TOUS ENSEMBLE ! TEMPS FORTS · de rassembler des forces vives. bonne année à tous Nous comptons...

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1 Comité de quartier de Bregille, 8 bis chemin des Monts de Bregille du Haut - 25000 Besançon. Tél. 03 81 61 70 37 Email : [email protected] ÉDITO Hiver 2018 - n°319 TOUS ENSEMBLE ! Dans le journal d'automne 2018, Jean Gullaud, pré- sident du Comité de quartier depuis neuf ans, nous annonçait son départ et lançait un appel émouvant pour que la vie associative qui rassemblait 385 fa- milles le jour du Forum, puisse continuer et s'enri- chir de nouvelles initiatives. J'ai donc répondu à cet appel sachant que je trouve- rai une véritable équipe pour continuer cette aven- ture dans une Maison de quartier qui fonctionne bien. Chaque semaine 530 adhérents viennent partager une ou plusieurs activités parmi les 24 ateliers pro- posés. Ce sont des moments précieux, des moments justes pour soi, des parenthèses dans un quotidien qui va souvent trop vite, devant des écrans qui font écran au réel. Mais comment tout cela peut-il bien fonctionner ? Grâce au petit groupe de bénévoles, souvent des retraités qui donnent de leur temps, mais qui s'es- soufflent… Il faut du sang neuf, disent-ils ! Donc, loin d’accepter de faire des adhérents de la Maison de quartier, des « consommateurs d’activités », nous allons tout mettre en œuvre pour faire se ren- contrer toutes les générations, accueillir les compé- tences et favoriser les participations occasionnelles, qu’elles soient culturelles, scientifiques, festives, etc. En cette fin d’année, la soirée Bella Italia donne le départ avec une centaine d’inscrits. .Mais d’autres propositions sont dans l’air… -Une journée des collectionneurs pour découvrir des passions et favoriser les échanges, -Un chantier – pique-nique : Se rencontrer, échan- ger, avec un pinceau dans la main pour repeindre les barreaux de la façade de la maison. (3 barreaux chacun, un apéro, et en une matinée le tour est joué !) -Retrouver notre vide-grenier ? A la seule condition de rassembler des forces vives. Nous comptons sur vous, mais comment faire ? -Déposez vos idées et vos coordonnées dans la boite installée à cet effet devant le bureau de Fabien, -Venez aux réunions Animation annoncées dans la lettre électronique que vous recevez chaque se- maine. (Si ce n’est pas le cas, signalez-vous auprès de Fabien) Très beau Noël à tous et rendez-vous le samedi 12 janvier pour partager vœux et galettes. Michèle Mazalto et toute l’équipe M a i s o n d e q u a r t i e r Bregille M a i s o n d e q u a r t i e r NEUF ANS AVEC PLAISIR ! Ce n'est pas sans émotion que j'ai ouvert l'assem- blée générale du 7 novembre dernier. Comme je l'avais clairement annoncé dans le dernier numéro du journal de Bregille, je quittais la présidence du comité de quartier. Il était temps de tourner la page après neuf ans passés à assumer avec plaisir cette fonction. Oh, bien sûr les situations complexes à régler n'ont pas manqué mais les membres du conseil d'administration et en particulier ceux du bureau m'ont permis de les résoudre positivement. Je remercie les bénévoles, les animateurs, anima- trices de nos ateliers mais surtout les adhérentes et les adhérents. C'est maintenant à Michèle d'assumer cette lourde et passionnante tâche : présider le comité de quar- tier de Bregille. Elle aura à poursuivre le voyage entamé en 1972. Bonne route à Michèle et au comité de quartier ! Jean Gullaud TEMPS FORTS - LES VŒUX : 12 janvier 2019 à 16 h avec le retour de la Bouillotte qui nous avait fait bien rire l’an dernier - VISITE PRIVÉE DU NOUVEAU MUSÉE : Le jeudi 17 janvier de 16 h à 18 h (inscription auprès de Fabien) - CARNAVAL : Le 13 février 2019 avec « Boite à rire », un clown, son accordéon diatonique et ses sculptures de ballon. - CONCERT DE MUSIQUE le 30 mars Alfred Massai - UNE BRADERIE ENFANTS le 6 avril. ANNONCE PARKING Parking : Le stationnement sur la voie sans issue n’est autorisé que sur le côté de la maison de quartier. Joyeux Noël et bonne année à tous 2019 2018 Spécial Salins de Bregille

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Comité de quartier de Bregille, 8 bis chemin des Monts de Bregille du Haut - 25000 Besançon. Tél. 03 81 61 70 37Email : [email protected]

