Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013
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Entertainment & Humor
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21
28
30
N°9 - Décembre 2013
33 Projet Théâtre
6
26 24
14
17
InTervIew de
FAUve
34 32 Goncourt Des lycéens
Lycée
L’ÉQUIPE
Rédacteur en chef
Pierre-Louis ALLANIC
Journalistes
ayant participé à ce numéro Abygaël ALLAIRE
Pierre-Louis ALLANIC
Mathieu BRÉZEL
Marion GALIX
Océane GAZEL
Valentin GRILL
Clara LE BRIS
Axel LE CORRE
Théo LE CORRE
Florian LE GALLIC
Fauve MULLER
Charlotte PENSIVY
Maquettiste
Martin LE MEUR
Directrice de publication
Marguerite GUIN-PORTELLI
Si vous n’avez pas encore pre pare vos cadeaux pour Noe l,
de pe chez-vous ! Mais n’oubliez pas de faire une pause et de lire
tranquillement Spé cial Kérnéu…
Plus qu’un moment de de tente, ce nume ro vous fera prendre
conscience de nombreuses choses : apre s une actualite , pas tre s
joyeuse ces derniers temps, nous vous emme nerons visiter
l’univers de Noe l et du jouet. Mais ce n’est pas tout ! Au de tour
d’une page, vous trouverez peut-e tre cette ide e de cadeau qu’il
vous manque, ou un simple moyen de passer le temps, en
regardant un bon film, en surfant sur internet ou bien en e coutant
de la musique… Certains pre fe reront se de penser, quand d’autres
voudront rester dans leur fauteuil. Mais peu importe, tant que
vous aimez Spé cial Kérnéu !
Vous trouverez dans ce nume ro tout ce qu’il vous faut pour
passer de bonnes fe tes. Et qui sait, peut-e tre que le Pe re Noe l
posera un exemplaire au pied du sapin…
Pierre-Louis ALLANIC
CONTACT
Lycée de Kerneuzec - BP 115
29391 Quimperlé CEDEX
L’ÉDITO
N°9 - Décembre 2013
ET DEVENEZ FANS SUR
RETROUVEZ LE JOURNAL SUR
journal.lyceedekerneuzec.fr
SOMMAIRE
04 AcTuAlItés
05 scooPs
06 société
10 Musique
17 cinémA
18 LiTtérAtUre
19 #coté web
21 LoIsIrs
24 JeUx vIdéo
26 sporT
28 noël
32 Lycée
35 orIentAtIon
4
Dimanche 15 de cembre avait lieu
l’enterrement de Nelson Mandela a
Qunu, le village de son enfance.
Vous connaissez tous par cœur son
parcours, son combat, vous lui
vouez peut-e tre une admiration et
avez tous e te touche s par sa mort.
Demandez a vos parents s'ils se
souviennent de la libe ration du pre-
mier pre sident noir d'Afrique du
Sud. Ils pourront su rement se rap-
peler ou ils e taient, ce qu'ils fai-
saient et avec qui ils e taient. C'e tait
su rement pour eux, le premier sou-
venir marquant d'actualite de leur
jeunesse. Aujourd'hui, on parle de
la perte d'un grand homme, d'un
he ros. Pour nous, qui n'avons pas
connu l'apartheid ni le bonheur
d'un grand moment comme sa libe -
ration, sa mort, de me me que sa vie,
ne signifient peut e tre pas tant de
choses. Mais essayez de vous sou-
venir de cet e ve nement. Certes, des
grands moments, vous en avez su -
rement ve cus et ce n'est su rement
pas fini. Mais l'on dit que les actes
d'une personne peuvent la rendre
immortelle. C'est a nous de perpe -
tuer cette immortalite , ici. Notre
monde manque de he ros. Alors
pouvons-nous peut-e tre nous ac-
crocher a ceux qui nous ont de ja
quitte s ?
Marion GALIX
18 juillet 1918 : Naissance de Nelson Mandela
21 mars 1960 : Massacre de Sharpeville
6 novembre 1962 : L’ONU sanctionne l’Afrique du Sud
12 juin 1964 : Mandela est condamné à perpétuité
Septembre 1989 : De Klerk président de la République sud-africaine
11 février 1990 : Libération de Nelson Mandela
Juin 1991 : Abolition de l’apartheid
15 octobre 1993 : Prix Nobel de la paix pour Mandela et De Klerk
27 avril 1994 : Mandela président
5 décembre 2013 : Décès de Nelson Mandela
Le décès de
neLson MAndelA
L’histoire de Nelson Mandela en quelques dates...
Nelson Mandela
Plus de détails sur journal.lyceedekerneuzec.fr
Funérailles de Nelson Mandela
le 15 décembre
5
Des AGents infIlTrés pArMi nous ! Croyez-le ou non, mais nous avons
appris de source su re que quelques
amis de Jason Bourne et de James
Bond sont venus nous rendre visite.
En effet, nous avons e te mis au cou-
rant du fait que des agents de la
C.I.A et du MI6 se sont re unis pour
former une e quipe spe ciale.
Tels les agents de CHERUB ou Alex
Rider, ces agents ont notre a ge et
sont rompus a l'art de se glisser
dans la foule. Pas e tonnant donc
que nous ne les ayons pas de mas-
que s plus to t.
Mais ne vous inquie tez pas, nous
avons envoye un agent du Spé cial
Kérnéu enquêter pour nous. Il se
chargera de leur faire passer un
message, que leur pre sence n'est
pas ne cessaire ici, et qu'ils peuvent
aller infiltrer un autre lyce e.
En attendant, nous vous conseillons
de faire bien attention a ce que
vous pourrez dire. Qui sait quelles
paroles ils pourraient conserver
dans leurs dossiers...
Quoi de mieux pour rencontrer des stars que d'aller sur leur lieu d'interviews ?
Longueur d’ondes, un festival de la radio et de l’e coute a Brest est parfait pour
ça. Se de roulant du 11 au 16 fe vrier 2014, c'est une occasion parfaite pour ren-
contrer aussi bien artistes français qu'e trangers.
Des re alisateurs tels que J.J. Abrams (Star Wars VII) accompagne de ses vedettes
Carry Fisher (Princesse Leia) et Harrison Ford (Han Solo), ou Steven Spielberg
(Indiana Jones V) accompagne lui aussi d'Harrison Ford seront pre sents !
Mais il y aura des come diens plus français tels que Marion Cottillard ou Jean Du-
jardin venus parler de leur parcours.
Vous pourrez aussi retrouver des chanteurs en tous genres comme le groupe
Pentatonix ou Boy's Avenus qui sont relativement inconnus du public français.
Ne passons pas au travers des e crivains venus du monde entier comme Stephen
King ou moins connus, mais pas moins talentueux, Laurent Gounelle.
Bien su r, nous n'oublions pas les mangakas et les auteurs de bandes dessine es.
Se trouveront donc Eiichiro Oda, Masashi Kishimoto ainsi que Albert Uderzo es-
corte de ses he ritiers : Jean-Yves Ferri et Didier Conrad.
Et si la date du rendez-vous est encore loin, ça vous laisse le temps de peaufiner
votre maî trise de l'anglais ou me me du japonais et de pre parer avec soin vos
interviews...
