Teresita Fernandez

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1 GALERIE ALMINE RECH 19 rue saintonge 75003 paris EXPOSITION 10/12 au 10/02 2012 T e r e s i t a F e r n a n d e z

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Teresita Fernandez Création et fabrication d’un livre d’artiste et d'un poster à l’occasion de son exposition à la galerie Almine Rech

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GALERIE ALMINE RECH19 rue saintonge75003 paris

EXPOSITION10/12 au 10/02 2012

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Teresita Fernández (née en 1968 à Miami, vit et travaille à Brooklyn) est virtuose dans l’art de créer des illu-sions d’optique et des effets cinéma-tographiques saisissants à partir de matériaux communs ou d’éléments naturels, acier poli, verre ou plastique, nuages, eau, feu, arbres.

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DU MONUMENTAL ENTRE LE NATUREL ET L’INDUSTRIEL

Teresita Fernandez puise dans les substances minérales de la terre et les matériaux industriels pour créer ses paysages, sous forme de sculptures-installations. Ses grandes sculptures et ses installations explorent les plis et les marges de la perception en jouant avec des phénomènes de réflection et de transparence de la matière dans lesquels se confondent l’absence et la présence, la nature et l’artifice, le sujet et l’objet. Teresita Fernández s’est vu attribuer le MacArthur Fellowship en 2005. Son travail a fait l’objet de nom-breuses expositions monographiques internationales (New Museum, New York, Centro de Arte Contemporáneo de Málaga, Institute of Contemporary Art, Philadelphie, Castello di Rivoli, Turin, Witte de With, Rotterdam...).

Entre abstraction et figuration, formes organiques et métalliques, cette artiste de Brooklyn (New York), représentée à Paris par la galerie Almine Rech, explore les relations entre le naturel et l’artificiel, la présence et l’absence par des jeux de transparence avec les éléments, nuages, eau, feu, pierre ou arbres.

A la galerie Priem de Lacoste, dans le Lubéron, elle a posé en oblique sur le sol une toile peinte aux couleurs de Provence recouverte d’une multitude de perles transparentes et chatoyantes, dont l’imperceptible mouvement crée de subtiles illusions d’optique si bien que vous ne savez plus qui regarde, vous ou ces myriades d’yeux de verre renfermant un paysage imaginaire, rêvé.

Teresita Fernandez puise dans les substances minérales de la terre et les matériaux industriels pour créer ses paysages, sous forme de sculptures-installations. Ses grandes sculptures et ses installations explorent les plis et les marges de la perception en jouant avec des phénomènes de réflection et de transparence de la matière dans lesquels se confondent l’absence et la présence, la nature et l’artifice.

Le sujet et l’objet. Teresita Fernán-dez s’est vu attribuer le MacArthur Fellowship en 2005. Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions monographiques internationales (New Museum, New York, Centro de Arte Contemporáneo de Málaga, Institute of Contemporary Art, Philadelphie, Castello di Rivoli, Turin, Witte de With, Rotterdam...). Entre abstraction et figuration, formes organiques et métal-liques, cette artiste de Brooklyn (New York), représentée à Paris par la galerie Almine Rech, explore les relations entre le naturel et l’artificiel, la présence et l’absence par des jeux de transparence avec les éléments, nuages, eau, feu, pierre ou arbres.

La galerie, dans le Lubéron, elle a posé en oblique sur le sol une toile peinte aux couleurs de Provence recouverte d’une multitude de perles transpa-rentes et chatoyantes, dont l’imper-ceptible mouvement crée de subtiles illusions d’optique si bien que vous ne savez plus qui regarde, vous ou ces myriades d’yeux de verre renfermant un paysage imaginaire, rêvé. Teresita Fernandez puise dans les substances

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minérales de la terre et les matériaux industriels pour créer ses paysages, sous forme de sculptures-installa-tions. Ses grandes sculptures et ses installations explorent les plis et les marges de la perception en jouant avec des phénomènes de réflection et de transparence de la matière dans lesquels se confondent l’absence et la présence, la nature et l’artifice, le sujet et l’objet. Teresita Fernández s’est vu attribuer le MacArthur Fellowship en 2005. Son travail a fait l’objet de nom-breuses expositions monographiques internationales (New Museum, New York, Centro de Arte Contemporáneo de Málaga, Institute of Contemporary Art, Philadelphie, Castello di Rivoli, Turin, Witte de With, Rotterdam...).

