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LABANDEDESSINÉEENAVANT

ILLUSTRATION DE FOLLET À L’ACRYLIQUEET À L’AQUARELLE SUR PAPIER DESSIN

RÉALISÉE POUR UN HOMMAGE À JACOBSET À LA SÉRIE “BLAKE ET MORTIMER” ENPARTICULIER. 23 X 31 CM, ESTIMATION

400/500€/ BANQUE DESSINÉE.

PP.10-11

Fabrice Hyber et sesgrandes peintures chezNathalie Obadia. PP.2-3

Expo en vue

Supplément à La Libre Belgique - N°264 - Semaine du 20 au 26 février 2015

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2 L'actu SEMAINE DU 20 AU 26 FÉVRIER 2015 ARTS LIBRE

l Expo en vue

Réalités mutantes et utopies de Fabrice Hyber

h Avant son expo au Muhka et sa participation à 6e Biennale de Moscou,le Français Fabrice Hyber signe une première en galerie bruxelloisechez Nathalie Obadia avec ses grandes peintures.

LE MONDE EST EN CONSTANTE ÉVOLUTION et lesquestions écologiques à l’ordre du jour paraissentd’autant plus urgentes à résoudre que les variationsclimatiques et le trou dans la couche d’ozone posentdes problèmes majeurs. La mise au rejet par quel­ques idéologues de la théorie du darwinisme exigede la part des scientifiques des démonstrations ap­puyées. Et l’on pourrait poursuivre ainsi la liste desphénomènes naturels ou provoqués par l’hommequi transforment chaque jour peu plus notre planètedésormais inquiète de son avenir. Un artiste, entreélucubrations, rêves, utopies, réalisations pratiqueset interventions, englobe tout cela tout d’abord dansses dessins avant de passer à des actions concrètes.

Un style HyberLes grands dessins de Fabrice Hyber ressemblent à

des notes et à des croquis tant on sent qu’ils sont réa­lisés dans le flux d’une création immédiate dont ledépart est une idée qui forge sa réalité et ses con­tours en cours d’exécution. Ces dessins s’apparen­tent, en images avec notations scripturales, à une pa­role qui se déverse dans le continu d’une conversa­

tion ou d’une explication non apprêtée. Pas defioriture, il plante de manière efficace et fonction­nelle les éléments indispensables à une espèce dediscours visuel. Les figures sont volontairementsommaires, les couleurs parlantes tandis que les ins­criptions apportent des indications favorisant la lec­ture de l’œuvre. Il y a un style Hyber, un peubrouillon, un peu illustratif, qui associe de multiplestechniques et matériaux. Du fusain, du pastel, del’huile, parfois des objets, souvent du pétrole brut etpresque toujours de la résine époxy pour recouvrirtout ou partie d’une couche protectrice brillante. Lestyle Hyber ne fait pas dans la dentelle !

Dessins générateurs d’idéesChaque série d’œuvres est précédée d’un nuancier

chromatique. Celle­ci, consacrée aux “Mutations ac­quises”, n’y échappe pas. Cette déclinaison de cou­leurs et de matières est exposée en tête de parcours.On sait donc à quoi s’attendre. Les mutations dont ilest question ne sont pas seulement celles constatéesdans la nature, soit les adaptations constantes, pro­gressives, de l’homme, des plantes et de la matière.

Infos pratiques

Fabrice Hyber,“Mutationsacquises”. GalerieNathalie Obadia, 8rue Charles Decos-ter, 1050 Bruxel-les. Jusqu’au4 avril. Du mardiau vendredi de10h à 18h, samedide 12h à 18h.

Commentaire

“Parlez­moid’amour…”

Par Roger Pierre Turine

“Parlez­moi d’amour et je vous fous monpoing sur la gueule”, chantait un Bras­sens auxmâles ritournelles pour fusti­ger les contre­vérités. “Parlez­moid’argent…” Et la sentence pourrait êtreaussi peu amène. Que dire quand, d’artou d’amour ce qui revient à peu prèsaumême, l’on ne vous parle qu’entermes de prix d’or ? Notre planèteperd la boule, ses billes, ses valeurs. Etnous nous répétons. Mais comment setaire quand, de semaine en semaine, dejour en jour, d’heure en heure, d’ins­tant enmillième de seconde, tout n’estque règlement de comptes au proprecomme au figuré !L’humour amauvaise image de nosjours, on lemet en joue. La beauté n’estplus demise, on la défigure. Les valeurscardinales n’ont plus cours, on nous lespiétine. Et les religions, réputées salva­trices, la belle affaire, se font guerreperpétuelle… Le nerf de la guerre :l’argent. En amour comme en art ! L’artet l’amour ? Parlons d’autre chose…Au siècle du fric qui fait office de flic etd’ôte­toi de là que jem’y pousse, lesévaluationsmentent toujours plus.De piètres artistes actuels et nous nevous dirons plus lesquels, vous lessavez à force de nous entendre lesravaler à leur juste pot d’aisance, trô­nent sur des sommets pécuniairestoujours plus indécents, quand d’hon­nêtes, trop honnêtes créateurs, fustigéspuisque démodés (de quoi, au fait ?), seretrouvent langue jusqu’à terre poursurvivre. A ne plus savoir où donner dufront, sur quel registre se distinguer dela piétaille. “La tristesse durera tou­jours”, écrivait un certain Vincent àThéo, son cadet, qui, contre touteattente, vendait mieux les autres que lefrère aimé ! Et Gauguin, depuis desMarquises qui l’injuriaient, où il cre­vait, fulminait contre unmarchand, unVollard voleur, qui se taisait sans fin(sans faim) sur l’argent dû.Retour demanivelle, mais au bénéficede qui : Un Gauguin de Tahiti crèvetous les plafonds et les Van Gogh fontpareil…Mais à qui, sous quelle latitude,profite le crime ?Car crime il y a. Contre la décence.Contre l’art. Contre l’amour que de­vrait insuffler l’art. Contre l’équité, lasensibilité. Contre la raison qui n’estpas, en bonne justice, celle du plus fort.Pour qui et pourquoi croyez­vousqu’un Gauguin, ignoré en son temps, sevende à prix d’or ? Il y a des réajuste­ments ignobles.

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3L'actuSEMAINE DU 20 AU 26 FÉVRIER 2015 ARTS LIBRE

l Expo en vue

Réalités mutantes et utopies de Fabrice Hyber

Elles portent aussi, plus insidieusement, sur l’art quisuit en quelque sorte les soubresauts de son époqueet s’adapterait. Il est vrai qu’en cent ans il a subi unerévolution complète qui aurait néanmoins tendanceà stagner pour le moment, ou tout au moins à se fairebeaucoup plus discrète. Lorsque l’artiste plante100.000 arbres fruitiers dans un champ de 70 hecta­res, c’est important pour la planète, pour le paysage,pour la production, mais le geste de planter des ar­bres n’est pas neuf même si les circonstances le sont.Idem lorsqu’il produit des chaussures en lin. L’origi­nalité ? On ne pourra (c’est à venir) les acquérir quepour un seul pied à la fois ! En fait, les dessins sontdes générateurs d’idées qui naissent en cours d’exé­cution et trouvent ensuite des applications commecette grille pour trancher les pommes de terre.

Inévitables modificationsLes sujet principaux des dessins restent cependant

les mutations subies et celles à venir, rêvées, utopi­ques (on est dans la fiction) ou pas. L’artiste fait letour des questions abordées presque chaque jourdans l’actualité. Les déchets, les pluies abondantes,la métamorphose des paysages, les pénuries ou lesabondances, le réchauffement, le CO2, le pétrole, lapollution… et les conséquences. Écolo, engagé ? Pasvraiment, pas militant, attentif, responsable et cher­chant des solutions. L’art peut parfois montrer lechemin à la science.Claude Lorent

Bio express

Français, né en 1961, Fabrice Hyber vit et travaille à Paris.Première expo en 1986. En 1994, il créé UR (Unlimited Responsi-bility), une société qui établit de rapports entre artistes etentreprises. Lion d’Or à la Biennale de Venise en 1997, il a dèslors consolidé sa stature internationale. Il crée également lesPOFs (Prototypes d’Objets en Fonctionnement), des objets àexpérimenter. Il multiplie les actions dans les muséeset dans de nombreux domaines de la danse à la peinture homéo-pathique. Son agenda pour 2015 passe par le Muhka (24 avril),Moscou, New York, Sète et le centre Pompidou Metz !CO

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Fabrice Hyber, “Fountains”, 2015; pétrolebrut, fusain, peinture à l’huile, papier ma-rouflé sur toile, 150 x 200 cm. A droite, Fa-brice Hyber, “Born from Garbage”, 2014;pastel, pétrole brut, fusain, peinture àl’huile sur toile, 150 x 200 cm et “Hach,Tranche”, 2014; peinture à l’huile, fusain,papier marouflé, feuille d’argent et résineépoxy sur toile, 200 x 150 cm.

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“Mes tableaux sontdes moments de vertigesdans lesquels je metsen scène des paysages,

des corpsou des fonctionnementsactuels en transformation

ou en question.”Fabrice Hyber

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4 L'actu SEMAINE DU 20 AU 26 FÉVRIER 2015 ARTS LIBRE

l Expo en vue

Les drôlesde machinesde Muyle

LA GALERIE LIÉGEOISE de lajeune Yoko Uhoda, fille de Geor­ges, présente bien des atouts. Elleest une chance pour la Ville deLiège, pauvre en vitrines d’art dequalité. Possède pignon sur ruedans une belle maison de maître.Offre une programmation quisourit aux amateurs. Atout cœuret atout pique, Johan Muyle oc­cupe l’espace de son allant d’ex­ception. Il s’est installé commechez lui (désordre en moins) surles trois étages de la vieille de­meure remise joyeusement àneuf entre murs et plafonds dublanc le plus pur et boiseries etsols du plus beau chêne foncé.

Ses machines infernales font lereste, manipulent bruits, vibra­tions ou ventilations, dans la fée­rie de collusions inattendues. Ilsuffit que vous vous profiliezdans leur aire d’action pour quetout cela se mette en marche etvous remplisse d’aise. Précisionde l’horloger, audace du déco­deur d’inepties, catalyseur de ré­

voltes toujours par la bande,Muyle le Liégeois demande descomptes, façon bonhomme quoi­que, aux grands du monde, deBaudouin, roi des Belges dansl’impossibilité de régner, au Maode la Révolution culturelle, auKim Yong­Un et ses sbiresd’exactions régnant sans partage.