ÉDIT

OHiver 2018 - n°319

TOUS ENSEMBLE !Dans le journal d'automne 2018, Jean Gullaud, pré-sident du Comité de quartier depuis neuf ans, nous annonçait son départ et lançait un appel émouvant pour que la vie associative qui rassemblait 385 fa-milles le jour du Forum, puisse continuer et s'enri-chir de nouvelles initiatives. J'ai donc répondu à cet appel sachant que je trouve-rai une véritable équipe pour continuer cette aven-ture dans une Maison de quartier qui fonctionne bien. Chaque semaine 530 adhérents viennent partager une ou plusieurs activités parmi les 24 ateliers pro-posés. Ce sont des moments précieux, des moments justes pour soi, des parenthèses dans un quotidien qui va souvent trop vite, devant des écrans qui font écran au réel.

Mais comment tout cela peut-il bien fonctionner ? Grâce au petit groupe de bénévoles, souvent des retraités qui donnent de leur temps, mais qui s'es-soufflent… Il faut du sang neuf, disent-ils !Donc, loin d’accepter de faire des adhérents de la Maison de quartier, des « consommateurs d’activités », nous allons tout mettre en œuvre pour faire se ren-contrer toutes les générations, accueillir les compé-tences et favoriser les participations occasionnelles, qu’elles soient culturelles, scientifiques, festives, etc. En cette fin d’année, la soirée Bella Italia donne le départ avec une centaine d’inscrits..Mais d’autres propositions sont dans l’air…-Une journée des collectionneurs pour découvrir des passions et favoriser les échanges,-Un chantier – pique-nique : Se rencontrer, échan-ger, avec un pinceau dans la main pour repeindre les barreaux de la façade de la maison. (3 barreaux chacun, un apéro, et en une matinée le tour est joué !)-Retrouver notre vide-grenier ? A la seule condition de rassembler des forces vives. Nous comptons sur vous, mais comment faire ?-Déposez vos idées et vos coordonnées dans la boite installée à cet effet devant le bureau de Fabien, -Venez aux réunions Animation annoncées dans la lettre électronique que vous recevez chaque se-maine. (Si ce n’est pas le cas, signalez-vous auprès de Fabien) Très beau Noël à tous et rendez-vous le samedi 12 janvier pour partager vœux et galettes.

Michèle Mazalto et toute l’équipe

Comité

dequartier

Comité

dequartier

Bregille

Mai

son

de quartier

Bregille

Maison de quartier

NEUF ANS AVEC PLAISIR !Ce n'est pas sans émotion que j'ai ouvert l'assem-blée générale du 7 novembre dernier. Comme je l'avais clairement annoncé dans le dernier numéro du journal de Bregille, je quittais la présidence du comité de quartier. Il était temps de tourner la page après neuf ans passés à assumer avec plaisir cette fonction. Oh, bien sûr les situations complexes à régler n'ont pas manqué mais les membres du conseil d'administration et en particulier ceux du bureau m'ont permis de les résoudre positivement.Je remercie les bénévoles, les animateurs, anima-trices de nos ateliers mais surtout les adhérentes et les adhérents.C'est maintenant à Michèle d'assumer cette lourde et passionnante tâche : présider le comité de quar-tier de Bregille. Elle aura à poursuivre le voyage entamé en 1972. Bonne route à Michèle et au comité de quartier !Jean Gullaud

TEMPS FORTS - LES VŒUX : 12 janvier 2019 à 16 h avec le retour de la Bouillotte qui nous avait fait bien rire l’an dernier- VISITE PRIVÉE DU NOUVEAU MUSÉE : Le jeudi 17 janvier de 16 h à 18 h (inscription auprès de Fabien)

- CARNAVAL : Le 13 février 2019 avec « Boite à rire », un clown, son accordéon diatonique et ses sculptures de ballon. - CONCERT DE MUSIQUE le 30 mars Alfred Massai- UNE BRADERIE ENFANTS le 6 avril.

ANNONCE PARKING Parking : Le stationnement sur la voie sans issue n’est autorisé que sur le côté de la maison de quartier.

Joyeux Noël et bonne année à tous

2019

2018

Spécial Salins de Bregille

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Les 100 ans de l’association des Salins de Bregille

Aux origines des maisons d’enfants de Besançon Bregille

23 chemin des Vareilles03 81 50 76 68

- Ouvert tous les joursDu lundi au samedi de 7 h 30 à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30Le dimanche de 9 h à 13 h- Produits régionaux - Point relais "Mondial Relais"- Poulet rôtis le dimanche matin- Livraison à domicile gratuite