Entre abstraction et figuration, formes organiques et métalliques, cette artiste de Brooklyn (New York), représentée à Paris par la galerie Almine Rech, explore les relations entre le naturel et l’artificiel, la présence et l’absence par des jeux de transparence avec les éléments, nuages, eau, feu, pierre ou arbres.

A la galerie Priem de Lacoste, dans le Lubéron, elle a posé en oblique sur le sol une toile peinte aux couleurs de Provence recouverte d’une multitude de perles transparentes et chatoyantes, dont l’imperceptible mouvement crée de subtiles illusions d’optique si bien que vous ne savez plus qui regarde, vous ou ces myriades d’yeux de verre renfermant un paysage imaginaire, rêvé.

Teresita Fernandez puise dans les substances minérales de la terre et les matériaux industriels pour créer ses

paysages, sous forme de sculptures-installations. Ses grandes sculptures et ses installations explorent les plis et les marges de la perception en jouant avec des phénomènes de réflection et de transparence de la matière dans lesquels se confondent l’absence et la présence, la nature et l’artifice.Le sujet et l’objet. Teresita Fernán-dez s’est vu attribuer le MacArthur Fellowship en 2005. Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions monographiques internationales (New Museum, New York, Centro de Arte Contemporáneo de Málaga, Institute of Contemporary Art, Philadelphie, Castello di Rivoli, Turin, Witte de With, Rotterdam...). Entre abstraction et figuration, formes organiques et métal-liques, cette artiste de Brooklyn (New York), représentée à Paris par la galerie Almine Rech, explore les relations entre le naturel et l’artificiel, la présence et l’absence par des jeux de transparence avec les éléments, nuages, eau, feu, pierre ou arbres.

Teresita Fernández (née en 1968 à Miami, vit et travaille à Brooklyn) est virtuose dans l’art de créer des illusions d’optique et des effets cinématogra-phiques saisissants à partir de maté-riaux communs ou d’éléments naturels, acier poli, verre ou plastique, nuages, eau, feu, arbres, dans le Lubéron, elle a posé en oblique sur le sol une toile peinte aux couleurs de Provence recouverte d’une multitude de perles transparentes et chatoyantes, dont l’imperceptible mouvement crée de subtiles illusions d’optique si bien que vous ne savez plus qui regarde, vous ou ces myriades d’yeux de verre ren-fermant un paysage imaginaire, rêvé.

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LA GALERIE ALMINE RECH

La galerie Almine Rech a le plaisir d’annoncer la première exposition de l’artiste américaine Teresita Fernàndez en France.

L’exposition par Teresita Fernandez à la Galerie Almine Rech est une première à Paris. La présentation des Noctur-nal, plusieurs paysages maritimes en graphite, que viennent refléter aussi les petits cubes en verre de Double Dissolve, et des Mirrors en forme de feuillages permet une vue inédite sur le travail de cette artiste du paysage artificiel.

A l’occasion de cette exposition, l’ar-tiste présentera un groupe d’œuvres inédites témoignant de l’originalité de son vocabulaire artistique et des supports qu’elle utilise. Investiguant les notions d’opacité, de transparence et de réflexion, Fernàndez élabore des représentations abstraites. Ses pièces murales, à la fois radicales et sensibles, s’insèrent et transforment subtilement l’espace dans lequel elles sont installées.

Fernàndez a réalisé des panneaux de graphite brut, sculptés. L’artiste pré-sentera également des pièces en acier inoxydable, découpé et poli, dont les formes organiques trouvent un écho dans une autre installation, constituée de dizaines de petits cubes de verres, placés selon des instructions définies sur le mur de la galerie, qui capturent et renvoient la lumière dans l’espace. La multitude des points d’attaches offerte au regard déconstruit et renouvelle la perception d’une œuvre murale qui se

