Swisscontact Rapport Annuel 2012

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2012 Rapport Annuel

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Swisscontact stimule le développement économique, social et

écologique en soutenant les gens à s’intégrer avec succès dans

la vie économique locale. Nous leur offrons ainsi la possibilité

d’améliorer leurs conditions de vie par eux-mêmes.

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La promotion de chaînes de valeurs locales et globales constitue un aspect central des interventions systématiques de Swisscontact dans le secteur privé. A travers ses projets, Swisscontact soutient une productivité écono-mique élevée et apporte ainsi une véritable plus-value à tous les acteurs, en particulier la population et les PME locales.

Nous nous concentrons sur quatre domaines clés de la promotion de l’économie privée :

• Formation professionnelle : facilite l’accès au marché du travail et crée les conditions nécessaires à l’acquisition d’un emploi et d’un revenu.

• Promotion des PME : soutien des entreprises locales et renforcer leur compétitivité.

• Services financiers : donne l’accès à des services financiers locaux, tels que crédits et produits d’épargne, de leasing ou d’assu-rance.

• Gestion efficace des ressources : favorise une utilisation efficace des ressources par des méthodes de production performantes en termes d’énergie et de matériel, ainsi que par des mesures de maintien de la qualité de l’air et de gestion durable des déchets.

En tant qu’organisation d’experts, Swisscontact réalise des projets de haute qualité sur place. Elle prouve l’économicité et l’efficacité de ses prestations par une mesure d’impact reproductible et transparente. Des contrôles internes et externes récurrents garantissent un développement continu et durable des expertises, des compétences et du savoir axé sur la pratique.

Swisscontact est une fondation indépendante créée en 1959 par des personnalités du monde économique et scientifique suisse. Elle œuvre exclusivement dans le domaine de la coopération internationale au développement et réalise des projets propres ou sur mandat depuis 1961. Swisscontact est proche du secteur privé depuis sa création. En 2012, Swisscontact comptait plus de 800 collaborateurs dans 25 pays différents. Le siège de la fondation se trouve à Zurich.

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Table des matières

04 Points forts 2012

06 Relever de nouveaux défis grâce à des valeurs solides

08 Une organisation prête pour l’avenir

10 Les projets dans le monde

13 Promotion de l’économie privé 14 La formation ouvre la

voie de l’indépendance économique

16 Production durable de biens pour des débouchés à long terme

18 Construire l’avenir avec la solution de micro- financement adaptée

20 Gestion durable de ressources précieuses

22 Senior Expert Corps

25 Europe de l’Est

27 Afrique

29 Asie

31 Amérique Latine

33 Gouvernance

34 Faits et chiffres

36 Comptes annuels

40 Partenaires de projets

41 Donateurs

42 Organisation

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Points forts 2012

Afrique : nouveaux horizons

Swisscontact est de nouveau active en Tunisie après 25 ans d’absence et apporte une contribution importante à la formation professionnelle des jeunes sans emploi.

Avec l’obtention du mandat de formation professionnelle de la DDC dans la région des Grands Lacs en Afrique de l’Est, un nouveau domaine s’ouvre pour Swisscontact. Le projet a été lancé en novembre au Rwanda et va contribuer à augmenter le taux d’activité et à générer des revenus pour la population, notamment dans les provinces de l’ouest.

Swisscontact a aussi obtenu en automne un projet innovateur de promotion du secteur privé au Mozambique. Ce projet ouvre de nouvelles perspectives aux paysans qui cherchent d’urgence de nouveaux modes de commercialisation de leurs produits. Swisscontact reste en outre très impliqué au Mali malgré la situation politique fragile et continue à développer ses divers projets de formation professionnelle dans les autres pays d’Afrique de l’Ouest.

Amérique latine : production de cacao écologique et plus sociale

Swisscontact a lancé mi 2012 en Colombie un nouveau projet de trois ans intitulé «Promotion of production and export of Fine Flavor Cocoa (FFC)», financé par le secrétariat d’État à l’économie (SECO), pour l’amélioration de la compétitivité des producteurs de cacao dans les trois départements de Nariño, Santander et Norte de Santander. Environ 14 000 personnes actives dans le secteur du cacao bénéficient de ce projet. Il a été présenté lors de la 22ème rencontre de partenariat de la World Cocoa Foundation (WCF) en octobre devant un public spécialisé.

Asie : le projet «Katalyst» entre dans sa troisième phase

Les experts en PME de Swisscontact développent continuellement au Bang-ladesh des approches innovatrices d’amélioration des conditions de marché et de la compétitivité pour les petites entreprises et les paysans. Les dépôts de projet pour la phase III ont été effectués en octobre. Pour les quatre prochaines années, le volume des projets s’élève à 32 millions de francs.

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Importants prix internationaux pour la protection de l’environnement décernés aux projets de Swisscontact

Le secrétariat de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (UNFCCC), dans le cadre de l’initiative UNFCCC Momentum for Change, a nommé le Programme d’efficacité énergétique EELA projet de référence. EELA (Energy Efficiency in Artisanal Brick Production in Latin America) a été lancé au Pérou en 2010 et étendu depuis à neuf autres pays d’Amérique Latine. Le Langkloof Bricks Project en Afrique du Sud a aussi reçu une distinction. Le «Eastern Cape Top Green Awards» de l’Institute of Waste Management Southern Africa (IWMSA), conjointement avec le Department of Economic Develop-ment Environmental Affairs and Tourism (DEDEAT), reconnait l’inno-vation technologique apportée à la fabrication de briques qui réduit l’émission de gaz à effet de serre tout au long de la chaîne de valorisation du secteur de la construction.

Formation professionnelle et coopération internationale de nouveau en point de mire

Dans le cadre du lancement de nombreux projets de formation professionnelle en Afrique et en Asie, Swisscontact a soutenu de façon proactive le redémarrage du Forum FoBBIZ. L’objectif est d’améliorer la mise en réseau des acteurs du secteur de la formation suisse et internationale, de communiquer de façon ciblée et d’élargir les développements et les thèmes de la coopération internationale dans le domaine de la formation professionnelle. Pour cela le Forum organise des groupes de travail et des réunions de dialogue sur différents sujets.

Services de financement innova-teurs pour les dirigeantes et dirigeants d’entreprise

Pour fêter ses dix années d’engagement dans la microfinance, le Credit Suisse a accueilli à Zurich la conférence «Financing solutions for the poor. Linking the top with the base of the economic pyramid». Dans ce cadre, Swisscontact a présenté ses services de financement innovateurs devant des représentants de premier plan de l’industrie de la microfinance du monde entier. Swisscontact offre depuis quelques années à des milliers de jeunes entrepreneurs, avant tout des femmes, un soutien de départ pour de nouveaux modèles d’entreprise, notamment en Afrique et en Amérique latine. En outre, grâce au microleasing, des petits paysans ont acquis des biens de production qui ont non seulement permis d’améliorer et de diversifier leurs sources de revenus, mais leur ont aussi offert un accès à des innovations techniques et à des services de finan-cement en général.

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Relever de nouveaux défis grâce à des valeurs solides

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Heinrich M. Lanz, Président

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« Rien n’est permanent, sauf le changement. »

Ce que constatait Héraclite 500 ans av. J.C. est

aujourd’hui plus vrai que jamais.

Des changements économiques, politiques et sociaux toujours plus rapides marquent notre environnement de travail. La coopération au développement est devenue plus complexe et nous confronte à de nouveaux enjeux importants. Nous voulons y faire face avec engagement et de nouvelles approches de solutions.

L’année dernière, j’ai eu l’honneur de pouvoir accéder aux fonctions de président de l’association. Mon prédécesseur, Peter Grüschow, a œuvré pendant sept ans au sein de la commission et au poste de président. Swisscontact le remercie de son travail remarquable et de son implication exemplaire.

