Touring 10 / 2011 français

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Amendes à l’étranger Les Suisses ne passent plus entre les gouttes 11 Il dirige les patrouilleurs Le chef de Patrouille TCS des Trois-Lacs se confie 47 Test du Subaru Trezia Un minispace aussi compact que pratique 28 Concours: gagnez un séjour chic dans un hôtel de Davos 53 9 juin 2011 touring 10 www.touring.ch JAA 1214 Vernier Le journal de la mobilité Spécial petites voitures Très branchées, les citadines 14 Sur le vif Une nuit aux urgences 4 Hébergements originaux Dormez de façon insolite 36

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Le journal de la mobilité, édition du 9 juin 2011

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Amendes à l’étrangerLes Suisses ne passentplus entre les gouttes 11

Il dirige les patrouilleursLe chef de Patrouille TCSdes Trois-Lacs se confie 47

Test du Subaru TreziaUn minispace aussicompact que pratique 28

Concours: gagnez un séjour chic dans un hôtel de Davos 53

9 juin 2011 touring 10www.touring.ch JAA 1214 Vernier

Le journal de la mobilité

Spécial petites voitures

Très branchées,les citadines 14

Sur le vif

Une nuit aux urgences 4

Hébergements originaux

Dormez de façon insolite 36

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9 juin 2011 | touring 10 | édito et sommaire 3

Ce numéro de Touring consacre un ca-hier spécial aux petites voitures. En rai-son de la raréfaction des ressources pé-trolières et des restrictions en matièrede parcage, notamment en ville, on s’at-tend à ce que les automobilistes soientde plus en plus nombreux à opter pourune citadine chic et économique. Unetendance d’ailleurs confirmée par lastatistique des immatriculations: aucours du premier trimestre de 2011, lesventes de petites voitures neuves onten effet augmenté de 13% par rapportà l’année dernière. Ce thème est doncd’une brûlante actualité.Cette semaine, Touring vous donne

un aperçu de l’offre des petites voitureset des technologies utilisées pour éco-nomiser le carburant. Nous avons no-tamment procédé à des tests approfon-dis de la voiture électrique Citroën C-Zero et du minispace Subaru Trezia. Lerôle des citadines dans le contexte desémissions de CO2 est également illustrédans ce numéro. Mais Touring vouspropose aussi d’autres sujets passion-nants, comme notre reportage sur lesservices ambulanciers, les amendes àl’étranger ou les nuitées insolites enSuisse. Je vous souhaite une agréablelecture!

Felix Maurhofer, rédacteur en chef

La grande cotedes petites voitureéconomiques

Photo de couverturePhotographe:Fabian Unternährer

gros plan4 Une nuit aux urgences

Reportage nocturne dans la brigadedes ambulanciers de la ville de Berne.

société et mobilité9 Panneaux routiers

Polémique autour des panneaux50 km/h dans les localités.

9 Nid-de-poule sur l’autorouteUn automobiliste accidenté demanderéparation à la Confédération.

spécial citadines14 Test Citroën C-Zero

La voiture électrique tient le choc.17 Rouler électrique au quotidien

La facilité d’utilisation prédomine.22 Tendances et nouveautés

Les citadines sont appelées à jouerles premiers rôles.

27 La mode de la personnalisationAutocollants et appliques en tousgenres fleurissent sur les voitures.

28 Test Subaru TreziaUn minispace diesel prometteur.

Premiers contacts/essais routiers22 Lancia Ypsilon23 Chevrolet Aveo25 Opel Corsa Ecoflex25 Mini John Cooper Works

La récente Journée de la sécurité routière a réuni en Suisse orientale 165 enfants entre10 et 12 ans. Ils ont rivalisé d’adresse sur des parcours d’agilité et démontré leur maîtrisedes règles théoriques. Ils ont aussi été sensibilisés aux dangers. Les quatre vainqueurs par-ticiperont en septembre à la Journée européenne de sécurité routière, à Paris.

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voyages et loisirs36 Nuits insolites

Misez sur le dépaysement en logeantdans des hébergements originaux.

39 Escapade au TessinSur les hauts de Lugano, le San Salva-tore offre un panorama sans égal.

40 Découvrez la PolognePériple dans un pays conjuguantnature intacte et cités historiques.

club et membres43 Journée nationale du camping TCS

Compte-rendu d’un événement quia remporté un franc succès.

47 Portrait de Stefan KilchenmannGros plan sur le chef des patrouilleursde la région des Trois-Lacs.

48 Perspectives futures du TCSDes membres du Conseil d’administra-tion énoncent les enjeux d’avenir.

52 La chronique du président du TCSNiklaus Lundsgaard-Hansen jetteun regard sur les anneés écoulées.

54 L’entretienSylviane Berthod, ambulancière

52 Prestations TCS53 Courrier des lecteurs, concours

Sommaire

Les enfants s’initient à la sécurité routière

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Urgences au cœurde la métropoleLe service bernois des urgencessanitaires parcourt 500000 km parannée, soit près de 13 fois le tourdu monde. Ce mardi soir, la situationsemble de prime abord plutôt calme.Mais l’alarme ne tarde pas à sonner.

Deux secouristes installent unblessé dans l’ambulance. Etmaintenant, direction l’hôpital!

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›Dans les locaux de la «police sanitaire»de la ville de Berne règne une ambiancefébrile. Il est mardi soir, peu avant 18heures: les secouristes de l’équipe de nuitarrivent les uns après les autres et s’ap-prêtent à prendre leur service. Certainspréparent un lit dans le dortoir afin depouvoir s’y reposer entre deux interven-tions. Mais pas question d’y songer avantminuit. Pour l’heure, il s’agit de revêtirl’équipement de rigueur: rangers et pan-talons à bandes réfléchissantes, sans ou-blier une paire de gants en plastique dansla poche et une seconde paire plus résis-tante, ainsi qu’une lampe de poche.

La veste jaune striée de bandes fluores-centes ne s’enfile qu’au moment de partiren intervention. Treize personnes sont deservice cette nuit, douze secouristes et unmédecin, soit un effectif équivalent à lamoitié de l’équipe de jour.

Diagnostic présumé | A 18 h 03, ça y est,la première des six équipes se met enroute à la suite d’une collision entre uncycliste et une voiture. Les secouristesemportent le protocole d’intervention.Celui-ci sera complété pendant l’opéra-tion de secours avec les données sur lapression sanguine, le pouls, la médication,la situation et le diagnostic présumé,avant d’être transmis au médecin traitantà l’hôpital. Les deux secouristes enfilentleur veste jaune et montent dans l’ambu-

lance, en toute hâte, mais l’esprit concen-tré. Sur les lieux de l’accident, il apparaîtque le cycliste doit être hospitalisé.

Pendant ce temps, les cinq autreséquipes vérifient leurs affaires et s’assu-rent que les appareils et tout le matérielsoient opérationnels. Une équipe est sta-tionnée jusqu’à 23 h 00 au Stade de Suisse,où 20 000 fans assistent à un match defootball. La prochaine intervention de lasoirée ne tarde pas: à 18 h 08, la policeconduit un automobiliste aviné pour uneprise de sang. Il s’y soumet dans la piècedestinée aux urgences. Vingt-cinq autresinterventions attendent les secouristescette nuit-là.

144 ou 140? | Dans le canton de Berne,les appels au numéro 144 sont automati-quement transférés vers la centrale de laNägeligasse, à Berne. «Les communica-tions sont ensuite réparties vers les huitservices de secours régionaux», expliqueWalter Baumer, chef de groupe à la cen-trale d’appels de secours bernoise. Il estrare que plus de 20 minutes s’écoulentavant qu’un téléphone sonne, précise-t-il.Mais deux à trois fois par jour, il arrivequ’un membre du TCS appelle par erreurle 144, alors qu’il tentait de joindre le ser-vice de dépannage du club au numéro 140.Malgré toute l’agitation: «Ces appels nenous surchargent pas. L’erreur est rapide-ment constatée», assure Walter Baumer.

La centrale d’appels de secours à Berne reçoitenviron 649 téléphones par jour.

Peu après avoir reçu un appel, l’équipe desecouristes de la police sanitaire se met en route.

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La police sanitaire de Berne se sert de véhicules standard Mer-cedes et VW. L’entreprise allemande «Ambulanz Mobile» secharge d’installer l’équipement intérieur individualisé. Quant à lasociété Ambutech, à Rotkreuz, elle importe les véhicules et ap-porte la touche finale, ainsi que les autorisations nécessaires.Toutes les ambulances sont équipées d’appareils médicaux mo-

dernes afin d’assurer une prise en charge optimale. L’équipementstandard comprend aussi des médicaments et des perfusions,tandis que le personnel dispose de moyens de communicationmodernes comme des pagers, des téléphones mobiles et un GPS.Le service des urgences de Berne compte 31 véhicules et neufbateaux de sauvetage. tg

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Les 14 opérateurs sanitaires employés parla centrale répondent chaque année àquelque 237000 appels, soit une moyennenon négligeable de 649 par jour.

En 15 minutes | Le service des urgencessanitaires est en charge de 41 communesautour de la ville de Berne, d’Oberbalm àIffwil et de Ferenbalm à Vechigen. Dans90% des cas, les secouristes arrivent sur leslieux de l’urgence en moins de 15 minutes.«Les autres patients sont pris en charge auplus tard en 30 minutes», explique MartinMüller, responsable adjoint de la forma-tion. Chaque année, 16670 interventionssont assurées par le service de la Nägeli-gasse. Les 70 secouristes et les 27 apprentisen formation accumulent 500000 km, soitprès de treize fois la circonférence du globe.Les secouristes sont appelés annuellement682 fois pour des accidents. Cela corres-pond à 5% de tous les engagements. Unegrande partie des interventions sont liées àdes maladies, des incidents survenus dansle travail ou les loisirs, ou à des abus de stu-péfiants ou d’alcool.

La police sanitaire fournit également desprestations aux hôpitaux, par exemplepour le transport de malades ou de nou-veaux-nés. Elle coordonne l’assistance mé-dicale lors de grandes manifestations et decatastrophes, assume les sauvetages dansles eaux grâce à ses plongeurs spécialiséset organise des cours de formation pour lespoliciers, les pompiers et les sauveteurs.

Ce mardi soir, les allées et venues conti-nuent à la Nägeligasse. Les urgences se sui-vent en moyenne tous les quarts d’heure.Entre-temps, les secouristes parviennent àingérer un repas rapide. De temps à autre,ils cuisinent ensemble, mais il est rarissimeque tout le monde puisse s’attabler enmême temps. «Parfois, on doit partir rapi-dement et oublier son repas chaud», ra-conte le secouriste Martin Gerschwiler. Ilen va de même pour les interventions aprèsminuit. «Certaines nuits, je ne vois mêmepas le lit, mais de temps à autre, il m’arrive

de dormir plusieurs heures d’affilée.»Après le cycliste accidenté et l’automobi-liste pris de boisson, la soirée se poursuitavec une crise de crampes, une crised’asthme, une intoxication à l’alcool et plu-sieurs transports de malades. Une femmeest conduite à l’hôpital en raison d’unefracture présumée du fémur après unechute. A 23 heures, une des équipes est ap-pelée en ville: une querelle a dégénéré en at-taque au spray au poivre. La blessée ne veutpas se rendre à l’hôpital. Les secouristes luirincent les yeux.

Sept interventions attendent encore lessecouristes après minuit. Les six équipes serelaient. Comme cela, il reste un peu detemps pour se reposer entre deux sorties.Mais le sommeil n’est jamais profondlorsque les sens restent en alerte.

Réanimation réussie | Le service de nuitdure jusqu’à 7 heures du matin, l’équipe dejour arrivant à 6 h 45 précise. Avant de pou-voir rentrer chez eux, les secouristes doi-vent encore s’occuper d’une personne éva-nouie au centre ville et en transporter deuxautres à l’hôpital. La dernière interventionde l’équipe de nuit, à 06 h 50, concerne unepersonne inanimée frappée par un arrêtcardio-circulatoire. Les secouristes par-viennent à la réanimer: une touche positivepour clore une nuit comme tant d’autres auservice des urgences sanitaires de Berne.‹

Nadia Rambaldi

Info TouringSur le même thème, lire aussi l’interview deSylviane Berthod en page 54.

Les premières ambulances, en 1886,ressemblaient à des brouettes. Puis ce futle tour des calèches, avant les premièresvoitures à moteur électrique en 1917, suivies,en 1925 des autos à essence. Des vansChevrolet furent utilisés jusqu’en 1999,cédant la place à des Mercedes jaunes.

Plus d’un siècle sépare la brouette de l’ambulance moderne

Les contrôles quotidiens permettent de vérifierl’état du matériel et des appareils médicaux.

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L’auteur est juriste et correspondantau Tribunal fédéral.

L’hiver, le sel et les 40 tonnes mettentnos autoroutes à rude épreuve. On aparfois l’impression de rouler sur unepiste rocailleuse. Par endroits, la chaus-sée est même jalonnée de nids-de-poule. En janvier 2010, un automobi-liste zougois en a fait l’amère expé-rience. Il circulait sur la voie de droitede l’autoroute A1 dans le sens Lenz-bourg–Zurich, quand il passa sur un trouet entendit une détonation. Et l’auto-mobiliste de se rabattre immédiate-ment sur la bande d’arrêt d’urgencepour constater les dégâts: pneus avantet arrière droits à plat; en outre, la janteavant droite était cassée. Le montantdes dégâts s’élevait à presque 2600 fr.

Il s’est alors retourné contre l’Officefédéral des routes en exigeant le rem-boursement des frais engagés. L’Ofroua rejeté sa requête en contestant devoirpayer les dégâts du fait qu’il est lepropriétaire des routes; l’entretien desroutes n’était en aucun cas défaillant.En effet, la maîtrise de l’état du réseauroutier ne peut être comparée à celle del’état d’un bâtiment. En outre, le trou aété immédiatement colmaté une foisl’accident signalé. L’Ofrou n’a donc nul-lement failli à son obligation d’assurerla sécurité.

Mécontent de cette décision, l’auto-mobiliste zougois a porté l’affaire de-vant le Tribunal administratif fédéral,arguant là encore du manque d’entre-tien de la chaussée. Un usager de laroute ne peut s’attendre à la présencesur l’autoroute d’un nid-de-poule mesu-rant 100 cm de long, 40 cm de large etjusqu’à 15 cm de profondeur. Dans sonjugement (A-5837/2010 du 4.4.2011),le Tribunal administratif fédéral ne s’estcependant pas prononcé sur la questionde la responsabilité (ou non) de l’Ofrou.Les juges ont estimé que l’affaire rele-vait de la compétence de la justice ci-vile. Le conducteur zougois peut doncdésormais intenter une action contrel’Office devant un tribunal civil.

ParlonsdroitUrs-Peter Inderbitzin

Nid-de-poule surl’autoroute: à quiincombe la faute?

›Nombre d’usagers se plaignent de la forêtd’indicateurs jalonnant les routes. En ré-ponse à ces récriminations, la Confédéra-tion poursuit depuis quelques années unobjectif de simplification et de clarificationde la signalisation routière. La démarchepasse notamment par l’abandon de cer-tains panneaux superflus, ou faisant dou-ble emploi. Dans cette perspective, leConseil fédéral souhaite notamment sup-primer la signalisation «50 limite géné-rale», respectivement l’indication de fin delimitation. Le rôle qui leur est actuellementdévolu serait repris par l’indication no-minative de la localité, respectivement unnouveau panneau de sortie de localité. Dequoi élaguer quelque peu l’enchevêtrementde signaux. Au surplus, la Suisse s’aligne-rait ainsi sur la pratique européenneétablie par la convention de Vienne sur lasignalisation routière, plutôt que de faireexception.

Charge financière | Un projet dans lequell’Office fédéral des routes (Ofrou) ne semblepas avoir intégré tous les paramètres de na-ture financière, ce qui a déclenché une levéede boucliers de la part de l’Association des

communes suisses. Celle-ci déplore que lescoûts de démontage des panneaux 50, dedéplacement et de pose des indications delocalité incombent aux municipalités. Ellecraint que les frais de l’opération soit éle-vés du fait du déplacement de certains pan-neaux d’entrée de ville. L’association relèveaussi que plusieurs localités ou routes detransit permettent une vitesse supérieureau 50 habituel.

