Stratégie de la santé mentale du CEPEO - Conseil des ... · des formations de qualité en santé...
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Stratégie de la santé mentale au CEPEO
Aujourd’hui
•Une mise en contexte
•La stratégie en santé mentale du CEPEO
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Esprit ouvert, esprit sain
Stratégie ontarienne globale de santé
mentale et de lutte contre les dépendances
La santé mentale dans nos écoles VISION DU MINISTÈRE
•Les écoles de l'Ontario sont reconnues ici et ailleurs comme d'excellents établissements d'enseignement qui favorisent et soutiennent le bien-être des élèves.
PRINCIPALES PRIORITÉS DU SYSTÈME
• Une meilleure coordination entre les secteurs et au sein de chaque secteur
• Un leadership spécialisé dans les conseils scolaires
• Un appui à la mise en œuvre • Une amélioration de la prise de
conscience et de l'acquisition de connaissances sur la santé mentale
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La stratégie se concentre sur:
1. CONDITIONS ORGANISATIONNELLES pour des services efficaces de santé mentale en milieu scolaire
2. RENFORCEMENT DES CAPACITÉS du personnel scolaire en matière de santé mentale
3. MISE EN ŒUVRE DE PROGRAMMES DE PRÉVENTION ET DE PROMOTION de la santé mentale fondés sur des données factuelles
Les 10 conditions organisationnelles
1. Engagement 2. Leadership en matiere de sante mentale 3. Vision claire et precise 4. Langage commun 5. Évaluation de la capacite initiale 6. Processus normalises 7. Protocoles lies au perfectionnement professionnel 8. Strategie en matiere de sante mentale et intervention 9. Collaboration 10. Amelioration continue de la qualite
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Nos forces et nos points à améliorer…
1. Engagement
Les leaders scolaires considèrent la santé mentale des enfants et des jeunes comme une priorité, ce qu’ils démontrent par leurs gestes:
•offrent un soutien visible, stratégique et tangible au chapitre de l’infrastructure, des ressources et du personnel nécessaires
•s’impliquent dans le modèle de soutien par étapes et aident le personnel à comprendre ce modèle et à le mettre en application
• participent régulièrement aux réunions de l’équipe de leur école et aux réunions de liaison avec la collectivité
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2. Leadership
L’équipe de leadership est conçu du: Comité directeur, Équipe centrale et Équipe-école/de la réussite. L’équipe est axée en priorité sur le leadership, le renforcement des capacités du personnel scolaire et le soutien à la mise en œuvre de la stratégie. L’équipe est multidisciplinaire, et ses membres se partagent les responsabilités.
L’approche choisie est systématique et multidisciplinaire. ● Créer les conditions propices à la promotion de la santé mentale
et du bien-être des élèves au sein de l’école ● Mettre en œuvre le plan stratégique et plan d’action
3. Vision claire et précise
La vision est établie en collaboration et cadre avec les priorités et les initiatives du conseil. Elle tient aussi compte des facteurs de risque et de protection de chacune des écoles.
● Le plan stratégique développé tient compte de la vision et est clairement communiquée à toute les écoles et à l’ensemble des communautés scolaires
● L’équipe de Leadership soutient les communautés scolaires dans la promotion et l’application de la vision.
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4. Utilisation d’un langage commun
Une littératie commune en santé mentale est développée et communiquée, auprès du Conseil, des directions, du personnel enseignant, des parents et des élèves, par le biais de formation, mise en place de protocoles et de procédures.
• Ateliers de sensibilisation et formations offertes afin de démystifier et de nous familiariser avec les problématiques de santé mentale et les ressources disponibles dans la communauté.
5. Évaluation de la capacité initiale Évaluation des forces et des besoins comprenant un inventaire des ressources dont les écoles disposent (ressources humaines, processus et programmes), est menée afin d’établir les priorités
•Évaluer les besoins grâce à des sondages et aux données probantes
•Consulter le personnel enseignant et professionnel afin de saisir les enjeux majeurs
•Évaluer les processus et programmes existants dans les écoles
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6. Processus normalisés
Le travail de la révision et de la mise en oeuvre de processus normalisés en matière de santé mentale se poursuit afin de:
● Clarifier les rôles de chacun/cultiver liens d’interdépendance ● Utilisation du modèle d’intervention à niveau en santé mentale ● Faciliter la création de partenariats avec la collectivité ● Déterminer l’offre de formation et de l’encadrement concernant les
programmes et les stratégies ● Créer des normes et des outils d’évaluation des progrès
7. Protocoles d’apprentissage professionnel
Le conseil se dote d’une approche systématique de renforcement de la capacité en matière de santé mentale et de bien-être qui concorde avec les orientations du conseil et du ministère de l’Éducation.
● Un plan de formation est en place afin de permettre l’accès à des formations de qualité en santé mentale et à un soutien continu (habiletés sociales, SCP, Vers un juste équilibre, ASIST, Safe Talk, Premiers soins en santé mentale, ERVM, GSIC etc.)
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8. Stratégie en matière de santé mentale
Le plan stratégique et plan d’action cadre avec les objectifs du CEPEO, est fondé sur les données probantes, et est axé sur des résultats mesurables.
