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40 ans de collaboration avec le programme élargi de vaccination (PEV) 2014 RAPPORT ANNUEL AMP

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40 ans de collaboration avec le programme élargi de vaccination (PEV)

2014 RAPPORT ANNUEL AMP

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Rapport annuel AMP 2014 | 1

SOMMAIRE

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Lettre du président et de l’équipe de direction

Vue d’ensemble de l’AMP

Les accomplissements majeurs en 2014

Recherche en vaccinologie pour des interventions basées sur des données factuelles

Amélioration des services de vaccination et de santé pour une meilleure couverture et équité

Renforcement des prises de décision et des processus en santé publique et vaccination

Aider à faire face à la pénurie mondiale de personnels de santé

Une présence mondiale

Dates clés : de 1972 à nos jours

L’équipe de l’AMP

Partenaires et donateurs

Résumé financier du groupe en 2014

MISSION dE L’AMPL’AMP est dédiée à l’amélioration de la santé et du bien-être de ceux qui, à travers le monde, en ont le plus besoin. En collaboration avec ses partenaires publics et privés, elle vise à :

accroître les connaissances scientifiques permettant la formulation des politiques sanitaires fondées sur des données probantes ;promouvoir l’introduction et l’utilisation des vaccins ;renforcer la logistique et les prestations de services de vaccination ;développer les capacités humaines et institutionnelles à travers des programmes de formation sur-mesure ;innover dans le domaine de la vaccinologie appliquée.

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2 | Rapport annuel AMP 2014 Rapport annuel AMP 2014 | 3

VUE d’ENSEMbLE dE L’AMP

Au cours de la dernière décennie, la communauté internationale a mobilisé des ressources importantes afin d’améliorer la santé des personnes les plus pauvres dans le monde. Malgré des progrès importants dans les pays en développement, 3 millions de personnes meurent encore de maladies évitables par la vaccination.

MESSAgE dU PRéSIdENT ET dE L’éqUIPE dE dIREcTION

2014 a été l’année de la célébration de l’anniversaire des 40 ans du programme élargi de vaccination (PEV). C’est une année importante pour l’Agence de Médecine Préventive (AMP) qui a beaucoup œuvré, dès le début, pour appuyer ce programme naissant et qui poursuit, encore aujourd’hui, par de nombreux projets, son partenariat étroit avec les acteurs de terrain, les institutions de santé et les services de vaccination à travers le monde.

durant ces quatre dernières décennies, des progrès majeurs ont été réalisés dans le domaine de la vaccinologie : le renforcement des systèmes de santé, la découverte et l’introduction de nouveaux vaccins, l’amélioration de la couverture vaccinale, la formation des personnels de santé dans les pays en développement, l’accroissement des partenariats et des financements au niveau mondial, etc.

Malgré ces avancées essentielles, il reste encore beaucoup à faire pour assurer une meilleure équité vaccinale à travers le monde. Le manque de données factuelles, la fragilité des systèmes logistiques de santé, la pénurie de ressources humaines en santé qualifiées ne permettent pas, en effet, aux pouvoirs publics des pays à ressources limitées de développer des politiques et des stratégies vaccinales adaptées à leurs contextes.

En 40 ans beaucoup d’actions ont été réalisées mais il reste encore beaucoup à faire ! c’est pourquoi, avec ses partenaires, l’AMP poursuit par de nouveaux projets et la consolidation de sa nouvelle organisation avec sa filiale AMP Services, la réalisation de son ambition d’accroître son partenariat localement avec des ressources et de l’expertise dédiées, en vue d’atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMd).

Merci pour votre soutien et votre collaboration.

Sincères salutations,

Philippe Stoeckel, dVM

Président

Alfred da Silva, Md, MSc

Directeur exécutif

bradford d. gessner, Md, MPH

Directeur scientifique

bruno-François Leitao

Secrétaire général groupe AMP en chiffres :

72 partenaires avec qui l’AMP travaille ;

60 pays où l’AMP travaille ;

8 établissements ;

depuis plus de 40 ans, l’AMP est active dans la lutte contre les maladies transmissibles et les maladies à prévention vaccinale à travers le monde.

L’approche collaborative unique de l’AMP avec des partenaires locaux, régionaux et internationaux contribue à combler le fossé entre pays riches et pays pauvres. L’objectif est de soutenir ces derniers pour répondre aux causes multiples d’une faible performance vaccinale afin qu’ils puissent développer et mettre en place des solutions appropriées, équitables et durables.

Le travail de l’AMP se répartit entre quatre domaines de compétence liés les uns aux autres qui forment sa logique d’intervention :

95 employés permanents ;

15% du budget de l’AMP alloué à des organisations partenaires ;

Chiffre d’affaires 2014 de l’AMP : 9 460 040 euros .

Recherche en vaccinologie pour générer des données probantes scientifiques permettant de formuler des politiques de vaccination optimales.

Renforcement des services de vaccination et de santé pour améliorer l’administration des vaccins et la couverture vaccinale en tenant compte des réalités du terrain.

Politique de santé et développement institutionnel pour renforcer la gouvernance et les décisions sanitaires ainsi que le plaidoyer en faveur des vaccinations.

Ressources humaines en santé et formation pour faire face à la pénurie de personnels de santé qualifiés, par le développement et la gestion locale des ressources humaines.

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LES AccOMPLISSEMENTS MAjEURS dE L’AMP EN 2014

Lancement officiel de bobo-PREP, une étude multidisciplinaire pour évaluer l’impact du vaccin antipneumococcique conjugué 13 valences (PcV13) dans la région de bobo-dioulasso, au burkina Faso.

Lancement de la phase 2 du projet PneumoTône qui vise à évaluer l’impact du PcV 13 sur les pneumonies et méningites à pneumocoques dans tous les groupes d’âge du district de Tône au Togo après l’introduction du vaccin.

conduite et achèvement d’une étude sur les aspects programmatiques et logistiques lors de l’introduction du vaccin contre le rotavirus au burkina Faso.

conduite d’une étude pluridisciplinaire sur la vulnérabilité des pêcheurs face au choléra.

Elaboration d’un protocole d’étude pour évaluer la sensibilité d’un système de surveillance environnementale de circulation de la poliomyélite dans les pays à faible revenus, basé sur l’exemple du cap-Vert.