L’avis du TCS | Bien que d’autres associa-tions fassent preuve de scepticisme face auprojet de la Confédération et n’envisagentpas de le soutenir, le TCS est favorable àl’idée qui devrait permettre une diminutionde la masse actuelle de signaux. Reste queles changements ne sont pas pour demain,une phase d’adaptation de cinq ans étantprogrammée. De quoi tempérer l’ardeurdes protestataires. Responsable du projet,l’Office fédéral des routes n’en a pas encorefixé les fondements. Après l’étude des di-verses prises de position, l’office soumettraune version remaniée au gouvernement.La décision de ce dernier peut encore fairel’objet de contestations.‹

Heinz W. Müller

Elaguer la forêt depanneaux routiersDans un souci de simplification de la signalisation routière,l’Office fédéral des routes entend supprimer les panneaux50 km/h à l’entrée des localités. Mais la controverse enfle.

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Certains panneaux seraient appelés à disparaître, par exemple le «50 limite générale».

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La participation aux jeux de gain est également possible par voie postale. Envoyez la solution demandée à: touring mobile, Editions touring, Maulbeerstrasse 10, 3001 Berne. Toutes les lectrices et les lecteurs deTouring de Suisse et du Liechtenstein peuvent participer au concours à l’exclusion des collaborateurs du TCS et des membres de leur famille. Les gagnants des concours «touring mobile» – page gains & conseilssont tirés au sort et avisés. Aucune correspondance n’est échangée sur les concours. Tout recours juridique est exclu.

Page gains & conseils 5/2011

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Vous trouverez, dans le journal, «l‘entretien» avec Sylviane Berthod. A quelle page?Envoyez un SMS avec tmf10 x ou xx (x = numéro de la page) au 543 (CHF 1.50 / SMS).Avec un peu de chance, vous gagnerez leWindows Smartphone HTC HD7.La date limite de participation est fixée au 23 juin 2011.

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Dépassements Dépassementde vitesse Téléphoner au volant Alcool au volant Feu rouge interdit20 km/h sans kit mains-libres alcoolémie amende non-respect non-respect

Pays (hors localité)

Allemagne 30–35 € 40 € 0.5 ‰ dès 500 € 90–320 € 30–250 €Autriche dès 30 € dès 25 € 0.5 ‰ 218–5813 € 72–2180 € 72–2180 €Belgique dès 175 € 100 € 0.5 ‰ dès 140 € dès 150 € dès 150 €Danemark dès 65 € 67 € 0.5 ‰ dès 1* € 135–200 € 140 €Espagne dès 90 € jusqu’à 91 € 0.5 ‰ dès 300 € dès 90 € dès 90 €Finlande dès 100 € jusqu’à 78 € 0.5 ‰ dès 15* € dès 8* € dès 5* €France dès 90 € dès 22 € 0.5 ‰ dès 135 € dès 90 € dès 90 €Grande-Bretagne dès 72 € 44 € 0.8 ‰ jusqu’à 6500 € dès 120 € dès 120 €Grèce dès 35 € jusqu’à 150 € 0.5 ‰ dès 100 € dès 350 € dès 350 €Irlande dès 80 € 60 € 0.8 ‰ dès 1270 € dès 80 € dès 80 €Italie dès 140 € dès 78 € 0.5 ‰ dès 540 € dès 155 € dès 75 €Luxembourg 145 € jusqu’à 74 € 0.5 ‰ dès 145 € 145 € 145 €Norvège dès 390 € 165 € 0.2 ‰ dès 560 € 590 € 590 €Pays-Bas dès 70 € 140 € 0.5 ‰ dès 250 € 150 € 150 €Pologne dès 15 € 50 € 0.2 ‰ dès 145 € dès 50 € dès 50 €Portugal dès 60 € dès 120 € 0.5 ‰ dès 250 € dès 100 € dès 120 €République tchèque dès 15 € 30 € 0.0 ‰ dès 900 € dès 35 € dès 35 €Suède dès 130 € autorisé 0.2 ‰ dès 180 € dès 130 € dès 150 €Suisse dès 180 fr. 120 fr. 0.5 ‰ dès 580 fr. dès 250 fr. dès 230 fr.

Ce tableau indique des valeurs moyennes; la fixation de la sanction dépend de l’appréciation de la police ou du juge.* Jours-amendes respectivement, amende en fonction du revenu/(exemple en Finlande: 1/30 du revenu mensuel).

Diversité européenne: tableau comparatif des principales amendes

Sans garantieSources: www.oeamtc.at, www.bussenkatalog.ch

Contrairement à la rumeur, l’autocollant CH estobligatoire pour rouler à l’étranger.

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› Certains automobilistes helvétiques ima-ginent que la frontière franchie, ils peuventtout se permettre. D’où leur étonnementlorsque, contrairement aux autochtones,ils sont arrêtés par la police et amendés,voire chicanés. Certains lecteurs de Tou-ring en ont témoigné.

CH nécessaire | Parmi les sources d’en-nuis figure le contrôle de nationalité. Denombreux lecteurs se plaignent d’avoir eudes démêlés avec les forces de l’ordre parceque leur véhicule ne portait pas l’auto-collant «CH», notamment en Italie où lesagents n’hésitent pas à verbaliser. Actionau demeurant parfaitement légale commenous l’a confirmé l’Office fédéral des routes(Ofrou). S’il n’est pas indispensable pourrouler en Suisse, le signe distinctif nationaldoit être apposé lors de déplacements àl’étranger. L’autocollant «CH» (Confoede-ratio Helvetica) est également obligatoiresur les remorques et les caravanes. Ovale,d’une hauteur de 11,5 cm pour une largeurde 17,5 cm, il est en vente dans les stations-service, les garages et les grandes surfaces.En Suisse, théoriquement, l’absence de«CH» pourrait être dénoncée, l’infraction nefigurant pas au registre des amendes d’or-dre. Dans la pratique, les contrôles sonttoutefois fort rares.

En principe, les véhicules des automobi-listes européens devraient aussi arborer unsigne distinctif national. Mais ce dernier fi-gurant sur les plaques d’immatriculation,les autorités font preuve de tolérance. Mal-gré l’harmonisation du droit européen etcomme en atteste le tableau ci-dessous, le

montant des bûches varie d’un pays à l’au-tre. Refuser de payer n’est pas aisé. Il estégalement conseillé instamment de ne pasentrer dans le jeu des bakchichs pratiquésdans certaines régions, qui souvent ne fontqu’augmenter l’amende. Pour éviter les pro-blèmes à l’étranger, une conduite irrépro-chable est la meilleure des solutions.

Sujet à controverse | Reste à prendregarde aux amendes déposées sur le pare-brise. La pratique usuelle consiste à dé-truire ces dernières, tout comme les rappelsde paiement reçus à la maison. Cette ma-nière de procéder peut s’avérer délicatelorsque les automobilistes helvétiques re-tournent dans les pays concernés et, au gréde l’échange d’informations, se font repéreret interpeller. Même si l’encaissement desamendes par des sociétés privées est sujetà controverse, refuser de payer peut êtresource de problèmes lors de voyages ulté-rieurs.‹ Heinz W. Müller

Info TouringLes membres du TCS ne devraient pas se rendre àl’étranger sans Livret ETI. En Suisse, la solution laplus sûre est de souscrire une assurance protectionjuridique auprès d’Assista TCS. Les automobilistesayant reçu des amendes ont intérêt à les payer.Autres conseils sous: www.tcs.ch > Auto-Moto >Check-list: vacances en voiture.

Répression transfrontalièreLes conducteurs suisses ne bénéficient pas de l’impunité à l’étranger. Ils encourentune amende en cas d’infraction. Idem s’ils ont omis d’apposer l’autocollant «CH».

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›L’office fédéral de la statistique a relevé«une prise de conscience environnementaledepuis quelques années». A savoir: «L’andernier, 739000 véhicules (18% du parc)roulaient au diesel et 17100 possédaient unmoteur hybride». Il y a une dizaine d’an-nées, on enregistrait quelque 100000 voi-tures à motorisations diesel ou hybride.A noter aussi que depuis 2003, la part desvéhicules à essence est en constante dimi-nution. Aujourd’hui, une voiture diesel dedernière génération équipée d’un cataly-seur et d’un filtre à particules est nettementmoins gourmande en carburant, donc moinsnocive pour l’environnement, qu’un modèleessence.

Impôts élevés | Le choix n’est toutefoispas évident, compte tenu du prix supérieurdu diesel qui peut se chiffrer entre cinq àsept centimes par litre. «Un écart de quatrecentimes entre l’essence sans plomb 95 etle diesel correspond aux taxes suisses», es-time Erich Schwizer, chef de projet tech-nique et économie au TCS. Le prix du dieseldevrait ainsi avoisiner celui de l’essencesans plomb 98, ce qui était le cas jusqu’en2005.

«Ces dernières années, en Suisse, plu-sieurs interventions parlementaires favo-rables à une diminution des impôts grevantle diesel ont été déposées», rappelle ErichSchwizer. Pour expliquer l’augmentationdu prix du diesel, il convient également detenir compte de la demande soutenue et di-versifiée. Car ce carburant est utilisé pourles engins et machines de chantier, ainsique pour les transports routiers et ferro-

viaires de marchandises, alors que l’es-sence est essentiellement réservée aux au-tomobiles.

De plus, les améliorations techniques no-toires réalisées sur les motorisations dieselont provoqué une modification des habi-tudes de consommation. «Les voitures die-sel actuelles offrent des performances (ac-célérations, souplesse et vitesse) compara-bles à celles de leurs pendants à essence.»Oubliés les lenteurs, le manque de punch etles cognements caractéristiques d’il y a dixou vingt ans. «Grâce à un couple élevé, lapuissance est déjà remarquable dès 1600/trmin.» La pratique d’une conduite à bas ré-

gime correspond par ailleurs au principeEco-Drive. Arguments qui, compte tenu destarifs du gasoil, n’empêchent pas certainsautomobilistes d’hésiter à acheter un die-sel. «Rouler peu et essentiellement en villeou à 50/60 km/heure avec un moteur dieselpeut engendrer des coûts supplémen-taires», estime Erich Schwizer. La multipli-cation de parcours ne permettant pas aumoteur d’atteindre sa température idéalede fonctionnement provoque un encrassagedu filtre à particules. «Le TCS recommandeaux automobilistes qui roulent moins de10000 km/an de privilégier un véhicule àessence.»‹ Kurt Venner

Diesel écolo, mais onéreuxEn Suisse, contrairement à la majorité des pays européens, le diesel est sensiblementplus cher que l’essence sans plomb 95. Pourtant, les améliorations récentes apportéesaux moteurs diesel les rendent sensiblement plus respectueux de l’environnement.

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Lorsque les prix augmentent, le diesel est davantage touché que l’essence.

Le diesel plus sensibleaux fluctuationsEn période d’augmentations consé-quentes des prix, le diesel est davan-tage touché que l’essence. En été 2008,la différence pouvait atteindre jusqu’à30 centimes par litre. Si une telle situa-tion était appelée à se reproduire, unecorrection de prix deviendrait inévita-ble. A la suite de la faiblesse des tauxd’intérêts, la forte influence des mar-chés financiers sur les prix des carbu-rants empêche une réelle évaluation dela situation. tg

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PARTENAIRES PRINCIPAUX

PARTENAIRES MEDIA

PARTENAIRES

Ve 8.7. BliggSa 9.7. Sting Symphonicity

Ses plus grands succès présentés avec orchestre et groupe,dirigé par Sarah Hicks.

Di 10.7. SantanaLu 11.7. ZuccheroMa 12.7. Joe Cocker/

Gianna NanniniJeu14.7. RoxetteVe 15.7. Amy WinehouseSa 16.7. Bryan AdamsDi 17.7. Jack Johnson

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14 spécial citadines | touring 10 | 9 juin 2011

›Au volant de la menue Citroën C-Zero,l’automobiliste se transforme impercepti-blement en adepte de la zen attitude. Untour de clé suivi d’un bip sonore, et cettemicrocitadine jumelle de la Mitsubishi i-Miev s’ébroue dans un silence assourdis-sant. Le léger sifflement du moteur élec-trique et les discrets bruits de roulementgénèrent un sentiment de bonne conscienceenvironnementale amplifié par l’absenced’émissions polluantes. L’engin poursuitsa progression en toute décontraction ets’intègre parfaitement au trafic. Gare aucompteur néanmoins: l’accélération dopéepar le couple constant du moteur électriquede 67 ch est aussi franche que soutenue. Etlorsque l’on enfonce les gaz, cette puce desvilles se mue en bombinette frondeuse.

La réalité de l’autonomie | Le sentimentde quiétude domine. L’habitacle étonnam-ment spacieux de cette quatre places de3,48 m est bien adapté à sa fonction devoiture de proximité. Les deux passagersarrière ne sont pas mal lotis. Les sempi-ternels plastiques durs de cette frustecatégorie sont éclipsés par des matériauxvalorisants et agréables au toucher. Le cof-fre au plancher surélevé pour accueillir legroupe moteur est accessible, et mêmevolumineux banquette abaissée. A priori,tout paraît pour le mieux dans le meilleurdes mondes... jusqu’au moment où, après

avoir enclenché le chauffage et s’être ha-sardé sur l’autoroute, on jette un œil furtifà l’ordinateur de bord. Ô effroi. L’autono-mie théorique fond quasiment de moitié, etl’on se demande si l’on va parvenir à desti-nation.

Ce sentiment inconnu sur une voiturethermique rappelle que la C-Zero est un vé-hicule à vocation urbaine et périurbaine. Sielle se mêle sans autre au flux du trafic au-toroutier, ce n’est pas son domaine de pré-dilection. Un peu plus à l’aise sur les routesde campagne, cette propulsion chausséede pneus avant étroits trahit pourtant uneforte tendance sous-vireuse, tandis quel’arrière amorce des décrochages si l’on«met la patate» sur route mouillée. Maisl’ESP, copieusement mis à contribution,veille au grain. On se rabattra logiquementsur une conduite coulée et les trajets ur-bains où la maniabilité et l’infime rayon debraquage de la C-Zero font merveille. Laboîte en prise directe – elle se manie commeune automatique – concourt au sentimentde conduite relaxante.

Tout cela sans avoir à renoncer aux com-modités usuelles que sont la climatisationautomatique, les vitres électriques ou les 6airbags de rigueur. Et si le prix de 45990 fr.est rebutant, les frais de consommation etd’entretien sont modestes (voir tableau etarticle suivant). Pas franchement désagréa-ble, la zen attitude.‹ Marc-Olivier Herren

Très zen attitude,la fée électricitéPimpante et dynamique, la Citroën C-Zero compte parmiles premières voitures électriques de la nouvelle génération.Conduite foncièrement apaisante et tarif musclé.

–+Bilan express

Absence d’émissions (immédiates), fai-ble consommation, coûts d’+entretienmodiques, citadine très agile et mania-ble, bonne visibilité, utilisable sur au+-toroute, habitabilité et coffre décents+,équipement de sécurité complet.

Prix très élevé pour une microcitadine,chauffage et climatisation restre–ignantfortement l’autonomie, recharge–au ré-seau environ 6 heures, tendance sous-vireuse marquée, maniement de l’ordi-nateur de bord, volant non ajustable.

Très étroite, la C-Zero se faufile partout.

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Aperçu technique

VOITURE D’ESSAICitroën C-Zero; 4 portes, 4 places; 45990 fr.(véhicule testé: 45990 fr.)

Gamme: modèle unique Citroën C-Zero,67 ch; 45990 fr. ou leasing 499 fr./mois

Options: tout est inclus

Garanties: 2 ans d’usine, 5 ans/50000 kmsur les composants électriques, dontbatterie; 3 ans d’assistance; garantieantirouille: 7 ans (sous conditions)

Importateur: Citroën Suisse SA,27, route des Acacias, 1211 Genève 26,www.citroen.ch

DONNÉES TECHNIQUESMoteur: électrique synchrone à aimantspermanents, 49 kW/67 ch; propulsion,transmission directe à 1 vitesse + inverseur;batterie lithium-ion

Poids: 1195 kg (voiture testée), totaladmissible 1450 kg, charge tractable –

Exclusivité TCSÉVALUATION DYNAMIQUEAccélération (0–100 km/h): 15,0 s

Elasticité:60–100 km/h (mode D) 8,5 s80–120 km/h (mode D) 12,4 s

Rayon de braquage: 9,4 m

Insonorisation:60 km/h: 59 dB (A) 11113

120 km/h: 72 dB (A) 11113

SÉCURITÉFreinage (100–0 km/h): 39,2 m 11113

Visibilité circulaire 11113

Equipement 11113

CONSOMMATION AU BANC D’ESSAI(cycle UE 80/1268)

urbain interurbain mixte

TCS 0 0 130,2 Wh/km

Emissions de CO2: 19 g/km** Calculé sur la base du mix électrique suisse de

142 g/kWh (selon les données de l’Office fédéralde l’environnement)

Moyenne suisse de CO2: 167 g/km

EtiquetteEnergie (A–G): A

CONSOMMATION DU TEST

16,1 kWh/100 km autonomie 105 km

réservoir: 16,8 kWh

TCS Technique + économie: Herbert Meier

largeur intérieure: avant 126cm, arrière 123cmcoffre: 166–860 litres pneus: avant 145/65R15,arrière 175/55 R15, dimensions minimalesidentiques

107cm

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1cm

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�82–102cm

98cm

� 63–84cm

empattement 255cm� �

longueur 348cm (largeur 148cm)� �

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Citroën C-Zero: revue de détailsHABITACLE 11123 Cette microcitadine faitpasser son prix (45990 fr.) avec force plastiquesde qualité et appliques laquées. Cette présenta-tion soignée va de pair avec un habitacle accueil-lant sans autre 4 passagers, hormis une largeurtrès juste. De capacité acceptable, le coffre bienconfiguré culmine à 860 l banquette rabattue.