En 2012 la charte de Swisscontact a été remaniée. L’orientation stratégique de notre fondation sur la promotion du secteur privé et des valeurs fondamentales telles que le respect de l’être humain, de l’environnement et de la culture sont réaffirmées et exprimées encore plus clairement. Il est prévu que la charte remaniée soit mise en vigueur par le conseil de fondation lors de sa réunion annuelle au printemps 2013.

Swisscontact entend rester une organisation leader dans le domaine de la coopération au développement internationale. Nous nous efforçons constamment de développer notre expérience et notre expertise de plus de cinquante ans dans la promotion du secteur

privé et de garantir une qualité maximale dans la mise en œuvre de nos projets. Ce faisant nous nous fondons toujours sur notre credo principal : une économie dans laquelle l’esprit d’entreprise peut s’épanouir crée des emplois et des revenus et joue ainsi un rôle important dans les pays en voie de développement et les pays émergents.

En aidant les gens à réussir à s’intégrer dans la vie économique locale, nous leur permettons d’améliorer leurs conditions de vie par leurs propres moyens. Ceci ne peut être réalisé sans une bonne collaboration avec l’économie, l’État et la société civile. Swisscontact s’y engage dans son travail quotidien.

Nous mettons en œuvre notre vision, contri-buer durablement à la réduction du fossé économique toujours plus grand dans un monde globalisé, en étroite collaboration avec nos donneurs d’ordre, donateurs et partenaires locaux de longue date. Ce sont des piliers importants de notre réussite, tout comme nos dirigeants et nos collaborateurs dans nos différents secteurs d’activité. Je les remercie tous chaleureusement au nom du conseil de fondation pour leur grand engagement de chaque jour pour nos objectifs communs !

Heinrich M. LanzPrésident

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Une organisation prête pour l’avenir

L’année 2012 a été marquée par des change-ments importants et positifs. Swisscontact est une organisation qui reste fidèle à ses compétences principales et à ses traditions – c’est un élément de son identité – tout en sachant s’adapter continuellement au fil du temps en regardant vers l’avenir. Grâce à de nouveaux dirigeants, une orientation stratégique plus claire et une stabilisation de nos finances, nous avons pu cette année poser de nouvelles bases importantes pour un avenir prometteur.

Les bonnes relations réaffirmées avec nos partenaires les plus importants, la Direc-tion du développement et de la coopération (DDC) et le Secrétariat d’État à l’économie (SECO), ainsi qu’avec de nombreuses entre- prises engagées et leurs fondations, sont essentielles pour notre travail.

Swisscontact est ainsi bien équipé pour maîtriser les tâches à venir. Cependant d’autres devoirs nous attendent. Les struc-tures doivent en effet être adaptées à la taille et à la complexité de nos nouvelles missions. De plus, nous renforçons la gestion des risques afin que Swisscontact puisse tra- vailler davantage dans des contextes difficiles. Nous mettrons également un fort accent sur l’optimisation de nos principaux processus de gestion. En particulier, une mesure d’impact améliorée et un transfert de connaissances constant entre les projets sont essentiels

pour nous, afin de pouvoir garantir la haute qualité de notre travail, en tout temps et en tous lieux.

Swisscontact a augmenté l’an dernier le volume global des projets de 14% et a étendu ses activités à de nouveaux pays tels que la Tunisie, le Rwanda et le Mozambique. En outre, Swisscontact travaille de nouveau au Népal et sera active pour la première fois au Myanmar.

Dans le cadre de la future structure organi-sationnelle, la filiale d’Allemagne est devenue autonome et travaille indépendamment de la maison mère de Zurich en son nom propre à partir de 2013, mais elle continuera à fournir des prestations de service pour Swiss- contact. En Amérique du Nord, Swisscontact se concentrera à l’avenir sur la coopération avec le secteur privé et les grandes fonda-tions.

Un grand merci à toute notre équipe dans le monde pour son grand engagement, inlas- sable et professionnel. Swisscontact est une organisation totalement façonnée et portée par ses collaboratrices et collaborateurs. Ce sont eux qui vivent et réalisent notre mission. Jour après jour !

Samuel BonCEO

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Dans les prochaines années, il faut mettre l’accent sur l’extension des compétences fondamentales pour le développement de solutions innovatrices. Nous aurons ainsi la certitude de pouvoir utiliser nos forces et notre potentiel de façon optimale et d’être à la hauteur des enjeux futurs.

Samuel Bon, CEO

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108 projets dans 25 pays

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REPUBLIQUE DOMINICAINE1 ProjetCHF 69 523

COSTA RICA2 ProjetsCHF 620 180

NICARAGUA2 ProjetsCHF 1 962 877

HONDURAS3 ProjetsCHF 3 049 833

NIGER5 Projets

CHF 2 344 038

KOSOVO1 Projet

CHF 582 952

ALBANIE3 Projets

CHF 1 041 041

GUATEMALA1 Projet

CHF 358 815

EL SALVADOR3 Projets

CHF 540 248

COLOMBIE3 Projets

CHF 918 620

EQUATEUR3 Projets

CHF 1 155 321

PEROU12 Projets

CHF 9 748 148

BOLIVIE8 Projets

CHF 3 029 903

MALI6 Projets

CHF 1 649 564

BURKINA FASO5 Projets

CHF 743 963

BENIN5 Projets

CHF 793 389

TUNISIE1 Projet

Début du projet automne 2012

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AFRIQUE DU SUD6 ProjetsCHF 1 155 261

RWANDA1 ProjetCHF 245 239

TANZANIE4 ProjetsCHF 2 499 089

KENYA4 ProjetsCHF 1 002 141

BANGLADESH9 ProjetsCHF 11 724 488

OUGANDA8 ProjetsCHF 2 845 220

MOZAMBIQUE1 ProjetCHF 191 144

INDONESIE11 ProjetsCHF 8 254 673

Chiffre d’affaires des projets par pays en 2012

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Marché des tomates au Bangladesh

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Promotion de l’économie privé

Notre travail consiste à mettre la population défavorisée en mesure d’exploiter son potentiel économique – en tant que producteurs, travailleurs et consommateurs. La croissance économique ne peut advenir qu’avec un secteur privé capable de se développer. Ainsi les mesures de promotion dans l’économie privée formelle et informelle contribuent de manière directe et indirecte à la lutte contre la pauvreté.

Nos interventions sous forme de projets facilitent la mise en place de structures d’économie de marché fonctionnelles, la création de conditions cadre appropriées pour une croissance durable et profitant à tous et dans l’ensemble l’améliora-tion de la compétitivité des entreprises locales. C’est la seule solution pour que les groupes de population défavorisés puissent être intégrés dans les cycles économiques et productifs.

L’intégration des groupes de population défavorisés dans le système économique nécessite en règle générale un changement de système. Une telle mutation ne concerne toute-fois pas uniquement le cadre institutionnel et

réglementaire, mais aussi un ou plusieurs des domaines clés suivants de promotion de l’économie privée :

augmentation de l’aptitude à l’emploi par la formation professionnelle, promotion des PME pour le renforcement de la compétitivité et la création d’emplois productifs, développement de prestations de services financiers et utilisa-tion efficace des ressources.

Quel que soit le secteur d’intervention concerné, que plusieurs domaines soient combinés ou non, une chose est sûre : l’économie privée est la source principale d’activité et de revenus, l’État en revanche est appelé à créer un cadre favorable au développement de l’économie privée.

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Le but de la promotion de l’économie privée est une croissance

économique durable assurant aux gens une occupation et un

revenu régulier. Nous contribuons ainsi à la réduction des

dispari tés économiques dans les pays en voie de développe-

ment et émergents.

