Trader Septembre 2012
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Numéro 01 - 26 Septembre 2012 - 1500 FCFA
Comment
Dix étapes pour décrocher un crédit immobilier
Guide du Banquier
MÉTIER DE LA FINANCE. Le métier de Trader
page 11
DOSSIER ENTREPRISE. SMB : Des vagues
porteuses d’espoir page 26
FEEDBACK. L’oracle d’Omaha :
Warren BUFFETT page 33
Édité par XPERTS EDITIONS SARL Capital: 5 000 000 FCFA - 25 BP 70 CIDEX I ABJ .25
Deux Plateaux Vallons Tel: 22-41-06-37- Récépissé DU PR N° 17/D
= = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = RÉDACTION
D I R E CT R I C E D E P U B L I CAT I O N: N’TCHOBO MARIE PAULE
R E DACT E U R E N C H E F: ANÉDJO FRANÇOIS
R E S PO N S A B L E A RT I S T I Q U E:KASSI JEAN SAMUEL
= = = = = = = = = = = = = == = = = = = = = = = = = = DISTRIBUTION
RESPONSABLE DISTRIBUTION:N’GUESSAN VINCENT
RESPONSABLE COMMERCIAL:KARABOUALI HAWA
= = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = IMPRESSION
EXEMPLAIRES: 5 000 EXEMPLAIRES
DISTRIBUTION:EDIPRESS
IMPRIMEUR:PHOENIX.COM
I nvest i r en bourse ! ! ! Nombreux sont ceux qui le souhaitent , mais t rès peu le font . Et pourtant , le marché bours ier sous régional
regorge d’énormes opportunités de prof its pour l ’ ivoir ien à revenu moyen. D’où v ient alors le mal? J’ai tenté de poser la question à des ivoiriens. Leurs réponses, aussi simples et directes : « La bourse, c’est trop compliqué ! », « ce truc-là, c’est pour les riches » ou encore, « ça m’intéresse, mais je ne sais pas comment faire ». Tant
de raisons, qui traduisent pour chacune d’elles la méconnaissance de cet instru-ment financier d’intérêt qu’est la bourse. Comment sensibiliser les ivoiriens à la chose boursière ? Comment leur démontrer qu’il n’est pas difficile d’investir en bourse ? Que cela ne nécessite pas forcément des millions, mais une épargne constante ? Autant de questions.Ne placez pas votre épargne en bourse pour la récupérer la semaine ou le mois suivant. Bien au contraire, investir en bourse est un choix pour le long terme. Il vous permet de bien rentabiliser votre épargne pour financer des projets impor-tants (achat de maison) ou vous garantir une retraite paisible, à l’abri des soucis financiers. Bien entendu, pour y arriver, il vous faut choisir avec soin les entre-prises dans lesquelles vous investissez, prendre en compte leurs perspectives, vos projets et surtout déterminer votre profil d’investisseur. Vous devez aussi suivre fréquemment les évolutions des titres sur le marché, en vue de saisir les opportunités ponctuelles ou de savoir quand vendre, acheter ou simplement s’il vous faut conserver un titre que vous détenez.Le magazine Trader a décidé de vulgariser la bourse et les produits financiers en général. Mais au-delà d’une simple action de sensibilisation, Trader est votre conseiller financier. Il simplifie les tâches des investisseurs qui ne s’y connais-sent pas et épaule ceux qui s’y connaissent mieux. Il forme aux techniques de gestion de portefeuille, informe sur les évènements majeurs du monde boursier et conseille en recueillant les avis de divers professionnels du marché. Bien plus encore, Trader vous présente les produits financiers les plus intéressants (bancaires, d’assurance ou de bourse), qu’il analyse à la loupe, pour en dégager les forces et faiblesses afin de montrer comment les utiliser dans la gestion de votre épargne. En un mot, Trader vous aide à vous construire un lendemain meilleur. A vos marques...
Marie Paule N.
ENCOUVERTUREComment investir en bourse dans l’UEMOA?
ABONNEMENT
VIA nos distributeurs ou CONTACTEZ NOUS:
[email protected] Tel.: 22 41 06 37
MESSAGE DE
L’ÉDITEUR
Il existe plusieurs moyens d’investir à la BRVM, la bourse a conçu des vecteurs d’investissement adaptés au profil de chacun de nous...
Directrice de Publication
L A BOURSE OU LA VIE?
Pour 1 an 30 000 FCFA
Livraison sur votre lieu de travail
Trader | Parution 01 | Septembre 2012 5
SOMMAIREESPACE DEBUTANT06 Débuter En Bourse Comment investir en bourse?08 Parole d’Analyste Que signifie la valeur ajoutée?10 Concept A La Une Qu’est-ce qu’un club d’investissement?11 Métiers de la Finance Le Métier de Trader
CONSEILS D’XPERTS18 Nos Conseils Des opportunités à saisir19 Conseils d’un Spécialiste “Une phase de croissance s’annonce...”20 Analyse du Carnet d’Ordre Analyse du carnet d’ordre au 21 Septembre 201222 Guide du Banquier Dix étapes pour décrocher un crédit immobilier24 Guide de l’Assureur Comment choisir son assureur?
GESTION D’ACTIF26 Dossier Entreprise SMB : Des vagues porteuses d’espoir30 Espace du Gestionnaire Passer des ordres pour gérer votre risque...32 On the Spot Phenix : Faites renaitre votre épargne33 Feedback L’oracle d’OMAHA : Warren BUFFETT
26 SEPTEMBRE 2012
06
12DIX ETAPES POUR DECROCHER UN CREDIT IMMOBILIER
COMMENT INVESTIREN BOURSE?
22
33
INFOS FINANCIÈRES12 Performances Du Marché Quand l’optimisme regagne la BRVM !!!14 Résumé au 21 Septembre 2012 Évolutions majeures15 Résumé au 21 Septembre 2012 Détails du marché16 Autres Marchés Matières Premières : L’Hévéa, Nouvelle OPEP ?17 Autres Marchés Marché des devises
34
L’ORACLE D’OHAMA: WARREN BUFFETT
GLOSSAIRE
QUAND L’OPTIMISME REGAGNE LA BRVM
73%L
e marché boursier sous-régional
propose des options de placements
adaptées à chaque ivoirien. Que vous
soyez petit ou grand épargnant, que
vous connaissez la bourse ou non, il existe une
ou plusieurs formules d’investissement adap-
tées à votre profil. Ce guide vient vous aider à
faire vos débuts en bourse. Il est à titre indica-
tif, car le choix final vous revient.
Quatre critères à considérer pour choisir votre
formule d’investissement en bourse : le mon-
tant mensuel que vous désirez investir, votre
connaissance en bourse, l’accès à l’information
et le temps que vous pouvez allouer à la re-
cherche et au suivi de votre portefeuille.
Pour une épargne mensuelle inférieure à
75 000 FCFA et un capital de départ inférieur
à 300 000 FCFA, il est préférable d’investir
dans un Organisme de Placement Collectif
en Valeurs Mobilières (OPCVM), notamment
un fond commun de placement (FCP). L’union
faisant la force, ces structures se chargent de
regrouper les fonds des investisseurs et de les
placer sur le marché boursier. Ils sont gérés
par des professionnels du marché boursier, qui
mettent leur savoir-faire à la disposition des
épargnants. De plus, ces fonds peuvent négo-
cier des réductions importantes de frais de
transaction auprès des SGI, puissent qu’ils dé-
tiennent une large surface financière. Lorsque
le portefeuille d’un FCP s’apprécie (déprécie), la
valeur des actions détenues par ses adhérents
augmente (diminue) proportionnellement. Ce-
pendant, ces fonds sont très diversifiés, si bien
qu’ils offrent des taux de rendement maximaux
assez faibles, oscillant entre 4% et 9%, dépen-
damment du fond. Mais ils fournissent une
bonne stabilité de revenus.
A ceux qui ne connaissent pas assez le marché
boursier ou les entreprises cotées, ne disposant
pas d’assez de temps pour gérer leur compte,
mais pouvant investir au delà de 100 000 FCFA
par mois… Conseil : confiez votre investisse-
ment à un professionnel en gestion de porte-
feuille. Cette option vous ouvre les portes à
une capacité de bénéfice, virtuellement sans
limite, largement plus élevée que les FCP.
«C’est le ren-dement total de l’action SAPH sur le marché pen-dant l’année 2011»
INVESTIR EN BOURSE DANS L’UEMOA, C’EST FACILE !!! POURTANT, LE CITOYEN MOYEN N’EN A PAS L’IMPRESSION. IL PENSE QU’IL LUI FAUT BEAUCOUP D’ARGENT POUR COMMENCER OU QU’IL LUI FAUT ÊTRE UN FINANCIER CHEVRONNÉ POUR SUIVRE SES INVESTISSEMENTS. LA VÉRITÉ EST TOUT AUTRE, TOUT LE MONDE PEUT INVESTIR EN BOURSE SOUS UNE FORME OU UNE AUTRE...
COMMENTINVESTIR EN BOURSE?
ESPACE DEBUTANT | Débutez en bourse
6 Trader | Parution 01 | Septembre 2012
Dans ce cas de figure, le risque asso-
cié est plus élevé. Vous bénéficierez,
tout comme dans un FCP, de l’exper-
tise des spécialistes gérant votre
investissement. De plus, la gestion de
votre portefeuille se fera en fonction
de vos besoins, de vos projets et sur-
tout de votre niveau de tolérance au
risque. Si vous choisissez un bon ges-
tionnaire, ce dernier essayera de bien
vous connaître et de développer une
stratégie d’investissement taillée à
votre mesure. Il ajustera continuel-
lement sa stratégie pour l’adapter
aux changements dans votre vie. C’est
le principal avantage
de cette formule
puisque les
investissements des FCP sont
plutôt adaptés aux objectifs du fond
et non aux vôtres.
Avec une épargne mensuelle supé-
rieure à 100 000 FCFA et un capital
de départ supérieur à 500 000
FCFA… ceux qui sont désireux,
non seulement d’apprendre sur
la bourse, mais aussi d’y accorder
le temps nécessaire, nous vous
conseillons de gérer vous-mêmes
votre argent. Pour un bon départ,
il serait mieux de vous associer avec
des amis et créer un club d’inves-
tissement, le temps pour chacun de
vous de mieux connaître le marché,
avant d’investir tout seul. Cette op-
tion est la plus risquée des trois. Le
risque, ici, est aggravé par votre mé-
connaissance du milieu. Mais comme
on le dit, on ne fait pas des omelettes
sans casser des oeufs.
Comme vous le voyez, tout
le monde peut donc in-
vestir en bourse. Vous pou-
vez, tout aussi bien, combi-
ner les options énoncées plus
haut. Le plus important, c’est
de vous connaître surtout dé-
terminer le niveau de risque que
vous êtes prêt à accepter,
sachant que, plus vous
prenez des risques, plus
vous pouvez gagner. C’est
donc à vous de faire le saut !
Par D. Olivier
Contrairement aux idées reçues, la bourse n’est pas une pana-cée. Chaque personne trou-vera sur ce mar-ché une option d’investissement adaptée à son profil.”
ESPACE DEBUTANT | Débutez en bourse
Trader | Parution 01 | Septembre 2012 7
P armi les critères d’évaluation de profitabili-
té, la valeur ajoutée est l’un des concepts les
plus méconnus des investisseurs, qui bien
au contraire, mérite toute leur attention. En
effet, elle leur permet de mieux évaluer l’efficacité de la
stratégie développée par les dirigeants d’entreprise. Pour
certains, la valeur ajoutée est souvent réduite à un simple
solde intermédiaire figurant dans le compte de résultat.
Pour d’autres, elle ne représente qu’une formule : celle du
chiffre d’affaires auquel on retranche les achats, les coûts
de production et les services extérieurs. Mais, en réalité, la
valeur ajoutée représente bien plus que cela. Elle indique
le résultat de la stratégie développée par une entreprise
sur une période. On peut entendre par stratégie, l’en-
semble des actions initiées par les dirigeants d’une struc-
ture afin d’accroitre la profitabilité de cette dernière. Ces
actions visent donc à combiner de façon optimale tous
les facteurs de production dont dispose l’entreprise, que
sont les employés et les machines (machines de produc-
tion, ordinateurs, programmes informatiques et brevets),
afin d’en tirer un maximum de profitabilité. C’est ainsi
que la valeur ajoutée, telle que calculée dans le compte
de résultat, représente la valeur totale de richesse créée
par toutes les composantes d’une entreprise. Raison pour
laquelle, elle est calculée en soustrayant du chiffre d’af-
faires, toutes les charges destinées à des personnes et
établissements extérieurs à l’entreprise, en vue de déga-
ger ce qui revient exclusivement à l’entreprise.
