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Étude de cas

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33 La région en bref

1 Une forte identité humaine et naturelle•  Département français depuis 1946, puis région monodépartementale depuis 1973, La Réunion exprime un fort attachement à la République française et à ses institutions. Néanmoins, elle valorise ses spécificités culturelles issues d’un fort métissage (immigration tamoule, chinoise, indiens musulmans du Nord de l’Inde...), les différentes communautés ayant par ailleurs gardé leurs traditions.•  La Réunion est une île volcanique au climat tropical située dans l’océan Indien à 2 000 km des côtes orien-tales africaines. Les paysages grandioses de son Parc national qui couvre la partie centrale de l’île ont permis en 2010 le classement par l’UNESCO de 40 % du territoire comme patrimoine de l’humanité.

2 Une organisation de l’espace spécifique•  Le centre et l’Est de l’île sont occupés par deux importants massifs montagneux qui constituent une bar-rière naturelle aux vents dominants, à l’origine d’une dissymétrie climatique : celui du Piton des Neiges, entaillé par trois cirques où la population se localise dans « les Hauts », et celui du Piton de la Fournaise, volcan toujours en activité, ce qui explique que les flancs Sud-Est de l’île sont restés en grande partie vierges. Les pentes de l’île sont incisées par un réseau dense de ravines qui représente une forte contrainte à la circu-lation.•  La plus grande partie de la population se concentre sur le littoral. L’espace agricole trouve sa place entre le littoral urbanisé et les massifs montagneux. La préservation des terres agricoles face à la pression urbaine est donc un enjeu fort. Si les modes d’occupation traduisent une structure étagée liée aux reliefs, l’organisa-tion administrative se structure en zones, quatre microrégions mises en place par le schéma régional d’amé-nagement de 1995.

3 Des bases économiques encore très fragiles•  La faiblesse des activités productives caractérise l’île. Le secteur de la construction est essentiel, car sou-tenu par le besoin en logements et la défiscalisation ainsi que par les grands travaux entrepris depuis une dizaine d’années (aujourd’hui les trois grands chantiers d’une nouvelle route littorale, du Trans Eco Express et le développement des plateformes aéroportuaires).•  Comme dans les autres DROM, les services sont les vrais moteurs de l’économie : l’emploi public repré-sente plus de 40 % des emplois totaux et le secteur de la consommation des ménages est en constante pro-gression. Le tourisme est important : les atouts de l’île sont nombreux, culturels et paysagers. Chaque année environ 400 000 touristes (les 3/4 de métropole) fréquentent l’île, mais la part du tourisme affinitaire est encore très forte et la clientèle étrangère peu nombreuse.•  Si l’agriculture a longtemps été le pilier de l’économie avec la production de sucre de canne, deux autres filières, fruits et légumes et élevage, sont désormais significatives. Cependant la production reste au même niveau alors que les consommations et les importations augmentent.

4 Une influence de la métropole omniprésente•  Les échanges commerciaux avec la France métropolitaine sont essentiels pour La Réunion, à la fois facteur de développement mais aussi de dépendance. Ils assurent son approvisionnement en biens de consomma-tion en tous genres et le taux de couverture de l’île demeure très faible.•  Les relations avec les territoires de l’océan Indien sont prometteuses mais encore limitées. En qualité de RUP, La Réunion peut s’appuyer sur les politiques de coopération interrégionale financées par l’UE. •  Un défi essentiel se pose : assurer un aménagement durable de son territoire afin de concilier croissance et forte densité de sa population, ainsi qu’un développement économique fondé sur la valorisation d’espaces naturels exceptionnels.

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33 La région en chiffresT e r r iToir e e T popu laT ion Guadeloupe Guyane La Réunion Martinique France

Superficie (en km2) 1 628 83 846 2 504 1 128 –

Population totale, au 1er janvier 2009 404 000 229 000 817 000 402 000 64 321 000

Densité (en habitants par km2), 2009 248,6 2,7 326,3 356,4 101,7

Variation annuelle moyenne (en %), entre 1999 et 2009

0,5 3,9 1,5 0,5 0,7

Variation annuelle moyenne due au solde naturel (en %), entre 1999 et 2008

0,9 2,8 1,4 0,7 0,4

Taux de natalité (en ‰), 2007 15,1 29,4 18,5 13,3 –

Variation annuelle moyenne due au solde migratoire (en %), entre 1999 et 2008

– 0,4 1,1 0,1 – 0,2 0,3

Taux de migration interrégionale nette (en % par an pour 10 000 habitants), 2001-2006

