These Hasnae RAZGANI VDEF.docx

8/17/2019 These Hasnae RAZGANI VDEF.docx

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École Doctorale n° 136 : EDOGEST

Réseaux sociaux et compétence de l’auditeur de terrain

e cas du !a"inet #udit $ !o

Thèse présentée et soutenue publiquement le 22 juillet 2011en vue de l’obtention du

DOCTORAT E !C"ECE! DE #E!T"O

$%r Hasnae RAZGANI

&'R(

Dire)teurs de re)her)he * Monsieur Elie COHEN,$ro+esseur des universités'niversité $%ris,D%uphineMonsieur Gilles DAVID

$ro+esseur des universités'niversité $%ris,D%uphine

R%pporteurs * Monsieur Jean-Luc MORICEAU$ro+esseur"nstitut Télé)om-Télé)om E)ole de .%n%/ementMonsieur Yvon E!"UEU#$ro+esseur des universitésCA.

!u++r%/%nts * Ma$a%e Ni&el CHA'RA( $ro+esseur"nstitut Télé)om-Télé)om E)ole de .%n%/ementMonsieur Olivier CHARA)EAU.%tre de )on+éren)es'niversité $%ris,D%uphine


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L’université de PARIS IX – Dauphine n’entend donner ni approbation niimprobation aux opinions émises dans cette thèse. es opinions doivent !tre considérées

comme propres " #’auteur.

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Re%ercie%en*s

$e remercie #e re%retté Pro&esseur '#ie ohen d’avoir accompa%né mes premiers pas

dans cette recherche.

(ue ce travai# soit #’occasion d’exprimer ma pro&onde reconnaissance et %ratitude "

mon directeur de thèse) #e Pro&esseur *i##es David) pour avoir accepté de diri%er ma

recherche et de m’avoir accompa%né et %uidé tout au #on% de ce travai#. Son soutien)

ses échan%es riches et &ructueux) ses consei#s) sa disponibi#ité) son expérience

académi+ue et sa curiosité inte##ectue##e ont amp#ement enrichi cette recherche.

$e remercie très cha#eureusement #e Pro&esseur $ean,-ranois asta pour #a richesse

de son apport) ses encoura%ements et ses nombreux consei#s #ors de ma pré,

soutenance.

$e souhaite é%a#ement remercier #e Pro&esseur /ihe# habra0) #e Pro&esseur 1#ivier

harpateau) #e Pro&esseur $ean,Luc 2oriceau et #e Pro&esseur 3von Pes+ueux pour avoir accepté de me &aire #’honneur de participer au 4ur5 de cette thèse.

$e tiens " adresser mes sincères remerciements " #’ensemb#e des personnes interro%ées

au sein du cabinet Audit 6 o) +ui ont pu m’o&&rir une partie de #eurs temps) et de

#eurs 7 convictions 8 sur un su4et aussi sensib#e.

$e remercie aussi tous #es amis +ui m’ont apporté directement ou indirectement #eur soutien.

$e réserve une pensée particu#ière et a&&ectueuse " ma &ami##e +ui m’a encoura%é

pendant #a réa#isation de ce travai# passionnant et enrichissant.

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Sans #’aide de tous) ce travai# n’aurait 4amais aboutit) un %rand merci.

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A ma &ami##e

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!o%%aire

REMERCIEMENTS...........................................................................................................

SOMMAIRE.....................................................................................................................

INTRODUCTION GÉNÉRALE........................................................................................

PARTIE 1.........................................................................................................................

CADRE THÉORIQUE ET MÉTHODOLOGIQUE............................................................

C&a+i*re

Les +rinci+au. /on$e%en*s $e la $isci+lineI L0au$i*II La 1uali*2 $e l0au$i*, in$2+en$ance e* co%+2*enceIII Co%+2*ence $e l0au$i*eur e* in*ro$uc*ion $es r2seau. sociau. $ans les rec&erc&es en au$i*

C&a+i*re 345

La *&2orie $es r2seau. sociau.45I Le ca$re 62n2ral $es r2seau. sociau.47II La con/iance co%%e +rinci+al o89e* $02*u$e $es r2seau.33III- :ocus sur les *rois 2l2%en*s carac*2ris*i1ues $e l0anal;se $es r2seau. < le ca+i*al social, la con/iancee* la r2+u*a*ion37

C&a+i*re =>5

Ca$re %2*&o$olo6i1ue>5I osi*ionne%en* 2+is*2%olo6i1ue e* c&oi. %2*&o$olo6i1ues>?II Les en*re*iens e.+lora*oires < Anal;se $e $onn2es e* r2sul*a*s7?III Le recueil e* l0anal;se $e $onn2es $e l02*u$e $e cas $u ca8ine* Au$i* @ Co < o8serva*ion+ar*ici+an*e?

PARTIE 2.......................................................................................................................203

ÉTUDE DE CAS DU CABINET AUDIT & CO...............................................................203

C&a+i*re B345

Le ca8ine* Au$i* @ Co < r2sen*a*ion 62n2rale e* in*er+r2*a*ion $e la +2rio$e $02*u$e 345

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I r2sen*a*ion $u Ca8ine* Au$i* @ Co34?II No*re &is*oire au sein $u ca8ine* Au$i* @ Co3B?

C&a+i*re >3?4

Anal;se $e la rela*ion $es r2seau. sociau. e* la co%+2*ence au sein $u ca8ine* Au$i* @ Co 3?4I La cons*ruc*ion $es r2seau. - ori6ines e* $2velo++e%en*3?3II Valeurs $u ca8ine* e* leurs su++or*s $e $i//usion-valeurs $ans les r2seau.3?7III In*2r*s $es r2seau.33IV- La cons*i*u*ion $u ca+i*al social au sein $u ca8ine* Au$i* @ Co, %o*eur $e l02volu*ion =4

CONCLUSION GÉNÉRALE..........................................................................................309

BIBLIOGRAPHIE..........................................................................................................322

TABLE DES MATIÈRES...............................................................................................357

LISTE DES TABLEAUX................................................................................................33

LISTE DES !IGURES...................................................................................................3"

LISTE DES ENCADRÉS...............................................................................................3

ANNEXE........................................................................................................................3 7

RÉSUMÉ........................................................................................................................3 70

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In*ro$uc*ion 62n2rale

7 L’économie humaine est #’économie d’un

homme comp#et 9dont #’individu maximisateur de

va#eurs marchandes sous contrainte n’est +u’une

caricature:. 8 7&%)ques #énéreu89 2000:;

le

premier demeure in)h%n/é * )ontr>ler l% sin)érité et l% ré/ul%rité des )omptes %nnuels ét%blis

p%r une so)iété; Ce métier % semblé )onn%tre )es dernières %nnées de pro+ondes mut%tions

liées ? l’intern%tion%lis%tion des %++%ires9 %u développement r%pide des te)hnolo/ies de

l’in+orm%tion et ? l’évolution du st%tut de l’%udit d%ns l% /ouvern%n)e de l’entreprise; Outre l%

s%tis+%)tion des obli/%tions lé/%les et ré/lement%ires9 l’in+orm%tion )ompt%ble et +in%n)ière

%pp%r%t in)ontourn%ble pour %ppré)ier l’entreprise9 son %)tivité9 s% situ%tion +in%n)ière et ses

résult%ts p%r toutes les p%rties pren%ntes )on)ernées; Dép%ss%nt de toute éviden)e ses obje)ti+s

de )on+ormité9 elle est devenue un vérit%ble outil de )ommuni)%tion str%té/ique; "l en résulteque les entreprises doivent =tre très %ttentives ? l% qu%lité des in+orm%tions qu’elles di++usent;

'ne des r%isons d’=tre des )%binets d’%udit se trouve %++irmée;

'ne pensée )ritique ? l’en)ontre de l’%udit lé/%l de l’in+orm%tion )ompt%ble % pu )onn%tre

)es dernières %nnées un nouvel essor de lé/itimité; le et

l’%n%l@se de l’in+orm%tion d’entreprise;


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D%ns )ette perspe)tive9 l% qu%lité de l’%udit s’est trouvée questionnée9 en)our%/e%nt en m=me

temps un ren+or)ement de l% lé/isl%tion;


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l’anomalie (la compétence), et la révéler (l’indépendance). H%bituellement9 on

)onsidère que l% première )ondition dépend des )%p%)ités te)hnolo/iques et intelle)tuelles de

l’%uditeur %lors que l% se)onde est liée ? son positionnement p%r r%pport ? l% so)iété; Cette

vision reste empreinte d’une +orme de r%tion%lité obs)ur)iss%nt l% vision d’un %)teur pens%nt

et %/iss%nt d%ns un environnement so)i%l inter%)ti+;

D%ns le )%dre de )ette thèse9 nous %vons )hoisi de nous intéresser %u +on)tionnement d’un

)%binet et de situer l% )ompéten)e de l’%uditeur d%ns le )%dre de l% théorie des rése%u8 so)i%u8

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$our tenter de répondre ? )ette problém%tique et ? tr%vers )es questions9 nous mobiliserons

don) un )%dre de re)her)he %utour de l% théorie des rése%u8 so)i%u8; Au pré%l%ble9 il peut =tre

intéress%nt de pré)iser l’ori/ine de notre questionnement et de situer s% perspe)tive;

L0ori6ine e* les o89ec*i/s $e ce**e rec&erc&e

Un 1ues*ionne%en* +ersonnel

Depuis 20039 %u )ours de notre %)tivité d’%uditeur +in%n)ier %u sein du )%binet Audit P Co 69

nous %vons souvent eu l’o))%sion de nous interro/er sur l’une des )ompos%ntes de l%

proposition de De An/elo ? s%voir B l% )ompéten)e 9 %u re/%rd du poids de l% méthodolo/ie

pro)édur%le utilisée d%ns le )%binet; 'n des points qui % retenu tout p%rti)ulièrement notre%ttention9 )on)ern%it l% dé+inition de l% )ompéten)e;

"n e#et, la production de la certi$cation au sein de ce cabinet refétait une

division du travail entre les associés % copropriétaires du capital % et leurs

collaborateurs salariés. &ans ce cabinet, on assiste à une séparation des

t'ches poussée : la responsabilité de la certi$cation ui incombe aux

associés est considérablement dissociée des travaux réalisés sur le terrain

par des éuipes de eunes collaborateurs salariés. &ans ce contexte, la

certi$cation construite par l’associé d’audit (principal) est ondée sur des

dossiers d’audit constitués par les collaborateurs (aents), sans

directement conna*tre la constitution des dossiers de travail à partir de la

comptabilité de l’entreprise. &es premi+res interroations sont nées et

sont restées déterminantes pour la suite de notre réfexion. &ans ce

contexte, uelles catéories la dé$nition classiue de la compétence

concerneelle - "t comment limiter les inconvénients de la relation

6 !o)iété d’e8pertise )ompt%ble Q )ommiss%ri%t %u8 )omptes et )onseil; "l % rejoint un des bi% &our )our%nt l% dernière dé)ennie; !on porte+euille est diversi+ié 7#r%ndes entreprises9 $.E,T$E:; "l est impl%nté sur l’ensemble du territoire n%tion%l %u tr%vers d’une trent%ined’ét%blissements et ? l’étr%n/er %u tr%vers d’une qu%r%nt%ine de bure%u8;


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d’aence pour arantir la ualité de l’audit en maintenant un niveau de

compétence adéuat - e mode de )ontr>le des tr%v%u8 ré%lisés entre )oll%bor%teurs et

l% tr%ns/ression %u8 normes prédé+inies %u sein du )%binet peuvent,ils /%r%ntir et m%intenir l%