La problématique de toute entreprise, est donc de trou-
ver la formule efficace qui lui permettrait d’accroitre sa
valeur ajoutée au fil du temps. Si la stratégie développée
par les dirigeants est efficace, elle se matérialisera obli-
gatoirement par une augmentation de la valeur créée par
l’entreprise. Pour les investisseurs que nous sommes, il
est important d’être informé sur la stratégie développée
par les dirigeants des entreprises dans lesquelles nous
comptons investir, d’analyser celle-ci, afin de juger son
efficacité. Si la stratégie est efficace, cela se matériali-
sera tôt ou tard par un accroissement effectif du résultat
de l’entreprise et par ricochet des dividendes perçus. La
question est alors de savoir, quelles sont les différentes
stratégies que peut développer une entreprise et com-
ment mesurer leur effectivité ?
Une entreprise crée de la valeur en combinant de façon
optimale les moyens techniques, les ressources natu-
relles et les compétences humaines dont elle dispose. Il
existe trois grands groupes de stratégies. Celles qui visent
à accroître le chiffre d’affaires réalisé, celles qui réduisent
les charges par une meilleure utilisation des ressources
et celles qui combinent les deux autres.
Une entreprise peut opter pour des stratégies visant à ac-
croître le chiffre d’affaires en tentant d’établir une diffé-
rentiation plus grande de ses produits par rapport à ceux
des concurrents.
Pour tout investisseur, la priorité est d’investir dans une entreprise qui fait des profits et continuera d’en faire. Mais comment savoir qu’une entreprise est créatrice de valeur?
Comment sélectionner, parmi les entreprises cotées, celles qui vous permettront de réaliser un rendement maximal dans le futur et par conséquent, de mieux rentabiliser votre investissement ?
ESPACE DEBUTANT | Parole D’Analyste
QUE SIGNIFIELA VALEUR AJOUTÉE?
Trader | Parution 01 | Septembre 2012 8
Dans ce cas, elle tentera d’accroître la valeur perçue de ses
produits en les positionnant, soit comme produits de qualité
supérieurs à ceux de la concurrence, soit comme des produits
conférant à leur propriétaire un prestige particulier ou fina-
lement en communiquant sur sa marque dans le but d’ame-
ner ses clients à acheter ses produits à des prix élevés ; et
cela, simplement par ce qu’ils sont vendus par elle.
Comme énoncé plus haut, il est fréquent de voir, dans le sec-
teur des services, des entreprises qui communiquent sur la
qualité de leur service. NSIA Côte d’Ivoire par exemple, avait
pour devise le règlement de ses sinistres en moins de 10
jours. Aussi, les marques de vête-
ments telles que, Louis Vuitton
par exemple, se sont positionnées
au fil du temps comme étant des
produits de luxe destinés à une
clientèle raffinée. Cela permet à
la compagnie, de vendre ses sacs
à des prix très élevés. Au titre des
communications sur la marque
par exemple, les entreprises de fabrication de produits élec-
troniques, telles que Samsung, par exemple, sont parvenues
à faire admettre aux consommateurs qu’une fois qu’un pro-
duit est Samsung, il est de qualité supérieure aux produits
concurrents.. .
D’autres entreprises développent des stratégies visant à
accroitre le chiffre d’affaires en augmentant la quantité
vendue de ses produits. Cette option a pour but de maximi-
ser la rentabilité des coûts fixes, qui dans ce cas serviront
à la réalisation d’un montant de vente plus élevé. Plusieurs
pistes peuvent être mises à contribution par les dirigeants
pour vendre leurs produits en quantité. Il existe les straté-
gies de différentiation par le prix, qui visent à réduire le prix
des produits vendus par rapport à ceux de la concurrence en
vue d’accroitre ses ventes. Les concessionnaires chinois uti-
lisent cette stratégie en Côte d’Ivoire, en réduisant considé-
rablement leurs prix comparés à ceux des concessionnaires
concurrents. C’est à ce titre que certains véhicules sont même
vendus à 7 millions de FCFA, largement en dessous des prix
pratiqués par leurs concurrents.
D’autres stratégies visent à réduire les coûts entrant dans
la création du produit. Pour atteindre cet objectif certains
dirigeants optent pour l’optimisation de leur processus de
production dans le but de produire à moindre coût. Une en-
treprise industrielle, par exemple, peut utiliser des machines
plus performantes. C’est le cas de PALMCI et SMB qui ont
acquis récemment de nouvelles machines plus performantes
que celles utilisées par le passé. Cela leur permet de pro-
duire plus à moindre coût.
Certaines entreprises décident même de bâtir une stratégie
qui combine les éléments mentionnés plus haut. C’est-à-dire
des entreprises qui allient à la fois des stratégies de diffé-
rentiation, d’agressivité com-
merciale et d’optimisation de
processus. Ces entreprises
sont très souvent les plus
rentables car elles arrivent à
capitaliser à tous les niveaux
de leur chaîne de valeur.
Pour les investisseurs, comprendre la stratégie employée par
une entreprise pour accroître son niveau de valeur ajoutée
est primordial. Cette stratégie doit être adaptée au type de
marché dans lequel évolue l’entreprise. Cela permet, sans
aucun doute, à l’investisseur d’identifier les entreprises qui
posent des actes de nature à devenir plus rentable dans le
futur. Il faut donc analyser la variation de la valeur ajoutée
d’une période à une autre et tenter d’obtenir des explications
stratégiques aux variations observées, pour mieux anticiper
sur les performances futures de l’entreprise.
Par M. Allah
ESPACE DEBUTANT | Parole D’Analyste
Trader | Parution 01 | Septembre 2012 9
La valeur ajoutée est la principale conséquence de la stratégie mise en place par une entreprise.
Figurant parmi les moyens d’investissement en bourse
les plus méconnus, les clubs d’investissement offrent
cependant beaucoup d’avantages à leurs membres.
Surtout pour les novices en la matière. Un club
d’investissement en bourse est une association d’individus
qui rassemble les fonds de ses membres pour les inve-
stir en bourse dans un portefeuille commun. Ainsi chaque mois,
les membres du club apportent des fonds et décident ensemble
des investissements à réaliser avec ce pot commun. Les clubs
d’investissement sont un moyen très efficace de faire ses pre-
miers pas en bourse. Il permet, en effet, un partage de connais-
sances, enrichissant ainsi les compétences de chaque membre et
la forme de l’investissement individuel. Il est conseillé de limiter
les contributions de chaque membre à des montants égaux en
vue de préserver la cohésion du club. Le club d’investissement
renforce par ailleurs la capacité d’investissement de ses mem-
bres en leur permettant de transiger sur des titres aux cours
élevés grâce à l’unification de leurs épargnes. Il est aussi facile à
créer. Pour qu’un club puisse investir en bourse, il suffit d’ouvrir
son compte dans une Société de Gestion et d’Intermédiation
(SGI) et de lui communiquer vos statuts.
Un club doit être composé d’au moins 5 membres, 25 au maxi-
mum, pour être plus efficace. En Côte d’Ivoire, il ne peut exister
que sous la forme d’indivision. Les fonds du club appartiennent
au groupe et ne peuvent être divisés entre les membres. Il est
dirigé par un bureau, composé d’au moins 3 personnes et choisis
parmi les clubistes. Ce sont le président, le trésorier et le se-
crétaire. Ils sont élus à la majorité simple pour un mandat d’un
an renouvelable. Le bureau du club a pour mission de veiller à
l’exécution des décisions prises par les clubistes.
Pour une bonne gestion, les membres doivent se réunir environ
une fois par mois. Les décisions sont prises par vote, le mode
de vote étant défini dans les statuts. Au cours d’une réunion, les
membres discuteront du bilan des actions et de l’analyse de leurs
conséquences, du point de vue de la conjoncture économique et
des analyses sectorielles, des propositions d’achat ou de vente
de titres et enfin, de la sélection des valeurs à suivre. Organisez-
vous donc entre amis, collègues ou parents, et créer votre club.
Par J. Kadjo
LE CLUB D’INVESTISSEMENT VOUS OFFRE LA POSSIBILITE D’INVESTIR TOUT EN
APPRENANT DES AUTRES
ESPACE DEBUTANT | Concept à la Une
QU’EST CE QU’UNclub d’investissement?
10 Trader | Parution 01 | Septembre 2012
Lorsqu’un investisseur passe un ordre de bourse. Il est fort possible que la personne à l’autre bout de la transaction soit un trader. Qui sont-ils? De quoi vivent-ils? Comment faire pour en devenir un ?
LE METIER DETrader
Un trader est avant tout un
particulier comme vous
et moi. Certains d’entre
eux interviennent au
sein des banques d’investissements
ou de sociétés de gestion d’actifs. Ils
y réalisent les placements financiers
pour les clients. D’autres, au contraire,
sont des traders indépendants qui
investissent à leur propre compte
dans le but de réaliser des profits.
Les traders sont des négociateurs
de produits financiers. Lorsqu’ils
travaillent pour une institution
financière, ils sont très souvent
rassemblés au FrontOffice, d’une salle
de marché, où ils passent les ordres
de bourses. Les traders indépendants,
quant à eux, peuvent être habilités
à intervenir sur les marchés depuis
chez eux au moyen d’une connexion
internet. Les traders spéculent le
plus souvent, en achetant ce que
les autres investisseurs sont prêts
à vendre et en vendant ce qu’ils
veulent acheter. Un bon trader doit
être alors en contact permanent
avec l’information à propos des
différentes entreprises cotées en
bourse, en vue de sélectionner avec
soin les titres qu’il achète ou vend.
Cette information lui parvient,
outre les médias traditionnels, par
le biais d’agences de presse ou
des terminaux spécialisés tels que
Trader Club et le magazine Trader. Ce
métier exige une bonne résistance
au stress, de l’audace et une forte
capacité d’analyse, de synthèse et
d’adaptation. Il demande aussi une
bonne maîtrise des outils d’analyse
et de modélisation. Pour devenir
trader, avoir un cursus mathématique
ne suffit pas. Votre formation doit
inclure un 3ème cycle financier, plus
précisément en ingénierie financière,
niveau minimum BAC+5. Lorsqu’ils
travaillent pour des structures
financières, les traders sont le plus
souvent rémunérés à l’aide d’une
prime fixe et d’une commission qui
varie selon leur performance. Le
métier de trader procure en effet
une rémunération satisfaisante. Un
débutant sur la sphère ouest-africaine
peut espérer toucher entre 500 000 et
1 000 000 FCFA par mois. Ce montant
peut monter de manière indéfinie
pour les traders indépendants. Dans
les pays développés, l’importance
grandissante des produits exotiques
a contraint les traders à faire le pas
vers la gestion des risques de marché,
au détriment de la spéculation. Le
marché boursier régional de la BRVM
a besoin de plus de traders en vue
de rationaliser ses transactions. Si
vous sentez la fibre pour ce métier,
n’hésitez donc pas!!!
Par D.Olivier
ESPACE DEBUTANT | Métiers de la Finance
11 Trader | Parution 01 | Septembre 2012
L’indice BRVM Composite a
achevé la séance du Vendredi,
21 Septembre à 147,39 points
et enregistre ainsi une légère
hausse de 0,02% contre ses 147,36 points,
le vendredi 7 Septembre. Il se rapproche
ainsi de sa valeur maximum de ces trois
derniers mois, qui est de 148,93 points.
Quant à l’indice BRVM 10, il clôture en
hausse à 163,43 points, soit une légère
hausse de 0,41% par rapport à ses 162,81
points en début de période. La capitali-
sation boursière s’élève
à environ 3 418 Milliards
FCFA pour les actions et
796 Milliards FCFA pour
les obligations pour un
total de 4 215 Milliards
FCFA .
L’activité a encore été
très intense, avec un total
de 679 328 actions et 617 obligations
échangées. Au total, 2 835 Millions FCFA
ont circulé sur les deux marchés, dont 2
829 Millions FCFA en action et 6 Millions
FCFA en obligation. Le marché des ac-
tions a donc contribué à plus de 99,78%
du total transigé.