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La formation ouvre la voie de l’indépendance économique

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L’indépendance économique est le but de nombreux jeunes au Niger. Ils veulent trouver un travail rémunérateur, gagner leur vie pour pouvoir nourrir leur famille. Cela nécessite une base solide. La formation professionnelle est un élément important de réussite. Mais com-ment les jeunes peuvent-ils savoir quelle formation correspond à leurs aptitudes, à leurs besoins ? Notre projet intervient donc avant la formation proprement dite. Conjointement avec le Ministère de la formation professionnelle et de l’emploi, d’autres organisations non

gouvernementales, des communes, des parte-naires privés et des centres de formation, 11 plateformes d’information, réparties sur tout le territoire, ont été créées. Il s’agit maintenant de renforcer et d’institutionnaliser ces struc-tures décentralisées afin que le plus grand nombre possible de jeunes puissent profiter des services de conseil.

Ces plateformes d’information offrent aux jeunes une première orientation profession-nelle. Jusqu’ici, plus de 4000 personnes ont

Menuisier au Mali

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fait usage de cette opportunité, elles devraient être plus de 10 000 d’ici 2016. Environ 2500 d’entre elles ont bénéficié de conseils et été accompagnées individuellement vers leur futur parcours professionnel. Et ce avec succès ! Un an après l’orientation, la moitié des jeunes sans emploi disposent de leurs propres res-sources financières, pour 72% des personnes formées le revenu a pu être augmenté. Le projet s’établit surtout dans les régions rurales, où le nombre de jeunes sans diplôme est par-ticulièrement élevé.

Mahamadou Halidoou Manou raconte : «Quand je me suis présenté la première fois à cette plateforme, j’avais perdu confiance en moi, j’avais des problèmes financiers, pas de travail et j’étais en somme dans de grandes difficultés. Le conseiller m’a très vite compris, m’a écouté et m’a aidé à rédiger mon curriculum vitae. Aujourd’hui, j’ai un contrat de travail à durée indéterminée, grâce à la plateforme et à mon conseiller.»

Dans le cadre de ce programme de développement, plus de 25 000 apprenants, 10 000 maîtres d’apprentissage et environ 1900 formateurs ont bénéficié d’une formation initiale ou continue depuis 2009 dans le monde. 8612 autres jeunes ont pu être contactés par le biais d’une plateforme d’information. Aussi leurs familles profitent, soit plus de 230 000 personnes en tout. 54% des bénéficiaires directs étaient des femmes.

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Mahamadou Halidoou Manou, Niger

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Production durable de biens pour des débouchés à long terme

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Rizière en Indonésie

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Au Bangladesh (Katalyst), en Tanzanie (RLDP), au Honduras et au Nicaragua (Pymerural), 1 470 000 paysans et petites entreprises sont intégrés dans 22 chaînes de valorisation au total.

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Inut Marlini, West Sumatra Province

Le cacao est pour beaucoup de petits pay-sans d’Indonésie une importante source de revenus. Le projet de production durable de cacao, que Swisscontact met en place en partenariat avec le SECO, l’initiative néerlandaise pour une chaîne de valori- sation durable (IDH) et des entreprises de la branche du cacao, a pour but d’améliorer les revenus et les conditions de vie des petits paysans producteurs et de leurs familles. Ceci peut se faire par l’augmenta- tion de la qualité et de la quantité, mais surtout par l’amélioration de l’accès aux marchés d’écoulement. Pour ce faire, environ 2000 groupes de producteurs de cacao sélectionnés ont été formés aux méthodes de production et au traitement post-récolte, à la gestion, au financement et à l’organisation, ont reçus des certifications répondant aux normes internationales de gestion durable et ont été mis en relation avec le marché international du cacao. Tous les acteurs de la chaîne de valorisation sont intégrés afin d’optimiser l’ensemble du système au profit de toutes les personnes impliquées. L’objectif du programme est d’améliorer d’ici 2015 les conditions de vie de 60 000 petits paysans, ainsi que des quelques 240 000 membres de leurs familles. Pour les paysannes telles que Inut Marlini, West Suma-tra Province, il s’agit avant tout d’apprendre. Elle attend beaucoup du projet : «Je veux acquérir des connaissances sur les meil- leures méthodes de production pour pouvoir

exploiter de manière durable ma planta- tion atteinte aujourd’hui par des parasites. Grâce à l’augmentation des recettes de la récolte, je peux payer l’école de mes enfants et les envoyer ensuite à l’université.»

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Construire l’avenir avec la solution de microfinancement adaptée

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Filiale d’une banque en Equateur

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En Afrique de l’Est et de l’Ouest comme en Equateur, 50 000 membres de coopératives d’épargne et de crédit bénéficient de crédits et autres services financiers grâce à Swisscontact.

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Virginia Lopez, province Flavia Alfaro, Ecuateur

Qui ne possède rien n’a rien à investir. C’est le cas de nombreuses familles du nord-est de la province de Manabi dans la région côtière de l’Équateur. Dans la petite province de Flavia Alfaro, 94,4% des habitants sont pauvres, 51% vivent même en extrême pauvreté. Une partie d’entre eux reçoit une aide sociale mensuelle de l’État. La plupart des habitants de Flavia Alfaro sont de petits paysans vivant dans les régions rurales. L’agriculture est la principale source de revenus, complétée par l’élevage d’animaux, dont souvent les femmes sont responsables. Pour pouvoir améliorer leurs conditions de vie, les familles ont besoin de moyens financiers supplémentaires. La Cooperativa de Ahorro y Crédito Chone Ltda, banque coopérative soutenue par un programme de services financiers de Swisscontact, par exemple, s’en charge. Elle accorde des microcrédits communaux et offre à la population à faibles revenus des services supplémentaires tels qu’assurances vie, maladie ou décès. Grâce à un microcrédit communal, Virginia Lopez, mère de deux enfants, a pu financer une ferme d’engrais-sement de porcs. Cette activité lui permet de compléter les revenus de son mari, qui travaille dans une entreprise de construction routière. En outre, avec son premier crédit Virginia a acheté un terrain et a payé les versements prévus ponctuellement. Sur cette base, de nouveaux crédits lui ont été accordés grâce auxquels elle est aujourd’hui la fière pro-priétaire de sa propre maison.

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Gestion durable de ressources précieuses

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Usine de fabrication de briques Lanfkloof Bricks, Jeffreys Bay, Afrique du Sud

L’utilisation des ressources naturelles tend aussi dans les pays en voie de développement à devenir une question cruciale. La consom-mation d’énergie ne cesse d’augmenter, les ressources sont par contre limitées et donc précieuses. C’est le cas en Afrique du Sud, où de grandes quantités d’énergie, produite principalement à partir du charbon, sont néces-saires. C’est ce qui a amené le gouvernement

d’Afrique du Sud à promettre, lors de la confé-rence sur le climat de Durban l’an dernier, de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 34% d’ici l’année 2020. Près d’un quart des gaz à effet de serre émis dans le pays viennent de l’industrie du bâtiment. L’industrie de la brique, avec ses fours anciens et énergivores, fait partie des principaux pollueurs.

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En Amérique latine, près de 1000 producteurs de briques ont réduit chacun leurs émissions de CO

2 de 100 tonnes et aug-

menté leur efficacité énergétique de 30 %. En Afrique du Sud, une nouvelle technologie a permis d’économiser jusqu’à 50 % d’énergie dans de grandes usines.

