typex magazine n°88

Le magazine francophone des éleveurs sélectionneurs, depuis 1989

N°88 I AOÛT / SEPTEMBRE 2009

INDEX CANADALA GÉNOMIQUE DÉBARQUE

SCHÉMA CRÉAVIAPLACE À LA GÉNOMIQUE

ROBOT DE TRAITELE POINT SUR LA NUTRITION

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SOMMAIRE TYPEX MAGAZINE / AOÛT - SEPTEMBRE 2009

ÉDITO 04

TYPEX PRESS 06

GÉNÉTIQUE 12

Focus : Buckeye, au cas par cas ................................................................................ 12

Index Canada : avec génomique, mais sans révolution ...................... 16

Index USA ........................................................................................................................................... 20

Index Allemagne : l’assaut des jeunes ................................................................. 24

Index Espagne : Bras de fer ............................................................................................ 28

PROFESSION 30

Créavia : des fils d’O-Man en tête de gondole ............................................................................................................................................................. 30

Pourquoi créer un site Web ............................................................................................................................................................................................................. 36

Rencontre avec Huub te Platte, CRI ....................................................................................................................................................................................... 38

VISITE D’ÉLEVAGE 40

Wabash-Way (USA) : Emilyann mène le bal ................................................................................................................................................................... 40

Ferme Bellecité : l’équilibre génétique (Can) ............................................................................................................................................................... 43

Élevage Ciserani : au pays de Skywalker (Ital) ............................................................................................................................................................ 47

MANAGEMENT 49

Robot de traite et alimentation : les dernières tendances ............................................................................................................................. 49

Reportage : vigilance et régularité au Gaec Arc-En-Ciel ................................................................................................................................. 52

Quelle mélangeuse choisir ? ......................................................................................................................................................................................................... 56

Les nouveautés élevage à découvrir dans les salons d’automne ............................................................................................................ 60

AGENDA / UN ŒIL SUR LE WEB 66

Moins de mécanisation, plus de génétique

Erwan Le Duc

4 TYPEX N°88 AOÛT - SEPT. 2009

ÉDIT

O

Ça y est, on commence réellement à ressentir les consé-

quences de la baisse du prix du lait dans les campagnes

européennes. Un chiffre ? Eh bien, il nous vient d’Allema-

gne, il a été publié fi n août par l’offi ce fédéral des statisti-

ques Destatis. Il fallait s’y attendre : le nombre de produc-

teurs laitiers a fortement diminué outre-Rhin. Ainsi, en mai

dernier, le pays comptait environ 97 400 producteurs lai-

tiers, soit 3 500 de moins qu’un an plus tôt, selon Destatis.

Cette baisse a été particulièrement marquée entre novem-

bre 2008 et mai 2009, avec 2 000 exploitants de moins, alors

même que les prix du lait avaient fortement reculé pendant

cette période. Il est vrai que cette tendance s’observe de-

puis plusieurs années. En 1999, il y avait encore plus de

150 000 producteurs laitiers dans le pays, selon Destatis.

L’Allemagne n’est pas le seul pays européen concerné par

l’effondrement des prix des produits laitiers. Bref, il va fal-

loir s’attendre à de la casse dans les campagnes de toute

l’Europe. Certains jetteront l’éponge faute d’effi cacité éco-

nomique, d’autres en auront assez d’enchaîner les heures

de travail pour au fi nal ne percevoir qu’à peine plus qu’un

Smic.

Si la réponse à une crise de cette envergure s’envisage,

c’est à l’échelon européen, voire mondial, là où le monde

paysan n’a que peu d’infl uence puisque ce ne sont pas les

paysans qui dirigent le monde et qu’ils ne prendront pas la

tête de la commission européenne.

Heureusement, chacun conserve quelques leviers techni-

ques pour surmonter les diffi cultés. On s’en doute, les éle-

veurs vont probablement donner un tour de vis aux investis-

sements. En regardant de près, on le voit : les charges de

mécanisation ont explosé. Fin 2008, une étude de Cogédis

montrait que les charges de mécanisation ont augmenté de

25 % en 4 ans ! Le cabinet comptable préconise d’ailleurs

de déléguer certains travaux. Cette stratégie est particu-

lièrement rentable pour les exploitations de petite taille. En

effet, les besoins en mécanisation sont importants, mais

l’utilisation annuelle est trop faible pour rentabiliser les in-

vestissements. La délégation partielle, voire totale, est éga-

lement adaptée aux exploitations ayant peu de main-d’œu-

vre disponible. « La première chose à faire est d’arbitrer entre

les investissements indispensables qui assurent la rentabilité

de demain et les investissements qui peuvent être différés afi n

de ne pas grever la trésorerie de l’exploitation », préconise

d’ailleurs le cabinet comptable. Et la rentabilité de demain,

c’est aussi la génétique, celle qui permet de réduire les

coûts et les taux de renouvellement. Et puis, la génétique et

tout ce qui gravite autour – les concours notamment – per-

mettent d’entretenir la passion de l’élevage, le seul vrai mo-

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Gen’FranceFiction RF, numéro un Isu des taureaux facteur rouge !

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Depuis le mois de juin, Gen’France propose Fiction RF, le premier fi ls d’O-Man rouge disponible. Son pedigree complet est : O-Man x TB89 Ronald x TB86 Lord Lily x B 82 Jubilant x 83 Janus. Fiction RF est issu de la famille de vaches hollandaises Jaante où l’on enchaîne les lacta-tions. Toujours en production, la mère de Fiction a déjà cumulé 68 489 kg de Lait à 42,5 de TB et 36,7 de TP. La grand-mère de Fiction a produit 55 000 kg de Lait à 45,6 de TB et 35,0 de TP. La demi-sœur de Fiction par Pericles semble suivre cette voie toute tracée, avec plus de 24 000 kg produits lors de ses deux premières lactations (à 40,9 de TB et 33,4 de TP). Côté Isu, ce taureau assure : il occupe

la première place du classement des taureaux Red avec un index à + 162 points. « Seuls trois taureaux Red Holstein et facteur rouge dépassent la barre des 150 points d’Isu : Canvas RF, Deejay Red et Fiction. Des 3, Fiction est assuré-ment le plus complet. Côté Production, il associe TP (+0.8) et Lait (+462) », estime Gen’France dans un communiqué. Fiction apporte de la puissance et une grande régularité dans les postes mamelles (+1,4), corps (0,9) et membres (+1,1). Côté Fonctionnels, Fiction est complet avec +1,9 en Longévité et en Cellules, 98 en Fertilité et 106 en Nais-sance (base 100). Il s’utilise donc très facilement sur vaches comme sur génisses.

JLD Genetics & Services Deux super samplers en vente

Jean-Luc Démas propose à la vente deux super sam-plers. Il s’agit de First Red de Bois Seigneur, le premier taureau Red de la famille Laurie Sheik. C’est un fi ls de Glacier x TB 87 BEL Talent x Blackstar. Il est né sur l’élevage E. Pussemier, en Belgique. Autre géni-teur : Milibro Duplex Roseplex qui vient du Canada. C’est un fi ls de Duplex sur Milibro Windstar Roselyne EX 94 CAN, la famille la plus en vue de l’élevage Mili-bro, pourvoyeuse de championnes de shows et de nomi-nées au titre d’All-Canadian. Ces deux taureaux sont disponibles au prix de 10 € la dose. Conformément à la législation en vigueur, 1 000 doses de ces deux taureaux sont disponibles. Les produits obtenus auront, bien sûr, une déclaration de naissance recevable.

Contact : JLD Genetics & Services : tél. 02 41 70 96 96 – fax 02 41 70 96 97

Vente de BuchyGènes Diffusion achète Joline pour 6 000 €

Le 8 juillet dernier, lors de la vente de Buchy, DKR Joline, une génisse de 11 mois, fi lle d’Airred, a obtenu la meilleure enchère de la vente. Pour 6 000 €, elle quitte le Calvados et le Gaec Drakkar Holstein pour rejoindre le Nord et la stabulation de l’élevage Gènes Diffusion. La deuxième meilleure vente a atteint les 4 600 €. Ce prix de vente a été attribué à une fi lle de Billion d’origines canadiennes (de la fameuse famille Laurie Sheik). Elle rejoint le Gaec de Kergondhui dans le Finistère. Pour 4 500 €, LV Douce, une fi lle de Mr Burns x Ulmiste (Merchant) née au Gaec Le Valton (85), rejoint le Gaec du Tertre Goutte, dans les Côtes-d’Armor. La plupart des génisses ont été achetées par des élevages du Grand Ouest, dont quatre par des éleveurs de Seine-Maritime. 15 des 18 génisses pré-sentées ont changé de propriétaire lors de la vente Elite au prix moyen de 3 158 €. Dans l’après-midi du 18 juillet, la vente de 3 génisses amouillantes a été conclue sur une moyenne de 1 600 €. La meilleure enchère 2 050 € revenant à une fi lle de Bolton proposée par le Gaec des Grilles (61) et achetée par le Gaec de la Clairière (76). L’édition 2008 de la vente et son contexte économique euphorique semblent loin. L’an dernier, le prix de vente moyen était de 5 433 €, avec une fi lle de Buckeye adjugée au prix de 10 600 €. Buchy, c’est aussi un concours dont voici les principaux résultats. Challenge de la Ville de Buchy : Championne jeune : Axion-OTS, à l’EARL de la ferme d’Autes (Criquiers) ; Cham-pionne adulte : Star-OTS, à l’EARL de la ferme d’Autes (Criquiers) ; Concours de pointage pour les éleveurs ; 1er : Gilles Souvre de la Sarthe ; Challenge des jeunes éleveurs « Fabien » : 1er : Romain Le Provot et Yvan Allo.

Milibro Duplex Roseplex qui vient du Canada. C’est un fi ls de Duplex sur Milibro Windstar Roselyne EX 94 CAN.

DKR Joline, une génisse de 11 mois, fi lle d’Airred, a obtenu la meilleure enchère de la vente.

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TYPEX PRESS FRANCE

AOÛT - SEPT. 2009 N°88 TYPEX

FarmingtourRendez-vous à Château-Gontier les 24 et 25 octobre pour un salon plein de nouveautés

Fidèle à son histoire, le concours de Farmingtour se déroulera sous les yeux d’un juge canadien : Stéphane Villeneuve, un juge venu d’Ontario. Il s’est fait un nom dans la famille Holstein pour ses performances sur les rings anglophones et francophones, il jugera d’ailleurs le concours de Huntingdon au Québec avant de se déplacer en Mayenne. Sa réputation, il la doit aussi au troupeau familial qui porte le préfi xe Vioris. Ce troupeau aligne des statistiques impressionnantes : une moyenne à l’étable de 10 000 kg avec un TB à 40 et un TP à 35. Sur les 70 vaches en production, on compte 12 vaches classifi ées EX, 45 TB et 15 BP. Sur les 150 vaches et génisses, on trouve une vingtaine de Red Holstein. Les étoiles du troupeau se nomment SunnyLodge Géraldine EX 2 E (mère du taureau Glacier), SunnyLodge-Allen-Shelly TB 87 (son fi ls Domi-cole-Simms est + 14 en type), Vioris-Goldwyn-Shelby TB 86 (mère à taureaux chez Semex). L’élevage a reçu de nombreuses récompenses au Prescot Holstein Show de l’Ontario. Si les juges canadiens sont fréquents sur les rings du Farmingtour, l’équipe organisatrice et Thierry Lamanda en premier chef ont concocté de nouvelles animations. Le concours va débuter à 13 heures avec la désignation de la grande championne à 23 heures : « Auparavant, les expo-sants devaient préparer les animaux dans la nuit. En com-mençant à 13 heures, la préparation se fera dans la mati-née. Avec une grande championne désignée à 23 heures, c’est aussi la garantie pour tous les visiteurs de pouvoir assister à ce temps fort. Auparavant, la traite empêchait certains de rester au fi nal », souligne Thierry Lamanda. La traditionnelle vente aux enchères a été annulée : « Les envies d’achats ne sont pas là ». Thierry Lamanda a donc innové : « Lorsqu’une vache défi lera sur le ring, des infos commerciales pourront être données par un speaker : un prix de vente minimum pour l’animal, la disponibilité de produits issus de la vache... ». Une première à Farmingtour. Autre animation, un concours de jeunes clippers aura lieu. Il repose sur un partenariat avec l’école des jeunes éleveurs de Battice. Les cinq meilleurs jeunes se verront inscrire à la compétition belge sous la bannière Farmingtour. 400 ani-maux sont attendus avec des exposants venus d’Allema-gne et du Benelux. Signe du succès, l’espace dédié à cet événement s’élargit avec la mise en place d’un chapiteau à l’extérieur du marché aux veaux de Château-Gontier. Les exposants partenaires seront à l’intérieur du bâtiment.

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Le marché aux veaux de Château-Gontier sera à nouveau le cadre de Farmingtour. Un chapiteau sera installé pour accueillir le ring.

Vente Arc AtlantiqueUne vente avec publication des index génomiques

Comme chaque année, la vente Arc Atlantique se déroulera en clôture du concours Holstein du Space de Rennes. Elle com-porte deux innovations majeures : la publication des index génomiques et l’arrivée des Pie-Rouge. 100 % des génis-ses mises aux enchères auront leur index génomique publié dans le catalogue de la vente. Parmi les génisses, on retrouve des fi lles de Baxter, Planet, Jelder, Goldwyn, Eleve, Tuffi ac, Tartare, Stol Joc, Pagewire, Usonet Fin, Dolman, Laramee, Burns, Onward ou Sidney. Les mères de ces génisses sont, quant à elles, des fi lles de Shottle, O-Man, Toy Story, Mascol, FBI ,Bolton, Laudan, Jefferson ou Marion. Pour la première fois dans l’histoire de cette vente, deux femelles Pie-Rouge seront proposées. Elles seront aussi génotypées et qualifi ables pour le programme Pie-Rouge. L’une d’elles est une fi lle sans cornes de Lawn Boy. L’ensemble des pedigrees est en ligne depuis le 31 août sur le site : www.creavia.fr et le catalogue est disponible à partir du 4 septembre.

Contact : Créavia - 69, Rue de la Motte Brûlon – BP 30425 Rennes Cedex 7 - tél. 02 99 87 95 95 - fax 02 99 63 78 19


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FRANCE

Gaec GallaisMort d’Olivia

Le Gaec Gallais vient de perdre une de ses perles : Olivia EX 91, fi lle de Rudolph est morte mi-juillet. Elle laisse der-rière elle une belle descendance dans l’étable de l’exploita-tion du Rheu (Ille-et-Vilaine) : 50 % des vaches sont issues de cette lignée ! Sa mère Linvention TB 86 (p. Dombinator) était une fi lle d’Invention TB-86 (Sammy), elle même était une fi lle d’Elwood EX 91, la tête de souche de plusieurs rameaux différents, chacun avec leur spécifi cité. Si elle a longtemps occupé la place de meilleure fi lle de Rudolph française, elle a eu du mal à séduire les unités de sélection. « L’accouplement Rudolph x Dombinator n’était pas suffi samment attrayant pour la plupart des Sire Analysts à l’époque », souligne Jean-Yves Gallais. « Seuls Frédéric Lepoint et Jean Marchal s’y sont intéressés dès le début », constate-t-il. Avec l’arrivée des index fonctionnels, la cote de ses parents a remonté et Olivia est devenue un centre d’intérêt. On retrouve la descendance d’Olivia dans de nombreux élevages : Kergond’hui (29), Petit Rocher (22), Florenties (64), L’Ouche Ronde(44), Marc Lorier (50), ou au sein du GIE 76. On en retrouve aussi en Allemagne, Finlande, Angleterre, Espagne, ainsi qu’au Dane-mark et au Luxembourg.

Olivia EX 91 a longtemps été la meilleure fi lle de Rudolph en France.

SpaceUn juge Canadien sur le ring

Une fois n’est pas coutume, les organi-sateurs du concours Holstein du Space ont décidé de confi er les rênes du concours à un juge canadien, et pas n’importe lequel puis-qu’il s’agit de Brian Carscadden. Celui-ci est considéré actuel-lement comme l’un des meilleurs juges au monde. En tant que

juge, le Canadien a offi cié sur les rings du monde entier : Japon, Costa Rica, Guatemala, Royaume-Uni, Brésil, Australie. Signe de son talent, il a eu la lourde tâche de juger la plupart des grands shows au Canada et aux États-Unis, dont Madison l’an passé. En Europe, ses qualités de jugement ont été appréciées en Italie, à l’occasion du Dairy Show 2008, en Suisse sur le ring de Bulle (2008) et à Swiss’expo en janvier cette année. Brian Carscadden est originaire de l’Est de l’Ontario où il a passé son enfance sur un élevage Holstein avant d’être diplômé de l’université de Guelph, en mai 1994. Il a derrière lui une solide expérience dans le monde de la génétique : après ses études, Brian Carscadden a rejoint le CIA United Breeders, à Guelph comme Sire Analyst. Il s’occupe alors des accouplements, de l’acquisition des jeunes taureaux. En 1998, avec la création de Semex, il rejoint l’équipe des Sire Analysts de cette entreprise canadienne qui regroupe la plupart des CIA canadiens. Il continue aujourd’hui d’acheter des mâles à travers l’Ontario, le Canada, le Wisconsin, l’Ohio et le Kentucky, aux États-Unis, ainsi qu’en Irlande et au Royaume-Uni.Pour son intervention au Space, il sera secondé par James Peel, actuel directeur de Holstein Québec, qui assurera notamment la traduction en français.

Dynam’IsSix taureaux ont leur classifi cation aAa

La classifi cation aAa de taureaux Dynam’Is a récemment été éffectuée. Vilvord (O-Man/Jocko Besn) obtient 513642, Vandin Red (Paradox/Faber) 135246, Bactari (Shottle/Jocko Besn) 312456, Blacjak (Shottle/Trent) 312456, Cross Red (Lichtbilck/Bormio) 432156, Bel Avenir (Frake/Aaron EX 95) 321465. Le code Triple aAa est un outil d’aide à la décision pour réaliser les accouplements et les raisonner sur le cri-tère conformation. Il permet de trouver un équilibre. Aucune attention n’est toutefois accordée aux valeurs d’élevage ou de production. Les taureaux reçoivent les codes correspondant aux qualités qu’ils apportent dans un accouplement. Il n’est pas tenu compte des résultats de leurs descendants ni des autres animaux de leur famille. Les vaches se voient attribuées les codes pour lesquels la faiblesse des qualités est la plus prononcée.

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TYPEX PRESS INTERNATIONAL


Pique-nique annuel de Holstein QuébecLa famille Déry accueille 2 000 visiteurs

La famille Déry, dans le comté de la Mauricie au Québec, a accueilli sur sa ferme quelque 2000 visiteurs le 19 juillet dernier lors du 64e pique-nique annuel de Holstein Québec. Malgré la température incertaine et une matinée pluvieuse, des éleveurs Holstein, des producteurs laitiers, des partenaires de l’industrie et le grand public de partout au Québec ont pris part à ce rendez-vous estival fort couru. Invi-tés à « traverser le pont des généra-tions », les visiteurs ont rencontré une famille Déry dynamique, installée à Saint-Stanislas depuis 1759, et fi ère de ses huit générations d’agricul-teurs. Propriété de Sylvain, Alain et de la relève Mathieu Déry, l’entreprise possède 255 hectares, dont 59 hecta-res en boisé ainsi qu’un troupeau de 200 têtes Holstein, dont 90 vaches en lactation. La visite des installations a notamment permis aux visiteurs de mieux découvrir un site enchan-teur et mieux connaître ce troupeau qui compte 9 EX, 45 TB et 35 BP, et dont la moyenne de production est de 10 827 kg de lait à 3,9 % TA et 3,3 % TB. Parmi les sujets qui ont attiré l’at-tention lors de cette journée se trouvait notamment Déry Daytona Astre EX 5*. Aujourd’hui âgée de 14 ans, la vache souche du préfi xe Déry compte 66 descendants dans le troupeau. Pour le président de Holstein Québec Mar-cel Martin, l’édition 2009 du pique-nique était « une fois de plus une belle histoire de famille. Cette année enco-re, on parle de ceux qui font partie du Québec rural. Cet événement nous démontre aussi comment les éleveurs Holstein sont importants au Québec. Nous pouvons être fi ers de cette place que nous occupons. »

« Une expérience humaine »Le pique-nique est un événement majeur qui exige une préparation de longue haleine par ceux qui l’ac-cueillent. La famille Déry se préparait depuis trois ans en vue de cette jour-née : « Nous ressentons de la fi erté et de la reconnaissance. Le pique-nique rassemble tous les types d’éleveurs. D’être choisi pour recevoir un tel évé-nement, même si on ne travaille pas pour ça, ça vient comme reconnaître nos efforts », de commenter Sylvain Déry. Les Déry se sont dits particuliè-rement fi ers d’accueillir les visiteurs et de « démontrer que c’est agréable de vivre dans le monde agricole et l’éle-vage Holstein au Québec ». Et Sylvain

d’ajouter : « Toute la semaine, en pré-paration d’aujourd’hui, tous les mem-bres de la famille sont venus nous aider, mes frères, mes sœurs, les neveux et les nièces. Pour ma famille, je trouve que cet événement est aussi une belle expé-rience humaine, un transfert du savoir, du respect des choses et de l’entraide ». L’an prochain, l’événement se tiendra le 17 juillet à la ferme Lookout Holsteins et Jerseys dans le canton de Hatley, dans la région des Cantons-de-l’Est. Les propriétaires Callum McKinven et son épouse Catherine Beerwort étaient présents chez les Déry pour recevoir le traditionnel panier du pique-nique Holstein Québec.

Par Brigitte Lavoie

SPACE Hall 1, Allée G, Stand 65 • SOMMET DE L’ÉLEVAGE Hall 1, Allée G, Stand 223

La famille Déry accueillait la 64e édition du pique-nique Holstein Québec.


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CanadaMaughlin Storm, un géniteur aux 800 fi lles EX

Maughlin Storm est devenu un peu plus célèbre le 21 juillet, en rajoutant sa 800e fi lle classifi ée EX au Canada. Keriday Storm Sasha vient d’être classifi ée EX 91 en cours de 4e lactation.Storm faisait partie de cette catégorie de taureaux qui se sont confi rmés avec leurs fi lles de deuxième génération (la série des Masters). Storm a donc à ce jour, 800 fi lles classifiées EX sur les 42 901 classifiées au Canada, dont 69 % de BP et Mieux. À titre de comparaison, son père Madawaska Aerostar a 53 fi lles EX sur un total de 22 856 fi lles et son grand-père, le patriarche Hanoverhill Starbuck, 418 EX sur un total de 37 960 fi lles.

SemexSeptember Storm est mort en juillet

Le 15 juillet dernier, l’Alliance Semex a annoncé la mort du taureau facteur rouge September Storm. Dans l’ascendance de ce géniteur, on retrouve notamment Glen Drummond Shower EX CAN 13 *. Sa popularité dans la population rouge a débuté dès sa première sortie d’index en octobre 2002. Il laisse derrière lui des vaches qui se sont fait un nom sur les rings internationaux : ABF September Cheese TB 89 3 A qui a terminé réserve All Canadian 2 ans au Canada, Miss Macland September Juliet EX 91 USA, championne Kingsmill Futurity à la World Dairy Expo, ou encore Planillo September Sara EX 92 ESP, championne du concours européen. Pur-suit September Storm a également été désigné meilleur géniteur du concours Red Holstein 2008 lors de la World Dairy Expo Madison. September Storm a aussi affolé les compteurs des encans : Fradom SS Jordan s’est vendu pour 150 000 $ en 2007. À ce jour, September Storm a plus de 34 000 fi lles au Canada, dont 16 762 fi lles clas-sifi ées avec 70 % de BP et Mieux. Ses fi ls devraient lui permettre de continuer d’apporter sa pierre à l’édifi ce de la race Holstein.

ABS Bolton et Jammer millionnaires

Bolton (Alta Hershel x Convincer) et Jammer (Earl x Zebo) viennent de rentrer dans le club des millionnai-res. Bolton est l’un des plus brillants descendants de la famille de la Southwind Kaye. Il appartient aussi au cercle des pères à taureaux d’élite. Tout au long de sa carrière, il a réussi à associer volumes de production et qualité morphologique fonctionnelle avec d’excellents membres et mamelles. Son point faible restant la fertilité femelle. Il transmet également une excellente résistance aux mammites. Bolton est le plus jeune millionnaire de tous les temps. Quant à Jammer, c’est un spécialiste de la mamelle. Planillo September Sara EX 92, fi lle de September Storm.

CanadaDiminution des ventes de semences

La crise laitière laisse des traces au CIAQ et chez Allian-ce Semex. Dans le contexte économique actuel et avec la chute du prix du lait dans plusieurs pays, dont la France, les institutions de vente de matériel génétique observent un ralentissement sur le marché international. Normand Renaud, directeur général du Centre insémination artifi cielle du Québec (CIAQ) observe le ralentissement. « On le voit notamment parce que les ventes d’Alliance Semex, qui s’oc-cupe de l’international, ont baissé. »Chez Alliance Semex, on constate que « la crise dure depuis l’automne, mais elle s’est accentuée au cours des derniers mois. L’été est traditionnellement plus tranquille, mais cette année, le ralentissement s’ajoute à la crise », constate Pierre Laliberté, vice-président principal génétique et recherche chez Alliance Semex.Actuellement, l’institution remarque que les producteurs laitiers des pays où le prix du lait a chuté vont vers les semences de taureaux plus abordables et s’assurent l’utili-sation de tous leurs inventaires. On ne constate pas pour le moment un retour en force des taureaux d’étable. « Les gains faits en génétique sont cumulatifs. À court terme, couper

dans l’achat de semence de taureau permet de diminuer les frais des entreprises, mais à long terme, cette façon de faire a un impact sur la qualité du troupeau. La génétique demeure un investissement rentable à long terme », soutient M. Laliberté.L’Alliance Semex explore d’ailleurs différentes avenues afi n de contrer les effets négatifs de la crise. Par exemple, elle a mis en avant dans certains marchés un programme de détec-tion des chaleurs dans les stabulations libres. « Ce projet a été introduit par nos conseillers aux États-Unis, ainsi qu’en Angleterre notamment. Il vise à aider les producteurs d’éta-ble à logettes à être plus performants dans la reproduction », notamment en réduisant le nombre de saillies par vache.

Par Brigitte LavoieCollaboration spéciale

● Avec OrbeSeal, le seul obturateur interne du trayon, protégez vos vaches jusqu’au vêlage● En ajoutant OrbeSeal à votre tarissement habituel, vous pouvez réduire

de 30 à 50 % le risque de mammites cliniques (1,2)

● Près de 60 % des mammites de début de lactation sont dues à une contamination pendant le tarissement (3)

● Intégrer OrbeSeal dans votre gestion du tarissement peut contribuer à réduire le nombre de mammites, les comptages cellulaires, les pertes de lait

et par conséquence à améliorer le profit de votre élevage.

OrbeSeal au tarissement pour mieux contrôler les mammites

1 - Godden et al., 2003, JDS, 38992 - Bradley et al., 2005, Mastitis in dairy production, 3393 - Green et al., 2002, In practice, 582-587

OrbeSeal®, suspension intramammaire : Composition : Bismuth lourd (sf de sous-nitrate) 1,858 g, Excipient q.s.p. 1 applicateur de 4 g. Indications : Prévention des nouvelles infections intramammaires pendant toute la durée du tarissement. Chez les vaches considérées comme étant très probablement exemptes de mammites subcliniques, OrbeSeal sera utilisé dans le cadre d’un plan de contrôle de mammites et de gestion du troupeau au tarissement. En pratique, les critères de sélection des vaches à traiter devront s’appuyer sur les conseils du vétérinaire. Contre-indications : Ne pas utiliser chez les vaches en lactation. Ne pas utiliser le produit seul chez les vaches présentant une mammite subclinique au tarissement. Ne pas utiliser chez les vaches présentant une mammite clinique au tarissement. Posologie et mode d’administration : Administration intramammaire uniquement. Administrer le contenu d’un applicateur dans chaque quartier immédiatement après la dernière traite (tarissement). Ne pas masser le trayon ou la mamelle après infusion du produit. Il est impératif que le trayon soit bien nettoyé et désinfecté et soit laissé à sécher avant l’administration. Administrer de manière aseptique en portant une attention particulière à ne pas contaminer l’embout de l’applicateur. Après l’infusion, utiliser un produit de trempage ou un spray. Précautions d’emploi : Comme pour tout traitement au tarissement, il fait partie des bonnes pratiques de surveiller régulièrement les vaches taries pour tout signe de mammite clinique. Si une mammite clinique se déclare dans un quartier obturé, il est nécessaire de traire manuellement ce quartier avant d’instaurer un traitement anti-infectieux approprié. Ne pas immerger l’applicateur dans l’eau afin d’éviter tout risque de contamination. N’utiliser l’applicateur qu’une seule fois. Ne pas administrer un autre intramammaire après l’administration de ce médicament. Chez les vaches présentant une mammite subclinique, OrbeSeal peut être utilisé après traitement du quartier infecté par un antibiotique de tarissement adapté. Gravidité et lactation : OrbeSeal ne doit pas être administré pendant la lactation. Si OrbeSeal est par mégarde administré à une vache en lactation, le bouchon sera retiré par la traite manuelle du quartier, une légère augmentation transitoire de la numération cellulaire (jusqu’à 2 fois) peut être observée. Aucune précaution particulière n’est nécessaire par la suite. OrbeSeal n’étant pas absorbé par la glande mammaire, il peut être utilisé chez les vaches gestantes. L’ingestion d’OrbeSeal par le veau est sans danger et n’entraîne pas d’effets indésirables. Temps d’attente : Viande et abats :0 jour. Lait : 0 jour. Catégorie : Usage Vétérinaire. Présentations : Boîte de 24 applicateurs : A.M.M. N°677976 3 du 16/04/03. Boîte de 60 applicateurs : A.M.M. N°677978 6 du 16/04/03. Titulaire de l’A.M.M. : Pfizer, 23-25, avenue du Dr Lannelongue, 75014 Paris.Pour une information complète, consulter la notice.


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AAvec 10 159 fi lles dans son index amé-ricain de production (soit 9 500 de plus que lors de la publication de janvier 2009) et moitié moins dans son index morphologique, Buckeye démontre sa popularité à travers le monde. Ses fi lles se démarquent par des niveaux de production élevés, des arrière-pis exceptionnels, des pieds et membres très solides, des caractères sanitaires en tout point différents de ceux de son père. Dans bon nombre de cas, le tri des fi ls de BW Marshall se sera réa-lisé sur les caractères sanitaires et ceux de management, en particulier sur la fertilité et la mortalité à la naissance, domaines dans lesquels Buckeye sur-passe ses demi-frères.