FestIvAl LongUeUr d’ondes de BresT
Abygaël ALLAIRE
Des stArs
AU
Steven Spielberg
J.J Abrams
LA FrAnce est-eLle rAciste ?
6
Au risque de parler d’un sujet « bateau », nous parlerons dans cet article du racisme. C’est aujourd’hui en France
un point important auquel tout le monde est confronte . Par ailleurs, nous re agissons face aux propos racistes lan-
ce s a l’encontre de la ministre de la justice Christiane Taubira le mois dernier.
Les faits
La révolte
La ministre socialiste a e te victime re cemment de de rapages a caracte re raciste, qui ont suscite une vaste vague
d'indignation dans la classe politique.
Le 12 novembre l’hebdomadaire d’extre me droite « Minute » l’avait qualifie e de « maligne comme un singe » en
une, comme en e cho aux e ve nements parus lors d’une manifestation des opposants aux mariages pour tous.
A Angers, des enfants avaient ainsi crie : « La guenon mange ta banane » au passage de la ministre. La pre sidente
du Front national Marine Le Pen avait re agi en qualifiant cette Une « d’archi nulle ».
Apre s Anne-Sophie Lecle re, qui avait, elle aussi, compare e Christiane Taubira a un singe, un autre candidat FN
pour les municipales a e te suspendu du parti apre s ses propos sur la garde des sceaux.
Le 30 novembre, une manifestation antiraciste a e te organise e. Des milliers de personnes pre sentes dans la rue
samedi ont de file contre le racisme, lors d'une centaine de manifestations organise es dans toute la France par le
monde associatif et syndical, en re action aux attaques contre Christiane Taubira.
L'initiative de cette marche revient a des collectifs d'ultramarins1 fortement affecte s par les insultes racistes es-
suye es par la ministre de la Justice, compare e a une guenon a plusieurs reprises. Ils ont ensuite e te rallie s par les
quatre grandes associations antiracistes, par les six grandes centrales syndicales et par des mouvements de
jeunes. Au final, 101 organisations ont signe l'appel a manifester. Le mot d’ordre de la marche : la condamnation
de toute de rive raciste. 1ultramarin : désigne les Français d’Outre-Mer 2LDH : Ligue des Droits de l’homme
Romane LE BRIS Sources : le Point ; le Monde (30 novembre 2013)
7 « Il s'agit juste de dire ça suffit », selon Vincent Re berioux de
la LDH2. « Il y a des moments ou on ne peut pas rester chez
soi », a renche ri Alain Jakubowicz, pre sident de la Licra.
D’apre s un fondateur de SOS racisme dans une interview
pour Le Monde cette marche « est respectable mais tradi-
tionnelle » dans le sens ou elle n’est finalement pas efficace.
Pour lui, il faudrait valoriser une « Re publique me tisse e » et
un « sursaut » serait ne cessaire pour faire bouger les choses.
Une montée de l’extrémisme ?
Les incidents relate s sont l’occasion de relancer un de bat politique et de ressouder le monde politique autour de
leurs ministres.
Ainsi, le premier secre taire du PS, Harlem De sir, a rendu hommage a la « France fraternelle et me tisse e » et le mi-
nistre de l'Inte rieur, Manuel Valls est intervenu en faveur de la garde des Sceaux mercredi 27 novembre en assu-
rant former avec elle un « beau couple » entie rement de die a la de fense de l'e tat de droit face aux
« extre mismes ».
Christiane Taubira, elle-me me, a fustige les « racistes, antise mites et xe nophobes ». « Ils commencent par vilipen-
der les apparences, ils commencent ainsi par la diffe rence qu'ils voient et ils finissent par celle qu'ils imaginent.
Et ils mettent tout le monde et chacun en danger », a lance la ministre a l'adresse de ceux qui l'ont attaque e.
Une histoire politique...
« La France n'est pas raciste », selon le de pute UMP Thierry Mariani. Pour Marine Le Pen, elle est me me « le pays
le moins raciste au monde ».
Pourtant, les enque tes sur la question sont moins optimistes : Pas moins de 7 % des sonde s s'avouent « pluto t
racistes » et 22 % « un peu racistes ». Un quart se disent « pas tre s racistes » et 44 % « pas racistes du tout », un
chiffre en baisse de cinq points en un an. De plus, une nette majorite des interroge s (…) estime que « ce sont
avant tout les personnes d'origine e trange re qui ne se donnent pas les moyens de s'inte grer ». Une majorite (52
%) pense que « les personnes de diffe rentes origines qui composent la socie te française vivent ensemble avec des
tensions », contre 8 % seulement qui assurent qu'elles vivent ensemble « en bonne entente ».
La France est-elle plus raciste qu'avant ?
« Oui et non. Dans les anne es 1980, il y avait du racisme a l'e gard des populations
d'origines e trange res ou contre celles qui n'e taient pas conside re es comme fran-
çaises. Ce racisme a produit de ve ritables discriminations. Avec la crise e conomique,
une ghettoî sation sociale et ethnique s'est parfois installe e, suscitant re volte, rejet,
violence… Mais d'un autre co te , il y a un phe nome ne d'inte gration tre s avance , beau-
coup plus qu'on ne le croit. »
Extrait d’une interview de Julien Dray par le journal « Le Monde »
selon sun TzU Petit point historique...
Sun Tzu, ce cher maî tre Sun, pe re de l'espionnage moderne, et pourtant si vieux ! Il
faut dire qu'il accuse plus de 2500 ans au compteur, tout de me me, sacre ment vision-
naire il faut bien l'avouer ! Mais pour e clairer nos lecteurs qui se demandent bien de
quoi je suis en train de parler, je vais me faire plus explicite. Sun Tzu est l'auteur d'un
ce le bre livre, nomme « L’Art dé la Guérré », où il nous apprend comment vaincre l’adver-
saire par des moyens de tourne s, la fourberie et l'espionnage par exemple. Certaines
citations de cet ouvrage prennent une dimension tre s inte ressante et surtout semblent
coller parfaitement a quelques e ve nements particuliers, comme re cemment au scan-
dale des e coutes te le phoniques re ve le es par un ancien de la NSA, Edward Snowden.
« Une arme e sans agent secret
est comme un homme sans yeux ni
oreilles » nous disait de ja ce de voue
ge ne ral, or les E tats-Unis ont tou-
jours e te connus pour e tre le pays
du renseignement, et ont donc
d'e normes oreilles ; chacun se sa-
vait espionne mais personne n'en
avait la preuve. Jusqu'au 7 Juin de
cette anne e, date ou un ex-agent de
la plus grande agence de renseigne-
ments ame ricaine, la NSA, re ve le au
grand jour un cas d'espionnage
massif du Net.
Dans cette guerre permanente
contre le terrorisme, pour la pro-
tection de l'inte grite du territoire
ou que sais-je d'autre encore,
chaque citoyen de ce monde de-
vient un ennemi potentiel, et les
U.S.A ont bien su tirer les enseigne-
ments des anciens. En effet, «la
re gle, c'est que le Ge ne ral qui
triomphe est le mieux informe »
nous asse ne Maî tre Sun, il devient
normal dans ce conflit ouvert de
connaî tre son ennemi.