Un beau vendredi de juin, grande fête aux Salins de Bregille pour les 100 ans de l’association. He oui, les Salins de Bre-gille, cette énorme entreprise de plus de 800 salariés se devait de saluer son cen-tième anniversaire. Discours du président, conférence de Joseph Pinard, vidéo pour raconter l’histoire et bien sûr un buffet ont honoré les invités, patients et soignants d’hier et d’aujourd’hui.L’association : Les Salins de Bregille c’est plusieurs sites ; Bregille, Hyéres et l’hôpi-tal de Marseille. C’est aussi tous les âges. Mieux que Tintin, de 3 à 77 ans. Les Salins de Bregille comptent, un siècle après leur création, sept établissements différents centrés sur le médico-social en direction des enfants et des adultes.Si vous demandez à vos voisins, vous constaterez que beaucoup y ont travaillé ou y travaillent encore. Nous avons re-cueilli quelques témoignages que vous lirez plus loin.Le point de départ c’est un chanoine ; le chanoine Mourot. Un vrai personnage. Originaire du Haut Doubs, il s’inquiète dès 1916 de la santé des enfants orphelins ou en difficulté et cherche des soutiens pour créer une maison qui les accueillerait. Il en fera sa mission. Grace à ses connais-sances, il organise des kermesses pour ramasser des fonds et le quartier s’en souvient encore puisque le premier prix de celle de 1929 est toujours là ; une villa qui fait le coin de la rue Chaffanjon et de la rue Gaiffe.Les premiers enfants accueillis au len-demain de la grande guerre seront des enfants « chétifs, mal venus et dénutris ». Le but étant de les soigner grâce aux eaux de sources salines. Dans les années 20, Besançon les Bains est encore d’actualité. Les villas art déco de la rue des Fonte-nottes, le Casino témoignent encore des heures de gloire d’une économie basée sur l’eau salée de Miserey.Premier centre de soins vers le Fort

Beauregard : la villa Saint Georges dite le berceau de l’œuvre. 13 enfants y sont reçus en 1918. L’année suivante est créé Superbregille où arrivent 19 garçons. (Aujourd’hui c’est au 12 rue du Chanoine Mourot).Toujours passionné par son objectif, le chanoine continue ses recherches de sites mais cette fois dans le midi pour que les enfants soignés à Besançon conti-nuent leur cure pendant l’hiver. Grâce au hasard et à ses relations nombreuses et fortunées, il peut installer dès 1920 des pensionnaires dans une villa à Hyères puis dans la villa voisine qui lui sont don-nées par une riche veuve. Il achètera plus tard lui-même un terrain et une villa d’une propriété appelée « Pomponiana à l’Alma-narre ».On dit que c’était là que la reine Victoria venait se reposer pendant un séjour à Hyères en 1892 !!!Des années 1920 à nos jours : Des évène-ments plus ou moins marquants comme en juillet 1933, la visite du Président de la Ré-publique lui-même : Albert Lebrun et une grande grève commencée en janvier 1972

(évoquée plus loin par 2 syndicalistes). IL a fallu s’adapter aux changements. En effet vers 1960, la tuberculose a régressé en France, les aériums sont condamnés. En 1968 l’association se tourne vers un nou-veau public, les retraités et la Résidence Notre-Dame est inaugurée. Petit à petit la structure administrative évolue et les bâti-ments doivent suivre. En 2005 de grands travaux de rénovation sont engagés, com-mencement de transformations qui conti-nuent aujourd’hui…

Toute l’histoire est bien retracée dans le livre « Mémoires de Bregille » encore dis-ponible à la Maison de quartier. Voir sur YouTube la vidéo réalisée pour les 100 ans.

L’Éclair Comtois du 20 juillet 1917 cite le directeur du Figaro, Julien de Narfon, à propos des Salins de Bregille. En 1922, c’est ainsi que l’on nomma l’établissement fondé en 1917-1918 par le chanoine Mou-rot, sur la colline de Bregille à Besançon. L’Éclair Comtois eut à cœur de valoriser cette création en raison de ses initiateurs catholiques et du soutien de l’archevêché.

À cette date, Narfon parle des « maisons d’enfants de Besançon-la-Mouillère » parce que le projet concernait les eaux salines arrivant à la Mouillère, quartier en contrebas de Bregille, alors largement dé-volu à des cures thermales et aux instal-lations les accompagnant : villas, casino, hôtel, gare. L’objectif était d’en faire pro-fiter des enfants ayant particulièrement souffert des privations imposées par la guerre. Et le directeur du Figaro faisait référence à Francisque Poulbot qui illustra une pla-quette publiée dans son journal pour sol-liciter des souscripteurs pour cette œuvre de bienfaisance.Des souscripteurs sont nommés dans cet

article de journal : la Société des Forges de Franche-Comté et les établissements Peugeot, mais la famille Weibel des pape-teries de Novillars et le marquis de Mous-tier contribuèrent rapidement eux aussi (le marquis de Moustier était le principal propriétaire du journal local, la Dépêche Républicaine de Franche-Comté).

