Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

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TERRENA « La Noëlle » – BP 20 199 – 44155 Ancenis Cedex – France – Tél. : 02 40 98 90 00 – Fax : 02 40 98 91 64www.terrena.fr

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LA NouvELLE AgRicuLTuRE®, c’EsT :

1. Nosagriculteursorganisésencoopérative, véritables Sentinelles de la terre. Ils testent en situation réelle sur leur exploitation, des solutions nouvelles pour faire évoluer les pratiques agricoles ;

2. L’AgricultureÉcologiquementIntensive comme socle technologique ;

3. LaNutritionSanté comme bénéfice pour les consommateurs.

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TERRENA « La Noëlle » – BP 20 199 – 44155 Ancenis Cedex – France – Tél. : 02 40 98 90 00 – Fax : 02 40 98 91 64www.terrena.fr

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LA NouvELLE AgRicuLTuRE®, c’EsT :

1. Nosagriculteursorganisésencoopérative, véritables Sentinelles de la terre. Ils testent en situation réelle sur leur exploitation, des solutions nouvelles pour faire évoluer les pratiques agricoles ;

2. L’AgricultureÉcologiquementIntensive comme socle technologique ;

3. LaNutritionSanté comme bénéfice pour les consommateurs.

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Terrena, uNE coopéRATivE AgRicoLEà LA souRcE d’uN gRoupE AgRoALimENTAiRE

DESmArquESDEcoNfIANcE Rédaction : Direction marketing stratégique et communication Groupe Terrena ; Keima.

Conception et création : Keima.

Crédits photos : Photothèque Direction marketing stratégique et communication Groupe Terrena ; Horizon, le magazine de Terrena ; photothèque John Deere. Photographes : Nathalie Gautier, Dominique Martin. Illustrations : Agence Quartier Libre.

Imprimeur : Hauts de Vilaine • Document imprimé sur un papier 100 % certifié FSC mixte.

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Terrena, uNE coopéRATivE AgRicoLEà LA souRcE d’uN gRoupE AgRoALimENTAiRE

DESmArquESDEcoNfIANcE Rédaction : Direction marketing stratégique et communication Groupe Terrena ; Keima.

Conception et création : Keima.

Crédits photos : Photothèque Direction marketing stratégique et communication Groupe Terrena ; Horizon, le magazine de Terrena ; photothèque John Deere. Photographes : Nathalie Gautier, Dominique Martin. Illustrations : Agence Quartier Libre.

Imprimeur : Hauts de Vilaine • Document imprimé sur un papier 100 % certifié FSC mixte.

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pour créer une grande proximité entre l’agriculteur et le consommateur

La NouvelleAgriculture®, profil

Rendre accessibles au plus grand nombre de consommateurs des produits de qualité issus de nos exploitations. C’est tout le sens du label marque « NA-La Nouvelle Agriculture® ».

Les agriculteurs de Terrena sont convaincus que les pratiques agricoles doivent évoluer profondément pour relever le nouveau défi de ce siècle, produire plus et mieux avec moins. Plus pour nourrir une population toujours plus nombreuse à un prix accessible au plus grand nombre. Mieux pour améliorer les qualités nutritionnelles des produits et contribuer par l’alimentation à la préservation du capital santé de chacun d’entre nous. Et avec moins en réduisant le recours aux intrants non renouvelables. Pour cela, il s’agit d’innover pour mieux utiliser le potentiel naturel des sols, pour replacer l’animal et son bien-être au cœur de nos pratiques d’élevage. En d’autres termes, il s’agit de pratiquer une Agriculture Écologiquement Intensive (AEI), c’est-à-dire qui voit en l’environnement un levier d’innovation plutôt qu’une contrainte.

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 Quels sont les principaux faits marQuants à retenir de l’année 2013 pour terrena ?

Hubert Garaud : depuis 2008, dans le cadre du projet stratégique Vision 2015, nous avons repositionné certains de nos métiers pour leur donner les moyens d’assurer leur développement dans un marché le plus souvent européen. Ce repositionnement est passé soit par un changement de taille et une acquisition à l’image de dalival, soit par un partenariat entre coopératives à l’image de Laïta ou encore par la constitution d’une société commune avec une société familiale à l’image d’ALPM. Aujourd’hui, nous sommes satisfaits de la pertinence de ces choix. dans un contexte économique tendu, chacun de ces projets est un contributeur net au résultat du groupe Terrena. Cela nous encourage à poursuivre dans ce sens.

maxime Vandoni : En parallèle de ces activités, le premier semestre 2013, et en particulier les productions animales, ont été fortement impactées par l’augmentation du coût des matières premières et la difficulté

pour nous à les répercuter sur nos différents prix de vente. si la détente sur les marchés des céréales sur le second semestre a permis de retrouver l’équilibre, maîtriser ces effets de ciseaux reste une priorité pour notre groupe.

Pour les activités végétales et la distribution grand public, les conditions climatiques du printemps 2013 ont fortement limité les ventes, qui n’ont pu être rattrapées sur la fin de l’année. Concernant le pôle Produits carnés, Elivia a vécu une situation compliquée sur le premier semestre 2013. Aujourd’hui, nous observons une tendance positive, notamment au regard du travail et de la motivation des équipes. si l’on ajoute le projet d’alliance avec l’irlandais dawn Meats, cela doit rapidement se transformer en une vraie dynamique de développement.

Malgré ce contexte très défavorable, le résultat net du groupe a progressé de + 53 % à 16,7 millions d’euros et la CAF de + 31 % à 81,5 millions d’euros. Cela démontre la solidité du modèle économique et nous donne les moyens de conduire notre projet.

du monde agricole

accompagner

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Janvier

l’usine d’ancenis certifiée stc « nourri sans oGm »Engagée depuis de nombreuses années dans l’approvisionnement non-OGM, la coopérative a passé un nouveau cap en étant la première, via son usine d’Ancenis de fabrication en nutrition animale, à être certifiée STC « nourri sans OGM ». Cette démarche sera étendue sur les cinq autres usines.

communication sur l’aGriculture coopératiVe :Terrena a décidé de participer à la première campagne nationale de valorisation du modèle coopératif agricole.

na-la nouvelle agriculture®

permet d’apporter aux consommateursdes garanties fortes

Hubert garaud

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 Vous aVez lancé en 2013le projet responsabilité sociétale de l’entreprise. en Quoi consiste-t-il ?

HG : La RsE doit consacrer Terrena comme une coopérative à la fois citoyenne, responsable et solidaire. C’est aussi un état d’esprit permanent. si je peux citer un exemple : la réintégration d’un salarié après avoir eu un cancer. Il me semble important qu’une personne ayant surmonté cette épreuve puisse évoluer dans un groupe qui a prévu cette situation pour faciliter son retour au travail. C’est le cas de Terrena.

mV : Considérant la taille de Terrena dans l’Ouest de la France, nous ne pouvons ignorer notre rôle sociétal. Je rappelle que nous contribuons fortement à l’emploi et que nous avons un enjeu important à relever concernant notre pyramide des âges. Faire confiance aux jeunes, investir dans leur formation, modéliser nos savoir-faire et nos méthodes pour les faire évoluer et les transmettre sont autant de priorités

Maxime Vandoni, Directeur général du Groupe Terrena

pour attirer de nouveaux talents et assurer la pérennité de nos performances. La RsE, c’est également une démarche exigeante qui nous tire vers l’excellence. Le fait de mesurer, par des indicateurs précis, notre performance dans toutes ces dimensions est gage de progrès.

HG : Il faut aussi que nous libérions leur énergie créative en les incitant à proposer des idées novatrices. Récemment, j’ai accueilli des jeunes débutant leur carrière chez Terrena. Je les ai invités à assimiler au plus vite tous les savoir-faire et toutes les activités du groupe pour pratiquer des associations d’idées et proposer des synergies gagnantes. En 2014, nous mettrons en place la participation au capital des salariés, Terrenactif. Cette ouverture traduit notre volonté d’associer toutes les parties prenantes à la réussite de l’entreprise.

Hubert Garaud,Président du Groupe Terrena

 comment Voyez-Vousl’année 2014 ? 

HG : Nous arrivons au terme d’une première phase importante de notre projet stratégique. depuis 2008, le chemin parcouru, notamment sous l’impulsion d’Alain guillemin, a été considérable. L’alignement stratégique de nos activités autour de la Nouvelle Agriculture® est réalisé. Le renouvellement de l’équipe de direction autour de Maxime Vandoni nous donne la possibilité d’accélérer et de traduire en résultat économique notre différence. Il s’agit en d’autres mots de « booster » nos activités et notre développement. Nous programmons en trois ans d’atteindre de façon récurrente et structurelle 50 millions d’euros de résultat d’exploitation et 100 millions d’euros de capacité d’autofinancement.

Février

sia : le lapin na se fait  cuisiner au salonLe lapin, premier du nom de la gamme NA, La Nouvelle Agriculture®, a fait son entrée au Salon Internationalde l’Agriculture par des cours d’initiation culinaire sur le stand de l’association Bleu-Blanc-Cœur, qui fédère les initiatives « d’agriculture à vocation santé ». Des éleveurs du groupement lapin de Terrena avaient fait le déplacement à la rencontre des consommateurs.

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création d’une cHaire pilotaGe durable des filières alimentairesAgroParistech annonce la création d’une Chaire d’enseignement et de recherche dans le domaine de la gestion durable des filières baptisée « Sustainable Demand-Supply Chain ». Cette chaire, prévue sur cinq ans, est soutenue financièrement par Sofiprotéol, Systèm U et Terrena (100 000 euros/an chacun). Les trois partenaires couvrent l’ensemble de la filière, du producteur agricole jusqu’au consommateur.

avril

coop et restos du cœur : solidairesUne convention de partenariat a été signée entre Terrena et les Restos du cœur du Maine-et-Loire dans leur activité « chantiers d’insertion ». Après un partenariat signé en 2010 avec le réseau d’associations Etap en Pays d’Ancenis, il s’agit là d’un nouvel engagement de Terrena dans le cadre de l’économie sociale et solidaire territoriale : des mesures concrètes et immédiates portant sur des parcours d’insertion, des préparations à l’emploi et un partenariat économique.

Juin

le fermier d’ancenis, star du VoyaGe à nantesDu 1er juin au 29 septembre, le poulet Fermier d’Ancenis était au menu de la Cantine du Voyage à Nantes, tous les dimanches.

mV : Pour cela, nous avons identifié cinq chantiers clés. Le premier consiste à s’appuyer sur notre savoir-faire en amont pour construire des partenariats en proximité territoriale. Le projet de fusion avec la coopérative Val Nantais en est un parfait exemple. Pour Terrena, l’intégration du métier des légumes, dont la coopérative était absente, participe d’une volonté d’être présent sur l’ensemble des secteurs de l’alimentation dans un souci d’équilibre entre productions végétales et productions animales. Terrena pourra, avec Val Nantais et au travers du partenariat avec le groupe Bonduelle, développer les produits « Nouvelle Agriculture® » sur l’ensemblede la table alimentaire.

Le second chantier est d’accélérer le développement de la Nouvelle Agriculture tant en amont qu’en aval. La place de l’innovation agricole dans notre développement est fondamentale. En 2015, nous organiserons des Terrenales pour donner à la fois envie aux agriculteurs de faire évoluer leur mode de production vers une agriculture écologiquement intensive mais surtout pour leur apporter les solutions. En aval, le partenariat avec système u en porc nous montre la voie. La Nouvelle Agriculture®, c’est bien évidemment des modes de production différenciés, des plans de progrès audacieux mais également une vision nouvelle des relations contractuelles avec nos clients centrée sur l’analyse de la valeur et l’inscription dans le long terme.

Le troisième chantier concerne le pôle Produits carnés et en particulier la volaille. Ce sont des activités d’aval pour lesquelles Terrena a de fortes ambitions. Mais, depuis plusieurs années, les résultats de gastronome ne sont pas à la hauteur de nos espérances. Pour concrétiser

nos ambitions, nous devons réinventer ce marché et nous inscrire durablement dans une dynamique économique positive. sur la dinde, nos résultats ne sont pas là et il faut maintenant considérer toutes les options possibles : travail de marque, propositions d’alliance... Le quatrième chantier est celui des productions végétales spécialisées. Nous travaillons à concrétiser des alliances centrées sur une économie innovante et rentable avec une dimension internationale prépondérante.Enfin, le dernier chantier concerne la concentration de nos moyens sur les activités clés pour éviter la dispersion de nos investissements.

 2014 marQuera le lancement de Kassiop. en Quoi consiste Kassiop ? Quels sont ses objectifs ? HG : La stratégie de Terrena, telle qu’ellea été définie en 2008, au travers du cadre de référence vision 2015, s’articule autour de deux axes :• Créer, par l’innovation, de la valeur en

amont des filières et développer une agriculture écologiquement intensive.

• Faire émerger en aval des spécialistes par métier de taille européenne.

à la charnière de ces deux axes, Terrena a créé une marque, « NA-La Nouvelle Agriculture® », qui permet d’apporter aux consommateurs des garanties fortes sur l’origine et les modes de productions des aliments qu’ils ont dans leur assiette. En d’autres termes, Terrena a participé à créer un territoire nouveau dans l’alimentaire, intermédiaire entre le bio et le conventionnel et qui s’inscrit dans une logique de segmentation à long terme du marché.

la place de l’innovation agricole

dans notre développement

est fondamentalemaxime vandoni

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octobre

Quand terrena s’inVite au débatHubert Garaud, Président de Terrena, a participé à la table ronde sur « L’alimentation du 21e siècle [...] », organisée par le journal Le Monde, le 9 décembre dernier à Paris. L’École des Mines ParisTech et la Chaire Développement durable de Sciences Po étaient partenaires de ce colloque, sponsorisé par Mc Do. Deux grands thèmes étaient abordés : L’alimentation du 21e siècle sera-t-elle verte ? La transition écologique peut-elle être démocratique ?

décembre

tendre et plus  reconnu saVeur de l’année 2014Elivia étend sa marque Tendre Et Plus... à la gamme « surgelé ». Une bonne manière de dynamiser le marché de la viande hachée surgelée qui, jusque-là, ne proposait qu’une offre produit à marque unique. Cette nouvelle gamme vient d’être élue « Saveur de l’année 2014 » par les consommateurs. Fa

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Cette stratégie a nécessité une adaptation profonde de la culture de l’entreprise et des investissements importants en Recherche et développement (15 millions d’euros en cinq ans). Elle a également nécessité des efforts de communication et d’adaptation des organisations pour mobiliser les forces vives de l’entreprise, que ce soient ses adhérents agriculteurs ou ses salariés. Aujourd’hui, l’adhésion des parties prenantes de l’entreprise à cette stratégie est totale (cf. enquête d’image 2013)et de nombreuses réussites viennent valider la pertinence économique de cette dernière.Il s’agit aujourd’hui de capitaliser sur cet acquis pour accélérer le développement économique des activités de Terrena et transformer, en résultat durable, la stratégie. Pour cela, la coopérative doit pouvoir mobiliser des ressources supplémentaires, notamment externes à l’organisation, pour assurer le bon rythme à son développement. Il s’agit de moderniser la gouvernance de Terrena pour être plus réactif et adaptatif dans la construction de business durablement rentables et d’accueillir et de partager les projets avec les acteurs économiques les plus pertinents. La réflexion concernant la création de Kassiop-Invest prend sa source dans le travail réalisé en décembre 2010 autour du « livre blanc de la gouvernance de Terrena ». Ce travail avait notamment consisté à rencontrer différents acteurs du monde coopératif ayant eu à assurer le financement d’un développement important de leurs activités filialisées. Il en était ressorti plusieurs convictions pour repenser, à terme, le cadre d’évolution de la gouvernance du groupe Terrena. En résumé, Kassiop-Invest est le maillon manquant pour accueillir des partenaires financiers et leur donner en retour la sécurité, la visibilité et la liquidité.

Il vise trois objectifs :1. Participer à l’émergence de leaders

agroalimentaire et végétale performants et de taille européenne (dimension du marché de demain).

2. Favoriser et accompagner le développement des filiales et des participations, notamment par des opérations de renforcement de fonds propres.

3. Créer les conditions nécessaires pour des partenariats stratégiques, notamment autour du développement de l’innovation agricole.

 pour conclure, aVez-Vousun messaGe particulier à déliVrer aux adHérents de la coopératiVe ?

mV : dans un contexte économique tendu et un environnement en perpétuelle évolution, il nous faut agir vite et donner du sens à chacune de nos actions. Je suis particulièrement impressionné par le travail réalisé sur l’Agriculture Écologiquement Intensive. Les adhérents de Terrena ont une longueur d’avance et une coopérative comme Terrena, disposant de moyens conséquents et de résultats probants, possède la vision et le temps nécessaires pour leur proposer de réelles perspectives économiques.

HG : à l’étranger, comme dans l’Hexagone, nous devons placer le consommateur au cœur de notre stratégie et aller au plus près de son assiette pour mieux le comprendre et le fidéliser à la qualité incontestable de nos produits. C’est une source de fierté pour nos adhérents et c’est ce qui donne tout son sens à notre projet.

deux exigences : la culture du résultat et des croissances

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Composition Le Conseil d’administration est composé de 28 administrateurs.

Autour d’Hubert garaud, le Président de Terrena, neuf d’entre eux, fortement impliqués dans la stratégie du groupe, constituent le bureau du Conseil d’administration.

du conseil d’administration

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partager une vision à long terme  Valoriser durablement et de façon performante les productions de nos adhérents.  Offrir des services différenciants, performants et de proximité.  Satisfaire durablement nos clients (industries agroalimentaires, distribution, consommateurs) par des approches en filières.  Permettre aux coopérateurs d’être acteurs de leur devenir.  Renforcer le tissu social et économiquesur notre territoire.

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les administrateurs

Éric Aubrunagriculteur à Valdivienne (86)

9 Pierrick Babonneauagriculteur à La Chapelle-Heulin (44)

10 Pascal Balléagriculteur à La Selle-Craonnaise (53)

11 Louis-Marie Besnardagriculteur au Mesnil-en-Vallée (49)

12 Vincent Caillonagriculteur à Campbon (44)

13 Daniel Frappreauagriculteur à Trémont (49)

14 Christophe Godetagriculteur à La Petite-Boissière (79)

15 Dominique Grassetagriculteur au May-sur-Èvre (49)

16 Michel Guionnetagriculteur à Luché-Thouarsais (79)

17 Jean-Marc Lallouéagriculteur à Issé (44)

18 Olivier Martinagriculteur à Vaudelnay (49)

19 Christophe Miaultagriculteur à Donges (44)

20 Pierre-Luc Pavageauagriculteur à Boussay (44)

21 Bruno Perroteausalarié administrateur

22 Jean-Marc Poirieragriculteur à Blou (49)

Marc Réveillèreagriculteur à Bouzillé (49)

23 Philippe Villainagriculteur à Loudun (86)

24 Samuel Braultagriculteur à Marigny-Marmande (37)

A Maxime Vandoni Directeur général du Groupe Terrena (47 ans)

B Hubert de la Hamelinaye Directeur général adjoint du Groupe Terrena et Directeur du pôle Amont (58 ans)

1 Hubert Garaud(56 ans)Président du Groupe TerrenaAgriculteur à Lusanger (44), Hubert Garaud a une exploitation agricole de 113 hectares, sur laquelle il produit du lait, des volailles label, des jeunes bovins, du blé, du maïs, de la luzerne et un mélange pois-triticale. Il est Président du Groupe Terrena, de son pôle Amont et du pôle Produits carnés. Il exerce aussi les mandats de Vice-président de Coop de France et de Président de son pôle animal.

3 Gérard Guilbaud(55 ans) Agriculteur sur une exploitation agricole de 95 hectares à Chéméré (44) produisant des bovins, des volailles, des céréales et comprenant une unité de méthanisation à la ferme. Gérard Guilbaud est membre du bureau Terrena, Secrétaire du Conseil ; Président de Terrena Grand Public, d’Edimag, Espace Terrena, du groupement Valiance et des Terrenales et administrateur des négoces et de la branche volailles Gastronome.

Philippe Martineau(55 ans) Agriculteur sur une exploitation agricole de 100 hectares, producteur de viande bovine (100 vaches allaitantes), de céréales et d’oies d’Anjou. Administrateur membre du bureau Terrena (en charge de la filière bovine), Président d’Elivia et membre du bureau de Ter’Elevage. Plusieurs autres mandats : Vice-président des filières bovines de Coop de France et membre de la conférence des Présidents d’Interbev et à la commission des abattoirs de FranceAgriMer, Trésorier d’ATM Ruminants, Vice-président de Boviloire, membre du Conseil GIE Filière bovine en Pays de Loire.

7 Jean-Yves Ménard(55 ans) Agriculteur sur une exploitation agricole de 300 hectares avec quatre associés dans le Gaec des Buissons à Saint-Lambert-la-Potherie (49), produisant du lait (1 Ml), des volailles, de jeunes bovins, des céréales, des semences céréales et fourragères. Développe actuellement un projet de micro-méthanisation sur l’exploitation. Administrateur membre du bureau Terrena (en charge de la filière volaille), Président de Gastronome, du Comité d’audit Terrena, du Comité Interprofessionnel du Poulet de Chair (CIPC), et référent BEA (Bien-Être Animal) pour Coop de France.

5 Dominique Chargé(50 ans) Agriculteur, avec trois associés et un salarié, sur une exploitation de 160 hectares avec irrigation à La Rouxière (44) comprenant 70 vaches laitières, 60 génisses, 1 200 m2 de bâtiments volailles label et 1 000 m2 de bâtiments volailles classiques. Cultive aussi le maïs, l’herbe et les céréales. Dominique Chargé est membre du bureau de Terrena (en charge de la filière lait), Président de Laïta et de la Fédération Nationale des Coopératives Laitières (FNCL).

8 Patrick Moron(57 ans) Agriculteur à Usseau (86). Sur les 200 hectares de l’exploitation, 170 sont consacrés à la culture de colza, blé, maïs, tournesol, luzerne et orge et 30 hectares en prairies, jachères et élevage équin. Patrick Moron est administrateur membre du bureau Terrena, Président de la commission production « marchés céréales » de Terrena Poitou, Vice-président de Terrena Poitou, membre du Conseil meunerie, du Conseil négoces, du Comité d’audit et membre du « Cercle d’experts de Lu Harmonie ».

6 Thierry Lambert(51 ans) Agriculteur en EARL familiale sur une exploitation porcine à Bouillé-Ménard (49) comprenant 220 truies et 106 hectares de cultures (blé, orge, triticale, maïs, colza). Thierry Lambert est membre du bureau Terrena, administrateur délégué à la production porcine, administrateur d’Aveltis, membre du Comité Régional Porcin (CRP) et de l’Union Régionale des Groupements de Producteurs (URCA).

Marcel Placet(58 ans) Agriculteur à Montreuil-sur-Maine (49) sur une exploitation agricole de 95 hectares, Marcel Placet est producteur de céréales (blé, maïs et colza) et éleveur de charolaises. Il est administrateur membre du bureau Terrena (en charge de la filière céréales) et Président d’Evélia, la branche meunerie du Groupe. Il exerce les fonctions de Vice-président du Groupe Terrena. Il est aussi membre du bureau Invivo.

2 Pierre Ducellier(55 ans) Pierre Ducellier est éleveur de vaches limousines à Lathus-Saint-Rémy (86). Il produit des broutards, des femelles finies et des animaux reproducteurs. Sur les 274 hectares de l’exploitation, 174 sont consacrés aux herbages et 100 aux productions de céréales et colza. Membre du bureau Terrena, Vice-président de Terrena, Président de Terrena Poitou et membre du bureau des commissions céréales, il exerce aussi les fonctions d’administrateur de Coop de France métiers du grain et de Vice-président du GLBV, groupement de producteurs du Limousin.