Savamment doséMagicien, Muyle a l’art d’ajus­

ter ses tirs en se jouant des idéestoutes faites par l’humour de si­tuation. L’humour dans la tragé­die. A l’accueil, son Harley David­son ne laisse planer aucun doute :la mort veille ! Intitulée “Me­mento Mori”, cette surpuissantemoto­mobile s’est dotée de tibiasdécharnés pour embrayer l’accé­lérateur. Les objets de chrétienténe sont jamais absents dans lapanoplie de l’iconoclaste qui ap­pelle un chat un chat en jonglantavec les facéties. “Nullus est Deusnisi ad imaginem hominis” :pourvue de guirlandes et mi­

roirs, déclassée sinon déniaisée,la statue en plâtre polychromedu début du XXe siècle se joue desprincipes éculés.

Ailleurs, Muyle écrit des textesen relief, blanc sur blanc. Ils ra­content des petits faits vécus quien disent long sur le quotidiendes foules. “Alice au pays desmerveilles” retrouve sous sapatte des élans tout neufs. Revisi­tant une Arcadie utopique,Muyle lui accole, par ajouts dessi­nés, collés ou imbriqués, des fo­lies qui sont la note corsée d’unanar qui ne s’ignore jamais.L’Inde est au menu de ses divaga­tions, mais aussi Cuba ou l’Afri­que. Un maître mot : la dérisionface à l’absurde des réalités.

Au pays des colonsL’Afrique que Muyle visita, où il

s’impliqua. L’Afrique qui, parchégué (enfant des rues) inter­posé, lui balança, vitre de voiturefermée, un “Sale Blanc, ta voituresera bientôt la mienne !’Patiem­ment élaborées dans son petit la­boratoire envahi de trouvaillesde tous bords et de toutes prove­nances, les pièces à conviction deJohan Muyle se payent les inter­dits que les artefacts. Face aumonde qui s’agite, inhumain,sous nos fenêtres, Muyle répondpar l’espièglerie. Laquelle confèreaux choses les plus graves une lé­gèreté qui fait mouche et, parfois,gratifie nos travaux et nos joursde quelque lumière, quelquesourire, quelque fantaisie capa­ble de mettre à mal les ignomi­nies perpétrées par des gens depouvoir.

Muyle répond aux machina­tions abominables par des ma­chineries jouissives et ludiques etcette exposition est farcie de seslubies.Roger Pierre Turine

h Un brin de Tinguely, de Mariën, de Paik ? DuMuyle avant tout. Johan Muyle a le gout exquis dedérider dans la gravité.

Infos pratiques

Yoko Uhoda Gallery, 25, rue Forgeur, 4000Liège. Jusqu’au 15 mars, du jeudi au samedi,de 12 à 18h; le dimanche, de 10 à 14h. Infos :04.232.01.11 et 0478.91.05.53 ou www.yo-ko-uhoda-gallery.com

“C’est le chapeau quefait l’homme qui faitl’homme”Johan Muyledans son livre “Heureusement quela pensée est muette”, Le Gac Press

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5L'actuSEMAINE DU 20 AU 26 FÉVRIER 2015 ARTS LIBRE

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Johan Muyle, A little Hong Kong girlStatuette de la danseuse de Degas,inox poli miroir, mini ampoule, câbles,éléments électroniques, moteur, élé-ments de mécanique, pin’s Mao, minirobe sur mesure,… 78 x 55 x 35 cm2014 / 2015.

Bio express

Né à Charleroi en 1956, vit et travaille à Liège et Bruxel-les. Depuis 2006, responsable de la classe de sculpture àLa Cambre. A participé en 2005 à l’expo “La Belgiquevisionnaire” montée par Harald Szeemann au Palais desBeaux-Arts de Bruxelles. Carrière internationale.

Sm’ArtLa gent animaleAprès ses expositions solo au MAC’s musée duGrand Hornu et au Botanique, le plasticienbruxellois Pascal Bernier qui ne cesse de soignerles animaux blessés les a parqués un momentdans une galerie à Tournai. Félins touchés à lachasse ou papillons se prenant pour une esca­drille occupent les lieux non sans parfois se laisseraller à un plaisir bien naturel. Par cette transposi­tion et cette entreprise de l’imitation des com­portements humains, l’artiste pose un regardplein d’humour et aussi d’ironie sur ses sembla­bles et rappelle en quelque sorte que nous nesommes pas toujours très éloignés de la gent ani­male. En visitant cette expo on en profitera pourrevoir, dans la présentation permanente, les toilesfestives et colorées de Thierry Feuz. (C.L.)URasson Art Gallery, 13 rue de Rasse, 7500Tournai. Jusqu’au 8mars. www.rassonartgallery.be

Hoenraet à la cathédraleEn 2007, Luc Hoenraet, bien connu pour ses abs­tractions et peintures matiéristes souvent frap­pées du signe de la croix, était invité par les res­ponsables de l’église Saint­Paul à Langemark poury exposer une suite de peintures en noir et blancsur le thème de la crucifixion. Cette fois, c’est eninvité de la prestigieuse cathédrale des Saints Mi­chel et Gudule que l’artiste réitère son expérienceet y pose ses crucifixions à l’acrylique sur toile.Particularité dans un corpus essentiellement con­sacré à la quête abstraite, ces crucifixions consti­tuent une pause figurative inattendue. (R.P.T.)UCathédrale, 1000 Bruxelles, jusqu’au 14 avril.Infos : 02.217.83.45 et www.cathedralestmichel.be

Tapisseries peintesLa technique utilisée par l’artiste français (1986)formé en France et à Londres est pour le moinsaussi particulière que ne le sont les sujets traités.Puisant dans un patrimoine qui pourrait remon­ter au Moyen­âge mais qui date dans ce cas plutôtde la fin du 19e siècle, Lucien Murat récupère desmorceaux de tapisseries qu’il coud comme unpatchwork.Sur cette base chaotique d’images les plus diver­ses, évocations champêtres, portraits, scènes dechasse ou autres, il en ajoute une couche, carré­ment peinte, pour renforcer l’imbroglio de ce quipeut ressembler à un invraisemblable désordrebrassant les lieux et le temps. A moins que ce nesoit une vision de l’apocalypse ou plutôt un théâ­tre fantasmé ! (C.L.)ULucien Murat, “Tidy Chaos”. galerie LKFF, 15 rueBlanche, 1050 Bruxelles. Jusqu’au 28 février. Dumercredi au samedi de 12h à 18h. www.lkff.be

Verschueren chez CornetteBob Verschueren a, pour sa part, posé ses “Arbo­rescences” pour quinze jours de mise au vert de laMaison Cornette de Saint­Cyr qui, à temps etheures, ouvre ses salles à des expos d’art contem­porain. Photos d’installations in situ, frottages etestampes, objets manufacturés reconvertis en ar­tefacts naturels, petits objets de dévotion horti­cole, installation originale… Bob Verschuerens’éclate en liberté et c’est à saisir à l’initiative deSabine Mund. (R.P.T.)UCornette de Saint­Cyr, 89, chaussée de Charleroi,1060 Bruxelles, jusqu’au 6mars. Infos :02.880.73.80

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

6 Les galeries SEMAINE DU 20 AU 26 FÉVRIER 2015 ARTS LIBRE

Oeuvres d’Heerbrant, Gaston Bertrand,Jules Schmalzigaug et Pierre-LouisFlouquet. ‣ Jusqu’au 14·03. Du Me. auS. de 14 à 18h.URue Blanche 8 - 1000 Bruxelles -02 539 23 09http://artalog.net/gallery/gallery.php?id=286

J. Bastien-ArtEn équilibre. Chacune des créations deJean Rulens est une mise en forme del’équilibre. ‣ Jusqu’au 28·02. Du Me.au S. de 11 à 18h30.URue de la Madeleine 61 - 1000 Bruxelles -02 513 25 63 - www.jbastien-art.be

Jablonka Maruani Mercier GalleryAndy Warhol Society Portraits. Pola-roïds, peintures et dessins. ‣ Jusqu’au25·03. Du L. au S. de 11 à 18h.URue de la Régence 17 - 1000 Bruxelles -02 512 50 10 - www.jmmgallery.com

Jan MotTino Sehgal. ‣ Jusqu’au 28·02. Du Me.au V. de 14 à 18h30, le S. de 12 à18h30 ou sur rdv.URue A. Dansaert 190 - 1000 Bruxelles -02 514 10 10 - www.janmot.com

Keitelman GalleryEndless. Exposition collective réunis-sant des oeuvres de Lucile Bertrand,Claude Cortinovis, Jacob El Hanani,Liza Lou... ‣ Jusqu’au 28·03. Du Ma.au S. de 12 à 18h.URue van Eyck 44 - 1000 Bruxelles -02 511 35 80 - www.keitelmangallery.com

La Verrière HermèsPhilaetchouri. Oeuvres d’Ann VeronicaJanssens et Michel François.‣ Jusqu’au30·04. Du L. au S. de 11 à 18h.UBoulevard de Waterloo 50 - 1000 Bruxel-les - 02 511 20 62www.fondationdentreprisehermes.org

Laurentin GalleryGeer van Velde. Oeuvres sur papier desannées 1930 à 1960. ‣ Jusqu’au04·04. Du Ma. au S. de 10h30 à18h30, le D. sur rdv.URue Ernest Allard 43 - 1000 Bruxelles -02 540 87 11 - www.galerie-laurentin.com

Mathilde Hatzenberger(Hi)Story]X]-IV - Théâtre des opéra-tions (...une suite) -. Oeuvres deClaude Panier. ‣ Jusqu’au 28·02. DuMe. au V. de 13 à 19h, le S. dès 11h, ousur rdv.URue Léon Lepage 11 - 1000 Bruxelles -02 611 51 70 ou 0478 84 89 81www.mathildehatzenberger.eu

Meessen De ClercqBetween what and what not. Oeuvresde Hreinn Fridfinnsson. ‣ Jusqu’au28·02. Du Ma. au S. de 11 à 18h.Collecting the Alphabet : The Prequel(or how I met W). Kelly Schacht déve-loppe un abécédaire visuel, explorantavec malice le langage et la narration.‣ Jusqu’au 28·02. Du Ma.Herbstnebel. Oeuvres de Chaim vanLuit. ‣ Jusqu’au 28·02.URue de l’Abbaye 2 - 1000 Bruxelles -02 644 34 54 - www.meessendeclercq.com

