TABLE DES MATIÈRES · Événement 1- Le Leadership africain ... développement et des leçons...

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L’impact de développement est ce qui importeDr. Akinwumi A. Adesina, Président, Groupe de la Banque africaine de développement

Les singes pensantsCélestin MongaVice-président, Gouvernance économique et gestion du savoir

Événement 1- Le Leadership africain pour l’agriculture

Événement 2- Session de petit-déjeuner 1: Améliorer la mobilisation des ressourcesintérieures pour financer l’industrialisation

Événement 3 -Dialogue de haut niveau: Accélérer l’industrialisation de l’Afrique: Vision, expériences et enseignements

Événement 4 -Perspectives économiques en Afrique

Événement 5 -Panel de haut niveau: Climat durable et financement du risque de catastrophe

Événement 6 - Les voies vers l’industrialisation

Événement 7 -Session de petit-déjeuner 2: Dialogue ouvert sur l’Alliance financière africaine contre le changement climatique

Événement 8 - L’avenir du travail et del’industrialisation

Événement 9 - Construire les marchés numériques de l’Afrique

Événement 10 - Célébration Journée de l’Afrique

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©2018 Banque africaine de développementAVERTISSEMENT: Les constatations, interprétations et conclusions présentées dans le présent

programme sont celles de l’auteur ou des auteurs, et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de la Banque africaine de développement, de ses administrateurs ou des pays qu’ils représentent.

TABLE DES MATIÈRES

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“En tant que banque de développement, nous menons des réformes, nous nous adaptons au contexte, assurons des résultats, et sommes des leaders. Et c’est exactement comment cela doit être pour la première institution de financement du développement en Afrique. Je suis fier du chemin parcouru au cours des deux dernières années. Et je suis optimiste pour les années à venir dans la capacité de la banque à aider pleinement

Je suis fier de nos remarquables réalisations. Mais, nous pouvons faire davantage.

‘‘ ‘‘L’impact de développement est ce qui importe

Dr. Akinwumi A. AdesinaPrésident, Groupe de la Banque africaine de développement @akin_adesina

l’Afrique à réaliser les High 5, ces 5 priorités qui, selon le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), permettraient au continent de réaliser 90% de ses Objectifs de Développement Durable, et l’Agenda 2063.

En 2017, la Banque a réalisé d’impressionnants résultats sur le terrain. C’est cela qui importe le plus. Notre priorité Eclairer et Electrifier l’Afrique a permis à 4,4 millions de personnes en Afrique d’avoir accès à l’électricité. Notre priorité Nourrir l’Afrique a permis à 8,5 millions d’Africains de pouvoir utiliser de nouvelles technologies agricoles. Notre priorité Intégrer l’Afrique a permis à 14 millions d’Africains d’avoir un meilleur accès à des systèmes et réseaux de transport. Notre priorité Industrialiser l’Afrique a permis à 210.000 petites entreprises d’avoir accès aux services financiers. Et notre priorité Améliorer la qualité de vie a permis à 8,3 millions d’Africains d’avoir un meilleur accès à l’eau et à l’assainissement.

Je suis fier de nos remarquables réalisations. Mais, nous pouvons faire davantage.

Permettez-moi d’esquisser ce que pourrait être le futur proche pour le continent.

Avec des ressources adéquates entre 2018-2020, la Banque permettrait à 29,2 millions d’Africains d’avoir accès à l’électricité; notre priorité Nourrir l’Afrique permettrait à 45,8 millions de personnes d’utiliser de nouvelles technologies agricoles ; et notre priorité Intégrer l’Afrique permettrait à 50 millions d’Africains d’avoir un meilleur accès à des systèmes et réseaux de transport ; notre priorité Industrialiser l’Afrique permettrait à 7 millions de personnes de bénéficier de nouveaux projets d’investissement et notre priorité Améliorer la qualité de vie aiderait 36,8 millions de personnes à accéder à l’eau et à l’assainissement.

Je ne saurai souligner assez l’important rôle des travaux analytiques pour informer et enrichir nos politiques opérationnelles. Les savoirs accumulés, l’étude des expériences de développement et des leçons apprises, ont un impact tangible sur la transformation durable, inclusive des économies africaines”.