)ompéten)e de l’%uditeur M

in%lement9 l% )ompéten)e % souvent été )onsidérée d%ns l% littér%ture )omme une %ssur%n)e

de l% )%p%)ité de déte)tion de l’%uditeur; lint 71: )onsidère que les %uditeurs doivent

posséder des )onn%iss%n)es9 une +orm%tion et une e8périen)e su++is%ntes pour mener ? bien

leur mission; Ainsi9 )ette qu%lité de déte)tion est représentée p%r l% qu%li+i)%tion et

l’e8périen)e des %uditeurs qui lui permet de ré%liser un tr%v%il te)hnique s%ns e++ort9 de

m%nière +luide et en ne )ommett%nt pr%tiquement p%s d’erreurs 7Abdolmoh%mm%di et

!h%nte%u 712::;

D%ns )e sens nous rejoi/nons les )on)lusions de Kertin 72006: qui %ttribue ? )es visions un

)%r%)tère un peu limit%ti+9 d%ns l% mesure o elles ne prennent p%s en )ompte l% )%p%)ité de

révél%tion de l’%uditeur9 ni l% )ompos%nte émotionnelle, rel%tionnelle9 voire B %++e)tive de l%

)erti+i)%tion des )omptes;

3 L0i%+or*ance $e l0o8serva*ion $es rela*ions en*re au$i*eurs

l’issue de huit entretiens e8plor%toires menés entre +évrier et o)tobre 20039 prin)ip%lement

%uprès d’%uditeurs +in%n)iers9 nous %vons été sensibilisés ? l’import%n)e des rel%tions so)i%les

%u sein d’un )%binet d’%udit et ? l’in+luen)e de )elles,)i sur l% )ompéten)e de l’%uditeur; ous

%vons ju/é déli)%t de pouvoir %ppré)ier )ette notion rel%tionnelle ? p%rtir de questionn%ires ou

d’%utres te)hniques de mesures9 s%ns rejeter l% possibilité de ré%liser des tr%v%u8 de )e t@pe;


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tr%v%u8 de re)her)he en %udit lé/%l %))omp%/nent l’e++ort de )odi+i)%tion %))ompli p%r l%

pro+ession9 et %boutissent ? des re)omm%nd%tions )entrées sur le tr%v%il pres)rit %u8 %uditeurs; Ces

tr%v%u8 qui suivent souvent une lo/ique h@pothéti)o,dédu)tive9 pro)èdent /énér%lement ? des

e8périen)es de l%bor%toire ou ? l’envoi de questionn%ires pour re)ueillir leurs données ; Or9 les

résult%ts de nos entretiens e8plor%toires nous ont )on+ortés d%ns l’idée d’inté/rer le monde du

tr%v%il de l’%udit %+in de vivre de plus près le sujet de notre problém%tique de re)her)he et

pleinement )e rel%tionnel d%ns lequel les %uditeurs +in%n)iers e8er)ent leur métier;


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= Le ca$re *&2ori1ue $es r2seau. sociau. e* une %ise en rela*ion avec la carriFre $e

l0au$i*eur e* ses co%+2*ences

; On peut %++irmer que B Les méthodes d’audit ne sont pas seu#ement des techni+ues

ob4ectives mais aussi un produit socia# 7Humpher@ et .oiIer9 10 J $oSer9 13 J is)her9

14:;

D%ns des )%binets9 des membres peuvent sembler empreints d’une r%tion%lité te)hnique et

peut,=tre t%@lorienne trouv%nt en p%rti)ulier son ori/ine d%ns les normes et les ré+érentiels detr%v%il; érit%ble ve)teur de )on+i%n)e et )ontrepoids e8perts %u8 %/issements potentiellement

opportunistes des diri/e%nts9 pour reprendre les termes de l% théorie de l’%/en)e9 les %uditeurs

n’en restent p%s moins des hommes et des +emmes dont l’%)tion )olle)tive )onstitue un

)onstruit so)i%l; Ce)i nous % )onduit ? él%r/ir l% notion de l% )ompéten)e %u,del? d’une simple

te)hni)ité et ? l% restituer %u )Fur d’un )onte8te or/%nis%tionnel o les individus sont

)ontr%ints et moteurs d%ns le développement de r2seau. sociau.;


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rel%tion du%le; Cette dernière est souvent p%r%sitée p%r )e qu’on nomme )ommunément l%

réput%tion9 qui n’est rien d’%utre qu’une in+orm%tion véhi)ulée p%r d’%utres9 et qui9 ven%nt

s’%jouter ? l’in+orm%tion dire)tement %)quise9 peut in)iter ? l% )on+i%n)e ou %u )ontr%ire ? l%

mé+i%n)e;


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A+in de vivre de plus près le sujet de notre problém%tique de re)her)he9 nous %vons don)

inté/ré le monde du tr%v%il de l’%udit en t%nt qu’%uditeur +in%n)ier début%nt %u sein du )%binet

Audit P Co et nous @ sommes restés pend%nt une durée de qu%tre %ns;


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d’en )omprendre les détermin%nts 7l’indépend%n)e et l% )ompéten)e:; Ainsi9 )es derniers

+eront l’objet d’une présent%tion %u tr%vers des di++érents tr%v%u8 de re)her)he menés sur le

sujet;


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)onstituer% une mise en relie+ de notre étude de )%s ? p%rtir de notre %n%l@se

dét%illée d%ns le )h%pitre 6;


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S#$%'()*'()+, - /', - ' ($*

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"ntrodu)tion /énér%le

Ch%pitre 1


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25

02


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ar*ie

Ca$re *&2ori1ue e* %2*&o$olo6i1ue

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27


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In*ro$uc*ion


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de notre thèse )onsister% ? présenter les éléments de revue de littér%ture né)ess%ires ? l%

)ompréhension /énér%le de notre objet de re)her)he qui est l% qu%lité de l’%udit lé/%l;


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C&a+i*re

Les +rinci+au. /on$e%en*s $e la $isci+line

In*ro$uc*ion

$%rmi les di++érentes br%n)hes de l% pr%tique )ompt%ble9 l’%udit +in%n)ier )onstitue un se)teur

spé)i+ique; Dédié %u )ontr>le9 p%r un pro+essionnel e8térieur9 de l% +i%bilité des )omptes publiés p%r les entreprises9 il repose d%v%nt%/e sur des te)hniques d’observ%tion9 de

re)oupements9 de sond%/es9 que sur des enre/istrements )ompt%bles B )l%ssiques ;


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I L0au$i*


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7 #a survie Z[\ des prati+ues d’audit Z[\ est en accord avec #’existence de

conits d’a%ence et #’uti#isation de mo5ens de survei##ance mis en p#ace par #es

actionnaires et de dédouanement des diri%eants a&in de réduire #es co@ts

d’a%ence. 8 7p; 455:;


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.iXol12 distin/ue di++érentes +ormes d’%udit; Aujourd’hui9 %uditer si/ni+ie étudier une

entreprise pour en %ppré)ier les pro)essus ou les )omptes 7%udit +in%n)ier:9 pour %méliorer ses

per+orm%n)es 7%udit opér%tionnel: ou pour porter un ju/ement sur l% /estion des diri/e%nts

7%udit de l% /estion:;


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• 'ne mission d’%udit +in%n)ier )onduis%nt ? l% )erti+i)%tion;

• Des véri+i)%tions spé)i+iques dont l% liste +i/ure d%ns l% loi du 26 juillet 144;

• Et le )%s é)hé%nt des interventions )onne8es;

ler )elui ? qui l’on % )on+ié l’e8ploit%tion de son bien;

ler que l’intend%nt tr%v%ill%it )orre)tement;

• D’%utre p%rt9 )ontr>ler qu’il tr%duis%it +idèlement le résult%t de son tr%v%il d%ns les

)omptes %nnuels;

$uis9 p%r)e qu’il n’% plus le temps9 soit p%r)e qu’il ne dispose plus des )ompéten)es

né)ess%ires9 le propriét%ire est ensuite )onduit ? )on+ier ? un pro+essionnel )ompétent le soin

15 OECCA9 En)@)lopédie perm%nente9 in B


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de )ontr>ler9 inspe)ter9 surveiller et véri+ier l’intend%nt; Ainsi n%t une nouvelle pro+ession9

)elle des %uditeurs9 dont les +on)tions9 e8er)ées pour le )ompte de leurs m%nd%t%ires9

)omprennent deu8 obje)ti+s *

• $orter un ju/ement sur l% pertinen)e de l% /estion menée p%r les diri/e%nts et sur les

résult%ts obtenus;

• Certi+ier que l’%)tivité de l’entreprise9 que )elle,)i soit bonne ou m%uv%ise9 % été

+idèlement tr%duite d%ns les )omptes %nnuels )on+ormément ? un ré+érentiel )ompt%ble

identi+ié; Depuis 1459 )ette véri+i)%tion )ompt%ble est9 en r%n)e9 )on+iée p%r l% loi %u

)ommiss%ire %u8 )omptes16;


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se)ond titre ét%nt emprunté %u droit de l% )omm%ndite9 ét%ient nommés pour un e8er)i)e et9

selon #eor/es Ripert 9>raité de droit commercia#) rop souvent) #eur rapport était une brève approbation

donnée sans un contr=#e sérieux 8.


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et conso#ider #es comptabi#ités des entreprises et or%anismes aux+ue#s i#

n’est pas #ié par un contrat de travai# 8.

le est e++e)tué9 d%ns les so)iétés %non@mes9 p%r un ou plusieurs

)ommiss%ires %u8 )omptes;


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Accountants 7"AC:9 )réée en 19 % mis en pl%)e ? )ette d%te une )ommission perm%nente9

#’Internationa# Auditin% Pratices omittee 7"A$C:9 )h%r/ée d’%n%l@ser les pr%tiques d’%udit

d%ns le monde;

En+in9 si/ne des temps 7ou in+luen)e du monde %n/lo,s%8on:9 le nouve%u ré+érentiel des

normes pro+essionnelles de l’Ordre des e8perts,)ompt%bles %doptées en juillet 10 p%r le

Conseil supérieur d%ns les missions norm%lisées9 ? )>té des missions de présent%tion 7des

)omptes: et d’e8%men9 l% mission d’%udit;

De la ré)ision compta"le )ers l’audit *inancier


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•


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i/ure 1* ’é)olution de l’approc'e d’audit

1%1%+% ’audit et la t'éorie de l’a&ence

1%1%+%1% ’audit et la relation d’a&ence

'ne des prin)ip%les )%uses de l% rel%tion d’%/en)e entre diri/e%nts et %)tionn%ires est

l’%s@métrie d’in+orm%tion; !i les %)tionn%ires %v%ient une )onn%iss%n)e p%r+%ite des %)tes des

diri/e%nts et des éléments d’in+orm%tion dont )es derniers disposent9 ils ser%ient ? m=me

d’%ppré)ier l% pertinen)e des dé)isions de /estion;


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heor5 o& the &irm? 2ana%eria# behavior) a%enc5 costs and

o


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requise sur l’%udit; Cette qu%lité ne dépend que de l’%uditeur d%ns un )%dre purement

é)onomique;

1%1%+%+% ’auditeur et l’as,métrie d’in*ormation


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qu%lité de leur /estion et %))rotre leur rémunér%tion; D%ns les deu8 )%s9 un ren+or)ement de

l% qu%lité de l’%udit peut réduire l’%s@métrie d’in+orm%tionnelle22;

!elon &ensen et .e)Xlin/ 714:259 les diver/en)es d’intér=ts et les )omportements

opportunistes sont inversement liés ? l’%)tionn%ri%t des m%n%/ers9 don) %u de/ré de sép%r%tion

propriété,/estion; En outre9 l’%s@métrie d’in+orm%tion se trouve /lob%lement réduite si les

personnes dispos%nt d’un %))ès ? l’in+orm%tion privilé/iée Q diri/e%nts9 %dministr%teurs9

s%l%riés Q détiennent une p%rt import%nte du )%pit%l;