Ouverture ou répétitionMara-Thon BW Marshall était venu largement compenser l’utilisation insuffi sante de Maizefi eld Bellwood dans beaucoup de schémas, ainsi que le défi cit de sang Bell Elton (son arrière-grand-père maternel) en Europe, lié à la situation sanitaire de ce dernier. Son fi ls R-E-W Buckeye apporte à son tour les contributions aujourd’hui mieux connues de Rudolph. Elles s’allient à

l’infl uence de Luke, dont le sort des fi ls a été un peu rapidement réglé par beaucoup de taurelleries européennes lorsque le taux de gras de celui-ci avait fait l’objet d’une forte chute d’index. Dans ce contexte international, on peut considérer Buckeye, soit comme une ouverture, soit comme la répétition d’une ascendance paternelle quasi envahissante. À son avantage, il plaide n’avoir dans la sixième génération de son pedigree que trois géniteurs incon-tournables (Chief, Elevation, Valiant) qui interviennent à parts égales parmi les 32 ascendants qui la composent.

Rotation rapide à R-E-WLe parcours de Mayerlane Rud Bubble(EX 94 Luke x EX 90 Blacks-tar x TB 87 Bell Jesse), mère infl uente de R-E-W Buckeye, est parsemé de nouveaux propriétaires. Elle a été ven-due cinq fois de part et d’autre de la frontière entre les USA et le Canada, jusqu’à s’arrêter défi nitivement chez les frères Stanton en Ontario. Marc Wolf, naisseur de Buckeye, avait acquis Mayerlane Rud Bubble TB 86. Chez lui, la rotation des animaux est rapide et en conséquence, sa ferme

laitière du Connecticut est loin d’être typique. Il achète, transplante, valo-rise ses fl ushes, conserve quelques pro-duits, revend la donneuse et cède aussi ses fi lles. C’est donc de cette façon que Bubble a quitté R-E-W Farms, et la ferme ne dispose plus de ce sang que d’une demi-sœur VG 86 de Buckeye par Shottle, solide et massivement contractée. Outre une pleine sœur de celle-ci, vendue à Daniel et Delmer Erb en Ontario – et dont les deux fi ls par Billion vendus à ABS et Alta sont complétés par 7 autres contrats de mâles –, c’est dans cette province canadienne que se trouvent aujourd’hui le plus grand nombre de fi lles et peti-tes-fi lles de Rud Bubble. Chez Stanton Bros Limited à Ilderton, entre le Lac Erie et le Lac Huron, à deux heures et demie à l’ouest de Toronto, vivent une cinquantaine d’individus classifi és de cette branche, auxquels se joignent une quarantaine de plus jeunes femel-les. Elles sont surtout liées à Buffy VG 87 (Convincer x Bubble) et à sa fi lle Buff Blondie VG 85 (Morty) qui sont les plus prolifi ques, respective-ment apporteuses de 40 et 14 femelles. Il convient d’y ajouter 11 autres fi lles de Betsy, mère de Bubble, acquises plus tardivement auprès de son nais-seur David Placke au Wisconsin. Ce sont aujourd’hui les produits de cinq générations qui se côtoient à Stanton.

À Stanton en OntarioDans un environnement de 800 pla-ces, quelle que soit la vache, lorsqu’on porte le préfi xe Stanton, l’on doit être capable de supporter les pressions

Votre objectif est avant tout de produire des vaches durables et de solides mères à génisses, mais vous n’avez jamais utilisé de fi ls de BW Marshall - parce que face à cette multitude vous avez donné du temps au temps ou encore à cause de votre scepticisme quant aux expressions du pedigree maternel de Buckeye. Il est encore temps de l’utiliser, au cas par cas.

R-E-W Buckeye

Au cas par cas

Gillette Buckey Zoe GP 84 VG 86 MS 2 ans (Buckeye x VG 88 Allen) et petite-fi lle de Breadale Second Cut VG 86, à Ferme Gillette Ontario. 2-02 3x 208j 10 084 kg 3,6 % 2,9 %.

Shoremar Buckeye Diamonds VG 85 VG 87 MS 2 ans (Buckeye x VG 86 Allen), à Maple Wood Farms, Jerseyville Ontario. 2-01 2x 246j 8291 kg 4,2 % 3,3 %.

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FOCUS

SPACE

HALL 1 Stand F55

SOMMET DE L’ÉLEVAGE

HALL 2 Stand 39

d’une grande infrastructure laitière et de produire pendant plusieurs lacta-tions. « Nous recherchons des familles qui ont de la persistance », dit Jim Stanton, « il leur faut la capacité de produire des volumes importants à partir de pis vraiment robustes et de bons pieds et membres, ainsi que de la force pour endurer la concurrence et durer dans une stabulation à loget-tes ». Les quatre vaches de la généra-tion en cours qui sont mises en éviden-ce aujourd’hui en témoignent : R-E-W Budgee VG 88 GMD-DOM (James) demi-sœur de Buckeye, donneuse qui n’a qu’une seule lactation à son actif : 2-04 2x 305 11 149 3,5 et 3,3 ; R-E-W Bet Beece VG 85 (Champion x EX-91 BW Marshall x Mayerlane Rud Bub-ble), est elle aussi donneuse depuis son premier vêlage 2-01 3x 305 13 063 3,5 et 3,1 ; MTN-View-S PT Bubble VG-86 (Shottle), née en janvier 2006, est la fi lle la plus récente en production de Rud Bubble. 2-01 305 13 249 3,8 et 3,2.R-E-W Con Buffy VG-87 GMD-DOM (Convincer), demi-sœur de la précé-dente, elle aussi donneuse qui a cessé de produire suite à sa première lacta-tion prolongée : 2-00 305 2x 14 583 4,3 et 3,2 ; R-E-W Buff Blondie VG 85 (Morty), fi lle de Buffy, a été donneuse depuis sa première lactation jusqu’à l’âge de 5-09. 01-11 2x 305 11 989 3,7 et 3,2.

Comparatif Sud-Nord

Testé par Semex USA, les filles de Buckeye sont donc plus nombreuses dans ce pays (10 159 en production, 4 509 classifi ées) qu’au Canada (3 438 en production, 2 095 classifi ées dans 1 176 troupeaux), mais les effectifs contrôlés et classifiés évoluent très

rapidement, à la faveur de la popula-rité du géniteur. Cette popularité peut même dans un premier temps se retour-ner contre le taureau parfois considéré comme une panacée. Dans les Provin-ces par exemple, les effectifs y ont été multipliés par 5 depuis le printemps, et, par conséquent, la morphologie est celles de vaches désormais plus jeunes. Elles sont laitières et angulai-res, grandes dans certains cas, et il y a chez elles un mélange de Marshall et de Rudolph. Qu’il s’agisse d’appa-rence laitière, de pis hauts et larges, de la solidité dans le dos, des bassins légèrement inclinés, des pattes solides et des sabots épais, il y a chez Buckeye des atouts indéniables à première vue. Dans le détail, le comparatif est par-fois diffi cile. Son descriptif linéaire indique +0,19 en solidité aux USA et +3 en angularité au Canada, +1,82 pour la taille aux USA ramenée à +2 au Canada (et là encore temporisée par -4 en hauteur à l’avant-main). La hauteur et la largeur du système mam-maire sont évaluées +4,02 et +4,09 respectivement au Sud et +7 dans les deux cas au Nord, tandis que l’attache avant est nettement mieux exprimée aux USA qu’au Canada. La profon-deur réduite est confortée en Amérique par +1,40. Il y a statu quo sur l’implan-tation des trayons arrière. Tandis que le tandem constitué par l’inclinaison et la largeur du bassin est prisé +0,62 et +1,36 dans les États, ils valent -1 et 1L dans les Provinces. La tendance à la différence s’accentue avec la profon-deur corporelle légèrement supérieure à la moyenne (+0,64) dans le premier cas, reléguée à -6 dans le second. La poitrine est, soit franchement ouverte (+1,99), soit plus serrée (-3). Idem pour les pattes qui sont décrites droi-tes -0,59 aux USA et à l’inverse 4S

(courbe vue de côté), tandis que les valeurs sont positives selon les autres points de vue au Canada. L’on s’en-tend par contre sur l’angle du sabot marqué à +2,03 et +2 des deux côtés de la frontière. Buckeye est classifi é VG-85, et d’après le rapport de l’ana-lyste aAa il est noté 123 (grand, laitier et ouvert).Au Canada, la facilité de vêlage direct est meilleure (106) que la moyenne de la race et la tendance s’inverse légère-ment chez ses fi lles (98). Comparées à celles de son père, ces valeurs s’amé-liorent chez le fi ls dans les deux cas. On y observe aussi une progression favorable de la note de cellules soma-tiques (2,97) qui frôle désormais la moyenne de la race. Enfi n, la fertilité des fi lles qui n’était pas un point fort de BW Marshall progresse chez Buc-keye lors du dernier trimestre en pas-sant de 94 à 99. Reste à voir si l’hiver prochain cet affl ux de nouvelles fi lles aura confi rmé cette appréciation.

Sur le terrainVous aurez compris que Buckeye est à accoupler après une étude au cas par cas des vaches, même s’il peut être largement utilisé. Il ne sert à rien de lui demander de la fi nesse d’ossature ou même du style. Il sera à accoupler sur des femelles qui disposent de plus de largeur à l’avant-main et de pro-fondeur de côte. Mike West, chargé du soutien technique à l’Alliance Semex, résume ainsi la première approche : « Je pense que ce taureau doit être utilisé de la même manière chez tous les éleveurs. Je le recommanderai systématiquement sur des vaches plus solides et plus profondes dont les pieds et membres ainsi que les arrière-pis ont besoin d’amélioration ». Buckeye

R-E-W BUCKEYE : AU CAS PAR CAS

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a initialement été testé aux USA sur toutes sortes de vaches disponibles et il n’a été vendu au Canada qu’à partir de sa première indexation. « Aujourd’hui les éleveurs des deux pays l’utilisent de la même façon. D’abord comme appor-teur de vêlages faciles contributeurs de l’amélioration et du maintien d’un bon programme de reproduction. Il est ensuite utilisé pour relever les qualités globales du système mammaire – tout en accroissant la production laitière – et des pieds et membres. Nous avons vu ceux-ci travailler dans tous types d’environnements imaginables, et l’on peut honnêtement prétendre que nous n’avons observé que très peu de sou-cis dans ce domaine. Au Canada, il est en fait évalué avec des pattes droites. Il convient parfaitement à ce que les producteurs commerciaux recherchent aujourd’hui ». Au Canada, Buckeye a initialement été mis en œuvre de façon différente, mais le recul sur les observations américaines le réserve désormais à un autre contexte. « Il a été assez utilisé sur les femelles élites lorsqu’il est sorti en premier, avec de très bons résultats. Je crois que main-tenant il est plus destiné aux grandes fermes commerciales. C’est probable-ment un des meilleurs taureaux alliant production, santé, mobilité, et facile à travailler », relate Julien Chabot, ana-lyste chez Semex, qui n’extrapole pas les classifi cations à venir. En dehors de la lignée de Rudolph qui peine à attein-dre des notes EX, les belles classifi ca-tions tardives des aïeules de Buckeye ne devraient pourtant pas infl uencer les classifi cations de ses fi lles. « En fait, les Rudolph étaient des vaches à matu-rité lente, par contre les BW Marshall ne vieillissent pas aussi bien », partage Chabot qui conserve un optimisme pru-

dent en matière de longévité. « Je vois les Buckeye mûrir d’une manière très semblable aux Rudolph, sans pourtant devenir aussi grandes que les Rudolph. Elles ont, néanmoins, de meilleurs pis et membres que les Rudolph et sont un peu plus modernes en général ».

Évolution des bassinsIl est indéniable que l’on constate des longévités impressionnantes dans la famille maternelle de Buckeye et dans l’ascendance de Rudolph. Mike West est sur la même longueur d’onde que son collègue francophone. Il ajoute à son exposé : « Ces dernières années nous ont permis de constater comment Rudolph a eu la possibilité d’infl uencer positivement la longévité. Buckeye dis-pose du même potentiel. Son bon tem-pérament, sa production idéale et son excellente facilité de vêlage le rendent idéal pour les éleveurs d’aujourd’hui désireux d’accroître la longévité que nous constatons dans sa Vie Productive de 2,1 ». Puisqu’ils sont à la fois deux points forts et des caractères incontour-nables de la longévité productive, les pis donnent-ils satisfaction chez les vaches en deuxième lactation, et les bassins évoluent-ils parallèlement aux pis ? Chabot n’a vu qu’une partie des fi lles de première génération en deuxiè-me lactation. Il répond : « Les fi lles de service canadiennes n’en sont qu’au premier veau. Mais les testages sont formidables, elles se développent très bien en gabarit et les pis ont pris de la largeur et de la capacité sans devenir vraiment plus profonds. Les croupes s’améliorent normalement, avec un os pelvien moins saillant et plus de lar-geur ». West précise le rapport entre ces deux postes en léger décalage l’un

par rapport à l’autre : « Nous avons vraiment vu les pis prendre de l’âge comme nous les aimons. Elles ont un large arrière-pis d’une telle capacité qu’elles sont capables de répondre à l’augmentation de production. Elles ont très bien vieilli et ne présentent aucun problème, alors que les arrière-pis du taureau sont en fait plus larges que ses ischions. Sa largeur de bassin se situe juste dans la moyenne, pourtant sa largeur d’arrière-pis est le meilleur caractère que l’on a observé chez sa descendance ».

Agressivité et santéLe tempérament contribue aussi aux résultats résumés sur le papier, Julien Chabot les voit très agressives et en pleine santé. Mike West les perçoit jeunes et travailleuses au vêlage et argumente : « Il leur faudra donc un peu de temps pour se développer et se remplir. Nous voyons ensuite leur squelette s’élargir et s’approfondir. Mais elles sont si angulaires et laitières que, lorsqu’elles se remplissent, elles en deviennent très impressionnantes. Leur potentiel laitier est évident, reste à savoir si elles seront très rapidement matures. » Les deux analystes s’accor-dent sur la facilité et la spontanéité avec lesquelles elles produisent, mais West rassure. « Ce sont de jeunes vaches qui crachent le lait. Les éleveurs devront gérer et maintenir leur niveau élevé de production, ce ne sont pas des vaches qui mûriront très tôt, elles vieilliront avec un tempo convenable lorsqu’elles seront managées correctement ».

Guillaume Bélibaste

Bur-Wall Buckeye Gigi VG 88 2 ans USA, à Wallace et Bob Behnke, Brooklyn, Wisconsin, 3e de sa classe et meilleur pis des 2 ans Senior du District 6 Holstein Show en juin 2009.

Sugar Creek Buckeye 2984 à Sugar Creek Dairy, Rick Adams, Elkhorn, Wisconsin.

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PPas de révolution en tête de l’IPV canadien, pourtant cette 50e édition des évaluations génétiques restera dans les annales. Si elle est d’ores et déjà dans l’histoire, ce n’est pas pour les boule-versements en tête de l’IPV, mais car cette nouvelle édition marque l’arrivée des évaluations génomiques. Celles-ci apportent aussi un surplus de données phénotypiques sur les animaux. La liste offi cielle des « meilleurs taureaux selon l’IPV » pour les géniteurs avec une épreuve de progéniture demeure la même, à l’exception de l’ajout d’une colonne intitulée « statut génomique » (ou SG) qui affi chera la lettre « G » uniquement pour les taureaux qui pos-sèdent dans leur épreuve offi cielle leurs propres données génomiques. Chez le voisin américain, on en est à la troi-sième indexation comportant les infor-mations génomiques.

Shottle chute mais domineEn tête du classement de l’IPV ; Shott-le reste en tête, même si son IPV chute de 648 points du fait d’une baisse de son index lait notamment. Il enregistre la chute la plus importante en matiè-re d’IPV. Il conserve toutefois une confortable avance de 229 points sur son second. Shottle perd la première place du classement du gras et Duplex le dépasse désormais de 2 points dans le classement de la conformation. Derrière, place à l’inévitable O-Bee Manfred Justice-ET, qui est 5e du clas-sement gras et premier de la protéine. Son IPV progresse de 200 points. Mor-ningview Ashlar-ET décroche Goldwyn de sa place de troisième. Avec l’arrivée de plus de 2 000 fi lles supplémentaires, Goldwyn, pour sa part, voit son IPV chuter de près de 200 points. Braedale

Goldwyn partage la 4e du classement de la conformation. Il reste le meilleur taureau avec des filles de service, une valeur sûre. Derrière ce quatuor d’exception on retrouve la meilleure nouveauté de la précédente indexation Crokett-Acres Eight, un fi ls d’O-Man. Il se démarque toujours pour les com-posantes de lait et plusieurs caractè-res fonctionnels. Son IPV progresse de 142 points. Il se destine avant tout aux éleveurs à la recherche de fi lles fonctionnelles, qui font peu de bruit à l’étable, mais qui permettent aussi de construire un troupeau rentable.

Stallion le meilleur RookieÀ la sixième place de l’IPV, place à un petit nouveau : Stallion. Les données de 71 fi lles collectées dans 66 troupeaux lui donnent un IPV à 2 309 points. C’est le meilleur fils de September Storm sur une fi lle de Mtoto : Kerndt Mattie Grumpy. Ses points forts se retrouvent au niveau

des index gras (86 kg), conformation (+14) et pieds et membres (+14). Au passage, il est 10e du classement pour l’amélioration du niveau de gras et 7e pour la conformation. Attention tou-tefois aux caractères de ses filles ; d’ailleurs sa mère s’appelle Grumpy, ce qui signifi e grincheux en français. Il est issu une famille maternelle où se sont succédé 5 génération de vaches excellentes. Des lignées alternatives ont engendré Bell Elton et United Nick. Stallion apporte de la largeur de poitrine et de l’angularité avec de larges arrière-trains.

Mr Burns toujours fi dèle au posteSes filles se déplacent sur de bons membres, ses index sont particulière-ment bons au niveau de l’angle du jar-ret. Il peut convenir aux fi lles de Buc-

Les évaluations génétiques canadiennes ont fêté au mois d’août leur 50e édition. Cet anniversaire s’accompagne de l’arrivée de données génomiques. Pas d’énorme bouleversement pour autant, et ce malgré l’arrivée de 197 nouveaux taureaux. Dans ce groupe de petits nouveaux, Stallion, un fi ls de feu September Storm, se distingue en prenant la sixième place du classement de l’IPV. Pour le reste, Picston Shottle-ET perd 648 points d’IPV. Ashlar confi rme tout comme Eight.

Index Canada

Avec la génomique, mais sans révolution

− Cette nouvelle édition inclut les données génomiques− Shottle reste en tête mal-gré une baisse de son IPV de 648 points− La meilleure nouveauté se nomme Kerndt Stallion (September x Mtoto)− Trois fi lles de Shottle en tête de l'IPVG canadien

Ce qu’il faut retenir

Chez les vaches, l’IPV est mort, vive l’IPVG, qui prend en compte les valeurs

génomiques des animaux.

L’arrivée de la génomique dans le classement des meilleures vaches selon

l’IPVG apporte plus de diversité au niveau des préfi xes d’éleveurs. Le titre

revient à Misty Springs Shottle Satin (fi lle de Willsona Freelance Sizzle) qui

atteint les 3 351 points. Elle est également première dans le classement

du gras. En deuxième place de l’IPVG, on trouve Gen-I-Beq Shottle Bombi

(issue de Gen-I-Beq Champion Bambi, fi lle de Braedale Baler Twine) avec

3 136 points. Wabash-Way Evett-ET prend la troisième marche du podium

avec 3 095 points. Elle obtient aussi une place d’honneur pour la protéine

(partage 8e Protéine).

Trois fi lles de Shottle en tête de l’IPVG


GÉNÉTIQUE INDEX CANADA

Aare Picolo Mellie, une fi lle de Picolo Red. Celui-ci est un fi ls rouge de September, ce qui en fera un leader de la race sur la population Red Holstein.

Sylvio Stallion Catou, fi lle de Stallion. C’est un fi ls de September qui s’impose pour la conformation, les pieds et membres et la puissance.

keye, Final Cut, Spirte and Lheros. En septième place, place à Dudoc Mr Burns, qui continue d’appartenir aux meilleurs taureaux selon l’IPV. Seule-ment 18e lors de la précédente indexa-tion, Kamps-Hollow Convcd RSVP-ET (Convincer x Bellwood) prend 237 points pour s’avancer au 8e rang. Ce géniteur est un bon compromis entre le type et la production.

Cleveland : un autre petit nouveau En neuvième place, Springway Cleve-land (Titanic x Addison) est un autre petit nouveau. Il est issu d’une famille où se sont succédé six générations de vaches excellentes. Il apporte du lait avec de bonnes teneurs en protéines et en gras. C’est un bon spécialiste de la mamelle, avec notamment un ligament suspenseur très tonique (il est indexé à +14). À ces qualités s’ajoutent de bons index fonctionnels. Ce taureau appartient d’ailleurs à la gamme Heath Smart de chez Semex, qui fédère les

géniteurs de vaches fonctionnelles. L’américain Jenny-Lou Mrshl Toys-tory-ET ferme la marche du top 10. Il reçoit ici sa première épreuve au Cana-da. Trois autres taureaux étrangers ont réussi à se faire une place au soleil de l’IPV canadien : il s’agit de Ridge-Star Jammer-ET (18e IPV, seul fi ls de Earl qui est muni d’un IPV au Canada x Zebo), Ramos (26e IPV, Rudolph x Ambition) et Diamond-Oak Frosty-ET (27e IPV, BW Marshall x Sand). Dans les autres nouveautés, Moon-Line Cranky-ET ne décroche pas la lune, rate de peu le coche et termine au pied du top 10 : il prend la 11e place. Ce fi l de Champion devient le nouveau leader de la race selon le gras avec 110 kg. Lot-O-Rok Barbados n’a pas gagné à la loterie, mais il prend une très enviable 19e place. C’est un fi ls de Best sur Emerson, il est solide et pré-sente un linéaire complet sans défaut majeur. Stantons Strategy au 21e rang (Titanic x Sher-Est Rudolph Stress-ET), My-John Karik-ET au 29e (pre-mier fi ls de Boliver éprouvé au Canada

x BW Marshall) et Stanhope Atlantic au 30e rang (September Storm*RDC x Aeroline). Pour les amateurs de Red, il faut regarder du côté de la présenta-tion Picolo Red (septembre x Lentini x Steven). C’est un fils de Septem-ber, il aligne les bons index : plus de 1 220 kg en lait avec des évaluations à deux chiffres pour la conformation, le système mammaire, les pieds et les membres et la force laitière.

Les déceptionsDans les déceptions, il faut citer Regan-England Murano-ET (Finley x BW Marshall) qui chute de la 7e à la 88e du classement selon l’IPV. Gen-I-Beq Sahara*RDC (Champion x Durham) semble débuter une traversée du désert, il abandonne la 10e pour fi nir en 119e selon l’IPV. Malgré son charisme, Richesse Charismatic (Stormatic x Rudolph) chute 17e pour fi nir 169e selon l’IPV et Morsan Frontrunner*RDC (Talent*RDC x James) de la 36e, à la 180e selon l’IPV.

Index Canada du mois d’août 2009

Nom du taureau Père GPM AGPM IPV Tpx FillesFiab.

%Lait

% Fiab

Gras%

FiabProt.

% Fiab

% Gras

% Prot.

CCS Conf.

1 G Picston Shottle-et Mtoto Aerostar Inspiration 3225 151 290 96 2249 99 91 99 63 98 0.08 -0.09 2,65 19

2 G O-Bee Manfred Justice-et Manfred Elton Melwood 3096 150 798 98 1706 96 92 99 84 99 0.25 0.23 2,66 2

3 G Morningview Ashlar-et Aerowood Altaformation Converse 2585 48 65 92 1424 89 64 96 50 95 0.13 0.03 2,76 10

4 G Braedale Goldwyn James Storm Altagrand 2583 3906 11136 99 649 55 59 94 37 84 0.34 0.14 2,44 16

5 G Crockett-acres Eight-et O Man Mtoto Rudolph 2363 70 90 91 1256 84 66 97 69 99 0.19 0.24 2,59 2

6 G Kerndt Stallion September Storm Mtoto Remarkable 2309 66 71 85 857 66 86 99 43 90 0.52 0.13 2,89 14

7 G Dudoc Mr Burns Thunder Storm Altaastre 2200 56 65 92 1553 93 47 88 67 99 -0.08 0.14 3,14 13

8 G Kamps-hollow Convcd Rsvp-et Convincer Altabellwood Oscar 2078 110 210 95 1795 97 98 99 62 98 0.30 0.03 2,85 4

9 G Springway Cleveland-et Titanic Addison Emery 2049 73 77 89 769 61 39 80 48 93 0.12 0.22 2,95 9

10 G Jenny-Lou Mrshl Toystory-et Bw Marshall Patron Altaluke 2003 411 935 98 1613 94 48 88 48 93 -0.09 -0.05 2,91 10

11 G Moon-line Cranky-et Champion Storm Highlight 1939 75 81 90 922 69 110 99 47 93 0.73 0.16 2,79 6

12 G Vyecroft Vittorio Champion Durham Emory 1938 70 96 92 1425 89 65 96 53 96 0.12 0.06 3,02 9

13 G Ricecrest Murphy-et Manfred Altaluke Southwind 1914 82 313 96 2376 99 71 98 73 99 -0.13 -0.04 3,1 4


GÉN

ÉTIQ

UE

INDEX CANADA : AVEC LA GÉNOMIQUE, MAIS SANS RÉVOLUTION

Nom du taureau Père GPM AGPM IPV Tpx FillesFiab.

%Lait

% Fiab

Gras%

FiabProt.

% Fiab

% Gras

% Prot.

CCS Conf.