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La mythologie moderne de l’Inde est riche en paraboles délicieuses qui aident à passer d’importants messages. Une fable populaire concerne un pauvre marchand nomade qui voyageait d’un village à l’autre à travers le pays, vendant des chapeaux. Sur la route un soir, il est tellement épuisé qu’il s’endort sur un terrain vague. Au réveil, il s’aperçoit que son stock de chapeaux a disparu. Pendant qu’il dormait, un groupe de singes s’en était emparé et s’était retranché dans de grands arbres alentour. Du haut des branches, les singes portent d’ailleurs les chapeaux, et se moquent visiblement du pauvre marchand nomade. Ce dernier ne peut grimper sur les arbres pour

LeS SingeS penSantS

tenter de récupérer sa marchandise. Désespéré, il enlève le seul chapeau qui lui reste et le jette furieusement par terre. Les singes qui l’observent du haut des branches, sont tellement amusés par son geste de colère qu’ils l’imitent : ils enlèvent chacun le chapeau qu’ils portaient et les lancent par terre. Le brave marchand ne pouvait être plus heureux : agréablement surpris par la tournure inattendue des événements, il ramasse rapidement collecté ses biens et continue son voyage. Heureuse fin.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là.

Quarante ans plus tard, le petit-fils du marchand nomade, qui est lui-même devenu un vendeur de chapeaux, se retrouve sur le même chemin, allant d’une petite ville à l’autre pour écouler ses biens. La même mésaventure lui arrive: un jour, épuisé par le dur labeur, il dépose lui aussi son stock de chapeaux et s’endort. Lorsqu’il se réveille, tous les chapeaux ont disparu. Il regarde dans les arbres et constate que des singes s’y sont réfugiés et arborent fièrement ses chapeaux. Ils chantent d’ailleurs et se moquent visiblement de lui. Le marchand ne panique pas. Se souvenant de l’histoire de son grand-père, il jette délibérément son propre chapeau par terre en

espérant que les singes l’imiteront. A sa surprise, il ne se passe rien du tout. Les singes le regardent simplement. Quelques minutes plus tard, un des singes descend de l’arbre, ramasse le chapeau jeté par terre, donne une gifle au marchand sur la joue, et lui pose la question suivante:Tu crois être seul à avoir un grand père?

Cette fable des singes pensants m’a été contée par mon ami Kaushik Basu, ancien Premier Vice-Président et Économiste en Chef de la Banque Mondiale. C’est une jolie métaphore sur la nécessité de prendre au sérieux la question de la connaissance et des savoirs

intergénérationnels. Comme dans la théorie des jeux, elle souligne aussi l’importance de la prise en compte des nombreuses manières à travers lesquelles le savoir se transmet et s’utilise – et les risques encourus par ceux qui sous-estiment la capacité des autres acteurs à accumuler et gérer

l’information. C’est donc un conte utile pour ceux qui comme nous, essayons de comprendre les comment certaines sociétés sont devenues prospères après être restées pendant des millénaires dans la situation. Les évènements du savoir et les événements culturels des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement visent à encourager l’apprentissage et la connaissance.

Célestin MongaVice-président, Gouvernance économique et gestion du savoir

@CelestinMonga

il regarde dans les arbres et constate que des singes s’y sont réfugiés et arborent fièrement ses chapeaux. Ils chantent d’ailleurs et se moquent visiblement de lui.

‘‘ ‘‘

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Le Leadership pour l’agriculture (L4Ag) est un réseau africain de pair à pair au niveau ministériel, qui dispose du soutien financier et technique de la fondation Rockefeller. Le réseau réunit des ministres des Finances et de l’Agriculture dans le but ultime de stimuler la croissance du secteur agricole, le développement économique et l’emploi, en particulier chez les jeunes. Ce panel ministériel spécial entend identifier les grands secteurs prioritaires et fixer pour le réseau un agenda clair – et axé sur l’action – sur les trois prochaines années. Il examinera également les politiques et instruments spécifiques que pourraient envisager les pays africains dans leurs efforts d’industrialisation de l’agriculture.

