St Benoit Church

8/3/2019 St Benoit Church

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Source :http://books.google.fr/books?id=n8wJAAAAIAAJ(Vol I)&http://books.google.fr/books?id=GqzZSAAACAAJ(Vol II & III)

STATISTIQUE MONUMENTALEDE PARIS.

EXPLICATION DES PLANCHES.

POQUE CHRTIENNE.

INTRODUCTION.VII

()Dj, dans ces deux dernires habitations, on voit paratre les

premiers essais de renaissance franaise, priode transitoire, qui estplus apparente encore dans la publication de la monographie delancienne glise de Saint-Benot.

ARCHITECTURAL RECORDSOF PARIS.

EXPLANATION OF THE PLATES.

CHRISTIAN PERIOD.

INTRODUCTION.VII

()Already, in these last two houses, we see appear the first trials of

French Renaissance, a transitional period, which is even more apparentin the publication of the profile of the old church of Saint-Benot.
http://books.google.fr/books?id=n8wJAAAAIAAJhttp://books.google.fr/books?id=n8wJAAAAIAAJhttp://books.google.fr/books?id=n8wJAAAAIAAJhttp://books.google.fr/books?id=GqzZSAAACAAJhttp://books.google.fr/books?id=GqzZSAAACAAJhttp://books.google.fr/books?id=GqzZSAAACAAJhttp://books.google.fr/books?id=GqzZSAAACAAJhttp://books.google.fr/books?id=n8wJAAAAIAAJ


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117GLISE DE SAINT-BENOT.

PLAN DE LGLISE.(Planche I)

Lglise de Saint-Benot, entirement dtruite lors du percement de la rue des coles, tait situe rue Saint-Jacques. Son origine, qui nest pas connue dune manire prcise, est trs ancienne. Ce fut probablement unechapelle leve, au VIeou au VIIesicle, sur le bord de la voie antique, et consacre saint Bacche et saintSerge, martyrs. Ce ne fut quau XIIesicle quon la dsigna sous le nom de Saint-Benot. Situe sur le bordoccidental de la voie, son chevet ntait pas orient suivant lusage, ce qui lui fit donner le surnom de btourneou mal tourne. Le plan grav sur la planche I fait voir le trac de labside primitive, puis un canal deconstruction romaine qui amenait les eaux dArcueil au palais des Thermes ; ils ont t lun etlautre dcouvert

en 1831, lorsque lglise fut convertie en thtre du Panthon. Lglise de Saint-Benot avait t reconstruitesous le rgne de Franois Ier, telle quelle est trace par le plan grav sur la planche ; et labside place lorient, vers la rue Saint-Jacques, la fit nommer alors Saint-Benot-le-Bientourn. Le sanctuaire, reconstruit en1680, par le clbre architecte Perrault, a t conserv jusqu lentire destruction de ldifice. On entrait danslglise par deux portes, situes sur une rue troite communiquant avec le clotre Saint-Benot ; la plus grandede ces deux portes donnait accs la nef principale, et la plus petite une nef latrale situe au sud. Descolonnes et des piliers sparaient les nefs ; latralement taient places des chapelles particulires : six au midiet trois au nord. Sur ce dernier ct, une porte latrale communiquait avec le clotre. Au sud de ldifice taient

le cimetire et les charniers ; sous la nef mridionale de lglise, de nombreux caveaux, clairs par dessoupiraux ouverts sur le cimetire, servaient la spulture. Une coupe de ces caveaux, dans lesquels ondescendait par un escalier voisin de la faade, est trace en haut et droite du plan.

CHURCH OF SAINT-BENOT.

GROUND LAYOUT OF THE CHURCH.(Plate I)


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[Source :http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b7744015c]

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FAADE DE LGLISE(Planche II)

La faade de lglise de Saint-Benot, reconstruit sous le rgne de Franois Ier, tait dans le style gothique,
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b7744015chttp://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b7744015chttp://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b7744015chttp://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b7744015c


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119FAADE LATRALE

(Planche II bis)

La faade latrale de lglise de Saint-Benot, grave sur la planche II bisest celle qui slevait au nord sur le

clotre ; elle tait compose de quatre traves, spares par des pilastres que surmontaient des pinacles placsaux extrmits des arcs-boutants. Chacune des divisions de cette faade portait un pignon orn. La premiredivision, voisine de la faade occidentale, tait perce de deux demi-fentres qui clairaient la chapelle duSaint-Spulcre ; la seconde et la quatrime chapelle taient claires par de large baies fermes par des meneauxsoutenant des verrires. Entre ces deux chapelles et au-dessous dune large fentre en ogive, on avait construit, une poque moderne, la porte latrale du nord, qui donnait entre lglise par le clotre. Au-del de toutesces constructions slevaient le bas-ct du nord et le chur de lglise qui furent reconstruits, au XVII esicle,par larchitecte Perrault. Ltage infrieur tait perc de trois fentres en plein cintre, que sparaient des

pilastres ; des arcs-boutants, en forme de consoles renverses, soutenaient les votes suprieures, claires partrois baies, dont deux en ogive. Une corniche surmontait tout ldifice et portait un comble uniforme sur lequelslevait le petit clocher moderne.

Lentre du clotre avait t mnage sur la rue Saint-Jacques, dans un btiment de construction rcente.

LATERAL FACADE(Plate II bis)

The lateral facade of the Church of Saint-Benot, drawn on Plate II bis, is the one which stood north, on thecloister; It was composed of four bays, separated by pillars holding pinnacles placed at the ends of thebuttresses. Each of the divisions of this facade held a decorated Gable. The first division, next to the westernfacade, was pierced with two semi-windows that lit the chapel of the Holy Sepulchre; the second and the fourth

chapel were lit by broad bays enclosed by mullions encasing stained-glass windows. Between these twochapels and below a large ogival arched window, was built, in modern times, the side door to the north, givingentry to the Church from the cloister. Beyond all of these constructions were the aisle on the north and the choirof the Church which were reconstructed in the 17th century, by the architect Perrault The lower floor was


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120COUPE LONGITUDINALE

(Planche III)

La coupe longitudinale grave sur la planche III indique les six traves et labside qui composaient

lensemble de lglise de Saint-Benot, lintrieur. Entre la premire trave et le mur de la faade occidentale,un petit escalier conduisait dans les combles. Cette premire trave tait perce dune arcade surbaisse ouvertesur la chapelle du Saint-Spulcre. Les cinq traves suivantes contenaient chacune une grande arcade en ogive,donnant entre dans les chapelles et dans les galeries latrales.

La porte du clotre souvrait dans le collatral du nord ; labside et le sanctuaire, reconstruit par Perrault,avaient t dcors de pilastres corinthiens supportant un entablement complet orn de rosaces et de guirlandes.La vote de labside taitorne, de mme, dans le got du XVIIe. Le sanctuaire, construit sur la rue Saint-

Jacques, tait lev de cinq marches ; une large fentre surmonte dun fronton lclairait lorient.

Un petit caveau de spulture tait pratiqu dans laxe de lglise, devant la cinquime trave ; il est trac surla coupe. Le chenal de laqueduc romain et les fondations de labside de lancienne glise, indique sur le plan,sont dessins au bas de cette coupe leurs niveaux relatifs. Ils furent dtruits, lun etlautre, lorsquon fit lessubstructions ncessaires ltablissement du thtre.

LONGITUDINAL VIEW(Plate III)

The longitudinal view drawn on Plate III indicates the six bays and the apse which comprised the whole ofthe Church of Saint-Benot, inside. Between the first bay and the wall of the western facade, a small staircaseled to the attic. This first bay was pierced by a low arcade opened to the chapel of the Holy Sepulchre. The five

following bays each contained a large ogive arcade, giving entry to the chapels and side galleries.

