Sur la voie ferrée - ArcelorMittal...Santé-sécurité Développement durable La santé-sécurité...

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PP 40005843 Une société, une communauté, un magazine ArcelorMittal Exploitation minière Canada s.e.n.c. | ArcelorMittal Infrastructure Canada s.e.n.c. Hiver 2018-2019, vol. 12, no 3 12 Sur la voie ferrée... Photo : Stéphane Gendron

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Photo : Stéphane Gendron

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Jean OuelletPrésident et directeur général des opérations, ArcelorMittal Exploitation minière Canada s.e.n.c. Chef du comité de direction,ArcelorMittal Infrastructure Canada s.e.n.c.

Santé-sécurité

La santé-sécurité au travail demeure un élément capital, non négociable. En ce début d’hiver, il faut redoubler de prudence. Portons une attention particulière à nos déplacements à l'extérieur. De plus, il est essentiel de toujours prendre le temps d’examiner notre environnement de travail et de bien évaluer les risques afin de les contrôler AVANT de commencer une tâche. Notre objectif ultime reste toujours Zéro accident, car tout incident en est un de trop. Nos meilleurs alliés sont une vigilance constante et le Leadership courageux de tous.

GensNous venons de lancer Bravo!, un nouveau programme qui contribuera à promouvoir une culture de reconnaissance dans l’organisation en soulignant, en temps réel, nos contributions, initiatives et réussites. Nous tenons à valoriser les engagements individuels et d’équipe qui constituent des inspirations pour tous. Bravo pour tout ce que vous avez accompli jusqu’ici et merci à l’avance pour toutes vos réalisations à venir.

ProductionAu troisième trimestre, l’équipe des opérations du secteur Mine, en collaboration avec les équipes d’entretien et du Centre de gestion intégré des opérations (CGIO), a pu atteindre un niveau phénoménal de production de 420 000 tonnes transportées par jour. Notre défi pour le quatrième trimestre est de produire 6,8 Mt de concentré et d’en transporter 6,6 Mt. Une des clés du succès est la fiabilité de nos actifs. Il faut donc faire en sorte que nos équipements soient en meilleure condition pour « livrer la marchandise ».

CoûtsNous terminerons l’année avec près de 25,5 Mt de concentré produit. Il va sans dire que le manque à gagner de 1,3 Mt fait exploser nos coûts par tonne produite. Bien que l’effet de volume soit important, il n’explique pas tout. Chacune et chacun de nous a la responsabilité de contrôler davantage les dépenses en tout temps, pour faire en sorte que notre entreprise demeure compétitive et, ainsi, assurer sa pérennité.

Développement durableNous poursuivons le travail afin d’obtenir les permis nécessaires à l’agrandissement du parc à résidus et du bassin B+ à Mont-Wright, deux projets essentiels à la poursuite de nos opérations futures. Des travaux majeurs sont présentement en cours dans le secteur, soit la construction du canal sud-ouest qui assurera la captation et le traitement de nos eaux au pied des haldes. Évidemment nous sommes continuellement en contact avec les différentes communautés et parties prenantes associées au développement durable, comme la communauté montagnaise représentée par ITUM (Uashat Mak Mani-Utenam)..

StratégieLe travail démarré en début d’année avec l’approche Lean doit se poursuivre. Nous en adoptons de plus en plus les principes dans nos opérations, par exemple en mettant l’accent sur de courtes réunions de type TransFER et la formation Ceinture blanche. Ces pratiques font en sorte que nous devenons plus efficients au quotidien et sont vraiment à notre avantage.

Nous devons persévérer dans notre cheminement vers une entreprise Lean qui prend soin de ses actifs pour atteindre les objectifs. N’oublions pas d’accomplir notre travail en toute sécurité afin de terminer l'année 2018 et de commencer la suivante sur une note positive. En nous souhaitant une bonne année 2019 remplie de succès, je vous remercie pour vos efforts soutenus et vous demande de rester prudents en tout temps, dans vos loisirs, à la maison et au travail, pour vous et les vôtres.

Bonjour à toutes et à tous,Je veux commencer en rendant hommage à Pierre Lapointe, notre dernier président et chef de la direction, qui a quitté l’organisation cet automne. Tout en lui souhaitant beaucoup de succès dans ses nouveaux projets, nous tenons à lui témoigner estime et reconnaissance pour nous avoir guidés avec vision et humanisme au cours des dernières années à la tête d’AMEM/AMIC. En nous léguant entre autres l’approche FER l’excellence, il nous a donné un cadre stratégique pour conquérir de nouveaux sommets. Tous ensemble, faisons en sorte que ses orientations demeurent bien vivantes dans chacun de nos piliers au quotidien. Prenons maintenant quelques instants pour mettre les derniers mois en perspective.

La rubrique Santé-sécurité témoigne une fois de plus de l’esprit d’innovation de notre monde pour contrer les risques inhérents à leur environnement de travail, comme c’est le cas à la Manutention (page 4). Il y est aussi question de l’attention qu’il faut prêter à nos mains, dont les blessures représentent 30 % de l’ensemble des incidents (page 5).

Dans la rubrique Gens, nous rendons hommage à plusieurs des nôtres : nos ambassadeurs au quatrième Symposium mondial sur le bouletage (page 6); Anne Marie Rushworth qui, selon Women in Mining, fait partie des 100 femmes les plus inspirantes du secteur minier mondial (page 7); ainsi que nos collègues de long service (pages 8-9). Cette section fait aussi état de l’engagement bénévole de notre collègue Frédéric Angers, décoré de la Médaille du gouverneur général du Canada (page 10).

Du côté de la Production, un photoreportage dévoile certaines tâches de nos collègues de l’Entretien de la voie ferrée (pages 12-13), également à découvrir dans une toute nouvelle capsule sur YouTube. Parmi nos réalisations, la conclusion de l’expansion de Fire Lake se manifeste entre autres par l’ajout d’un entrepôt et l’acquisition de nouveaux équipements (pages 16-17). De

plus, un événement rare à Mont-Wright nous offre l’occasion de connaître nos spécialistes en géotechnique et leur rôle essentiel pour sécuriser les opérations minières (pages 18-19).

En matière de Stratégie, nous parlons d’une recherche majeure menée par une équipe de l’Usine

de bouletage, qui pourrait nous permettre de devenir LE producteur de boulettes de premier choix sur le marché (pages 20-21). Autre accomplissement important, la mise en service stratégique de notre nouvelle voie d’évitement, Sam, qui favorise la fluidité de la circulation ferroviaire (page 24).

Dans le volet Développement durable, la refonte de notre politique illustre bien notre volonté d’agir

Notre actualité des derniers mois foisonne de bons coups, de reconnaissances bien méritées, d’avancées technologiques et d’engagements au sein de nos milieux d’appartenance. Mettant en lumière plusieurs de nos succès, ce numéro du Magazine 1 nous permet aussi d’exprimer la fierté que nous inspirent nos gens.

Succès, fierté et reconnaissance

« Certains veulent que ça arrive, plusieurs aimeraient que ça arrive, et les autres font que ça arrive. »

Michael Jordan

Message de la direction

Gens

Production

Développement durable

Santé-sécurité

Sommaire

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Dina GuralnikDirectrice des Communications

Stratégie

comme un citoyen corporatif exemplaire (pages 25-26). Elle se traduit par plusieurs gestes qui contribuent à la qualité de vie de nos communautés, notamment notre appui à la récente Tournée Nord de l’OSM pour une représentation à Uashat Mak Mani-Utenam (page 28).

Présenter nos succès dans les pages du Magazine 1 et sur nos plateformes numériques est source de fierté et d’inspiration, c’est pourquoi nous vous invitons à nous en faire part.

Au tournant de la nouvelle année, que nous vous souhaitons belle, pleine de joie et de santé, nous vous invitons à détacher le calendrier 2019 intégré aux pages centrales de ce numéro, et à le partager avec vos familles. Nos produits transforment l’avenir, mais ce sont nos gens qui sont à l’origine de nos succès.

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La santé- sécurité au travail demeure un élément capital, non négociable.

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Santé - sécuritéSanté - sécurité

Une réussite d’équipe Personne-ressource : Danny Gagnon [email protected]

Toute l’équipe de la Manutention, dynamique et déterminée, signe une trouvaille gagnante. Il s’agit de la conception et de la fabrication de portes de rétention sur les convoyeurs souterrains 4-A et 4-B, ceux qui transportent le concentré de l’entrepôt couvert vers l’usine de bouletage, le chargeur de navire où l’aire de stockage Est à ciel ouvert. Les impacts de ce projet sont multiples : sécurité, avantages techniques, coûts, etc. On sera plus à même d’en mesurer l’ampleur au printemps 2019, lorsque le concentré sera gorgé d’eau. Pour l’heure, les gens qui travaillent dans les galeries de ces convoyeurs sont manifestement heureux de la propreté des lieux et plus en sécurité : « aux oiseaux », nous a-t-on rapporté. Voyons de quoi il en retourne.

Le défiPour l’ensemble des acteurs du secteur Port, le nettoyage des convoyeurs 4A et 4B, impliquant des postures contraignantes, est une source importante de préoccupation. Également, la chute de concentré sur les équipements affecte leur durée de vie (courroies qui frottent sur le minerai, pompes qui fonctionnent à plein régime, poulies, etc.), ce qui nécessite beaucoup d’entretien.

Une solution définitiveAu mois de janvier, les équipes des Opérations et de l’Entretien du secteur ont décidé de se concerter pour résoudre la situation de façon permanente. Organisées sans tarder, des rencontres de travail paritaires ont permis d’identifier la solution : une porte de rétention installée à la sortie du tamis vibrant (voir l’illustration), lequel se situe entre la chute de concentré et le convoyeur. Conçu et réalisé à la Manutention selon les recommandations des gens des Opérations, un premier prototype

a été installé en février. Et ça marche! À la fin du mois de septembre, les 50 portes de rétention ont été installées. L'installation électrique, la plomberie et la programmation ont suivi pour compléter cet important projet.

Le secteur a aussi la volonté de réaliser un projet plus global de rétention des produits sur les chemins de manutention, qui comportent un total de 109 points de chute. Sa concrétisation augmenterait d’un cran la fluidité, la robustesse et la fiabilité des opérations. Un autre grand défi que nos collègues de la Manutention sauraient relever avec savoir-faire et brio. (J.L.)

Si l'on mettait bout à bout les convoyeurs 4A, 4B et tous les autres qui servent à manutentionner nos produits à Port-Cartier, ils s’étendraient sur 5 km! En plus du réseau de convoyage, les installations du secteur Manutention comprennent…

y Un culbuteur double qui peut basculer deux wagons de concentré à la fois

y Une roue-pelle de concentré, qu’on nomme aussi entasseur-gerbeur

y Un entasseur pour empiler les boulettes

y Un gerbeur pour récupérer les boulettes

y Deux chargeurs de navire.

Le saviez-vous?