Productrice de briques à Cuenca, Equateur

C’est pourquoi Swisscontact a lancé en 2009 en Afrique du Sud un projet permettant un transfert de technologie pour la construction de fours à cheminée verticale. Testée avec succès en Inde, cette technique permet de diviser par deux l’émission de CO2 pour l’ensemble de la production reconvertie. L’émission de gaz à effet de serre en Afrique du Sud seule pourrait ainsi être réduite d’ 1 million de tonnes par an. Non seulement les fours plus efficaces sur le plan énergétique sont bénéfiques pour l’environnement, mais l’investissement est aussi rentable pour l’entre-preneur. Il peut en effet améliorer sa compéti-tivité et optimiser son cycle de production. C’est donc une situation gagnant-gagnant pour l’environnement comme pour l’entrepreneur. L’objectif de Swisscontact, dans la deuxième phase du projet débutant en 2013, est de remplacer 50% des fours à briques en Afrique du Sud par cette nouvelle technologie en l’espace de 4 ans.

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Senior Expert Corps

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MediEscort School of Health Sciences au Népal : formation de professionnelles de la santé par Wil Bussink

Le Senior Expert Corps (SEC) joue un rôle particulier au sein de Swisscontact. Il est basé sur le travail bénévole de spécialistes, retraités la plupart du temps, avec des interventions non systématiques mais au contraire ponctuelles. Les experts seniors transmettent leur savoir et aident ainsi à la formation et au perfectionnement des spécialistes et des dirigeants, des collaborateurs des PME ou des enseignants dans les pays en voie de développement et en Europe de l’Est. Au cours de leurs brèves inter-ventions, ils accroissent la compétitivité, améliorent la qualité des produits et optimisent les processus dans les petites entreprises étrangères. Ils contribuent ainsi à l’augmentation des revenus et à la création d’emplois.

Une évaluation externe du travail des SEC montre que les interventions des experts, notamment à l’échelle micro-locale, contribuent fortement à l’atteinte d’objectifs politiques de développement d’ordre supérieur. 49% des entreprises étudiées ont pu accroitre leurs bénéfices après l’intervention d’un expert, 39% ont créé des emplois. 82% des entreprises ont enregistré une amélioration de la qualité. 77% de toutes les entreprises évaluées se sont montrées compétitives sur le marché. 77% également ont indiqué une amélioration durable du savoir-faire de leurs collaborateurs.

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En 2012, le SEC a fourni au total 140 interventions de conseil. Les principaux pays d’ intervention étaient le Népal (46), l’Ukraine (23), le Honduras (14), le Bénin (10), le Pérou, la Mongolie (8) et l’Equateur (7).

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Intervention de Fredy Stauffer

Fredy Stauffer a exercé le métier de maître brasseur pendant 40 ans en Suisse. En 2011, il a accompli sa première intervention en qualité d’expert sénior au Tibet. Début 2012, il a conseillé une brasserie au Bénin, où il effectuera une opération de suivi en 2013 avec la mise en place d’un contrôle de qualité.

Monsieur Stauffer, quelles sont les qualités d’un bon expert senior ?

Il doit être ouvert, ne pas avoir de préjugés, répondre aux questions de la façon la plus complète possible et s’assurer que la réponse a bien été comprise en posant des questions à son tour.

Avez-vous le sentiment que vos réponses ont été comprises ?

J’ai obtenu beaucoup lors de mes interven-tions, même si je n’ai pas atteint tout ce que je m’étais promis. On ne peut faire un appren-tissage en sept ou quatre semaines. Mais j’ai pu transmettre des connaissances de base. J’ai eu beaucoup de chance : autant les travailleurs que les entrepreneurs étaient très motivés.

À quels défis avez-vous été confrontés ?

Au Tibet et au Bénin, les pannes d’eau et de courant faisaient partie du quotidien, la seule chose à faire était d’attendre. Nous ne disposions pas de personnel qualifié pour la

réparation des armoires de commande ou pour le soudage. L’acquisition de réactifs, d’articles de laboratoire et de pièces de rechange constituait aussi un gros problème.

En quoi consistait votre travail d’expert sénior ?

Au Tibet, j’ai conseillé une microbrasserie appartenant à un orphelinat. Les orphelins au Tibet ne disposent pas d’un réseau de relations et ne trouvent pas de travail après l’école. Ils peuvent être formés dans cette entreprise. D’abord, j’ai expliqué au person-nel présent le dispositif et les notions de base de la brasserie. La brasserie a mainte-nant atteint ses capacités maximales et va être agrandie. L’entreprise du Bénin était un peu plus grande que celle du Tibet. Ici aussi, les employés n’avaient pratiquement pas de connaissances techniques, alors je donnais des cours théoriques le dimanche. Pendant la semaine j’accompagnais les travaux et les corrigeais si nécessaire.

Qu’avez-vous appris lors de vos interven-tions?

La patience, l’imagination et l’art d’expliquer simplement. Et maintenant je sais ce que c’est que de réaliser des choses simples avec peu de moyens.

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Ecole professionnelle en Albanie

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Europe de l’Est

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Qui a déjà eu la chance dans sa vie professionnelle d’arriver dans un pays avec son ordinateur portable et des idées plein la tête et d’en repartir 6 ans plus tard en laissant à son successeur un campus flambant neuf et plein de vie. C’était possible pour moi au Népal dans les années 90. Swisscontact est resté toutes ces années fidèle à sa conviction que la formation professionnelle est une condition préalable essentielle à l’emploi et aux revenus. Swisscontact offre des opportunités avec une richesse énorme de rencontres, non seulement pour les partenaires, mais aussi pour nous collaborateurs. Matthias Jäger

représentant local en Albanie, Swisscontact

L’ouest des Balkans est dans une situation politique, économique et sociale difficile. La Croatie a réussi à rattraper son retard et est sur le seuil de l’UE. Pour les autres pays, en particulier les deux états de langue albanaise (Albanie et Kosovo), dans lesquels Swisscontact est active, le chemin est encore long. L’UE a rejeté la demande de candidature de l’Albanie pour la troisième fois. Le pays est profondément divisé sur le plan politique. La crise en Grèce a freiné le développement économique et a causé la chute du taux de croissance qui était élevé depuis des années. Dans cette situation plutôt difficile, la création d’emplois, notamment pour les jeunes et les minorités, reste un des défis principaux. Le marché du travail est toujours marqué par un caractère très informel

et une grande part de petites et très petites entreprises peu créatrices de richesses. La qualification des travailleurs, en particulier de ceux qui souhaitent devenir indépendants, est la base de l’intégration dans le marché du travail et du développement économique. Dans ce contexte, Swisscontact travaille en Albanie et au Kosovo, sous mandat de la DDC depuis bientôt 20 ans, à la réforme du secteur de la formation professionnelle. Dans son portfolio, Swisscontact a maintenant son propre projet intitulé «Coaching for Employment» pour l’intégration dans le marché du travail des minorités, notamment des Rom. L’engagement au Kosovo prend fin en 2013. De nouvelles possibilités d’initiatives et de partenariats avec le secteur privé sont à l’étude.

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Elèves suivant une formation de travail des métaux dans une école professionnelle au Niger

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Afrique

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Par la création de relations entre le secteur privé et des groupes de communes, Swisscontact s’engage globalement et solidement pour la formation professionnelle et la formation des chefs d’entreprises. La Fondation MasterCard a conclu un partenariat avec Swisscontact parce qu’elle pense que de tels modèles sont très prometteurs pour garantir que la croissance économique en Afrique soit vraiment juste et inclue tous et chacun.