LE LEADERShIp AfRIcAIn pouR L’AgRIcuLTuRE21 mai 2018 i 14h30 – 17h30Salle de séminaire 3 - Convention Hall 1F, BEXCO

S.e. MMe Mary Mwanakatwe

Ministre des Finances, Zambie

S.E. M. HEnrI Yav MulangMinistre des Finances, Répub-lique démocratique du Congo

M. MaMadOu BIttEYEDirecteur pour l’Afrique, Fondation Rockefeller

S.E. M. aBraHaM tekeSte

Ministre des Finances et de la Coopération économique,

Éthiopie

M. IBraHIMa CHEIkH dIOngAfrica Consulting and Trading

dr. MIMa S. nEdElCOvYCHPDG, Initiative pour le

développement mondial (IGD), Washington DC.

Pour amorcer le débat

Interventions des gouverneurs et des ministres de l’Agriculture

Modérateur 01ÉVÉNEMENT

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Le moyen le plus durable de financer l’industrialisation de l’Afrique est de disposer d’un flux stable et régulier de ressources intérieures, qui peuvent servir à mobiliser des financements extérieurs. Cependant, l’assiette de la fiscalité reste très étroite dans de nombreux pays africains, et son administration est très complexe en raison des diverses exemptions et préférences, et autres questions relatives aux structures fiscales. Malgré les progrès réalisés dans un certain nombre de domaines, notamment dans les technologies de l’information, l’amélioration de la formation et la restructuration des institutions fiscales, de nombreuses administrations fiscales et douanières fonctionnent encore de manière inefficace et avec un degré élevé d’opacité. Ce petit déjeuner sera l’occasion d’un échange et de discussions approfondies autour de ces thèmes.

SeSSion de petit-déjeuner 1: AMéLIoRER LA MoBILISATIon DES RESSouRcES InTéRIEuRES pouR fInAncER L’InDuSTRIALISATIon22 mai 2018 i 07h30 – 09h30Paradise Hotel

S.e. MMe. aia-eza naCIlIa gOMES da SIlva Secrétaire d’Etat au Budget et à l’investissement public,

Angola

S.a.r. MuHaMMadu SanuSI IIÉmir de Kano, Ancien gouverneur de la Banque centrale, Nigeria

S.e. M. aBdErraHManE

raOuYaMinistre des Finances,

Algérie

Mme. BrOnwYn nIElSEnCNBC AfriCA

Principaux orateurs

Interventions des gouverneurs

Modératrice

S.E. M. aBraHaM tekeSte

Ministre des Finances et de la Coopération économique,

Éthiopie

S.E. M. BErHanE HaBtEMarIaM

Ministre des Finances, Érythrée

02ÉVÉNEMENT

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Ce panel présidentiel à haut niveau permettra aux dirigeants politiques d’Afrique et de Corée de présenter leurs visions et leurs stratégies pour l’industrialisation ainsi que leurs idées pour surmonter les difficultés de mise en œuvre. Il offrira à la Corée l’occasion de présenter son expérience unique et très réussie de passage, en un temps record, du statut de pays à faible revenu à celui de pays à revenu élevé grâce à l’industrialisation, sans bénéficier des ressources naturelles.

DIALoguE DE hAuT nIvEAu : AccéLéRER L’InDuSTRIALISATIon DE L’AfRIquE: vISIon, ExpéRIEncES ET EnSEIgnEMEnTS23 mai 2018 i 12h00 – 13h15auditorium – immeuble de l’auditorium

S.E. M. EdOuard ngirente

Premier Ministre, Rwanda

S.E. dr. akInwuMI a. adeSina

Président, Banque africaine de développement

S.E. dr. JIM YOng kIMPrésident, Banque mondiale

H.E. M. SaadEddInE OtHManI

Premier Ministre du Maroc

Mme. gEOrJa CalvIn SMItH

frANCe 24

Orateurs

Modératrice

03ÉVÉNEMENT

Pour la première fois depuis que la publication a commencé à paraître il y a 15 ans, l’édition 2018 du rapport a été lancée au début de l’année – le 17 janvier 2018 – au siège de la Banque par le président de la Banque africaine de développement, M. Akinwumi Adesina