Du coté des actions, SONATEL et SAPH
ont, à elles seules, contribuées pour
71,07% du montant total échangé, à rai-
son de 1 391 Millions FCFA pour SONA-
TEL et 619 Millions FCFA pour SAPH CI.
L’obligation PALMCI 7% 2009-2016 s’est
aussi fait remarquer en comptant, à elle
seule, pour 41,35% des échanges sur le
marché obligataire.
ANALYSE SECTORIELLELes secteurs les plus rentables ont été
ceux des autres secteurs et du transport.
Si vous aviez acheté à leur plus bas niveau
et vendu au plus haut, vous auriez réalisé
des rendements respectifs de 13,57% et
7,08%. La croissance des autres secteurs
est uniquement due au titre SETAO qui
a connu un écart maximum de 13,57%.
Malgré l’incapacité apparente de SETAO
à résorber les difficultés qui impactent
négativement ses résultats, les inves-
tisseurs semblent optimistes quant aux
perspectives futures de la société, du fait
de la reprise des activités économiques.
Le titre BOLLORE, malgré sa perte de
7,28%, reste le plus rentable dans le sec-
teur du transport.
Avec sa croissance de 13,56%, les autres
secteurs ont enregistré la plus forte
croissance sur la période. Quant aux sec-
teurs de la finance et du transport, ils ont
reculé sur la période en enregistrant des
pertes respectives de 2,19% et 1,77%. En
effet, le titre BICICI figure parmi les plus
fortes baisses. Son cours se situait à 35
900 FCFA le 07 Septembre pour 33 300
FCFA au 21 Septembre, soit une perte
de 7,24%. Cependant, la société a réalisé
un résultat net de 2,25 Milliards FCFA en
2011, en augmentation de 181,77%. La
baisse du cours de l’action pourrait donc
être éphémère et le titre pourrait rega-
gner les 35 000 FCFA
dans les semaines
à venir. La baisse du
secteur du transport
s’explique par la chute
de 7,28% du titre BOL-
LORE, qui s’est réajusté
à 47 100 FCFA après
avoir atteint 50 530
FCFA le 17 de ce mois.
TITRES LES PLUS ECHANGÉSLes actions les plus actives ont été ETI
et SAPH pour lesquelles respectivement
622 683 et 16 683 actions ont été échan-
gées. L’action ETI a touché son plus bas
niveau des trois derniers mois. Son cours
actuel, de 36 FCFA, est jugé intéressant
par certains investisseurs, qui ne boudent
pas leur plaisir sur les transactions. SO-
NATEL attire également certains investis-
seurs du fait de la réduction des tarifs des
QUAND L’OPTIMISMEREGAGNE LA BRVM !!!
Le marché reprend des couleurs après les baisses soutenues, observées ces trois derniers mois. La zone UEMOA est à nouveau sur le chemin de la croissance.
INFOS FINANCIÈRES | Performance du marché
12 Trader | Parution 01 |Septembre 2012
appels vers l’UMEOA, suite à
la suppression des surtaxes
des appels entrants. Cette
nouvelle réjouit les inves-
tisseurs qui voient en elle,
le signe d’une augmentation
future de la consommation.
Cependant, SAPH et CFAO ont
connu le niveau d’activité le
plus surprenant par rapport à
leur niveau habituel de ces 3
derniers mois, comme le tra-
duit notre ratio d’exception-
nalité qui s’élève respective-
ment à 197,25% et 237,09%.
Au total 16 683 actions SAPH
et 2 995 actions CFAO ont été
échangées au cours des deux
dernières semaines, alors que
leurs moyennes harmonisées
sur la même période, se si-
tuent à 8 458 actions pour
SAPH et 1 263 actions pour
CFAO.
PERFORMANCE INDIVIDUELLESur le plan des performances
individuelles, la palme des
rendements sur ces deux
semaines doit être décer-
née à FILTISAC. Si vous aviez
acheté le titre à son niveau
le plus bas, 3 305 FCFA, et
vendu lorsqu’il a atteint 4
000 FCFA, ou vice versa, vous
auriez réalisé un rendement
brut de 21,03%. En ce début
de campagne café-cacao, les
reformes, visant à réduire
la vente de sacs de contre-
bande, rassurent les inves-
tisseurs qui voient en cela,
un signe d’une amélioration
certaine des performances de
l’entreprise.
Le titre CIE ne s’est pas mal
comporté non plus ; il aurait
permis aux spéculateurs les
plus avertis, de réaliser un
rendement brut de 20%, si
les investissements avaient
été faits au bon moment. Le
cours de l’action CIE est en
constante hausse, due à la
reprise des ses activités sur
l’ensemble du territoire ivoi-
rien, le recouvrement de ses
créances dans l’ex zone CNO
et à la hausse de ses expor-
tations. De plus, l’introduc-
tion des nouveaux modes de
paiement des factures via
ORANGE MONEY et le réseau
de la BIAO, rassure les inves-
tisseurs. Pour finir, le résultat
net de l’entreprise est passé
de 6 112 Millions FCFA en
2010 à 6 335 Millions FCFA
en 2011. Les investisseurs
anticipent donc une pour-
suite des bons résultats pour
2012.
Les plus fortes baisses, quant
à elles, ont été l’apanage de
BICICI et UNILEVER, qui ont
perdu respectivement 7,24%
et 7,5%.
PERFORMANCE SUR TROIS MOISSur les 30 derniers jours,
CFAO et SETAO ont connu les
plus fortes hausses respec-
tives de 50,02% et 31,11%.
Les plus fortes baisses ont
été enregistrées par les so-
ciétés TOTAL et BICICI qui
ont perdues 7,84% et 7,24%.
Au cours des trois derniers
mois, par contre, CFAO et
SARI ont enregistré les meil-
leures performances avec des
croissances respectives de
135,74% et 72,46%. Les plus
fortes baisses ont été enre-
gistrées par SOGB et SAPH
qui ont perdues 28,09% et
13,64%.
Par M.P. N’tchobo
“L’action CFAO croit de 135.74% en seulement trois mois”
TITRES AUX RENDEMENTS LES PLUS ÉLEVÉS SUR 2 SEMAINES
TITRES Cours Max. Cours Min. % var
CIE CI 30 000 25 000 20,0%
FILTISAC CI 4 000 3 500 14,3%
SETAO CI 5 900 5 195 13,6%
PALMCI 20 750 18 500 12,2%
SOGB CI 64 900 58 000 11,9%
INFOS FINANCIÈRES | Performance du marché
Trader | Parution 01 | Septembre 2012 13
Titres clôturant sur les plus fortes hausses
Sur 2 Semaines Sur 1 Mois Sur 3 Mois
TITRES Var. TITRES Var. TITRES Var.
FILTISAC CI 21,03% CFAO CI 50,02% CFAO CI 135,74%
SETAO CI 13,57% SETAO CI 31,11% SARI CI 72,46%
CIE CI 10,96% FILTISAC CI 23,08% SETAO CI 34,40%
SICABLE CI 10,77% CIE CI 18,40% FILTISAC CI 33,33%
SOGB CI 10,00% SOGB CI 18,00% SHELL CI 28,21%
Titres clôturant sur les plus fortes baisses
Sur 2 Semaines Sur 1 Mois Sur 3 Mois
TITRES Var. TITRES Var. TITRES Var.
UNILEVER CI -7,50% TOTAL CI -7,84% SOGB CI -28,09%
BICICI CI -7,24% BICICI CI -7,24% SAPH CI -13,64%
PEYRISSAC CI -6,97% PALMCI -5,31% UNIWAX CI -10,00%
SICOR CI -5,14% SICOR CI -5,14% ETI -10,00%
SMB CI -5,00% UNIWAX CI -3,36% UNILEVER CI -9,81%
Titres les plus à la mode
TITRES Mt Total % du total Mt max % Mt max
SONATEL SN 1 391 M 49,2% 290 M 20,9%
SAPH CI 619 M 21,9% 521 M 84,2%
PALMCI 250 M 8,8% 171 M 68,6%
CFAO CI 149 M 5,3% 50 M 33,5%
BOA BENIN 77 M 2,7% 37 M 48,2%
«FILTISAC enregistre une croissance soutenue sur les trois derniers mois. »
«SONATEL s’échange à un cours
jugé intéressant par bons nombres
d’investisseurs.»
«UNILEVER continue de chuter suite à des réalisations en deçà des anticipa-tions du marché.»
INFOS FINANCIÈRES | Résumé au 21 Septembre 2012
14 Trader | Parution 01 | Septembre 2012
Evolutions Majeures
Légende et glossaire page 34
SYMBOLE Variation des cours Volumes échangés
TITRE Dernier Prix Cours Max. Cours Min. Var. 2 sem Var. 1 mois Var. 3 mois Ratio Excep. Vol. Total Vol. Max Nb cot.
SECTEUR - INDUSTRIE
CABC SICABLE CI 36 000 36 000 32 500 10,77% 12,50% 23,54% 14,06% 144 40 7
CDAC CEDA CI - - - - - - - - - -
FTSC FILTISAC CI 4 000 4 000 3 500 21,03% 23,08% 33,33% 22,73% 1 205 500 8
NEIC NEI CI 2 775 2 775 2 775 - - - - - - -
NTLC NESTLE CI 44 000 44 000 44 000 - - - 27,51% 34 19 3
SEMC CROWN SIEM CI 23 665 23 665 23 665 - - 7,52% 25,93% 33 33 1
SIVC SIVOA CI 7 800 7 800 7 205 6,12% 8,33% -2,50% 48,66% 241 121 5
SLBC SOLIBRA CI 192 220 192 220 192 220 - 0,51% 3,07% - - - -
SMBC SMB CI 19 000 20 000 19 000 -5,00% -0,52% 18,75% 96,42% 834 244 6
STBC SITAB CI 75 100 75 100 74 500 - 2,16% 7,29% 12,45% 84 58 4
UNLC UNILEVER CI 36 075 39 000 36 075 -7,50% -2,51% -9,81% 35,66% 86 50 5
UNXC UNIWAX CI 7 200 7 450 6 895 -3,36% -3,36% -10,00% 21,98% 35 17 3
SECTEUR-SERVICES PUBLICS
CIEC CIE CI 29 960 30 000 25 000 10,96% 18,40% 22,54% 169,98% 1 371 404 9
ONTBF ONATEL BF 44 995 44 995 42 000 -0,01% -0,01% 18,10% 15,21% 232 50 9
SDCC SODECI CI 29 000 29 000 26 800 7,41% 9,41% 25,51% 21,48% 261 73 7
SNTS SONATEL SN 115 000 115 000 115 000 - - 1,77% 115,83% 12 095 2 522 10
SECTEUR- FINANCE
BICC BICICI CI 33 300 36 000 33 300 -7,24% -7,24% -7,76% 17,69% 94 40 6
BOAB BOA BENIN 54 500 55 000 54 500 -0,91% - 0,74% 119,78% 1 409 680 5
BOABF BOA BF 44 000 44 000 44 000 - - 18,92% 116,88% 369 127 5
BOAC BOA CI 29 000 29 200 28 005 1,75% -1,69% -3,35% 3,65% 235 76 5
BOAN BOA NIGER 34 500 35 000 34 500 -1,43% - -3,02% 65,73% 1 102 600 8
ETIT ETI 36 37 36 -2,70% -2,70% -10,00% 36,84% 622 980 189 099 10
SAFC SAFCA CI 20 500 20 500 20 500 - 2,50% 2,50% 50,20% 109 100 2
SGBC SGBCI 20 500 48 050 45 000 -0,10% 4,45% 6,78% 42,57% 1 486 1 263 5
SECTEUR-TRANSPORT
SDSC BOLLORE 47 100 50 530 47 000 -1,88% -1,88% 3,90% 30,64% 127 50 5
SVOC SIVOM CI 3 705 3 705 3 705 - - 2,92% - - - -
SECTEUR-AGRICULTURE
PALC PALMCI 19 885 20 750 18 500 -3,00% -5,31% -9,61% 155,17% 12 454 8 560 10
SICC SICOR CI 3 600 3 795 3 600 -5,14% -5,14% -5,14% 20,00% 20 10 2
SOGC SOGB CI 64 900 64 900 58 000 10,00% 18,00% -28,09% 18,55% 387 150 10
SPHC SAPH CI 38 000 38 000 36 505 2,70% 6,17% -13,64% 197,25% 16 683 14 050 10
SECTEUR-DISTRIBUTION
ABJC SERVAIR CI 7 000 7 000 7 000 - 4,48% 17,65% 31,68% 204 104 5
BNBC BERNABE CI 44 500 44 500 44 005 1,12% 1,12% -9,18% 71,21% 506 300 6
CFAC CFAO CI 49 505 50 005 49 000 1,03% 50,02% 135,74% 237,09% 2 995 1 005 10
PRSC SDA CI 80 005 86 000 80 005 -6,97% 0,01% -5,77% 20,77% 27 27 1
SHEC SHELL CI 25 000 27 300 25 000 4,17% 16,28% 28,21% 110,84% 1 103 329 10
SRIC SARI CI 66 000 66 000 66 000 - - 72,46% - - - -
TTLC TOTAL CI 81 100 81 100 81 100 - -7,84% 1,37% 8,28% 33 21 4
AUTRES - SECTEURS
STAC SETAO CI 5 900 5 900 5 195 13,57% 31,11% 34,40% 84,41% 350 236 3
INFOS FINANCIÈRES | Résumé au 21 Septembre 2012
Trader | Parution 01 | Septembre 2012 15 Légende et glossaire page 34
Détails du Marché
Sur ces deux der-
nières semaines,
les prix de l’hévéa
RSS-5 et de l’huile
de palme ont grimpé respec-
tivement de 14,08% et 1,01%.