MOTinternationalService. Oeuvres de Florian Roithmayr.‣ Jusqu’au 07·03. DuMa. au S. de 10 à

GaleriesBRUXELLES

Albert DumontJacques Muller. Peintures. ‣ Du 26·02au 29·03. Du J. au D. de 13h30 à 19hou sur rdv.Où ? Entre ciel et terre. Dessins etpeintures de Nancy Seulen, André Daelet Bern Wery. ‣ Jusqu’au 22·02.URue Léon Lepage 43 - 1000 Bruxelles -02 512 49 43 - www.galeriedumont.be

AlicePump Pump. Oeuvres de Todd James.‣ Jusqu’au 28·02. DuMe. au S. de 14 à18h ou sur rdv.URue du Pays de Liège 4 - 1000 Bruxelles -02 513 33 07 - www.alicebxl.com

c-o-m-p-o-s-i-t-eSkw. Oeuvres d’Anna Barham. ‣ Jus-qu’au 04·04. Du J. au S. de 14 à 18h.URue du Marché aux Porcs 10 -1000 Bruxelles - www.c-o-m-p-o-s-i-t-e.com

Catherine BastideExposition collective. Oeuvres de Jac-ques André, Jean-Pascal Flavien, Moni-que Van GenderenOla Rindal, JoshSmith et Kelley Walker. ‣ Jusqu’au07·03. Du Ma. au S. de 11 à 18h.URue de la Régence 67 - 1000 Bruxelles -02 646 29 71 - www.catherinebastide.com

ChampakaAâma. La galerie expose une cinquan-taine de planches d’“Aâma” de Frede-rik Peeters, une saga de quatre albumsconclue en 2014, assumant tous les co-des de la science-fiction dans un mondeà la fois ultra-technologique, organi-que et poétique. ‣ Jusqu’au 07·03. DuMe. au S. de 11 à 18h30 ou sur rdv.URue Ernest Allard 27 - 1000 Bruxelles -02 514 91 52 ou 0475 26 94 08www.galeriechampaka.com

Galerie 2016Eric Kengen. Dessins, peintures etsculptures. ‣ Jusqu’au 22·03. Du J. auD. de 14 à 18h30 ou sur rdv.URue des Pierres 16 - 1000 Bruxelles -02 502 81 16 - www.galerie2016-mira.be

Galerie Martine EhmerContaminations textiles. Oeuvres deSonia Aniceto. ‣ Jusqu’au 22·02. DuMe. au D. de 11 à 18h.URue Haute 200 - 1000 Bruxelles -0473 59 02 85 - www.martineehmer.com

Gladstone GalleryBois Dormant. Oeuvres récentes de Pa-loma Varga Weisz. ‣ Jusqu’au 06·03.Du Ma. au S. de 10 à 18h.URue du Grand Cerf 12 - 1000 Bruxelles -02 513 35 31 - www.gladstonegallery.com

Greta MeertJohannes Wald. Sculptures et installa-tions. ‣ Jusqu’au 04·04. Du Ma. au S.de 14 à 18h.The Dell. Peintures de Koen van denBroek. ‣ Jusqu’au 04·04.URue du Canal 13 - 1000 Bruxelles -02 219 14 22 - www.galeriegretameert.com

Group 2 GalleryLe Dessin, un art à part entière.

Les jardins de Ransonnet

A 70 ans, la vie est belle quand elle s’habillede printemps ! Jean­Pierre Ransonnet jubileen ses jardins, ses couleurs… Il est des artistesauxquels l’âge mûr venu confère des audaces,des jubilations, une sérénité qui se refusentaux jeunes. Jean­Pierre Ransonnet,l’Ardennais de Lierneux, né sous les obus,dans une cave, le soir de Noël 44, ne s’estjamais trop posé de questions inutiles.S’il fut, un court temps, un conceptuelsoucieux de revisiter mémoire et village partextes, photos, images référentielles, lapeinture, et elle seule, l’a convaincu que sa viese tramait dans les pigments, les jus, lescouleurs qui s’éclatent.Sa nouvelle exposition, au cœur de l’Ardenne,ravive à la fois des souvenirs et des envoléesactuelles. A l’étage, quelques feuillets des“Lieux et liens” de 1972, deux belles photosd’un village quitté en 1976, écritures à laplume et tremblements de la voiture quil’emmenait en sus, rappellent les premiers

pas d’une carrière qui, depuis, ne s’est jamaisarrêtée en chemin. Ailleurs, sa propension au“l’” de tous les désirs et une superbe série detableaux de 1983/85, “L’étang”, 13 partiesd’un tout solidaire – têtes, sapins, outils,maison bien symboliques – s’agitent en bleucobalt pur tranché de noir. Magnifique !En bas, lumière à bloc, s’éclatent, “Auxarbres… etc !”, les chants récents d’un anarconvaincu de la force de la nature, de lamatière, des verts qui dansent. “C’est unplaisir !”, clame­t­il regard clair à vif,résumant son credo pictural : “Il y a la lumière,la nature, faire le tour de sa chambre, voir sonjardin, aller à contre­courant du négatif àl’entour. Se laisser aller à ses pulsations vers lacouleur, la matière, les chatoiements…” La belleleçon ! (R.P.T.)

UGalerie Triangle Bleu, Cour de l’Abbaye, 5b,4970 Stavelot. Jusqu’au 14 mars. Infos :080.86.42.94 et www.trianglebleu.be

Couleurs

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Arts Libre. Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordination rédactionnelle: Gilles Milecan et Camille de Marcilly. Réalisation: IPM PressPrint. Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey. Rédacteur en chef: Francis Van de Woestyne. Rédacteurs en chef adjoints:Xavier Ducarme, Pierre-François Lovens et Gilles Milecan. Conception graphique: Bruno Bausier, Jean-Pierre Lambert. Publicité: Martine Levau

(0032.2.211.29.12 – martine.levau@ipmadvertising.be).

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7Les galeriesSEMAINE DU 20 AU 26 FÉVRIER 2015 ARTS LIBRE

Mapplethorpe, Dan McCarthy, FélicienRops, Gert & Uwe Tobias, Walter Swen-nen... ‣ Du 26·02 au 28·03.Napster. Peintures de Nick Darmstaed-ter. ‣ Du 26·02 au 04·04.URue de Livourne 32-35 - 1050 Bruxelles -02 538 08 18www.galerierodolphejanssen.com

Aeroplastics ContemporaryDeliquescence. Oeuvres d’Elodie An-toine. ‣ Jusqu’au 07·03. Du Ma. au V.de 13 à 18h30, le S. de 14 à 18h ou surrdv.URue Blanche 32 - 1060 Bruxelles -02 537 22 02 - www.aeroplastics.net

D+T ProjectSøren’s Chamber. Oeuvres de StephanBalleux. ‣ Jusqu’au 07·04. Du J. au S.de 12 à 18h30 ou sur rdv.URue Bosquet 4 - 1060 Bruxelles -02 537 76 30 ou 0494 62 43 13www.dt-project.com

FaiderClaudine Peters-Ropsy & André Ro-mus. Oeuvres récentes. ‣ Du 26·02 au28·03. Du Me. au S. de 14 à 18h.Vibrations. Peintures de Béatrice Casa-desus. ‣ Jusqu’au 21·02.URue Faider 12 - 1060 Bruxelles -02 538 71 18 - www.galeriefaider.be

Galerie Paris-BeijingFrom the New World. Rétrospective del’artiste chinois Yang Yongliang. ‣ Jus-qu’au 07·03. Du Ma. au S. de 11 à 19h.URue Hôtel des Monnaies 66 - 1060 Bruxel-les - 02 851 04 13www.galerieparisbeijing.com

Le Salon d’ArtFlux et reflux. Gravures de Koyuki Ka-zahaya. ‣ Jusqu’au 07·03. Du Ma. auV. de 14 à 18h30, le S. de 9h30 à 12het de 14 à 18h.URue de l’Hôtel des Monnaies 81 -1060 Bruxelles - 02 537 66 40www.lesalondart.be

Pascal PolarInner Landscapes. Peintures de MarionTivital. ‣ Jusqu’au 25·03. Du Ma. au S.de 14 à 19h ou sur rdv.UChaussée de Charleroi 108 - 1060 Bruxel-les - 02 537 81 36 ou 0477 25 26 92www.pascalpolar.be

Valérie BachDistortions. Jeanne Susplugas pré-sente des oeuvres complexes aux mul-tiples strates de lecture explorant lesdistorsions de la vie, autant physiquesque psychologiques. ‣ Jusqu’au 28·02.Du J. au S. de 11 à 13h et de 14 à 19h, leMe. sur rdv.URue Faider 6 - 1060 Bruxelles -02 502 78 24 ou 0486 296 839www.galerievaleriebach.com

duboisfriedlandMa patience a des limites - Still life.Oeuvres de Céline Berger, Hervé Ic,Pierre Lefebvre, Frédéric Liver, NazaninPouyandeh, Walter Swennen, CristofYvoré... ‣ Jusqu’au 13·03. Les V. et S.de 14 à 18h ou sur rdv.URue Souveraine 97 - 1050 Bruxelles -0470 54 98 98 - www.duboisfriedland.com

Feizi GalleryTatiana Wolska. Sculptures et dessinsrécents. Chutes de bois, bouteilles enplastique fondues ou clous presquerouillés constituent l’anatomie de l’uni-vers poétique de l’artiste. ‣ Jusqu’au28·02. Du Me. au S. de 14 à 18h.URue de l’Abbaye 8b - 1050 Bruxelles -02 647 55 16 - www.feizi-gallery.com

Fred LanzenbergLa peinture à son paroxysme. Oeuvresde Pascal Courcelles. ‣ Jusqu’au28·02. Du Ma. au V. de 14 à 19h, le S.de 10 à 19h.UAvenue des Klauwaerts 9 - 1050 Bruxelles- 02 647 30 15 ou 0475 73 40 15www.galeriefredlanzenberg.com

Galerie d’YsHélène de Troie. Oeuvres récentes deYasemin Senel. ‣ Jusqu’au 22·02. Du J.au S. de 14 à 18h, le D. de 13 à 15h ousur rdv.URue de l’Arbre Bénit 84 - 1050 Bruxelles -0499 22 57 66 - www.galeriedys.com