Créativité, engagement, esprit de collaboration, efficacité, appui de tous : autant de facteurs de succès pour le grand projet des portes de rétention à la Manutention. Nos plus sincères compliments à la grande équipe et aux gens de chacun de ses groupes : Opérations, Entretien, Électricité, Service technique, Planification. Pour les représenter : André Paquet, soudeur; Carl Petitpas, mécanicien; Étienne Bélanger, soudeur; et Alexandre Bouchard, dessinateur-concepteur.

Les gens qui travaillent dans les galeries de ces convoyeurs sont manifestement heureux de la propreté des lieux et plus en sécurité.

Santé, sécurité et qualité de vie au travail pour nos employés

1Paritaires et sécuritaires jusqu’au bout des doigts Personnes-ressources : Marie Bunod et Christelle [email protected] | [email protected]

Nos mains sont des outils absolument formidables, constamment sollicités dans notre vie de tous les jours. Elles sont toutefois les parties du corps les plus exposées aux blessures de toutes sortes. Dans notre organisation, les blessures aux mains représentent 30 % de l’ensemble des blessures. C’est pourquoi tous nos acteurs en santé-sécurité ont pris une initiative paritaire d’envergure pour que nos précieuses extrémités soient préservées.

Ensemble, ils mettent en place une démarche permanente et collective où les employés travaillent de concert à l’amélioration de nos pratiques de travail, les analysent et s’impliquent de façon proactive. Le but est de trouver des solutions durables en matière de prévention des blessures aux mains, de manière à les réduire, voire à les éliminer.

De fait, la gravité de ces blessures va en croissant et les risques existent à peu près partout. Nous devons donc tous être vigilants et, dans le processus qui se met en place, devenir des ambassadeurs de l’élimination des blessures aux mains.

La démarche paritaire permettra à tous d’obtenir un environnement de travail plus sécuritaire, par le biais d’apprentissages, d’éveil à une plus grande vigilance et du port des équipements de protection adéquats en tout temps. Reprenons le contrôle, mobilisons-nous et soyons prudents! (M.M.)

1. Réunis du 15 au 17 mai dernier, ces collègues de Port-Cartier ont participé à l’étude Kaizen sur les blessures aux mains. Assis : Cathy Tremblay, Danis Gauthier, Karine Méthot et Christelle Binga. Debout : Stéphane Boucher, Robert Boudreau, Frédéric Blais, Jacques Lajoie, Marc Tremblay, Patrick Paulin, Jean-Phillipe Rochette, Catherine Leblanc, Samuel Michaud, Jean-Benoît Lapointe, André Deschênes, Yves Petitpas et Dave Sergerie.

2. L’exercice s’est répété du 29 au 31 mai, cette fois avec un groupe de Mont-Wright. Debout : Marie Bunod, James-Alex Lapointe-Nadeau, Nadine Joncas, Yves Petitpas, Jean-Raphaël Ouellette, William Scully, Gabriel Bourgeois, David Gagné, François Simard et Enrick Girard. À l’avant : Guillaume Frappier, Jean-François St-Pierre, Daniel Lavoie, Valmard Bujold et André Deschesnes. Étaient absents lorsque la photo a été prise : Karine Méthot et Patrick Paulin.

Photo : Stéphane Gendron

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Santé, sécurité et qualité de vie au travail pour nos employés

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Ce dessin montre l’emplacement de la porte de rétention en acier, colorée en jaune. Munie d’un cylindre pneumatique, elle s’attache à la partie fixe du tamis vibrant pour éviter les fuites inutiles de concentré. Quand la porte est ouverte, le concentré est déversé sur le convoyeur dont les rouleaux sont illustrés sans la courroie. Au total, 24 chutes munies de tamis sont réparties le long du convoyeur 4A et 26 sur le 4B.

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Un prestigieux hommage pour Anne MarieNotre maître de port, Anne Marie Rushworth, vient d’être reconnue à l’échelle internationale pour sa brillante carrière et sa contribution à l’industrie minière. Elle fait en effet partie de la prestigieuse liste 2018 des 100 femmes les plus inspirantes du secteur minier mondial, dressée par Women in Mining, partenaire stratégique du Groupe ArcelorMittal.

Son profil paraît ainsi dans le livre 100 Global Inspirational Women in Mining 2018 lancé en novembre, à l’issue d’un concours qui mettait en lice 642 femmes de différentes professions, provenant de 28 pays des Amériques, d’Australie, d’Afrique et d’Europe. Cet ouvrage célèbre l’exceptionnelle contribution de 100 femmes inspirantes, sélectionnées par un panel de juges pour leur

approche novatrice, les défis qu’elles ont relevés et le modèle qu’elles représentent pour promouvoir la diversité et l’inclusion dans notre industrie.

La publication qui en est à sa troisième édition vient soutenir la mission de Women in Mining, organisme sans but lucratif créé en 2006 pour la promotion de l’emploi, la rétention et l’avancement des femmes dans l’industrie minière.

L’histoire d’Anne MarieL’idée de travailler dans l’industrie minière, comme son père et son grand-père avant elle, est venue naturellement à notre collègue, qui a grandi à Sept-Îles. Bachelière de l’Université Carleton à Ottawa en sciences (majeure en chimie), Anne Marie a commencé sa carrière chez nous en 1990 au service des Technologies de l’information. Dans ce poste, elle a largement participé au déploiement de

Les femmes honorées dans le livre ont été invitées à célébrer cet hommage le 15 novembre, en Angleterre.

Photo : Charlotte Knee pour Women in Mining

Notre maître de port, Anne Marie Rushworth, figure dans l'édition 2018 du livre 100 Global Inspirational Women in Mining, dont elle présente un exemplaire.

Un bel avenir pour les boulettes Personne-ressource : Patrick Malenfant [email protected]

Le quatrième Symposium sur le bouletage du minerai de fer, tenu à Québec du 30 septembre au 3 octobre, a rassemblé des spécialistes provenant de 25 pays venus échanger sur les tendances de l’industrie. Notre organisation y a fait une participation remarquée, d’abord par sa commandite Platine et une visite guidée de notre usine de bouletage. Et par ses gens surtout, dont quelques-uns qui ont pris la parole et fait valoir certaines de nos expertises.

Nos gens

Patrick Malenfant, directeur de notre usine de bouletage, a fait office d’animateur de la session portant sur la qualité des boulettes.

Pour sa part, Gilles Couture, directeur corporatif – Énergie et Qualité a fait une présentation sur la diversification des sources d’énergie dans notre usine de bouletage. Il a abordé le projet pilote du gaz naturel visant à alimenter l’un de nos deux fours de cuisson de boulettes, dont le démarrage a été effectué le 14 novembre (reportage complet à venir dans un prochain numéro du Magazine 1). Mais saviez-vous que d’autres intrants énergétiques sont aussi envisagés chez nous? Un essai industriel a eu lieu cet été avec de l’anthracite pour remplacer le charbon, lequel est un apport énergétique ajouté à notre recette de boulettes pour optimiser la productivité et la qualité lors de leur cuisson. Actuellement à l’étape de recherche et développement, le biocharbon pourrait éventuellement aussi être utilisé comme combustible solide dans un mélange avec le charbon ou l’anthracite. Autre avenue, l’huile pyrolytique produite à partir de biomasse forestière déjà testée chez nous il y a quelques années; sa future utilisation est possible, d’autant plus qu’une usine portcartoise en démarrage vise sa production.

Marc Gravel, superviseur principal – Laboratoires, a démontré comment les nouvelles technologies utilisées dans les laboratoires de l’usine permettent

Notre entreprise était bien représentée lors du dernier Symposium sur le bouletage. Quelques-uns de nos collègues sont ici rassemblés pour la photo : Khadija Bouchha, ingénieure principale – Procédé, Usine; Normand Paradis, spécialiste principal – Assurance de la qualité et Projets; Patrick Malenfant, directeur de l’usine de bouletage; Romain Prêcheur, chef de section – Procédé, Usine; Gilles Couture, directeur corporatif – Énergie et Qualité; et Richard Langevin, chef de section – Métallurgie, Mont-Wright.

Les efforts que nous faisons pour diversifier les sources d’énergie à l’usine de bouletage ont été exposés par Gilles Couture.

de mieux comprendre et d’optimiser le procédé de bouletage. On parle ici d’outils qui révèlent davantage d’informations, plus rapidement.

La conférence de Normand Paradis, spécialiste principal – Assurance de la qualité et Projets a de son côté mis en lumière l’histoire et l’évolution de notre système d’assurance de la qualité dans un processus d’amélioration. De fait, le système et ses outils sont désormais transposés en tableaux de bord, accessibles en temps réel pour la production.

La tendance de l’heureL’industrie de l’acier est de plus en plus préoccupée par la réduction de son empreinte écologique et la productivité de ses actifs. La tendance actuelle est d’utiliser des intrants de meilleure qualité, ce qui augmente la demande pour les boulettes. Nos conférenciers l'ont démontré et Patrick le confirme : « Le dernier Symposium a permis de constater que nous faisons les bonnes choses pour rester chef de file comme fournisseur de boulettes ». Par exemple, l’installation d’un tamis à rouleaux triple stage pour améliorer la granulométrie (taille homogène des boulettes), nos efforts constants pour réduire l’énergie utilisée dans notre procédé, nos travaux de recherche sur la minéralogie (lire Une recherche à portée mondiale!, page 20), des tests pour introduire des additifs plus écologiques et performants, etc. Que du bon pour notre renommée, nos clients et la planète. (J.L.)

postes informatiques dans l’entreprise. En 1996, elle passe du côté de la production comme superviseure des laboratoires à l’usine de bouletage, où elle contribue à l’implantation de Stockiste.

Encore aujourd’hui, cet outil de planification systémique procure à nos collègues concernés de précieuses données sur les ventes, expéditions, volumes de production et produits en stocks.

Pour Anne Marie Rushworth, le changement a toujours constitué une source de défis et un tremplin au progrès, ce qui continue de profiter à notre organisation.

En 2012, Anne Marie est promue au nouveau poste de directrice – Logistique des produits. À ce titre, elle a apporté des améliorations significatives pour accroître la fluidité de notre chaîne d’approvisionnement, de la mine au bateau. En 2014, on ajoute à ses responsabilités celles de maître de port. Très tôt dans ce nouveau rôle, elle contribue activement à l’implantation du système Quintiq, une aide à la planification de l’arrivée des navires qui a favorisé l’accroissement de nos expéditions.

Pour Anne Marie, le changement a toujours constitué une source de défis et un tremplin au progrès, ce qui continue de profiter à notre organisation. C’est donc avec reconnaissance et fierté que nous saluons son désir d’innover, ses talents et sa persévérance, et que nous lui offrons toutes nos félicitations. Bravo! (J.L.)