Pourquoi cette re ve lation, pour-
tant fonde e sur un raisonnement
logique et appuye e par les e rudits,
a-t-elle suscite un tel tolle ? Il s'est
ave re que plusieurs dirigeants eu-
rope ens ont e te eux aussi e coute s,
dont le portable de l'actuelle chan-
celie re allemande, Angela Merkel.
Le fait est que les populations ont
tout d'abord peu appre cie , a juste
titre, d'apprendre qu'elles e taient
elles-me mes sous surveillance per-
manente. Mais alors que leur
8
L'ArT de l'espIonnAge
Une stratégie vieille comme la guerre !
La NSA intercepte les données de géolocalisation de centaines
de millions de téléphones portables dans le monde.
propre chef le soit aussi, fut la
goutte d'eau. Ont donc alors e te
de pe che s les diffe rents ambassa-
deurs de ces nations, blesse es dans
leur orgueil et se sentant trahies
par leurs amis, vers les ambassades
ame ricaines pour obtenir le fin mot
de l'histoire. Autorite s e tats-
uniennes qui ont bien e te force es
de reconnaî tre leur penchant pour
ces pratiques «immorales».
Une excuse du gouvernement
Obama serait-elle requise ? N'est-il
pas dit plus haut que toute per-
sonne de quelque nationalite
qu'elle fu t est susceptible de repre -
senter une menace ? Ces e coutes, si
on en croit toujours Sun Tzu, sont
donc totalement justifie es ! S'op-
pose alors a cette re flexion une
question d'e thique, serait-il re elle-
ment immoral d'espionner d'une
telle manie re ses allie s ? Confron-
tons dans ce cas deux perceptions
de la chose, d'abord celle du ge ne -
ral Tzu et ses adeptes, puis celle des
victimes. La premie re soutient que
tout ceci est pour le bien des popu-
lations, que c'est le tribut pour la
se curite ; la seconde re pond alors
que ces intrusions dans la vie pri-
ve e constituent une violation des
droits les plus fondamentaux. La
lutte pour un monde plus su r, ne -
cessite-t-elle le sacrifice des codes
de protection de l'individu ?
Par ailleurs, ces pays d'Europe
de l'Ouest ne constituent que la
troisie me et dernie re partie de ce
tentaculaire re seau, nous pourrions
donc nous estimer heureux de ne
pas subir de contro les plus resser-
re s de la part de ces experts aux
oreilles gargantuesques. Viennent
ensuite ce que l'on nomme les
« Five Eyes », autrement dit les
pays historiquement proches de
Washington : Le Royaume-Uni, la
Nouvelle-Ze lande,
l'Australie et le Canada. La pre-
mie re partie est l'illustration me me
d'un autre proverbe de « l'Art de la
Guerre » : « Connais l'adversaire et
surtout connais-toi toi-me me et tu
seras invincible ». En effet, la NSA
espionne aussi les 16 agences ame -
ricaines des services secrets.
La guerre n'a donc gue re e volue
dans sa matrice, de l'an -400 a au-
jourd'hui, seules les armes ont
change , l'objectif reste toujours le
me me : e tre le mieux informe . Les
E tats-Unis ont bien compris cela et
l'apparente invincibilite qu'on leur
attribue re sulte sans aucun doute
de l'application des pre cieux con-
seils d'un antique ge ne ral chinois.
Proverbes qui ont aussi e te repris
pour les strate gies d'entreprises, la
guerre e conomique est, elle aussi,
re gie par ces impe ratifs.
Théo LE CORRE
9
Tout ce de veloppement pour seulement de livrer un simple message a tous ceux qui ont
l'intention de re ussir, d'aller loin dans leur future carrie re :
Informez-vous ! Là réside la clé de votre succès.
Lance Armstrong
10
KrakeD Unit
« One We Were 2 »
France, 2008
Jake Isaac
« Long Road »
Angleterre, 2013
Junip
« Line of Fire »
Suède, 2013
My Bloody Valentine
« Soon »
Irlande, 2008
Julian Casablancas
« 11th
Dimension »
USA, 2009
par Marion GALIX
11
Florian LE GALLIC
« Keith (Richards, guitariste des Rolling Stones) confie que la
chose la plus e trange qu’il ait sniffe e dans le pire de sa pe riode junkie
sont… les cendres de son pe re ». Voila le genre d’anecdotes que nous
donne ce petit livre/Bd rock ! Attention ce n’est pas une BD rock ou une
BD sur le rock, c’est diffe rent ! Ici, c’est plus un panel d’anecdotes,
d’infos illustre es sur le rock, ce n’est pas pareil ! De s 50s a aujourd’hui,
l’auteur fait le tour de ce qui l’a marque dans le rock mais pas seule-
ment ; e lectro, reggae, hip-hop ne sont pas oublie s. Certains trouveront
que l’auteur ne fait que redessiner des pochettes d’albums ou caricatu-
rer des chanteurs ; c’est vrai, mais c’est quand on s’inte resse a ces pe-
tites phrases, ces petits clins d’œil qu’on comprend le but de ce livre :
nous faire passer un bon moment sans trop se fouler bien su r (pour les
prises de te te, il y a toujours la « philo »).
C’est aussi un petit manuel pour les ne ophytes du rock (les de bu-
tants quoi) : tu commences dans le rock, mais ne sais pas par ou com-
mencer. J’ai un truc pour toi : le bouquin dont je te parle depuis 5 mi-
nutes !! Ça va te donner plein de bons tuyaux (comme Huggy) sur quoi
e couter pour faire plaisir a tes oreilles : des Velvet Underground aux
Sex Pistols en passant par la Mano Negra et les Pixies, tu auras de quoi !
Et le petit plus : une playlist avec un nombre incalculable (il y en a
beaucoup mais on n’a juste pas compte ) de titres de 1950 a 2012 !
Bon, si ça ne t’inte resse pas, e tant donne que c’est biento t Noe l et si
tu as un(e) ami(e) qui aime le rock : voila un bien beau cadeau, sympa
et qui ne peut que faire plaisir (sauf si ton ami€ est un(e) insatisfait(e),
la on n’y peut rien…)
Le petit livre Rock d’Hervé Bourhis,
Editions Dargaud (18.99€ à la Fnac)
Le petIt lIvre rock
12
« In Utero »
Les 90’s, c’est l’e quipe de France qui
sait jouer au foot, c’est Jacques pre si-
dent, c’est Uma Thurman qui nous fait
une overdose (cf. Pulp Fiction de Ta-
rantino), mais c’est aussi la naissance
du grunge avec Nirvana en te te suivis
de pre s par Sonic Youth,
Soundgarden, Alice in Chains,
… Nirvana, ça a commence
avec Bleach suivi du fonda-
mental Nevermind en
1991. Bref c’est de l’Alter-
native Rock (de la bonne
musique…). Et voila le
petit dernier qui
arrive In Ute-
ro : abrasif,
de capant, de cras-
sant, corrosif, in-
telligent, re fle chi
et un peu baveux ;
tout pour plaire !