#dministrateurs et actionnaires

!elon $i/é 71:269 entre %dministr%teurs et %)tionn%ires9 l’%s@métrie )on)erne les ét%ts+in%n)iers9 et )’est %lors l% )erti+i)%tion des )ommiss%ires %u8 )omptes qui véhi)ule un de/ré

d’%ssur%n)e r%isonn%ble sur l% +i%bilité de l’in+orm%tion )ompt%ble; $i/é 72000: e8plique le

besoin d’un )ommiss%ire %u8 )omptes d%ns le )%dre d’une %s@métrie d’in+orm%tion entre les

membres du )onseil d’%dministr%tion 7ou de surveill%n)e: et les %)tionn%ires;

En e++et9 les %dministr%teurs ont %))ès %u8 in+orm%tions internes de /estion %lors que les

%)tionn%ires n’ont %))ès qu’%u8 )omptes %nnuels et %u8 in+orm%tions +in%n)ières di++usées

d%ns l% presse pour év%luer l% pertinen)e des str%té/ies mises en Fuvre et l’e++i)%)ité du

)ontr>le e8er)é p%r le )onseil d’%dministr%tion; "l est don) né)ess%ire que les in+orm%tions

22 !ur l’initi%tive des %)tionn%ires9 le )ot supplément%ire de )ette qu%lité s’%n%l@se )omme une dépense de

surveill%n)e 7monitorin% :9 %lors qu’il +orme un )ot d’obli/%tion 7bondin%: s’il est en/%/é ? l’insti/%tion des

diri/e%nts; 2onitorin% et bondin% costs +orment l% )ompos%nte e8pli)ite des )ots d’%/en)e 7&ensen et .e)Xlin/9

14:;

25 &E!E9 .; C;9 P .EC]


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tr%nsmises soient +i%bilisées; C’est l’obje)ti+ de l% )erti+i)%tion des )omptes %nnuels et du

)ontr>le e8er)é p%r les )ommiss%ires %u8 )omptes;

%m% et &ensen23 e8pliquent que l% sép%r%tion des dé)isions dites de %estion et de contr=#e

)onstitue une )ondition né)ess%ire %u +on)tionnement e++i)ient des so)iétés ouvertes; Ainsi9 le

)onseil d’%dministr%tion 7ou de surveill%n)e: intervient d%ns le s@stème de )ontr>le pour

r%ti+ier les dé)isions str%té/iques9 puis pour en év%luer les résult%ts; le )omple8e )h%r/é de )ompenser l% rel%tive in)%p%)ité d’un %)tionn%ri%t

di++us ? surveiller et )ontr>ler l% politique )ompt%ble des m%n%/ers; l’inverse9 d%ns les

so)iétés dites )ontr>lées9 l’%)tionn%ire m%jorit%ire %))ède dire)tement ? l’in+orm%tion

privilé/iée et se substitue %u )onseil d’%dministr%tion pour %ppré)ier les dé)isions

m%n%/éri%les 7$o)het9 1:2; D%ns )e )%s9 le r>le de l’%uditeur indépend%nt )onsiste

d%v%nt%/e ? dé+endre les intér=ts d’éventuels %)tionn%ires minorit%ires; !% nomin%tion

résult%nt dire)tement du vote de l’%)tionn%ire m%jorit%ire9 l% re)her)he de notoriété ne devr%it

p%s )onstituer une priorité;

e cas des appels pu"lics - l’épar&ne

23 :AMA, E :, @ JEN!EN, M C ?=a, B !ep%r%tion o+ oSnership %nd )ontrol 9 &ourn%l o+


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Ce troisième nive%u e8iste qu%nd des %)tionn%ires d’une entreprise souh%itent ouvrir leur

)%pit%l et +%ire %ppel publi) ? l’ép%r/ne;


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avec #es di&&érentes parties prenantes sur #e p#an externe) #’in&ormation

comptab#e doit permettre aux tiers d’in&ormer sur #’intér!t de #a

transaction et des ris+ues encourus 8 9harreaux) HGGG:BG.

D%ns le p%ssé9 on % souvent )her)hé9 d%ns l’%ppli)%tion des rè/les juridiques ou +is)%les et des

prin)ip%les )ompt%bles +%ites p%r des pro+essionnels indépend%nts9 les qu%lités d’obje)tivité et

de sin)érité de l% )ompt%bilité J et )el% rester% lon/temps en)ore l% bonne +%Uon d’él%borer et

de )ontr>ler les ét%ts +in%n)iers utilisés d%ns l% vie des %++%ires; Depuis une vin/t%ine d’%nnées

)epend%nt9 l% ré+le8ion sur les )%dres )on)eptuels51 % permis de mieu8 é)l%irer l% qu%lité

)ompt%ble en révél%nt les )ritères ? respe)ter pour que l’in+orm%tion +in%n)ière soit utilis%ble

p%r les p%rties intéressées;

!elon H%uret 72000:529 l’in+orm%tion +in%n)ière doit posséder di++érentes propriétés 7Evr%ert9

1: *

•


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•


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réput%tion est une in)it%tion essentielle ? l% qu%lité de l’%udit9 et )e)i m=me en l’%bsen)e de

tout s@stème d’in)it%tion institutionnelle 7L%tts et Yimmerm%n9 15:56;

Ces derniers souli/nent qu’? l’ori/ine du développement des entreprises en An/leterre9 les

%uditeurs ét%ient in)ités ? rester indépend%nts9 et )e)i m=me en l’%bsen)e de toute

ré/lement%tion;


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3 L0au$i*, 6a6e K $e la l26i*i%i*2 *&2ori1ue +ar un environne%en* enca$r2

le so)i%l est /%r%nti p%r un ensemble de rè/les qui en)%drent l’e8er)i)e de l% pro+ession;

)et e++et9 une première p%rtie ser% )ons%)rée ? e8pliquer )omment9 p%r )es rè/les te)hniqueset déontolo/iques9 le )%dre ré/lement%ire54 est un B /%/e pour l% )ommun%uté +in%n)ière de

l% +i%bilité du )ontr>le )on+ié %u8 %uditeurs 71;2;1:;

.%is %u,del? du )ontour des rè/les te)hniques et déontolo/iques et de leur nive%u de

)ontr%inte9 l% respons%bilité des %uditeurs )onstitue s%ns nul doute un réel mode de

ré/lement%tion de l% pro+ession; Elle %pp%r%t pour be%u)oup )omme l’un des éléments

essentiels de l% /%r%ntie de l% qu%lité des prest%tions +ournies; ous envis%/erons d%ns une

se)onde se)tion les développements rel%ti+s ? l% respons%bilité des %uditeurs 71;2;2:;

1%+%1 e cadre ré&lementaire

En r%n)e9 l’or/%nis%tion de l% pro+ession de )ommiss%ire %u8 )omptes résulte du dé)ret du

12 %ot 149 modi+ié p%r )elui du 2 m%i 2003; Cette or/%nis%tion B a pour ob4et #e bon

exercice de #a pro&ession) sa survei##ance ainsi +ue #a dé&ense de #’honneur et de

#’indépendance de ces membres 7dé)ret du 12,,149 %rt; 1:;

Elle repose sur les )ommissions ré/ion%les d’ins)ription9 les )h%mbres dis)iplin%ires9 l%

CCC 7Comp%/nie n%tion%le des )ommiss%ires %u8 )omptes:9 les CRCC 7Comp%/nies

53 KEDARD;&9 #OTH"ER; et R"CHARD;C 72001:9 B Nuelques voies de re)her)he en %udit 9 in %ire de l%

re)her)he en )ompt%bilité +in%n)ière9 uibert E#E9 pp; 33,5;

54

52134


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ré/ion%les de )ommiss%ires %u8 )omptes:9 et le H%ut Conseil du )ommiss%ri%t %u8 )omptes

7H5C:;

Comme l’e8pliquent LilleXene et a# ; 714: 7)ités p%r Kéd%rd et a#.9 2001:9 le m%r)hé de

l’%udit se )%r%)térise p%r une %s@métrie d’in+orm%tion entre l% qu%lité %ttendue 7p%r les

utilis%teurs:9 p%@ée 7p%r les m%n%/ers: et produite 7p%r les %uditeurs:; D%ns )e )%dre9 le

)%r%)tère non observ%ble de l% qu%lité réelle de l’%udit justi+ie l% ré/lement%tion de son

e8er)i)e * )elui,)i est sujet ? un ensemble très )omplet de rè/les émises p%r divers or/%nismes

ré/ul%teurs tels que l’Wt%t9 l’Autorité des m%r)hés +in%n)iers 7A.:9 l% Comp%/nie n%tion%le

des )ommiss%ires %u8 )omptes 7CCC: et le H%ut Conseil des )ommiss%ires %u8 )omptes

7H5C:; Ces rè/les portent t%nt sur l’obli/%tion de +%ire %uditer les )omptes9 que sur l’%))ès ? l%

pro+ession9 les normes de tr%v%il9 l’éthique9 le )ontr>le de l’%)tivité et l% dis)ipline;$i/é 72000: )oopère %ve) )es propos en souli/n%nt que9 entre le )%binet d’%udit et le m%r)hé

e8iste une %s@métrie d’in+orm%tion )oteuse ? réduire9 )%r le m%r)hé ne peut p%s dire)tement

observer les pro)édures d’%udit mises en pl%)e ni l’indépend%n)e réelle du )%binet d’%udit

7$i/é9 2000:5; é%nmoins9 il e8iste des substituts permett%nt de réduire )ette %s@métrie

d’in+orm%tion; On peut %insi mentionner *

• le e8er)é p%r des inst%n)es de ré/lement%tion * le )ontr>le de l% Comp%/nie

b%n)%ire de r%n)e pour les )%binets d’%udit %ssur%nt l’%udit d’ét%blissements+in%n)iers 7les ét%blissements de )rédit doivent +%ire )onn%tre ? l% Commission

b%n)%ire les noms des )ommiss%ires %u8 )omptes qu’ils se proposent de )hoisir et

)elle,)i dispose d’un mois pour s’opposer ? % dési/n%tion envis%/ée9 %rti)le 2 du

dé)ret nG 6,0: et le )ontr>le de l’A. pour les )%binets d’%udit %udit%nt des

so)iétés )otées;

• le e8er)é p%r les p%irs * en r%n)e9 l% Comp%/nie n%tion%le des )ommiss%ires

%u8 )omptes %ssure un )ontr>le de qu%lité en +%is%nt )ontr>ler p%r é)h%ntillonn%/e les

5 B Nu%lité de l’%udit et /ouvernement d’entreprise * une remise en )%use du )%dre ré/lement%ire du

)ommiss%ire %u8 )omptes 9 Compt%bilité9 Contr>le9 Audit9 vol 29 pp;155,131;

53

1606


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dossiers de )ommiss%ri%t %u8 )omptes des di++érents )%binets d’%udit p%r des

)ommiss%ires %u8 )omptes membres d’%utres )%binets5;

•


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i/ure 2* od/le 'iérarc'isé du cadre ré&lementaire de l’audit lé&al0 adapté de

Ric'ard 2+4

• un premier nive%u9 un nive%u individuel9 les %uditeurs et les %udités dé+inissent

l’obje)ti+ et le )ontenu pré)is du pro)essus d’%udit des )omptes d’une entreprise

donnée;

• un deu8ième nive%u9 un nive%u or/%nis%tionnel9 les )%binets d’%udit et les

entreprises %uditées dé+inissent9 p%r leurs pr%tiques )odi+iées et leur )ode de

déontolo/ie9 le +orm%t rel%tivement st%nd%rdisé du pro)essus;

• En+in9 ? un troisième nive%u9 un nive%u institutionnel9 l% loi9 l% Comp%/nie n%tion%le

des )ommiss%ires %u8 )omptes 7CCC:9 le H%ut Conseil des )ommiss%ires %u8

)omptes 7H5C: et l’Autorité des m%r)hés +in%n)iers 7A.: développent le )%dre lé/%l9

)%dre e8tr=mement )ontr%i/n%nt9 d%ns lequel s’e++e)tue l’%udit st%tut%ire des )omptes;

55


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s’étend ? l% respons%bilité des +%utes personnelle )ommises d%ns l’e8er)i)e des +on)tions9 l%

respons%bilité pour +%ute d’%utrui5;

!i le )ommiss%ire %u8 )omptes peut en/%/er s% respons%bilité )ivile p%r une simple +%ute

d’impruden)e et de né/li/en)e9 s% respons%bilité pén%le ne peut l’=tre que s’il % vérit%blement

)ommis un délit pén%l * s% m%uv%ise +oi devr% =tre prouvée9 )’est,?,dire que le ministère

publi) devr%9 %u minimum9 prouver que le )ommiss%ire %u8 )omptes )onn%iss%it les +%its;

oute in&raction aux #ois) rè%#ements et rè%#es pro&essionne#s) toute

né%#i%ence %rave) tout &ait contraire " #a probité et " #’honneur) commis par un commissaire

aux comptes) m!me en dehors de ses &onctions 8.