La participation du Figaro à cette re-cherche de fonds prouve l’entregent dont le chanoine Mourot disposait. L’œuvre ne se limitait pas à un projet local, il s’agis-sait bien d’accueillir des enfants de toute la France et Narfon, selon les expressions nationalistes de l’époque, y voyait un inté-rêt national et pour l’avenir de la race.Dès le mois de mai 1918, quelques enfants étaient accueillis dans deux propriétés ac-quises par les fondateurs.Ci-dessous, la maison des garçons. Carte postale extraite de memoirevive.besancon.fr

Source utilisée, hormis la presse locale : les Mémoires de Bregille. Comité de quar-tier de Bregille. Editions Cêtre, Besançon 2008.

Etablissements climatiques d'Enfants (Mont Jura et Côte d'Azur) 1 Monts-Jura - Les Salins de Brégille par Besançon (Doubs) - Superbrégille-Garçons. - [image fixe] , 1914-1950 ht tp : / /memo i rev i ve .besancon . f r /ark:/48565/a011351657356Wshdwq/1/1

Etablissements Climatiques d'Enfants. - 1. Monts Jura. Les Salins de Bregille par Be-sançon (Doubs). - Superbregille. - Entrée. [image fixe] : Etablissements C. Lardier, C. L. B. dans un losange , 1914-1950.ht tp : / /memo i rev i ve .besancon . f r /ark:/48565/a011351657356qz64fg/1/1

Francisque Poulbot dans la collection Jaquetht tps ://gal l ica .bnf . f r/ark:/12148/btv1b530974379?rk=772536;0

L’Éclair Comtois du 20 juillet 1917On lit dans le Figaro : Nos abonnés ont reçu ces jours-ci une élégante plaquette que Poulbot a illustrée avec son art délicat et charmant.Son titre : « Maisons d’enfants de Besançon-la-Mouillère ». On y trouvera sur l’œuvre très belle et très patriotique à laquelle j’ai essayé récemment d’intéresser les lecteurs du Figaro, les rensei-gnements techniques qui n’au-raient pu trouver place dans mon article et dont l’intérêt est cepen-dant de premier ordre, puisque leur ensemble constitue la preuve scientifique, évidente, de la mer-veilleuse efficacité des eaux de la Mouillère, surtout pour les en-fants anémiés […]

Le témoignage de Colette B née en 1923Moi je n’aimais pas les Salins. On devait être en 1927, 1928. Mon papa qui avait fait la guerre au chemin des Dames était revenu gazé et tuberculeux. Il partait souvent dans des sanatoriums. Chaque fois qu’il revenait en permissions, mon frère était envoyé à Su-perbregille et moi aux Salins en bas. On ne nous avait rien expliqué. C’est bien plus tard que j’ai compris que l’on nous séparait de lui pour que nous n’attrapions pas sa maladie. J’avais envie de voir mon papa et quand il revenait à la maison, on nous envoyait là-haut où en plus, j’étais séparée de mon frère. Je ne voyais mon frère que le dimanche à la messe, et pas longtemps …

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Périodique gratuit tiré à 2500 ex.Edition : Comité de quartierResponsable publication : Michèle MazaltoConception maquette/mise en page : Marie-Edith HenckelImpression : NEO PRINT - PireyOnt participé à ce numéro : Jacqueline Bevalot, Véronique Bevalot, Jean Gullaud, Yves Lagier, Michèle Mazalto, Mireille Morilhat, Bernard jacquet

Les Salins de Bregille... suite

Des Témoignages

Le témoignage du médecin chef du site de Bregille : Julien B. ou Les Salins en 2018Aujourd’hui le préventorium des débuts est devenu un Centre de Rééducation et de Réa-daptation Fonctionnelle (C.R.R.F.) organisé en deux services ; un service adulte et un service enfant. Les deux mots ; rééducation et réadaptation soulignent les deux aspects de sa mission, d’abord la récupération après les accidents de la vie et ensuite la gestion des handicaps.C’est une vraie ruche avec une capacité d’accueil de 51 lits pour l’hospitalisation complète et de 15 places en hôpital de jour. L’hospitalisation de jour est une activité en pleine expansion et depuis 5 ans on sent de plus en plus le manque de place car c’est le seul centre de ce type dans le bassin de Besançon.Les malades adultes ont pour la plupart des problèmes neurologiques ; suite d’AVC, trau-matismes crâniens, scléroses en plaque, par-kinson, paraplégies… Les enfants accueillis présentent des pathologies neurologiques ou des handicaps de naissance. Pour tous, on déploie tous les moyens humains et tech-niques nécessaires.Le médecin tient à souligner ce qui lui tient à cœur « La philosophie de la maison, c’est une vision humaniste des soins. Non seule-ment, on aide les gens à gérer leur handicap mais on prend aussi en compte leurs difficul-tés dans la vie quotidienne ».