Aide s du producteur
Steve Albini, Kurt & Cie vont enregis-
trer cet album, perdus au fin fond du
Minnesota ! Une fois le tout fini, les
bandes sont envoye es a la maison de
disques du groupe (Geffen) qui trouve-
ra l’album inaudible. L’album doit donc
e tre matrice (« retravailler) pour le
rendre audible et pre t a la vente. Il fini-
ra pas sortir le 21 septembre 1993 au
Etats-Unis et sera relativement bien
accueilli par la presse ; quoique celle-ci
soit moins e logieuse que pour Ne-
vermind.
Passons aux choses se rieuses. L’en-
tre e s’appelle Serve the Servants : elle
est distordue, rageuse et lancinante,
elle refle te en quelque sorte l’esprit de
Cobain qui commençait a aller de plus
en plus mal a cause de l’he roî ne. Sa
petite sœur, c’est Scentless Appren-
tice : une batterie lourde et pesante, un
riff de guitare baveux et addictif, au-
cune pre tention me lodique et la haine
de Cobain ressort. Ensuite Heart
Shaped Box est a la fois me lodieuse et
douce : elle refle te la relation douce-
ame re de Cobain et Courtney Love avec
une intro fragile et un refrain explosif
et distordu. A noter le clip frustrant et
de rangeant de la chanson.
Rape Me est un peu le second
hymne de Nirvana (le premier e tant
Smells Like Teen Spirit). Une base ryth-
mique assez simple (pas de quoi casser
3 pattes a un canard), des paroles
simples mais comme Teen Spirit c’est
sa simplicite qui rend cette chanson
ge niale ! Elle est un cri contre ce
monde : d’une part contre la socie te de
consommation et l’industrie du disque
qui aurait viole Cobain, tout comme les
journalistes, mais aussi contre le viol
au sens premier du terme ! Elle re-
prend le me me the me que Polly se
trouvant sur Nevermind. Apre s
Frances Farmer Will Have Her Revenge
on Seattle est le cinquie me titre d’In
Utero. Dans cette chanson, Kurt Cobain
critique la socie te qui a cause la des-
cente aux enfers de l'actrice Frances
Farmer : une chanson pluto t si-
nistre domine e par une guitare ryth-
mique menaçante et un riff mortel.
Le plat de re sistance c’est Dumb :
accompagne d’un violoncelle, on sent
un nouveau souffle, une pause dans
l’album avant de repartir de plus belle.
Me lodie simple et calme avec un Co-
bain semblant me lancolique mais se-
rein : il nous tire un portrait
ironique des fumeurs de
cannabis (dont il faisait
partie avant de s’attaquer
a l’he roî ne).Very Ape c’est
une crise, c’est urgent, c’est
pressant… C’est grunge ! Milk
it est de la me me trempe que
Very Ape : bruyante. En alter-
nant rage et hyste rie
continue, elle est
conside re e
comme une des
chansons les plus
e tranges de l’al-
bum. Elle e voque
la co-de pendance,
l’amour et le suicide (oui NIRVANA
c’est tre s joyeux…). La suite se nomme
Pennyroyal Tea … Alors ici Cobain nous
fait l’e loge d’un the a la menthe qui
aurait des vertus laxatives (oui NIRVA-
NA ce n’est pas tre s propre non plus…).
C’est un cri qui vient des tripes de Co-
bain qui lui-me me avait de graves pro-
ble mes d’estomac (Ahhh l’he roî ne,
cette faiseuse de veuves…). Radio
Friendly Unit Shifter est dans la conti-
nuite de ses deux grandes sœurs : du
bruit, du bruit, du bruit et encore du
bruit. Son crasseux, batterie me trono-
mique et guitare distordue aident Co-
bain et sa voix a de noncer une nouvelle
fois l’industrie du disque qu’il me prise.
Vient Tourette’s et c’est un peu n’im-
porte quoi, c’est le morceau punk cras-
seux par excellence qui nous fait un
petit clin d’œil a un me decin français :
Gilles de La Tourrette.
l’ALbUm TestAmenT de nirvAnA
Nirvana
13
Uli Jon
Roth, Ulrich
Roth de son vrai
nom, est ne le 18
de cembre 1954, en
Allemagne. Il fait
partie au de but
d'un petit groupe nomme Dawn Road,
puis se retrouve dans le groupe de
Scorpions après que ces deux derniers
ont fusionne . A partir de ce moment la ,
il commence a se faire un nom. Parmi
toutes les chansons du groupe, cer-
taines furent e crites par Ulrich comme
« Fly to The Rainbow » ou « Drifting
Sun ». Il sera un des guitaristes du
groupe pendant quatre ans. Le guitar
héro quittera le groupe, après le live de
Tokyo (Tokyo Tape). Il cre era ensuite
le groupe Eléctric Sun. Ulrich fera trois
albums sous ce nom avant de changer
le nom du groupe pour le nommer...
« Uli Jon Roth ». C'est sous ce nom que
le groupe existe toujours. Entre 1991
et 2008, il composera six albums. En
2006, on a eu le plaisir de le revoir le
temps d'un concert avec Scorpions qui
a vu la sorti d’un DVD : « Live at Wack-
en Open Air 2006 ». Entre 2006 et
maintenant, Uli Jon Roth enchaî ne les
tourne es avant que ne naisse un nou-
veau projet d'album. Il veut retourner
dans le passe . C'est alors qu'il prend
conscience que cela fait maintenant 40
ans qu'il a rejoint le groupe Scorpions.
Quoi de mieux alors, que de de dier al-
bum et tourne e a ce groupe ?
C'est la que l'on retrouve notre con-
cert du 8 novembre. Venu avec Crystal
Brééd (dont certains membres ont en-
suite rejoint la composition d'Uli Jon
Roth) comme groupe d'ouverture, Ul-
rich nous a joue , accompagne de ses
musiciens, plusieurs chansons de Scor-
pions qui, comme il le dit lui-me me, «lui
apporte « le plus de plaisir a jouer ».
Ainsi donc, on a eu le plaisir d'e couter
des vieux titres comme « In Trance »,
« Fly to the rainbow » ou encore « We'll
Burn the Sky ». Une se ance de de dicace
e tait pre vue a la fin du concert. Loin
d'avoir termine , le groupe est en tour-
ne e jusqu'au 13 Janvier 2014 suite a
quoi trois nouveaux albums devraient
sortir. Deux albums live : « Scorpions
Revisited » et « Electric Sun Live », rien
que pour se replonger un peu dans le
passe ainsi qu'un troisie me album stu-
dio.
J'espe re vous avoir donne l'envie
d'aller e couter les chansons de ce vir-
tuose de la guitare, et j'espe re que
comme moi, vous aurez l'occasion d'al-
ler le voir en concert.
Le dessert c’est 31 minutes -32 se-
condes et c’est All Apologies ou Cobain
nous montre une fois de plus ses talents
de song-writter en nous e voquant une
atmosphe re paisible, heureuse et confor-
table que lui apportent sa femme Court-
ney Love et sa fille Frances Bean Cobain
(oui Bean comme Mr.Bean qui veut bien
dire haricot !). Et si vous avez la patience
d’attendre un peu (20 minutes) vous
pourrez entendre la ghost song « Gallons
of Rubbing Alcohl Flow Through the
Strip »…
Le mot de la fin (Enfin !! Moi aussi je
n’en pouvais plus). Ecoutez cet album.