D%ns )e sens9 l% respons%bilité dis)iplin%ire s%n)tionne toute in+r%)tion *

• Au8 lois9 rè/lements et normes d’e8er)i)e pro+essionnel;

5 O'ER) R 3443, B !@nthèse droit et )ompt%bilité 9 DE!C épreuve nG1, Audit et)ommiss%ri%t %u8 )omptes,Aspe)ts intern%tion%u89 D'OD;

57


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• Au Code de déontolo/ie de l% pro+ession;

• Au8 bonnes pr%tiques identi+iées p%r le H%ut Conseil du )ommiss%ri%t %u8 )omptes;

• Toute né/li/en)e /r%ve9 tout +%it )ontr%ire ? l% probité9 ? l’honneur ou ?

l’indépend%n)e )ommis p%r un )ommiss%ire %u8 )omptes9 m=me ne se r%tt%)h%nt p%s ?l’e8er)i)e de l% pro+ession;


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II La 1uali*2 $e l0au$i*, in$2+en$ance e* co%+2*ence


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e8pression et m%ni+est%tion de s% )ompéten)e9 ensuite une deu8ième p%rtie ser% )ons%)rée ?

l’étude de son indépend%n)e 72;2:9 et en+in une troisième p%rtie ser% )ons%)rée %u r%pport

d’%udit9 ve)teur de l% )ommuni)%tion de l% qu%lité 72;5:;

3 La co%+2*ence, 1uali*2 $e $2*ec*ion


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situation concrète de travai#) voire aux caractéristi+ues spéci&i+ues de

#’entreprise 9dimension comportementa#e sub4ective:. 8 7C; Ri)h%rd9 2000:6;

Cert%ins %uteurs9 tels que .%utI et !h%r%+ 7141: 7)ités p%r C; Ri)h%rd9 2000: n’%bordent p%s

)et %spe)t de l% qu%lité de l’%udit9 l%iss%nt supposer que l% )ompéten)e de l’%uditeur est

donnée et n’% p%s besoin d’=tre dis)utée;

$%r %illeurs9 l’%))ès ? l% pro+ession de )ommiss%ire %u8 )omptes est en r%n)e très restri)ti+;

Ainsi9 non seulement les qu%lités intrinsèques de l% personne ph@sique sont )ontr>lées9 m%is

les )%ndid%ts doivent é/%lement réussir les e8%mens d’%ptitude et e++e)tuer un st%/e

pro+essionnel; De m=me9 on estime que 3 _ environ des pro+essionnels %))èdent %u

)ommiss%ri%t %u8 )omptes p%r le bi%is du dipl>me d’e8pertise )ompt%ble9 qui donnel’équiv%len)e de l’e8%men propre %u8 )ommiss%ires %u8 )omptes; Don) on peut s’%ppro)her

de l% supposition de .%utI et !h%r%+ selon l%quelle l% )ompéten)e9 ? )e nive%u9 est donnée et

n’% p%s besoin d’=tre dis)utée;

Cepend%nt9 si l% )ompéten)e liée %u dipl>me est une donnée %)quise9 )e qui di++éren)ie l%

)ompéten)e d’un )ommiss%ire %u8 )omptes ? un %utre réside d%ns le cu%ul $e son

e.+2rience; D%ns )e sens9 ? p%rtir du moment o l’%uditeur s%tis+%it %u8 )onditions

d’ins)ription sur l% liste9 on p%rle %lors de )ompéten)e %bsolue; En rev%n)he9 est une +orme de

)ompéten)e rel%tive9 un %ttribut propre ? )h%que )ommiss%ire qui dépend de son nive%u

d’e8périen)e et de +orm%tion p%r r%pport ? l% )omple8ité de l% mission; B Dans ce sens0 pour

5tre compétent il ne su**it pas d’a)oir satis*ait aux exi&ences de connaissance0 produit de

l’éducation% l *aut é&alement 5tre assuré de l’ac(uisition d’une expertise0 ou connaissance

empiri(ue0 par rapport - la complexité de la société - contr7ler ; 6 7Kenne)ib9 2006:;

6 RICHARDC 3444, B Contribution ? l’%n%l@se de l% qu%lité du pro)essus d’%udit * le r>le de l% rel%tionentre dire)teur +in%n)ier et le )ommiss%ire %u8 )omptes 9 Thèse pour le do)tor%t ès s)ien)e de /estion9

université de .ontpellier ""9 266 p9 pp; ,0;

6 &e%nnette KEEC"K 20069 B $roposition d’un modèle de l’e++i)%)ité du )o,)ommiss%ri%t %u8 )omptes d%ns

les so)iétés %non@mes )otées +r%nU%ises 9 CRE"#E,'niversité $%ris,D%uphine;

63


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$%r %illeurs9 une deu8ième dimension )on)ern%nt le respe)t des dili/en)es pro+essionnelles

selon une te)hni)ité dé)rite et né)essit%nt un s%voir,+%ire9 représente un %utre détermin%nt de

l% qu%lité de déte)tion;

Kertin 72006: propose l% dé+inition suiv%nte de l% )ompéten)e *

7 Savoir,a%ir &ondé sur #a mobi#isation et #’uti#isation e&&icaces d’un

ensemb#e de ressources dans des situations rée##es variées #iées " #a

prati+ue pro&essionne##e de #’audit et dans #e respect des normes en

vi%ueur. 8

.iXol 72006: évoque l% notion d’esprit )ritique; "l )onsidère que si des )onn%iss%n)es et des

%ptitudes s%n)tionnées p%r un e8%men sont su++is%ntes pour s%tis+%ire un nive%u e8i/é p%r les

te8tes9 l’e++i)%)ité du )ontr>leur lé/%l requiert qu%nt ? elle un élément supplément%ire * l’esprit

)ritique; Ce )onst%t l’% orienté vers les interro/%tions suiv%ntes * quelles sont les qu%lités

hum%ines9 )ulturelles ou te)hniques né)ess%ires ? l’e8er)i)e de l’esprit )ritique M Comment

développer l’esprit )ritique M Comment lui permettre de s’e8er)er pleinement en ten%nt

)ompte de rel%tions hiér%r)hiques %u sein du )%binet et de rel%tions )ommer)i%les entre le

)%binet et le )lient M

Encadré 1 : e cadre conceptuel des éléments constituti*s de la compétence

en audit

'n s’inspirant des travaux de Le Koter& 9HGGH:) Kertin 9HGGJ: a proposé #e cadre

conceptue# suivant de #a compétence de #’auditeur ?

64

114


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+%1%+ a tec'nicité et le sa)oir8*aire des auditeurs


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Cette %ppro)he du%le de l% qu%lité de déte)tion est %d%ptée ? l’%ppro)he tr%ditionnelle qu’estl’%udit des opér%tions; D%ns le )%dre de l’%udit des s@stèmes )ompt%bles et de l’%ppré)i%tion

des risques de l’entreprise9 l% qu%lité de déte)tion doit en/lober l% notion de per+orm%n)e qui9

selon Kéd%rd9 71: tr%duit B #a capacité de #’auditeur) au travers de connaissances

particu#ières) " résoudre certains prob#èmes ;


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sans !tre contrainte ou inuencée par des contraintes extérieures. ne

personne indépendante est une personne #ibre) +ui ne dépend pas d’une

autre personne ou d’une chose 8.

$our !h%r%+ et .%utI 7141:309

7 L’indépendance est te##ement importante pour tout t5pe d’audit +u’e##e

est m!me indissociab#e du terme audit #ui,m!me 8.


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d’in)omp%tibilité d’e8er)i)e: et ré/lement%irement 7dé+inition de l’indépend%n)e p%r le Code

de déontolo/ie:; é%nmoins9 nous %llons %n%l@ser l’indépend%n)e de m%nière plus subje)tive *

d’une p%rt9 l’indépend%n)e de l’%uditeur telle qu’elle est perUue p%r les utilis%teurs de

l’in+orm%tion )ompt%ble et +in%n)ière9 et d’%utre p%rt9 le )omportement réellement

indépend%nt de l’%uditeur;

+%+%1 ’o"9ecti)ité de l’indépendance

!elon les normes de l% Comp%/nie %tion%le des Commiss%ires %u8 Comptes9

7 La #oi) #es rè%#ements et #a déonto#o%ie) &ont une ob#i%ation au

commissaire aux comptes d’!tre et de paraMtre indépendant. I# doit non

seu#ement conserver une attitude d’esprit indépendante #ui permettant

d’e&&ectuer sa mission avec inté%rité et ob4ectivité) mais aussi !tre #ibre de

tout #ien rée# +ui pourrait !tre interprété comme constituant une entrave "

cette inté%rité et ob4ectivité 8.