Lancement et conduite du projet cHILdI-V qui vise à améliorer la prévention et le contrôle des maladies diarrhéiques infantiles parmi les populations vulnérables du Vietnam.

Finalisation de la phase 1 du projet «Evaluation des coûts et analyse financière de la réglementation des vaccins pour l’autorité nationale ».

clôture des activités de l’essai clinique de l’étude d’immunogénicité du vaccin PcV13.

Participation dans un projet pour évaluer la faisabilité d’une “vaccine probe study” afin de détermienr le poids de la grippe parmi les enfants âgés de 6 à 23 mois dans les pays à faibles ressources.

conduite d’une étude pour évaluer l’impact du vaccin du tétanos parmi les femmes de tout âge à travers le monde.

Analyse de la pertinence programmatique des vaccins vivants atténués contre la grippe dans les pays à faibles et moyens revenus.

Achèvement d’une étude pour évaluer l’impact du PcV7 sur les hospitalisations pour méningite et pneumonie chez les enfants de moins de 5 ans au Rwanda.

Lancement d’une étude pour évaluer l’impact du vaccin PcV10 sur les méningites et pneumonies hospitalisées au Népal pour un projet plus large mené par l’université Oxford.

Lancement du projet bobo-PAd pour déterminer le seuil approprié des tests urinaires de détection d’antigènes pneumococciques et leur utilisation lors des évaluations des cas-contrôles au burkina Faso.

Notification par le LaboMobil® des maladies parasitaires en guinée.

contractualisation avec la Bill & Melinda Gates Foundation pour la mise en place du projet « Targeted Cholera Vaccines Investment ».

Première analyse de données Africhol qui décrit la charge du choléra dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne basé sur des cas choléra.

conduite d’une étude documentant l’âge réel de la vaccination dans les cinq pays où le vaccin candidat RTS, S contre le paludisme sera potentiellement introduit en phase 4.

Assistance technique pour appuyer les pays dans le développement des stratégies de communication nationales en prévision de l’introduction potentielle en phase 4 du vaccin candidat RTS, S contre le paludisme.

Elaboration d’un protocole d’évaluation de risque de méningites lors d’une éventuelle vaccination avec le vaccin candidat RTS, S contre le paludisme.

Publications de 10 articles scientifiques, notamment sur la grippe et la pneumonie.

Achèvement de l’étude multidisciplinaire sur l’acceptabilité et la faisabilité d’introduire le vaccin pentavalent (tétanos, diphtérie, poliomyélite, coqueluche, Hib) avec des seringues pré-remplies (cPAd) au Sénégal et au Vietnam.

Achèvement de l’étude sur les coûts et financement de la vaccination de routine et l’introduction des nouveaux vaccins au bénin et au ghana.

clôture du projet sur l’évaluation des coûts de la surveillance de la méningite au Niger et au Tchad.

Lancement d’une évaluation des coûts des campagnes préventives et réactives contre la fièvre jaune à travers une revue documentaire.

Achèvement d’une revue de littérature systématique sur les maladies à méningocoques de sérogroupe b dans le cadre de “Meningitis Free World initiative”

Prix « 2014 Gates Vaccine Innovation Award » pour récompenser EPIVAc®, le programme de formation-action innovant sur le terrain destiné aux médecins chefs de district en Afrique.

conduite de la revue externe du PEV au bénin pour déterminer les performances du système de vaccination des communes du bénin et de les comparer à la situation avant l’intervention.

Réalisation de l’étude de faisabilité pour l’établissement d’un centre de référence de ressources et compétences en logistique de santé au Rwanda pour la communauté d’Afrique de l’Est.

Mise en œuvre de la formation chaîne de froid solaire par le centre LOgIVAc bénin.

développement d’une assistance technique aux comores pour améliorer la gestion du PEV et leur couverture vaccinale.

Extension de la réorganisation de la chaine logistique vaccinale optimisée à l’ensemble du bénin.

Mise en place et achèvement d’une assistance technique pour l’introduction de nouveaux vaccins et l’amélioration de la couverture vaccinale, fournie en collaboration avec gavi, l’Alliance Vaccinale, dans cinq pays d’Afrique de l’Ouest

Appui technique à Hanoï Open University sur l’utilisation du logiciel d’intégration Inovae pour le développement de cours en e-learning sur le changement climatique.

Optimisation des formations SIVAc par la création d’une formation de formateurs.

Mise en place de groupes techniques consultatifs nationaux pour la vaccination (gTcV) au Mali, au burkina Faso, au Niger et au Kenya.

Prolongation de l’Initiative SIVAc jusqu’en 2017.

Mise en place des formations de formateurs pour renforcer les capacités des personnels de santé en pharmacovigilance dans cinq pays d’Afrique de l’Ouest

Lancement des formations en plaidoyer pour les ressources humaines en santé (RHS) du projet AdAMA au bénin, Togo et Mauritanie.

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RecheRche en VAccinoLogie PoUR Des inteRVentions bAsées sUR Des Données fActUeLLes

PNEUMONIES ET MéNINgITES

dès les années 1970, l’AMP s’est concentrée sur l’amélioration de la collecte des données cliniques et sur la surveillance épidémiologique des pneumonies et méningites. Il est donc naturel que les études de ces étiologies soient toujours centrales.

Au Togo la deuxième phase du projet PneumoTône a débuté cette année. La première phase avait été mise en place en 2010. Elle avait pour objectif de recueillir auprès de tous les groupes d’âges, les premières estimations sur le fardeau de la maladie à pneumocoques dans le district de Tône au Togo. En se basant sur les résultats de la phase 1, la phase 2 a pour objectif d’évaluer l’impact du vaccin PcV 13 de Pfizer sur les pneumonies et méningites à pneumocoques après l’introduction du vaccin auprès de la même population cible.

Au burkina Faso, le projet bobo-PREP qui évalue l’impact du vaccin PcV13 dans la région de bobo-dioulasso a été officiellement lancé. Il permettra d’estimer l’effet du PcV13 sur l’incidence des méningites et la prévalence du portage nasopharyngé des pneumocoques de sérotype vaccinal et non vaccinal, parmi les enfants en âge d’être vaccinés ainsi que chez les enfants et adultes non visés par la vaccination. Au préalable une mission d’évaluation du système de surveillance des méningites a été réalisée dans trois districts de la région sanitaire des Hauts-bassins (dô, dafra, Houndé) avant le démarrage effectif des activités du projet. Parallèlement une étude anthropologique a été lancée sur le poids social des méningites et pneumonies sur les populations, et plus particulièrement l’expérience de séquelles.

