienne entreprise de travail temporaire), à la différence que les salariés mis à disposition de l’entreprise sont des personnes éloignées du marché du travail. La durée du contrat de mission des salariés peut être portée  à  24  mois,  au  lieu  de  18  en  agence  d’emploi.  Au  titre  de  l’encadrement  et  de l’accompagnement  qu’elle  assure,  elle  bénéficie  d’une  aide  au  poste  d’accompagnement  et d’exonérations de charges sociales.  

Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification (GEIQ)  

C’est un groupement d’entreprises créé sous forme associative par les employeurs qui le composent. Il met à disposition des salariés auprès des employeurs adhérents tout en veillant à l’organisation de leurs  parcours  d’insertion  et  de  qualifications  professionnelles.  Les  salariés  sont  embauchés  en contrat d’alternance (contrat de professionnalisation et contrat d’apprentissage). Ils combinent ainsi des périodes en entreprise et un parcours en formation. L’objectif est l’obtention d’une qualification permettant une insertion professionnelle.   Les  associations  intermédiaires,  les  entreprises  de  travail  temporaire  d’insertion  ainsi  que  les groupements d’employeurs pour l’insertion et la qualification mettent leurs salariés à disposition des utilisateurs. Deux contrats distincts sont ainsi mis en place dans cette relation de travail :  

- le  contrat  de mise  à  disposition,  qui  régit  les  relations  entre  la  structure  d'insertion  par l'activité économique et l’entreprise utilisatrice ; 

- le  contrat  de  travail  du  salarié,  qui  régit  les  relations  entre  ce  dernier  et  la  structure d’insertion.  

 

 

ZOOM SUR…                        … Les Associations de Services à la Personne (ASP)  Les  ASP ont  été  créées  pour  prolonger  le  travail  des  associations  intermédiaires  et  permettre l’insertion dans  l’emploi durable. En effet,  la mise à disposition de personnes en  insertion par  les associations  intermédiaires  ne  peut  dépasser  750  heures  par  an  et  par  salarié,  au‐delà  de  cette limite, les associations de services à la personne prennent le relais. Elles proposent majoritairement aux salariés des contrats à durée indéterminé, tendant vers le temps plein en fonction des souhaits et des contraintes des personnes.  Le  territoire du Pays de Redon  compte une ASP,  créée à  l’initiative de  l’association  intermédiaire AIDE : Proxim’Services Bretagne Sud. Une deuxième, portée par  l’association  intermédiaire ACDES est en projet à Maure‐de‐Bretagne  

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LES SIAE DU PAYS DE REDON – BRETAGNE SUD  

Présentation des SIAE du territoire  Le  territoire  du  Pays  de  Redon  compte  12  Structures  d’Insertion  par  l’Activité  Economique (SIAE) réparties comme suit: 

- 8 Chantiers d’Insertion (ACI) :  Commun’eau terre du Pays de Maure‐de‐Bretagne ;   Nature et Patrimoine du Pays de Grand‐Fougeray ;  Nature et Mégalithes de la ville de Saint‐Just ;  Nature et Patrimoine du Canton d’Allaire ;  Les jardins de Saint‐Conwoïon de la ville de Redon ;  Patrimoine et Nature des communes rurales du canton de Redon ;  Lever le Rideau à Redon ;  Chantier Poterie à Allaire.  

- 1 Entreprise d’Insertion (EI) : Clic’n Puces ; - 1 Groupement d’Employeur pour l’Insertion et la Qualification (GEIQ) : Entraide Rurale ; - 2 Associations Intermédiaires (AI) : 

AIDE Emploi Service ;  ACDES. 

 Le  territoire  compte  un  GEIQ,  une  entreprise  d’insertion  mais  aucune  ETTI.  L’offre  est  donc diversifiée mais incomplète.   Les chantiers sont nés de la volonté des collectivités locales de répondre à un besoin de production de biens ou de services et d’offrir aux personnes en difficulté des opportunités d’emploi accompagné et encadré.  

Chronologie des créations des SIAE du territoire du Pays de Redon – Bretagne Sud 

1983 1987 1990 1992 1994 1996 1998 20032000

AI – AIDE Emploi ServicesAI – ACDES

GEIQ – Entraide Rurale, RedonACI – Les Jardins de St.-Conwoïon, Redon

ACI – Nature & Mégalithes, Saint-JustACI – Commun’eau Terre, Maure-de-Bretagne

ACI – Patrimoine & Nature, Sainte-MarieACI – Nature & Patrimoine, AllaireEI – Clic’n Puces, Saint-Nicolas-de-Redon

ACI – Nature & Patrimoine, Gd.-FougerayACI – Lever le Rideau, Redon

ACI – Chantier PoterieSource : Observatoire de la MEDEFI, enquête IAE 2009Traitement : Observatoire de la MEDEFI, 2009

  La majorité des structures d’insertion par l’activité économique du territoire du Pays de Redon a été créée  dans  les  années  80  et  90.  Les  plus  anciennes  sont  les  associations  intermédiaires.  Pour mémoire, l’AIDE fut la première association intermédiaire de France.  Si aucun nouveau projet n’a vu le jour ces dernières années, de nombreux projets sont en réflexion pour développer de nouveaux outils, diversifier  les activités et  répondre aux attentes de nouvelles clientèles. Enfin, plusieurs projets de création sont actuellement à l’étude sur le territoire du Pays de Redon (par exemple un chantier d’insertion et une entreprise d’insertion dans le secteur agricole). 

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Contrats de travail utilisés par les SIAE  

Les salariés en insertion des structures d'insertion par l'activité économique sont embauchés via des dispositifs spécifiques de contrats aidés ou de contrats de travail adaptés :  

     

Type de structures 

Contrats mis en place majoritairement dans les structures du territoire 

Spécificités des contrats 

Chantiers d'insertion 

- Contrat d’Avenir (CA) - Contrat d’Accompagnement dans l’Emploi (CAE) 

- Contrat réservé au secteur non marchand. - Durée de travail hebdomadaire variant entre 20 et 26 heures. 

- Accompagnement socioprofessionnel. - Renouvelable deux fois. - Ne peut excéder 24 mois. 

Associations intermédiaires 

- Contrat à Durée Déterminée (CDD) dit d’usage 

- Pas de délais de carence entre deux contrats. - Volume horaire n’est pas limité jusqu’à 750 heures par an, au‐delà, le poste doit faire l’objet d’une convention. 

GEIQ - Contrat en alternance : de professionnalisation (majoritaire) 

- Temps plein sur deux ans, avec un tiers du temps en formation et le reste en entreprises. 

Entreprise d'insertion 

- Contrat à Durée Déterminée d’Insertion (CDDI) 

- Temps plein. - Renouvelable une fois. - Durée maximum de 24 mois. 

Tous  ces  contrats  bénéficient,  de  façon  plus  ou  moins  importante,  d’aides,  d’allègement  et d’exonération de charges. 

ZOOM SUR…                  …Les statuts juridiques des ateliers et chantiers d’insertion  Certains ateliers et chantiers d’insertion sont directement portés par des communes ou des EPCI. La zone d’intervention est alors restreinte aux limites géographiques du territoire et l’activité doit répondre exclusivement aux besoins de  la collectivité. Ces chantiers d’insertion ne peuvent pas travailler avec le secteur privé, ce qui limite leurs perspectives de développement.  

La stratégie des collectivités dans le domaine de l’insertion influence fortement le choix du statut et  du  portage  des  chantiers  d’insertion.  Le  statut,  de  droit  privé  ou  public,  peut,  quant  à  lui, influencer  l’environnement professionnel  en  favorisant des  liens  avec  l’entreprise  et  le  secteur privé pour  les chantiers associatifs, et des  liens avec  le secteur public si  le chantier est porté par une collectivité.  