● Offre un plan de mise en œuvre clair et précis. ● Prend en considération les forces et besoins de chacune des
écoles. ● Soutien les équipes de direction et les équipes-
écoles/équipe de la réussite.
9.Collaboration
S’assurer de connaître les plates formes mises en place au CEPEO pour favoriser le dialogue et la collaboration:
● Inter-services et inter-écoles; ● Avec les élèves; ● Avec les parents; ● Avec les partenaires communautaires et de santé; ● Avec d’autres conseils scolaires; ● Avec le gouvernement; ● Avec les universités et autres organismes de recherche.
Voir le lien suivant à titre d’exemple concret : https://www.youtube.com/watch?v=KdUQ560S_eA&list=UU6QIGU88yU5xQDilDjNuhWg
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10. Amélioration continue de la qualité L’amélioration continue de la qualité est primordiale à la mise en œuvre efficace des programmes en santé mentale dans les écoles du CEPEO. Nous devons établir des indicateurs de réussite et mesurer notre progrès en nous basant sur ceux-ci.
● Distribuer un sondage afin d’identifier les points forts et les points à améliorer, à la fin de chaque année scolaire
● Mettre en place des stratégies d’amélioration des services offerts. ● Faciliter la prise de décision face aux futures initiatives
Jean-François Thibodeau, Directeur responsable de la sécurité et du bien-être des élèves,
Chantal Wade, Leader en santé mentale
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Au Conseil des écoles
publiques de l’Est de
l’Ontario, une éducation
de qualité ne se limite
pas à un bon rendement
scolaire, elle favorise le
développement de la
personne tout entière.
Le volet Bien-être et sé-
curité du CEPEO appui
les écoles afin de créer
des lieux d’apprentis-
sage bienveillants, sécu-
ritaires, inclusifs et res-
pectueux qui puisse fa-
voriser le bien-être géné-
ral des élèves et des
conditions essentielles à
l’apprentissage et à la
réussite des élèves .
Mission:
Le Conseil des écoles
publiques de l’Est de
l’Ontario accueille tous
les élèves à la re-
cherche d’une éduca-
tion de haute qualité en
langue française. Le vo-
let Bien-être et sécuri-
té, avec l’appui de toute
la communauté du
CEPEO, développe et
utilise une vision holis-
tique de l’élève afin de
le supporter dans tous
les aspects de sa réus-
site et de son épa-
nouissement.
Vision:
La collectivité du
CEPEO investit
avec confiance
dans tous les
élèves, bâtisseurs
de la société.
Avec l’appui de
toute la commu-
nauté, le CEPEO,
développe une vi-
sion holistique de
la situation de
l’élève afin de
l’appuyer dans
tous les aspects
de sa réussite et
de son épanouis-
sement.
Déclaration générale
Le Bien-être et la santé mentale Au Conseil des écoles publiques
de l’Est de l’Ontario
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1– Amorcer la mise en
œuvre des conditions
organisationnelles dans
l’ensemble des écoles
en les impliquant au
niveau de la mobilisa-
tion concernant la san-
té mentale et le climat
scolaire positif.
Moyens:
- Poursuivre le travail
au niveau de la révision
et de la mise en œuvre
de processus normali-
sés au sein des ser-
vices.
- Cultiver des liens
d’interdépendance
entre les services, les
écoles et les organisme
communautaires afin
de créer des lieux d’ap-
prentissage et de travail
efficients pour ainsi évi-
ter des dédoublements
de services.
Permettre à tous
et à chacun de
mettre à profit di-
verses expertises
et d’accroître
l’autonomie et la
capacité des
écoles.
2. Présenter une cam-
pagne de sensibilisa-
tion auprès des familles
et du personnel du
CEPEO dans le but de
faire connaître l’initia-
tive et d’augmenter la
confiance du public
Moyens: La tournée
«Branché sur le positif»
est organisée dans 6
événements et régions
tout au long de l’année.
Nous invitons le Comité
de participation des pa-
rents, les enseignants,
les élèves, les parents
et les organismes com-
munautaires à agir con-
crètement à titre d’ac-
teur avec le CEPEO.
3– Se doter d’une ap-
proche systématique de
renforcement de la ca-
pacité en matière de
santé mentale et de
bienêtre qui concorde
avec les orientations du
conseil
Moyens:
mise en place
d’un protocole de
formation pour
l’ensemble des
employés du CEPEO ( formations basées sur
des données probantes et sur la recherche)
Formation de formatrice Safe Talk à toutes
les TS du CEPEO (septembre 2014)
Formation Safe Talk à tous les élèves de la
11e année et à l’ensemble des enseignants
de la 11e année du CEPEO (février 2015)
Poursuite des formations ASSIST pour aug-
menter le nombre de certification auprès du
personnel du CEPEO et auprès des élèves
de 12e année dans les MHS Santé et Bien-
être.
Organisation de formation ASSISTet certifi-
cation pour les employés du siège social.
Poursuite et planification des formations
avec certifications «Premiers soins en santé
mentale» destinées au personnel du CEPEO.