Depuis 40 ans, l’AMP soutient le programme élargi de vaccination (PEV) dans ses défis majeurs à savoir améliorer la couverture vaccinale et les systèmes de santé des pays en développement et impacter positivement la santé infantile à travers le monde grâce à la vaccination de routine notamment.

Ainsi l’AMP a mené de nombreuses recherches en vaccinologie afin que les autorités sanitaires nationales détiennent toutes les informations nécessaires sur les maladies à prévention vaccinales pour mener des stratégies de prévention optimales.

de l’épidémiologie à l’économie en améliorant le diagnostic biologique et en passant par l’anthropologie, la recherche – action en vaccinologie est le centre névralgique des activités de l’AMP depuis plus de 40 ans.

1Salk, darrel, and jonas Salk. « Vaccinology of poliomyelitis. » Vaccine 2.1 (1984):59-74.

Vue d’ensemble – Recherche en vaccinologie

Technicienne de santé réalisant un test diagnostique laboratoire du choléra

qU’EST-cE qUE LA VAccINOLOgIE ?

Jonas Salk a défini la vaccinologie comme étant « l’application des connaissances

de base et solutions pratiques pour le développement de programmes de vaccination efficaces, adaptés à des

groupes de population spécifiques »1.

POLIOMyéLITE

La lutte contre la poliomyélite est historique, puisqu’en 1975 déjà l’AMP a participé au groupe de travail collaboratif pour repenser le vaccin inactivé contre la polio (FAIR). 40 ans après l’AMP n’a pas cessé ses recherches dans le but d’éradiquer cette maladie. Ainsi en 2014, une étude de faisabilité a démarré au cap-Vert pour établir les conditions d’une évaluation de la sensibilité d’un système de surveillance environnementale de circulation de la poliomyélite.

Démonstration de pose d’un tube nasal

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EVALUATIONS écONOMIqUES

En 2014, l’AMP et ses partenaires ont conduit et finalisé, au Niger et au Tchad un projet d’évaluation des coûts de la surveillance de la méningite et des coûts de leur renforcement en vue d’atteindre les niveaux standards recommandés. Les résultats ont permis de fournir aux autres pays de la ceinture de la méningitite africaine des informations économiques détaillées et des méthodes pour évaluer les coûts locaux d’adaptation des systèmes de surveillance. L’AMP a également terminé la première phase d’un projet pour estimer les coûts de la règlementation des vaccins pour l’Autorité nationale de régulation (ANR) en chine, Inde et Indonésie. L’objectif était d’identifier le système approprié des frais de vaccins de l’ANR pour chaque pays afin d’améliorer la viabilité financière.

ROTAVIRUS

En 2014, l’AMP a mené une étude sur les aspects programmatiques et logistiques suite à l’introduction au burkina Faso du vaccin contre le rotavirus développé par Merck. L’objectif était de définir les difficultés rencontrées en termes de chaîne du froid, d’approvisionnement des vaccins, de transports et d’acceptabilité du vaccin, et d’expliquer comment elles ont été surmontées.

cHOLERA

En 2014, le projet Africhol, qui cherche à déterminer l’incidence du choléra et les facteurs de risque en Afrique subsaharienne à travers un réseau de sites de surveillance sentinelle et d’investigations épidémiques (cameroun, côte d’Ivoire, République démocratique du congo (Rdc), guinée, Kenya, Mozambique, Ouganda, Tanzanie, Togo, Nigéria et Zimbabwe) a terminé la mise en place du nouveau site de surveillance au Zimbabwe. L’équipe a également conduit une étude multidisciplinaire (épidémiologique, environnementale et anthropologique) sur les pêcheurs de pays d’Afrique subsaharienne pour comprendre comment ce groupe perçoit et gère la maladie, alors qu’il est le plus souvent affecté.

AMP a ajouté un second projet intitulé “Targeted Cholera Vaccine Investments”. L’objectif est d’aider les pays à définir les situations dans lesquelles le vaccin oral contre le choléra pourrait être utilisé et de fournir une assistance technique pour son introduction et l’évaluation de son impact impact dans les pays qui ont choisi d’utiliser ce vaccin.

PALUdISME

L’AMP mène plusieurs projet complémentaires avec glaxoSmithKline dans le but de préparer l’éventuelle future introduction du vaccin candidat RTS,S contre le paludisme dans les pays d’Afrique subsaharienne. L’AMP s’est notamment chargée de documenter l’âge réel des vaccinations dans cinq pays (burkina Faso, Kenya, Sénégal, Tanzanie et ghana) pour déterminer le calendrier vaccinal le plus approprié pour le vaccin candidat.

LAbOMObIL®

Outil de projection pour les laboratoires de référence, le LaboMobil® fournit un appui essentiel aux analyses microbiologiques des maladies potentiellement épidémiques (choléra, méningites, etc.) et d’autres maladies infectieuses (tuberculose, paludisme, VIH/SIdA, grippe, etc.). Le projet Africhol a fait appel à ce véhicule tout-terrain pour appuyer le volet microbiologique et épidémiologique de l’étude sur la vulnérabilité des pêcheurs face au choléra en côte d’Ivoire.

Les activités de recherche de l’AMP respectent les besoins et les intérêts des parties prenantes ainsi que les plus hautes normes scientifiques et éthiques. En général :

nous opérons sous des règles éthiques bien établies, incluant celles élaborées par la déclaration d’Helsinki et des “bonnes pratiques cliniques” ;

nous maintenons le contrôle éditorial sur les publications et les données ;

nous visons à publier les données de toutes les études à travers le processus d’examen par des pairs ;

nous respectons les directives internationales et nationales, travaillant avec des comités d’éthique et des comités consultatifs scientifiques locaux et nationaux.