– 30,2 – 26,5 1,6 – 19,2 0

Ressortissants habitant en métropole, 2006 113 895 22 211 – 114 238 –

Part des moins de 25 ans (en %), 2006 35,8 51,6 41,9 34,1 –

Indice conjoncturel de fécondité (enfant par femme), 2006

2,29 3,71 2,49 2,06 1,96*

Part de la population en ZUS (en %), 2006 7,5 14,2 15,5 nc

Étudiants (part dans l’ensemble des scolaires en %), 2008-2009

7,1 3,7 7,0 8,8 16,1*

Médecins, densité (pour 100 000 habitants), 2006 35,8 51,6 41,9 34,1 –

* France métropolitaine

pr ofil é con om iqu e Guadeloupe Guyane La Réunion Martinique France

PIB (en millions d’euros), 2006 7 758 2 576 12 061 7 638 1 950 000

PIB par habitant (en euros), 2006 17 298 12 716 15 475 19 150

Emplois au 1er janvier 2009 (en % du total)

Agriculture primaire 1,7 0,8 1,2 3,3 2,6*

Industrie 12,3 13,7 15,9 13,6 20,6*

Services 86 85,5 82,9 83,1 76,8*

Taux de chômage (en % de la population active), 2e trimestre 2009

23,5 20,50 27,2 22 –

Surface boisée de la région (en %), 2006 40,0 89,9 34,9 42,4 –

Valeur ajoutée brute, répartition par secteur (en %), 2008

Agriculture 3 4,3 1,8 2,5 2*

Industrie, construction 13,8 18,7 14,5 14,7 20,6*

Services 83,2 77 83,7 82,8 77,4*

Surface agricole utilisée (en hectares), 2007 43 532 23 115 47 484 27 810 –

Productions végétales, (en milliers de quintaux), 2007

Canne à sucre 6 920 30 1 670 2 260 –

Bananes 520 – 60 540 –

Chambre d’hôtels (nombre) 5 254 1 204 2 157 4 678 –

* France métropolitaine

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33 La région dans le manuelLa région dans le manuel•  Gérer les territoires : Protéger et valoriser les paysages, l’exemple de l’île de La Réunion ➡ p. 92•  Chapitre 8 : Les territoires ultramarins de l’UE et leur développement ➡ p. 208 à 226

La région en perspectivesCartes du manuel, permettant de situer La Réunion à l’échelle nationale

1.2.3.4.5.6.7.8.9.

Les départements et régions d’outre-mer ➡ p. 322 La France administrative ➡ seconde de couvertureFrance « du vide », France des « pleins » ➡ p. 100L’évolution de la population française (1999-2007) ➡ p. 102La croissance démographique de la population (1990-2007) ➡ p. 73La France métropolitaine et d’outre-mer ➡ p. 84Les contrastes de richesse des régions de l’UE ➡ p. 192 27 collectivités locales (PIB, population) ➡ p. 40Les espaces du tourisme ➡ p. 133

33 RéférencesBibliographieOuvrages généraux•  Che ize R., Che de m a il S., Les régions françaises. Atouts et problèmes, Belin, 2003.•  Pie r cy P., La France, le fait régional, 4e éd., Hachette, coll. « Carré », 2009.•  Du m on t G.-F., Les régions et la régionalisation en France, Ellipses, 2004.•  St e ck B., St e ck J.-F., La France et ses régions en Europe et dans le monde, Bréal, 2002.

Ouvrages proposant un chapitre pour chaque région•  Adou m ie V. et alii, Les régions françaises, Hachette, 2010.•  Boy e r J.-C., Ca r r ou é L. et alii, La France – Les 26 régions, 2e éd., Armand Colin, coll. « U », 2009.•  Fr é m on t A., Portrait de la France. Villes et régions, Flammarion, 2003.•  Noin D., La France des régions, Armand Colin, coll. « Synthèse », 2004.•  INSEE, La France et ses régions, INSEE, 2010.

Ouvrages spécifiques aux DROM et à la Réunion•  Ber tile W., La Réunion, DOM, RUP, Océan édition, 2006.•  Gay J.-C. et alii, L’outre-mer français, où en sommes nous ?, Regard sur l’actualité, n° 355, La Documentation française, 2009.•  Gay, J.-C., L’outre-mer français, un espace singulier, Belin, coll. « BelinSup », 2008.•  Gay, J.-C., Les cocotiers de la France. Tourismes en outre-mer, Belin, coll. « BelinSup », 2009.•  Gay, J.-C., L’outre-mer français en mouvement, Documentation Photographique, n° 8031, 2003.•  Benj am in D., Godar d H., Les outre-mers français : des espaces en mutation, Géophrys, 1999.•  Dou m eng u e J.-P., L’outre-mer français, Armand Colin, 2000.•  INSEE, Tableaux économiques régionaux de la Réunion, 2009-2010 (téléchargeable par sous-parties au for-mat pdf : www.insee.fr/fr/regions/reunion/default.asp?page=themes/dossiers/ter/ter.htm).