Cette montée rapide du prix
de l’hévéa est due au récent
accord entre la Thaïlande,
l’Indonésie et la Malaise
(principaux pays producteurs
d’Hévéas) visant à réduire
leur production de 450 000
tonnes. Ils manifestent ainsi
leur intérêt pour un soutien
du cours de la matière en
prenant des mesures visant
à exporter seulement 300
000 tonnes de caoutchouc
et à abattre près de 16 000
hectares d’arbres âgés. De
plus, l’impossibilité de l’Inde,
un des principaux exporta-
teurs de caoutchouc, à faire
face à sa consommation inté-
rieure, cause une pression
supplémentaire à la hausse.
L’Inde a consommé 330 250
tonnes, pour 238 700 tonnes
produites localement. L’effet
immédiat est la réduction
de l’offre mondiale de caout-
chouc et la hausse des cours.
Quant à l’huile de palme, elle
s’est appréciée de 1,01%, due
à la baisse de la production
Thaïlandaise, suite à des
conditions météorologiques
défavorables. Pour cette rai-
son, la Thaïlande a due déblo-
quer 620 580 euros pour ac-
quérir 130 000 tonnes d’huile,
en vue de reconstituer son
stock stratégique de 200 000
tonnes, indispensable à la
sécurité alimentaire du pays.
Ceci à engendrer la hausse
de la demande et de celle
des cours. Quant au prix du
gaz naturel, il chute de 6,14%.
Selon l’Agence d’Information
sur l’Energie (EIA), les stocks
de gaz naturel aux Etats-Unis
sont en hausse à 28 milliards,
contre 26 milliards le mois
précédent. L’offre étant plus
forte que la demande, les
importateurs pourront s’ap-
provisionner sans difficulté.
Toutefois, même si la France
a interdit l’extraction de gaz
par facturation hydraulique
(procédé d’extraction du gaz
de schiste à partir des roches
; pouvant causer des activi-
tés sismiques), ce procédé est
encore utilisé aux Etats Unis.
Les producteurs y ont donc
élus domicile, raisons pour
laquelle les stocks et l’offre
de gaz naturel y sont élevés.
Evolution des prix de matières premières
FCP Dernière Val. Var./Année Var/Val Préc.
Hévéas RSS-5 317,20 -4,63% 14,08%
Pétrole Brent 107,24 -3,49% -6,14%
Pétrole WTI 91,08 -11,76% -5,54%
Gaz Naturel 2,74 -7,43% -3,86%
Huile de Palme 955,53 -9,01% 1,01%
INFOS FINANCIÈRES | Autres Marchés
MATIÈRES PREMIÈRES :
L’HEVEA, NOUVELLE OPEP ?
“Les grands pays exportateurs d’hévéa s’entendent pour réduire leurs productions communes à 450.000 tonnes, en vue de supporter le cours...”
PAR
M. KONÉ
16 Trader | Parution 01 | Septembre 2012
Les efforts de redressement de la zone
EURO ont été du goût du marché finan-
cier à l’échiquier mondial : d’un point
de vue général, l’euro s’est apprécié par
rapport aux principales devises internationales.
Ainsi, les cours du dollar, du Yen, du Yuan et du
British Pound ont baissé respectivement de
1,92 %, 0,94%, 1,30% et 0,41%.
En effet, les pays de la zone EURO viennent
de valider la création du Mécanisme Européen
de Stabilité(MES), en remplacement du Fonds
Européen de Stabilité Financière(FESF), dont
le rôle était de préserver la stabilité financière
en Europe. Ce fonds apportait une assistance
financière aux États
de la zone EURO en
difficulté économique.
Le MES, quant à lui,
a pour but de lever
des fonds sur les mar-
chés financiers pour
un montant maximal
atteignant 500 milliards d’euros, afin d’offrir une
aide d’urgence aux États en difficulté . Cette
nouvelle, qui devrait apporter une réponse
rapide aux problèmes des pays européens, a
été bien accueillie par le milieu financier, qui
l’a traduit à travers la hausse des prix observée
récemment.
En plus des bonnes perspectives de la zone
Euro, le japon a enregistré la réduction de
ses exportations en direction de l’EURO ces
derniers mois. Le déficit commercial japonais
a donc atteint 5.2 milliards d’euros en Juillet
2012 alors que le déficit prévu n’était que de 2.6
milliards d’euros. Ceci a amplifié le mouvement
baissier du Yen face à l’EURO. Le ralentissement
de l’économie chinoise observé ces dernières
années a aussi concouru à la réduction du cours
du Yuan chinois par rapport à l’EURO.
Par F. Sè
MARCHÉ DES DEVISES
Rebond de
l’EURO sur les
marchés grâce
au MES
INFOS FINANCIÈRES | Autres Marchés
Trader | Parution 01 |Septembre 2012 17
Evolution des devises
DEVISES Dernière Val. Var. Annuelle Var 2 Sem.
FCFA/USD 506,33 -0,05% -1,92%
FCFA/YEN 6,48 -1,76% -0,94%
FCFA/YUAN 80,32 -0,17% -1,30%
FCFA/GBP 819,67 3,77% -0,41%
FCFA/DEM 335,35 - -
Le marché de l’UEMOA tend à relever la tête avec la reprise progressive des activités économiques en Cote d’Ivoire. Quelles perspectives s’offrent aux investisseurs que nous sommes ?
Le titre CIE devrait poursuivre sa croissance pour un moment. En effet, les perspectives de croissance sont bonnes pour l’en-treprise, qui avait connu des périodes difficiles depuis 2010 suite à l’incident de la centrale n°2 d’AZITO, d’une capacité de 150 Méga Watt. Mais, depuis fin 2011 et début 2012, la CIE a initié certains changements, avec l’amélioration de son service clientèle, la réhabilitation de 12 agences à Abidjan et 16 à l’intérieur du pays, ainsi que l’introduction des paiements de factures via ORANGE MONEY et le réseau BIAO. De plus, vu la reprise progressive des activi-tés sur l’ensemble du territoire, la société a redéployé ses ser-vices de recouvrement dans l’ex-zone CNO, zone qui lui était inaccessible pendant les 10 ans de crise qui a secoué le pays. Au vu des bons résultats réali-sés par SOLIBRA et des bonnes perspectives à venir, nous vous conseillons d’acheter le titre. Le cours de l’action SOLIBRA a subi une nette progression de-puis le début de l’année. De 163 000 FCFA, l’action est passée à 192 220 FCFA, soit une progression de 17,93% à ce jour. Et pour cause, le récent accroissement de sa capacité de produc-tion et l’inauguration de la nouvelle ligne d’embouteillage de l’usine de Bouaflé y ont contribué. Par ailleurs, les projets visant à investir dans le futur plus de 30 milliards de FCFA pour 900 emplois directs, augurent d’un avenir probant. Pour ces raisons, l’action SOLIBRA devrait subir une forte hausse dans le temps et procurer des plus-values intéressantes à ses détenteurs. En enregistrant au 1er semestre un résultat net provisoire de 139 millions FCFA, CFAO adopte une bonne posture et
devrait poursuivre dans cette direction. En effet, à la même date l’année passée, CFAO avait enregistré une perte de 676 millions FCFA. La hausse du résultat provisoire de la structure représente une croissance nette de 120%. De plus, suite à la fusion-absorption de SARI par CFAO, le cours CFAO a doublé en moins d’un mois. Cette opération a, en effet, engendré une augmentation du capital de CFAO de 1 754 670 000 F CFA et créée 350 934 nouvelles actions de 5 000 FCFA chacune. Une hausse du chiffre d’affaires de CFAO, ainsi que de bons résultats financiers sont donc attendus par les investisseurs qui espèrent beaucoup de cette fusion. Acquérir ce titre serait donc une bonne affaire.
UNIWAX quant à elle, n’a pas échappée aux effets collatéraux de la crise ivoirienne. Malgré la hausse de son chiffre d’affaires de 23.2% (4 276 millions FCFA), sa valeur ajoutée a régressé de 32,37% pour ne s’élever qu’a 3 331 millions FCFA. La chute de la valeur ajoutée est orchestrée d’une part, par la concurrence acharnée que lui mènent les pro-
duits chinois, tels que Hitarget, qui ont poussé l’entreprise à baisser ses prix. Et d’autre part, par l’augmentation de ses coûts d’achat de marchandises importées depuis l’extérieur. De plus, la contrebande ainsi que les friperies livrées à vil prix enfoncent le clou. Malheureusement, jusqu’à présent, la société n’a pas encore trouvé de solution à ce fléau. Pour ces raisons, nous vous suggérons de rester à l’écart du titre ou de le vendre.
CONSEILS D’XPERTS | Nos Conseils
DES OPPORTUNITÉS À SAISIR
PAR M.P N’TCHOBO
Ces conseils du magazine ne sont mentionnés qu’à titre consultatif. Le choix final vous revient. La responsabilité de TRADER et de ses consultants ne sauraît être enga-gée pour tous dommages résultant de leur utilisation.
18 Trader | Parution 01 | Septembre 2012
D urant les prochains mois, nous devrions assister à une hausse du marché boursier de la BRVM dans sa globalité. Cette hausse serait le
résultat de la reprise de l’activité économique en Côte d’Ivoire et des bonnes performances attendues sur les secteurs de la distribution et de l’industrie. Plusieurs entreprises ont enregistré de bons résultats semestriels cette année et laissent présager une bonne fin d’année. Parmi celles-ci, il serait intéressant d’acquérir les titres SO-NATEL et BOLLORE. SONATEL, en plus d’avoir fourni de bons résultats à mi parcours cette année, bénéfice d’une bonne expérience dans le domaine de la communication et ne montre aucun signe de ralentissement de son activité. Du côté de Bolloré, le retrait de l’Etat ivoirien des activités portuaires, lui permet d’héri-ter de nouveaux marchés liés aux activités d’import-export sur le port d’Abidjan. Pour précision, nous jugeons que 125 000 FCFA et 49 000 FCFA seraient des valeurs cibles réa-lisables respectivement sur SONATEL et BOL-LORE.
A cours termes, cependant, il serait profitable de réduire vos positions sur SOGB et SAPH, car les résultats prévisionnels pour cette année 2012 devraient enregistrer une baisse par rap-port à l’année passée. Ceci est essentiellement dû à la baisse du cours de l’hévéa observée sur les six premiers mois de l’année et à la taxe de 5% sur le chiffre d’affaires, instaurée par l’état ivoirien. Nous précisons cependant, que le cours de l’hévéa ne cesse de croître ces derniers jours sur les différentes places inter-nationales. Pour finir, les détenteurs des titres CIE et SOLIBRA devraient conserver leur position. SOLIBRA est un titre qui enregistre chaque année une croissance stable de son chiffre d’affaires et CIE devrait jouir dans les mois à venir des effets de sa campagne de sensibili-sation contre la fraude lancée cette année et qui délivre jusqu’à présent des résultats satis-faisants.