4– Intégrer les principes de la Roue de la méde-
cine (vision holistique) seront intégrés dans la pra-
tique en travail social, dans le domaine de la santé
mentale, et de l’équité et de l’éducation inclusive
Moyens:
Session de formation avec deux aînés ex-
perts de la communauté Algonquine
(Novembre 2014). Élaboration d’un proces-
sus de planification
Élaboration d’une formation axée sur le lea-
dership destinée aux directions d’écoles en
février 2015.
Nos objectifs principaux pour l’année 2014 -2015
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Objectifs fixés lors des consultations et des rencontres de planification (année 2013-2014), en
utilisant l’outil de planification des conseils scolaires qui a été mis au point par l’EDU (2013).
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L’engagement: L’engagement: L’engagement: La san-
té mentale doit être une
priorité au sein de notre
établissement et cela
sera démontré par nos
actions, au niveau de la
promotion de modes de
vie sains, de la préven-
tion et participation aux
activités touchant la
santé mentale pour
l’ensemble des élèves.
Le respect: Le respect: Le respect: Les leaders
scolaires, le personnel
et l’ensemble des inter-
venants œuvrant au
CEPEO, considèrent la
santé mentale des en-
fants et des jeunes
comme une priorité, ce
qu’ils démontrent par
leurs gestes , par une
ouverture d'esprit et par
des actions concrètes
visant à prévenir la stig-
matisation.
L’innovation: L’innovation: L’innovation: En favori-
sant l’ouverture de la
collectivité du CEPEO
en offrant des opportu-
nités d’apprentissages
expérientielles. En en-
courageant les écoles
et les élèves à mettre
en œuvre localement
les mesures proposées
par l’initiative de la san-
té mentale du ministère
de l’Éducation et du
CEPEO. En favorisant le
développement d’activi-
tés prosociales en fonc-
tion des facteurs de
risque et de protection
de chaque école qui
sont intégrés dans les
plans d’amélioration
des écoles.
L’empathie et compas-L’empathie et compas-L’empathie et compas-
sion: sion: sion: Ces deux valeurs
font partie intégrante
des interventions et
programmes qui sont
offerts par le volet Bien-
être et sécurité des
élèves. Nous souhai-
tons développer l’empa-
thie et la compassion
chez les élèves et chez
les membres du personnel. Afin de diminuer les
effets néfastes liés à la stigmatisation, barrière
importante à la réalisation des objectifs com-
muns.
Transparence : Que les données d’évaluation et
les indicateurs de réussite soient rendus acces-
sibles aux écoles pour fin de planification et
d’amélioration des pratiques. Que les interve-
nants du volet B.E.S soient imputables et rede-
vables dans leurs démarches.
Efficience : Élaborer des modes de fonctionne-
ment et d’auto-évaluation au niveau de la presta-
tion des services et de l’appui offerts aux écoles.
Encourager et cultiver des liens d’interdépen-
dance à l’égard de tous les services (volets -EED
et PED) et de tous les intervenants qui ont un rôle
à jouer au niveau de la réussite et du bien-être
des élèves.
Les valeurs communes :
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* Inspiré de la roue de la médecine, le schéma suivant résume les valeurs
ci-haut mentionnées.
La roue de la
médecine est un
symbole utilisé
par la plupart des
nations
autochtones.
Elle peut être
définie comme
une boussole
qui nous permet
de nous diriger
et nous aider à
mieux
comprendre
certains
éléments de
notre vie
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Grandes activités de l’année 2014-2015:
Page 4 Le Bien-être et la santé mentale
Le Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO), en
collaboration avec le Comité de participation des parents (CPP), ainsi
que ses écoles sont fiers de vous inviter à participer en grand
nombre à la première tournée «Branché sur le positif» qui aura lieu
dans plusieurs complexes écoliers au courant de l’année scolaire
2014-2015.
Le climat de sécurité est le point de départ pour le développement
du climat de santé mentale (Zohar ,1980), c’est-à-dire un climat
empreint de respect, de sécurité et d’inclusion qui améliore la quali-
té des relations entre les gens, qui favorise la mise en place des
conditions essentielles à l’apprentissage et maximise les chances de
réussites de nos élèves.
Chaque année, le Volet Bien-être et sécurité des élèves au CEPEO
met en place plusieurs initiatives afin d’encourager la participation
des élèves, des parents, des employés et des membres des commu-
nautés à prendre part à la cause de la santé mentale et de contri-
buer à mettre en place un climat sécuritaire au sein des écoles.
Depuis 2011, le Comité de participation des parents (CPP) s'est
engagé à tenir annuellement un colloque régional ayant pour but de
rassembler les parents d'élèves qui fréquentent les écoles du CEPEO
et de les outiller afin de mieux accompagner leur (s) enfant (s) dans
leur cheminement scolaire et aussi au niveau de leur développement
personnel et social. La tenue de ce colloque est rendue possible
grâce à la Subvention pour la participation et l'engagement des pa-
rents offerte par le ministère de l'Éducation de l'Ontario. L’année
2014-2015 permettra par le biais de la tournée «Branché sur le
positif», aux parents de toutes les régions desservies par le CEPEO,
de participer à ces rencontres bien spéciales.
