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Lettre d’information trimestrielle n° 87 • 1 er trimestre 2015 infos 1 Édito Olivier SOREL P ouvons-nous être passifs et indi- férents face aux événements de ce début d’année qui touchent le cœur de nos valeurs ? La SFODF, société savante et société scientifique, reconnue d’utilité publique est au service de tous sans discrimination de quelque nature que ce soit, dans un soin constant de développer notre spécialité pour un bien commun, fait de partage, d’exigence personnelle et de respect de l’autre, dans l’acceptation de toutes les différences. Dans cette optique permanente de progrès, nous souhaitons valoriser la titularisation des membres de la SFODF, laquelle pourrait s’acquérir par la présentation de deux travaux validés par la Commission de titularisation. Le succès de cette entreprise valorisante dépend de votre investissement. Dans quelques jours, le jeudi 26 mars 2015, nous recevrons de célèbres conférenciers internationaux l’équipe Cocconi - Raffaini à Paris lors de notre Journée de Prestige. Les conceptions qu’ils défendent sont propres à faire progresser notre pratique et, si vous n’êtes toujours pas inscrits, il n’y a plus une minute à perdre ! Dans cette réunion du présent et du futur de l’orthodontie, vous êtes là aussi la clef du succès. Notre congrès de printemps à Aix-en-Provence approche ; les inscriptions sont ouvertes et nous comptons déjà plus de deux cent cinquante inscrits à la mi-février, nombre encourageant pour notre équipe qui travaille à la réussite de cet événement. Nos partenaires fournisseurs nous témoignent leur confiance par leur participation dans des temps difficiles. Alors, là encore votre présence forgera le succès de ces journées où l’intérêt scientifique est associé aux charmes de la Provence. Les membres de la SFODF sont sa force. Son Conseil d’adminis- tration est constitué de membres titulaires élus et est renou- velé par tiers tous les trois ans lors du Congrès de printemps. Il est nécessaire que tous, nous prenions part à cette élection, témoignage de vitalité et de progrès pour la SFODF. Olivier Sorel Président du Conseil d’Administration de la SFODF 87 e Réunion Scientifique de la SFODF avec la Société Française d’Orthodontie Linguale (SFOL) le 15 et 16 mai 2015 à Aix-en-Provence POUR TOUTE INFORMATION RENDEZ-VOUS SUR : www.sfodf2015.com n° 87 1 er trimestre 2015

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Lettre d’information trimestrielle

n° 87 • 1er trimestre 2015

infos

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Édito

Olivier SOREL

Pouvons-nous être passifs et indi-férents face aux événements de ce début d’année qui touchent le

cœur de nos valeurs ?

La SFODF, société savante et société scientifique, reconnue d’utilité publique est au service de tous sans discrimination de quelque nature que ce soit, dans un soin constant de développer notre spécialité pour un bien commun, fait de partage, d’exigence personnelle et de respect de

l’autre, dans l’acceptation de toutes les différences.

Dans cette optique permanente de progrès, nous souhaitons valoriser la titularisation des membres de la SFODF, laquelle pourrait s’acquérir par la présentation de deux travaux validés par la Commission de titularisation. Le succès de cette entreprise valorisante dépend de votre investissement.

Dans quelques jours, le jeudi 26 mars 2015, nous recevrons de célèbres conférenciers internationaux l’équipe Cocconi - Raffaini à Paris lors de notre Journée de Prestige. Les conceptions qu’ils défendent sont propres à faire progresser notre pratique et, si

vous n’êtes toujours pas inscrits, il n’y a plus une minute à perdre ! Dans cette réunion du présent et du futur de l’orthodontie, vous êtes là aussi la clef du succès.

Notre congrès de printemps à Aix-en-Provence approche ; les inscriptions sont ouvertes et nous comptons déjà plus de deux cent cinquante inscrits à la mi-février, nombre encourageant pour notre équipe qui travaille à la réussite de cet événement. Nos partenaires fournisseurs nous témoignent leur confiance par leur participation dans des temps difficiles. Alors, là encore votre présence forgera le succès de ces journées où l’intérêt scientifique est associé aux charmes de la Provence.