Propos de Bertrand BODET
SynthèseAchetez
Titres Prix cible
BOLLORE 49 000
SONATEL 125 000
VendezTitres Prix cible
SAPH 37 000
SOGB 63 000
ConservezCIE SOLIBRA
‘‘UNE PHASE DE CROISSANCE S’ANNONCE...’’
Consensus
CONSEILS D’XPERTS | Conseils d’un Spécialiste
Trader | Parution 01 | Septembre 2012 19
L’XPERT
Bertrand BODETGérant de Fonds
Ecobank Asset Management
Avec 202 actions proposées à
l’achat contre 29 à la vente,
la pression à l’achat sur l’ac-
tion CIE laisse présager que la hausse
observée actuellement sur le titre n’est
pas prêt de s’arrêter. Les investisseurs
semblent confortés par les bonnes pers-
pectives de l’entreprise. La campagne
de sensibilisation contre la fraude ini-
tiée par la compagnie semble porter
des signes encourageants. Cette opéra-
tion pourrait lui permettre de résorber
une partie de ces pertes estimées, au-
jourd’hui à 40 milliards de FCFA par an.
PALMCI, elle aussi, peut amorcer une
phase de croissance dans les jours à
venir. En effet, le carnet d’ordre présente
un total de 486 titres à l’achat, alors que
personne ne semble être prêt à se dé-
partir de ses titres pour le cours actuel
de 19 885 FCFA. Il faut rappeler que le
titre avait constamment baissé ses der-
niers jours pour atteindre un minimum
de 18 500 FCFA.
BOA CI affiche une pression à la vente
avec une quantité de 356 titres offerts
contre 16 demandés. Cela pourrait en-
trainer une baisse du cours de l’action.
Cependant, l’action reste toujours attrac-
tive pour le long terme, car la hausse du
résultat net présentée au 31 Mars 2012
a permis de rassurer les investisseurs,
qui anticipent une bonne capacité de
l’entreprise à réaliser de bons résultats
en fin d’exercice.
Le carnet d’ordre semble indiquer, par
ailleurs, une baisse future du cours
d’ONATEL. La société enregistre 487
actions offertes contre seulement 4 de-
mandées. Il faut rappeler que le titre a
enregistré récemment une forte hausse
de son cours suite à la publication du
résultat du premier semestre 2012, qui
a enregistré une hausse de son chiffre
d’affaires de l’ordre de 187%. La pression
constatée pourrait signifier un essouffle-
ment du mouvement haussier.
Même son de cloche pour CFAO, qui s’est
accru de 135.74% en trois mois. Cepen-
dant, le carnet des ordres non réalisés
indique 365 actions à la vente contre
seulement 10 à l’achat.
CONSEILS D’XPERTS | Analyse du Carnet d’Ordre
TENDANCES À
RETENIR
LE CARNET D’ORDRE AU 21 SEPTEMBRE AFF ICHE DES TENDANCES QUI LAISSENT ENTREVOIR DE BONNES OPPORTUNITÉS À SAIS IR.
ANALYSE DU CARNET D’ORDRE
AU 21 SEPTEMBRE 2012
20 Trader | Parution 01 | Septembre 2012
M. KONE
PAR
.Le tendance à la hausse de CIE devrait se pour-suivre un peu plus dans le temps.CFAO et ONATEL, de leur coté, semblent etre en bout de course et devraient se stabiliser. . .
ANALYSE DU CARNET D’ORDRE
AU 21 SEPTEMBRE 2012
22 Trader | Parution 01 | Septembre 2012
CONSEILS D’XPERTS | Guide Du Banquier
DIX ETAPES POUR DECROCHER
UN CREDIT IMMOBILIER
QUI N’AIMERAIT PAS UN JOUR OUVRIR LA PORTE D’UNE MAISON ET SAVOIR QUE CETTE MAISON LUI APPARTIENT ? LES BANQUES F INANCENT BEAUCOUP DE PROJETS D’ENVERGURE POUR DIVERSES SOCIÉTÉS, MAIS RESTENT TOUJOURS HÉSITANTES LORSQU’ IL S ’AGIT D’ACCORDER UN PRÊT AUX PARTICULIERS, PEU IMPORTE LA NATURE DU PRÊT. VOIC I 10 P ISTES POUR METTRE TOUTES LES CHANCES DE VOTRE CÔTÉ AF IN DE DÉCROCHER VOTRE CRÉDIT IMMOBIL IER.
F. ANÉDJO
1. Échanger avec votre banquierIl sera judicieux pour vous d’échanger avec
votre banquier de manière succincte sur le
projet que vous comptez mettre en œuvre.
Il s’agit de prendre la température de votre
banquier. C’est pour vous, une stratégie de
prospection. Avec lui, vous aborderez le sujet
de manière à laisser votre banquier vous
présenter les conditionnalités pour l’octroie
d’un crédit immobilier. En véritable conseiller,
votre banquier analysera votre situation et
vous présentera l’offre qui vous est adaptée.
Selon votre profil, il vous conseillera l’achat
ou la construction de votre résidence. Il vous
faut, lors de vos échanges, réussir à obtenir
de lui, le montant maximum d’un probable
prêt. Mais le mieux serait de faire l’effort
de ne pas lui présenter votre projet dans
le moindre détail. Pour y arriver, vous devez
faire des projections voilées sans pour autant
entamer les négociations.
2. Comparer les offres de crédit immobilierCertaines informations sont nécessaires
pour la course au crédit. Une prospection
conséquente est à envisager. Il est impé-
rieux d’être informé sur tout le système
avant toute autre rencontre avec votre ban-
quier. Notamment le marché de l’immobilier
et le marché du crédit. Sur le marché de
l’immobilier, vous devez avoir les offres des
entreprises immobilières pour disposer d’un
schéma des prix pratiqués et avoir une idée
précise du choix que vous pourrez faire. Ega-
lement, s’enquérir des propositions faites par
les autres établissements financiers sur ce
crédit est aussi important. N’oubliez pas que
les premiers échanges que vous avez eus
avec votre banquier vous guideront dans la
comparaison. Vous a-t-il proposé l’achat ou
la construction ? En fonction de ses propo-
sitions, comparer le standing des maisons et
les montants par rapport à ce que la banque
peut vous octroyer. Vous devez également
recueillir les meilleures offres des autres
établissements de crédit avant de retourner
chez votre banquier.
3. Négocier les conditions du prêtLa seconde rencontre avec votre banquier sera
assez capitale car tout comme vous, votre ban-
quier s’est aussi préparé. Cette fois ci, vous de-
vez aborder le sujet avec assurance ; c’est-à-dire
parler de votre volonté de demander un prêt.
PAR
23 Trader | Parution 01 | Septembre 2012
CONSEILS D’XPERTS | Guide Du Banquier
Votre force résidera dans les résultats obtenus lors de vos pros-
pections. Votre banquier vous donnera les conditions de l’octroie
du crédit. En général, la banque étudie votre profil avant de vous
octroyer un prêt. Par exemple, elle cherche à savoir si les pers-
pectives d’évolution dans votre profession et vos revenus sont
stables. Ensuite, elle va s’enquérir de votre situation d’endette-
ment qui devrait se situer en dessous de votre quotité de 33%
de votre salaire net avant de fixer le montant de l’apport en
capital d’au moins 20%. Sachant tout cela, votre argumentaire
devra porter sur les propositions attrayantes des concurrents.
Le mieux, c’est de proposer à votre banquier de ne pas changer
de banque du fait de la qualité de leurs services. Avec technicité,
demandez à votre banquier de s’aligner aux conditionnalités de
la concurrence.
4. Assurez vous de remplir les conditionsPour obtenir un crédit immobilier, certaines conditions sont à
remplir. La première, et la plus importante, reste l’ouverture d’un
compte-chèques dans la banque auprès de laquelle vous sollici-
tez le prêt. Certaines banques exigent que votre salaire soit viré
sur ce compte. La possession d’un plan épargne logement pour-
rait agir en votre faveur, car il pourrait représenter une garantie
pour la banque.
5. Justifier d’une épargne après avoir empruntéLes banques tendent de plus en plus à s’inquiéter également
du niveau d’épargne de l’emprunteur une fois le crédit accordé.
Le remboursement de votre mensualité ne devra pas épuiser
votre capacité à mettre de l’argent de côté. Tenez-en compte en
préparant votre dossier.
6. Monter le dossier d’empruntAprès la négociation, vous aurez une idée claire du choix à faire.
Il vous suffira alors de prévenir l’établissement choisi puis at-
tendre sa réaction. Pour étudier votre dossier, la banque deman-
dera vos bulletins de salaires ou autres documents attestant
vos revenus, vos derniers avis d’imposition ainsi que des justifi-
catifs d’identité et de domicile. Vous devez rédiger une lettre de
demande de prêt que vous allez joindre aux autres documents.
De plus, vous devrez fournir la facture pro forma émise par le
promoteur immobilier ou le cédant de votre future habitation.
Le banquier pourra aussi exiger le dépôt de certains documents
supplémentaires, non contenus dans la liste plus haut.
7. Obtenir l’accord de principe pour le financementIl vous reviendra de déposer le dossier auprès de votre banque
pour que celle-ci l’analyse. C’est à ce niveau que votre banquier
jugera de votre capacité d’épargne et de votre solvabilité. Après
avoir passé votre dossier au scanner, le banquier vous situera
sur votre demande. Son avis ici peut être défavorable selon que
vous ne remplissez pas certains critères. Dans ce cas, tournez-
vous vers une autre banque tout en corrigeant les faiblesses de
votre précédant dossier.
8. Bien lire le contenu de l’offre de prêt immobilierUne fois son accord donné, la banque vous ferra parvenir toute
la documentation relative à l’offre. Vous aurez alors du temps
pour examiner toutes les pages avant signature. Il vous revient
donc de mettre à profit ce temps et bien lire les différents pa-
ragraphes pour éventuellement faire des objections en cas de
non-conformité avec ce que vous vous êtes dit. Ces documents
renferment le coût total du crédit, l’échéance de rembourse-
ment, la durée, la nature des garanties ainsi que les coordon-
nées de la banque, de l’emprunteur et des cautions et garan-
ties. Ce document mentionne enfin le délai de réflexion avant
d’accepter cette offre.
9. Profiter du délai de réflexionL’acceptation de signature du crédit immobilier est un acte es-
sentiel pour les deux parties. Le délai de réflexion prescrit pour
l’acceptation de l’offre de prêt est de trois mois après la date
de réception. Dans le cas où l’offre vous convient, vous devez
retourner tous les documents signés à votre banquier.
10. Déblocage des fonds par la banqueA cette étape, les fonds sont mis à votre disposition
sur votre compte soit en totalité soit de manière partielle
dépendamment de votre entente avec votre banque.
Vous pourrez donc vous diriger vers votre agence immobilière
ou vendeur et réaliser votre rêve.
24 Trader | Parution 01 | Septembre 2012
CONSEILS D’XPERTS | Guide De l’Assureur
COMMENT CHOISIR SON ASSUREUR ?
«Analysez de près les conditions d’indem-nisation en cas de sinistres. Le contrat le moins cher peut s’avérer inadapté à vos besoins.»
AVEZ-VOUS DÉJÀ ÉTÉ TÉMOIN D’UNE PERSONNE QUI ÉTAIT ASSURÉE DANS UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE DE LA PLACE, MAIS N’A PAS ÉTÉ INDEMNISÉE LORSQUE LE SINISTRE S’EST PRODUIT ? QUEL SENTIMENT CELA PROCURE, DE PAYER CHAQUE MOIS OU CHAQUE ANNÉE UNE PRIME, SI PETITE SOIT-ELLE, ET D’ÊTRE LÂCHÉ PAR SON ASSUREUR AU MOMENT OÙ NOUS AVONS BESOIN DE LUI ? LE CHOIX DE VOTRE ASSUREUR EST DONC UNE TÂCHE À NE PAS PRENDRE À LA LÉGÈRE.VOUS VOULEZ SOUSCRIRE À UNE ASSURANCE ? VOUS NE SAVEZ PAS VERS QUEL ASSUREUR VOUS TOURNER ? CET ARTICLE VOUS INDIQUERA COMMENT VOUS Y PRENDRE.