Sur  le  territoire  du  Pays  de  Redon  six  chantiers  (sur  huit),  même  associatifs,  travaillent exclusivement avec  les collectivités. De plus, dans  la plupart des cas,  leurs  interventions ne  font l’objet  d’aucune  facturation,  les  collectivités  préférant  verser  des  subventions  plutôt  que d’acheter de  la prestation de services. Ce  fonctionnement, qui ne permet pas  la valorisation de l’activité des chantiers, est aujourd’hui remis en cause par l’évolution des législations française et européenne.  

A ce jour, 3 chantiers sont sous statut associatif et 5 sont portés par des collectivités. Toutefois, il est  intéressant  de  constater  que  la  question  du  portage  est  récurrente  et  les  changements réguliers : 

- 1 chantier d’insertion est passé en 2009 du statut associatif au statut communautaire, - 1 chantier a entrepris des réflexions à plusieurs reprises sur le changement de statut, - 2 chantiers s’interrogent sur l’opportunité d’un changement de statut en raison d’inquiétudes sur la pérennité financière de la structure porteuse. 

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Domaines d’activités des SIAE  

Les  structures  d’insertion  par  l’activité  économique  présentes  sur  le  territoire,  couvrent  un  large panel  de  secteurs  d’activités :  services  aux  personnes,  entretien  d’espaces  verts,  sous‐traitance industrielle, agriculture, spectacle, artisanat d’art ou encore le domaine du bâtiment.  

 La majorité des chantiers d’insertion s’oriente sur l’entretien d’espaces verts et la rénovation du petit patrimoine  bâti,  et  souvent  exclusivement  pour  des  collectivités.  A  noter  toutefois,  les  chantiers d’insertion « Lever le Rideau » et « Poterie » positionnés sur des secteurs plutôt atypiques : activités culturelles et artistiques et fabrication de poteries.  Pour limiter sa dépendance et diversifier son activité, l’entreprise d’insertion Clic’n Puces développe des productions à destination de niches de clientèle comme  le Boxing Performer (outil d’évaluation des  performances des boxers) qu’elle vend, entre autres, aux salles de sport. 

   

Type de structures  Nom de la Structure  Activité 

Nature et Patrimoine, Grand‐Fougeray Patrimoine et Nature des Communes Rurales RedonNature et Mégalithes, Saint‐Just Commun'eau Terre, Maure‐de‐Bretagne Nature et Patrimoine, Allaire

Prestation d’entretien des espaces verts et du petit patrimoine bâti 

Les Jardins de Saint‐Conwoïon, Redon Production maraichère  biologique et prestation d’entretien des espaces verts 

Chantier Poterie, Allaire  Commercialisation de poteries 

Chantiers d'insertion 

Lever le Rideau, Redon Production, commercialisation et prestation dans le domaine du spectacle 

ACDES Associations intermédiaires  AIDE Emploi Service 

Mise à disposition diverse 

GEIQ  Entraide Rurale  Mise à disposition en agriculture 

Entreprise d'insertion 

Clic'n Puces, Saint‐Nicolas‐de‐Redon  Sous‐traitance industrielle diverse 

ZOOM SUR…  ... l’entrée en vigueur du Contrat Unique d’Insertion (CUI) au 01/01/2010  Issu de  la  Loi du 1er décembre 2008  sur  le Revenu de Solidarité Active  (RSA),  le Contrat Unique d’Insertion  (CUI)  doit  permettre  de  simplifier  la  préparation  et  la  gestion  des  contrats  aidés  et d'améliorer la lisibilité du dispositif d'insertion professionnelle. Le CUI regroupe désormais les aides qui constituaient  le Plan de Cohésion Sociale de 2005.  Il en reprend  l'idée d'assortir  la délivrance d'aides à l'engagement d'actions favorisant l'insertion durable des salariés.  Il se décline en deux contrats : 

- le CUI ‐ Contrat d’Insertion dans l’Emploi (CUI‐CIE) pour le secteur marchand, qui remplace le Contrat d’Insertion ‐ Revenu Minimum d’Activité (CI‐RMA) et le Contrat d’Insertion dans l’Emploi (CIE). 

- le  CUI  ‐  Contrat  d’Accompagnement  dans  l’Emploi  (CUI‐CAE)  pour  le  secteur  non marchand, qui remplace le Contrat d’avenir et le Contrat d’Accompagnement dans l’Emploi (CAE). 

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 Le GEIQ  Entraide Rurale, historiquement positionné  sur  le  secteur  agricole,  cherche  aujourd’hui  à diversifier son activité tout en conservant sa spécificité de travail en milieu rural.  Soulignons qu’en plus de son activité de mise à disposition de personnel, l’association intermédiaire AIDE  a  développé  une  activité  complémentaire  de  prestations  d’accompagnement socioprofessionnel.   

 Localisation des structures de l’insertion par l’activité économique 

                 

       Les  zones  d’intervention  des  chantiers  d’insertion  correspondent  souvent  au  territoire  des collectivités qui les portent (ou qui les ont portés) : 

- Le  chantier  Commun’eau  terre  sur  la  Communauté  de  communes  du  Pays  de Maure‐de‐Bretagne, 

- Le  chantier  Nature  et  Patrimoine  sur  la  Communauté  de  communes  du  Pays  de  Grand‐Fougeray,  

- Le chantier Nature et Mégalithes sur la Communauté de communes du Canton de Pipriac, - Le chantier Nature et Patrimoine sur le canton d’Allaire, - Le chantier Les Jardins de Saint‐Conwoïon sur la Ville de Redon, - Le  chantier  Patrimoine  et  Nature  des  communes  rurales  du  canton  de  Redon  sur  les 

communes de Bain‐sur‐Oust, La Chapelle‐de‐Brain, Langon, Renac et Sainte‐Marie.  Notons qu’aucun chantier n’intervient sur la Communauté de Communes du Pays de La Gacilly.  Les  associations  intermédiaires  ont  également  des  aires  d’intervention  clairement  identifiées  qui couvrent l’ensemble du Pays : 

- L’ACDES réalise des mises à disposition sur le canton de Maure‐de‐Bretagne ; - L’AIDE Emploi Service  intervient sur  les Communautés de Communes du Pays de La Gacilly, 

du Pays de Redon, du Canton de Pipriac et du Pays de Grand‐Fougeray, et au delà du Pays de Redon sur les cantons de Guer, La Roche‐Bernard et Saint‐Gildas‐des‐Bois. 

Chantiers d’insertion

GEIQ Entraide RuraleEntreprises d’insertion

Associations intermédiaires

Source : carte IGN Route 500

Redon St

Nicolas de Redon

Pipriac

Maure de

Bretagne

GuémenéPenfao

GrandFougeray

Allaire

La Gacilly

Traitement : Observatoire de la MEDEFI ‐ 2008

Redon St.‐Nicolas‐de‐Redon

Pipriac

Guémené‐Penfao

Allaire

La Gacilly

Redon

Grand‐Fougeray

Maure‐ De‐ 

Bretagne

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 Du fait de la nature de leurs activités et de leur statut, les chantiers d’insertion « Lever le Rideau » et « Poterie »,  le  GEIQ  Entraide  Rurale  et  l’entreprise  d’insertion  Clic’n  Puces,  n’ont  pas  de  secteur d’intervention géographique défini.                  