CONFORT 11113 Evidemment discret, le mo-teur est supplanté par les bruits aérodynami-ques et de roulement. Assez prévenant, le fil-trage de suspension est dans la norme, toutcomme le confort des sièges un peu justes.

ÉQUIPEMENT 11133 Offre sans options, laC-Zero est une microcitadine fort bien dotée: cli-

matisation automatique, lève-vitres électriques,etc. Rien d’impressionnant toutefois vu le prix.

PERFORMANCES 11133 Avec un couple ins-tantané de 184 Nm, la C-Zero démarre promp-tement et procure même des sensations. Lesreprises sont très consistantes. Capable de mon-ter à 130 km/h, elle n’a rien d’un boulet sur au-toroute. Mais l’autonomie (80 à 130 km) fond.

COMPORTEMENT 11123 Très sous-vireuse,cette propulsion est peu sujette au roulis grâceà l’implantation basse des batteries et du mo-teur. Hyper maniable, elle se royaume en ville.

SÉCURITÉ 11113 Dotation complète, dontun ESP très sollicité vu la construction atypique.

tableaucomparatif

Citroën Think Smart Fortwo Fiat 500 0.9C-Zero City 0.8 passion Twinair Loungeélectrique (Li-Io) électrique (Ni-Chl) diesel essence

Prix (fr.) 45990.– 46500.– 21800.– 25000.–Cylindrée (cm3) électrique électrique 799 875Puissance (kW/ch) 49/67 25/34 40/54 63/85Couple max. (Nm/min) 184/2490 90/3050 130/2250 145/2000Consommation 130 Wh/kmA2 311 Wh/km1A2 3,3 l/100 km1A2 4,0 l/100 km1A2

Bruit int. à 60 km/h (dBA) 59 64 666 625

Frais énergétiques (fr./100 km)7 1.95 4.66 6.40 7.24Frais kilométriques (fr./km)3 — — –.50 –.57Frais d’entretien3 —8 — 11111 11133

1 données de l’importateur 2 rendement énergétique donné par l’importateur 3 frais d’entretien par km(15000 km/an) 4 sur 180000 km (15000 km/an) 5 Fiat 500 1.4 Lounge 6 Smart fortwo 1.0 passion7 calculés selon les prix en vigueur au moment du test 8 pas de données disponibles

Le coffre au plancher élevé est facilement modulable.

La qualité perçue surclasse celle des citadines habituelles.

Dérivée des microcitadines japonaises, la Citroën C-Zero se démarque par son look ovoïde et sa faible largeur. A noter le pare-brise généreusement dimensionné.

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› Il ne faut pas se leurrer: les voitures élec-triques ne vont pas se généraliser à brèveéchéance. Seules une trentaine de C-Zeroseront ainsi vendues cette année en Suisse,en priorité à des sociétés privées et pu-bliques. Cela dit, le test de Touring intéres-sera aussi éminemment les particuliers.

Premier constat, la prise en mains decette microcitadine est d’une facilité dé-concertante. On trouve vite ses marques auvolant. Tout au plus, le conducteur sou-cieux de ménager l’autonomie gardera unœil sur l’aiguille du compteur affichantl’utilisation de la batterie lithium-ion. Ony distingue trois zones: phase de recharge,conduite économique et forte consomma-tion. Le mode de conduite idéal est cepen-dant rapidement assimilé. Les phases derécupération se remarquent à la décéléra-tion massive du frein moteur.

Autonomie à surveiller | Le contrôle del’autonomie est plus stressant. L’instru-mentation comporte une jauge de carbu-rant (capacité électrique) et un ordinateurde bord calculant l’autonomie théoriquerestante. Il suffit d’enclencher le chauffageet le dégivrage pour voir cette dernière dé-cliner massivement. Mais pas de panique.Donnée à 150 km par le constructeur, l’au-tonomie s’est globalement située dans unefourchette de 80 à 130 km. Pas de quoi se

lancer dans de longs trajets autoroutiers,mais assez pour parcourir la trentaine dekilomètres effectués quotidiennement parle conducteur européen moyen.

Pas cher, le plein | Bonne surprise à laprise: la consommation moyenne relevées’est établie à 16,1 kWh/100 km, ce qui sesolde par une facture d’environ 2,40 fr.pour 100 km. En l’absence de bornes de re-charge rapide, cette opération doit se fairevia le secteur. La trappe à carburant de laC-Zero s’ouvre sur une prise sur laquelle segreffe une grande prise (photo) raccordéeau réseau de 230 V. Assez longue, la re-charge complète dure environ 6 heures et,surtout, suppose de pouvoir connecter levéhicule chez soi ou à son lieu de travail,voire à une hypothétique borne publique.Ce manque de flexibilité est compensé parde faibles coûts d’entretien et des émis-sions de CO2 théoriques estimées par leTCS à 19 g/km, soit près du cinquième desvoitures thermiques les plus sobres.

Grosse ombre au tableau, les 45990 fr. àdébourser pour la Citroën C-Zero (idempour Peugeot Ion et Mitsubishi i-Miev)apparaissent dissuasifs pour une voiturequi ne vaudrait guère plus de 20000 fr. enversion thermique. Une pilule qui passeramieux avec le financement en leasing(499 fr./mois) privilégié par Citroën.‹ MOH

Rouler électrique au quotidienLe test de la Citroën C-Zero fournit d’intéressants enseignements sur la compatibilitédes nouvelles voitures électriques au quotidien. La facilité d’usage prédomine.

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Le plein s.v.p: la Citroën C-Zero se recharge viacette prise simplement raccordée au secteur.

9 juin 2011 | touring 10 | spécial citadines 17

Page 18: Touring 10 / 2011 français

tirage au sort

* Aucune correspondance ne sera échangée au sujet du concours. Les cartes postales doivent nous parvenir jusqu’au 21.06.2011. Le gagnant sera avisé partéléphone le mardi 21.06.2011. Le prix ne sera pas remis en espèces. Le recours à la voie juridique est exclu. Les collaboratrices et collaborateurs du TCS ainsique les membres de leur famille ne peuvent pas prendre part au concours.

«Touring» met en jeu un

package VIP: entrée au festival et

rencontre avec les artistes pour 2 personnes ainsi que

2 nuitées à Interlaken. Pour participer, envoyez le code

«Country» par SMS au 9988 (CHF 1.–/SMS). Participation

par carte postale à l’adresse suivante: Concours Touring,

«Country», case postale, 8099 Zurich. Délai de

participation: 20.06.2011.*

Gagnez un package VIP!Le package comprend:

2 entrées VIP pour 3 jours de festivalavec accès au grand chapiteau et au saloon VIP avec souperValable 3 jours (24–26.06.2011), avec accès à la zone VIP dans le «VIP Saloon»et souper western vendredi et samedi. «Meet & greet» avec les stars présentes.Offert par Jungfrau World Events GmbH, Interlaken.

2 nuitées pour 2 personnes à l’hôtel Artos***en chambre double, avec petit-déjeunerArrivée le 24 juin; départ le 26 juin 2011. L’hôtel Artos offre de la tranquilité, un emplace-ment proche du centre, une architecture contemporaine, un joli jardin et une infrastructuremoderne. Sa large offre wellness vous permet de vous relaxer et de prendre du bon temps.Offert par Interlaken Tourismus.

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»Dans quelle mesure l’accident nucléaire de Fukushimarisque-t-il d’influencer l’essor de la voiture électrique?Manfred Pauli: cet incident aura peu de répercussions car ledéveloppement de la mobilité électrique a toujours été axé surl’utilisation d’énergies renouvelables. De plus, le problème dela raréfaction du pétrole demeure entier. Il faut aussi préciserque si l’ensemble du parc automobile suisse était électrique –ce qui n’est nullement envisagé – l’accroissement de la de-mande d’électricité ne dépasserait pas 6 à 8%.

Les voitures électriques de la nouvelle génération seront avanttout absorbées par les flottes d’entreprises. Et les particuliers?Sur les quelque 800 voitures électriques immatriculées enSuisse, tout au plus 150 appartiennent à des particuliers. Rap-pelons que la production est encore modeste, surtout en raisondes faibles capacités de production de batteries. Nissan nefabriquera par exemple cette année qu’environ 25000 Leaf. Etune majorité iront aux pays promouvant la mobilité électriqueainsi qu’aux flottes. Aspect positif: les premières expériences,notamment pour le processus de recharge des batteries, serontfaites par les entreprises. Ceci dit, les particuliers devraientdisposer de plus grands contingents dès 2012. D’ici là, diversesfabriques de batteries seront mises en service.

Quel est le profil de l’acheteur actuel?Vu les prix initiaux (environ 45000 fr.), il s’agit de précurseursayant conscience que l’autonomie des modèles électriques estsuffisante pour couvrir leurs déplacements. Pour l’instant, lemarché ne permet pas encore d’établir s’ils seront utiliséscomme deuxième véhicule ou comme voiture principale, quitteà louer un grand véhicule pour les vacances.

A quand la véritable percée des voitures électriques?Le concept de voiture électrique est encore très théorique pourle grand public. On peut s’attendre à une percée lorsque l’oncôtoiera des automobilistes circulant avec de telles voitures. Lebouche à oreille sera la meilleure publicité pour éliminer parexemple la peur liée à l’autonomie. Car soyons clairs: pour 80%des jours, la voiture électrique répond déjà aux besoins de 80%des usagers. Les sondages démontrent d’ailleurs que les auto-mobilistes surestiment largement leur kilométrage effectif.

Qu’en est-il du subventionnement et de l’infrastructure?La Confédération procède à des recherches sur la promotion dela mobilité électrique, mais n’envisage pas d’aides à l’achatcomme c’est le cas en France. Certains cantons octroient des ra-bais, voire renoncent à l’impôt sur les véhicules. Quant à l’in-frastructure de recharge des batteries, on recense actuellementenviron 280 points disséminés dans tout le pays. On les trouvesur le site lemnet.org.«Propos recueillis par Marc-Olivier Herren

Mobilité électriqueau futur immédiat

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«Fukushima ne pèsera guèresur la voiture électrique»

Manfred Pauli, Académie de la mobilité

Page 20: Touring 10 / 2011 français

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22 spécial citadines | touring 10 | 9 juin 2011

›La première catégorie automobile euro-péenne a plus que jamais le vent en poupe.Il faut dire que les citadines ont un rôleprimordial à jouer dans la problématiquedu CO2. Parallèlement, leur polyvalencedésormais avérée les autorise à s’imposercomme première voiture. Elles ne sontdonc plus cantonnées dans la simple fonc-tion de véhicule de proximité. Pas éton-nant dès lors que les citadines pèsent trèslourd. Au cours des trois années écoulées,l’Opel Corsa, un des acteurs majeurs dusegment, s’est vendue à plus de 400000unités par an. Quant à la Lancia Ypsilonfraîchement lancée (voir ci-contre), elle atout bonnement été bombardée vecteurprincipal de la marque italienne avec pourobjectif quelque 120000 unités annuelles.

Avenir radieux | Les citadines profitentd’une descente en gamme des consomma-teurs qui promet d’être amplifiée par la lé-gislation sur le CO2 ainsi que la tendancehaussière des taxes et du prix des carbu-rants. Ces modèles appréciés pour leur ma-niabilité – ils n’excèdent guère 4 m de long –détiennent aujourd’hui des qualités leurpermettant de s’évader du strict cadre ur-bain. A commencer par de notables progrèsen matière d’insonorisation. Les moteursdownsizés très économiques et disposantd’un couple élevé grâce à l’apport de lasuralimentation (turbo) se généralisent. Et

puis, les équipements s’étoffent sensible-ment. Airbags rideaux et ESP sont de ri-gueur sur les versions bien dotées.

Côté nouveautés, le début de l’année a vupointer la Nissan Micra de quatrième gé-nération, prochainement animée par unmoteur 3 cylindres à compresseur. Cet été,débarquent la Lancia Ypsilon, désormaispourvue de 5 portes, et la Chevrolet Aveofondamentalement modernisée (voir ci-contre). D’ici octobre, la seconde édition dela Kia Picanto (3,6 m) devrait enfin êtrecommercialisée en Suisse. Autre modèle dechoc, la Toyota Yaris III est annoncée pourseptembre. On y ajoutera la vitalité des mi-nispaces incarnée par le duo Toyota VersoS/Subaru Trezia et le Honda Jazz hybride.

Economiques par définition, les citadinespeuvent à l’occasion se muer en authen-tiques voitures plaisir. Comme le prouventla Mini John Cooper Works (voir essai), laCitroën DS3 Racing, l’Opel Corsa OPC ou laSeat Cupra ABT flirtant toutes avec les 210ch. A noter également l’arrivée de l’Audi A1sport (185 ch).

L’avenir de ce segment appartient aussiaux microcitadines. Avec la sortie de la VWUp (environ 3,55 m) au Salon de Francfort,le groupe Volkswagen va donner un signalfort. D’autant que ce modèle sera épaulépar des dérivés Seat et Skoda, probable-ment dès le prochain Salon de Genève. Leton est donné.‹ Marc-Olivier Herren

Ces citadines douéesde vertus enjôleusesSous leur apparence débonnaire, les citadines constituentdes modèles hautement stratégiques pour les construc-teurs. Tour d’horizon des nouveautés et des tendances d’unsegment jouissant d’une cote croissante auprès du public.

Elles tiennent le CO2 en respect

Contraints d’abaisser leurs émissions moyennes de CO2, les construc-teurs s’entichent des citadines. A l’exemple caricatural de la Cygnet, unclone de la Toyota iQ qu’Aston Martin vend exclusivement à ses adeptesde supersportives à un tarif maximal de... 61690 fr. Histoire de faire pas-ser la pilule, cette puce de la route suréquipée ploie sous le cuir. Plus sé-rieusement, les marques tablent sur les versions à faible consommation.La plupart sont animées par de petits diesels couplés à des systèmesstart/stop affichant des consommations mixtes parfois inférieures à4 l/100 km. Et l’essence est loin d’avoir dit son dernier mot. Réductionde cylindrée et puissance préservée (downsizing) sont les maîtres mots.Dans ce domaine, on s’achemine vers une utilisation accrue des 3 cylin-dres, voire des bicylindres comme c’est déjà le cas chez Fiat. MOH

Une petite touchede luxe au quotidienLancia Ypsilon Dessinez une petite voitureélégante, donnez-lui cinq portes, équipez-lad’un moteur primé et vous obtiendrez une cita-dine dont les dents raclent le parquet. Cette re-cette, Lancia l’a appliquée à la nouvelle Ypsilonsur laquelle elle fonde de grands espoirs.

Principale nouveauté, l’Ypsilon dispose deportes arrière dont les poignées sont toutefoisescamotées dans l’encadrement des vitres la-térales. Mais ce n’est pas la seule évolution entermes de design. Plus basse (–4 cm) et pluslongue (+6 cm) que sa devancière, la nouvelleédition paraît plus élancée. Le dynamisme desa silhouette devrait plaire aussi à une clientèlemasculine. Jadis apanage de la gent féminine,l’Ypsilon entend désormais, en raison de lameilleure accessibilité de ses places arrière,intéresser aussi les jeunes couples.

La version 1,2 litre essence, essayée lorsd’une première prise en main, n’est pas un fou-

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Cinq portes gages d’accessibilité: la nouvelleLancia Ypsilon ravira aussi les jeunes couples.

La Chevrolet Aveo reprend la calandre àdouble étage typique de la marque.