SÉLECTIONNER UN GROUPE D’ASSUREURSUn bon assureur sera celui qui répon-
dra à vos attentes. En effet, vu le nombre des sociétés d’assurance, leur taux de couverture et les conditions proposées par chacune d’elles, il y a de quoi s’y perdre. Mais il vous faut avancer avec méthode.Dans un premier temps, vous devez sélec-tionner tous les assureurs qui offrent les services que vous recherchez. Ensuite, tablez sur quelques caractéristiques essentielles pour faire un premier tri des assureurs, telles que l’ancienneté de la compagnie et le délai de paiement des sinistres. Vous pouvez aussi vous orienter sur les différents sites Internet de chaque compagnie d’assu-rance, afin d’obtenir plus de renseignements sur les produits offerts par chacune d’elles.D’autres paramètres doivent également être explorés lorsque vous choisirez votre assureur. Il arrive que certaines compagnies n’accordent pas de couvertures suffisantes. Et pourtant, la couverture est la condition majeure qui devrait attirer votre attention. La compagnie idéale sera celle qui propose une couverture optimale, c’est- à-dire, celle qui limitera les exceptions au contrat, vous offrira un montant de franchise acceptable et prévoira un niveau de couverture assez large. De ce fait, il est indispensable de compa-rer les offres de chaque compagnie pour
une assurance du même genre. Une assu-rance doit être adaptée aux besoins et à la situation de la personne qui y souscrit. Pour réussir cette comparaison, il vous faut rem-plir les propositions que les compagnies d’assurance vous auront transmises d’une manière juste et complète. Faites en sorte que les informations que vous aurez don-nées soient identiques d’une compagnie d’assurance à une autre. A la clé, vous aurez un devis de chaque société d’assurance que vous pourrez comparer en termes de primes et de couverture. Vous aurez ainsi la possibi-lité de mettre en concurrence les offres des différentes compagnies d’assurance. Tous dans un même moule, vous choisirez deux ou trois assureurs qui correspondent à votre situation et à votre budget. Le plus impor-tant dans la lecture de vos propositions de contrat est de vous assurez de bien com-prendre les exceptions associées à chaque proposition dans tous leurs détails.Parmi les entreprises que vous aurez sélec-tionnées, vous devrez vous assurer qu’elles seront en mesure d’honorer leurs engage-ments en cas de sinistre. Ne vont-t-elles pas vous faire tourner en round pour éviter de vous régler après le sinistre ? Si elles semblent crédibles, en combien de temps règle-t-elle d’habitude ses sinistres ? Autant de questions auxquelles vous devez appor-ter des réponses dans vos recherches avant de faire votre choix définitif.
COMMENT CHOISIR SON ASSUREUR ?
25 Trader | Parution 01 | Septembre 2012
CONSEILS D’XPERTS | Guide De l’Assureur
RECHERCHER DES INFORMATIONS SUR LES COMPAGNIES SÉLECTIONNÉESTout d’abord, le choix d’un bon assureur nécessite l’obtention d’informations sur chacune des compagnies présélectionnées. A ce niveau, des personnes du domaine peuvent vous être utiles. C’est le cas notamment des courtiers en assurance et des agents généraux d’assurance. Le courtier d’assurance qui est un intermédiaire et n’est attaché normalement à aucune compagnie d’assurance. De par sa fonc-tion, il est le mieux indiqué pour vous fournir des informations techniques et motivées qui pourront vous orienter dans vos investigations. Par exemple, en fonction de vos besoins, le courtier pourra partager avec vous les forces et les faiblesses de chacune des compagnies que vous avez présélectionnées jusque-là. Mais, vous devez rester pru-dent, car le courtier pourrait avoir un attachement parti-culier pour une entreprise ou une autre pour des rai-sons diverses. Vous pourrez visiter plusieurs courtiers pour vous faire une idée plus précise. Une autre possibilité est de vous tourner vers un agent d’assurance. Ce dernier est rattaché directement à une compa-gnie d’assurance et peut vous donner des informations précises sur la compagnie avec laquelle il travaille. Cependant, la voix à privilégier reste celles des personnes res-sources, telles que votre entourage, vos amis ou autres per-sonnes ayant déjà souscrit à un contrat d’assurance dans la compagnie que vous analysez. Cela vous permettra de vérifier la notoriété de la compagnie ainsi que sa crédibilité. N’hésitez pas à leur demander s’ils ont déjà eu un sinistre avec la compa-gnie en question et cherchez à recueillir des informations sur le temps qui s’est écoulé avant le règlement, si règlement, il y a eu. Aussi, renseignez-vous sur l’attitude de la compagnie pendant cette période. Était-elle coopérative ? Ou cherchait-elle par tous les moyens à ne pas régler le sinistre ?Vous aurez à la fin de cette série de visites plusieurs éléments d’informations sur chacune des entreprises que vous pourriez analyser à tête reposée.
CHOIX DE VOTRE ASSUREUR Après avoir retenu un groupe d’assureurs, vous devrez choi-sir une compagnie avec laquelle vous allez vous engager en fonction des recherches que vous avez effectuées. Une fois la compagnie choisie, vous devrez maintenant analyser le contrat qui vous sera proposé.Votre futur assureur évaluera les risques liés à votre situa-tion, suivant les réponses que vous aurez données dans un
questionnaire qu’il vous aura fait remplir. Sur cette base, il fixera le montant de la prime.En somme, votre assureur sera celui qui saura vous propo-ser une prime en proportion des risques qu’il s’engage à as-surer. Aussi, le bon assureur mentionnera dans une notice, toutes les informations du futur contrat. Votre priorité sera de vérifier les éléments de cette ébauche de contrat pour vous assurer qu’il prend en compte votre situation person-nelle. Accordez-vous le temps de passer au peigne fin tous les points des propositions dans l’exemplaire du contrat. Mais l’élément à regarder de près, sera la garantie d’in-
demnisation en un temps record. Globalement, ceci est valable pour l’en-semble des contrats, qui vous seront proposés. Malheureusement, de nombreuses personnes ne tiennent compte que de la prime à verser dans le choix d’une compagnie d’assurance. Elles optent pour l’assureur qui pré-sente le tarif le plus bas. C’est un choix qui s’avère peu efficace, si vous sou-haitez être indemnisé en cas de sinistre.En somme, vous devez
prendre en compte dans votre jugement, des paramètres alliant à la fois, la notoriété de l’assureur, la qualité de ses services, la couverture offerte et surtout la capacité de celui-ci à honorer ses engagements dans le cas où vous respectez les vôtres. Le plus important est que vous ne vous cantonniez pas au prix le plus bas.
Par J. Kobran
La SMB est spécialisée dans la production et la com-
mercialisation de bitumes et autres produits dérivés
(non énergétiques) du pétrole. Société anonyme
dont le capital est évalué à 4,872 milliards de FCFA,
la SMB est cotée sur le marché de la BRVM. Son actionnariat
est composé à 72,52% de la SIR et à 27,48% de privés divers,
investissant à travers le marché boursier de la BRVM. SMB a
émis à ce jour 1 948 800 actions en bourse pour une capitalisa-
tion globale de 33 129 600 000 FCFA. La société est dirigée par
un conseil d’administration présidé par M. DJERE BOHA Yves
Hyacinthe.
Les Produits SMB
SMB commercialise essentiellement du bitume et du distillat.
Le bitume est utilisé comme produit d’étanchéité dans le bâti-
ment et le génie civil. Son imperméabilité à l’eau et à l’air, son
pouvoir liant et sa souplesse en font un excellent matériel
d’étanchéité des toitures, d’ouvrages d’art et de préparation de
peinture. La SMB propose deux formes de bitumes : le bitume
fluidifié (cut-back) et le bitume de pénétrabilité. Le cut-back est
un bitume de viscosité réduite par ajout d’un solvant volatile
(pétrole ou kérosène), ce qui lui permet de mieux adhérer au
sol, après l’évaporation du fluidifiant. Il est donc utilisé pour
l’imprégnation des sols relativement compacts ou des sols plus
poreux. Les bitumes cut-back vendus par la SMB sont de types
AC-10 et AC-20. Le bitume AC-10 a une meilleure résistance à
la fissuration des chaussées et permet une économie d’énergie.
Le AC-20 se présente avec un degré de ramollissement élevé.
C’est donc le bitume le mieux indiqué pour les pays tropicaux.
Les deux bitumes de pénétrabilité vendus par SMB sont le
35/40 et le 40/50. Ils sont plus appropriés pour les trafics très
denses et les poids lourds dans les pays chauds. Ils ont une très
forte résistance au fluage des chaussées, favorisant ainsi une
longue durée de vie de la chaussée.
Quant au distillat de pétrole, il est utilisé pour nettoyer, dé-
graisser et entretenir les pièces métalliques.
2011 2010 2009 Perc. Moy
Chiffre d’affaires 126 164 119 100.0%
Achats 103 140 107 85.6%
Marge Brute 23 24 12 14.4%
Charges d’exploitation 14 16 11.2 10.1%
Excédent brut d’exploitation 9 8 0.8 4.4%
Taxes 0.2 1.5 0.0 0.4%
Résultat net 3.2 2.7 -1.9 1.0%
GESTION D’ACTIF | Dossier Entreprise
SMB:Des vagues porteuses d’espoirs
Située sur le boulevard de Vridi, dans l’enceinte de la SIR, la Société Multinationale de Bitume (SMB) a été créée le 03 mars 1976, sous l’impulsion de Feu le Président Félix Houphouët-Boigny. A son vingtième anniversaire, le 16 février 1996, le géant ivoirien entre en bourse. Au 1er Juin 2012, son action à la BRVM cotait à 17 000 FCFA l’unité...
1.
26 Trader | Parution 01 | Septembre 2012
Récapitulatif des soldes intermédiarres de gestion 2009-2011
2. Processus de fabrication
La SMB produit son bitume par deux
procédés de distillation : la distillation
atmosphérique et la distillation sous
vide. La distillation consiste à chauffer,
en continu dans un four, le brut préala-
blement décanté et dessalé. Porté à une
température voisine de 340 °C, ce brut est
envoyé dans une colonne de fractionne-
ment, maintenue à la pression atmosphé-
rique. Le produit récupéré en fond de tour
est le brut réduit. Une fois ce brut réduit
obtenu, il est lui aussi réchauffé (à 400 °C)
puis envoyé dans une colonne à pression
réduite (figure 1). La distillation atmos-
phérique génère trois coupes : l’essence,
le kérosène et le gasoil atmosphérique.
A l’issue d’une distillation sous vide, l’on
obtient deux coupes : le gasoil léger
sous vide et le gasoil lourd sous vide.
La SMB possède une capacité annuelle
de traitement de 520.000 tonnes de
pétrole brut et produit environ 300.000
tonnes/an de bitumes sur brut lourd.
Les circuits des unités SMB ont été entiè-
rement raccordés à ceux de la SIR depuis
l’extension de la raffinerie en 1981. Cela
facilite les échanges de produits et d’uti-
lités. Par ces raccords, la SMB livre à la
SIR les distillats issus du traitement de
pétrole pour leur mise en conformité.
3. Clients et fournisseurs
La SMB fournit du bitume à plusieurs
pays de la sous-région. Le Nigeria, l’Ango-
la, le Ghana et la Côte d’ivoire ont été ses
principaux clients en 2010 et ont comptés
respectivement pour 67%, 9%, 9% et 5%
des ventes de bitume de la SMB. Le Séné-
gal, le Togo, le Niger, le Cameroun et le
Mali font également partie des clients de
la SMB, mais dans une moindre mesure.
Vu la demande sans cesse croissante, la
SMB s’approvisionne en pétrole brut «
Castilla blend » et « Hamaca Blend » à
partir de la Colombie et du Venezuela.
En cas de pénurie, elle se tourne vers la
Suisse et l’Egypte pour s’approvisionner.