Galerie LazarewExplosion. Peintures de l’artiste béni-nois Rafiy. ‣ Jusqu’au 21·02. Du Me.au S. de 14 à 19h.Sei. Photographies de Yuriko Takagi.‣ Du 26·02 au 28·03.UAvenue Louis Lepoutre 112 - 1050 Bruxel-les - 02 345 30 83 - www.galerie-lazarew.fr

Jozsa GalleryFrom East to West. Oeuvres de DavidLeleu. ‣ Jusqu’au 21·02. Du J. au S. de12 à 18h ou sur rdv.URue Saint-Georges 24 - 1050 Bruxelles -0478 48 77 09 - www.jozsagallery.com

Levy.DelvalJeff Baij / Jeanette Hayes / MichaelManning. Dessins récents. ‣ Jusqu’au07·03.What Do You Mean She Destroyed TheFlash Drive ?. Oeuvres d’Hugo Sci-betta. ‣ Jusqu’au 07·03.URue Fourmois 9 - 1050 Bruxelles -0484 96 66 47 - www.levydelval.com

Mazel GalerieTatouages. La série de photos de BrunoTimmermans tente de représenter unepopulation ou une communauté à tra-vers l’art du tatouage et ses codes ico-nographiques. ‣ Jusqu’au 11·04. DuMa. au S. de 11 à 19h.URue Capitaine Crespel 22 - 1050 Bruxelles -02 850 29 28 - www.mazelgalerie.com

Nathalie ObadiaMutations acquises. Peintures de Fa-brice Hyber. ‣ Jusqu’au 04·04. Du Ma.au V. de 10 à 18h, le S. de 12 à 18h.URue Charles Decoster 8 - 1050 Bruxelles -02 648 14 05 - www.galerie-obadia.com

Puls Contemporary CeramicsNicholas Lees & Ashraf Hanna. ‣ Jus-qu’au 21·02. Du Me. au S. de 13 à 18h.URue du Page 19 - 1050 Bruxelles -02 640 26 55 - www.pulsceramics.com

Rodolphe JanssenGive a man a mask and he will tell youthe truth. Oeuvres de Diane Arbus, Ro-ger Ballen, Wim Delvoye, James Ensor,Kendell Geers, Thomas Lerooy, Robert

18h ou sur rdv.UPlace du Petit Sablon 10 - 1000 Bruxelles -02 511 16 52 - www.motinternational.com

Office Baroque GallerySculpturecommunism. Oeuvres de JanDe Cock. ‣ Jusqu’au 07·03. Du Me. auS. de 14 à 18h ou sur rdv.UPlace du Jardin aux Fleurs 5 - 1000 Bruxel-les - 0484 59 92 28www.officebaroque.com

Office d’Art contemporainEpidermique. Oeuvres de Jean-PierreBredo. ‣ Jusqu’au 11·04. Du J. au S. de14 à 18h ou sur rdv.URue de Laeken 105 - 1000 Bruxelles -02 512 88 28www.officedartcontemporain.com

Pierre HalletExposition collective. Oeuvres d’An-toine Mortier, James Brown, Louis VanLint, Stephan Laplanche, JacquelineDevreux, Regina Gimenez... ‣ Jusqu’au01·03. Du Ma. au V. (fermé le Me.) de14h30 à 18h30, le S. de 11h30 à18h30 et le D. de 11h30 à 13h30.URue E. Allard 33 - 1000 Bruxelles -02 512 25 23 - www.galeriepierrehallet.com

Roberto Polo GalleryVanity. Peintures de Jan Vanriet. ‣ Jus-qu’au 19·04. Du Ma. au V. de 14 à 18h,les S. et D. de 11 à 18h ou sur rdv.URue Lebeau 8-10 - 1000 Bruxelles -02 502 56 50 - www.robertopologallery.com

SynthèseSalon divers d’hiver. Oeuvres de Re-naud Allirand, Pierre Binart, PhilippeCharpentier, Alberto Cont, Tung WenMargue, Martin Muller-Reinhart, LucPeire et Phet Cheng Suor. ‣ Jusqu’au28·02. Du J. au S. de 14h30 à 18h30.URue E. Allard 24 - 1000 Bruxelles -02 514 40 55 - www.galeriesynthese.be

Young GalleryNuages. Photographies de François deBrigode. ‣ Jusqu’au 28·02. Du Ma. auS. de 11 à 18h30.UAvenue Louise 75b (Hôtel Conrad) -1050 Bruxelles - 02 374 07 04www.younggalleryphoto.com

QuadriPot de Colle. Collages de Suzel Ania,Marcel-Louis Baugniet, Anne Ethuin,Josse Goffin, Marcel Mariën, LucquesTrigaut, Serge Vandercam et Leon Wui-dar. ‣ Jusqu’au 14·03. Les V. et S. de14 à 18h ou sur rdv.UAvenue Reine Marie-Henriette 105 -1190 Bruxelles - 02 640 95 63www.galeriequadri.be

Albert BaronianPeintures d’Italie. Oeuvres de MichelFrère. ‣ Jusqu’au 07·03. Du Ma. au S.de 12 à 18h.URue Isidore Verheyden 2 - 1050 Bruxelles -02 512 92 95 - www.albertbaronian.com

Albert BaronianThe Dark Pool. Oeuvres de David Pa-nos.‣ Jusqu’au 07·03. DuMa. au S. de12 à 18h.URue de la Concorde 33 - 1050 Bruxelles -02 512 92 95 - www.albertbaronian.com

Box GalerieLes Femmes sont belles. Photogra-phies de Nathalie Amand, Toni Catany,Ricky Dávila, Ian Dykmans, Larry Fink,Graciela Iturbide, Bernard Plossu,Carla van de Puttelaar, Michel VandenEeckhoudt... ‣ Jusqu’au 28·03. Du Me.au S. de 14 à 18h.URue du Mail 88 - 1050 Bruxelles -02 537 95 55 - www.boxgalerie.be

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8 Les galeries SEMAINE DU 20 AU 26 FÉVRIER 2015 ARTS LIBRE

Baroquisme architecturéÉcho aux sculptures qu’il dispose en diversendroits des villes du monde où il se rendcomme en atteste une publication portant surLa Havane, l’exposition de Jan De Cock (1976,Bruxelles où il vit) rassemble deux types deconstructions qui associent le matériaupauvre, la peinture, des structures plutôtminimalistes, dans des réalisationsbaroquisantes. Une référence constante portesur la construction, le faire en action maisdavantage en élaboration qu’en finition. Lestrépieds en fer, partiellement rouillés, outils dechantier, qui soutiennent certaines sculpturesparticipent de cette ambiance particulièreaxée sur le travail. Bien que l’on ne soit pas àproprement parler dans l’architecture, bienqu’il ne s’agisse nullement de maquettes, voirede projets en cours de réalisation, ces œuvres,par leur facture, par leur mode d’agencement,par leur aspect non définitif et temporaire,appartiennent au monde de la construction.Les sculptures élancées, posées en obliquecontre le mur, non fixées, tenant en équilibre

instable des éléments aux composantesgéométriques parfois irrégulières, sont commeen attente d’une fixation à venir etreprésentent un danger. Elles sont à la foisdressées, audacieuses et fragiles. Leur légèretécomparée à celle des sculpturesindépendantes bien assistes sur le sol etdebout, leur finesse longitudinale, leur relativesouplesse, les rendent précaires et en mêmetemps fières d’elles­mêmes. Les paradoxes nemanquent pas dans cette démarche qui tented’englober l’histoire de la sculpture depuis lesconstructivistes, qui annexe la peinture et quin’oublie pas la relation à la nature à travers lesfruits secs disposés çà et là, eux­mêmescolonisés par l’art puisque rouges. L’art de JanDe Cock vise la synthèse tout en étant dans ladynamique. (C.L.)

U Jan De Cock, “Sculpturecommunism”. OfficeBaroque, 5, place du Jardin aux Fleurs, 1000Bruxelles. Jusqu’au 7mars. Du mercredi au samedide 11h à 18h. www.officebaroque.com

Synthèse

COUR

TESY

OFFICE

BARO

QUE

Francis CarrettePlease, try again. Peintures de BernardGaube. ‣ Jusqu’au 04·04. Du J. au S.de 13 à 18h.URivoli Building - Chaussée de Waterloo690 - 1180 Bruxelles - 0476 67 20 29

RossicontemporaryBrisants. Dessins au fusain de RomainCadilhon. ‣ Jusqu’au 14·03. Les J. et V.de 13 à 17h, le S. de 14 à 18h ou surrdv.De l’an 2000. Oeuvres de ThomasMazzarella. ‣ Jusqu’au 14·03. Les J. etV. de 13 à 17h, le S. de 14 à 18h ou surrdv.Gestures. Oeuvres de Lore Stessel.‣ Jusqu’au 14·03.Night Shot. Oeuvres de Jelena Vanover-beek. ‣ Jusqu’au 14·03.URivoli Building - Chaussée de Waterloo690 - 1180 Bruxelles - 0486 31 00 92www.rossicontemporary.be

Galerie VerhaerenAu gré des lignes. Photos de Jean-LucFeixa. ‣ Jusqu’au 22·02. Du Me. au S.de 14 à 18h, le D. de 10 à 13h.L’oeil du caméléon. Photos de FrançoisCornil. ‣ Jusqu’au 22·02.Les Mosaïques de Sudurbia. Le photo-graphe polonais Krzysztof Szczurekpropose des mosaïques d’images où savision onirique construit des villes duSud imaginaires. ‣ Du 25·02 au 29·03.Lódz en virage. Par LTF, association dephotographes de Pologne. ‣ Du 25·02au 29·03.URue Gratès 7 - 1170 Bruxelles -02 662 16 99 - www.galerieverhaeren.be

HAINAUT

COUILLETJacques CeramiFlacon de neige. Oeuvres de RonnyDelrue. ‣ Jusqu’au 28·02. Du Me. au V.de 14 à 19h, le S. de 11 à 18h.URoute de Philippeville 346 - 6010 Couillet- 071 36 00 65 ou 0477 78 44 34www.galeriecerami.be

TOURNAIRasson Art GalleryBorn to be Dead. Oeuvres de PascalBernier. ‣ Jusqu’au 08·03. Du J. au D.de 14h à 18h30 ou sur rdv.URue de Rasse 13 - 7500 Tournai -0474 93 50 22 - www.rassonartgallery.be

LIÈGE

LIÈGEGalerie de l’ESA Saint-LucDrapery. Oeuvres de Sophie Langohr.‣ Jusqu’au 07·03. Du J. au S. de 14 à18h.UBd de la Constitution 41 - 4020 Liège -04 341 81 93 - www.saintluc-liege.be

Les BrasseursCaptive Breeding. Oeuvres d’AntoineVan Impe.‣ Jusqu’au 14·03. DuMa. auS. de 14 à 18h.URue du Pont 26/28 - 4000 Liège -04 221 41 91 - www.lesbrasseurs.org

Les DrapiersRangement ordinaire. Les oeuvres deMarianne Berenhaut se présententcomme des sculptures/structures no-mades, à la fois dans l’espace et dansl’interprétation. ‣ Jusqu’au 07·03. DuJ. au S. de 14 à 18h ou sur rdv.URue Hors-Château 68 - 4000 Liège -04 222 37 53 - www.lesdrapiers.be

Quai4 GalerieJacky Lecouturier, au grand air. Photosde Jacky Lecouturier, oeuvres sonoresde Baudouin Oosterlynck et sculpturesde Clémence van Lunen, Emile Desmedtet Gérald Dederen. ‣ Jusqu’au 01·03.Du J. au S. de 15 à 19h ou sur rdv, le D.01·03 de 11 à 17h.