Reeta RoyPrésidente et CEOThe MasterCard Foundation

Quand on pense coopération au développement, l’Afrique vient tout de suite à l’esprit. Il n’est donc pas étonnant que l’Afrique soit toujours le continent vers lequel afflue la majorité de l’aide internationale, et cela ne changera pas dans un avenir proche. Malgré le fait qu’une grande partie de ces fonds soit versée directement dans les caisses des états en tant que soi-disant aide budgétaire et non employée pour des projets concrets, Swisscontact voit de grandes opportu-nités et de forts potentiels en Afrique. L’ évolution au cours des dernières années le prouve. De nombreux nouveaux projets avec des institutions donatrices bilatérales, multi-latérales et privées ont été acquis, grâce à une gestion de projets

de haute qualité. Ils présentent des résultats concrets et reproductibles au profit des groupes de population défavorisés et d’un transfert de savoir toujours plus élaboré entre les pays et les régions. De nouveaux pays tels que la Tunisie et le Mozambique sont venus s’ajouter. Il est d’autant plus important pour Swisscontact de garder à l’esprit l’instabilité dans certaines régions, notamment en Afrique de l’Ouest, pour faire en sorte que les risques restent calculables. Un projet de formation et de perfectionnement au Rwanda et des projets en faveur des jeunes sans emploi en Tanzanie et en Ouganda ont été lancés avec succès.

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Swisscontact Rapport Annuel 201228

Industrie textile au Bangladesh

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Swisscontact Rapport Annuel 2012

Asie

29

Nous recevons d’Asie des annonces de taux de croissance qui se situent bien au-dessus de la moyenne habituelle dans les pays industrialisés. L’ économie connait un boom et une atmosphère de renouveau est partout perceptible. Le produit national brut croit à la vitesse grand V et il semblerait que les marchés asiatiques vont bientôt nous dépasser. En y regardant de plus près, on se rend compte que ceci ne représente qu’une partie de la vérité. Seule une petite proportion de la population profite de cette expansion, une grande partie continuant à vivre avec un revenu inférieur au seuil de pauvreté. Swisscontact s’engage pour que ces groupes défavorisés de la société

puissent être associés convenablement eux aussi à l’essor économique. Ainsi au Bangla-desh, au Népal, au Laos, en Indonésie et aussi au Myanmar à partir de 2013, plus de 2 millions de paysans reçoivent un soutien pour avoir accès aux marchés et ainsi obtenir un revenu plus élevé. Outre la promotion économique dans les zones rurales, Swisscontact met l’accent sur la formation de personnel qualifié, permettant par exemple à 120 000 ouvriers d’usines textiles au Bangladesh de bénéficier de meilleures conditions de travail. La formation professionnelle est également le point fort de projets de développement au Népal et au Myanmar.

Quand on fonde une entreprise, on commence par en assumer la direction. Ensuite on organise les contacts, les personnes et les ressources. Et après, on prend conscience des défis de la direction d’entreprise. La métamorphose de la personne concernée se produit par l’accès aux connaissances spécifiques et aux informations nécessaires pour devenir un entrepreneur. Ceci permet la transformation de la société dans son ensemble.

Mahfuz Anamrédacteur et éditeur du «The Daily Star», le plus grand des journaux anglophones du Bangladesh

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Swisscontact Rapport Annuel 201230

Production de bananes au Pérou

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Swisscontact Rapport Annuel 2012

Amérique Latine

31

La gestion durable des ressources et le changement climatique sont étroitement liés. Aucune réelle modification ne se produira tant que le changement climatique n’occupera pas une place centrale dans l’activité des entreprises et restera une question secondaire.

Gabriel Quijandría Acostaministre délégué au développement stratégique des ressources naturelles auprès du Ministère de l’environnement, Pérou

Les projets de Swisscontact en Amérique Latine sont très variés en termes de thèmes, d’interventions et de clients. Bien que l’Amérique Latine souffre du fait que le développement se concentre de plus en plus sur l’Afrique, on peut obtenir beaucoup grâce à une politique économique active. Précisément dans des pays tels que le Pérou, qui encouragent l’économie privée comme moteur du développement, la promotion ciblée de l’économie est une voie menant au succès. Par contre, dans des états tels que l’Équateur ou la Bolivie, dans lesquels l’économie privée est peu soutenue voire entravée, la situation est bien plus difficile. Ces circonstances font que les projets diffèrent fortement d’un

pays à l’autre. Actuellement, c’est le projet du Pérou qui reçoit le plus large soutien. L’un des objectifs principaux de Swisscontact est la réalisation de projets de formation professionnelle. Pour commencer nous avons déjà obtenu un nouveau mandat de la DDC au Nicaragua. Des appels d’offres pour d’autres mandats de la DDC sont attendus en 2013, Swisscontact vise l’obtention de nouveaux projets par cette voie.

Swisscontact réalise des projets en Colombie, en Équateur et au Guatemala. Haïti et le Venezuela sont aussi à l’étude en tant que pays potentiels.

Page 32: Swisscontact Rapport Annuel 2012

32

Cliente d’une banque coopérative au Kenya

Swisscontact Rapport Annuel 2012

Page 33: Swisscontact Rapport Annuel 2012

Le but est d’unir nos compétences pour l’aide aux dirigeantes de petites entreprises. C’est pour cette raison que, avec Swisscontact, nous aidons les femmes en Tanzanie à constituer et développer leur propre entreprise indépendante et ainsi à accroitre leurs revenus. Par la création de services adaptés aux besoins, la formation et le conseil, nous soutenons la mise en œuvre réussie des idées d’affaire.

Dr. James MwangiCEO et Managing Director, Equity Bank Ltd., Kenya. Élu «World Entrepreneur Of The Year 2012» par Ernst & Young Global Ltd.

33

Gouvernance

Swisscontact adhère aux principes de bonne gouvernance pour une gestion, un contrôle et une communication responsables, conformé-ment au code NPO, remplit les conditions de Swiss GAAP FER 21 et a de nouveau reçu la certification de la ZEWO et de la SGS (référen-ciation NGO) avec d’excellentes notes.

Au vu des attentes toujours plus fortes de nos partenaires, nous nous appliquons à dévelop-per sans cesse le contrôle systématique. Nous garantissons ainsi l’efficience et l’efficacité de nos processus au regard des exigences de qua-

lité, de coûts et de temps. Notre système intégré de gestion de l’information (Managementinfor-mationssystem MIS), qui garantit une réalisation efficace, compréhensible et transparente des objectifs de notre fondation, occupe une place centrale. Le système de contrôle et la gestion des risques sont des éléments primordiaux.

Swisscontact Rapport Annuel 2012

Page 34: Swisscontact Rapport Annuel 2012

Swisscontact Rapport Annuel 201234

Charges liées aux projets

Charges administratives

Communication et acquisi-tion de moyens financiers

Afrique

Amérique latine

Asie

Europe de l’Est

Asie et Europe de l’Est

Afrique

Amérique latine

Siège social Zurich et filiales aux Etats-Unis et en Allemagne

Promotion des PME

Formation professionnelle

Services financiers

Efficacité des ressources

Faits et chiffres

Nombre de projets par continent en 2012

Affectation des moyens par domaines en 2012, en %

Collaborateurs dans le monde en 2012

Rapport entre les charges liées aux projets et les charges administratives en 2012, en %

Total: 817 Total: 108

396

164

94.2160

24

12

4

4.52 1.27

216

41

46

38

20

4

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Swisscontact Rapport Annuel 2012

Amérique latine

Europe de l’Est

35

Interventions de conseil du Senior Expert Corps

Dons et contributions

Programme de contribu-tion de la Confédération

Mandats de la Confédération

Chaîne du bonheur

Divers mandants

Affectation des moyens par continent entre 2010 et 2012, en %

Origine des moyens financiers en % et total des recettes en millions de francs, entre 2010 et 2012

2010

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

20102011 20112012 2012

20%

40%

29%

11%

21%

38%

35%

6%

23%

35%

38%

4%

180

170

160

150

140

130

120

100

80

60

40

20

0

60

50

40

30

20

10

018%

10%

27%

3%

42%

16%

9%

28%

2%

45%

Afrique

Asie

17%

37%

38%

Total Recettes

145

112

127117 110

153

129

168

145140

8%

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Swisscontact Rapport Annuel 201236

Informations générales

Les présents comptes annuels ont été rédigés selon les recommandations de la Swiss GAAP RPC 21 « Etablissement des comptes des organisations sociales d’utilité publique à but non lucratif ».