  

Réseaux de l’insertion par l’activité économique  Depuis de nombreuses années,  les structures d’insertion par  l’activité économique sont organisées en  réseaux  nationaux  et/ou  régionaux,  à  la  fois  pour  faire  reconnaître  leurs  activités,  leurs spécificités,  leur  rôle  sur  les  territoires,  ou  pour  bénéficier  d’un  accompagnement  (administratif, juridique,…), de formations, d’échanges de bonnes pratiques. Les réseaux regroupent  les structures d’insertion par l’activité économique en fonction de leur typologie :  

       

Structures  Réseaux Structures du Pays de Redon 

membre des réseaux  

Ateliers et chantiers d’insertion  

Chantier Ecole  Aucune structure membre 

Associations intermédiaires  

COORACE AIDE ACDES 

GEIQ  Comité National de Coordination et d’Evaluation des Groupements d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification (CNCE GEIQ) 

GEIQ Entraide Rurale 

Entreprises d’insertion  

Comité National des Entreprises d’Insertion (CNEI)  Clic’n Puces 

 Il n’existe pas à ce jour de réseau local clairement structuré. Toutefois, un collectif, pour le moment informel,  regroupant  des  structures  des  Pays  de  Redon  et  des  Vallons  de  Vilaine,  émerge.  Son objectif  est  de  permettre  aux  structures  d’insertion  par  l’activité  économique  d’exprimer  leurs difficultés et de construire collectivement des solutions. 

ZOOM SUR…  ... l’association AIRE

 

L’AIRE est un chantier d’insertion dont le siège est à Blain, il effectue des prestations sur un vaste territoire  : Cantons de Saint‐Nicolas‐de‐Redon, de Guémené‐Penfao, de Nozay, de Nort‐sur‐Erdre et de Blain. Il est organisé autour de trois lieux d’embauche : Guémené‐Penfao, Nozay et Blain.  Ce  chantier  compte  6  encadrants  techniques  pour  45  salariés  en  insertion.  25  de  ces  salariés résident sur le Pays de Redon.  L’AIRE  compte  une  clientèle  diversifiée  de  collectivités,  d’entreprises  et  de  particuliers…  Il  est identifié comme un opérateur  sur  les clauses  sociales dans  les marchés publics,  il participe à un réseau  ligérien de structures d’insertion par  l’activité économique et pratique  la mutualisation de personnel. 

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ZOOM SUR… ... le Dispositif Local d’Accompagnement (DLA) :

un outil pour les SIAE  

Le Dispositif d’Accompagnement Local (DLA) a pour vocation d‘accompagner la consolidation et le développement  économique  et  social  des  structures  d’utilité  sociale  créatrices  d’emplois : associations, coopératives d’activités d’utilité sociale, structures d’insertion par l’économique…  Il s’adresse principalement aux structures qui : 

ont la volonté de consolider leurs activités, de pérenniser leurs emplois ; 

ont identifié des difficultés qui nécessitent un appui professionnel externe ; 

s’interrogent sur leur stratégie de consolidation, de développement de leurs activités.  Le DLA permet à une structure de bénéficier d’un diagnostic partagé de sa situation, de sa capacité de consolidation économique et de ses besoins d’appui. Si  la structure accepte  les préconisations qui découlent de ce diagnostic, le chargé de mission DLA élabore avec elle et met en place un plan d’accompagnement,  qui  comprend  une  ou  plusieurs  actions  d’appui  sous  forme  d’ingénieries individuelles ou collectives, financées par le DLA et réalisées par des prestataires.  Les DLA sont financés par l’État, la Caisse des dépôts, le Fonds Social Européen et, selon les cas, par d’autres partenaires comme les collectivités locales.  Contacts DLA sur le territoire du Pays de Redon : 

DLA 35 – BDI            DLA 35 – Pro‐Services 35  Bretagne Développement Initiatives      18 place de la Gare        20 square Louis et Maurice de Broglie 35000 RENNES          35043 RENNES Cedex Tél. : 02 99 65 04 00         Tél. : 02 99 67 88 03 [email protected]      dla.pro‐[email protected] 

 DLA 56 – BDI           DLA 44 – Fondes  Bretagne Développement Initiatives     Fonds de développement solidaire  

des Pays de la Loire 12 rue Jean‐Baptiste Colbert       6 rue de Bel Air 56100 LORIENT         44022 NANTES Tél. : 02 97 21 96 25        Tél. : 02 28 08 21 21 [email protected]        [email protected] 

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Associations intermédiaires 2008Nombre de salariés inscrits 539

Nombre de salariés mis à disposition 333Nombre d'équivalents temps pleins 29,8

Source: Observatoire de la MEDEFI, enquête IAE 2009

Traitements: Observatoire de la MEDEFI, 2009

Source: Observatoire de la MEDEFI, enquête IAE 2009 ‐ données au 1/10/2009

Traitements: Observatoire de la MEDEFI, 2009

Répartition du nombre de salariés en insertion et des 

équivalents temps pleins par structures

71 personnes

13 pers. 12 pers.

52 Equivalents 

Temps Pleins

13 ETP10 ETP

 Chantiers d'insertion GEIQ  Entreprise d'insertion

Nb salariés en insertion

Nb équivalent temps pleins

LES SALARIES EN INSERTION  Les  structures  d'insertion  par  l'activité  économique  facilitent  l’insertion  professionnelle  en embauchant pour une durée déterminée des personnes éloignées de l’emploi, leur permettant ainsi d’acquérir une expérience professionnelle et de préparer leur entrée sur le marché du travail.  

Caractéristiques du public  

Répartition par structure  

Les effectifs au sein des chantiers d’insertion, du GEIQ et de l’entreprise d’insertion sont globalement stables. Au 1er octobre 2009, 96 personnes en  insertion étaient salariées d’un chantier, du GEIQ ou de l’entreprise d’insertion pour 75 équivalents temps plein*. 

 Les  Chantiers  d’insertion  du  territoire emploient  71  personnes  en  contrats aidés. Ces contrats sont subventionnés pour  28  heures  de  travail hebdomadaire, ce qui explique le delta entre  le  nombre  de  personnes  et  le volume  d’équivalents  temps  plein* (71 personnes pour 52 ETP).          

 539  personnes  sont  inscrites  auprès  d’une  des deux  associations  intermédiaires  du  Pays  de Redon. En 2008, 333 d’entres elles ont été mises à disposition pour une ou plusieurs missions. Ainsi, 62% des personnes inscrites se sont vu proposées au  moins  un  contrat  via  l’association intermédiaire.  La mise à disposition des salariés en insertion correspond à 29,8 ETP*. Le volume horaire moyen par personne est donc faible puisqu’il est d’un peu moins de 150 heures par salarié et par an. Le volume horaire moyen d’un contrat est de 11 heures.  *ETP : Equivalent Temps Plein, sur la base de 35 heures de travail hebdomadaire.  

         

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  Répartition sexuée   

                   Les salariés en insertion sont à 65% des femmes contre 35% d’hommes. Si une première lecture nous montre  une  répartition  sexuée  selon  la  typologie  des  structures avec  75%  de  femmes  dans  les associations intermédiaires contre 32% dans les chantiers d’insertion, une analyse plus détaillée fait apparaître que c‘est surtout  le secteur d’activité qui engendre cette répartition. Par exemple, dans les  chantiers  d’insertion,  la  prédominance  d’activités  traditionnellement  masculines  telle  que l’entretien d’espaces verts et la rénovation du patrimoine bâti freinent l’accès au public féminin.   Trois chantiers font cependant figure d’exception :  

- Le  chantier  des  « Jardins  de  Saint‐Conwoïon »  a  développé,  en  plus  de  l’entretien  des espaces verts, une activité de maraîchage biologique qui facilite l’intégration de femmes ; 

- Le chantier « Poterie » d’Allaire, positionné sur  la fabrication de poteries, a été créé afin de favoriser l’insertion des femmes après le constat que le chantier Nature et Patrimoine, porté par la même structure, ne comptait quasiment que des hommes ; 

- Le  chantier  « Lever  le  Rideau »,  qui  développe  des  activités  autour  du  spectacle  et  de  la création artistique favorise lui aussi la mixité.  