70/371

Inspiré de ? L’'nc5c#opédie des contr=#es comptab#es) /

Av%nt d’%))epter l% mission9 le )ommiss%ire %u8 )omptes doit prendre )onn%iss%n)e de

l’entreprise d’une m%nière su++is%nte9 lui permett%nt d’%ppré)ier son %)tivité9 s% t%ille9 s%

situ%tion +in%n)ière9 et);9 en e++e)tu%nt un )ert%in nombre d’entretiens %ve) le diri/e%nt9 le

pré)édent )ommiss%ire %u8 )omptes9 l’e8pert,)ompt%ble9 et);9 ou en )onsult%nt quelquesdo)uments * les st%tuts9 le r%pport du )ommiss%ire %u8 )omptes9 les )omptes %nnuels[

Cette première ét%pe est né)ess%ire %v%nt d’en ent%mer une %utre dont son respe)t est imposé

p%r l% loi9 les rè/lements et l% déontolo/ie;

+%+%1%1% es r/&les pré)ues par la loi

En r%n)e9 les %)tivités de )ommiss%ire %u8 )omptes sont in)omp%tibles %ve) toute %)tivité ou

tout %)te de n%ture ? porter %tteinte ? son indépend%n)e; Aussi9 les %rti)les


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• Ave) toute %)tivité )ommer)i%le9 qu’elle soit e8er)ée dire)tement ou p%r personne

interposée;

Des in)omp%tibilités spé)i%les énumérées p%r le Code de )ommer)e disposent que ne peuvent

p%s =tre )ommiss%ire %u8 )omptes d’une so)iété *

1:


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$%r %illeurs9 un )ert%in nombre d’interdi)tions9 du Code de )ommer)e9 in)ombent %u

)ommiss%ire %u8 )omptes; Ces derniers ne peuvent =tre nommés /ér%nts9 %dministr%teurs9

dire)teurs /énér%u8 ou membres du dire)toire des so)iétés qu’ils )ontr>lent moins de )inq

%nnées %près l% )ess%tion de leurs +on)tions; lée p%r eu8 ou dont )elle,)i possède 10 _ du )%pit%l lors

de l% )ess%tion des +on)tions du )ommiss%ire;


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'n /roupe de tr%v%il )omposé de membre de l% Comp%/nie %tion%le des Commiss%ires %u8

Comptes et de l’Autorité des .%r)hés in%n)iers 7A.:9 % +%it des re)omm%nd%tions sur

l’indépend%n)e et l’obje)tivité des )ommiss%ires %u8 )omptes des so)iétés +%is%nt %ppel publi)

? l’ép%r/ne;


75/371

•


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+%+%+%1%


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%uditeurs 7K%rtlett9 15 J C%nnin/ et #uilli%m9 1:; K; $i/é 72005:33 )onsidère que

l’indépend%n)e d’%pp%ren)e de l’%uditeur dépend étroitement de s% réput%tion9 telle qu’elle se

re+lète ? tr%vers l% t%ille du rése%u9 )’est,?,dire le volume des honor%ires e++e)tués; Au +in%l9

$r%t dit H%uret 72000:349 en se b%s%nt sur les modèles de i)hols et $ri)e 714:39 de

#oldm%n et K%rlev3 et )eu8 de !ho)Xle@ 712:39 % b t̀i un )%dre )on)eptuel de

l’indépend%n)e perUue en %++in%nt )ert%ins +%)teurs et en en inté/r%nt de nouve%u8 %+in de

re/rouper un /r%nd nombre de +%)teurs pouv%nt e8pliquer l% per)eption des utilis%teurs de

l’in+orm%tion )ompt%ble et +in%n)ière9 sus)eptibles d’in+luen)er +%vor%blement ou de m%nière

dé+%vor%ble le nive%u d’indépend%n)e du )ommiss%ire %u8 )omptes;

ous %vons résumé d%ns l% +i/ure suiv%nte les prin)ip%u8 +%)teurs rel%ti+s ? l’indépend%n)e9

en s’inspir%nt prin)ip%lement du )%dre )on)eptuel proposé p%r $r%t dit H%uret 72000:;

i/ure 4* es *acteurs a**érents - l’indépendance per>ue

33 $"#E;K 72005:9 7 Les en4eux du marché de #’audit 89 Revue +r%nU%ise de /estion9 pp; ,105;

34 $RAT;C D"T HA'RET 72005:9 7 L’indépendance perue de #’auditeur 8) Revue +r%nU%isede /estion9 pp; 103,11;3 i)hols D;R et $ri)e ];H; 714:9 B The %uditor,+ir )on+li)t* %n %n%l@sis usin/ )on)epts o+ e8)h%n/e theor@

The A))ountin/ RevieS9 April9 pp; 553,564;

3 #oldm%n A et K%rlev K; 716:9 B The %uditor,+irm )on+li)t o+ interests* its impli)%tions +or independen)e

The A))ountin/ RevieS9 O)tober 169 pp; 0, 1;

3!ho)Xle@ R;A 712:9 B $er)eption o+ %udit independen)e* % )on)eptu%l model 9 &ourn%l o+ A))ountin/

Auditin/ %nd in%n)e9 Linter9 pp; 124,165;

77

256


78/371

Inspiré du cadre conceptue# de #’indépendance perue par #es tiers et proposé par hristian

Prat dit Nauret 9HGGG: et 7 #es en4eux du marché de #’audit 8 KenoMt Pi%e 9HGGB:

+%+%+%+% ?tre indépendant0 perspecti)e p'ilosop'i(ue

7 Les comportements ont peur du vide et

#a +uantité sans conscience occupe un

désert sans repères) oO seu#s comptent #es

comptes. 8 7Al%in Et)he/ou@en9


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80/371


81/371

éventuellement pén%le; !’il % )erti+ié des )omptes ent%)hés d’erreurs9 les tiers peuvent %voir

été trompés et dem%nder une rép%r%tion du préjudi)e 7e8emple * un )ré%n)ier qui ne ser%it p%s

p%@é en )%s de di++i)ultés +in%n)ières de l’entreprise:; "nversement9 s’il émet des réserves ou

re+use de )erti+ier des )omptes qui sont e8%)ts9 le préjudi)e ser% subi p%r l’entreprise 72;5;1;2:;


82/371

• !’%ssurer que l’é/%lité % été respe)tée entre les %)tionn%ires;

• !i/n%ler ? l’%ssemblée /énér%le les modi+i)%tions %pportées d%ns l% présent%tion des

)omptes %nnuels )omme d%ns l% méthode d’év%lu%tion des %)ti+s;

Depuis l% loi du 5 j%nvier 139 l’obli/%tion de )erti+i)%tion s’%pplique é/%lement %u8

)omptes )onsolidés; En %ppli)%tion de l’%rti)le


83/371

"l est import%nt de mentionner que9 d%ns son r%pport spé)i%l9 le )ommiss%ire %u8 )omptes ne

doit en %u)un )%s donner une opinion personnelle sur l’opportunité des )onventions9 )e qui

%ur%it pour e++et de substituer son ju/ement ? )elui des %)tionn%ires qui peuvent en

l’o))urren)e dem%nder %u8 diri/e%nts des in+orm%tions )omplément%ires; !i le volume des

)onventions le né)essite9 le )ommiss%ire %u8 )omptes peut porter en %nne8e l’%n%l@se des

dites )onventions9 m%is )ette %nne8e +%it p%rtie inté/r%nte et indivisible du r%pport;


84/371

• le ont été +%its )on+ormément %u8

normes de l% pro+ession9 )e qui r%mène9 l? %ussi9 l’obli/%tion du )ommiss%ire %u8

)omptes ? une obli/%tion de mo@en;

Toute+ois9 pour les missions qui ne l%issent pl%)e ? %u)un %lé%9 il @ % une obli/%tion de

résult%t; C’est le )%s pour l% )erti+i)%tion du mont%nt /lob%l des rémunér%tions versées %u8

personnes les mieu8 rémunérés9 le )ontr>le de l’observ%tion des +orm%lités )on)ern%nt les

%)tions /r%tuites et le )ontr>le de l% ré/ul%rité des modi+i)%tions st%tut%ires;

45 !elon le )ommuniqué CCC du 4 +évrier 2009 les irré/ul%rités et ine8%)titudes port%nt sur le r%pport de

/estion et-ou les do)uments %dressés %u8 membres de l’or/%ne délibér%nt9 sont si/n%lées d%ns l% p%rtie

éri+i)%tions et in+orm%tions spé)i+iques du r%pport )on)erné 7)omptes %nnuels ou )omptes )onsolidés:;

84

2242


85/371

+%3%1%+ es di**érentes *ormes du rapport &énéral du commissaire aux comptes


86/371

i/ure * es di**érentes *ormes du rapport &énéral du commissaire aux comptes selon

les préconisations de la !@!! 2!ompa&nie nationales des commissaires aux

comptes4

a certi*ication sans réser)e et sans o"ser)ation


87/371

7 /ous certi&ions +ue #es comptes annue#s sont) au re%ard des rè%#es et

principes comptab#es &ranais) ré%u#iers et sincères et donnent une ima%e

&idè#e du résu#tat des opérations de #’exercice écou#é ainsi +ue de #a

situation &inancière et du patrimoine de #a société " #a &in de cet

exercice. 8

a certi*ication sans réser)e a)ec o"ser)ation


88/371

et donnent une ima%e &idè#e du résu#tat des opérations de #’exercice écou#é

ainsi +ue de #a situation &inancière et du patrimoine de #a société " #a &in

de cet exercice. 8


89/371


90/371

"l e8iste un )onsensus pour %++irmer que les ét%ts +in%n)iers doivent +ournir ? )eu8 qui les

utilisent les in+orm%tions dont ils ont besoin pour prendre des dé)isions; Cepend%nt9 bien qu’il

s’%/isse d’une question essentielle pour l% détermin%tion des obje)ti+s %ssi/nés %u8 ét%ts

+in%n)iers9 il est di++i)ile de )erner )es utilis%teurs et de spé)i+ier leurs besoins; Av%nt de

dresser un %perUu sur l% t@polo/ie des utilis%teurs et leurs besoins 75;2;2: nous %llons tout

d’%bord présenter le )on)ept de besoin d’in+orm%tion 75;2;1:;

+%3%+%1 e concept de "esoin d’in*ormation


91/371

tr%v%u8 mettent en éviden)e plus de quinIe )%té/ories d’utilis%teurs et %ut%nt de besoins

hétéro/ènes;


92/371

Ta"leau 1:’in*ormation compta"le et *inanci/re : principaux utilisateurs et

leurs "esoins

92


93/371

+%3%3 e rapport d’audit0 support de la perception de la (ualité d’audit


94/371

)orroborées p%r les résult%ts de #onthier 71:4 selon lesquels9 pour l% r%n)e9 le )ontenu

in+orm%ti+ des r%pports d’%udit ne ser%it p%s très m%rqué;

#onthier 71:0 e8plore les r%isons de )e m%nque d’intér=t et dont le but est de mesurer

l’in+orm%tion perUue %u tr%vers des r%pports d’%udit; Elle se b%se prin)ip%lement sur les

tr%v%u8 de Holt et .oiIer 710: 1qui distin/uent deu8 séries de re)her)he *

• 'ne première9 B les études de ré%)tion 9 destinée ? identi+ier un éventuel )ontenu

in+orm%ti+ des r%pports d’%udit en observ%nt les ré%)tions des investisseurs ? leur

publi)%tion; Cel% )on)erne prin)ip%lement les %)tionn%ires d%ns le )%dre des m%r)hés

+in%n)iers9 m%is é/%lement les b%nquiers en situ%tion d’o)troi de )rédit;

• 'ne %utre %ppro)he9 )elle des B études d’interprét%tion 9 )onsiste ? interro/er

dire)tement les di++érents %)teurs sur leur per)eption du r%pport publié p%r les

%uditeurs; De tels tr%v%u8 ont été menés %+in de mesurer l’interprét%tion des

utilis%teurs et destin%t%ires de l’in+orm%tion tr%nsmise p%r le r%pport d’%udit d%ns

di++érents )onte8tes;

Cepend%nt9 plusieurs tr%v%u8 d%ns )e sens ont démontré l’e8isten)e d’un é)%rt entre les

%ttentes des utilis%teurs d’in+orm%tion )ompt%ble et +in%n)ière en m%tière d’%udit et l% ré%litéde l% mission menée p%r l’%uditeur;

!i l% per)eption du r%pport d’%udit est di++érente d’un destin%t%ire ? un %utre9 et si le r%pport

d’%udit est tout simplement le résult%t du tr%v%il et de l’indépend%n)e de l’%uditeur9 %lors l%

per)eption de l’indépend%n)e de l’%uditeur et de son tr%v%il v%rie d’un destin%t%ire ? un %utre;

4 #OTH"ER,KE!AC"ER; 71:9 B Contribution ? l’%n%l@se de l’in+orm%tion tr%nsmise p%r les r%pports

d’%udit 9 Actes du Ee con%rès de #’Association -ranaise de omptabi#ité) %ntes9 vol; 19 pp; 23,23;