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Les écoles du CEPEO peuvent
contribuer à préparer les élèves à
vivre d’une façon harmonieuse dans
la société pluraliste et
multiculturelle canadienne, qui
s’inscrit dans le monde
interdépendant du XXIe siècle.
Stéphane Vachon, Surintendant responsable du dossier
Jean-François Thibodeau, Directeur de la sécurité et bien-être des élèves
Lucie L.Lahaie, Directrice des services aux élèves ayant des besoins particuliers
Mélanie Piché, Travailleuse sociale.
Krystel Marleau-Rancourt, Travailleuse sociale et agente de liaison
autochtone, pupilles de la couronne
Céline Gauthier, Conseillère pédagogique en Équité et éducation inclusive
Ensembles des psychologues
Ensembles des Travailleurs sociaux et des Conseillers en éducation spécialisée
Équipe de la santé mentale du CEPEO:
Page 5 Le Bien-être et la santé mentale
Comité directeur au CEPEO 2014-2015 :
Surintendant: Stéphane Vachon.
Directeur du Bien-être et de la sécurité: Jean-François Thibodeau.
Directrice des services aux élèves ayant des besoins particuliers: Lucie L. Lahaie
Membres des directions : à venir.
Psychologue: Serge Lallier
Élève du CEPEO, à venir
Travailleuse sociale: Mélanie Piché et Krystel Marleau-Rancourt
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Conditions organisationnelles Conditions organisationnelles Conditions organisationnelles :
Page 6 Le Bien-être et la santé mentale
Le bien-être des élèves et la santé mentale doit s’inscrire comme une priorité au sein du CEPEO et
cela sera démontré par nos actions au niveau de la participation aux activités socio-culturelles,
des enseignements faits auprès de tous les secteurs du Conseil scolaire, tant les élèves, les pa-
rents, les enseignants et que le personnel du Conseil.
Objectif :La santé mentale doit être une priorité au sein de notre établissement et cela sera dé-
montré par nos actions, au niveau de la promotion, de la prévention, de l’intervention et de la par-
ticipation aux activités touchant la santé mentale pour l’ensemble des élèves.
Actions/Démarches :
Faire la promotion de la santé mentale par l’entremise de divers programmes spécifiques.
Offrir des ateliers de prévention et de sensibilisation en santé mentale.
Participer à diverses initiatives en santé mentale de la communauté.
Référer les élèves aux ressources internes et externes appropriées.
Plan de communication doit être élaboré - conseil, directions d’école, d’enseignants, parents,
élèves, communauté.
Responsables :
L’équipe centrale santé mentale.
Les équipes-écoles pour la planification des activités de prévention et de sensibilisation en
santé mentale.
Indicateurs de réussite :
Sondage auprès des élèves pour déterminer leurs besoins.
Sondage auprès des élèves à la fin du processus pour évaluer leurs apprentissages.
Sondage auprès du personnel des écoles pour évaluer leurs apprentissages.
Lien avec Plan stratégique du CEPEO :
Axe 1 : Environnement d’apprentissage de choix
Axe 2 : Écoles et services performants et imputables
Axe 3 : Protocole de formation pour les employés
Engagement:
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Leadership en matière de santé mentale:
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Comité directeur de santé mentale
Mise sur pied d’un comité directeur en matière de santé mentale. L’équipe est formée d’intervenants multidisciplinaires des
deux volets (BES et EED). Des rencontres sont prévues et organisées pour déterminer les prochaines étapes.
Équipe centrale en santé mentale
Une équipe de travail en santé mentale est formée du Directeur responsable de la sécurité et du bien-être des élèves, des
travailleuses sociales centrales, du technicien en travail social/santé mentale, ainsi que certaines travailleuses sociales
dans les écoles. L’équipe de travail se rencontre de façon mensuelle dans l’objectif d’élaborer des outils pour le renforce-
ment des capacités du personnel scolaire en ce qui à trait à la santé mentale.
Équipe-école/de la réussite volet santé mentale
De plus, les équipes-écoles à l’élémentaire et les équipes de la réussite au secondaire devront inclure un volet de santé
mentale lors de leurs rencontres. Ces équipes devront tenir des rencontres à des intervalles réguliers et être intégrées au
mode de fonctionnement régulier des équipes-écoles à l’élémentaire et des équipes de la réussite au secondaire. Afin d’évi-
ter les divisions et les processus parallèles, il est primordial que les modes de fonctionnement actuels soient révisés et inté-
grés dans ces nouveaux comités. Les comités-écoles en santé mentale devront entretenir de solides relations avec leurs
partenaires communautaires en les invitant aux rencontres au besoin et ainsi, maximiser l’efficacité des interventions au-
près des élèves.
Actions/Démarches et attentes (écoles) :
Créer les conditions propices à la promotion de la santé mentale et du bien-être des élèves au sein de l’école.
Le comité-école devra recruter ses membres (responsabilité de la direction)
Le comité-école devra créer un plan stratégique (les lignes directrices et la structure des plans seront développées par
l’équipe centrale, validées par les deux volets E.E.D. et B.E.S., présentées au comité exécutif (C.E.) pour approbation). Les
écoles pourront par la suite, en tenant compte des facteurs de risque et des éléments suivants (profil d’école, élèves à
risque, rapports des travailleurs sociaux (TS), Rapports de discipline progressive, facteurs de protection).