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Des célébrations dignes de nos « fêtés »Personne-ressource : Émilie Bergeron [email protected]

Chez nous, l’automne est la saison des hommages. Le 26 octobre à Port-Cartier, puis le 2 novembre à Fermont, la tradition a ainsi ramené les soirées de reconnaissance organisées pour honorer nos employés de long service. Dignes de leur loyauté et de leur contribution, ces célébrations sont toujours empreintes de gratitude, de souvenirs et d’un peu de magie. Fait à noter, les soirées de cette année ont rassemblé de très nombreux convives : 176 au CEL’A de Port-Cartier, et près de 200 à la salle Cliff de Fermont! C’est qu’on y a invité les employés qui atteignent un anniversaire de service important en 2018 ou en 2019. La combinaison de deux années a eu l’heur de créer une ambiance très festive qui a beaucoup plu à nos « fêtés ». Nous leur faisons maintenant place, sans oublier de leur réitérer nos sincères remerciements et félicitations. (J.L.)

Dans l’ensemble, cinq employés atteignent 45 ans d’ancienneté en 2018 et 2019 : Claude Pelletier, Paul Mayrand et Eddy Gauthier (photo 1), tous du Chemin de fer, ainsi que Réal Bourgoin (photo 2) et Bernard Chassé de Mont-Wright. Aux ovations qui vous ont été faites lors des soirées, nous ajoutons toute notre admiration et notre estime. Chapeau!

45 fois bravo!

Photos de Port-Cartier : Christine Blaney Photos de Fermont : Kathleen Dubé

40 ans 2018-2019 — Port-Cartier

40 ans 2018-2019 — Fermont

Années records pour les « 40 ans » de service : la bague, symbole de quatre décennies d’ancienneté, a été offerte à 32 de nos collègues, 24 de Port-Cartier et 8 de Mont-Wright. 30 ans 2019 — Fermont

20 ans 2018-2019 — Port-Cartier

15 ans 2019 (Mine) — Fermont

15 ans 2019 — Fermont

30 ans 2018-2019 — Port-Cartier

30 ans 2018 — Fermont

15 ans 2018-2019 — Port-Cartier

15 ans 2018 — Fermont

35 ans 2018-2019 — Port-Cartier

20 ans 2018-2019 — Fermont

2019 — Fermont

25 ans 2019 — Port-Cartier

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Quand l’engagement se fait reconnaissance Frédéric Angers, analyste à la paie au bureau de Longueuil, recevait le 7 août dernier une magnifique reconnaissance pour son implication auprès de la jeunesse. En effet, il a été décoré de la Médaille du gouverneur général du Canada pour les bénévoles. La remise a eu lieu à Longueuil par la mairesse Sylvie Parent, déléguée par la gouverneure Julie Payette, lors de la cérémonie protocolaire où cinq autres bénévoles ont reçu cet honneur.

« C’est plus la reconnaissance de mon implication qui m’a touché que de recevoir une médaille », de commenter Frédéric. « J’avoue quand même que ça m’a fait un p’tit velours », ajoute-t-il.

Ce n’est pas d’hier que notre collègue s’investit au sein d’organismes œuvrant auprès des jeunes, notamment les cadets et les scouts. Il est également actif auprès des Hiboux, une équipe de hockey pour les athlètes ayant une déficience visuelle. Dans une perspective plus large, il a aussi fait partie de conseils d’administration de camps familiaux et de coops d’habitation.

Frédéric suit en quelque sorte l’exemple de ses parents, des gens très présents dans leur communauté. Comme quoi la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre! Nous faisons écho à la reconnaissance du Gouverneur en saluant très haut son implication. Bravo et merci Frédéric! (M.M.)

Notre collègue de Longueuil, Frédéric Angers, analyste à la paie, a récemment été

décoré de la Médaille du gouverneur général du Canada pour les bénévoles.

   En imperméable jaune, Frédéric à l’activité D’arbre en arbre lors du Camp provincial de la Ligue navale Marsouin (9 à 12 ans) qui a eu lieu l’été dernier à Val-Morin.

Grandes retrouvailles Le 15 septembre dernier, près de 200 personnes se sont réunies à Drummondville à l’occasion du rassemblement des retraités 2018. Une merveilleuse et chaleureuse soirée organisée de main de maître et en partie financée par ArcelorMittal. Bravo et merci aux organisateurs!

Le comité, guidé par Carl Martel (4e à partir de la gauche), peut être fier du succès des retrouvailles 2018. Il était composé de Jovette Boudreau, Rollande Bélanger, Françoise Boudreau (conjointe de Carl) et Gervais Gagné. Le prochain rendez-vous des retraités est prévu en 2020. La date et le lieu restent à confirmer, mais on sait déjà que Pierre Lavoie a accepté de prendre le flambeau et que Carl lui fera profiter de son expérience.

Reconnaître, célébrer, réussir avec BRAVO! Personne-ressource : Érika [email protected]

Grâce au nouveau programme de reconnaissance Bravo!, nos employés ont la possibilité de reconnaître et de remercier leurs collègues pour les gestes du quotidien qui font une différence. Il est maintenant possible de partager et de découvrir nos réussites, n’importe où et n’importe quand grâce à une application mobile. Démystifions l’outil innovateur qui nous permet de mettre nos gens à l’avant-plan et au cœur de nos succès quotidiens.

C’est quoi Bravo!?Il s’agit d’une plateforme interne, accessible aux employés du segment minier d’ArcelorMittal, qui permet de consulter des réalisations sous trois onglets : notre unité opérationnelle (équipe), le Canada (AMEM/AMIC) ou l’ensemble du segment minier. Nos gens peuvent visualiser très facilement et rapidement les bons coups publiés sur le fil d’actualités de Bravo!

Qu’est-ce que ça donne? Cet outil de communication offre plusieurs possibilités : consulter les réalisations de chez nous et d’ailleurs dans le segment minier, créer, « Aimer » ou commenter une publication, souligner les anniversaires de service de nos collègues. Surtout, la plateforme permet de valoriser nos employés, leurs contributions et leurs succès. Un système de points, échangeables contre des récompenses, permet aux chefs de section et de service, directeurs et directeurs généraux de « mousser » les résultats qui se démarquent.

Comment ça fonctionne? Bravo! est supporté par l’application Achievers et est accessible via un ordinateur, une tablette ou un téléphone intelligent. Trois clics et l'on est sur le fil d’actualité d’ArcelorMittal! L’ajout d’une publication, d’une photo, d’une vidéo ou d’un commentaire est très facile. Il faut toutefois s’inscrire en installant l’application et en s’y connectant. Pour de plus amples renseignements techniques, les employés peuvent consulter le Guide de connexion Bravo!, disponible dans le Coffre à outils. Toute question sur le programme lui-même peut être soumise à un conseiller en ressources humaines.

Bravo! est un appel à la célébration de nos gens et de nos actions inspirantes, un tremplin à d’autres succès dans nos sites, une invitation à transformer l’avenir tous ensemble. À utiliser sans limites! Parce que la reconnaissance est un puissant levier d’engagement. (J.L.)

À quoi ça ressemble? Voici comment se présentent les publications sur notre fil d’actualité Bravo!

Qui peut publier un bon coup ? Tous les employés d’AMEM et d’AMIC peuvent partager l’accomplissement d’un collègue ou d’un groupe de collègues en lien avec l’un des sept comportements valorisés chez nous :

y Courage en santé-sécurité

y Exécution efficace

y Qualité exceptionnelle du travail

y Travail d’équipe et collaboration

y Contribution au changement (amélioration et innovation)

y Modèle à suivre, exemple pour les autres

y Champion pour l’environnement ou sa communauté

Reconnaissance reçue pour «Contribuer au changement amélioration et innovation » ERIC CERE

Félicitations Éric pour la prise en charge du bris et d'avoir indiqué efficacement cet incident à l'opération. C'est ce type de leadership qui fera que les bris diminueront avec le temps. Ces actions font la différence. Merci!

De : SONNY PARENTil y a 12 heures

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Reconnaissance reçue pour «Courage en santé et sécurité » GUY BOUCHER

Bonne identification d'un danger imminent de chute de glace près du shack des opérations, réaction rapide et efficace pour la S-S.

De : ÉRIC GAUVREAU23 novembre 2018, 20:42

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Production Production

Sur la voie ferrée…Personnes-ressources : Christopher Braun, Jean Deslauriers, Pierre Gionet, Robin Rioux et Josué [email protected] | [email protected] | [email protected]

À notre voie principale de 420 km s’ajoutent les voies d’évitement, les cours de triage et bien plus. Au total, notre réseau ferroviaire compte ainsi 600 km de voie ferrée! Il faut beaucoup de travail pour le préserver, comme nous en avons eu un aperçu dans le dernier numéro du Magazine 1 (Été 2018, pages 16-17). Bravant les caprices de Dame Nature, nos équipes de l’Entretien de la voie ferrée (EVF) prennent grand soin de cet actif unique. Dans ce photoreportage, nous abordons trois autres volets de leur vaste mandat : le remplacement de traverses, le contrôle de la végétation et le meulage de rail. Notre chemin de fer n’aura bientôt plus de secret pour vous!

Dans son ensemble, notre réseau ferroviaire compte quelque 600 km et 1,15 million de traverses! Voyons plus en détail…

Aux 420 km de voie principale s’ajoutent :

y nos deux cours de triage : 52 km à Port-Cartier et 20 à Mont-Wright

y 19 voies d’évitement : 47 km

y 18 voies auxiliaires : 14 km

y d’autres voies de service : 43 km.

En voie principale, on compte 1860 traverses par kilomètre (2982/mille), un peu moins ailleurs.

y Chaque traverse pèse autour de 80 kg.

y Nos traverses sont en bois, des essences indigènes comme le chêne, le hêtre, etc. Une seule exception : les traverses des voies construites autour de notre nouvel atelier des wagons sont en acier, un matériau qui convient bien dans nos cours de triage.

y Les traverses en bois sont les plus répandues dans le monde, bien que le marché offre aussi des traverses en acier, en béton et, depuis moins longtemps, en composite. L’acier et le béton répondent moins bien que le bois aux exigences de notre climat, tandis que les preuves restent à faire pour le composite.

Du rail et des traverses

Remplacement de traversesGénéralement faites de bois, les traverses constituent un élément fondamental de la voie : elles sont positionnées sous et perpendiculairement au rail pour en maintenir l'écartement et l'inclinaison, ainsi que pour transmettre les charges au ballast. Toutefois, avec le passage des trains et les compressions cycliques imposées par leurs roues, les propriétés mécaniques du bois se détériorent au point de ne plus pouvoir garder le rail bien en place. Il faut alors changer les traverses.