The door to the cloister opened in the north aisle; the apse and sanctuary, rebuilt by Perrault, had beendecorated with Corinthian pilasters supporting a full entablature decorated with rosettes and garlands


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120COUPE TRANSVERSALES

(Planche III bis)

La coupe transversale de lglise de Saint-Benot, grave sur la planche III bis, trace la hauteur de la porte

latrale qui donnait sur le clotre ; elle indique dabord lentre de lglise de ce ct et une arcade quiconduisait au collatral du nord. Aprs la grande nef on voit plus loin labside et le sanctuaire, construits parPerrault et dcors dans le style du XVIIesicle.

la droite de cette grande nef sont figures celles qui se trouvaient au midi, ainsi que lune des chapelles dumme ct ; elle tait claire sur le cimetire.

Au-dessous de cette chapelle et de la nef voisine, sont tracs les caveaux funraires, qui recevaient le jour par

des soupiraux pratiqus sur le cimetire. Les parties suprieures de la coupe montrent les arcs-boutants et lescontreforts soutenant la pousse des votes, ainsi que les toits et les combles qui couvraient les constructionssecondaires et la nef principale.

CROSS VIEWS

(Plate III bis)

The cross view of the Church of Saint-Benot, drawn on Plate III bis, is traced at the height of the side doorwhich opened to the cloister; it first shows the entrance to the Church on this side, and an arch leading to theNorth aisle. After the great nave we see further the apse and the sanctuary, built by Perrault, and decorated inthe style of the 17thcentury.

To the right of this large nave are shown those who were at the south, and one of the chapels on the same

side; it was lit on cemetery.

Above this Chapel and the nearby nave, are drawn the burial vaults, which received daylight through ventsopened to the cemetery The upper parts of the cross-view shows the flying buttresses and the buttresses


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121NEF MRIDIONALE

(Planche IV)

La vue reproduite sur la planche IV est prise de lextrmit orientale de la nef latrale du midi ; on voit au

fond une des fentres, pratique sur la faade occidentale de lglise.

Les traves sont divises droite par de grosses colonnes, et gauche par des piliers orne de colonnettesdont les chapiteaux supportaient les nervures des votes. Entre les arcades, stendent, dun ct, les chapellesdu midi, et, de lautre ct, les deux premires traves de la nef principale.

Cette vue a t dessine lorsquon prparait les travaux qui, en 1831, furent entrepris, pour tablir, danslglise de Saint-Benot, le thtre du Panthon.

SOUTHERN NAVE(Plate IV)

The view reproduced on Plate IV is taken from the eastern end of the lateral nave to the south; at the bottom

is one of the windows, on the western facade of the Church.The aisles are divided by large columns to the right, and to the left by pillars decorated with standoffs which

capitals supported the ribs of the vaults. Between the arcades, on one side, spreads the chapels on the south, andon the other side, the first two bays of the main nave.

This view was drawn when work was being done, in 1831, to undertake and establish in the Church of Saint-Benot the Pantheon Theatre.


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121CHAPELLE DE LA TOURELLE

(Planche V)

lextrmit occidentale de la seconde nef du midi tait une chapelle dite de la Tourelle. Elle tait claire

sur le cimetire par une troite fentre. Une porte pratique droite donnait entre la galerie des charniers.

Au-dessus de cette porte en tait une plus petite, laquelle on arrivait par un escalier tournant qui faisait suite un escalier plus tendu, pratiqu dans une tourelle situe langle de la chapelle.

Lensemble de ces dispositions est reproduit sur la planche V. En avant de lescalier de la tourelle, on voit lapetite porte de lglise, et au-dessus, la fentre qui clairait cette partie antrieure de ldifice. Plus en avant estlouverture par laquelle on descendait aux caveaux funraires, placs au-dessous du collatral et des chapelles

du midi.

DTAILS DE LA PORTE PRINCIPALE

Le pilier qui divisait la porte principale de lglise de Saint-Benot en deux parties est reproduit la droite dela planche ; il est orn dune riche console soutenue par une tte dange ; au-dessus tait une statue de la Vierge.(Voir la planche VI.)

Un dais richement dcoup surmontait la statue ; ce fragment a t recueilli au muse de Cluny.

la gauche de la planche est dessin une partie de la menuiserie orne darabesques provenant de la porte delglise, lintrieur.

CHAPEL DE LA TOURELLE(Plate V)

At the western end of the second nave on the south was a chapel named de la Tourelle[of the little tower]. It


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122DTAILS DE LA FAADE

(Planche VI)

La planche VI reproduit en grand la dcoration principale de la faade de lglise de Saint-Benot. La porte

qui, ainsi quon la dit plus haut, a t rdifie au muse de Cluny, se composait de deux baies divises par unpilier portant la statue de la Vierge ; un il-de-buf avait t perc, une poque moderne, dans le tympan dela porte ; lensemble tait encadr de nombreuses moulures gothiques prenant la forme de larc aigu, et dcoresde feuillages profondment vids. Sur les moulures situes en avant, se dtachaient des arcatures en trfles ;de larges feuilles et deux animaux chimriques dcoraient lextrados de larcade ; la partie qui la couronnaittait termine par une fleur de lis occupant le milieu dune large rose donnant du jour la ne f principale ; desmoulures et des feuillages encadraient cette rose. De doubles pilastres, orns de moulures et de clochetonsvaris, slevaient, aux deux cts de la porte, sur des consoles portant des figures danges et des cussons.

Ces pilastres taient diviss, dans leur hauteur, par une longue corniche. Deux statues reprsentant, lune,saint Benot, et lautre, sainte Scolastique, slevaient sur des pidestaux ; elles taient couronnes de daisrichement dcoups.

DETAILS OF THE FACADE(Plate VI)

Plate VI reproduces the main decoration of the facade of the Church of Saint-Benot. The doorway which, aswas mentioned above, has been reconstructed at the Cluny Museum, consisted of two bays divided by a pillarwith the statue of the Virgin; an il-de-bufhad been pierced, in modern times, in the center of the doorway;the whole was framed by many Gothic moldings taking the form of an acute arc, and decorated with foliagedeeply grooved. On the mouldings located in front, protruded shamrocks arches; large leaves and two chimeric

animals decorated the upper surface of the arcade; the crowned section was completed by a Fleur-de-lis in themiddle of a large rose window giving light to the main nave; foliage and mouldings framed this rose window.Double pilasters, ornated with mouldings and varied turrets, towered both sides of the doorway, on consolessupporting figures of angels and cartouches


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123DTAILS DE LGLISE

(Planche VII)

La planche VII contient de nombreux dtails de lglise de Saint -Benot, dessins lpoque de sa

destruction. Sous les numros 1, 2 et 8, sont reproduites des clefs pendantes, des armoiries et de riches nervuresqui dcoraient les votes des chapelles du nord. Les numros 3, 3 bis, 4 et 5, reprsentent des rosaces excutes la rencontre des nervures de plusieurs votes de lglise. Sous le numro 6 est un bas-relief reprsentant lePre ternel bnissant la Vierge ; il formait panneau au milieu de la vote dune des traves du bas-ct dunord. Au numro 7 est un fragment de nervure portant des traces de couleurs. Le numro 9 est une chimreformant support. Les numros 10, 11, 12, 13 et 14 reproduisent des vases du moyen ge, trouvs dans lesfouilles. Une poterie romaine est dessine au numro 15. Les fragments dun tombeau en pltre, orns de croixet de signes varis, sont reproduits au numro 16. Le numro 17 indique la forme de plusieurs tuiles trouves

dans les fouilles excutes en 1831 et 1832. Aux numros 18, 19 et 20, sont des fragments de sculptures quidcoraient lglise. Quelques-uns de ces dtails ont t dposs au muse de Cluny.