Des outils de supervision et d’évaluation seront créés par l’équipe centrale de santé mentale et seront mis à la disposi-
tion des comités-écoles qui seront responsables de la mise en œuvre.
Responsables :
Comité directeur de santé mentale (incluant volet B.E.S et E.E.D.)
L’équipe centrale de santé mentale
Les comités-écoles en santé mentale
Directions d’école
Membres des comités-écoles (TS, enseignants ressources, enseignants responsables de la réussite des élèves (ERRÉ),
conseillers en orientation, psychologue, Conseillers en éducation spécialisés (CES), TES en habiletés sociales).
Indicateurs de réussite :
Création et identification d’un comité-école pour chaque école et fréquence des rencontres;
Élaboration d’un plan stratégique approuvé par les entités identifiées.
Application des stratégies par le comité-école.
Lien avec Plan stratégique du CEPEO :
Axe 1 : Environnement d’apprentissage de choix
Axe 2 : Écoles et services performants et imputables
Axe 3 : Formation et perfectionnement professionnel
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Page 8 Le Bien-être et la santé mentale
Objectif:
Le plan stratégique développé devra tenir compte de la vision et des objectifs établis
par le CEPEO. Il devra aussi tenir compte des facteurs de risque et de protection pour
chacune des écoles.
Actions/ Démarches:
L’équipe centrale de santé mentale devra élaborer un plan stratégique qui sera validé
par le comité directeur.
Responsables:
L’équipe centrale de santé mentale en collaboration avec les comités-écoles.
Indicateurs de réussite:
Les comités-écoles en santé mentale s’approprient la vision et les objectifs établis
par l’équipe centrale de santé mentale.
Le personnel des écoles est confortable et comprend la mission et la vision des co-
mités-écoles.
Lien avec Plan stratégique du CEPEO :
Axe 1 : Environnement d’apprentissage de choix
Axe 2 : Écoles et services performants et imputables
Vision claire et précise:Vision claire et précise:Vision claire et précise:
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Le plan stratégique développé doit être présenté à la communauté scolaire.
L’équipe centrale de santé mentale sera responsable du développement et
de l’enseignement d’une littératie commune en santé mentale, autant au-
près du Conseil, des directions, du personnel enseignant que des parents
et des élèves.
Langage commun Langage commun Langage commun :
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Objectif:
Encourager les écoles et les élèves à mettre en œuvre localement les mesures proposées par l’initia-
tive de la santé mentale du ministère de l’Éducation et du CEPEO.
Actions/ Démarches:
Formations offertes au personnel des écoles afin de les familiariser avec les problématiques de
santé mentale et les ressources disponibles dans la communauté.
Le comité-école en santé mentale devra organiser des ateliers de sensibilisation pour les élèves
afin de démystifier la santé mentale chez ces derniers.
Lors de collaboration avec les différents partenaires, l’équipe centrale en santé mentale, appuyée
du comité-école, assurera que le langage soit uniformisé. Les clarifications et modifications né-
cessaires devront être apportées afin de promouvoir un langage commun au sein du CEPEO.
Réorganisation du site Google afin que ce dernier soit plus accessible et visuellement agréable.
Responsables:
L’équipe centrale en santé mentale en collaboration avec les partenaires communautaires.
Le comité-école en santé mentale.
Indicateurs de réussite:
Le Conseil, les directions, le personnel enseignant les parents, les élèves et le personnel ensei-
gnant sont plus confortables avec le langage relatif à la santé mentale et le démontre au sein de
sondage divers.
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Page 10 Le Bien-être et la santé mentale
Objectif:
L’équipe centrale en santé mentale, en collaboration avec la direction des écoles, éva-
lue la situation de chaque école en fonction des ressources humaines et financières
disponibles. Ensuite, le comité-école procède à une évaluation des besoins particu-
liers de chaque école.
Actions/ Démarches:
Évaluer les besoins des élèves grâce à des sondages et aux données probantes
existantes dans chaque école.
Consulter le personnel enseignant et professionnel des écoles afin de saisir les
enjeux majeurs relatifs à la santé mentale des élèves, particuliers à chacune des
écoles.
Évaluer les processus et programmes existants dans les écoles afin d’utiliser les
forces de ces programmes pour bâtir un système encore plus performant et ré-
pondant aux besoins des élèves.
Responsables:
L’équipe centrale en santé mentale
Les directions d’école
Le comité-école en santé mentale
Indicateurs de réussite:
Amélioration des résultats des sondages
dans chaque école.
Répondre aux besoins des élèves qui ont été identifiés par l’entremise des son-
dages.
Évaluation de la capacité initiale :Évaluation de la capacité initiale :Évaluation de la capacité initiale :
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Processus normalisé :Processus normalisé :Processus normalisé :
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Objectif:
L’école doit avoir une approche systémique de la santé mentale et du bien-être qui con-
corde avec les orientations du Conseil. Des possibilités de perfectionnement profession-
nel dans le domaine de la santé mentale sont offertes au personnel enseignant.