1. L’équipe de remplacement des traverses, des employés qui mettent beaucoup de cœur pour accomplir leur travail. Rangée avant : Jason Rodrigue, Raphaël Dubois, Marc-Antoine Babin, Harold Sénéchal, Philippe Gauthier, Stéphane Harrisson, Jérôme Poulin, Stevens Proulx, Michaël Harrisson, Francis Bélanger, Dino Arsenault, Cédric Dostaler, Vincent Potvin. Rangée du fond : Frédérick Preston, Nicolas Robineau-Béland, Patrice Coulombe, Nicolas Goulet, Tommy Fortin, Jerry Grenier, Sébastien Potvin, Randy Boudreau, Alexandre Chabot, Pascal Larouche, Sébastien Archambault, Louis Desrochers et Michaël Gagnon. Manquant sur la photo : Martin Vallée, Dave Giroux-Coursol, Mathieu Perré et Dany Pouliot.

2. Les membres du groupe se répartissent les tâches dans un travail à la chaîne sur des centaines de mètres.

3. En premier lieu, il faut retirer les selles, la pièce métallique située entre la traverse et le rail pour les retenir ensemble et répartir la charge. Ici à l’œuvre, Tommy Fortin, opérateur-réparateur d’équipements.

4-5. À l’aide d’une machine unique, munie de pinces et de cylindres, les opérateurs retirent latéralement les vieilles traverses une à une, de part et d’autre de la voie. Ils utiliseront le même équipement pour introduire les nouvelles traverses. Dave Giroux-Coursol et Nicolas Robineau-Béland, opérateur-réparateur d’équipements, effectuent le travail de précision.

Contrôle de la végétationLes secteurs ciblés sont entretenus de mai à décembre par une petite équipe interne spécialisée. Cette activité annuelle est nécessaire pour plusieurs raisons…

y Assurer la distance de visibilité et la sécurité des usagers : dégagement des panneaux de signalisation, des courbes et des 46 passages à niveau, entre autres.

y Faciliter l’accès aux infrastructures à entretenir et à inspecter : réseau électrique et de télécommunications dont ArcelorMittal est gestionnaire, stations ferroviaires, quelque 1400 ponceaux, etc.

y Prévenir les pannes, pertes de courant et incendies causés par un contact avec la ligne électrique de 34,5 kV.

y Protéger certains équipements des incendies et feux de forêt, comme les huttes de télécommunication ou les approches des 22 ponts, par exemple.

y Gérer les effets nuisibles des rongeurs (les écureuils sont particulièrement friands de fibre optique).

Meulage de rail

À longueur d’année, la meuleuse RG3 rectifie le profil du rail, une activité capitale pour préserver le rail et les roues des trains. En mode préventif, le meulage retire la couche superficielle d’acier de la tête du rail (champignon) où les microfissures s’amorcent. L’opération empêche leur développement et, éventuellement, la cassure du rail. Quant à lui, le meulage correctif redonne au rail usé le profil correspondant à celui de nos roues de loco et de wagon, ce qui minimise l’usure du rail et des roues. (J.L.)

Photos 1 à 5, Josué St-Amant, Harold Sénécal, Stevens Proulx : Stéphane Gendron Autres, sauf Robin Rioux et équipe du contrôle de la végétation : captures d'écran de Pierre-Marc Gauvin

Notre équipe du contrôle de la végétation : Robin Rioux, contremaître EVF, et les préposés aux travaux généraux Christian Kenney, Jimmy Richard, et Christian Fortin. Ils posent devant le nouveau broyeur forestier qui leur prête main-forte depuis ce printemps. L’engin déchiquette les végétaux (troncs jusqu’à 45 cm de diamètre) que nos gens ont précédemment coupés dans les emprises de dégagement ciblées pour les raisons énumérées dans la section Contrôle de la végétation. Question de sécurité et d’environnement, on ne laisse jamais les troncs et les branchages sur place.

Non, il n’y a pas le feu! Ces étincelles sont produites par la meuleuse de rail RG3.

Selon un programme annuel soigneusement établi, nos collègues en remplacent des milliers sur un territoire ciblé chaque année. La campagne 2018 vise le remplacement de 26 000 traverses entre la fin août et la mi-novembre. Tous les secteurs de notre voie principale sont visités tous les 5 ou 6 ans, de manière à assurer la maintenance de l’ensemble de ses traverses. Ajoutons enfin que les vieilles traverses sont rassemblées à Port-Cartier afin d’être acheminées vers une firme québécoise spécialisée dans la disposition écologique du vieux bois traité et, qu’une fois détruites, le ministère de l’Environnement nous émet un certificat de conformité.

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David Belzile, opérateur-réparateur d’équipements

Robin Rioux, contremaître

Olivier Saindon, contremaître

Raphaël Dubois, opérateur-réparateur d’équipements

Kate Aubé-Gignac, opératrice-réparatrice d’équipements

Harold Sénéchal, opérateur-réparateur d’équipements

Josué St-Amant, contremaitre principal

Stevens Proulx, préposé à l’entretien de la voie ferrée

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Du nouveau à Fire Lake Personnes-ressources : Michel Gagné, Martin Thibault et Marc-Olivier [email protected] | [email protected] | [email protected]

Dans nos derniers numéros, il a été question de plusieurs aspects de l’expansion de Fire Lake pour extraire et transporter au concasseur de Mont-Wright 15 Mt de minerai par an. Or, dès cette année, l’objectif a été fixé à 16,2 Mt de brut et à plus de 6 Mt de stérile. C’est dire le potentiel de notre mine d’appoint où trois projets se sont récemment conclus : notre nouvelle voie d’évitement Sam, un entrepôt local tout neuf et l’acquisition de trois foreuses. Tour d’horizon de ce qui complète l’expansion.

SamFonctionnelle depuis le 13 juin, notre toute nouvelle voie d’évitement est située entre Fire Lake et Mont-Wright, le parcours le plus achalandé de notre chemin de fer. Avec ses 2,9 km et ses aiguillages électriques, elle offre de la versatilité aux opérations ferroviaires et contribue à la productivité de Fire Lake. Selon Michel Gagné qui dirige le site, « notre capacité de chargement des wagons a augmenté, parce qu’il y a moins de délai d’attente pour les trains de minerai brut ». Vous en apprendrez davantage en lisant Sam est maintenant en service! à la page 24.

Un véritable entrepôtPuisque le site ne disposait que d’un petit local de stockage, la plus grande partie du matériel et des pièces de Fire Lake étaient entreposés à Mont-Wright. Les choses ont changé avec la construction d’un véritable entrepôt, doté de son propre système informatique de gestion des stocks et de son personnel. Ainsi, depuis la mi-juin, les commandes

sont livrées directement là-bas, facilitant du coup le travail par la réduction des délais de réception et la visibilité de l’inventaire en tablettes.

La construction s’est échelonnée de 2017 à ce printemps : installation de la dalle de béton, puis du mégadôme et des étagères. Il a aussi fallu faire l’acquisition d’équipements spécialisés, modifier les systèmes SAP et Ivara afin de créer une nouvelle division d’entreposage (la 1151), transférer tout le matériel entreposé à Mont-Wright mais destiné à Fire Lake, vider graduellement celui qui était stocké dans l’entrepôt de fortune… Tout un défi, relevé grâce à la belle collaboration entre les gens d’entretien du secteur et de la Gestion des stocks. « Ils ont fait de l’excellent travail », de dire celui qui a piloté le dossier, Martin Thibault, directeur – Services partagés et Gestion des stocks.

Le mandat comprenait également le recrutement et la formation de magasiniers appelés à travailler seuls, en alternance : il s’agit d’anciens conducteurs d’équipement minier de Fire Lake, sélectionnés entre autres pour leur connaissance des équipements du secteur, qui ont appris le métier à la Gestion des stocks de Mont-Wright.

Dans la salle de contrôle de l’Usine de bouletage, Vicky Landry, contremaître principale – Exploitation, dont nous soulignons le parcours hors du commun.

L’aboutissement du nouvel entrepôt relève de la conjugaison des efforts de collègues de la Gestion des stocks, de Fire Lake et de l’Informatique. Dans l’entrepôt : Denis Bilodeau, magasinier, et Gilles Bordeleau, chef de section – Entretien-Mine. Autour du chariot élévateur : les magasiniers Stéphane Lavoie-Diotte et Gino Desrosiers. Au-dessous, les commis à la Gestion des stocks de Mont-Wright : Véronique Dumais, François Harrisson et Isabelle Chapados. Il n’a pas été possible de photographier ces collaborateurs : Sylvie Girard et Mathieu Lévesque, informaticiens, Alain Francoeur, Spécialiste SAP-MM – Centre d’excellence SAP, et Denise Roy, coordonnatrice GFA.

L’entrepôt isolé, d’une dimension de 24 mètres sur 18, comprend le bureau des magasiniers et se compose d’un mégadôme (membrane montée sur structure d’acier) déposé sur une assise en béton, et retenu par des conteneurs marins (boîtes brunes de part et d’autre de la construction). Il s’agit du quatrième entrepôt de l’organisation, qui en possède également un à Mont-Wright et deux à Port-Cartier.

Ces trois réalisations se conjuguent à l’ajout d’équipements miniers, à la construction du garage et du complexe d’habitation pour mener à terme le projet d’expansion de Fire Lake tel qu’on le connaît.

Des foreuses toute neuvesTrois nouvelles foreuses ont fait leur entrée à la mine en juin. Ces achats sont venus remplacer les trois foreuses qui étaient jusqu’alors en location auprès de CCL et opérées par son personnel. Leurs composantes ont été directement livrées à Fire Lake, où elles ont été montées en quelques jours par notre fournisseur Epiroc, qui nous a aussi procuré un simulateur pour former nos conducteurs à partir du mois d’avril.

Pour faciliter la transition, on a aussi prévu une période de rodage cet été, pendant laquelle les anciennes foreuses sont restées disponibles sur place. Nos nouvelles machines permettent de réduire les coûts de production : étant un peu plus grosses que les précédentes (forets de 8 et de 10 po maintenant, comparativement à 6,75 po anciennement), il y a moins de trous à forer pour obtenir un sautage standard.

Ces trois réalisations se conjuguent à l’ajout d’équipements miniers, à la construction du garage et du complexe d’habitation pour mener à terme le projet d’expansion de Fire Lake tel qu’on le connaît. En hommage à tous les artisans de cet accomplissement majeur, nos collègues du secteur travaillent fort et en toute sécurité pour atteindre, voire dépasser les objectifs fixés. C’est la plus significative des reconnaissances. (J.L.)

Le secteur dispose dorénavant de trois foreuses Atlas Copco : deux unités du modèle DML (à droite dans la photo de droite) pour le forage de production et une D65 (à gauche dans la même photo), utile autant pour la production que pour les travaux secondaires. Dans le simulateur qui a permis de former nos opérateurs, on reconnaît Sébastien Bélanger, également photographié à la mine (à gauche) en compagnie de Dany Desrosiers. Ils représentent nos conducteurs d’équipement minier préposés au forage à Fire Lake (12 au total, incluant quatre relèves).

Le saviez-vous?

Le forage de production permet de réaliser les sautages. On perce des trous pour y insérer une émulsion explosive qui fragmentera le terrain. Si le principe reste le même dans nos deux mines, on note cependant quelques différences d’un endroit à l’autre.