NOTRE RègLE dE cONdUITE : L’INTégRITé ScIENTIFIqUE

Echantillons collectés dans les sites de surveillance d’Africhol

LaboMobil® en Côte d’Ivoire

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AMéLioRAtion Des seRVices De VAccinAtion et De sAnté PoUR Une MeiLLeURe coUVeRtURe et éqUité

EpiVacPlus

En 2014, l’AMP a continué le développement du programme EpiVacPlus qui vise à renforcer les programmes de vaccination à travers la formation, l’appui technique “performance & résultats”, la recherche-action et le développement du réseau professionnel EpiVac.net.

concernant la formation, l’AMP a continué tout au long de l’année 2014 à développer le montage partenarial avec les universités Félix Houphouët-boigny (côte d’Ivoire), Abomey-calavi (bénin), Lomé (Togo), Polytechnique de bobo-dioulasso (burkina Faso), Paris-dauphine (France) pour mettre en œuvre le nouveau diplôme interuniversitaire de “Master International en Vaccinologie Appliquée” (MIVA). Prenant la suite du diplôme interuniversitaire EPIVAc©, le MIVA pérennise ses acquis dans un partenariat universitaire renforcé soutenu par le programme EpiVacPlus qui vise à consolider les compétences techniques et managériales en matière de vaccination des médecins chefs de districts dans les 11 pays partenaires du programme (bénin, burkina Faso, cameroun,

Une vaccination effective passe par des systèmes de santé forts. Malgré une amélioration de l’accès aux vaccins, de grandes disparités de couverture vaccinale persistent toujours au sein des pays en développement. L’AMP concentre ses efforts pour renforcer ces systèmes de santé et assurer une vaccination efficace et accessible à tous.

L’AMP est parvenue à des résultats tangibles en se concentrant sur plusieurs activités complémentaires les unes aux autres, à savoir :

le soutien aux programmes de •vaccination, pour améliorer leur mise en place, leur suivi calendaire leur gestion et leur évaluation ;

le test sur le terrain des technologies •liées à la vaccination pour prévenir des potentielles injections avec des vaccins défectueux ;

l’appui à l’amélioration de la gestion •de la chaine d’approvisionnement pour s’assurer, par exemple, qu’il n’y ait pas eu de rupture de chaîne du froid ;

la formation professionnelle en cours •d’emploi afin que les personnels de santé évitent toute détérioration des vaccins en les manipulant et que les managers de district sanitaires améliorent leurs compétences dans leurs zones de responsabilité ;

appui au développement du plaidoyer •pour la vaccination pour sensibiliser les pays à augmenter les financements et améliorer les services de vaccination.

Vue d’ensemble - Renforcement des services de vaccination et de santé

Zone sanitaire dotée d’un entrepôt mobile.

Réception du Prix Gates 2014 de l’innovation en matière de vaccins

LOgIVAc

En 2014, le projet LOgIVAc mis en place conjointement par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’AMP, a finalisé l’optimisation de la chaîne logistique dans la zone sanitaire de comé au bénin. En trois ans, le projet a diagnostiqué les dysfonctionnements du système de santé béninois, a modélisé une nouvelle chaîne logistique vaccinale optimisée à l’aide de la méthode d’évaluation innovante EVM+HERMES&ccEM, a désigné la zone sanitaire de comé comme site de démonstration, l’a réorganisée et l’a rééquipée avec des équipements de chaîne de froid solaire.

des indicateurs ont été mis en place pour déterminer l’impact de ces différents changements sur les performances du programme élargi de vaccination (PEV). Les résultats probants de cette réorganisation a permis au ministère de la Santé béninois de se prononcer en faveur de l’extension de la réorganisation de la chaîne logistique vaccinale à l’ensemble du pays sur les trois prochaines années. Parallèlement, dans le cadre du projet LOgIVAc, l’Institut régional de santé publique (IRSP) du bénin, a délivré ses premiers diplômes de licence professionnelle en logistique de santé.

Le centre LOgIVAc bénin, administré conjointement par l’AMP et l’IRSP dans le carde d’un groupement d’intérêt économique (gIE Vaccilog), a également permis de renforcer les compétences des logisticiens de santé des pays d’Afrique francophone en dispensant les premières formations courtes sur la chaîne du froid solaire. Fort de son expérience, le centre LOgIVAc bénin a fourni un appui technique et un retour d’expérience dans la mise en place d’un centre de ressources et compétences de référence au Rwanda pour la communauté d’Afrique de l’Est.

centrafrique, côte d’Ivoire, guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo) et au delà.

En reconnaissance des résultats issus de cette formation innovante des personnels de santé en Afrique de l’Ouest pendant plus de 10 années, le programme EPIVAc® a reçu cette année le Prix gates 2014 de l’innovation en matière de vaccins.

Mission gavi-AMP

gavi, l’Alliance du Vaccin, dans le cadre de sa politique d’introduction des nouveaux vaccins et d’amélioration des couvertures vaccinales dans les pays dits « fragiles », a confié à l’AMP au terme d’un appel d’offre, une mission d’assistance technique additionnelle à celle habituellement fournie par l’OMS et l’Unicef.

cette mission, conduite dans le cadre du volet « performance et résultats » du programme EpiVacPlus, comporte un axe de travail sur l’introduction du vaccin contre le rotavirus au cameroun et le vaccin contre le pneumocoque (PcV13) en côte d’Ivoire ; et un autre axe de travail sur l’amélioration de la couverture vaccinale à travers le renforcement des systèmes de santé (RSS) dans quatre pays : cameroun, côte d’Ivoire, guinée et Mauritanie.A ce titre, l’AMP a piloté et finalisé la phase 1 du projet qui consistait notamment à :• analyser la situation du système de vaccination et du volet Gavi-

RSS ;• définir les districts prioritaires de la mission dans chacun des pays ;• définir des plans de réhabilitation de la chaîne de froid, et définir

des plans d’amélioration de la gestion efficace des vaccins (cameroun et côte d’Ivoire) et de la qualité des données (guinée et côte d’Ivoire) ;

• mettre en place la supervision formative des acteurs du PEV qui a combiné l’approche plan de résolution de problème (PRP) et le conseil à distance ;

• actualiser les plans pluriannuels consolidés (PPAc) grâce aux contributions de la mission au processus d’élaboration/révision au cameroun, côte d’Ivoire et Mauritanie ;

• analyser et exploiter les rapports de supervision.