DETAILS OF THE CHURCH(Plate VII)

Plate VII contains many details of the Church of Saint-Benot, drawn at the time of its destruction. Under thenumbers 1, 2 and 8, are reproduced keystones, coat-of-arms and richly decorated ribs which highlighting thearches of the chapels on the North. Numbers 3, 3 bis, 4 and 5, are rosettes incorporated into the rib joints ofseveral vaults of the Church. Under the number 6 is a bas-relief representing the Eternal Father blessing theVirgin; it formed a panel in the middle of the vault on one of the bays to the north. Number 7 is a fragment of arib bearing traces of color. Number 9 is a chimera forming a support. The numbers 10, 11, 12, 13 and 14reproduce vases of the middle age, found in the excavations. A Roman pottery is drawn at number 15.

Fragments of a tomb in plaster, decorated with various crosses and symbols, are reproduced at number 16.Number 17 shows the form of several tiles found in the excavations executed in 1831 and 1832. Numbers 18,19 and 20, are fragments of sculptures which decorated the Church. Some of these items were placed in theCluny Museum


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124DTAILS DE LGLISE

(Planche VIII)

Sur la planche VIII ont t dessins des dtails varis, trouvs dans les fouilles, ou ayant fait partie de la

dcoration de lglise. Les chapiteaux tracs sous les numros 1, 2, 3 et 4, ont t dcouverts dans lesfondations du deuxime et du troisime pilier, situs droite de la nef principale. Le style de leur architectureindique quils ont fait partie de la dcoration de ldifice antrieur celui qui fut reconstruit sous le rgne deFranois Ier. Au numro 5 est une des consoles qui servaient de supports aux pilastres voisins de la porteprincipale, et au numro 6 figure un des ornements qui surmontaient la corniche de cette porte. Sous lesnumros 7, 8, 9, 10 et 11, sont dessines les chimres ou gargouilles qui loignaient la chute des eaux pluvialesdes diverses faade de lglise. Le numro 12 reproduit un des panneaux en bas-relief, dont taient dcores lesvotes des bas-cts du nord ; il reprsente la Salutation anglique. Le numro 12 bisest un dtail peint du

cadre de ce panneau sculpt. Enfin, au numro 13, est un fragment de tombeau du XVIIe

sicle. Quelquesdtails de cette planche sont au muse de Cluny.

DETAILS OF THE CHURCH(Plate VIII)

On Plate VIII are drawn varied details, found in the excavations, or being part of the decorations of theChurch. The capitals traced under the numbers 1, 2, 3 and 4, were discovered in the foundations of the secondand third pillar, located on the right of the main nave. The style of their architecture indicates that they werepart of the decorations of the building prior to that which was rebuilt during the reign of Franois Ist. Number 5is one of the consoles used as support to the neighboring pilasters of the main door, and at number 6 figures oneof the ornaments that topped the cornice of this door. Under the numbers 7, 8, 9, 10 and 11, are drawn thechimeras and gargoyles which diverted the fall of storm water from the facades of the Church. Number 12

reproduces one of the bas-relief panels, which decorated the vaults of the aisles to the North; it represents theAngelic Greeting. Number 12 bis is a painted detail from this carved panel frame. Finally, number 13 is afragment of a 17thcentury tomb. Some items on this Plate are at the Cluny Museum.


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Statue de la Trinit dans lglise de Saint-Benot / Trinity Statue in theChurch of Saint-Benot.

(Histoire de Paris, Compose sur un Plan Nouveau, G. Touchard-Lafosse, 1833, page 451.)

[Source :http://books.google.fr/books?id=-iQKAAAAIAAJ]
http://books.google.fr/books?id=-iQKAAAAIAAJhttp://books.google.fr/books?id=-iQKAAAAIAAJhttp://books.google.fr/books?id=-iQKAAAAIAAJhttp://books.google.fr/books?id=-iQKAAAAIAAJ


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Source : pitaphier du vieux Paris, mile Rauni, Tome 1, 1890.


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glise Saint-tienne-du-Mont, 30 rue Descartes, 75005 Paris.

Dans la Chapelle du Spulcre, scne de la mise au tombeau, provenant de l'glise Saint-Benot-le-Btourn, XVI esicle.Scene representing the Burial of Christ, from the Chapel of the Sepulchre, originally in the Church of Saint-Benot. 16 thCentury.

[Source :http://www.saintetiennedumont.fr/eglise/architecture-interieure/]
http://www.saintetiennedumont.fr/eglise/architecture-interieure/http://www.saintetiennedumont.fr/eglise/architecture-interieure/http://www.saintetiennedumont.fr/eglise/architecture-interieure/http://www.saintetiennedumont.fr/eglise/architecture-interieure/


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Chronologie Historique de Messieurs les Curs de Saint Benot.Depuis 1181 jusquen 1752 avec quelques anecdotes sur les principaux traits qui les regardent.

Jean Brut(1752)

(pp. 1-56)

Nous navions dabord pens qu donner un Catalogue des noms des Curs qui ont gouvern la Cure de S.Benot, et nous navions pris cette rsolution quafin quon pt avoir sous les yeux la succession de ces Curs,comme nous avons celle de Messieurs les Marguillers ; mais en commenant ce Catalogue, nous avons cr quilconviendrait dajouter au nom de chaque Cur les choses essentielles qui pourraient le regarder, et qui seraientvenues notre connaissance. Nous nous y sommes dtermins dautant plus volontiers que nous avons apprisles choses que nous avons en dire, et les avons tir des monuments authentiques.

Nous serons peut-tre en tat dans la suite daugmenter cet essai dhistoire des Curs qui nous ont prcds.

M. Sarrazin, Chanoine de lglise de Paris, qui travaille avec un zle infatigable mettre les Archives duChapitre en rgle, a bien voulu faire part des dcouvertes quil ferait sur ce qui concerne et nos Curs et notreglise.()

Il est constant que lglise de Saint Benot est une des plus anciennes de cette grande Ville ; une pieusetradition nous apprend quelle fut une de celles que saint Denis notre Aptre et notre pre dans la foi, consacra la Sainte Trinit. Ce saint Aptre et ses cooprateurs dans le saint Ministre, ne pouvaient prcher que pendantla nuit, ils se tenaient donc cachs tout le jour, et il ny avait gures que notre montagne qui pt leur fournir desretraites.

Il parait que dans la suite notre glise devint un Monastre, quelle perdit le nom de Saint Benot pourprendre celui des saints Martyrs Serge et Bacq ; leur reliques dposes dans le matre Autel rendirent les nomsde ces Saints prcieux Paris ; en effet, saint Serge et saint Bacq ont toujours pass pour deux des plus clbresMartyrs de lOrient; () cest ces saints Martyrs qutait consacre la ntre dans le onzime sicle. Nous

esprons faire revivre la mmoire de ces Saints parmi nous, en donnant le plutt quil nous sera possiblequelque clbrit leur Fte ; ces Saints vivaient dans la fin du troisime ou au commencement du quatrimesicle.


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prsente au Pape Luce III (le Pape Luce III a occup le Saint Sige depuis 1181 jusqu 1185) est conue ences termes.

Salut au trs-Saint Seigneur et Pre Luce, Souverain Pontife.

Frre tienne supplie Sa Saintet de conserver les anciens droits du Cur de Saint Benot ; la sainte glise deRome a coutume ou dapprouver, ou de ne point condamner les usages qui ne sont contraires ni aux lois ni laraison, cest dans cette confiance que votre trs-obissant fils Simon, Cur de Saint Benot, se jette entre lesbras de Votre Saintet, dans un temps o il est inquit par quelques Chanoines de cette glise ; ils exigent delui, que contre un usage immmorial, usage auquel il sest conform et tous ses prdcesseurs, il rige un autreAutel que celui o il a jusqu prsent exerc et fait toutes ses fonctions. Le Cur trouve dautant plus dedifficult entrer sur cet article dans quelque arrangement avec les Clercs de cette glise, que la forme delglise est toute diffrente de celle des autres glises, vu que le matre Autel est tourn lOccident , et que laprincipale porte est lOrient; il ajoute encore que cest une tracasserie de la part des Clercs de cette glise, vuque son Office il le fait dans des temps et des heures diffrentes des Chanoines.