0 7 L’e&&icacité de #a communication étab#ie par #es rapports d’audit ? une revue des méthodo#o%ies de mesure

déve#oppées dans #a #ittérature 89 Compt%bilité9 Contr>le9 Audit9 vol; 19 pp; 10,12;

1 HO


95/371

d’%udit 9 Actes du Ee con%rès de #’Association -ranaise de omptabi#ité) %ntes9 vol; 19 pp; 23,23;

95


96/371

III Co%+2*ence $e l0au$i*eur e* in*ro$uc*ion $es r2seau. sociau. $ans les

rec&erc&es en au$i*

Cette p%rtie de l% thèse ser% )ons%)rée ? e8pliquer l% r%reté des deu8 notions de notre

problém%tique9 l% )ompéten)e et les rése%u8 so)i%u89 d%ns l% re)her)he en %udit;

= La co%+2*ence e* la rec&erc&e en au$i*

Comme nous l’%vons e8pliqué d%ns l% p%rtie pré)édente9 l% qu%lité du tr%v%il de l’%uditeur

dépend de son tr%v%il et de s% )ompéten)e 7De An/elo9 11:; Cepend%nt9 l% plup%rt des

tr%v%u8 sur l% qu%lité de l’%udit portent qu%si,e8)lusivement sur l’indépend%n)e;


97/371

7 , Littérature de recherche ? une re+u!te &aite sur Kusiness Source omp#ete

9uni+uement sur #es artic#es &i%urant en peer revie


98/371

produisent,elles e++e)tivement les /%ins %ttendus M 'ne méthodolo/ie stru)turée %))rot,elle l%

)ompéten)e des %uditeurs M


99/371

ou #es provisions en assurance peuvent nécessiter des connaissances

spéci&i+ues dont #a mobi#isation sur #e terrain nécessite un temps non

né%#i%eab#e +ui n’5 est peut,!tre pas tou4ours consacré

, &rauder 9premature si%no&& ou &a#se si%no&&: sur une étape de travai#

revient pour un auditeur " déc#arer avoir e&&ectué un travai# +u’i# n’a en

&ait pas réa#isé. Par exemp#e) #ors d’un contr=#e d’inventaire) #’auditeur

peut déc#arer avoir véri&ié #a présence d’un bon de compta%e sur #a

tota#ité du stoc0 de #’entrep=t) a#ors +u’i# n’a en réa#ité pas procédé "

cette véri&ication ou +u’i# ne #a &aite +ue très super&icie##ement.

, ne pas appro&ondir un prob#ème d’audit inattendu survenu au cours

d’une mission 9&ai#ure to pursue a +uestionab#e item:. Par exemp#e) des

erreurs de comptabi#isation) m!me si e##es ont été corri%ées par #’entreprise) peuvent !tre #e si%ne de prob#èmes p#us %raves +ui ne seront

pas détectés si #’auditeur ne cherche pas " #es investi%uer. 8

Comme nous l’avons précisé en introduction, l% thèse n’% don) p%s vo)%tion ?

épuiser l% notion de )ompéten)e; Elle vise d%ns un premier temps ? )omprendre de l’intérieur

une or/%nis%tion et ? s%isir l’in+luen)e des rése%u8 so)i%u8 sur l% vie de l’%uditeur et sur s%

pro/ression %u sein de l’or/%nis%tion; D%ns un se)ond temps9 on pourr% en +on)tion de l% +or)e

du rése%u poser l% question de l% )ompéten)e p%r r%pport ? )elui,)i;

=3 Les r2seau. sociau. e* la rec&erc&e en au$i*


100/371

Encadré + : e dé)eloppement en Arance des réseaux d’audit an&lo8saxons2repris de De Beelde et al% 2+340 p% 114%


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Encadré + : e dé)eloppement en Arance des réseaux d’audit an&lo8saxons

2repris Beelde et al% 2+340 p% 114% 2Suite4%

Cré%tion de ]$.# en 14 p%r l% +usion de $e%t .%rSi)X .it)hell 7Audit

Continent%l en r%n)e: et de ].#9 %ve) %doption du modèle +édér%ti+ ].# et non

p%s du modèle inté/ré $..9 ? s%voir méthode et nom )ommuns9 m%is individu%lités

é)onomiques n%tion%les; En 19 WP2* -iduciaire de -rance devient WP2* S.A.9

membre de WP2* Internationa# 9 s%ns lien )%pit%listique %ve) le rése%u mondi%l9

m%is %ve) )ontribution ? un bud/et intern%tion%l 7!our)e * SSS;Xpm/;+r 9 20029 et

entretien:;

D%ns les t%ble%u8 )i,dessous9 nous %vons s@nthétisé l’historique de l’évolution de )es )%binets

%insi que leur )l%ssement en 1 et di8 %ns plus t%rd *

Ta"leau +:Des Bi& C aux Bi& a)ec l’a"sorption des principaux ca"inets

*ran>ais

Ibid ;

101

512


102/371

Ta"leau 3:

!lassement des réseaux sociaux internationaux de ca"inet d’audit en +

102


103/371

Source ? #a pro&ession comptab#e de mars HGGV

Ta"leau : !lassement des réseaux internationaux de ca"inet d’audit en 12a dénomination sociale + *i&ure entre parent'/ses4

Source ? #a pro&ession comptab#e

103


104/371

104

S,($* - #$'/)(4 1

D%ns une vision théorique )l%ssique9 un %udit +in%n)ier de qu%lité repose sur une mission

menée p%r un %uditeur )ompétent et indépend%nt; lées Q qui tendent

pour )ert%ines ? per)evoir les honor%ires de )erti+i)%tion qu’elles versent )omme une

)h%r/e dont l’utilité est douteuse Q et p%r le m%r)hé qui s’interro/e sur l% v%lidité m=me

de )ette )erti+i)%tion;

En e++et9 m=me si peu d’ensei/nements dé+initi+s ont pu =tre tirés des re)her)hes

ré%lisées sur le ju/ement en %udit9 un point qui émer/e des tr%v%u8 est l’import%n)e de

l’environnement9 )’est,?,dire l% m%nière dont les )ir)onst%n)es liées ? l% position

or/%nis%tionnelle et so)i%le de l’individu %++e)tent le ju/ement; Ces +%)teurs so)i%u8

peuvent %voir une in+luen)e détermin%nte sur l’e8er)i)e du ju/ement en %udit 7C%rpenter

et a# ; 16:;


105/371

105

134


106/371

C&a+i*re 3

La *&2orie $es r2seau. sociau.

7 De #a m!me manière +ue #es entreprises

uti#isent #es réseaux or%anisationne#s pour

&aci#iter #’ac+uisition de connaissances dans #e

but d’avoir un avanta%e concurrentie#) #es

individus peuvent uti#iser des réseaux de mentor

pour &aci#iter #’accès aux connaissances et aux

expériences des autres a&in de

béné&icier d’un avanta%e de carrière. 8 7De

&%n%sI et a#. 20059 p; 1:;


107/371

D%ns une première se)tion9 nous présenterons )e qui )%r%)térise l% théorie des rése%u8

so)i%u8; ous dét%illerons en p%rti)ulier le )on)ept du )%pit%l so)i%l en pren%nt soin de mettre

en %v%nt ses liens +ond%ment%u8 %ve) le monde pro+essionnel;


108/371

priorité9 d’é)h%n/e et d’émotions qui les %))omp%/nent 7Kurt 2001:; t que les r>les que les individus o))upent d%ns l% stru)ture so)i%le 7Don%ti9 16:; )e

titre9 il est souvent présenté )omme un )on)ept substituti+ ? )elui de l% )ommun%uté9 mett%nt

108


109/371

en éviden)e le +%it que les liens librement )hoisis9 entretenus et )h%n/e%nts9 ont su))édé %u8

B milieu8 de vie st%bles o les r%pports %ve) les %utres ét%ient dé+inis p%r des rè/les stri)tes

et pré)ises d’obli/%tion 7Ch%rbonne%u9 1:;

é%nmoins9 le rése%u ne se réduit p%s ? une somme de rel%tions; !% stru)ture ne peut =tre

dé/%/ée; C’est d%ns )e sens que l’%n%l@se stru)tur%le tente de trouver les ré/ul%rités de

)omportements9 et les /roupes qui présentent )es ré/ul%rités9 %près %voir %n%l@sé une tot%lité

de rel%tions d%ns une popul%tion +inie et seulement sur )ette b%se 7.; orsé:;

!elon


110/371

$%r %illeurs9

7 L’ana#5se des réseaux est une méthode de description et de modé#isation de #a

structure re#ationne##e de cet ensemb#e. L’ana#5se de réseaux suppose une ana#5se structura#e des re#ations et non des

attributs comme nous pouvons rencontrer dans d’autres raisonnements caté%orie#s 8

7


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i/ure * F ’ar"re &énéalo&i(ue de l’anal,se des réseaux sociaux

Source ? d’après Scott 9EE) p. F:. e schéma est reproduit et traduit en &ranais par *ribaudi 9EEF) p. :) mais en 7 oub#iant 8 #a èche +ui va de #a théorie des %raphes " 2itche## dans #e schéma initia#.

Des re)her)hes pionnières ont été menées sur )es questions t%nt p%r des so)iolo/ues9 )omme

#eor/ !immel 710: ou &%)ob .oreno 7156:9 que p%r des ethnolo/ues9 )omme R%d)li++e,

KroSn9 irth9 K%rnes 7136: ou Kott 711:; Elles sont ? l’ori/ine de l’import%nt

développement de l’%n%l@se des rése%u8 so)i%u8 %uquel on %ssiste depuis le début des %nnées

10 et %u tr%vers duquel les b%ses de )e que l’on dési/ne souvent %ujourd’hui p%r le terme

$0anal;se s*ruc*urale ont été jetées;

111


112/371

3 Les $2*er%inan*s $es r2seau. $ans le %on$e +ro/essionnel le ca+i*al social


113/371


114/371

#iaisons +u’i# peut e&&ectivement mobi#iser et du vo#ume du capita#

9économi+ue) cu#ture# ou s5mbo#i+ue: possédé en propre par chacun de

ceux aux+ue#s i# est #ié. e +ui si%ni&ie +ue) +uoi+u’i# soit re#ativement

irréductib#e au capita# économi+ue et cu#ture# possédé par un a%ent

déterminé ou m!me par #’ensemb#e des a%ents aux+ue#s i# est #ié 9comme on

#e voit bien dans #e cas du parvenu:) #e capita# socia# n’en est 4amais

comp#ètement indépendant du &ait +ue #es échan%es instituant #’inter,

reconnaissance supposent #a reconnaissance d’un minimum d’homo%énéité

Cob4ective et +u’i# exerce un e&&et mu#tip#icateur sur #e capita# possédé en

propre. 8

$ierre Kourdieu %))orde %u )%pit%l so)i%l un r>le se)ond%ire; "l reste de )e +%it mét%phorique et n’%

p%s %bouti ? l’él%bor%tion d’outils %n%l@tiques; En e++et9 l% notion de )%pit%l so)i%l % )onnu s%

re)onn%iss%n)e +ond%ment%le %u sein d’un )ert%in nombre de )h%mps spé)i+iques9 et très

l%r/ement %n/lo,s%8ons;

1%+%+%+ #pproc'e des sociolo&ues

$our les so)iolo/ues des rése%u8 7Kurt9 12 J


115/371

possibilité d’utiliser ses rel%tions pour trouver un emploi produit en)ore des e++ets9 )el% veut

bien dire que l’in+orm%tion sur les emplois n’est p%s p%r+%ite9 m%is %u )ontr%ire justement

qu’elle iné/%lement distribuée;