UQuai Churchill 4 - 4020 Liège -0476 91 28 01 - www.quai4.be

Yoko Uhoda GalleryEt in arcadia ego. Oeuvres récentes -dessins, sculptures et photos - de JohanMuyle. ‣ Jusqu’au 15·03. Du J. au S. de12 à 18h, le D. de 10 à 14h ou sur rdv.

URue Forgeur 25 - 4000 Liège -04 232 01 11 ou 0478 91 05 53http://yoko-uhoda-gallery.com

STAVELOTTriangle bleuAux arbres... etc !. Oeuvres de Jean-Pierre Ransonnet. ‣ Jusqu’au 14·03.

Du J. au D. de 14 à 18h30.UCour de l’Abbaye 5 - 4970 Stavelot -080 86 42 94 - www.trianglebleu.be

NAMUR

JAMBESDétourEddie Bonesire. Photographies. ‣ Du25·02 au 28·03. DuMa. au V. de 12h30à 17h30, le S. de 14 à 18h ou sur rdv.UAvenue Jean Materne 166 - 5100 Jambes -081 24 64 43 - www.galeriedetour.be

ANVERS

ANVERSFifty One Fine Art PhotographyHommage à Saul Leiter. Photos etgouaches. ‣ Jusqu’au 04·04. Du Ma.au S. de 13 à 18h ou sur rdv.UZirkstraat 20 - 2000 Anvers -03 289 84 58 - www.gallery51.com

Galerie ZuidWinter Group Exhibition. Oeuvres deGoran Djurovic, Catherine Jansens,Laurent Lankmans, Manuel Velasco etXavier Visa. ‣ Jusqu’au 14·03. Du Me.au S. de 14 à 18h (le J. jusqu’à 20h).UPacificatiestraat 34 - 2000 Anvers -03 248 84 83 - 0474 645 650www.galeriezuid.be

NK GalleryInvasion. Oeuvres de Kirill Chelushkin.‣ Jusqu’au 03·03. Du J. au S. de 12 à18h.UMuseumstraat 35 - 2000 Anvers -03 237 98 22 - www.nkgallery.be

Tim Van Laere GalleryRun for the Roses. Oeuvres d’AdrianGhenie, George Grosz, Kati Heck, To-masz Kowalski, Edward Lipski et RinusVan de Velde. ‣ Jusqu’au 07·03. DuMa. au S. de 13 à 18h.UVerlatstraat 23-25 - 2000 Anvers -03 257 14 17 - www.timvanlaeregallery.com

BORGERHOUTZeno X GalleryRoot and Branch. Oeuvres de MirceaSuciu. ‣ Jusqu’au 28·02. Du Me. au S.de 13 à 17h.Works on Paper II. Oeuvres de Jan DeMaesschalck, Marlene Dumas, SusanHartnett, Johannes Kahrs, John Körme-ling, Jockum Nordström, Pietro Rocca-salva, Luc Tuymans et Jack Whitten.‣ Jusqu’au 28·02.UGodtsstraat 15 - 2140 Borgerhout -03 216 16 26 - www.zeno-x.com

FLANDRE OCCIDENTALE

DAMMEGalerie IndigoSacrale Symboliek. Oeuvres de LucHoenraet. ‣ Jusqu’au 22·02. En se-maine de 11 à 13h et de 14 à 18h(fermé les Ma., Me. et J. matin), les S.et D. de 11 à 18h.UKerkstraat 15 - 8340 Damme -050 37 03 31 - www.indigoartgallery.be

OTEGEMDeweer GalleryBoris Mikhailov. Photomontages.‣ Jusqu’au 15·03. Du Me. au D. (ferméle S.) de 14 à 18h ou sur rdv.Collector’s Room #8. Oeuvres de Mi-chaël Aerts, Stephan Balkenhol, WimDelvoye, Jan Fabre, Tatjana Gerhard,Josef Felix Müller, Panamarenko, Shi-rana Shahbazi et Koen Vanmechelen.‣ Jusqu’au 15·03.

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9Les galeriesSEMAINE DU 20 AU 26 FÉVRIER 2015 ARTS LIBRE

A l’étranger

COUR

TESY

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L.CO

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GAL.HA

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COUR

TESY

GAL.MFC

M.D

IDIER

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DEGE

LAS

AngleterreRashid Johnson – Peinture et sculpture

Londres – Galerie Hauser&WirthL’artiste américain (1977, Chicago) présente de nouvellessculptures et peintures influencées par la célèbre image duphotographe franco­américain Elliott Erwitt montrant unjeune garçon noir souriant tout en tenant un pistolet sur satête. Il rend la tension entre tragédie et drôlerie.U Jusqu’au 7 mars. Galerie Hauser&Wirth, 23 Savile Row,W1S2ET Londres. www.hauserwirth.com

AllemagneBruce Nauman – installation

Düsseldorf – Konrad Fischer GalerieLa galerie présente une installation sonore récente (2010) del’artiste américain Bruce Nauman, “Für Kinder”. Nauman ré­pète les mots “für Kinder, für Kinder, für Kinder” selon unprincipe de travail et une thématique qui parcourt unegrande partie de son œuvre en explorant en particulier com­ment le son peut définir l’espace.U Jusqu’au 14mars. Konrad Fischer Galerie, 7, Platanenstrasse,40233 Düsseldorf. www.konradfischergalerie.de

FranceMathieu Mercier – Édition

Paris – Galerie mfc-Michèle DidierIntitulée “Sexe, béatitude et logique comptable”, l’expo prenden compte les seules éditions de la belge Michèle Didier danslesquelles le plasticien français (1970) a sélectionné desœuvres qui semblent s’opposer : d’un côté des réalisationsconceptuelles (illu : Allan McCollum), de l’autre des aspectscharnels voire érotiques (illu : son journal).U Jusqu’au 7 mars. Galerie mfc­Michèle Didier, 66, rue Notre­Dame de Nazareth, 75003 Paris. www.micheledidier.com

Aki Kuroda – PeintureParis – Galerie Nikki Diana Marquardt

L’artiste japonais (1944, vit à Paris), homme de “passages” en­tre les cultures, entre l’Orient et l’Occident, souhaite cette fois“recréer dans la ville un espace différent, quelque chose de tordu,une étendue inculte, afin que les gens puissent à nouveau trouverla dimension humaine”.U Jusqu’au 22 février. Galerie Nikki Diana Marquardt, 9 Place desVosges/10 rue de Turenne, 75004 Paris.www.galerienikkidianamarquardt.com

Anne De Gelas – PhotographieParis – Galerie Le petit espace

Reprenant les photographies de la publication éponyme (éd.Le Caillou Bleu) l’exposition porte sur “L’amoureuse” de laplasticienne belge (1966, vit à Bruxelles) où portraits, détailscorporels, dessins, voisinent avec des textes qui narrent uneabsence, un vide, une mémoire du vécu sentimental.U Jusqu’au 7 mars. Galerie Le petit espace, 15 rue Bouchardon,75010 Paris. www.lepetitespace.com

Helmut Rieger – PeintureParis – Galerie Polad-Hardouin

L’exposition est un hommage à l’artiste allemand (1931­2014) qui consacra une grande partie de sa vie à peindrel’Afrique. L’expo montre principalement les séries : “Eros et laMort” et “Orbis Pictus”. Des peintures sur bois et des encressur papier calque ou sur pellicule plastique couvrant les an­nées 1980 à 2010.U Jusqu’au 28 février. Galerie Polad­Hardouin, 86 rueQuincampoix, 75003 Paris. www.polad.hardouin.com CO

URTESY

GAL.PO

LAD

HARD

OUIN

COUR

TESY

GAL.N.D.

MAR

QUAR

DT

Veronica. Peintures de NorbertWitzgall. ‣ Jusqu’au 15·03.UTiegemstraat 6a - 8553 Otegem -056 64 48 93 - www.deweergallery.com

ZEEBRUGGEMG ArtHommage à Guy Vandenbranden.Oeuvres de Gabriel Belgeonne, YvonneCattier, Gilbert Decock, Baudouin Oos-terlynck, Leon Wuidar, Eric Fourez, Pa-tricia Dopchie, Pierre Courtois... ‣ Jus-qu’au 02·03. Du V. au L. de 11 à 13h etde 15 à 18h.URederskaai 17 - 8380 Zeebrugge -0475 98 39 99 - www.mgart.be

FLANDRE ORIENTALE

GENTJan ColleSylvain Cosijns & Jacques Dujardin.