Nous ne voyons pas ce que rpondit le Pape ; il est bon de donner la lettre dtienne toute entire, et de ladonner comme elle a t crite.

[Textes en Latin]

Il rsulte au moins de cette Lettre quil y avait des Curs bien avant Simon. Nous avons la transaction faiteen 1171 avec Messieurs de saint Jean de Jrusalem, au sujet de saint Jean de Latran, qui peut servir de preuvequil y avait dj longtemps quon connaissait des Curs Saint Benot. Cette Transaction (cette transaction at faite avec ce M. Simon, dont nous venons de parler) qui nous a t fournie par Messieurs du Chapitre deParis, annonce que Messieurs de saint Jean de Jrusalem conviennent de ne jamais faire exercer aucune fonctionCuriale dans leur enclos, qu lgard de leurs frres ou de leurs domestiques.

Depuis Simon nous ne connaissons que le nom dun Cur jusquen 1254. ()

() On dira ici en passant que la succession des Curs de Saint Benot suffit pour dmontrer limportance decette place. Javoue que le revenu en est trs modique; mais je crois que tous les gens de mrite qui lontgouverne avaient devant les yeux cette belle maxime de lAptre, quun Ministre des Autels doit tre content


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entire pour rendre le Chur plus grand. Le rond-point o est plac le matre Autel et la Chapelle de la Vierge,a t btit par M. Beausyre, et conformment aux avis du fameux M. Perrault. Toutes ces rparations ont cotdes sommes considrables la Paroisse, et depuis la transaction passe pour ces constructions et rparations, leChur est devenu commun aux Chanoines et la Paroisse pour lOffice des Dimanches et Ftes, et danscertaines solennits.

()Messire Claude Grenet n Paris dune famille fort honnte, succda M. Hardivilliers par rsignation. Il

fut lev par son pre qui tait originaire de Chartres, et quistait tabli Paris en y achetant une Charge de Banquieren Cour de Rome. Il suivit le train des coles delUniversit, il passa Bachelier, et fut reu de la Maison etSocit de Sorbonne. Il ntait pas encore Docteur lorsqueM. Hardivilliers le choisit pour son successeur. Au sortir desa Licence il ne pensa plus qu soccuper des fonctions dusaint Ministre, il sexera ds-lors faire des missionsdans le Diocse de Paris : il se fit un devoir de consacrer lesmoments quil avait de libres la visite des prisons et desHpitaux ; il contracta ds-lors tant damour et decompassion pour les pauvres quon peut dire que cestparticulirement subvenir leurs diffrents besoins quilparut sappliquer pendant trente-sept ans quil a t Cur. Ilprit possession de la Cure le 13 Janvier 1643. Il succdait un saint et un homme qui lui avait donn les plus grandsexemples de dsintressement ; il se fit honneur dimiterson dsintressement, et pour prouver jusqu quel point ilaimait les pauvres, il a donn plus de cinquante mille francs sa Paroisse en diffrents temps. Les petites coles deCharit lui doivent en grande partie leur fondation, il a

laiss plusieurs contrats et pour le pain des Pauvres, et pourles Ecclsiastiques de sa Communaut ; il trouva dansMessieurs Prot et de Saulx des hommes gnreux qui sejoignirent lui pour ses bonnes uvres ; nous avons appris


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(Source :https://books.google.fr/books?id=Xgo5AQAAMAAJ)

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https://books.google.fr/books?id=Xgo5AQAAMAAJhttps://books.google.fr/books?id=Xgo5AQAAMAAJhttps://books.google.fr/books?id=Xgo5AQAAMAAJhttps://books.google.fr/books?id=Xgo5AQAAMAAJ


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contestation fut rgle, les limites de ces deux Paroisses furent assures, mais S. Benot perdit alors lesredevances que saint Jacques devait donner, et on ne conserva au Chapitre et la Cure que le droit dallerofficier le jour de saint Jacques et de saint Philippe dans cette Paroisse.

M. de Prfixe nomma M. Grenet la supriorit du Monastre de Port-Royal-des-Champs ; il en est rest

Suprieur jusqu sa mort; il se servit du got quavaient les Religieuses de ce Monastre , travailler auxornements dglise pour en faire faire plusieurs pour sa Paroisse. Nous avons encore plusieurs de cesornements, qui sont travaills en petit point avec beaucoup de dlicatesse et de propret.

Il parait que lesprit particulier de M. Grenet, tait lesprit de concorde et de paix ; en effet presque toutes lestransactions faites entre les Chanoines, le Cur et les Marguillers de saint Benot ont t faites de son temps, etces transactions ont coup court une multitude de contestations qui ne pouvaient que fatiguer les Curs, etcontribuer indisposer les paroissiens.

Cet homme aumnier et pacifique demeura Cur jusquen 1680 quil rsigna sa Cure M. Tullou qui taitson Vicaire depuis plusieurs annes ; il demeura pourtant sur sa Paroisse jusqu sa mort qui arriva le 15 de Mai1684 g de 79 ans. Il fut port Port-Royal pour y tre enterr ; et lorsquen 1709 on dtruisit Port-Royal etquon exhuma les corps, celui de M. Grenet fut port au village des Troux.

Il laissa en mourant sa Bibliothque pour lusage des Ecclsiastiques de Saint Benot: cette Bibliothquedevait tre alors considrable ; mais en passant jusqu nous il sen faut de beaucoup quelle y soit passe dansson entier, plusieurs Livres ont t dpareills ou perdus.

Lorsque M. Brut fut parvenu la Cure, il trouva cette Bibliothque dans un dlabrement affreux ; il se fit undevoir den recueillir et den ramasser les dbris, il en a fait faire un catalogue exact, quil a remis dans lesArchives de la Fabrique, et il espre que dsormais Messieurs les Marguillers voudront bien faire un rcolementdes livres de cette Bibliothque la mort ou la mutation des Curs ; tous les Pres de lglise de lanciennedition, et les Conciles du Pre Labbe sont presque les seuls livres qui composent aujourdhui cette

Bibliothque.

M. Grenet laissa encore par son testament la Fabrique quatre chandeliers dargent, et la grande Croix quisert aux processions, avec des Chasubles brodes des deux cts : il a charg ce Legs de deux Services aprs sa


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apprendre des grands Hommes qui sont enterrs dans notre glise, si nous ajoutions leurs noms quelquespetits dtails sur ce qui les regarde : il est fcheux que nous nayons pas pu remonter aussi haut que nous lesouhaitions, mais deux raisons nous en ont empch : la premire cest que nos Registres, comme ceux detoutes les plus anciennes Paroisses, ne remontent pas au-del de 1500. La seconde est que la reconstructionentire de Notre glise sous Franois premier, na laiss subsister aucun des anciens monuments qui pouvaient

y tre.

Nous avons cru encore que lImprimerie ayant pris naissance en France dans notre Paroisse, les premiers etles plus distingus dentre les Imprimeurs ayant tous demeur dans ces quartiers, il ne serait pas hors de proposde faire mention de ceux qui ont mrit une grande rputation dans cette Profession, et de faire connatrequelques familles distingues, qui doivent leur origine danciens et habiles Imprimeurs.

Nous avons ajout de plus une Liste de nos anciens Marguilliers, et cette Liste suffirait seule pour donner une

juste ide de notre Paroisse et de la nature de ses anciens Habitants.

Nous avons dit quelques mots sur nos Chapelles, et sur ceux la spulture desquelles elles ont t destines :nous fmes il y a plusieurs annes une visite dans les caveaux de ces Chapelles, et nous y avons trouv un grandnombre de cercueils de plomb : ce serait ceux qui y ont droit de spulture instruire Messieurs nosMarguilliers, et leur donner des extraits de leurs titres, afin daller au-devant des contestations qui pourraientslever dans la suite.