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Sites InternetDes sites nationaux•  DATAR Observatoire des territoires : www.territoires.gouv.fr – Privilégier l’entrée « Enjeux thématiques » et en particulier l’onglet « Dynamiques territoriales ». Les ressources prennent la forme de cartes (type Geo-clip) à l’échelle européenne, du pays, et de chaque région.•  DATAR : www.datar.gouv.fr – Un portail ouvrant sur les informations régionales essentielles en matière d’aménagement du territoire.•  GEOIDD : www.stats.environnement.developpement-durable.gouv.fr/index.php?id=3422 – Un lien vers « Outils de visualisation statistique » mène au module de type Geoclip, avec des onglets (population entre autres) et un choix dans un menu déroulant. On peut jouer sur les paramètres en cliquant sur l’icône qui pré-sente des roues dentées à droite de la légende.•  Geoclip : www.geoclip.fr – Le module « France découverte » offre pour la population et les activités écono-miques plusieurs cartes aux différentes échelles.•  INSEE : www.insee.fr – Des cartes thématiques de type Geoclip.– De très nombreuses ressources thématiques (pas uniquement pour la population) issues des publications des bureaux régionaux de l’INSEE.– Téléchargeable au format pdf, le portrait de chacune des régions et un ensemble très complet de statis-tiques permettant des comparaisons et une mise en perspective de la région étudiée.– La France et ses régions, Insee Références, Édition 2010. La publication papier est totalement accessible en ligne.

Des sites régionaux•  Conseil régional de la Réunion : www.regionreunion.com/fr/spip/spip.php?page=accueilv2 – Voir en par-ticulier la rubrique « Les e-services » avec des mini vidéos sur les projets en cours et les dossiers d’aménage-ment proposés en page d’accueil.•  Conseil général de La Réunion : www.cg974.fr/ – Voir les différents onglets dans la rubrique « Compé-tences » bandeau gauche de l’écran d’accueil.•  INSEE La Réunion : www.insee.fr/fr/regions/reunion/ – En particulier les rubriques « Présentation de la région » et « Publications ».•  DIREN (Direction régionale de l’environnement) de la Réunion : www.reunion.ecologie.gouv.fr/ – Rapports et cartes concernant la protection de l’environnement. •  DEAL (Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement) de La Réunion : www.reunion.developpement-durable.gouv.fr/ – Voir la rubrique concernant les grands dossiers (aménagement, risques, transport) ; donne accès à des sites thématiques (risques naturels, information documentaire de l’environne-ment).•  Comité du tourisme de la Réunion : www.reunion.fr/accueil-du-site.html – Toutes les ressources touris-tiques de La Réunion : vidéos, cartographie interactive, des plans…•  Le Parc national de la Réunion : www.reunion-parcnational.fr/Offre-pedagogique-a-destination.html – En particulier la rubrique : « Un territoire pédagogique ».•  Agorah (Agence pour l’observation de la Réunion aménagement et habitat) : http://www.agorah.com/rubriques.php?name=1 – Voir les publications qui, en quatre rubriques, font le point sur des grandes ques-tions d’aménagement à La Réunion.•  Agreste La Réunion : www.agreste.agriculture.gouv.fr/en-region/reunion/ – De nombreuses ressources sur l’agriculture de la région, notamment statistiques.•  Site académique de La Réunion, section Histoire-Géographie : http://hetg.ac-reunion.fr/spip/ – Des res-sources pédagogiques spécifiques à l’académie de La Réunion dans le cadre de l’adaptation des programmes (rubrique ressources locales).

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Étude de cas

L’identité de la région

Une île française dans l’océan indien

La Réunion regroupe une population (817 000 habitants) d’une importance modeste au niveau national (1,2 %). C’est cependant le DROM le plus peuplé. Son économie se caractérise par une faiblesse industrielle, une agriculture et une valorisation touristique fragiles. Ce terri-toire ultrapériphérique à fortes contraintes apparaît cependant comme développé à l’échelle régionale.

Éloignée de la France métropolitaine, La Réunion revendique cependant son attachement à la République tout en cultivant ses spécificités. Contrairement à d’autres DROM, comme la Mar-tinique ou la Guyane, les Réunionnais n’ont pas souhaité en 2010 s’engager sur la voie de modi-fications institutionnelles en dehors des réformes prévues dans le cadre national.

1 Une île française au large de l’Afrique

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1 L’identité de la région

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2 Le créole réunionnais

Le besoin d’adaptation locale du français, l’utilisation fréquente de patois régionaux et leur diffusion orale, s’ajoutant à l’isolement causé par l’insularité et l’éloignement de la métropole, expliquent à la fois la distance prise avec la langue française, telle qu’elle a évolué en métropole depuis le x v iie siècle, et la variété des langues créoles d’origine française parlées aujourd’hui dans le monde.

Le créole de La Réunion est un développement autonome de la langue rurale et maritime des régions Ouest et Sud-Ouest de la France du x v iie siècle. Elle a dû s’adapter pour servir d’outil de communication entre des populations venues de France, d’Afrique, de Madagascar et des Indes.

Les Français qui s’établirent à La Réunion étaient pour la plupart illettrés et de condition sociale proche de celle des groupes ethniques avec lesquels ils étaient en relation. En l’espace de deux générations, leur langage s’est « créolisé », accentuant ainsi l’écart entre la langue des lettrés des classes dirigeantes et celle du reste de la population, maintenue en état de servilité durant toute la période coloniale.