14 G Willsona Silas Titanic Convincer Altaformation 1899 83 107 93 1223 83 67 97 46 92 0.22 0.05 3,01 5

15 G Darita Midnight-et O Man Bw Marshall Rudolph 1892 64 92 91 1652 95 43 84 53 96 -0.15 -0.01 2,9 6

16 G Co-op London Cosmo-et London Mountain Leadman 1876 114 287 97 2144 99 19 54 65 99 -0.52 -0.05 2,61 4

17 G Wallaceview Aladdin Allen Rudolph Odin 1872 118 138 96 1573 93 71 98 68 99 0.13 0.14 2,9 7

18 G Ridge-star Jammer-et Earl Zebo Leadman 1870 53 157 94 1190 82 61 95 38 85 0.16 -0.01 2,94 7

19 G Lot-o-rok Barbados-et Best Emerson Juror 1846 66 67 89 1244 84 57 93 55 97 0.11 0.12 3,25 9

20 G Sicy Knowledge Freelance James Storm 1835 88 87 91 978 71 74 98 41 88 0.36 0.08 3 12

21 G Stantons Strategy Titanic Rudolph Thor 1834 63 62 86 985 72 87 99 57 97 0.50 0.23 3,14 2

22 G Innwood Truman Altaboss Altaformation Prelude 1830 87 138 95 1306 86 49 89 38 85 0.02 -0.04 2,67 11

23 G Canyon-breeze Allegro-et Kilo Altabellwood Leadman 1829 135 341 97 1403 89 80 99 57 97 0.27 0.09 3,16 3

24 G Margold Preview-et Champion Durham Altajed 1829 52 59 87 1774 96 78 98 56 97 0.14 -0.01 2,98 10

25 G La Presentation Discount Goodluck Lantz Supersire 1819 74 89 92 323 36 70 98 41 88 0.57 0.28 2,85 10

26 G Ramos Rudolph Ambition Cleitus 1808 39 125 93 657 55 25 62 33 78 0.01 0.10 2,5 6

27 G Diamond-oak Frosty-et Bw Marshall Sand Aerostar 1801 373 522 96 1516 91 64 96 53 96 0.09 0.03 2,81 3

28 G Mesland Duplex-et Durham Emory Holiday 1799 110 146 94 968 71 6 36 46 92 -0.27 0.13 3,1 21

29 G My-john Karik-et Boliver Bw Marshall Patron 1793 62 79 86 1317 86 49 89 50 95 0.00 0.06 2,82 7

30 G Stanhope Atlantic September Storm Aeroline Cleitus 1790 54 75 88 527 48 64 96 33 78 0.44 0.14 2,49 9

31 G Karona Bonair Lheros Emerson Rudolph 1787 136 135 96 1312 86 41 82 49 94 -0.05 0.05 3,35 12

32 Lesperron Big Daddy Morty Storm Blackstar 1783 27 28 80 1486 91 51 90 45 91 -0.02 -0.04 3,03 9

33 G B-crest Oman Stompin-et O Man Durham Emory 1778 42 51 82 1706 96 27 64 60 98 -0.32 0.04 2,92 7

34 G Kerndtway Howie-et Morty Bw Marshall Rudolph 1765 96 127 95 1947 97 56 92 49 94 -0.13 -0.13 2,95 12

35 G Vieuxsaule Mastery Income Altamarshall Rudolph 1762 60 69 91 1187 82 43 84 46 92 0.00 0.05 2,92 6

36 G Deslacs Malstrom Freelance Mtoto Megabuck 1754 58 58 89 983 72 40 81 31 76 0.04 -0.01 2,77 9

37 G Donelea Instinct Lee Aeroline Altajed 1705 754 1102 99 136 27 66 97 26 66 0.60 0.20 2,7 11

38 G Scientifi c Ss Dusk-et September Storm Durham Jubilant 1703 130 163 93 654 55 51 90 28 70 0.27 0.06 3,07 12

39 G Regan-england Temptor-et Freelance Bw Marshall Patron 1693 61 61 89 613 53 58 93 25 64 0.35 0.06 2,84 8

40 G Sandy-valley Toyota-et Altafi nley Dutch Boy Terry 1693 67 72 88 1736 96 43 84 48 93 -0.18 -0.09 3,1 5

41 G Bdggenetics Encino-et Bw Marshall Rick Roebuck 1691 71 199 94 1078 77 53 91 47 93 0.13 0.11 2,93 4

42 G Viat Bruce Freelance Storm Altaastre 1688 61 61 90 1526 92 105 99 53 96 0.46 0.02 2,99 5

43 Gen-i-beq Bolton Champion Storm Altagrand 1683 66 80 89 1526 92 47 88 32 77 -0.07 -0.15 2,71 12

44 G Jenny-lou Marshall P149-et Bw Marshall Patron Altaluke 1672 115 177 92 1771 96 35 75 41 88 -0.25 -0.13 3,06 12

45 G Despics Kale Classic Rudolph Prelude 1671 81 100 94 1251 84 34 74 38 85 -0.09 -0.03 2,75 7

46 G La Presentation Damafro Forbidden Supersire Blackstar 1653 120 141 95 66 24 50 89 42 89 0.47 0.36 2,68 6

47 G Deelett Complex Stormatic Champion Altaformation 1652 81 116 94 1208 82 39 80 21 55 -0.04 -0.16 3,13 10

48 G Alta Fixture Altafi nley Louie Rudolph 1651 53 78 88 1559 93 68 97 49 94 0.11 -0.03 3,09 6

49 G Crockett-acres-ml Malvin-et Bw Marshall Altabellwood Leadman 1651 38 44 87 1239 84 60 94 49 94 0.13 0.08 2,87 5

50 G Sunnylodge Starmaster Titanic Allen Rudolph 1644 95 101 91 515 48 61 95 41 88 0.41 0.21 3,09 11

51 G Neu-way Albert-et Convincer Patron Aerostar 1631 77 112 95 855 66 52 91 55 97 0.21 0.24 2,76 -1

52 G Jeffrey-way Toplevel-et Bw Marshall Altaformation Altaluke 1623 134 150 96 1283 85 28 66 43 90 -0.15 0.01 2,67 6

53 G Bryhill Loonatic Altamarshall Storm Lindy 1620 81 83 93 1312 86 48 88 65 99 0.00 0.18 2,8 0

54 G Henkes-brook Thorne-et Altathrone Winchester Patron 1606 54 57 88 363 39 44 85 32 77 0.29 0.18 2,84 6

55 Petherton Roxolot Titanic Igniter Aeroline 1600 52 68 84 331 37 88 99 26 66 0.73 0.14 3,02 11

56 G Crockett-acres Envoy-et Altafi nley Mtoto Rudolph 1600 61 78 91 839 65 32 71 42 89 0.02 0.13 2,78 9

57 G Stouder Bwm Morris-et Bw Marshall Aerostar Blackstar 1599 75 100 92 1497 91 47 88 46 92 -0.06 -0.03 2,98 6

58 G Lang-england Capri-et Bw Marshall Rudolph Altacommotion 1599 111 136 95 1659 95 36 76 37 84 -0.21 -0.15 2,77 6

59 G Belfast Saphire Champion Lee Altaformation 1592 101 98 93 1577 93 69 97 49 94 0.10 -0.03 2,76 6

60 G B-hiddenhills Mar Marmax-et Bw Marshall Momentum-red Cubby 1589 123 226 97 2792 99 57 93 80 99 -0.37 -0.10 3,05 1

61 G Regancrest Design-et Eland Encore Mark 1588 140 171 96 1009 73 44 85 17 47 0.08 -0.14 2,88 13

62 G Monument Keneth-et Morty Durham Lee 1579 52 60 85 795 62 44 85 29 72 0.15 0.03 2,89 11

63 Waylyn Lantz Benedict Lantz Sunny Boy Ambition 1577 44 63 90 1219 83 45 86 52 96 0.01 0.11 2,91 0

64 G Braedale Pagewire Inquirer Storm Altagrand 1576 222 252 97 1338 87 38 79 52 96 -0.08 0.06 3,16 9

65 G Laudan Lukas Raider Blackstar 1576 59 104 94 913 69 28 66 34 80 -0.05 0.02 2,59 5

66 G La Presentation Denzel Champion Emerson Supersire 1576 90 104 93 606 52 49 89 44 91 0.26 0.22 2,86 13

67 G Latuch Rolex-et Altamarty Altabellwood Aerostar 1573 338 897 99 1349 87 49 89 50 95 0.01 0.05 2,83 3

68 G Alves Amel Mica Oscar 1573 28 66 89 1714 96 39 80 59 98 -0.20 0.03 3,01 -1

69 G Jeffrey-way Topnotch-et Bw Marshall Altaformation Altaluke 1572 131 135 96 461 44 16 49 26 66 0.00 0.10 2,62 12

70 G Kick-it-up Activist-et Convincer Altabellwood Mascot 1568 82 158 95 943 70 78 98 45 91 0.41 0.13 2,96 -2

71 G Comestar Export Lord Lily Lindy Blackstar 1554 1190 1862 99 423 42 51 90 24 62 0.35 0.09 2,92 5

72 G Pabst Altamarty Esquimau Leadman 1543 103 124 95 745 59 36 76 45 91 0.09 0.18 2,78 4

73 Olmo Prelude Tugolo Prelude Blackstar Secret 1540 56 151 95 255 33 81 99 24 62 0.70 0.14 2,8 1

74 G Bryhill Lakdar Freelance Aaron Rudolph 1536 44 48 88 2044 98 77 98 47 93 0.04 -0.17 3,18 7

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GÉN

ÉTIQ

UE

RRécent millionnaire, O-Man affi rme donc sa suprématie puisqu’ils sont même 14 au Top-25 TPI dont il occupe lui-même la 9e place. Il y a matière à faire de bonnes vaches si l’on s’en tient aux athlètes du début de la liste, très largement supérieurs à leur père dans le domaine de la morphologie. Il faut cependant descendre jusqu’à la 36e place du classement selon le type pour trouver les meilleurs d’entre eux : Astrolger, puis Man-O-Man, Bronco, Garrett et Kramer dans son voisinage immédiat. Nous allons donc nous attar-der sur les fi ls d’O-Man.L’USDA n’a pas retardé sa publication d’index malgré le retard pris par un fi chier Interbull relatif aux seuls index de production. Les informations de production publiées reposent donc en totalité sur les données issues de fi lles de testage aux USA et complétées par les tests génomiques. Néanmoins, les valeurs morphologiques d’Interbull sont intégrées aux informations de testage et aux résultats génomiques. Pas de panique si, dans vos recherches approfondies à partir des descriptions individuelles des taureaux sur les sites de leurs détenteurs, vous constatez des distorsions de nombre de fi lles par rapport aux publications précédentes. Dans certains cas, certains taureaux voient baisser le nombre de leurs descendantes (suppression des fi lles étrangères) et leur index morphologi-que peut compter davantage de fi lles en type qu’en production.

Oh man !Compte tenu des volumes de lait, les pis de Man-O-Man (O-Man x TB 88 Aaron x TB-85 Bellwood) conservent attache arrière et ligament. Le cumul du père et du grand-père est encore le garant de membres solides. Néan-moins, la disponibilité de sa semence est affectée à la fois par la demande et par un problème physique encouru l’an dernier. Crockett-Acres Otto (O-Man x EX 90 Mtoto x EX 90 Rudolph) a Whittier-Farms Lead Mae EX 95 pour arrière-grand-mère. Otto confi rme la tendance de son ascendance : il est for-tement améliorateur de la longévité et

de la résistance mammites. Son profi l équilibré se décline dans la production et la morphologie. Otto est utilisable sur les génisses. Il semble produire un peu plus de semence désormais. Macomber O-Man Bogart (O-Man x Louie EX 90 x Terry EX 90) est le plus grand contributeur de morphologie parmi les fi ls de O-Man. Son volume de lait lui permet de conserver des taux positifs avec un ratio favorable à la protéine. Bogart améliore encore son profi l fonctionnel, avec +4,4 en lon-gévité et +2,2 en fertilité femelle. Son pedigree est original. Morningview Legend (O-Man x TB-87 Durham x EX 91 Bellwood) ajoute 7 filles en production et confi rme son potentiel améliorateur des taux en repoussant son niveau laitier (+912). Il est pré-cédé par 9 générations VG ou EX et de nombreuses lactations à plus de 45 000 kg. Legend a la particularité d’apporter la Kappa Caséine BB. Il est demi-frère de Crockett Chicago en Espagne et de Dollar en Italie. Il par-tage la même arrière-grand-mère que Otto. Les gabarits ne sont pas étran-gers au cumul Durham x Bellwood, il peut néanmoins s’utiliser sur génisses. Le soutien et la profondeur de pis sont à protéger. Tomlu Oman Dotson (O-Man x EX 92 Durham x EX 91 Storm) ajoute 28 filles à son index type et confi rme ses facultés d’amélioration des corps et des membres. Très laitier, mais neutre en protéine, les pis sont ceux du père. Il est recommandable sur les génisses. Lot-O-Rock Oman Jake (O-Man x EX 90 BW Marshall x Aaron) est précédé par une VG 89 Aerostar. Il ajoute 17 fi lles à son index et confi rme un profi l similaire à son père pour sa troisième indexation. Il apporte de l’équilibre à sa production de lait et de protéine de bonne tenue, à laquelle il ajoute des corps solides et de taille moyenne, des pattes franche-ment droites et des sabots épais. Sur les pis, il n’y a que le couple sillon et profondeur à protéger. All-Riehl Paxton (O-Man x EX 90 Rudolph x EX 90 Laban) a concédé du terrain alors qu’il était dans le quintet de tête au printemps, en ajoutant 7 fi lles en production et 12 en type. Il est l’un

des O-Man les plus extrêmes dans les fonctionnels (son comptage cellulaire a encore augmenté), l’angle favorable du bassin s’est amélioré et il reste à protéger dans les pis.Dans ce concert de fi ls d’O-Man, plus d’un an après sa première indexa-tion, Ensenada Taboo Planet (Taboo x EX 93 Amel x TB-86 Duster) confi rme son lait extrême sans détériorer la pro-téine ni les pis. Sa longévité ne semble pas affectée par son défaut dans les membres avec un index de +5,6 auquel contribuent ses fi lles de testage. « Il est à l’image de sa mère qui a toujours eu un paturon un peu faible et qui, le jour de ses 9 ans, a été pointée EX 93 en produisant 90 kg de lait ! », relate Gilles Florid chez Bovec.

Des nouveaux (encore)Citons deux autres fi ls du maître auto-proclamé, puis deux origines porteuses de fraîcheur. Schillview Garrett (O-Man x EX 91 Mtoto x VG 88 Manfred) entre immédiatement en 4e place. Gar-rett vient de la même famille que Boli-ver (End-Road Mathie Big Bang, mère de Boliver, est l’arrière-grand-mère de Bronco). Au préalable, Hayseed Rotate Gaiety EX 90 (à son tour la 5e mère de Gabor chez Select) a été populaire. Avec un décalage de générations, Gar-rett comporte Manfred des deux côtés de son pedigree, ses excellents index fonctionnels DPR +1,4, SCS 2,75 et longévité +5,6 ne sont pas étonnants. Meilleur fi ls de Schillview Mtoto Gift, il présente un bon équilibre entre le lait et le taux de protéine ainsi qu’une mor-phologie complète et sans défaut. Son pedigree implique qu’on protège les pis, mais il améliorera considérable-

O-Man est le maître incontesté du classement américain estival. Il compte désormais 37 fi ls au Top 10 qui ne laissent guère de place à la diversité parmi les nouvelles entrées.

Index USA

Suprématie d’O-Man

Enges-Meadowood-Man-O-Man 1060, une fi lle Man-O-Man. Grâce aux qualités de son père et de son grand-père, ce géniteur est encore le garant de membres solides. Néanmoins, la disponibi-lité de sa semence est affectée à la fois par la demande et par un problème physique encouru l’an dernier.


GÉNÉTIQUE INDEX USA

ment la solidité des membres. Garrett est utilisable sur génisses. End-Road O-Man Bronco (O-Man x TB 88 BW Marshall x EX 91 Marty) est n° 5 dès son entrée, avec le plus fort index lait de cette échappée estivale. Il ne dété-riore pas la protéine (+0,1) et conserve d’excellents fonctionnels. Son arrière-grand-mère est End-Road Mathie Big Bang TB 85, (déjà citée dans le pedi-gree de Garrett), ce qui le rapproche de Boliver, artiste en matière de lon-gévité. Bronco transmet une grande taille, davantage de puissance que d’angularité. Les attaches de pis sont très solides et le volume réduit face aux volumes de lait annoncés. Bronco est utilisable sur génisses (excellente facilité de vêlage 5). Sans toutefois bousculer les standards, Kellercrest Bret Les (Bret x VG 87 Manfred x VG 88 EX Mam Winken) apporte la longévité cumulée par père et mère. Pekenstein Form Bret était un spécia-liste de la santé et Kellercrest Man-fred Luck est l’un des meilleurs index femelles de longévité aux USA. Les travaille bien sur les pattes, les attaches et le volume mammaire et la santé du pis. K&C-View Sosa Ranger (Sosa x

EX 93 Storm x EX 91 Jed) est tout le portrait de son père en termes de production. Rich-J Sosa (Manfred x EX 90 Bellwood x VG 86 Blackstar) a été numéro un de la production en son temps, avec des lacunes en taux qu’il compensait par d’impressionnan-tes valeurs de management et aucune faille dans l’index morphologique. Ranger en a aussi hérité.

Morphologie aux pères canadiensIl est nouveau, Schilldale Outbound (Outside x EX 94 Durham x VG 86 Storm) a encore une arrière-grand-mère EX 90 Juror. Il s’annonce sans défaut, à l’exception d’une réticence sur le vêlage direct (10 %). Ses très grandes filles, solides et profondes, ont des attaches et des pattes très marquées. Apporteur moyen en lait, ses taux sont aussi à gérer. Du neuf encore avec un arrière-petit-fils de Dellia. My-John Free Flap (Freelance x VG 85 BW Marshall VG 87 Patron) apporte déjà un peu plus de fi abilité. Ses formes laitières sont largement mises en avant, tout comme l’ensem-

ble des postes des pattes et du pis chez ses grandes fi lles dont la force serait presque pénalisée devant tant d’extrê-mes. Alta Tarmac (Stormatic x VG 85 Hershell x Ricecrest Marshall) fait une spectaculaire remontée de 46 places au classement en ajoutant des fi lles classi-fi ées qui se révèlent encore meilleures en pis et en membres (ainsi qu’en lon-gévité). C’est un bon apporteur de lait aux taux légèrement en dehors de la ligne. Surveiller les vêlages directs et la hauteur d’ischion, en dehors de quoi Tarmac est un vrai constructeur.La prochaine indexation paraîtra mi-janvier 2010, elle verra l’incorporation des données Interbull des caractères de production dans le modèle de calcul de la valeur génomique américaine. Ce sera aussi l’époque à laquelle devraient apparaître les premiers fi ls de Shottle, numéro un sur les deux tableaux. Dans la mesure où il est venu consolider des vaches déjà bien pourvues en matière de sanitaire, de bien-être et de longé-vité, faut-il par conséquent s’attendre à un nouveau duel au sommet, voire à une inversion de suprématie ?


Top-55 TPI - août 2009 - TPI > > 1806

Rg Nom Père/GPM Lait Protéine %P Gras %G CD Cell. Long. Type CD Pis P&M TPI Distributeur

1 Picston Shottle Mtoto x Aerostar 2112 60 -0.01 94 0.06 99 2.65 4.0 4.18 99 3.27 3.06 2232G Genus/ABS

2 Long-Langs Oman Oman O Man x Aaron 1739 85 0.12 87 0.09 92 2.94 2.1 2.61 89 2.20 2.42 2172G Accelarated

3 Ensenada Taboo Planet Taboo x Amel 2581 77 0.00 86 -0.03 92 2.91 5.6 2.24 88 2.29 -0.07 2154G Select

4 Schillview Garrett O Man x Mtoto 1505 54 0.03 67 0.05 93 2.75 5.6 2.52 87 1.95 3.04 2111G Genus/ABS

5 End-Road O-Man Bronco O Man x BW Marshall 2020 64 0.01 71 -0.01 91 2.88 3.3 2.58 85 2.73 1.93 2072G Select

6 Sandy-Valley Bolton Hershel x Convincer 2501 70 -0.02 92 0.00 98 2.92 2.2 3.07 93 2.98 2.39 2057G Genus/ABS

7 Braedale Goldwyn James x Storm 788 39 0.06 68 0.15 99 2.70 3.8 3.93 99 3.56 3.23 2054G Semex

8 Crockett-Acres Otto O Man x Mtoto 1631 65 0.06 75 0.06 93 2.62 4.5 1.76 89 1.56 0.78 2042G Alta

9 O-Bee Manfred Justice Manfred x Elton 1101 59 0.10 77 0.14 99 2.71 6.5 0.78 99 0.63 1.58 2039G Select

10 Macomber O-Man Bogart O Man x Louie 996 44 0.05 70 0.13 90 2.71 4.4 2.22 87 2.23 2.64 2036G Select

11 Lynncrest O-Man Hanover O Man x BW Marshall 1945 72 0.05 81 0.04 92 2.86 2.7 1.60 88 1.20 3.71 2034G Select

12 Bomaz Oman Kramer 561 O Man x Hershel 2003 56 -0.01 76 0.01 91 2.93 4.2 2.47 88 1.79 3.28 2016G Accelarated

13 Kellercrest Bret Les CRI Bret x Manfred 889 40 0.05 37 0.02 92 2.66 7.2 1.71 88 2.42 0.99 2011G CRI

14 Gran-J Oman Mccormick O Man x Durham 3 29 0.11 76 0.30 93 2.69 5.1 2.26 89 2.35 2.00 2006G Genus/ABS

15 Ked Outside Jeeves Outside x Duster 1470 41 -0.01 60 0.02 94 2.95 6.6 2.58 89 2.32 2.69 1995G Genus/ABS

16 Morningview Legend O Man x Durham 912 59 0.12 72 0.15 93 2.85 3.4 2.06 89 1.18 2.49 1993G Genus/ABS

17 Whitman O Man Awesome Andy O Man x Zade 766 43 0.08 98 0.27 90 2.65 5.4 1.43 86 0.69 1.47 1979G CRI

18 Creek Dorne Blitz x Rudolph 2124 42 -0.08 71 -0.02 95 2.68 4.5 2.69 91 2.93 0.10 1978G Alta

19 England-Ammon Million Outside x BW Marshall 1271 39 0.00 79 0.12 93 2.92 3.0 3.32 89 3.30 2.33 1968G Select

20 Mainstream Manifold O Man x BW Marshall 1431 53 0.04 81 0.11 92 2.84 3.7 1.74 86 1.80 1.18 1964G Semex

21 Golden-Oaks St Alexander Stormatic x Patron 1351 43 0.01 90 0.15 92 2.85 2.4 3.27 88 2.49 2.72 1961G Select


GÉN

ÉTIQ

UE

INDEX USA : SUPRÉMATIE D’O-MAN

Top-30 PTAT août 09 - Type > 2,44


1 Picston Shottle Mtoto x Aerostar 2112 60 -0.01 94 0.06 99 2.65 4.0 4.18 99 3.27 3.06 2232G Genus/ABS

2 Braedale Goldwyn James x Storm 788 39 0.06 68 0.15 99 2.70 3.8 3.93 99 3.56 3.23 2054G Semex

3 Magor Bolivia Allen Allen x Storm 735 20 -0.01 63 0.14 95 2.75 2.5 3.47 90 2.83 2.55 1793G Semex

4 Schilldale Outbound Outside x Durham 945 15 -0.05 17 -0.07 92 2.82 4.5 3.34 87 3.37 3.01 1802G Alta

5 England-Ammon Million Outside x BW Marshall 1271 39 0.00 79 0.12 93 2.92 3.0 3.32 89 3.30 2.33 1968G Select

6 My-John Free Flap Freelance x BW Marshall 1404 36 -0.02 54 0.01 92 2.87 1.6 3.30 87 2.90 2.86 1836G Accelerated

7 Golden-Oaks St Alexander Stormatic x Patron 1351 43 0.01 90 0.15 92 2.85 2.4 3.27 88 2.49 2.72 1961G Select

8 Willow-Marsh-Cc Gabor Finley x Convincer 2276 48 -0.07 47 -0.13 93 2.80 2.7 3.23 89 2.78 1.71 1946G Select

9 Bomaz Boulder Finley x Rubytom 1495 34 -0.04 41 -0.05 93 2.95 4.3 3.12 86 2.91 1.85 1903G Genus/ABS

10 Alta Tarmac Stormatic x Hershel 1337 28 -0.04 38 -0.04 93 2.79 2.7 3.09 90 2.27 3.07 1822G Alta

11 Sandy-Valley Bolton Hershel x Convincer 2501 70 -0.02 92 0.00 98 2.92 2.2 3.07 93 2.98 2.39 2057G Genus/ABS

12 Jenny-Lou Mrshl Toystory BW Marshall x Patron 1689 50 0.00 62 0.00 99 2.90 1.3 3.06 99 2.98 2.11 1919G CRI

13 Far-O-La Fin Muffi n Finley x Convincer 694 33 0.05 32 0.03 91 2.88 1.4 3.04 87 3.06 1.24 1761G Select

14 Bomaz Kalahari 544 Finley x Rubytom 1159 23 -0.04 58 0.06 93 3.21 3.4 3.00 90 2.99 2.20 1834G Accelerated

15 Alta Nightline 99% Finley x Tugolo 895 30 0.01 55 0.09 93 2.93 1.2 2.97 89 3.01 0.73 1751G Alta

16 Peachey Timber Champion x Storm 1352 32 -0.03 42 -0.03 94 2.93 3.2 2.97 87 2.36 2.20 1750G Semex

17 Morningview Allstar Titanic x Mtoto 1563 39 -0.03 35 -0.08 91 2.57 1.3 2.95 86 2.83 2.55 1809G Select

18 Regancrest-Hhf Mac BW Marshall x Rudolph 715 22 0.00 35 0.03 98 2.88 4.0 2.94 94 3.70 2.23 1900G Alta

19 Muranda Bwm Leader BW Marshall x Lord Lily 1432 37 -0.02 56 0.01 96 2.84 1.9 2.93 89 2.34 3.05 1812G Field of Dreams

20 Braedale Pagewire Inquirer x Storm 1395 51 0.04 52 0.00 96 3.12 1.3 2.89 89 2.69 1.45 1786G Semex

21 Chan-Lee Marshal Graybil BW Marshall x Aerostar 1307 37 -0.01 44 -0.01 92 3.07 3.8 2.88 88 2.66 2.81 1879G Select

22 Windsor-Manor Z-Duke Durham x Rudolph 516 31 0.06 17 -0.01 94 2.91 3.4 2.87 90 2.98 0.73 1802G Genus/ABS

23 La-Foster Adam Adventure Adam x Durham 1009 42 0.05 51 0.05 91 3.07 1.0 2.84 86 2.55 2.25 1784G Genus/ABS

24 Alta Direct Finley x Marshall 1643 44 -0.02 14 -0.17 92 2.77 2.3 2.83 85 2.39 1.19 1788G Alta

25 Diamond-Oak Appoint BW Marshall x Rudolph 816 34 0.04 55 0.10 95 2.91 2.5 2.80 90 3.06 2.54 1881G Semex

26 Emerald-Acr-Sa T-Baxter Blitz x Mtoto 1755 36 -0.06 67 0.01 94 3.13 1.9 2.80 89 2.24 2.27 1785G Alta

27 Probstland Ernesto Forbidden x Addison 1067 48 0.06 43 0.02 92 2.97 2.3 2.78 87 3.39 2.00 1890G Accelerated

28 Vieuxsaule Malicieux Income x Marshall 1494 52 0.03 33 -0.08 92 3.24 1.6 2.77 87 2.66 2.90 1789G Semex

29 Regancrest-Pj Maxlife Goodluck x BW Marshall 959 43 0.06 79 0.17 92 2.93 -0.4 2.77 89 2.79 2.19 1782G Alta

30 Deslacs Offroad Outside x Rudolph 2239 46 -0.07 42 -0.14 99 2.94 3.2 2.76 96 2.39 1.12 1822G Semex


22 Tomlu Oman Dotson O Man x Durham 2322 69 0.00 68 -0.06 92 3.01 2.0 2.22 89 1.12 2.79 1961G Accelarated

23 Charlesdale Astrolger Finley x O Man 1544 51 0.02 51 -0.02 91 2.93 3.1 2.68 87 2.08 0.95 1956G Select

24 Lot-O-Rok Oman Jake O Man x BW Marshall 1662 63 0.05 92 0.12 91 2.96 1.7 1.82 87 1.46 2.16 1955G Accelarated

25 Ran-Rue Coastal O Man x Taboo 221 33 0.10 64 0.22 92 2.82 4.8 1.86 87 2.90 2.71 1951G Genus/ABS

26 Willow-Marsh-Cc Gabor Finley x Convincer 2276 48 -0.07 47 -0.13 93 2.80 2.7 3.23 89 2.78 1.71 1946G Select

27 All-Riehl Paxton O Man x Rudolph 1152 46 0.04 37 -0.02 92 2.71 5.3 1.69 88 1.29 1.54 1940G Accelarated

28 Welcome Pennymaker 98% Lancelot x Aaron 711 40 0.07 40 0.05 93 2.66 5.5 2.21 87 2.41 2.46 1938G Genus/ABS

29 Graf-Acres Morrell O Man x Rudolph 1554 53 0.03 55 -0.01 93 2.68 4.3 1.68 86 1.72 1.35 1930G Genus/ABS

30 Ramos 98% Rudolph x Ambition 524 28 0.05 31 0.05 99 2.57 7.8 1.94 98 2.00 0.61 1927G Alta

31 Jenny-Lou Mrshl Toystory BW Marshall x Patron 1689 50 0.00 62 0.00 99 2.90 1.3 3.06 99 2.98 2.11 1919G CRI

32 Coldsprings Garner CRI O Man x Patron 662 36 0.06 70 0.18 93 2.70 3.2 1.80 89 1.71 2.23 1915G CRI

33 Ufm-Dubs Ellrod O Man x Lynch 803 50 0.10 89 0.23 92 2.93 2.6 1.91 86 1.15 2.37 1914G Genus/ABS

34 Pine-Tree Missy Myles O Man x Rudolph 1068 49 0.07 66 0.10 94 2.93 5.4 0.75 86 0.85 1.15 1912G Select

35 Clair-Lo Jack O Man x Hershel 987 42 0.05 70 0.13 90 2.74 5.1 1.18 86 0.86 2.75 1906G CRI

36 Bomaz Boulder Finley x Rubytom 1495 34 -0.04 41 -0.05 93 2.95 4.3 3.12 86 2.91 1.85 1903G Genus/ABS

37 Kings-Ransom T Domingo Teamster x Mtoto 1406 41 0.00 67 0.06 92 2.75 4.6 1.99 87 1.92 0.16 1901G Select

38 Regancrest-Hhf Mac BW Marshall x Rudolph 715 22 0.00 35 0.03 98 2.88 4.0 2.94 94 3.70 2.23 1900G Alta

39 Applouis Jet Stream 97% Jocko Besne x Manfred 1326 51 0.04 61 0.05 99 3.25 3.6 2.33 97 2.17 1.91 1895G Genus/ABS

40 Wa-Del Junction O Man x Convincer 885 44 0.07 77 0.17 94 2.94 3.8 1.42 90 1.31 2.31 1893G Genus/ABS

41 Pine-Tree Missy Midwest O Man x Rudolph 809 37 0.05 65 0.14 88 2.67 5.0 1.46 84 1.96 1.22 1890 CRI

42 Probstland Ernesto Forbidden x Addison 1067 48 0.06 43 0.02 92 2.97 2.3 2.78 87 3.39 2.00 1890G Accelerated

43 Bo-Irish Alton Addison x Manfred 1843 61 0.02 65 -0.01 99 3.00 4.2 1.27 95 1.63 0.97 1888G Genus/ABS

44 Radine Bret Palisade Bret x Corky 959 40 0.04 66 0.12 89 2.68 2.6 2.11 84 2.07 2.23 1887 CRI

45 K&C-View Sosa Ranger Sosa x Storm 2621 62 -0.06 73 -0.08 88 2.75 2.3 2.13 82 1.67 1.75 1884 CRI

46 Brandt-View Z Earnit CRI Zenith x Outside 2173 55 -0.04 96 0.06 95 2.97 3.5 1.75 91 0.81 1.91 1883G CRI

47 Diamond-Oak Appoint BW Marshall x Rudolph 816 34 0.04 55 0.10 95 2.91 2.5 2.80 90 3.06 2.54 1881G Semex

48 Lutz-Brookview Michael Ito x Bellwood 591 23 0.02 60 0.15 93 2.81 4.6 2.06 89 2.16 1.73 1881G Select

49 Chan-Lee Marshal Graybil BW Marshall x Aerostar 1307 37 -0.01 44 -0.01 92 3.07 3.8 2.88 88 2.66 2.81 1879G Select

50 Lutz-Brookview Burt Aaron x Prescott 557 50 0.13 84 0.25 99 2.64 1.6 1.93 97 1.75 3.05 1879G Genus/ABS

51 Jeweled-Acres Ping CRI Mr Ships x Emery 1420 50 0.03 75 0.09 94 2.84 3.8 1.59 91 1.86 1.85 1877G CRI

52 Mascol Mtoto x Rudolph 897 51 0.09 60 0.10 95 2.71 3.6 1.54 91 1.55 1.08 1871G GGI

53 Crockett-Acres Elias Outside x Mtoto 603 28 0.04 67 0.17 91 2.75 4.4 1.86 87 1.87 1.80 1870G Select

54 Wa-Del Hayden O Man x Mtoto 1221 44 0.03 63 0.07 94 2.59 3.7 1.79 89 1.70 2.51 1869G Genus/ABS

55 Larcrest Courage O Man x Convincer 1034 42 0.04 91 0.20 92 2.81 1.9 2.05 85 1.97 0.93 1868G Select

GEN'FranceLA GÉNÉTIQUE MONDIALE DES COOPÉRATIVES

La sélection

154 1011 +3.3 +2.6 +2.1 2130

BW Marshall x Patron

889 +0.2 +3.1 +2.0 +3.4 +3.1

Champion x Aaron

875 +4.4 +3.6 +2.3 +2.7 +1.9

BW Marshall x Rudolph

GEN

GEN

GEN

Interbull FR - 04/09



GEN’France, partenaire de


GÉN

ÉTIQ

UE

IIls sont au nombre de 14 parmi le top 50 et cela ne peut passer inaperçu, d’autant que la moitié d’entre eux se posent immédiatement dans la premiè-re quinzaine. Cependant, les valeurs de leurs prédécesseurs n’ont pas beau-coup évolué. On assiste donc davan-tage à de nouvelles insertions plutôt qu’à une remise en cause des valeurs des plus anciens.

Déjà confi rmésMascol qui s’en va vers les 2 000 fi lles à l’étranger maintient sa première position en Allemagne avec près de 4 000 autres femelles. Gibor conserve sa seconde place confi rmée par plus de 11 000 filles. Ramos illustre le phénomène d’insertion déjà décrit. Non seulement il est bousculé vers la 5e place, mais son fi ls Radon s’empare de la 3e marche du podium précédem-ment occupée par son géniteur. Jardin, Bobas, Jango, Wizzard, illustrent la diversité des paternités (et des grands-pères) qui manquait à l’époque de la sortie des fi ls de Jocko. En effet, ce n’est qu’à partir de la 30e ligne que les noms se répètent.