 Si 75% des salariés des associations intermédiaires sont des femmes, c’est que la plupart des travaux proposés sont liés aux services à la personne traditionnellement féminins.              

Répartition sexuée des salariés en insertion

576

48

7224

23

9 personnes

4 personnes

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

GEIQ EI

total AI

total Chantiers 

Femmes

Hommes

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  Répartition par âge  

 A  une  très  large  majorité  (57%   soit 227  personnes)  les  salariés  des structures  d’insertion  par  l’activité économique  du  territoire  ont  plus  de 40 ans.   Les  personnes  de  40  à  50  ans,  avec 35%  des  effectifs,  sont surreprésentées  par  rapport  à  leur poids dans la population du territoire.  Les  jeunes  de moins  de  26  ans  sont minoritaires  chez  les  salariés  en insertion.  Par  ailleurs,  la  part  des jeunes est encore plus  faible dans  les chantiers  d’insertion  avec  6%,  par rapport  aux  autres  structures  où  ils représentent 13% des effectifs. 

 Avec son objectif de qualification, le GEIQ fait figure d’exception puisque 56% des salariés ont moins de 26 ans et 100% moins de 40 ans. Les modalités de fonctionnement d’un GEIQ, reposant en partie sur la formation, expliquent largement cette spécificité.  Même  si dans  les  chantiers d’insertion 58% du public ont plus de 40 ans,  les  responsables de  ces structures notent un rajeunissement du public depuis les années 90.   Il faut rappeller que, historiquement, une grande part des salariés des chantiers d’insertion était des personnes ayant été licenciées et proches de la retraite.                       

Niveau 1, 2,3 : Bac +2 et +Niveau 4 : Baccalauréat Niveau 5 : CAP ou BEP Niveau 6 : Sans diplôme

Source: Observatoire de la MEDEFI, enquête IAE 2009

Traitements: Observatoire de la MEDEFI, 2009

Répartition comparée des salariés en insertion 

du Pays de Redon 

13%

29%

34%

23%

15%

33%

28%

24%

Moins de 26 ans 26 à 39 ans 40 à 50 ans Plus de 50 ans

Ensemble des SIAE Population du Pays 2006

Source: Observatoire de la MEDEFI, enquête IAE 2009

Traitements: Observatoire de la MEDEFI, 2009

Répartition des salariés en insertion par niveaux de 

qualification

Niveau 6     

142 individus soit 

34%

Niveau 5     

193 individus soit 

47%

Niveau 4        

50 individus soit 

12%

Niveaux 1,2,3

27 individus soit 

7% 

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  Niveau de qualification 

La majorité des salariés en insertion ont un faible niveau de qualification ; en effet, 81% des salariés ont un niveau 5 ou inférieur, dont 34% un niveau 6.  

 Notons que  les salariés du GEIQ Entraide Rurale ont un niveau de qualification plus élevé avec 62% des effectifs  ayant  au moins un diplôme de niveau 4  (bac)  contre une moyenne de 19% dans  les autres structures. 

  Déplacement et Mobilité 

  Une  majorité  de  salariés  en  insertion  (67%)  dispose  d’un  véhicule  et  d’un  permis  de conduire.  Ce  sont  les  salariés  des  chantiers d’insertion  qui  rencontrent  le  plus  de difficultés de déplacement. En effet, seuls 47% d’entre  eux  disposent  d’une  voiture  et  d’un permis  contre 79% dans  les  autres  structures d’insertion par l’activité économique.   Les personnes ne disposant pas du permis de conduire  et/ou  de  voiture  se  déplacent  en voiturette,  scooter, mobylette  (dont certaines mises  à  disposition  par  la  Mission  locale, l’AIDE,  l’ACDES…), à vélo ou à pied  lorsque  les distances  sont  faibles.  Le  covoiturage  et  le ramassage  par  les  véhicules  des  chantiers d’insertion  sur  des  points  de  passage prédéfinis sont également utilisés.          

Toutefois,  il  est  important  de  préciser  que  disposer  d’un  véhicule  et  d’un  permis  ne  signifie  pas systématiquement disposer d’un moyen de  transport pérenne. En effet,  les véhicules sont souvent vétustes et sujets à des pannes. Ce constat tend à nuancer la relation entre possession d’un véhicule et d’un permis de conduire et réelle mobilité des personnes.           

Source: Observatoire de la MEDEFI, enquête IAE 2009

Traitements: Observatoire de la MEDEFI, 2009

Permis et véhicule des salariés de l'ensemble des 

structures 

Pas de permis 

97 pers., soit 

30%

Permis sans 

voiture          10 

pers., soit 3%

Permis et 

voiture       216 

pers., soit 67%

Permis et véhicule des salariés des chantiers 

d'insertion 

Permis + 

voiture     33 

pers., soit 47%

Permis sans 

voiture       8 

pers., soit 11%

Pas de permis 

30 pers., soit 

42%

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Parcours des salariés en insertion  

L’entrée dans la structure  Situation avant le recrutement  

 Au moment  du  recrutement,  les  bénéficiaires  du RMI représentaient 67% des salariés des chantiers d’insertion.   Pour  les  autres  structures,  40%  des  salariés  des associations  intermédiaires,  de  l’entreprise d’insertion  et  du  GEIQ  étaient  des  demandeurs d’emploi  de  longue  durée  (inscrits  à  Pôle  Emploi depuis  plus  d’un  an),  38%  bénéficiaient  de l’Allocation  d’Aide  au  Retour  à  l’Emploi  (ARE)  et 11% du Revenu Minimum d’Insertion (RMI).      

 Orientation vers une STRUCTURE D’INSERTION PAR L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE 

 La majorité  des  salariés  des  structures  d’insertion  par  l’activité  économique  est  orientée  par  les acteurs  locaux  de  l’emploi  (Pôle  Emploi, Mission  Locale  ou  encore  Point  Accueil  Emploi)  et  de l’insertion (CCAS et CDAS, essentiellement pour des orientations vers les chantiers d’insertion).   L’ensemble  des  structures  reçoit  également  des  candidatures  spontanées,  le  phénomène  s’étant accentué avec la crise économique.  Seul le GEIQ Entraide Rurale travaille de façon différente en s’appuyant sur les centres de formation et les réseaux pour son recrutement. 

  Recrutement  

 Les chantiers et entreprises d’insertion  sont particulièrement attentifs,  lors de  leur  recrutement, à assurer  l’équilibre de  leur équipe  tant au niveau des  compétences que des âges et des difficultés rencontrées. L’objectif est bien de créer une dynamique collective, une solidarité entre  les salariés tout en garantissant le bon fonctionnement de la structure. Pour les chantiers portés ou adossés aux collectivités, les candidatures des résidents locaux sont souvent privilégiées.  Un moyen de transport pérenne constitue très souvent un élément déterminant pour  intégrer une structure d'insertion par  l'activité économique et aller au  terme du contrat d’insertion. La mobilité est  également  un  facteur  primordial  pour  favoriser  l’insertion  durable  à  la  sortie  de  la  structure. L’organisation  (maillage,  fréquence,  horaire…)  du  réseau  de  transport  collectif  du  territoire  ne constitue pas, aujourd’hui, une réponse adaptée aux problèmes de mobilité et de déplacement des publics en difficulté.  Le  critère  des  compétences  est  plus  souvent mis  en  avant  dans  le  recrutement  des  entreprises d’insertion dont l’exigence de productivité est plus importante. 