4 Olivier Chaillou(42 ans) Producteur de semences potagères, fourragères et maïs, échalote, pépinière fruitière et céréales sur 200 hectares à Charcé-Saint-Ellier (49), Olivier Chaillou possède également un élevage de poules pondeuses. Il est membre du bureau Terrena et Président du pôle Végétal spécialisé du Groupe Terrena. Il occupe également la présidence de Jouffray-Drillaud, Davodeau-Ligonnière et Ackerman, des commissions semences de maïs, semences potagères et de la commission semences céréales Terrena.

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Le Comité de direction de Terrena est composé de 12 directeurs autour de Maxime Vandoni, directeur général. Il comprend notamment les sept membres du Comité exécutif en charge du pilotage du groupe. Il examine les décisions relatives à la stratégie, au développement ou à l’organisation du groupe et à son pilotage d’ensemble.

Compositiondu comité de direction

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le comité de direction

9 Christophe Laederich Directeur général Gastronome

8 Guy Wermeister Directeur général Elivia

13 Hubert de Lauzon Directeur des productions végétales et de la distribution

7 Guillaume Mothe Directeur pôle Végétal spécialisé

6 Marc Diot Directeur contrôle de gestion

1 Maxime Vandoni(47 ans)Directeur général du Groupe TerrenaFormé à l’IPC Pau, titulaire d’un DEESMA et d’un 3e cycle de l’ESSEC, il a exercé différentes fonctions commerciales avant de rejoindre en 2001 le groupe Henkel et en 2005 le groupe Sodiaal, pour lequel il assurait la fonction de Directeur général de Candia et membre du Comité exécutif du groupe coopératif Sodiaal. Il a également été Président d’Orlait et de Syndilait, avant de prendre la direction générale de la coopérative et du Groupe Terrena en 2013.

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Cette structure de gouvernance pilote les principales filiales (majoritaires ou minori-taires) détenues par le Groupe en produc-tions végétales et en agroalimentaire.Depuis octobre 2013, deux instances de gouvernance opérationnelle ont été mises en place : le Comité exécutif et le Comité de direction du Groupe. Le premier est centré sur la stratégie et le développement de marchés nouveaux. Le second se consacre au suivi des plans

d’actions opérationnels, au partage de l’information et des projets clés et au suivi de la performance écono-mique. À cette occasion, plusieurs fonctions Groupe sont créées comme la direction des opérations, la direction des achats et la direction du dévelop-pement afin d’animer les forces vives de l’entreprise et d’améliorer la perfor-mance globale du Groupe en innovant chacun dans son domaine.

Le 2 juillet 2013, le Conseil d’admi-nistration de Terrena, réuni sous la présidence d’Hubert Garaud, a nommé Maxime Vandoni Directeur général de la coopérative et du Groupe. Il succède à Alain Guillemin qui assurait la direction générale depuis 2007. Ce même jour, le Conseil d’administration de Terrena a nommé Alain Guillemin administrateur indépendant du Conseil d’administration des filiales et participations Terrena.

12 Paul-Yves L’Anthoen(44 ans) Diplômé en agronomie de l’Université Laval à Québec et titulaire d’un Executive MBA d’HEC Paris, il a été responsable des marchés Canada et États-Unis pour le groupe Roullier, avant d’occuper plusieurs postes de direction au sein du groupe Glon-Sanders puis de diriger la centrale d’achat Seveal. Il a assuré la direction d’AgriHub jusqu’en 2013 avant d’intégrer Belchim Crop Protection comme Directeur des opérations. Il a rejoint le Groupe Terrena en 2014 comme Directeur du développement.

4 Alain Montembault(55 ans) Diplômé de l’université de Montpellier (PhD en Biochimie-Nutrition et DESS en gestion des entreprises). Il débute sa carrière de 1982 à 1984 comme chargé de recherche au Danemark. De 1985 à 2008, il occupe des fonctions de direction de R&D, Achats ou Marketing dans plusieurs sociétés du groupe Danone. En septembre 2008, il devient Directeur scientifique et R&D du Groupe Terrena puis, en 2013, Directeur R&D-Qualité-Achats.

11 Christophe Couroussé (42 ans) Ingénieur en agriculture de l’ESA d’Angers, il commence sa carrière à l’INRA de Nantes au Laboratoire d’Études et de Recherches en Économie avant de rejoindre la coopérative en 1997 pour prendre en charge l’animation coopérative. Il a intégré le Comité de direction du Groupe en 2008 comme Directeur de la communication et a pris la responsabilité du marketing stratégique en 2011.

10 Pierric Magnin(53 ans) Ingénieur diplômé de l’Isara Lyon, il a été Directeur des opérations de la société Blédina (groupe Danone) de 2001 à 2007, avant de devenir Directeur des opérations et membre du Comex du groupe coopératif Sodiaal. En 2011, il prend la direction générale de Nutribio, filiale dédiée à la fabrication et à la commercialisation de lait infantile en poudre, d’ingrédients laitiers et de produits diététiques, avant de rejoindre le Groupe Terrena en 2013 comme Directeur des opérations.

3 Philippe Grié(54 ans) Diplômé de l’université Paris V (DESS de psychologie du travail), il est chargé du recrutement à la BNP en 1986 avant d’intégrer le groupe Henkel pour exercer différentes fonctions (Directeur du recrutement, RRH, puis Directeur des affaires sociales). Il rejoint le groupe Soparind Bongrain en 2003 tout d’abord en tant que DRH Bongrain Gérard puis en tant que DRH Pays d’Europe centrale et orientale. Depuis 2008, il est Directeur des ressources humaines du Groupe Terrena.

2 Hubert de la Hamelinaye(58 ans) Formé à ENITIAA puis cycle de gestion des entreprises (HEC). Il a exercé différentes fonctions pendant 11 ans à l’UCANOR (Union des Coopératives de Normandie) sur les métiers de la nutrition animale avant de rejoindre le groupe Sanders pour lequel il assurait la direction générale des filiales du Groupe sur le Grand Ouest français. Il a rejoint Terrena en janvier 2000 où il occupe les fonctions de Directeur général adjoint et Directeur du pôle Amont.

5 Christian Vanhove(58 ans) Expert comptable de formation, il a commencé sa carrière par l’Expertise comptable et le Commissariat aux comptes au sein du cabinet K.P.M.G, avant de devenir Directeur administratif et financier de MATCH (150 supermarchés) en 1985. Il intègre le groupe Doux en 1992 où il supervise les D.A.F. européennes avant de participer à l’acquisition de la filiale brésilienne Frangosul et de superviser l’ensemble des D.A.F du Groupe en Europe et au Brésil. Depuis 2004, il est Directeur administratif et financier du Groupe Terrena.

le directeur général

le comité exécutiF

Page 14: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

rapport annuel 2013gOuVERNANCE

10 | terrena

une coopérativecréée par des agriculteurs

Construire l’avenir de Terrena avec détermination ne se conçoit que si le sens du projet Nouvelle Agriculture® est parfaitement aligné avec nos finalités et nos valeurs. L’éthique et le respect des quatre valeurs fondatrices de Terrena que sont l’engagement et la solidarité entre adhérents, le respect et la considération des salariés, la culture du client et, enfin, la création de valeur à long terme sont les bases d’un succès durable.

 aGriculteurs et salariés : un projet Qui rassembleLes salariés de Terrena sont fortement attachés au devenir de leur entreprise. une enquête récente est venue le confirmer. Les agriculteurs adhérents de Terrena ont perçu cette évolution et, par l’intermédiaire du Conseil d’administration, ont souhaité partager la même communauté de destin que les salariés en leur ouvrant le capital social de la coopérative. Cette volonté doit permettre de construire un nouveau modèle participatif s’appuyant sur le capital humain de l’entreprise privilégiant les échanges avec le Conseil d’administration et la direction.Ensemble, adhérents agriculteurs et salariés constituent les deux piliers de la coopérative. Tout cela résume l’essence même de la coopération. C’est le lieu qui relie les agriculteurs et les salariés dans une structure commune au service d’un projet.

repè

res

 un Homme, une VoixPour être adhérent, un agriculteur doit avoir son siège d’exploitation dans le territoire de la coopérative. Il s’agit d’une société de personnes et non de capital : un homme, une voix.

 terrena au cœur des territoiresL’animation de la vie coopérative est structurée autour de 500 réunions de « Bassins de vie » qui ont lieu chaque année avec les agriculteurs élus sur leur zone géographique. Cette organisation décentralisée garantit écoute et réactivité dans les décisions.

500 réunions de bassins de vie

91 %des salariés ont une imaGe positiVe de terrena

86 %s’y déclarent attacHés

96 %d’adHésion au projet nouVelle aGriculture®

L’assemblée du 31 janvier 2014 a rassemblé  l’ensemble des salariés de la coopérative.

* Enquête interne réalisée par l’institut de sondage TMO - Janvier 2013 

Page 15: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

rapport annuel 2013gOuVERNANCE

terrena | 11

sous l’impulsion d’Henri de la Bouillerie et du père Abbé de Bellefontaine, un groupe d’agriculteurs crée le syndicat Agricole d’Anjou.« Nous avons convié à y entrer tous ceux qui, sachant résister à de fatals entraînements, trop communs de nos jours, persistent à consacrer leur fortune, leur intelligence et leurs bras à la culture du sol, parce que tous, depuis le petit enfant qui garde le troupeau de son père, jusqu’au grand propriétaire dont l’influence, le crédit, les relations et les connaissances variées peuvent si puissamment contribuer au développement des intérêts agricoles dans le pays, tous ont des intérêts communs à soutenir, des devoirs réciproques à remplir ».

1887 : création de la coopérative

Page 16: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

12 | terrena

rapport annuel 2013CHIFFREs CLÉs 2013

1 452MILLIONsd’EuROs

dE CHIFFREd’AFFAIREs

1 228sALARIÉsEN 2013

La coopérative

répartition du  chiffre d’affaires 2013

À compter de 2013, l’ensemble des chiffres seront présentés  en soldes intermédiaires de gestion économique (SIE).

Autres

2,3 %

28,1 %

Productions végétales

29,3 %

Productions animales

Nutrition animale 17,6 %

Distribution et agrofournitures 12,8 %

Lait

9,9 %

compte de résultat en m€ 2013 2012 2011

Chiffre d’affaires 1 451,9 1 342,3 1 279,7

résultat opérationnel 11,0 17,2 12,4

résultat net 14,9 20,8 22,6

Capacité d’autofinancement 26,6 28,4 27,0

chiffres clés2013

Page 17: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

terrena | 13

rapport annuel 2013CHIFFREs CLÉs 2013

12 159sALARIÉsEN 2013

4 668MILLIONsd’EuROs

dE CHIFFREd’AFFAIREs

Le Groupe Terrena

répartition du chiffre d’affaires 2013 par pôle d’activités

compte de résultat en m€ 2013 2012 2011

Chiffre d’affaires 4 667,6 4 445,9 4 316,8

résultat opérationnel 13,4 5,4 18,9

résultat net 16,7 10,9 20,7

Capacité d’autofinancement 81,5 62,4 77,2

45,2 %

Pôle Amont

5,5 %

Pôle Végétal spécialisé

38,6 %

Pôle Produits carnés

Divers 0,1 % 10,6 %

Alliances

Page 18: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

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rapport annuel 2013dEs ACTIONs CONCRèTEs

se développeren créant de la valeur pour nos adHérents et nos clients

 siGnature d’un partenariat aVec système uTerrena et le distributeur système u ont signé un partenariat qui porte sur la production et la commercialisation de porc « Nouvelle Agriculture® ». système u commercialisera les produits frais issus de 50 000 porcs produits avec une alimentation « Bleu-Blanc-Cœur » (oméga 3), sans OgM, avec une origine France. Les contrats sont signés pour trois ans renouvelables. Les éleveurs s’engagent à mettre en place un plan de réduction des antibiotiques en élevage. 24 références de produits seront distribuées.

la signature d’un contrat de partenariat avec système u s’inscrit dans l’émergence de nouvelles relations commerciales avec

la grande distribution sur la co-construction

 daWn meats et terrena entrent en néGociations exclusiVes en Vue d’une  prise de participation minoritaire dans eliVia, filiale Viande boVine de terrenaLes Conseils d’administration de dawn Meats et de Terrena confirment être entrés en négociations exclusives. Ces négociations pourraient déboucher sur une prise de participation minoritaire par dawn Meats (un leader de la viande rouge en Irlande et au Royaume-uni, exportant dans plus de 40 pays) dans Elivia, numéro 2 de la viande bovine en France et filiale de Terrena. Les activités viande bovine de Terrena et de dawn Meats présentent des tailles proches et sont complémentaires sur leurs marchés respectifs. Les deux groupes partagent une même vision stratégique orientée autour de trois objectifs : la qualité, l’amélioration de la performance et le développement commun de nouvelles opportunités commerciales, en particulier sur le marché européen.

Terrena est résolument tournée vers l’avenir pour conforter l’activité de ses adhérents, accompagner la modernisation de ses filières et leur donner la compétitivité nécessaire.

De gauche à droite : Hubert Garaud, Président de Terrena, Serge Papin, Président de Système U et Guy Wermeister, Directeur général d’Elivia

actions concrètes

Page 19: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

terrena | 15

rapport annuel 2013dEs ACTIONs CONCRèTEs

 Gastronome, la brancHe Volaille de terrena, siGne un partenariat aVec Kfc francegastronome, 1er groupe coopératif volailler français, filiale de Terrena et KFC France ont signé à Paris, dans l’un des 150 restau rants de l’enseigne, un partenariat. Ce dernier concerne l’approvisionnement en viande de poulets (filets, aiguillettes et ailes de poulets) à hauteur de 2 000 tonnes la première année. Il est conclu pour une durée de deux ans. Ce contrat marque une nouvelle étape du développement de gastronome Professionnels, entité créée en 2007 pour développer le « B to B ». Les volumes commercialisés ont été multipliés par trois en cinq ans et atteignent 30 000 tonnes. « Ce développement a été réalisé essentiellement avec la restauration qu’elle soit collective ou commerciale et dans toutes ses composantes, y compris le haut de gamme. »

 Val nantais et terrena enGaGent un projet de fusionLes Conseils d’administration des coopératives Val Nantais et Terrena ont décidé d’amorcer la fusion de leur coopérative. Cette fusion pourrait intervenir dès la fin du premier semestre 2014. Elle est soumise à l’accord préalable de leurs assemblées générales respectives et à l’autorisation de l’autorité de la concurrence.Pour Terrena, l’intégration du métier des légumes, dont la coopérative était absente, participe d’une volonté d’être présent sur l’ensemble des secteurs de l’alimentation dans un souci d’équilibre entre productions végétales et productions animales. Le marché global des légumes stagne, mais avec une tendance haussière de la 1ère gamme élaborée et le développement du segment mélanges de salades de la 4e gamme (+ 25 %).Terrena pourra, avec Val Nantais, développer les produits « Nouvelle Agriculture® » sur l’ensemble de la table alimentaire et apporter ainsi à ses clients une gamme de produits innovante sur un marché en pleine mutation.un partenariat structurant avec le groupe bonduelledepuis 2008, Val Nantais travaille en partenariat avec le groupe Bonduelle, leader mondial du légume prêt à l’emploi (1,9 Mds de CA, 57 sites de production industriels et agricoles dans 12 pays). Ce dernier s’appuie sur les capacités de production de salades des adhérents de Val Nantais ainsi que sur l’outil industriel de 4e gamme Val Nantais Conditionnement. Le rapprochement avec Terrena permettra de renforcer les synergies et ouvre des perspectives nouvelles de développement, en particulier sur le territoire du grand Ouest.

regrouper nos forces pour innover et proposer

aux consommateurs des produits de qualité

issus de la nouvelle agriculture®

un lieu de découverte des produits Nouvelle Agriculture® et de ses filières agricoles, mais aussi une occasion de rendez-vous entre les agriculteurs de la coopérative et les consommateurs. Certains contacts ont aussi permis d’envisager des collaborations à créer, renouveler, prolonger.

 la nouVelle aGriculture® : un stand au sia paris 2014Pour la première fois de son histoire, Terrena participait au salon International de l’Agriculture au Parc des Expositions de Paris, porte de Versailles. son stand baptisé « L’école de la Nouvelle Agriculture® » n’était pas seulement

Page 20: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

La RSE est une vision de la performance globale

d’une entreprise autour des 4 axes majeursdu développement durable

La rentabilité est indispensable pour continuer à exister et à investir.

L’économique

Les salariés sont notre première richesse, le bien-être au travail est donc une clé de réussite pour tous.

Le social

Nous sommes en interaction permanente avec la société

civile au travers de nos activités. Les entreprises qui

sont à l'écoute des parties prenantes et qui relèvent le défi

de répondre aux attentes sociétales sont pour nous les

entreprises d’avenir.

Le sociétal

Du champ à l’assiette, nos activités reposent sur l’utilisation de ressources naturelles. Notre capacité à exister demain dépend de la façon

dont nous saurons les utiliser. Notre conviction : l’environnement doit être considéré comme un levier d’innovation et non comme une contrainte.

L’environnement

la rse pour terrena, c’est :

16 | terrena

rapport annuel 2013TERRENA, uNE COOPÉRATIVE AgRICOLE REsPONsABLE

terrena,une coopérativeagricole responsable

Terrena s’engage dans une démarche de Responsabilité sociétale de l’Entreprise (RsE). Il s’agit d’une démarche de progrès de la performance globale de la coopérative. une initiative qui implique les parties prenantes dans le processus.

La Nouvelle Agriculture® est le moteurde Terrena, elle incarne le projet stratégique. La RsE vise à renforcer ce projet dans une démarche de progrès de la performance globale. Terrena travaille à la définition et au pilotage d’indicateurs de cette performance globale. L’objectif est d’améliorer, en lien avec les parties prenantes internes et externes, et donc la société tout entière, l’impact de l’entreprise.

La Nouvelle Agriculture® est l’expression même de la responsabilité sociétale de Terrena. depuis 2008, la coopérative fait évoluer ses pratiques agricoles. Elle est très engagée aux côtés de ses adhérents agriculteurs afin de leur permettre de valoriser durablement et de façon performante leurs productions.

rse

Page 21: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

2013 Cadrage du projet RSE en interne par un comité de pilotage Groupe

2014 Lancement officiel de la démarche RSEFocus sur les activités de la coopérative Terrena

2008 Cadre de référence stratégique «Terrena Vision 2015» basé sur l’AEI

2011 Terrena lance la Nouvelle Agriculture avec l’AEI comme socle technologique

une dynamique économique partagée (Chiffres 2013)

la rse terrena : quand et comment ?

CHIFFRE D’AFFAIRESCONSOLIDÉ

4 668 M€

RÉSULTAT NETCONSOLIDÉ

16,6 M€

SALARIÉS Salaires bruts versés 385,7 M€ Charges patronales 134,9 M€

AGRICULTEURS COOPÉRATEURSAchats aux adhérents

AMORTISSEMENTSCoût de l’outil de production

AUTRES FOURNISSEURSMatières premières, transport, énergies, emballages

BANQUESCoût net des emprunts

ÉTAT & COLLECTIVITÉSImpôts et taxes versés

TERRENA

Part réinvestie dansl’entreprise

14,1 M€

1,0 M€

68 M€ 3 299 M€

723 M€

49 M€

521 M€

Ventes auxCLIENTS EXTERNES

4 236 M€

Ventes auxAGRICULTEURS

COOPÉRATEURS

432 M€

AGRICULTEURSCOOPÉRATEURS

Part redistribuée aux adhérents(votée en Assemblée générale)

2,5 M€

Le dynamisme de Terrena bénéficie à tout un écosystème. Le chiffre d’affaires généré par le groupe permet un partage de valeurs avec différentes parties prenantes et contribue à l’activité économique locale et nationale. une part du résultat net est redistribuée aux adhérents agriculteurs et l’autre est réinvestie dans le développement des activités afin de les pérenniser.

terrena | 17

rapport annuel 2013TERRENA, uNE COOPÉRATIVE AgRICOLE REsPONsABLE

la nouvelle agriculture®

est l’expression même de

la responsabilité sociétale

de terrena

Ce premier exercice est l’occasion de mettre en place l’organisation de la collecte des informations des nombreuses actions déjà menées dans les métiers et les activités de la coopérative. Il est essentiel d’être capables d’intégrer continuellement et rapidement le changement. La RsE structure une démarche d’écoute des enjeux dans tous les domaines (économiques, sociétaux, sociaux, environnementaux). Elle doit être utilisée comme un levier d’efficacité et de performance. C’est pourquoi l’évolution d’indicateurs sera suivie dans la durée.

Page 22: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

S’engager pour la biodiversitéauprès des pouvoirs publics

· Engagement volontaire de Terrena, pour 2013-2016, reconnu par le ministère de l’Écologie : programme de 21 actions.

Favoriser le débat, la formation et l’émergence de nouvelles connaissances

· Terrena, sponsor financier et partenaire de l’association AEI, présidée par Michel Griffon, agronome et économiste qui a été Président du Conseil scientifique du Fonds Français pour l’environnement mondial puis Directeur général adjoint de l’ANR (15).· Création d’une chaire école - entreprise dédiée à l’AEI, avec Agrocampus Ouest, Groupe ESA et ONIRIS (plus d’1 million d’euros sur 5 ans investi par Terrena, Agrial et Triskalia).· Partenaire de la chaire d’enseignement et de recherche d’AgroParistech pour la gestion durable de la demande et de la supply-chain.. Mise en place de comités d’experts scientifiques pour accompagner Terrena.

Partenariat historique avec AFDI (14)

Pays de la Loire (aide aux paysans de pays en développement)

Promouvoir les connaissancessur l’AEI auprès des enfants

· Interventions de binômes salarié/agriculteur dans des écoles de la Vienne et des Deux-Sèvres. · Création d’un jeu de sensibilisation aux enjeux de la biodiversité en agriculture.

S’impliquer pour l’insertion professionnelle

· Partenariat avec le réseau d’insertion professionnelle ETAP (10). · Convention avec Pôle emploi 44.· Partenariat avec les Restos du cœur du Maine-et-Loire (11).

· Engagement pour l’apprentissage et/ou la professionnalisation, en partenariat avec des ècoles de formation supérieure.· Relations avec des partenaires clés : Agro-Campus Ouest, Groupe ESA, ONIRIS, lycées agricoles...

Favoriser l’accueil et l’emploides jeunes et des seniors

Insertion : 46 contrats signés,5 évaluations en milieu de travail,

4 parrainages et entretiens professionnels (1)

LA RSE, DÉJÀ EN MARCHE CHEZ TERRENA

Accompagner la performance technique et économiquede nos adhérents

. Plus de 110 000 visites en exploitation par an par les conseillers Terrena pour améliorer la performance technique et économique (3).. Accompagner les agriculteurs dans l’expérimentation et le développement d’innovations AEI sur leurs exploitations. Favoriser le bien-être animal.. Réduire les antibiotiques par une meilleure maîtrise des techniques d’élevage.

Pérenniser l’activité de nos adhérents

. 7,2 millions d’euros de retours financiers à 7 868 agriculteurs (1).

. 8,8 millions d’euros d’avance de trésorerie à 728 adhérents (2).