Enfin nous y avons insr quelques notes sur quelques Graveurs clbres, et sur des Personnes mortes dansun ge trs avanc.()

La Paroisse de S. Benot avait jusquen 1615 deux Cimetires ; le premier, appel le petit, tait le mmequaujourdhui, le second nomm le grand Cimetire, le Cimetire de Cambray, le Cimetire de Lacacias, leCimetire du Corps-de-Garde, tait situ prs du Collge de Cambray, ct de lemplacement du Co llge deTrguier, et de lendroit o est aujourdhui le Collge Royal. Le Roi Franois premier ayant dessein de btir le

Collge Royal, ordonna aux Paroissiens de Saint Benot de faire lacquisition dune place pour un Cimetire:cette acquisition fut faite au bout du Jardin de lHtel de la Couture; et le Jeudi de la Passion 9ejour dAvril1615 fut bni par M. lvque dAngoulme le nouveau Cimetire de S. Benot du bout du Jardin de la Couturerue Fromentel, au lieu de lancien Cimetire qui tait devant le cadran de lglise dudit S Benot, lequel le Roi


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Timeline History of the Parish Priests of Saint Benot.From 1181 until 1752, with a few anecdotes of the main features concerning them.

(pp. 1-56)We first thought to give a list of the names of the Priests that have governed the priesthood of Saint Benot, and we

have taken this resolution only so that we could have sight on the succession of these Priests, as we have of theChurchwardens; but in starting this Catalogue, we have come to learn that we should add for each priest the essentialthings concerning them, and which came to our knowledge. We were made more committed upon learning the things thatwe came to find, and have found them from genuine manuscripts.

We will perhaps be in a state subsequently to increase this history of the parish Priests who preceded us.

Mr. Sarrazin, Canon of the Church of Paris, who works with tireless zeal to organize the Chapter Archives, sought toshare the discoveries that he has made in respect of our Priests and our Church.

()

It is common knowledge that the Church of Saint Benot is one of the oldest of this great city; a pious tradition tells usthat it was one of those that Saint Denis our Apostle and our Father in faith, devoted to the Holy Trinity. This SaintApostle and its cooperators in the Saint Ministry, could only preach but during the night. They stood then hidden all day,and there was but our hill to provide retreat.

It seems that our Church later became a Monastery, where she lost the name of Saint Benot to that of the Saint Martyrs

Serge and Bacq; their relics resting in the Master Altar have rendered their names of these precious Saints in Paris; indeed,St. Serge and St. Bacq have always passed for two of the most famous Martyrs of the Orient; () It is to these MartyrSaints that ours was consecrated to in the eleventh century. We hope to revive the memory of these Saints among us,giving as soon as will be possible any celebration to their praise; these Saints lived in the end of the third or at thebeginning of the fourth century.

Since then, under the reign of Henry I* this church was given to the Canons in the metropolis of Paris; they establisheda College of Canons, on which, as on our Church, the Gentlemen of Notre Dame upheld the almost episcopal jurisdiction.

It does not appear that it was the same of the Canons of Saint Benot as of the others that were established in the Churcheswhich became Canonical and Parishes. This usage had lasted a long time, and still remains in a few places, that theCanons are removing in turn their Parish Priesthood functions. It becomes continuous that by eleven hundred, which isabout the time of the start of the small College of Canons at Saint Benot, there were Priests at the head of this Church.


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Altar than the one where he has so far exercised and done all of his functions. The Parish Priest is finding even moredifficulty to enter on this article in any arrangement with the Clerics of the Church, that the shape of the Church is quitedifferent from that of other Churches, since the Master Altar is turned to the West, and that the main door is to the East; headds furthemore that it is a hassle on the part of the Clerics of the Church, as he does his Office in a different time as ofthe Canons.

We do not see what the Pope responded; it is good to give the entire letter of tienne, and to give it as it was written.

[Texts in Latin]

There is at least from this letter understanding that there were Priests there before Simon. We have the transactionmade in 1171 with the Gentlemen of Saint Jean de Jrusalem, on the subject of Saint Jean de Latran, which can be used asevidence that there was already a long list of Parish Priests at Saint Benot. This Transaction (the transaction was madewith the just mentioned Mr. Simon) that was provided to us by Misters of the Chapter of Paris, announces that the Mistersof Saint Jean de Jrusalem agrees to never exercise any Priesthood functions in their enclosure, or for their brothers ortheir servants.

Since Simon, we know but the name of one other Priest until 1254. ()

() We shall say in passing that the successions of the Parish Priests of Saint Benot is sufficient to demonstrate theimportance of this place. I must confess that the income is very low; but I think that everyone of merit which hadgoverned this Church had before their eyes this beautiful maxim of the Apostle, that a Minister of the Altars should behappy when he has the life and the frock. ()

We are obliged to put the entire reconstruction of our Church under Mr. de Lasser and the two previous Parish Priests.It was indeed entirely rebuilt under the reign of Franois the First [before 1547]: the style of the architecture which reignsin the entire building does not allow us to move forward or backward this reconstruction.

It seems that the Church was previously much smaller than it is today. Not only was the original Church completelyreconstructed, but it was greatly increased; the Parishioners made several acquisitions which allowed them to make theirChurch more significant. The Parish Nave and the Chapels dominating the length of the Nave were built on parts of thesite they had acquired. It appears that the land on which these Chapels were built there had been a street crossing fromSaint Jacques Street into the Cloister. When work was done in the Chapel of Saint Pierre on a trench where was to beburied Mr. Abb Pucelle, the ancient paved street was found ten feet below. When the Church was rebuilt, the Choir washidden by a platform which lasted until towards the year 1670, and the surrounding of the Choir was enclosed by walls


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for his good works; we have learned that at his death his parents, far from inheriting from him, have given quite aconsiderable amount to complete the different sections of his Will, which concerned the poor.

The Parish of SaintJacques du Haut-Pashad been dismembered from that of Saint Benot; the conditions under whichthis Parish had been built were still present to everyone: however Mr. Grenet found himself attacked by the Priests andChurchwardens of Saint Jacques, on the subject of the two Parish limits. Mr. Grenet is therefore obliged to enter in thedispute, and to support a trial. He made for the defense of his Priesthood a Memorandum that we have printed in ourpapers, and in this Memorandum in which he expresses himself as an enemy of any trial, he brings forth several importantthings.

1. He speaks of the Church of Saint Benot as of the oldest Church in Paris, he supports the tradition that ensures thatit is in this Church that Saint Denis and the first Apostles of our France have begun to rely on the adorable name of theHoly Trinity.

2. He tackles the detail of the wrongs that was done to his Priesthood the election of that of Saint Jacques, and heshows that his Parish has maintained nearly only the poor.

3. He rises against the method of the Priests and Churchwardens of Saint Jacques, and he said that it must seemamazing that this girl who has just gotten out of the breast of her mother, did not blush after seeing her torn; thecontestation was settled, the boundaries of these two Parishes were assured, but Saint Benot then lost the royalties thatSaint Jacques was to give, and the Chapter with its Priesthood only retained the right to go to Office on the days of SaintJacques and of Saint Philippe in this Parish.

Mr. de Prfixe appointed Mr. Grenet to the superiority of the Port-Royal-des-Champs Monastery; he remained as aSuperior until his death; he used the taste the Nuns had of this Monastery, to work on the Church ornaments to makeseveral for his Parish. We still have many of these ornaments, which are worked to great details with great delicacy andcleanliness.

It seems that the particular spirit of Mr. Grenet was the spirit of concordance and peace; indeed almost all transactionsmade between the Canons, the Priest and the Churchwardens of Saint Benot were made during his time, and thesetransactions cut short a multitude of challenges which could only but tire the Parish Priests, and contribute to upset the

Parishioners.