Source: Observatoire de la MEDEFI, enquête IAE 2009

Traitements: Observatoire de la MEDEFI, 2009

Situation au moment du recrutement des 

personnes en insertion au sein des chantiers 

d'insertion

Autre

7%AAH

8%

ASS

14%

CIVIS

4% RMI/RSA

67%

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 La motivation est le critère principal mis en avant dans les recrutements du GEIQ Entraide Rurale.   Pour les associations intermédiaires, les personnes en insertion s’inscrivent directement auprès de la structure, elles sont ensuite mises à disposition des clients au gré des demandes et en  fonction de leurs compétences. 

  Le parcours dans la structure  

Formation  

Alors que  les contrats aidés  (CA et CAE) préconisent, voire obligent,  la mise en place d’actions de formation pour favoriser  l’accès rapide à un emploi durable,  l’outil formation est peu utilisé par  les structures d’insertion par  l’activité économique. En effet, faute de moyens financier, d’ingénierie et d’accompagnement,  il  est  particulièrement  complexe  pour  les  structures  d’insertion  par  l’activité économique de mettre en place des actions de  formations. Les a priori des personnes en  insertion sur la formation ne facilitent pas non plus la construction de parcours de formation.   Malgré  tout,  les  salariés  des  structures  d’insertion  par  l’activité  économique  bénéficient  de formations ponctuelles sur des aspects  techniques dans un métier, sur  les méthodes de  recherche d’emploi  (ateliers  CV  et  lettre  de motivation),  sur  de  la  préparation  au  code  de  la  route  via  des méthodologies adaptés ou encore sur des Attestations de Formation aux Premiers Secours (AFPS).  Toutefois,  les  expérimentations  spécifiques menées  sur  ce  thème  donnent  souvent  des  résultats intéressants. Elles permettent de développer l’appétence formative des bénéficiaires, la confiance en soi,  la  reconnaissance  personnelle  et  professionnelle.  Ce  fût  le  cas  de  l’action  de  Validation  des Acquis de l’Expérience (VAE) menée par l’AIDE sur le titre professionnel Assistante de vie aux familles (ADVF)  qui  a  permis  à  17  femmes  de  valider  le  titre  professionnel,  en  partie  par  la  VAE  mais également  en  suivant  une  formation  complémentaire  organisée  en  modules  de  compétences développés pour cette fonction.  Le  GEIQ,  qui  embauche  des  salariés  en  contrat  d’alternance,  propose,  par  nature,  une  partie formation relativement importante puisqu’elle représente 1/3 de leur contrat. La plupart des salariés en poste au GEIQ Entraide Rurale se  forment pour obtenir  le Brevet Professionnel de Responsable  d’Exploitation Agricole (BPREA), diplôme obligatoire pour bénéficier des aides à l’installation en tant qu’exploitant agricole. 

                 

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La sortie de la structure  

Types de sorties  Dans  le  cadre  de  la  réforme  générale  des  politiques  publiques  et  afin  de mesurer  l’efficacité  des structures  d'insertion  par  l'activité  économique,  les  services  de  l’Etat  ont  défini  des  objectifs quantitatifs en  termes de  sortie des personnes. En effet,  les  sorties dynamiques doivent atteindre 60% dont 25% vers l’emploi durable.  Seuls les GEIQ n’ont pas d’impératif  en termes de sorties.  

Objectifs à atteindre pour les structures d’insertion par l’activité économique (hors GEIQ)  

                L’objectif  de  60%  de  sorties  dynamiques  est  un  cadre  général  fixé  par  décret  et  est  l’optimum attendu.  Toutefois,  les  objectifs  individuels  de  chaque  structure  font  l’objet  d’échanges  et  d’une concertation annuelle, dans le cadre d’un dialogue de gestion, avec les services de l’Etat. Ils tiennent compte,  entre  autres,  de  divers  facteurs  comme  le  secteur  d’activité,  le  territoire  et  le  contexte économique.  La plupart des structures expriment  leurs craintes de voir  le nombre de sorties positives en emploi diminuer  pour  2009.  En  effet,  la  crise  économique  et  la  diminution  du  nombre  d’offres  d’emploi proposées sur le Pays de Redon rend encore plus difficile l’accès au marché du travail pour les publics fragiles.             

CDI    

CDD + 6 mois 

Intérim + 6 mois 

Stage ou titularisation dans la fonction publique 

Sorties vers l'emploi 

durable = 25% des sorties 

Création d'entreprise 

CDD moins de 6 mois 

Intérim moins de 6 mois 

Sorties vers l'emploi de transition  Contrat aidé marchand ou non marchand hors SIAE  

Formation  

Embauche dans une autre SIAE 

Embauche dans un ESAT 

Sorties dyn

amiques : 

= 60% des sorties 

Sorties positives 

« Autre sortie positive » 

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  L’ensemble des  structures  rappelle  également que  « d’autres  sorties positives »,  reposant  sur des avancées  qualitatives  des  situations  personnelles,  peuvent  être mises  en  avant.  La  plus  value  du passage d’un salarié dans une structure ne peut pas uniquement être appréciée par une sortie vers un emploi. En effet, les structures d’insertion par l’activité économique permettent à des personnes en  rupture professionnelle voire  sociale de  se  réadapter aux  rythmes et aux contraintes du  travail (respect des horaires, des consignes), de régler des problèmes périphériques à  l’emploi  (logement, santé, mobilité…)  ou  d’entamer  une  réflexion  autour  du  projet  professionnel,  autant  d’éléments difficilement mesurables.  

Répartition des sorties de 2008 des SIAE du Pays de Redon  

          

  Ensemble des SIAE 

AI, EI, GEIQ Chantiers d'insertion 

Emploi durable 37%  43%  25% 

Emploi de transition 15%  15%  16% 

Sortie positive* 17%  18%  15%        

Total des sorties dynamiques 69%  76%  56%  

Source et traitements : Observatoire de la MEDEFI, enquête IAE 2009 * Ne comprend pas les « autres sorties positives ». 

                  

  

          

Source: Observatoire de la MEDEFI, enquête IAE 2009

Traitements: Observatoire de la MEDEFI, 2009

Types de sorties en 2008

39%

4%

16%

2%0%

14%

10%

4%

9%

2%4%

23% 23%

15%

21%

16%

CDI ou CDD 6 mois ou +

CDD < 6 mois

Création/reprise entrp,

formation

vers autre SIAE

ESAT

Demandeur d'emploi

 Autres et Sans nouvelle

Association intermédiaire, entreprised'insertion et GEIQ

Chantier d'insertion

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 Très souvent,  il est difficile pour  les structures de connaître  le devenir de  leurs anciens salariés s’ils ne donnent pas de nouvelles après avoir quitté  la structure. Il est toutefois possible d’identifier des tendances par type de structures : 

    

Type de structures  Structures / emplois intégrés à la sortie 

Chantiers d'insertion 

- les salariés ont des profils très différents avec des objectifs variés à leur entrée.  Ils  s’orientent  donc  vers  des  secteurs  d’activité  divers  et rarement en lien avec l’activité du chantier. 

Associations intermédiaires - Associations de Service à la Personne (ASP). - Travail directement avec des particuliers en gré à gré. 

GEIQ - Formation avec pour objectif la création ou la reprise d’une exploitation agricole. 

- La majorité des salariés formés reste dans le secteur agricole. 

Entreprise d'insertion 

- Formation  aux  métiers  de  l’industrie,  principal  secteur  pourvoyeur d’emploi du territoire.  