Actions/ Démarches:
Un protocole sera créé afin de permettre l’accès à des formations de qualité en san-
té mentale.
Le personnel scolaire doit être impliqué dans la sensibilisation pour une bonne san-
té mentale. Pour ce faire, le personnel enseignant doit participer à des formations
plus approfondies quant aux connaissances de base en santé mentale. Ces forma-
tions permettront de mieux comprendre les problèmes communs et l’apprentissage
des stratégies de soutien aux élèves.
Responsables:
L’équipe centrale en santé mentale
Le personnel scolaire
Indicateurs de réussite:
Le personnel scolaire est familier avec la littératie en santé mentale.
Des formations sont offertes au personnel enseignant des écoles.
Le personnel scolaire est plus confiant lors des
interventions auprès des élèves en besoin au ni-
veau de la santé mentale.
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Page 12 Le Bien-être et la santé mentale
Objectif:
Les stratégies en santé mentale sont fondées sur les données probantes
et correspondent aux objectifs de la stratégie de mise en œuvre du volet
BES en santé mentale du CEPEO.
Actions/ Démarches:
Avoir un plan de soutien et de mise en œuvre clair et précis.
Appuyer les équipes de direction et les comités-écoles.
Responsables:
L’équipe centrale en santé mentale
Ressources Humaines
Indicateurs de réussite:
Appuyé par des études basées sur des données probantes.
Création d’une liste de ressources disponibles pour le volet BES.
Planification et gestion commune d’un protocole de formation avec les
département des Ressources Humaines
Protocoles liés au perfectionnement professionnelProtocoles liés au perfectionnement professionnel
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Stratégie en matière Stratégie en matière Stratégie en matière en matière de santé mentale et intervention
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Objectif:
Les stratégies en santé mentale sont fondées sur les données probantes et
correspondent aux objectifs de la stratégie de mise en œuvre du volet BES en
santé mentale du CEPEO.
Actions/ Démarches:
Avoir un plan de soutien et de mise en œuvre clair et précis.
Appuyer les équipes de direction et les comités-écoles.
Responsables:
L’équipe centrale en santé mentale
Directions d’école
Équipe de la santé mentale dans les écoles
Indicateurs de réussite:
Appuyé par des études basées sur des données probantes.
Création d’une liste de ressources disponibles pour le volet BES.
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Page 14 Le Bien-être et la santé mentale
Objectif:
Avoir une bonne collaboration entre les différents acteurs impliqués auprès du CEPEO
dans le dossier de la santé mentale afin de maximiser les services offerts aux élèves et
à la collectivité du CEPEO. Avoir une communication ouverte et respectueuse avec les
différents partenaires communautaires afin que le Conseil soit impliqué dans différentes
initiatives régionales pour le bien-être et la santé mentale des élèves.
Avec les élèves et les familles;
Avoir une bonne collaboration entre les différents acteurs impliqués auprès du
CEPEO afin d’assurer une bonne communication dans le but d’intervenir de façon
appropriée auprès des élèves.
Interservices et inter écoles;
Avec les élèves;
Avec les parents;
Avec les partenaires communautaires et de santé;
Avec d’autres conseils scolaires;
Avec le gouvernement;
Avec les universités et autres organismes de recherche.
En voie de
Développement.
CollaborationCollaborationCollaboration
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Amélioration continue de la qualité: Amélioration continue de la qualité: Amélioration continue de la qualité:
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Objectif:
Un système d’amélioration continu de la qualité des services en santé mentale est en
place et comprend l’évaluation :
de la mise en œuvre de la stratégie en santé mentale;
de la perception et des connaissances du personnel enseignant face à la santé
mentale;
de la perception et des connaissances des élèves face à la santé mentale.
Actions/ Démarches:
À la fin de chaque année scolaire, distribution d’un sondage afin de cibler les points
forts et les points à améliorer.
Mettre en place des stratégies d’amélioration des services offerts.
Formation continue du personnel enseignant.
Responsables:
L’équipe centrale en santé mentale
Indicateurs de réussite:
Résultats obtenus lors de l’évaluation des services offerts.
Rapport identifiant les stratégies d’amélioration des services offerts pour l’année
suivante.
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À l’école le stress vécu par les
jeunes vulnérables est lié à la
peur de ne pas réussir et de
doutes sur leurs moyens et
leurs capacités de vivre des
succès et des expériences posi-
tives à l’école. Pour élaborer
des plans d’interventions effi-
caces qui peuvent mener à la
résilience des élèves, il est né-
cessaire en premier lieu d’éva-
luer les facteurs de risque dans
lequel est placée une école. En
examinant et en évaluant diffé-
rents indices tels que le niveau
et milieu socio-économique, le
climat scolaire, le stress des
élèves et du personnel ensei-
gnants il sera plus facile
d’adopter des interventions
appropriées pour l’ensemble de
l’école. La résilience en milieu
scolaire implique l’école dans
son ensemble et se réfère à la
résilience d’une équipe compo-
sée des enseignants, des
membres de la direction, des
autres employés tout comme à
celle des élèves.