Les membres de la SFODF sont sa force. Son Conseil d’adminis-tration est constitué de membres titulaires élus et est renou-velé par tiers tous les trois ans lors du Congrès de printemps. Il est nécessaire que tous, nous prenions part à cette élection, témoignage de vitalité et de progrès pour la SFODF.

Olivier SorelPrésident du Conseil d’Administration de la SFODF

87e Réunion Scientifique de la SFODF avec la Société Française d’Orthodontie Linguale (SFOL) le 15 et 16 mai 2015 à Aix-en-Provence

POUR TOUTE INFORMATION RENDEZ-VOUS SUR :www.sfodf2015.com

n° 87

1er trimestre 2015

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POURQUOI ET COMMENT DEVENIR MEMBRE TITULAIRE DE LA SFODF

Informations SFODF

Les membres titulaires de la SFODF

Pourquoi être membre titulaire ?La SFODF compte 275 membres titulaires. La titularisation permet d’assurer une participation toute personnelle aux acti-vités de la SFODF : il s’agit, pour la servir, d’une évolution de sa disponibilité au sein de l’association. Au total, les membres titulaires bénéficient d’un statut particulier au sein de la SFODF. Outre le prestige conféré par le titre, eux seuls peuvent en effet :

• parrainer un nouveau membre,• participer au conseil d’administration

et / ou aux commissions après élection ou après cooptation,

• bénéficier, à l’issue de leur carrière, de l’honorariat ou être nommés membres d’honneur.

Comment devenir membre titulaire de la SFODF ?À ce jour, le règlement intérieur des sta-tuts énumère clairement les modalités qui permettent d’obtenir la titularisation. Deux possibilités y sont envisagées et détaillées ci-après : l’obtention normale de la titula-risation (art. 2) et l’obtention à titre excep-tionnel de la titularisation (art. 3). Cependant, les membres du Conseil d’administration ont mandaté une commission d’excellence afin d’étudier la faisabilité d’un durcissement de la titularisation à partir de 2016.

Article 2 - Conditions d’admission des membres titulaires :Tout membre adhérent peut devenir membre titulaire. Il doit en faire la demande par écrit, au Secrétaire Général de l’association, deux mois avant l’assemblée générale.Pour devenir membre titulaire, tout membre adhérent doit répondre aux conditions sui-vantes :

• avoir assisté à quatre réunions de l’asso-ciation et à deux assemblées générales depuis leur adhésion,

• avoir présenté à l’association un travail jugé validant par le conseil d’administra-tion, la commission compétente ayant été entendue.

Les travaux susceptibles d’être reconnus validants sont :

a. La participation à un rapport, ou à une question mise en discussion, ou à la direction scientifique d’une manifestation importante de la société, sur proposition motivée du président des sessions scien-tifiques ;

b. Une communication à la tribune ou la présentation d’un programme au-diovisuel (travail personnel, original et inédit), le comité ou la commis-sion compétente ayant été entendu ; Ces communications ou films peuvent être faits ou présentés en collaboration (trois coauteurs au maximum), le travail ne pouvant être attribué qu’à un seul membre adhérent, compte tenu de la part effective prise dans ce travail par l’auteur bénéficiaire.

c. Une communication affichée, jugée par la commission des communications affi-chées ;

d. La présentation d’une démonstration sur un sujet clinique après avis de la commis-sion des tables de démonstration ;

e. La présentation de cinq cas traités et des documents afférents (dont la liste est fournie par le secrétariat), soumise à l’examen de la commission des tables de démonstration ou ayant obtenu le certifi-cat d’excellence délivré par un organisme habilité par l’association ;

f. Une participation particulièrement active aux travaux de la commission de termino-logie, sur proposition de son président ;

g. La présentation publique du mémoire admis en fin d’études du CECSMO (les cas cliniques traités dans le cadre des études du CECSMO, ne sont pas admis en table de démonstration pour la titularisation, car ils ne sont pas représentatifs d’un travail strictement personnel) ;

h. La présentation publique du mémoire ou de la thèse ayant permis l’obtention d’un titre de Master of Science, de Docteur en sciences odontologiques, ou de Docteur d’Université, à condition que ce travail présente un intérêt pour l’orthodontie, ou pour l’orthopédie dento-faciale.