La longue grève du préventorium de BregilleNous remercions Mireille et Li-liane pour les informations que vous pouvez lire ci-dessous.

Un conflit social hors du com-mun s’est déroulé à Besançon en 1972, la grève avec occupation du Préventorium de Bregille qui dura du 28 janvier au 3 juillet, et mit aux prises un groupe de trente-cinq jeunes femmes sala-riées (sur 39) de cette structure avec leur employeur associatif.

Dès 1971, les salariées du Pré-ventorium sont bien conscientes que la régression générale de la tuberculose met en ques-tion leur établissement mais n’acceptent pas que les adapta-tions inévitables se fassent sans concertation et à leur détriment.A l’automne 1971, l’employeur annonce que le Prévent sera converti en service de conva-lescence pour adultes issus du centre hospitalier, ce qui entraî-nera le déclassement salarial et professionnel du personnel, et l’éviction de trois salariées

c o n s t i t u a n t le noyau de l’équipe syndi-cale CFDT.Le 28 janvier 1972, lorsque la première entreprise se présente dans les murs pour adapter les locaux à cette nouvelle activité, la grève avec occupation est déclenchée et les grévistes s’installent dans un pavillon qui avait été libéré en vue des travaux.L’affrontement s’engage de ma-nière assez classique : bataille de communiqués de presse entre grévistes et employeur, déclara-tion de soutien du syndicat CGT des Métaux (1° février), organi-sation d’un meeting de soutien par les unions locales CGT et CFDT (4 février)…Du côté des grévistes, il faut s’organiser pour tenir dans la durée : présence dans les locaux occupés jour et nuit, assemblées quotidiennes, groupes de travail pour rédiger tracts et affiches, préparation des premières opé-rations de collecte… Les nom-breuses déclarations de soutien

viennent de tous bords mais surtout, en date du 17 février, une prise de position spectacu-laire de l’Union Départementale des Associations Familiales au nom des besoins sanitaires et sociaux des familles et de l’en-fance encourage les grévistes.Le personnel est licencié depuis le 14 février. La manifestation régionale du 27 mai est une pleine réussite : 2 500 mani-festants traversent la ville en cortège.En gage de bonne volonté, les grévistes et la CFDT annoncent la fin de l’occupation le 15 juin (après avoir fait le grand mé-nage des lieux…). Une négocia-tion est organisée sous l’auto-rité de l’Inspecteur du travail pour « mettre en musique » concrètement le schéma général édicté par le préfet. Il faudra deux séances laborieuses pour aboutir au protocole d’accord du 3 juillet.L’ensemble du personnel de l’ancien préventorium licencié le 17 février ou après cette date sera repris dans les conditions où il se trouvait préalablement. La direction renonce à toute sanction, brimade, mutation d’office, et poursuite judiciaire. Le personnel percevra les allo-cations-chômage entre la date de l’arbitrage préfectoral et celle de la réouverture (1° septembre 1972)….

Le témoignage de Colette V.« C’était une grande famille !!! » nous dit Colette en se remémorant son par-cours au sein des Salins. Elle ne parle pas d’une carrière mais de la place qu’elle s’est bâtie pendant les 30 ans où elle y a travaillé. D’abord 4 ans comme lingère au CDTR (rue du Chanoine Mou-rot) puis 26 ans comme intendante en bas (le site principal juste à l’arrivée du funiculaire). Elle y est arrivée en 1973. Son mari c’était un rhodia, ses deux enfants étaient assez grands pour se dé-brouiller seuls, elle qui n’avait pas suivi des grandes études, a réussi à force de travail, de volonté et d’intelligence pra-tique à assurer le poste de responsable de l’approvisionnement en nourriture et produits d’entretien et aussi de la buan-derie. 320 repas par jour le midi, 180 repas le soir. Du linge pour une partie de l’association. Aujourd’hui ces tâches sont sous traitées...Colette parle d’un temps où les services avaient des noms de saints, Sainte Odile, Saint Hubert transformés en CRESDEV, ITEP, CRFB ou autres acronymes. Les bâtiments aussi ont changés. Restaura-tion ou même démolition comme la villa des années 30 rasée récemment et que Colette appelle la maison du chanoine. Etait-ce là que vivait le chanoine Mou-rot ? Des bons souvenirs ? Oui surtout un amour du travail malgré des moments d’intense activité et beaucoup de joie à travers les liens tissées avec le person-nel ou les malades. Colette se rappelle en particulier de réclamations après une choucroute de la mer. Des petits mal-voyants étaient venus la voir, pour lui expliquer que la choucroute se mangeait avec de la saucisse et le poisson avec le riz. Pas d’agressivité mais la certitude d’être entendu. Mieux vaut s’adresser à Dieu qu’à ses saints. !!! Un peu de nos-talgie dans les mots de Colette qui avoue avoir mis au moins 2 ans à se remettre de son départ en retraite…