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RenfoRceMent Des PRises De Décision et Des PRocessUs en sAnté PUbLiqUe et VAccinAtionFace à l’augmentation importante de la mise sur le marché de nouveaux vaccins ces dernières années, il est nécessaire d’appuyer les pays dans l’élaboration de recommandations vaccinales basées sur des données factuelles.

L’unité « Politique de Santé et développement Institutionnel » (HPId) de l’AMP, qui a été désignée en décembre 2012, centre collaborateur de l’OMS pour une prise de décision en vaccination fondée sur des bases factuelles, travaille pour répondre à cette exigence qui a fait l’objet d’une résolution de l’Assemblée Mondiale de la Santé en 2008. A travers son « Initiative SIVAc », mis en place depuis 2008, HPId appuie la création et le développement de groupes techniques consultatifs pour la vaccination (gTcV) dans les pays à revenus faibles et intermédiaires dans le but de promouvoir l’utilisation des données factuelles dans les prises de décisions liées à la vaccination et aux vaccins.

Initiative SIVAc

2014 est une année de transition pour l’Initiative SIVAc qui a vu son nombre de bailleurs et partenaires augmenter. Tout au long de l’année les efforts ont continué à se porter sur le renforcement des capacités des gTcV par l’organisation de formations, le développement d’outils et la mise en place de réseaux visant à promouvoir les échanges et les concertations entre gTcV. dans ce cadre deux évènements marquants sont à noter :

• l’organisation, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), d’un atelier de formation au fonctionnement des gTcV à destination des membres des secrétariats des gTcV et des programmes de vaccination du Kenya, de l’Ouganda, de la Zambie, de l’Ethiopie et du Soudan du Sud ;

• l’organisation, en collaboration avec le bureau régional et le siège de l’OMS, d’un atelier de renforcement des capacités sur le fonctionnement opérationnel et technique de 13 gTcV de la région Méditerranée orientale.

Avec le soutien de SIVAc, de nouveaux gTcV ont pu être établis en 2014 au Mali, au burkina Faso, au Niger en collaboration avec l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS), et au Kenya. Une dizaine d’autres gTcV, aux côtés des bureaux régionaux de

l’OMS pour l’Europe et l’Asie du Sud-Est, ont bénéficié d’un appui technique pour l’élaboration de recommandations, la mise en place de groupes de travail, l’évaluation de leur fonctionnement, etc.

Enfin, l’Initiative SIVAc a conduit en 2014 une refonte complète du site web centre de ressources des gTcV (NITAG Resource Center), réalisé en partenariat avec l’OMS et gavi, l‘Alliance du Vaccin, dont l’objectif est de centraliser et de favoriser les échanges entre les gTcV dans le monde.

Vue d’ensemble - Politique de santé et développement institutionnel

Réunion d’orientation des GTCV de la région OMS AFRO

L’AMP EST MEMbRE dES cOMITéS INTERNATIONAUx EN SANTé PUbLIqUE SUIVANTS :

• Groupe spécial sur les vaccinations de l’OMS-AFRO (TFI) ; • SG2MT de Gavi ;• African Advisory Committee for Health Research and Development ;• WHO IVIR-AC ; • WHO IPAC ; • WHO SAGE working group on non-specific effects of vaccines ; • Technical and Health Research Institute Constituency

Representative to the Gavi Board ; • WHO Working Group to Evaluate Influenza Data to Inform Vaccine

Impact and Economic Modeling ; • WHO Optimal Use of Clinical Signs for Diagnosis and Prognosis of Childhood Pneumonia ; • WHO GACVS RTS,S Safety Working Group ; • WHO External Review Committee for Meningitis Outbreak

Response in sub-Saharan Africa ; • WHO New Vaccine Preventable Diseases Surveillance Informal

Expert Group ; • Sanofi Pasteur Dengue Vaccine Advisory Committee.

Inauguration officielle du gTcV du Kenya

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Formation de formateurs en pharmacovigilance

14 | Rapport annuel AMP 2014 Rapport annuel AMP 2014 | 15

AiDeR à fAiRe fAce à LA PénURie MonDiALe De PeRsonneLs De sAnté

matériel de formation en ajoutant quatre AESI à la demande de gSK. deux sessions de renforcement ont ensuite été organisées pour ces mêmes formateurs afin de présenter le matériel de formation révisé et de mettre en situation les formateurs de sites.

Un système de supervision formative à distance via une plate-forme web collaborative a été mis en place par l’AMP pour assurer le suivi des formations et pour appuyer les formateurs de sites dans leurs activités pédagogiques.

EpiVac.net et NEPINET

En 2014 un bilan a été adressé au ministère français des Affaires étrangères pour clôturer les deux années de mise en œuvre du Fonds de solidarité prioritaire qui permis au réseau EpiVac.net de s’étendre dans 11 pays d’Afrique subsaharienne et au Vietnam à travers le réseau NEPINET. Les actions menées ont reçu un retour très positif de la part du ministère.

En Afrique, le programme EpiVacPlus a continué d’appuyer le développement du réseau EpiVac.net, un vivier de plus

de 300 professionnels en vaccination et partenaires. Les membres EpiVac.net ont été impliqués dans des projets de l’AMP tels que la mission AMP-gavi susmentionnée.

En particulier les membres ont soutenu la mission comme coordinateurs pays et superviseurs nationaux dans la préparation à l’introduction de vaccins et à l’amélioration de la performance du programmé élargi de vaccination (PEV).

AdAMA

En 2014 le projet AdAMA (ADvocating for Available skilled Manpower in Africa), mené conjointement avec Save the Children, a dispensé six sessions de formation pour renforcer les capacités des acteurs du plaidoyer en faveur des ressources humaines en santé (RHS) au Togo, au bénin et en Mauritanie.

AdAMA soutient également des microprojets de plaidoyer en faveur de l’accroissement des financements des RHS au bénin et au Togo. Les activités de plaidoyer ont permis de lancer une coalition nationale intersectorielle au bénin pour les RHS qui regroupe les défenseurs de la cause des personnels de santé.

Les années 2000 ont connu un accroissement de l’attention de la communauté internationale pour la santé publique et la vaccination. Malgré ces efforts il existe toujours une pénurie mondiale des ressources humaines en santé et plus particulièrement dans les pays d’Afrique subsaharienne. Or ces personnels de santé sont essentiels à la réalisation des prestations sanitaire et constituent un facteur clé du renforcement des systèmes de santé de ces pays.