. 270 jeunes agriculteurs accompagnés dans le cadre de la bourse Horizon (1).. 269 cautions aux côtés de nos adhérents pour un montant de 12,7 millions d’euros (2).

60 agriculteurs Sentinelles de la terre®,expérimentateurs et diffuseurs

de Solutions Nouvelle Agriculture

Reconnaissance du bien-être animal pour les Fermiers d’Ancenis avec le Poulet d’or 2010 décerné par CIWF (9)

3,575 millions d’euros/an investis en R&D pour l’AEI

5 795 heures de formation (5)

des collaborateurs pourl’AEI et la NA (2012-2013)

95% des adhérents satisfaits ou très satisfaits de leur

collaboration avec Terrena (6)

Lancement du Lapin Nouvelle Agriculture®, élevé sans antibiotiques (4)

AEI : Agriculture Écologiquement Intensive

NA : Nouvelle Agriculture®

Réduire les impacts surl’environnement

. Limiter le recours aux intrants non renouvelables et chimiques grâce notamment aux Solutions-NA : Fongipro, Farmstar Expert®.... S’allier pour trouver des solutions innovantes dans la gestion de l’eau (ONOVA) et des déchets (VALDIS, BIOGASYL).. 98 points de collecte pour valoriser les déchets agricoles de 11 497 apporteurs soit 1 932 tonnes de plastiques recyclées (2) avec ADIVALOR (8).

1er prix européen de l’innovation coopérative, catégorie «durabilité - efficacité d’utilisation des ressources» (1)

-14% d’utilisation de fongicides avec la Solution-NA Fongipro (outil de pilotage en céréales d’hiver basé sur la prévision de l’évolution des maladies) (7)

Recrutements : 83 embauches en CDI,90 stagiaires, 37 contrats d’apprentissage,

608 contrats saisonniers-étudiants (19)

Ouverture du capital social aux salariés en 2014

91% des salariés ont une image positive de Terrena. 86% s’y déclarent attachés (12)

34 657 heures de formation (19)

(soit 2 fois plus que l’obligation légaleen termes d’investissement)

1ère coopérative française à afficher la Classe Carbone®

des aliments en nutrition animale

Réduire notre empreinteenvironnementale

· Réduction de la consommation énergétique de nos usines de nutrition animale : - 4,2 % de consommation d’électricité à la tonne produite entre 2009 et 2012 (20). · Réduction significative de la consommation en carburant pour le transport entre 2009 et 2012 : - 5,8% pour la consommation moyenne et - 7% pour la consommation de carburant rapportée à la tonne d’aliments transportée (21).

Priorité à la préventionsanté & sécurité

· Un service dédié à la prévention et une politique sécurité Groupe.· 14 commissions Prévention Santé Sécurité (17), en lien avec 2 CHSCT (18).· Baisse de - 20% des accidents du travail avec arrêt entre 2010 et 2012, et 6031 heures de formation sécurité (19).

Des produits alimentaires accessibleset de qualité

· Mise en place de filières de productions non-OGM.· Approvisionnement des grandes surfaces et restaurations collectives en produits locaux et de proximité.· Lancement de filières nutrition avec Bleu-Blanc-Cœur et D’Anvial®. · Croissance continue de l’offre en produits bio (viandes, farines...).. Déploiement d’un outil de diagnostic de la qualité nutritionnelle des produits.· Lancement du label marque «La Nouvelle Agriculture».

Terrena nourritplus de 28 millionsde personnes (16)

Investir dans l’AEI pour la Nouvelle Agriculture

. 23 Solutions-Nouvelle Agriculture (NA) utilisées par 10 864 agriculteurs (7).. Les Terrenales (2010 et 2012) : sensibilisation de 15 000 visiteurs à l’AEI et la NA. . Diffusion du magazine Horizon à 7 000 abonnés.

Créer un environnement de travail épanouissant

· Accords : · Relatifs aux risques psychosociaux et au bien-être au travail (UES Terrena), · Égalité homme/femme (UES Terrena et Groupe), · Intergénérationnnel (Groupe).

· Démarche de Gestion Prévisionnelle de l’Emploi et des Compétences.· École de professionnalisation managériale, avec le CNAM (13) des Pays de la Loire. · Mise à disposition d’une micro-crèche inter-entreprises.· Formalisation de la Charte éthique de Terrena.. Parcours d’accueil et d’intégration des nouveaux salariés.

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rapport annuel 2013TERRENA, uNE COOPÉRATIVE AgRICOLE REsPONsABLE

Page 23: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

S’engager pour la biodiversitéauprès des pouvoirs publics

· Engagement volontaire de Terrena, pour 2013-2016, reconnu par le ministère de l’Écologie : programme de 21 actions.

Favoriser le débat, la formation et l’émergence de nouvelles connaissances

· Terrena, sponsor financier et partenaire de l’association AEI, présidée par Michel Griffon, agronome et économiste qui a été Président du Conseil scientifique du Fonds Français pour l’environnement mondial puis Directeur général adjoint de l’ANR (15).· Création d’une chaire école - entreprise dédiée à l’AEI, avec Agrocampus Ouest, Groupe ESA et ONIRIS (plus d’1 million d’euros sur 5 ans investi par Terrena, Agrial et Triskalia).· Partenaire de la chaire d’enseignement et de recherche d’AgroParistech pour la gestion durable de la demande et de la supply-chain.. Mise en place de comités d’experts scientifiques pour accompagner Terrena.

Partenariat historique avec AFDI (14)

Pays de la Loire (aide aux paysans de pays en développement)

Promouvoir les connaissancessur l’AEI auprès des enfants

· Interventions de binômes salarié/agriculteur dans des écoles de la Vienne et des Deux-Sèvres. · Création d’un jeu de sensibilisation aux enjeux de la biodiversité en agriculture.

S’impliquer pour l’insertion professionnelle

· Partenariat avec le réseau d’insertion professionnelle ETAP (10). · Convention avec Pôle emploi 44.· Partenariat avec les Restos du cœur du Maine-et-Loire (11).

· Engagement pour l’apprentissage et/ou la professionnalisation, en partenariat avec des ècoles de formation supérieure.· Relations avec des partenaires clés : Agro-Campus Ouest, Groupe ESA, ONIRIS, lycées agricoles...

Favoriser l’accueil et l’emploides jeunes et des seniors

Insertion : 46 contrats signés,5 évaluations en milieu de travail,

4 parrainages et entretiens professionnels (1)

LA RSE, DÉJÀ EN MARCHE CHEZ TERRENA

Accompagner la performance technique et économiquede nos adhérents

. Plus de 110 000 visites en exploitation par an par les conseillers Terrena pour améliorer la performance technique et économique (3).. Accompagner les agriculteurs dans l’expérimentation et le développement d’innovations AEI sur leurs exploitations. Favoriser le bien-être animal.. Réduire les antibiotiques par une meilleure maîtrise des techniques d’élevage.

Pérenniser l’activité de nos adhérents

. 7,2 millions d’euros de retours financiers à 7 868 agriculteurs (1).

. 8,8 millions d’euros d’avance de trésorerie à 728 adhérents (2).

. 270 jeunes agriculteurs accompagnés dans le cadre de la bourse Horizon (1).. 269 cautions aux côtés de nos adhérents pour un montant de 12,7 millions d’euros (2).

60 agriculteurs Sentinelles de la terre®,expérimentateurs et diffuseurs

de Solutions Nouvelle Agriculture

Reconnaissance du bien-être animal pour les Fermiers d’Ancenis avec le Poulet d’or 2010 décerné par CIWF (9)

3,575 millions d’euros/an investis en R&D pour l’AEI

5 795 heures de formation (5)

des collaborateurs pourl’AEI et la NA (2012-2013)

95% des adhérents satisfaits ou très satisfaits de leur

collaboration avec Terrena (6)

Lancement du Lapin Nouvelle Agriculture®, élevé sans antibiotiques (4)

AEI : Agriculture Écologiquement Intensive

NA : Nouvelle Agriculture®

Réduire les impacts surl’environnement

. Limiter le recours aux intrants non renouvelables et chimiques grâce notamment aux Solutions-NA : Fongipro, Farmstar Expert®.... S’allier pour trouver des solutions innovantes dans la gestion de l’eau (ONOVA) et des déchets (VALDIS, BIOGASYL).. 98 points de collecte pour valoriser les déchets agricoles de 11 497 apporteurs soit 1 932 tonnes de plastiques recyclées (2) avec ADIVALOR (8).

1er prix européen de l’innovation coopérative, catégorie «durabilité - efficacité d’utilisation des ressources» (1)

-14% d’utilisation de fongicides avec la Solution-NA Fongipro (outil de pilotage en céréales d’hiver basé sur la prévision de l’évolution des maladies) (7)

Recrutements : 83 embauches en CDI,90 stagiaires, 37 contrats d’apprentissage,

608 contrats saisonniers-étudiants (19)

Ouverture du capital social aux salariés en 2014

91% des salariés ont une image positive de Terrena. 86% s’y déclarent attachés (12)

34 657 heures de formation (19)

(soit 2 fois plus que l’obligation légaleen termes d’investissement)

1ère coopérative française à afficher la Classe Carbone®

des aliments en nutrition animale

Réduire notre empreinteenvironnementale

· Réduction de la consommation énergétique de nos usines de nutrition animale : - 4,2 % de consommation d’électricité à la tonne produite entre 2009 et 2012 (20). · Réduction significative de la consommation en carburant pour le transport entre 2009 et 2012 : - 5,8% pour la consommation moyenne et - 7% pour la consommation de carburant rapportée à la tonne d’aliments transportée (21).

Priorité à la préventionsanté & sécurité

· Un service dédié à la prévention et une politique sécurité Groupe.· 14 commissions Prévention Santé Sécurité (17), en lien avec 2 CHSCT (18).· Baisse de - 20% des accidents du travail avec arrêt entre 2010 et 2012, et 6031 heures de formation sécurité (19).

Des produits alimentaires accessibleset de qualité

· Mise en place de filières de productions non-OGM.· Approvisionnement des grandes surfaces et restaurations collectives en produits locaux et de proximité.· Lancement de filières nutrition avec Bleu-Blanc-Cœur et D’Anvial®. · Croissance continue de l’offre en produits bio (viandes, farines...).. Déploiement d’un outil de diagnostic de la qualité nutritionnelle des produits.· Lancement du label marque «La Nouvelle Agriculture».

Terrena nourritplus de 28 millionsde personnes (16)

Investir dans l’AEI pour la Nouvelle Agriculture

. 23 Solutions-Nouvelle Agriculture (NA) utilisées par 10 864 agriculteurs (7).. Les Terrenales (2010 et 2012) : sensibilisation de 15 000 visiteurs à l’AEI et la NA. . Diffusion du magazine Horizon à 7 000 abonnés.

Créer un environnement de travail épanouissant

· Accords : · Relatifs aux risques psychosociaux et au bien-être au travail (UES Terrena), · Égalité homme/femme (UES Terrena et Groupe), · Intergénérationnnel (Groupe).

· Démarche de Gestion Prévisionnelle de l’Emploi et des Compétences.· École de professionnalisation managériale, avec le CNAM (13) des Pays de la Loire. · Mise à disposition d’une micro-crèche inter-entreprises.· Formalisation de la Charte éthique de Terrena.. Parcours d’accueil et d’intégration des nouveaux salariés.

terrena | 19

rapport annuel 2013TERRENA, uNE COOPÉRATIVE AgRICOLE REsPONsABLE

Page 24: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

20 | terrena

rapport annuel 2013LA NOuVELLE AgRICuLTuRE

itinéraire d’une solution-na

7 experts dédiés à la recherche et à l’innovation aeiUne équipe de sept personnes composées d’ingénieurs et de vétérinaires, assure une veille des innovations agricoles et travaille en étroite collaboration avec les activités de la coopérative à l’émergence de nouvelles solutions. Elle est présente auprès des organismes de recherche, des réseaux scientifiques, des pôles de compétitivité et appuie les agriculteurs Sentinelles de la terre® dans la mise en œuvre des expérimentations jusqu’à leur validation en Solutions-NA.

8 domaines de recherchepour produire plus et mieux avec moins :

l’agriculture écologiquement intensive

23 solutions-na, fruit de la recherche et de l’innovation Terrena

60 sentinelles de la terre®

Les sentinelles de la terre® sont des agriculteurs adhérents de Terrena qui ont le goût de l’innovation et qui ont choisi de s’engager activement dans le développement des solutions de la Nouvelle Agriculture® (solutions-NA). Les sentinelles de la terre® sont une source d’idées innovantes.

la nouvelle

Agriculture®

La Nouvelle Agriculture®, c’est : >> nos agriculteurs organisés en coopérative, véritables sentinelles

de la terre. Ils testent en situation réelle sur leur exploitation, des solutions nouvelles pour faire évoluer les pratiques agricoles ;

>> l’Agriculture Écologiquement Intensive comme socle technologique ;

>> la Nutrition santé comme bénéfice pour les consommateurs.

Nutrition et protections végétales

Outils et machines agricoles

Santé et nutrition animale

Gestion de l’eau

Préservation du sol

Biodiversité

Biomasse

Bâtiment

na®

Page 25: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

terrena | 21

rapport annuel 2013LA NOuVELLE AgRICuLTuRE

 porc naConcrètement, le porc Nouvelle Agriculture®, c’est :

>> un animal nourri selon le cahier des charges Bleu-Blanc-Cœur,

>> une alimentation en céréales issues des Pays de Loire ou des départements limitrophes,

>> des porcs nourris sans sojaet sans OGM (< 0,9 %),

>> un lien direct entre agriculteurs et consommateurs grâce à une filière raccourcie.

Les éleveurs travaillent quotidiennement à l’amélioration de leur cahierdes charges et sur un plan de progrèsavec des engagements sur la durée, incluant notamment les notions de bien-être animal et d’enrichissement du milieu.

 lapin naConcrètement, le lapin Nouvelle Agriculture®, c’est :

>> un cahier des charges précis du sevrage à l’enlèvement,

>> des lapins nourris avec de la luzerne et des graines de lin (selon le cahier des charges Bleu-Blanc-Cœur),

>> des lapins nourris sans OGM (< 0,9 %) et élevés sans antibiotiques.

Les bienfaits de la viande de lapin Nouvelle Agriculture®

Le lapin Nouvelle Agriculture®, à traversle recours notamment à la luzerne et aux graines de lin dans l’alimentation animale, permet d’être plus en adéquation avec les recommandations nutritionnelles françaises : amélioration des apports en oméga 3 (environ 3 fois plus que le lapin standard), amélioration du rapport oméga 6/oméga 3 (autour de 2 à 3 au lieude 7 à 8 pour le lapin standard), et limitation des apports en acides gras saturés.

 rendre accessibles au plus Grand nombre de consommateurs des produits de Qualité issus de cette aGriculture, c’est tout le sens du label marQue « na »

événement 28-29 mai 2015

les terrenales (2010 et 2012)

15 000 visiteurs

« Les Terrenales » sont le rendez-vous mondial de l’Agriculture Écologiquement Intensive. Destinées aux agriculteurs et professionnels agricoles, chercheurs, biologistes, agronomes… elles sont le lieu de partage de nouvelles techniques et d’explorations des futures innovations AEI.

bleu-blanc-cŒur

En association avec Bleu-Blanc-Cœur, la Nouvelle Agriculture® promeut une agriculture responsable à vocation santé, qui s’attache à mieux prendre en compte les objectifs environnementaux et nutritionnels dans les productions et donc dans ses produits. Ces améliorations nutritionnelles sont garanties par le suivi du cahier des charges Bleu-Blanc-Cœur, qui assure une production en adéquation avec les recommandations nutritionnelles françaises et les besoins des consommateurs.

>> une amélioration des apports en oméga 3

>> une réduction des apports en oméga 6

>> une limitation des apports en acides gras saturés

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rapport annuel 2013VALORIsER LEs PROduCTIONs AgRICOLEs gRâCE à L’INNOVATION

valoriser les productionsagricoles grâce à l’innovation

 terVet : baisse des maladies collectiVesLa solution-NA Ter’vet est une démarche d’accompagnement et de conseils vétérinaires pour comprendre, anticiper et prévenir l’impact des pathologies collectives en élevage ruminant (respiratoires, digestives, mammaires,…) sur le revenu et le niveau de production de viande ou de lait. Ces démarches permettent d’investir dans la prévention sanitaire en élevage et d’utiliser de façon raisonnée les médicaments.

 niléa pour économiser l’eauOutil d’aide au pilotage de l’irrigation du maïs à la parcelle, Niléa permet de visualiser en temps réel l’évolution de l’état hydrique du sol à différentes profondeurs. Il permet de déterminer la date de déclenchement de l’irrigation et la dose à apporter tout au long du cycle de la culture.

r & d

 eco-conduite : jusQu’à - 20 % de consommation de carburantEco-conduite by générium est une formation sur deux jours alliant pratique et théorie en vue de réduire la consommation de carburant : >> un atelier de conduite,

simulation de transport,>> des démonstrations de guidage,

passage au banc d’essai et des simulations d’optimisations du parcellaire,

>> des conseils sur l’attelage, la pression des pneumatiques, le lestage, le régime moteur, l’entretien et la qualité du carburant,

>> des échanges sur l’intérêt des nouvelles technologies : boîte de vitesse, prise de force, système de dépollution.

« grand palace » est une nouvelle génération de bâtiments spécialisés pour l’engraissement de jeunes bovins. sa nouvelle version intègre des innovations telles que charpente en chapelle, dôme faîtière pour optimiser la ventilation et offrir un éclairage zénithal meilleur qu’avec les couvertures à panneaux translucides. des racleurs électriques et automatiques simplifient le travail. un couloir à double circulation avec passage d’homme est placé à l’extérieur pour faciliter les interventions. globalement, les coûts de fonctionnement et de temps de travail sont diminués jusqu’à + 40 % par rapport à la génération de bâtiments antérieure.

bâtiment « grand palace » : + 40 % d’eFFicacité

La mission première de Terrena est d’aider les agriculteurs à faire évoluer leurs modes de production en mettant en place des démarches basées sur l’innovation. une solution-NA répond à cinq critères majeurs :>> maintenir ou améliorer la performance technique et économique de l’exploitation,>> limiter le recours aux intrants non renouvelables et chimiques par

des alternatives fondées sur des fonctionnalités naturelles,>> conduire à une limitation mesurable des impacts sur l’environnement,>> reposer sur une innovation,>> avoir été testée par des agriculteurs sentinelles de la terre®.

23 solutions-na

Page 27: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

terrena | 23

rapport annuel 2013VALORIsER LEs PROduCTIONs AgRICOLEs gRâCE à L’INNOVATION

 ter’alerte : des sondes tHermiQues auriculaires pour les boVinsLa solution-NA Ter’alerte est une sonde thermique auriculaire permettant de détecter les poussées de fièvre, qui représentent 78 % des pathologies et sont à ce jour mal détectées. Le signe clinique est une montée en température, qui dure entre six et quarante-huit heures. La sonde prend la température de l’animal tous les quarts d’heure. si elle est supérieure à 39,5 degrés, une led se met à clignoter. La sonde, reliée à une boucle fixée à l’oreille des broutards, permet de mieux gérer les troubles respiratoires en engraissement. Les boucles sont retirées après trente jours d’utilisation.

préparer demain

Terrena est partenaire de la chaire école-entreprise dédiée à l’Agriculture Écologiquement Intensive (AEI) et sponsor de l’Association internationale pour une AEI. L’ambition est de former les actuels et futurs acteurs du monde agricole, agriculteurs et salariés, et de développer une recherche performante sur les innovations de l’AEI.

 consélio : des conseils tracésConsélio permet à l’agriculteur d’accéder à toutes  ses données techniques et réglementaires d’un seul clic. Les agriculteurs le savent bien : la gestion des documents à présenter en cas de contrôles PAC peut vite s’avérer compliquée et fastidieuse. Et c’est un des nombreux points qui complexifient l’administration de leur exploitation et leur font perdre du temps. Pour Terrena, ce temps est désormais révolu. Avec Consélio, la coopérative propose une solution qui simplifie le quotidien des agriculteurs. à partir d’un seul espace – l’extranet Terciel – l’agriculteur accède à ses préconisations phytosanitaires tracées et archivées, saisit ses interventions réalisées et prend connaissance des conseils provenant de ses outils d’aide à la décision. Chaque conseil est justifié et fondé sur les solutions testées chaque année par les agronomes de la coopérative sur plus de 12 000 parcelles d’essais. L’agriculteur tire ainsi le meilleur parti de l’expertise et de l’innovation Terrena. Il bénéficie également avec Consélio d’une sécurité réglementaire accrue en ayant l’assurance d’une préconisation phyto-contrôlée informatiquement (vingt points de contrôle par exemple, pour un désherbage de post-levée en maïs).

Plus de 500 000 hectares de SAU concernés150 000 préconisations phytosanitaires ont été saisies dans l’outil de traçabilité pour 40 000 parcelles concernées, représentant une superficie de 173 000 hectares. Plus de 500 000 hectares de sAu (surfaces agricoles utiles) sont concernés.

une équipe de 100 personnes regroupées au sein

de terrena innovation la cuisson-extrusion, bénéfiQue 

aux animaux et aux consommateursTerrena (51 %), Valorex (25 %) et sofiprotéol (24 %) ont inauguré, le 11 février 2014 à Ingrandes-sur-Vienne, l’usine Ekoranda, dédiée à la fabrication d’aliments fondée sur la cuisson extrusion. L’extrusion permet de fabriquer des concentrés enrichis en matières grasses. Cela à partir d’un mélange constitué pour plus de la moitié de graines oléagineuses. La cuisson-extrusion des graines produit des aliments plus digestes. Ce pilotage de l’écosystème ruminal par la nutrition est l’une des nouvelles pistes de la zootechnie. Il vise une meilleure efficacité des rations et par là une réduction des émissions de méthane. Elle augmente aussi le transfert en l’état des acides gras insaturés de la ration, riche en oméga 3, jusque dans le lait et la viande. L’investissement de 2 millions d’euros vise une production annuelle de 25 000 tonnes d’aliments. L’approvisionnement de l’usine inclut en majorité des matières premières françaises et même de proximité : lin, lupin, féverole… L’objectif de Terrena est de cultiver 3 000 hectares de lin et 500 à 600 hectares de lupin. Ekoranda servira d’outil de recherche pour la mise au point de nouvelles formules et présentations alimentaires.>> L’unité d’extrusion>> Des pépites de céréales extrudées pour les jeunes veaux>> Cet aliment contient plus de 50 % de graines oléagineuses

tropHées territoires innovation pays de la loire 2013

Terrena met l’accent depuis plusieurs années sur une Agriculture Écologiquement Intensive. Parmi les récompenses qui lui ont été attribuées récemment à ce titre figurent le Prix européen Cogeca pour l’innovation coopérative 2012 et un Trophée territoire Innovation Pays de Loire 2013. Ces prix récompensent les produits et des services estampillés par Terrena « Solutions-Nouvelle Agriculture® », des solutions qui permettent aux agriculteurs de gagner en efficacité économique tout en préservant l’écosystème.

Page 28: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014
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Pôle amontGrandes cultures et approvisionnement, Distributions agricole et logistique, Distributions Grand Public, Distributions spécialisées, Viticulture, Machinisme, Agriculture biologique, Productions animales, Nutrition animale

Terrena,3 Pôles d’activités et des alliances

Réaliser ses missions dans le respect de ses valeurs : engagement et solidarité,

respect et considération des salariés,

culture du client,

création de valeur à long terme.