Le témoignage de Béatrice H.J’ai commencé en 1989. A ce moment-là les Sa-lins étaient le plus gros employeur de Besançon après la mairie. Je travaillais à Sainte Odile (la patronne des malvoyants) avec les enfants défi-cients visuels. Il y avait 5 pavillons où vivaient environ 12 internes, augmentés le midi de demi-pensionnaires. Ils étaient scolarisés de 4 ans au brevet. J’étais chargée du pavillon des plus pe-tits. Ils venaient de loin parfois : l’Alsace, Dijon, le Haut Doubs… ou de Besançon et arrivaient en taxi pour les demi- pensionnaires qui habitaient jusqu’à 25 km, ou en train pour certains.

J’étais embauchée comme « personne au contact avec les enfants ». Aux côtés d’un éducateur, j’étais un peu la maitresse de mai-son, la référente des petits parce que j’étais là tous les jours. Mon rôle était de les encadrer, les accueillir lorsqu’ils n’avaient pas classe. Déjeu-ner, habillage, devoirs du soir, douche, activités le mercredi après-midi. Le but c’était surtout d’apprendre l’autonomie aux enfants. Remplir un verre, faire son lit, enfiler les chaussettes n’est pas évident quand on est malvoyant…

La souffrance n’est pas forcément celle qu’on pressent. On pourrait penser qu’il est très triste de voir partir son petit comme interne dès 4 ans mais j’ai le souvenir d’une famille soulagée de savoir son enfant accepté aux Salins après qu’elle ait essayé de le faire rentrer dans plu-sieurs établissements...

On les emmenait aussi 15 jours l’été en camp, des vacances pour eux (pas vraiment pour nous !) C’était un projet de toute l’année, séjour en montagne, équitation, découverte d’une ré-gion et aussi séjour à Hyères dans l’établisse-ment des Salins : Pomponiana.

L’amplitude des horaires était large, tôt le ma-tin, tard le soir avec un trou l’après-midi mais

nous avions aussi presque toutes les vacances scolaires. Je garde un bon souvenir de mon passage aux Salins. Nous n’avions pas tous les diplômes qui seraient requis aujourd’hui. Les ergothérapeutes, les orthoptistes, les avejistes (auxiliaires de vie journalière), les instructeurs en locomotion… sont venus plus tard, mais on nous faisait confiance et notre chef éducateur nous laissait toute l’autonomie nécessaire si nos projets étaient valables. Moi qui avais travaillé auparavant à l’hôpital avec les personnes âgées et qui redoutait de me trouver avec des enfants, j’ai découvert un monde qui m’a plu. C’était que du bonheur. Je n’ai jamais eu à me pousser pour aller au travail !!! J’ai encore plein de contacts avec quelques-uns. Par exemple une fillette que j’ai gardée petite, a monté une société à Paris. Pleine d’esprit, avec l’aide d’un grand coutu-rier elle a mis sur pied un service qui permet aux handicapées visuelles d’être accompagnées dans leurs déplacements, achats de vêtements par exemple.

Depuis 2001 et une loi initiée par Sarkozy pour favoriser l’intégration des enfants handicapés et mise en place à partir de 2010 environ la visée politique a changé. Les enfants malvoyants doivent être intégrés dans des classes normales. Les pavillons se vident petit à petit. Un seul de-vrait être encore occupé l’an prochain. La prise en charge se fait maintenant dans les familles ou en classe.

Je ne suis plus retournée là-bas après mon dé-part en retraite en 2011 sauf une fois. Un garçon que j’avais suivi m’avait demandé de venir pour fêter son départ des Salins. Il voulait absolu-ment que je sois là !!! Il savait même la date de mon anniversaire !

C’est des gens, c’est de l’humain, je pense que la prise en charge est différente aujourd’hui…

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100 ans après...