This Chaplain and pacific man remained the Parish Priest until 1680 when he resigned his Priesthood to Mr. Tullouwho was his Vicar for several years; he remained yet in his Parish until his death which happened on 15 May 1684 aged


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Specific Anecdotes on the Great Men,and other persons of consideration, buried in Saint Benot, and on different articles which concerns the Parish.

(pp. 3-17)We thought to finish our small work by this article which concerns us; but we thought that we would do something very

nice to our Parishioners, if we place under their eyes what we were able to learn of the great men who are buried in thischurch, if we add to their names a few details which concerns them: it is unfortunate that we were unable to go as far backas what we wanted, but we were prevented for two reasons: the first is that our Records, such as those of all the oldestParishes, do not go back beyond 1500. The second is that during the complete reconstruction of our Church underFranois the First, none of the ancient monuments were preserved.

We thought as well that since Printing took birth in France in our Parish, the first and the most distinguished of thePrinters have all remained in these areas, it would not be out of context to make references to those that have earned agreat reputation in that Profession, and bring to light a few current distinguished families, who owe their origins to former

and skilled Printers.

We have also added a List of our ancient Churchwardens, and this List alone would be sufficient to give us a just ideaof our Parish, and of the nature of its former inhabitants.

We have said a few words on our Chapels, and on those of which sepulchers were intended: we did a visit several yearsago in the cellars of these Chapels, and we have found a large number of lead coffins: it would be to those who areentitled to a sepulcher to instruct our Churchwardens, and to give them excerpts from their titles, in order to reach out to

challenges which could arise in the future.

Finally we have inserted a few notes on some famous Engravers, and on Persons who died of advanced age.

()

The Parish of Saint Benot had until 1615 two Cemeteries; the first, called the Small Cemetery, was the same thattodays, the second named the Great Cemetery, the Cemetery of Cambray, the Cemetery of Lacacias, the Cemetery ofCorps-de-Garde, was located near the College of Cambray, next to the location of the College of Trguier, and where is

today the Royal College. King Franois the First, having plans to build the Royal College, ordered the Parishioners ofSaint Benot to acquire a place for a Cemetery: the acquisition was made at the end of the Garden of the Htel de laCouture; and on the Thursday of the Passion, 9thday of April 1615, was blessed by Mr. the Bishop of Angoulme the newCemetery of Saint Benot from the end of the Jardin de la Coutureon Fromentel Street, instead of the old Cemetery that


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The cemetary bones of St. Benoitwere moved in the old underground quarries of

Paris in 1813.

Photos and info courtesy ofRichard Bolduc, February 2016.


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Thus passes everything on EarthSpirit, beauty, grace and talent

Such is a short-lived flowerToppled by a mere breeze.


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glise Saint-Jacques-du-Haut-PasParis, France


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En 1792, lors de scularisation de la collgiale Saint-Benot-le-Btourn, le grand orgue, uvre du facteurLanghedul, est offert Saint-Jacques par la municipalit. C'est Claude-Franois Clicquot qui est charg dutransfert et de la remise neuf de l'instrument qui aura trente-trois jeux et quatre claviers. Certaines parties dubuffet, dues au menuisier Claude Delaistre, remontent 1587, ce qui donne Saint-Jacques le privilge depossder partiellement le buffet le plus ancien de Paris.

En 1871, l'explosion de la poudrire du Luxembourg endommage srieusement l'instrument, et sa remise entat se fait longuement attendre. Ce n'est qu'en 1906 que la maison Merklin, charge de la restauration, luiapplique un nouveau systme lectro-pneumatique jug rvolutionnaire l'poque. Particularit curieuse etsans doute unique, les deux instruments, le grand orgue de tribune et le petit orgue de chur seront jumels :une console unique de quatre claviers, place dans le choeur derrire l'autel, permettra de jouer alternativementou simultanment des deux instruments ; solution attrayante en thorie, mais qui, ne tenant pas compte del'important retard acoustique, rendait incommode et prilleuse l'utilisation de l'orgue de tribune partir du

chur. Pour y remdier, vers 1920, l'minent organiste Achille Philip fait installer une deuxime console sur latribune.

Orgue de chur / Chancel OrganCavaill-Coll, 1866o 2 claviers manuels et pdalier / 2 manuals and pedalo 14 jeux /stops, 14 rangs / rankso

Traction mcanique des claviers et des jeux /Mechanical key and stop action

Bien que parfaitement conue l'poque, la transmission lectrique se dtriore peu peu et l'instrumentdevient peu prs injouable.
http://www.uquebec.ca/musique/orgues/france/sjacqueshpp1.html


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The Gallery Organ

An organ is present since 1628 in St. Jacques Church; it was built by its parish organist, Vincent Coupeau.Over the years, other instruments will replace it, mainly the one built by parish priest, Reverend Courcault, in1733. Found too small for the church, a new organ is built in 1742 by organ builder Franois Thierry that will

remain in use until the Revolution.

When the St. Benoit-le-Btourn Collegiate was deconsecrated in 1792, the organ, made by organ builderLanghedul, was offered to St. Jacques Church by the city council. Organ builder Claude-Franois Clicquot wasresponsible for the transfer and the restoration of the 37-stop, 4-manual instrument. Some portions of the case,made by carpenter Claude Delaistre, date back to 1587; this fact lists the organcase as being partly the oldestorgancase in Paris.

In 1871, the explosion of the nearby Luxembourg power magazine, seriously damaged the instrument and itsrestoration will be long-awaited. In 1906, not only are the repairs being carried out by organ builder Merklinwho is responsible for the restoration, but the action is changed to an electric-pneumatic system. A peculiar andunique detail for the time, the two instruments, the gallery organ and the chancel organ are coupled and areplayable from a single four-manual console located in the chancel behind the main altar. The two instrumentswill be playable either alternatively or simultaneouly. This solution was theoretically attractive but did not takeinto account the important acoustical delay. It was both inconvenient and hazardous to play the gallery organfrom the chancel. To rectify the situation, in the 1920's, a second console was installed in the gallery followinga recommendation made by renown organist Achille Philip.

While perfectly designed, the electric transmission slowly deteriorated and, over the years, the instrumentbecame unplayable.

In 1963, the Beaux-Arts Commission of the city of Paris, headed by Mr. Gladu, decided in agreement withReverend Pzeril, then parish priest of St. Jacques, and Claude Terrasse, titular organist, to award the

restoration of the gallery organ to Alfred Kern, organ builder from Strasburg, who had succesfully completedthe restoration of the organ at St. Sverin Church.

Completed in the Spring of 1971, the new organ was inaugurated on May 18th by Pierre Cochereau, organist


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Nazard 2 2/3' Prestant 4'Doublette 2' Grosse tierce 3 1/5'Tierce 1 3/5' Doublette 2'Larigot 1 1/3' Grande Fourniture IIPlein-jeu V Fourniture III

Cromorne 8' Cymbale IVDulcian (anche) 8' Cornet VTremblant Voix humaine 8'

Trompette 8'Clairon 4'Tremblant

III. Rcit (expressif / enclosed) IV. Solo

Bourdon 8' Flte 8'Principal 4' Cornet VFlte fuseau 4' Hautbois 8'Flte 2'Sifflet 1'Sesquialtera IICymbale IVDouaine 16'Trompette 8'Tremblant

PdaleFlte 16'Soubasse 16'Flte conique 8'Flte 4'Nachthorn 2'Mixture V-VIBombarde 16'


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GLISE SAINT-BENOT (Paris) (disparue)ou la Sainte-Benoite-Trinit ou encore la Saint-Benot-la-bien-tourne (Saint-Benot le Btourn)

28 mai 2012

Eglise et clotre en 1810. BnF


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Ds le 5me ou 6me sicle, il existait sur cet emplacement une chapelle ddie La Trinit souslinvocation de saint Bache (ou saint Bacq). Selon la tradition, ne reposant sur aucun fondement, elleaurait t construite sur un oratoire souterrain o saint Denis avait commenc invoquer secrtement laTrinit.Il semble plus vraisemblable que sa construction remontt aux rois Mrovingiens, quelle fut dabord le

centre dune abbaye suburbaine dont le voisinage du palais des Thermes avait sans doute provoqultablissement.