‣ Jusqu’au 02·03. Du V. au L. de 14 à18h, sauf le D. de 15h30 à 19h, ou surrdv.U Jakob van Caenghemstraat 16 - 9000 Gent- 092 23 95 50 - www.jancollegalerij.be

Tatjana PietersFugere. Oeuvres de Stefanie De Vos.‣ Du 22·02 au 22·03. Du Me. au D. de14 à 18h ou sur rdv.Interpunction #8. Oeuvres de KostasSahpazis. ‣ Du 22·02 au 22·03.UNieuwevaart 124/001 - 9000 Gent -09 324 45 29 - www.tatjanapieters.com

Woud VercammenComplément indispensable des trois petites expositionssuccessives qui se tiennent au Muhka, l’ouvrage, énorme,consacré à Woud Vercammen retrace la carrière singulièreet influente d’un activiste de l’art. Reconnu en Flandre etdans les milieux avant­gardistes en Allemagne, en Suisse eten Italie, l’artiste (Anvers, 1938), instruit du fait politiquegrâce à la librairie de son père, a mené une sorte d’anti­carrière qui a démarré au milieu des années cinquante pardes peintures abstraites, tourmentées et graphiques.Suivies jusqu’en 1965 par des élans lyriques et gestuels.Ensuite s’opère un basculement. En compagnie desPanamarenko, Hugo Heyrman et autres dont YoshioNakajima, également Jacques Charlier, il s’engage dans ceque l’on appelait à l’époque le happening, toujours un peusauvage, un peu improvisé et piqué d’un petit grain dedouce folie. L’expérimentation est désormais son domaineavec les publications et les manifestations en rue. Suivrajusqu’au début des années septante une période d’œuvrescolorées et géométriques. C’est aussi à ce moment qu’ildonne un tour beaucoup plus critique et politique à unengagement imagier et chromatique qui englobe des faitsd’actualité en même temps que des impressionsmonochromes ponctuées de mots. Warholien parfois, ilmultipliera systématiquement les œuvres aux troiscouleurs nationales avec un sens humoristique etsarcastique. L’ouvrage est la somme de ses œuvres. (C.L.)

UWoud Vercammen. 454 pp., intro de Bart De Baere, texte deJef Lambrecht, bio et biblio de Frank Hendrickx (en nl), ill. coul.,coédition Galerie Ronny Van de Velde et Muhka.

UExpo Muhka. Troisième partie, commissariat de Ronny Vande Velde, jusqu’au 15 mars.

La parution de la semaine

COÉD

ITIONGA

LERIERO

NNYVA

NDE

VELD

EET

MUH

KA.

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Agenda CulturelTél.: 02.211.27.23Email : agenda@lalibre.be

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10 Adjugé! SEMAINE DU 20 AU 26 FÉVRIER 2015 ARTS LIBRE

Le TellierNe boudons pas notre plaisir pictural new yorkais, et tou­jours chez Doyle en ce 28 janvier 2015, pour mettre en avantce superbe portrait vendu dans la fourche des estimations.On dit fourche car une fourchette n’eut pas convenu. En effet,cette effigie très bien rendue du seigneur Louis­François­Ma­rie Le Tellier, marquis de Barbezieux, secrétaire d’État à laGuerre sous Louis XIV, de 1693 à la date de son décès en1701. Il avait épousé Louis de Crussol d’Uzès. Le jeunehomme était donc responsable des affaires militaires dès ses23 ans, ce qui est exceptionnellement jeune, mais c’est parcequ’il était le fils de son père, Louvois. La toile peinte par PierreMignard (1612­1695), était affichée entre 20000 et 100000$. A ce compte­là on ne peut guère se tromper. La fourche futdonc respectée et le marteau chut, avec les frais, à 81250 $.

81250 €

DOYLE

DelaunayToujours à New York le 28 janvier, ontrouvait côte à côte deux toiles prépa­ratoires correspondant à un même ta­bleau final. Il s’agissait d’œuvres dutrès estimé peintre français Jules­ElieDelaunay (1828­1891), figurant “LaPeste de Rome”. Le premier lot, daté de1869, mesurait 46 x 38 cm et rendait latotalité du projet final. Lequel tableauterminé trouve place désormais au Mu­sée d’Orsay à Paris (www.musee­or­say.fr). Le catalogue d’Orsay préciseque les premières esquisses remontentà 1857 quand Delaunay se trouvait àRome. Le tableau final mesure 131 x176 cm. Il eut un succès retentissant àsa présentation publique en 1869. Celot annoncé à une misère de 800 à1 200 $, a été vendu à 10 625 $, fraiscompris.

10625 $

DOYLE

Gaufresde BruxellesChez Doyle’s à New York, le 28 janvierdernier, il y avait une vente de ta­bleaux anciens et modernes. En sonsein on trouvait cette charmante na­ture morte à la gaufre, petit pain, pi­chet et autres pommes, saleron et jusde fruit. “A taaaaable”, comme disaitl’autre. Le tableau de 39 x 51 cm, peintà l’huile sur panneau était présentécomme anonyme hollandais duXVIIe siècle. Il n’était estimé qu’entre800 et 1200 €. Le marteau est logique­ment tombé plus haut, à 7500 $, fraiscompris.

7 500 $

DOYLE

l Vente publique

Belle vente c lassique aux Casernesh Banque Dessinée en seraà sa 39e vacation ce 1er mars etquelques lots de belle ampleurseront sur la liste de plus de 700numéros.

ENCORE UNE FOIS, dans la principale sallede ventes de BD du royaume, on va décou­vrir des choses très classiques, mais aussi di­verses et à la fois accessibles quand d’autresvaudront des fortunes. Mais on n’en sera pasaux prix affichés et obtenus lors de la der­nière Brafa où l’ami Geluck vendit sanspeine ses toiles aux alentours des 20 000 €quand dans un autre lieu on proposa et ven­dit un projet de couverture pour Tintin àplus de deux millions d’euros. Les prix ensalles sont devenus étourdissants pour cer­tains maîtres. Il y a là des choses qui étaientinimaginables voici dix ou quinze ans. C’estcomme dans le domaine automobile; quandune Ferrari se vend seize millions d’euros onse demande où la folie des gens va s’arrêter.En même temps, ici comme dans ces ventesde voitures anciennes, il y a des lots très bienen qualité et intéressants en termes graphi­ques ou de rareté mais moins réputés et quine valent pas très cher. Donc tout est possi­ble malgré la focalisation des médias sur lesprix les plus extravagants.

Tintin en morceauxPassons sur les 150 premiers lots réservés

à des objets reproduisant les stars des plan­ches. Dans la section suivante, on trouverades sérigraphies et des documents. S’y trou­veront notamment des puzzles de Tintin(150 à 200 € selon les modèles), ou encoreune carte de vœux de Hergé datant de 1973(400 à 500 €). Puis ce sera le tour des albumsavec de belles opportunités pour débuterune collection ou compléter des ensembles,avec l’aide notamment du n°209 où se trou­vent trente­huit volumes de Spirou et Fan­tasio, des Schtroumpfs et de Benoît Brisefer.Le tout est annoncé entre 200 et 250 €.Thorgal lui aussi sera accessible avec ces to­mes 1 à 29 présentés proches de l’état neufet annoncés seulement entre 300 et 400 €.Puis viendra le tour d’une belle série devingt feuilles dédicacées, elles aussi esti­mées à des prix très abordables.

Sous le charme de LaudyPour une “Pin­up” de Berthet, 150 € pour­

raient suffirent. Pour revenir à Geluck, onproposera ses “Chats” en trois albums dédi­cacés et signés, vers les années 1988­1990;la barre est fixée entre 150 et 200 €. La ventemettra ensuite en lumière quelques très bel­les œuvres de Jacques Laudy, né en 1907,comme Hergé et décédé en 1993. Les aqua­relles présentées recèlent un esprit délicat etun peu désuet, comme on en trouvait chezles illustrateurs anglais de la fin du XIXe siè­cle. Cela a un charme fou, à l’instar de cetteaquarelle nocturne figurant une sortie deBimelabom et de sa sœur Chibiche faisant lemur (600 à 700 €). Son “Autoportrait” peintà l’huile sur toile (50x60 cm), au Coq, avec levillage visible en arrière­fond sous un im­mense ciel gris est lui aussi remarquable. Onl’estime entre 800 et 1 000 €.

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11Le marchéSEMAINE DU 20 AU 26 FÉVRIER 2015 ARTS LIBRE

l Vente publique

Belle vente c lassique aux Casernes

On terminera par les originaux en signa­lant deux feuilles d’Aslan, illustrateur pourla revue Lui, (500 à 700 €), ou encore cetteplanche de Francis pour “La Ford T en Espa­gne”, tracée à l’encre de Chine et qui pour­rait déjà se vendre entre 150 et 200 €. Il y adu Franquin et son Lagaffe (4000 à 5000 €,mais aussi le charme de “Gorge Chaude” deJulliard (1500 à 2000 €).Philippe FarcyU Infos : Expositions : 27 et 28 février. Vente le1ermars dès 11heures. Tél. : 02.649.91.38.Avenue des Casernes 39, 1040 Etterbeek.www.casernes.be.

BANQ

UEDE

SSINÉE

Cette encre de Chine par Schwarz publiée en 2013 dans Spirouen hommage à Peyo est annoncée entre 700 et 800 €. En bas,

“Fille de bonne famille”, illustration à l’encre de Chine deManara, 22x33 cm, estimée 900 à 1000€.

BANQ

UEDE

SSINÉE

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12 Le marché SEMAINE DU 20 AU 26 FÉVRIER 2015 ARTS LIBRE

l Vente publique

h Du 13 au 21 mars, New York va vivre une périodeintense de commerce consacré à l’art oriental.L’Extrême­Orient est le plus sollicité. Deux Belgesen seront.

LES ANTIQUAIRES du monde entier,versés dans les arts orientaux et dontles moyens financiers sont suffisants,seront très partagés d’ici quelquesjours. La plupart se retrouvera à NewYork pour l’“Asian Art Week”. Lesautres seront à la Tefaf à Maestricht,exactement aux mêmes dates. Pourles USA, le 13 sera le jour du débutd’une semaine d’activités intensesdans ce segment des antiquités quivit très bien, grâce aux Chinois, maispas seulement. Deux galeries belgesseront de la partie, à savoir GisèleCroës et la galerie Wei. La présencede Madame Croës à New York estévidemment dommageable pour laTefaf qui perd un de ses mentors his­toriques.

Galerie partagéesNotre compatriote ne se montre

plus en Europe sinon sur le sol pari­sien lors de la Biennale des Antiquai­res et dans sa magnifique galerie del’avenue Durey à Ixelles.

Le principe de cette manifestationrepose sur des galeristes recevantdes hôtes comme on le fait à Bruxel­les au Sablon et à Paris. Et comme surnotre bon vieux continent, on trou­vera des salles de ventes montant aucréneau, des musées (New York etenvirons, jusqu’à Philadelphie) pourdonner une assise supplémentaired’honorabilité grâce à des conféren­ces diverses.

On vous passe tous les détails visi­bles sur le site des organisateurs maispointons quand même qu’en ce ven­dredi 20 mars, le musée de Philadel­phie accueillera les amateurs autourde l’exposition unique en son genrede l’art des peintres Kano, au Japon,depuis le XIVe jusqu’au XIXe siècle(l’exposition ouvrira le 16 mars).