Jeunes loupsLes jeunes loups émergent équitable-ment de plusieurs entreprises. Radon est l’un des 20 fils de Ramos mis à l’épreuve en Allemagne. Il est né de la multiple mère à taureaux Wel-come Manfred Willa VG 88, après une grand-mère VG 86 Patron et une arrière-grand-mère Mascot. C’est pro-bablement de ces deux derniers que provient son potentiel de production de 129 RZM et +0,10 % de protéine. Sa morphologie (115 RZE) améliore même l’apparence laitière et le corps de son père sans trop perdre des pattes et du pis de Ramos. Les fi lles de taille moyenne de Radon ont en plus une excellente locomotion. Les implanta-tions de trayons et la qualité générale du pis n’ont cure de la production éle-vée des fi lles de Radon porteuses d’une force et d’une condition comparables à celles de son grand-père Manfred. Ses premières valeurs d’élevage du mois d’avril avaient déjà annoncé Malpas, mais cette indexation apporte la cer-titude à ses valeurs morphologiques et à sa santé, aux cellules en particu-lier. Il provient de Southland Dellia

20 VG 88 (Addison x VG 87 Lucky Leo x VG 86 Largo). Orcas (O-Man x VG 87 Emerson x EX 92 Lexus) est un vrai fi ls de O-Man par sa production et ses valeurs de management comprises entre 110 et 113. Il sort de la famille néerlandaise très sollicitée Ijsselfl iedt Roza 105 (qui a par exemple donné AltaBreakout chez Alta), compétitrice à Bruxelles en 2000. Rainman (Ramos x Orion x Tugolo) est un apporteur de lait moyen aux taux positifs. Les pis ne sont donc nullement inquiétés, les pieds et membres sont plus que recom-mandables, les uns et les autres bien hérités du père, tandis que l’apparen-ce laitière se situe un peu au-dessous de la moyenne. Par contre, les corps ont beaucoup de chemin à parcourir. Avec maintenant 126 fi lles et un RZG de 135, Mergim prend une 12e place. C’est un généraliste, fi ls de Merv 2 par Mandel – père taureau rarement uti-lisé – sur EX 91 Storm puis Lindy. Il présente un modèle complet de trans-mission : quantité élevée de lait, gras et protéine, taux positifs, linéaire sans faiblesse, bonne santé du pis, bonne longévité et des vêlages sans souci. Ombis est un O-Man d’une fi lle par Brett de Regancrest Patron Debbi Jo et par conséquent de la famille de Dellia. En contraste avec ses pieds et membres et sa protéine, la pénurie d’apparence laitière et de corps seront les facteurs limitants de son utilisation. Pour un O-Man, Omercy apporte une taille et une profondeur considérables qu’il tient probablement de son grand-père Blitz. Il apporte beaucoup de lait et des taux neutres. Les pis sont typiques de O-Man (arrière pis dans la moyenne et très plaisante implantation) tandis que les pieds et membres sont bons.

Universels et productifsLa tranche du classement comprise entre la 16e et la 20e place est vérita-blement étonnante. Elle est faite de géniteurs universels, très productifs, souvent très satisfaisants dans les domaines relatifs à la santé et géné-reux en morphologie. Citons Cassano qui tire profit de cette publication en ajoutant 7 points RZM, ainsi que 4 RZS avec de nouvelles filles qui entrent en seconde lactation sans que sa morphologie ne change. Celles de Jolus en sont au même stade, plus avancées toutefois. En juin 2006 déjà,

L’Allemagne connaît un assaut de jeunes arrivants qui rompent la monotonie et titillent même les premières lignes relativement stables depuis plusieurs publications.

Index Allemagne

L’assaut des jeunes

Anke, fi lle de Radon (Ramos x VG 88 Manfred x VG 86 Patron).


GÉNÉTIQUE INDEX ALLEMAGNE

ses jeunes génisses étaient jolies, for-tes, avec de bonnes pattes et un corps laitier. Jolus est mort et sa quantité de semence est comptée. Sa mère bien connue est Rudolph Odyssée EX 95, vache d’importation française (née au Gaec de L’Herbage, Vosges) à l’Agrar-genossenschaft Hainichen. Elle était Championne Réserve Intermédiaire au précédent Concours national alle-mand, a enlevé tant le titre Senior que le titre de Grande Championne 2004 et Réserve Intermédiaire 2003. Celles de Eminem entrent pour leur part en troisième lactation, provoquant la perte de 4 points RZN même s’il reste à 121. Il est le moins productif de ce quin-tet mais compense par les meilleurs taux et surtout parmi les meilleurs pieds & membres de cette échappée. Calysto est l’un des quelque 150 fi ls de Champion mis à l’épreuve et capa-ble de mettre en vis à vis production (RZM 134) – avec près de 2 500 kg de lait – et conformation (RZE 125) au plus haut niveau. Sa morphologie est épatante. Il faut conserver à l’esprit la tendance aux pattes courbes. Sa vitesse de traite est positive, tout comme la santé des pis. Taureau cosmopolite,

ce Champion est né en Irlande d’une EX 90 Patron issue de la famille danoi-se Tirsvad Luke Classic EX 90. Zabing (Zunder x Rudolph) qui fait le plein de corps de largeur et de force y associe d’excellents pis et pieds et membres, ainsi que Braveheart (Marshall x Luke) puis Jango – le seul à fi gurer en som-met de classement aujourd’hui – qui sont les plus constructeurs. C’est le calme plat chez les Red Hol-stein. Trois nouvelles recrues font néanmoins leur apparition, dans la seconde moitié du top 20 toutefois.

ConfortésLe binôme Tocar et Jerudo conserve ses premières places et leurs quatre poursuivants, Malvoy, Rulead, Carma-no et Sabiner réalisent des remontées. Malvoy ajoute deux points de produc-tion pour une conformation inchangée. Rulead rajoute lui aussi de la persis-tance laitière. Carmano ajoute ses pre-mières fi lles de service qui n’appor-tent que peu d’information sinon une légère progression de la production. Le plus jeune, arrivé en avril, Sabiner, a travaillé sa morphologie et ses cellules

(122) de deux points en ajoutant un peu de lait. Lui aussi parmi les mon-tées, Ludox compte désormais plus de 4 000 fi lles et ne cesse de conforter sa morphologie (RZE 119, +1) en demeu-rant un apporteur confi rmé de produc-tion. Il n’est pas étonnant que, face à ce phénomène et à ces jeunes taureaux, Pandora, Luizu, Famos soient repous-sés d’autant de cases.

Suivre VincenteRupert Red en 12e place est l’un des quelque 50 fi ls testés de Rubens-Red. Il propose des taux élevés et beaucoup de lait accusé par les pis. Si sa mor-phologie globale affi che 105, les corps ne sont pas tentants. Kiska le suit de trois places. C’est le premier fi ls de Kian important en Allemagne alors qu’il compte de nombreux demi-frè-res aux Pays-Bas. Comme son père, il apporte des taux élevés dans un ratio légèrement favorable à la protéine en conservant une production laitière satisfaisante. La griffe de son grand-père maternel Ronald transparaît dans les pis et les pattes tandis, que l’appa-rence laitière est franchement défavo-


GÉN

ÉTIQ

UE

rable. Les fi lles de Kiska manquent de profondeur corporelle et se rattrapent en force et en condition corporelle. La santé du pis est incontournable à 120. Vincente (Golden-Oaks Vincente-Red) clôt cette première vingtaine et sera à suivre au cours des prochaines publi-cations. Ce fi ls de September Storm aussi co-testé aux USA et au Canada par TWG provient de la lignée SFL Enhancer Scarlett-Red VG 89 dont

sont sortis Vince, Savoy-Red et Monet-Red. Ses fi lles élégantes ont fait causer lors du dernier concours national DHV. Sa mère est Golden-Oaks Valentine RC EX 91 (Celsius x VG 89 Enhancer x Stookey Fagn Scarlet-Red EX 94) et il associe une bonne production (RZM 119) à certaines valeurs morphologi-ques attractives (RZE 118). Cette morphologie s’exprime différemment, en partie en fonction du continent où

les résultats sont publiés. Les pieds et membres sont particulièrement remar-quables (120) et ils influencent une locomotion parfaite. La santé du pis est évaluée 106.Il est plaisant de constater que la liste diffusée des 75 taureaux est quasiment composée d’éléments qui obtiennent la moyenne en morphologie globale.


INDEX ALLEMAGNE : L’ASSAUT DES JEUNES

Top-50 RZG pie noir - août 09

Rg Nom Père GPM RZG RZM Morpho Cell. Long. Fert. kg Lait% Gras

kg%

Prot.kg

Type Lait.

Corps P&M Pis CIA

1 Mascol ET Mtoto Rudolph 144 134 118 125 116 110 +1619 0,09 +75 0,14 +69 105 103 121 112 LTR

2 Gibor Gibbon Sunnyboy 143 120 117 128 132 119 +1778 -0,33 +40 -0,06 +55 86 90 132 113 RUW

3 Radon Ramos Manfred-ET 143 129 115 118 125 114 +1621 -0,07 +59 0,1 +66 100 109 115 109 RUW

4 Malpas O-Man Addison 141 136 118 120 113 102 +2224 -0,32 +57 0,02 +78 97 120 113 111 MAR

5 Ramos Rudolph Ambition 140 109 121 138 144 121 +1034 -0,06 +37 0,01 +36 99 96 123 120 OHG

6 Jardin Jocko Besn Tonic 139 133 124 93 109 106 +1490 -0,13 +49 0,24 +74 104 106 122 119 VOST

7 Orcas O-Man Emerson 139 136 105 110 113 110 +1847 -0,06 +70 0,12 +75 106 104 106 101 WEU

8 Bobas Dutch Boy Novalis 138 135 110 123 113 96 +2474 -0,4 +58 -0,06 +78 116 104 112 103 LTR

9 Jango Jocko Besn Lukas 137 130 138 97 103 109 +2093 -0,24 +61 -0,04 +67 108 123 128 129 MAR

10 Wizzard Webster Cash 137 133 110 97 107 112 +1689 0,47 +116 0,02 +59 106 88 113 111 OHG

11 Rainman Ramos Orion 136 112 118 127 125 123 + 401 0,65 +73 0,2 +31 96 83 117 127 OHG

12 Mergim Merv 2 Storm 135 128 125 118 101 106 +1551 0,22 +85 0,05 +58 115 113 119 117 MAR

13 Ombis O-Man Brett 135 128 105 119 114 107 +1840 -0,19 +57 0,01 +64 82 94 116 104 RSH

14 Omercy O-Man Blitz 135 132 116 110 113 105 +2041 -0,01 +82 -0,03 +66 106 123 111 106 RUW

15 Rasputin Rudolph Southwind 135 112 111 128 129 132 +1306 0,07 +60 -0,08 +37 94 100 117 107 RMV

16 Cassano Champion Convincer 135 128 127 122 106 104 +2109 -0,17 +69 -0,08 +63 124 125 119 112 WEU

17 Laudan Lukas Raider 134 111 116 123 137 109 +1569 -0,36 +29 -0,11 +43 109 80 116 122 RBB

18 Jolus Jocko Besn Rudolph 134 128 121 106 118 96 +1956 -0,2 +60 -0,02 +65 108 123 112 113 MAR

19 Eminem Eminenz Maloy 134 124 119 105 121 103 +1213 0,03 +53 0,16 +57 117 100 119 112 RBB

20 Calysto Champion Patron 134 134 125 104 106 98 +2491 -0,3 +70 -0,11 +73 130 124 108 116 RSH

21 Elite Emil Storm 134 132 116 100 107 +2126 0,02 +89 -0,07 +65 120 103 112 111 ZBH

22 Stylist Steven Gibbon 134 132 128 98 108 88 +1410 0,03 +61 0,21 +69 117 108 124 121 WEU

23 Zar Zappa Amaretto 134 128 113 123 112 97 +1653 0,11 +79 0,03 +59 97 99 105 120 RMV

24 Aspen Lancelot Garter 134 130 120 96 105 106 +2250 -0,47 +43 -0,04 +72 109 113 109 119 LTR

25 Rotary Ramos Zack 134 116 121 128 122 112 +1533 -0,25 +38 -0,03 +49 97 123 119 110 VOST

26 Omallis O-Man Novalis 133 128 97 111 115 +1459 0,11 +71 0,1 +60 94 98 104 93 RUW

27 Mallin Manat Esquimau 133 129 112 103 117 101 +1828 -0,35 +39 0,07 +70 118 103 104 110 MAR

28 Luna Lukas Fatal 132 128 108 96 116 110 +1742 -0,06 +66 0,02 +62 99 105 102 109 GREIF.

29 Jobert Jocko Besn Mattie G 132 131 134 79 104 97 +2084 -0,26 +59 -0,02 +69 114 120 117 130 MAR

30 Bennwood Throne Convincer 132 123 131 97 107 107 +1613 -0,14 +52 0,02 +57 101 126 124 121 RSH

31 Novize Novalis Jabot 132 121 114 103 122 102 +1196 0,09 +57 0,11 +51 103 89 117 115 WEU

32 Lombard Lukas Bellwood 132 135 109 118 97 108 +2430 -0,19 +79 -0,1 +72 111 120 103 100 MAR

33 Jobess Jocko Besn Airliner 132 127 113 113 116 91 +2054 -0,09 +75 -0,1 +60 96 103 112 112 MAR

34 Charts Champion Formation 132 118 128 119 116 107 +1779 -0,28 +44 -0,1 +51 119 116 112 125 VOST

35 Jobak Jocko Besn Lucky Leo 132 130 111 111 108 98 +2029 -0,37 +45 0,02 +72 110 105 109 107 RSA

36 Ebro Emerson Manfred-ET 132 132 112 93 110 101 +2292 -0,27 +65 -0,08 +70 110 109 109 106 VOST

37 Janosch Jocko Besn Mandel 132 123 131 95 105 105 +2234 -0,4 +49 -0,15 +60 112 98 132 125 RBB

38 Giseh Gibor Bombay 131 120 110 110 119 107 +1712 -0,27 +43 -0,04 +54 102 84 118 110 RUW

39 Marco Polo Marshal ET Rudolph 131 117 98 109 127 127 +1878 -0,33 +44 -0,15 +49 96 86 97 107 LTR

40 Millennium Mtoto Luke 131 112 131 139 122 94 + 876 0,31 +65 0,04 +33 105 107 135 121 RSA

41 Rahn Ramos Prelude 131 111 120 126 125 112 +1339 -0,12 +43 -0,08 +38 104 100 123 116 RSA

42 Junker Jocko Besn Lasso 131 123 111 111 109 116 +1652 -0,23 +45 0,03 +59 104 102 114 106 RBB

43 Jovial Jocko Besn Bellwood 131 125 119 110 118 98 +2061 -0,33 +51 -0,08 +62 106 121 100 120 MAR

44 Omro O-Man Aaron 131 119 119 128 117 105 +1196 -0,09 +41 0,11 +51 89 110 108 123 RUW

45 Eleve Emerson Storm 130 119 137 104 110 104 +2047 -0,47 +35 -0,14 +55 126 116 129 125 VOST

46 Mania O-Man Convincer 130 124 109 117 111 112 +1152 0,39 +84 0,12 +50 95 113 110 102 MAR

47 Cargol Champion Lantz 130 136 105 111 105 95 +2682 -0,42 +64 -0,12 +78 122 111 106 93 WEU

48 Joke Jocko Besn Lucky Leo 130 134 110 91 106 102 +2281 -0,34 +58 -0,02 +75 118 120 113 93 VOST

49 Windfang Winchester Design 130 120 111 108 117 109 +1960 -0,39 +41 -0,1 +56 105 92 105 117 MAR

50 Joint Jocko Besn Esquimau 130 123 112 100 112 107 +1805 -0,36 +38 0 +61 106 96 117 107 ZBH


GÉN

ÉTIQ

UE

BBos Morty Tunno (Morty) est fi ls de la canadienne Benner Bellwood Shannon VG 88 (Bellwood x VG-88 Mascot) qui faisait déjà partie des 1 000 meilleures vaches selon l’IPV, avec une fi abilité d’au moins 75 % et un minimum de 10 fi lles en août 2004. Tunno est par conséquent demi-frère de la mère à tau-reaux Benner Rudolph Sharon VG 87. Malheureusement, Tunno vient de mourir et son stock est très limité. Bos Cid Allen Maciñeiro (Allen x TB 89 Celsius x TB 89 Mascot) profite de son arrivée non seulement pour fi gu-rer dans le Top-10 de la morphologie, mais pour exprimer tout le potentiel de sa mère Bos Celsius Macinera TB 89 qui était une grosse productrice avec 3 065j 18 622 kg 3.35 3.34 en seconde lactation. Si ce n’est les pattes et la longueur des trayons, il est utilisable sur toutes les vaches caractérisées par une bonne fécondité. San Cristobal

Almanzor Champ (Champion x Mtoto) ne dispose pas d’une fi abilité suffi sante pour l’instant. Roza 7040 (Champion x EX 90 Convincer x VG-88 Labelle) puise ses origines aux Pays-Bas, dans la lignée Ljsselvliedt Roza pour-voyeuse de mâles pour trois schémas néerlandais, dont Roza 150, mère de ce taureau, qui avait pris part au Cham-pionnat d’Europe 2004. Le même mon-tage que Roza 7040 avait participé au même rendez-vous deux ans plus tard. Roza apporte beaucoup de lait avec des taux positifs, ainsi que du corps. Mario Xacobeo (BW Marshall x EX 94 Rudolph x VG-88 Mandel) reste leader de la synthèse et inchangé en seconde place de la morphologie. Signe de per-sistance, alors qu’il était déjà un gros bras de la production, il reprend même une cinquantaine de kilos de lait et améliore ses taux. Ainsi comprend-on mieux sa fertilité seulement estimée à

90 (moyenne 100). Il confi rme la taille et la profondeur corporelle sans amé-liorer sa largeur générale ni ses pattes vues de côté. On constate les remon-tées de Mesland Duplex (Durham x EX 91 Emory x EX 94 Holiday) et de Valiente Manat Golfo. Le premier n’est plus à présenter tellement sa présence morphologique est forte au plan inter-national. On ne peut en dire autant de ses valeurs de management qui le réser-vent à des accouplements véritablement choisis. Golfo (Manat x VG 88 Aaron x TB 88 Besné Buck) a un profi l dédié à la production de lait. Les pis (1,58) et les pattes sont ses points forts.Ils repoussent de quelques places Tec Martiniega Alino et Hol-Stiens Fast Morty Moes. Alino (Jocko Besné x VG 87 Storm x VG 88 Aerostar) est encore précédé par trois autres généra-tions EX. Il perd un peu de lait au profi t de la matière utile, alors que sa morpho-logie et ses fonctionnels sont inchangés. Son demi-frère Moes (Morty x VG 88 Jocko Besné x VG 87 Lord Lily) est dans le même cas de fi gure quant à sa production, tandis que ses fonction-nels remontent et que sa morphologie s’érode, même s’il demeure au Top-10 de celle-ci. Elle est à surveiller.

TypeCrockett Chicago (Champion x VG 87 Durham x EX 91 Bellwood) est pré-cédé une génération plus tôt par Whit-tier Farms Lead Mae EX 95. Il com-bine ainsi un type et des productions constamment élevés. Sa longévité en est témoin. Angularité et profondeur corporelle, hauteur d’attache arrière et ligament suspenseur ne sont que des exemples de qualités. Ses taux et sa vitesse de traite sont indéniablement à protéger. Jeffrey Chamonix (Cham-pion x EX 91 Convincer x EX 93 For-mation) est encore précédé par Luke Tripoli EX 93. Son profi l est un paral-lèle de celui de Chicago. Il est à uti-liser sur des vaches qui ont constam-ment hérité de bonnes pattes (0,59). Sa morphologie à 2,97 est sans reproche, tandis que ses pis à 2,67 ne souffrent que de la longueur des trayons. Utilisa-ble sur génisses, sa fertilité est élevée. ALH Dancer (Durham x Regancrest Debbie Jo EX 92) tente de compen-

Tunno, Cid, Almanzor et Roza, pour les nouvelles recrues, Duplex, Golfo, Chamonix et Emir qui remontent, Xacobeo et Picard qui sont infl exibles et ce sont Alino, Moes, Mazda, Tojo, Elegant, Space et Nicol qui sont repoussés d’autant. Le bras de fer entre Xacobeo et Duplex s’installe dans la durée aux deux classements.

Index Espagne

Les nouveautés bouleversent l’ordre

Cando Cid Judith GP-82 et Cando Cid Rosanna GP-83, fi lles de Bos Cid Allen Maciñeiro, en attente d’être reclassifi ées. À la ferme Lebón, elles ont respectivement produit 2-03 392 j 13 520 3,29 3,10 et 379 j 14 644 3,00 3,20.


INDEX ESPAGNE

ser la perte de son demi-frère Darter. Il est n° 1 en pis en Espagne, avec 300 fi lles ainsi qu’aux Pays-Bas et au Royaume-Uni où il a aussi des fi lles en production. Bos Allen Rebeco (Allen x TB 85 Aeroline x TB 87 Mandel), de lignée canadienne, a une demi-sœur par Aeroline classifiée EX 91 qui a transité par TopQ et qui est le refl et des sept générations VG ou EX préalables de la famille Markwell Mark Elite. Ne misez pas sur la production immédia-te avec Badiola Megaroy (Roy x EX Leduc x VG 87 Formation x Badiola Astre Megane EX). Il apporte à ses fi lles de très bon pis, des pattes droites et de la stature couplée d’énormément d’angularité, caractéristiques de cette famille productive dans la durée. Bos Titanic Sacho (Titanic x TB 86 Igniter x TB 88 Rudolph) est un spécialiste du pis qui infl uence énormément l’angu-larité et la stature. Constructeur, c’est un apporteur de lait modéré qui peut mieux faire en protéine. Pour cette pre-mière indexation, il penche du mau-vais côté en jours ouverts, et surtout en cellules. Pena Tojo (Blitz x VG 88 Rudolph x EX 90 Lindy) est à qualifi er d’extrême tant la taille et l’angularité, la largeur de croupe, la force et la hau-teur de ses ligaments sont marquées. Ceci est à considérer face à d’autres postes déterminants moins brillants. Markwell Explorer (Eland x EX 92 Luke x EX 95 Blackstar) appartient à des générations ininterrompues d’Ex-cellentes qui remontent en particulier à Markwell Bstar Rapture dotées de beaucoup de capacité, grandes et mar-quées par la profondeur et l’angula-rité. Il est déjà évalué 116 en longévité, 108 en cellules, sa note globale de pis (2,89) et de pattes (1,84) y contribuent largement. Loin d’être un foudre de guerre en lait (360 kg), il est sous l’in-fl uence de son père en matière de pro-téine (-0,10). Bos Champion Valeron (Champion x VG 89 Igniter x Brae-dale Baler Twine VG 86) apporte une autre version aux produits de la famille Gypsy Grand. Sa mère est née à l’éle-vage Mantoño (Typex juin 2008). Il est à placer sur des pieds solides tan-dis que les attaches, le ligament et la quasi-totalité des postes corporels sont à son avantage, à l’exception des bas-sins renversés. Prudence, il ne compte que 57 fi lles pour l’instant, pour une 40e place à l’ICO.


HollandeCricket chez CRV

CRV sort une nouvelle recrue de choc en matière de type : Ralma O-Man Cf Cricket venu tout droit de la lignée Ralma Juror Faith EX 91 qui est sa grand-mère. Un tiers de ses caractères morphologiques obtiennent plus de 110 et une bonne moitié sont compris entre 105 et 109. Squelette, force laitière, stature, largeur de poitrine sont large-ment à son avantage et en partie hérités de son grand-père maternel Durham. Certains éléments du pis sont probablement à attribuer à son père O-Man, néanmoins la synthèse est là encore de 108. Bon apporteur de lait (1 063 kg) qui rogne sur le gras (-0,42), sa pro-téine est elle aussi légèrement négative (-0,05) tandis qu’elle bascule du côté favorable une fois transcrite en base américaine. Cricket a encore hérité des avantages sanitaires de O-Man. Sa mère est Ralma Christmas Fudge VG 88. Elle a clôturé une première lactation 305 j 12 433 kg 4,1 % 3,2 %. Cricket a une demi-sœur EX 91 par Septem-ber ainsi qu’une pleine soeur, Ralma Christmas Cookie VG 89. En première lactation, Cookie est la fi lle par O-Man la mieux classifi ée en première lactation. Elle a terminé cette première lactation sur 305 j 110 22kg 4,5 % 3,3 %.

RestructurationNouvelle organisation pour CRV

Le centre d’insémination néerlandais se dote d’une nouvelle organi-sation par grandes régions sur le globe tout en conservant son centre décisionnel à Arnhem. Son expansion est étonnante ces dernières années, enchaînant prises d’intérêts et rachat d’entreprises. Il vient récemment d’acquérir Meggle au sud de l’Allemagne qui pratique près de 150 000 inséminations premières chaque année. Meggle va consolider le pôle Fleckvieh de CRV. Depuis la rupture de sa joint venture avec CRI, CRV n’était plus directement présent sur le marché américain. À partir de septembre, CRV y testera jusqu’à 50 jeunes mâles génotypés sans s’astreindre à la case lay-off.

Open Holstein Massif CentralNikita BB, championne à Pleaux

La seconde édition de l’Open Holstein Massif Central le 22 août à Pleaux (Cantal) a vu la victoire de Nikita BB (Factor x Lindy) à la famille Besson (Bassignac, Cantal). Le duo de juges composé de Michel Durand et Xavier Ilharramou-ho (Bringue Holstein, Tarn) a donné le titre de réserve à Sali-noise Victoria (Socrate x Coun-selor) à Noël Damon (Salins, Cantal) et celui de mention honorable à Vérone BB (Approval x Integrity), elle aussi à la Famille Besson. Nikita est en cours de 8e lactation et sa démarche ainsi que son appa-rence laitière couplée à la largeur de son avant-main ont eu la faveur des juges. Sa dauphine était marquée du même caractère laitier, de style et de fi nesse dans l’encolure, d’un dessus solide et d’épaules soudées. Vérone était elle aussi empreinte de solidité laitière et était meilleur pis de sa classe.

Nikita BB (Factor x Lindy) à la famille Besson (Bassignac, Cantal).

EEn juin dernier, Créavia a fait fort au moment de la publication des index : Via Thélo, le meilleur fi ls d’O-Man. O-Man est d’ailleurs l’un des pères à tau-reaux les plus représentés dans le sché-ma Créavia : sur les 257 taureaux testés dans le schéma Avenir, 24 sont des fi ls d’O-Man. « O-Man est exceptionnel en Isu et très régulier. Ses 45 000 fi lles en témoignent. Celle-ci sont grandes et larges, même si leur aspect n’est pas toujours totalement séduisant. » Leurs points forts se retrouvent au niveau de la production. Toutefois, ce géniteur d’ex-ception est moins présent que Lancelot (35 fi ls) ou encore Lucent (25). « Via Thélo est très complémentaire d’O-Man. Né sur l’élevage Le Couédic, il appartient aux meilleurs fi ls d’O-Man, il appartient à l’élite mondiale ». Le montage génétique est inédit, mais sa famille est loin d’être inconnue puis-qu’elle remonte à la vache Oseille dont Stable, Selangor ou Stum sont des

petits-fils testés favorablement. Ses fi lles sont assez rondes. Ses qualités se retrouvent au niveau de la production ou de la protéine. Il est indexé positif en fertilité et il peut s’utiliser sur génis-ses. Les membres des fi lles se placent bien en vue arrière. « C’est un taureau facile à utiliser. Sur les origines Shottle, il va permettre d’ajouter de la protéine. Sur les fi lles de Baxter, il doit permettre d’améliorer le niveau de TP. C’est aussi une origine à ne pas négliger sur les fi lles de Pagewire, Buckeye, Toystory ou encore Restell et Negundo », assure le responsable du programme Holstein de Créavia. Autre fi ls d’O-Man qui s’est distingué lors de la dernière indexation, Vosac Man, né en Loire-Atlantique sur le Gaec des Troènes. Il est issu de la prestigieuse souche de Rotate Kelly. Il est plus intéressant au niveau morpho-logie que son demi-frère, mais il faut faire attention au niveau de la produc-tion laitière. Autre défaut : la position

des membres vus de l’arrière. Il génère des fi lles larges avec un très bon plan-cher jarret. Il peut aussi s’utiliser sur les génisses. Côté accouplement, il appor-tera de la largeur de poitrine aux fi lles d’Okendo. Sur les fi lles de Tartare ou de Taxou, il corrigera les mamelles. Il peut aussi améliorer les aspects fonctionnels et les niveaux de TP des fi lles de Rouki. Ce taureau est aussi une bonne option pour les fi lles de Buckeye ou de Baxter. Les deux autres fi ls d’O-Man se nom-ment Voladi Man (O-Man x Hershel) et Vexel Man (O-Man x Dane). Voladi est avant tout un géniteur équilibré, un tau-reau au profi l plus laitier que ses demi-frères. Il doit être protégé au niveau de l’attache arrière et de l’inclinaison de son bassin. Sur les fi lles de Shottle, il doit permettre d’apporter de la matière protéique. Sur les descendantes de Rou-mare, il va corriger les productions. Sur l’origine Mascol, il va renforcer la taille et les niveaux de production. Il convient aussi aux fi lles d’Okendo, d’Okasaki ou de Ronly. Issu de la souche Fleitus du Loiret, Vexel Man est lui aussi polyva-lent, mais avec un profi l laitier moins marqué. Contrairement à O-Man et ses autres fi ls, il est moins performant au niveau de l’index cellules. Vexel Man peut s’utiliser sur les origines Jocko.Les fi ls d’O-Man ne sont pas les seuls à être présents dans la carte Créavia. Il faut aussi compter sur Voes Tita, un fi ls de Titanic, au profi l laitier. Il est issu de la famille de Long Haven Bova Samara. Ses fi lles sont de grande taille, avec de très bons membres. Attention à bien protéger l’inclinaison du bassin. Ce géniteur se destine bien aux fi lles de Shottle. Voltron est, quant à lui, un fi ls de Daw-son sur l’inévitable Jocko, il se distingue par un profi l équilibré. Il apporte du lait et des taux. Attention à la locomotion. Vagan LCT est le seul fi ls de Lancelot qui semble avoir apporté satisfaction aux responsables du schéma de Créa-via. Il est de la même famille que le taureau américain Jet Stream. Ses fi lles ont des mamelles hautes, grâce notam-ment à une très bonne attache avant. Les animaux sont de bonne taille. On peut aussi citer Umanoir, qui se distingue par une note de 3,6 en synthèse morphologique. Les ani-maux sont grands et profonds avec des qualités à faire valoir dans les


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Créavia

Les fi ls d’O-Man en tête de gondoleArrivée des fi ls d’O-Man, offre promotionnelle sur la semence sexée et traditionnelle, adaptation du schéma de sélection à la génomique, l’Urcéo et ses confrères de Créavia cherchent à s’adapter à la nouvelle donne économique et technologique. Une chose est sûre : Créavia ne commercialisera pas de taureaux génomiques à l’unité.