Vous aimerez ou pas, c’est su r, mais e cou-
tez le au moins une fois comme leurs
autres albums Bleach, Nevermind et MTV
Unplugged in New York qui tout comme
In Utero fe te ses 20 ans : ils valent vrai-
ment le coup ! J’oubliais le titre original
de l’album e tait « I hate myself and I want
to die »… Maintenant vous comprenez
pourquoi c’est un album testament…
Le Vendredi 8 Novembre dernier se tenait à l'Océanis de Ploemeur un con-
cert d'Uli Jon Roth. Mais qui est Uli Jon Roth ? Certains se poseront sûrement
la question. Je vais tâcher d'y répondre...
UlI Jon roTh
Florian LE GALLIC
Abygaël ALLAIRE
Ulrich Roth
Le groupe au complet
14
≠ L’InTervIew de fAuve ≠ Fauve. Un groupe, pardon, un collectif ouvert, dont on en-
tend pas mal parler. Un genre qui s'installe, des phrases qui
s'alignent sur du beat derrie re, dures mais pleines d'espoir.
Fauve touche beaucoup les jeunes, ge ne ration un peu pau-
me e qui grandit dans un monde rempli de conflits. Fauve,
c'est un message d'amour pour certains, un coup me diatique
pour d'autres. On aime ou on n’aime pas. Fauve, ce sont des
mots qui parlent a beaucoup de monde. Je sais que je parle
de Fauve comme s'ils mettaient des e toiles dans le ciel, mais
si vous ne connaissez pas encore, croyez-moi et n'attendez
pas !
Fauve e tait de passage a Lorient au festival des Indiscipli-
ne Es. Ils sont cools, ils te tutoient, ils rigolent, ils sont mo-
destes, ne te laissent pas t'asseoir sur une chaise en plas-
tique mais te proposent leur canape . Voici l'interview de
Fauve. ≠
Pourquoi Fauve, le nom ?
« Et pourquoi pas ? C'est un beau mot,
on l'aimait bien. C'e tait un mot qu'on
trouvait fort. Quand on a commence ,
c'e tait tre s embryonnaire, on cherchait
un truc qui fasse bien, un terme qui
de finisse ce qu'on cherchait a faire. On
est tombe dessus, et ça a fait tilt. »
Et pourquoi Fauve, le projet ?
« On est tous potes, soit depuis tre s
longtemps, soit assez longtemps.
Au de but, chacun avait son truc plus ou
moins perso, son propre monologue
sous la douche, et puis un jour on a
de cide de se re unir. On avait besoin de
passer au français, de faire quelque
chose de plus riche et de plus dense,
dans lequel on soit vraiment libre, qui
inclue un peu plus que de la musique.
On avait besoin d'e vacuer sans con-
traintes Ça a commence dans nos
chambres. On aurait jamais imagine
que quelqu'un l'e couterait, encore
moins qu'on irait le mettre sur You-
tube. On e tait dans une pe riode de
notre vie qui nous frustrait et on avait
besoin d'un exutoire. »
Est-ce que Fauve est votre seule
occupation ?
« Notre vie, c'est Fauve. C'est notre
quotidien depuis qu'on a quitte nos
boulots. Mais Fauve c'est une paren-
the se, de s qu'on en aura plus besoin on
fera autre chose. On continuera jamais
pour le public, on est honne te. C'est
une parenthe se parce qu'on ne peut
pas passer toute notre vie la -dedans.
Surtout qu’on n’est pas des musiciens,
on ne veut pas faire carrie re. Limite, si
tu nous demandais dans quoi on veut
faire carrie re, on sortirait nos me tiers
d'avant, un truc totalement a co te de
ça. On prendra tout ce que Fauve peut
nous apporter, en termes de moments
et de souvenirs. Quand on repartira, on
sera fort de toutes les choses tellement
ge niales qu'on vit. Avec les 6 derniers
mois on a assez de bonheur pour le
millier d'anne es a venir. Mais on res-
pecte ceux qui s'accrochent! Loana,
Jean-Pascal [Lacoste, ndlr]... (rires) Ils
la chent rien! »
Ça ressemble à quoi une journée
Fauve ?
« Ah, les journe es fauves... On reste a
Paris la moitie de la semaine puis on
part en tourne e deux ou trois jours. On
tourne beaucoup. Sur la route on est 7,
mais y a toujours du monde qui passe,
a temps plein on est 10 et une quin-
zaine, parfois plus, parfois moins. C'est
pareil pour les morceaux. C'est a ge o-
me trie variable. Pour Blizzard, on e tait
beaucoup plus. Ça se fait naturelle-
ment, comme il n'y a pas d'ego, c'est
super sain. Mais quand on rentre a Pa-
ris, on est pas en mode « je vais boire
une bie re avec les potes », on est en
mode taf, on est sur l'album qui va sor-
tir [ndlr, Fauve pre pare un nouvel al-
bum qui sortira courant 2014]. On fait
tout nous-me mes. Y a 6 mois on faisait
tout a l'arrache mais ça va mieux de-
puis qu'on a quitte nos jobs. On est plu-
to t bien organise s. Comme on est super
potes, on s'entraide. C'est hyper impor-
tant pour le processus cre atif. C'est un
truc de cohe sion. On a me me une exis-
tence le gale maintenant. Si le Corp se
casse une jambe, il est rembourse par
la Se cu! (rires). Notre label, le Fauve
Corp, nous donne e norme ment de
trucs a faire. On a cre e cette structure
pour e tre en re gle avec la loi, on savait
pas qu’y avait des trucs a de clarer
quand on faisait ça dans nos chambres.
On a eu des rendez-vous avec des mai-
FAUVE
15 sons de disques, et ça nous a pas plu.
On voulait e tre libres dans tout, alors
on a cre e le label, comme ça on s'est
donne s nos re gles. On se fait aider pour
les trucs qu'on sait pas faire. Mais le
reste, c'est notre entreprise, alors on
s'occupe des envois. Au de but, c'e tait
super important pour nous de donner
un peu plus qu'un T-shirt, alors on ra-
joutait des bonbons, des bracelets...
c'est pas royal, et c'est vrai que mainte-
nant c'est un peu plus complique . Mais
c'est comme aller boire un verre avec
ceux qui sont venus nous voir apre s le
concert. On trouve ça normal. »
Comment vous vivez le succès ?
« On se rend pas compte. Ce qu'on es-
saie d'expliquer c'est qu'on se l'ex-
plique pas. On reçoit genre beaucoup
de photos avec le «logo». On a fait
quelque chose qui apparemment
touche des gens, et ça les pousse a re-
vendiquer leur appartenance a un
mouvement. Mais pour le phe nome ne
me diatique, on sait pas ce qui s'est pas-
se . Je vais cracher dans la soupe, ça
nous inte resse qu'a moitie . On est con-
tents de faire des rendez-vous pour
parler de ce projet mais le succe s on
s'en e loigne. On s'en fiche de combien
de vues on fait sur Youtube, et si l'EP a
e te achete . On est contents d'e tre en-
semble, et ça s'arre te la . Sinon on serait
devenus fous, parce qu'on met les
pieds dans un truc qu'on connaî t abso-
lument pas. Ça part pas du tout de la , ce
projet, on a des vies totalement diffe -
rentes a co te de Fauve, du moins avant,
maintenant on est 24h la -dessus. On
vient pas d'un milieu artistique. On a
fait Fauve tre s de structure , ne serait-ce
qu'en termes de musique. Si on avait
voulu ce qui se passe aujourd'hui, on
s'y serait pris autrement ! Il y a plein
de groupes qu'essaient et qui percent
jamais. Pour nous, il n'y a pas de triche,
ça c'est su r. On est un peu une meute, a
la fois tre s ouverte aux gens qui pen-
sent comme nous mais tre s perme able
et frileuse par rapport aux me dias, au
monde artistique. On fait tout pour
garder Fauve dans sa forme de base.