- L’intérim dans l’industrie est le principal débouché des salariés quittant la structure. 

   

Notion de parcours d’insertion  Quand on évoque les structures d’insertion par l’activité économique, et l’insertion en général, il est souvent  fait  référence  aux  parcours  d’insertion. Qu’en  est‐il  vraiment ?  Y‐a‐t‐il  vraiment  passage d’une structure à l’autre vers l’emploi durable ? Au dire de tous les responsables, cette théorie ne se vérifie  pas  sur  le  terrain.  Toutefois,  il  y  a  bien  complémentarité  entre  les  structures : complémentarité  dans  les  publics  accueillis,  dans  les méthodologies  de  travail,  dans  les  secteurs d’activité  et  l’accompagnement  proposé.  Aujourd’hui,  certains  outils,  comme  des  entreprises d’insertion, font défaut sur le territoire pour des personnes proches de l’emploi, à qui il ne manque que le coup de pouce proposé par ce type d’outils.  

        

ZOOM SUR…    ... les Evaluations en Milieu du Travail (EMT)

 

En  lien avec  le Pôle Emploi,  les  structures d’insertion par  l’activité économique encouragent leurs salariés en insertion à réaliser une Evaluation en Milieu de Travail (EMT). Pour une durée maximale  de  80  heures,  le  salarié  est  accueilli  dans  une  entreprise  dans  des  conditions  de travail  classiques. Cette mise  en  situation permet de mesurer  les  écarts  éventuels  entre  les compétences et capacités de  la personne, et celles requises pour  l’emploi visé, ainsi qu’entre les a priori et les conditions réelles du métier. 

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LES SALARIES PERMANENTS  En plus des  salariés en  insertion,  les  structures d’insertion par  l’activité économique emploient 48 personnes représentant 32 équivalents temps plein. Ces salariés assurent des fonctions classiques : de  direction,  de  comptabilité,  de  secrétariat  mais  également  des  fonctions  plus  spécifiques d’encadrement technique et/ou d’accompagnement social.  La répartition par type de structure est la suivante :  

     

Type de structures Nombre de salariés 

permanents Equivalent temps 

plein (ETP) 

Chantiers d'insertion  25  14 ETP 

Associations intermédiaires  12  10 ETP 

GEIQ  6  4.5 ETP 

Entreprise d'insertion  5  4 ETP 

 Il faut souligner que dans les chantiers d’insertion, le temps partiel est important (25 salariés pour 14 ETP).  En  effet,  les personnes  sont  souvent  salariées de  la  collectivité porteuse du projet  et mis  à disposition sur un temps défini auprès du chantier, essentiellement sur des fonctions administratives, comptables ou d’accompagnement social.  

Les encadrants techniques  Les encadrants techniques présents dans les chantiers et les entreprises d’insertion sont chargés de l’organisation du  travail  et  supervisent  la production de biens ou  la  réalisation de  prestations.  Ils concentrent  souvent  des  compétences  techniques,  de management,  de  pédagogie  alliées  à  une approche sociale qui doit permettre aux salariés en insertion de construire leur projet professionnel.  

   

Type de structures  Nombre d’encadrants techniques 

Chantiers d'insertion 12 

1 pour 7 à 8 salariés en insertion 

Associations intermédiaires  ‐‐ 

GEIQ  ‐‐ 

Entreprise d'insertion  2 

 Les associations  intermédiaires et  les GEIQ, dont  la fonction est  la mise à disposition de personnel, n’emploient pas d’encadrant technique.  

Les accompagnants sociaux  Les  encadrants  sociaux  sont  chargés  du  suivi  socio‐professionnel  des  salariés  en  insertion.  Ils  les accompagnent dans : 

- la résolution de leurs difficultés sociales (logement, mobilité, santé, justice, famille…) ; - l’élaboration de leur projet professionnel. 

 Pour  les  associations  intermédiaires  et  la  majorité  des  chantiers  d’insertion  qui  proposent  des contrats de travail à temps partiel, l’accompagnement social est réalisé hors temps de travail. Pour le GEIQ et l’entreprise d’insertion qui recrutent sur des contrats à temps plein, le suivi social est réalisé sur le temps de travail. 

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Qu’il soit réalisé pendant le temps de travail ou en dehors, l’accompagnement social est organisé sur un temps spécifique, dédié, mais peut également être réalisé de façon informelle et avec une grande réactivité face aux situations d’urgence. Si certaines structures, peu nombreuses, ont fait le choix d’avoir un salarié en interne chargé du suivi social, la plupart passe des conventions avec des Centres Communaux d’Action Sociale ou sous‐traite à un prestataire spécialisé.  Il  est  intéressant  de  constater  que  la  totalité  des  personnes  intervenant  dans  les  structures d’insertion par  l’activité  économique  joue un  rôle dans  l’accompagnement  social  et participe  à  la construction du projet professionnel.  

Les réflexions ressources humaines des SIAE  Les  structures  d’insertion  par  l’activité  économique  étant  généralement  de  taille  modeste,  la polyvalence du personnel permanent est nécessaire.  Il  revient ainsi généralement au directeur de  la  structure et parfois aux encadrants  techniques de développer l’axe commercial et d’assurer la communication.   Devant  la  technicité  croissante  du  suivi  administratif  et  financier,  la  nécessité  de  diversifier  les activités et la clientèle des structures, plusieurs souhaiteraient se doter de compétences spécifiques. Une  réflexion sur  les mutualisations possibles est actuellement en cours entre plusieurs structures qui identifient des besoins communs. Le groupement d’employeur pourrait représenter une solution intéressante.    

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L’IMPACT ECONOMIQUE DES SIAE  L’activité économique des SIAE génère de nombreux  effets positifs : rentrées fiscales pour l’Etat et les collectivités, cotisation pour la protection sociale et l’assurance chômage,  pouvoir d’achat pour les salariés  et réduction des coûts liés à la situation de chômage.   

L’activité des SIAE : une richesse pour le territoire  

Source et traitements : Observatoire de la MEDEFI, enquête IAE  2009 

 

 

Chiffre d’affaires 1 680 k € 

Les 12 SIAE du Pays de Redon 

Charges sociales : 931 k € Dont permanents : 503 k € Salariés en insertion : 428 k € 

Subventions 1 380 k € 

Achats de matières premières, autres charges et impôts 

650 k € 

Exonérations de charges sociales 

470 k € 

* : actualisation en 2006 par l’Avise du coût estimé dans les rapports préparatoires à la loi de Robien sur l’ARTT et repris lors de  la préparation des lois Aubry sur les emplois jeunes et les  35 heures. 

Activité économique

Dépenses pour les SIAE 

Apports Publics 

Recettes pour les SIAE 

Salaires versés : 1 840 k €Dont permanents : 550 k €  

Salariés en insertion : 1 290 k € 

En dégradé apparaissent les charges correspondantes aux achats de matières premières, impôts et taxes diverses. Les structures ont fréquemment agrégés ces postes de dépenses dans les données transmises. 

 277 000 €  d’économie de 

prestations sociales  (sur la base de 19 000€* par demandeur d’emploi en ETP) 

Les SIAE permettent également de réduire les coûts de prestations sociales 

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Un acteur économique local  Grâce à leur activité, la production de biens ou de services et la mise à disposition de personnel, les structures d’insertion par  l’activité économique génèrent un chiffre d’affaires de 1,7 million d’euro. Parallèlement, elles injectent plus de 1,8 million d’euro sous forme de salaires nets aux permanents et aux personnes en insertion.  De plus  les structures d’insertion par  l’activité économique permettent d’éviter des coûts. En effet, un  salarié en  insertion  coûte 40% de moins qu’un demandeur d’emploi en  termes de prestations sociales : l’économie est d’à peu près 277 000 euro.  