Cet écart explique le peu de considération qui fut accordée pendant longtemps au créole, qualifié de « vulgaire patois » ou de « méchant dialecte » par la culture dominante. Le manque de considération pour ce langage débouchant souvent sur un mépris implicite s’étendant par glissement à la culture de ceux qui le parlaient.

Le créole, en devenant la langue de communication de tous les nouveaux arrivants, car étant la seule comprise et utilisée par tous, s’est cependant naturellement répandu dans toute l’île.

Source : http://pedagogie2.ac-reunion.fr/clglasaline/disciplines/creole/Langcreole.htm

3 Structure ethnique et religieuse de la Réunion

Structure ethnique (%) Structure religieuse (%)

Noirs et métisses 64 Hindous 20

Indiens 25 Chrétiens 78

Sino-réunionnais 3 Musulmans 2

Autres* 8

* Les Blancs (Z’oreils) sont environ 6 % et les Musulmans (Z’arabes), d’origine du Pakistan et des Comores, environ 2 %.

Source : F. Taglioni, Recherche sur les milieux insulaires,

Mémoire HDR, 2003.

4 Un niveau de développement élevé à l’échelle régionale

PaysPIB/hab (2008)

en dollar par hab.Mortalité

infantile(2008) en ‰IDH (2010)

Espérance de vie (2008) en nombre

d’années

Comores 824 53 0,428 64

Île Maurice 7 345 13,4 0,701 73

Madagascar 495 48 0,435 60

Mozambique 440 90 0,284 48

République Sud-africaine

5 678 46 0,597 55

La Réunion 17 700 8 0,87 78

Seychelles 9 580 11,5 0,843 73

Tanzanie 496 58 0,398 55

Source : PNUD, Population Reference Bureau.

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1 L’identité de la région

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1. Quelles spécificités historiques, culturelles et politiques La Réunion présente-t-elle (2, 3) ?

2. Situez La Réunion à l’échelle française et à l’échelle régionale (1, 4).

3. Comment la région apparaît-elle par rapport aux autres territoires de l’océan Indien (4, 5) ?

4. Relevez les contraintes auxquelles La Réunion doit faire face pour se développer (5) .

Questions

L’Europe s’engage à La Réunionwww.reunioneurope.org/

Internet

5 Une région ultrapériphérique

À l’instar des autres régions ultrapériphériques, La Réunion se présente comme un territoire contraint, doté d’un relief et d’un climat difficiles. Son isole-ment, résultant de l’étroitesse de son marché et du grand éloignement, fragilise son développement. En raison de sa position géographique et des handicaps structurels de son territoire, l’île de La Réunion voit plusieurs de ses filières concurrencées par un envi-ronnement régional composé principalement des pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique), disposant d’un coût de main-d’œuvre faible et de ressources parfois abondantes.

Dans ce contexte, la très forte croissance démogra-phique de l’île qui devrait se traduire par 250 000 habi-tants supplémentaires d’ici à 2025 (soit 30 % de la population actuelle), constitue une donnée majeure à prendre en compte pour son développement éco-nomique et social et pour l’aménagement de son territoire.

Source : UE, L’Europe s’engage en Réunion, programmes opérationnels 2007-2013

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Étude de cas

L’organisation de l’espace

Une organisation de l’espace dissymétrique

L’organisation géographique de la région est marquée par le poids de l’agglomération de Saint-Denis, centre politique, économique et culturel de La Réunion, qui polarise tout le Nord-Ouest de l’île. Cependant, d’autres agglomérations jouent un rôle non négligeable dans l’arma-ture urbaine de la Réunion.

Les contraintes naturelles, en particulier orographiques associées à une répartition littorale des hommes et des activités, déterminent une organisation du territoire de La Réunion à la fois concentrique et dissymétrique.

6 L’évolution de la population des communes de la Réunion entre 1999 et 2006

Source : GEOIDD.

2

Geoclip, module France découvertePopulation → Démographie → typologie urbain/rural 1999www.geoclip.fr/fr/p40_atlasfrancedecouverte.php

Internet

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2 L’organisation de l’espace

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7 Quatre types d’espaces

Le territoire réunionnais peut être scindé en quatre grands types d’espaces au regard des critères de développement et d’aménagement :

– L’espace littoral marquant l’interface entre les espaces terrestres et marins, délimité par le périmètre du chapitre valant Schéma de Mise en Valeur de la Mer du SAR. Terre d’accueil des principaux centres urbains, il est soumis à de fortes pressions d’aménagement.

– Le cœur de La Réunion, classé par décret du Conseil d’État du 5 mars 2007, en zone centrale du Parc National dont le développement est régi par un règlement qui s’impose au SAR ; il concerne principalement des espaces naturels destinés à le rester ;

– Les Hauts ruraux qui couvrent la partie habitée des Hauts, terre d’élection de la future zone de libre adhésion du Parc National : les Hauts ruraux sont en proie à une pression liée aux constructions individuelles et à un mitage des espaces agricoles et naturels.

– Les mi-pentes, espaces périphériques des premières pentes, sujets aux principaux développements urbains de ces dernières années, leur organisation est au cœur de la révision du SAR.