révèle en trois dimensions. Teresita Fernàndez est née en 1968 à Miami. Elle a obtenu un BFA de l’université de Floride à Miami et un MFA à l’université Virginia Commonwealth de Richmond. Elle vit et travaille à Brooklyn, New York. Son travail a été présenté dans de nombreuses expositions interna-tionales, incluant le New Museum de New-York, le CAC de Malaga, ICA de Philadelphie, le SITE de Sante Fe (Nouveau Mexique), le Castello de Rivoli, à Turin, le Witte de With à Rotterdam, entre autres. Fernàndez a également réalisé d’importantes commandes publiques dont celle de la Maison Louis Vuitton à San Francisco et au Seattle Art Museum. En janvier 2009, le Blanton Museum of Art, au Texas, a dévoilé ‘Stacked Waters’, une installation créee spécifiquement pour l’entrée du musée. Une nouvelle installation permanente ‘Blind Blue Landscape’ a été inaugurée en sep-tembre 2009 au renommé Benesse Art Site à Naoshima, au Japon. Son travail est présent dans de nombreuses collections privées et institutionnelles comme le St. Louis Art Museum, le San Francisco Museum of Modern Art, le Musée d’Art Contemporain de Miami, le Musée d’Art de Miami, le Walker Art Center de Minneapolis, la Sammlung Goetz de Münich, et l’Albright-Knox Gallery à Buffalo. Une exposition ré-trospective sur son travail a commencé au Musée d’Art Contemporain de la South Florida University en 2009, est passée par le Blanton Museum of Art au Texas et sera présentée au Musée d’Art Contemporain de Cleveland en 2011. Une nouvelle monographie

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éditée par David Louis Norr avec des textes par Dave Hickey, Anne Sting-field et Gregory Volk publiée par JRP Ringier et le USF Contemporary Art accompagne l’exposition.

Ce sont des tableaux monochromes gris. De fines rayures transversales, certaines irrégulières et en relief, jouant avec la lumière électrique à la manière des tableaux noirs de Sou-lages, transforment ces abstractions en paysages marins et nocturnes. C’est très joli. Cela atteint même une sorte de perfection. Leur auteure, améri-caine, s’appelle Teresita Fernandez. L’université de Floride, à Miami (où elle est née en 1968), puis celle de Virginie, à Richmond (où elle obtient son master d’arts plastiques), lui ont appris à fabriquer des tableaux. Pour se distinguer sur la scène artistique internationale, elle sait qu’il faut faire preuve d’originalité. Aussi ses tableaux ne sont-ils pas de véritables tableaux et sa peinture une véritable peinture : Teresita Fernandez sculpte des bas-reliefs dans de grandes plaques de graphite. On connaît peu cette artiste en France, où elle n’a jamais exposé, mais c’est une star. Elle a réalisé, à Naoshima, l’îlot japonais (8 kilomètres carrés) qu’un milliardaire, Soichiro Fukutake, transforme peu à peu en immense musée d’art contemporain (c’est pour lui que Christian Boltanski a créé son oeuvre Les Archives du coeur, l’enregistrement des battements de tous les coeurs possibles), elle a réalisé, donc, une décoration faite de petits carrés de verre collés sur un mur extérieur du Benesse House Museum, conçu par l’architecte Tadao Ando (Blind Blue Landscape, 2009). Et là encore, surtout de nuit, le résultat est

ravissant. Un discours accompagne l’oeuvre. Il est chargé de lui éviter d’être (dis)qualifiée de décorative et de la maintenir dans l’espace artistique contemporain. Il dit que les sculp-tures et les installations de Teresita Fernandez « explorent les plis et les marges de la perception en jouant avec des phénomènes de réflexion et de transparence de la matière, dans lesquels se confondent l’absence et la présence, la nature et l’artifice, le sujet et l’objet ». J’ignore ce que sont « les plis de la perception ». J’ignore aussi ce qu’est un phénomène dans lequel se confondent l’absence et la présence - et j’ignore même comment l’absence et la présence peuvent se confondre. Ce sont là, sans doute, quelques-uns des grands mystères de l’art contemporain. Ils me dépassent. Pat Steir est elle aussi une artiste américaine peu connue en France.

30 oct.-12 déc. 2010Paris 3e. Galerie Almine RechDéjà plébiscitée outre-Atlantique, l’artiste américaine Teresita Fernàn-dez, qui n’est plus novice sur la scène européenne, expose pour la première fois en France. Elle a montre chez Almine Rech des pièces inédites, dans lesquelles s’exprime avec vigueur son intérêt pour une forme de nature souveraine.