L’étoile montantede ChevroletChevrolet Aveo Avec cette citadine dé-veloppée à grand renfort de savoir-faireGeneral Motors, la filiale coréenne deChevrolet tourne définitivement le dosà sa technologie passéiste. Cette voi-ture mondiale proposée en versions 5portes à hayon et berline tricorps a étépourvue d’une ligne distinctive mise envaleur par des phares à double optiqueexpressifs. Dominé par une planche debord un peu surchargée, l’habitacle in-tègre nombre d’éléments valorisants,tels les jolis boutons rotatifs hérités desmodèles supérieurs. Nettement pluscourte que la berline (–36 cm), l’Aveo5 portes se distingue par un train deroulement privilégiant l’agrément desuspension et l’insonorisation. Lesoccupants arrière disposent d’un bondégagement aux jambes. Quant aucoffre pourvu d’un plancher ajustable, ilaffiche une respectable capacité.

Pas franchement incisive, cette cita-dine reposant sur une plate-forme iné-dite détient en revanche un comporte-ment très sécurisant. Le client a lechoix entre 3 moteurs essence moyen-nement vifs et un turbodiesel avecsystème start/stop n’émettant que99 g/km de CO2. A noter la boîte auto-matique à 6 vitesses en option. Ciblés,les prix vont de pair avec une dotationbien fournie dès le second niveaud’équipement. MOH

Technique: citadine; 4/5 portes; longueur:4,40/4,04 m; coffre: 502/290 l Motorisa-tions: essence 86/100/115 ch, turbodiesel95 ch (octobre) Prix: 16990 fr. (1.2 LS 5 p.) à24490 fr. (1.6 LTZ); lancement en juillet.

dre de guerre. En dépit d’un poids à vide n’excé-dant pas 965 kilos, les 69 ch du petit moteursont parfois à la peine sur route ouverte. Riende tel en ville cependant, où le design italientrès chic de l’Ypsilon fait mouche. De plus, lesystème Magic Parking permet de garer la cita-dine dans un créneau de 4,60 mètres. Quedemander de plus? Les clients qui souhaitent enavoir davantage sous le pied pourront toujours

se rabattre sur le diesel de 95 ch ou le moteurTwinAir de 85 ch. Jusqu’ici, ce petit bicylindreprimé n’avait été installé que sous le capot dela Fiat Cinquecento. La Lancia Ypsilon s’an-nonce très sobre. Sa consommation en cyclemixte n’excède pas 4,2 l/100 km avec le mo-teur TwinAir et 3,8 litres en version diesel.L’automatisme start-stop (de série) n’est sansdoute pas étranger à ces bons résultats.

L’habitacle est étonnamment spacieux etmême les places arrière sont confortables. Ledesign intérieur est élégant et, à l’instar de lacarrosserie, largement personnalisable. On au-rait juste souhaité que cette luxueuse citadinesoit un peu plus généreuse au niveau desrangements. Enfin, le placement des instru-ments principaux, au centre, n’est pas du goûtde tous. Ce qui n’enlève rien à la séductionexercée par cette Lancia Ypsilon.

Nadia Rambaldi

Technique: citadine; 5 portes, 5 places; longueur:3,84 m; coffre: 245 l Motorisations: essence 69/85 ch, turbodiesel 95 ch Prix: 17990 (1.2, livrableà partir d’octobre) à 25590 fr. (1.3 diesel).

A l’instar de la Lancia Ypsilon, les citadines tendent à devenir des voitures toujours plus polyvalentes.

Page 25: Touring 10 / 2011 français

9 juin 2011 | touring 10 | spécial citadines 25

La version Ecoflex de l’Opel Corsa bénéficie elle aussi d’un léger restylageet d’un train de roulement amélioré, rassurant à défaut d’être brillant.

›Depuis 2007, cette déclinaison à label économique de la cita-dine Opel a constamment réduit sa consommation mixte, rame-née successivement de 4,5 à 3,5 l/100 km. Une performance quila met à 0,2 l de la Polo Bluemotion. Pour ce faire, et ainsi cir-conscrire ses émissions de CO2 à 94 g/km, cette Corsa 1.3 CDTiEcoflex bénéficie notamment d’une gestion moteur peaufinée,d’un étagement de boîte allongé et d’un châssis abaissé de2 cm. Sans oublier le désormais indispensable système start-stop automatique du moteur en circulation urbaine. Ce dispo-sitif rapidement opérationnel convainc par sa promptituded’intervention, tant à l’arrêt qu’au démarrage.

De prime abord, la sonorité rocailleuse et bruyante du dieselde 1,3 l laisse quelque peu perplexe. Dès qu’il progresse dansles tours, ce groupe de 95 ch dévoile pourtant un agrémentconvenable. Et si son couple n’a rien de faramineux, les relancessont fort correctes. Si bien que cette petite diesel évoluant entoute décontraction révèle même de bonnes aptitudes sur leslongs trajets. Le niveau sonore modéré et le filtrage relative-ment progressif de la suspension font bonne figure sur auto-route. Sans compter que la sobriété impressionnante de l’enginautorise une autonomie peu courante pour une citadine. Resteque cette Corsa peu gourmande se mérite: 3450 fr. de plus queson pendant essence de 100 ch, ce n’est pas donné.‹ MOH

Les plus: faible consommation et autonomie, émissions de CO2,bonne routière (insonorisation, amortissement), habitabilité et coffre,tarif des options Les moins: diesel rugueux à bas régime, surcoût faceà l’essence, habitacle un peu terne, montant avant très larges.

Technique: citadine; 3 portes, 5 places; longueur: 4,0 m; coffre: 285 l; 1,3 lturbodiesel, 95 ch, 190 Nm à 1750 tr/min; boîte à 5 vitesses, 0 à 100 km/hen 12,3 s Consommation (essai): 4,8 l/100 km, autonomie: 833 km;émissions de CO2 (usine): 94 g/km Prix: 25800 fr. (1.3 CDTi Ecoflex Enjoy).

La suite détonantede la saga Mini

›Cette version gonflée à 211 ch de la Mini est aussi explosivequ’envoûtante. Remanié au niveau de l’admission et de l’échap-pement, le 1,6 l turbocompressé donne un premier indice de savitalité en laissant les deux gros embouts du pot lâcher de jolisronflements rauques à mi-régime déjà. Une pression sur latouche sport, et la réponse de la pédale de gaz se fait ultra réac-tive, tandis que la direction se rigidifie. La Mini trépigne avantles premières enfilades qu’elle va négocier avec son comporte-ment de kart proverbial. Un vrai récital d’agilité et de précisionavec un gros plaisir de conduite en prime. Au détail près que lecouple porté sporadiquement à 280 Nm par un effet d’overboostaffole le système antidérapage (DSC), du genre castrateur. Afinde bannir les frustrations du pilote, on se hasarde à déconnec-ter cette assistance et l’on constate que le superbe train de rou-lement de la Mini, bien suppléé par le différentiel électronique,se montre d’une stabilité et d’une efficacité à toute épreuve. Dessensations à l’état pur.

Contrairement à ce que l’on redoutait, cette Mini corsée netombe nullement dans la raideur d’amortissement. Au point deplutôt bien s’accommoder d’un usage autoroutier. Idem en villeoù elle ne décolle pas à la première grille d’égout venue. Qui plusest, le moteur downsizé accepte sans sourciller de très bas ré-gimes. Gros tempérament ne rime pas forcément avec excès,hormis celui, endémique, du rapport prix-équipement.‹ MOH

Les plus: comportement foncièrement joueur, moteur détonant etdisponible, sportive acérée mais polyvalente, consommation raison-nable Les moins: rapport prix-équipement, effets de couple pronon-cés, habitabilité et volume du coffre, qualité perçue perfectible.

Technique: citadine sportive; 3 portes, 4 places; longueur: 3,73 m; coffre:160 l; 1,6 l turbo essence, 211 ch, 260 Nm à 1850 tr/min; boîte à 6 rapports,0 à 100 km/h en 6,5 s, vitesse maximale 238 km/h Consommation (essai):8,3 l/100 km, autonomie: 602 km Prix: 41600 fr. (Mini John Cooper Works).

Citadine de caractère, la Mini John Cooper Works se singularise notammentpar les ouïes ornant le bouclier et des pinces d’étriers rouges.

Ludique à souhait, la Mini John CooperWorks déclame avec brio sa partition decitadine sportive sans sombrer dans l’excès.

Ultra économique,mais pas seulementAu fil des années, l’Opel Corsa Ecoflex se poseen championne des économies de carburant,au point de venir titiller la docte VW Polo.

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• Cette tente familiale au concept intelligent et surprenant se monteparfaitement en moins d’une minute

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9 juin 2011 | touring 10 | spécial citadines 27

›L’époque est révolue où l’acheteur d’unevoiture ne se souciait que de la couleur etde l’équipement. Les constructeurs propo-sent aujourd’hui un large éventail de pos-sibilités de personnalisation. Les autocol-lants sont très à la mode, surtout dans lemonde toujours plus bigarré des citadines.

Vive l’exclusivité | La Fiat Cinquecento,par exemple, propose aux individualisteshuit sets d’autocollants combinés avecdouze teintes de carrosserie et, naturelle-ment aussi, des accessoires comme lesjantes en alliage léger, les enjoliveurs deroue et les étriers de freins vernis. Doncd’innombrables moyens de se distinguerdu tout-venant. La dernière trouvaille duconstructeur italien est la 500 by Gucci. Cemodèle spécial noir et blanc est décoré, àl’extérieur comme à l’intérieur, des bandesvertes et rouges caractéristiques de Gucci,lesquelles ornent même les ceintures desécurité. Sans oublier des vêtements et desaccessoires de voyage assortis à la voiture.

Des citadines en quêtede personnalisationLa voiture n’est pas qu’un moyen de transport, elle exprime aussi un accomplisse-ment individuel. Les possibilités de personnalisation en tous genres foisonnent.

Les conductrices extravagantes serontconquises par la Fiat 500 by Gucci.

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Un constructeur français a égalementpris acte de cette demande de personnali-sation en progression et propose une ré-ponse à ses clients. La Citroën DS3 existe endix couleurs de carrosserie et trois autrespour le toit. Un choix de teintes est dispo-nible aussi pour les jantes et les moyeux deroues. Diverses options de décoration exis-tent en outre pour l’intérieur. Et aux clientsà qui cela ne suffirait pas, Citroën proposeen plus des films décoratifs à appliquer surla carrosserie.

Le configurateur | A l’origine, c’est Miniqui avait lancé cette mode de l’individuali-sation. Cet été, la marque britannique pro-pose le nouveau programme de style «MiniYours» à l’intention des amateurs d’insoliteen ce qui concerne les teintes extérieures etintérieures, les équipements et les séries li-mitées. Les possibilités d’exprimer sa per-sonnalité sont innombrables.

La Smart Brabus se veut unique elleaussi. Un large choix de couleurs et d’équi-

Tout en «White Jack»

Mini ne se contente pas d’être unepionnière de l’individualisation. Lamarque propose aussi une collectioncomplète de vêtements, chaussures,sacs et accessoires de voyage. On trou-ve même des chaises, sacs isothermes,lunettes de soleil, coussins, gourdeset tasses griffés Mini, ainsi que desvêtements pour bébés. L’amour de lamarque Mini ne se limite donc pas auxseules sensations de conduite. nr

pements permet de donner libre cours à safantaisie.

La personnalisation de sa voiture chériepeut se faire au moyen d’un «configura-teur» disponible sur internet pour prati-quement toutes les marques automobileset permettant à chacun de tester ses extra-vagances.‹ Nadia Rambaldi

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28 spécial citadines | touring 10 | 9 juin 2011

Suite en page 31

›Un minispace Subaru? Mais ça n’existepas! Pourtant, même les sceptiques ont dûen convenir lors du dernier Salon de l’auto-mobile de Genève: Subaru ne commercia-lise plus seulement des modèles à tractionintégrale. Le constructeur japonais explorede voies nouvelles et entend attirer uneclientèle différente en lançant le Trezia.Avec le soutien de Toyota, puisque ce mi-nispace Subaru utilise la même plate-formeque le Toyota Verso-S et constitue le pre-mier résultat de l’accord de partenariatconclu entre les deux constructeurs. Le Tre-zia remplace la célèbrissime Subaru Justymise au rancart et entend séduire à la foisles jeunes familles et les couples plus âgésavec ce petit véhicule spacieux offrant uneposition de conduite surélevée.

Vive l’espace | Les points forts du Treziasont incontestablement l’habitabilité et levolume utile. L’espace est très bien utilisépour un véhicule de 4 mètres, ce à quoi lahauteur de 1,60 m n’est pas étrangère. Al’avant comme à l’arrière, les places sontconfortables et les passagers disposent debeaucoup de dégagement aux jambes. Lesgrands gabarits sont toutefois rapidementgênés au niveau des genoux. Les siègesavant sont anatomiques, confortables etfaciles à régler. Trois personnes peuvents’installer à l’arrière, mais la place du mi-lieu convient plutôt pour des enfants. Lafinition intérieure est bonne et la planchede bord est agencée avec clarté. L’abon-dance de plastique fait toutefois assez bonmarché et les portes ferment sur un bruitde tôle. Mais le prix du véhicule est en rap-port.

La double boîte à gants et les nombreuxautres rangements dans les portes et laconsole médiane sont très pratiques pourles objets que l’on souhaite avoir à portéede main pendant le trajet. Le coffre a unecapacité de 429 litres, ce qui est considé-rable pour ce segment. En rabattant les

sièges, il est en outre possible d’obtenir unvolume de 1460 litres. Par ailleurs, la plagearrière peut être disposée à différentes hau-teurs.

Extérieurement aussi, le minispace Suba-ru ne manque pas d’allure. On ne lui dé-cernerait peut-être pas un premier prix dedesign, mais la courte partie avant et lasilhouette compacte et moderne sont agréa-bles à regarder.

Une boîte lente | Abstraction faite de lalenteur de la boîte de vitesses robotisée etdes à-coups qu’elle produit, le Trezia estagréable à conduire. Ces «trous» sont tou-tefois énervants et pénalisent sensiblementles performances. Le programme sport etles palettes au volant permettent d’atténuercet inconvénient. Les inconditionnels deSubaru regretteront les moteurs «boxer» etla traction intégrale typiques de la marque.Heureusement, le petit diesel ne manquepas de brio et se distingue de surcroît parune consommation moyenne de 4,7 l/100km seulement. On l’entend bien tourner,

+–Bilan expressBon rapport prix/prestations, nom+-breux rangements, capacité d+u cof+f+re,modularité bien pensée, faible+consom-mation, de-sign compact et mod+erne+,maniabilité et comportement, freinag+eefficace.

Changements de rapports lents etproduisant des à-coups, portes f–ai–sant–un peu «tôle», visibilité réduit–e, pasd’éclairage diurne, plancher de coffrepas plat, option disponibles unique-ment en pack, petit réservoir.

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Quand Subaru semet au minispaceSubaru s’efforce, avec le Trezia, de toucher une nouvelleclientèle. Ce minispace très compact se démarque parson généreux espace. Essai de la version 1.4 D Swiss aut.

La modularité intérieure est bien conçue.

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9 juin 2011 | touring 10 | spécial citadines 29

La courte partie avant et le design compact et moderne du minispace Subaru Trezia font bonne impression.

Planche de bord et instruments principaux bien agencés.

tableaucomparatif

Subaru Citroën Opel SkodaTrezia C3 Picasso Meriva Roomster1.4D Swiss aut. 1.6 HDi Séduction 1.3 CDTi ecoFlex 1.6 TCi Magic

Prix (fr.) 25300.– 26140.– 26400.– 26340.–Cylindrée (cm3) 1364 1560 1248 1598Puissance (kW/ch) 66/90 82/112 70/95 66/90Couple max. (Nm/min) 205/1800 270/1750 180/1750 230/1500Consommation (l/100 km) 4,2 A2 4,81 A2 4,51 A2 4,71 A2

Bruit int. à 120 km/h (dBA) 71 695 716 717

Frais kilométriques (fr./km)3 –.60 –.62 –.61 –.60Frais d’entretien4 11333 11133 11133 11111

Test Touring 10/2011 6/20095 16/20106 18/20067

1 données de l’importateur 2 rendement énergétique donné par l’importateur 3 frais d’entretien par km (15 000 km/an)4 sur 180 000 km (15 000 km/an) 5 Citroën C3 Picasso 1.6 HDi Exclusive 6 Opel Meriva 1.4 T 7 Skoda Roomster 1.6 Magic

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9 juin 2011 | touring 10 | spécial citadines 31

mais cela n’est pas désagréable du tout. Lesbruits extérieurs sont bien filtrés et il estpossible de tenir une conversation sans éle-ver la voix sur autoroute.