Ce document stipule que le compte d’exploita-tion doit indiquer les variations des fonds. Les recettes issues des dons sont directement affectées aux fonds (imputation des fonds avec incidence sur le résultat). Les dons libres ou affectés ainsi contenus dans les fonds sont ensuite engagés conformément à leur destina-tion ou au mandat général de financement des activités de projet de Swisscontact (utilisation des fonds avec incidence sur le résultat). Cet emploi peut intervenir directement au courant de l’année d’imputation ou lors des exercices suivants.

La structure des coûts et leur répartition sur les charges administratives, les charges admi-nistratives liées au programme et les charges directement liées au programme suivent les recommandations de la Fondation ZEWO adop-tées en 2005.

Données de référence clés et indicateurs

Le volume des projets menés enregistre la hausse réjouissante de 14 % par rapport à l’année dernière. Les dons et contributions (dons avec mandats de prestations) ont augmenté de 23 % (passant de MCHF 6211.– à MCHF 7657.– ). Cette tendance vaut pour les dona-teurs privés comme institutionnels, ainsi que pour les dons spécifiques à des projets. Toute-fois, pendant l’exercice sous revue, les dons libres ont enregistré une hausse réjouissante en passant de MCHF 402.– à MCHF 777.– . En 2012, les moyens financiers acquis ont atteint MCHF 728.– (contre MCHF 640.– l’année précédente), soit 10 % des recettes (10 % également en 2011). Les charges liées à l’acquisition de moyens financiers représentent 1,27 % des charges totales (contre 1,24 % l’an passé). La valeur de référence qu’indique la Fondation ZEWO pour cet indicateur est de 8 %. Le total des charges administratives du secrétariat est compris dans le budget prévu et représente 4,52 % des charges totales. La valeur de référence indiquée par la Fondation ZEWO pour les organisations actives à l’étran-ger s’élève à 11 %. Avec un résultat annuel positif de MCHF 309.– et la modification des fonds issus des dons libres de MCHF 701.–, le capital de l’organisation a pu passer de MCHF 4001.– à MCHF 5007.– .

Comptes d’exploitation consolidés 20122012 2011

RECETTES en 000 CHF en 000 CHF

Produit des collectes de fonds

Dons publics 2 308 1 478

Dons privés 1 945 1 842

Dons du “Freundeskreis” 513 116

Contributions de la Confédération aux projets 4 500 4 500

Contributions de la Chaîne du Bonheur aux projets 0 1 055

Contributions de donateurs publics aux projets 2 415 2 462

Contributions de donateurs privés aux projets 2 768 2 366

Total produit des collectes de fonds 14 449 13 819Produit des prestations fournies

Mandats de la Confédération 21 433 14 510

Commanditaires publics 15 393 20 840

Commanditaires privés 6 893 2 007

Total produit des prestations fournies 43 719 37 357Autre Produit

Autre 27 0

Total des recettes 58 195 51 176

Explications au sujet des comptes annuels

Page 37: Swisscontact Rapport Annuel 2012

Swisscontact Rapport Annuel 2012 37

2012 2011DÉPENSES en 000 CHF en 000 CHF

Dépenses des projets

Afrique de l’Est 641 739

Afrique du Sud 957 1 095

Albanie 887 912

Bangladesh 10 182 9 076

Bénin 707 855

Bolivie 2 529 1 492

Burkina Faso 660 567

Colombie 806 318

Costa Rica 60 37

Equateur 658 1 064

El Salvador 474 594

Guatemala 315 175

Honduras 148 156

Indonésie 7 524 8 408

Kenya 232 68

Kosovo 448 982

Mali 1 268 1 363

Mozambique 138 0

Nicaragua 205 233

Niger 2 053 1 132

Pérou 7 134 7 125

République Dominicaine 49 101

Rwanda 193 0

Sri Lanka 0 5

Tanzanie 2 285 1 885

Ouganda 1 961 1 166

Amérique centrale, programme régional 4 060 2 647

Amérique du Sud, programme régional 1 850 1 170

Senior Expert Corps, SEC 542 610

Autres projets 206 521

Bureaux de coordination à l’Etranger 1 168 1 308

Filiales Allemagne, Costa Rica 1 783 1 193

Assistance de projet 1 824 1 654

Total dépenses des projets 53 947 48 651Dépenses administratives

Filiales Allemagne, Costa Rica 508 508

Administration générale 2 077 1 761

Communication, campagne de collecte de fonds 728 640

Total dépenses administratives 3 313 2 909

Provisions 0 0

Résultat d’exploitation 935 -384Résultat financier (recettes) 145 -369

Résultat exceptionnel -5 -29

Résultat avant variation des fonds 1 075 -782Variation des fonds affectés -65 366

Variation des fonds libres -701 12

Résultat de l’exercice après variation des fonds 309 -404Attribution au capital lié généré -309 0

Résultat de l’exercice après attribution au capital lié 0 -404

Page 38: Swisscontact Rapport Annuel 2012

38

Bilan consolidé au 31 décembre 20122012 2011

ACTIFS en 000 CHF en 000 CHF

Actif circulant

Disponibilités 19 610 13 108

Avances aux projets 3 925 4 622

Titres 492 5 294

Créances diverses 1 839 2 060

Actifs transitoires 833 361

Avoirs pour participation aux projets 3 253 2 388

Total 29 952 27 833Actif immobilisé

Immobilisations corporelles 165 221

Immobilisations incorporelles 374 441

Total 539 662Total Actifs 30 491 28 495

PASSIFSCapitaux étrangers à court terme

Engagements divers 1 463 2 184

Passifs transitoires 2 403 888

Anticipés pour participation aux projets 20 517 20 421

Provisions 76 40

Total 24 459 23 533Capital des fonds affectés

Fonds de fondation 297 298

Fonds à utilisation prédéfinie 728 663

Total 1 025 961Capital de l’organisation

Capital propre 3 994 4 402

Fonds libres et réserves 704 3

Résultat de l’exercice 309 -404

Total 5 007 4 001Total Passifs 30 491 28 495

Annexe à l’exercice annuelVariation des fonds

en 000 CHF Solde initial Recettes Dotation Utilisation Solde final

Fonds de fondation

Projets sociaux 298 -1 0 0 297

Total 298 -1 0 0 297Fonds à utilisation prédéfinie

Soms 361 0 0 -64 297

Dons affectés 301 0 3 972 -3 842 431

Total 663 0 3 972 -3 906 728Fonds libres 3 0 777 -76 704

Swisscontact Rapport Annuel 2012

Page 39: Swisscontact Rapport Annuel 2012

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Rapport du réviseur des comptes du groupe

En tant qu’organe de révision, nous avons examiné, selon les standards suisses de contrôle, les comptes annuels consolidés (bilan, compte d’exploitation et annexes) de Swisscontact pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2012, sur lesquels s’appuient les comptes annuels résumés ci-joints. Dans notre rapport du 28 mars 2013, nous avons transmis un avis de contrôle sans réserve sur les comptes annuels consolidés.

D’après notre évaluation, les comptes annuels conso- lidés résumés (version abrégée) de Swisscontact sont conformes, sur l’ensemble des principaux points, aux comptes annuels sur lesquels ils s’appuient.