Pôle Produits carnés Gastronome, Holvia Porc, Elivia

Pôle végétal sPécialisé Semences, Productions végétales spécialisées, Transformation végétale

scientifique et environnement La Noëlle Environnement, Onova, Les énergies renouvelables, Laboratoire

alliances Laïta, ALPM

rapport annuel 20133 PôLES D’AcTiViTéS ET DES ALLiANcES

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rapport annuel 20133 PôLES D’AcTiViTéS ET DES ALLiANcES

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rapport annuel 2013PôLE AMONT

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céRéales et oléopRotéagineuxL’année 2013 a été à la fois constituée de la commercialisation du solde de la récolte 2012 et des six premiers mois de la collecte 2013 :• Le solde de la récolte 2012 s’est révélé très bon car la

qualité et les volumes sont au rendez-vous, les cours des matières premières agricoles sont à un niveau élevé tandis que la production mondiale est en diminution et que la demande demeure soutenue. cette situation a rapidement entraîné une tension sur le prix.

• La collecte 2013 s’est présentée différemment car la récolte a été en retrait sensible en volume et la qualité altérée par les conditions météorologiques tout au long du cycle de production.

Les récoltes mondiales de 2013, en nette progression, ont poussé les cours à la baisse.

céRéales et oléopRotéagineuxcollecte 2013 unités 2013 2012

Groupe terrena tonnes 1 564 746 1 799 197

Dont coopérative Terrena tonnes 1 082 163 1 247 099

Blés tendre et dur tonnes 600 000 766 000

Maïs tonnes 250 034 192 694

Colzas tonnes 52 494 98 640

Tournesol tonnes 52 895 41 338

Autres tonnes 179 635 148 427

Pôle amont

grandes cultures et approvisionnement

le pôle amont comprend l’ensemble des activités de production et de commercialisation des productions végétales et animales,les métiers de la nutrition animale et de l’agrofourniture, la distribution agricole et la logistique, le matériel et l’équipement d’élevage, le machinisme, la viticulture et l’agriculture biologique.

au service des agriculteurs, pour le bien-être des consommateurs

Le pôle Amont travaille avec les agriculteurs pour rechercher chaque jour la meilleure performance économique par des évolutions techniques de production. il propose des solutions qui permettent de mettre en pratique une Agriculture écologiquement intensive et développe de nouveaux programmes alimentaires orientés nutrition-santé.

producTions végéTales eT disTribuTion

Page 33: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

rapport annuel 2013PôLE AMONT

terrena | 29

Pour ce deuxième exercice, Agrihub confirme sa volonté de développer et de mettre en marché des solutions innovantes et des sources de performance.

cette stratégie a été renforcée en 2013 par le recrutement d’une nouvelle directrice générale qui pourra se consacrer à part entière à Agrihub.

De nouvelles Solutions-Nouvelle Agriculture ont vu le jour en 2013 dans des domaines très variés. Le pilotage de l’irrigation reste une priorité dans nos régions et c’est dans ce cadre qu’a été conçu, pour le maïs, Niléa, outil d’aide au pilotage à la parcelle à partir de sondes capacitives. D’autres solutions, actuellement en phase de recherche et de test, pourront être présentées lors des prochaines Terrenales.

Le conseil et la distribution en santé végétale ont connu des changements importants en 2013. En effet, dans le cadre du plan Ecophyto 2018 de la loi Grenelle ii, tout conseil remis à l’agriculteur doit être justifié et tracé depuis le 1er octobre 2013. Afin de permettre à chaque producteur de répondre aux exigences demandées mais également de simplifier les tâches administratives, Terrena a mis en place consélio.

cette solution, qui va être pleinement utilisée en 2014, apportera un gain de temps et un confort pour chaque utilisateur.

agRofouRnituRes unités 2013 2012

Amendements fertilisants tonnes 277 000 303 000

Santé végétale ha 1 459 900 1 459 300

équipement agricole et rural M€ 44 43

Semences ha 340 220 323 500

On peut noter une diminution sensible du taux de protéines sur le blé de nos régions. De ce fait, les ports de la façade atlantique perdent leur leadership sur les marchés d’exporta-tions. Terrena subit ainsi plus fortement la concurrence des autres origines, tant française qu’internationale.

La certification des démarches de gestion de l’activité commerciale a été initiée en 2013. Elle est formalisée par l’adhésion à la charte des bonnes pratiques de gestion du risque prix pilotée par coop de France.

2013 a aussi permis de déployer de nouvelles offres innovantes tant en gestion libre (prix de marché) qu’en gestion déléguée (prix de campagne). Terrena souhaite maintenir un niveau de performance élevé sur ces deux types d’offres et, dans ce but, innovera encore en 2014.

agRofouRnituResLa campagne 2013 est marquée par une modification profonde des assolements. La pluviométrie importante en fin d’année 2012 a limité significativement les surfaces de céréales à paille. cette réduction de la sole d’automne s’est accentuée par le retournement de parcelles de colza (jusqu’à 50 % dans les zones traditionnelles) face aux difficultés de levée et de développement.

Les surfaces implantées au printemps 2013 ont donc été conséquentes tant en maïs (+ 16 %) qu’en tournesol (+ 39 %). Si les premières implantations en avril se sont réalisées dans de bonnes conditions, la deuxième partie de printemps a été humide, occasionnant des décalages d’implantation pour les derniers semis.

La première partie de l’année a naturellement limité l’expression du potentiel des cultures d’automne. La récolte a rarement été aussi tardive. cela s’est concrétisé par des rendements de moyens à très bons, selon les types de sol, tant en céréales qu’en oléoprotéagineux.

Le second semestre, quant à lui, se caractérise par des conditions plus favorables, hormis quelques zones encore très arrosées. Les récoltes d’automne ont débuté plus tardivement et ont été beaucoup plus étalées. Elles se sont soldées par de bons rendements, particulièrement en maïs grain.

Sur ce même exercice, on assiste à une hausse des volumes en fertilisants et à une baisse en amendements liée à la forte perturbation des assolements.

Dans ce contexte perturbé, Agrihub (centrale nationale de référencement et d’achat d’agrofournitures regroupant quatre pôles régionaux : catélys, dont fait partie Terrena, Seveal, caliance et Euralis) a facilité l’approvisionnement tant en semences qu’en santé végétale.

L’année 2013 restera marquée par des conditions de récolte difficiles : des débuts tardifs et une fin retardée pour l’été, des volumes conséquents à sécher, tant en tournesol qu’en maïs pour l’automne. Au total, on peut observer des volumes en retrait de - 13 % par rapport à 2012, essentiellement en blés, non compensés par les cultures d’automne.

La coopérative, au travers d’un schéma directeur industriel s’étalant sur les 10 prochaines années, va entamer un plan ambitieux de modernisation et de redéploiement de ses outils de collecte et de stockage, avec le double objectif d’améliorer la productivité et le service aux adhérents et aux clients.

Page 34: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

rapport annuel 2013PôLE AMONT

30 | terrena

distribution agricole et logistique

Le premier semestre 2013 a enregistré une baisse des ventes aux particuliers due à un temps pluvieux jusqu’à fin mai et au climat de morosité de la consommation. Au final, les ventes en gamme rurale des magasins Espace Terrena et Relais Terrena progressent de + 2,3 % avec l’intégration des magasins de Savenay et de couesmes.

L’activité de distribution en magasin des engrais, phytosanitaires et semences augmente de + 3,7 % et représente 28 % du chiffre d’affaires total de ces produits.

Après une année de vente massive de cuve GNR en 2012, l’équipement agricole baisse de - 7 %. Les ventes de ficelles quant à elles baissent du fait de la diminution des surfaces de céréales à paille.

En revanche, les ventes de produits d’élevage progressent de + 16 % grâce au travail des chargés de marchés complémentaires.

2014 doit voir une progression de l’équipement agricole avec l’édition d’un catalogue papier pour promouvoir les offres produits et le renforcement de l’offre matériel d’élevage, en partenariat avec Proval sur une douzaine de magasins Espace Terrena.

La transformation des magasins se poursuit avec l’agrandissement de l’Espace Terrena d’Yzernay tandis qu’un nouveau Relais Terrena à Grandchamps-des-Fontaines ouvre ses portes le 1er avril 2014.

concernant les investissements de collecte, on retiendra l’achèvement de la nouvelle plate-forme de collecte au Plessis-Grammoire près d’Angers.

plate-foRMe oDalis : + 10,2 % De chiffRe D’affaiRes En 2013, la société Odalis a continué à développer son activité comme prestataire logistique de produits classés avec de nouveaux donneurs d’ordre.

Les éléments marquants :• l’optimisation du nombre de livraisons directes exploitations

agricoles continue pour pallier la hausse des coûts de transport (11 140 livraisons soit - 3 %),

• 43 % du chiffre d’affaires est effectué hors distribution agricole,

• le développement des prestations annexes (mise en conformité de l’étiquetage pour le compte de fournisseurs et distributeurs, mise en conformité des emballages) : + 263 % de chiffre d’affaires,

• une activité de plus en plus impactée par la disponibilité des produits, par des commandes à réceptionner ou à livrer essentiellement sur les trois premières semaines du mois et par l’influence de la météo du fait de la diminution des stocks en distribution.

Les objectifs de 2014 : • maintenir le niveau de qualité de service, comme le contrôle

à réception pour expédier des produits conformes à la réglementation icPE et transport,

• être un des acteurs de la mise en conformité des étiquettes produits du fait du cLP et des évolutions des AMM,

• permettre aux donneurs d’ordre de tracer leur produit selon les préconisations du groupe Sc Trace (codes 2D…) et de mieux connaître leur stock en magasin,

• obtenir une note très élevée lors de l’évaluation suivant le référentiel SQAS Warehouse et Transport Services du cEFic par l’AFNOR pour continuer à se développer,

• développer le respect des bonnes pratiques comporte-mentales réduisant le risque TMS,

• être certifié iSO 14001 lors de l’audit AFNOR,• implémenter un nouvel outil informatique : le WMS de chez

Reflex,• maintenir son droit de stockage avec la mise en place de la

réglementation Seveso iii.

plate-foRMe oDalis unités 2013 2012

Lignes nombre 167 800 164 400

chiffre d’affaires ME 4,2 3,8

gnR (gasoil non RoutieR) et fioulLes volumes distribués en GNR et en fioul (FOD) ont progressé de + 12,4 % par rapport à 2012. cette belle progression s’explique, pour le FOD, par le printemps froid, et pour le GNR, par le développement du Générium, le GNR de nouvelle génération permettant une baisse de la consommation (- 1,7 % mesuré sur six tracteurs) et des rejets d’imbrûlés.

ce développement a été soutenu par le déploiement de la formation Eco-conduite by Générium (Solution-NA), portée par cinq partenaires : Espace Terrena, centre de machinisme de Nozay, SévrEurope de Bressuire, groupe Sicadima et Terrena innovation. D’ores et déjà, 100 agriculteurs ont testé la façon de baisser la consommation de GNR de - 20 % et d’économiser 2 000 euros en moyenne par an.

Les granulés bois distribués en vrac constituent la grande diversification 2013. cette activité ouvre de nouvelles perspectives d’économies de chauffage, avec les aides aux investissements écofioul. Les équipes Espace Terrena et Gamm vert constituent un relais dynamique pour prodiguer ces conseils aux particuliers.

gnR et fioul Volumes commercialisés unités 2013 2012

espace terrena m3 45 300 40 311

espace teRRena, Relais teRRena

Page 35: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

rapport annuel 2013PôLE AMONT

terrena | 31

pRoValMalgré un ralentissement en 2013, les activités de Proval ont observé une croissance cumulée de 35 % du chiffre d’affaires sur la période 2010-2013. cette évolution concerne les trois métiers de l’entreprise :• l’installation et la maintenance des équipements

techniques en production laitière et dans les bâtiments volailles-lapins et porcs,

• la distribution des équipements et des matériaux pour les élevages,

• enfin le machinisme, avec la vente de matériel tracté dans les Mauges et le nord des Deux-Sèvres.

En 2013, l’entreprise a développé de nouveaux par-tenariats avec les groupements, la nutrition animale, les magasins Espace et Relais Terrena, et affirmé son image « éco-productive » sur son nouveau site internet, www.proval-systeme.fr, pour accompagner les éleveurs dans leur recherche d’économies d’énergie, de temps et de gains de performance.

En interne, les équipes techniques et commerciales continuent de se renforcer pour favoriser la croissance de l’entreprise, gagner en réactivité et innover par la proposition de nouveaux équipements.

Pour la période 2014-2015, la priorité est d’intensifier l’activité des trois métiers de Proval dans le nord des Deux-Sèvres.

pRoVal unités 2013 2012

chiffre d’affaires M€ 13,4 13,6

gaMM VeRtAvec 47 jardineries sous enseigne Gamm vert, Terrena Grand Public (TGP) exploite un des principaux réseaux franchisés de la marque. Le chiffre d’affaires réalisé est de 53 millions d’euros, soit une régression de - 5 % à périmètre constant. Les rayons porteurs (près de 70 % de l’activité) sont les végétaux, les produits et accessoires de jardin, l’alimentation animale. 2013 aura été marquée par un fort recul général du marché du jardin dû aux effets conjugués de la morosité économique et surtout de l’impact d’une météo pluvieuse durant le printemps.Signalons plusieurs ouvertures et rénovations de magasins : agrandissement de la serre (marché aux fleurs) et de la pépinière à Nort-sur-Erdre (44) ; réouverture du Gamm vert du quartier Saint-Serge à Angers (première jardinerie de centre-ville de sa franchise) ; ouverture d’une jardinerie d’attraction « Gamm vert Nature » à cholet, marquant également le passage des 1 000 magasins pour la franchise Gamm vert.

Devant les difficultés du marché du jardin, TGP a renforcé sa structure commerciale terrain.

Un SAV intégré a été créé en collaboration avec Atlantic motoculture pour répondre aux besoins du réseau Gamm vert. cette première année d’exploitation est un succès à consolider pour 2014.

La formation est un point fort de TGP : la seconde promotion de l’école des futurs responsables de magasin a démarré en mai et les sept élèves suivront les cours en alternance avec des actions terrain jusqu’en février 2014.

distributions grand Public

Les projets 2014 sont nombreux pour conforter l’image de Gamm vert auprès du grand public et développer l’activité de TGP :• création d’une politique commerciale adaptée à chaque

magasin pour répondre au besoin spécifique du marché local,

• structuration des assortiments des plans merchandising en fonction de la performance économique des rayons,

• agrandissement et modernisation du magasin de Saumur ; rénovation du Gamm vert de châteauneuf-sur-Sarthe.

eDiMagEdimag est la plate-forme de stockage des marchandises et la centrale d’achats de l’activité grand public au service des magasins Gamm vert de Terrena Grand Public et Espace Terrena.

En 2013, Edimag a réalisé un cA de 25,5 millions d’euros, soit une progression de + 3,2 % par rapport à 2012.

La maîtrise de l’outil d’aide au réapprovisionnement a permis de faire baisser le stock de l’entrepôt de + 10 % (ce qui représente un gain de 450 000 euros) et d’améliorer la rotation de 10 jours.

Espace Terrena36 %

Terrena Grand Public62 %

Autres filiales2 %

RépaRtition De l’actiVité eDiMag

Page 36: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

rapport annuel 2013PôLE AMONT

32 | terrena

lVVDLoire Viti Vini Distribution est spécialisée dans la distribution et le conseil viticole et vinicole, la culture de la vigne, traitement et élaboration des vins, avec sept espaces de vente LVVD, des côtes de Grand Lieu à chinon. Le chiffre d’affaires 2013 est en hausse de + 8 %, même si l’activité a souffert du manque de volume de la récolte 2012 limitant les besoins en matières sèches (bouteilles, bouchons, cartons...). Début 2013, les viticulteurs ont reconstitué les stocks de produits de protection de la vigne, avec une progression de + 12 % de cette activité. Les vendanges 2013 sont bien meilleures que celles de 2012 en qualité et quantité, avec une progression de + 41 % de l’activité œnologie.

Au registre des faits marquants, la mise en route de son atelier d’impression « flexo » a permis de personnaliser ses cartons d’emballage et Bag-in-Box pour toucher 42 nouveaux clients viticulteurs.En prestation, la nouvelle ligne de dégorgement a amélioré de + 10 % la productivité et qualité produit. Le développement de la méthode ancestrale se confirme avec 110 000 cols. Désormais dotée d’un site internet, sa marque Line Biotech® s’exporte hors de sa région grâce à la gamme de produits œnologiques (Alsace, Beaujolais, Languedoc, charente).

Au sortir d’une phase de construction (2006-2009) et de consolidation (2010-2013), un plan de développement sur six années a été engagé. Trente collaborateurs et 75 heures de travaux de groupe ont permis d’arrêter les quatre axes du projet « LVVD 2020 » :• développement et déploiement du concept de « magasin

communiquant »,• définition de ses forces commerciales,• démarche qualité et amélioration continue intégrant la

fiabilisation des flux et des process,• développement d’une cellule R&D en nouveaux produits ou

services et recherche de nouveaux partenariats pour bien exploiter son écosystème économique.

Pour 2014, les ambitions sont multiples :• créer de la valeur pour ses clients viticulteurs grâce à la

personnalisation des cartons, BiB et bouchons,• développer ses produits Line Biotech®, produits

œnologiques, bouchons, matériel vinicole et nutrition de la vigne,

• améliorer et sécuriser sa Supply Chain grâce à la gestion par numéro de lot, DLUO et emplacements,

• animer ses espaces de ventes d’offres saisonnières et dynamiques,

• conforter ses alliances à l’achat.

lVVD unités 2013 2012

chiffre d’affaires M€ 26,2 24,9

distributions spécialisées

Vigne30 %

Packaging44 %Œnologie

12 %

Matériel vinicole7 %

Méthode traditionnelle 4 %

Négoce vins 3 %

RépaRtition Du chiffRe D’affaiRes 2013 De lVVD

néhoNého a vécu une année marquée par des résultats contrastés en fonction de ses métiers historiques : • augmentation de l’activité sur l’arboriculture avec un bond

de près de + 8 %,• baisse sur les métiers horticulture, pépinière et maraîchage

de l’ordre de - 5 %,• enfin, baisse plus marquée sur les espaces verts.

Face à une contraction de ses marchés, Ného met en œuvre une stratégie basée sur des systèmes innovants et apporteurs de solutions tant économiques qu’écologiques (traitement des récoltes de fruits par système Smartfresh, système inclusif d’irrigation au goutte-à-goutte en grande culture en partenariat avec d’autres métiers du Groupe, concept d’espaces verts modèles). Plus que jamais, face à l’évolution de l’attente de ses clients, l’entreprise doit adapter ses gammes de produits et sa force de vente.

En 2014, Ného prévoit un nouveau site internet pour se repositionner sur ses marchés et véhiculer une image à la fois innovante, dynamique et moderne de la société.

ného unités 2013 2012

chiffre d’affaires M€ 30,8 32,8

RépaRtition Du chiffRe D’affaiRes 2013 De ného

Horticulture/pépinières 42 %

Espaces verts16 %

Maraîchage25 %

Arboriculture14 %

Divers3 %

Page 37: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

rapport annuel 2013PôLE AMONT

terrena | 33

viticultureVigneRons Des teRRoiRs De la noëlleL’année 2013 des Vignerons des Terroirs de la Noëlle a été marquée par la commercialisation de la récolte de 2012, l’une des plus faibles de ces dernières décennies. Mais, en achetant auprès de ses adhérents et en puisant sur ses stocks, le groupement a pu maintenir son volume d’activité en conditionné et chez ses fidèles clients.

Ainsi, le chiffre d’affaires est en baisse de - 12 % avec, pour conséquence notable, un niveau de stocks au plus bas depuis 20 ans, notamment sur toute la gamme de muscadet.

VigneRons Des teRRoiRs De la noëlle unités 2013 2012

chiffre d’affaires M€ 6,3 7

Produits commercialisés hl 35 500 53 000

Volumes commercialisésen vins finis conditionnés hl 25 600 26 600

Volumes vinifiés hl 39 200 21 200

Surfaces de vignes ha 712 712

La récolte 2013, même si elle n’a pas été maximale en raison des conditions climatiques humides de printemps et la sécheresse estivale, est quand même de l’ordre du double de celle de l’année passée. À noter que 80 % des apports ont été réceptionnés en seulement huit jours cette année, faisant de cette récolte la plus rapide de mémoire de vignerons. Ainsi, la vendange 2013 aux Vignerons de la Noëlle, qui a été ramassée avant les fortes pluies automnales, s’avère très belle et déjà en partie achetée ! cette performance a été possible grâce à un outil technique très efficace et à la grande faculté d’adaptation des vignerons et des équipes salariées.

Le cépage gamay, abondant autour d’Ancenis, qui entre dans les cuvées de coteaux d’Ancenis mais aussi de rosé d’Anjou ou de rosé de Loire est assurément, pour la seconde année consécutive, le cépage le plus structurant des cuvées de couleurs de la vallée de la Loire.

Fort de ce constat, le Groupe a d’ailleurs décidé d’innover en lançant une cuvée de type ancestrale, une fine bulle (rouge) réalisée grâce à l’outil technique de la filiale LVVD (Loire Viti Vini Distribution) et à partir des raisins de gamay de l’exploitation viticole de Terrena.

Toujours à propos d’innovation, 2013 a été notamment marquée par :• la première médaille d’or au concours national des

crémants qu’a reçu le crémant rosé,• le succès renouvelé et partagé des Grains givrés

millésime 2012 et des cuvées Madame de chanceny.

Sur le plan qualité, au-delà de la multitude de médailles décernées, saluons l’obtention au niveau supérieur de la certification iFS mais aussi le renouvellement de la certification bio pour désormais pouvoir vinifier, conditionner et commercialiser un véritable « vin bio », en l’occurrence du muscadet-sèvre-et-maine sur lie bio.

alliance loiReLa filiale de commercialisation commune avec les caves coopératives partenaires a connu un exercice étale en chiffre d’affaires par rapport à 2012. En 2013, la croissance a été soutenue par le marché français, alors que l’export a été pénalisé par le retournement du marché chinois qui affecte tout le secteur des vins et spiritueux. Avec l’arrivée, en début d’année, d’un nouveau directeur général, l’équipe poursuit sa réorganisation et sera rejointe par plusieurs commerciaux terrain en 2014 pour déployer les nouvelles gammes transversales bio et rosé notamment.

L’événement majeur de l’année reste la faiblesse de la récolte 2013 qui survient après celle de 2012, tout aussi réduite, et affecte cette année encore les appellations rosé et rouge d’Anjou et de Touraine et limite donc le potentiel de développement.

ackeRManAvec un chiffre d’affaires en hausse de + 4 % en 2013, Ackerman confirme à nouveau sa croissance, tant en France qu’à l’export, mais aussi localement avec son caveau de Saint-Hilaire-Saint-Florent. Le dynamisme de la marque « Ackerman », l’amélioration du mix produit et la répercussion de hausses de prix (suite à ses petites récoltes) expliquent en partie ces excellents résultats.

Page 38: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

rapport annuel 2013PôLE AMONT

34 | terrena

sicaDiMa – BeaupRéau MotocultuRe – péhuPour la deuxième année consécutive, l’environnement agricole a été favorable à la vente des agroéquipements, grâce notamment au report des ventes de décembre 2012 et à un excellent début d’année 2013, tandis que le second semestre a retrouvé un niveau d’activité normal.