Pour la toute première fois, la Banque africaine de développement a publié des synthèses de son rapport annuel phare, « Perspectives économiques en Afrique », dans trois langues africaines : l’arabe, le haoussa et le kiswahili. Parlées par plus de 300 millions d’Africains, ces trois langues sont parmi les plus pratiquées sur le continent.

pERSpEcTIvESéconoMIquESEn AfRIquE

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pERSpEcTIvES éconoMIquES En AfRIquE 23 mai 2018 i 14h15 – 15h15 grande salle de bal - Convention Hall 3F

Perspectives économiques en Afrique (PEA) est la publication économique phare de la Banque africaine de développement. Dans une nouvelle version simplifiée, elle présente une analyse complète des questions macroéconomiques en Afrique, y compris des projections de croissance par pays et par région. Elle comprend également des chapitres sur des questions de transformation structurelle qui ne sont pas couvertes par d’autres institutions internationales de développement, comme la dynamique du marché du travail à travers l’Afrique. L’édition 2018 des PEA a été lancée à Abidjan en janvier 2018, mais cet événement est l’occasion de publier une version mise à jour qui actualise les projections de croissance. Cette mise à jour des PEA 2018 offre aux gouverneurs de la BAD l’occasion de discuter des recommandations politiques contenues dans le rapport concernant la création d’emplois et le financement des infrastructures.

La session débute par une présentation de 7 minutes sur les perspectives macroéconomiques actualisées du continent, les nouvelles hypothèses qui sous-tendent la mise à jour, et les principales conclusions et recommandations des Perspectives économiques en Afrique 2018. Elle sera suivie de commentaires par un spécialiste renommé. Quelques décideurs politiques africains de haut niveau, gouverneurs de la Banque africaine de développement, discuteront des principales conclusions du rapport.

Mme. ZaIn vErJEECNN

Modératrice

S.E. MME. kEMI adEOSun Ministre des Finances,

Nigeria

S.e. MMe. ingrid EBOuka-BaBaCkaSMinistre du Plan, des

Statistique et de l’Intégration régionale, Congo

dr. SHIMElES aBEBE Banque africaine

de développement

S.E. MME. nIalE kaBaMinistre du Plan et du Développement, Côte

d’Ivoire

Pr. JuStIn YIFu lInDirecteur de New Structural Economics, doyen de l’Institut de développement et de coopération Sud-Sud, doyen honoraire de la National School

of Development à l’université de Pékin.

dr. CarlOS lOPESUniversité de Cape Town, Ancien

Secrétaire exécutif de la CEA

Pour amorcer le débat

PrésentationInterventions des gouverneurs

S.E. M. HEnrI kIPlagat rOtICH

Secrétaire du Cabinet, ministère des Finances,

Kenya 17

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L’impact du changement climatique sur les moyens de subsistance est évident dans le monde entier, et notamment en Afrique, et il semble s’aggraver. Il a des incidences sur les régimes climatiques, l’agriculture et la sécurité alimentaire, l’état de santé des populations et les déplacements internes, et accroît les risques pour la sécurité nationale et les écosystèmes.

Pour atténuer ces risques, l’African Risk Capacity (ARC) a été créée en 2012 et a commencé à fonctionner en 2014 en tant qu’agence spécialisée de l’Union africaine (UA). Son principal objectif est d’aider les pays membres à améliorer leur capacité à mieux se préparer à des conditions, événements et incidents climatiques extrêmes, et à des catastrophes naturelles, et à protéger ainsi la sécurité alimentaire de la population africaine. Le panel se demandera comment l’African Risk Capacity peut aider les pays africains à mieux répondre aux incidents météorologiques extrêmes et aux catastrophes naturelles qu’ils entraînent. Il examinera également l’appui qu’il fournit aux pays membres pour protéger leur sécurité alimentaire et réduire leur vulnérabilité vis-à-vis de conditions climatiques extrêmes.