Malgré sa hauteur, ce minispace est éton-namment agile. Il tient bien la route, suitcorrectement la trajectoire voulue, ne sous-vire que modérément et conserve le capmême à vitesse soutenue. La directionmanque un peu de précision en son pointmilieu, mais donne un retour d’informa-tions suffisant. Et le confort de suspensionsest équilibré.

Pas d’éclairage diurne | Les montantsavant limitent la visibilité oblique malgréla présence de petites vitres triangulaires,raison pour laquelle le minispace ne dé-

croche que trois étoiles sur cinq possibles.L’équipement de sécurité est de bon niveauet n’a manqué que de peu la mention «trèsbien» lors de l’essai. De plus, le Trezia amarqué le maximum de points au test defreinage. On regrette cependant l’absenced’éclairage diurne sur ce véhicule.

La dotation de série de ce minispaceà cinq places comprend notamment septairbags (y compris un airbag genoux pourle conducteur), l’ESP, la climatisationmanuelle, les rétroviseurs extérieurs élec-triques et chauffants, les lève-vitres élec-triques à l’avant, le verrouillage central àdistance et le réglage de hauteur du volant.C’est-à-dire un équipement fourni pour unprix très raisonnable. Mais les options sontchères, car elles sont regroupées sous laforme du pack Luxury facturé 3500 fr.‹

Nadia Rambaldi

Suite de la page 28

Subaru Trezia 1.4 D Swiss aut.: revue de détailsHABITACLE 11113 L’intérieur est modula-ble, sobrement aménagé et offre de nombreuxrangements. Les matériaux utilisés sont adap-tés au prix. Ce minispace est particulièrementspacieux pour un véhicule de 4 mètres et lecoffre est généreusement dimensionné. Malheu-reusement, le plancher n’est pas plat quand lessièges arrière sont rabattus.

CONFORT 11113 Filtrage assez équilibrémalgré des suspensions fermes. Le moteur estbien audible, mais pas trop bruyant.

ÉQUIPEMENT 11113 L’équipement de sérieest complet pour le segment. Hélas, les optionsn’existent que sous forme d’un paquet global etne peuvent être acquises séparément.

PERFORMANCES 11113 Pas de moteurboxer (cylindres opposés à plat) comme de cou-tume chez Subaru, mais en revanche un petitturbodiesel aux reprises consistantes. La boîterobotisée ne coûte pas beaucoup plus cher queson pendant manuel, mais sa lenteur est un peuagaçante.

COMPORTEMENT 11113 En dépit de sa hau-teur, le Trezia est assez agile. Il a une bonne te-nue de cap et ne sous-vire que modérément.

SÉCURITÉ 11113 L’équipement de sécuritéest complet, puisque le Trezia dispose de septairbags. Visibilité un peu réduite à cause desmontants avant et arrière. A noter l’installationde freinage est très efficace.

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Aperçu technique

VOITURE D’ESSAISubaru Trezia 1.4 D; 5 portes, 5 places;25300 fr. (véhicule testé: 25800 fr.)Gamme: 1.3i Swiss (22500 fr.) à 1.4 Dautomatique Swiss (25300 fr.)Options: peinture métallisée (500 fr.), packLuxury (3500 fr.) comprenant toit vitré pano-ramique, caméra de recul, système start-stop, système audio avec écran couleur, etc.Garanties: 3 ans/100000 km d’usine,3 ans d’assistance; garantie antirouille:12 ans (sous conditions)Importateur: Subaru Schweiz AG,5745 Safenwil, www.subaru.ch

DONNÉES TECHNIQUESMoteur: 4 cylindres turbodiesel 1.4 l, 90 ch;traction avant, boîte automatique robotiséePoids: 1265 kg (voiture testée), poids totaladmissible 1605 kg, charge tractable 800 kg

Exclusivité TCSÉVALUATION DYNAMIQUEAccélération (0–100 km/h): 12,4 sElasticité:60–100 km/h (mode D) 7,2 s80–120 km/h (mode D) 9,6 sRayon de braquage: 11,6 mInsonorisation:

60 km/h: 61 dB (A) 11113

120 km/h: 71 dB (A) 11113

SÉCURITÉFreinage (100–0 km/h): 37 m 11111

Visibilité circulaire 11133

Equipement 11113

COÛTS DES SERVICESentretien (km/mois) heures main d’œuvre (fr.)

15000/12 1,1 160.–40000/24 3,4 493.–Entretien sur 180000 km:15000 km/an 27,6 6704.–

FRAIS D’EXPLOITATIONkm/an ct./km fr./mois

fixes variables

15000 60 462.– 289.–30000 42 462.– 577.–Tarif horaire pour calcul TCS: 145 fr. (OFS), agencesSubaru: de 98 à 175 fr.

CONSOMMATION AU BANC D’ESSAI(cycle UE 80/1268)

urbain interurbain mixte

TCS 4,9 3,8 4,2Usine 5,0 4,0 4,4Emissions de CO2: 110 g/kmMoyenne suisse de CO2: 167 g/kmEtiquetteEnergie (A–G): A

CONSOMMATION DU TEST 11113

4,7 l/100 km autonomie 894 km

réservoir: 42 litres

TCS Technique + économie: Robert Emmenegger

largeur intérieure: avant 141cm, arrière 140cmoffre: 429–1388 litrespneus: 185/60R16, min. 185/65R15

111cm

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�89–111cm

103cm

� 62–87cm

empattement 255cm� �longueur 400cm (largeur 170cm)

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La deuxième rangée de sièges offre beaucoup d’espace aux passagers arrière.La boîte à gants est petite, mais assortie d’un surface de rangement pratique.

Page 32: Touring 10 / 2011 français

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9 juin 2011 | touring 10 | test et technique 33

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Un bon siège d’enfant doit être sûr maisaussi facile à utiliser. Le TCS a examiné26 dispositifs de retenue et, pourla première fois, les a également soumisà une analyse des substances nocives.

›La sécurité, le maniement et l’ergonomiede 26 sièges d’enfants ont été examinés lorsde 130 crash-tests. Par ailleurs, la nocivitééventuelle des matériaux en contact avecles petits passagers a été évaluée. Seulsdeux des 26 sièges testés ont dû être déclas-sés en raison de la nocivité des matériauxutilisés. Le siège d’enfant le mieux classéest le Römer Babysafe Plus II SHR. Il sedistingue des produits concurrents par sabase Isofix permettant une installationd’une seule main.

Pour les enfants jusqu’à 4 ans, les siègesorientés dans le sens contraire de lamarche, comme le HTS Besafe iZi Kid, of-frent une protection optimale en cas de col-lision frontale. Mais les sièges tournés

Seuls deux des 26 sièges testés ont étéqualifiés d’insuffisants et la plupart ontreçu la mention «recommandé».‹ tg

Info TouringLa brochure «Sièges d’enfants 2011» s’obtientgratuitement via www.infotechtcs.ch.

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Depuis le 1er avril 2010, les sièges d’enfant sont obligatoires jusqu’à 12 ans.

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36 voyages et loisirs | touring 10 | 9 juin 2011

Dormir la tête à l’enversLa Suisse offre maintes possibilités d’hébergement surprenantes et humoristiques.Dans un environnement aussi inhabituel que dépaysant, vous passerez la nuit dansune yourte située au sommet des Rochers-de-Naye, une ferme emmentaloisede 1762, une cuve à vin ou encore dans une ancienne mine du Fricktal argovien.

lévisée, ils ont cultivé la terre, fabriquéleur propre pain et rôti des grains decafé sur le feu ouvert. L’expérience asuscité des vocations et, depuis, des cu-rieux viennent admirer la ferme, cer-tains étant même tentés par l’expériencede vivre comme à l’époque de Gotthelf.Aujourd’hui, Helen et Hans Schenklouent leur maison à ceux qui souhai-tent échapper, quelques jours durant, àla civilisation moderne et ses commodi-tés. Les locataires font en principe leurpropre cuisine, mais les services de trai-teur leur donnent volontiers un coup demain. Sinon, à part renards et lièvres, laferme située à 1000 mètres d’altitude nevoit pas passer grand-monde.

Christian Bützberger

Contact: famille Hans Schenk, Sahlen, 3538Röthenbach, tél. 0344911601, 0793802533,www.sahlenweidli.ch, [email protected]: le Sahlenweidli coûte 45 fr. par jour, aux-quels viennent s’ajouter 20 fr. par lit pour lesdraps et 50 fr. pour le nettoyage à la fin du séjour.Le bois de feu est compris dans le prix.

Vivre comme autemps de GotthelfPopularisé par une émission à succès dela télévision suisse allemande («Lebenwie zu Gotthelfs Zeiten»; vivre commeau temps de l’écrivain Jeremias Gott-helf), le Sahlenweidli est devenu unobjet de curiosité outre-Sarine. Datantde 1762 et située entre les communes deRöthenbach et d’Eggiwil dans l’Emmen-tal, l’imposante ferme abrite encore unecuisine à foyer ouvert. Helen et HansSchenk, qui dirigent une exploitationagricole biologique à quelques centainesde mètres de là, ont hérité du Sahlen-weidli dans les années 1980. Lui y agrandi, jusqu’à l’âge de six ans.

En été 2004, le couple Zuppiger a ha-bité la ferme pendant trois semainesavec ses deux filles imité, l’hiver sui-vant, par les sept membres de la familleKoller. Pour les besoins de l’émission té-

Pour 106 fr., on peut par exemple réser-ver un arrangement pour deux per-sonnes avec raclette, nuitée et petit-dé-jeuner. Katja Waldmeier, cuisinière demétier, gère en outre un petit restaurantouvert en fin de semaine.

Aménagé avec goût, il propose desmets consistants tels que plats de char-cuterie et de fromage, ainsi que des gril-lades. Et en accompagnement, la pa-tronne sert les vins de son mari vigne-ron, Christian. Ici, on n’accueille pasde grands groupes: «Lorsqu’un couplevient passer la nuit, nous lui attribuonsdans la mesure du possible une cuvepour lui tout seul.» Peter Widmer

Contact: famille Waldmeier, Gässli 63, 8219 Tra-sadingen, tél. 0526813656, www.fasshotel.ch,[email protected] Prix: adultes et enfantsde 6 à 10 ans 22 fr. par nuit, enfants de 3 à 6 ans5 fr., petit-déjeuner adultes 10 fr., enfants de 6à 10 ans 5 fr., enfants de 3 à 6 ans gratuit.Gratuit pour les enfants de moins de 3 ans.Emmener un sac de couchage.

Dormir dans la cuveaprès la dégustationAutrefois, les invités qui ne voulaientplus rentrer chez eux après une dégus-tation de vin étaient hébergés au village.Propriétaire d’un domaine viticole àTrasadingen dans le Klettgau schaff-housois, la famille Waldmeier a eu l’idéed’offrir le gîte à ses clients en les instal-lant dans une cuve à vin. «Dormir surla paille chez le paysan est un conceptdéjà bien connu, mais nous sommes desviticulteurs et n’avons pas de paille»,constate Katja Waldmeier. Le concept«dormir dans une cuve à vin» était né. Lafamille s’est procuré quatre immensescuves de 15000 litres, une dimension ra-rement utilisée de nos jours, et les atransformées et équipées de six cou-chettes. Cet hôtel d’un genre particulierest ouvert de début mai à fin octobre.

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9 juin 2011 | touring 10 | voyages et loisirs 37

originales et, à l’étage, un appartementprivé pour Ulrich Hohl et sa compagne Bri-gitte Deiss. Une salle à manger fut aména-gée dans l’encorbellement. Mais les clientsétant attirés par la vue depuis l’apparte-ment privé, le couple partage aujourd’huila table du petit-déjeuner avec ses hôtes:«Pour rien au monde nous ne renoncerionsà ces moments privilégiés d’échange.» Etpour les personnes qui ne se contenteraientpas de dormir mais auraient égalementà cœur de découvrir le voisinage, il est pos-sible d’assouvir sa curiosité avec un trainminier, un étang dédié à la baignade et uneexposition de fossiles. Nadia Rambaldi

Contact: Bergwerksilo Herznach, Bergwerkstrasse36, 5027 Herznach, tél. 0625340244,[email protected], www.bergwerksilo.ch.Prix: dès 70 fr. par personne, petit-déjeuner compris.

Au fond de la mineIl se dresse fièrement dans le vert Fricktalargovien. Plutôt étroit à la base, il s’élargitvers le haut pour atteindre, à son sommet,un diamètre de 17,5 m. Une constructionaux dimensions colossales datant del’époque où l’on pratiquait ici l’extractionde minerai de fer. Nous nous trouvons ausilo de la mine de Herznach, aujourd’hui re-converti en Bed & Breakfast.

Entre 1937 et 1967, 1,6 mio. de tonne deminerai ont été extraits à Herznach. En1981, Ulrich Hohl, meunier de son état, fitl’acquisition de l’installation et de quatrehectares de terres. Avec le concours de com-pagnons venus de Hambourg, le silo futvidé et transformé en habitation. Les tra-vaux ont duré près de deux ans. Résultat:quatre chambres d’hôtes confortables et

Une oasis sur la VerzascaEn 1983, Marlis Solèr et Louis Villars décident de construire leurnid d’amour hors des sentiers battus. Ils rachètent un groupe derustici – ces vieilles bâtisses en pierre typiquement tessinoises –à Odro, un alpage à 1250 mètres d’altitude dominant le val Ver-zasca. Patiemment, ils se lancent dans des travaux d’assainis-sement. Au fil des ans, Marlis et Louis réalisent qu’ils n’ontguère envie de revenir à la «civilisation». Il y a quinze ans, ilsquittent donc définitivement la Suisse centrale. Ils aménagentdes pâturages abandonnés, élevant des chèvres et vendant lefromage qu’ils produisent. Entre-temps, ils transforment Odroen un site d’agritourisme composé de deux fermes pour des cou-ples ou des familles, ainsi que d’un dortoir pour 16 personnes.Le petit-déjeuner et le dîner sont servis sur une terrasse qui sur-plombe la rivière Verzasca et le lac Majeur. Les spécialités: fro-mages et charcuteries locales ou travers de porc grillés. Un desrustici accueille un petit musée consacré au dur labeur qui mar-quait autrefois la vie sur les alpages tessinois. Pour parvenir àcette oasis sauvage, peuplée de chèvres et de poules, il faut mar-cher au moins deux heures à partir de Vogorno. Mais, comme di-saient les anciens Romains: «ad astra per aspera»... pour attein-dre les étoiles, il faut emprunter des chemins ardus.

Antonio Campagnuolo

Contact: Azienda Montana Odro, 6632 Vogorno; tél. 0917454815;[email protected]; www.odro.ch. Prix: les deux fermes coûtent 90 fr. la nuit;le dortoir, 25 fr. par personne, petit-déjeuner et autres repas non compris.

La montagne en yourte mongoleQuelques minutes après le départ de Montreux, le train à cré-maillère offre un panorama époustouflant sur le Léman et lesAlpes. Le nez collé à la fenêtre, les touristes lâchent des «Oooh!»et des «Aaah!» d’admiration. Le spectacle culmine au sommetdes Rochers-de-Naye par une vue embrassant le Léman dans sapresque totalité; féerie assurée la nuit, avec les illuminationsnocturnes. C’est dans ce lieu d’exception que l’on peut passer lanuit dans une yourte mongole. A l’intérieur, de spacieux cana-pés garnis de coussins tiennent lieu de lit pour la nuit. Pour da-vantage de confort, il est cependant conseillé d’emporter sonsac de couchage, surtout si la température est fraîche.

La compagnie ferroviaire Goldenpass – qui exploite les yourtes– propose un forfait comprenant une fondue, la nuitée et le pe-tit-déjeuner. De quoi faire le plein d’énergie avant de visiter lecharmant jardin alpin de La Rambertia, tout proche, ou de s’em-barquer pour des buts d’excursion plus lointain. Mais pour lesenfants, c’est le parc aux marmottes qui tient la vedette. Car fa-rouches dans la nature, elles semblent apprécier la proximitéhumaine en captivité, se ruant vers le grillage dès qu’approcheun visiteur… sans doute dans l’espoir de recevoir une friandise.«C’est trop chou!», crient les petits. Jacques-Olivier Pidoux

Contact: Goldenpass Center, 1820 Montreux, tél. 0900245245,www.goldenpass.ch. Prix: adultes 70 fr., enfants 60 fr., incluant le trajeten train à crémaillère, la fondue et le petit-déjeuner. Forfait pour une yourtepar nuit, max. 8 personnes, 270 fr.p

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9 juin 2011 | touring 10 | voyages et loisirs 39

Le Stockhorn (Simmental/BE): unrestaurant panoramique, deux lacs demontagne poissonneux et des cheminsde randonnée à 2139 m. 25% de rabaissur le téléphérique pour membres TCS.Le Stanserhorn (Lucerne): à 1900 m,splendide vue sur près de 100 km demontagnes et dix lacs suisses. Restau-rant tournant et parc aux marmottes.Le Pilate (Lucerne): le chemin de fer àcrémaillère le plus abrupt au mondemène au sommet et aux nombreuses at-tractions. 20%de rabaismembres TCS.Le Niesen (Oberland bernois): un pa-norama grandiose s’étendant jusqu’auJura, avec, aux premiers plans, lescimes majestueuses des Alpes ber-noises ainsi que les lacs de Thoune et deBrienz. 25% de rabais sur le funiculairepour les membres du TCS.