L’AMP s’engage depuis plus de 40 ans à améliorer la situation des ressources humaines en santé (RHS) en développant sur le terrain avec des institutions de formation locales des dispositifs de formation adaptés aux besoins locaux dans les domaines de l’épidémiologie, la vaccinologie, la gestion des services de santé, la promotion de la santé ou encore la logistique de santé.

Les personnes formées dans ces différents domaines forment un vivier d’experts compétents et qualifiés. Pour favoriser le partage de connaissance entre ces experts, l’AMP a encouragé la création de réseaux professionnels qui contribuent également à intensifier le plaidoyer en faveur des RHS.

FORMATION EN PHARMAcOVIgILANcE

dans la perspective d’introduction du vaccin contre le paludisme, la Société glaxoSmithKline Vaccines (gSK) soutient le projet de recherche EPIMAL-002 qui a pour objectif de déterminer le taux d’incidence d’évènements indésirables d’intérêt spécifique (AESI). Afin d’accompagner ce projet de recherche, gSK a fait appel à l’AMP en 2011 pour réaliser l’ingénierie pédagogique d’un programme de formation en surveillance des maladies et pharmacovigilance à destination des personnels de santé médicaux et non médicaux dans cinq pays (Sénégal, burkina Faso, ghana, Kenya, Tanzanie).

En 2014, l’AMP a organisé la formation de formateurs au burkina Faso pour les formateurs de sites francophones et au Kenya pour les anglophones. 30 formateurs ont été initiés aux techniques pédagogiques préconisées et à la mise en œuvre des sessions de formation pour les personnels médicaux ou non médicaux. Par la suite, l’AMP a révisé l’ensemble du

Vue d’ensemble - Ressources humaines en santé et formation

Supervision formative dans le cadre de du master EPIVAC©

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16 | Rapport annuel AMP 2014 Rapport annuel AMP 2014 | 17

L’AMP, dont le siège social est à Paris, intervient dans plus de 50 pays à revenus faibles et intermédiaires, à travers le monde. Nous avons la majorité de nos bureaux sur le terrain pour travailler étroitement avec les gouvernements, les institutions sanitaires nationales, les organisations régionales et les autres parties prenantes. Nous mettons en œuvre nos programmes et projets aussi bien dans des capitales que dans des zones reculées, difficiles d’accès. En 2014 nous avons huit bureaux dans six pays.

Une PRésence MonDiALe

AMéRIqUESArgentineMexique

AfRiqUe DU noRDAlgérieMarocTunisieEgypte

AFRIqUE dE L’OUESTbéninburkina Fasocap Vertcôte d’Ivoiregambieghanaguinée-conakryMauritanieMaliNigerNigeriaSénégalTogo

AFRIqUE cENTRALEcamerouncentrafriqueRépublique démocra-tique du congo (Rdc)Soudan du SudTchad

AFRIqUE dE L’ESTburundiEthiopieKenyaMalawiMozambiqueOugandaRwandaTanzanie

AFRIqUE AUSTRALEAfrique du SudAngolaZambieZimbabwe

EUROPEAlbaniecroatieFrancegéorgieRoumanieSlovaquie

MOyEN-ORIENTIranLibanArabie Saoudite

ASIE cENTRALEAzerbaïdjanchineKazakhstanKirghizistanMongolie

ASIE dU SUdbangladeshIndeNépalPakistan

ASIE dU SUd-ESTcambodgeIndonésieLaosMalaisieVietnam

1972 : création de l’AMP.1974 : L’AMP organise le 1er Séminaire International sur les Vaccinations en Afrique (SIVA), à bamako, au Mali.1977 : Début de la collaboration du Dr. Jonas Salk avec Dr. Charles Mérieux, Dr. Hans Cohen et Dr. Toon Van Wezel, pour le

développement d’un nouveau vaccin polio inactivé (VPI).1980 : Le nouveau vaccin VPI est proposé (il contient 40-8-32 di-antigènes par dose).1981 : 2e édition du SIVA à dakar, au Sénégal.1983 : début de la collaboration avec les U.S. Centers for Disease Control and Prevention (cdc) pour la formation en épidémiologie

de terrain pour les pays francophones.1984 : création de l’Institut pour le développement de l’épidémiologie appliquée (IdEA).1987 : L’AMP organise la 3e édition du SIVA à Niamey, au Niger, en l’honneur de Toon Van Wezel, un pionnier de la vaccinologie.1994 : 4e édition du SIVA sur le sujet « bâtir des partenariats durables pour la vaccination en Afrique : économie, finance et

vaccinologie » en hommage au président dr. Félix Houphouët boigny, qui se déroule à yamoussoukro, en côte d’Ivoire, 1995 : Lancement d’EPIgEPS, programme de formation-action en épidémiologie et management des programmes de santé.1996 : L’AMP organise une conférence internationale sur Haemophilus influenzae type b (Hib) en Asie (bali, Indonésie).1997-2002 : L’AMP mène la première étude d’impact de l’utilisation du vaccin Hib à Lombok, en Indonésie.1998 : L’AMP réunit les acteurs internationaux à dakar, au Sénégal, autour de la question de la résurgence de la fièvre jaune en

Afrique et du développement et de la mise en place de politiques de santé publique efficaces pour la prévenir.2002 : Lancement du programme EPIVAc®, destiné à renforcer les systèmes de vaccination en Afrique francophone2006 : Le 2e séminaire sur la fièvre jaune est tenu à bamako, au Mali.2007 : création du Réseau International EPIVAc composé de professionnels de la vaccination dans 11 pays d’Afrique

subsaharienne.2008 : Lancement du programme SIVAc, destiné à soutenir la création ou le renforcement de groupes Techniques consultatifs

pour la Vaccination (gTcV) dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires.2009 : - création du consortium Africhol afin d’améliorer la surveillance et la prévention du choléra en Afrique. - création du projet AdVIM pour améliorer le plaidoyer en faveur du financement des vaccinations dans trois pays d’Afrique

de l’Ouest.2010 : - L’étude de surveillance PneumoTône est lancée en collaboration avec le ministère de la Santé du Togo et l’université de

Lomé. - L’AMP organise la conférence AfriFlu sur la grippe en Afrique (Marrakech, Maroc).2011 : - Le projet LOgIVAc est lancé conjointement avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour améliorer la logistique

de santé et des vaccins en Afrique. - Accord avec l’Institut Pasteur de côte d’Ivoire pour collaborer sur des projets de recherche en vaccinologie.2012 : - L’unité « Politique de santé et développement institutionnel » de l’AMP a été désignée centre collaborateur de l’OMS pour

une prise de décision en vaccination reposant sur des bases factuelles. - Accord signé avec le centre Muraz au burkina Faso pour mettre en place un laboratoire mixte international de recherche

conjoint en vaccinologie, dénommé LAMIVAc. - création d’AMP dEVELOPPEMENT, un fonds de dotation, et AMP Services, une filiale de l’AMP réalisant principalement des

prestations d’expertise scientifique et technique, ainsi que des prestations de services d’assistance technique et de gestion de projet.