Que voit-on dans son travail? D’abord un traitement abouti des matériaux en place. Le graphite, l’acier, le verre, tour à tour sculpté, brossé, découpé, plaqué contre des panneaux de bois (c’est le cas du premier) ou fixé à même le mur (pour les deux autres). Le gra-phite révèle des noirs intenses, brillants à la lumière, mats et opaques dans

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les aspérités des césures. Généreux lorsqu’il est étalé grossièrement, on le retrouve ailleurs ciselé comme de la dentelle. L’acier et le verre «subissent» le même traitement de choix.

Un profond respect de la matière donc, qui va de paire avec le sujet: la nature, toujours la nature. On y voit des blocs minéraux (le graphite se prêtant logi-quement très bien à l’exercice de re-présentation) en contrepoint d’océans et de bords de plages déserts. Une sérénité affichée, un rythme qui se soumet au format des tableaux (un plan horizontal quand le tableau est horizontal). Ceux-ci, loin d’être désa-gréables à regarder, confinent pourtant au désintérêt croissant au fil des points de vue que Teresita Fernàndez exploite. Nous sommes face à des marines, telles qu’on pouvait les peindre dans l’Angleterre de Constable ou dans les tourments romantiques du XIXe siècle (Nocturnal (Star Fall), 2010). Il n’y a guère que la lumière prise au piège de cette représentation illusionniste de la nature pour servir avec avantage la sensibilité de l’Américaine.

Les plaques d’acier poli découpé vont puiser leurs références dans la végé-tation luxuriante, celles des lierres et des fougères (série des Mirror, 2010) tandis que l’installation au miroir éclaté s’en tient par reflet à redéfinir l’espace de la galerie (Double dissolve, 2010). Ses pièces, toujours au contact d’une forme de représentation naturaliste, renvoie avec malice un regard sur le spectateur et son propre environne-ment: au jeu du regardeur-regardé, il est impossible de reconstituer une quelconque réalité puisque, parado-xalement, la découpe du miroir sert la

forme plutôt que son double. Inscrivant son travail dans la longue histoire du paysage, Teresita Fernandez s’est notamment fait connaître par ses installations muséales, notamment Blind Blue Landscape au musée de Naoshima - construit par Tadao Ando - et Stacked Waters au Blanton Museum of Art d’Austin. Monumentales, ses installations questionnent souvent la manière dont la nature peut se figurer à travers des représentations issues de procédés industriels, en utilisant des différents matériaux, du minéral à l’acrylique. L’exposition de la galerie Almine Rech est une première à Paris.

La présentation des Nocturnal, plu-sieurs paysages maritimes en graphite, que viennent refléter aussi les petits cubes en verre de Double Dissolve, et des Mirrors en forme de feuillages permet une vue inédite sur le travail de cette artiste du paysage artificiel. Teresita Fernandez a répondu aux questions d’ARTINFO sur cette pre-mière exposition française.

Comment appréhendez-vous cette première exposition parisienne ?

Je suis enchantée de travailler avec la galerie Almine Rech et de montrer mon travail dans un cadre parisien. Une grande partie de mon travail antérieur s’ancrait dans les jardins formels du 17eme siècle français, avec l’idée d’un paysage romanticisé, intermédiaire et délibérément manipulé, avec une approche phénoménologique du lieu. Ainsi mon travail exposé ici s’inscrit tout à fait dans cette logique.

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Dans cette exposition, vous référez-vous aussi aux paysages naturels de Miami où vous vivez ?

Non pas vraiment. Je suis de Miami mais j’ai vécu à New York pendant 15 ans – mais New York est aussi entouré par la mer. En réalité, l’eau dans mes œuvres est une référence abstraite, davantage une idée qu’un lieu spécifique. Je m’intéresse à mon-trer comment une image peut mener le spectateur à se projeter lui-même, pris dans une situation sans qu’il puisse jamais nommer quelque chose de spécifique. C’est moins un travail sur l’image que sur le désir du regardeur d’être immergé dans une vision qui réside parfois en la monstration de quelques lignes horizontales.

Y a-t-il une différence pour vous de tra-vailler dans la galerie ou à l’extérieur ?