Les grandes salles de ventes serontde la fête, avec Christie’s, Sotheby’s,Bonham’s et une “minor” à savoir

Doyle’s. Il convient pour chacune dese brancher sur les sites internet.

Croës en majestéRevenons du côté des marchands

pour dire qu’ils seront quarante­deux et en très grande majorité enprovenance d’Europe. Gisèle Croëssera donc dans cette cité pour mettreen lumière des chefs­d’œuvres an­ciens de l’art chinois sous un intituléqui conduit vers un certain lyrisme,à savoir “De cette vie à l’éternité”.L’Anversoise (d’origine), sera ac­cueillie par la galerie Gagosian (15galeries à travers le monde quandmême), au 980 sur Madison Avenue(il y a pire). On y verra un magnifi­que Bouddha mais aussi de nom­breux bronzes d’avant notre ère, àl’instar d’un petit personnage mas­culin de la dynastie Han ou encorede la même période, cette petitedame de Cour, elle aussi agenouillée.L’une des pièces les plus remarqua­bles sera un vase archaïque de mo­dèle “Zun”, datant de 1300 avantJ.­C à peu près.

Les Weï seront eux sur la 82e rue,en face de l’entrée menant au Metro­politan Museum, ce qui n’est pas malnon plus et ils seront reçus par la ga­lerie Tambaran. Ils exposeront unegrande plaque en marbre dite“pierre de rêve”, datant du XVIIIe siè­cle. Il y aura là encore une très bellesoierie du Tibet, également vieille detrois cents ans ou encore cet intéres­sant brûleur d’encens en terre cuitehaut de 35 cm et datant du XVIIe siè­cle de notre ère.

Notons pour finir qu’Albert Baro­nian et les Vervoordt seront du 5 au8 mars sur les quais du port de NewYork pour l’Amory Show consacré àl’art moderne et contemporain.Philippe FarcyU Infos : www.asianweekny.com;www.thearmoryshow.com

Cette sculpture en bois, Guanyin,présentée par Gisèle Croës date de la dynastie Song(960-1279)ou du début de la dynastie Yuan (1279-1368. Elle est haute de 134 cm.

WEI

New Yorkaura bientôtles yeux bridés

Ce brûle encens en terre cuite du XVIIe siècle sera pré-senté par les Wei (Salon), à New York en mars prochain.

GALERIEGISELE

CROE

S

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13Le marchéSEMAINE DU 20 AU 26 FÉVRIER 2015 ARTS LIBRE

l Résultats

Horta en toutetranquillité

LA SALLE ÉTAIT BIEN GARNIE ànouveau dans le quartier de Schaer­beek qui fait face au siège de la RTBF,ces 9 et 10 février. Voici les prix lesplus significatifs qui se situentcomme souvent dans les salles belgesde référence, entre 50 000 et15 000 €.

On commencera par une bellefeuille abstraite de Frantisek Kupka(1871­195), qui était de grande taille(42x27 cm) et tracée à la gouache surun papier. La composition n’était pasdatée mais bien signée. Et la salleavait annoncé le lot entre 6 000et 8 000 €. Après une longue batailled’enchères, le marteau est tombé,avec les frais à 42 000 €. Le secondmeilleur score est survenu de ma­nière plus inattendue sur une toilefrançaise du milieu du XVIIIe sièclefigurant une scène mythologique di­sait le catalogue. La toile était dansson jus ancien, ce qui favorisait sonattrait. Il s’agissait tout simplementd’un “Sommeil d’Endymion”, sujetillustre et souvent traité par les plusfameux peintres (les Carrache au Pa­lais Farnèse et Le Dominiquin au Pa­lais Odeschalchi (les deux sont àRome), ou sur toile avec NicolasPoussin ou Gérard de Lairesse), des­sinateurs, graveurs et même sculp­teurs. Ici la toile présentait la parti­

cularité d’un Endymion quasimentdebout, les yeux fermés, mais le brasdroit tendu quand même pour jeterdes fleurs au passage de Séléné, re­connaissable à son croissant de luneposé sur sa tête, dans son songe. Leschiens du berger observent en bascette scène charmante quand un an­gelot tient les rennes des chevauxprêts à emporter la belle déesse surson char d’argent. Cette toile de 286x 201 cm était annoncée entre12000 et 15000€, du fait de sa taille.Il y eut de nouveau une belle prise debecs entre divers amateurs et le der­nier doit assumer la somme ronde­lette de 31200 €. La question est desavoir si il s’agit bien d’une toile fran­çaise.

Estimation hauteOn donna ensuite 22800 €, juste à

l’estimation haute, pour une goua­che sur papier de Jean Dufy (1888­1964), frère d Raoul et dont le lotétait nommé “L’Orchestre”. On ter­minera par quatre montres duXVIIIe siècle français annoncées en­tre 2 800 et 3 000 €. Elles bondirentjusqu’à 11 400 €.Ph. Fy.U Infos : 70 avenue de Roodebeek,1030 Schaerbeek. Tél. : 02.741.60.60.Web : www.horta.be.

HORT

A

Cette composition anonyme vers 1760, figurait “Le Sommeil d’Endymion”.La toile de 286 x 201 cm a été vendue chez Horta pour 31200 €, ce 9 février.

h Sur la lancée de janvier, la vente de ce début févrierfut de bonne tenue. 75 % des lots ont été cédé.

l Résultats

Très belles surprises chez VDK à Uccle

LA VACATION ne manquait pas de di­versité en ce début de février et quel­ques lots ont fait tourner la tête desamateurs venus nombreux mais sansdoute moins bien armés que les genspostés derrière leurs téléphones. La di­versité des prix fut égale à celle que l’onvit chez Horta et si l’on pointe de grossesenchères, il y en eut des dizaines très ac­cessibles pour des choses bien sympa­thiques.

Ainsi de cette vue de Paris au quartierde la Sainte­Chapelle, tracé à l’aquarelle,vers 1900, signée par E. Saulnier, quis’en alla à 611 €, frais compris. Pareille­ment pour ce petit tableau d’Alice Ron­

ner (1857­1957) qui se limitait à unepetite nature morte de fleurs autourd’un joli coffret. Ce lot fut vendu à489 €. Alice était la fille d’HenrietteRonner, aïeule de Geluck en matière dechats; Henriette vaut encore plus cherque notre illustre contemporain, maiscela ne va pas durer.

Un Apollon de 1800Puis vint le lot n°15 figurant un jeune

homme de qualité peint à mi­corps.Nous étions là vers 1800 et dans l’entou­rage de Jacques­Louis David, signalait lecatalogue. La chose était évidente, maisde là à s’engager plus loin, il y avait unpas que les experts maison ne franchi­rent pas. Du coup, la fourchette d’esti­mations variait sous les 4000 €. Dans lepublic et au­delà, il fallut prendre soncourage à deux mains et devant les traitssublimes de ce chevalier, artiste oupoète, des âmes bien accrochées lancè­rent leurs louis d’or jusqu’à en faire un

tas équivalent à 41000 € au marteau,soit 50012 € avec les frais. Plus loin,deux feuilles d’études de dames tracéspar Rik Wouters montèrent à 7321 €.Une des bonnes affaires du soir tombasur un petit panneau, certes fendu, peintsans doute par André­Corneille Lens,l’un des meilleurs peintres néo­classi­ques belges. Ce petit morceau ne fit que672 €. Par contre, fut­ce une affaire qued’acheter cette “Madone à l’Enfant”, co­pie de Rubens, de qualité fort piètre etque des amateurs poussèrent jusqu’à13421 € ? Ce n’était qu’une pâle copie.On finira par une autre “Madone à l’En­fant”, de l’entourage de Dirk Bouts, par­tie à 20131 €, ce qui est cher en soi.

Le site permet de voir toutes lesœuvres et leurs adjudications. Ici lesprix sont donnés avec les frais. Sur lesite, ce seront les prix au marteau.Ph. Fy.U Infos : www.vanderkindere.com; tél. :02.344.54.46

SERG

EHU

TRY

Vers 1800, ce très beau por-trait d’homme dans la force del’âge s’est envolé chez VDK.De 4000 €, il s’est vendu à51000 €, frais compris.

h Un portrait néo­classiqueet une Madone du XVIe siècleont donné du “peps” auxvacations.

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14 Le marché SEMAINE DU 20 AU 26 FÉVRIER 2015 ARTS LIBRE

l Salon

Hasselt change et s’adapte

LE “GRENZLANDHALLEN” À HASSELT est situé sur lering qui ceinture la ville et dans l’axe qui part vers Genk.Il va de nouveau servir de cadre à une manifestationsans doute de portée régionale mais qui ne manque pasd’attrait pour qui aime chiner et occuper ses week­endsde manière sympathique et culturelle. Se rendre à unefoire d’antiquaires est une aubaine car somme toutes,elles se font rares et depuis quinze ans perdent souventen nombre de mètres carrés et donc en étoffe ou pres­tige. Namur, le Heysel, Ciney en été, ou ici à Hasselt, latendance est la même, malgré un rehaussement cons­tant de la qualité et surtout de l’authenticité.

Artistes vivantsMais un salon comme celui­ci est presque atypique

par le style qui est le sien, mélangeant le moderne etl’ancien, les meubles provinciaux et les nombreuxstands tenus par des artistes vivants comme PierretteLilot, de Liège. Souvent ces artistes ne sont pas admisdans les filières les plus réputées et trouvent refuge iciou à Spa et un peu à Namur, pour se montrer, à leurentier dépens.

Quand des salons régionaux comme Hasselt ou le ré­cent salon de Luxembourg peuvent se sécuriser grâceà une fréquentation située entre 10 000 et 20 000 visi­teurs en quatre ou dix jours, il n’y a pas de raisonqu’ils ne traversent pas les années. Beaucoup pense­ront que ce sont des manifestations où il n’y a rien àvoir, que cela ne vaut pas la peine, et pourtant, dans ladiversité du marché, de telles réunions ont encore ettoujours leur place. Il en est de même avec les brocan­tes comme à Tongres dont le côté pittoresque est indé­niable.