Article 3 - Conditions d’admission d’emblée de membres titulaires :À titre exceptionnel, les personnes dont les titres et travaux dans la spécialité sont parti-culièrement importants, peuvent être admis d’emblée comme membres titulaires.

Tout praticien, désireux d’être admis d’emblée comme membre titulaire de l’association, peut en faire la demande écrite au Secrétaire Général. Cette demande doit être signée d’un parrain membre du conseil d’administration ou ancien président des sessions scienti-fiques. Elle doit être accompagnée de la liste des titres et des travaux qui la justifient.

Le conseil d’administration étudie les de-mandes sur rapport du Secrétaire Général, il peut également proposer de sa propre initia-tive des titularisations d’emblée et soumet à la plus proche assemblée générale celles qu’il a retenues.

Pour toute interprètation ou toutes informai-tons relative à l’obtention de la titularisation, il est conseillé aux sociétaires de s’adresser au Secrétaire Général.

Les demandes doivent être envoyées à la SFODF a minima 2 mois avant l’Assemblée Générale Ordinaire, et pour cette année, avant le 15 mars 2015.

Guy Bounoure Secrétaire Général de la SFODF

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DE LA SFODF

LE SITE INTERNET DE L’ORTHODONTIE FRANÇAISE REVÊT SES NOUVELLES COULEURS !

• Date de l’Assemblée Générale Ordinaire :

Vendredi 15 mai 2015 de 16h30 à 18h15 – Centre de congrès d’Aix-en-Provence.

• Renouvellement du conseil d’administration :

Conformément au règlement intérieur (Titre II, article 8) qui prévoit le renouvellement par tiers des membres du conseil d’admi-nistration, 6 postes sont à pourvoir sur décision du conseil d’administration. Les administrateurs sortants susceptibles de se représenter sont :

Conformément à la nouvelle charte graphique de la SFODF, le site internet et la couverture du 1er numéro de 2015 de la revue s’habillent de gris et vert.

Ce site internet vous permet :

• d’étoffer vos bibliographies en retrouvant les articles parus par auteurs, sujets, dates, mots-clés spécifiques de 2000 à 2015 ;

• de vous informer sur les actualités liées à votre revue (articles primés, achat d’anciens numéros, articles à paraître dans le prochain numéro…) ;

• et surtout, en tant que membre de la SFODF, de lire en ligne, télécharger et/ou imprimer les articles parus (nous contacter pour la procédure à suivre).

Bonne lecture à tous !L’équipe éditoriale

• Renouvellement de la commission des tables de démonstration, des communications affichées et de l’audiovisuel :

Conformément au règlement intérieur (Titre II, article 15) qui prévoit le renouvellement des membres élus de la Commission, 5 postes sont à pourvoir. Les commissaires sortants susceptibles de se représenter sont :

Nous vous rappelons que pour faire acte de candidature à ces postes, il faut être membre titulaire de la SFODF depuis au moins deux ans.

Les candidatures doivent parvenir, par courrier, au siège de la SFODF, avant le 15 avril 2015.

Jean-Jacques AKNIN

Elisabeth FALQUE

Jean-François ERNOULT

Rémy MATHIS

Guy BOUNOURE

François FRINDEL

Jean-Paul RINGARD

Benoît EGLOFF

Jean-Baptiste KERBRAT

Elie KIKANO

Olivier SOREL

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L’ORTHODONTIE HIER, AUJOURD’HUI ET DEMAIN : LE POINT DE VUE DES INTERNES

Le point de vue des internes

Le point de vue des internes

Synthèse effectuée par Sarah Chauty, secrétaire adjointe de la SFODF.