Le plus ancien titre connu qui constate son existence est un diplme du roi Henri Ier datant de 1030.

Au 12me sicle, on la remplaa par une glise, sous le vocable de Saint-Benot, qui, on ne sait pourquoi,avait son chur tourn vers loccident contrairement lusage qui le veut tourn vers lorient. Cetteorientation lui valut alors le surnom de Saint-Benot li restourn .

Elle devint glise royale, collgiale, c'est--dire ayant chapitre de chanoines, lesquels avaient juridictiontemporelle sur une partie du quartier: aussi le clotre renfermait-il une prison, et paroissiale.

Refaite au 14me sicle, on en profita pour lorienter convenablement do son surnom de la bientourne .

Comme la plupart des collgiales du temps, elle tait entoure d'un clotre.

i ( h ) i i I f d I i


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- six (ct gauche) qui ouvraient sur Ia nef de Ia paroisseEntre les deux nefs se trouvait Ia chapelle Sainte-Genevive ou des Fonts.

BnF

On entrait dans lglise par la porte du clotre et par le grand portail qui regardait sur une espce de

cour carre. Avant dy parvenir, il fallait passer sous une arcade en face de la place de Cambrai. Cettearcade tait dcore dune figure de la Trinit : le Pre, portant une triple tiare papale - le Fils, aux genouxdu Prele Saint-Esprit, sous forme de colombe sortant de la bouche du Pre.


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Lautel tait dcor de marbre rouge et gris et de dorure. Mais ce qui lornaitdune faon admirable tait une peinture, La descente de croix deSbastien Bourdon aujotd'hui au muse du Louvre.

Avant de fermer dfinitivement en 1812, lglise connue quelques soubresauts : ferme en 1790,rendue au culte en 1795, vendue en 1797, de nouveau rendue au culte en 1800 et revendue en 1812, elledevint un commerce de farine, puis un entrepreneur de spectacles en prit possession et cra le Thtredu Panthon en 1832. Le percement de la rue des Ecoles, en 1854, eut raison de ses sicles dhistoire.Le seul vestige existant encore est son portail visible sur la faade nord de lhtel de Cluny dans le jardinmdival.

P tit d t E 1431 t G ill d Vill tit d d it i d i t h l i d


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Petite anecdote. En 1431, matre Guillaume de Villon, rptiteur de droit canonique, devint chapelain delglise. Franois Montcorbier, orphelin pauvre g de six ou sept ans, entra au service du chapelain quilconsidra, avec tendresse, comme son pre adoptif et dont le nom passa la postrit quand lenfantdevintFranois Villon.

Les cimetires :

Bibliothque Historique de la Ville de Paris

di Il d it d i f t d t l i i t l li i Il f t f
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en dix ans. Il sen dgageait une odeur infecte dont se plaignaient mme les religieux. Il fut ferm en1790.

Charniers lors de leur dmolition.BnF

Le second cimetire (2 plan et Google)Il se situait de lautre ct de la rue Saint-Jacques, face au chevet de lglise. Ctait le grand cimetire oucimetire de Cambrai ou des Acacias ou encore du corps de garde , chacun de ces noms

rappelant un souvenir (le collge de Cambrai, un acacia, etc.).

On le ferma en 1614 lorsquon y installa des locaux du collge Royal (actuel collge de France). La partieouest de la place Marcellin Berthelot recouvre son emplacement.

On transporta le cimetire (3 plan et Goggle) un peu plus loin, derrire le collge de Cambrai, entrecelui-ci et le collge du Plessis, au nord de la rue du Cimetire Saint-Benot dont le nom en rappelle lesouvenir. De 14 m 50 sur 11 environ, surface dont il fallait dduire celle occupe par la maison dufossoyeur. Sa fosse, faite pour recevoir 180 corps, restait ciel ouvert plus dun an. Etouff entre les

maisons qui le dominaient, il fut supprim en 1790-1792. La partie mdiane du ct sud du Collge deFrance recouvre son emplacement.

En 1812 on trouva dans les charniers et sur les votes de l'glise quantit d'ossements qui furent ports

Y f t i h d l li l h i l i ti


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Y furent inhums dans lglise, les charniers ou les cimetires :

A lintention des lecteurs des 200 cimetires du vieux Paris de Jacques Hillairet: le pre du marchalNicolas de Catinat fut inhum en l'glise de l'hospice de Mortagne-au-Perche dans lOrne et non Saint-Benot comme indiqu. Parmi toutes les professions reprsentes, les graveurs se taillent une belle partspulcrale des lieux. A noter dans les clbrits, les frres Perrault, Jean Dorat et l'anatomiste Winslow.

AUDRAN Grard ou Girard (1640 - 1691)

Dune famille qui engendra plusieurs artistes distingus, il fut lun des plus clbres graveurs qui aientexist dans le genre de lhistoire ; sa rputation gagna lItalie et toutes lEurope aprs ses BataillesdAlexandre, dont laBataille dArbelles (1669), daprsLe Brun dont il fut llve et lami.

La Batail le d'Arbelles. Muse du Louvre

BARON ou BOYRON Michel

BEATON James II (15171603)

Archevque de Glasgow, il vcut quatre-trois ans en France et fut ambassadeur dEcosse auprs de plusieursrois de France. Dabord inhum en la commanderie Saint-Jean-de-Latran de Paris son corps fut ramen Saint-Benot en 1683.

BRLART Pierre (1535 12 avril 1608)
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BRLART Pierre (153512 avril 1608)A ne pas confondre avecPierre Brlart, marquis de Puiseux.

Seigneur de Genlis, secrtaire dEtat en 1557 sous Charles IX et des commandements de Catherine de Mdicis,puis secrtairedEtat aux affaires trangres de 1569 1588 sous Charles IX et Henri III, ses vertus politiques le faisaient regarder commeun Caton.

Aprs toutes annes de bons et loyaux services, il se retira pour mener une vie tranquille.

Gravure Millin

CHASTEAU Guillaume (1635 - 1683)Colbert protgea cet habile graveur qui fut le matre de Charles Simonneau, autre graveur rput dont le talent dpassa celui de sonprofesseur.

COTELIER Jean-Baptiste (1629 - 1686)
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COTELIER Jean-Baptiste (1629 - 1686)

Thologien et rudit, professeur de Grec au collge Royal, surtout vers dans ltude des antiquits delEglise, il fut lun des hommes les plus savants de son sicle.

DOMAT Jean(1625 - 1696)

Avocat du roi pendant trente ans au prsidial de Clermont-Ferrand, il consacra toute sa vie l'tude de lajurisprudence avec un objectif : prsenter l'ensemble du droit franais comme un ensemble cohrent etintelligible. Il fut le chef de file du mouvement rationaliste en France au 17me sicle auquel il donna unlan dcisif. Il est reconnu comme ayant t le plus grand jurisconsulte de ce sicle.Il se lia avec les Solitaires de Port-Royalet surtout avec son compatriote et amiPascalqui mourut entreses bras et dont il fit une clbre sanguine prise sur le vif.