<<Bartelt (1994) de même que
Pianta et Walsh (1998) voient
un piège pour l’éducation que
de tomber dans une explication
unifactorielle de la résilience
qui repose sur l’individu, sans
impliquer les systèmes mul-
tiples qui agissent de concert
avec les variables personnelles.
Selon eux, les facteurs de pro-
tection ne peuvent être isolés
des contextes où on les observe
et, en conséquence, ils recom-
mandent aux éducateurs de
situer la résilience non pas
dans les individus, mais dans
l’interaction entre les systèmes.
Wang, Haertel et Walberg
(1994) proposent aussi une
vision systémique de la rési-
lience éducationnelle en ras-
semblant en guise de défini
trois corpus de recherches :
celle sur les élèves résilients,
celle sur les écoles et les pra-
tiques pédagogiques efficaces
et, enfin, celle sur la collabora-
tion famille-communauté. >>1
Moyens structurels
Outre les questions mention-
nées ci-haut, il est nécessaire
de pouvoir compter sur des
moyens concrets et structurels.
Une organisation efficace des
divers services offerts aux
écoles afin de pour pouvoir
maximiser l’impact des res-
sources et des ressources hu-
maines serait souhaitable. Culti-
ver des liens d’interdépendance
afin de créer des lieux d’ap-
prentissage et de travail effi-
cients pour ainsi éviter des
dédoublements de services et
permettre à tous et chacun de
mettre à profits diverses exper-
tises et d’accroître l’autonomie
et la capacité des écoles.
À titre d’exemple des plans de
transition entre les différents
paliers (élémentaire, intermé-
diaire et secondaire) et divers
suivis de la part d’équipes mul-
tidisciplinaires sont essentiels
pour des élèves qui vivent des
difficultés. Les actions des di-
vers intervenants comme les
enseignants et les parents doi-
vent être coordonnés dans des
mécanismes de soutien effi-
caces qui puissent répondre
aux besoins réels des élèves.
Les informations fournies par le
processus de dépistage pré-
coce doit permettre aux divers
intervenants de prendre cons-
cience plus rapidement des
besoins des élèves en difficul-
tés et de palier rapidement à
certaines difficultés et égale-
ment d’instaurer des pro-
grammes correctifs et curatifs
menant à des traitements spécifiques aux besoins de l’élève.
Ce processus doit également permettre aux enseignants de con-
naître les points forts, les styles d’apprentissages des élèves
pour les amplifier et utiliser des approches qui puissent per-
mettre aux élèves de mieux réussir. La réussite scolaire à un lien
direct avec l’estime de soi (Samson, A. 2006). Dans cette pers-
pective, des modèles tels que proposés par celui de (Masten,
1994) qui sont destinés aux enfants maltraités. Ce modèle sup-
pose que des influences positives peuvent intervenir pour modé-
rer l’impact du risque. La conclusion met l’accent sur la promo-
tion du bien-être de ces jeunes plutôt que sur la prévention de la
psychopathologie
D’un point de vue systémique, la responsabilisation et l’engage-
ment du personnel enseignant a un avantage lorsqu’il s’agit d’ap-
puyer des élèves en difficulté en utilisant une approche qui favo-
rise la prévention primaire surtout pour les écoles de milieu à
risque. (Meyers et Meyers, 2003).
Une collaboration des divers intervenants permet de mettre en
place des conditions qui favorise la résilience des élèves et qui
permet de parler d’écoles résilientes. En adoptant le concept de
résilience éducationnelle il serait possible de modifier de façon
positive la vision parfois négative des milieux à risque pour ainsi
générer des conditions de succès.
Éducation à la citoyenneté au service de la résilience
Un autre aspect intéressant à explorer est toute la question de
l’éducation à la citoyenneté , au civisme et du développement du
caractère mis en place dans les écoles ontariennes qui pour-
raient probablement faire partie des facteurs de protection en
mettant l’accent sur l’apprentissage de valeurs et de croyances
liées à l’estime de soi, au respect de soi-même et de l’autre. À
titre d’exemple, les groupes autochtones de l’Ontario demande
une certaine flexibilité dans les curriculums d’enseignement pour
y faire un peu de place à la participation et à des activités de
transmission de la culture traditionnelle à l’école. Il y a également
toute la question sur la nouvelle politique d’équité et d’inclusion
qui pourrait permettre à certains groupes de trouver une place et
de se faire entendre dans le milieu scolaire. Ceci pourrait peut-
être permettre à certains groupes plus vulnérables de s’appro-
prier le concept de résilience en agissant eux-mêmes sur certains
facteurs de protection ce qui pourrait peut-être facilité l’adapta-
tion face à l’environnement scolaire qui est en période de chan-
gement.
Par Jean-François Thibodeau
La résilience éducationelle
Page 16 Le Bien-être et la santé mentale
1 Théôret Manon, La résilience, de l’observation du phénomène vers l’appropriation
du concept par l’éducation, Revue des sciences de l'éducation, vol. 31, n° 3, 2005,
p. 633-658.