Un questionnaire destiné aux internes en orthodontie a été envoyé afin de mieux percevoir leur point de vue et

leurs attentes. Une trentaine d’internes des facultés de Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nancy, Rennes, Strasbourg et Toulouse ont répondu.

L’objet de ce travail est de synthétiser leurs réponses. Les questions étaient ouvertes, afin de permettre aux internes de développer leurs idées. Nous ne fournissons pas de sta-tistiques, mais nous présenterons les idées les plus fréquemment évoquées.

Pourquoi avez vous choisi l’orthodontie ?Nos internes apprécient le travail avec les enfants et les adolescents, le travail de réflexion autour du plan de traitement, l’aspect pluridisciplinaire de nos traitements, les résultats thérapeutiques à la fois esthétiques et fonctionnels valorisants. Plusieurs internes apprécient le fait d’agir sur et pendant la croissance. Un interne souligne le caractère préventif de nos traitements. Un autre évoque le suivi au long cours comme un aspect intéressant. Quelques internes décrivent un vœu de longue date d’exercer cette spécialité (parfois depuis l’enfance ou l’adolescence).Enfin, deux internes ont des raisons plus concrètes de qualité de vie et de stress moindre qu’en omnipratique.

Quels sont vos projets ?Presque tous les internes répondent du tac au tac qu’ils souhaitent exercer une acti-vité libérale. Trois internes envisagent en complément, ou exclusivement, une activité autre : hospitalière et/ou universitaire.

Qu’est ce qu’un bon orthodontiste en 2014 selon vous ?C’est un praticien bien formé et qui conti-nue à se former, qui envisage le patient dans sa globalité, qui essaie d’obtenir des

traitements de qualité (la notion de stabilité revient plusieurs fois), qui traite ses patients au cas par cas, « n’appliquant pas de " re-cettes " » pour reprendre l’expression d’un interne, « qui ne fait pas qu’aligner les dents antérieures avec un NiTi ». Les qualités éthiques sont mentionnées : l’honnêteté, la conscience professionnelle, le fait de ne pas regarder ses intérêts financiers (sic), d’être humble, respectueux de la déontologie.

Êtes-vous satisfait de votre formation et l’internat répond-il à vos attentes ? De votre point de vue, le changement de cursus via l’internat est-il béné-fique pour les orthodontistes ?Les internes se disent satisfaits pour eux dans leur site de formation, mais se disent inquiets pour d’autres facultés. Les plus enthousiastes apprécient le nombre de cas traités, l’équipe enseignante plurielle, la possibilité de découvrir plusieurs tech-niques thérapeutiques. Plusieurs internes soulignent la qualité et la transparence de la voie d’entrée au mérite et sans notion d’argent (l’adjectif « lucratif » revenant à plusieurs reprises).

Quelles améliorations pourraient être apportées à l’internat ?Les internes répondent presque tous qu’ils aimeraient une demi ou une journée en cabinet par semaine, par exemple à partir de la deuxième année ou un semestre en cabinet agréé pour leur formation. Quelques uns trouvent qu’une quatrième année cli-nique (éventuellement à mi-temps) pourrait être une bonne option comme en médecine.L’autre élément mis en avant est la néces-sité d’ uniformiser davantage les formations et les évaluations entre les facultés, idée que rejoignent ceux qui regrettent la fin du pré-requis que constituait le probatoire et la fin de l’examen national.Certains apprécient les séminaires inter-fa-cultés qui leur permettent de découvrir des

pratiques différentes de celles enseignées dans leur propre faculté en souhaiteraient même davantage. Enfin, un ou deux internes apprécieraient d’avoir plus d’enseignants ayant un pied en libéral au sein de l’hôpital (praticiens hospi-taliers, attachés…).