On ne veut pas changer. Par chance, ce
qu'on a fait ça a marche , alors si on
change la compo de base, on triche et
on tue le truc. Il y a plein de gens qui
nous disent «maintenant que ça va
mieux vous allez arre ter d'e crire». Mais
on s'est rendu compte que pas du tout!
On partageait tous le besoin de verbali-
ser, d'expulser un truc, a l'e poque
c'e tait ne gatif, mais maintenant qu’y a
des trucs positifs, c'est plus pour les
exorciser mais pour les figer, qu'on
s'en souvienne. On ne va pas arre ter
parce qu’il ne faut pas qu'on en laisse
une trace. On e crit autant qu'avant, les
the mes changent, e voluent. Fauve, c'est
une the rapie de groupe. Quand tu vas
chez le psy tu parles de ce qui va mais
aussi de ce qui ne va pas, parce que
c'est la vie. Y aura toujours du trop-
plein, positif et ne gatif. »
Les chansons que vous écrivez,
c'est écrit par une seule personne,
où ce sont des puzzles où chacun
apporte quelques pièces ?
« Dans le collectif, chacun a sa cas-
quette de pre dilection. Une personne
s'occupe des vide os, une autre est a la
guitare, me me si c'est pas matie re
brute, on de cide tout ensemble. Les
textes tout seuls voudraient rien dire
sans les vide os, pareil pour la musique.
Chacun fait sa cuisine et on met tout
ensemble. Pour ce qui est des textes,
c'est toujours du ve cu, soit par nous-
me mes, soit par des potes, ou la fa-
mille. Ça reste dans notre pe rime tre.
C'est pas de la cre ation pure, les choses
qui sont dites c'est un agglome rat de
trucs qui sont arrive s a d'autres per-
sonnes. On est des scribes, des gref-
fiers, des chroniqueurs. C'est notre
journal intime. »
Pourquoi ce désir de ne pas être
reconnus ?
« C'est pas vraiment qu'on veut rester
anonymes. Y a pas Fauve chanteur,
Fauve batteur. On s'appelle tous Fauve.
Y aucun pre nom, on est ensemble. On a
remplace le mot collectif ouvert par le
mot Corp, c'est juste un mot qu'on a
invente . On va pas de poser le nom non
plus, mais Fauve c'est une socie te .
Notre socie te . »
J'ai 16 ans, j'écoute Franz Ferdi-
nand, Alt-J... et à 16 ans vous
écoutiez quoi ?
« Franchement, on foutait rien et on
e coutait ce que tout le monde e coutait.
C'est pareil, on lisait pas de livres jus-
qu'a apre s le bac ou on s'est rendus-
compte que c'e tait pas si mal. On est
plus ou moins normaux. »
Quelque chose à dire aux gens qui
prédisent que vous allez bientôt
disparaître sans faire de vagues ?
« On n’a pas assez d'e nergie pour re -
pondre a ça. Au contraire, laissez les
dire ! T'en as deux qui savent lire les
interviews et prendre du recul, et t'as
les autres. Me caniquement tu as tou-
jours une proportion d'abrutis. Ce se-
rait dommage s’il n’y en avait pas, on
appre cierait moins les trucs positifs. A
99%, les trucs qu'on reçoit sont hallu-
cinants de bienveillance et d'empathie!
Le reste, c'est compre hensible d'une
part, mais c'est tellement une goutte
d'eau dans l'oce an qu'est internet... Le
truc du hipster c'est la me me chose. On
16 nous dit qu'on est des hipsters, mais
personne sait ce que ça veut dire. On
vient tous plus ou moins de Paris, on a
des racines fortes, et tout. Et on se dit
«pourquoi ils me jugent, personne ne
me connaî t vraiment». Les gens qui
e crivent sur Facebook genre 'vous e tes
des ge nies', c'est trop. On essaie juste
de proposer notre truc. »
Si Fauve est un collectif ouvert, ça
veut dire que je peux monter sur
la scène et jouer avec vous ce
soir ?
« Je l'aime bien, celle-la ! Mais figure-toi
qu’on n’est pas dans une optique parti-
cipative, c'est pas genre «si je veux je
peux», c'est collaboratif, il doit y avoir
un e change, faut qu’il y ait des affinite s
affectives. C'est pas parce qu'on dit
qu'on est ouvert que tu fais partie du
truc aussi. C'est un peu plus complique
que ça. Mais il y a des pierres a ame-
ner. Y a plein de gens qu'on connaissait
pas, et qu'on voit quotidiennement, et
qui ont amene un truc e vident et super
important. Fauve c'est une entite , on
travaille tous pour Fauve. En fait, nous
on est pas Fauve, on est un peu les re-
pre sentants physiques de Fauve. Au
final c'est comme si on avait achete un
tigre en coproprie te , on se le partage,
certains le nourrissent, d'autres le cajo-
lent... Ce projet est au-dessus de nous,
ça tabasse notre narcissisme, notre ego
et notre individualisme. On avait be-
soin de faire un truc ou on e change
avec d'autres personnes de façon in-
conditionnelle. C'est carre ment contre
l'ennui et la solitude. »
Vous êtes amis pour la vie mainte-
nant ?
« Le noyau dur oui, je veux dire, ceux
qui sont la depuis le de but. On a du mal
a expliquer ça, c'est pas le centre et les
autres, nous sommes une entite . Mais
on e tait amis avant et on le sera apre s.
C'est une euphorie, on est amis pour la
vie. »
Vous avez changé comparé à
avant ?
« L'expe rience Fauve, ça nous aide a
e tre des gens meilleurs, plus droits. On
est plus respectueux du fait que des
gens prennent soin de nous. Pareil,
quand t'arrive avec ton camion, y a des
gens qui sont la pour t'aider. Fauve
C'est clairement en train de changer
notre rapport aux autres, et a nous-
me mes, c'est fou. Ce truc la nous est
vraiment tombe dessus. On le faisait
pour nous-me mes puis on a de cide de
creuser et de voir par curiosite jus-
qu'ou ça nous me nerait. Ça nous per-
met de souffler, mais c'est quand
me me quelque chose qui nous coupe
de la re alite , de plus en plus en termes
d'horaires. On voit moins nos familles
et nos amis, ce qui est au de part la
chose la plus importante pour nous.