Ce sont deux questions complète-ment différentes. Faire un travail sur le paysage dans un paysage réel pose des problématiques conceptuelles qui ne se surgissent jamais dans le cadre d’une galerie ou d’un musée. Je m’inté-resse à ce qui peut se passer entre les deux, et je pense en quelque sorte que mon travail occupe cet espace très ténu entre les paysages intérieurs et extérieurs.

Quel effet avez-vous voulu produire avec les images des miroirs éclatés de Double Dissolve ?

Avec Double Dissolve, chaque petit cube de verre réfléchissant devient comme une peinture miniature du paysage. Si l’on se tient à distance de la pièce, ce que l’on voit est une

réflexion du panorama paysager de la pièce en graphite derrière vous. Le plus on se rapproche, le plus on voit les détails du paysage derrière soi. Je suis fascinée par l’idée de tourner le dos à quelque chose pour la regarder – ce qui est une manière complètement différente de voir.

Avec la sculpture Mirrors et son ombre portée comme une lueur verte sur le mur de la galerie, vouliez-vous mettre en abyme la représentation de la nature à travers la minéralité du matériau utilisé ?

La lueur verte de cette pièce émane de la sculpture elle-même. C’est juste de la peinture verte qui rejaillit sur les murs blancs de la galerie. Il n’y a aucune source lumineuse artificielle. Cette pièce nous reflète dans l’acte même de regarder. Votre propre réflexion est abstraite et finit par se confondre avec les motif de feuillages. Le paysage ici est anthropomorphique, de manière à ce que des lors que l’on regarde cette pièce, la pièce vous regarde en retour.

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Noctural Serie (Double landscape), 2009

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Nocturnal (Mirrored Waters 3), 2010

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Blind Blue Landescape, 2010

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Portrait (Blind landscape), 2008

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Vertigo (sotto in su), 2007

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Portrait (Blind Water), 2008

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Installation view, Miami Art Museum, 2003

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Drawn Waters (Borrowdale), 2009

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Projection Screen (Black Onyx), 2007

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Longing (Double Portrait), 2007

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Sfumato, 2005

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Hothouse (Blue), 2008

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Longing (Double Portrait), 2007

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Hothouse, 2000

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LISTE DES ŒUVRES

12-13 Noctural Serie (Double landscape), 2009Black onyx and glass with silvering157.5 x 342.9 cm

Nocturnal (Mirrored Waters 3), 2009Solid graphite on panel40.6 x 50.8 x 5.1 cm

Nocturnal (Passaic pour), 2009Solid graphite and pencil on wooden panel121.9 x 182.9 cm

Blind Blue Landscape, 2010Mirrored glass cubes, plaster300 x 2100 cmCommissioned by the Benesse Art Site, Naoshima, Japan

Portrait (Blind Landscape), 2008Precision-cut stainless steel and enamel143.5 x 345.4 x 10.2 cmPrivate Collection

Vertigo (sotto in su), 2007Polished, precision cut aluminum105.1 x 365.8 x 327.7 cmPrivate Collection

Portrait (Blind Water), 2008Precision-cut stainless steel and enamel 241.3 x 111.8 x 10.2 cmPrivate Collection

Epic, 2009Graphite381 x 1742.4 x 2.5 cm

Drawn Waters (Borrowdale), 2009Solid graphite and pencil on wooden panel diptych20.3 x 40.6 X 6.3 cm

Projection Screen (Black Onyx), 2007Black onyx193 x 261.6 cm

Longing (Double Portrait), 2007Black onyx and glass with silvering157.5 x 342.9 cm

Sfumato, 2005Precision-cut stainless steel and enamel143.5 x 345.4 x 10.2 cmPrivate Collection

Hothouse (Blue), 2008Mirrored glass cubes, plaster300 x 2100 cmCommissioned by the Benesse Art Site, Naoshima, Japan

Longing (Double Portrait), 2007Black onyx and glass with silvering157.5 x 342.9 cm

Projection Screen (Black Onyx), 2007Black onyx193 x 261.6 cm

Hothouse (Blue), 2008Polished, precision cut aluminum105.1 x 365.8 x 327.7 cmPrivate Collection

Hothouse, 2000Precision-cut stainless steel and enamel143.5 x 345.4 x 10.2 cmPrivate Collection

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