Vous sentez-vous valorisé par l’obten-tion de la spécialité ?L’écrasante majorité des internes répond que oui. Les internes se montrent rassu-rés par le titre et la compétence qu’ils ont acquis. Cependant, ce titre ne leur semble pas une fin en soit et ils insistent sur la nécessité de continuer à se former. Certains s’insurgent contre la possibilité d’exercer l’orthodontie sans avoir fait la spécialité, regrettent le manque d’action des pouvoirs publics pour distinguer les praticiens quali-fiés de ceux qui ne le sont pas et le manque d’information de nos patients.

La profession peut-elle conserver un mode d’exercice libéral ? Quelle est la place de l’hôpital pour la prise en charge orthodontique ?Presque unanimement, les internes envisagent la conservation du mode d’exercice libéral. L’hôpital, selon eux, doit permettre la forma-tion (initiale et continue), la gestion des cas complexes, pluridiciplinaires (le mot revient souvent), la recherche. L’hôpital peut éga-lement permettre de prendre en charge des patients à faibles revenus.

Voyez-vous des domaines spécifiques dans lesquels le spécialiste qualifié pourrait acquérir une « super qualifi-cation » ?Beaucoup d’internes pensent au traitement lingual, à certains traitements adultes, à la gestion des fentes et des grands syndromes. Un interne pense à la recherche. Quelques internes insistent sur le fait que ces super-qualifications ne devraient être accessibles

qu’aux internes via, par exemple, des DU spécialisés.À contrario, certains trouvent la question très politique et « dans l’air du temps ». Un interne écrit « Question curieuse reflétant bien l’état de la spécialité ». Un autre interne s’insurge « Hors de question de laisser les traitements « de base » aux omni (praticiens) et de ne récupérer que les cas complexes, chronophages et peu rémunérateurs. » Enfin un interne pense que « Le spécialiste devrait être " super qualifié " dans tous les domaines de son exercice ».

Êtes-vous confiant en votre avenir professionnel ?Les réponses sont variées.Beaucoup s’inquiètent des formations privées et regrettent le manque d’information du public sur les différences entre orthodon-tistes et omnipraticiens exerçant l’ortho-dontie, d’autres s’inquiètent de la diminution du nombre d’enseignants, du développe-ment des mutuelles et réseaux de soins, de la dérèglementation des professions libérales, de la TVA sur les soins adultes, du plafonne-ment des honoraires. Néanmoins, la qua-lité de la formation acquise par nos internes semble être ressentie comme un gage de sécurité.

Comment envisagez-vous l’orthodontie face aux prérogatives européennes ? À cette question, les internes répondent fréquemment qu’ils ne connaissent pas ces prérogatives, certains même se mon-trant méfiants, pensant aux praticiens formés à l’étranger. Quelques rares les connaissent et trouvent que ces préro-gatives visent à uniformiser la profession et seraient donc salutaires si elles étaient appliquées car elles nivelleraient la forma-tion et tireraient la pratique orthodontique vers le haut.

Que représente pour vous la SFODF et que vous apporte-t-elle ?La réponse est généralement une « société scientifique ». Beaucoup ont évoqué les congrès et la conférence de Zachrisson, laquelle a été semble-t-il très appréciée par les internes tant par son niveau scien-tifique que par son rôle social de ren-contre entre internes. Peu d’internes ont parlé de la publication scientifique de la SFODF (font-ils la relation entre l’Ortho-dontie Française et la SFODF ?) mais le rôle de la SFODF en tant que formation continue revient régulièrement dans les réponses. Quelques internes soulignent qu’ils apprécient le fait que la SFODF offre des formations ou des revues aux internes.

Néanmoins, ils regrettent souvent le manque d’implication de la SFODF dans le pendant politique de la profession (NDLR : non statutaire dans le réglément intérieur de la SFODF) et aimeraient que la SFODF s’engage davantage pour les spécialistes orthodontistes.