Source : Conseil régional, Schéma d’aménagement régional, volume 1, 2010.

8 Une dissymétrie dans l’activité touristique

Source : Revue Économie de la Réunion, hors-série, 2011.

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2 L’organisation de l’espace

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9 Une armature urbaine dispersée

L’armature urbaine actuelle de La Réunion fait ressortir trois pôles majeurs :– Au Nord : la capitale régionale complétée par Sainte-Marie Ouest (aéroport, la Mare, Duparc...).– À l’Ouest : l’ensemble Le Port - La Possession - Cambaie - Saint-Paul centre.– Au Sud : Saint-Pierre centre.Ces trois pôles concentrent les grands équipements polarisants de La Réunion. Ils abritent ainsi 75 % de l’offre en

enseignement supérieur, des espaces économiques, ainsi que des grands équipements de santé ou de loisirs. Mais ces trois pôles majeurs ne regroupent que 28 % de la population de La Réunion et 24 % des logements récents.

Ils sont complétés par six pôles de niveau secondaire :– Saint-Gilles-Les-Bains - La Saline-les-Bains.– Le Tampon centre, Saint-Louis centre et Saint-Joseph centre.– Saint-André et Saint-Benoît.De même, cumulés, les neuf pôles majeurs et secondaires regroupent seulement la moitié de la population de l’île.

L’espace urbain réunionnais est éclaté entre de nombreux pôles, quartiers et bourgs (« 400 quartiers »). Parmi ces entités, on peut identifier 36 pôles significatifs à l’échelle régionale qui regroupent 27 % de la population.

Enfin, une bonne partie du tissu urbain est peu structurée, très étalée voire disséminée. Cette partie du tissu urbain regroupe près du quart de la population.

Source : Conseil régional, Schéma d’aménagement régional, volume 1, 2010.

10 L’organisation de l’espace régional → Voir croquis p. 21

Le nouveau schéma d’aménagement régional, 4 volumes téléchargeables www.regionreunion.com/fr/spip/spip.php?article2903

Internet

1. Quels sont les principaux contrastes dans l’organisation de l’espace régional (7, 8, 10) ?

2. Quelles sont les caractéristiques de l’urbanisation à La Réunion (7, 9, 10) ?

3. Quelles sont les principales dynamiques spatiales de La Réunion (6, 7, 8) ?

Questions

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Étude de cas

Un territoire à vivre

La Réunion au quotidien

La Région apparaît comme un acteur spatial aux compétences grandissantes : elle vise à améliorer le cadre et les conditions de vie de l’ensemble des habitants de la région et tente de mettre en œuvre une politique de développement et de solidarité entre les communes de l’île.

Les politiques des transports mais aussi la formation sont deux domaines incontournables de l’action régionale quelle que soit la Région. Le poids des autres postes renvoie à des carac-téristiques de la Région : ainsi, la question du développement économique est un problème récurrent en Réunion où le taux de chômage dépasse les 20 %.

11 Répartition des dépenses budgétaires (2011)

Source : Conseil régional

12 Développer les transports collectifs

Le programme Trans éco-express (TEE) pour le développement d’une véritable politique de transport public réunionnais vise à pro-poser une alternative crédible au tout-automobile en dotant progres-sivement toute La Réunion d’un réseau de transport à haut niveau de service.

Il s’agit notamment de créer des itinéraires privilégiés (voies réser-vées, ménagements…) chaque fois que possible pour apporter des solutions aux congestions routières. À terme, le programme TEE permettra la mise en œuvre d’une armature principale des transports en commun sur toute l’île en utilisant de manière opportune le réseau des routes nationales.

L’autre aspect du programme Trans éco-express porte sur le maté-riel roulant, l’objectif étant la mise en circulation progressive d’un parc de bus « propres » à l’échelle de l’île pour faire de La Réunion un exemple en matière de développement durable. À court terme, la Région Réunion, entend favoriser le renouvellement du parc de maté-riel roulant et l’acquisition de bus « propres » (électriques, hybrides…). Elle a engagé des chantiers sur les routes nationales qui intègrent l’aménagement de sites propres pour les transports en commun et elle a d’ores et déjà lancé des études ciblées sur les points de congestion routière en vue de l’aménagement de voies réservées pour le passage des transports en commun.

Source : Plaquette du conseil régional, Les grands chantiers 2010.

3

Une vidéo réalisée à l’occasion du 1er anniversaire de la route des Tamarins présente les projets en cours de la Région en matière de déplacements

www.regionreunion.com/fr/spip/spip.php?article2393&var_recherche=tamarins&var_recherche=tamarins

Trans éco-express (TEE) : le dossier complet

www.regionreunion.com/fr/spip/spip.php?article2997

Internet

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3 Un territoire à vivre

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13 Soutenir le développement équilibré des microrégions

Lancé le 31 août 2010, le plan régional d’aides aux communes (300 millions d’euros sur quatre ans) vise à accompagner les communes pour le financement de leurs grands projets d’infrastructures. À cet effet, de nombreux appels à projets ont été lancés afin de recenser et de prioriser les besoins des com-munes avec un taux de subvention pouvant aller jusqu’à 80 % pour les communes de moins de 15 000 habi-tants. Les équipements éligibles sont les équipements culturels et salles de spectacles, les équipements sportifs de proximité et d’intérêt général ainsi que les écoles du premier degré et jardins périscolaires.