Au San Salvatore se trouvent un restaurant, un musée, une église et un parcours d’escalade.

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›Le «pain de sucre», tel est le nom donnéaffectueusement par les Luganais au montSan Salvatore qui domine fièrement leurville. Au 13e siècle, des pèlerins chemi-naient jusqu’à sa cime, qui culmine à 912mètres. Depuis plus de 120 ans, la mon-tagne est un but d’excursion prisé des cita-dins et des touristes qui viennent s’y res-sourcer. En 1890, le funiculaire s’ébranlaitpour la première fois, ce qui en fait la plusancienne installation touristique du Tes-sin. A dater du mars 2011, les membres duTCS bénéficient d’un rabais de 50% sur letrajet aller-retour, et ne payent plus que 12fr. au lieu de 24, entrée au musée comprise.

Sept points de vue | Lentement mais sû-rement, l’infatigable funiculaire prend del’altitude tout en cheminant par vignobleset forêts, laissant la ville de Lugano loinderrière. Escale à mi-chemin: en raison desdifférences de dénivellation, deux funicu-laires se partagent le trajet. Au sommet, lesvisiteurs ont accès à un restaurant, un self-service, une aire de pique-nique et uneplace de jeu. A quoi s’ajoutent pas moins desept belvédères d’où l’on admire à loisir lelac, la ville, la vaste plaine lombarde ainsique les Alpes suisses et savoyardes. Entrele parcours d’escalade, le musée et la petite

église sommitale, il y en a vraiment pourtous les goûts.

Sur les traces des éclairs | Le musée estinstallé dans l’ancien hospice de l’Archi-confraternité de la Bonne Mort et de laPrière. Jusqu’en 1914, les frères de cet or-dre accompagnaient les condamnés à mortvers le gibet. L’église est encore la propriétéde l’Archiconfraternité, tandis que le mu-sée, le restaurant et le funiculaire appar-tiennent à la fondation privée San Sal-vatore. Le musée accueille des expositionsconsacrées à des thèmes divers tels quel’art sacré, la géologie, la spéléologie et leséclairs. En activité de 1942 à 1982, le Centrede recherche sur les éclairs a fortementmarqué l’histoire du San Salvatore. Au-jourd’hui, l’exposition intitulée «Sur lestraces des éclairs» revient en détail surcette épopée fascinante.

Accessible en fauteuil roulant, le funicu-laire du San Salvatore se trouve à proximitéde la sortie d’autoroute Lugano-Sud et estdesservi par l’arrêt Lugano Paradiso dutrain régional.‹ Nadia Rambaldi

Info TouringDavantage de détails sur les sites internetwww.montesansalvatore.ch et www.rabais.tcs.ch.

Le pain de sucreversion luganaiseLe funiculaire du San Salvatore hisse chaque année prèsde 170000 visiteurs sur les hauts de Lugano. Les membresdu TCS bénéficient désormais d’un rabais de 50%.

Lamontagnesous son jour leplus romantique

Le Säntis (Suisse orientale): depuis lastation de Schwägalp, un téléphériquemène au sommet du Säntis, à 2502 m.Vue spectaculaire et belles randonnées.Le Muottas Muragl (Engadine): ausommet, un hôtel romantique et unefoule d’activités de loisirs toute l’année.

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Autres rabais et informations souswww.tcs.ch > Avantages membres.

Les Rochers-de-Naye (Montreux): à2045 m, la vue est magnifique sur lelac Léman. Nombreuses possibilités derandonnées et de visites.Le Rigi (lac des Quatre-Cantons): à1797m, la «reine desmontagnes» offreplus de 120 km de chemins de randon-née. En juillet et août, les enfantsjusqu’à 16 ans accompagnés de leursparents membres du TCS voyagent gra-tuitement sur les installations du Rigi.

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40 voyages et loisirs | touring 10 | 9 juin 2011

› Il y a 65 ans, Gdansk était en ruines. L’an-cienne ville hanséatique avait été détruite àprès de 90% durant la Seconde Guerre mon-diale. Aujourd’hui, la reine de la Baltique arecouvré la santé. Sa vieille ville a été re-construite selon des plans et illustrationshérités du passé et de nouvelles maisonspatriciennes se dressent fièrement autourde la place du Long-Marché, dans le centrehistorique. Sur l’ancien port, la GrandeGrue du 15e siècle témoigne de la prospé-

rité passée de cette ville commerçante.Dans ce même quartier, on visitera aussil’étroite Frauengasse – une merveille archi-tecturale. Boutiques, restaurants et bijou-teries se sont installés au sous-sol des mai-sons blotties les unes contre les autres, etfont le bonheur des passants. Enfin, à unequinzaine de kilomètres de la ville, Sopot,station balnéaire et lieu de cure, offre auxvisiteurs sa plage de quatre kilomètres delong et de 100 mètres de large, ainsi qu’une

jetée de bois s’avançant sur plus de 500 mè-tres dans la mer Baltique, dont on ne cessed’admirer les remous en harmonie avec levent.

Le charme de Cracovie | Cette cité dusud de la Pologne est plus belle encore quela vieille ville de Gdansk. Epargné par laguerre, le centre historique est pratique-ment intact et a conservé son charme mé-diéval. Dans l’ancienne Halle aux Draps surla place du Marché, un joyau architecturaldu 14e siècle, on trouve aujourd’hui de pe-tites échoppes vendant des produits artisa-naux et des souvenirs. La grande place estbordée de restaurants et de cafés où il faitbon s’attarder. Jouxtant la vieille ville, ensurplomb de la Vistule, s’élève la collinefortifiée de Cracovie, le Wawel, avec lechâteau royal et la basilique-cathédraleSaints-Stanislas-et-Venceslas. A l’est de lacolline, le quartier de Kazimierz, qui abri-tait autrefois l’essentiel de la communautéjuive de la ville, est aujourd’hui le refugedes artistes et des antiquaires. On y trouve

Longtemps tenue pour une contrée dépouvue d’intérêttouristique, la Pologne possède en réalité des lacs et forêtsintacts doublés de cités médiévales fourmillantes d’activités,sans oublier les charmes farouches de la mer Baltique.

Découvrir la Polognevibrante d’histoire

Une Pologne riche en contrastes: paysages lacustres en Mazurie (en haut), la splendide vieille ville de Gdansk et la station balnéaire de Sopot, appréciéedes touristes comme des autochtones. Rénovée à grands frais, la forteresse teutonique de Malbork est classée au patrimoine mondial de l’Unesco.

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9 juin 2011 | touring 10 | voyages et loisirs 41

Le réseau routier polonais a ses dé-fauts. A l’exception de certains tron-çons récents, les routes secondairesprésentent nids-de-poule et bosses.Mieux vaut donc prendre son temps etrouler prudemment. En revanche, au-cune trace d’agressivité dans le style deconduite des Polonais et l’allure des au-tomobilistes n’est pas plus élevée quechez nous.

Villes et villages sont clairement indi-qués et faciles à trouver à l’aide d’unebonne carte. Il est cependant recom-mandé de se munir d’un GPS, qui facili-tera grandement les déplacements et larecherche d’un hôtel dans les localités.Si la Pologne est en principe un payssûr, il n’en est pas moins conseillé defermer la voiture à clé et de ne pas lais-ser de valeurs dans l’habitacle. Utilisersi possible des parkings surveillés et, lanuit, les parkings d’hôtels.

A la campagne, attention aux pas-sages à niveau non surveillés, qu’on netrouve plus guère en Suisse sur lesroutes principales: il convient de s’arrê-ter brièvement au signal Stop, de regar-der à gauche puis à droite, avant detraverser lentement, en raison des iné-galités du revêtement. Enfin, roulez enpermanence avec les feux allumés, lejour aussi. upi

une foule d’objets hétéroclites, du kitschaux pièces de valeur, ainsi que des restau-rants offrant un excellent rapport qualité-prix. Steven Spielberg a tourné ici quelquesséquences de «La liste de Schindler», sonfilm maintes fois primé relatant l’histoired’un industriel allemand organisant le sau-vetage d’un millier de juifs promis à la dé-portation.

Verte Mazurie | Quiconque a la chance dedécouvrir la Mazurie en voiture ne doit pashésiter à quitter les grands axes pour par-courir la campagne en toute tranquillité.La région recèle mille merveilles: contréesagricoles, forêts profondes, villages de pê-cheurs nichés au bord de lacs innombra-bles, manoirs et châteaux. Celui du comtevon Lehndorff, à proximité de Steinort,vaut le détour. Situé dans une baie idylliquedu lac Dargin, il est en attente d’une réno-vation. Déjà restauré, un ancien bâtimentd’exploitation abrite deux restaurants. Ungrill sert des filets de sandre frais du lac.Enfin, au départ du village de Nikolaiken,

on peut entreprendre une croisière lacus-tre. Des vestiges de l’époque nazie témoi-gnent d’un passé particulièrement sombre.Par exemple la Wolfsschanze – Tanière duLoup –, quartier général d’Hitler pendant lacampagne de Russie, située à proximité deKetrzyn. Ici eut lieu l’attentat contre le Füh-rer organisé par le comte Claus von Stauf-fenberg. A la fin de la guerre, la Wehrmachtfit sauter les immenses bunkers en béton,dont il ne reste plus aujourd’hui que des

Bon à savoir

Monnaie: bien que membre de l’UE, la Pologne n’a pas adopté l’euro maisa conservé le zloty (PLN). 100 zloty valent environ 33 francs. Dans toutesles localités d’une certaine taille, on trouve des bancomats. Nourriture:la cuisine polonaise est savoureuse. Prescriptions d’entrée: les citoyenssuisses doivent présenter une carte d’identité ou un passeport valable.Pour le véhicule, la carte verte est recommandée mais pas obligatoire.Départs: 14 jours au départ de la Suisse, les 12 et 26 juin, les 10 et 24juillet, les 7 et 21 août, le 4 septembre. Prix: dès 1410 fr. par personneen chambre double. Infos et réservations: www.voyages-tcs.ch,Voyages TCS & Kuoni Special Tours, tél. 0442774277. upi

Forêts étendues, lacs innombrables: la Mazurie dévoile ses charmes. Par endroits, la routese termine de façon abrupte. Grâce au ferry, le voyage se poursuit sur l’autre rive.

200 km

Görlitz Steinort

Auschwitz-Birkenau

Gdansk

Cracovie

Sopot

Nikolaiken

VarsoviePOLOGNE

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Un pays qui seprête bien à unevisite en voiture

ruines recouvertes de végétation. Un cha-pitre d’histoire plus tragique encore est ce-lui d’Auschwitz-Birkenau, camp de concen-tration et d’extermination atteignant leparoxysme de l’horreur. Plus d’un milliond’hommes, de femmes et d’enfants – desJuifs pour la plupart, mais aussi des Polo-nais et des Russes – y périrent dans desconditions atroces. Parcourir ce lieu de mé-moire laisse des traces indélébiles.‹

Urs-Peter Inderbitzin

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club et membres | touring 10 | 9 juin 2011 43

Journée nationale du camping

›Par un temps magnifique et des tempéra-tures estivales, 27 des 29 terrains de cam-ping TCS ont organisé la première Journéenationale du camping du TCS, le week-enddu 21–22 mai. Avec pour devise «Pourquoipartir au loin quand de jolis sites sont àproximité!», les personnes intéressées parle camping ont pu bénéficier d’une nuit gra-tuite dans le camping de leur choix. Il leursuffisait pour cela de présenter le bon parudeux semaines auparavant dans Touring,Le Matin Dimanche et SonntagsBlick.

Beau succès | André Ginzery, directeur deCamping TCS, s’est montré satisfait: «Sixterrains de camping affichaient completsgrâce à l’opération gratuite: Morges, Sem-pach, Zoug, Salavaux, Soleure et Thoune.Même Bellinzone, plus connu pour être unlieu de passage, peut s’enorgueillir d‘un suc-cès étonnant avec pas moins de 67 partici-pants.» Muzzano a pour sa part atteint labarre des 200 clients soucieux de ne pas lais-ser passer cette opportunité unique. Bonnombre des personnes présentes avaientdéjà séjourné sur l’un des campings du TCS,mais elles étaient encore plus nombreuses às’y rendre pour la premières fois. Si l’onprend le cas de Champion (Gampelen, BE),85% des 150 participants étaient de nou-veaux clients. Dans ce camping, près de 90enfants ont pu apprécier la discothèque quileur était réservée. «L’animation sur place

Près de 3000 clients ont saisi l’opportunité de passer une nuit gratuite dans l’undes 27 terrains du TCS à l’occasion de la première Journée nationale du camping.

était semblable à celle qui règne ici en hautesaison», reconnaît, ravi, Beat Eschler, direc-teur de ce camping. Plusieurs clients sont ar-rivés dès le jeudi et le vendredi pour profiterd’un week-end prolongé à prix léger.

Des gagnants heureux | Au campingTCS Lido de Soleure, la directrice SilviaFrey a souhaité la bienvenue à 90 partici-

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Les gagnants du concours Bungalow à Soleure: Martin et Diana Stebler avec Lia et Timo.

pants, dont le couple Diana et Martin Ste-bler de Büsserach et leurs enfants Timo etLia. Cette famille a remporté la nuitée gra-tuite dans l’un des confortables bungalowsentièrement meublés. «Les enfants étaientaux anges», ont confié les parents, qui op-tent d’ordinaire pour les maisons de va-cances Reka. Les vacances sous tente nesont pas vraiment leur tasse de thé, aussis’imaginent-ils tout à fait séjourner à l’ave-nir dans les chalets proposés dans les cam-pings TCS. «Ce week-end, la maîtresse demaison est en congé», s’est réjouie Diana;une bonne affaire pour le restaurant ducamping Lido...

Au camping TCS Eymatt à Hinterkappe-len-Berne, nous avons rencontré Sara etAlexander Michel accompagnés de leursdeux filles, Murielle et Amélie. Trônantdevant leur camping-car, ils ont tout descampeurs expérimentés. «Absolument», aconfirmé ce responsable des achats de 37ans, originaire de Buttwil (AG): «En été,nous campons souvent à l’étranger, sinon leweek-end en Suisse romande sur le bordd’un lac, par exemple à Salavaux et Cham-pion. Berne est pour nous une nouveauté –grâce au bon de Touring.»‹ Peter Widmer

Info TouringRenseignements détaillés concernant les 29 terrainsde camping du TCS et les 18 camping-clubs régio-naux: www.campingtcs.ch, www.campingclubtcs.ch.Alexander et Sara Michel avec Amélie (3 mois) et Murielle (2 ans et demi) à Berne.

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club et membres | touring 10 | 9 juin 2011 45

Vainqueur du concours

Un membre du TCSpartira au GrœnlandMartin Suter, de Zurich, est le vainqueurdu concours organisé par le TCS sur le sitewww.securite.tcs.ch. L’heureux membre agagné un bon pour deux personnes, d’unevaleur de 17000 fr., lui permettant de par-ticiper au voyage de lecteurs Touring auGrœnland, à bord du navire «MS Fram».Martin Suter et la personne de son choixseront logés dans une cabine extérieure,avec pension complète, durant les dixjours d’une expédition maritime à laquelleparticipera également l’astronaute suisseClaude Nicollier. Ce voyage qui s’annoncepassionnant au cœur des glaces du Grœn-land se déroulera du 2 au 11 juillet avec225 membres du TCS à bord.