Le panel s’intéressera enfin aux mécanismes de financement novateurs et aux options qui s’offrent pour soutenir la participation des pays africains au régime d’assurance de l’ARC.

pAnEL DE hAuT nIvEAu cLIMAT DuRABLE ET fInAncEMEnT Du RISquE DE cATASTRophE23 mai 2018 i 17h00 – 18h30 Bexco

S.E. dr. gOOdall gOndwE

Ministre de l’Économie et des Finances, Malawi

S.E. MME. aïCHatOu BOulaMa kané

Gouverneur, Banque africaine de développement, Niger

S.E. M. aMadOu SannEHMinistre des Finances et

des Affaires économiques, Gambie

S.E. dr. BOuBOu CISSéMinistre de l’Économie et

des Finances, Mali

Pour amorcer le débat/Remarques introductives

Brèves déclarations

Modératrice

Mme. BrOnwYn nIElSEnCNBC AfriCA

S.E. dr. akInwuMI a. adeSina

Président, Groupe de la Banque africaine de

développement

S.E. dr. ngOZI OkOnJO-IwEala

Présidente du conseil d’administration de l’ARC

05ÉVÉNEMENT

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L’Afrique a fait des progrès modestes dans le développement de son infrastructure, et il reste de grandes lacunes à combler. Par exemple, les estimations des besoins d’investissement dans l’infrastructure pour réaliser les cinq grandes priorités (High 5) de la Banque africaine de développement dépassent les 100 milliards de dollars par an. L’opportunité s’offre aux pays africains de construire de nouveaux systèmes industriels basés sur les énergies renouvelables et l’efficacité des ressources, qui généreront des avantages pour les pays qui les adopteront et ouvriront au reste du monde une voie vers le développement durable.

LES voIES vERS L’InDuSTRIALISATIon24 mai 2018 i 15h00 – 18h00grande salle de bal - Convention Hall 3F

Cet événement sera l’occasion de débats interactifs sur les différentes trajectoires que peuvent suivre les pays africains sur la voie d’une industrialisation durable. Les panélistes se pencheront sur les possibilités d’utiliser le déficit d’infrastructure de l’Afrique pour faire un saut technologique et passer directement à des investissements plus verts reposant sur des technologies et des innovations respectueuses de l’environnement. Ils débattront également des implications de la mise en œuvre de diverses politiques industrielles et options de financement, et de leurs incidences sur les économies africaines qui essaient de bâtir leurs bases industrielles. Enfin, ils examineront les expériences mondiales – réussies ou non réussies – en matière d’industrialisation et de financement des infrastructures, et le rôle clé du secteur privé dans l’accélération de l’entreprenariat et de l’industrialisation en Afrique.

FOrMat dE la SESSIOn

• Le modérateur présentera la session et les intervenants en 3 minutes.• L’intervenant chargé d’amorcer le débat parlera pendant sept (7) minutes.• Les gouverneurs apporteront leur contribution en soulignant les développements innovants dans leur pays et les leçons apprises (sept [7] minutes).• Questions et réponses de l’auditoire

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06ÉVÉNEMENT

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M. alHaJI alIkO dangOtE

PDG, Dangote Group, Nigeria

S.e. M. iMaeda SOICHIrOBanque africaine de

développement, Japon

Mme. ElEnI gIOkOSCNN

M. Sung-SOO EunPrésident, EXIMBANK,

Corée

Pour amorcer le débat

Gouverneurs autres orateurs complémentaires

Modératrice

S.E. M. CHEn YuluGouverneur, People’s Bank of

China, PBC

S.E. M. HEnrI Yav Mulang

Ministre des Finances, République

démocratique du Congo

S. e. M. tarek aMerGouverneur, Banque

africaine de développement, Égypte

RAppoRTS RégIonAuxLa Banque africaine de développement étoffe sa publication phare, Perspectives économiques en Afrique, de cinq rapports régionaux pour la toute première fois. Un autre événement marquant a été la publication des Perspectives économiques régionales pour les cinq sous-régions de l’Afrique le 12 mars 2018, dans les centres régionaux de la Banque. Ces rapports autonomes se concentrent sur des domaines de préoccupation prioritaires de chaque sous-région et fournissent une analyse de leur paysage économique et social. Plus particulièrement, les Perspectives économiques régionales insistent sur l’importance de la forêt du Bassin du Congo pour l’Afrique centrale, évalue le potentiel du secteur manufacturier en Afrique de l’Est, débat de la question de la sécurité alimentaire et de la pauvreté rurale en Afrique du Nord, analyse la concurrence dans les chaînes de valeur alimentaires en Afrique australe et aborde le thème des marchés du travail et