Afin de mieux comprendre l’état des biens, des finan- ces et des recettes de Swisscontact ainsi que la portée de notre examen, les comptes annuels consolidés résumés de Swisscontact doivent être lus en parallèle des comptes annuels consolidés sur lesquels ils s’appuient, ainsi que de notre rapport correspondant.

Par ailleurs, nous confirmons que ces documents respectent les dispositions de la Fondation ZEWO (Zentralstelle für Wohlfahrtsunternehmen, service spécialisé suisse des organisations d’utilité publique).

PricewaterhouseCoopers AG

Arno Frieser Christian HautleRéviseur en chef Expert-réviseur

Zurich, le 28 mars 2013

Les présents comptes annuels 2012 sont une version abrégée indiquant les charges d’exploitation selon le prin-cipe de l’affectation des charges par fonction. Le rapport financier détaillé rédigé selon la Swiss GAAP RPC 21 peut être commandé auprès du Secrétariat ou téléchargé sur www.swisscontact.org.

Swisscontact Rapport Annuel 2012

Page 40: Swisscontact Rapport Annuel 2012

Swisscontact Rapport Annuel 201240

Apiculture au Honduras

Partenaires de projets

2012 fut une année positive. Nous avons pu concourir à davantage d’appels d’offres de donateurs suisses et aussi internationaux et obtenir de nombreux nouveaux projets. Des projets importants déjà existants ont pu être développés, ce qui représente pour nous un important signe de confiance de la part de nos partenaires.

Partenaires institutionnels

• Direction du développement et de la coopéra-tion (DDC)

• Secrétariat d’État à l’économie (SECO)• Service Liechtensteinois de Développement• Deutsche Gesellschaft für Internationale

Zusammenarbeit (GIZ, société allemande pour la coopération internationale)

• Department for International Development UK (DFID, département anglais pour le dévelop-pement international)

• Union européenne• Royaume des Pays-Bas• Agence canadienne de développement inter-

national (ACDI)• Cordaid• Agence française de développement (AFD)• Banque asiatique de développement• Banque interaméricaine de développement

(IDB)• The Sustainable Trade Initiative (IDH, initiative

de commerce durable)• Peru Opportunity Fund (POF, fonds d’intégra-

tion péruvien)• Australian Government Overseas Aid Program

(programme d’assistance internationale du gouvernement australien)

• La Banque mondiale• USAID

Partenaires privés• Fondation Credit Suisse• Fondation Siemens• Fondation Hilti• Fondation Hirschmann• Fondation Jacobs• Fondation MasterCard• Fondation Medicor• Fondation Elea• Fondation Gebauer• Infrassure• Stiftung für praktische Berufsbildung

(Fondation pour la formation professionnelle pratique)

• Fondation interaméricaine (IAF)• Fondation Ford• Nestlé Indonesia PT• Mars Symbioscience• Cargill• ADM Cocoa• PT Armajaro Indonesia • Antamina Mining Company• Swiss Capacity Building Facility (SCBF,

mécanisme suisse de renforcement des capacités)

Page 41: Swisscontact Rapport Annuel 2012

Swisscontact Rapport Annuel 2012 41

Donateurs

Entreprises

Abnox AG, Advantis Versicherungsberatung AG, Ammann Group Holding AG, Bader + Niederöst AG, Blaser Swisslube AG, Bucher Industries AG, Bucherer AG, Casanova Service, cemsuisse - Verband der Schweiz. Cementindustrie, Cofra Holding AG, Diethelm Keller Management AG, Elpro-Buchs AG, Ernst Basler + Partner AG, Fédération des Entreprises Romandes, Fritz + Caspar Jenny AG, Gewerkschaft Unia, Helbling Technik AG, Hoffmann-La Roche AG, Holcim (Schweiz) AG, Imbach + Cie AG, Infrassure, Migros-Genossenschafts-Bund, MPW Beratungsteam AG, MMH Invest AG, Nestlé SA, Novartis International AG, Prowald & Partner GmbH, PubliGroupe S.A., PepsiCo Americas Beverages, Ricola AG, Ringier AG, Roland Schwab Holding AG, Roschi Rohde & Schwarz AG, Schenker-Winkler Holding AG, Scherler AG, Swiss Reinsurance Company, UBS AG, Union Industrielle Genevoise (UIG), Union Bancaire Privée, UBP SA, Victorinox AG, zCapital AG, Zürcher Kantonalbank

Fondations

EMF Enabling Microfinance, Ernst Göhner Stiftung, Stiftung Esperanza, Fondation Manpower SA, Fondation Sinopec-Addax Petroleum, Fondation professionnelle et sociale de Genève, Greendale Foundation, Kolb’sche Familienstiftung, Medicor Foundation, Peru Opportunity Fund, Progreso Foundation, René und Susanne Braginsky-Stiftung, Schwyzer Stiftung, Siemens Stiftung, Stanley Thomas Johnson Stiftung, Stiftung das hungernde Kind, Stiftung Las Rosas Rojas, Stiftung Symphasis, Vontobel-Stiftung, Werner u. Louise Greuter-Briner Stiftung

Communes, villes et cantons

Gemeinde Baar, Gemeinde Belp, Gemeinde Binningen, Gemeinde Elgg, Gemeinde Erlenbach, Gemeinde Goldach, Gemeinde Küsnacht, Gemeinde Maur, Gemeinde Rüschlikon, Gemeinde Stetten, Gemeinde Uitikon-Waldegg, Gemeinde Walchwil, Gemeinde Wallisellen, Kanton Appenzell Ausserrhoden, Kanton Basel-Landschaft, Kanton Basel-Stadt, République et Canton de Genève, Kanton Glarus, Kanton Graubünden, Kanton Obwalden, Kanton Schaffhausen, Kanton Schwyz, Kanton Thurgau, Kanton Zürich, Kanton Aargau, Kanton Luzern, Stadt Bern, Stadt Biel, Stadt Luzern, Stadt Rapperswil-Jona, Stadt Solothurn, Stadt Wetzikon, Stadt Zug, Stadt Zürich

Paroisses

Evangelisch-reformierte Kirchgemeinde Andelfingen, Evangelisch-reformierte Kirchgemeinde Regensdorf, Evangelisch-reformierte Kirchgemeinde Uitikon-Waldegg, Reformierte Kirchgemeinde Küsnacht, Reformierte Kirchgemeinde Zumikon, Römisch-katholische Kirchgemeinde Münchenstein, Römisch-katholische Kirch- gemeinde Wettingen, Römisch-katholische Kirchgemeinde Pfäffikon, Römisch-katholische Kirchgemeinde Wettingen

Personnes privées et familles

Baer Stephan, Küssnacht am Rigi; Bally Claus, Conches; Balmer Willy, Ebikon; Benninger Daniel, Bern; Bruderer Martin, Herrenschwanden; Crole-Rees Anna, Lausanne; de Senarclens Marina, Zürich; Frech Heinz W., Feldbrunnen; Friedrich Rudolf, Winterthur; Gisler Ralph, Altdorf; Gloor Peter, Basel; Grüschow Peter, Muntelier; Hentsch Jean-Claude, Corsier; Holliger Nicolas, Horgen; Honold Esther, Basel; Irniger Dominik, Niederrohrdorf; Jenny Susanne, Ziegelbrücke; Jenny Robert, Weesen; Keller Gottlieb A., Zürich; Klingspor Daniel, Zürich; Koch Anton, Thalwil; Lanz Heinrich M., Zürich; Meier Bruno, Jona; Meier Alex, Horriwil; Ming Hans Peter, Zumikon; Möller Matthias, Schaffhausen; Mosimann Josefine, Thalwil; Paganoni Roberto, Zollikon; Quaderer Sascha, Vaduz; Raheja Satish, Genève; Reinhart Nanni, Winterthur; Sahbane Judith, Genève; Schedler Armin, Haag; Schwarzenbach Theo E., Russikon; Stahel Walter, San José; Tappolet Margrit, Zürich; Theiler Georges, Luzern; Treier Hannes, Gümligen; Vogel Martin, Ennenda; Wassmer Rudolf, Zürich; Widmer Urs, Schaffhausen; Zemp Roman, Rengg; Famille Blaser, Hasle b.Burgdorf; Famille Fahrni, Zollikon; Famille Fiechter, Chêne-Bourg; Famille Grimm, Würenlingen; Famille Hanselmann, Richterswil; Famille Merz, Männedorf; Famille Mösli, Zug; Famille Schiltknecht, Zürich; Famille Stockar, Bern; Famille Widmer, Oberwil-Lieli; Famille Zenker, Lachen