- Le projet AdAMA est lancé au Togo, en Mauritanie et au bénin pour plaider en faveur de ressources humaines de santé qualifiées.

2013 : - création de trois groupements d’intérêt économique (gIE) pour faciliter et institutionnaliser la collaboration à long terme entre l’AMP et ses principaux partenaires institutionnels et techniques sur le terrain: gIE LAMIVAc, gIE Vaccilog et gIE EpiVac.net.

- conduite d’une étude économique au bénin et au ghana sur les coûts, le financement et les déterminants de productivité des programmes de vaccination de routine et l’introduction de nouveaux vaccins.

- Soutien à l’établissement de gTcV au bénin et au Sénégal, à travers l’Initiative SIVAc, en collaboration avec l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS).

- Signature de la convention d’association interuniversitaire pour le Master International de Vaccinologie Appliquée (MIVA) avec les universités Félix Houphouët-boigny (côte d’Ivoire), Abomey-calavi (bénin), Lomé (Togo), Polytechnique de bobo-dioulasso (burkina Faso), Paris-dauphine (France)

DAtes cLés : De 1972 à nos joURs

bUREAUx dE L’AMP

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18 | Rapport annuel AMP 2014 Rapport annuel AMP 2014 | 19

L’éqUiPe De L’AMP PARtenAiRes et DonAteURsDepuis 1972, la collaboration est au cœur de notre travail. Nous développons nos activités en proche collaboration avec les communautés comme avec un large éventail de partenaires incluant des gouvernements, des organisations internationales, des organisations non gouvernementales (ONG) et d’autres acteurs de l’industrie.

En 2014, nous avons été honorés de recevoir des contributions financières de divers groupes publics et d’organisations privées. Leurs soutiens nous ont aidés à nous rapprocher de la réussite de notre mission dans l’amélioration de la santé et du bien-être de ceux qui, à travers le monde, en ont le plus besoin.

Voici la liste de nos partenaires et donateurs :

bUREAU dE L’AMP

Philippe stoeckel, DVMPrésident

Michèle boccozVice-présidente Ambassadeur de France

Marcel DrachSecrétaire directeur du master « économie et management de la santé publique dans les pays en développement » à l’université Paris-dauphine.

Dirk PöschlTrésorier

cONSEIL ScIENTIFIqUE

stanley Plotkin, MDCo-PrésidentProfesseur émérite de pédiatrie et de microbiologie à l’université de Pennsylvanie

William schaffner, MDCo-PrésidentProfesseur et directeur du département de médecine préventive à l’université Vanderbilt

dIREcTION géNéRALE

Alfred da silva, MD, MscDirecteur exécutifDirecteur régional Afrique

bradford gessner, MD, MPhDirecteur scientifique

bruno-françois LeitaoSecrétaire général groupeDirecteur général délégué AMP-Services

RESPONSAbLES dE PROgRAMMES

Alex Adjagba, MD, MscDirecteur de l’Initiative SIVAC

Aristide Aplogan, MD, MPhResponsable de programme “Epidémiologie de terrain et vaccinologie”Directeur du programme EpiVacPlus

edouard betsem, MD, PhD, MPhDirecteur du bureau AMP - Burkina FasoAdministrateur général GIE LAMIVAC

Anaïs colombini, MscResponsable de programme « Economie de la santé et anthropologie médicale »

Alima essoh, MD, MbADirectrice du bureau AMP Côte d’IvoireCoordinatrice Afrique pour l’introduction de nouveaux vaccins

jean-bernard Le gargassonResponsable de la Business Unit, Économie de la santé et anthropologie médicale

Philippe jaillard, MscDirecteur du bureau AMP – BéninResponsable de programme « Technologies et logistique de vaccination »

Dorothy Leab, MscDirectrice du bureau AMP VietnamResponsable de programme « Ressources humaines en santé »

Martin Mengel, MDResponsable de programme « Maladies entériques »

jennifer Moïsi, PhD, MhsResponsable de programme « Méningites et pneumonies »

berthe njanpop-Lafourcade, PhDResponsable des activités de laboratoire

gROUPEMENTS d’INTéRêT écONOMIqUE (gIE)• gIE LAMIVAc ;• GIE Vaccilog ;• GIE EpiVac.net.

FONdATIONS • bienfaiteur hollandais • Bill & Melinda Gates Foundation ;• CDC Foundation ;• Fondation Mérieux ;• Institut Pasteur Paris ;• Meningitis Research Foundation (MRF).

INSTITUTIONS PUbLIqUES• Agence nationale de la vaccination

et des soins de santé primaires (ANV-SSP) du bénin ;

• Direction régionale de la santé des Hauts-bassins du burkina Faso;

• Haut conseil de santé publique français ;• Health Protection Agency (HPA) ;

Royaume-Uni ;• Ministères de la Santé des pays

partenaires ;• Groupes techniques consultatifs pour la

vaccination (gTcV) des pays partenaires ;• Ministères des Finances des pays

partenaires ;• Ministère français des Affaires étrangères ;• Public Health England (PHE) ;• U.S. Agency for International Development

(USAID) ;• U.S. Centers for Disease Control and

Prevention (CDC).