Conclusions :Ce questionnaire n’a pas de valeur scientifique : nous avons souhaité

poser des questions ouvertes afin de laisser chacun s’exprimer. Cela rend l’analyse des réponses plus intéressante mais aussi plus complexe que des réponses fermées.Néanmoins, des idées directrices sont mises en exergue.Le questionnaire renvoie une image plutôt positive des internes en orthodontie animés par des intentions louables vis-à-vis des patients. Ils se montrent plutôt satisfaits de leur formation. Ils développent des réflexions mais aussi de fortes inquiétudes politiques sur l’avenir de la profession et restent très attachés à l’exercice libéral.La SFODF leur paraît être un bon organisme de formation continue, ce qui pour eux est une nécessité absolue.

Sarah Chauty

FORMATION CONTINUE

JEUDI 17 SEPTEMBRE 2015

JEUDI 15 OCTOBRE 2015

  L’évolution des traitements chirurgico-orthodontiques : le point en 2015

  Le traitement des classes III Informations et inscription : WWW.SFODF.ORG

Sarah Chauty

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LES COMITÉS

Michel Le Gall Olivier Esnault Alain BéryAdrien Marinetti Ludovic CaquantSébastien Nicolas

Président d’Honneur

Président de la 87e Réunion scientifique

Comité Scientifique Comité d’Organisation

Guillaume JOSEPH

JEUDI 14 MAI 2015

Ateliers théoriques et pratiquesNOMBRE DE PLACES LIMITÉ

ATELIER 1 • STATE OF THE ART EN PHOTOGRAPHIE, SAUVEGARDE ET UTILISATION COURRIER ET POWERPOINTS. Nicolas, C. Vinson (photographe professionnel) et A. Brasseur (informaticien)

ATELIER 2 • MINIVIS, CORTICOTOMIE ET MICROVIS ENFOUIESJ.B. Kerbrat, M. Steve et D. Chillès

VENDREDI 15 MAI 2015

MATIN • POURQUOI OPÉRERPrésidents de séance : S. Nicolas et A. Marinetti» Ouverture officielle et présentation du rapport. /// O. Esnault et G. Joseph» Comment informer et accompagner efficacement un patient pour une chirurgie orthognathique ? /// E. Binhas» Notions de médecine intégrative ou comment introduire des règles de psychologie simples dans la consultation

d’annonce d’un protocole orthodontico-chirurgical. /// E. Racy» Communication et coordination pour les cas ortho-chirurgicaux : quand l’expérience parle. /// J.M. Brunel et C. Garcia» La chirurgie orthognatique : de l’indispensable au superflu. /// C. Galletti » À la recherche d’un consensus sur la classe II : orthodontie, chirurgie, ou compromis. /// P. Van Steenberghe» Indications et problématique des traitements ortho-chirurgicaux bi-maxillaires et ses rapports avec l’occlusion finale. /// J.L. Pruvost» Chirurgie ou pas ? Peut on l’éviter ? Quand et comment ? /// M. Philippart» Chirurgie maxillo-faciale, orthodontie et ancrages temporaires osseux (ATO), un trinôme indispensable ? /// B. Thebault et N. Behdet

MIDI» Cocktail déjeunatoire dans la zone d’exposition. » Atelier : Sujet réservé.