(dons à partir de 500.- CHF)

Le soutien des donatrices et donateurs est capital pour notre travail. Ces dons nous permettent de réaliser un travail de projet innovateur et de haute qualité, de renforcer nos compétences et capacités personnelles internes et aussi de maintenir les activités du Senior Expert Corps.

Page 42: Swisscontact Rapport Annuel 2012

Swisscontact Rapport Annuel 2012

Organisation(au 31.12.2012)

Swisscontact est une fondation indépendante sur les plans politique et confessionnel. L’organe supérieur est l’assemblée du conseil de fondation. Elle établit les statuts, approuve le rapport annuel, élit le comité du conseil de fondation et le président du conseil de fondation. Le comité du conseil de fondation est l’organe de direction stratégique. Le secrétariat général à Zurich dirige les activités de Swisscontact en Suisse et à l’étranger.

42

Comité du conseil de fondation

Heinrich M. LanzPrésident SwisscontactVice-Président/membre de différents conseils d’administration et de fondation

Arthur BolligerMembre du conseil d’administration, Banque Cramer & Cie SA, GenèveKlingelnberg AG, ZurichNeue Bank AG, Vaduz

Dr. Anna Crole-ReesFondatrice et consultante, Crole-Rees Consultants, LausanneCheffe Programme PROFICROPS, Station de recherche Agroscope, Changins-Wädenswil (ACW), Wädenswil

Marina de SenarclensFondatrice et présidente du conseil d’administra-tion, Senarclens, Leu + Partner AG, ZurichFondatrice de l’association Engineers Shape our Future IngCHCo-fondatrice et directrice du Group of Fifteen, Zurich

Marc FurrerPrésident de la Commission fédérale de la communication ComCom, Berne

Dr. Christoph LindenmeyerCEO Ascenseurs Schindler SA, EbikonDirecteur adjoint Swissmem, membre du Comité directeur, economiesuisse, Zurich

Membres du conseil de fondation

Egbert AppelFiduciaire Martin Hilti Family Trust, SchaanMember du conseil d’administration et directeur général de la Fondation Hilti, Schaan

Nicolas A. AuneSecrétaire général, Union Industrielle Genevoise (UIG), Genève

Rudolf BärfussAncien ambassadeur, Berne

Page 43: Swisscontact Rapport Annuel 2012

Swisscontact Rapport Annuel 2012 43

Dr. Thomas W. BechtlerDélégué du conseil d’administration, Hesta SA, Zoug

Dr. Guido CondrauAvocat, Zollikon

Prof. em. Dr. Fritz FahrniUniversité de St-Gall et ETH Zurich

Peter GrüschowIngénieur, Muntelier

Dr. Urs GrütterPropriétaire et directeur, Max Ditting AG

Prof. Dr. Fritz GutbrodtDirecteur, Swiss Reinsurance Company

Hans HessPrésident, Hanesco AG, Pfäffikon SZPrésident, Swissmem, ZurichPrésident du conseil d’administration, COMET Holding AG, FlamattPrésident du conseil d’administration, R&M Holding AG, Wetzikon

Wilhelm B. Jaggi Ambassadeur de Suisse près de l’OCDE 2011-2006Directeur exécutif de la Suisse à la BERD 1997-2001

Dr. Gottlieb A. KellerGeneral Counsel, membre de la direction, F. Hoffmann-La Roche SA, Bâle

Hanspeter KurzmeyerCredit Suisse, Zurich

Dr. Herbert OberhänsliDirecteur adjoint, Nestlé SA, Vevey

Raphaël OdoniAncien directeur Suisse romande de Siemens Suisse SA

Thomas E. PreiswerkConseiller en entreprise, Bâle

Dr. Albin Reichlin-BoosDirecteur Haute école spécialisée Suisse orientale (FHO), Membre de la Conférence des Recteurs des Hautes écoles spécialisées Suisses (KFH), Berne

Dr. Michael SalzmannDirecteur, Neurimmune Holding SA, Zurich

Peter K. SteinerDirecteur adjoint du conseil d’administration, Steiner SA

Prof. Dr. Ulrich W. SuterEPF Zurich, Matériaux polymères, Zurich

Georges TheilerConseiller aux ÉtatsEntrepreneur, Lucerne

Organe de révisionPricewaterhouseCoopers AG, Zurich

Page 44: Swisscontact Rapport Annuel 2012

Swisscontact Rapport Annuel 201244

De gauche à droite : Walter Horn, Beni Lang, Samuel Bon, Béatrice Horn, Florian Meister, Gabriella Crescini

Direction Samuel Bon CEO

Gabriella Crescini Head of Partner and Client Relations

Béatrice HornCFO

Walter Horn Continental Director Europe/Asia

Benjamin LangContinental Director, Latin America

Florian MeisterContinental Director, Africa

Siège social Zurich(au 31.12.2012)

Page 45: Swisscontact Rapport Annuel 2012

Swisscontact Rapport Annuel 2012 45

De gauche à droite : Anne Bickel, Stefanie Hosse, Sibylle Schmutz, Francine Thurnher

Johannes Schwegler Swisscontact Germany gGmbH, Stuttgart

John Meyers American Friends of Swisscontact Inc., New York

Filiales

Départements

Stefanie Hosse Head of Human Resources and Services

Francine Thurnher Head of Communication

Bureau de coordination

Anne Bickel Development ProgrammeSenior Expert Corps

Sibylle Schmutz Knowledge and Content Management

Page 46: Swisscontact Rapport Annuel 2012

Couverture : le fleuve Niger, près de NiameyPhotos : collaborateurs de Swisscontact, HP. Jost, Frederic Meyer, Kim Bova PhotographyMise en page : Pierre Smith Creative, Afrique du Sud

Swiss NPO-Code: Swisscontact oriente son organisation et la gestion de ses affaires vers les directives en matière de gouvernance institutionnelle pour les organisations à but non lucratif (Swiss NPO-Code) publiées par la Conférence des présidentes et des présidents des grandes œuvres d’entraide de Suisse. Un examen effectué à la demande de cette organisation a révélé que les principes du Swiss NPO-Code étaient respectés.

Label ZEWO : Swisscontact a été récompensée par le label ZEWO. Ce label est décerné aux organisations d’utilité publique pour leur bonne gestion des fonds qui leur sont confiés, atteste que les sommes récoltées sont affectées au but fixé de manière efficace et économique et distingue les organisations transparentes et dignes de confiance présentant des structures de contrôle efficaces et respectueuses des principes d’éthique quant à l’acquisition de moyens financiers et la communication. Swisscontact fait régulièrement l’objet d’examens veillant au respect de ces critères. (Source : ZEWO)

Société Générale de Surveillance (SGS): Swisscontact a reçu le certificat de l’entreprise internationale d’inspection Société Générale de Surveillance (SGS) dans le cadre du programme d’évaluation des ONG.

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