Les immatriculations des tracteurs toutes marques confondues ont progressé selon les départements : de + 7 % sur la Loire-Atlantique (pour une progression de + 22 % en 2012), de + 10 % sur le Maine-et-Loire (après une progression de + 11 % en 2012). Dans un marché des tracteurs en hausse en moyenne de + 9 % sur le secteur couvert, les entreprises d’agroéquipement ont gagné deux points de part de marché avec l’immatriculation de 352 tracteurs.

Les activités de services, quant à elles, ont été fortement sollicitées du fait des difficiles conditions climatiques pour les semis et les récoltes. Les équipes ont fait leur maximum pour satisfaire les attentes des clients, avec des moments de tensions importants, mais inévitables.

Dans ce contexte, l’activité globale des activités machinisme de Sicadima et de ses filiales Beaupréau motoculture et Péhu a progressé de + 5,2 % en 2013 pour atteindre, et ce pour la première fois, un chiffre d’affaires de 78,7 millions d’euros.

2013 a été l’année de la construction d’une nouvelle base machinisme de Péhu à Beaufort-en-Vallée, issue du transfert de l’agence de Saint-Saturnin en vue de fournir un service de proximité aux clients de « La Vallée ». ce bâtiment moderne de 1 200 m2 a ouvert ses portes fin novembre et son inauguration est programmée pour février 2014.

Pour 2014, le renouvellement d’une partie de la gamme des matériels John Deere et les actions actuellement en cours doivent permettre d’optimiser le développement de l’activité.

La commercialisation des contrats d’entretien et de garantie des matériels a été poursuivie dans le but d’améliorer la satisfaction des clients par un bon suivi de leurs équipements, une diminution des risques de panne et une valeur de revente optimisée.

Enfin, Sicadima, Beaupréau Motoculture et Péhu continueront à relayer pleinement plusieurs actions avec le Groupe, comme la formation à l’éco-conduite des tracteurs (Solution-NA), par exemple, et toutes les initiatives AEi ayant un rapport avec le machinisme.

sicaDiMa-BeaupRéau MotocultuRe-péhu unités 2013 2012

chiffre d’affaires M€ 78,7 74,8

Tracteurs agricoles neufsJD immatriculés nombre 352 286

machinismeatlantic MotocultuReDans un contexte économique et climatique défavorable pour la quatrième année consécutive, Atlantic motoculture a su réaliser un chiffre d’affaires de 9,6 millions d’euros et enregistrer au final une progression de + 2 %.

Les actions engagées dans les activités de services ont permis de rattraper, sur le second semestre, le retard pris du fait d’une conjoncture globalement défavorable et de terminer l’année avec une progression de + 7 %. Pour la vente des matériels de plaisance destinés aux particuliers, ses magasins ont progressé de + 14 %. En revanche, son activité de redistribution aux partenaires a observé un très net recul sur 2013. La vente des matériels destinés aux professionnels, quant à elle, est restée stable après la forte augmentation de 2012.

En mars 2013, Atlantic Motoculture a transféré la base vendéenne du Poiré-sur-Vie à Mouilleron-le-captif, sur un secteur commercial plus favorable, aux portes de La Roche-sur-Yon.

Dans la volonté d’apporter un service après-vente toujours plus efficace, l’entreprise a aussi ouvert, en collaboration avec Terrena Grand Public, en avril 2013, un atelier spécifique de réparation et d’entretien des matériels espaces verts en provenance des magasins Gamm vert à Ecouflant, avec une logistique et un transport des matériels assurés par Edimag.

Fin 2013, un site marchand a été lancé sur internet : www.atlanticmotoculture.fr

Enfin, Atlantic Motoculture a continué de valoriser son engagement environnemental en faisant la promotion de solutions alternatives au désherbage chimique. L’entreprise apporte aussi aux professionnels du paysage un conseil sur la conception et gestion différenciée du paysage.

Sur 2014, un gros travail est engagé par les salariés sur les fondamentaux de l’entreprise afin de pouvoir sécuriser son activité face aux fluctuations importantes des marchés.

Enfin, l’activité d’Atlantic Motoculure devrait être optimisée par les premiers effets du site marchand et le lancement de nouveaux produits.

RépaRtition Du chiffRe D’affaiRes 2013 D’atlantic MotocultuRe

Professionnels 30 %

Jardiniers particuliers 40 %

Services 30 %

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rapport annuel 2013PôLE AMONT

terrena | 35

agriculture biologiqueLa France comptait 24 425 exploitations agricoles engagées en bio début 2013, soit 4,7 % des exploitations françaises. Les surfaces bio ont donc continué de progresser car elles représentaient 3,8 % de la SAU (Surface Agricole Utile) contre 3,5 % début 2012.

Avec 4,17 milliards d’euros de chiffre d’affaires, la consom-mation de produits alimentaires bio atteint 2,4 % du marché alimentaire total, un marché qui croît d’environ + 10 % par an depuis le début des années 2000.

Le marché est resté en croissance en 2013 malgré la crainte d’un ralentissement en début d’année dû à la crise économique.

chez Terrena, la croissance est aussi au rendez-vous avec une reprise nette de l’activité au second semestre 2013.

Au registre des initiatives, le Groupe a développé de nouveaux marchés de volailles de chair en France et à l’export, commencé l’abattage de bovins bio à Bressuire et consolidé les filières œufs et porcs en prévision de nouveaux marchés en 2014 et 2015. il a renforcé la sécurisation de ses approvisionnements de matières premières pour la nutrition animale.

Les prix des produits végétaux et animaux, quant à eux, se sont maintenus à de très bons niveaux pour la cinquième année consécutive grâce à des métiers de mieux en mieux structurés, capables de s’adapter aux fluctuations de la demande.

Sur 2014, les voyants sont au vert en espérant de meilleures conditions climatiques afin de collecter plus de céréales et de protéagineux bio, indispensables au développement de Terrena. Des progressions de + 5 à + 10 % sur les principales productions sont envisagées.

agRicultuRe BiologiqueQuantités commercialisées unité 2013 2012

Viandes rouges tonne 3 125 3 300

Volailles tonne 3 500 3 297

Œufs tonne 5 125 5 198

céréales tonne 8 104 9 351

Nutrition animale tonne 44 808 42 652

laitEn 2013, les 860 apporteurs de lait Terrena ont livré 374 millions de litres. Au 1er trimestre, la collecte a été en fort retrait car les fourrages récoltés en 2012 étaient de qualité moyenne et le prix des aliments achetés très élevé. Heureusement, le printemps a enregistré une reprise dynamique de la collecte.

cette année laitière a commencé dans une ambiance morose avec une augmentation des charges plus forte que le prix du lait. Suite à la médiation organisée par le ministère, la Grande Distribution s’est réfugiée derrière la hausse des tarifs proposée pour les produits de grande consommation et a refusé toute hausse complémentaire. Ainsi, moins de 50 % de la hausse du prix à la production ont été répercutés à la GMS, la filière s’est appauvrie et a perdu en compétitivité. certains industriels ont aussi profité de la médiation pour limiter à 25 euros la hausse du prix à la production, soit un prix moyen annuel inférieur de 5 euros par rapport à Terrena. L’année laitière aurait donc pu être plus rentable si les relations commerciales avec la GMS avaient été normales.

ruminants

Le prix de base moyen payé par Terrena a néanmoins augmenté de 30 €/1 000 litres par rapport à 2012 pour s’établir à 339 euros (le prix moyen annuel parmi les plus élevés de la région). Des compléments de prix pouvant aller jusqu’à 4,5 euros ont été versés aux producteurs mettant en œuvre la prévision laitière (54 % des producteurs) et Profilia, Solution-NA, (45 %).

De son côté, Laïta poursuit sa dynamique de croissance et d’investissement. Sur les produits de grande consommation, la croissance des volumes est supérieure au marché et la valorisation des produits secs a fortement profité de l’augmentation des cours mondiaux (+ 19 %).Pour consolider cet objectif de valorisation performante du lait et répondre à une production croissante, plusieurs investissements sont en cours : modernisation et augmentation de la capacité de la fromagerie de Ploudaniel, mise aux normes « qualité » de toutes les tours de séchage…

Page 40: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

rapport annuel 2013PôLE AMONT

36 | terrena

BoVinsc’est une très bonne dynamique commerciale qui a caractérisé l’année 2013 en production de viande bovine. Avec une offre d’animaux toujours inférieure à la demande des abattoirs, les cours se sont maintenus à un niveau qui a permis aux éleveurs de dégager une marge satisfaisante, comme en témoignent les résultats de cap’EcO (outil de gestion technico-économique). Les corollaires de cette situation se trouvent dans une réduction des volumes commercialisés par Ter’Elevage avec deux phénomènes simultanés : la rétention des vaches laitières par l’attribution de quotas laitiers supplémentaires et la recapitalisation des troupeaux allaitants consécutive à la sécheresse de 2011. On mesure ici toute l’inertie d’une production à cycle long.

Ainsi, le volume de vaches de réforme laitières est en recul de - 15 % et celui des réformes du troupeau allaitant se situe à - 10 %.

En jeunes bovins (- 2,7 %), la performance se situe au niveau du national avec une fin d’année qui montre les premiers effets du plan de confortement engagé courant 2012.

L’activité maigre a bénéficié des effets du plan de confortement et enregistre ainsi une progression des volumes de + 2,5 % et un développement réussi du Broutard Max avec + 135 %, une Solution-NA.

La cession de l’activité veaux de négoce (30 000 animaux/an) à Sicarev (Roanne) a durablement modifié les volumes d’activité de Ter’Elevage. Pour autant, elle n’était pas en lien avec l’activité des coopérateurs et c’est ce qui a pleinement motivé cette décision.

Vannes

Saint-Brieuc

Brest

Rennes

Nantes

Morbihan

Côtes-d’armor

Finistère

Ille-et-Vilaine

loire-atlantique

+ 9,4 %+ 43,4 M

+ 13,3 %+ 63,2 M

Départements 49 et 53+ 20,6 %+ 76,4 MMoyenne

de l’évolution de la collecte laïta : + 14,0 % de litrage + 182,9 millions de litres de lait

estiMation Des VoluMes De liVRaison en 2020paR Bassin De collecte laïta

380

370

360

350

340

330

320

310

334

350

371 373 374

Millions de litres

2009 2010 2011 2012 2013

éVolution De la collecte

400

350

300

250

200

150

100

50

0

15

270297 323 309 339

2220

1616

Prix composition qualité Prix de base

E/1 000 litres

2009 2010 2011 2012 2013

éVolution Du pRix MoYen paYé paR teRRena

Enfin, pour mieux cerner l’évolution potentielle de la production laitière à la sortie des quotas, une importante étude a été réalisée par 18 étudiants de l’ESA Angers auprès des 3 400 producteurs de Laïta : près de la moitié souhaitent augmenter leur volume de production, ce qui se traduirait par une évolution de la collecte Terrena d’environ + 20 % (+ 76 millions de litres), soit environ 10 millions de litres de plus par an.

Mais pour en bénéficier, il faut que la Grande Distribution française soit en phase avec la réalité des marchés.2014 sera aussi la dernière année sous le régime des quotas laitiers, dont la gestion reviendra aux entreprises le 1er avril 2015. Avec les délégués de la commission lait, la prochaine étape sera de finaliser la réflexion engagée pour définir les priorités et règles de gestion des volumes post-2015.

Page 41: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

rapport annuel 2013PôLE AMONT

terrena | 37

BoVinsVolume d’activité unités 2013 2012

Groupe Terrena 250 435 293 125

Jeunes bovins têtes 70 498 74 056

Gros bovins têtes 68 719 79 271

Bétail maigre têtes 65 096 63 533

Veaux têtes 46 122 76 265

dont coopérative Terrena têtes 89 397 98 261

Après deux années de « vaches maigres » en volume d’animaux commercialisés, 2014 doit retrouver du positif. La réussite commerciale du plan de confortement va se traduire par une augmentation du volume de jeunes bovins. L’ouverture du nouveau centre de tri de Saint-Laurent-sur-Sèvre constitue un avantage concurrentiel sur l’activité « bovin de cheville » en lien avec Elivia. Reste l’incertitude du marché des réformes laitières, totalement dépendant de la politique des laiteries.

oVins/capRinsL’activité ovine de l’union Ter’Elevage a subi en 2013 un ralentissement suite à l’effet conjugué d’une faible prolificité de début d’année ainsi qu’à la cessation de production de plusieurs troupeaux, faute de projets de reprises viables. L’activité de la coopérative a quant à elle baissé de - 7 %, palliant ainsi l’arrêt de l’activité d’Agrial Ovin par l’adhésion des nouveaux producteurs.

Pour autant, dans un contexte de coût de production en légère amélioration, ce sont plus de 70 % des agneaux qui ont été valorisés sous signe officiel de qualité ou démarches reconnues par le consommateur et désormais plus de 20 % commercialisés par les chevilles Elivia comme l’Agneau D’Anvial.

2013 a aussi constitué une grande première en coopérative ovine avec l’allocation par le conseil d’administration Terrena d’une enveloppe de 650 000 euros pour le développement de cette production. ce plan s’articule autour de deux axes majeurs baptisés TOP :• l’amélioration des performances techniques avec le contrat

TOP Tech’,• la transmission des cheptels et l’installation de jeunes

producteurs avec TOP Avenir et TOP instal’.

Soucieuses de mener à bien la conduite de ce plan, les équipes terrain s’organisent avec un appui technique de proximité réparti sur neuf zones et un encadrement spécifique des projets visant l’amélioration des performances technico-économiques par deux techniciens spécialisés.

Par ailleurs, l’activité caprine a été touchée de plein fouet par la conjoncture laitière morose et la baisse du nombre de mises bas dans un contexte du marché de la viande impacté par la crise économique d’Europe du Sud.

2014 sera l’année de construction de la filière avec ALPM avec deux objectifs :• l’innovation produit pour reconquérir le marché français et

autres zones export à forte croissance,• sécuriser le modèle de production des chevreaux afin

de renouveler et d’assurer la transmission des structures d’engraissement.

oVinsAnimaux commercialisés unités 2013 2012

Groupe Terrena têtes 104 315 112 470

dont coopérative Terrena têtes 61 268 65 508

capRinsAnimaux commercialisés unités 2013 2012

Groupe Terrena têtes 47 622 43 045

dont coopérative Terrena têtes 12 202 18 298

cop (contrats à objectifs partagés)2012-2017

enveloppe 2012-2017

2 000 000 E

600 000 E

900 000 E

=

3 500 000 E

Situation au 31/12/2013

426 900 E

252 750 E

322 900 E

=

1 002 550 E

objectif

7 500 places

7 500 places

18 000 places

Cop Sérénité :Garantir votre marge

jeunes bovins pendant 10 ansRevenu sécurisé,

partenariat durable, marge garantie

Cop Créa’place :Créer des places d’engraissement

et bénéficier d’une aide financièreRentabilité augmentée, aide à l’investissement,

sécurité améliorée

Cop rénov’place :Moderniser vos ateliers

d’engraissement et bénéficier

d’une aide financièreOutil modernisé,

performances améliorées, confort de travail

réalisé

1 334 places

2 416 places

6 458 places

Page 42: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

rapport annuel 2013PôLE AMONT

38 | terrena

poRcsDéterminant dans le prix du porc à plus de 90 %, le cours du cadran a légèrement augmenté en 2013 pour atteindre 1,464 €/kg, soit le prix le plus élevé depuis 1992. Dans le même temps, le coût alimentaire a atteint des sommets et limité le niveau de marge en élevage.

En 2013, Terrena a commercialisé 423 000 porcs, dont 346 000 unités pour la section porc de la coopérative. Malgré un marché en recul de - 3 %, la coopérative a donc maintenu ses volumes.

citons quelques rendez-vous des adhérents avec le groupement en 2013 :

Janvier réunions de secteur (bilan de l’année écouléeet perspective de l’année en cours).

Mars assemblée de production.Mai forum technique (optimisation de l’ic).Juin réunion « grillades » chez un éleveur (thème

technique et échange entre éleveurs autour d’une grillade).

Décembre réunion technique sur le thème des pertes en maternité (64 % des éleveurs invités étaient présents et ravis de l’apport de connaissances et des débats organisés).

Des outils d’aide à la décision ont aussi été déployés pour répondre à deux besoins de l’élevage porcin : • élixir ic qui permet d’adapter les courbes et les programmes

alimentaires aux réels besoins de l’animal afin d’optimiser l’indice de consommation,

• élixir Gestion de projets qui permet de se projeter dansdes situations techniques et économiques futures à la suite d’une restructuration d’élevage (analyse de la viabilité du projet).

Les agriculteurs Sentinelles de la terre® ont validé des inno-vations à travers trois types de contrats d’expérimentation : deux sur la démédicalisation et un sur le bien-être animal. ces innovations probantes sont aujourd’hui à disposition des éleveurs.

En 2014, le groupement porc applique la stratégie de Terrena en développant la production de porcs respectant le cahier des charges de La Nouvelle Agriculture. Ainsi, depuis mars 2014, le produit Porc NA® est disponible dans les linéaires des magasins.

extRait De Résultats gte naisseuRsengRaisseuRs – année 2012critères unités Terrena terrena Pays 20 % > Moyenne de Loire

Truies présentes têtes 230 169 151

Vifs produits/truie/an kg 2 822 2 536 2 470

Porcs produits/truie/an têtes 24,3 22,4 21,9

ic global 2,72 2,87 2,90

poRcs unités 2013 2012

chiffre d’affaires M€ 59,7 59,1

Volailles laBel – feRMieRs D’ancenisLes Fermiers d’Ancenis ont mis en marché 23 009 tonnes de volailles en 2013 (+ 2,8 % vs 2012), une progression principalement due aux productions Label rouge qui font + 4,6 % sur un marché national du label à + 1 %. La production biologique du groupement se maintient à 1 330 tonnes.

ces performances s’expliquent par la dynamique de développement insufflée pour maintenir le potentiel de production, répondre aux besoins de Gastronome, et qui a abouti cette année à la construction de 20 nouveaux bâtiments.

Les Fermiers d’Ancenis ont su mettre en avant les qualités culinaires et organoleptiques de leurs volailles servies tous les dimanches de septembre à juin à la cantine du « Voyage à Nantes » ; ils se sont rapprochés des chefs cuisiniers, restaurateurs et professionnels de la restauration hors domicile en étant présents au SiRHA aux côtés de Gastronome mais aussi durant les fêtes de fin d’année à Rungis et chez les autres distributeurs où les éleveurs ont animé les rayons de volailles festives, y compris l’oie d’Anjou.

En 2014, Les Fermiers d’Ancenis poursuivent leur dynamique de dévelop pement et de communication :• construction d’un bâtiment innovant alliant production

de volailles Label rouge et production d’énergie par des panneaux solaires,

• organisation de nombreuses animations sur les différents circuits de distribution pour accroître la notoriété de leurs volailles fermières.

Volailles laBelVolailles Fermiers d’Ancenis unités 2013 2012

chiffre d’affaires M€ 51,5 48,9

Labellisations % - 0,17 - 0,82

Productions label têtes 8 866 637 8 688 607

monogastriques

Volailles classiques et ceRtifiées (Val’iance)En 2013, Val’iance a augmenté significativement ses volumes de production et son chiffre d’affaires pour atteindre 353 M€.

Avec plus de 540 éleveurs et plus de 850 000 m² de poulaillers, Val’iance a produit plus de 150 000 tonnes de volailles vivantes (+ 8 % en 2012). cette croissance s’est réalisée sur le poulet standard, en particulier le poulet lourd destiné à la restauration hors foyers. Les prix des céréales sont restés élevés sur le 1er semestre 2013.

À partir du 3e trimestre, le prix du maïs a baissé, entraînant une détente sur le prix du blé, soit un prix de céréales juste au-dessous des 200 €/tonne. Le prix du soja, quant à lui, est resté élevé, aux alentours des 450 €/tonne.

De ce fait, la production de dindes, forte consommatrice de soja, a connu une rentabilité très détériorée début 2013, des mises en stocks importantes et des réductions de mises en place de - 10 % en France ont été nécessaires. Sur le marché du canard, les volumes se sont maintenus.

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rapport annuel 2013PôLE AMONT

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gaVageAprès une troisième année consécutive de baisse des volumes de l’ordre de - 3 %, la fin de l’année 2013 annonce des signes de reprise, avec une fin de saison où les ventes ont retrouvé leur niveau de 2010 pour ce partenaire. 2013 restera encore marquée par un coût des matières premières élevé qui impacte fortement la filière.

La production du groupement reste globalement stable avec une légère évolution des mises en élevage de Prêt à engraisser de + 5,7 %, et en recul de - 5,56 % en engraissement, avec 325 845 canards gras abattus.

En cours d’année, la mise en place d’un référentiel bien-être animal en élevage a été réalisée afin d’améliorer la qualité des animaux en vue du passage de l’engraissement aux nouvelles normes de bien-être. comme prévu, les premiers bâtiments en logement collectif ont démarré à l’automne. La part de collectif en engraissement représente 32 % des places à fin 2013.

À deux ans de l’application de la directive bien-être en gavage, la recherche de nouveaux producteurs est désormais une priorité pour remplacer les élevages qui ne passeront pas aux normes.

gRoupeMent palMipèDes gRas21 producteurs (canards PAG) unités 2013 2012

Production PAG nombre 547 500 519 150

15 engraisseurs

canards gras nombre 325 800 345 000

Foies tonne 181 186

Viande tonne 1 560 1 479

lapinsDans un contexte de baisse de la production nationale du fait d’arrêt d’élevage et de difficultés sanitaires, Terrena Production Lapins a maintenu ses apports à hauteur de 3,92 millions de lapins en 2013. Une performance qui s’explique principalement par l’arrivée de nouveaux adhérents entre 2012 et 2013 et qui traduit bien le dynamisme et l’attractivité du groupement de producteurs.

Sous l’angle économique, l’année est marquée par les hausses sans précédent des matières premières. La revalorisation du prix de base par les abattoirs (+ 3,2 % par rapport à 2012) a permis de maintenir partiellement les marges éleveurs affectées par l’augmentation du prix de l’aliment (9,09 €/iA en 2013 contre 9,86 €/iA en 2012).Au regard du RENAcEB 2012, Terrena Production Lapins s’inscrit toujours dans le quart supérieur des 24 groupements du réseau, avec une marge sur coût alimentaire de 0,94 €/kg et une productivité de 15,55 kg/iA.

Pour 2014, Terrena Production Lapins réaffirme sa volonté de conforter sa production de lapins Nouvelle Agriculture et de conserver son avance en poursuivant sa politique d’innovation continue.

lapinsGroupement lapins Terrena unités 2013 2012

Lapins mis en marché milliers 3 920 3 894

évolution % + 0,7 % + 0,9 %

chiffre d’affaires M€ 18,8 17,9

inDice De peRfoRMance 2012coMpaRé itaVi/Val’iance500

450

400

350

300

250

200

150

100

50

0ItaviItavi Val’ianceVal’ianceItaviVal’iance

Poulet standard Dinde Canard

Indice de performance = [(GMQ * VIABILITE)/indice de consommation]/10

295 283

456 432

181 174

Œufs2013 a été une année tout en contraste avec des records en volume mais aussi un record historique de baisse des cours. Après une année 2012 « euphorique » due à la mise aux normes pour les bâtiments en cages, force est de constater que l’augmentation de la production sur 2013 doit être maîtrisée.