Source : Conseil régional.

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3 Un territoire à vivre

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14 POP : un engagement pour la réussite des jeunes

Cette action consiste à permettre à des lycéens réunionnais d’acquérir un ordinateur portable subven-tionné par la Région.• Les objectifs de cette action :– Favoriser l’appropriation des nouvelles technologies de l’information et de la communication par les

élèves dès la seconde dans le cadre de leur scolarité.– Réduire la fracture numérique entre les lycéens, certaines familles n’ayant pas les ressources finan-

cières nécessaires pour une telle acquisition.– Offrir la possibilité aux élèves de développer leurs connaissances en effectuant leurs recherches et

travaux à l’aide de l’outil informatique, tout en sensibilisant à l’univers des logiciels libres. En ce sens, l’action revêt une dimension pédagogique.• Sont éligibles à cette mesure les élèves qui entrent :– en seconde en voie générale, technologique ou professionnelle (Éducation nationale et enseignement

agricole ;– en apprentissage (niveaux de formation de niveaux 5 ou 4) ;– dans les Maisons familiales et rurales (mêmes niveaux de formation) ;La Région Réunion émettra des bons d’une valeur de 500 € qui seront distribués par les chefs d’éta-

blissement à chaque parent d’élève de seconde ou apprenti qui aura au préalable complété et transmis à l’établissement un formulaire de demande préétabli.

Source : Conseil régional.

1. Quels sont les grands domaines d’intervention de la Région (11, 12, 14) ?

2. En quoi les mesures prises traduisent-elles une volonté d’améliorer les conditions de vie de l’ensemble des habitants (12, 13, 14) ?

3. Pourquoi la question des transports est-elle très sensible à La Réunion ? Quelles solutions sont envisagées ? (12, 17, 18)

Questions

La présentation complète de l’action régionalewww.lepop.re/

Internet

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Étude de cas

Les enjeux d’aménagement

Des enjeux importants sur un territoire exigu

L’aménagement régional est un enjeu important qui vise prioritairement le développement de cette région ultrapériphérique (RUP). En même temps, il s’agit de concilier économie et exi-gences environnementales dans une perspective de développement durable.

Si, au fil de la décentralisation, la Région joue un rôle grandissant, d’autres acteurs y concourent et interviennent à différentes échelles. L’État en particulier est un acteur majeur à travers le « contrat de projets État-Région » renforcé par le protocole d’accord État-Région 2010, de même l’Union européenne par sa politique régionale.

15 Protéger et valoriser les paysages

Saint-Denis-de-la-Réunion

Saint-Benoît

Saint-Paul

Saint-Pierre

OCÉAN

INDIEN

21°

53°30’

Cœur naturel Cœur habité

Cœur cultivé

Cirque deMafate

Piton de laFournaise2 631 m

Piton des Neiges3 070 m

Cirque deSalazie

Cirque deCilaos

0 10 km

Le cœur du Parc(40 % de lasuperficiede l’île)

L’aired’adhésion

Le cœur naturel : espace à grand intérêt écologique

Le cœur habité : îlet de Mafate et celui des Trois Salazes (3 130 hectares, environ 800 habitants)

Le cœur cultivé : 1 140 hectares

Préservation maximale

Aménagements respectant les règles de protection.Reconnaissance du patrimoine culturel pour en préserver l’identité

Activités (élevage, agriculture, cultures vivrières et de géranium), encadrées et soutenues

Pas de réglementation spécifique, mais mise en œuvre d’une politique de développement durable

Territoires des communes ayant vocation à adhérer à la charte du Parc

Territoires des communes ayant vocation à adhérer à la charte du Parc

Le Parc national de la Réunion, créé en 2007, s’étend sur 10 500 hectares. Il correspond au territoire inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

LE CŒUR DU PARC L’AIRED’ADHÉSION

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Le site du Parc national de la Réunion www.reunion-parcnational.fr/

Internet

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16 Un nouveau schéma d’aménagement régional

Le présent SAR est le produit d’une démarche de révision du SAR de La Réunion de 1995. À la suite de l’évaluation effectuée notamment en 2005, il en prolonge les trois grands principes que sont :

– la protection des milieux naturels et agricoles ;– l’aménagement plus équilibré au service du territoire ;– la densification des agglomérations existantes et une structuration des bourgs.Malgré l’application de ces principes, la poursuite de l’étalement urbain, une insuffisante densification, un dévelop-

pement insuffisant des services et de la structuration des bourgs sont constatés. Ces dysfonctionnements génèrent des menaces croissantes sur les écosystèmes, en particulier dans les milieux aquatiques, et une congestion des infras-tructures croissante et inéluctable. Il est donc impérieux que ces principes soient précisés.