Barbiche, une fi lle de Via Thélo. Celui-ci est l’un des tous meilleurs fi ls d’O-Man. Barbiche est née sur le Gaec Passe-Debout à Janzé (75).


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CRÉAVIA : LES FILS D’O-MAN EN TÊTE DE GONDOLE

aspects fonctionnels. Il est plus ris-qué de l’accoupler sur des génisses. Il convient bien aux fi lles de Merdrignac, Okendo, Roseao ou encore Patur Ad.Ulier Cham est un fi ls de Champion, qui a pour grand-père Jocko. Il est moins laitier, mais plus performant dans les taux que son père. Si ce géniteur engendre des fi lles avec de bonnes mamelles, il faut toutefois se méfi er des attaches avant. Il est très complet au niveau de la morphologie, il apporte du type, mais génère des animaux assez nerveux. Il peut être une option sur génisse. Pour la com-mercialisation, ces nouveautés sont pour la plupart disponibles à travers les programmes habituels, ou ils peu-vent être achetés lors de la visite de l’inséminateur. Avec toujours un casse-tête à résoudre : « Comment mettre à disposition l’ensemble de l’offre, à savoir 100 000 doses par taureau, aux 25 000 adhérents d’UALC, de Mida-test, d’Urcéo et de Génoé ? ».

Créavia et la génomiqueLe schéma Créavia s’est adapté à la nouvelle donne technologique liée à l’arrivée de la génomique. « L’outil nous permet d’intensifier la sélec-tion des jeunes taureaux. Il apporte notamment plus de fi abilité sur la voie femelle. Celle-ci a doublé grâce à la génomique. On va avoir un pouvoir de sélection accru sur les caractères à fai-ble héritabilité comme, notamment, la fertilité. On va accélérer la sélection. Reste que l’on aura toujours besoin de collecter des données sur la mor-phologie, le contrôle laitier, la fertilité. On va pouvoir étudier de nouveaux caractères », a souhaité rappeler Marc Bolard à des éleveurs venus assister à une réunion à Rennes. Pour autant, la coopérative reste prudente et rap-pelle au passage que le CD d’un tau-reau testé sur ascendance est de 0,30 contre 0,5, voire 0,6 pour un taureau avec un index génomique. Bien enten-du, le CD est normé et indépendant de la technologie. Un CD de 0,5 ou 0,6 correspond aux données enregis-trées auprès d’une quinzaine de fi lles. « Même si le CD a été doublé, on ne rentre pas dans les normes de FGE qui fi xent le CD à 0,7 ». Par conséquent, la coopérative a décidé de ne pas com-mercialiser à l’unité les taureaux avec un index génomique. « La technologie n’est pas parfaitement aboutie. Notre souci en tant que coopérative est de donner à nos adhérents des outils qui

Brillante est une fi lle de Vosac Man, un fi ls d’O-Man aux qualités morphologiques intéressantes.

Une baisse des tarifs a été décidée sur les géniteurs qui peuvent s’uti-

liser sur génisses. Dans un premier temps, cette décision a été prise

pour répondre à l’accrue de 25 000 génisses supplémentaires dans le

Grand Ouest sur la campagne 2008-2009 par rapport à la précédente.

Cette recrudescence du nombre d’animaux à inséminer est la consé-

quence de la rallonge laitière accordée lors de la campagne de 2007,

quand les éleveurs avaient alors augmenté la taille de leurs troupeaux

pour y faire face. « Nous avons décidé de revoir nos tarifs à la baisse

pour limiter les utilisations de taureaux de monte naturelle. On propose

aussi une remise pour les IA suite à une synchronisation des chaleurs.

Enfin, on accorde aussi des remises sur les doses sexées », souligne le

directeur de l’Urcéo.

Créavia et la conjoncture économique

Dans un contexte économique incertain, la coopérative va aider ses adhé-

rents à actionner les leviers de baisse de charges. Premier d’entre eux,

le vêlage précoce à 28 mois : soit deux mois de mieux que la moyenne

observée. Il constitue un objectif prioritaire. Le surcoût d’une génisse qui

vêle à 30 mois au lieu de 24 est de 235 euros. Les outils sont connus :

mesure du tour de poitrine, pesée des animaux. Il reste à expliquer leur

intérêt pour inciter les éleveurs à les utiliser.

Le taux de réforme à 25 % est le deuxième levier qui doit permettre à l’éle-

veur de voir son coût de renouvellement diminuer. Une vente des génisses

en surplus est préférable à la réforme de bonnes vaches. L’alimentation

est également un facteur déterminant, car l’état corporel des vaches après

le vêlage a une infl uence directe sur le taux de réussite des IA. Le coût de

l’échec d’une IA est d’environ 39 €/VL.

Les projets pour la campagne à venir

PROFESSION CRÉAVIA : LES FILS D’O-MAN EN TÊTE DE GONDOLE


créent de la rentabilité, pas des outils à caractère spéculatif dont l’issue est incertaine. Pour notre schéma, la philosophie est différente, un schéma de sélection doit assumer une part de risques », poursuit le spécialiste. Il constate au passage que les variations de CD peuvent avoir des conséquences importantes sur la traduction phénoty-pique du génome, et notamment sur la production laitière.Reste que la diffusion de taureaux géno-miques va se faire au taux de 20 %. La technologie va continuer de prendre son essor avec l’arrivée de la prise en compte de 10 nouveaux caractères : 5 dans les fonctionnels et 5 en morpho-logie. En février prochain, on va aussi enregistrer un changement de techni-que de calcul des index. Enfi n en 2010, l’Allemagne, la France, la Hollande et le Danemark vont fusionner leurs bases de données pour mettre en commun leurs populations de référence. « Si en France, la population de référence est actuellement de 2 000 individus, avec la fusion on va passer à 10 ou 15 000. La sélection génomique européenne va gagner en pertinence ».« La génomique va nous permettre de revoir la taille de notre programme »,

rappelle Marc Bolard, responsable du programme génétique de Créavia. Sa taille va passer de 257 taureaux à 180. Au fi nal, chez Créavia, on compte sur des taureaux en cours de testage, des taureaux avec des fi lles de premières

générations, des taureaux confi rmés avec des centaines de fi lles, la gamme Avenir avec index génomique, des taureaux à 0,95 de CD avec fi lles de service.

E.L.D.

Le rendez-vous européendes professionnels de l’élevage

7-8-9Octobre 2009

Clermont-Ferrand, FR ANCEw w w . s o m m e t - e l e v a g e . f rE-mail : [email protected] – Tel : (+33) (0)4 73 28 95 10 – Fax : (+33) (0)4 73 28 95 15

1 150 Exposants 75 000 Visiteurs

1 800 Animaux

Une fi lle d’Usonet Fin, la révélation 2008 en matière d’index.

National Luxembourg 2009National LuxemboKe

Leki

National Luxembourg 2009ourg 2009

Gauglera Jenifer Leadoff x Europeo) à Thein & Elsen,

Goeblange et Soprawa

Grande Championne

LLe service est offert depuis quand ?Le service de conception de site Web a été créé en mai dernier, suite à plu-sieurs demandes faites par nos mem-bres et nos clubs.

Quels sont les tarifs?Cela dépend de la taille du site Web, nous pouvons créer une simple page Web ou un site complet. C’est le bud-get du client qui prévaut sur la taille du site. Pour le travail à l’heure, nos tarifs sont de l’ordre de 40 $ CAD/heure. (NDLR 25,8 euros)

Qu’est-ce qui vous démarque de la concurrence et pourquoi faire appel à vos services ?Étant présents dans le milieu agricole depuis des décennies, nous avons tous les outils nécessaires afi n d’offrir le meilleur service qui soit. Notre équipe est composée d’experts œuvrant dans le domaine : conseillers, coordonnateur d’événement, spécialiste en marketing, webmestre, etc. Toutes ces personnes mettent leurs multiples années d’ex-périence aux services des membres et contribuent, chacune à sa façon, à rendre un service à juste prix.

Quel est l’intérêt pour un éleveur d’avoir un site Web ?De nos jours, Internet est présent par-tout : bureau, maison, école et même, sur les téléphones cellulaires. L’indus-trie agricole n’y échappe donc pas.Afin de combler un plan marketing efficacement, le site Web est deve-nu, au fi l du temps, LE nouvel outil par excellence. Il permet à l’éleveur d’avoir une visibilité internationale et ainsi, ouvrir des portes qu’un maga-zine ou une publicité imprimée loca-lement ne permettraient pas. Dès qu’il désire faire de la commercialisation à l’échelle provinciale, nationale ou mondiale, l’éleveur doit se doter d’un site Web. C’est la meilleure plateforme

à exploiter.

Quelles sont les buts à atteindre ?Globalement, nous nous sommes fi xé l’objectif d’offrir à toute entreprise une vitrine virtuelle d’une qualité supé-rieure, et ce, à un prix réaliste. Nous n’avons aucun but précis, car nous avons pour mission d’aider le produc-teur laitier à rentabiliser son élevage Holstein. C’est donc dans cette optique que nous avons créé le service.

Quelles sont les règles à respecter afi n d’avoir un site Web attractif ?En conception Web, il y a plusieurs règles d’ergonomie et de design à res-pecter. Par contre, si l’on veut qu’un site Web soit attrayant et intéressant, trois règles se dégagent particuliè-rement du lot : avoir une navigation simple et effi cace, mettre à jour le site Web le plus souvent et faire la promo-tion de celui-ci. Tout internaute aura de la facilité à naviguer dans le site Web et s’y retrouvera aisément. Si le site Web est mis à jour régulièrement, les internautes voudront revenir, car ils voudront savoir ce qui se passe dans l’entreprise.


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Holstein Québec

« Un site Web : la meilleure plateforme de promotion »Depuis le mois de mai, Holstein Québec propose aux éleveurs un service de création de site Web. Un outil de visibilité internationale. Rencontre avec Philippe Perreault, webmestre du site Holstein Québec.

ItalieLe PFT modifi é profi te à Ralstorm, Fibrax et Actif

Pour son édition d’août, l’index de synthèse PFT a été modifié. Cette modifi cation renforce la place de la fertilité qui devient l’un des index principaux. Dans le PFT, le kg de pro-téine pèse pour 36 % de résultat fi nal, le pourcentage de protéines pour 3 %, le kilogramme de gras pour 8 %, le pourcentage de gras pour 2 %, le type pour 4 %, l’index pieds et membres pour 6 % F*L, la mamelle pour 13 %, la longévité pour 10 %, les cellules pour 8 % et la fertilité pour 10 %.Pour cette course, l’Italie a aussi révisé la base génétique : - 104 PFT,- 85 ,02 la i t , -2 ,78 kg gras,- 3,04 kg de protéines. Les tau-reaux qui ont le plus bénéficié de cette évolution sont Ralstorm, Fibrax et Actif. Pour le reste, Enoc confi r-me avec un PFT à 2 025. Ce fi ls de Champion x Mtoto tire son épingle du jeu grâce à la longévité de ses fi lles et grâce à l’index cellules. Derrière Enoc, on retrouve un nouveau venu en la personne de Lecciso (Best x Addison). Il sort du lot grâce à ses index : longévité et pieds et membres notamment.Prince et son pedigree 100 % Ita-lian Style Britt x Mtoto x Skywalker confi rme ses qualités. L’index italien comporte aussi son lot de fi ls d’O-Man avec notamment Misis (O-Man x Aaron), un taureau aux qualités laitières et fonctionnelles au-dessus de la moyenne. Ses fi lles se déplacent aussi sur de bons appuis. Autre fi ls d’O-Man : Edern est indexé à 109 pour la facilité de vêlage et 107 pour la longévité et les cellules. C’est un profi l équilibré.Quant à Alimax, il se distingue par une forte progression. Ce fi ls de Champion et frère à Yoriko tire profi t de l’amélio-ration de ses index mamelle et pieds et membres.

Philippe Perreault est le webmestre d’Holstein Québec.

Feeding Specific Animal Inc. - 1026 main Street - Winchester - 01890 - Massachusetts ( USA)Tél en France : Fabrice HORGON 06 69 90 67 03 - E-mail : [email protected]

ET DÉJÀ DE BELLES RÉFÉRENCES :

Une nette amélioration des performances et du niveau sanitaireAvant Avec la Gamme Feeding FSA

Niveau de production par vache 31 kg 35,8 kgPic de lactation des multipares 39,4 kg 44,4 kgPic de lactation des primipares 32 kg 36,7 kgLes taux TB 40,3 et TP 33,6 TB 41,8 et TP 33,7Taux de fécondation à la 1ère IA 41% 78%Nombre de cellules dans le lait 200.000 110.000

Commentaires de l’éleveur Des conseils très suivis au niveau de l’analyse des fourrages et de l’observation des animaux. En cas de besoin, réajustement très rapide de la ration par téléphone ou par internet.

Le retour à une très bonne fertilité (85% de réussite en 1ère insémination). Les principaux résultats après une année d’utilisation des produits Feeding FSAProduction laitière Plus 10% de la production sans aucun autre changement

Protéine du laitToutes les vaches ont gagné entre 0.5 et 1 point au niveau du TP.La moyenne du troupeau est restée supérieure à 33 (y compris pendant la période de pâturage)

Matière grasse du lait Un TB moyen qui s’est amélioré de +0.6 point, comparé à l’année précédente

Etat général du troupeauDes vaches en bon état, avec un bon poil, des chaleurs beaucoup plus visibles et une très bonne fécondité

Nombre de cellules dans le lait Un abaissement global pour se stabiliser à 150.000 cellules

Commentaires de l’éleveurLe troupeau était mal en point en 2008. Il nous a fallu moins de 6 mois pour tout remettre en ordre.Les nutritionnistes FSA ont une bonne capacité d’écoute et d’analyse, avec le souci de la rentabilité et de l’utilisation des produits de la ferme.

Une collaboration Feeding démarrée en Mars 2008. La priorité à la transparence et aux résultats.Avant Avec la Gamme Feeding FSA

Niveau de production par vache 31 kg 35,8 kgLes taux TB 42 et TP 32.5 TB 44 et TP 36.7Taux de fécondation à la 1ère IA 48% Proche de 90%

Santé du troupeauAcidose, acétonémie, métrites

Très bon état général, joli poil,chaleurs très visibles

Nombre de cellules dans le lait Plus de 200.000 Entre 80.000 et 120.000

Commentaires de l’éleveur choix des matières premièresère IA, plus 4

ème IA

Élevage DREANO (Gaec des Ajoncs) dans le Morbihan

Élevage de MONTVALLON (EMJ-Holstein) dans le Maine et Loire

Élevage Jet (Gaec du Pont-Neuf) dans l’Ille et Vilaine

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L'expérience nutritionnelle américaine à votre service

FEEDING SPECIFIC ANIMAL

Le savoir-faire américain au service des éleveurs européens. Une technique basée sur l’analyse détaillée des fourrages pour adapter la complémentation minérale. Un nouveau venu dans la nutrition haut de gamme des vaches laitières. Une nouvelle génération de compléments minéraux adaptés aux génisses et vaches laitières.

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Alors vous aussi vous pouvez faire partie de l’élite qui réussit avec FeedingContact possible sur le stand Feeding-Specific-Animal au prochain salon Farmingtourles 24 et 25 Octobre 2009, à Château-Gontier

LLe « budget semence » des éleveurs a-t-il rétréci ?Les achats de semence se font typi-quement sur le cash fl ow. Les éleveurs n’empruntent pas pour investir dans de la semence. Puisque le cash fl ow se rétrécit, nous constatons que le budget semence se rétrécit lui aussi.

Les taureaux de saillie sont com-muns en Amérique du Nord. Repré-sentent-ils une menace pour les cen-tres d’insémination ? Les taureaux de ferme ont toujours été de la partie et le seront toujours. Nous observons toutefois que les éle-veurs progressistes sont davantage tournés vers l’insémination. Globa-lement, le marché de l’insémination est en croissance. La semence sexée est un autre avantage pour les centres d’insémination. Les taureaux de ferme sont incapables de faire le tri de leur semence pour parvenir à 90 ou 75 % de veaux femelles. Avec le temps, ceci constituera un avantage pour les orga-

nisations de sélection. On a beaucoup écrit sur l’insémination comparée aux taureaux de saillie. L’insémination est un choix préférable, en période favo-rable comme défavorable.

Tous les veaux mâles testés sur leur génomique ne seront pas, bien entendu, mis à l’épreuve. Ces veaux mâles représentent-ils un danger pour les schémas des centres d’in-sémination ?Le test génomique permettra aux éle-veurs de choisir des mâles plus fi ables dès leur jeune âge. Toutefois, il faudra soumettre à l’analyse un bon nombre de mâles pour trouver des éléments à part. CRI et notre partenaire français Amelis envisagent de soumettre au test des mil-liers de taureaux potentiels. Ceci donnera l’assurance à nos taureaux d’être signifi -cativement meilleurs que les taureaux de saillie. Le complément de valeur géné-tique, la semence fertile (et indemne de maladie), associés aux services à valeur ajoutée, feront la différence.

Si l’on considère que chaque paillet-te est un intrant, les jeunes mâles d’insémination génomiquement tes-tés sont-ils une réponse à la cherté de cet intrant ?Nous voyons les éleveurs évolutifs de plus grande dimension très rapide-ment adopter les nouvelles technolo-gies telles que le testage génomique. Ils sont impatients, aussi, de consulter le résultat de test de leurs génisses. Ils se montrent aussi très intéressés par les taureaux génomiques, ceux sexés particulièrement. Dans le contexte économique, les éleveurs continuent à choisir les meilleurs taureaux, tes-tés de façon conventionnelle ou par la génomique, qu’ils peuvent trouver dans leur gamme de prix. Le prix et les conditions de paiement sont toutefois beaucoup plus négociés qu’auparavant. Selon CRI, les tau-reaux génomiques ne viennent pas en remplacement de la semence de jeunes taureaux.

L’utilisation de jeunes taureaux – pendant leur période de testage ou l’utilisation de davantage de jeunes mâles pendant leur période de mise à l’épreuve – est-elle une réponse au prix des intrants agricoles ?Avec l’arrivée de la génomique, nous n’avons plus de jeunes mâles. La géno-mique redéfi nit le testage. Chez CRI, nous avons restructuré notre program-me de mise à l’épreuve, ce qui nous permet de mettre en marché des mâles


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Huub te Platte, CRI

Pas de relâchementHuub te Platte est vice-président du marketing international pour le centre d’insémination américain CRI. Il s’exprime sur la réaction des éleveurs face à la chute des prix du lait aux USA, et surtout sur la réactivité de son centre d’insémination face aux éventuels changements d’attitude de sa clientèle américaine.

Huub te Platte, vice-président du marketing international de CRI (Cooperative Ressource International).

Les statistiques offi cielles des prix du lait américain sont connues un

trimestre après la livraison. Elles indiquent un prix moyen de 11,61 $*

pour 100 livres en février, soit 2,16 $ de moins qu’en janvier, mais sur-

tout 7,42 $ de moins qu’un an plus tôt ! Cette chute progressive de 40 %

connaît néanmoins de fortes disparités : de 14,97 $ (contre 18,39 $ en

janvier 2009 ; -18,6 %) en Floride, à 9,80 $ (contre 10,57 $; -7,3 %) en

Californie. Dans les états producteurs de Nouvelle-Angleterre et du sud

des grands lacs, le chiffre se situe aux alentours de 11,50 $. Les écono-

mistes estiment que 16 à 17 $ seraient nécessaires pour couvrir les frais

de production. La production annuelle devrait baisser de 0,7 %, ce serait

la première depuis 2001. Celle du mois d’avril 2009 était, par exemple,

sensiblement identique à celle de la même période en 2008 : similaire

dans les 23 grands états producteurs de référence et à la baisse de 0,1 %

à l’échelle nationale. Par rapport au mois précédent, il ne manquait que

2000 vaches au plan national et leur production individuelle était moindre

de 2 %. Les stocks de fromage continuent de progresser et se trouvent

au niveau de la crise de 1986. Certaines études nationales suggèrent que

l’abattage de 400 000 vaches (soit plus de 4,3 % du troupeau national)

stabiliserait l’avenir du marché interne, et, par conséquent, les ateliers

laitiers.

Contexte

PROFESSION HUUB TE PLATTE, CRI : PAS DE RELÂCHEMENT

génomiques de premier ordre, tandis que nous assurons la collecte d’infor-mations pour notre base de données. Nous traitons les taureaux qui ont la meilleure génomique de la même manière que des fi lles de taureaux de service confi rmé. Il existe des gammes tarifaires qui permettront de faire des choix appropriés en fonction du bud-get. Mais même en période d’adversité économique, nous voyons de nombreux éleveurs investir en génétique.

Vous observez les pratiques des éleveurs. Considèrent-ils qu’il y a d’autres stratégies « techniques » pour économiser de l’argent ?Les analystes en économie agricole et les consultants qui interviennent en fermes conseillent de ne pas réaliser de coupure dans le programme de repro-duction. Les vaches et les génisses ont besoin d’être inséminées avec de bons taureaux, parce que la génétique est un investissement à long terme. Pour la plupart des ateliers laitiers, il sera diffi -cile de réaliser des coupes supplémen-taires dans les dépenses. S’assurer que la qualité du lait est aussi élevée que possible afi n de pouvoir utiliser le pro-duit fi nancier de tous les programmes

internes de bonifi cation est un aspect auquel les éleveurs sont sensibles. Améliorer la détection des chaleurs et le recours à des taureaux plus fertiles en est un autre. La réforme plus précoce de faibles productrices gagne aussi en popularité. Tous les postes des élevages laitiers sont toutefois évalués pour cer-ner où l’argent peut être économisé.

La semence sexée est-elle populaire auprès des éleveurs laitiers ou auprès de ceux qui vendent des génisses amouillantes ou des vaches en lait ?La semence sexée est plus populaire auprès des troupeaux commerciaux qui ont des plans d’avenir agressifs. Ils réalisent les avantages dont les génis-ses sont porteuses pour les années à venir. Nous voyons occasionnellement des éleveurs utiliser de la semence sexée à des fi ns de vente de bétail.

Les éleveurs réagissent-ils toujours de la même manière ?Les prix des génisses ont chuté avec celui du lait. Le prix des fourrages est relativement élevé et les marges sont faibles à négatives. Les réactions sont très similaires chez les éleveurs commerciaux et les grands troupeaux

commerciaux : des coupes dans les dépenses tout en étant aussi effi cace que possible. Bien des ateliers laitiers se demandent si leurs stratégies res-pectives ont besoin d’être ajustées afi n d’assurer leur durabilité.

Dans ce contexte, quelles sont vos stratégies marketing aux USA ?Notre stratégie maintient le cap sur une génétique rentable et la valeur ajoutée des services, afin de nous assurer que l’aide que nous apportons aux éleveurs est aussi effi cace et renta-ble que possible. Nous continuerons à pousser l’investissement dans les nou-velles technologies.

Et si l’avenir des producteurs lai-tiers passait par un plan de réduc-tion de 400 000 vaches, quelles sont les conséquences pratiques ?Je doute que 400 000 vaches sur un total de 9 millions (sans compter les génisses à inséminer) constituent une différence signifi cative pour CRI.

Propos recueillis par Guillaume Bélibaste

*soit 18,08 € les 100 kg


UUne centaine de vaches libres de leurs mouvements, quelle que soit la sai-son, sur une aire de parcours pâturée pendant la journée, pas de décorum propre à attirer l’œil du chaland, une étable neuve à logettes, une autre éta-ble récente nettement plus restreinte destinée aux donneuses et aux animaux les plus sollicités et les plus visités du moment : l’on pourrait imaginer se trouver dans un simple élevage pro-gressiste qui veille consciencieuse-ment sur le confort de son actif. Qu’on y prenne garde, il y a plus que cela à Wabash-Way qui a été récompensé par Holstein USA du Progressive Genetics Herd Award quatre années consécutives jusqu’en 2008.

Duo démonstratifAllier type et index est une gageure permanente, d’autant plus diffi cile à concrétiser puisque ce sont toujours les points à rajouter au plus haut qui sont les plus réticents à prendre forme. Chaque décennie, quelques rares tau-reaux associent ces deux sésames, et la combinaison prend si le capital de ces géniteurs est compatible avec celui de la lignée maternelle à laquelle on les apparie. Shottle sera très probablement à compter parmi ces pères qui marque-ront une époque. Terrence Stammen de Wabash-Way, Ohio, en conviendra. Il utilise énormément le géniteur bri-tannique pour allier la morphologie et les chiffres. Wabash-Way Emilyann VG 88 (Shottle x EX 90 Mtoto x EX 90 Rudolph x Whittier-Farms Lead Mae EX 95) en apporte la démonstration… sans omettre la part d’héritage qu’elle doit à sa mère Crockett-Acres Elita VG 87. Ce sont les deux éléments les plus réputés du moment à Wabash-Way. « Nous ne retenons que les taureaux très productifs qui manifestent du type et nous tentons de placer de l’index sur des vaches de shows ». C’est un gros chantier. « Crockett-Acres Elita a été n° 1 du CTPI pendant 20 mois, jusqu’à ce que sa fi lle Wabash-Way Emilyann vienne la bousculer tout en lui concé-dant la seconde place du classement. Reste à savoir si Emilyann tiendra plus

longtemps », telle était l’interrogation du détenteur de cet étonnant duo en octobre 2008. La question reste en sus-pens puisque Emilyann a reconduit sa performance pendant trois indexations consécutives et qu’elle est « n°1 USDA Genomic Cow in Breed » depuis avril 2009, tandis que sa mère est 6e au CTPI !

630 000 $Emilyann est d’un tempérament très placide et elle est grande pour ses trois ans et demi. Elle a de qui tenir : sa mère mesure 163 cm et est proba-blement l’une des plus grandes fi lles d’O-Man connues. « Celle-ci est au Canada depuis qu’elle est désormais copropriété de Cormdale qui tente de lui faire acquérir les trois points qui lui manquent afi n de passer excellente, tout en misant sur des fi ls qui devraient alimenter le programme de Generva-tions ». Il y a un an, Elita conduisait donc le CTPI et Shottle était dans le groupe de tête au TPI. La vente de leur fi lle Wabash-Way Emilyann - lors de la Global Glamour Sale organisée par la ferme Arethusa - pour 630 000 $ en fai-sait la Shottle la plus chère jusqu’alors (ce qui est encore le cas). Depuis, ses propriétaires sont White Gold Dairy, Ernie Kueffner, ADI Cattle Corporation et Wabash-Way chez qui elle demeure. Le même jour, sa fille par Boliver âgée de 9 mois partait pour 205 000 $. Depuis lors, toutes les ventes qui s’ap-puient sur cette lignée font référence à ces enchères peu communes et à celles de la ADI Sale en Ontario en novem-bre 2008 qui avait, en connaissance de cause, monté à 21 000 et 25 000 $ deux femelles issues du tronc même de cette lignée. Pas uniquement en Amérique du Nord puisque Eurogenes est interve-nue dans la transaction de Anderstrup Bolton Eliza (Danemark), fi lle de Croc-kett-Acres Elita acquise par Ven Dairy (Pays-Bas). Chez Gènes Diffusion, l’on comprend que les embryons produits soient mieux valorisés sous forme de génisses et de mâles qu’à l’état conge-lé. Le centre français espère que ses premiers contrats signés sur Emilyann

Terrence Stammen sort en concours depuis 1980 dans l’État d’Ohio et pendant longtemps il a tenté d’ajouter de l’index au type de ses génisses, mais cela lui paraît plus aisé depuis qu’il a acheté dans la famille de Wauregan Rudolph Elly Mae EX 90.

Wabash-Way

Emilyann mène le bal

Terrence Stammen de Wabash-Way à New Weston, à l’extrême ouest de l’Ohio, ajoute avec réussite des index sur des lignées systématique-ment achetées et réputées pour leur type ancré de longue date. Ses vaches courues du moment sont le duo mère-fi lle Elita et Emilyann, respecti-vement 1e et 6e du classement CTPI qu’elles domi-nent à elles deux depuis trois ans. « Emilyann est fl ushée pour la deuxième année consécutive et puis revêlera pour avoir une chance d’être classifi ée EX ».

La Wabash-Way Holstein est implantée dans l’Ohio et est exploitée par Terry Stammen et sa Famille. 300 acres (121 ha) sont exploités et le troupeau laitier est constitué d’une centaine de vaches en lait. Le troupeau excelle dans la production, le type et la longévité. Les embryons du troupeau ont été commer-cialisés au Japon, en France, en Italie, en Argentine, en Hollande et en Allemagne.

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seront honorés, « avec des taureaux d’actualité », précise Frédéric Lepoint. Terrence Stammen a trouvé le fi lon et il l’exploite à sa manière. « Nous avons une demande interna-tionale, cette famille est devenue une curiosité. Cependant, nous ne sommes pas pressés de vendre et nous accordons autant d’importance au marché asiatique en évolution qu’à la clientèle traditionnelle d’Amérique du Nord et d’Eu-rope », indique t-il avec fl egme.