Terrena réalise une forte progression en œufs alternatifs de + 28 % et une baisse en œufs biologiques de - 7,5 %.Le développement de nouveaux bâtiments est stoppé en attendant de nouveaux débouchés.Si tous les maillons de la filière ont souffert en 2013, les résultats techniques sont bons et restent dans les objectifs fixés.La réussite de la filière œuf passe par la capacité du Groupe à adapter ses élevages aux besoins des clients et à ceux des consommateurs.

pRoDuction Œufs Groupe Terrena unités 2013 2012

Producteurs nombre 141 139

Œufs millions 891 772

Dont coopérative Terrena

Producteurs nombre 66 62

Œufs millions 304 253

En 2014, l’enjeu sera de répondre aux nouvelles exigences de bien-être animal pour conforter les volumes de production, notamment celles exprimées en canards par les clients allemands. La production du poulet Nouvelle Agriculture sera lancée. il sera lui aussi un modèle en termes de bien-être animal et de conditions d’élevage.

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rapport annuel 2013PôLE AMONT

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VoluMe coMMeRcialisé gRoupe unités 2013 2012 évolution 2013/2012

Volume Groupe Terrena tonnes 1 398 569 1 357 846 + 3,0 %

dont coopérative Terrena tonnes 609 314 558 597 + 9,1 %

RépaRtition Des VoluMes Du gRoupe

nutrition animale

Autres3 % Volailles de chair

et lapins40 %

Pondeuses et repro26 %

Porcs9 %

Ruminants22 %

éVolution Du MaRchéLe marché français poursuit sa baisse de - 1,05 % en 2013 (- 0,54 % en 2012).

Les trois secteurs les plus affectés sont les aliments porcs (- 3,62 %), la volaille de chair (- 3,21 %) et les aliments lapins (- 3,54 %). La plus forte progression est enregistrée par les aliments pondeuses (+ 5,79 %). En ruminants, on note une légère progression des aliments bovins (+ 1,06 %) et une baisse des aliments ovins (- 2,93 %) et des aliments caprins (- 3,36 %).

actiVité De la coopéRatiVe

RuMinantsSur un marché national atone en aliments bovins lait et viande (+ 1,06 %), la coopérative a repris des parts de marché avec des ventes en progression de + 6 % grâce au dynamisme commercial et au développement des services techniques proposés aux éleveurs depuis trois ans.

Le renouvellement des abonnements Profilia 2012 (Solution-NA) et l’arrivée de nouveaux éleveurs dans cette démarche conforte le succès de cet outil auprès d’environ 1 000 éleveurs. Dans la continuité de Profilia, la démarche Eco-méthane a dépassé son objectif de développement avec 140 éleveurs utilisateurs.

Pour conforter les démarches Profilia et Eco-méthane, la coopérative a mis en service un nouvel outil d’extrusion et créé deux gammes d’aliments spécifiques extrudés pour vaches laitières et chèvres : claris Giga et capalia Giga.

En synergie avec les activités de production lait, viande et nutrition animale, près de 500 éleveurs ont adhéré à la nouvelle offre de services vétérinaires dénommée Ter’Vet. cette offre renforce les démarches de prévention en élevage et favorise une collaboration durable entre le vétérinaire de Terrena et l’adhérent.

poRcsLe cours moyen du porc au cadran de Plérin a été en 2013 très insuffisant pour permettre à la production de trouver un niveau de rentabilité suffisant malgré la baisse importante des prix d’aliments porcs au cours de cette période. Sur un marché chutant de - 3,62 %, l’aliment porc de la coopérative Terrena a maintenu ses parts de marché avec une baisse de - 3,3 %.

Dans le cadre de la démarche « Nouvelle Agriculture » et de la démédicalisation de la production porcine de Terrena, Terrena Nutrition animale et l’activité santé animale ont mis en place deux programmes d’expérimentation auprès d’éleveurs Sentinelles de la Terre.

La nouvelle offre Nuxia enregistre un développement de 15 % dans un marché FAF à + 1,4 % au niveau national (fin septembre).

lapinsAprès une baisse de - 1,7 % en 2012, le marché des aliments lapins poursuit son repli de - 3,54 %, confirmant la baisse continue de la production nationale.

Sur un marché national en recul continu, les fabrications du Groupe Terrena n’ont baissé que de - 2,1 %.

Pour accompagner la démédicalisation en élevage, l’activité a continué de développer des programmes qui visent à optimiser et à sécuriser les performances des multipares pour un objectif supérieur à 10 lapereaux sevrés par mise bas.

Volailles De chaiR et ponteAlors que le marché des aliments toutes volailles a baissé de - 0,82 % en France, les volumes d’aliments volailles de chair et pondeuses du Groupe Terrena ont progressé de + 4,2 %. Le développement des modes alternatifs de production et les débouchés en croissance du Groupe en sont les principales raisons.

VolaIlleS ClaSSIqueSTerrena Nutrition animale a notamment travaillé les rendements en carcasse pour la production de dindes avec plusieurs essais ainsi que l’amélioration de la performance technique des canards à rôtir.

Dans le cadre des accords de partenariat entre Gastronome et KFc, l’activité Nutrition animale a adapté son outil industriel de Saint-Gildas-des-Bois pour satisfaire la demande des nouveaux éleveurs du groupement Val’iance.

ponte et reproduCteurSL’activité Ponte s’est attachée à réussir la mise en place de nouveaux élevages engagés depuis 2011, notamment en plein air et en bio pour satisfaire la demande de l’aval.

Les volumes du Groupe en aliments ponte et reproducteurs sont en croissance de + 3,1 % et dépassent désormais les 350 000 tonnes.

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rapport annuel 2013PôLE AMONT

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CanardS GraSLe renforcement des relations du Groupe avec ses deux partenaires en production de canards gras a permis une progression de + 13 % sur un marché à - 3,28 %.

Un travail collectif a été engagé sur le bien-être animal et le maintien des performances en élevage. Les premières mises en place de cages collectives se sont effectuées au cours du second semestre 2013.

actiVité BioL’usine spécialisée du Groupe située à Teillé (44) a fabriqué 45 000 tonnes d’aliments bio, soit une progression de + 4,4 %. Le développement s’est principalement fait en aliments pondeuses grâce à la spécificité des aliments thermiques bio apportant aux éleveurs une meilleure sécurité sanitaire.

actiVité expoRtLes volumes à l’exportation ont progressé à nouveau de + 67 % avec de nouveaux clients en Europe, en Afrique de l’Ouest et aux Antilles pour atteindre les 8 700 tonnes.

autRes faits MaRquantsMalgré un contexte difficile dans les productions animales, l’activité Nutrition animale visait une progression de + 1 % de ses volumes et a réalisé + 9,1 %. Elle a développé les projets suivants :

iDal – inDicateuR De DensitéDes aliMents liVRésL’indicateur de Densité des Aliments Livrés en vrac (iDAL) a été lancé avec succès pour l’ensemble des productions.

il permet aux éleveurs de régler leurs équipements de distribution automatique en fonction des variations de densité observées sur les différents aliments.

nouVelle technologie et cRéation De la société ekoRanDaLa société Ekoranda a été créée pour commercialiser à partir du site d’ingrandes-sur-Vienne et de combourtillé des produits et aliments extrudés. Le Groupe et ses partenaires ont pour objectif de créer de nouvelles solutions nutritionnelles pour les différentes productions animales et de développer les productions locales de graines de lin et de lupin.

peRspectiVes et pRoJets 2014

RuMinants• Développement de l’offre Efficia en synergie avec Proval

pour les éleveurs qui achètent des remorques mélangeuses.• Mise en place d’un nouveau service d’analyses de fourrage

en relation avec l’outil de rationnement Alival.

porCS• Adaptation des gammes et programmes alimentaires à

la production de porcs Nouvelle Agriculture en aliments composés et en fabrication à la ferme.

VolaIlleS• Travail en commun avec Val’iance et Gastronome sur le

projet du poulet Nouvelle Agriculture.

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rapport annuel 2013PôLE VéGéTAL SPéciALiSé

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seMences teRRenaTerrena est l’un des leaders français de la multiplication de semences autour de quatre grandes familles de productions : potagères et fleurs, fourragères, céréales et protéagineux, maïs. Le chiffre d’affaires de l’activité semences a progressé de + 13 % en 2013.• En semences de maïs, les surfaces de multiplication ont

atteint un nouveau record historique pour la deuxième année consécutive en progressant de + 17 %. Dans un marché national fortement haussier, Terrena a de nouveau augmenté ses parts de marché, témoignant ainsi de l’intérêt de ses clients pour sa zone de production, ses capacités industrielles et la qualité du travail de ses équipes.

côté production, l’année a connu trois phases : une période très humide jusqu’à l’été qui a perturbé les semis, suivie par une phase correcte qui a permis de rattraper une partie du retard lié aux semis. Puis, en fin de période de récolte, l’excès de pluie a nécessité, comme en 2012, d’équiper les corn-pickers avec des chenilles. Au final, la production réalisée sur la zone Terrena est meilleure que la moyenne nationale.

Grâce à ses nouvelles capacités de séchage, de triage- calibrage et d’ensachage, les 25 % de quintaux produits en plus qu’en 2012 ont pu être travaillés dans de bonnes conditions.

• En semences de céréales, le retard de deux semaines de la récolte, cumulé avec le souhait des agriculteurs d’emblaver tôt leurs parcelles à l’automne, a été la problématique de cette campagne. Malgré tout, les délais de livraison des volumes conséquents demandés ont été respectés. 2013 demeure donc une bonne campagne avec des rendements et des qualités proches des standards.

• En semences potagères, on note la progression des surfaces en pois (alors que la sole France était en baisse), en haricot et en potagères fines ainsi que l’extension du réseau de producteurs. Le développement de son activité commerciale a notamment permis d’augmenter le volume de ses prestations industrielles.

• En semences fourragères, la récolte est d’un niveau exceptionnel concernant les graminées. Malheureusement les conditions climatiques de l’automne jusqu’à l’été ont été préjudiciables à ses cultures de légumineuses. Les rendements de ces cultures demeurent en dessous des moyennes pluriannuelles.

Le pôle Végétal spécialisé regroupe les activités semences et santé végétale, productions végétales spécialisées et transformation végétale.

Mobiliser les capacités d’innovation pour répondre à la demande des adhérents et des consommateurs

Les acteurs du pôle Végétal spécialisé s’emploient d’abord à créer un environnement favorable à la recherche, pour mettre en œuvre une Agriculture écologiquement intensive et favoriser la biodiversité.

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rapport annuel 2013PôLE VéGéTAL SPéciALiSé

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nutrItIon-Santé VéGétaleAdjuvants extemporanés, produits de bio-protection et de bio-nutrition, solutions appliquées aux semences sont les champs d’investigation de la Recherche & Développement de Jouffray-Drillaud. Le développement de ces nouveaux produits s’appuie sur des partenaires ressources en substances actives, des méthodes innovantes de screening, un réseau d’expérimentation multilocal et un savoir-faire dans l’homologation. La gamme santé végétale quant à elle a connu un développement significatif des produits adjuvants, permettant à JD de conforter sa place de leader sur ce marché.

La gamme biosciences enregistre aussi un développement commercial soutenu, ainsi qu’un fort élargissement de sa gamme avec plusieurs projets de recherche en cours pour des mises en marché dans les années à venir.Les investissements industriels réalisés ces dernières années ont permis des gains significatifs en productivité et en sécurité, ainsi que le développement des activités de prestations industrielles pour tiers en fourragère et gazon, faisant ainsi du site industriel un véritable outil de référence sur le plan européen.

JouffRaY-DRillauD et filiales unités 2013 2012

chiffre d’affaires M€ 60,0 55,8

Effectifs ETP 155 140

RépaRtition Du chiffRe D’affaiRes 2013 De JouffRaY-DRillauD

Prestations6 % Nutrition

et santé végétale41 %

Semences53 %

JouffRaY-DRillauDSeMenCeSDe la recherche fondamentale à la production de semences, Jouffray-Drillaud (JD) est créateur de variétés fourragères et de plantes de couverture de sol. En 2013, le marché des ventes de semences fourragères a été peu porteur, et a atteint un niveau historique bas, avec une baisse de - 50 % par rapport au marché 2011. cependant, l’expertise reconnue de JD lui a permis de conforter sa position parmi les leaders à l’échelle nationale, et les innovations récentes ont connu une croissance soutenue, grâce notamment à l’améliorateur d’ensilage ou à la gamme SAS (Solution Appliquée à la Semence).

Pour 2013, on retiendra le démarrage de JD à l’international, avec des premiers résultats encourageants, et qui ont déjà contribué au résultat. ces développements sont le fruit de la signature d’une alliance stratégique signée avec Maïsadour Semences en juillet 2013, ouvrant ainsi l’accès à plus de 30 pays, véritable tournant pour JD. Notons aussi une bonne performance de la filiale JD en Hongrie, avec son meilleur résultat à date depuis sa création.

L’activité semences se déploie sur trois sites : Beaufort-en-Vallée, Lusignan, Vern-d’Anjou.

Le projet de rénovation des outils industriels s’est poursuivi en 2013. La capacité de séchage a été augmentée pour absorber un équivalent de 750 hectares en production de maïs. Lusignan a bénéficié de la rénovation de sa ligne de triage-calibrage. cette rénovation permet notamment d’y réaliser désormais des opérations de triage-calibrage en maïs et en tournesol. Sur Beaufort, toutes les lignes d’ensachage ont été regroupées dans la même zone de l’usine, optimisant ainsi l’organisation industrielle. Enfin, divers travaux liés à la sécurité ont été réalisés sur Beaufort : contrôle des accès au site, local de charge et vestiaires salariés.

coopéRatiVe teRRena unités 2013 2012

Production de semences qx 425 241 420 800

Effectif ETP 185 158

Producteurs nombre 581 566

Surfaces ha 11 397 10 846

clients internationaux nombre 73 70

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rapport annuel 2013PôLE VéGéTAL SPéciALiSé

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DaliValL’activité de l’année 2013 a été particulièrement soutenue :• sur le plan commercial, tant en pépinière qu’en

arboriculture,• sur le plan organisationnel, avec un grand nombre de

chantiers liés à la fusion des deux spécialistes du pommier, DL Davodeau-Ligonniere et Pépinières du Valois, survenue en 2012.

Le catalogue produits de Dalival, ses variétés (dont certaines sont leaders sur le marché), la dynamique de son réseau de vente en France et à l’export ainsi que sa proximité avec ses clients grâce à ses filiales expliquent en partie son bon développement commercial en pépinière sur la saison 2013/2014, dans un contexte économique de la filière arboricole plutôt favorable.

La récolte 2013 de fruits a été meilleure qu’en 2012, avec une progression de + 20 %, soit un volume de 6 000 tonnes de pommes et poires récoltées malgré 15 jours de retard et des conditions climatiques difficiles. Les nouvelles organisations des vergers et de la station d’emballage commencent à impacter positivement les résultats de l’activité arboricole.

En R&D, la station expérimentale d’iFO a présenté, parmi ses nombreux projets, de nouvelles variétés très prometteuses à des acteurs majeurs dans le monde. Elle continue aussi de participer activement au projet iFORED dont l’objectif est de développer la génétique de pommes à chair rouge en vue de lancer de nouvelles gammes d’ici quelques années avec ses associés internationaux issus de cinq continents et contrôlant 40 000 hectares de vergers de pommiers

2014 sera l’année de consolidation de l’organisation de Dalival, avec la poursuite des nombreux chantiers lancés depuis deux ans (sur le plan commercial, administratif et production), dans un contexte d’activité toujours très dynamique, tant en pépinière qu’en arboriculture.

DaliVal unités 2013 2012

chiffre d’affaires M€ 26,8 19,9

chiffre d’affaires pépinière M€ 21,1 15,5

Production de pommes tonnes 6 000 5 200

Surface de vergers pour la création et l’expérimentation variétales-iFO ha 13 12

pépinièRes MinieRhortICultureActeur majeur sur le plan européen, les pépinières Minier sont spécialisées dans la production d’arbres, d’arbustes et de conifères d’ornement. Une gamme de 1 200 variétés est ainsi distribuée dans 17 pays auprès d’une clientèle principalement constituée de distributeurs, de pépiniéristes revendeurs, d’entreprises de paysage et de grossistes.

Les pépinières Minier, comme l’ensemble de la profession en Europe, ont subi de plein fouet des conditions climatiques déplorables en 2013, particulièrement sur le printemps, empêchant toute activité de jardinage. La fréquentation du rayon pépinière en jardineries, de plus en plus concentrée sur le printemps, s’est ainsi réduite à néant. Le marché du paysage quant à lui, s’est vu tirailler entre « la demande verte » et un climat économique morose, réduisant les enveloppes budgétaires des particuliers et collectivités.

La distribution spécialisée a limité la chute des ventes grâce à la dynamique commerciale et marketing mise en place ces deux dernières années. Une animation du rayon toute l’année s’est organisée en réponse aux attentes fortes des consommateurs, notamment sous la forme des thématiques de type « Jardin facile », des plantes à offrir (fête des papys, fêtes des mères…), des œuvres caritatives (partenariat Noël avec Handicap international, capitalisant sur la notoriété du sac à sapin), etc. En parallèle, Les pépinières Minier ont continué à développer leur gamme de services clients, très appréciée : offre customisée à l’enseigne ou exclusivité variétale, mise en place d’animation en point de vente, offre promotionnelle avec gratuité…

Toutes ces actions leur donnent un avantage compétitif fort, reconnu par leurs clients et qui leur permettra d’avoir une longueur d’avance sur la concurrence dès le retour de l’activité.

Page 49: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

rapport annuel 2013PôLE VéGéTAL SPéciALiSé

terrena | 45

Jeanne De laValJeanne de Laval commercialise des bulbes à fleurs dont 20 % sont cultivés par des agriculteurs adhérents à la coopérative. Sur 2013, son chiffre d’affaires a légèrement diminué, essentiellement à cause de conditions climatiques très défavorables au printemps et à la baisse de la fréquentation dans les points de vente depuis l’été. En revanche, elle a conforté sa part de marché plus particulièrement chez les spécialistes, jardineries et LiSA.

Son produit phare au printemps : le dahlia Label rouge, qui a progressé de 40 % par rapport à 2012.

Les ventes de produits de pépinières en grandes surfaces alimentaires ont quant à elles connu un fort développement pour la troisième année consécutive (+ 50 %). Principalement issus des pépinières Minier, ces conifères et autres arbustes à fleurs aident à compenser la baisse structurelle des ventes de bulbes à fleurs en hypermarchés.

Pour la deuxième année consécutive, la société Jeanne de Laval a été élue par l’ensemble de la distribution française « Meilleur fournisseur de bulbes ».

Le programme de recherche et de sélection de nouvelles variétés de dahlias, en partenariat avec Delbard, a aussi permis à Jeanne de Laval de décrocher en septembre deux premiers prix au concours international de Paris.

Pour 2014, Jeanne de Laval table sur une progression sensible de son chiffre d’affaires.

Plusieurs marchés importants ont été gagnés suite à des appels d’offres lancés par des enseignes de jardineries et LiSA.

Les sacs cabas mis sur le marché en février 2013 rencontrent un vif succès auprès des distributeurs et des consommateurs. Un modèle automne a été lancé en septembre et la gamme sera complétée par plusieurs nouveaux modèles sur 2014. ce produit de niche a d’ailleurs été récompensé par les distributeurs et les consommateurs :• inno’Vert 2013 : Médaille d’argent lors du Salon du végétal,• Prix spécial du Jury Women’s Garden executive club.

ce développement important sera accompagné d’un investissement dans l’usine de Beaufort pour accroître la capacité de conditionnement d’ici l’automne 2014.

Jeanne De laVal unités 2013 2012

chiffre d’affaires M€ 7,8 8,2

dont GSA M€ 3,8 4,1

dont spécialistes (LiSA et jardineries) M€ 3,4 3,5

Le circuit professionnel a tiré son épingle du jeu grâce au développement de l’offre jeunes plants. Un marché en reconquête pour Minier qui se traduit par une deuxième année de croissance consécutive, malgré un marché en berne. Les facteurs de succès : l’innovation variétale, le développement de l’équipe commerciale et d’outils d’aide à la revente pour ses producteurs. L’objectif : faciliter la commercialisation de ses gammes par les producteurs. On notera ainsi la création d’un « club de producteurs » autour de la nouvelle gamme de paysage Pop Roses®, accompagnée de PLV (Publicité sur Lieu de Vente), plaquette et bons de commande personnalisables à leur nom. Les journées des plantes à courson ou le salon Paysalia, grands rendez-vous de la profession, auront marqué le lancement de Végécad®, une bibliothèque végétale inédite à destination des architectes paysagistes : une base de données de plus de 4 000 plantes, exportable vers un logiciel de conception de paysages assistée par ordinateur à destination des professionnels. ce succès est le fruit d’un partenariat unique avec les pépinières Lepage (une autre référence du milieu, sur le marché complémentaire des vivaces), et salué unanimement par la profession.L’année 2013 aura également été marquée par l’accroissement de la qualité des plantes de Minier et de ses ressources en innovations variétales, grâce notamment aux efforts soutenus de la R&D Minier et aux accords et licences internationaux. ceci s’est également concrétisé par l’obtention de la certification « Plantes bleues ». ce dispositif prouve l’engagement de Minier dans une production respectueuse de l’environnement et notamment en termes de gestion de la ressource en eau. ce label constitue un atout supplémentaire pour être référencé auprès des centrales d’achat et des donneurs d’ordre.

Le premier challenge sur 2014 sera de réussir le printemps et de renouer avec la croissance. Tous les moyens sont mobilisés pour atteindre cet objectif.

pépinièRes MinieR unités 2013 2012

chiffre d’affaires ME 23,6 27,6

• Distribution spécialisée (DS) ME 12,4 15,2

• Professionnel (Prod) ME 11,6 12,8

dont : ME

Jeunes plants ME 4,7 4,5

Plantes ME 19,3 23,5

Page 50: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

rapport annuel 2013PôLE VéGéTAL SPéciALiSé

46 | terrena

eVélia – teRRena MeuneRieLes volumes 2013 sont en hausse de + 11 %, un résultat masquant quelques faits majeurs très contrastés :• Un recul de - 13 % en boulangerie artisanale. cette contre-

performance s’explique par l’importante réorganisation de l’activité engagée fin 2012 et qui a perturbé les clients boulangers :

- une dégradation de la qualité de service suite à la fusion des deux plates-formes logistiques pendant la phase de démarrage du projet,

- une simplification des gammes ayant entraîné la suppression de cinq marques historiques pour ne garder que les marques Festival des pains et L’Ami du village,

- une réorganisation complète de la force de vente avec une nouvelle affectation géographique des commerciaux (sectorisation).

• Des volumes historiques fournis aux industries utilisatrices de farine : 139 600 tonnes soit + 27 % par rapport à 2012. La qualité des farines, le professionnalisme des équipes et le potentiel d’Evélia à fournir durablement ces clients très exigeants sont désormais reconnus et ont notamment permis, sans sacrifier les marges, de maintenir les clients historiques et de conquérir de nouvelles usines.

• Des volumes bio en croissance de + 29 % s’appuyant sur une marque, Melbio, entièrement relookée en milieu d’année.

• Une diversification réussie sur Livrac suite à l’installation d’un process de thermisation permettant désormais de valoriser le germe de blé.

Outre ces performances commerciales engendrant un taux de charge maximum des moulins, l’année 2013 fut aussi marquée par un chantier informatique structurant (changement de la gestion commerciale, informatisation de la plateforme, harmonisation des logiciels comptables, etc.) et une totale maîtrise des charges de fonctionnement.

Les résultats économiques s’expliquent par :• la contre-performance des volumes en boulangerie

artisanale,• des défaillances clients (notamment artisans boulangers).

