Transport routier, l'enquête de la Banque de France pour la FNTR

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Les entreprises de transport routier ont, en 2013, commencé à sortir de la crise qui a débuté en 2009. Les principaux clignotants passent au vert.

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2 ‐ Banque de France ‐ Direction Régionale ‐ LILLE ‐ Étude FNTR – Novembre 2014

Périmètre et représentativité de l’échantillon 5 527 entreprises avec bilan en 2013

(Chiffre d’affaires  >750 k€)

Codes NAF 4941A, 4941B et 4941C Chiffre d’affaires par salarié compris entre 50 k€ et 300 k€ Hors entreprises individuelles et auto entrepreneurs

233 151 salariés soit 70,2% du secteur (332 000 personnes environ*)

42 salariés en moyenne par entreprise

30 milliards d’euros soit 71,4% du secteur (42 milliards d’euros*)

environ 5,4 millions d’euros en moyenne par entreprise

11,3 milliards d’euros soit 77,4% du secteur (15 milliards d’euros*)

(*) source : INSEE, étude FNTR

Périmètre

Effectifs

Chiffre d’affaires

Valeur ajoutée

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3 ‐ Banque de France ‐ Direction Régionale ‐ LILLE ‐ Étude FNTR – Novembre 2014

83 % des entités ont moins de 50 salariéset réalisent

40 % du chiffre d’affaires total43% de la valeur ajoutée

8 % des entreprises ont plus de 100 salariéset assurent

45 % de l’activité globale42 % de la valeur ajoutée

Structure du TRM (données 2013)Un secteur émietté

9 % des entreprises de 50 à 99 salariésassurent

15 % de l’activité globale15 % de la valeur ajoutée

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4 ‐ Banque de France ‐ Direction Régionale ‐ LILLE ‐ Étude FNTR – Novembre 2014

Quasi stabilité du chiffre d’affaires : +0,6% (gazole inclus) Maintien de l’emploi : +0,3 % Un secteur faiblement exportateur, 7,3% du CA contre 13% pour les services 

en France

chiffres d’affaires et effectifs ne progressent pas …

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5 ‐ Banque de France ‐ Direction Régionale ‐ LILLE ‐ Étude FNTR – Novembre 2014

Le taux de valeur ajoutée bénéficie légèrement du repli du prix du gazole …

?

Septembre 2014 (moyenne 9 mois)

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6 ‐ Banque de France ‐ Direction Régionale ‐ LILLE ‐ Étude FNTR – Novembre 2014

… mais aussi de la maîtrise des frais généraux(hors sous‐traitance)

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7 ‐ Banque de France ‐ Direction Régionale ‐ LILLE ‐ Étude FNTR – Novembre 2014

après plusieurs années d’érosion continueLa rentabilité d’exploitation se stabilise 

et se redresse même légèrement

Taux deValeur ajoutée

(valeur ajoutée / chiffre d’affaires)

Taux deMarge brute d’exploitation

(EBE / chiffre d’affaires)

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8 ‐ Banque de France ‐ Direction Régionale ‐ LILLE ‐ Étude FNTR – Novembre 2014

L’effort d’investissement a été globalement maintenu en 2013assurant le maintien en l’état du parc

Taux d’investissement d’exploitation en %

(Investissements / Valeur Ajoutée)

Degré d’obsolescence des immobilisations d’exploitation

(Amortissements cumulés / Immo d’exploitation)

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Sous‐traitance : recours accru depuis 2 ans

Les entreprises du TRM cèdent 18 % de leur chiffre d’affaires en sous‐traitance

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Les marges de manœuvre après paiement des salaires cessent de s’éroder 

pour la première fois depuis la crise …

10,9

9,9

10,3 9,99,8 9,5

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… mais le rendement des équipements se stabilise en 2013 à un (très) bas niveau

« Pour produire 1 € de valeur ajoutée il faut 1 euro d’équipements »

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Résultat net

Net regain des résultats courants qui redeviennent supérieurs aux plus values de cessions

Taux de résultats  : Résultats / (production + ventes marchandises)

MAIS 36% des entreprises ont un RCAI négatifcontre 23% pour les entreprises de service en France

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Partage de la richesse créée

Stabilisation de la part de valeur ajoutée consacrée aux charges de Personnel Baisse du poids des impôts Baisse des dividendes Nouvelle diminution du poids des charges d’intérêts (1,8%)

L’autofinancement bénéficie d’une moindre part consacrée aux charges de personnel, aux impôts, aux dividendes et aux intérêts

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Délais de paiement Clients :Après une tension à la hausse en 2010,les délais d’encaissement clients  sontrevenus à leur niveau d’avant crise

Moins de 5 jours de chiffre d’affaires,

Moins que la moyennedes services

Des Besoins en fonds de roulement d’exploitation bien maîtrisés

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15 ‐ Banque de France ‐ Direction Régionale ‐ LILLE ‐ Étude FNTR – Novembre 2014

La trésorerie courante se redresse légèrement à un niveau d’ensemble confortable

(disponibilités)                 (crédits bancaires à court terme)

Une situation favorable d’ensemble :La moitié des entreprises affichent au moins 21 jours de trésorerie disponible

Seulement 25% des sociétés recourent aux crédits à court terme

PROVINCE :Trésorerie 2013 :

‐ actif : 53 jours de CA‐ passif : 14 jours de CA

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16 ‐ Banque de France ‐ Direction Régionale ‐ LILLE ‐ Étude FNTR – Novembre 2014

Un secteur qui renforce ses fonds propreset se désendette

Un quart des entreprises a un taux d’endettement élevé représentant         plus de 2,3 fois les fonds propres

Un quart des entreprises a un faible taux d’endettement inférieur à 40%

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17 ‐ Banque de France ‐ Direction Régionale ‐ LILLE ‐ Étude FNTR – Novembre 2014

Une forte majorité de sociétés dont la capacité de remboursement semble assurée Des charges financières contenues représentant 11,9% de la marge brute contre 

plus de 14% en 2009

Un moins grand nombre d’entreprises 

à capacité de remboursement 

altérée

Ventilation du secteur selon la capacité de remboursement( Endettement financier / Autofinancement, en années)

Une capacité de remboursement dans l’ensemble satisfaisante

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18 ‐ Banque de France ‐ Direction Régionale ‐ LILLE ‐ Étude FNTR – Novembre 2014

Cotation Banque de France 2008 ‐ 2013

En nombre d’entreprises

CotationsBDF

Cotation défavorable : Nette augmentation du nombre 

d’entreprises : près de 6% des entreprises et des effectifs en cote 6

Deux tiers des entreprises du TRMemployant 70% des effectifs

bénéficient d’unecotation BDF favorable (3 et 4)

Cotation 5 : augmentation de la part d’entreprises  présentant des signes de 

fragilité

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