NOURRIR LA RÉFLEXION:
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Il est évident qu’il faut une ac-
tion concertée de la collectivité
et qu’il faut faire intervenir un
certain nombre de partenaires
de différents secteurs qui ne se
limite pas seulement à l’école
mais sont intimement liés à
elle. Une intervention basée sur
une vision holistique doit privilé-
gier une approche globale pour
tenir compte de toutes les di-
mensions humaines des élèves,
c’est-à-dire, les dimensions
physique, mentale, émotion-
nelle, familiale, sociale, cultu-
relle et même spirituelle.
Un éventail d’activités axées sur
la prévention et l’éducation,
rôle premier de l’école doit être
ciblées. Parmi ces activités il y a
celles qui favorisent le dévelop-
pement du leadership, le déve-
loppement social en général et
celles qui visent expressément
à aider les élèves à risque.
Par exemple, le fait d'avoir une
bonne relation avec un ensei-
gnant ou un adulte empathique
et associé à l'école et le fait de
participer à des activités paras-
colaires, peuvent être des fac-
teurs de protection (Rae-Grant,
Thomas, Offord et Boyle, 1988).
Il semble également que la
présence d'un enseignant com-
préhensif et disponible amé-
liore les chances que le jeune
développe des habiletés à rele-
ver des défis (Garmezy, 1985).
Enfin, il semble qu'un bon ajus-
tement entre les caractéris-
tiques personnelles du jeune et
des services éducatifs adaptés
à ses besoins favorise un bon
climat de classe et l'intégration
du jeune à l'école (Fortin et
Picard, 1999).
En diminuant les facteurs de
risque ou en cherchant à les
neutraliser en exploitant les
facteurs de protection, l’école
doit en tant que composante
très importante dans la constel-
lation affective d’un élève, de-
venir un tuteur de résilience,
c’est-à-dire de transformer des
blessures en forces et de per-
mettre de mettre en place de
façon systémique, un climat
d’apprentissage qui permet aux
élèves qui connaissent des
difficultés de les surmonter et
de les dépasser. Des initiatives
liées à une approche holistique
peuvent permettre à des élèves
de transformer des blessures
ou des faiblesses en des forces
inébranlables.
Chaque école peut générer des
facteurs de risque mais aussi
des facteurs de protection, ce
sont plutôt les interactions
entre ces deux facteurs qui
peuvent conduire un élève à
une situation d’échec ou au
contraire à être résilient. Ce qui
complique les choses c’est que
la plupart des facteurs de
risque sont fortement corrélés,
ce qui empêche parfois de con-
naître l’impact et le rôle spéci-
fique de chacun. Même si cer-
taines combinaisons de fac-
teurs semblent plus probléma-
tiques que d’autres, il est fort
possible qu'en combinaison, ils
n'affectent pas tous les jeunes
de la même manière.
La sécurité des écoles doit
s’intégrer à d’autres domaines
plus vastes qui sont davantage
liés aux objectifs premiers des
écoles, c’est-à-dire la réussite
des élèves et l’amélioration du
rendement de ces derniers.
Une approche globale: transformer des blessures en des forces inébranlables.
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«L’école est un endroit
qui permet à l’élève de
trouver des réponses à
des questions qu’il se
pose sur lui-même et sur
son environnement.
L’école c’est aussi un
endroit où un élève peut
sombrer et trouver une
confirmation des images
négatives qu’il a l’égard
de lui-même. Un
enseignant qui a la
capacité de devenir un
tuteur de résilience pour
un élève à risque doit
donc avoir une empathie
qui va au-delà de la
pédagogie».
L’efficacité collective au service de la réussite des élèves
Comment peut-on développer concrètement à l’école les pratiques qui favorisent la résilience des
élèves ? Comment peut-on rendre les écoles résilientes ? C’est-à-dire d’un point de vue systémique, de
maintenir des niveaux de réussite satisfaisants malgré certains défis ou vulnérabilités, et individuelle-
ment, de permettre à des élèves aux prises avec des difficultés de continuer de grandir et d’évoluer.
Dans ce contexte, l’école a un rôle de prévention important à jouer et doit devenir en quelque sorte un
tuteur de résilience pour les jeunes à risque.
La définition de l’efficacité collective est comparable à celle de l’efficacité individuelle qui est employé pour expliquer la motivation et
la réussite d’un élève dans son apprentissage. Le sentiment d’efficacité collective est un attribut qui émerge d’un groupe d’individus à
partir de la dynamique qui existe entre ses membres (Bandura 1997).
Dans un contexte scolaire, il est normal de croire que cette perception aura un effet positif chez les élèves et aura des répercussions
positives sur les résultats de ces derniers. Les écoles résilientes sont des écoles qui ont pu relever des défis et s’appliquant à cette
tâche par des efforts constants, ce qui a moyen terme a l’effet de développer un sentiment d’efficacité collective (Hubert, 1996).
Source :
Écoles sécuritaires et bienveillantes. La résilience
éducationnelle pour générer des conditions de
succès., Thibodeau, JF (2011).
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Edith Dumont
Directrice de l'éducation
Stéphane Vachon
Surintendant de l’éducation
Jean-François Thibodeau
Directeur responsable du bien-être et de la
sécurité des élèves, Leader en santé mentale, EEI.
Agentes de liaison :
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Céline Gauthier: [email protected]
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