les problèmes de l’emploi en Afrique de l’Ouest. ‘‘En proposant pour la première fois des approches régionales, nous souhaitons mettre à profit l’expertise de la Banque et donner plus de profondeur d’analyse et de pertinence à cette publication.’’a déclaré Célestin Monga, économiste en chef et vice-président de la Gouvernance économique et de la gestion du savoir de la Banque africaine de développement.

‘‘La volonté d’intégrer un rapport spécifique sur chacune des cinq régions reflète l’importance que la Banque africaine de développement accorde à la dimension régionale du développement, en vue d’une croissance davantage inclusive en Afrique.’’ a déclaré Mohamed El Azizi, directeur général de la région Afrique du Nord.

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L’Accord de Paris sur le changement climatique appelle tous les pays et partenaires à soutenir un développement résilient au climat et à faible émission de carbone. Les pays du monde investissent de plus en plus dans cette direction. Dans leurs contributions déterminées au niveau national [CDN] à l’Accord de Paris, les pays africains ont défini des opportunités de développement à faible émission de carbone et résilient au climat. La mise en œuvre de ces CDN est entravée par le faible accès de l’Afrique au financement du changement climatique mondial, qui s’élevait à 3% à la fin de 2016. S’il y a des avantages évidents à poursuivre des politiques de développement résilient au climat et à faible émission de carbone, l’Afrique doit faire preuve d’une créativité considérable afin de mobiliser des ressources financières à même de soutenir l’innovation locale et nationale.

Ce dialogue vise à établir une Alliance financière africaine pour le changement climatique (« AFAC »). La Banque espère ainsi mobiliser un soutien en faveur de la création de l›Alliance, dans laquelle les membres travailleront ensemble à l›élaboration de politiques, de procédures et d›instruments financiers et non financiers capables de catalyser davantage d›investissements africains en faveur de projets liés au climat, y compris dans les domaines de l›atténuation et de l›adaptation. L›objectif principal de cet événement est de réunir des représentants clés des institutions financières opérant en Afrique afin d’échanger sur les modalités d›appui et d›accélération des efforts de l›Afrique dans la lutte contre le changement climatique et de mobiliser les ressources intérieures privées qui, en Afrique, peuvent soutenir la mise en œuvre des CDN. Ce dialogue est un précurseur à l›établissement du pacte que préparent les institutions financières africaines, et à la création de nouveaux outils de suivi qui encourageront les investissements en Afrique dans le développement à faible émission de carbone et résilient au climat.

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SeSSion de petit-déjeuner 2: DIALoguE ouvERT SuR L’ALLIAncE fInAncIÈRE AfRIcAInE conTRE LE chAngEMEnT cLIMATIquE25 Mai 2018 i 07h30 – 09h00grande salle de bal – Paradise Hotel

dr. MME. naOkO ISHIIDirectrice exécutive, Fonds pour l’environnement mon-dial, présidente du conseil d’administration de l’ARC.