Vedettes du marchéReste qu’il faut vendre et pour cela il faut être au

goût du jour. Dès lors, Hasselt qui était construit jadissur 80 % de meubles régionaux, n’en abrite plus que

trois sur septante­sept. C’est dire si les temps sontdurs. Mais on trouve encore des négociants en objetsanciens, parfois dite de “Haute Epoque” et plus rare­ment des XVIIIe et début XIXe siècle. Plusieurs restau­rateurs de meubles, de tableaux et autres seront pré­sents. Dans le genre “Haute Epoque”, il faudra comp­ter avec Jan Roelofs qui habitait jadis si ce n’estnaguère dans la région de Tongres. Ce citoyen deMaestricht participe à de nombreuses foires de niveauinternational et sa venue est un plus pour la manifes­tation. L’organisateur compte également sur la venuede la maison Lux Art Consulting pour asseoir sonprestige et aussi celle de Madame Crouzet, habituéede Namur. Mais il ne faut pas oublier les fidèlescomme Pierre­Emmanuel Beguin (bijoux et verrerie),Lex Antiqua (gravures), Maarten Michiels (argenterie)ou encore Bois d’Acanthe (restauration de meubles) etla galerie Maru (tableaux). Bonne promenade.Ph. Fy.U Infos : www.hasselt­artanticfair.com. Du 27 février au3mars. De 11h à 19h le week­end; de 13 à 19h ensemaine. Entrée : 9 €; gratuit sous les 15 ans. Gratuit pourles dames le mardi.

h Il n’y aura plus que trois standsdévoués aux meubles anciens sur uneseptantaine. Hasselt change de cap,malgré elle.

Jocelyn Crouzet viendra défendreles tableaux anciens avec cet inté-ressant “Paysage animé” deDroogsloot (1586-1666).

l Vente publique

Jolis challenges chez Ferraton

ALORS QUE LA FOIRE DU LIVRE et du pa­pier de collection approche dans l’enceintedu musée des automobiles du Cinquante­naire, Ferraton d’abord à Bruxelles puis Vande Wiele ensuite à Bruges vont faire coulerdes rivières d’envies dans le domaine des li­vres, gravures, images pieuses et chromos.

Honneur aux Ferraton puisqu’ils tirerontcomme les Anglais, les premiers. Et comme

nous sommes entrés dans l’année du bicen­tenaire de Waterloo, on commencera cettecourte évocation par le lot 152 qui contientdes écrits de Madame de Staël. Il s’agit des“Considérations sur les principaux événe­ments de la Révolution françoise”. Commele signale le catalogue, ces écrits eurent unimpact non négligeable sur le plan politiqueen France et sans doute dans notre jeuneétat. Auguste de Staël et Victor de Broglie,fils et gendre de Mme de Staël, publièrentces sortes de mémoires moins d’un an aprèsla mort de l’écrivaine. “Schlegel aurait égale­ment aidé à mettre le manuscrit au point. Les“Considérations” de Mme de Staël ne pou­vaient être appréciées ni par la gauche révolu­

FERR

ATON

Ce volume de Jean-Jacques Grandville intitulé “Les Fleurs animées” de 1851est estimé entre 50 et 75 euros.

h Le libraire de Saint­Gilles vousattend avec 1270 lots dans sonescarcelle. De quoi se faire plaisir.

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15Le marchéSEMAINE DU 20 AU 26 FÉVRIER 2015 ARTS LIBRE

l Foire Art contemporain

Trio belge à Madrid

LE RAPPROCHEMENT crois­sant avec l’Espagne à l’occa­sion de la foire Arco à Madridconfirme si besoin en est le dé­veloppement du marchélatino tant en termes de gale­ries que de collectionneurs.Après Miami Basel qui attireles plus importantes galeriesmondiales, la foire Arco est lesecond lieu international durassemblement des forces dumarché convoité par cettesphère. A côté des galeries co­lombiennes invitées spécialesde cette foire, celles du Brésil,du Mexique, du Pérou, duChili et d’Argentine représen­tent une portion importante.Néanmoins, à côté des ensei­gnes espagnoles, les européen­nes surtout d’Allemagne et deFrance, dont Air de Paris, Con­tinua, in Situ, Lelong, ne bou­dent pas le rendez­vous.

Des collectionneursParmi les trois belges, la gale­

rie Nadja Vilenne de Liège par­ticipe pour la septième fois“car la sélection des galeries estbonne”, nous dit Jean­MichelBotquin qui apprécie aussi laprésence de curateurs et deprofessionnels internatio­naux. “On commence à bienconnaître le public local qui restemalgré tout difficile d’approche,mais le programme Vip amènede nombreux collectionneursétrangers avec une ouverturesur la scène latino qui est le véri­table point fort”. Cette année, lagalerie présentera des œuvres

de Lizène “qui est très appré­cié”, Walter Swennen, en pre­mière hispanique : Mesmaekeret Murphy. “L’un des enjeux re­posera sur Emilio Lopez­Men­chero qui commence à êtreconnu et qu’il faut faire décou­vrir aux institutions”.

La galerie Deweer d’Otegem,proposera des œuvres de Ste­phan Balkenhol, Jan Fabre,Günther Förg, Enrique Martyet Benjamin Moravec, tandisque l’anversoise Tim Van Laremise sur des peintures de Jo­nathan Meese, Rinus van deVelde, Anton Henning, Erp Aa­ron Van et Adrian Ghenie.C.L.UArco Madrid. Du 25 février au1ermars. Journées pro. les 25 et26. Feria de Madrid.www.ifema.es/arcomadrid

DR

Emilio Lopez-Menchero “Tryind to be Ensor”, avec quelques accents ru-béniens… 2010, Photographie couleurs marouflée sur aluminium, 76,5x 61,5 cm. Une œuvre présente sur le stand de la galerie Nadja Vilenne.

h Plus latino que jamais avec la Colombieen invitée, la foire madrilène attire troisgaleries belges.

l Vente publique

Jolis challenges chez Ferratontionnaire ni par le parti monarchiste. Ellessont, en revanche, l’un des fondements de lapensée libérale qui fut celle des partisans d’unemonarchie limitée puis d’une république mo­dérée. Ainsi, cet ouvrage reste vivant parcequ’il est inscrit dans l’histoire des idées politi­ques, comme une apologie du principe de mo­dération et une source d’inspiration du cen­trisme. Parallèlement à cette dimension idéolo­gique, on apprécie encore les tableaux tracésdans les souvenirs de cette femme passionnéequi irrita et éblouit l’Europe”. On attend de300 à 400 € pour ce lot.

Ensemble de lettresDans un autre genre, pour les étudiants en

Histoire de l’Art, il ne faut pas manquer leslots provenant des Editions Mazenod (30 à70 € par lot) ou ceux de “L’Univers des For­mes” annoncés entre 25 et 60 €. Ce sont desmines impérissables. Il y aura par ailleurs unensemble de plusieurs centaines de lettresdu père jésuite Célestin Motet (1848­1894),né près de Beauraing et mort à Calcutta. Ilœuvra aux Indes et on trouve ici sa corres­pondance familiale mêlée à divers docu­ments. Voilà une autre mine, estimée à unprix très modeste de 200 à 300 €.Ph. Fy.U Infos : 162 chaussée de Charleroi 1060Bruxelles. Tél. : 02.538.69.17.www.ferraton.be.

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16 L'actu SEMAINE DU 20 AU 26 FÉVRIER 2015 ARTS LIBRE

l Expo en vue

h En photographie et envidéo, l’identité duallede Ziad Antar.

ZIAD ANTAR EST NÉ AU LIBAN, maisil vit actuellement entre Paris et Bey­routh. Photographe et vidéaste, cequ’il expose en ce moment à la galerieAlmine Rech est indubitablement unécho à la fois à son pays d’origine et àsa situation en tant qu’artiste et ci­toyen. Pour le dire autrement, ce quifrappe dans les différents travauxqu’il présente ici dans un même es­pace, c’est la récurrence de l’entre­deux.

Basculé et bousculéD’abord, de manière évidente, il

nous emmène pour un détour entredeux cultures et sans doute même en­

tre deux civilisations, une constantemultiséculaire au Pays du Cèdre. En­suite, il nous fait avancer entre révolu­tion et ordre de l’état, entre guerre etpaix comme l’annonce dès l’entrée unportrait de Yasser Arafat faisant face àcelui d’un policier de la route. Ce queconfirme l’attitude du pandore lui­même qui, s’il feint d’en imposer àcôté de sa rutilante machine, démenttoute fermeté par son expression dé­bonnaire.

En amorce du grand espace de la ga­lerie, on suit Ziad Antar entre terre etmer et donc entre enracinement etmigrations. Une série de photogra­phies en couleurs nous montrent lacôte à distance, avec une ligne d’hori­zon basculée par le tangage, bousculéecomme ceux qui s’en vont pour long­temps. Les périodes de conflits ­ quine sont pas pour rien dans ces départsdéstabilisants ­ ont façonné les villeset particulièrement Beyrouth à coup

de canon. Une série de grands formatsmontrent des buildings modernesabandonnés avant d’avoir été termi­nés. Pas vraiment des ruines, maisplutôt des travaux délaissés pour tou­jours comme autant de promesses dé­çues. La quintessence de l’entre­deuxen quelque sorte.

Lisière du tempsAprès quelques tirages en noir et

blanc pleins des entrelacs de clôturesenvahies de cactus, on revient à nou­veau à la lisière du temps, entrel’aujourd’hui de prises de vues etl’hier affiché par les défauts des filmspérimés depuis belle lurette qui ontservi à les faire. On y voit des métro­poles du monde entier abîmées,comme autant de memento mori surle chemin des exilés. La mélancoliequi imprègne la série s’insinue aussidans les couleurs délavées des paysa­ges qui terminent cette présentation.

Une conclusion provisoire en formed’oxymore puisqu’on y retrouve desEmirats arabes unis comme étoufféspar cette industrie du pétrole quipourtant est sensée lui donner de l’air.

On le voit, les préoccupations deZiad Antar sont celles des limites et deleur définition. Elles reviennent sanscesse dans ses différents travaux, en cey compris dans ses vidéos. Un fil rougedes lisières parfaitement exploitédans cette exposition qu’on ne peutque recommander.Jean-Marc Bodson

ZIAD

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R/CO

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Entre hier et aujourd’hui, entre terre et mer, le “portrait d’un territoire” par Ziad Antar.

Infos pratiques

“Untitled limits”, photographies etvidéos de Ziad Antar. Bruxelles, AlmineRech Gallery, 20, rue de l’Abbaye.Jusqu’au 28 février, du mardi au sa-medi, de 11h à 19h. Infos : www.almine-rech.com

Entre­deux