Les bases sont cependant établies pour entamer 2014 avec optimisme et viser un retour à des résultats positifs qui seront obtenus par :• une consolidation des acquis (maintien des volumes

à destination des industries, saturation des équipements, etc.),

• une optimisation permanente des performances industrielles,

• la mobilisation de toutes les énergies pour relancer durablement l’activité commerciale en Boulangerie artisanale.

Le succès de sa nouvelle baguette « la belle ambrée » lancée en 2013, l’augmentation de + 10 % du taux de notoriété de la marque Festival des pains, suite au sponsoring des émissions de canteloup sur TF1 et de la Meilleure boulangerie de France sur M6, sont des atouts sur lesquels Evélia va résolument s’appuyer pour réussir ce challenge.

MeuneRie teRRena unités 2013 2012

chiffre d’affaires ME 94,2 84,9

Volumes farines tonnes 185 425 166 655

Volumes de blés écrasés tonnes 227 286 202 653

Effectifs ETP 223 226

Page 51: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

rapport annuel 2013PôLE VéGéTAL SPéciALiSé

terrena | 47

lup’ingRéDientsprotéIneS VéGétaleSEn 2013, le développement commercial de Lup’ingrédients a permis d’atteindre une progression de + 50 % de son chiffre d’affaires et de ses volumes par rapport à 2012.

Dans un contexte porteur pour les protéines végétales, Lup’ingrédients a su s’imposer comme un intervenant majeur sur le marché des ingrédients lupin européen.

cette activité du Groupe propose aux industries de l’agroalimentaire une gamme d’ingrédients lupin nutri-fonctionnels de qualité, reconnue par des certifications sous les référentiels iSO 9001 et FSSc 22000.

Pour accompagner cette évolution significative, Lup’ingrédients a poursuivi son engagement auprès des adhérents Terrena mais a également proposé des mises en place à d’autres structures pour répondre aux besoins croissants de ses clients. citons aussi la poursuite, pour la troisième année consécutive, de l’expérimentation de la Solution-Nouvelle Agriculture baptisée Lup’épi (contrats de production lupin + céréale) auprès de six agriculteurs.

Pour insuffler une dynamique positive à la filière, un plan de communication a été mené sur l’été auprès des médias régionaux et repris fortement au niveau national avec une promotion de cette culture qualifiée « AEi » 100 % maîtrisée par Terrena. Parallèlement, la refonte de son site internet exprime clairement les ambitions de Lup’ingrédients et sa volonté d’apporter des solutions concrètes à ses clients par le biais de sa gamme ingrédients.

Pour 2014, Lup’ingrédients souhaite consolider ses positions en visant l’objectif de 3 000 hectares de lupin et atteindre la position de leader européen. cette ambition se concrétisera par le développement de nouveaux produits aux propriétés nutri-fonctionnelles renforcées et par l’élargissement de sa gamme biologique.

À l’évidence, les protéines végétales seront au cœur de l’alimentation de demain. Dans cette perspective, Lup’ingrédients et Terrena souhaitent que le lupin y figure en bonne place.

poMMiauxpoMMeS à juSLa SA Pommiaux, filiale de Terrena, a transformé sur son site de Martigné-Ferchaud en ille-et-Vilaine un volume de 8 300 tonnes de pommes en 2013, soit 10 % de moins qu’en 2012.

cette baisse d’activité s’explique par de faibles volumes disponibles sur la période de janvier à juin mais également par une récolte 2013 décalée de près d’un mois en maturité, limitant les productions de septembre.

La répartition en matière première restant constante avec 50 % en provenance des coopérateurs et 50 % d’achats sur le marché libre auprès de groupements de producteurs sur tout le territoire national.

Les ventes de pur jus de pommes ont enregistré une baisse de - 5 % en lien avec le volume de matière première pour atteindre 62 500 hectolitres.

Avec un prix de matière première très élevé sur le premier semestre, l’exercice n’aura pas permis un retour économique à l’équilibre sur l’exercice 2013.

Pour 2014, les volumes de pommes de la récolte 2013 ayant retrouvé leur niveau normal, l’activité devrait logiquement bénéficier de marchandises en quantités suffisantes, qui plus est avec des tarifs raisonnables, ce qui devrait lui permettre de rebondir.

Page 52: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

rapport annuel 2013PôLE PRODUiTS cARNéS

48 | terrena

gastRonoMe unités 2013 2012

Chiffre d’affaires total ME 854,3 825,9

Volumes Gastronome tonnes 193 579 193 829

investissements ME 13,1 17,2

Bilan De l’année 2013Malgré une conjoncture défavorable, Gastronome a amélioré ses résultats en 2013 et réduit ses pertes sans toutefois atteindre l’équilibre. Globalement, le volume est resté stable avec une progression en poulets et un retrait souhaité en dinde. Le chiffre d’affaires, en augmentation de 3,4 %, traduit un effort et un effet de valorisation. Les résultats par filière s’améliorent nettement dans l’ensemble, sauf la dinde, qui a subi un fort encombrement du marché et une dégradation des prix de vente. Les performances techniques et de coûts ont contribué à l’amélioration du résultat global, de même que les différentes filiales du Groupe, y compris les Fermiers du Sud-Ouest. Les investissements ont été poursuivis en 2013 mais à un rythme moindre. cette réduction, conjuguée à une gestion rigoureuse du BFR, a permis une amélioration sensible de la trésorerie.

faits MaRquants De l’année 2013Le marché de la volaille a subi le contrecoup, en 2013, des hausses de tarifs passées fin 2012 et a stoppé sa croissance : globalement, le volume du marché est stable avec malgré tout une poursuite de la dynamique sur le segment du poulet (Label rouge, standard, bio…) et une érosion sur les autres espèces (dinde, canard, pintade, lapin...). Gastronome, dont le volume est stable aussi, a donc maintenu ses parts de marché.

le pôle produits carnés comprend l’ensemble des activités industrielles du groupe en matière de transformation et commercialisation des volailles, bovins, ovins, veaux et porcs.

proposer des produits bons pour les papilles… et pour la santé

Plaisir, praticité, bénéfices santé : les entreprises agroalimentaires de Terrena s’attachent à satisfaire les consommateurs par la qualité de leurs produits. Acteur responsable et engagé, de l’origine des produits aux méthodes et conditions de production, Terrena travaille à améliorer les qualités nutritionnelles de ses produits et à optimiser ses recettes en s’appuyant sur la force d’une filière coopérative qui va du champ à l’assiette.

n° 2 de la volaille et de la viande bovine en france,avec les groupes Gastronome et Elivia.

RépaRtition Des VoluMes De gastRonoMe

Bio 1,9 %Autres volailles 2,9 %

élaborés crus 5,1 %

canard 6,2 %

élaborés cuits 10,0 %

Dinde 13,5 %

Volailles classiques 43,1 %

Volailles label17,3 %

RépaRtition Du chiffRe D’affaiRes De gastRonoMe en %

GMS 67,8 %

cHD 17,0 %

Export 6,9 %PAi 4,9 %

Autres 3,4 %

Pôle Produits carnés

Page 53: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

rapport annuel 2013PôLE PRODUiTS cARNéS

terrena | 49

les volailles gastronome

N° 2 de la volaille sur le marché français, Gastronome, la filiale volaille de Terrena, maîtrise l’ensemble de la filière, de la production à la commercialisation (couvoirs, usines d’aliment, groupements de producteurs, outils de production). La traçabilité des produits est assurée du poussin d’un jour jusqu’au produit fini :

couvoir > alimentation/formulation > structures d’élevage > outils aval – abattage/Découpe > outils aval – produits élaborés > plate-forme relais

Des signes De qualitéGastronome commercialise une large gamme de produits qui se distingue par son offre en volailles fermières (Fermiers d’Ancenis, Volaille du Gers et des Landes), en volailles certifiées et en produits élaborés. Pionniers du bien-être animal, Les Fermiers d’Ancenis, producteurs de volailles fermières Label rouge et la société Bodin, la filiale de volailles biologiques, se sont vu attribuer un « Poulet d’or » par l’ONG internationale ciWF (Compassion In World Farming), pour leurs élevages respectueux du bien-être animal.

Des MaRques foRtesGastronome s’appuie sur des marques reconnues, comme Douce France en grande distribution et Gastronome Professionnels en restauration, ainsi que Fermiers d’Ancenis, Saint-Sever et Volailles du Gers pour les volailles Label rouge. En bio, c’est avec Nature de France bio en grande distribution et Le Picoreur en distribution spécialisée que la filiale se démarque avec les premières barquettes 100 % biodégradables sur les découpes et un conditionnement fraîcheur innovant.

au seRVice De la DéMaRche nutRition santéDouce France est la première marque nationale à supprimer l’huile de palme de ses recettes de panés, remplacée par l’huile de colza et de tournesol. Elle s’est aussi engagée à mettre moins de sel dans ses recettes.

193 579 tonnesde produits finis avec FSO

854,3 millions d’eurosde chiffre d’affaires

3 808 salariés en France

14 sites industriels en France

13,1 millions d’eurosd’investissements

Avant tout, Gastronome a cherché à optimiser la valorisation de ses produits et donc son « mix produit ». cet effet favorable a contribué de façon significative à

l’amélioration des résultats en 2013. citons pour exemple la marque Douce France : l’offensive menée en 2013 sur cette marque, désormais dotée d’une force de vente renforcée (qualitativement et quantitativement) et d’une nouvelle charte graphique, a porté ses fruits avec une progression de + 10 % de son volume, de + 20 % de son chiffre d’affaires et une rentabilité fortement améliorée. ces résultats attestent le potentiel prometteur de cette marque pour les années à venir.

initiatiVes De 2013En termes d’offres produits, Douce France a poursuivi son effort d’innovation et notamment proposé sur le segment des produits élaborés cuits des formats « familiaux » originaux aptes à mieux répondre aux attentes consommateurs dans une conjoncture déprimée. Sur le segment de la restauration, Gastronome a finalisé son partenariat avec la chaîne KFc et démarré l‘approvisionnement de ce client en produits d’origine France. Enfin, le groupe Gastronome a renforcé, via ses différentes filiales ou partenaires, ses offres régionales, répondant ainsi à une demande de « proximité » de la clientèle.

En parallèle, devant le bon accueil de la gamme Lapin NA, lancée fin 2012, en relation avec Multilap, le déploiement commercial de cette gamme a été étendu sur une gamme plus large de clientèle.

Au plan logistique, suite au test concluant réalisé en 2012, un site de massification logistique a été démarré en mai au sud du Mans en partenariat avec un sous-traitant logisticien, permettant de dégager des économies substantielles pour Gastronome et les autres entités du Groupe Terrena, également associées au projet. À la lumière de ces résultats très encourageants, le projet d’une plate-forme similaire sur le périmètre des Deux-Sèvres a été mis à l’étude.

Sur le plan industriel, au-delà du travail récurrent sur la performance (projet MVP), plusieurs initiatives sont à noter :• le démarrage du projet GPAO Vigie sur un deuxième site

à Saint-Nicolas-du-Pélem (côtes-du-Nord),• le lancement d’un projet pilote « Sécurité et santé au travail »

en partenariat avec l’ANAcT et les ARAcT, afin d’amplifier les améliorations déjà obtenues en la matière,

• le lancement d’une démarche de « mobilité volontaire » sur le site de Luché, là aussi avec une valeur de test, afin d’encourager les transferts de personnel et de compétences sur d’autres sites du Groupe (Gastronome et Terrena) où des besoins sont identifiés.

peRspectiVes 2014Pour amplifier le redressement des comptes et atteindre l’équilibre en exploitation, les axes de travail prioritaires incluent :• une poursuite du travail sur les valorisations et le mix

produit,• une croissance des volumes rentables axée surtout sur les

marques, notamment Douce France, Saint-Sever, Fermiers d’Ancenis, la marque label NA et sur les produits élaborés,

• le développement des débouchés hors GMS,• le redressement spécifique de la filière dinde avec des efforts

et des challenges importants dans tous les domaines,• la poursuite de tous les plans de performance et

d’économies, y compris les synergies avec d’autres entités du Groupe Terrena (achats, logistique, informatique, etc.),

• la réduction du BFR et des stocks.

Page 54: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

rapport annuel 2013PôLE PRODUiTS cARNéS

gastronome dispose, au travers de la coopérative terrena, d’une filière totalement maîtrisée garantissant une traçabilité complète du champ à l’assiette.

>> Des contrôles assurés quotidiennement : de l’élevageà la transformation des volailles qui assurent qualité et sécurité alimentaire pour le meilleur service et les meilleurs produits.

>> une maîtrise de la filière permettant d’améliorer continuellement l’alimentation, les conditions d’élevage et d’abattage des volailles pour assurer un produit qui sera toujours meilleur.

>> Des sites industriels certifiés ifs et BRc.

Des sites De pRoDuction et Des plates-foRMes logistiques iDéaleMent RépaRtis en fRance pouR un seRVice efficace, quotiDien et Réactif.

expoRtations De gastRonoMe

Angleterre (bureau commercial)Allemagne (bureau commercial)BelgiqueDanemarkPays-Bas

terrasson

Saint-nicolas-du-pélem

le BignonFalleron

Sainte-hermine

Saramon

Condom

Mont-de-Marsan

Montcoutant

pizançon

languidic ancenis luché-pringé

Grâne

nueil-les-aubiers

Caurel

Bio

Lapin (Saint-crespin, Les Herbiers) – ALPM

Fermiers du Sud-OuestFermiers Landais Fermiers du Gers Fermiers du Périgord

Dinde

canard

Plate-forme

À chaque Région, sa gaMMe De pRoxiMité…

un transport limité pour une action en faveur du développement durable.

50 | terrena

Produits élaborés cuits

Produits élaborés crus

Poulets

Page 55: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

rapport annuel 2013PôLE PRODUiTS cARNéS

terrena | 51

Holvia porc

Bilan De l’année 2013un secteur d’activité en criseLa faiblesse de l’offre et le ralentissement de la demande, conjugués à une forte concurrence de l’Allemagne, ont occasionné une baisse d’activité et de rentabilité de la filière.

Dans cette conjoncture 2013 défavorable, Holvia Porc se comporte honorablement en améliorant sensiblement sa performance et ses résultats, sans atteindre l’équilibre toutefois.

initiatiVes De l’année 2013• Lancement d’un plan d’optimisation des coûts de

production via la formation, l’investissement et la maîtrise de la matière première.

• Mise en œuvre d’un plan stratégique commercial pour assurer l’équilibre des pièces de découpe.

peRspectiVes 2014Holvia Porc maintient et renforce sa stratégie de niche en offrant aux marchés des coches et porcs charcutiers sous signe de qualité en bio, d’Anvial et porc NA (Nouvelle Agriculture).

Le développement s’appuie sur la contractualisation avec l’amont et l’aval : grande distribution, industrie de la salaison sans négliger le secteur traditionnel. L’étroite collaboration avec le groupement porc du Groupe en filière est un plus pour séduire les marchés.

Holvia Porc poursuit son plan de progrès sur la matière première et l’optimisation des coûts de production.

Holvia Porc Holvia Porc est spécialisée dans

l’abattage et la découpe de coches et de porcs charcutiers sous signes de qualité, bio, d’Anvial, coches certifiées, destinés aux secteurs de la boucherie et de la charcuterie artisanales, des rayons traditionnels de la GMS et de l’industrie de la salaison. Holvia Porc est leader de l’abattage des coches en France sur deux sites : à Briec dans le Finistère et à Laval en Mayenne.

23 400 tonnescommercialisées

61,9 millions d’eurosde chiffre d’affaires

173 salariés en France

2 sites industriels en France

0,9 million d’eurosd’investissements

RépaRtition Des sites De pRoDuction

Porcs

Plan directeur industriel laval

Fin 2013, lancement de la première phase du Plan directeur industriel 2013/2016 du site de Laval avec la rénovation du hall d’abattage.

Briec-de-l’odet laval

Page 56: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

rapport annuel 2013PôLE PRODUiTS cARNéS

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Bilan De l’année 2013Baisse de l’offre, faiblesse de la consommation et forte aug-mentation de la matière première… Malgré une conjoncture défavorable, Elivia a amélioré ses résultats, sans toutefois atteindre l’équilibre, avec un chiffre d’affaires progressant de + 4,25 % (911,5 M€) grâce à une meilleure maîtrise des fondamentaux alliée à une forte dynamique commerciale. Le rythme soutenu des investissements (+ 2,3 M€) assure l’amélioration de la performance industrielle.

initiatiVes De l’année 2013une ambition au nordEn septembre, la direction d’Elivia a inauguré la salle de découpe de son abattoir de Nœux-les-Mines : 15 emplois créés et 25 emplois transférés depuis Hazebrouck pour une production de 6 000 tonnes par an, soit 30 % des volumes totaux du site. cette activité approvisionnera les marchés de la grande distribution, de la cheville et de la RHF sur l’ensemble des régions Nord-Pas-de-calais et Picardie.

Elivia renforce ainsi sa présence sur les marchés de la grande distribution et s’ancre durablement dans la région, en lien étroit avec les acteurs locaux de la filière. En 2011, Elivia aura collecté plus de 50 000 animaux auprès des groupements et négociants du Nord de la France. De fait, Elivia gagne aussi en compétitivité à l’export et facilite son accès aux marchés d’Europe du Nord : Hollande, Danemark, Scandinavie, etc.

les principaux investissements• nouvelle salle de désossage à Nœux-les-Mines et mise en

conformité de l’installation de réfrigération,• mise en place d’une ligne nouvelle de tranchage pour

développer l’activité viande en barquette (UVci) à Angers,• mise en place d’une nouvelle ligne de conditionnement

pour développer l’activité Muscles à Mirecourt et mise en conformité de l’installation de réfrigération,

• modernisation des matériels de l’atelier Steaks hachés surgelés au Lion-d’Angers,

• mise en place d’une nouvelle ligne de fabrication et de conditionnement de viande égrenée surgelée à Villers-Bocage.

savoir pour agir : programme VigieLe programme Vigie répond à plusieurs enjeux : optimiser et harmoniser les équipements informatiques entre les sites ; fiabiliser les traçabilités et permettre des contrôles en production plus précis ; améliorer les achats sur le pôle viande en les massifiant ; actualiser à la semaine le calcul du prix de revient pour piloter les performances et être plus efficaces dans la fabrication et la préparation de commandes.

eliviafiliale viande rouge de terrena, numéro 2 français de la viande de bœuf, elivia est présente sur tous les marchés et tous les degrés d’élaboration en france et en europe.

Avec ses gammes de produits frais ou surgelés, crus ou cuits, de la carcasse au steak haché, en passant par les muscles, le piécé, les produits élaborés, sous signe de qualité, sous sa marque Tendre Et Plus..., sous marque distributeur… Elivia commercialise auprès de la grande distribution, du réseau traditionnel, de la RHD et de l’industrie agroalimentaire en France et en Europe.

• Produits élus Saveurs de l’annéeen 2013 :

-Idéehamburger, -ribsdebœuf, -tartarefaçonbrasserie, -gammecuite:pot-au-feu,bœufcuitaux

carottes, blanquette de veau, palettede porc cuite, filet de porc cuit auxaromates.

• Produits élus Saveurs de l’annéeen 2014 :

Gamme surgelée : -Idéehamburger, -SHExtratendre, -SHfaçonbouchère, -SHpurbœuf, -SHassaisonnéOignon.

la g

amm

e « t

end

re e

t Pl

us ..

• Nouveautés Tendre Et Plus... été 2013 : -brochettesextra-tendres, -petitplateaumixtebrochettes«2bœuf

+2porc», -«MesP’titesBrochettes»(brochettes

longuedatelimitedeconsommation), -«Mini Mix» (petits plateaux variété

grillades), -extensionengrosformatsdessaucisses

«Minitapas»et«Chorizofin».

• Nouveautés hiver 2013 : -sourisd’agneauconfite, -jambonneaudeporccuit, -rôtiOrloff.

RépaRtition Des sites De pRoDuction

Industrie

Produits élaborés

Chevilles

nœud-les-Mines

Villers-Bocage

Bressuire

Châteauneuf-sur-Sarthele lion-d’angers

Mirecourt

Vitry-le-François

Saint-Sylvain-d’anjou

éloyes

Bougé-Chambalud

les herbiers

le Manslaval

alençon

livarot

Cholet

Page 57: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

rapport annuel 2013PôLE PRODUiTS cARNéS

terrena | 53

eliviaForte de ses 16 sites, Elivia est présente

sur les principaux bassins de production et proche des grands bassins de consommation dont l’Europe du Nord.

Des signes De qualitéElivia commercialise une large gamme de produits distinguée par son offre en labels et en démarches qualité : Labels rouges (charolais, Blond d’Aquitaine, Bœuf fermier du Maine, Parthenaise, Veau fermier du Limousin, Agneau laiton de l’Aveyron...), AOc Maine Anjou, le bio, etc.D’anvial : spécialiste des viandes de haute qualité en bœuf, veau, porc, agneau, volailles distribuées en boucheries traditionnelles, la filière développe de nouveaux concepts adaptés à la clientèle bouchère.Boucher de france, créateur de tradition. La charte Boucher de France est aujourd’hui le signe distinctif de la boucherie artisanale indépendante en trois valeurs clefs : une sélection rigoureuse de produits de haute qualité, un choix de viandes authentiques et un engagement de l’ensemble des acteurs de la filière.

une MaRque foRteReconnue pour son dynamisme, tendre et plus… met autant d’efforts à satisfaire les consommateurs sur les produits standards des élaborés de boucherie qu’à inventer sans cesse de nouveaux produits. Sur un marché en recul, c’est aussi la première marque nationale contributrice à la croissance en 2013 au niveau des ventes de viandes fraîches poids fixe et de viandes hachées.

au seRVice De la DéMaRche nutRition santéPour renforcer sa marque Tendre Et Plus..., Elivia travaille sur la suppression des allergènes dans ses fabrications. Les arômes artificiels ont été substitués par des arômes naturels dans la gamme cuite et Elivia travaille à l’apport de fibres alimentaires dans certains produits. Enfin, pour tout nouveau développement, elle exige de ses fournisseurs des formulations sans allergènes, sans OGM et qui tendent au maximum vers du clean label.

MainteniR un haut niVeau De peRfoRManceDepuis sept ans, Elivia organise chaque année les journées « SteakExpert » réunissant de nombreux experts, notamment internationaux, pour partager leur savoir sur E.coli O157:H7. Elivia est à ce jour le référent en matière d’initiatives en confiance alimentaire sur le marché de la viande bovine en France. Tous les ans, de nouvelles technologies voient le jour, qui sont intégrées dans le cadre des évolutions qualité, techniques et managériales.