Source partagéeEmilyann a deux fi ls par Bolton, Explode et Evolve, en cours d’épreuve chez Taurus Service, ainsi que deux fi lles de la même combinaison. Un fi ls par Lou, Exponent, est super sampler chez Select Sires tandis qu’une Goldwyn est née en janvier 2009. Des naissances viennent d’avoir lieu avec Roumare (2), Planet (5) et Alino tandis qu’elle a été refl us-hée avec Planet. Plusieurs femelles de la famille ont été vendues, mais la copropriété concerne une douzaine d’entre elles, souvent avec Ernie Kueffner, afi n de ne pas se séparer totalement de cette source bienfaisante. Dans le même état d’esprit, alors qu’une pleine sœur de Emilyann a été vendue à Mapelwood, Cormdale Genetics & Genervation. Elle est n° 2 en génomique au Canada. « Peut-être présente-t-elle moins de développement, mais elle me semble plus complète que Emilyann », considère Frédéric Lepoint qui en attend un mâle ainsi que des embryons par Million. Il avait cependant souhaité acheter l’aînée avant que ses valeurs techniques la rendent diffi cilement accessible. Une plus jeune pleine sœur – contractualisée par Alta – a été la meilleure enchère de 24 000 $ à la Central Wisconsin Summer Event Sale chez Twin-B Dairy. Troy Yoder et Sam Nisly de Georgie en sont les nouveaux propriétaires. Cette Wabash-Way Shottle Elly NC et son aînée Emilyann sont la troisième génération née à la ferme. C’est un concours de circonstances qui conduit à la propriété de Mtoto Elly. « Je n’ai pas acheté l’arrière-grand-mère, Wauregan Rudolph Elly Mae EX 90, elle était la propriété de David Franzer (Crockett-Acres, Ohio) qui ne dispose pas de ferme et fait héberger ses investissements. La vache était logée et valorisée à Regancrest. Lorsque le partenariat avec Frank Regan a été dissout, Mtoto Elly était encore génisse et elle est arrivée chez nous pour que nous nous en occupions. Plus tard, notre partenariat a lui aussi été dissout et j’ai reçu Mtoto Elly en compensation ». Entre-temps, Crockett-Acres Mtoto Elly est passée EX 90 et se révèle mère de quatre taureaux en service : Otto et

VISITE D’ÉLEVAGE WABASH-WAY : EMILYANN MÈNE LE BAL


Wabash-Way Emilyann VG 88 (Shottle x EX 90 Mtoto x EX 90 Rudolph x Whittier-Farms Lead Mae EX 95) conserve sa première place au CTPI depuis trois indexations. 2-01 2x 365j 15202 kg 3.88 3.29.


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WABASH-WAY : EMILYANN MÈNE LE BAL

son plein frère Eight (O-Man) chez Alta et Semex respectivement, Envoy (Finley) chez Semex et Elias (Outside) chez Select Sires. Le fait d’avoir placé quatre fi ls a fait sensation, en termes de fiabilité, au mois d’avril de cette année (voir Typex n° 86). Par ailleurs, une petite singularité a vu le jour il y a deux ans sous la forme d’une génisse rouge. Wabash-Way Advnt Elaina-Red (Advent x VG 88 Storm x G 83 Cham-pion x Crockett-Acres Mtoto Elly EX 90) a donné 5 embryons par Talent, s’est placée 3e de l’Ohio State Show l’an passé et est à terme pour octobre. Au total, une trentaine de descendantes de cette lignée résident à la ferme.

Élargir la baseFort de sa réussite technique et com-merciale, Terrence Stammen considè-re qu’il est néanmoins indispensable d’élargir la base des familles avec les-quelles il travaille. « J’accorde beau-coup d’attention aux publicités qui mettent en valeur un bon type, du lait en quantité, des pedigrees profonds, de bonnes familles, de celles qui vendent des mâles aux centres d’insémination ! C’est ce qui nous conduit à tenter d’acheter un animal par an. Pour-quoi pas une femelle dans la famille de Windy-Knoll-View Promis prochai-nement, puisque nous sommes déjà entrés dans celle de Langacres Ele-vation Hope EX 91 avec Spring-Star Shottle Jassie VG 85, fi lle de Ocean-View Durham Jewel EX 91 2E GMD DOM ? ». Voici un échantillon de cinq femelles, toutes choisies avec la ferme intention de prolonger le principe qui consiste à allier le type et l’index.WW-CF Kite Marissa EX 91 est issue de la famille de Fruendly-Acres Linjet

Murphy (x Goldwyn x VG 88 Dun-dee x EX 91 Kite x EX 95 Durham x EX 96 Murphy). Cette génisse séduisante aux pattes droites a pour l’instant la cote Goldwyn. « Elle me rappelle beaucoup sa grand-mère dans la longueur de son corps et de ses pattes, dans le style ; elle sera néanmoins fl ushée avec davantage de type », indique Stammen. La Durham avait été achetée comme premier choix à la National Convention Sale en juin 2000. Cet achat avait été lui aussi réa-lisé avec David Franzer et l’animal avait été hébergé à Wabash-Way qui a récupéré Marissa au moment de la dis-solution du partenariat. Marissa a deux fi lles, l’une VG 87 Dundee, l’autre est une Goldwyn gestante par Sanchez.Gaige Outside Tootsie EX 94, fi lle de Gaige Highlight Tamara EX 97 (Mr Mark Cinder x VG 88 Inprint x G 80 Eagle), Reserve All American et All Canadian 2002 qui est toujours vivante à 14 ans. Tootsie a une VG 85 Cham-pion, deux génisses de deux ans par Wildman, une d’un an par Toystory et une Advent de janvier en plus du mâle Thunder (Toystory) chez Taurus. Du récent fl ush par Atwood (n° 1 en type génomique au monde), trois embryons ont été implantés et les neuf autres congelés sont disponibles.Une EX 91 Stormatic, Comestar Stor-matic Liliya EX 91, fi lle de O’Con-nor TVF Rudolph Lily TB-87 2 ans Can. Production laitière supérieure dès 7 ans au Canada en 2006. Cette Stormatic, petite-fille de Comestar Laura Black, est par conséquent pleine sœur de Comestar Littoral en service chez Semex. Elle a un fi ls chez Allstar Genetics et est gestante par Goldwyn.La vente partielle de Emilyann à la Global Glamour Sale a permis d’in-vestir à parts égales avec Kueffner dans Savage-Leigh Shottle Lola NC (x Savage-Leigh Durham Licorice EX 92 x EX 92 Bellwood x VG 87 Blacks-tar) achetée 150 000 €. Sa mère, issue d’une famille largement ramifiée à Savage-Leigh, était Mention Honora-ble All-American 5 ans 2006. Lola est à terme par Goldwyn cet automne et a trois gestations en cours par Planet et autant par Alexander.Enfi n, la descendance de Wabash-Way Marshall Annileigh EX 90 est de celles qui fructifi ent bien. La mort prématu-rée de sa mère Ladys-Manor Durham Annibell TB 85 en cours de première lactation aurait pu compromettre la valorisation de cet achat. Les trois

générations EX précédentes auront plaidé en sa faveur. Elle a deux fils (Arbor n° 7 génomique chez Semex et Arion au top-100 génomique chez Allstar) et une fi lle par Shottle, Arleigh VG 86 2 ans 35e au GTPI, codétenue entre Tom Costell et Harry Broekhuis des Pays-Bas. Leur demi-soeur Finley Anelisa VG 88 est désormais détenue par Markwell Holsteins. À Wabash-Way, Anelisa laisse Shottle Andreanna VG 86 et son plein frère AJ à l’épreu-ve chez Allstar et actuellement 34e du classement GTPI. Ajoutons à la descendance de Annileigh sa fi lle par Jet Stream, Ardin VG 86, qui a des embryons par Evolve (le fi ls par Bol-ton de Emilyann) disponibles.

Pas de TE estivaleUne vingtaine d’animaux sont trans-plantés chaque année. Les génisses qui présentent un attrait sur le mar-ché sont fl ushées à deux reprises, puis inséminées. Les vaches font l’objet de programmes de transplantations plus personnalisées. Une quarantaine de veaux destinés à être commercialisés sans hâte sont donc attendus chaque année. « Si elles ne sont pas capables de concourir ou de produire des fi ls, ce n’est pas la peine de les flusher. L’objectif premier reste de produire des mâles à tester. Avec l’aide de la génomique, il sera plus aisé de décider qui sera donneuse parmi les génisses. Dans ce domaine, cet outil pourrait changer l’industrie du testage d’autant qu’il est accessible aux éleveurs pour 250 $ ». Une dizaine de génisses pourraient être concernées en 2009. Le sujet apporte un enthousiasme intérieur au sélectionneur, les valeurs GTPI de ses mâles en cours d’épreuve y contribuent largement. L’œil rivé sur les publications, Terrence Stammen multiplie systématiquement avec du type les vaches qui perdent de l’index. C’est une façon logique de donner suite à leur carrière.Une quarantaine de taureaux de saillie sont aussi vendus chaque année. Il est nécessaire de replacer Wabash-Way dans son contexte : dans cette région proche de l’Indiana qui recense plutôt de petits cheptels familiaux, les éle-veurs laitiers ne sont pas nombreux à détenir du bétail enregistré au Herd-book.


Crockett-Acres Elita VG 87, mère de Emilyann, persiste au CTPI femelle où elle est classée 6e après avoir été délogée de la première place par sa propre fi lle. Son fi ls par Shottle, Elliot est 14e GTPI et en attente de résultats de testage chez Taurus. Dyonne (Bolton) à plus de 160 Isu géno-mique aura de la semence disponible chez Gènes Diffusion cet automne. 2-02 2x 365 j 15 358 kg 3,8 3,5.


LLa ferme Bellecité est située dans la magnifi que région de Charlevoix. Reconnue pour ses attraits touristiques incomparables, cette région du Québec est également l’une des seules à met-tre en marché de nombreux produits du terroir à partir d’élevages ovins, caprins ou bovins. Bien que les fer-mes laitières soient de moins en moins nombreuses dans cette région du Qué-bec, quelques-unes subsistent encore. C’est le cas de l’élevage Bellecité qui appartient à la famille Dufour depuis bientôt sept générations. La ferme, qui était auparavant la propriété des parents de Michel Dufour, a été ache-tée en 1976 par ce dernier et par son frère, Bertrand. Ceux-ci ont travaillé de concert jusqu’en 1996, année où Bernard s’est retiré de l’entreprise pour laisser la place à Brigitte, l’épouse de Michel. Aujourd’hui, Michel et Brigit-te travaillent à temps plein sur la ferme en compagnie de leurs deux garçons : Stéphane qui possède maintenant près du quart des parts de la ferme, et Marc-André qui travaille à temps partiel sur l’entreprise. Ce dernier est aussi représentant pour la compagnie ABS Canada. Le couple a aussi deux fi lles qui travaillent à l’extérieur, dont l’une est agronome.

Conformation et production

La ferme familiale s’est modernisée au fi l des ans pour devenir aujourd’hui

une entreprise laitière moderne qui compte un troupeau Holstein de très bonne qualité. Les propriétaires ont toujours cru en la force du progrès génétique pour améliorer la qualité de leur cheptel et maximiser la pro-duction laitière : la source principale de revenus de la ferme pendant de nombreuses années. La sélection des bêtes depuis 1976 a permis à ces pro-ducteurs charlevoisiens de développer des lignées maternelles alliant confor-mation et production. La dernière clas-sifi cation du troupeau en témoigne : 2 vaches sont classifi ées excellentes, 52 très bonnes et 46 bonnes plus. Le troupeau se compose actuellement de 120 vaches, dont 90 sont en lactation. Outre les vaches adultes, l’élevage compte en moyenne 80 génisses.

Processus de sélection Dès les années 80, des sujets pur-sang sont acquis pour améliorer la généti-que du troupeau. « Au début, la sélec-tion était basée sur l’amélioration des composantes du lait, surtout en ce qui concerne le gras », indique Michel. La paie de lait étant établie en fonction du taux de gras, les éleveurs avaient tout à gagner à améliorer cet aspect. Au fi l des ans, le processus de sélection a porté ses fruits. « Nous sommes pas-sés de 2,9 % à plus de 4,0 % de gras », affi rme Michel. « Cela nous permet désormais de remplir notre quota tout en gardant le moins de vaches possi-ble », surenchérit Stéphane.

La sélection des taureaux est aujourd’hui basée sur une approche beaucoup plus équilibrée. La confor-mation représente la priorité, mais les éleveurs accordent également une attention particulière au système mam-maire, aux pieds et aux membres et aux critères de santé tels que la longé-vité. Enfi n, ils n’oublient pas de jeter un coup d’œil aux composantes du lait. Dernièrement, ils ont utilisé des tau-reaux comme Shottle, Samuelo, San-chez et Alexander. Auparavant, ils ont

Une sélection minutieuse, des croisements et des achats judicieux ont mené Bellecité à opérer un troupeau élite qui compte maintenant 2 EX, 52 TB et 46 BP.

Ferme Bellecité

L’équilibre génétique

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La ferme Bellecité est située dans la magnifi que région de Charlevoix. Le troupeau se compose actuellement de 120 vaches, dont 90 sont en lactation. Outre les vaches adultes, l’élevage compte en moyenne 80 génisses. Lors de la dernière classifi ca-tion du troupeau, 2 vaches ont été classifi ées excel-lentes, 52 très bonnes et 46 bonnes plus. La ferme compte 375 acres en cultures (151 ha).

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FERME BELLECITÉ : L’ÉQUILIBRE GÉNÉTIQUE

travaillé avec Goldwyn, Dundee, Final Cut et Dolman et Roy. Ils espèrent un jour retrouver un taureau qui aura une aussi belle infl uence dans l’élevage que Outside. « Celui-ci a laissé une mar-que indélébile dans notre troupeau en nous donnant de belles fi lles qui étaient aussi des productrices invétérées », ajoute Michel.

Approche génétique équilibréeLa première vache à se démarquer dans l’entreprise fut Proulade Alice Majis-trate. Une famille très laitière. Sa fi lle, appelée Bellecité Leadership Serane TB 87, a notamment produit 71 386 kg

de lait, à des taux de 4,0 % en gras et 3,5 % en protéine en sept lactations. De plus, celle-ci a eu à son tour trois filles 100 % BP et mieux. Celles-ci sont classifi ées TB : Bellecité Septem-ber Sunny TB 86, Bellecité Jolt Second One TB 87 et Bellecité Progress Sirai-ne TB 87. La moyenne de lactation de ses fi lles est de 11 274 kg de lait à 3,9 % TB et 3,2 % TA. Une autre lignée intéressante est celle de Belle-cité Rudolph Yvette TB 88 4 étoiles. Née en juin 2000, cette fi lle de Rudolph sur Cadillac a eu cinq fi lles 100 % BP et mieux, dont quatre TB. La moyenne de ses fi lles est de 11 909 kg en lait à 3,9 % TB et 3,1 % TA. Les trois fi lles TB 87 sont par Igniter, September

Storm et Lartist, tandis que celle qui est TB 88 est par Outside. La famille de Bellecité Outside Jea-nette TB 87 est également parvenue à séduire les propriétaires. Sa fi lle Bel-lecité Goldwyn Jeanne a été classifi ée BP-83 à deux ans. « Celle-ci possède un très bon IPV de + 2 322 et une cote en conformation de + 13. C’est notre sujet le plus élevé en IPV pour l’instant et nous aimerions en produire d’autres dans un avenir rapproché », déclare Stéphane. La troisième mère de cette Goldwyn était TB 85 et sa progéniture lui a valu une étoile de la race. Elle a légué sept fi lles dans l’élevage, dont deux TB et quelques BP dont la mère de Bellecité Outside Jeanette.

Achats déterminants En plus de développer les lignées maternelles portant le préfi xe Bellecité, les éleveurs n’hésitent pas à acheter du sang nouveau. Ils aiment bien acquérir des sujets de race étant susceptibles de former de nouvelles familles dans les années à venir. Le dernier achat fut Swiss Acres Gibson Saphire A TB 88. Née en avril 2005, cette fi lle de Gib-son sur une mère Storm a été achetée en 2007. Il s’agit d’une lignée de cinq générations TB qui compte 12 étoiles de la race. « La mère et la grand-mère de Saphire ont été de véritables sources de lait, puisqu’elles ont produit cha-cune plus de 100 000 kilogrammes de lait durant leur vie. Cet aspect nous intéressait particulièrement lors de l’achat », mentionne Stéphane.Juste avant, en 2006, c’est Fradon Sma-tic Sheena EX 92 qui a été achetée lors de la vente aux enchères de la ferme Fleury. Elle était alors consignée par Fradon. La famille Dufour n’a pas hési-té à acquérir cette bête dont la famille compte 11 générations TB ou EX. « Il s’agissait de l’une des plus vieilles filles de la 2e génération de Storma-tic et elle faisait partie de Semex à la Royale Winter Fair de Toronto cette année-là », assure Stéphane qui espère développer une bonne lignée à partir de cette vache, puisqu’elle a une très belle profondeur dans sa généalogie : un critère recherché par Stéphane. Richesse Stacy Rudolph TB 86 1 *a aussi fait son entrée dans le troupeau il y a quelques années. Elle est la mère de Bellecité Progress Scariet TB 85 (voir photo). Celle-ci a aussi deux fi lles TB. L’une par Outside et l’autre par Jed. Outre Scariet, Richesse Stacy Rudolph a eu également deux autres fi lles TB :

Bellecité Allen Piggy TB 87 (Allen x Lheros) +12 en conformation. 1ère 1 an junior 2008-Chicoutimi. 3-00 (305 jours) –9 153 kg de lait à 3,9 % TB et 3,3 %T3.

Les propriétaires de la ferme Bellecité : Michel et Brigitte Dufour en compagnie de Stéphane qui possède le quart des parts et de Marc-Antoine, un futur actionnaire.

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FERME BELLECITÉ : L’ÉQUILIBRE GÉNÉTIQUE

Bellecité Outside Sahra TB 86 et Bel-lecité Jed Starlet TB 85. D’un autre côté, pour Stéphane, l’aspect généti-que apparaît comme étant incontour-nable dans l’entreprise. Diplômé du collège agricole de La Pocatière, il est très impliqué dans l’association Hols-tein de sa région puisqu’il est le pré-sident de son club. Pour lui, produire des bêtes de qualité ne coûte pas plus cher… Il s’agit d’effectuer des croise-ments judicieux, qui pourront faire res-sortir les qualités des vaches fonction-nelles.Il s’intéresse même de près à la génomique en suivant des conférences sur le sujet. Il voudrait même acquérir des bêtes avec des profi ls génomiques détaillés lui permettant de connaître le potentiel de l’animal.

Organisation du travail« Gérer un troupeau de près de 100 vaches en lactation est un défi quotidien qui nous laisse très peu de temps libre » rappelle Michel. Bien que lui et Brigitte, son épouse, soient à temps plein sur l’entreprise, les tâches quotidiennes demeurent considérables.

Il faut dire que les propriétaires ont aussi doublé le quota il y a quelques années, prévoyant de faire de la place à la relève. C’est-à-dire Stéphane et Marc-André, qui a aussi fait des études spécialisées en production laitière. Cet achat de quota a occasionné une aug-mentation du travail. « C’est pourquoi au cours des années futures, la moder-nisation du système de traite et d’ali-mentation sera un atout pour notre famille », mentionne Marc-André. Il faut dire qu’en plus du troupeau, la ferme compte 375 acres en cultures.

Parmi celles-ci, 150 acres sont situés sur des terres louées. La plupart des cultures sont réservées à la récolte du fourrage. Toutefois, l’entreprise produit aussi ses propres céréales. La ferme ne compte aucun pâturage. Les vaches sont entravées à l’année dans une étable. Seules les femelles taries et les génisses ont accès à des petits parcs situés à proximité de l’étable où elles peuvent se dégourdir un peu pen-dant l’été. Stéphane et sa conjointe Brigitte ont deux enfants. Ils en attendent un troisième. Pour lui, la vie de famille demeure importante, de même que les temps libres consacrés au sport. « Pour évacuer les soucis et les tensions dues à l’entreprise et pour préserver la santé mentale et physique, j’adore faire du sport », précise-t-il. C’est un adepte du vélo de route en été et du ski de fond en hiver. Pour ce qui est de Marc-André, son frère, il préfère le snowboard en hiver et le camping en été. Une chose est certaine, l’entreprise a tout le potentiel nécessaire pour conti-nuer de croître efficacement. C’est pourquoi, dans le futur, les éleveurs veulent surtout travailler à dévelop-per les lignées maternelles qu’ils ont acquises au fi l des ans. Ils espèrent également pouvoir produire des sujets qui pourront un jour être bien indexés. La ferme Bellecité est située dans un site enchanteur et elle vaut le détour.

Annie Cloutier

Fradon Smatic Sheena EX 92. Mention Honorable 2008 Chicoutimi. Sa meilleure lactation est de 11 994 kg en 305 jours à 4,0 % TB et 3,0 % TA.

Bellecité Progress Scariett TB 85 (Progress x Rudolph). Lignée en dévelop-pement : deux fi lles TB par Outside et Jed. 1ère 1 an inter. Chicoutimi.3-08 (305 jours) 10 406 kg de lait à 3,9 % TB et 3,3 %TA.

Swiss Acres Gibson Saphire A TB 88 (Gibson x Storm). Famille de cinq géné-rations TB avec 7 étoiles de la race. 02-11(305 jours) 9 329 kg de lait à 4,0 % TB et 3,4 % TA.

Bellecité Rudolph Yvette TB 88 4* (Rudolph x

Cadillac) a cinq fi lles 100 % BP et mieux. En trois lactations, elle a

donné 42 141 kg de lait à 3,5 % TB et 3,1 %TA.


LL’élevage Sabbiona se trouve à Brem-bio, dans le département de Lodi. Il est géré par Ireneo et Francesco Ciserani, père et fi ls. Francesco est responsable de l’étable tandis que Ireneo est en charge de la partie agro-nomique de l’exploitation. L’élevage a commencé à faire ses premiers pas dans la sélection en 1973, avec un petit troupeau de 100 génisses d’ori-gines américaines et canadiennes. Ce petit groupe est à la base de l’élevage actuel qui compte plus de 1 000 têtes. Les vaches en lait sont au nom-bre de 350, tandis que l’on compte 80 vaches taries. Il faut ajouter plus de 400 génisses et des taurillons et des taureaux. Chaque année, envi-ron 10 taureaux sont vendus dans les centres, entre 60 et 70 sont destinés à la monte naturelle et le restant va à l’engraissement.La moyenne de production est aujourd’hui de 11 000 kg à 3,70 % de gras et 3,40 % de protéines : « On ne pousse pas trop les animaux , déclare Francesco Ciserani, parce qu’on pré-fère privilégier la durée des animaux à l’étable, pour pouvoir mieux travailler sur les familles; en effet, grâce à des animaux de longévité plus importante, on peut mieux apprécier leurs points forts et leur défauts. » Cette philoso-phie a permis aux Ciserani de déve-lopper une famille de prestige, celle de Sabbiona Gavina, dont aujourd’hui le membre le plus important est Sab-biona Cruda, EX 93, fille de Storm x Demand x Mascot x Nick x Chief Mark Gavina Tatiana x Livraga Willow Gavina EX 96, Gold Medal.Cruda est la mère de Finley Texas, son premier fi ls sorti de la IA avec des résultats excellents ; le taureau mal-heureusement est mort, mais Cruda est toujours mère à taureaux après 5 vêlages et a 4 mâles en attente avec Goldwyn, trois en Italie et un autre en Allemagne. À la ferme, Cruda a une génisse avec Baxter et plusieurs ges-tations avec Sanchez.

Dans l’élevage, deux fi lles de Curda sortent du lot : une a pour géniteur Goldwyn, Sabbiona Clelia, et l’autre est fille de Mr Sam, Sabbiona Bay. Clelia est la première vache à index de l’élevage, avec un PFT de 2 283, elle est sous contrat avec plusieurs centres. Bay, par contre, a déjà deux fils de Bolivia en attente dans des centres italiens. Bay a intégré le pro-gramme Semex, comme mère à tau-reaux, elle a récemment été testée avec des marqueurs génomiques. « Je crois que la génomique est une technique importante, mais elle en est encore à ses débuts, donc il faut la considérer avec prudence. En ce qui concerne les taureaux américains par exemple, je contrôle les données relatives à la génomique, mais mon choix est tou-jours fait suivant les index tradition-nels. »

Les championnes à suffi xe SabbionaOutre la sélection, les éleveurs ont la passion des concours. Au chapitre prestigieux de l’élevage, Ciserani a connu son premier succès avec Gavina en 1987 pour continuer avec Annabà, EX 97, grande championne à Crémone en 1998. Elle a terminé première de section des vaches de plus de 6 ans à Bruxelles la même année, le couron-nement d’une carrière sur les rings. Elle a aussi été grande championne à Gonzaga en 1993, à Montichiari en 1996 et à Codogno en 1996. Il faut sans doute mentionner aussi Sabbiona Gaia, EX 93 qui a obtenu d’excellents résultats à la confrontation européenne de Barcelone en 1993 et de Bruxelles en 1994 , pour devenir grande cham-pionne à Piacenza et à Codogno en 1993 et 1994. Une autre grande vache est Tatiana, EX 94 Gold Medal, gran-de championne à Codogno en 1990 et 1991 et grande championne du Grand Prix Anafi en 1990 et 1991. Sabbiona Pascià, EX 90, une Lee x Magnitude,

a commencé sa carrière en tant que génisse en 2003 à Codogno et elle est devenue en 2004 championne de sa classe à Bruxelles, et la même année, championne de sa classe et réserve de vache de premier vêlage à Vérone. Une autre fi lle de Lee, mais cette fois avec la mère Charman Valiant, est Fuci-na EX 96, qui aussi a participé en 2004 à Bruxelles. Elle a terminé champion-

Le suffi xe Sabbiona est bien connu par les éleveurs italiens, que ce soit sur les rings ou dans la lecture des index. Une preuve ? Il suffi t d’évoquer les résultats obtenus par Gavina en 1987, par Annabà en 1998, et plus récemment par Pascià et Fucina en 2004. Dans les index, trois noms ont donné à l’élevage ses lettres de noblesse : Bookie, Gigh et Skywalker.

Élevage Ciserani

Au pays de Skywalker

France

EspagneITALIE

L’élevage Sabbiona se trouve à Brembio, dans le départe-ment de Lodi en Lombardie. Sur cet élevage de renom, on compte environ 1 000 têtes. Chaque année, environ10 tau-reaux intègrent les centres d’insémination et 60 à 70 sont destinés à la monte naturelle. La moyenne de production des 350 vaches en lait est aujourd’hui de 11 000 kg à 3,70 % de gras et 3,40 % de protéine.

Algérie

Francesco Ciserani avec Sabbiona Annabà, EX 97, Gold Medal.

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ÉLEVAGE CISERANI : AU PAYS DE SKYWALKER

ne de sa classe et championne réserve de ce concours. Grâce à ses succès, l’élevage Sabbiona a eu la mention « meilleur élevage en Europe ». Fucina a gagné en 2004 le concours de Vérone et elle a été aussi championne réserve du concours de Crémone en 2005.Aujourd’hui la nouvelle star de l’éle-vage est Sabbiona Set, Ex 92. Il s’agit d’une Lheros x Storm x Mason qui a participé au concours national de Crémone en 2006, au Dairy Show en 2007, et aussi au concours interrégio-nal de Codogno et Lodi en 2009 où elle a gagné sa classe; enfi n à Codogno où elle a aussi été championne des vaches adultes. « On essaye de participer à tous les concours les plus importants, poursuit Francesco. Les concours sont une partie importante de notre travail, il nous motivent et on ne veut pas y renoncer. »

Achat d’embryonsLes taureaux qui sont utilisés en ce moment chez Sabbiona sont Goldwyn, Shottle, Sanchez, Alexander et Million, alors que chez les taureaux italiens les faveurs de l’éleveur vont à Scooby-duu, Yoriko, Ralstorm, Rubentot et Texas qui a été utilisé aussi en testage et dont il reste encore quelques doses. « On cherche à l’utiliser sur les meilleures vaches à index. Puisque le taureau est mort, il pourrait devenir un bon père à taureau, un outcross avec une ligne de sang particulier. » Les achats généti-ques ne se limitent pas à la semence, mais aussi aux embryons : « Depuis quelques années, assure Francesco, on réalise de forts investissements sur de grandes familles étrangères et on a acheté plusieurs embryons que l’on fi nance grâce à la vente d’embryons de nos propres familles. Chaque année je peux acheter 10 à 20 embryons des familles les plus importantes du

monde. » Aujourd’hui, à l’élevage en effet, on trouve des vaches de deuxiè-me ou de premier vêlage qui viennent de familles importantes ; on peut en mentionner deux : Durham de Encore Ashley, une fi lle de Goldwyn de Allen Tammy, deux Durham de Encore Maria, ou encore une Shottle de la fi lle de Throne de Durham Marta et une Modest de Allen Rhonda de la famille de Gypsy Grant. Ces vaches sont sous contrat avec des centres, et quelques-unes ont aussi de jeunes taureaux en testage.L’objectif de l’élevage est celui de s’agrandir encore. Les Ciserani vont construire une nouvelle étable qui va contenir encore 550 animaux, toutes des vaches en lait ; en effet, l’étable aura aussi sa propre salle de traite. Les Ciserani veulent augmenter le nombre de vaches, sans toutefois diminuer la qualité des animaux, et cela par l’achat d’embryons et en gardant toutes les génisses nées à l’élevage : « C’est un travail diffi cile, note Francesco, il faut beaucoup de patience et d’attention dans la gestion et la programmation des fl ushing, mais c’est un travail qui me plaît. »La nouvelle génération de Ciserani qui pourra continuer ce travail est déjà là : il s’agit de Lorenzo et Matteo, le fi ls et le neveu de Francesco, qui sont encore très jeunes, mais déjà passion-nés. Tous les deux membres du Junior club de Milan, ils aiment la génétique puisqu’ils font déjà des suggestions pour les accouplements et donnent un coup de main pendant les concours, en aidant à la gestion des animaux avant et pendant les foires.L’élevage Sabbiona, dans son histoire, a fourni des taureaux qui on marqué la génétique italienne, en particulier trois qui ont également réussi à avoir la mention « Gold Medal » : il s’agit de Bookie, Gigh et Skywalker.

BookieBookie est né en 1986, il est un fi ls de Starbuck et de Livraga John Cosma, une vache de septième vêlage, alors considérée comme une vache vieille selon les standards génétiques, mais elle avait de bonnes productions, était une bonne vache à l’étable et avait aussi obtenu des succès sur les rings. Sa grand-mère était une Elevation impor-tée des USA qui donnait des garanties de profondeur génétique. Au taureau fut donné la possibilité d’entrer en IA et de montrer ses propres qualités, à savoir une bonne morphologie, d’ex-cellents pis et de bonnes productions, un taureau qui donnait de la structure et de la longévité à ses fi lles.

GighC’est un outcross qui a marqué la géné-tique italienne, donnant des animaux forts, qui duraient longtemps et faciles à gérer. Il est né en 1990 et est sorti en 1991. Gigh de sa mère Sabbiona Saby, VG, une fi lle de Starbuck x Penn Del Elevation Ivan, a hérité de bons taux, d’une bonne mamelle et d’ex-cellents membres. Pour compléter son pedigree, il faut mentionner Sabbiona Quatta, une Elevation Ivan x Sabbio-na Astro Jewel Marius, un taureau de monte naturelle de l’élevage, et aussi à l’origine de la famille Stonetown Rockman Ollie, une vache importée du Canada, vache de longévité importante qui est arrivée à terminer sa sixième lactation, fi lle d’une Citation R.