Alors on se dit qu'on va pousser le truc
a fond pour pas avoir de regrets, mais
on va pas rester la -dedans toute la vie
parce que c'est pas la vraie vie. On veut
pas e tre a co te de la vie. C'est un heu-
reux accident, on va en tirer toutes les
plus belles choses que ça peut nous
donner. Le co te parenthe se, c'est pas
on va souffler un petit moment, pour le
coup. Quand tu quittes ton boulot, ce
que tu fais a co te , tu le fais pas a moitie
sinon t'es pas dans la merde. On nous a
propose un sas de de compression, de
recharger les batteries ce qui est tota-
lement ine dit rapport a nos milieux
respectifs. On s'est dit qu'on allait tout
de foncer. Pour nous encore une fois
c'est e goî ste ce truc, on veut faire le
plus beau truc qu'on peut. De savoir
dire non, ça fait partie du truc, on la -
chera rien. Au de but on se serait jamais
permis aux photographes de dire, on
veut pas de photos, maintenant on
trouve ça chiant, on n’a pas besoin de
ça. Le fait que ce soit pour nous un truc
e phe me re, ça nous permet de com-
prendre qu’on n’a rien a perdre. On
veut pas que ça rebondisse. Apre s
Fauve, on continuera a se voir et a faire
notre truc, mais juste pour et entre
nous. »
Interview réalisée par Marion GALIX
À ÉCOUTER :
« 4000 îles »
« Blizzard »
« Nuits Fauves »
« Rub A Dub »
FAUVE
17
HUNGER GAMES: L'EMBRASEMENT
De Francis Lawrence
avec Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth
En salles depuis le 27 novembre
Katniss et Peeta, vainqueurs et sortis sains et saufs des Jeux de la Faim, sont de retour dans
leur district. Malheureusement, ils doivent de nouveau laisser amis et familles afin de partir en
tourne e dans tous les districts de Panem. Un voyage durant lequel la re volution se fait forte-
ment sentir tandis qu'une toute nouvelle session des Jeux s'organise.
LA MARCHE
De Nabil Ben Yadir
Avec Jamel Debbouze, Olivier Gourmet, Tewfik Jallab
En salles depuis le 27 novembre
En 1983 en France, devant la propagation de mouvements racistes, trois adolescents et un cure
de cident de lancer une Marche pacifique pour l'e galite et contre l'intole rance, d'environ 1000
km, de Marseille jusqu'a Paris. Une jolie vague d'espoir qui naî t et qui rassemble plus d'un mil-
lier de personnes venues des quatre coins de l'hexagone et qui redorent le visage de la France.
LE LOUP DE WALL STREET
De Martin Scorsese
Avec Leonardo DiCaprio, Jonah Hill, Matthew McConaughey
Sortie le 25 décembre
Apre s l'histoire du tristement ce le bre trader ame ricain Jordan Belfort, ce biopic base sur l'auto-
biographie du loup en question revient sur son ascension et sa chute a Wall Street apre s ses
de boires avec la justice.
LE HOOBIT, LA DESOLATION DE SMAUG
De Peter Jackson
Avec Martin Freeman, Ian McKellen, Benedict Cumberbatch
En salles depuis le 11 décembre
La suite des aventures du paisible Hobbit. A la recherche du tre sor du Dragon Smaug, Bilbon,
Gandalf et Nains mettront la main sur l'anneau de pouvoir de Gollum..
par Marion GALIX
18
AlBert cAMus Bonjour à tous/toutes ! Nous fêtons
cette année le centenaire de la nais-
sance d'un auteur dont vous avez
forcément entendu parler un jour...
Albert Camus, ne en Novembre 1913 a
Mondovi, en Alge rie, et mort en Janvier
1960 a Villeblevin, dans l'Yonne, est un
e crivain, philosophe, romancier, dra-
maturge, essayiste et nouvelliste fran-
çais. Il est aussi journaliste militant
engage dans la re sistance française.
Son œuvre comprend des pie ces de
the a tre, des romans, des nouvelles, des
films, des poe mes et des essais.
Albert Camus n'a pas connu son pe re et
a donc passe son enfance avec sa me re
en Alge rie. Sa sante ne lui permet pas
d'acce der a une carrie re universitaire.
Apre s une licence de philosophie, il
devient journaliste.
Il adhe re deux ans au parti commu-
niste, mais n'en retire qu'une me fiance
de la manipulation psychologique, de
l’endoctrinement, et la certitude que la
strate gie politique ne doit jamais pren-
dre le pas sur la morale. En 1943, il
rencontre Jean-Paul Sartre et travaille
avec lui au journal « Combat ». Leur
complicite intellectuelle durera jusqu'a
la publication de « L'homme re volte »
en 1943, ou Camus de nonce la concep-
tion marxiste de la re volution, qui uti-
lise la violence.
Albert Camus e labore une philosophie
existentialiste, qui fait constater au
lecteur l'absence de sens a la vie. La
prise de conscience de cette absurdite
est une victoire de la lucidite sur le
scepticisme total. L'homme peut de -
passer cette absurdite par la re volte
contre sa condition et contre l'injustice.
Camus utilise principalement le roman
symbolique et l'œuvre the a trale pour
diffuser sa philosophie. « La
Peste » (1947) est un re cit symbolique
du nazisme qui envahit une ville.
Il est prix Nobel de litte rature en 1957
et meurt dans un accident de voiture,
trois ans plus tard. Sa re putation
d'e crivain e ternellement engage et son
influence restent grandes dans le
monde.
Charlotte PENSIVY
QUELQUES LIVRES
D'ALBERT CAMUS :
« L’Étranger » (1942)
« Le mythe de Sisyphe » (1942)
« La Peste » (1947)
« La Chute » (1956)
Albert Camus
19
Musique de pub
Vous retrouverez sur ce site, eh bien… des musiques de pub. C’est un site sympa ou l’on de couvre des musiques de tous les styles, pour tous les gou ts. On y voit d’abord la pub choisie et en-suite une vide o de la bande originale ! On de couvre ainsi que la musique de Xbox One est en fait la chan-son « Comé Oné » du groupe the Hives ou encore que la musique rock seventies qui illustre la pub de Kinder Pingui est le titre « On my own » du groupe britannique Vincént Vincént and thé Villains.
Hitek
Ce site « d’information » vous permet de connaitre des choses souvent inu-tiles, toujours dro les et parfois impres-sionnantes (comme par exemple l’ar-ticle « 30 photos qui donnent le ver-tige »). Il propose diffe rentes cate gories d’ar-ticles comme : « insolite, jeux vide os, science, informatique… » donc vous choisissez ce que vous voulez lire en fonction de ce qui vous plaî t (pratique !).