4. Facteurs de rentabilité
La vente de bitumes est essentiellement
liée aux dépenses d’investissement des
pays clients. Elle est donc directement
corrélée aux dépenses des pays en déve-
loppement du réseau routier, construction
ou bâtiment. Suivre les projets d’inves-
tissement de ces pays serait donc une
bonne source d’anticipation. L’achat du
pétrole brut par SMB étant libellé en
dollars, la fluctuation du cours du dollar
influe sur les coûts d’approvisionnement
de la société. Lorsque le dollar augmente,
il en résulte une réduction du niveau de
marge réalisé par la société. Il en est de
même pour le prix du pétrole, la hausse
du cours du pétrole entraine aussi une
augmentation du coût de production.
Si la SMB n’arrive pas à récupérer cette
hausse dans son prix de vente, sa marge
en prend automatiquement un coup.
GESTION D’ACTIF | Dossier Entreprise
“La consommation de bitume est fonction de l’importance des réseaux routiers, à son développement et à la qualité de son entretien...”
Trader | Parution 01 | Septembre 2012 27
Processus de fabrication de bitume par distillation atmosphérique
►
5. Concurrents
Comme concurrent, La SMB peut déjà craindre
PRIDE PETROLEUM qui développe une politique
commerciale très active, se plaçant ainsi parmi les
sociétés leaders dans la commercialisation des bi-
tumes, dans la sous-région Ouest Africaine. Cepen-
dant, la proximité de la raffinerie de la SIR avec la
SMB offre un atout commercial majeur au géant
ivoirien de bitume. BP Bitumes, présent en Europe,
aux Etats-Unis, en Australie et en Afrique du Sud,
est aussi un des principaux acteurs du marché. Pour
finir, le 28 Avril 2012, TOTAL Cameroun inaugurait
lui son unité de conditionnement de bitume en sac.
Ce type de procédé est très compétitif, vu que le
transport du bitume en sac est très facile. Le sac de
bitume ne pèse que 25 kg.
6. Analyse Financière
Le chiffre d’affaires de la SMB est passé de 191
Milliards FCFA en 2008 à 126.4 Milliards FCFA en
2011. Soit une baisse de -33.8%. La société a, par
ailleurs, dégagé un niveau moyen de marge brute
correspondant à 13.37% de son chiffre d’affaires. Ce
taux qui s’élevait à 9.59 % du chiffre d’affaires en
2008 est passé à 19.47% en 2011. Ceci matérialise
les efforts réalisés dans la maitrise des coûts de pro-
duction. La valeur ajoutée est alors passée de 2.92%,
en 2008, à 8.97% en 2011. Soit un niveau moyen de
4.88%. En 2011, l’excédent brut d’exploitation était
de 7.70% de son chiffre d’affaires pour un résultat
net correspondant à 2.59%.
Le retour sur investissement des actionnaires, maté-
rialisé par le ROE, est passé de 18.5 % en 2008 à
37.3% en 2011. Cette hausse est essentiellement
due à une augmentation de la marge nette de
l’entreprise, passée de 0.6% en 2008 à 2.6% en
2011. Les différentes crises politiques et écono-
miques en Côte d’Ivoire ont impacté négative-
ment le cycle de conversion de cash de SMB de
2008 à 2011. Le cycle complet est passé de 45
jours en 2008 à 184 jours en 2011. Cette crois-
sance est liée à une augmentation du nombre
moyen de jours d’encaissement des créances, pas-
sé de 100 en 2008 à 267 jours en 2011. Le prin-
cipal client de SMB étant l’État ivoirien, les crises
successives récentes dans le pays ont conduit à
l’allongement du délai moyen de règlement.
7. Évolution du titre
Sur l’année 2011, le rendement total du titre SMB
s’élevait à 8.05%. La valeur du titre a augmenté de
5.55%, passant de 18000 FCFA le 3 Janvier 2011
à 19000 FCFA au 31 Décembre 2011. La société
a par ailleurs payé un dividende s’élevant à 450
FCFA soit un rendement du dividende de 2.05%.
Le 1er Juin 2012, l’action SMB à coté à 17 000
FCFA, comparativement à 19000 FCFA le 3 avril
2012. Soit un rendement trimestriel en baisse à
-10.5%. L’annonce du montant de paiement de
dividende net de 450 FCFA cette année n’est pas
très attrayant non plus. Ce titre est tout de même
à observer au cours de ces prochains mois. Il
pourrait favorablement bénéficier des différents
projets d’infrastructures routières, notamment en
Côte d’Ivoire et au Cameroun.
Par M.P. N’Tchobo
Valeurs à Surveiller
Facteur Positif> Investissements
routiers
Facteurs Négatifs> Cours du pétrole> Cours du dollar
GESTION D’ACTIF | Dossier Entreprise
28 Trader | Parution 01 | Septembre 2012
P armi ces techniques, figure l’uti-
lisation appropriée des ordres de
bourses pour gérer les risques
de marché et profiter des oppor-
tunités de vente et d’achat.
Pour passer un ordre de bourse sur le mar-
ché de la Bourse régionale des valeurs mobi-
lières (BRVM), il faut d’abord placer l’ordre
auprès de la SGI, qui se charge, ensuite, de
le soumettre sur le marché. De plus, le mar-
ché sous régional est un marché au fixing.
En d’autres termes, la BRVM collecte tous les
ordres de bourse qui lui sont soumis par les
SGI avant 10H30, heure à laquelle elle les
confronte pour calculer le cours de bourse de
la journée. Il y a une seule cotation par jour.
Cela n’offre visiblement pas la possibilité
matérielle aux investisseurs de saisir des
opportunités ponctuelles qui se présente-
ront à eux en cours de journée. D’autant
plus qu’ils ne seront informés du résultat
qu’après la séance de cotation. Il est donc
impératif pour ceux n’ayant pas de moyen
de consulter, en temps réel, les ordres
de bourses placés par d’autres investisseurs, de développer des straté-
gies de placement d’ordre qui réagissent automatiquement aux situa-
tions qui se présenteront et, surtout, avant tous les autres investisseurs.
► Analyse préalable des entreprises cotées
Il vous faut, avant tout, faire une analyse des titres cotés sur le marché que
vous actualiserez au fils du temps. Le but de l’exercice, est d’amener l’inves-
tisseur à formuler, à tout moment, des avis sur les titres cotés. Même si ces
derniers ne l’intéressent pas vraiment. En d’autres termes, pour chacun des
titres absents dans son portefeuille, il doit se demander s’il compte, un
jour, les acheter. Si oui, à quel prix ? Pour les titres déjà en portefeuille, il
doit fixer un profit minimum et, donc, un cours minimum auquel il désire
les vendre.
► Définition de votre stratégie
Une fois l’analyse terminée, l’investisseur doit définir et appliquer sa stra-
tégie de placement d’ordre pour chacun des titres qui l’intéressent. La stra-
tégie doit tenir compte de l’analyse effectuée auparavant. L’on peut alors
se trouver avec quatre types de titres : d’un côté, les titres absents de votre
portefeuille dont l’achat n’est pas envisagé et ceux prévus pour achat, et de
l’autre, les titres que vous avez en portefeuille que vous désirez vendre et,
finalement, ceux présents que vous comptez conserver ou acheter encore
plus.
“Quand acheter, quand vendre ? Quoi acheter, quoi vendre ? Un dilemme auquel sont constamment confrontés les investisseurs sur une bourse des valeurs. Bien que personne ne puisse apporter des réponses certaines à ces préoccupations, il existe des techniques permettant de gérer au mieux les aléas auxquels sont soumis les portefeuilles d’investissements....”
(D. Olivier )
PASSER DES ORDRESPour gérer votre risque...
GESTION D’ACTIF | Espace du gestionnaire
30 Trader | Parution 01 | Septembre 2012
1. Les titres sans intérêt
Pour les titres ne présentant aucun intérêt
pour l’investisseur, bien entendu, aucune
stratégie d’ordre n’est nécessaire.
Cependant, les choses peuvent changer
rapidement en bourse.
Il faut continuer de se renseigner sur ces
entreprises, afin de saisir les opportunités
dès qu’elles se présenteront.
2. Les titres que vous désirez acheter
En ce qui concerne les titres que l’inves-
tisseur n’a pas dans son portefeuille, mais
qu’il désire acheter, le but est de les ac-
quérir à un cours intéressant, très souvent
un cours en deçà du cours actuel. Pour
se couvrir contre le risque de ne pas être
servi lorsque le titre baissera jusqu’au
cours attendu, placer un ordre d’achat dès
aujourd’hui pour la valeur et la quantité
souhaitées. Bien sûr, il faudra s’assurer de
la liquidité disponible sur son compte.
Pour régler la transaction si elle est exé-
cutée. S’assurer aussi, de ne pas fixer un
cours irréalisable. L’analyse de l’historique
du titre peut aider dans cette tâche. Dans
tous les cas, le problème principal est de
ne pas savoir si le cours du titre va baisser
jusqu’à ce niveau et même si c’est le cas,
on ne sait le jour, la durée, ni pourquoi.
3. Les titres que vous désirez vendrePour les titres en portefeuille dont la
vente est programmée, s’il n’y a pas d’ur-
gence, placer un ordre de vente par anti-
cipation, pour un cours fixé à un niveau
supérieur à l’actuel vous garantissant un
profit minimum.
4. Les titres que vous désirez conserver
Le quatrième cas, de loin, le plus intéres-
sant, est celui des titres en portefeuille et
que l’investisseur veut conserver. Si le titre
est de nature spéculative et que l’inves-
tisseur désire gagner en spéculation tout
en le conservant pour le long terme, la
stratégie est de le vendre lorsque le cours
monte et de le racheter lorsque le cours
de celui-ci descend. Tout en s’assurant de
la réversibilité de la tendance du titre.
La stratégie conseillée est de placer un
ordre de vente pour un montant supérieur
au cours actuel, un ordre d’achat pour un
montant inférieur au cours actuel et un
ordre de vente pour un montant inférieur
au cours de l’ordre d’achat. Le premier
ordre de vente permet de vendre le titre
si le cours augmente jusqu’au niveau sou-
haité. L’ordre d’achat permet d’acheter le
titre à un cours inférieur au cours actuel
pour le revendre plus cher quand il mon-
tera. Le dernier ordre de vente, au cours in-
férieur à ceux des deux ordres précédents,
a pour but d’éviter des pertes trop fortes
en cas de chute brutale de l’action. Il faut
vous assurer aussi que la chute en ques-
tion est irréversible. Le cours de cet ordre
sera alors fixé en fonction de la perte
maximale que vous êtes prêt à accepter
sur l’action. Il ne doit pas être inférieur au
support de résistance de l’action.
Il existe alors une stratégie d’ordre adap-
tée à chaque situation. Celles énoncées ci-
dessus sont les plus fréquentes, mais vous
pouvez utiliser votre imagination pour dé-
finir des stratégies encore plus parfaites.
“Le but final est de vite réagir en prévoyant les risques et les opportunités pouvant se présenter et en passant des ordres par anticipations”
EN BREF
GESTION D’ACTIF | Espace du gestionnaire
Trader | Parution 01 | Septembre 2012 31
Phénix est un plan d’épargne
complémentaire de la BIAO,
ayant pour but de vous procu-
rer un revenu supplémentaire
à la retraite. Et, par conséquent, vous ga-
rantir un niveau de vie acceptable. C’est un
plan de retraite personnalisé, pouvant être
alimenté par des versements réguliers, et
fixes, avec toutefois, la possibilité de modi-
fier à souhait le montant des versements.
Le montant minimal des cotisations est de
10 000 FCFA par mois. Des frais d’adhésion
de 10 000 FCFA à verser en deux prélève-
ments de 5 000 F CFA devrons aussi être
payés chaque mois ainsi que des frais de
gestion (mensuels) équivalant à 6.86% du
montant de la cotisation mensuelle. Phé-
nix offre aussi la possibilité d’effectuer des
versements libres à tout moment pour
augmenter votre capital.
Phénix offre, en un tout, beaucoup d’avan-
tage à ses adhérents. Ceux-ci reçoivent, en
effet, au terme du contrat le versement
des intérêts calculés à un taux annuel de
3.5% l’an, en plus du capital épargné. En
cas de décès avant l’âge de la retraite, les
bénéficiaires reçoivent le capital cotisé par
le signataire, déduction faite des frais. Le
produit Phénix peut être utilisé comme ga-
rantie pour l’obtention d’un prêt bancaire.