Personnes-ressources : Pierre-Luc Dallaire et Marie-Pier Brodeur [email protected] | [email protected]

FIRE LAKE(mine d’appoint)

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Nombre de foreuses •1 Atlas Copco D65 •2 Atlas Copco DML

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Source d’alimentation Carburant Électricité

Dimension des trous de forage 8 po et 10 po 12 ¼ po et 13 ¾ po

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Un événement historique contrôlé à la fosse IrènePersonne-ressource : Miguel Paganin [email protected]

Le 5 juillet, un événement jamais vu à Mont-Wright s’est produit à la fosse Irène : la rupture anticipée du mur sud, qui était sous haute surveillance et grand contrôle depuis le 7 décembre 2017. C’est la date à laquelle notre système de monitoring de la mine a enregistré les premiers indices de rupture et permis de s’y préparer.

1. Nous saluons les membres de notre équipe de la Géotechnique de Mont-Wright, à l’affût du moindre mouvement de terrain pendant des semaines. Deuxième, troisième et quatrième à partir de la gauche : Alain Béland, Miguel Paganin Neto et Joseph Mukendi Kabuya, tous trois ingénieurs en géotechnique. Ils sont accompagnés, à gauche, de Jean Ouellet, directeur général – Opérations, et à droite, de Jennifer Blain, directrice – Services miniers. Catherine Gagné-Girard, technicienne en génie minier – Géotechnique, était absente lors de la prise de photo.

2. Toute l’équipe du Génie minier a aussi suivi le dossier de près. L’événement était vraiment sous contrôle.

Dans les mots de MiguelPremier à constater l’instabilité du mur sud, Miguel Paganin Neto, ingénieur en géotechnique, et son équipe ont vécu un 7 décembre hors du commun…

« Le sautage du 6 décembre dans la fosse Webb, près d’Irène, a exceptionnellement eu lieu à 17 heures – à Mont-Wright, ça se fait d’habitude à midi. Quand je suis arrivé au travail le lendemain, j’ai programmé le radar installé dans la fosse Irène pour recommencer la surveillance

de son mur sud. Dans l’avant-midi, j’ai vu qu’une partie du mur semblait se déformer sur mes écrans, mais j’ai pensé que c’était à cause de la grosse chute de neige. En fin de journée, la déformation m’a semblé plus évidente et j’ai cru que le radar était brisé, car il n’y avait pas de signe d’instabilité avant le sautage. Je suis allé sur le terrain pour vérifier et, comme le radar fonctionnait bien, j’ai appelé notre fournisseur d’instruments de monitoring qui a confirmé que tout était OK. C’est en vérifiant de plus près la géologie du terrain que j’ai constaté la zone de contact entre deux types de roche différente, ce qui est potentiellement instable. J’ai appelé immédiatement le directeur de la mine pour faire évacuer la fosse. Le soir du 7 décembre, tous les membres de notre équipe de la Géotechnique se sont réunis pour discuter de la situation et confirmer notre interprétation : il y avait bel et bien une forte déformation et des indices majeurs de rupture. On s’est donné un plan de match pour gérer la situation. Les derniers temps avant l’événement, les alarmes se sont multipliées sur nos cellulaires; on savait que la rupture était imminente… Suivre tout ça a été fascinant, car une telle occasion est rare dans une carrière en génie minier. »

Comment ça se fait?Un éboulis de cette magnitude est exceptionnel, alors pourquoi s’est-il produit chez nous? À la base, la configuration du mur en question est particulière avec un design (ou géométrie) non favorable, associé à une zone de contact entre deux formations rocheuses différentes : fer et quartzite. La structure a possiblement été fragilisée en raison de la pression d’eau causée par toute la pluie tombée sur Mont-Wright durant l’automne 2017.

En mode préventifLe 7 décembre, à la suite du sautage de la veille dans la fosse Webb, notre équipe de la Géotechnique a recommencé à observer le mur sud d’Irène à l’aide d’un radar, outil de prédiction des instabilités et de sécurisation des opérations minières – il y en a cinq à Mont-Wright. Dès l’apparition des premiers signes de mouvement, nos spécialistes en géotechnique ont commencé à envisager un protocole opérationnel pour poursuivre l’exploitation de la fosse Irène en toute sécurité.

Jusque-là, deux faces de pelletage étaient en activité à Irène : la face sud et la face nord. Elles ont été fermées pendant un mois, le temps de cumuler assez de relevés pour connaître le scénario de l’éboulis éventuel et de prendre des décisions conséquentes. Ainsi, le mur sud a été mis sous surveillance 24/24. Même qu’à partir du 17 décembre, un deuxième radar a été installé dans Irène. De plus, des alarmes ont été configurées sur les cellulaires de nos collègues pour les aviser dès que notre système détectait un mouvement d’environ 0,5 millimètre.

L’exploitation dans la fosse Irène a redémarré du côté nord avec l'ajustement des paramètres de forage et de dynamitage pour limiter les vibrations. Nous avons utilisé des foreuses à petit diamètre pour forer des trous de 6,5 à 8,5 pouces au

lieu des 13,75 pouces habituels, et chaque sautage était suivi de 16 heures d’inactivité pour évaluer le comportement du mur. La collaboration des Opérations et de l’équipe de la Géotechnique était primordiale, surtout que le minerai de la fosse Irène présente une teneur en fer et un ratio de recouvrement un peu plus élevés que la moyenne à Mont-Wright.

Vive le radar!Dans ce genre de situation, le radar (associé à un modèle mathématique d’analyse des instabilités) est un excellent outil qui permet de déceler ce qui est invisible à l’œil nu et de prévoir un éboulis ainsi que son ampleur. À partir du 15 mai, alors que le mouvement de terrain s’accélérait, les alarmes se sont multipliées. Une nouvelle accélération est survenue à la fin du mois de juin, ce qui a permis de prédire qu’un volume de 1,5 à 2 Mt de roches tomberait entre le 5 et le 7 juillet. Par prudence, la production a été interrompue dès le 3 juillet et l’éboulis a eu lieu vers 16 h 40 le 5 juillet, au lendemain d’une chute de pluie abondante, précisément dans l’intervalle de deux heures prévu la veille. Il a toutefois été moindre qu’anticipé. On a donc mis en place un nouveau protocole d'opération sécuritaire et continué à surveiller le mur sud.

Un plan pour faire sauter une portion du bloc resté accroché au mur a été exécuté le 21 septembre. Les études du secteur et les données de surveillance radar ont ensuite permis de conclure que la zone était stable, si bien que le protocole d'opération sécuritaire est devenu plus souple. La surveillance « serrée » du secteur sera d'ailleurs levée à la fin de décembre. Toutefois, pour assurer le développement de la fosse en toute sécurité, des plans de forage et de sautage spécifiques ont été élaborés (diamètre des trous, charges, limites de vibrations, etc.). Nul doute que nos collègues de la Géotechnique ont la situation bien en main. (J.L.)

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Stratégie Stratégie

Les aciéristes ont des exigences quant à la qualité des matières premières qu’ils achètent, considérant qu’elle influence le procédé de fabrication de l’acier. D’où l’importance qu’on accorde à l’assurance de la qualité, qui consiste à respecter les spécifications de nos clients.

Aux laboratoires de l'usine, nos collègues mesurent ainsi certaines propriétés des boulettes :

y Chimiques : pourcentage minimal et maximal des divers éléments (fer, silice, calcium, magnésium, etc.)

y Physiques : résistance pour garder leur forme et ne pas faire trop de poussière lors du transport; grosseur des boulettes (granulométrie) pour limiter la consommation d’énergie et favoriser la fonte dans les fours d’aciérage.

Conformité qui frôle la perfectionAnnée après année, la conformité de nos boulettes aux spécifications frôle la perfection. Pour 2018, elle se situait à 99,79 % au 30 novembre. Si cette qualité est constante, son maintien est une quête quotidienne : pas question de baisser la garde!

La qualité est soumise à une veille trimestrielle (Revue qualité des produits) par un comité d’experts qui traite les commentaires des clients, s’assure du suivi des rares cas de non-conformité, etc. Il est formé de deux représentants du Groupe en marketing technique, Tim Sylow et Marcela Gotelip Barbosa, et de huit de nos employés : Romain Prêcheur; Marc Gravel; Normand Paradis; Patrick Malenfant, directeur – Usine de bouletage; Raphael Gaudreault, directeur – Planification et Performance minière; Mélanie Bolduc, directrice – Géologie et Modélisation long terme; Richard Langevin, chef – Métallurgie et Procédé au concentrateur; et Gilles Couture, directeur – Énergie et Qualité.

Au delà de la qualité Avec notre projet de recherche, on souhaite dépasser le stade de la qualité en contrôlant les paramètres à découvrir pour produire sur une base continue des boulettes à la minéralogie recherchée. L’objectif est de pouvoir assurer à nos clients qu’ils performeront et que leurs fours se comporteront de la manière attendue, en optimisant la réductibilité, en évitant le « ramollissement » (perte de tenue mécanique de la boulette dans le procédé d’aciérage), en réduisant la consommation énergétique… Nous ne proposerions donc plus seulement à nos clients un produit de « commodité », soit une boulette de qualité, stable chimiquement, mais bien un produit de « spécialité » dont la performance et les effets sur le procédé de nos clients les aideraient à mieux réaliser leur mission qui est également la nôtre : transformer l’avenir. (J.L.)

Une recherche à portée mondiale!Personne-ressource : Romain Prê[email protected]

Un jour, au tournant de l’année 2018, nous avons reçu un appel insolite d’un de nos clients ArcelorMittal, utilisateur de nos boulettes : « Qu’avez-vous fait à vos boulettes pour qu’elles performent aussi bien dans notre aciérie? ». Question facile, direz-vous. Or, nous n’avions pas d’explication, d’autant plus que notre recette n’avait pas changé d’un iota. Il y avait certainement quelque chose qu’on ne mesurait pas, mais quoi!? Voici la genèse d’un projet qu’on mène pour l’ensemble du segment minier d’ArcelorMittal, avec le Centre de recherche et de développement du Groupe à Maizières-lès-Metz (France), où œuvrent plus de 500 chercheurs.

Paramètres mesurés… et à découvrir

« Ça s’inscrit dans notre stratégie à long terme : nous deviendrions plus compétitifs, voire LE producteur de boulettes de premier choix sur le marché. »

Parmi ces femmes et ces hommes, Géraldine Siboni, ingénieure de recherche, étudiait justement les boulettes de certains fournisseurs d’ArcelorMittal, dont LKB, IOC, Vale et… AMEM bien sûr! La chercheuse a fait une découverte intéressante : nos boulettes se démarquent de celles de nos concurrents quant à la minéralogie. La minéralogie est une science qui a pour objet les minéraux, leurs description, caractérisation et mode de formation à l'échelle moléculaire; autrement dit, la nature des atomes qui composent un minéral et leur agencement dans l'espace. Au laboratoire de l’usine, on mesure bien certaines spécifications de nos boulettes pour assurer leur qualité (lire la capsule Paramètres mesurés… et à découvrir), mais pas la minéralogie, sur laquelle on a voulu en savoir plus.