Les subventions : un retour sur investissement  Les  subventions,  indispensables  au  fonctionnement  de  la  plupart  des  structures  d’insertion  par l’activité économique, permettent une création de valeur redistribuée sur  l’ensemble du territoire : salaires  et  achats  qui  contribuent  au  dynamisme  de  la  vie  économique  locale,  impôts  et  charges sociales comme retour sur investissement pour les finances publiques.   

       

        

  

* Sous forme d’achats, de versements de salaires, d’impôts et de charges sociales Source et traitements : Observatoire de la MEDEFI, enquête IAE 2009 

Une valorisation économique de l’activité des SIAE

 Les  12  structures  d’insertion  par  l’activité  économique  du  Pays  de  Redon  ont  généré  un  chiffre d’affaires de 1,68 millions d’euro. Les deux associations intermédiaires AIDE Emploi Service et ACDES, l’entreprise d’insertion Clic’n Puces et le GEIQ Entraide Rurale représentent un chiffre d’affaire de 1,3 million d’euro. Chaque  salarié  (en  Equivalent  Temps  Plein),  permanent  ou  en  insertion,  génère  15 000  euro  de chiffre d’affaire.  Les chantiers d’insertion génèrent quant à eux un  chiffre d’affaires de 400 000 euro dont 100 000 euro de facturation (prestations de services ou production de biens) ou de valorisation. Dans le cadre de l’étude, nous avons estimé à 300 000 euro les prestations non facturées ou non valorisées. 

1 Euro de subvention publique investi au sein des structures de l’IAE 

du Pays de Redon … 

1,85 €*

... génère un retour de

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En effet, seuls 4 chantiers d’insertion sur 8 déclarent un chiffre d’affaires. C’est généralement le cas lorsqu’il y a une production de biens (maraichage, poterie…). Pour les autres chantiers d’insertion, les prestations sont réalisées pour la structure porteuse sans qu’il n’y ait de facturation, ni aucune forme de valorisation.   Certains chantiers ont pris conscience de l’intérêt de valoriser les prestations réalisées par les salariés en insertion pour favoriser la prise en compte de leur activité économique par les acteurs publics.   Dans  un  contexte  d’évolution  des  finances  publiques,  de  réformes  de  l’insertion  par  l’activité économique (Etat) et de mise en œuvre de la directive service (Union Européenne), il est important de  réfléchir aux modalités de  financement des  structures d’insertion par  l’activité économique, et particulièrement, des chantiers d’insertion. En effet, ils sont aujourd’hui soutenus par les collectivités locales grâce au système des subventions. Or, tant la réforme de l’insertion par l’activité économique que  la  directive  service  incite  de  plus  en  plus  les  collectivités  à  utiliser  les marchés  publics  pour soutenir l’activité des chantiers d’insertion (Articles 14, 30 et 53).   

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SYNTHESE ET PERSPECTIVES     Nés  de  l’expérimentation,  l’activité  et  le fonctionnement  des  Structures  de  l’Insertion  par l’Activité  Economique  (SIAE)  sont  aujourd’hui organisés  et  encadrés  par  une  réglementation  en pleine  évolution.  Si  les  structures  de  l’insertion  par l’activité  économique  comptent  de  nombreux  points communs  (conventionnement,  agrément,  accompagnement  social),  leurs  différences  et  leurs spécificités  (statut,  fonctionnement,  aides)  répondent  à  des  problématiques  d’insertion professionnelle diversifiées.  12 structures d’insertion par l’activité économique sont recensées sur le Pays de Redon et, seule, la Communauté  de  communes  du  Pays  de  la  Gacilly  ne  compte  aucune  structure.  Si  le  territoire dénombre 8 chantiers d’insertion et est entièrement couvert par deux associations  intermédiaires, seuls une entreprise d’insertion et un GEIQ sont implantés sur le Pays ; aucune entreprise de travail temporaire d’insertion n’est présente localement.   Les  structures  d’insertion  par  l’activité  économique  assurent  l’accueil  et  l’accompagnement socioprofessionnel d’un nombre important de personnes rencontrant des difficultés d’insertion : 394 personnes salariées en 2008. L’accompagnement et les situations de travail diversifiés, proposées par les  acteurs  locaux,  permettent  de  répondre  à  de  nombreuses  problématiques  d’insertion socioprofessionnelles.   La  répartition  homme‐femme  des  salariés  en  insertion  des  structures  de  l’insertion  par  l’activité économique  est  largement  influencée  par  le  secteur  d’activité  sur  lequel  sont  positionnées  les structures,  ainsi  que  les métiers  qu’elles  proposent :  beaucoup  de  femmes  sur  les  services  à  la personne et une majorité d’hommes sur l’entretien des espaces verts par exemple.   

  

  

 Le  passage  par  une  structure  d’insertion  par  l’activité  économique  débouche  la plupart  du  temps  sur  des  dynamiques  positives  (emploi,  formation,  autres)  et 

permettent  d’avancer  sur  des  problèmes  périphériques  (santé,  logement,  famille…).  Les  acteurs proposent une prise  en  compte  globale des problématiques d’insertion  sociale  et professionnelle des personnes.  Pour  l’accompagnement  social,  l’encadrement professionnel des  salariés en  insertion et  la gestion administrative  et  financière,  les  structures  d’insertion  par  l’activité  économique  embauchent  des salariés permanents qui occupent souvent plusieurs fonctions et doivent donc être très polyvalents.  Le  soutien  financier apporté par  les acteurs publics aux SIAE au  travers de  subventions, d’aide au poste et d’exonération est largement compensé par l’activité économique (production de bien et de service,  revenu  générant  du  pouvoir  d’achat)  et  financière  (protection  sociale,  impôts,  assurance 

Des structures bien implantées

Une plus value affirmée

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chômage…) généré par ces structures. Les SIAE sont de  réels acteurs économiques des  territoires. Sans oublier les coûts évités pour la société en termes d’indemnité chômage et allocations diverses. Il est  toutefois  important de pouvoir mieux valoriser  l’activité des ateliers et chantiers d’insertion, dont l’activité et la plus value économique ne sont pas suffisamment reconnues. 

        

 Les  échanges  avec  les  structures  et  le  travail  d’analyse  ont  permis  de  mettre  en  lumière  les principaux enjeux pour les acteurs de l’insertion par l’activité économique :  

Une meilleure valorisation de leur activité auprès de l’ensemble des acteurs économiques et institutionnels. Ce travail doit permettre une reconnaissance de  la plus value apportée par  les SIAE tant en termes d’activité économique que d’accompagnement vers l’emploi durable. 

  La  diversification  des  activités,  et  donc,  des marchés  sur  lesquels  sont  positionnées  les 

structures d’insertion par l’activité économique, afin de garantir leur pérennité financière. Cela passe par  un  renforcement  des  relations  avec  les  entreprises.  Les  liens  avec  les  entreprises  doivent également favoriser l’insertion des publics dans l’emploi durable. 

  L’opportunité offerte par  le  code des marchés publics d’introduire des  clauses d’insertion 

sociales dans  la  commande publique. Ces dernières  constituent un  levier qui doit  être développé pour soutenir l’activité des structures d’insertion par l’activité économique sur le Pays de Redon. 

  La  structuration  et  l’animation  de  réseaux  territoriaux  pour  favoriser  les  échanges 

d’expériences, la mutualisation d’outils et de compétences.   Une  plus  grande  réactivité  et  adaptabilité  face  aux  évolutions  règlementaires.  Les  outils 

d’accompagnement  et  de  conseil  type  DLA  doivent  permettre  aux  structures  de  l’insertion  par l’activité économique de trouver des réponses appropriées.   