ORgANISATIONS INTERNATIONALES ET ONg• African Field Epidemiology Network

(AFENET) ;• American Friends of Guinea (AFg) ;• Banque mondiale ;• Center for International Health ;• Clinton Health Access Initiative (cHAI) ;• Fonds des Nations unies pour l’enfance

(Unicef ) ;

• Gavi, l’Alliance du Vaccin ;• Institut Bioforce Développement ;• Institut Sabin (Coalition against Typhoid);• International Vaccine Institute (IVI) ;• Management Science for Health (MSH) ;• Nepal Paediatric Society (NEPAS) ;• Organisation de coordination pour la lutte

contre les endémies en Afrique centrale (OcEAc) ;

• Organisation mondiale de la Santé (OMS) et ses bureaux régionaux ;

• Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) ;

• PATH ;• People that Deliver (PtD) ; • RTT ;• Save the Children ;• SCEN AFRIK ;• Transaid ;• Unesco ;• Vaccine Modeling Initiative (VMI) ;• Vietnam Development Information Center

(VdIc) ;• VillageReach.

UNIVERSITéS ET INSTITUTS dE REcHERcHE• Center for Statistics & Quantitative Infectious

Diseases (cSqUId) ;• Centre pour les vaccins en développement,

Mali ;• Centre hospitalier universitaire pédiatrique

charles de gaulle, burkina Faso ;• Centre hospitalier régional universitaire de

Lille ;• Centre hospitalier universitaire Souro

Sanou, burkina Faso ;• Centre Muraz ;• Centre national de recherche et de

formation sur le paludisme, burkina Faso ; • Centre de recherche en santé de Nouna,

burkina Faso ;• Ecole des hautes études en santé publique

(EHESP) ;• Fred Hutchinson Cancer Research Center ;• German National Reference Center for

Streptococci (gNRcS)

• IMAccess ; • Institut national d’hygiène publique (INHP)

de côte d’Ivoire ;• Institut de recherche pour le

développement (IRd), Sénégal ;• Institut régional de santé publique (IRSP)

du bénin ;• Institut Robert Koch, Allemagne ;• JohnSnow Inc. ;• Kenya Medical Research Institute ;• Kintampo Health Research Center ;• London School of Hygiene and Tropical

Medicine (LSHTM), Royaume-Uni ;• Magunga Hospital Nimr, Tanzanie ;• Réseau international de l’Institut Pasteur :

Institut Pasteur de côte d’Ivoire, Institut national d’hygiène et épidémiologie d’Hanoï (NIHE), centre de recherche médicale et sanitaire (cERMES) de Niamey ;

• Southern African Centre for Infectious Disease Surveillance (SAcIdS) ;

• Université d’Abomey-Calavi, Bénin ;• Université d’Aix-Marseille, France ;• Université d’Al Faisal, Arabie Saoudite ;• Université Cheikh-Anta-Diop (UCAD),

Sénégal ;• Université d’Edimbourg, Ecosse ;• Université Félix Houphouët-Boigny, Côte

d’Ivoire ;• Université Johns Hopkin’s, USA ;• Université de Liverpool, Royaume-Uni ;• Université de Londres, Royaume-Uni ;• Université d’Oxford, Royaume-Uni ;• Université Paris Dauphine, France ;• Université de Stellenbosch, Afrique

du Sud ;• Université de Zinguinchor, Sénégal.

INdUSTRIES PHARMAcEUTIqUES• Biocodex ;• Crucell ;• GlaxoSmithKline ;• Merck ;• Novartis ;• Pfizer ;• Sanofi Pasteur.

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VUE d’ENSEMbLE dES TyPES dE FINANcEMENT ET béNéFIcES/PERTES : 2007-2014

0

2,000,000

2,41

8,10

1bu

dget

b&P

budg

et

budg

et

budg

et

budg

et

budg

et

budg

et

budg

et

872,

000

-411

-7,6

01

-341

,691

-95,

947

3,09

1,17

8

3,68

4,17

4 5,38

0,09

5

6,47

1,54

7

7,30

7,14

8

7,81

9,18

8

9,16

0,04

0

872,

000

614,

000

540,

000

455,

000

300,

000

300,

000

1,17

2,00

0

-2,000,000

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

4,000,000

6,000,000

8,000,000

10,000,000

b&P

b&P

-308

,481

346,

529

b&P

-134

,218

-148

,292

b&P

b&P

b&P

b&P

Financements affectés

Financements non affectés

Résultat consolidé

20 | Rapport annuel AMP 2014 Rapport annuel AMP 2014 | 21

RésUMé finAncieR DU gRoUPe en 2014

Non affectés 3%

Affectés 97%

TyPE dE FINANcEMENTExTERNE – 2014

Fournitures 10%

Ressources humaines 49%

UTILISATION dES FONdS PAR gENRE – 2014

Voyages 14%

consulting 12%

Amortissement 1%

Sous-subvention 14%

UTILISATION dES FONdS PAR AcTIVITES/PROgRAMMES – 2014

Logistique de vaccination 9%

Epidémiologie de terrain et vaccinologie 19%

Les chiffres sont présentés en eurosNote : Les déclarations financières présentées sont un résumé des déclarations financières de l’audit de l’AMP.

Ressources techniques en santé 0,2%

Economie de la santé et anthropologie médicale 4%

Politique de santé et développement institutionnel 12%

Ressources humaines en santé 6%

Etudes épidémiologiques 23%

coûts transverses 27%

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Bureau à Paris21 boulevard Pasteur75015 Paris, FranceTél : +33 (0)1 53 86 89 20Fax : +33 (0)1 53 86 89 39Email : [email protected]

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Bureau régional AfriqueCôte d’Ivoire08 bP 660Abidjan 08, côte d’IvoireTél : +225 22 48 45 58Fax : +225 22 44 03 38Email : [email protected]

Bénin03 bP 2309cotonou, beninTél : +229 21 30 56 22Fax : +229 21 30 83 91Email : [email protected]

www.amp-vaccinology.org

Burkina Faso - Ouagadougou10 bP 638Ouagadougou, burkina FasoTél : +226 25 30 04 06Fax : +226 25 30 04 09Email : [email protected]

Burkina Faso - Bobo-Dioulasso01 bP 112bobo-dioulasso, burkina FasoTél : +226 20 98 20 41Fax : +226 20 98 20 43Email : [email protected]

TogobP 348dapaong, TogoTél : +228 27 70 88 63Email : [email protected]

Vietnamdécision de fermeture du bureau au 30 septembre 2015