Étude d’envergureNous avons décidé de nous associer à Géraldine et à notre Centre de recherche français, ainsi qu’à notre client canadien ArcelorMittal Dofasco à Hamilton. La recherche a même pris une portée qu’on ne soupçonnait pas au départ : elle servira de pilote pour tout le secteur minier d’ArcelorMittal!

À l’œuvre depuis le printemps dernier, le groupe de travail en minéralogie est composé de Géraldine Siboni et de trois de nos collègues : Romain Prêcheur,

Trois de nos collègues font partie de l’équipe de recherche sur la minéralogie : Romain Prêcheur, chef – Procédé, Métallurgie et Recherche, à l’usine de bouletage; Normand Paradis, spécialiste corporatif – Assurance de la qualité et Projets; et Marc Gravel, superviseur principal – Laboratoires, à l’usine. En médaillon, Géraldine Siboni, ingénieure de recherche au Centre de Maizières-lès-Metz en France, complète l’équipe.

chef – Procédé, Métallurgie et Recherche, et Marc Gravel, superviseur principal – Laboratoires, tous deux de l’usine, ainsi que Normand Paradis, spécialiste corporatif – Assurance de la qualité et Projets. Leur mission : établir le lien de causalité entre la minéralogie des boulettes et leur performance dans le procédé d’aciérage, et ainsi identifier les paramètres qui donnent à la minéralogie la meilleure valeur ajoutée pour nos clients.

À cet effet, Géraldine tient un registre des propriétés minéralogiques de 10 types de boulettes produites par quatre fournisseurs différents (dont les nôtres évidemment), afin de déterminer la minéralogie optimale. À notre usine de bouletage, le travail consistera à déterminer comment reproduire cette minéralogie. Notre équipe des Laboratoires est sur le point d’acquérir un diffractomètre à rayons X à cette fin. L’instrument permettra d’analyser des échantillons sous forme de poudre. En passant à travers les cristaux, le rayon sera dévié, ce qui permettra de faire des déductions (à l’aide d’un modèle mathématique) pour identifier et caractériser ces cristaux. Il nous sera ainsi possible d’évaluer l’impact de différents paramètres de production des boulettes sur la minéralogie (finesse de broyage, temps et températures de cuisson, ratio d’addition des différentes matières premières). Et, éventuellement, de déterminer les paramètres à dupliquer pour offrir sur une base continue les boulettes les plus performantes sur le marché.

Photo : Stéphane Gendron

PrécurseursL'analyse par diffractomètre est une technologie répandue pour analyser des cristaux à l’état naturel, comme ceux des carottes de forage de prospection minière. Nous sommes cependant bien moins nombreux à vouloir l’utiliser sur des cristaux ayant subi une transformation industrielle. Tant et si bien que la fabrication et l’ajustement de notre diffractomètre représentent un travail d’orfèvre qui a exigé des échanges techniques poussés entre nos gens et le fournisseur européen à qui l'on a confié sa conception. Très spécialisé, notre appareil n'existait évidemment pas « en tablette ».

Notre diffractomètre est maintenant en commande et sa livraison est prévue en 2019. « C’est là que le fun va commencer, signale Romain. On espère qu’en parallèle, le Centre de recherche du Groupe pourra nous indiquer quelle minéralogie convient le mieux à nos clients. Ultimement, on voudrait pouvoir leur assurer que nos produits leur offriront tel ou tel rendement, ce qu’aucun fournisseur n’est en mesure de faire présentement. Ça s’inscrit dans notre stratégie à long terme : nous deviendrions plus compétitifs, voire LE producteur de boulettes de premier choix. » Comme dans tout projet de recherche appliquée, il faudra faire preuve de patience, d’inventivité et de rigueur. Tous nos vœux de succès au groupe de travail qui est drôlement bien parti. (J.L.)

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Stratégie Stratégie

L’importance de Définir et Mesurer Personnes-ressources : Steve Lebel et Andy Pierre [email protected] | [email protected]

« C’est super encourageant de voir que des employés veulent améliorer leur mine. J’ai tellement de fun à m’impliquer, c’est une motivation continue. » Dixit Steve Lebel, conducteur d’équipement minier (CEM) à Mont-Wright, devenu contremaître de relève dans la foulée de son engagement dans le projet d’amélioration AMMC702 – Réduire les attentes des camions au concasseur. Nous l’avons rencontré pour parler de son expérience dans une démarche qui a généré des solutions innovantes et « remis à l’heure » des perceptions profondément ancrées.

Au début de l’année, une petite équipe de CEM a été formée pour se pencher sur la problématique du temps d’attente des camions dans la zone de déchargement du minerai brut au concasseur. Steve en faisait partie. C’est le directeur de la mine, Claude Bouchard, qui l’a recommandé pour sa participation passée dans d’autres projets, dont l’élaboration d’une plateforme de saisie de données pour la santé-sécurité et la résolution de petits bogues à la mine – des réalisations directement liées aux connaissances de Steve en informatique, acquises par intérêt personnel au fil des 15 dernières années.

« Quand j’ai commencé, raconte Steve, je m’occupais surtout de la saisie de données, mais à mesure que le projet avançait, je voyais des choses que j’avais le goût de régler et j’ai demandé qu’on me confie plus de tâches. » Souhait exaucé : « Quand on a vu son potentiel, témoigne Andy Pierre, conseiller en amélioration continue à la mine, on a voulu le garder pour l’ensemble du projet. »

En travaillant avec Andy, Steve a développé des compétences en amélioration continue, consolidées par sa formation Ceinture blanche. « Dans ma tête

Complices dans le projet Réduire les attentes des camions au concasseur, Steve Lebel et Andy Pierre, respectivement contremaître de relève et conseiller en amélioration continue à la mine.

Cette photo en plongée permet de bien voir le déversoir du concasseur, alors que deux camions de production viennent d’y décharger leur cargaison de minerai brut. Photo : Patrick Canuel

deuxième temps, des caméras ont été installées dans l’aire de déchargement des camions, ainsi que dans le déversoir du concasseur, pour trouver les causes racines potentielles des délais. Il a ainsi été possible d'établir des liens entre l’expérience des gens de terrain et l’observation vidéo pour identifier

les bonnes pistes de solutions. « Et de remettre en question de vieilles façons d’interpréter les choses », précise Steve. De fait, les efforts déployés aux étapes Définir et Mesurer ont révélé des faits surprenants. En voici trois qu’il relate.

Photo : Kathleen Dubé

« On change une personne à la fois, mais plus on sollicite les gens, plus ils ont de l’ouverture et s’impliquent parce qu’ils se sentent écoutés. »

Causes et solutions

L’observation minutieuse du processus de déchargement au déversoir du concasseur a révélé les causes racines des délais d’attente et permis d’identifier les solutions novatrices qui sont actuellement en implantation.

Le temps de concassage est instable pour deux raisons principales.

Le design du déversoir lui-même

De 85 à 89 % du temps, il n’est pas en mesure de prendre la totalité du minerai brut déchargé par les camions : une partie du matériel colle aux parois ou reste prise dans les coins, particulièrement en hiver.

y Les coins du déversoir seront corrigés, et un revêtement à faible coefficient de friction sera installé dans sa partie supérieure. Les travaux seront effectués lors d'un prochain entretien majeur, vraisemblablement au printemps.

Le niveau d’alimentation minimal

On a historiquement pris pour acquis que l’alimentation du déversoir en minerai brut ne devait pas descendre sous la barre des 30 % sans danger pour l’actif.

y L’observation vidéo a prouvé que ce niveau pouvait être abaissé à 10 %. La démonstration en a été faite à tous les gens du concasseur, ainsi qu’aux collègues concernés de la mine et du concentrateur, l’été dernier. La nouvelle norme est en vigueur depuis la fin du mois d’août.

Le bunching des camions Même si cette problématique compte pour bien moins qu’on le pensait au démarrage du projet, des membres de l’équipe du Centre de gestion intégré des opérations (CGIO) travaillent en collaboration avec nos développeurs en informatique pour automatiser l’assignation des camions. L’implantation est prévue au quatrième trimestre.

Gains estimésOn pense que l’ensemble de ces solutions pourrait entraîner un gain de production significatif : 950 000 t/an de minerai brut concassé et, du coup, une majoration de concentré de 286 000 t/an de concentré.

de CEM, un monde fermé où on travaille seul, je ne pensais pas qu’il y avait autant d’étapes avant de mettre en place des solutions. » Il voit aujourd’hui toute l’importance des différentes phases du processus DMAIIC (Définir, Mesurer, Analyser, Innover, Implanter, Contrôler)… surtout Définir et Mesurer.

Des constatations surprenantesAu départ, Steve a travaillé sur la mesure des performances du processus en place, notamment à l’aide d’observations avec des CEM et des gens du concasseur. Plusieurs discussions ont été menées avec eux pour recueillir leurs perceptions. Dans un

« On entendait dire que les conducteurs reculaient mal les camions. Ça arrive, mais les caméras de l’aire de déchargement ont démontré que c’est minime. »

« Au début, on croyait que le bunching des camions (en file d’attente pour décharger au déversoir) était notre principal cheval de bataille, mais ça représente seulement 11 % de la problématique. »

« Une autre croyance jamais challengée : le niveau de remplissage du déversoir en minerai ne devait pas descendre sous la barre des 30 %. Aujourd’hui, on sait qu’on peut aller plus bas. »

La force de la participation« Steve a fait beaucoup de communications auprès des gens, rapporte Andy. Il est en quelque sorte devenu un coach pour les autres, s’impliquant dans la gestion de changement, l’adhésion aux nouvelles solutions et leur implantation. » Steve poursuit : « En travaillant avec la démarche d’amélioration continue,

je comprends plus en détail le fonctionnement de la production. Ça m’a permis de constater l’impact que peut avoir chaque délai et chaque amélioration sur le reste de la chaîne des opérations minières, de briser de fausses croyances. Quand on est seul dans notre équipement, on a une vision restreinte de l’ensemble de cette chaîne, c’est pourquoi j’essaie maintenant de transmettre la mentalité de l’amélioration

continue autour de moi. Je vois des résultats : on change une personne à la fois, mais plus on sollicite les gens, plus ils ont de l’ouverture et s’impliquent parce qu’ils se sentent écoutés. Ils participent aux solutions, soumettent des idées. »

« C’est beau de voir que nos gens veulent améliorer notre mine. Pour ma part, j’ai un plus grand sentiment d’appartenance à la mine et j’ai envie que ça marche. C’est un thrill, une récompense de plus avec la paie. » Qui dit mieux? (J.L.)