Compte tenu par ailleurs des quatre grands défis que La Réunion va devoir relever d’ici les vingt prochaines années : la dynamique démographique, qui verra la population atteindre le million d’habitants, le défi des changements clima-tiques, le défi de la mondialisation et de la libéralisation des échanges, notamment avec l’océan Indien, et enfin le défi de l’effet structurant des nouvelles infrastructures majeures qui vont équiper La Réunion, ces principes doivent être complétés.

C’est pourquoi le SAR se fixe quatre grands objectifs :– Répondre aux besoins d’une population croissante et protéger les espaces naturels et agricoles. Le pivot de cet

objectif est l’armature territoriale organisée autour de villes polarisantes au sein de bassins de vie ; une nouvelle mobi-lité par les transports collectifs, un meilleur accès aux services et un ménagement économe de l’espace.

– Renforcer la cohésion de la société réunionnaise dans un contexte de plus en plus urbain. Il s’agit de mettre en exergue les spécificités de La Réunion et de sa population dans les politiques d’aménagement du territoire.

– Renforcer le dynamisme économique dans un territoire solidaire : un aménagement du territoire au service du développement économique à partir des filières d’excellence et d’une cohésion territoriale organisée autour de bassins de vie.

– Sécuriser le fonctionnement du territoire en anticipant les changements climatiques : une démarche d’aménage-ment intégrant la gestion des ressources et des énergies, la lutte contre les risques et les pollutions et la protection et la valorisation des paysages et de la biodiversité, le tout en anticipant les changements climatiques.

Source : Conseil régional, Schéma d’aménagement régional, volume 1, 2010.

17 Une saturation routière à combattre

Le nouveau schéma d’aménagement régional : 4 volumes téléchargeables www.regionreunion.com/fr/spip/spip.php?article2903

Internet

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18 Le choix d’une nouvelle route littorale

Soumise à d’importants aléas naturels (chutes de blocs, éboulements, forte houle), l’actuelle route du littoral ne peut être sécurisée à 100 % et doit être remplacée par un nouvel ouvrage hors d’atteinte de ces événements. Financée dans le cadre des nouveaux accords de Matignon signés le 14 octobre 2010, la réa-lisation d’une nouvelle route du littoral vise donc à fiabiliser les transports de personnes et de marchandises entre Saint-Denis et La Possession mais aussi à supprimer les contraintes actuelles d’exploitation comme les basculements ou les coupures. D’un point de vue technique, la solution maritime a été retenue avec des ouvrages en mer sous forme de digues et de viaducs qui intègrent une emprise dédiée à un futur transport en commun en site propre (TCSP).

Source : Réunion mag’, n° 4, 2011 ?

Dossier complet sur la nouvelle route du littoral

www.regionreunion.com/fr/spip/spip.php?article2967

Internet

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4 Les enjeux d’aménagement

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19 Des programmes européens pour promouvoir le développement

Programme opérationnelMontant

(millions d’euros)Axes

Fonds européen de développement régional (FEDER convergence)

1 000

Infrastructures d’aménagement du territoire, des investissements productifs pour créer de l’emploi, des projets de développement local et des aides aux entreprises

Fonds européen de développement régional (FEDER coopération)

35,45Développement de la coopération avec les pays de la zone, notamment par la mise en réseau et l’échange d’expérience

Fonds social européen (FSE) 517Aide à l’emploi, formation professionnelle et insertion sociale

Fonds européen pour la pêche et l’aquaculture (FEP)

12,94 Développement de la pêche et de l’aquaculture

Développement rural du fonds européen agricole de développement rural (FEADER)

319Développement rural et agriculture, qualité de la vie en milieu rural et la diversification par le développement des activités touristiques rurales

1. Quels sont les différents acteurs de l’aménagement régional ? À quelles échelles se situent-ils ? (16, 18, 19)

2. Comment les exigences environnementales sont-elles prises en compte (12, 15, 16, 18) ?

3. Quels sont les enjeux de développement et d’aménagements liés à la mise en place du Parc national (6, 7, 15, 16) ?

Questions

L’ensemble des programmes opérationnels 2007-2013 (téléchargeables)

www.reunioneurope.org

Internet

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Étude de cas

L’insertion dans l’espace national et européen

Une région de l’océan Indien fortement polarisée par la métropole

L’influence de la métropole et de l’Union européenne, à la fois facteur de développement et de dépendance, est décisive pour La Réunion. Elle a généré d’importants transferts financiers favorisant le développement du secteur public et d’une économie de services dont le secteur de la consommation des ménages est l’un des piliers.

Cependant, la problématique de la mondialisation se traduit malgré les difficultés de compétiti-vité par une démarche volontariste d’insertion dans son espace régional qui n’en est qu’à ses débuts.