APRÈS-MIDI • COMMENT LES PRÉPARER ET VARIAPrésidents de séance : S. Nicolas et A. Marinetti» Intérêt de la chirurgie première. /// M. Le Gall» Mieux préparer pour éviter la double peine. /// A. Marinetti » Invisalign® Treatment in combination with surgery. /// J. Haubrich» Chirurgie esthétique, chirurgie plastique et réparatrice, la prise en charge esthétique de la région péri-orale. /// N. Bereni

organisme gestionnairedu développementprofessionnel continu

» Communications libres : • Comment réussir un cas ortho-chirurgical en 2015 ? /// J. Ghoubril • Approche thérapeutique individualisée. /// R. Nassar El Turk • La symbiose entre l’orthodontie et la chirurgie orthognatique. /// E. Amm • Chirurgie orthognathique, quand le patient est le chirurgien, et réciproquement. /// N. Nimeskern • Simulation des déplacements des arcades dentaires avec le système P3Di2. /// F. Busson» Traitements multidisciplinaires au service du patient et de son sourire. /// J.C. Paris» Gestion des muscles et des fonctions oro-maxillo-faciales en kinésithérapie dans les traitements ortho-chirurgicaux. /// M. Girard et N. Bedhet» Facilitation métabolique osseuse par corticotomies, faut-il greffer en même temps ? /// J.B. Charrier

VISITE GUIDÉE DE LA VILLE SUIVIE D’UN COCKTAIL • SUR PRÉ-INSCRIPTION

SAMEDI 16 MAI 2015

MATIN • COMMENT OPÉRERPrésidents de séance : O. Esnault et O. Sorel

» La préparation ortho-chirurgicale dans les 3 sens : le concept ortho-chirurgical optimisé. /// A. Triaca » Groupe Génios

• Vivre une ostéotomie en 2015. /// L. Taiariol • Gestion du sens transversal maxillaire. /// L. Caquant • Gestion ortho-chirurgicale des asymétries. /// M. El Okeily • Prise en charge ortho-chirurgicale du maxillaire dans les séquelles de fente labio-palatine

chez l’adolescent et l’adulte. /// C. Paullus • Le Front-Block, une solution pour les encombrements mandibulaires. /// O. Esnault • Ostéotomie haute de la mandibule, technique mini-invasive et innovante. /// C. D’Hauthuille • Asymétries : place de la chirurgie condylienne. /// B.M. Sidjilani • Opérer le bord inferieur de la mandibule : forme, volume et compétence labiale. /// P. Cresseaux • Quelles sont nos limites en chirurgie orthognatique? Dogmes et idées reçues… /// J. Saboye

MIDI» Cocktail déjeunatoire dans la zone d’exposition.

» Atelier : Trios - Prise d’empreinte numérique directe, du patient au traitement.

APRÈS-MIDI • AVENIR ET PROGRÈSPrésidents de séance : O. Esnault et G. Joseph» Remise du Prix de la meilleure communication affichée et remise des diplômes aux nouveaux

titulaires de la SFODF. /// M.P Filleul et O. Sorel» Les nouveautés technologiques au service des traitements ortho-chirurgicaux : • Correction des défects osseux acquis et congénitaux par implants titane microporeux. /// J.B Charrier • Chirurgie orthognathique guidée par ordinateur, guides et miniplaques préfabriquées. Principe.

Intérêt dans la compréhension et le contrôle du positionnement per-opératoire des branches montantes. /// B. Philippe • OSBM et positionnement condylien : point et innovation. /// M. Laurentjoye • Comment évaluer un risque psychologique grave face à l’engagement d’un patient

dans une chirurgie orthognathique ? /// F. Benkimoun • Le plan de traitement céphalométrique : attitude selon l’outil utilisé. /// N. Goossens • Communication libre : Un nouvel acteur dans la préparation orthodontique : l’ancrage osseux. /// M. Raberin

CONCLUSIONS ET PROPOSITION D’UN CONSENSUSO. Esnault et G. Joseph

SOIRÉE DE CONGRÈS • SUR PRÉ-INSCRIPTION, PLACES LIMITÉES

Programme 87e Réunion scientifique

87e Réunion scientifiquePOURQUOI et COMMENT opérer nos patients ?

15 et 16 mai 2015 - Aix-en-Provence

Si vous remplissez les conditions et dans les limites de vos actions de formation continue et des fonds disponibles de la profession, vous êtes susceptible d’être pris en charge par le FIF/PL à hauteur maximum de 500€ pour le congrès et à hauteur maximum de 250€ pour l’atelier “Minivis, corticotomie et microvis enfouies”.