« Quand on est seul dans notre équipement, on a une vision restreinte de l’ensemble de la chaîne, c’est pourquoi j’essaie maintenant de transmettre la mentalité de l’amélioration continue autour de moi. »

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Développement durableStratégie

Sam est maintenant en service!Personnes-ressources : Christopher Braun, Martin Essiembre et Jean [email protected] | [email protected]

C’est précisément à 19 heures, au soir du 13 juin, que Sam, notre toute nouvelle voie d’évitement, a été livrée aux Opérations. Voilà qui améliore la fluidité de la circulation ferroviaire sur le tronçon le plus sollicité de notre voie ferrée, Fire Lake – Mont-Wright, et participe à notre rendement global.

Pour compléter le portrait de notre toute nouvelle station ferroviaire, voici quelques données intéressantes.

y Sam se trouve au point milliaire 250,4 (403 km de Port-Cartier), entre Fire Lake et Mont-Wright, le trajet le plus fréquenté de notre voie ferrée.

- En un an, il y passe 9000 trains (minerai brut, concentré, passagers, marchandises, travaux).

- Quatre convois de concentré et huit trains de minerai brut y circulent chaque jour. Ces derniers font le trajet Fire Lake — Mont-Wright — Fire Lake(110 km aller-retour) en six heures en moyenne.

y Il a fallu déblayer 33 000 m3 de terrain pour installer ses 306 sections de long rail soudé (18,3 m) et 5700 traverses.

y Les principaux artisans (que nous n'avons pas pu regrouper pour les photographier) proviennent de quelques services. Des Télécommunications : Martin Essiembre, aviseur technique; Patrice Villeneuve, contremaître; les techniciens en télécommunications Marc Lapierre et Maxime Dufour; ainsi que le stagiaire Anthony Plourde. De l’Entretien de la voie ferrée : les opérateurs-réparateurs Gino Ouelette, Billy Gauthier, Pierre-Marc Tremblay-Boulianne, Éric Lapointe et Sébastien Finn; Josué St-Amant, contremaître principal; Christopher Braun, chef de section. De l’ingénierie : les ingénieurs chargés de projets Félix Gravel-Gaumond et Didier Beaulieu.

y SAM est composé des initiales de Serge A. Michaud, qui a dirigé notre Chemin de fer dans les années 1990 et 2000 et lui a donné une avance technologique mondialement reconnue, dont on continue de récolter les fruits.

Anatomie de Sam

L’ajout de Sam fait partie de la stratégie pour supporter l’augmentation de production, notamment à Fire Lake. Le tracé de 55 km qui permet d’acheminer le minerai brut au concasseur est ponctué de deux autres voies d’évitement, Queen et Rob, qui n’offrent toutefois pas autant de souplesse d’opération quant aux trains qu’elles peuvent héberger et à leur mouvement. D’une longueur de 2,9 km, Sam est la voie d’évitement la plus polyvalente de notre chemin de fer. D'abord elle peut non seulement héberger nos trains de concentré qui s'étirent sur 2,6 km, mais aussi une combinaison de trains. De plus, ses aiguillages électriques permettent d’orienter leur entrée et leur sortie à distance, sans égard à la direction du convoi. Tout ceci contribue à la diminution des délais d’attente aux croisements des trains dans la zone.

Sam fait partie des investissements venant appuyer l'augmentation de notre production, notamment à Fire Lake, où on voit ici le chargement d'un train de minerai brut.

L’aménagement de Sam a été réalisé en deux temps. D’août à octobre 2017, on a procédé au déblayage et au nivellement du terrain, ainsi qu’à l’installation des traverses et des rails (lire Du brut à la tonne, Magazine 1 de l’automne 2017, page 23). Les travaux ont été complétés ce printemps par l’ajout des éléments de signalisation fabriqués cet hiver et des aiguillages, les branchements de fibre optique et électriques, ainsi que le creusage de tranchées pour enfouir les câbles.

Nos collègues du Chemin de fer étaient prêts à réaliser les essais le 13 juin. Tout s’est bien déroulé, de sorte que Sam était fonctionnel le soir même. Bravo à tous nos gens impliqués dans la réussite de ce projet! (J.L.)

Un quatrième succès!Personnes-ressources : Diane Gauthier et Marie-Christine [email protected] | [email protected]

Il sème des étincelles dans le regard des petits, du plaisir au sein des familles et donne le coup d’envoi de la période des Fêtes à Port-Cartier. On parle ici du défilé D’un arbre à l’autre qui, le samedi 17 novembre dernier, en était à sa quatrième édition. ArcelorMittal a le bonheur de commanditer cette populaire activité organisée par la Chambre de commerce locale et Popco.

Cette année, 25 chars allégoriques ont défilé à la tombée du jour, entre notre grand arbre de Noël de l’édifice Le Royer et celui de la Ville au parc du P’tit quai. Les animateurs de cette amusante parade et la foule massée le long du parcours se sont ensuite rassemblés au parc pour admirer des feux d’artifice. Une autre édition réussie, notamment grâce à la clémence de Dame Nature, et surtout à la magnifique participation des organismes et de la population. Bravo à tous, et en particulier à notre monde : nos pompiers qui ont sorti leur beau camion, et la petite équipe qui a offert des bonbons et des cannes lumineuses autour de notre autobus décoré pour l’occasion. Merci pour votre gentille représentation! (J.L.)

Nos bénévoles de cette année ont lancé l’idée de former un comité pour préparer la présence d’ArcelorMittal au prochain défilé D’un arbre à l’autre. Vous pouvez manifester votre intérêt en communiquant avec Marie-Christine Desrosiers ([email protected]). Psitt! Pour décupler la joie des préparatifs, de la décoration de notre char allégorique et de l’animation, vos enfants et conjoints sont les bienvenus.

Participez en famille!Une partie du groupe qui a joyeusement endossé le rôle d’ambassadeur d’ArcelorMittal : Stéphan Veilleux de l’Entretien de la voie ferrée; Chantal Thériault des Finances et sa fille Marie-Pier; Stéphane Raymond de la Gestion des Stocks; Diane Gauthier de l’Informatique; Félix et sa maman, Émilie Bergeron de l’Usine de bouletage. Patrick Girard du Port et son fils Alexandre n’ont pu se joindre à eux pour la photo. Remercions aussi Marie-Christine Desrosiers des Affaires juridiques pour sa participation, ainsi que Patrick Malenfant, directeur – Usine de bouletage, qui a fait le discours d’ouverture du défilé.

Un rôle actif auprès de nos communautés

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Valoriser la recherche ArcelorMittal Exploitation minière Canada s.e.n.c. a dévoilé cet automne un important programme de financement pour appuyer la R-D (recherche et développement) en génie des mines et des matériaux à la Faculté de génie de l’Université McGill. Ce partenariat stratégique, l’un des premiers du genre au pays, permettra de soutenir des projets de recherche.

Soulignons que l’université montréalaise se classe au troisième rang mondial du palmarès universitaire QS dans la catégorie Génie – Mines et minéraux. Nous sommes extrêmement fiers de nous associer à cette prestigieuse institution dans notre quête pour gérer durablement l’environnement et les ressources non renouvelables, tout en stimulant la croissance durable de notre industrie. « C'est un plaisir pour ArcelorMittal de contribuer à la création de liens entre le privé et des centres de recherches universitaires afin de trouver des solutions novatrices », confirme Nicolas Dalmau, directeur général - Relations publiques et Affaires gouvernementales. S'échelonnant sur quatre ans, notre appui financier, combiné à celui du secteur R-D d’ArcelorMittal Exploitation minière Canada, totalisera autour de 360 000 $.

Du côté de McGill, le professeur Jim Nicell, doyen de la Faculté de génie, estime que « La création de partenariats avec de grandes sociétés comme ArcelorMittal constitue la pierre angulaire d'une stratégie visant à préparer nos étudiants à devenir des chefs de file soucieux d'ouvrir la voie à l'innovation et de tirer parti du changement pour assurer notre futur. » Ils sont en effet appelés à aider l'industrie minière à améliorer son efficacité énergétique, à réduire sa production de résidus et à accroître la valeur totale de ses produits. En valorisant la recherche, nous les épaulons pour transformer l'avenir.

Photographiés lors de l'annonce : Jim Nicell, notre collègue Nicolas Dalmau et Hani Mitri, directeur du Département de génie des mines et des matériaux à McGill.

Un vivier d’ingénieurs et de scientifiques qualifiés pour

demain

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Développement durable Développement durable

Une politique majeure pour nous guider Personne-ressource : Christelle [email protected]

Entièrement remaniée, notre plus récente Politique de développement durable (DD) intègre nos orientations et intentions en matière de santé-sécurité, environnement et développement durable. Elle est alignée sur les 10 enjeux du Groupe ArcelorMittal (voir Magazine 1, Mars 2017, page 22) et remplace les précédentes politiques en santé-sécurité, environnement et développement durable. Une remarquable refonte pour une politique majeure, soutenue non seulement par la direction de l’organisation, mais aussi par la mise sur pied d’un Comité de développement durable (Comité DD).

Fait à noter, notre politique intégrée s’agence aux normes OHSAS 18001 en santé-sécurité et ISO 14001 en environnement. Elle constitue ainsi un guide d’action pour tous nos employés et sous- traitants dans ces domaines. Cet important document oriente également les gestes à poser dans plusieurs autres ramifications du développement durable, notamment avec nos gens, nos communautés d’appartenance, nos fournisseurs et nos clients. Pour le constater, nous vous référons à son texte complet à la page ci-contre, également disponible

en ligne (http://www.transformerlavenir.com/developpement-durable).

Laissons le mot de la fin à Michaela Ilie, directrice générale - Santé-sécurité et Développement durable. « Nous avons intégré les 10 enjeux du Groupe afin de répondre aux directives de classe mondiale d’ArcelorMittal. Je nous demande de tous nous impliquer par des gestes concrets dans la réalisation de ces engagements, car il en va du bien-être de chacun d’entre nous, de nos familles et des communautés dans lesquelles nous œuvrons. » (J.L.)

On lutte!Bon nombre de nos collègues ont une fois de plus embarqué dans le mouvement Nœudvembre. Il consiste à acheter un nœud papillon à l’occasion du mois thématique de novembre consacré à la lutte contre le cancer de la prostate. À cela s’ajoute l’appui financier d’ArcelorMittal à la Fondation Procure qui a lancé Nœudvembre il y a cinq ans. Bravo!

CompositionLe Comité DD regroupe une douzaine de nos employés PLUS le Comité de mise en œuvre ITUM (Uashat Mak Mani-Utenam).

y Nos représentants internes sont des gestionnaires connaissant les différents aspects du DD, comme les relations avec nos communautés, la gestion de l’énergie, les relations de travail, l’approvisionnement, etc. Cette approche veut supporter la responsabilisation et l’autonomie de nos gens et des parties prenantes externes dans l’intégration du développement durable à leur contexte respectif, et entre autres, développer les bons réflexes en amont des projets.

y Le Comité de mise en œuvre ITUM compte lui-même quatre sous-comités : Protection de l’environnement; Recrutement-Formation; Occasion d’affaires; Finances. Plusieurs rencontres ont eu lieu durant l'année pour promouvoir l'embauche, les occasions d'affaires et nos projets. Également, depuis le mois d'août, de nombreuses consultations publiques ont été tenues avec la communauté de Matimekush - Lac John (Schefferville) afin de répondre à ses préoccupations.