En mai 1916 l’Italie déclare la guerre à l’Autriche-Hongrie, l’af-frontement a lieu sur le

plateau d’Asiago en Vénétie au nord est du pays.La famille de Mattéo quitte précipitamment le village, avec les autres réfugiés elle s’ins-talle dans des hameaux de la vallée. Le père est mobilisé, le grand-père et Mattéo, qui quitte l’école, travaillent pour subvenir aux besoins de la mère et des deux sœurs. Quand arrive le premier jour de paix c’est le silence d’abord qui tient éveillée la famille mais surtout l’espoir de retourner dans leur maison, sur leurs champs et de retrouver leurs racines. Et la victoire est amère… Dès le premier chapitre de ce récit on dé-couvre avec Mattéo l’étendue du désastre : en trois ans, les villages ont été détruits, les maisons rasées, le paysage bouleversé par les tranchées, les trous d’obus, les constructions militaires, les terres empoi-sonnées par les gaz ou truffées d’explosifs, les forêts détruites, les potagers occupés par les tombes creusées à la va-vite là où la terre était plus molle … Mattéo ne trouve que la poupée de chiffon de ses sœurs sous un tas de gravats et la louche qui a servi aux soldats, italiens ou autrichiens à puiser l’eau de la source… Dans l’année qui suit les mesures administratives bloquent le retour au village, à la reconstruction, au travail. On trouve dans ce roman toutes les carac-téristiques du conflit de 14/18 : guerre de position, morts innombrables, destructions massives. Au plus près des hommes Rigoni Stern dénonce la guerre menée là et qui s’est déroulée de la même manière qu’ail-leurs et avec les mêmes conséquences… C’est un texte documenté sur cette région d’Italie qu’il connaît parfaitement, qui arti-cule la vie quotidienne à la Grande Histoire. Un récit clair, sans fioriture qui rend compte avec retenue de la réalité vécue.

Sur le même thème : « Histoire de Tönle ».

Un formidable docu-ment :Louis Barthas n’a écrit qu’un seul livre, animé par l’idée qu’il devait témoigner sur ses années de tranchées

pour tous ses camarades morts. Il prend des notes alors qu’il est sur le front, il les met au propre après-guerre sur 19 petits cahiers illus-trés de nombreuses cartes postales. Véritable chronique historique de ces quatre années de guerre, précise, admise comme une mine par les historiens son récit est remarquable : sans recherche littéraire son texte a une grande vivacité, il n’est jamais répétitif. Il dresse un tableau extrêmement clair des conditions inconcevables de la vie des poilus au front, il fait preuve aussi d’une grande lucidité sur le mépris, la morgue, les incompétences de l’état-major de l’époque vécus au quotidien et que les poilus payent au prix fort. Teinté d’ironie, de remarques souvent cinglantes, d’humour parfois, d’humanisme aussi son texte n’est jamais ennuyeux. Il ne raconte que ce qu’il a vu, éprouvé, ressenti, ne limite pas son récit aux seules tranchées mais dresse un tableau complet du front avec ses bases arrières , domaine des embusqués pour tous les poilus des tranchées. Enfin, on peut rappeler que

quelques monuments aux morts pacifistes ont été construits en France après guerre. Celui de Pontcharra sur Bréda en Isère porte inscrit sur la pierre les dernières lignes du livre de Barthas :" Souvent je pense à mes très nom-breux camarades tombés à mes côtés. J'ai entendu leurs imprécations contre la guerre et ses auteurs, la révolte de tout leur être contre leur funeste sort, contre leur assassinat. Et moi survivant, je crois être inspiré par leur volonté en luttant sans trêve ni merci jusqu'à mon der-nier souffle pour l'idée de paix et de Fraternité humaine. Février 1919. ";

(Né en 1879, il meurt en 1952 à Peyriac-Mi-nervois dans l’Aude. De famille très modeste il a été ouvrier agricole puis tonnelier. Il obtient son certificat d’études primaires, reçu premier du canton et obtient le prix du Conseil Général, et se fixe à Peyriac-Minervois. Curieux de tout c’est un lecteur assidu de Hugo, Zola, Anatole France, K. Marx, J. Guèdes. Il adhère au socia-lisme et il participe à la création du syndicat des ouvriers agricoles. Mobilisé en 1914 à 35 ans durant 4 ans il combat dans les secteurs les plus dangereux du front : Notre Dame de Lorette, Verdun, la bataille de la Somme entre autres. Il sort vivant mais complètement épuisé de ses années de guerre)

L’ANNÉE DE LA VICTOIRE. Mario Rigoni Stern10/18. 2000

LES CARNETS DE GUERRE DE LOUIS BARTHAS, TONNELIER, 1914/1918. ÉDITION MASPERO 1978. Découverte poche, 1997 et 2003.