S.e. M. patriCk dLaMiniPrésident, DBSA

S. e. M. tarek aMerGouverneur, africaine de développement, Égypte

S.e. dr. Maria FlaCHSBartHtSecrétaire d’État

parlementaire auprès du ministre fédéral de la coopération économique

et du développement, République fédérale

d’Allemagne

M. HOward BaMSEYDirecteur exécutif, Fonds

vert pour le climat

Pour amorcer le débat

Interventions des gouverneurs et intervenants supplémentaires

Modérateur

S.E. dr. akInwuMI a. adeSina

Président, Groupe de la Banque africaine de

développement

S.E. dr. ngOZI OkOnJO-IwEala

Présidente du conseil d’administration de l’ARC

M. IBraHIMa CHEIkH dIOngAfrica Consulting and Trading

07ÉVÉNEMENT

Depuis vingt ans, l’Afrique a fait des progrès substantiels dans les taux de scolarisation, mais la qualité générale de l’éducation reste insatisfaisante. Les programmes scolaires, les politiques, les investissements et l’engagement du secteur privé n’ont pas suivi le rythme des changements technologiques. Aujourd’hui, les employeurs font face à une pénurie d’aptitudes et de compétences dont ils ont cruellement besoin. Avec la perspective d’une 4e Révolution industrielle, la diffusion rapide des TIC et l’émergence de la robotique et de l’intelligence artificielle, l’Afrique est confrontée à un besoin urgent de transformer ses modèles éducatifs afin de préparer l’avenir qui attend déjà le continent. La Banque africaine de développement travaille actuellement en partenariat avec des organismes nationaux/internationaux de développement et d’autres organisations spécialisées telles que l’Institut africain des sciences mathématiques et l’Institut Einstein à la mise en œuvre de programmes de renforcement des capacités.

Le panel examinera comment l’Afrique peut adapter ses systèmes éducatifs et les compétences de ses travailleurs aux nouvelles réalités économiques, en particulier pour le développement industriel du continent. Il examinera également le type d’éducation (formelle et informelle) qui permettra aux Africains d’être des créateurs d’emplois de qualité plutôt que des demandeurs d’emploi.

L’AvEnIR Du TRAvAIL ET DE L’InDuSTRIALISATIon

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25 mai 2018 i 09h00 – 11h00grande salle de bal – Convention Hall 3F

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M. BwakI kwaSSIDirecteur général des Opérations de marché et des systèmes de

paiement (BCEAO)

Interventions des gouverneurs

08ÉVÉNEMENT

dr. vICtOr OladOkunBanque africaine de développement

M. JOHn draManI MaHaMaEx-Président, République

du Ghana

ModérateurPour amorcer le débat

S.E. M. kEnnEtH OFOrI-atta

Ministre des Finances, Ghana

S.E. M. aBraHaM tekeSte

Ministre des Finances et de la Coopération économique,

Éthiopie

S.E. M. ZIEd ladHarIMinistre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale,

Tunisie

Les pays africains sont de plus en plus nombreux à adopter l’innovation et à utiliser les TIC pour assurer des services publics et participer aux processus de prise de décision. Malgré cela, les gains de productivité et de croissance économique restent limités. Alors que l’Internet contribue à hauteur de 3,7% du PIB en moyenne dans de nombreuses économies avancées, il ne représente que 1,1 du PIB de l’Afrique, selon l’Internet Society. Les systèmes basés sur les TIC et autres systèmes financiers inclusifs permettent un large accès aux services financiers pour des coûts modiques, en particulier pour des millions de pauvres et de groupes défavorisés. Cependant, la réalité est que moins d’un adulte sur quatre en Afrique dispose d’un compte bancaire dans une institution financière formelle.

Cette session débattra des moyens créatifs d’exploiter la révolution des TIC et de constituer des marchés mobiles et numériques efficaces et à haut rendement en Afrique. Il évaluera les stratégies et politiques novatrices capables de combler la fracture numérique et d’exploiter les avantages des TIC, et examinera les questions de l’accès, des coûts et du rôle des gouvernements dans la mise en place d’incitations capables d’attirer dans les TIC les investissements du secteur privé.

conSTRuIRE LES MARchéS nuMéRIquES DE L’AfRIquE

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25 mai 2018 i 09h00 – 11h00 Salle de réunion de la commission 2 – Convention Hall 2F

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S.e. dr. erneSt addISOn

Gouverneur Banque du Ghana

S.E. M. JaCOB JuSu SaFFa

Ministre des Finances Sierra Leone

S.E. dr. M. M. kuttYSecrétaire spécial,

Département des affaires économiques, Ministre des

finances, Inde

MME. ZaIn vErJEECNN

Pour amorcer le débat

Interventions des gouverneurs

Modératrice

MME. arunMa OtEHVice-Présidente et Trésorière, Banque mondiale

09ÉVÉNEMENT

RAppoRTS ET MAgAzInES

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25 mai 2018 i 15h00 – 18h00auditorium – Immeuble de l’auditorium