 

Des perspectives à développer

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ZOOM SUR… LES ETABLISSEMENTS ET SERVICES D’AIDE PAR LE TRAVAIL (ESAT) ET LES ENTREPRISES ADAPTEES (EA)

 

Le concept d’Insertion par l’Activité Economique provient, à l’origine, d’actions menées en faveur des personnes  handicapées  et  la  mise  en  place  des  Centres  d’Aide  par  le  Travail  (CAT)  ‐  devenus Établissements et Service d’Aide par le Travail (ESAT) ‐ et des ateliers protégés ‐ devenus Entreprises Adaptées  (EA).  Ce  fut  le  départ  d’une  série  d’initiatives  en  faveur  des  personnes  dont  l’insertion professionnelle se révèle problématique.    

Un Etablissement et Service d’Aide par le Travail (ESAT), public ou privé, a un rôle de soutien médico‐social auprès de ses résidents et de production contribuant au budget de l'établissement. Grâce  à  des  conditions  de  travail  aménagées,  il  donne  à  la  personne  handicapée  la  possibilité d'accéder à une vie professionnelle et sociale. Les bénéficiaires ont été reconnus par la Commission des Droits et de  l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH) comme n’ayant pas  les capacités de  travail, momentanément ou durablement, pour  travailler dans une entreprise ordinaire ou une Entreprise Adaptée. Les ESAT ne relèvent pas du code du travail et les travailleurs ne sont donc pas considérés  comme  salariés  mais  reçoivent  une  indemnisation.  La  création  d’un  ESAT  doit  être autorisée par le Préfet de Région.  

Une  Entreprise  Adaptée  (EA)  est  une  entreprise  à  part  entière,  qui  permet  à  des  personnes reconnues travailleurs handicapés à efficience réduite, d'exercer une activité professionnelle salariée dans  des  conditions  adaptées  à  leurs  besoins.  Ce  sont  des  personnes  qui  ne  peuvent, temporairement ou durablement, s’insérer dans le milieu ordinaire mais qui possèdent une capacité de travail supérieure à celle des travailleurs d’ESAT. Elle peut être créée par des organismes publics ou privés et peut également être annexée à un ESAT.   Comme  les  ESAT,  les  Entreprises  Adaptées  proposent  leurs  services  notamment  aux  employeurs assujettis à l’obligation d’emploi sous la forme de contrats de sous‐traitance ou de mise à disposition de  personnel.  Ces  employeurs  ont  ainsi  la  possibilité  de  répondre  partiellement  à  leur  obligation d’emploi et de réduire par conséquent leur contribution à l’AGEFIPH ou au FIPHFP.  Les Etablissements et Service d’Aide par le Travail et les Entreprises Adaptées sur le Pays de Redon :  Les 4 ESAT du territoire accueillent 283 travailleurs handicapés (ETP) pour 34.4 salariés permanents (ETP). Les trois entreprises adaptées (dont 2 sont couplées avec des ESAT) emploient 53 travailleurs handicapés.  La Communauté de communes du Pays de  la Gacilly concentre  la grande majorité des ESAT et des entreprises  adaptées : ESAT  Les Menhirs  à  La Gacilly, ESAT et  entreprise  adaptée  Le Bois  Jumel  à Carentoir, entreprise adaptée Les Primevères à La Gacilly. Les 2 autres établissements sont localisés sur  la partie occidentale du  territoire avec  l’ESAT du Pâtis à Redon et  l’ESAT et entreprise adaptée Agromarais à Saint‐Jacut‐les‐Pins.  Les  ESAT  et  les  entreprises  adaptées  sont  positionnés  sur  des  secteurs  d’activité  diversifiés  : entretien  d’espaces  verts,  conditionnement,  fabrication  de  palettes  et  de  caisses  en  bois,  sous‐traitance  industrielle,  métallerie,  blanchisserie,  cuisine  et  entretien  de  locaux,  production  de confitures, parc animalier  touristique pour  les ESAT et production de charcuterie et plats cuisinés, imprimerie,  fabrication  de  fournitures  de  bureau,  préparation  de  commandes,  sous‐traitance industrielle pour les entreprises adaptées. 

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LISTE DES SIGLES  

 

ACI : Atelier et Chantier d’Insertion ADVF : Assistant De Vie aux Familles AFPA : Association de Formation Pour Adultes AFPS : Attestation de Formation aux Premiers Secours AGEFIPH : Association de GEstion du Fonds pour l’Insertion professionnelle des Personnes Handicapées) AI : Association Intermédiaire APP : Ateliers Pédagogiques Personnalisés ARE : Allocation d’aide au Retour à l’Emploi ASP : Association de Service à la Personne ASS : Allocation de Solidarité Spécifique ARTT : Aménagement et Réduction du Temps de Travail BPREA : Brevet Professionnel de Responsable d’Exploitation Agricole  CA : Contrat d’Avenir CAE :  Contrat  d’Accompagnement  dans l’Emploi CAT : Centre d’Aide par le Travail CCAS : Centre Communal d’Action Sociale CDAPH :  Commission  des  Droits  et  de l’Autonomie des Personnes Handicapées CDAS : Centre Départemental d’Action Sociale CDD : Contrat à Durée Déterminée CDDI : Contrat à Durée Déterminée d’Insertion CDI : Contrat à Durée Indéterminée CDIAE :  Comité  Départemental  de  l’Insertion par l’Activité Economique CIE : Contrat Initiative Emploi CI‐RMA :  Contrat  d’Insertion  Revenu Minimum d’Activité CLI : Commission Locale d’Insertion CNCE GEIQ : Comité National de Coordination et d’Evaluation des Groupements d’Employeur pour l’Insertion et la Qualification CNIAE :  Conseil  National  de  l’Insertion  par l’Activité Economique COORACE  :  COmités  et  ORganismes  d’Aide aux Chômeurs par l’Emploi 

CUI : Contrat Unique d’Insertion DDASS :  Direction  Départementale  des Affaires Sanitaires et Sociales DDTEFP :  Direction  Départementale  du Travail,  de  l’Emploi  et  de  la  Formation Professionnelle DGAS : Direction Générale de l’Action Sociale DGEFP : Délégation Générale à l’Emploi et à la Formation Professionnelle DLA : Dispositif Local d’Accompagnement EA : Entreprise Adaptée EI : Entreprise d’Insertion  EMT : Evaluation en Milieu de Travail EPCI :  Etablissement  Public  de  Coopération Intercommunale ESAT :  Etablissement  et  Service d’Aide par  le Travail ETP : Equivalent Temps Plein ETTI :  Entreprise  de  Travail  Temporaire d’Insertion FIPHFP : Fonds pour  l'Insertion des Personnes Handicapées dans la Fonction Publique FNARS : Fédération Nationale des Associations d’Accueil et de Réinsertion Sociale FSE : Fonds Social Européen GEIQ :  Groupement  d’Employeur  pour l’Insertion et la Qualification IAE : Insertion par l’Activité Economique OPCA : Organisme Paritaire Collecteur Agréé RMA : Revenu Minimum d’Activité RMI : Revenu Minimum d’Insertion RQ : Régie de Quartier RSA : Revenu de Solidarité Active SA : Société Anonyme SARL : Société A Responsabilité Limitée SCIC : Société Coopérative d’Intérêt Collectif SCOP :  Société  COpérative  et  Participative (ancienne Société COopérative de Production) SIAE :  Structure  d’Insertion  par  l’Activité Economique 

 

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Le Pays de Redon - Bretagne Sud

 

Source : IGN Route 500