SkywalkerIl a toujours été un taureau qui unit la production à la morphologie. Il est né en 1991 et a eu sa première sortie en 1996.C’est un fi ls de Leadman x Cleitus, la mère était Sabbiona Umore, 88 points et la grand-mère était Piva Agaia, Ex 94, une fi lle de Mars achetée à la ferme Rossi de Parma.Une des vaches les plus importantes de cette famille a été Astre Instabul, dont la mère était une Blackstar, et la grand-mère une Ned Boy, tandis que la quatrième mère était Piva Agaia.Il a eu une carrière très stable et s’est révélé être un des fi ls de Leadman les plus équilibrés en Italie, avec de bons taux, de bonnes productions, et un type fonctionnel transmis par la famille maternelle ; avec en effet l’introduction des index sur le caractère fonctionnel, Sky a eu une nouvelle jeunesse.

Sabbiona Cruda, EX 93, une Storm x Demand x Mascot.

C’est la vache souche de l’élevage. Sa

meilleure production en 297 jours est de 14 460 kg à 4,47 et

3,17. Elle a 5 fi ls qui ont intégré les cen-

tres d’insémination. L’un d’entre-eux est

Texas.

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L« L’essentiel de la problématique de l’alimentation d’un troupeau trait au robot réside dans l’équilibre entre la ration à l’auge et le complément au robot », résume Jean-Philippe Rous-seau, responsable ruminant chez Glon-Sanders. Il préconise une ration à l’auge calée entre 4 et 5 litres sous le niveau moyen de production du trou-peau : « Ainsi la distribution au robot sera de 2 à 8 kg de concentrés ».

Le compromis de la ration de base« Avec un robot, la ration est toujours un compromis entre le fonctionnement du robot et un équilibre économique », rappelle de son côté Émilien Dupuis, ingénieur ruminant chez CCPA. Les vaches à faible potentiel sont forcé-ment calées à l’auge à un niveau supé-rieur à leurs besoins. « La ration du troupeau au robot est un compromis entre les vaches avancées en lacta-tion et les fraîches vêlées », complète Rudy Muller, ingénieur ruminant chez Inzo. Même les plus faibles niveaux de production doivent recevoir de l’aliment au robot, tandis que les vaches à forts besoins doivent dispo-ser de suffi samment de temps pour

consommer leur ration au robot. Cette stratégie de distribution au robot défi -nit la ration de base à l’auge, qui est calée entre 22 et 28 litres. « Ce mini-mum distribué au Dac, même pour les vaches qui n’en ont pas besoin d’un point de vue nutritionnel, est essentiel pour faire venir les vaches au robot, afi n qu’elles se fassent traire », résu-me Massoud Aoun, responsable de la fi rme-services Idena. « Il ne faut pas couvrir complètement les besoins des animaux les moins producteurs, au risque de leur ôter toute raison d’aller au robot… ce qui génère une moindre fréquentation du robot, et implique l’aide de l’éleveur pour mener les récalcitrantes à la traite », souligne Rudy Muller.La prise alimentaire à l’auge est égale-ment liée à l’organisation de la circula-tion dans l’étable : « Quand les vaches ont un parcours imposé, le nombre de passages à l’auge est moins impor-tant », note Émilien Dupuis. « 6 fois contre 10 fois en circulation libre. En circuit guidé, les vaches ingèrent plus vite et en de plus grosses quantités. Dans ces conditions il faut surveiller le risque d’acidose ».Émilien Dupuis relève le nombre de plus en plus important de systèmes de

fourrage poussé automatiquement : « Cela implique de distribuer tout le concentré au Dac. Ce qui peut être délicat pour les hautes productrices ». Il préconise une distribution des four-rages en deux fois, ou au moins une repousse dans la journée : « En cir-culation libre, le passage de l’éleveur pour distribuer ou repousser la ration stimule toujours la consommation des animaux. Passer de 1 à 2 distributions augmente l’ingestion jusqu’à 5 %. »Jean-Philippe Rousseau souligne l’im-portance de la stabilité de la ration de base : « Le moindre incident de tran-

La conduite alimentaire des vaches traites par un robot n’est pas spécifi que. Le robot ayant pour objectif d’augmenter la production laitière, les besoins des animaux sont généralement plus importants. Les recommandations doivent juste être particulièrement suivies, car les animaux en autonomie ne pardonnent aucun écart de conduite.

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« Avec un robot, la ration est toujours un com-promis entre le fonctionnement du robot et un équilibre économique », estime Émilien Dupuis, ingénieur ruminant chez CCPA.



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sition, d’un silo à l’autre par exemple, a immédiatement une répercussion sur la production ». Conforté par Massoud Aoun : « Avec des vaches à de tels niveaux de production, on augmente tous les risques, la ration de base doit être particulièrement stable ». La suppression quasi totale du pâtu-rage vrai (car les vaches continuent pour leur majorité à avoir un accès à l’extérieur) contribue à cette stabilité en limitant les périodes de transitions alimentaires.

Un concentré appétentLe concentré, outre son apport nutri-tionnel, a aussi pour rôle d’attirer les vaches au robot. Les spécialistes ne s’entendent pas tous sur le besoin phy-siologique de vidanger la mamelle, mais s’accordent sur le facteur appé-tent qui détermine la formulation du granulé. Toutes les firmes insistent sur le choix des matières premières, rares sont ceux qui optimisent la for-mulation en fonction de leur cours, préférant garantir la régularité de la formule. « Les aliments sont sécu-risés sur le plan sanitaire, avec des contraintes sur la partie fi breuse, afi n de permettre jusqu’à 4 kg par repas », explique Rudy Muller. Tous insistent sur l’indispensable aromatisation et la bonne tenue de granulation. Comme au robot, les fi nes sont rédhibitoires. « L’aliment Gala Force répond à un cahier des charges spécifi que sur les

matières premières, la durabilité du granulé et l’aromatisation qui joue sur l’odeur puis le goût, facteurs déter-minant la prise alimentaire, explique Émilien Dupuis. Quatre essais ont montré que cet aliment augmentait en moyenne de 32 % le refus à la traite, critère qui mesure la motivation des animaux. »Provilys a mesuré l’effet de la granu-lation et noté que le nombre moyen de traites par jour était augmenté de 0,6 avec un aliment additionné d’un liant spécifi que. Idena et CCPA soulignent également le rôle du sel dans la for-mulation, pour son pouvoir attractif et régulateur.Le type de granulés distribués au robot est fonction de la stratégie : « Toute la VL, plus un correcteur azoté » pour Idena qui préconise la distribution

d’un correcteur azoté au profi l tanné dans la ration de base ; « un aliment axé PDIA et l’aliment de production » pour CCPA qui distribue un minimum de correcteur soluble à l’auge avec le fourrage ; « selon la qualité des four-rages, les minéraux et l’urée qui per-met d’apporter la partie azotée soluble sont distribués à l’auge ; le correcteur à base de protéines tannées est distri-bué au robot », selon Inzo.Sur la quantité distribuée par traite, CCPA et Glon-Sanders préconisent de ne pas dépasser 2,5 kg d’aliment par repas, quitte à augmenter un peu la ration à l’auge, quand Inzo assure aller jusqu’à 4 kg par repas, sans souci avec un aliment sécurisé. « La quan-tité maximale est déterminée par le temps de traite, explique Rudy Mul-ler. Pour une moyenne de temps de traite de 6 min, une vache au pic de lactation est traite 4 fois par jour et passe donc 24 minutes au robot. Le paramètre important à maîtriser est la descente d’aliment, en gramme par minute, c’est-à-dire la quantité d’ali-ment disponible pour la vache par minute de présence au robot. Ce cri-tère doit être correctement paramétré pour garantir une bonne distribution à l’animal ».

Le risque d’acidoseTous ces spécialistes de l’alimenta-tion s’accordent à dire que le pire risque alimentaire dans un élevage au robot est l’acidose. « C’est sur-tout l’acidose subclinique qui pose problème, celle qui passe inaperçue dans un troupeau mené à la salle de traite, décrit Massoud Aoun, où les vaches sont contraintes de se dépla-cer, conduites par l’éleveur ; contrai-rement au robot, où le moindre début de subacidose entraîne une moindre

ROBOTS DE TRAITE : DE LA RÉGULARITÉ POUR UNE CONDUITE SANS RISQUE

Une ration de base stable est un préalable à l’alimentation du troupeau.

Les programmes des fabricants interrogés dans ce dossier sont : Robin pour Inzo, Galaforce pour CCPA, Programme Robot Provylis pour Provylis. Les fabricants travaillant sous technique Idena et Glon-Sanders développent des programmes à leurs marques.

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activité physique de l’animal. »« La fréquentation du robot est liée à la motivation pour l’aliment, et à la mobilité de l’animal, explique Émi-lien Dupuis. La mobilité nécessite une ration bien calée pour éviter l’acidose ou la subacidose. La fi bre doit être de qualité, la longueur de coupe du maïs doit être suffi sante pour apporter de la structure, et de la protéine doit être apportée à l’auge pour faire du tampon. Un minimum de supplémen-tation en biotine est systématique pour son effet sur la qualité des onglons, en préventif. »Rudy Muller donne les mêmes conseils : « Le maïs doit être bien récolté, bien conservé et bien dis-tribué ; la fi bre doit être présente en quantité et en qualité. L’éleveur doit être encore plus intransigeant sur ces points de base. De plus, les concentrés doivent apporter des éléments de sou-tien systématiques : biotine pour les sabots, sélénium pour tempérer les cel-lules, levures vivantes pour améliorer le fonctionnement du rumen ».Massoud Aoun confirme ces points stratégiques : « L’ensilage distribué à l’auge doit être corrigé par un apport

d’azote pour conserver l’équilibre ruminal. L’effet des substances tam-pons incorporées dans les concentrés est optimisé par des levures, et le bon fonctionnement ruminal est soutenu par les complexes Vertan et Valkalor, dont les huiles essentielles participent à l’aromatisation ».Et Jean-Philippe Rousseau résume toute la diffi culté : « Le bon état sani-taire des animaux est essentiel dans ce système, mais sa gestion est complexe vu leur l’autonomie ».Enfi n, tous les spécialistes soulignent l’intérêt de distribuer de l’énergie rapi-dement disponible au démarrage de lactation, via du monopropylène-gly-col ou de la matière grasse protégée, sous forme liquide, grâce au poste de sprayage disponible en option sur les robots. Le nutritionnel Spray Flush de Ccpa apporte, outre la méthionine pro-tégée, des levures pour bien démarrer les vaches en début de lactation. « Un essai a montré un gain de 3,7 litres/ vaches/jour au bout de 15 jours. Nous le préconisons sur une longue durée en moindre quantité, un mois, plutôt qu’en courte cure, pour un effet plus durable », précise Émilien Dupuis en

soulignant qu’existe également une version solide PropiStar.

Outils de suivi« Le robot est un immense producteur de données, souligne Rudy Muller. Les techniciens doivent savoir quels paramètres observer, sinon ils sont noyés sous les données. Ils disposent de fi ches de suivi pour aller chercher les informations nécessaires et s’assu-rer de la cohérence des réglages ».« Le robot permet le pilotage indi-viduel des vaches, précise Émilien Dupuis. Le technicien sera d’autant plus pertinent qu’il connaît les clefs d’entrée et sait utiliser les logiciels. Le logiciel de rationnement édite un programme qui reprend les données d’entrée du robot, pour faciliter l’ali-mentation du logiciel du robot. »

Françoise Foucher

ÀÀ l’occasion du renouvellement de la salle de traite, les associés du Gaec Arc-En-Ciel, en Vendée (85), ont choisi d’installer deux robots de traite. « Nous avons pesé le pour et le contre du roto et du robot, raconte Jean-Michel Fortin, associé en charge, avec son beau-frère, du troupeau lai-tier. Mais en prévision du départ en retraite de certains associés, nous avons privilégié le robot, dans l’idée d’être plus attractifs du point de vue du travail pour de futurs jeunes asso-ciés. » En avril 2008, deux robots ont donc remplacé les deux traites de trois heures chacune.

Deux aliments au DacLes vaches étaient jusqu’alors alimen-tées en ration semi-complète complé-mentée au Dac. « Dans un premier temps, nous n’avions qu’une vis sur les robots, donc qu’un seul aliment. Mais le rythme des passages était insuffi -

sant. » En octobre, une deuxième vis a été installée, ce qui a permis de dis-tribuer, en plus de la VL au Dac, un aliment tanné. Le rythme de fréquen-tation a augmenté et la production a suivi. Les vaches reçoivent en outre un correcteur azoté à l’auge, avec la ration mélangée calée à 28 litres.Les vaches reçoivent aujourd’hui 38 kg de maïs à 33 % de MS – « non irrigué, c’est un maïs qui est assez pauvre en UF », déplore Massoud Aoun, respon-sable de la fi rme-services Idena qui assure la fourniture des aliments de l’exploitation via le fabricant Bellané-Thouars. La ration de base contient 8 kg d’ensilage d’herbe, à 23 % de MS et 33 points de cellulose, et 1,5 kg de luzerne déshydratée en brins longs. « Avant de distribuer la ration à la mélangeuse, j’installe entre 500 gr et 1 kg de foin ; le temps de préparer le mélange, ça déclenche la rumination des animaux », précise l’éleveur. Un correcteur azoté formulé à 41,5 com-

plète la ration de base distribuée deux fois par jour. « Le niveau de 28 litres pour la ration de base peut paraître élevé, admet l’éleveur, mais nous vou-lons des vaches en état et dotées d’une bonne persistance laitière. Ce n’est pas du gaspillage, car nous gagnons sur la longévité des animaux et sur les performances de reproduction. »

Une ration stableGuillaume Briodeau, le technicien ali-ment de chez Bellané-Thouars, souli-gne l’importance de la stabilité de la ration à l’auge, en rappelant un épi-sode arrivé récemment au Gaec Arc-En-ciel : « En mai, le silo d’herbe a été complété par une nouvelle récolte et refermé pendant quelques semai-nes, le temps qu’il se stabilise. Pendant ce temps, les vaches sont passées au maïs en plat unique : avec cette ration plus concentrée en énergie, la produc-tion de lait a explosé, permise par le potentiel génétique du troupeau. Mais le retour de l’herbe dans la ration et l’ouverture d’un nouveau silo de maïs beaucoup moins structuré, ont fait chuté la production. À ce niveau de production, la moindre modifi cation a des conséquences ». Devant l’augmen-tation de production au régime tout maïs, les éleveurs se sont interrogés

Au Gaec Arc-En-Ciel, à Mouchamps en Vendée (85), l’arrivée des deux robots de traite a permis de gagner 800 kg de lait par animal. Les vaches étaient déjà en ration semi-complète complémentée au Dac. Le robot n’a pas révolutionné le mode d’alimentation, mais forcé les éleveurs à être plus vigilants.

Robots de traite

Vigilance et régularité au Gaec Arc-En-Ciel

Hébergé en logettes, sur un tapis paillé, le troupeau est sélectionné sur la qualité de ses membres : « C’est un critère essentiel pour prévenir la subacidose ».


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FRANCE

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Au Gaec Arc-En-Ciel, à Mouchamps en Vendée (85), Jean-Michel Fortin et son beau-frère élèvent 133 vaches en production pour deux robots.

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ROBOTS DE TRAITE : VIGILANCE ET RÉGULARITÉ AU GAEC ARC-EN-CIEL

sur l’intérêt de continuer à distribuer de l’herbe ensilée : « Mais récolter de l’herbe sécurise notre stock fourra-ger », relativisent-ils.Jean-Michel Fortin est conscient de l’importance de la stabilité de sa ration : il se rappelle un épisode mal-heureux antérieur à l’installation du robot. Pour des questions d’économies,

il avait acheté un aliment moins coû-teux, forcément de moindre qualité, avec moins d’exigences sur la qualité des matières premières. La réponse a été immédiate, la production a baissé. « Aujourd’hui, je ne jouerais pas. Le robot amplifi e les réponses du trou-peau car les vaches sont libres de consommer ou non ». « Le concentré

est formulé à partir de matières pre-mières nobles, comme le soja, ou le colza, explique Guillaume Briodeau. La formulation est sécurisée pour garantir la bonne santé ruminale ». Le plan d’alimentation prévoit une dis-tribution adaptée à chaque stade phy-siologique, depuis le vêlage jusqu’à 45 jours, en passant progressivement de 800 gr d’aliment tanné et 1,5 kg de VL à 1 kg de tanné et 4 kg de VL. Le niveau de distribution est calculé par le robot selon la moyenne des 14 der-niers jours de production. Une supplé-mentation de monopropylène glycol en pompe doseuse est distribuée en fonction des besoins des animaux. À l’autre extrémité, les vaches en-deçà de 28 litres de production ne reçoivent au robot que 500 gr de tanné et 800 de VL. Pour Massoud Aoun, qui passe les bouses au tamis, « les vaches tireraient bénéfi ce d’une complémentation de VL plus importante, car les bouses pré-sentent des grains de maïs non éclatés, de l’énergie mal valorisée ».Le troupeau est actuellement à 35 kg de production moyenne et compte

• Un partenariat Gènes Diffusion

Depuis 1998, le Gaec AEC travaille en collaboration avec

Gènes Diffusion. Ils ont intégré la Charte Gène Diffusion

et font partie de la base du schéma de sélection. L’objectif

premier étant d’échanger la génétique et de créer un

noyau à haut potentiel. Désormais, le planning d’accou-

plement et le suivi génétique sont réalisés en collabora-

tion avec l’éleveur Jean-Michel Fortin et le technicien du

centre d’insémination de Vendée Fabien Goupilleau.

• Objectifs de sélection

Les objectifs de l’éleveur sont clairs : production et

morphologie fonctionnelles. Il veut produire sur le long

terme et faire vieillir ses animaux. Ninger AEC (Goldwyn

x Luke s Secret) en est le parfait exemple. Avec bientôt

116 000 kg au compteur et un 9e vêlage à venir. Cette

vache est la mascotte du troupeau et ravit ses proprié-

taires pour ses qualités de longévité et son adaptation

parfaite au robot de traite.

• La lignée de Santiag

Autre vache importante dans le troupeau : il s’agit de

Santiag TB 85 (Jesther X Lord Lily x Celsius) issue des

embryons importés des Pays-Bas par Gènes Diffusion

et pleine sœur de Sirak (taureau de service GD). Un tau-

reau vient de sortir dans cette souche : il s’agit d’Uivry

(Negundo) sur la pleine sœur de Santiag ; il se trouve à

142 d’Isu. Santiag, elle, a été collectée avec Champion

(Rudolph), Negundo (Bellwood), Machoman (Rudolph),

Canvas (sparta) et Shottle (mtoto). 3 mâles sont rentrés

et sont en cours d’indexation et 6 femelles sont dans le

troupeau. Santiag se situe aujourd’hui à 142 d’Isu et a

produit 53 000 litres en 4 lactations.

• Un taureau dans le Pack Lait

Aujourd’hui deux animaux refl ètent la modernité du trou-

peau : il s’agit de Byrrus AEC et de Dusty AEC. Byrrus AEC

est un taureau qui vient d’intégrer le schéma GD pour une

diffusion en Packs GD. En effet, avec l’arrivée de la géno-

mique, Gènes Diffusion a opté pour la diffusion des jeunes

taureaux sous forme de Pack de 20 doses avec 5 taureaux.

Ces packs sont classifi és en fonction de chaque objectif

de sélection : Lait, Repro, Santé, Vêlage, Équilibre et Taux.

Byrrus a intégré le Pack Lait. Ce fi ls de Marion (Addison) sur

Veakie AEC (TB86 Isu 171) (Eaton x Kocko B) se situe à 143

d’Isu. Le Gaec a d’ailleurs utilisé le pack lait pour ses pro-

pres inséminations : cette diversité intéresse le Gaec Arc-

En-Ciel pour sa variabilité. Actuellement, les 124 vaches en

production sont issues de 62 pères différents.

• L’avenir génomique du troupeau

Dusty AEC est le symbole de l’avenir génomique du trou-

peau. Cette fi lle de Stol Joc sur Baraka AEC TB85 (Shottle

x Hershel) est issue de la souche Melstar (Bellwood),

mère de Sully (Jocko B) taureau GD. Cette jeune femelle

vient d’être “samée” et va être travaillée dans le schéma

GD. L’avenir au Gaec AEC est assuré.

Propos recueillis auprès de Fabien Goupilleau, technicien génétique Apis diffusion.

Les points forts de la génétique AEC

Jean-Michel et son beau-frère Nicolas, en charge du trou-peau laitier du Gaec Arc-En-Ciel à Mouchamps en Vendée.


MANAGEMENT

133 vaches en production pour deux robots (2 250 kg / stalle l’hiver dernier, en 2,5 passages quotidiens en moyen-ne). Depuis son poste, face au robot, Jean-Michel Fortin contrôle sur son ordinateur la production, les refus de traite, la consommation des animaux. Pour ce passionné de génétique, la

mise à la reproduction est une phase cruciale de l’élevage, et il se réjouit de disposer dans le robot de la fonction « détection de l’activité », qui met en évidence les pics d’activité marquant les chaleurs. « Je vais pouvoir être plus précis dans mes inséminations, car un de mes objectifs est d’améliorer le

nombre de paillettes par gestation ». Fabien Goupilleau, le technicien géné-tique d’API Diffusion est catégorique : « Depuis qu’elles sont au robot, les vaches vont mieux ».

Françoise Foucher

Autour de l’éleveur Jean-Michel Fortin, Massoud Aoun, responsable de la fi rme-services Idena, Guillaume Briodeau, technicien aliment de chez Bellané-Thouars et Fabien Goupilleau, technicien génétique Apis diffusion, discutent de la situation du troupeau depuis l’ installation du robot.


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SSi le libre-service a toujours ses adeptes, les dessileuses distributrices traditionnelles ont su prendre toute leur place. Elles rendent de grands services aux éleveurs désireux de se faciliter la tâche, pour un investisse-ment raisonnable qui ne défi bre pas trop les différents aliments. L’asso-ciation avec un distributeur automa-tique de concentré accentue encore

le gain de temps et assure une gestion rapide et effi cace des stocks. Depuis quelques années, le développement de machines capables de distribuer des rations complètes représente une nouvelle étape dans l’évolution de l’alimentation animale. De nombreux matériels automoteurs ou tractés sont distribués par un nombre croissant de constructeurs.

Toujours plus de mélangeusesDérivées directement des dessileu-ses distributrices, les mélangeuses par recyclage sont présentes dans de nombreuses exploitations. Elles offrent une bonne polyvalence et peu-vent également assurer le paillage des étables. Elles demandent cependant beaucoup de puissance et sont for-tement sollicitées mécaniquement, ce qui réduit d’autant leur durée de vie en cas d’utilisation intensive. Si le mélange est assez rapide, elles ont également tendance à défibrer les constituants de la ration. Elles tra-vaillent souvent en combinaison avec un contre-couteau denté, qui facilite l’incorporation de certains fourrages longs dans la ration. D’un charge-ment facile, elles assurent un mélange homogène si le temps de mélange est suffi sant. Leur faible hauteur facilite l’accès aux bâtiments, mais leur lon-

Les étudiants préparant un brevet de technicien supérieur génie des équipements agricoles au lycée agricole de Derval, ont étudié les dessileuses-mélangeuses-distributrices. Après s’être intéressés aux matériels disponibles sur le marché, ils ont suivi une vingtaine de machines traînées ou automotrices, pour étudier en détail la façon dont ces machines sont réellement utilisées sur le terrain, afi n d’en tirer un maximum d’enseignement. L’intégralité de leurs travaux sera disponible au Safi r 2009.

Mélangeuses distributrices

Des machines qui demandent réfl exion

Le développement de machines capables de distribuer des rations complètes représente une nouvelle étape dans l’évolution de l’alimentation animale.


MANAGEMENT

MarqueNombre de vis horizontales Nombre de vis verticales

Vis à pale Automotrice1 2 3 4 1 2 3

AGM Unifeed (Silo farmer) · · ·

Agram · ·

Bélair · · · · · · ·

BvL · · ·

Faresin · · · · · · ·

Hispec · · ·

Jeantil · ·

Jeulin · · · · · ·

JF-Stoll · · · ·

Keenan ·

Kuhn · · · ·

Kverneland (Taarup siloking) · · · · ·

Lucas · · ·

RMH · · · ·

Schuitemaker · ·

Seko · · · ·

Sgariboldi · · · ·

Storti · · · · ·

Strautmann · · · ·

Supertino · · · ·

Tatoma · · · ·

Tekmal · · · ·

Triolet · · · ·

Zago · · · · ·


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MÉLANGEUSES DISTRIBUTRICES : DES MACHINES QUI DEMANDENT RÉFLEXION

gueur importante peu entraver leur maniabilité. Elles ont également tendance à défi brer les aliments. Une douzaine de constructeurs se partagent le marché. Les modèles traînés ont une capacité qui va de 5 à 30 m3 pour une puissance minimale requise de 30 à 200 ch. Les automotrices, assez nombreuses, peuvent mélanger de 5 à plus de 25 m3 pour des puissan-ces installées de 60 à 210 ch. D’un principe voisin, les mélangeuses à pales s’adressent de préférence aux éleveurs désireux de réaliser une ration assez sèche et souhaitant conserver les fi bres du maïs. Les pales mises en mouvement à l’intérieur d’une caisse cylindrique peuvent prendre des formes différentes. Certains constructeurs proposent une solution inter-médiaire en installant une ou deux vis sans fi n qui facilitent la découpe des fourrages en brins longs. D’une hauteur faible et d’une cinématique simple, ces machines sont peu exigeantes en puissance. Mal adaptées aux rations complexes, elles apprécient peu les balles entières de fourrage, exception faite des machines équipées de vis d’appoint. On dénombre moins de dix constructeurs de ce type de matériel. En version traînée, ils proposent des modèles allant de 8 à 28 m3 pour une puissance minimale requise de 80 à 135 ch. Les modèles automoteurs sont plus rares, leur capacité varie de 15 à 21 m3 pour une puissance de 140 à 170 ch.

Les mélangeuses à vis verticales en tête des ventesDernières arrivées, les mélangeuses à vis vertica-les représentent actuellement une part importante du marché. On trouve principalement des machines monovis de 7 à 16 m3. Il existe également des modèles à deux vis de 15 à 26 m3, ou à trois vis de 30 à 46 m3.

BélairClipper, nouvelle mélangeuse à deux vis verticales

Bélair complète sa gamme de mélangeuses à deux vis verti-cales par un nouveau modèle nommé Clipper. Dans un com-muniqué de presse, l’entreprise met en avant cinq caractéris-tiques qui permettent à la Clipper de se différencier. Première d’entre elles, une cuve avec une forme conçue pour réguler le fl ux du produit. Deuxième point : la partie supérieure est équipée d’un anneau tôlé de forme étudiée afi n d’éviter le débordement et pouvant être monté à différentes hauteurs permettant d’obtenir une capacité de cuve pouvant aller de 18 à 22 m3. Troisièmement, elle comporte deux rangées de contre-couteaux travaillant par phase alternée permettant ainsi de varier le fl ux sur deux niveaux et donc gagner du temps de mélange et de coupe. Quatrième point fort : la vis de mélange peut être équipée en partie supérieure d’un fi let inversé permettant au produit de mieux circuler dans la cuve. Enfi n, la machine peut être équipée d’un couver-cle. Cette version est disponible avec distribution par tapis PVC à l’avant. Ce modèle sera présenté au Space du 15 au 18 septembre, au Sommet de l’élevage du 7 au 9 octobre et à la foire de Poussay du 24 au 25 octobre.

BvL Bale Strip : moins de travail pour l’enrubanné

L’enlèvement du plastique et du fi let des ballots d’ensilage enrubannés représente un travail quotidien fastidieux. Pour y remédier, BvL présentera au Space le Bale Strip. Cet outil, adaptable sur un engin de manutention, permet la reprise du ballot dans le stock, la coupe du fi let et du plas-tique, et l’enlèvement de ces deux éléments pendant l’opé-ration de chargement de la mélangeuse. Le fonctionnement de cet outil est simple : deux grosses dents piquent et portent le ballot. Pendant le chargement de la mélangeuse, le chauffeur fait glisser le ballot sur un couteau fi xe monté sur la chargeuse, ce qui provoque l’ouverture inférieure du ballot. En même temps, le petit grappin supérieur attrape le fi let et le plastique. Au-dessus de la remorque mélangeuse, le chauffeur ouvre les dents inférieures, ce qui provoque la chute du fourrage, pendant que le plastique et le fi let restent accrochés dans le grappin supérieur.

NOUVEAUTÉS

L’ensemble de l’étude a été présenté au Safi r.

La Clipper est une

mélangeuse équipée de

deux vis verticales.


MANAGEMENT

La majorité des machines de grosse capacité sont proposées en version traînée pour des puissances requises allant au-delà de 200 ch. Les auto-motrices offrent des capacités de 9 à 24 m3 pour des puissances comprises entre 100 et 230 ch. Plus d’une ving-taine de constructeurs se partagent le marché. La forme particulière des vis assure un bon brassage et permet d’obtenir un mélange homogène. La présence de contre-couteaux permet d’affi ner le mélange. Bien adaptées aux rations fi breuses, elles peuvent être un peu encombrantes en hauteur. Si la plupart acceptent volontiers les balles entières, la vidange complète de la cuve se révèle parfois bien déli-cate. Un bon nombre de constructeurs proposent plusieurs versions dans leur catalogue, comme le montre le tableau récapitulatif ci-contre. Ils répondent ainsi aux demandes de nombreux clients. Une fois la machine livrée, il paraît intéressant d’analyser la façon dont ces machines sont utilisées dans les exploitations. Seul un chronomé-trage précis des différentes opéra-tions d’alimentation, une analyse de la ration distribuée et une mesure de consommation permettent de se faire une idée de l’intérêt des machines uti-lisées. Les étudiants du lycée agricole de Derval se sont limités à l’étude des machines à vis et à pales en version traînée ou automotrice. Ils se sont donc rendus dans une vingtaine d’ex-ploitations pour effectuer une série de relevés précis riches d’enseignements. Si elles n’ont pas une valeur scienti-fi que absolue, leurs observations ont permis de quantifi er des paramètres qui peuvent infl uer fortement sur le

rendement des chantiers.