Sanguine reprsentant PascalD t
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La Sainte famille d'aprs Raphal

FOY-VAILLANT Jean (16321706)

Ayant quitt la mdecine pour ltude des mdailles, sa rputation de numismate devint telle que Colbertlenvoya en Italie et en Grce pour complter la collection offerte au roi par Gaston dOrlans. A sonretour, poursuivi par un corsaire, il avala une vingtaine de mdailles en or particulirement rares. Devantlembarras des mdecins, Vaillant confia la nature la restitution de son trsor. Toujours en qute, ilexplora, lEurope, lEgypte, la Perse o il recueillit un grand nombre de mdailles et dantiquits. Ilsoccupait une histoire des rois de Macdoine, de Pont, de Thrace, de Bythanie et de Cappadoce quandune crise dapoplexie lemporta. Il laissa de nombreux ouvrages de rfrence qui se recommandenttoujours par leur sagacit et leur rudition.Son fils, Jean-Franois (1665-1708), galement numismate distingu, reposait auprs de lui.

FYOT DE LA MARCHE Franois (16691716)Conseiller au Parlement de Paris, cet estimable magistrat, uniquement attach ltude et aux fonctions de sa charge, passa sa vie

dans le clibat et mourut dapoplexie. Son tonnant tombeau fut longtemps une curiosit pour les amateurs dart qui venait l admirer.Cette reprsentation crue de la mort, que les anciens gravaient sur les pierres tombales plus frquemment avait, avec le temps, laisserplace des figures plus allgoriques, do le succs du tombeau de La Marche. Le cartouche portait les armes du dfunt.

GERING Ulrich (1510)


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GERING Ulrich (1510)

Sur la demande du prieur de la Sorbonne, il vint de Suisse Paris o, avec Michel Friburger et MartinKrantz, il tablit la premire imprimerie vers 1468. Ses premires publications le furent en criture ronde, queremplaa ensuite une criture gothique, puis lcriture romaine. Son imprimerie, lenseigne du Soleil dOr,tait situe rue Saint-Jacques. Gnreux et dsintress, sa mort, il lgua tous ses biens la Sorbonne etau collge Montaigu.

GOULU Ren ( 1601)Gendre de Jean Dorat, il fut son successeur comme professeur de grec au collge Ro yal en 1576. Il laissa beaucoup douvragesdrudition.Sa femme, Madeleine, digne fille de son pre, savait le latin, le grec, litalien et lespagnol ; elle fut inhume ( 1636) p rs de lui. Leurfils, Jrme ( 1630), professeur de grec au collge royalfut ensuite mdecin la facult de mdecine.

HALL Claude-Guy( 1736)

Peintre, membre de lAcadmie des Beaux-arts, il fut charg de travaux assez considrables dans lesrsidences royales de Meudon et de Trianon.Il ralisa des tableaux rputs pour lacathdrale Notre-Dameet labbaye de Saint-Germain-des-Prs.

Rparati on fait e Lo ui s XIV p ar le do ge d e Gnes, 15 m ai 1685 .

1715. Chteau de Versailles.

LAUNAY Ren-Bernard Jourdan de

PUCELLE Ren (1655 - 1745)
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PUCELLE Ren(1655 1745)

Aprs stre intress ltat ecclsiastique, puis militaire sous les ordres de son oncle le marchal Nicolasde Catinat, il entra finalement dans les ordres. Nomm conseiller-clerc au Parlement, labb Pucelle acquitune grande influence sur cette compagnie lorsquil se dchana contre les Jsuites et la bulle Unigenitus.Par la suite, il acquit une grande popularit du fait de ses luttes contre la Cour pendant le rgne deLouisXV.A la fin de sa vie, craignant que sa tte ne soit trop affaiblie par lge, il ne se mla plus des affaires dupalais. Bienfaisant et charitable, il faisait beaucoup de biens aux pauvres de son abbaye de Saint-Lonard

Corbigny ainsi qu ceux de la paroisse de Saint-Benot dont il tait le marguillier.

TARDIEU Nicolas-Henri , dit Tardieu lAn( 1749)

Ce graveur fut, entre autres, lve de Grard Audran, il fut agr lAcadmie en 1712, puis reu acadmicienen 1720, sur le Portrait grav du duc dAntin, daprs Rigaud.Tardieu sillustra par la varit de ses travaux et la libert de la touche trs colore. Son travail, heureuxmlange de pointe et de burin, est a la fois rgulier et pittoresque. Veuf, en secondes noces, il pousa Marie-

Anne Horthemels, qui cultivait aussi avec talent la gravure : notamment elle vulgarisa les portraits du cardinalde Bissy, du cardinal de Rohanet du Rgent.

Le couronnement du ro i inspir par Dulin. Muse du Louvre

WINSLOW Jacques-Bnigne(16691760)
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MCP

DIEU, LE TRES BON, LE TRES GRANDICI REPOSE

Dans lattente du bonheur ternelJACQUES-BENIGNE WINSLOW

Le Danemark tait sa patrie, ce fut en France quil se fixa ;

Illustre dorigine et de lignage, il sillustra encore par le mrite et le savoir,

N de parents luthriens

Lhrsie, que sa petite enfance avait suce, lge adulte il abjura.Puis soutenu par lillustre vque de Meaux,

JACQUES BENIGNE BOSSUET

- Un nombre consquent de prtres parmi lesquels Robert de Chouzay dont le fragment retrouv de pierre tombale du 14me sicle


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- Un nombre consquent de prtres, parmi lesquels Robert de Chouzaydont le fragment retrouv de pierre tombale du 14me sicleest au Muse de Cluny.

- Outre ceux dj cits, de nombreux libraires, imprimeurs et graveurs des 17me et 18me sicles dont la liste forme presque unehistoire abrge de la librairie, de limprimerie et de la gravure : Michel Vascosan ( 1576), Gabriel Cramoisy, Sbastien Th iboust,Josse Bade Frdric II Morel ( 1630), Thielman Kerver et son fils Jacques Kerver ( 1590), Simon Calvarin ( 1693), AmbroiseDrouard ( 1608), Frdric Lonard ( 1706) , Sbastien Nivelle ( 1603) : la perle des libraires de France selon son pitaphe

- un dnomm Michel Lenoir ( 1520) dont les quatre derniers vers de lpitaphe lui servaient de devise pour les livres sortis de sespresses (cimetires ou charniers) :

Cest mon dsirDe Dieu servirPour acquerir

Son doulx plaisir

- un dnomm Olivier de Harsi ( 1584) (cimetires ou charniers)


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- la pierre tombale d'un conseiller du roi au Parlement, Thomas de La Marche ( 1440) et de sa femme, Marguerite, reprsents avecleurs onze enfants (six garons, cinq filles) leurs pieds...


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Sources principales :-Epitaphier du vieux Paris-Tome I-- Les 200 cimetires du vieux Paris de Jacques Hillairet

-Antiquits nationales ou recueils de monuments...par Aubin-Louis Millin -Tome 3-

28 mai 2012

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(Source :http://www.tombes-sepultures.com/crbst_1197.html)
http://www.tombes-sepultures.com/crbst_1197.htmlhttp://www.tombes-sepultures.com/crbst_1197.htmlhttp://www.tombes-sepultures.com/crbst_1197.htmlhttp://www.tombes-sepultures.com/crbst_1197.html


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Source :http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k32711n

&https://books.google.fr/books?id=YkM9AAAAYAAJ
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k32711nhttp://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k32711nhttp://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k32711nhttps://books.google.fr/books?id=YkM9AAAAYAAJhttps://books.google.fr/books?id=YkM9AAAAYAAJhttps://books.google.fr/books?id=YkM9AAAAYAAJhttps://books.google.fr/books?id=YkM9AAAAYAAJhttp://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k32711n


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(Image Google)46, Rue Saint-Jacques


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Source :https://books.google.fr/books?id=lirSAAAAMAAJ
https://books.google.fr/books?id=lirSAAAAMAAJhttps://books.google.fr/books?id=lirSAAAAMAAJhttps://books.google.fr/books?id=lirSAAAAMAAJhttps://books.google.fr/books?id=lirSAAAAMAAJ


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