Information, résumés des conférences et renseignements :

WWW.SFODF2015.COM

Programme scientifique au 10 mars 2015

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AGENDASFODF • Les Conférences de prestige Espace Pierre Cardin 26 mars 2015 De l’Orthodontie à la chirurgie «Ortho-Faciale» : ce qu’il faut absolument connaïtre. Cocconi - Raffaini www.sfodf.org

SFODF avec la SFOL • 87e Réunion scientifique de la SFODFDu vendredi 15 au samedi 16 mai 2015 à Aix-en-Provence. POURQUOI et COMMENT opérer nos patients ? www.sfodf2015.com

EOS • 91st Congress of the European Orthodontic SocietyVenise, Italie13 au 18 juin 2015 www.eos2015.org

AIOF• 6e Rencontres AIOF 2015Ostende, Belgique4-6 Septembre 2015www.aiof.org

WFO• 8e Congrès international d’orthodontieLondres, Grande BretagneDu 27 au 30 septembre 2015www.wfo2015london.org

FFO• 18e Journées de l’OrthodontieParis - Porte Maillot du 6 au 09 novembre 2015www.journees-orthodontie.org

« Il y a des œuvres qui attendent et qu’on ne comprend pas pendant longtemps.C’est qu’elles apportaient des réponses à des questions qu’on avait pas encore posées, car la question arrive souvent après la réponse» .

Oscar Wilde, Pensées sur les deux antinomies :

l’art et la critique.

FORMATIONCONTINUE

JEUDI 11 JUIN 2015Salons de l’Aéro-Club de France

  Les transplantations et les implants en ODF

MATIN :Évaluation raisonnée de l’option implantaire dans le cas des agénésies simples et multiples (Yves Samama)

APRÈS-MIDI :Transplantations dentaires : possibilités thérapeutiques actuelles (Alain Garcia et Philippe Gault)

Le développement, durant ces vingt dernières années, de mécaniques et de techniques orthodontiques (orthodontie linguale, minivis, etc.) susceptibles de s’adapter aux patients adultes a grandement contribué à intégrer l’orthodontie dans le cadre des approches pluridisciplinaires, notamment dans le traitement des agénésies simples ou multiples. Par ailleurs, la fiabilité des approches non invasives telles que la prothèse collée et la prothèse implanto - portée semble établie et ouvre des perspectives de traitement plus larges dans ces traitements. Cependant, il n’y a pas d’âge défini concernant la fin de la croissance mandibulaire, ce qui laisse supposer que les remaniements dento-alveolaires en rapport avec des phénomènes de “croissance tardive” ne seront pas sans conséquences sur des implants, même mis en place chez l’adulte. En raison de la croissance et des remaniements physiologiques, on distinguera dans l’analyse du choix thérapeutique, les enfants , les adolescents et les adultes car la planification des traitements est différente. Par ailleurs, on soulignera pour quelles raisons le traitement par fermeture d’espace, purement orthodontique, reste d’actualité.

Nous évoquerons également le traitement prothétique des séquelles sévères des fentes alveolaires, dans leurs formes diverses, où l’option implantaire devient une perspective de traitement qui peut s’avérer plus adaptée dans certaines situations cliniques. Inscription sur www.sfodf.org

infosDIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Olivier Sorel.ÉQUIPE RÉDACTIONNELLE : Philippe Amat, Guy Bounoure, Sarah Chauty, Jean-Paul Ringard, Georges Rozencweig, Alexandra Schaller.

Toute correspondance doit être adressée à la SFODF10, rue Déodat de Séverac - 75017 PARISTél. : 01 43 80 72 26 - Fax : 01 48 88 04 66Courriel : [email protected] - Internet : www.sfodf.org

ISSN : 1962-395X