Ne pas négliger la consommation de carburant

Même si elle ne représente qu’une partie des charges de mécanisation, la consommation est un paramètre impor-tant. Il est apparu intéressant de faire le plein de chaque véhicule avant d’effec-tuer un mélange et de faire l’appoint en fi n de mélange. Cette méthode ne donne qu’une indication qui est cepen-dant significative. Les observations montrent que la consommation peut varier du simple au double pour un mélange réalisé par une automotrice. Ramenés à la tonne mélangée, ces écarts sont encore plus importants. Le plein de carburant peut ainsi être mul-tiplié par quatre dans les cas les plus défavorables. Une machine insuffi sam-

ment remplie consomme pratiquement autant qu’à charge maximale. De plus, la qualité du mélange peut être nette-ment moins bonne. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce ne sont pas les machines les plus puissantes qui consomment le plus. Bien d’autres paramètres, comme l’organisation du chantier, le comportement du chauf-feur ou le taux de remplissage ont une incidence incontestable. Ce constat est également valable pour les machines traînées, sachant qu’à la consommation du tracteur attelé à la machine s’ajou-te celle de l’engin de chargement qui peut pénaliser fortement le chantier. Les mélangeuses distributrices étant utilisées quotidiennement, le temps nécessaire pour effectuer une distri-bution est un paramètre important dans la gestion d’une exploitation. Il nous est donc apparu intéressant de chro-nométrer avec précision chaque phase du travail réalisé. Il est fondamental

Les mélangeuses à pales s’adressent de préférence aux éleveurs désireux de réaliser une ration assez sèche et souhaitant conserver les fi bres du maïs.

La Kuhn SPV 14 est une mélangeuse automotrice à vis verticales .

Dernières arrivées, les mélangeuses à vis verticales représentent actuelle-ment une part importante du marché. On trouve principalement des machi-nes monovis de 7 à 16 m3.


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MÉLANGEUSES DISTRIBUTRICES : DES MACHINES QUI DEMANDENT RÉFLEXION

BvLDistribuer la paille longue

Depuis 2004, la fi rme BvL commer-cialise des mélangeuses verticales équipées d’un système de pailleuse. Elle a cherché à résoudre les problè-mes liés à la distribution de paille longue, sans devoir couper pendant plusieurs minutes la paille pour qu’el-le sorte de la cuve. Grâce à un défl ec-teur intérieur, la sortie de la paille est assurée. En même temps la machine, lors du paillage, est actionnée par la prise de force 1 000 t/min, ce qui provoque un démêlage très rapide et une alimentation régulière de la tur-bine. Celle-ci, lourde et entièrement mécano-soudée, est aussi actionnée à un régime élevé de 1 000 tours, ce qui garantit une éjection par goulotte surélevée et orientable jusqu’à une distance de 18 m. En même temps, la société Bvl jouit d’une expérience de plus de 35 années dans le découpage des cubes d’ensilage, dans toutes sor-tes d’ensilages et à travers le monde entier.Cette technologie a été adaptée sur les mélangeuses verticales depuis environ 14 ans et forme ainsi une mélangeuse-chargeuse. Le chargement par bras à scie et le godet ramasseur offrent une qualité et un débit de travail inégalés par des outils classiques. La scie permet de couper une tranche de fourrage jusqu’à 2 tonnes par coupe, tout en laissant un front d’attaque du silo impeccable, hermétique, empê-chant tout réchauffement et toute formation de moisissures, même en période estivale. Ceci représente des grands atouts tant au niveau nutri-tionnel qu’au niveau économique, ce qui permet d’amortir le système de chargement en moins de 5 ans. Il était donc logique de combiner cette machine avec une turbine de paillage, tout en distribuant le four-rage par un tapis arrière (monovis) ou éventuellement une porte laté-rale (double vis) (photo 301). La mélangeuse-chargeuse-pailleuse est particulièrement intéressante pour les éleveurs qui travaillent à ce jour avec une désileuse-pailleuse ou une désileuse-pailleuse-recycleuse, et qui sont donc habitués à travailler avec

un seul tracteur.Pour beaucoup d’éleveurs, cette mélangeuse-chargeuse-pailleuse BvL Type LS Turbo représente une simplifi cation de l’organisation du travail et des économies sûres tout en offrant nombre d’avantages incon-tournables.

RMH Une nouvelle gamme d’automoteurs de 13 et 15 m3

Destinée à équiper prioritairement les fermes individuelles et les regrou-pements laitiers de grande taille, la gamme Mixellfarm est disponible en deux versions de 13 et 15 m3.Pour un confort optimal, elle est dotée d’un châssis supporté par des suspensions à lames de ressort, tant à l’avant qu’à l’arrière. Les éléments de chargement sont en tous points identiques à ceux qui équipent la gamme VSL depuis de nombreuses années : élévateur de grande largeur et de grande capacité.La Mixellfarm est également équi-pée d’une cabine ergonomique, d’un châssis et de trains roulants type poids lourds, ainsi que de masses idéalement réparties à 50/50 entre les trains AV et AR.Motorisé par Iveco, la Mixellfarm est capable de s’attaquer aux chantiers les plus importants.La version de 13 m3 sera exposée au Space (Air Libre – Parcelle 3 – Stand L3) et au Sommet de l’élevage (en extérieur – allée H – stand 145).

de dissocier le temps de remplissage, celui de mélange et de distribution. Il est important de s’intéresser aussi aux temps de transport et aux temps morts. Là encore, les résultats sont impres-sionnants. Si les quantités mélangées sur les automotrices observées varient de un à trois, le temps total d’un mélan-ge peut passer de 5 à 25 minutes. Pour les machines traînées, les temps sont généralement plus longs, mais les écarts moins spectaculaires. Chaque étape du mélange est importante. Là encore, les causes de ces écarts sont multiples et dépassent largement la notion de performance liée aux mar-ques de matériels. L’organisation du chantier, la configuration des bâti-ments, la distance entre les différents lieux d’approvisionnement, la dextérité du chauffeur sont autant de paramè-tres qui peuvent faire varier chacune des composantes du temps total dans des proportions très importantes. Pour certaines machines traînées, le temps de chargement peut varier de 20 à près de 60 % du temps total. Les temps de déplacement, quant à eux, peuvent représenter de 5 à 20 % du temps total. Pour les automotrices, les temps de distribution présentent également des écarts parfois très importants. Les temps de mélange, quant à eux, sont fortement dépendants de l’appréciation du chauffeur. Il existe des méthodes précises de mesures, mais celles-ci ne sont pas toujours simples à appliquer sur le terrain. Certaines photos réali-sées lors de l’étude montrent cependant de gros écarts d’appréciation de la part des utilisateurs. Au-delà de l’utilisation des machines, le choix des ingrédients entrant dans le mélange modifi e sensi-blement les performances. Les rations riches en produits lourds et fibreux pénalisent sensiblement les chantiers. Le choix de la machine n’est donc pas simple. Il doit se faire en fonction d’un grand nombre de paramètres. La démarche est d’autant plus importante que l’investissement dans un maté-riel de distribution peut osciller entre 20 000 et 150 000 €. Le coût pour 1 000 litres de lait produit peut, quant à lui, varier de 10 à plus de 60 € en fonction du type de machine, de son utilisation individuelle ou collective et de l’organisation du chantier. Dans le contexte actuel, ces chiffres méritent réfl exion, d’autant plus que peu d’éle-veurs connaissent avec précision les chiffres relatifs à leur exploitation.

Gérard Vromandt

NOUVEAUTÉS

Motorisé par Iveco, la Mixellfarm est capable de s’attaquer aux chantiers les plus impor-tants.

BRÈVES MANAGEMENT


RMH / 35 TINTENIACTél. : 02 23 22 50 77

www.rmhmixer.comMail : [email protected]

SpaceAir Libre – Parcelle 3 – Stand L3

Sommet de l’ÉlevageExtérieur – Allée H – Stand 145

FlorivoFlorivo pour optimiser le coût de renouvellement des génisses

Le prix de revient d’une génisse de renouvellement varie de 400 € entre un vêlage à 24 ou 33 mois. Une génisse conservée un mois de plus sur l’exploitation est synonyme de 40 € de charges en plus (source Cogédis 2009). Pour répondre à ces enjeux, Therabio propose son programme Idéal Veau, adapté à un sevrage et un vêlage précoces. Celui-ci comprend deux produits : Florivo (lait en poudre avec systè-me d’ultrafi ltration) et Initiation Vo (lait en granulés). L’utilisation est facile : au seau comme au Dal pour Florivo, et une présentation granulée très pratique pour Initiation Vo. À base de lactosérum, la composition de Florivo et Initiation Vo est opti-misée avec des prébiotiques (extraits

de levures MOS, extraits de plantes) et des huiles essentielles qui parti-cipent au bon confort digestif du jeune ruminant. Avec ces produits, Therabio met également l’accent sur l’appétence, grâce notamment à un travail de sélection des matières pre-mières et une aromatisation spécifi -que s’accompagnant de nombreux essais de validation en élevage. Afin d’optimiser ce programme, Therabio conseille l’utilisation de Néoprédisan pour la désinfection des nurseries, et de Starveau pour la phase colostrale.

Contact : Therabio, Pascal Boivin Tél. 02.40.57.81.57 – Fax 02.40.57.87.25e-mail : [email protected]

Une génisse conservée un mois de plus sur l’exploitation est synonyme de 40 € de charges en plus (source Cogédis 2009). Pour répondre à ces enjeux, Therabio propose son programme Idéal Veau, adapté à un sevrage et un vêlage précoces.

WestfaliaLe premier faisceau trayeur qui réalise la traite quartier par quartier

Le faisceau IQ de GEA Farm Tech-nologies apporte du renouveau dans la traite grâce à son concept de collecteur à quartiers séparés. Le faisceau IQ introduit de nouveaux standards, grâce à son application parfaite sur la mamelle, la collecte individuelle et la canalisation du lait, une hygiène de traite convain-cante ainsi qu’une manipulation innovante. La géométrie récemment développée des manchons en sili-

cone monobloc assure fl exibilité et adaptation du faisceau trayeur aux différentes conformités de mamel-les. Son design spécial empêche les vaches de faire chuter le faisceau. Le collecteur est bien plus fl exible ; l’adhérence est optimale, car les quartiers sont traits de façon égale. Le design spécial du faisceau et la conception de la circulation du lait du faisceau IQ garantissent un gui-dage du lait optimisé au niveau des


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BRÈVES MANAGEMENT

fl ux quartier par quartier. Dans la prati-que, cela se traduit par une plus grande capacité d’écoulement du lait et donc une augmentation du rendement de la traite. Un autre avantage : le transfert de germes pathogènes à l’intérieur du fais-ceau de quartier à quartier est éliminé, ce qui augmente de manière générale la santé des mamelles. Une traite exempte de germes, facile à obtenir : le faisceau trayeur IQ active le vide pour chaque trayon de façon individuelle et empê-che ainsi les entrées d’air importantes. Le risque d’aspiration de salissures à la pose du faisceau est minimisé. Éga-lement lors de la dépose des gobelets,

il n’y a pas d’aspiration de salissu-res, car le vide est coupé pour chaque gobelet grâce à un mécanisme de bille sans entretien. Les manchons silicone sont reliés directement au collecteur grâce à une connexion rapide entière-ment nouvelle. Ils ne peuvent plus se tordre, la sécurité de fonctionnement est de 100 %, le montage est diminué de moitié et nécessite beaucoup moins d’effort.

Contact : GEA WestfaliaSurge France SAS Tél. +33 (0) 3 23 84 81 81 Fax +33 (0) 3 23 83 16 48 www.gea-farmtechnologies.com

Bonilait ProtéinesUnivor Automat : un aliment d’allaitement spécial Dal

Commercialisé depuis la fi n du printemps, Univor Automat fait l’objet d’un lancement grand public sur le Space 2009. La presse a pu découvrir ce nouvel aliment d’allaitement pour veaux à l’occasion d’une journée organisée, le 30 juin, sur le site historique de Bonilait Protéines à Chasseneuil-du-Poitou (Vienne). Univor Automat est basé sur une formulation originale. D’abord, cet aliment incorpore des « protéines laitières nobles » – des protéines de lactosérum (WPC) obtenues par ultrafi ltration, de la poudre de lait et du lactosérum sélec-tionné – en vue d’une « digestibilité maximale dès le plus jeune âge », souligne Stéphane Chamaillard, responsable Activité France chez Bonilait. De surcroît, « la digestion est rapide et encourage l’animal à consommer des fi bres plus tôt. Ainsi la préparation du rumen est plus précoce ». Univor Automat fait également appel à un noyau de quatre huiles non OGM (palme, coprah, soja, colza) « dosé selon un profi l d’acides gras proche du lait maternel » (Bonilait n’utilise plus de matières grasses d’origine animale depuis la crise de la « vache folle »). Résultat : « les matières premières sont assimilées rapidement et constituent ainsi une source d’énergie effi cace permettant de booster la croissance ». Comme les veaux nourris au Dal partagent la même tétine, la R&D de Bonilait a cherché à minimiser le développement microbien en travaillant à un « renforcement immunitaire optimal ». Outre sur des vitamines C et E ainsi qu’une asso-ciation anti-oxydante vitamine E + sélénium organique, Univor Automat peut compter sur son concentré de protéines sériques (WPC) qui contient naturellement des lactope-roxydases (propriétés antibactériennes), de la lactoferrine (propriétés bactériostatiques) et des immunoglobulines (anti-corps). Pour favoriser la venue du veau au Dal, « nous avons travaillé sur le goût et pas seulement sur l’odeur » du nouvel aliment, continue Stéphane Chamaillard. Univor Automat bénéfi cie ainsi « d’ingrédients naturels attractifs spéciale-ment choisis pour leur saveur sucrée », en particulier d’un extrait de Selvia, une plante naturellement très sucrée.

Pas plus cherComme l’aliment d’allaitement doit s’écouler sans diffi -culté dans le Dal, Bonilait a particulièrement travaillé sur

sa fl uidité de façon à éviter la formation de cheminées dans les trémies. Cette fl uidité est « mesurée et régulée, soumise à un cahier des charges portant sur le choix des matières premières et des additifs, contrôlée à chaque fabrication », indique Bonilait. Bernard Mathieu, responsable logistique et production, a beau jeu de rappeler que chaque lot de produit fi ni (1 à 1,5 tonne chez Bonilait) fait l’objet d’un prélèvement et d’une analyse (portant au minimum sur sa propreté ainsi que sur les teneurs en matières grasses, pro-téines et humidité). La solubilité d’un aliment spécial Dal constitue un autre défi dans la mesure où la machine impose un temps de mélange très court (moins de 10 secondes) et une température de mélange n’excédant pas 45 °C. Bonilait a abordé le problème en jouant sur le choix des matières premières, leur granulométrie, en ajoutant un émulsifi ant et en s’appuyant sur la technologie maison de réengraissement par voie humide, qui conduit à l’encapsulation des globules de matière grasse de petite taille par un complexe protéique – et non l’inverse. Enfi n, Bonilait a conçu, en collaboration avec Chupin Emballage, un sac spécifi que de 20 kilos muni d’une poignée permettant une manipulation aisée lors du remplissage du Dal, réduisant les risques de traumatisme musculo-squelettique. Cette sacherie est déclinée au nom des trois canaux de distribution des aliments Bonilait : Uni-vor Automat, Vodor Distri-lib’ et Laitine Confor’Dal. Sur la foi de résultats d’élevage, Bonilait fait état, avec le nouvel aliment distribué selon des plans d’alimentation adaptés, de GMQ – 950 à 1 050 g – supérieurs à ceux cou-ramment obtenus avec les aliments plus classiques. Pour autant, il ne sera pas vendu plus cher que l’aliment de niveau de gamme comparable, soit 1 400 à 1 500 euros par tonne. Bonilait espère en écouler 2 000 à 2 500 tonnes par an sur les deux premières campagnes. Isabelle Mourot, responsable marketing, et Stéphane Chamaillard se disent encouragés par le rapide référencement du nouvel aliment à travers toute la France, signe d’un « réel intérêt sur le terrain ». Aujourd’hui, 9 % des éleveurs déclarent utiliser un Dal, et ce taux augmente avec la taille du troupeau (18 % entre 70 et 80 vaches, plus de 32 % au-delà). « Ce sont les éleveurs de demain », font encore valoir les responsables de Bonilait.

Benoît Contour

Le faisceau IQ introduit de nouveaux standards, grâce à son application parfaite sur la mamelle, la collecte individuelle et la canalisation du lait, une hygiène de traite convaincante ainsi qu’une manipulation innovante.

BRÈVES MANAGEMENT


Biomin Les mycotoxines

Biomin, spécialiste de l’étude et de la recherche sur les mycotoxines, a démontré, lors d’une étude scientifi que, que le rumen n’est absolument pas un fi ltre parfait. Certains micro-organis-mes du rumen possèdent effectivement une certaine capacité à dégrader les mycotoxines, mais cette dégradation est limitée et ne protège pas l’animal des effets négatifs des mycotoxines. Les rations des ruminants comprennent généralement à la fois des fourrages et des concentrés, ce qui augmente le ris-que de contamination en mycotoxines par rapport aux rations des monogas-triques. Une fois que la mycotoxine a passé le rumen intacte, elle passe dans l’intestin où elle va pouvoir agir sur la santé et les performances de l’animal. Chez la vache laitière, les principaux effets seront, selon les mycotoxines, une baisse de la consommation, une baisse de la production laitière, un taux de cellule dans le lait élevé, une augmentation des « vaches à mam-mites » et une baisse de la fertilité. Afin d’éviter les effets négatifs de

ces toxines sur les performances et la santé des animaux, il est nécessaire de sécuriser les aliments. Après deux ans d’expérience sur le terrain, les solu-tions Biomin ont apporté la preuve de leur effi cacité. En ce qui concerne la conservation des matières premières, l’ensilage est un procédé naturel qui nécessite un travail de qualité. Pour cette raison, Biomin a mis au point le conservateur biologique BioStabil qui permet de préserver la qualité sanitaire et énergétique des ensilages. Issu de la recherche et de différents essais sur le terrain, le BioStabil est une associa-tion de souches bactériennes sélection-nées. Ce conservateur biologique non corrosif et naturel permet d’acidifi er, de manière rapide et homogène, les ensilages, en limitant ainsi les risques de fermentations indésirables et les pertes de matière sèche à l’ouverture du silo.

Contact : Biomin France, tél. 02 96 76 54 [email protected], www.biomin.netSpace 2009 : Hall 9, Allée B, Stand 34

Vital ConceptUn concept pour garder

La société Vital Concept, leader de la vente par correspondance de pro-duit d’élevage, propose un nouveau concept de couverture d’ensilage bap-tisé Coversil. Celui-ci est facile à met-tre en œuvre, il assure la conservation longue durée de l’ensilage à un coût très bas. L’innovation vient de l’ac-cumulation bien ordonnée de couches successives aux propriétés complé-mentaires et spécifi ques faisant l’effet d’une « boîte de conserve ». « Ce qui fait la différence avec une couverture d’ensilage traditionnelle, c’est le fi lm de 40 microns qui vient épouser les rabats de bâche et le fourrage pour chasser l’oxygène ; ce fi lm est recou-vert par une bâche de 150 microns et une toile étanche maintenues par des sacs à silos traités anti-UV, faciles à manipuler et à stocker », souligne l’entreprise dans un communiqué de presse. Cette isolation par couches successives donne d’excellents résul-tats de conservation, avec un PH stable et inférieur à 4.


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EuromarkUne mélangeuse de 13 m3

Au Space de Rennes, Euromark va présenter une mélangeuse de 13 m3 bap-tisée Twister. Cette mélan-geuse est équipée d’une vis à diamètre différencié, munie de 10 couteaux et de contre-couteaux, à commande manuelle ou hydraulique. Elle com-prend un réducteur héli-coïdal à engrenage à bain d’huile pour la mise en marche du système de mélange vertical. Enfin, la cuve est montée sur châssis d’une épaisseur de 20 mm pour le fond et de 6 mm pour la cuve. Outre cette mélangeu-se, la société profi tera du salon rennais pour

exposer la pailleuse de grand volume TX 107 XL d’une capacité derrière démêleur de 9,5 m3, et d’une pailleuse-broyeuse Polycut. D’une capacité de 2,3 m3 derrière démê-leur, cette pailleuse offre la possibilité de choisir instantanément la longueur des brins de paille grâce à une rampe hacheuse com-mandée hydrauliquement depuis la cabine du trac-teur. Tous ces matériels sont entièrement conçus et fabriqués dans l’usine de Bédé (35).

LelyUn nouvelle mélangeuse automotrice à pales

Les mélangeuses du constructeur italien Sgari-boldi, jusqu’à présent dis-tribuées en jaune par Lely France, seront désormais commercialisées sous la couleur rouge de la fi rme néerlandaise, notamment la nouvelle mélangeuse automotrice à pales Gulli-ver. La gamme se décline en deux séries : la série 5000 avec les modèles 5011 (11 m3) et 5014 (14 m3) et la série 4000 avec les modèles 4018 (18 m3) et 4021 (21 m3). Toutes existent en version Farm pour une utilisation dans la cour de la ferme, et en version Track qui bénéficie d’une homolo-gation pour la circulation routière.Grâce au groupe hacheur intégré derrière la fraise de chargement, la coupe des fourrages est franche et régulière. Les fourrages fragiles sont, quant à eux, préservés, en étant chargés directement par la nouvel-le fraise de désilage sans

passer par le hacheur. On obtient ainsi la qualité de mélange d’une machine à pales tout en conservant la possibilité d’incorporer de la fi bre dans la ration. En outre, la gestion auto-matique de la vitesse du convoyeur permet d’assu-rer une meilleure réparti-tion des fourrages dans la cuve et de gagner ainsi en temps et en homogénéité de mélange. La fonction de désilage est assurée par une fraise de 1,50 ou 1,90 m de large, le bras de désilage autorise une hau-teur allant de 4,20 à 5 m selon les modèles.La motorisation est assurée par un moteur John Deere de 134 ou 177 chevaux sur la série 5000 et de 193 ch. sur la série 4000. Enfin, les automoteurs Gulliver se distinguent par leur très faible encombrement (avec une hauteur de seulement 2,45 m pour les 11 m3), ce qui permet une parfaite maniabilité dans les bâti-ments d’élevage.

BASF Lutrell : des effets positifs sur la reproduction

Dans un communiqué, BASF nutrition animale rappelle les effets bénéfi -ques du Lutrell sur la bais-se de la matière grasse du lait. « La perte de 4 points de TB en moyenne pour un apport de 35 à 40 gr de Lutrell par vache par jour engendre une économie d’énergie importante pour les animaux. En effet, la production de matière grasse dans le lait est très coûteuse en énergie pour les animaux (50 % de l’énergie nette exportée) », estime l’entreprise dans un communiqué. Distribué en début de lactation, Lutrell permet une diminution du

déficit énergétique (les animaux perdent moins de poids) et des effets positifs directs sur la reproduction. La concentration sanguine de certaines hormones de la reproduction augmente, notamment les IGF1, l’œs-tradiol et la progestérone qui ont un rôle majeur dans la maturation des follicu-les et la bonne alimentation de l’embryon. Concrète-ment, les chaleurs sont plus visibles et avancées dans le temps : il est donc plus facile d’inséminer les vaches et elles « prennent » mieux. Une fois fécondées, on note un meilleur main-tien de la gestation.

La mélangeuse Twister est

équipée d’une vis à diamètre

différencié.

Aliment concentré liquide pro.vialStimuler la fl ore du rumen

C’est avant tout un vérita-ble turbo pour le rumen des animaux. Un rumen qui fonctionne bien se traduit par la formation de bonnes bouses.PRO.VIA a lancé les ACL HP et ACL TP+, de nou-veaux aliments concentrés liquides avec « additifs incorporés ». Distribué à hauteur d’1 litre/vache/jour (soit 1,2 kg /vache/j) en plus de la ration équi-librée, l’aliment liquide apporte des sucres et des protéines solubles sans encombrement dans le rumen. De ce fait, la fl ore

du rumen est stimulée. Des essais réalisés, notamment à la ferme de Grignon, ont montré que la capacité d’ingestion augmente et que l’énergie de la ration est mieux valorisée. Idéale pour un bon démarrage de lactation, l’utilisation d’aliment concentré liquide dans la ration de base per-met une augmentation de la production laitière.PRO.VIAL innove en créant 2 ACL +, aliments concentrés liquides avec additifs, destinés aux trou-peaux laitiers.• ACL HP et ACL TP +

Le magazine francophone des éleveurs sélectionneurs, depuis 1989The dairy breeders magazine for French speaking people, since 1989

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Photo de couverture Balade est une fi lle de Volcan© Créavia

Jourdain,Innov’Space pour le poteau Trèfl e

Le jury des Innov’Space a mis à l’honneur le poteau Trèfl e. De forme octogonale, avec brides et un fourreau de double fonction, ce poteau se distingue par ses qualités de scellement et de pro-tection. Ce poteau robuste d’une épaisseur de 4 mm comporte 8 pans, 4 courbes et 4 méplats. Une fois scellé, grâce à sa forme octogonale, il ne peut plus tourner sur lui-même, donnant une grande stabilité au montage. Fabriqué en PEHD (polyéthylène haute den-sité), il a une meilleure résistance aux agressions des agents cor-rosifs contenus dans les urines,

lisiers, fumiers, etc. Doté d’une partie mâle et d’une partie femel-le à l’opposé, un deuxième four-reau Trèfl e peut venir s’emboîter dans le premier pour protéger, sur 40 cm, la base du poteau en contact permanent avec les agents corrosifs.Le poteau trèfl e permet non seule-ment de réaliser un montage plus sûr et stable, avec des poteaux qui ne peuvent plus tourner sur eux-mêmes, mais aussi d’augmenter considérablement la durée de vie des poteaux.


BRÈVES MANAGEMENT

sont des aliments liquides « 2 en 1 », c’est-à-dire avec des additifs incorporés pour plus de performances en toute simplicité.• ACL HP associe les effets reconnus de l’ACL PRO.VIAL et du mono-propylène monopropylène glycol. Utilisé à hauteur de 1 litre/vache laitière/jour, ACL HP permet de palier le manque d’énergie en début de lac-tation, pour plus de perfor-mances de production et de reproduction. • ACL TP + apporte simul-tanément de la méthionine protégée et des nutriments pour développer la fl ore du

rumen. Distribué également à raison d’1 litre/vache lai-tière/jour, ACL TP + appor-te tous les bénéfices de la méthionine protégée : plus de lait et plus de TP.Les éléments clés :• ACL HP : aliment liquide avec mono-propylène mono-propylène glycol pour plus de performances de produc-tion et de reproduction.• ACL TP + : aliment liquide avec méthionine protégée pour plus de lait et plus de TP.Distribution : 1 litre soit 1,2 kg/vache/jour.

L’aliment liquide est bien souvent assimilé au rang de faire-valoir pour du foin moyen ou de la paille.

PEFC/10-31-1614


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WEB

Septembre05 Concours départemental des Landes Amou, FR05 Concours départemental de Aisne à La Capelle-en-Thiérache, FR05 Concours départemental du Maine-et-Loire à Chemillé, FR06 Concours provincial à Battice, B06 Concours départemental du Territoire de Belfort Morvillars, FR 12 Concours départemental de la Meuse à Verdun, FR15-18 Space, Rennes, FRLa race Holstein sera à l’honneur les 16 et 17 septembre. Cette année, les organisateurs ont confi é les rênes du ring au Canadien Brian Carscadden. Il est considéré actuelle-ment comme un des meilleurs juges au monde. Le 17 sep-tembre, la remise des prix de championnat sera suivie par la vente aux enchères Arc Atlantique, qui devrait débuter à partir de 17 h 30.

19 Concours départemental du Nord au Quesnoy (Nord), FR 20 Concours départemental de la Sarthe au Mans, FR 20 Concours départemental de la Manche à Lessay, FR 29-30 World Dairy Expo, Madison, WI, USACette année, les milliers de visiteurs du monde entier pour-ront admirer plus de deux mille cinq cents bêtes du cheptel bovin qui défi leront sur le ring de Madison lors des sept concours de race. La championne Suprême sera désignée le 3 octobre vers 17 heures.

Octobre 200922 RUW-Show, Hamm, DE22-25 Foire internationale du bovin laitier, Crémone, ITA29-30 Farmingtour, Château-Gontier, FR

Agenda Un œil sur le web

Dans le contexte économique actuel, les éle-veurs cherchent à valoriser au mieux la ration. L’effi cacité alimentaire devient un critère de poids. L’utilisation de levures probiotiques est préconisée en nutrition animale lorsque les risques d’acidose sont importants et pour aug-menter l’effi cacité alimentaire de la ration. Ces levures participeraient à la régulation du pH ruminal ainsi qu’à la stabilisation de l’écosys-tème microbien. Devant ce constat, Lallemand Nutrition Ani-male vient de lancer un site d’information des-tiné aux éleveurs : www.levucellsc-fi bre.info. Ce nouvel outil présente les derniers résultats scientifi ques obtenus avec la levure vivante spécifi que ruminants Levucell SC, en particu-lier sa capacité à augmenter la digestibilité des fi bres, et les traduit en bénéfi ces éleveur. « On y voit notamment que les fi bres peuvent cacher un « potentiel lait » inexploité, et comment la levure vivante permet d’en extraire une énergie dispo-nible supplémentaire », souligne l’entreprise dans un communiqué.Pour accompagner le lancement de ce nou-vel outil d’information, la société organise un jeu concours réservé aux éleveurs et doté de nombreux cadeaux. Participation et règlement complet sur : http://www.levucellsc-fi bre.info/fi brezaveclevucellsc/.

www.moncapitaltroupeau.com

Le laboratoireMerial présente un nouveau site d’informations sur le traitement des vaches adultes. Ce site est destiné aux éleveurs, qui s’interrogent sur le retour sur investissement des traitements. L’internaute pourra ainsi étu-dier les effets de l’Eprinex et sur la productivité et la rentabilité. Le site comporte aussi un logi-ciel pratique et simple d’utilisation pour calculer la rentabilité. Des expériences et témoignages d’éleveurs apportent des réponses concrètes aux éleveurs.Les éleveurs peuvent accéder au site www.mon-capitaltroupeau.com grâce à une carte d’accès personnelle offerte par leur vétérinaire.Dépliant et carte d’accès au site sont disponibles auprès des vétérinaires.

www.levucellsc-fi bre.info

En 2008, Jennifer frères Cabon avait remporté le Space 2008. « C’est une laitière de A à Z. Pas le genre de vache que l’on voit tous les jours », a souligné le juge Jean-Baptiste Decheppe.

Pierre Boulet et la championne Suprême de 2008, Thrulane James Rose.

C R É A V I A - C R É A T E U R D E G É N É T I Q U E - w w w . c r e a v i a . f r69 rue de la Motte Brûlon - BP 30425 - 35704 RENNES Cedex 7 - Tél. 02 99 87 95 95 - Fax 02 99 63 78 19 - [email protected]

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Pour consulter les fiches

taureaux, allez sur

www.creavia.fr

Feeding Specific Animal Inc.1026 main Street - Winchester01890 - Massachusetts ( USA)Tel : (1) 781 791 30 20 Fax : (1) 305 397 26 81Tél en France : Fabrice HORGON 06 69 90 67 03E-mail : [email protected]

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typex magazine n°88

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