Il existe également une clause de rachat
permettant à l’assuré de recevoir, après
une période de cotisation effective de 24
mois, le versement anticipé de tout ou
d’une partie du montant cotisé, déduction
faites des pénalités. Le montant des péna-
lités étant très élevé, la mise en œuvre de
cette clause est plus avantageuse pour
l’assureur que pour l’assuré, dans le but de
décourager ce dernier au rachat.
Considérés par beaucoup comme l’atout
majeur des plans d’épargnes, ces contrats
d’épargne ne permettent pas à leurs sous-
crivants de retirer leurs fonds quand ils le
désirent. C’est un avantage pour ceux qui
désirent épargner, car le compte d’épargne
leur permet de retirer leurs fonds à tout
moment et, par conséquent, rend l’épargne
plus difficile. Cependant, les périodes ha-
bituelles d’indisponibilité des fonds des
plans d’épargnes sont trop longues. Elles
s’étendent généralement sur 10 ans, ce qui
peut constituer un inconvénient majeur.
Phénix, pour sa part, est plus flexible de ce
point de vue. En effet, la période d’indis-
ponibilité a été réduite à 5 ans, avec une
possibilité pour les assurés de l’étendre à 5
autres années, s’ils le désirent.
En définitive, de par ses caractéristiques,
Phénix est un produit répondant aux
attentes des personnes ayant une tolé-
rance au risque très faible car il garantit
un capital à terme. Il n’est, cependant, pas
très conseillé à des personnes dont la tolé-
rance au risque est plus élevée. En effet, il
existe d’autres produits financiers tels que
les obligations ou certaines actions qui,
pour une même période, leur permettront
de réaliser un rendement plus élevé que
les 3.5% du capital garanti par le plan
Phénix. Cependant, dans un souci de diver-
sification et de gestion de risque, ces per-
sonnes peuvent allouer de 5 à 10% de leur
épargne au plan d’épargne Phénix.
Par F. Sè
GESTION D’ACTIF | On the spot
Phénix:Faites renaîtrevotre épargne
A la retraite, les revenus chutent brutalement. En Côte d’Ivoire, la pension allouée par la CNPS ne suffit pas vraiment. Comment maintenir son train de vie une fois à la retraite ? Comment éviter les soucis d’argent et ne pas dépendre de sa progéniture, chaque fin de mois ? Vous travaillez sans relâche, vous méritez une retraite paisible ? Le plan d’épargne PHENIX peut être une solution...
Trader | Parution 01 | Septembre 2012 32
“Phénix est un poduit flexible vous garantissant un bon
niveau de revenu à la retraite”
GESTION D’ACTIF | Feedback
Trader | Parution 01 | Septembre 2012 33
L’ORACLE D’OMAHA
Warren BUFFETT
Véritable enfant prodige du monde de la finance et modèle pour la plupart des investisseurs, Warren BUFFETT repré-sente la parfaite illustration de la « success story » dans le domaine boursier. Il se lance dans l’investissement boursier à l’âge de 11 ans avec seulement 100 dollars (52.000 FCFA). Sa fortune est aujourd’hui estimée à 44 milliards de dollars, soit un peu plus de 22 000 milliards de FCFA. Comment est-il arrivé à gagner autant d’argent ?
Le nouveau né de ce 30 Août 1930 à Omaha dans l’Etat du Nebraska, qui marquera à jamais le monde de la fi-nance, s’appelle Warren Buffett. Né d’un père courtier en bourse, Howard Buffett et d’une mère ménagère,
Lélia Stahl, Warren Buffett a, dès son enfance, développé une passion pour les chiffres et l’argent auprès de son père. A 11 ans, l’enfant Buffett prend déjà ses six premières actions et les revend prématurément, perdant ainsi un montant de sept fois son placement. Vous seriez à sa place, vous n’auriez cer-tainement plus le courage de le faire à nouveau. Passionné des affaires, Warren lui, ne se décourage point. Il se lance dans la vente des journaux du Washington Post, où il prouve ses capacités à réaliser des bénéfices. Convaincu par les prouesses de Warren, son père va l’inscrire pour ses études à la Wharton School of Finance and Commerce, en Pennsylva-nie. Mais il finit à l’université de Columbia d’où il sort à 21 ans avec un Master en économie. Le jeune diplômé n’attend pas d’être sollicité pour un quelconque poste. Il rentre dans sa ville natale en 1951 pour réitérer sa tentative manquée d’il y a 10 ans. Il lève des fonds auprès de sa famille et ses amis et crée sa première société d’investissement, Buffett Asso-ciates Ltd. Désormais patron d’une société d’investissement, il décide de placer 100 $ sur 105 000 $ collectés auprès de sa famille et quelques amis pour ensuite injecter le reste pro-gressivement.Rapidement, Warren impulse une autre dynamique qui est de faire des assureurs, les principaux pourvoyeurs de liquidité de la société d’investissement Berkshire Hathaway. Berkshire Hathaway est née de la fusion de Hathaway Manufacturing Company et Berkshire Fine Spinning Associates, deux socié-tés de textile, en 1950. Sa stratégie est d’utiliser la plus-value de Berkshire Hathaway pour prendre des actions dans plu-sieurs compagnies qui semblent être négligées parce qu’elles sont peu connues. C’est le cas en 1967 lorsqu’il acquiert sa première compagnie d’assurances National Indemnity puis
GEICO. Mais l’économiste Warren garde en tête son indéfec-tible ambition d’être compté parmi les milliardaires à l’âge de 30 ans. Un rêve dont il avait fait le pari à un ami de sa famille lorsqu’il avait 13 ans. Pour atteindre cet objectif, il se taille une stratégie hors du commun. A la différence de ses ainés investisseurs qui, tous ne misent que sur des sociétés déjà cotées en bourse, Warren Buffett s’intéresse aux socié-tés sous-valorisées, cotées ou non, mais perçues comme ren-tables et dont le savoir-faire en font des leaders sur leurs marchés respectifs. Faire du suivisme n’est pas son fort. Il s’obstine alors à investir dans tous les secteurs d’activités. Il franchit avec volonté et ténacité tous les obstacles et le succès ne s’est jamais démenti. Ainsi, la valeur de l’actif de Berkshire Hathaway a progressé en moyenne de 21,1% l’an entre 1965 et 2007, soit deux fois plus que l’indice boursier américain S&P 500 sur la même période. Il est alors surnom-mé « l’oracle d’omaha ».
►Le secret de WarrenSon secret réside dans sa stratégie de sélection des entre-prises dans lesquelles il choisit d’investir. Il n’achète pas que des actions, mais privilégie l’investissement dans des entreprises « négligées ». Ensuite, il conserve indéfiniment les titres qu’il achète, quoi qu’il advienne. Ce que beaucoup d’investisseurs ne font pas. Warren est admiré de tous ; car il symbolise la matérialisation du rêve, celui d’un homme, parti de rien, mais attaché à son obstination à gagner de l’argent. L’homme sait aussi tirer profit de son entourage. Bill Gates, par exemple, investit 500 millions d’euros dans Berkshire, suite à leur rencontre et Warren Buffett lègue de son côté, une partie de sa fortune à la fondation Gates. Egalement, Ka-terine Graham, propriétaire du Washington Post, lui apprend à se tenir en société et à rencontrer les grands de ce monde. En échange, il lui apprend la gestion et la direction d’une entreprise. Les bénéfices avant impôts du Washington Post passent de 10% du chiffre d’affaires à 32%.
Trader | Parution 0 | Juillet 2012 34
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Un indice boursier: Instrument mesurant l’évolution du marché bour-sier, basé sur la moyenne des cours d’un groupe de valeurs mobilières mais choisies en fonction de sa représentativité.
Un dividende : Versement d’argent aux actionnaires, prélevé sur le bénéfice net ou sur les réserves de la société.
Une action ex-dividende : Achat du titre correspondant ne donne pas droit au dernier dividende versé, mais seulement au dividende de la prochaine distribution.
Une action : Titre de propriété qui correspond à une part du capital d’une société. Son détenteur, appelé actionnaire, a plusieurs droits en contrepartie du capital investi dans la société.
Une obligation : Titre négociable émis par une entreprise publique, privée ou par le trésor et donnant à son souscripteur un droit de créance sur l’émetteur (entreprise).
Un ratio : Outil de suivi d’une activité pouvant porter sur la solvabilité, la rentabilité économique et financière, l’endettement, la liquidité, etc.
Un titre financier : Série de flux futurs de trésorerie plus ou moins risqués.
Un report à nouveau : Opération comptable qui enregistre le bénéfice non affecté lors de l’assemblée générale. Fait partie intégrante des capitaux propres de l’entreprise et permet de reporter l’affectation du bénéfice à une année ultérieure.
Un carnet d’ordres : Ensemble des ordres non exécutés passés sur un titre au cours d’une séance de cotation.
Un cours boursier : Prix auquel s’échangent une action sur les marchés boursiers. Ce cours varie selon l’offre et la demande.
Un ordre de Bourse : Ordre passé par une personne ou une institution à un intermédiaire (courtier…) pour acheter ou vendre en Bourse.
Une entreprise cotée : Entreprise émettant des actions ou des obliga-tions sur un marché boursier.
Une capitalisation boursière : Valorisation des capitaux propres d’une entreprise par l’intermédiaire de son cours de bourse.
Un portefeuille : Un ensemble de titres détenu par un individu.
Un solde intermédiaire de gestion : Indicateur de gestion qui est utilisé pour apprécier la gestion d’une entreprise, d’un point de vue analytique
Excédent brut d’exploitation (EBE): C’est la marge bénéficiaire d’une entreprise pour une période d’activité donnée.
RAN : Report à Nouveau
LEGENDE DES TABLEAUX PAGES 14 ET 15
Cours : Prix de l’action Cours max : Cours maximumDernière Val : Dernière ValeurVol max : Volume maximumMt max : Montant maximumMt Total :Montant totalNb cot : Nombre de cotation du titreRatio Exep : Ratio d’exceptionnalitéVar : Variation% du total : Pourcentage total% var :Variation en pourcentage% Mt max : Pourcentage maximumVar/ année : Variation par rapport à l’année précédenteVar. /Val Prèc : Variation par rapport à la valeur précédenteRN : Revenu Net
►Un milliardaire infatigable et méthodiqueSi Warren Buffet fascine tant, c’est parce qu’il a acquis sa for-tune en toute indépendance. Occupant la 3ème place du clas-sement des hommes les plus riches du monde d’après le der-nier classement 2012 du magazine Forbes avec 44 milliards de dollars, il continue à ce jour d’investir. A la différence des autres, Buffett participe à la gestion des entreprises dont il est actionnaire en alliant stratégie et méthode. Il recherche trois qualités principales chez les dirigeants de ses sociétés avant de les acheter. Tout d’abord, l’honnêteté pour être sûr d’avoir des données réelles de la situation desdites sociétés. Ensuite l’intelligence, pour innover et enfin l’énergie, pour accomplir toutes les obligations qu’elles nécessitent. Déjà en 1961, sa fortune amorcée était de 1 million de dollar. A 31 ans, un jeune de son âge se contenterait de cette fortune, mais Warren pense n’avoir encore rien fait. En 1969, ses investissements à partir de Berkshire Hathaway, réalisent des plus-values de près de 30 % en moyenne par an, sur un marché où la moyenne se situe entre 7 et 11 % qui, jusque-là étaient considérées comme des performances exceptionnelles. Le fonds Berkshire surclasse ainsi les références des marchés tels que le S&P 500 et le Dow Jones pendant plus de quarante ans. Il atteint 25 millions de dollars et après le crash boursier de 1987, il va surplom-ber certains de ses devanciers, lorsqu’il se lance à la conquête des actions de Coca-Cola Company en achetant 200 millions d’actions. Il détient aujourd’hui près de 9% de la compagnie. En 2008, ses gains le classent premier homme le plus riche de la planète avec 68 milliards de dollars. Warren Buffet a aujourd’hui 82 ans. En 2011, il a acquis à hauteur de 10,7 mil-liards de dollars, 64 millions d’actions IBM. Mais il a annoncé à cette même période qu’il est atteint d’un cancer. Pour sa succession, plusieurs personnes se bousculent, vu que « le sage d’OMAHA » semble ne pas vouloir privilégier une piste familiale. On retient de ce grand homme son œil avi-sé pour les bonnes opportunités et son goût mesuré pour le risque. Sa renommée à n’en point douter, vient de là !!!
Par F. Anédjo
GLOSSAIRE