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H.E M. SYlvEStrE kOuaSSI BIlE

Ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Corée

Partie A: Heure diplomatique: 15h00 – 16h0010ÉVÉNEMENT

La Journée de l’Afrique de cette année sera célébrée à travers le monde le 25 mai 2018, ce qui coïncide avec dernier jour des Assemblées annuelles de la Banque à Busan, en Corée. Cela donnera l’occasion à la communauté diplomatique africaine de se commémorer du 55e anniversaire de l’Union Africaine (ex Organisation de l’Unité Africaine), et de présenter l’avantage comparatif fort de l’Afrique dans les industries extractives, dont le potentiel peut être boosté par la quatrième révolution industrielle.

Les industries créatives contribuent de façon croissante à la croissance économique, à la diversification économique et la création d’emploi. Un rapport récent de la Banque africaine de développement souligne les avantages macroéconomiques énormes et le potentiel d’emploi juste à partir d’une industrie du film florissante.

Un rapport des Nations Unies avait conclu que : l’interface entre la créativité, la culture, et la technologie, comme exprimé dans la capacité à créer et à circuler le capital intellectuel, a le potentiel de générer du revenu, des emplois, et des exportations tout en promouvant l’inclusion sociale, la diversité culturelle et le développement humain. C’est ce que l’économie créative émergente a commencé à faire.

La célébration de la Journée de l’Afrique consistera en 3 segments :

céLéBRATIon JouRnéE DE L’AfRIquE

PrOF. vInCEnt nMEHIEllESecrétaire général, Groupe de la

Banque africaine de développement

Panélistes

MOt d’OuveRtuRe

ReMARques ReMARques

La Journée de l’Afrique est une commémoration annuelle de la fondation de l’Organisation de l’Unité Africaine (Union Africaine) le 25 mai 1963.

M. JIn-wOOk HOngDirecteur général des Affaires africaines et

moyen-orientales

Modérateur

dr. akInwuMI a. adeSina

Président, Groupe de la Banque africaine

de développement

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Alphadi et Pathé’O, deux des fashion designers les plus connus dans le monde, animeront cette partie. Ils discuteront brièvement des défis et des opportunités du fashion, des textiles et de l’industrie des vêtements en Afrique, et présenteront un échantillon de leur travail avec un petit show sur le fashion.

Partie B: Défilé de mode16h00 – 16h45auditorium – Immeuble de l’auditorium

alPHadI

PatE OuEdraOgO

Fashion, textiles et industrie des vêtements de l’afrique

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24 maiNuit culturelle: 19h00 – 20h00Busan Cinema Center

Partie C: 25 maiHeure culturelle : 16h45 – 18h00auditorium – Immeuble de l’auditorium

Personne ne naît musicien de génie. J’ai eu la chance de jouer avec certains vrais génies : Harry Belafonte, Pat Metheny, Joe Zawinul, George Benson, Michael Brecker, Stevie Wonder, Bobby McFerrin, Lauryn Hill. Une chose qu’ils ont tous en commun, c’est qu’ils s’entraînent tout le temps ! Il n’ y a pas d’improvisation en musique. Ce qu’on appelle improvisation, c’est la répétition. La vraie improvisation, ce serait comme marcher dans une jungle et puis, tout d’un coup, se retrouver face à un lion ! Là, il

faudrait improviser, parce qu’il faudrait faire quelque chose que vous n’avez jamais fait avant. Mais ce que font les musiciens, c’est de la répétition. L’excellence vient de la répétition. Vous voulez être bon à quelque chose ? Faites-le tous les jours. Plus vous faites, meilleur vous êtes. Je ne pense pas que l’on puisse, sans pratique, franchir la rivière pour accéder à l’excellence. Ce ne serait pas juste.

L’excellence est dans la répétition

Performance musicale africainerICHard

BOnaLa légende du Jazz

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