Rôle Le rôle du Comité DD se définit ainsi :

y Élaborer les plans d’action selon les 10 enjeux du Goupe ArcelorMittal

y Soulever les préoccupations et proposer des pistes de solutions

y Assurer la veille des bonnes pratiques de développement durable dans leur domaine respectif

y Promouvoir le développement durable et veiller à son évolution.

Notre Comité DDLa nouvelle équipe qui compose notre Comité DD s’est réunie pour la première fois le 31 juillet dernier dans le but d’amorcer son travail, de comprendre sa mission et son rôle.

Photographiés lors de leur rencontre du 24 septembre, les membres de notre Comité DD présents : Normand Côté, ITUM; Christelle Faivre, ArcelorMittal (AM); Ricky Fontaine, ITUM; le chef Mike McKenzie, ITUM; Pierre Lapointe, alors président d'AMEM; Michaela Ilie, AM; Nicolas Dalmau, AM; et Suresh Kalagara, AM.

Parmi les collègues qui ont participé à la campagne, ce groupe de Port-Cartier.

PortéeApplicable à tous nos employés et à nos sous-traitants.

PolitiqueLa raison d’être d’ArcelorMittal Exploitation minière Canada s.e.n.c. et d’ArcelorMittal Infrastructure Canada s.e.n.c., désignés ci-après (« ArcelorMittal »), est de subvenir aux besoins en ressources de fer pour assurer la croissance des sociétés en intégrant le développement durable dans toutes les étapes de sa stratégie d’affaires. Dans ce but :

• Nous assurons au quotidien la conformité avec les lois et les règlements en santé-sécurité, en environnement et en développement durable, nos politiques internes, nos normes à l’échelle du Groupe ArcelorMittal, les engagements pris auprès des parties prenantes, ainsi que les standards de l’industrie auxquels nous adhérons comme l’initiative « Vers le développement minier durable » de l’Association minière du Canada.

• Nous établissons des objectifs de rendement en santé-sécurité, en protection de l’environnement et en développement durable en collaboration avec nos différentes communautés d’intérêts.

• Nous mesurons, vérifions et communiquons de manière soutenue notre performance en développement durable et nous procédons activement à la reddition de compte.

• Nous nous engageons à viser l’amélioration continue de nos systèmes de gestion, afin d’assurer la prévention des blessures, des maladies professionnelles et la prévention de la pollution par l’identification, l’évaluation et le contrôle efficace des risques.

• Nous encourageons le leadership visible de nos gestionnaires, la participation active de nos employés et de nos différentes parties prenantes.

• Nous nous assurons que des ressources suffisantes soient affectées à la mise en œuvre et à la gestion de ces engagements.

Nous avons la conviction profonde que le succès à long terme réside dans la création de valeur pour les actionnaires, tout en contribuant au développement économique durable dans les communautés dans lesquelles nous travaillons et bien au-delà.

Jean Ouellet Président et Directeur général, Opérations - ArcelorMittal Exploitation minière Canada s.e.n.c.Président du comité de direction - ArcelorMittal Infrastructure Canada s.e.n.c. Le 5 décembre 2018

Exploitation minière Canada s.e.n.c.Infrastructure Canada s.e.n.c.

• Exploiter nos sites d’une manière innovante en faisant un usage judicieux des ressources naturelles, notamment de l’eau et de l’énergie, en réduisant nos émissions de gaz à effet de serre (GES) tout en faisant la promotion de la conservation de la biodiversité et de l’adaptation aux changements climatiques.

Une utilisation de l’énergie pour un avenir à faible émission de carbone

• Améliorer notre chaîne d’approvisionnement responsable en collaboration auprès de nos fournisseurs.

• Collaborer avec nos fournisseurs de biens et de services à l’amélioration en matière de développement durable.

• S’engager activement auprès de l’Association minière du Canada à l’amélioration des programmes de certification du VDMD.

Une logistique responsable, fiable et efficace

• Favoriser la transparence et l’intégrité dans nos échanges avec nos différentes parties prenantes et respecter nos ententes.

• Reconnaître les préoccupations et agir en partenariat avec les communautés de Uashat mak Mani-Utenam et Matimekush-Lac John.

Un rôle actif auprès de nos communautés

• Valoriser la vie humaine par-dessus tout.• Fournir des outils nécessaires à l’accomplissement

d’un travail sécuritaire et maintenir un milieu de travail sain pour tous.

• Établir une culture fondée sur la prévention de toute blessure et atteinte à la santé.

• Identifier, évaluer, éliminer et contrôler les dangers en implantant une gestion de risque robuste.

• Promouvoir activement la santé et le bien-être via des programmes de santé, d’hygiène industrielle et de mieux-être.

• Prévenir et maîtriser adéquatement les situations d’urgence.

La santé, la sécurité et la qualité de vie au travail

• Veiller à ce que nos procédés et nos produits soient à la fine pointe de l’innovation par le biais d’initiatives et d’investissements ciblés tout en optimisant la qualité de nos produits et leur durabilité.

• Avoir un impact positif sur la transformation de nos matières premières par nos clients, réduisant ainsi les impacts environnementaux négatifs tout au long de la chaîne de valeur.

Des matières premières qui contribuent à des solutions plus durables pour nos clients

• Développer des partenariats pour améliorer la sécurité des infrastructures en diminuant l’impact sur l’environnement, d’une manière mutuellement bénéfique pour nos partenaires et nos communautés d’intérêts.

• Promouvoir et participer à l’économie circulaire de l’acier pour des infrastructures durables.

Une infrastructure qui soutient le développement durable

• Gérer nos parcs à résidus miniers de manière responsable, en suivant l’initiative VDMD.

• Développer les plans de restauration de nos sites miniers en consultation avec nos communautés d’intérêts.

Une utilisation responsable des ressources

• Adopter des mesures visant la réduction de la pollution et des émissions dans l’air, l’eau et le sol, y compris la génération de déchets.

Une utilisation réfléchie de l’air, de l’eau et des sols

Concrètement, nous nous engageons à prendre action sur les 10 enjeux du développement durable du groupe ArcelorMittal :

Politique de développement durable

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• Participer à la vie locale dans nos communautés d’appartenance en offrant des possibilités d’emplois, de développement d’affaires, en soutenant l’éducation et en favorisant l’achat local à travers nos décisions d’entreprise.

Une contribution citoyenne partagée et appréciée

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• Développer un pipeline de talent pour demain, dans un environnement sécuritaire, gratifiant et mobilisant, en investissant dans le développement de nos gens et en attirant de nouveaux talents.

• Respecter les droits de la personne et traiter les gens avec justesse et dignité, estimant les cultures, les valeurs de tous conformément à notre code d’éthique.

Un pipeline de talent pour demain

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Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquemment diagnostiqué chez les hommes. Tout à fait guérissable au début, il occasionne peu de symptômes, d’où l’importance du dépistage à partir de 50 ans. Plus d’information sur le site de Procure : www.procure.ca

Avis aux messieurs

Jean OuelletPrésident et directeur général des opérations, ArcelorMittal Exploitation minière Canada s.e.n.c. Chef du comité de direction,ArcelorMittal Infrastructure Canada s.e.n.c.Le 5 décembre 2018

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Page 15: Sur la voie ferrée - ArcelorMittal...Santé-sécurité Développement durable La santé-sécurité au travail demeure un élément capital, non négociable. En ce début d’hiver,

Développement durable

Le Magazine 1Le Magazine 1 est publié pour les gens, les retraités et les partenaires des deux entreprises, ArcelorMittal Exploitation minière Canada s.e.n.c. et ArcelorMittal Infrastructure Canada s.e.n.c.

PUBLICATION Service des Communications

Merci à tous nos collaborateurs de leur généreuse contribution à la recherche et à la photographie. Les noms des collègues qui ont fait office de personnes-ressources pour les reportages sont indiqués au début des articles.

ÉDITEUR Dina Guralnik, directrice des Communications

RECHERCHE, RÉDACTION Joanne Levesque (J.L.), chargée de projet, et Mario Martin (M.M.)

MONTAGE GRAPHIQUE DG4

IMPRESSION JB Deschamps

TIRAGE 4870 exemplaires

DÉPÔT LÉGAL Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2018

La reproduction des articles est permise sans autorisation à la condition d’en mentionner la source.

CONVENTION DU SERVICE POSTEPUBLICATIONS NO 40005843

Tout changement d’adresse et toute correspondance doivent être transmis à l’adresse indiquée ci-dessous.Retourner les articles non distribuables à :

Service des Communications ArcelorMittal Exploitation minière Canada s.e.n.c. 1010, de Sérigny Bureau 200 Longueuil (Québec) Canada J4K 5G7

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Prochaine parutionPrintemps-2019

L’OSM à Uashat Mak Mani-Utenam ArcelorMittal a célébré l’héritage des peuples autochtones avec l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM) en présentant Chaakapesh, le périple du fripon, le 19 septembre, à Uashat Mak Mani-Utenam. Un événement exceptionnel.

Inspirée du héros légendaire innu Tshakapesh, l’œuvre originale canadienne s’inscrit dans la Tournée Nord de l’OSM auprès de plusieurs communautés autochtones, du Nunavik à la Côte-Nord, en passant par le Nord-du-Québec et le Lac-Saint-Jean. À Mani-Utenam, quarante-cinq musiciens sont montés sur scène sous la direction du chef d’orchestre Kent Nagano. Leur prestation était accompagnée d’une narration en innu de Florent Vollant.

Tout en favorisant l’accès à la musique classique en région, notre appui souligne nos liens avec les peuples autochtones et fait partie d’un ensemble d’actions collaboratives impliquant la Nation innue avec laquelle nous cultivons le partenariat depuis de nombreuses années.

Pour le chef de Uashat Mak Mani-Utenam, Mike McKenzie, « La venue de l'OSM dans notre communauté est significative. La légende de Chaakapesh témoigne éloquemment d’une tradition qui touche le cœur, l’âme et l’esprit des communautés autochtones. De pouvoir partager ces moments d’une grande intensité représente la main tendue d’un peuple prêt à partager. » La portée de la musique prend ici toute son amplitude. Bravo à l’OSM qui rehausse avec nous les attentes à l’égard des orchestres symphoniques du XXIe siècle. (J.L.)

Un rôle actif auprès de nos communautés

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1. Kent Nagano, maestro de l’Orchestre symphonique de Montréal.

2. Une partie de l’assistance attentive, principalement composée d’Innus.

3. Les musiciens et artistes de la représentation du 19 septembre. Au centre de la première rangée, l’auteur-compositeur innu originaire de Mani-Utenam, Florant Volant.

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Photo : Stéphane Gendron

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