L’après-guerre mon-trée comme une autre guerre… Quand re-viennent les Poilus sur-vivants et les gueules cassées, l’arrière veut surtout oublier les années terribles. C’est

l’expérience que font les deux copains liés à la vie à la mort sur le champ de bataille. Le roman s’attache à décrire leur impossible réinsertion dans un monde où reprennent les affaires et où ils n’ont plus leur place. De nombreux récits ont déjà rendu compte de ce problème lié à toutes les guerres… comme par exemple, l’impossible réinsertion des Vétérans

du Vietnam… pour ne citer qu’un exemple. C’est surtout l’autre thème du livre qui est le plus percutant et où l’on apprend encore sur le cynisme de certains… « Pour le commerce, la guerre présente beaucoup d’avantages, même après ». En effet, la forme du conflit fait que d’innombrables morts jonchent les sols, enter-rés à la va-vite. Il faut exhumer, identifier, créer les cimetières militaires où les placer… Le mar-ché est énorme et donne l’occasion de tous les trafics.Un roman où l’intrigue rebondit vite, qui mêle deux histoires intimement liées et qui laisse un goût amer, une nouvelle fois, sur La Grande Boucherie …

AU REVOIR LÀ-HAUT. Pierre LemaîtreALBIN MICHEL 2013

Un récit bref, dépouillé, ciselé qui ré-sonne de tout ce que l’on connaît déjà de la guerre de 14. À travers le destin de cinq jeunes hommes tout est dit sur l’insouciance de ceux qui partent « c’est l’affaire de 15 jours tout au plus », le

quotidien du front, l’incompétence du commandement militaire, l’horreur des-combats, le bouleversement pour toute

une génération d’hommes et de femmes. Blanche en effet attend le retour des deux frères dont l’un est son fiancé… mais lequel reviendra ? Un très beau texte qui se lit d’une seule traite.

14. Jean EchenozÉDITIONS DE MINUIT 2012.

Il existe bien d’autres docu-ments, ouvrages historiques, romans sur cette période ; Les médiathèques de Besan-çon avaient édité en 2014 un fascicule « 100 ans après, choix de documents sur la guerre de 1914-1918 » qui offre un choix considérable de pistes de lecture.

Le nouveau bureauMAZALTO Michèle : Pré[email protected] Guy : Vice-président

BEVALOT Michel : TrésorierPORREZ Jeannette : Trésorière adjointeSKRZYPCZAK Adrienne : SecrétaireLAGIER Yves : Secrétaire adjoint

BEVALOT Jacqueline : AdministratriceBEVALOT Véronique : AdministratriceCONGOST Pierre : AdministrateurSCHIRRER Jacques : Administrateur

Comité de quartier de Bregille.Assemblée Générale du 7 novembre

11 novembre 2018. Les grands de l’école ont chanté la Marseillaise devant le monument aux morts. Photo Madame Marguet.

...Le directeur du Figaro sollicita Francisque Poulbot pour illustrer une plaquette, sur les Salins de Bregille, publiée dans son journal afin de récupérer des souscripteurs pour cette œuvre de bienfaisance.

Page 5: TOUS ENSEMBLE ! TEMPS FORTS · de rassembler des forces vives. bonne année à tous Nous comptons sur vous, mais comment faire ?-Déposez vos idées et vos coordonnées dans la boite

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MUSÉE DES BEAUX-ARTS ET D’ARCHÉOLOGIE

Lucas CRANACHAdam et Eve - 1510(détail)peinture à l'huile sur bois

Claude VIGNONAdoration des mages 1630 (détail)peinture à l'huile sur toile

Aurel PREVOST "Rubbish"Sacralisation - 2018 (détail) - papier découpé à la main

Mosaïque de Neptune, IIe siècle ap.J.C. (détail)

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Il était une fois un Musée qui nous était familier et que l’on aimait retrouver comme un ami fidèle. Les quatre années de travaux qui nous en ont privés, nous le rendent aujourd’hui plus grand, plus lumineux, riches d’œuvres nouvelles ou restaurées et d’expositions temporaires qui seront des prétextes à revenir pous-ser les portes de ce bâtiment excep-tionnel. Adelfo Scraranello architecte, et Nicolas Surlapierre Conservateur-Directeur ont conjugué leur maitrise

des espaces et de la scénographie pour nous offrir une promenade artis-tique et temporelle, où des points de vue étonnants nous font franchir les siècles jusqu’à la lumière zénithale de la grande verrière. Mais cette visite ré-serve d’autres surprises à qui sait les trouver. Des œuvres très contempo-raines, (en prêt ou en dépôt) se glissent entre les objets, les sculptures ou les tableaux et font écho à l’inspiration des artistes des siècles passés.

Pour vous aider à découvrir le MBAA (Musée des Beaux-Arts et d’Archéolo-gie) le Comité de quartier de Bregille or-ganise une première visite guidée pour un groupe de 30 personnes maximum.

Le jeudi 17 janvier de 16 h à 18 h.(S’inscrire au secrétariat auprès de Fabien)