é%nmoins9 .er)Xlé )on+irme que l% v%leur du )%pit%l so)i%l d’un individu9 loin de dépendre

seulement du nombre et des ressour)es de ses rel%tions9 dépend en ré%lité des )%r%)téristiques

stru)tur%les du rése%u qu’elles +orment %utour de lui et entre elles9 en ten%nt )ompte @ )ompris

des rel%tions indire)tes; Autrement dit9 le )%pit%l so)i%l d’un individu ne se limite p%s %u8

rel%tions dire)tes9 m%is intè/re é/%lement les rel%tions indire)tes9 et p%r )onséquent les

ressour)es dont disposent les )onn%iss%n)es d’%mis et les %mis de )onn%iss%n)es[


116/371

Do)tor%t soutenue ? H%rv%rd en 109 il %++irme l’intér=t des rése%u8 so)i%u8 d%ns l%

re)her)he d’emploi des s%l%riés;

.%rX #r%novetter 7159 13: étudie les inter%)tions so)i%les ? tr%vers les liens

interpersonnels; !on %n%l@se des rése%u8 so)i%u8 est +ondée sur le )ontenu plus %u moins +ort

des liens; !es tr%v%u8 portent essentiellement sur le pro)essus de re)her)he d’emploi des

individus 7#r%novetter9 159 13:;


117/371

)onn%iss%n)es: sont plus utiles que les personnes %ve) qui on entretient une rel%tion b%sée sur

un lien +ort i;e; des %mis pro)hes; C’est en e++et ? tr%vers ses liens +%ibles que l’individu v%

pouvoir %)quérir de nouvelles in+orm%tions et %voir )onn%iss%n)e de nouvelles opportunités;


118/371

" #a &ré+uence de #eurs contacts avec #’individu +ui #eur avait donné

#’in&ormation #eur a5ant permis de trouver cet emp#oi. 1r i# apparaMt +u’"

#a +uestion Ccombien de &ois ave[,vous vu #e contact au cours de #a

période oO i# a &ourni #’in&ormation pour #’emp#oi \) #es réponses sont ?

souvent 9au moins deux &ois par semaine: pour seu#ement V) Z des

personnes interro%ées) contre occasionne##ement 9moins de deux &ois par

semaine: pour UU)V Z et rarement 9une &ois par an ou moins: pour H)F Z

d’entre e##es respectivement. ] partir de ces résu#tats) et de ceux obtenus

dans d’autres en+u!tes) *ranovetter 9EB) p. H: conc#uait +ue #es #iens

&aib#es) souvent dénoncés comme source d’anomie et de déc#in de #a

cohésion socia#e) pouvaient apparaMtre au contraire comme Cdes

instruments indispensab#es aux individus pour saisir certainesopportunités +ui s’o&&rent " eux) ainsi +ue pour #eur inté%ration au sein de

#a communauté) a#ors +ue #es #iens &orts en%endraient de #a

&ra%mentation socia#e. 8

Encadré 3 : a triade interdite de arH Grano)etter 21.+4


119/371

"l @ % don) de +ortes )h%n)es que K et C se ren)ontrent en )omp%/nie de A; 'ne +ois

qu’elles se re)onn%tront un %mi )ommun et %uront été mises en présen)e9 elles

noueront )ert%inement une rel%tion entre elles; De plus9 deu8 personnes entre

lesquelles il e8iste un lien +ort ont tend%n)e ? se ressembler9 )’est,?,dire ? %voir les

m=mes h%bitudes9 les m=mes /ots9 et); Don) si K et C ressemblent ? A9 elles vont

tendre ? %voir é/%lement des points )ommuns entre K et C9 )e qui est un +%)teur

+%vor%ble ? l’%pp%rition d’un lien

Encadré 3 : a triade interdite de arH Grano)etter 2+.+4

+ort entre elles; On peut en+in invoquer des ressorts ps@)holo/iques * si K est liée+ortement ? A et n’est p%s +ortement liée ? C %lors que A et C sont unies p%r un lien

+ort9 )el% induit une disson%n)e qui v% )onduire K et C ? rendre le s@stème )ohérent

et don) ? se r%ppro)her; "nversement9 si A est liée +ortement ? K m%is +%iblement ? C9

il @ % peu de )h%n)es que K et C se ren)ontrent; !’ils se ren)ontrent9 ils n’%uront

119


120/371

prob%blement p%s de points )ommuns et rien ne les )onduir% p%rti)ulièrement ? se

r%ppro)her;


121/371

En d’%utres termes9

7 un trou structura# consiste en une re#ation non redondante entre deux

contacts 8.

Kurt 72003: %++irme que

7 n trou structura# dési%ne #’espace vie entre deux re#ations dans un

%roupe ? i# est une absence de re#ation. ette absence de re#ation entre

deux personnes permet " une tiers personne de se p#acer en intermédiaire

et donc de tirer avanta%e de #a situation. Ses avanta%es sont de trois sortes ? un accès p#us rapide " #’in&ormation 9#’in&ormation ne suit p#us #es

voies &orme##es et hiérarchi+ues de di&&usion: une in&ormation de

mei##eure +ua#ité 9#’in&ormation est non redondante de part et d’autre

trou: un contr=#e sur #a di&&usion de #’in&ormation 9#’intermédiaire peut

choisir +uand et " +ui i# di&&use #’in&ormation:.

Le capita# socia# représente donc #’avanta%e créé par #a présence de trous

structuraux au sein d’un réseau 8.

'ur* souli6ne l0i%+or*ance $es r2seau. co%+le*s $ans le %2canis%e $e r2+u*a*ion e* $e

con/iance

.%l/ré )ette diver/en)e +ond%ment%le9 l’%ppro)he de Kourdieu et )elle des so)iolo/ues ont en

)ommun de )on)evoir le ca+i*al social co%%e le r2sul*a* $e s*ra*26ies $2li82r2es e*$irec*e%en* in*2ress2es $0inves*isse%en* $ans les rela*ions +our acc2$er $es ressources

s+2ci/i1ues 7$onthieu8:;

121

426


122/371

Depuis les %nnées 109 l% notion de )%pit%l so)i%l s’est imposée d%ns l% littér%ture pour

dési/ner les ressour)es %u8quelles les individus peuvent %))éder du +%it de leur rése%u

rel%tionnel9 ou les propriétés des rel%tions 7)on+i%n)e9 ré)ipro)ité: %u sein d’une stru)ture

so)i%le; Ch%rbonne%u et .ol/%t 72002: montrent9 %u tr%vers de leurs études %uprès de

)ert%ines popul%tions en di++i)ulté9 l’in+luen)e du )onte8te de l’en+%n)e d%ns l% )onstru)tion et

le m%intien des rel%tions so)i%les +on)tionnelles; En e++et9 l’%n%l@se des tr%je)toires de vie des

en+%nts m%rquées p%r d’import%ntes ruptures de liens 7inst%bilité )onju/%le des p%rents9

démén%/ements +réquents[: révèle le développement de l% mé+i%n)e )heI )es en+%nts; Ces

derniers vont %pprendre ? se mé+ier pour se proté/er de l% sou++r%n)e %sso)iée %u8 pertes

rel%tionnelles; D’%utres ré+le8ions 7Colem%n9 1 et $utm%n9 2000: rejoi/nent )es

propositions et )onsidèrent que la no*ion $e con/iance es* in$issocia8le $e celle $e ca+i*al

social

II La con/iance co%%e +rinci+al o89e* $02*u$e $es r2seau.

7 Z;;;\ #a con&iance de tous

envers tous Z[\ est unecondition de vie du réseau. 87Ambl%rd9 149 p; 136:;


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ou les héros m@thiques9 tel Abr%h%m o++r%nt son +ils en s%)ri+i)e ? (%hvé 1;


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7 Le mot con&iance vient du #atin c#assi+ue con&identia +ui évo+ue #a

con&iance en soi) #’assurance) une &erme espérance voire #’audace via

#’ancien &ranais &iance nous vient de #’idée de &oi +ui devra !tre pris ici

dans un sens non pas cu#ture# mais #a^c et ps5cho#o%i+ue. Le mot

con&idence a #a m!me ori%ine et #es deux mots con&iance et con&idence se

séparent en &ranais au X_IIe sièc#e seu#ement pour atteindre #eurs sens

actue#s distincts mais dont on voit bien +u’i#s sont #iés.

La con&iance est #e sentiment +ui permet de se &ier " +ue#+u’un ou "

+ue#+ue chose.

La con&idence est au niveau des sentiments et des pro4ets et a4oute #’idée

du secret 8.

+%1%1% Dé*inition de la con*iance


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pri8 et le m%r)hé et Yu)Xer 714: +%it ressortir une )on+i%n)e b%sée sur des pro)essus9 des

personnes ou des institutions; Comme l% )on+i%n)e est un ét%t +ond%ment%lement

ps@)holo/ique multidimensionnel 7divers pro)essus et orient%tions )o/nitives interreliés:9 il

en ressort plusieurs é)helles d’%n%l@se9 divers t@pes d’é)h%n/e né)essit%nt di++érentes

)ompos%ntes %insi que de multiples +ormes;

$lusieurs %uteurs )onstruisent leurs tr%v%u8 sur une des deu8 v%ri%bles +ond%ment%les de l%

)on+i%n)e ou sur les deu8 pour e8tr%ire et prouver des +ormes ou des dimensions de )on+i%n)e

7Rin/ et %n de en9 12 J .%@er et a# ;9 13 J Rin/9 14 J D%s et a#.) 2001: *

• 'ne r%tionnelle b%sée sur l% )o/nition ou sur l’intér=t;

• 'ne %++e)tive b%sée sur des éléments émotionnels;

Cette dernière diminue et %tténue l% suspi)ion développée dev%nt des éléments étr%n/ers; On

observe une mise en B sommei# de certains processus ps5chi+ues correspondant " #a

co%nition et " #a pensée criti+ue) au béné&ice de #’activation d’un processus spiritue#

7Kirouste9 14:; le ou un intér=t que peut %voir l% personne et non l% personne elle,m=me;

+%1%+8 a con*iance au sein des or&anisations

7 L’action économi+ue étant enracinée dans #es

réseaux de re#ations socia#es) #a recherche de

#’e&&icacité nécessite des s5stèmes de

coordination comp#exes +ui permettent aux

acteurs de travai##er e&&icacement ensemb#e. 8

7.othe9 19 p; 5:;

125


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Cet intér=t que portent plusieurs )her)heurs en m%n%/ement ? l% notion de )on+i%n)e9 et qui

s’ins)rit é/%lement d%ns un retour ? l% notion d’embeddedness de #r%novetter 713:9 est

motivé essentiellement p%r l% per)eption de l’ine++i)%)ité des mé)%nismes de )ontr>le d%ns un

environnement p%rti)ulièrement in)ert%in et e8i/e%nt une /r%nde +le8ibilité o les divers

béné+i)es %pportés p%r l% )on+i%n)e sont %ppré)i%bles 7!%ussois9 2000:;


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théorie des trous stru)tur%u89 permettr%it l’étude du mé)%nisme de l% réput%tion et l%

)on+i%n)e %u sein de /roupe d’individus;

D%ns les rése%u8 trop ri)hes en trous stru)tur%u89 le %2canis%e $e la r2+u*a*ion n0es* +lus

si6ni/ian*; le de )ontr>le so)i%l %ttribué %u r%/ot se retrouve diminué9 puisque d%ns un

ensemble so)i%l )ontr%i/n%nt les rel%tions ne sont plus en)%strées9 et le risque de l%

)oopér%tion se retrouve %u/menté; De )e +%it les rel%tions entre individus sont trop l`)hes et

dist%ntes pour =tre )ontr%i/n%ntes;