Nouvelle technologie NaviCom

Connexions de pointepour la PatrouilleLes patrouilleurs du TCS sont à la pointeen matière de nouvelles technologiesgrâce à des ordinateurs et des téléphonesportables aux performances très élevées.D’ici à fin juin 2011, toute la flotte seraéquipée de laptops à écran tactile Panaso-nic et de téléphones Nokia de haute qua-lité. Avec le nouveau système «NaviCom»,les 220 «anges jaunes» du TCS disposerontd’un bureau mobile leur permettant d’ac-complir encore plus efficacement leurstâches de secours et de réparation desvéhicules victimes d’une panne. L’ordina-teur portable est relié automatiquementau navigateur, et sert ainsi égalementd’appareil de diagnostic embarqué.

Recevez un cadeauattrayant en primeChaque membre Cooldown Club du TCS se verra remettre un cadeau s’il recommandele Cooldown Club à un jeune de son entourage qui deviendra membre par la suite. Ilsuffit de se rendre à l’adresse internet www.cooldownclub.ch/getmember, de choisirl’un des cinq cadeaux proposés, puis de remplir et de renvoyer le formulaire ad hoc.Si la jeune fille ou le jeune homme – de 16 à 25 ans – que vous avez annoncé s’acquittede la cotisation annuelle dans les deux mois, vous recevrez la prime choisie. Liste descadeaux actuellement disponibles pour la campagne «Member get Member»: ensem-ble de plage (cf. photo) comprenant linge de bain, chaise et ballon gonflables, lunettesde soleil et jeu de badminton; grill-barbecue en acier; bon de 50 fr. chez Orange City-disc; sac à dos Crumpler contenant une calculatrice, carnet de notes et feutres Stabilo;trousse de premiers secours et gilet réflf échissant. tg

Les rapatriements sanitaires se produi-sent plus souvent qu’on ne le croit.

Mieux assuréavec ETI-MedJour après jour, le TCS s’engagepour offrir des prestations d’assis-tance optimales à ses membreslors de leurs déplacements, que cesoit en Suisse ou à l’étranger.

›Bien que le dépannage soit la pres-tation la plus connue, le TCS réalisechaque année près de 4000 cas d’as-sistance médicale qui conduisent àplus de 700 rapatriements sanitairesdepuis l’étranger.

Afin d’améliorer ses prestations, leLivret ETI a introduit en 2010 uneplus-value pour ses titulaires avecla cellule d’assistance médicale ETI-Med. Celle-ci se compose de plu-sieurs professionnels de la santé quiconseillent les membres en difficultéen gérant, par exemple, les demandesde rapatriement. Ils offrent égale-ment des conseils médicaux et orien-tent le sociétaire sur un éventuelprestataire médical compétent àl’étranger.

Ce savoir-faire est très appréciépar les membres qui bénéficient ainsid’une assistance complète, délivréedirectement par les collaborateursdu Livret ETI. Sur la base de cette ex-périence, le TCS a décidé début 2011d’accentuer son rôle dans le domainede l’assistance aux personnes.

Grâce à une participation dans lasociété suisse Alpine Air Ambulancebasée à Zurich, le TCS gère complète-ment les rapatriements sanitairespour offrir une assistance de A à Z.‹

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Dates de parution23.06.201107.07.201104.08.2011

Délais d’ordres13.06.201127.06.201125.07.2011

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Durant ses loisirs, Stefan Kilchenmann bichonne son cabriolet Alfa Romeo Spider.

l’automobile en avouant un second hobby,la moto. En l’occurrence au guidon d’uneHonda VTR SP 1 avec laquelle il part en ba-lade ou va tester ses limites sur circuit. Du-rant l’hiver, les patinoires et le CP Bernedont il est un supporter inconditionnel oc-cupent largement ses soirées.

Boulot ou loisirs, Stefan Kilchenmannpasse l’essentiel de son temps sur lesroutes de Suisse ou d’ailleurs. Ses bêtesnoires sont les conducteurs manquant depratique et ceux dits «du dimanche».‹

Felix Maurhofer

TCS, il est chef du secteur des Trois-Lacs.Son rêve réalisé, il se voit bien poursuivresa carrière au sein du club.

Fan d’auto et de moto | Dans la familleKilchenmann, les voitures ont souvent jouéun rôle prédominant. De quoi justifier lapassion du chef de secteur pour les voi-tures, anciennes de préférence. Il consacrejusqu’à une dizaine d’heures par semaine àremettre en état sa VW coccinelle de 1969ou à polir son cabriolet Alfa Romeo Spiderde 1983. Mécanicien de formation, il réparepresque tout, excepté la carrosserie et l’in-térieur. Il a laissé beaucoup d’énergie danssa coccinelle, mais c’est pour la marque ita-lienne Alfa Romeo que bat son cœur. Quantà savoir quelle est la voiture de ses rêves, iln’hésite pas une seconde et lance: «L’AlfaRomeo Giulia GTA». Il n’empêche, StefanKilchenmann fait quelques infidélités à

› Dans le microcosme des patrouilles duTCS, le terrain de jeu de Stefan Kilchen-mann se situe entre les centres de Domdi-dier, Auvernier et Bienne. Depuis quelquetemps, il a troqué la tenue de dépanneurcontre le complet cravate. Responsable dela zone des Trois-Lacs, entre Bienne,Fribourg et Neuchâtel, il est en charge deveiller à l’engagement optimal de ses vingtcollègues. Tâche d’envergure, essentielle-ment composée de la gestion du personnel.«Prendre en compte les désirs et les pro-blèmes de mes collègues répartis dans troiscentre aussi éloignés l’un de l’autre consti-tue un véritable défi.» Sans parler du plan-ning d’engagement exigeant un sens aigude la coordination et de l’organisation.L’administration des éventuelles réclama-tions ou accidents est aussi de son ressort.Tout comme d’ailleurs l’amélioration de laqualité et de l’efficacité des interventions.Sans oublier le recrutement de nouveauxpatrouilleurs, le cas échéant. Une situationrelativement rare, ces derniers étant géné-ralement fiers de leur profession et n’ayantguère envie d’en changer.

Le cahier des charges de Stefan Kilchen-mann comporte également les relationsavec les sections, la police ou autres asso-ciations. Palette de responsabilités variéesqui, selon ses propres dires, demande unegrande faculté d’adaptation et représenteun joli challenge avec la conduite de troisgroupes bilingues aux mentalités diffé-rentes.

L’an dernier, son équipe est intervenue à25200 reprises, pour des pannes allant dela batterie déchargée aux clés oubliées àl’intérieur du véhicule, en passant par lechangement de roue ou autres problèmestechniques.

Vocation patrouilleur | Stefan Kilchen-mann a toujours éprouvé une attirancepour les «anges jaunes». Après son appren-tissage de mécanicien sur auto, il a suiviune formation de diagnosticien automobileet a complété son cursus par quatre ans depratique sur le terrain. Objectif avoué etatteint: entrer au TCS. Stefan Kilchenmanna débuté sa carrière comme patrouilleur àBerne durant une année. Il a ensuite en-dossé la fonction de remplaçant du chef degroupe. En 2008, il est nommé responsablede la structure de Fribourg. Et depuis 2010,suite à la réorganisation des patrouilles

Une âme de patrouilleur

ProfilAu TCS, Stefan Kilchenmann est responsable despatrouilleurs du secteur des Trois-Lacs situé entreBienne, Fribourg et Neuchâtel et composé de troiscentres. Agé de 32 ans, il est mécanicien autode formation et diagnosticien. S’agissant de seshobbies, Stefan Kilchenmann restaure de vieillesvoitures ou se balade à moto.

Responsable des patrouilleurs TCS du secteur des Trois-Lacs, Stefan Kilchenmannpasse son temps sur les routes. Fan d’automobile, il vit sa passion au travail commedurant ses loisirs, qu’il passe de préférence au volant de son Alfa Romeo Spider.

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48 club et membres | touring 10 | 9 juin 2011

»Vous être candidats à une réélection.Quelles sont vos motivations?Odile Schuler Volken: offrir des prestationsirréprochables à ses membres est l’objectifprioritaire du TCS, et c’est ce qui a fait sonsuccès. Et seule une entreprise qui marcheprésente un attrait pour ses collaborateurs.D’ici à 2010, le conseil d’administrationveut faire du TCS l’un des employeurs lesplus attractifs de Suisse. Pour cela, il fautplus que des collaborateurs motivés. Nousvoulons leur donner la possibilité de déve-lopper leurs compétences et leur talent.Nous avons donc besoin de conditions detravail modernes et flexibles, de salaires auniveau du marché et de standards de sécu-rité élevés. Mais les questions de politiqueroutière sont importantes aussi pour leTCS. Je me suis beaucoup engagée en fa-veur des régions périphériques, car ellesdépendent plus que les autres de la qualitédes liaisons routières et de l’automobile. Jesuis candidate à une réélection pour pou-voir continuer d’influer sur ce processus.Christoph Erb: le TCS se trouve dans unephase de bouleversement et en même tempsde nouvel élan. De bouleversement parceque, en tant qu’association fédéraliste, ildoit s’adapter à l’évolution de la société. Etde nouvel élan parce que la mobilité prenddes formes de plus en plus variées et offreun nombre croissant de possibilités. Le TCSest appelé à jouer un rôle important dansl’intérêt de ses membres. Il a des décisionspolitiques importantes à prendre, notam-ment en ce qui concerne le financement fu-tur de la mobilité. Cela requiert une expé-rience politique, des connaissances et aussiun réseau. C’est ce que j’apporte et ce dontje souhaite faire profiter le TCS au coursdes prochaines années.Martin Michel: en fait, le TCS prend un nou-vel élan. Nous voulons contribuer à amélio-rer la mobilité dans notre pays. L’Académiede la mobilité, qui a été initiée par le conseild’administration, permet des discussionsapprofondies sur les nouvelles formes demobilité. Nous cherchons à améliorer cettedernière, notamment pour les personnesâgées. Nous voulons que la mobilité soit en-core plus respectueuse de l’environnementet plus sûre. En tant que président de cette

académie, j’ai pu contribuer, au cours destrois années écoulées, à créer une filialeprometteuse. Tout ce qui a trait au dévelop-pement de la mobilité me motive à conti-nuer d’œuvrer en ce sens.Luigi R.Rossi: le TCS doit être pris au sé-rieux en tant qu’organisation et plate-formede mobilité, pour ses offres d’assistance, deservice et de loisirs. Pour cela, nous avonsbesoin de centres de services couvrant l’en-semble du territoire et dans lesquels nouspouvons offrir notamment des contrôlestechniques, des expertises de véhiculesd’occasion, des conseils et des produitsfaciles à intégrer à notre communicationgrâce à une qualité et des prix identiquespartout. Je suis fermement convaincu quenous pouvons, par une collaboration étroiteentre le club central et les sections, amélio-rer fortement notre offre de prestations enfaveur de nos membres. En tant que prési-dent d’une section comprenant un centre de

services et des offres de perfectionnement,je connais les possibilités des deux côtés.Ces connaissances peuvent certainementtoujours être utiles au club.

Vous avez montré des facettes différentesquant à la direction dans laquelle le clubdevrait se développer. Quels sont les princi-paux éléments de votre stratégie commune?

Luigi R.Rossi: on oublie souvent notre ré-forme structurelle de 2005 et le fait que lastratégie de 2006 était une stratégie deconsolidation. Il s’agissait de redonner auclub une base solide, y compris financière.Je pense que nous y sommes parvenus. Lastratégie future du conseil d’administra-tion sera clairement une stratégie de crois-sance. Nous avons fait des économies pourpouvoir financer nous-mêmes les innova-tions et les investissements, afin que nosmembres y trouvent de plus en plus leur in-térêt.

Christoph Erb, Odile Schuler Volken, Luigi R.Rossi, Martin Michel (de droite à gauche).

Pour un TCS fort et offrantune haute valeur ajoutéeOdile Schuler Volken, Christoph Erb, Martin Michel et Luigi R. Rossi: quatre membres duconseil d’administration du TCS seront candidats à leur réélection lors de l’assemblée desdélégués du 17 juin, à Davos. Ils expliquent à Touring où ils souhaitent conduire le TCS.

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club et membres | touring 10 | 9 juin 2011 49

Christoph Erb (55),avocat, directeur d’unePME, Berne, au conseild’administration du TCSdepuis 2006

Martin Michel: notre vision commune del’avenir est celle d’un club à forte valeurajoutée pour ses membres. Nous sommespersuadés que l’objectif de 2 millionsd’adhérents à l’horizon 2020 est réaliste.Nous souhaitons en outre créer, autour duthème de la mobilité, une communautéd’intérêt totalisant deux autres millions depersonnes en contact avec nous par le biaisdes réseaux sociaux. Chaque adhérent doitvivre chaque année plusieurs événementspositifs avec le TCS, que ce soit en rapportavec la vie du club, les offres de loisirs ou,justement, les réseaux sociaux. De plus,nous voulons étendre les avantages offertsà nos membres, de telle sorte que chacund’entre eux en bénéficie une fois par an enmoyenne.Christoph Erb: nous tenons à ce que le TCSsoit vu comme une communauté d’intérêt.Cela n’englobe pas seulement la perfectiondes produits et des prestations, commeles adhérents au service de dépannage ysont accoutumés. En tant qu’organisationde mobilité, nous continuerons de nous ex-primer sur les questions de politique destransports et de nous engager en faveur denos membres dans les domaines de la sécu-rité routière et de la protection des consom-mateurs.Odile Schuler Volken: le TCS doit toujoursêtre au côté de ses membres. Nous voulonsdonc que nos prestations soient toujoursplus perceptibles. S’agissant par exempledu Livret ETI, cela signifie que le TCS cou-

vre l’ensemble de la chaîne de prestations,de la demande d’aide à la fin du rapatrie-ment et de l’assistance médicale. Notrecrédibilité fait également partie de notrestratégie. Il est essentiel que nos membrescontinuent de nous trouver hautement cré-dibles en tant que club, dans notre engage-ment sur des sujets importants comme lasécurité routière, la formation des jeunesconducteurs, l’éducation routière dans lesécoles ou la protection des consommateurs.

Avec cette nouvelle élection, de nombreuxmembres des organes espèrent des change-ments dans la structure du TCS, dans la ma-nière dont le club sera dirigé à l’avenir. Quelleest votre position par rapport à cet espoir?

Martin Michel: les exigences posées aux or-ganes d’une entreprise ont considérable-ment évolué en peu de temps. On négligesouvent cela dans la structure d’une asso-ciation. Indépendamment de la taille et descompétences de chaque organe, nous de-vrons trouver des personnes conscientes deleurs nouvelles responsabilités et ayant lesaptitudes nécessaires. En plus de leur acti-vité professionnelle, elles devront pouvoirconsacrer le temps nécessaire à ces tâchesexigeantes.Odile Schuler Volken: je siège au conseild’administration depuis deux ans. Il s’agiteffectivement d’un mandat exigeant. Avecplus de 1500 collaborateurs, le TCS n’estpas un petit employeur. Nous avons besoind’organes dirigeants conscients de cetteresponsabilité, et celle-ci n’est pas toujoursfacile à porter.Luigi R.Rossi: à mon avis, il manque auTCS un organe capable de prendre des dé-cisions formelles impliquant les sections.De telles décisions devraient être prises parl’assemblée des délégués. La discussion nedoit donc pas porter uniquement sur lastructure, mais également sur l’orientationfuture du TCS. De plus, je souhaite qu’il yait de nouveau une conférence des prési-dents traitant des besoins des sections.Christoph Erb: compte tenu de son nombreélevé de membres, le TCS doit pouvoirmener des discussions à large échelle etprendre des décisions démocratiques avantde se positionner sur les grands sujets po-litiques, ce qui n’est pas toujours possibleau plan entrepreneurial. Aucune entreprisene peut se payer le luxe de dévoiler publi-quement sa stratégie et ses actions face àla concurrence. Là, nous devons disposerd’un management ayant une mission claire.Dans toutes les discussions relatives auxorientations et aux structures, il ne faut pasoublier qu’une entreprise a besoin de sécu-rité et de stabilité. A long terme, nous nepouvons pas nous permettre de laisser lependule partir dans une nouvelle directiontous les deux ans.« Interview: tg

Martin Michel (49),avocat, Lachen (SZ), auconseil d’administrationdu TCS depuis 2006

Luigi R.Rossi (56),avocat, St-Gall, au conseild’administration du TCSdepuis 2006

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Odile Schuler Volken (64),hôtelière, Fiesch (VS),au conseil d’administra-tion du TCS depuis 2009

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52 tribune | touring 10 | 9 juin 2011

MathiasWyssenba

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Le 17 juin 2011 – jour de l’assembléegénérale du TCS national à Davos –

j’aurai accompli 1094 jours en tant que pré-sident central. J’ai éprouvé beaucoup deplaisir à assumer cette mission. J’ai nouéde nombreux contacts enrichissants avecdes membres et des clients. L’engagementdes patrouilleurs et les prestations d’assis-tance du Livret ETI ont suscité l’enthou-siasme, des cas de protection juridique ontété résolus avec succès, l’hospitalité dansles campings et les hôtels du TCS était for-midable, les cours de perfectionnement à laconduite étaient impressionnants, les me-sures en faveur de la sécurité routière fortappréciées et les tests très utiles. Le TCSdonne ainsi jour et nuit la preuve de son uti-lité à ses 1,6 million de membres.