20 Des échanges extérieurs polarisés et déficitaires

Principaux fournisseurs et clients de la région (en millions d’euros), en 2009

Fournisseur Valeurs Clients Valeurs

France métropolitaine 2 262 France métropolitaine 108,9

UE hors France 499 Îles de l’océan Indien 50,6

dont Allemagne 130 dont Mayotte 25,3

États-Unis 306 dont Madagascar 16,2

Singapour 293 dont Maurice 7,2

Chine 234 UE hors France 36,2

Afrique du Sud 115 Hong Kong 9

Îles de l’océan Indien* 51 Inde 7,9

États-Unis 7,3

* Comores, Madagascar, Maurice, Mayotte, Seychelles.

Source : INSEE, Tableaux économiques régionaux, 2010.

21 Les flux aériens dominants avec la métropole

Trafic 2009 de l’aéroport Roland Garros

Source : Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion

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5 L’insertion dans l’espace national et européen

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22 Un tourisme d’agrément encore limité

N. B. : Le tourisme affinitaire désigne le tourisme familial ou chez des amis.

Source : INSEE, Économie de La Réunion, hors-série, 2011.

23 Plus de 100 000 Réunionnais en métropole (2006)

Source : Économie de La Réunion, n° 133, 2009.

Le bilan économique 2010 de La Réunion, téléchargeable par chapitre

www.insee.fr/fr/regions/reunion/default.asp?page=publications/revue/som_rvhs10.htm Internet

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5 L’insertion dans l’espace national et européen

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24 Une coopération régionale à promouvoir

Parmi les thèmes que le Président Didier Robert a tenu à partager avec les acteurs économiques :

– La dimension économique, liée aux échanges com-merciaux, les parts de marchés, les participations croi-sées, qui doivent davantage donner le rythme d’un partenariat durable entre les îles ;

– La prise de conscience collective et la mise en com-mun des moyens, des atouts, pour la recherche et la conquête de nouveaux marchés pour aller rechercher la croissance là où elle existe.

« Le Grand océan Indien doit devenir, plus qu’au-jourd’hui, le vrai terrain de “jeux” de nos entreprises. C’est tout l’espace des pays d’Afrique australe et orien-tale, de l’Inde à la Chine, de l’Asie à l’Australie que nous devons avoir en perspective... parce qu’isolément nous serons toujours plus fragiles que si nous agissions de manière coordonnée. »

Concrètement, le Président Didier Robert a rappelé que des actions sont déjà engagées :

– Dans le domaine du tourisme, avec le concept des « îles Vanille » pour donner une plus grande résonance à la promotion des destinations Réunion/Maurice ;

– Dans le domaine des énergies renouvelables avec le savoir-faire incontestable qu’il faut partager pour mieux répondre au défi de l’autonomie énergétique et d’un développement durable respectueux des écosys-tèmes, de la biodiversité.

Source : Compte-rendu d’un discours tenu devant la CCI de Maurice, www.regionreunion.com/fr/spip/spip.

php?article2781, mis en ligne le 21 février 2011.

1. Pourquoi peut-on dire que La Réunion est fortement polarisée par la France métropolitaine (20, 21, 22, 23) ?

2. Quels éléments montrent les limites actuelles de l’intégration régionale de La Réunion (20, 21, 24) ?

3. Quels sont les principaux enjeux de la coopération régionale pour La Réunion (24) ?

Questions

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�21°S

OCÉAN

INDIEN

Piton des Neiges3 070 m

Piton de la Fournaise2 631 m

La Possession

Le Port

St-Paul

St- Louis Le Tampon

St- Pierre

St-Joseph

St Benoit

St-André

MÉTROPOLE

Cirque deMafate

Cirque de Salazie

Cirque de Cilaos

Plaine des Palmistes

ST DENIS

ASIE DU SUD-EST

AFRIQUE

0 25 km

De fortes disparités régionales Une hiérarchie urbainetrès marquée

Métropole régionale

Axe de communication

Voie rapide des Tamarins

Aéroport

Agglomération+ importante –

Espace urbanisé à fonctionstertiaires dominantes

Espace agricole plusou moins dynamiqueet en voie de diversification

Cœur du Parc nationalet zone tampon,classés Patrimoine mondialde l’Unesco

Sucrerie �

Port

Insertion dans l’espacerégional et mondial

Axe maritimeinternational

Li�oral touristique

Aire d’influence de lamétropole régionale

L’ORGANISATION DE L’ESPACE DE LA RÉUNION

Polarisationpar la métropole

Le croquis de la région

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ST DENIS

Saint- Louis Le Tampon

Saint- Pierre

Le Port

Saint-Paul

Saint-AndréOCÉAN

INDIEN

Ouverture surl’espace mondial

Li�oral touristique

Sommet

Agglomération+ importante –

Réseau decommunication

+ important –

Polarisation parla métropole

Li�oral densément peupléet urbanisé

Métropolerégionale

Périphérie àdominante agricole

Espace naturel

Les espaces de la région Dynamiques régionalesPôles et réseaux

Piton des Neiges3 070 m

Piton de la Fournaise2 631 m

Le schéma de la région

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Légende :

Rivière des Galets

Rivière Saint-Étienne

0 25 kmRégion Réunion

Le fond de carte de la région