"nversement9 d%ns les rése%u8 )omplets9 p%r le bi%is de l% réput%tion9 d’une m%nière dire)te ou

indire)te9 l’ensemble des )omportements des individus n’est p%s in)onnu; Au sein d’un

/roupe d’%pp%rten%n)e9 l% réput%tion d’un individu qui s’%)quiert d%ns le lon/ terme se trouve%ssimilée ? une B identité so)i%le +i8e soumise ? des obli/%tions so)i%les; De )e )onte8te9

l’individu qui souh%ite m%intenir s% réput%tion se trouve d%ns un )%dre )ontr%i/n%nt9 il ne peut

sortir du rése%u )omplet ni +%illir ? s% réput%tion s%ns en supporter un )ot trop élevé; De )e

+%it9 les intermédi%ires9 ou tier)es p%rties 7B les liens simmeliens :9 tels que les )ollè/ues ou

%mis )ommuns9 jouent un r>le )entr%l * leur p%rti)ip%tion %)tive )ontribue ? l% )onstitution de

l% réput%tion des individus9 et )e p%r l% )ommuni)%tion des petites histoires et l% di++usion de

ra6o*s; Ces intermédi%ires permettent %insi de r2$uire le ris1ue en)ouru d%ns l% )oopér%tion

%nti)ipée %ve) )es m=mes individus;

En )on)lusion9 l% )on+i%n)e est %mpli+iée d%ns les rése%u8 denses o les rel%tions sont

en)%strées;


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= Le ca+i*al social

3%1%1% a socia"ilité0 principal élément du capital social

.erXlé 72003: dé+init l% so)i%bilité )omme ét%nt simplement un ensemble de rel%tions qu’un

individu entretient %ve) les %utres9 et des +ormes que prennent )es rel%tions;


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représent%tion permet de donner une vision /lob%le des pr%tiques de so)i%bilité et de l%

m%nière dont elles s’%n%l@sent en +on)tion des prin)ip%les v%ri%bles so)iodémo/r%phiques;

i/ure 11* ntensité et *ormes de la socia"ilité 2selon l’I&e et la caté&orie sociale4

129


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$%r %illeurs9 l0ac*ivi*2 +ro/essionnelle est %ussi )onsidérée )omme import%nte sour)e deso)i%bilité; meur est9

7 doub#ement perdant. I# ne peut avancer pour é#ar%ir son inté%ration) et

parce +u’i# ne peut avancer) i# recu#e ? son réseau se rétrécit 8FV .

$our .%rtin9

7 #es acti&s s’opposent nettement aux inacti&s du point de vue de #’idée

+u’i#s se &ont de #eur sociabi#ité ? près de U Z des inacti&s se considèrent

iso#és) contre un peu moins de HU Z des acti&s 8F .

4 ]A'.A &e%n,Cl%ude9 B ie hors du )ouple9 isolement et lien so)i%l * +i/ures de l’ins)riptionrel%tionnelle 9 Revue -ranaise de Socio#o%ie9 169 p; 406;

.ART" Cl%ude9 B !olid%rités de l% p%rentèle %près l% désunion 9 in Association internationa#e des

démo%raphes de #an%ue &ranaise9AID'L-:9 !émin%ire intern%tion%l d’Ar%njueI 72,50 septembre 16:9 149

$%ris9 "ED $'9 p; 316;

130


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le import%nt d%ns le pro)essus de B reprodu)tion so)i%le ; Ce

phénomène dé)rit B l’homo/%mie so)i%le et /éo/r%phique9 mise en éviden)e9 p%r e8emple9

d%ns les tr%v%u8 de #ir%rd; me9 de pro+ession9 et); Autrement dit9 les %mis qui

se ressemblent s’%ssemblent; Ri/ot9 d%ns )e sens9 )on+irme que B a socia"ilité appara=t

alors comme un support de la reproduction sociale K;

3%1%+% a nécessité d’une structure


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A+in d’e8pliquer les rel%tions %u sein des or/%nis%tions9 De/enne et orsé 72006: )onsidèrent

l’or/%nis%tion 7stru)ture: )omme une entreprise ou un servi)e %dministr%ti+;


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"l mesure l’e++et du )%pit%l so)i%l sur l% )%rrière9 l% promotion et le s%l%ire des individus;

De nombreuses enqu=tes mettent l’%))ent sur l’import%n)e des rel%tions dist%ntes et loint%ines

d%ns l’obtention d’un emploi 7#r%novetter p%r e8emple dès 16:; Kurt9 né%nmoins9 )onst%te

qu’il e8iste très peu d’enqu=tes étudi%nt l’import%n)e du )%pit%l so)i%l sur l% )%rrière m=me

des %)teurs déj? détenteurs d’emplois; D’une p%rt9 )et obst%)le est interprét%ti+ 7si l’é)%rt des

s%l%ires entre les emplo@és d’une entreprise est trop +%ible9 )omment dép%rt%/er l% p%rt du

)%pit%l hum%in et )elle du )%pit%l so)i%l d%ns l% +i8%tion du s%l%ire d’un individu M:; D’%utre

p%rt9 il est te)hnique 7les entreprises ne di++usent p%s +%)ilement les s%l%ires de ses emplo@és:;

Kurt )onsidère que tous les %)teurs ont re)ours ? des )ont%)ts personnels pour mener ? bien l%

ré%lis%tion d’un tr%v%il;

"l montre que l’%)tivité est mieu8 )oordonnée p%r les dire)teurs qui ont un rése%u ri)he entrous stru)tur%u8 que p%r une or/%nis%tion bure%u)r%tique; En e++et9 il e8plique que )es

dire)teurs permettent don) ? l’entreprise de ré%liser des béné+i)es en termes de )ot de tr%v%il

et de )ot d’or/%nis%tion9 du +%it de l’%mélior%tion qu’ils %rrivent ? ré%liser sur le rendement

du )%pit%l hum%in des individus; Ce)i s’e8plique p%r le +%it qu’ils p%rviennent ? )oordonner

d’une m%nière plus e++i)iente et plus r%pide les p%rties dé)onne)tées de l’or/%nis%tion et

sus)eptibles d’=tre r%ppro)hées de m%nière produ)tive; Ainsi9 l% meilleure rémunér%tion de

)es dire)teurs n’est +in%lement qu’une ré)ompense %u8 /%ins qu’ils ré%lisent %u béné+i)e de

l’or/%nis%tion;

De m=me9 l% promotion plus r%pide et l% meilleure év%lu%tion des individus sont positivement

)orrélées %ve) le )%pit%l so)i%l de )eu8,)i;

e capital social de second ordre

"l est dire)tement lié %u8 per+orm%n)es d’équipe; Kurt le dé+init )omme l’%/ré/%tion du

)%pit%l so)i%l individuel des membres de l’équipe; "l permet d’%méliorer ? l% +ois l%

per+orm%n)e individuelle des %)teurs et )elle de l’équipe en /énér%l 7p%r e8emple une +irme

sur un m%r)hé:;

=3- La con/iance

133


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D%ns )ette p%rtie9 nous %llons nous intéresser %u sens donné %u )on)ept de l% )on+i%n)e; le et )elle entre )on+i%n)e et

mé+i%n)e;

3%+%1%


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7 #e #ubri&iant +ui &ait &onctionner #a machine 8 et en #a présentant

comme 7 #’unité de mesure de #a #é%itimité du che& par rapport " ses

co##aborateurs +ui ne peut ni s’exi%er) ni s’acheter mais +ui doit se

%a%ner 8 %

$our i*&ener e* al ; 71:9

7 #a con&iance est #’attente +ue #’autre partie va réa%ir de #a manière

souhaitée sans +u’i# soit possib#e de #a contr=#er ou de #a &orcer " remp#ir

cette attente 8.

Hos%er 713: dé+init l% )on+i%n)e )omme ét%nt

7 #’anticipation e&&ectuée par une personne) un %roupe ou une entreprise

d’un comportement éthi+uement 4usti&iab#e – c’est,",dire des décisions et

des actions mora#ement correctes et basées sur des principes d’ana#5ses

éthi+ues – de #a part de #’autre personne) %roupe ou entreprise dans #e

cadre d’un e&&ort con4oint ou d’un échan%e économi+ue 8.

Arro 716: met en éviden)e l’import%n)e du )>té so)i%l de l% )on+i%n)e; !elon lui9

7 #a con&iance est un #ubri&iant important du s5stème socia# e##e est

extr!mement e&&iciente e##e évite de se donner #a peine d’avoir "

apprécier #e crédit +ue #’on peut accorder " #a paro#e des autres 8.


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7 #’état d’une personne) d’un %roupe ou d’une institution &ace " un ob4et)

un mécanisme) un anima#) un environnement ph5si+ue) un %roupe ou une

institution cet état est &ondé sur des é#éments a&&ecti&s) intuiti&s ou sur un

ensemb#e d’in&ormations i# permet d’anticiper une réaction ou un

comportement dans te##e ou te##e situation 8.

$%r %illeurs9 l% littér%ture dresse un p%nor%m% de t@polo/ie de l% )on+i%n)e. ous retenons i)i

l% distin)tion de


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b%sée sur les rel%tions interpersonnelles %u sein de l’or/%nis%tion 7Ki/le@ P $ier)e9

1:; En e++et9 l% )on+i%n)e est présente ? )h%que m%illon de l% )h%ne * l’%sso)ié

+%it )on+i%n)e %u m%n%/er9 qui +%it )on+i%n)e %u senior9 )elui,)i +%it )on+i%n)e %u8

%ssist%nts;

Ce)i dit9 l% dé+inition qui semble =tre l% plus )omplète et l% plus )itée est )elle de

.%@er9 D%vis et !)hoorm%n 7139 p; 12: qui dé+inissent l% )on+i%n)e )omme ét%nt

B #a vo#onté d’une partie " !tre vu#nérab#e aux actions d’une autre partie basée sur

#’attente +ue #’autre partie va accomp#ir un acte particu#ier important pour ce#ui +ui

accorde #a con&iance indépendamment de #a capacité de ce dernier de contr=#er

cette autre partie ; C’est )ette dernière dé+inition que nous %llons %dopter pour le

présent tr%v%il et )el% p%r)e qu’elle re)ouvre les éléments )ru)i%u8 de vulnér%bilité9d’%ttente et de non,)ontr>l%bilité de l’%utre;

3%+%+% es déterminants or&anisationnels de la con*iance

'ne rel%tion de )on+i%n)e implique l’e8isten)e de deu8 p%rten%ires en inter%)tion d%ns un

)onte8te p%rti)ulier; "n l’absence d’interactions passées entre les individus9 la

ormation initiale de la con$ance est une phaseclé. Comme le rappellent

@cAniht et al. (788), la phase la plus critiue du développement de la

con$ance est le début de la relation.


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• he Academ5 o& 2an%ement Revie


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dépend du )%r%)tère inédit et nouve%u de l% situ%tion d%ns l%quelle l’individu se trouve; Nu%nd

les situ%tions )on+rontées sont non,+%milières9 l’in+luen)e des prédispositions personnelles

devient plus import%nte et plus détermin%nte; "nversement9 qu%nd on % ? +%ire ? des /ens

qu’on )onn%t bien et qui nous sont +%miliers9 notre )onn%iss%n)e personnelle d’eu8 et

l’histoire de nos inter%)tions %ve) eu8 prennent le dessus et déterminent nos dé)isions et nos

%)tions;

Rotter 711: met en éviden)e un %utre +%)teur lié %u8 prédispositions ? l% )on+i%n)e * les

p%r%di/mes ? l’é/%rd d’%utrui; Cert%ins %uteurs 7.)]ni/ht9 Cummin/s P Cherv%n@9 1:

)on+irment que plus le de/ré de B +oi d%ns l’hum%nité ser%

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