Production:Deux sites pilotes ont été installés, à Vitry-le-François (Produits élaborés) et à Mirecourt (Abattage et Découpe). ils exploitent sur ViF5.7 au quotidien et vont pouvoir bientôt passer à la phase 2 : « Mettre en place tous les indicateurs de gestion et récupérer la valeur ajoutée ». Ensuite, en 2014, Elivia passera en priorité à la Gestion de Production Assistée par Ordinateur dans les usines de produits élaborés.Achats:En 2013, 60 % des achats ont été consolidés sur cet outil et en 2014, tous les sites industriels seront traités. Ainsi, tous les achats sont simplifiés et plus performants, les enjeux d’harmonisation de produits sont lisibles, les appels d’offres plus rapides et les contrats sous contrôle.

la plate-forme des viandes au Bailleul (72)En mars 2012, Elivia et Gastronome ont expérimenté une plate-forme commune sur Beaucouzé (180 palettes/jour) qui a amélioré les coûts logistiques et donné entière satisfaction aux clients. En 2013, avec un partenaire qui a construit au Bailleul, l’activité a atteint 300 palettes/jour. La filiale Lœul et Piriot les a ensuite rejoints en apportant 5 % de volumes en plus et actuellement, ce sont 450 palettes/jour qui sont traitées pour 25 clients destinataires. La mutualisation a permis 10 % d’économie sur les coûts et amélioré le service client. Les ambitions pour mi-2014 sont de passer à 550 palettes/jour.

le roll modulable – nouveau concept eliviaJusqu’en 2012, le seul moyen pour transporter les produits carnés était les caddies. Début 2013, après trois années de réflexion, a été proposé le roll modulable, technique utilisant des bacs en plastique et offrant de multiples avantages (tares réduites de 60 kg, meilleure tenue du produit, plus hygiénique, plus ergonomique et optimisation du transport retour). Deux enseignes l’ont déjà utilisé avec succès en 2013, tandis qu’une troisième est actuellement en test.

faits MaRquants De l’année 2013La filière bovine en France a connu une nouvelle année noire avec la baisse des abattages (- 4 %), un net redressement des cours (+ 7 %) et une poursuite de la baisse de consommation (- 2 %). Malgré cela, Elivia maintient son niveau d’abattage à hauteur de 2012 et augmente ainsi sa part de marché. Le succès est constant avec ses partenaires fournisseurs de vifs et en tout premier lieu Ter’Elevage.

Dans une volonté de se renforcer sur les marchés interna-tionaux, des négociations exclusives ont été engagées entre Terrena et l’irlandais Dawn Meats pour une prise de participation minoritaire de ce dernier dans Elivia.

peRspectiVes 2014Dans la continuité de l’amélioration des comptes de résultat, les axes prioritaires sont :• la saturation des outils d’abattage sous deux ans,• une plus grande maîtrise des fondamentaux de la viande,

poursuite des plans de performance et d’économie,• une dynamique commerciale par l’innovation, le déploie-

ment de la marque Tendre Et Plus…, le développement sur la RHD, BtoB,

• la baisse des coûts de production par la formation, l’inves-tissement et l’excellence de l’organisation,

• la poursuite de la valorisation des coproduits, sous-produits et cuirs,

• la réduction des stocks et du BFR.

137 321 tonnes commercialisées

911,5 millions d’eurosde chiffre d’affaires

400 000 bovins abattus

2 712 salariés

16 sites industriels en France

9,5 millions d’euros d’investissements

Page 58: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

rapport annuel 2013SciENTiFiQUE ET ENViRONNEMENT

54 | terrena

Forte d’une équipe de 14 personnes, dont 11 techniciens et ingénieurs, le bureau d’études La Noëlle Environnement propose son expertise aux agriculteurs, collectivités et industriels dans de nombreux domaines : bâtiment agricole, étude d’impact, énergie, matière organique, veille réglementaire et formation.L’année 2013 a été marquée par un recentrage des activités du bureau d’études autour des besoins des productions animales du groupe. cette orientation s’est traduite par la concrétisation de nombreux projets transversaux pour concevoir les bâtiments d’élevage du futur. Parallèlement, le chiffre d’affaires des activités amont et aval du bâtiment agricole a progressé de + 20 % par rapport à 2012.

Bâtiments agricoles — créé en 2012 pour favoriser les synergies entre les techniciens intervenant dans la conception des bâtiments d’élevage, le groupe de travail – composé de techniciens de production, d’agriculteurs et d’experts La Noëlle Environnement – a donné naissance au Grand Palace®, le bâtiment nouvelle génération pour l’engraissement des jeunes bovins. concentré d’innovations technologiques, il répond aux enjeux cruciaux de la filière viande que sont l’optimisation du coût de production et l’amélioration des performances zootechniques des productions.Le travail de l’équipe s’illustre aussi par d’autres projets, comme le bâtiment de truies gestantes des Trinottières ou le centre de tri des bovins à Saint-Laurent-sur-Sèvre.Pour 2014, le groupe de travail continuera d’insuffler une dynamique forte répondant aux enjeux et demandes des productions animales.

Étude d’impact — Le contexte du marché des productions animales associé aux différentes mises aux normes des ateliers porcs et volailles a généré un volume important de dossiers d’études d’impact. Les évolutions réglementaires récentes laissent pressentir une activité encore soutenue en 2014.

Certiphyto — La formation certiphyto enregistre un nouveau record avec près de 1 000 agriculteurs, techniciens et conseillers vendeurs certifiés cette année. L’activité se poursuivra en 2014 par de nouvelles sessions de formation et le renouvellement des certificats délivrés il y a cinq ans aux techniciens et conseillers.

Déclaration PAC — La formation des conseillers Expert Service (cES) et le suivi de la campagne ont connu un réel succès, avec un nombre de déclarations PAc en constante progression. Avec la nouvelle PAc, la campagne 2014 s’annonce intense et ambitieuse ; les récentes réformes seront intégrées au prochain programme de formation des cES ainsi qu’aux conseils techniques et réglementaires prodigués par les experts La Noëlle Environnement.L’ensemble des activités du bureau d’études La Noëlle Environnement a permis de consolider un chiffre d’affaires de 1,27 millions d’euros.Pour 2014, La Noëlle Environnement poursuit sa stratégie en proposant son expertise et ses offres de service en réponse aux différents enjeux de l’Agriculture écologiquement intensive.

Terrena et Lyonnaise des Eaux ont créé Onova en 2012.Basée à Ancenis, Onova développe et propose de nouvelles solutions aux agriculteurs et aux industriels, pour une meilleure utilisation de l’eau et des ressources naturelles. Pour sa première année économique complète, Onova a réalisé un chiffre d’affaires de 2,5 millions d’euros.

Les interventions auprès des sites industriels Terrena sont nombreuses :• réalisation de travaux de renforcement de prétraitement,• mise en conformité et exploitation de stations d’épuration,• gestion des déchets organiques des stations d’épuration

des sites industriels Terrena, qui représente près de 10 000 tonnes collectées et transportées vers le méthaniseur Valdis à issé.

Les principaux faits marquants dans le domaine de la Méthanisation sont :• la réalisation pour SEOLiS (Syndicat d’énergie du 79) de

deux dossiers majeurs d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage pour mettre en œuvre des méthaniseurs collectifs sur les communes de Bressuire (79) et de Surgères (17),

• la réalisation d’études de faisabilité pour l’implantation d’un méthaniseur pour Arvalis – institut du végétal, sur son site de La Jaillière, situé à La chapelle-Saint-Sauveur.

• la construction de la partie process d’un méthaniseur à Mortagne-sur-Sèvre, une des premières unités à produire du biogaz issu de déchets agricoles avec injection directe du gaz épuré dans le réseau gaz de ville. La mise en service est prévue pour début 2014.

12 dossiers sont aussi en cours d’étude pour le développement de méthaniseurs individuels à la ferme.L’activité Eaux agricoles est restée soutenue, malgré une pluviométrie élevée, avec la réalisation d’une dizaine d’études de faisabilité pour créer des retenues d’eau. Les premières réalisations sont prévues pour 2014.Dans le domaine de la biodiversité, Onova accompagne la communauté de communes de Saint-Florent-le-Vieil à mieux connaître son territoire au regard des enjeux liés à la gestion de l’eau. Onova travaille aussi avec le SAGE Layon-Aubance pour créer des zones humides artificielles destinées au traitement des pollutions des eaux de ruissellement.L’année 2014 débute avec un carnet de commandes supérieur au chiffre d’affaires de 2013. ceci montre toute l’importance des enjeux liés à l’eau pour les agriculteurs et les industriels.

Page 59: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

rapport annuel 2013SciENTiFiQUE ET ENViRONNEMENT

terrena | 55

En 2013, l’équipe énergies renouvelables de Terrena innovation a battu un record avec 37 installations photovoltaïques mises en service, portant le nombre total d’installations à 132 et la puissance raccordée cumulée à 7,4 MWc depuis le début de l’activité en 2007. Parmi ces projets, plus de 80 % des installations ont été réalisées sur des bâtiments neufs, une tendance déjà constatée en 2012 et confirmée cette année.

D’un point de vue commercial, la demande est restée soutenue avec 314 nouveaux prospects, principalement pour des projets de bâtiments agricoles neufs. ces demandes ont abouti à :• 41 projets photovoltaïques signés en 2013 pour une

puissance de 2,9 MWc (37 mis en service en 2013),• 28 nouveaux dossiers en cours de traitement par ERDF

ou les régies locales, pour un potentiel de 2,7 MWc supplémentaires.

L‘année 2013 marque aussi le développement de partenariats avec des investisseurs privés pour le financement de projets aussi bien agricoles qu’industriels pour le Groupe Terrena. Ainsi :• 9 projets de hangars photovoltaïques de 100 kWc ont

été vendus chez des agriculteurs avec une solution de financement par un investisseur privé local : les réalisations sont prévues au premier semestre 2014. Les bâtiments seront exploités par les agriculteurs et les revenus de l’électricité photovoltaïque produite reviendront à l’investisseur pendant la durée du bail,

• 8 centrales photovoltaïques de 100 kWc ont été financées et réalisées par un autre investisseur privé local sur les couvertures de bâtiments du Groupe Terrena. Pour cinq de ces bâtiments, le projet photovoltaïque incluait le désamiantage total de la couverture : ainsi, Terrena a profité d’une remise à neuf de 12 000 m² de toiture et a réalisé une économie de 880 000 euros.

Enfin, dans le cadre des groupes de travail engagés avec les productions animales, Terrena innovation a contribué à la conception d’un nouveau bâtiment alliant production de volailles Label rouge et production d’énergie par des panneaux solaires avec les Fermiers d’Ancenis.ce bâtiment innovant sera proposé dès 2014 par les techniciens de production volaille auprès des agriculteurs.

Le Laboratoire effectue des analyses physico-chimiques et bactériologiques pour les activités du Groupe, les coopérateurs et les clients externes. il a fêté en 2013 un demi-siècle d’existence et réalisé un chiffre d’affaires de 1,2 million d’euros.

L’année 2013 aura été marquée par de nombreuses initiatives :• la mise en place du dosage des mycotoxines par bandelette.

ce test, basé sur une méthode immunologique, permet de quantifier la teneur en vomitoxine et en zéaralénone dans les céréales et les produits à base de céréales,

• l’investissement dans un nouvel appareil pour doser les formes azotées dans les produits laitiers, l’environnement, l’alimentation animale et humaine,

• le lancement de la construction du nouveau laboratoire sur le site de l’Hermitage à Ancenis,

• l’amélioration se poursuit avec : - l’optimisation des processus analytiques qui a permis de

réduire les délais d’analyses de moitié par rapport à 2012, - le renouvellement de l’accréditation cOFRAc pour les

programmes LAB GTA 25/81 et 96.

Productions végétales 5 %

Environnement 3 % Nutrition animale32 %

Sol + reliquats35 %

Produits laitiers8%

Fourrages12 %

Nutrition humaine 1 %

Pour 2014, les principales actions à mettre en œuvre sont :• le déménagement du laboratoire tout en assurant la

continuité de l’activité,• le développement des analyses bactériologiques,• la mise en place d’une nouvelle extension d’accréditation

cOFRAc : - analyses microbiologiques des produits et environnement

agroalimentaires – programme LAB GTA 59, - essais et analyses en bactériologie animale –

programme 116.

RépaRtition Du chiffRe D’affaiRes

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rapport annuel 2013ALLiANcES

56 | terrena

L’équilibre mondial laitier est en faveur des producteurs. Les pays émergents ont soutenu une demande forte en 2013. Le prix des ingrédients secs laitiers a grimpé tandis que de nouveaux marchés se développent dans ces zones de croissance. En Europe, les marchés sont matures et la défense des parts de marché entre industriels ou distributeurs pèse sur les prix et les valorisations des produits de grande consommation. L’activité de certaines familles de produits recule, comme le lait UHT et l’ultra-frais en France.

L’optimisation des atouts de Laïta passe par une qualité de produits adaptée et par un développement en Europe et dans les pays tiers. c’est le sens des actions engagées depuis 2009 et poursuivies en 2013 :• succès pour Paysan Breton : place de deuxième beurrier

en France (14 % de PDM) et PDM pâtes fraîches nature bientôt à 9 %,

• progression maintenue des produits de grande consommation en France et en Europe, confirmant son savoir-faire en marque distributeur et dans la relation B to B en Food Service. Bonnes performances des pâtes molles et fraîches via ses filiales en Grande-Bretagne, en Allemagne et en italie,

• croissance forte de ses exportations sur les pays tiers (+ 54 % en ingrédients secs en Asie et + 174 % sur la zone Moyen-Orient Maghreb),

• prospection active sur les marchés des laits infantiles et des fromages en Asie (six missions en 2013, premier salarié permanent en chine),

• poursuite des investissements qualitatifs (fromagerie pâtes pressées à Ploudaniel, environnement des tours de séchage, ensachage ingrédients secs à créhen) et quantitatifs (capacité de concentration sur les sites de collecte, hâloirs pâtes molles, fromagerie pâtes fraîches). Le rythme d’investissement de 50 millions d’euros par an est en place.

Le prix du lait 2013 a été le plus élevé de ces dernières années (plus de 341 €/1 000 l). En offrant aux producteurs 10 % de volumes additionnels aux quotas laitiers, Laïta a conforté les exploitations agricoles des adhérents et inscrit son développement dans le long terme.

En 2014, Laïta poursuit ses investissements et sa prospection commerciale pour proposer aux éleveurs laitiers des volumes de production en augmentation tout en tenant compte de la demande des marchés et de ses capacités industrielles. Le prix du lait gardera une tendance haussière mais sera conditionné par les valorisations des produits de grande consommation en France où la répercussion de l’augmentation du prix du lait et des coûts industriels demeure difficile.

actiVités laïta unités 2013 2012

Lait transformé par Laïta millions de litres 1 340 1 340

Produits de grande consommation (hors Régilait) tonnes 196 160 196 090

Régilait tonnes 22 000 23 320

ingrédients secs tonnes 82 380 85 670

Aliments jeunes mammifères tonnes 42 730 42 140

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rapport annuel 2013ALLiANcES

terrena | 57

ALPM est né en 2012 du rapprochement de la société familiale Loeul et Piriot, qui possède 60 % de cette alliance et de la coopérative Terrena qui en détient 32 %, via l’apport de sa société Multilap. Les 8 % restants appartiennent au fonds financier Unigrains.

Avec le rachat de Bretagne Lapins, ALPM est désormais composé de cinq abattoirs et d’une unité de conditionnement, pour une production hebdomadaire de 370 000 lapins. Le Groupe réalise 175 M€ de chiffre d’affaires annuel pour un effectif composé de 700 salariés.

quatre questions au directoire d’alPm

• Après deux années d’existence, quel bilan tirez-vous de la création d’ALPM ?La pertinence de « l’alliance ALPM » n’est plus à démontrer : sur un marché national en recul de 2 à 3 % chaque année, l’initiative et le regroupement sont de rigueur pour allier nos forces et investir de nouveaux marchés. Aujourd’hui, nous avons acquis une taille qui nous permet d’envisager l’avenir avec confiance. Mais ces rapprochements n’ont d’intérêt que si nous partageons les mêmes valeurs et pour nous donner les moyens de nos ambitions, notre Groupe a su définir des standards de production garantissant une qualité irréprochable. Ainsi, nous développons nous-mêmes nos machines et nous investissons chaque année 3 M€ dansle perfectionnement de nos sites de production.

• Comment se positionne aujourd’hui ALPM vis-à-vis de ses fournisseurs en amont ?ALPM attend de ses fournisseurs partenaires une démarche permanente d’améliorations techniques et économiques, permettant de fournir tous les segments de marchés, en France

ainsi qu’à l’export. Ils sont étroitement associés à nos programmes de développement.

• En décembre 2012, ALPM a pris la majorité dans la société Bretagne Lapins basée à Baud (56). Quel est le sens de cette prise de participation ?Cette acquisition nous permet d’élargir notre offre de produits et de poursuivre notre stratégie de diversification des marques pour capter tous les publics. Nous allons également réduire nos coûts par la mutualisation de nos moyens et développer des produits élaborés.

• Cette nouvelle dimension va-t-elle se limiter au marché français ?Bien au contraire : ALPM réalise déjà plus de 20 % de son chiffre d’affaires à l’export, notamment en Italie, en Allemagne et en Espagne. Pour étendre notre développement à de nouvelles zones, hors de l’Europe notamment, nous venons de créer deux filiales commerciales au Canada et en Ukraine. L’objectif sera donc de promouvoir sur ces nouveaux marchés la totalité de nos différentes gammes de lapins entiers, découpés ou élaborés.

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rapport annuel 2013RAPPORT FiNANciER 2013

Bilan coMBiné actif Montant brut amortissement Montant net Montant net(en milliers d’euros) 31.12.2013 et provisions 31.12.2013 31.12.2012

Capital souscrit non appelé 5 326 5 326 5 850écart d’acquisition 43 800 - 35 624 8 176 8 976immobilisations incorporelles 101 874 - 37 281 64 592 63 134immobilisations corporelles 1 270 248 - 923 160 347 089 342 557immobilisations financières 57 735 - 4 206 53 529 55 115Titres mis en équivalence 23 007 23 007 21 176actif immobilisé 1 496 664 - 1 000 271 496 393 490 958Stocks & en-cours 529 850 - 12 831 517 019 586 753Fournisseurs - Avances et acomptes versés sur commande 9 647 9 647 10 126clients et comptes rattachés 411 255 - 21 589 389 666 372 763Autres créances 222 033 - 8 184 213 849 193 655VMP - équivalents de trésorerie 34 385 - 4 34 382 23 979Disponibilités 39 690 39 690 38 014actif Circulant 1 246 860 - 42 608 1 204 252 1 225 289comptes de régularisation 6 420 6 420 9 857

total actif 2 755 270 - 1 042 879 1 712 391 1 731 955

passif 31.12.2013 31.12.2012

capital 38 301 37 894Réserves 499 589 488 074Résultat de l’exercice 16 713 12 607Capitaux propres part du Groupe 554 602 538 575

Intérêts minoritaires 20 344 19 201

autres fonds propres 130 181

provisions risques et charges 74 738 69 883Emprunts et dettes financières 312 639 366 196clients - Avances et acomptes reçus sur commande 7 015 5 869Dettes fournisseurs et comptes rattachés 418 095 405 489Autres dettes et comptes de régularisation 324 828 326 560dettes 1 062 577 1 104 115

total passif 1 712 391 1 731 955

solDe inteRMéDiaiRe De gestion éconoMique(en milliers d’euros) 31.12.2013 31.12.2012

Chiffre d’affaires 4 667 577 4 445 852Production stockée et immobilisée 10 498 17 176production économique de l’exercice 4 678 075 4 463 028Achats consommés - 3 701 817 - 3 517 977Marge brute économique 976 258 945 050Autres charges externes et achats non stockés - 293 018 - 295 799Valeur ajoutée économique 683 240 649 252Subventions et transfert de charges 11 917 12 087impôts et taxes - 57 876 - 59 146charges de personnel économique - 545 555 - 532 367excédent brut d’exploitation économique 91 726 69 825Autres charges et produits de gestion - 2 509 - 2 794Dotations et reprises amortissements exploitation - 67 183 - 64 692Dotations et reprises provisions exploitation - 8 678 3 109résultat d’exploitation économique 13 356 5 447Résultat financier - 1 037 - 2 501résultat courant des entreprises intégrées 12 318 2 947Résultat exceptionnel - 4 081 416Participations des salariés - 2 066 - 1 767impôts sur les résultats 9 279 9 957résultat net des entreprises intégrées 15 450 11 554Quote-part des résultats des stes en équivalence 2 418 903Amortissement des écarts d’acquisition - 1 206 - 1 561résultat net de l’ensemble consolidé 16 661 10 896intérêts des minoritaires 52 1 711

résultat net part du Groupe 16 713 12 607

le grouPe terrena

Page 63: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

Terrena | 59

rapport annuel 2013rapport financier 2013

Bilan actif Montant brut amortissement Montant net Montant net (en milliers d’euros) 31.12.2013 et provisions 31.12.2013 31.12.2012

immobilisations incorporelles 39 820 19 088 20 732 18 833immobilisations corporelles 309 103 244 618 64 485 60 048titres de participations 288 791 4 719 284 072 149 070immobilisations financières 22 333 338 21 995 26 596actif immobilisé 660 047 268 762 391 285 254 548Stocks et en-cours 120 299 787 119 512 142 838avances et acomptes versés 1 174 1 174 1 681clients et comptes rattachés 98 075 655 97 420 105 495créances associés coopérateurs 37 321 5 236 32 085 31 058autres créances 135 076 29 135 046 277 888Disponibilités 4 836 4 836 7 643actif circulant 396 780 6 708 390 072 566 602charges constatés avance 2 201 2 201 4 955

total actif 1 059 028 275 470 783 558 826 106

passif 31.12.2013 31.12.2012

capital 38 667 36 882réserves et divers 433 784 414 276résultat de l’exercice 14 878 20 792Capitaux propres 487 329 471 949

autres fonds propres 0 0

provisions pour risques et charges 15 057 18 491emprunts et dettes financières 11 952 75 292Dettes fournisseurs et comptes rattachés 81 505 99 599Dettes associés coopérateurs 122 039 120 609autres dettes 64 947 39 074comptes de régularisation 730 1 092Dettes 281 173 335 666

total passif 783 558 826 106

Solde intermédiaire de GeStion économique(en milliers d’euros) 31.12.2013 31.12.2012

Chiffre d’affaires 1 451 936 1 342 256production stockée et immobilisée - 6 592 4 878production économique de l’exercice 1 445 344 1 347 134achats consommés - 1 288 227 - 1 192 687Marge brute économique 157 117 154 447autres charges externes et achats non stockés - 56 553 - 57 331Valeur ajoutée économique 100 564 97 116Subventions et transfert de charges 1 675 1 719impôts et taxes - 7 784 - 6 731charges de personnel économique - 67 148 - 65 291excédent brut d’exploitation économique 27 307 26 813autres charges et produits de gestion - 941 - 1 443Dotations et reprises amortissements exploitation - 14 647 - 12 346Dotations et reprises provisions exploitation - 813 4 206résultat d’exploitation économique 10 907 17 230résultat financier 1 958 4 364résultat courant des entreprises intégrées 12 864 21 594résultat exceptionnel 2 324 - 567participations des salariés - 204 - 212impôts sur les résultats - 105 - 24

résultat net 14 878 20 792

la coopéraTive

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60 | terrena

rapport annuel 2013NOTES

notes

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Terrena, uNE coopéRATivE AgRicoLEà LA souRcE d’uN gRoupE AgRoALimENTAiRE

DESmArquESDEcoNfIANcE Rédaction : Direction marketing stratégique et communication Groupe Terrena ; Keima.

Conception et création : Keima.

Crédits photos : Photothèque Direction marketing stratégique et communication Groupe Terrena ; Horizon, le magazine de Terrena ; photothèque John Deere. Photographes : Nathalie Gautier, Dominique Martin. Illustrations : Agence Quartier Libre.

Imprimeur : Hauts de Vilaine • Document imprimé sur un papier 100 % certifié FSC mixte.

Page 66: Terrena Rapport annuel 2013- Edition 2014

TERRENA « La Noëlle » – BP 20 199 – 44155 Ancenis Cedex – France – Tél. : 02 40 98 90 00 – Fax : 02 40 98 91 64www.terrena.fr

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