Nombre de succès m’ont réjoui au coursde ces 1000 jours. A l’échelle nationale,nous avons pu éviter de nouveaux impôtsou des taxes plus élevées pour les automo-bilistes. Nous avons empêché la mise enplace de «zones environnementales» bu-reaucratiques et inutiles dans les villes.Des crédits pour la suppression urgente degoulets d’étranglement ont été approuvés.Le TCS a aussi introduit de nombreusesnouvelles prestations pour ses membres.Par exemple le Livret individuel, le Cool-down Club pour les jeunes ou l’Académie dela mobilité. Il a également développé desprestations appréciées: les campings et leshôtels, le conseil médical dans le cadre duLivret ETI, les conseils aux consomma-

teurs, les cours de perfectionnement de laconduite ou l’assurance auto.

Le président central doit aussi assumerdes responsabilités et prendre des déci-sions désagréables qui ne plaisent pas àtout le monde. Avec la direction et le conseild’administration, j’ai lancé en automne2008 un programme systématique de ré-duction des coûts et de modernisation.Sa mise en œuvre est bien avancée. Nousavons hélas dû supprimer quelque 200postes. Mais cela était nécessaire pour don-ner au TCS un nouveau souffle financier,des moyens pour investir dans de nouvellesoffres pour les membres et des technologiesmodernes. En tant que président central, ilfaut avoir le courage de prendre des déci-sions difficiles.

Le TCS va aujourd’hui mieux qu’il y atrois ans. Notre club et Kuoni proposentaux membres des offres de voyages dequalité. Le TCS a modernisé les moyensd’assistance techniques de la Patrouille etles prestations téléphoniques de prise encharge des membres. Les sections ont dé-veloppé des centres de contact attrayantspour les conseils personnels. Le TCS s’estremis à créer de nombreux emplois.

Le TCS est apprécié dans l’ensemble dupays. Ses prestations suscitent la confiance.Ses membres sont les propriétaires du TCS.Etre à leur service constitue ma mission etmon plaisir quotidien de présidentcentral.

Parmi les nombreuses innovations, le TCS a mis en place un nouveau centre téléphonique.

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1094 jours à latête du leaderde la mobilité

Niklaus Lundsgaard-Hansen,président central du TouringClub Suisse (TCS)

Prix et prestations TCStéléphone 0844888111 ou sur www.tcs.ch

Sociétariat www.tcs.ch

Motorisés (automobilistes et selon sectionmotocyclistes) et pro rataCarte Partenaire/Jeunes Fr. 44.–Non motorisés Fr. 32.–Cooldown Club Fr. 66.–Cyclistes (avec Vélo-Assistance et RC) Fr. 37.–Juniors (avec Vélo-Assistance et RC)

selon sectionCotisation pour membres campeurs(uniquement pour membres motorisésou non motorisés) Fr. 55.–

(Camping Club AG: + Fr. 7.–; ZH: + Fr. 5.–)

ETI TCS www.eti.ch

Europe motorisé «Famille» Fr.103.–Europe motorisé «Individuel» Fr. 75.–Europe non motorisé «Famille» Fr. 77.–Europe non motorisé «Individuel» Fr. 65.–Extension Monde «Famille» Fr. 88.–Extension Monde «Individuel» Fr. 70.–Frais de guérison Europe Fr. 32.–Frais de guérison hors Europe Fr. 45.–

Card Assistance www.cardassistance.tcs.ch

Pour toute la famille Fr. 28.–20% de rabais pour les détenteurs du Livret ETI

Carte EntrepriseTCS www.tcs.ch/entreprise

Pour véhicules d’entreprisesDépannage dès Fr.134.–Protection juridique de circulation dès Fr.111.–

ASSISTA TCS www.assista.ch

Assurance protection juridiqueCirculation «Ind.» Fr. 66.– «Famille» Fr. 96.–Privée sans souscrire la circulation«Famille» Fr. 245.– «Individuel» Fr. 225.–Privée avec circulation déjà souscrite«Famille» Fr. 215.– «Individuel» Fr. 192.–Immeuble Fr. 60.–

Auto TCS www.autotcs.ch

Responsabilité civile, Casco partielle, Cascocollision, Accident, Protection du bonus,Dommages de parking. 0800801000

Deux-roues www.assurancestcs.ch

Vélo-Assistance. Avec la vignette vélo,protection juridique, assistance et couverturecasco accident jusqu’à Fr. 2000.– Fr. 25.–*ou couverture casco accidentjusqu’à Fr. 5000.– Fr. 80.–*Vignette vélo Fr.6.50*Moto-Assistance(dépannage et assistance) Fr. 41.–*Pour motards en Suisse et à l’étranger*Prix pour les membres TCS

Carte de crédit TCS drive

TCS MasterCard drive Fr. 50.–Carte partenaire Fr. 20.–TCS-American Express drive Gold Fr.100.–Carte partenaire Fr. 50.–

Infotech www.infotechtcs.ch

Le TCS procède à des tests de véhicules etd’accessoires. Les résultats fournissent desinformations fiables et neutres, à dispositiondes membres du club.

Test&Training www.test-et-trainingtcs.ch

Rabais sur les offres de cours dans les Centresde sécurité routière de Lignières, Plantin,Stockental, Emmen et Betzholz.

Formation en deux phases www.2phases.tcs.ch

Cours obligatoires pour l’obtention du permisde conduire définitif.

Voyages et loisirs www.voyages-tcs.ch

Voyages 0844 888 333Camping www.campingtcs.ch 0224172520Hôtels Schloss Ragaz,www.hotelschlossragaz.ch 0813037777Bellavistawww.hotelbellavista.ch 0917951115Cyclo et loisirs www.velo.tcs.ch

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9 juin 2011 | touring 10 | l’avant-der 53

Impressumtouring journal du Touring Club Suisse (TCS). Rédaction: Felix Maurhofer (fm, rédacteur en chef); Heinz W. Müller (hwm, rédacteuren chef adjoint); Marc-Olivier Herren (MOH, rédacteur en chef adjoint); Christian Bützberger (Bü), Antonio Campagnuolo (ac), Jacques-Olivier Pidoux (jop), Nadia Rambaldi (nr), Peter Widmer (wi). Layout: Andreas Waber (responsable), Mathias Wyssenbach (mw), StephanKneubühl. Assistantes de rédaction: Sylvie Fallot (f), Michela Ferrari (i), Karin Graniello (a), Irene Mikovcic-Christen (assistante durédacteur en chef). Adresse: Rédaction Touring, Maulbeerstrasse 10, 3001 Berne, tél. 031 380 50 00, fax 031 380 50 06. E-mail:[email protected]. Editeur: Touring Club Suisse, CP 820, 1214 Vernier (GE). Tirage: édition française: 413 884, tirage total: 1 325035. Direction des publications/marketing médias: Reto Kammermann (responsable), Gabriela Amgarten. Annonces: PublicitasPublimag AG, Seilerstrasse 8, 3011 Berne, tél. 031 38721 16, fax 031 387 21 00. Production: St. Galler Tagblatt AG, CIE Centred’impression Edipresse Lausanne S.A., Basler Zeitung AG. Changements d’adresse: prière de les annoncer directement en mention-nant le numéro de membre au siège central du TCS, CP 820, 1214 Vernier, tél. 0844888111, e-mail: [email protected]. Abonnement:compris dans la cotisation de membre TCS. Touring paraît 20 fois par année. La rédaction se réserve le droit de ne pas publier lestextes non commandés.

Taxe C02

Touring 9/2011

Il est absolument clair que l’on ne peut pasêtre d’accord avec l’introduction d’une taxeCO2 sur les carburants, surtout quand elleest aussi massive. L’idée de cette taxe vientde toute évidence des mêmes milieux queceux qui ont introduit le «certificat énergé-tique» pour les bâtiments. Je l’ai fait éta-blir. Il coûte cher et ne vaut rien pour celuiqui paie, mais c’est une mine d’or pourcertains milieux pseudo-écologiques.

Frédéric von Allmen, Cortaillod

Interdication de dépasser pour les camionsTouring 8/2011

Dans votre article, on peut lire qu’une in-terdiction de dépasser pour les camionsn’est pas nécessaire sur les autoroutes à 6et 8 pistes. A mon avis, il s’agit là d’une ap-préciation erronée, car dans peu de temps,on verra des camions dépasser d’autres ca-mions en train de dépasser. Rolf Gloor@

N’y a-t-il que les dépassements de camionsqui provoquent des bouchons et des frei-nages dangereux? Cela m’énerve aussi devoir des camions qui ne respectent pas ladistance de sécurité. Que voit-on sur lesroutes le dimanche et les jours fériés? Unpeu de décontraction serait salutaire.

Anita Zimmermann@

CorrectifTouring 9/2011

Dans l’article intitulé «L’automobile célé-brée par ses fondateurs», il ne s’agit pasd’une photo de Pforzheim, mais de la Placedu marché de Schorndorf. La rédaction

Courrier des lecteurs

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Règles du jeu: plus votre lettre est courte, plus elleaura de chances de figurer dans cette rubrique. Larédaction se réserve le droit de raccourcir les contri-butions au besoin. Lettres ou réactions peuvent éga-lement être transmises par e-mail ([email protected]).Les lettres de lecteurs sont aussi publiées dans l’édi-tion online de Touring consultable sur internet.

Concours

L’hôtel des célébrités

Davos vous offre le charme d’un villagede montagne suisse ainsi que l’atmo-sphère d’une grande ville. Cela aussibien en hiver qu’en été. Pas étonnantdonc que d’illustres visiteurs s’y don-nent rendez-vous. Le SteigenbergerBelvédère, le plus ancien hôtel de Da-vos, vous propose un séjour chic dansun cadre alliant la splendeur du passéà des installations dernier cri. Tentezde remporter une nuit pour deux per-sonnes, petit-déjeuner inclus, et ou-bliez vos soucis le temps d’une journée!

Le prix est offert par: SteigenbergerGrandhotel Belvédère Davos,www.davos.steigenberger.ch.

Les questions:1. A l’étranger, quel autocollant doit-

on apposer sur nos véhicules?2. Quelle voiture électrique avons-

nous testée dans ce numéro?3. Quelle profession Sylviane Berthod

exerce-t-elle actuellement?

Faites-nous parvenir vos réponses et voscoordonnées complètes sur carte postale,par SMS ou sur www.touring.ch.

Concours 8/2011: le gril a été remporté parRuth Weibel de Lucerne.

Conditions de participation: la participationau concours Touring est ouverte à tous, àl’exception des collaborateurs du TCS et desmembres de leur famille. Les gagnants serontdésignés par tirage au sort et seront aviséspar écrit. Les prix ne seront pas remis enespèces. Aucune correspondance ne seraéchangée au sujet du concours. Le recours àla voie juridique est exclu.

Rédaction Touring, Concours deslecteurs, case postale, 3024 Berne,SMS: «Touring» plus les trois réponsesau 9988 (1 fr./SMS) ouwww.touring.ch.Délai: 19 juin 2011

Taxe automobile cantonaleTouring 6/2011

J’habite en Valais, beau canton de vacancespour citadins en mal d’espace nature, maispeuplé d’irréductibles Valaisans ne sa-chant pas se défaire de leur véhicule; biensouvent en 4�4, mais il faut bien amenercette belle lutteuse pour animer les arènesd’Aproz. Nous avons des transports publicsdéplorables, que ce soit en termes d’ho-raires, ou de qualité de matériel vieillissantvous obligeant à vous munir de ventila-teurs portatifs en été dans les trains nonclimatisés. La proposition de faire taxer lesvéhicules par le service cantonal des auto-mobiles selon les kilomètres parcourus dé-montre une méconnaissance des particula-rités des cantons périphériques. Certainshôpitaux ont déjà concentré certains ser-vices à des dizaines de kilomètres des val-lées latérales. Pour les personnes devant yfaire recours, la voiture reste l’unique solu-tion. Par nos kilomètres, nous alimentonsles caisses des transports publics pour quevous puissiez profiter de moyens dedéplacement rapides, efficaces et conforta-bles. Où est la solidarité? Nous ne sommespas des pollueurs par plaisir, mais par né-cessité. Tous les touristes qui viennent enValais en voiture les week-ends d’hiverpour leur plaisir polluent autant que les in-digènes qui le font pour survivre.

Rolf Zen-Ruffinen, Susten

Page 54: Touring 10 / 2011 français

54 l’entretien | touring 10 | 9 juin 2011

Quand vous roulez en ambulance avec feu bleuet sirène, comment réagissent les usagers?On voit de tout. En ville, les passants onttendance à se lancer sur les passages pié-tons et les automobilistes à planter sur lesfreins. Sur l’autoroute, sans doute parcequ’ils écoutent de la musique, les gens nenous entendent pas arriver et peuvent lon-guement nous barrer le passage.

En cas d’accident, qui est responsable?En règle générale, l’ambulancier. L’ambu-lance demande la priorité, mais n’est pasprioritaire. S’il s’avère que l’on roulait tropvite ou sans sirène, nous écopons mêmed’un retrait de permis. Tous les paramètresde la conduite sont enregistrés sur une«boîte noire», comme dans les avions.

Dans les situations d’urgence, quel stylede conduite adopter?Il est important d’éviter les coups de freinintempestifs. S’ils sont chahutés, le col-lègue et le médecin à l’arrière ne pourrontpas soigner le patient correctement. Au car-refour, par exemple, il est défendu de pas-ser à tombeau ouvert. On doit traverser à lavitesse du pas, puis réaccélérer.

Êtes-vous souvent confrontée à des scènesdifficilement soutenables?Non. Le deux tiers des interventionsconcernent des personnes âgées qui ontchuté à domicile et ne parviennent pas àse relever. Généralement, on les emmèneà l’hôpital pour un contrôle. Le travailconsiste essentiellement à les rassurer et àleur tenir la main dans l’ambulance. Si onparvient à les faire sourire, on a atteintnotre but.

Votre notoriété est-elle un avantagevis-à-vis des patients?Oui. Cela les tranquillise. Ils ont l’impres-sion d’être sauvés parce qu’ils voient arri-ver Sylviane Berthod. Ils dédramatisent lasituation. En outre, cela donne des sujets deconversation.

Trois ans après votre retrait de la compéti-tion, vous reconnaît-on encore souvent?Oui. Dans environ une intervention surtrois, et je l’apprécie. Pour tout sportifd’élite, tomber dans l’anonymat constitueune étape difficile. En ce qui me concerne,cela s’effectue progressivement.«

Propos recueillis par Jacques-Olivier Pidoux

Au terme de 12 ans de carrière en Coupe du Monde de ski,Sylviane Berthod accomplit une formation d’ambulancière,un métier qu’elle appréhende avec passion.

Votre passé de sportive d’élite est-il utiledans votre nouvelle activité?Oui. Je suis habituée à accomplir instincti-vement le bon geste, à réagir vite, sans de-voir réfléchir, et à ne pas me laisser débor-der par les émotions. Comme en ski, jeretrouve l’adrénaline et l’imprévu. Quandl’alarme sonne, on a trois minutes pourrejoindre l’ambulance et nous mettre enroute, mais sans précipitation.

»Après une longue carrière de skieuseau plus haut niveau, comment se passele retour à la vie «normale»?Sylviane Berthod: cela n’est pas facile. Ilfaut accepter de se remettre en questionet de tout recommencer à zéro. Heureuse-ment, j’ai la chance d’exercer une activitéqui me passionne autant que le ski. Cela medonne l’énergie nécessaire pour trouver maplace dans le monde professionnel.

Elle a quitté le skipour l’ambulance

Après le ski de compétition, Sylviane Berthod suit une formation d’ambulancière.

ProfilEn 12 ans de Coupe de Monde de ski, SylvianeBerthod (34 ans) s’est régulièrement classée dansles dix premières en descente. Elle a obtenu 6podiums et gagné en 2001 la descente de St-Moritz.Aujourd’hui, elle pratique surtout le ski derandonnée et apprécie les tours à moto. En outre,elle s’engage au profit d’associations caritatives.

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