Penelope Bagieu
« Ma vie est tout a fait fascinante » : c’est le blog de voyage de Pe ne lope Bagieu, une illustratrice de talent. Elle me ne ses articles avec humour et nous de livre ses expe riences de voyageuse agre mente es de dro les de petites illustrations. Lorsque vous arrivez sur son site, il vous suffit de cliquer sur la destination que vous souhaitez. Vous voila donc en train de la suivre dans des de ambulations des plus folles. Et si vous appre ciez son style vous pouvez lire les BD qu’elle illustre comme « La Page Blanche » ou « Cadavre Exquis ».
hitek.fr
www.penelope-jolicoeur.com
www.musique-pub.com
Romane LE BRIS
20 Kurt HuGo scHneiDer
Kurt Hugo Schneider est un Youtu-ber ame ricain vraiment ge nial. Il est e diteur, musicien, chanteur et compositeur et poste ses vide os sur sa chaî ne principale sur YouTube, Kurt Hugo Schneider. Il produit des vide os, accompagne par des chan-teurs musiciens, comme par exemple Victoria Justice, Sam Tsui, Alex Goot, Lindsey Stirling et plein d'autres. Schneider a fait beaucoup de productions et de clips avec Sam Tsui, qu'il connait depuis le colle ge. Il a commence a e crire pour lui, puis pendant leurs e tudes a Yale, ils
ont commence les enregistrements vide os, puis les reprises. Leur me-dley sur Michael Jackson est la 4e vide o la plus vue de la chaî ne de Schneider (plus de 500 millions de vues). Les montages de Schneider et la voix de Tsui ont permis aux deux hommes de participer a di-verses e missions, comme The Oprah Winfrey Show et The Ellen DeGeneres Show. Britney Spears leur a e galement demande de faire la premie re partie de l'un de ses concerts, sur la reprise de Hold It Against Me. A partir de ce moment,
Schneider a commencer l'e criture d'autres chansons, ainsi que d'autres reprises, avec de nouveaux chanteurs. Et en 2013, Schneider a mis en vente l'album de ses re-prises, avec Sam Tsui comme chan-teur principal. Re cemment, Schnei-der a mis en ligne une reprise de l'opening de Pokemon, avec Lind-sey Stirling, une reprise de Radioac-tive des Imagine Dragon, avec the Macy Kate Band ainsi que Blurred Lines en collaboration avec Max Schneider.
youtube.com/KurtHugoSchneider
Océane GAZEL
PentAtonIx Pentatonix est un groupe A Capella, originaire du Texas, compose de 5 chanteurs : Avi Kaplan, Kevin Olu-sola, Kirstie Maldonado, Mitch Grassi et Scott Hoying. Le groupe est vainqueur de la 3e me saison de l'e mission « The Sing-Off », diffuse e sur la chaine NBC. Il signe par la suite un contrat avec Sony. Le groupe Pentatonix commence avec trois amis, Kirstie, Mitch et Scott. Leur premier ve ritable arrange-ment est du a un concours, auquel les trois amis avaient participe avec une reprise de « Telephone » de
Lady Gaga. Apre s que cette reprise eut attire l'attention sur YouTube, ils continue rent de produire. Par la suite, ils de cide rent de participer en tant que groupe a capella a l'e mission « Sing-Off », mais au moins 5 membres e taient requis. Scott rencontra Avi, puis le quatuor de couvrit Kevin Olusola par le biais de sa chaî ne YouTube, ou il pre sen-tait ses performances de Beat-boxing. Pentatonix remporte par la suite la compe tition de Sing-Off. Le but principal du groupe est de de-venir le premier main-stream
(courant principal, pour les non-bilingues) a capella. En Janvier 2012, le groupe commence a re ali-ser des reprises de chansons popu-laires sur YouTube. Deux de leurs reprises, Somebody that I used to know de Gotye et We Are Young, de Fun sont devenues des incontour-nables du groupe. Ils ont notam-ment collabore , avec Linsdey Stir-ling, pour la chanson Radioactive des Imagine Dragons. Le groupe en est actuellement a son 3e me album et a sa 2e me tourne e.
youtube.com/PTXofficial
Charlotte PENSIVY
21
L’AirsofT L’airsoft est un jeu de strate gie en e quipe qui consiste a utiliser des re pliques a propulsion douce par Air compri-
me de billes de 6 mm dont la puissance est comprise entre 0.08 et 2 joules (Cf. cours physique J). L'airsoft est
ne au Japon a la fin des anne es soixante. Cette discipline se rapproche du paint-ball a la seule grosse diffe rence
que les billes ne tachent pas a l'impact, de plus la puissance d'un paint-ball est 5 fois supe rieure. Il peut se prati-
quer en fore t ou en ba timents et consiste a affronter une autre e quipe de joueurs. Pas besoin d’avoir beaucoup
d’e quipements pour commencer l’airsoft, une re plique, quelques habits qui ne craignent pas d’e tre abime s ou sa-
lis et des lunettes de protection (obligatoires) suffisent. On de nombre a ce jour environs 45.000 airsofteurs.
Comme vous avez pu le remarquer on ne dit pas « une arme » mais « une re plique ». Bien su r, il existe un jargon
plus spe cifique, quand on est touche on crie « OUT » il n’y a pas de marque comme au paintball, il faut donc e tre
fairplay. Voici quelques re gles que tout airsofteur doit respecter :
En partie :
- Lunette de protection obligatoire
- Ne pas tirer a bout portant
- Ne pas tirer dans le visage, sauf si c’est la seule partie du corps de couverte et qu’on n’a pas le choix.
Hors partie :
- Ne pas pointer vers une personne, baisser le canon vers le bas.
- Ne pas laisser a la porte e des enfants.
- Ne pas tirer contre un mur.
- Ne pas regarder dans le canon.
22 Tous les types d’armes sont reproduits, pistolets, mitraillettes, mitrailleuses lourdes, lance roquette, grenades,
mines, fusil de pre cision. Les re pliques ont une pre cision fiable jusqu’a 50m et jusqu’a 70m pour les fusils de pre -
cision.
Il y a 3 types de répliques :
- Les springs sont des re pliques a me canisme manuel, a chaque tir il faut recharger.
- Les répliques à gaz, ce sont pour la grande majorité des pistolets et fusils de précision. Leur seul incon-
ve nient est qu’elles ne sont pas utilisables en hiver a cause des tempe ratures
- Les électriques fonctionnant à l’aide d’une batterie rechargeable tirent en semi automatique (plusieurs
coups sans recharger) ou en rafale.
Les re pliques peuvent contenir 600 billes dans leur chargeur, c’est l’une des diffe rences avec les armes re elles. Le
prix d’une re plique de pend de son me canisme et de sa matie re, une re plique toute en me tal cou tera beaucoup
plus cher qu’une en ABS (plastique tre s rigide). Et e videmment, plus la re plique est performante, plus son prix est
e leve . Il faut compter 60 a 80 euros en moyenne pour une re plique pour les de butants, et pour une bonne re -
plique compter de 120 a 500€. Mais il existe des re pliques de collection pouvant cou ter plus de 1000€. Les re -
pliques sont personnalisables, on peut mettre diffe rents accessoires, les peindre ou faire des ame liorations.
Comme les re pliques, l’e quipement est copie a l’identique. Il n’y a pas de tenue « type », chacun fait la tenue qui
lui plait et la personnalise a son gou t. Mais dans certaines e quipes il est demande d’avoir une tenue spe cifique.
Quelques exemples de tenues :
Mathieu BRÉZEL et Valentin GRILL
Sources : france-airsoft.fr, lilifolies-airsoft.com, wikipedia.org
23 Il existe plusieurs possibilite s de sce nario, selon les gou ts de chacun. Le jeu, appele « partie » posse de une multi-
tude de sce narios. En allant d’un simple déathmatch (match a mort), a la libe ration d’otages, de la capture de dra-
peaux ou bien d’un de samorçage d’une bombe.
Un sce nario d'airsoft est un ensemble de re gles de jeu qui de finit les objectifs que les e quipes doivent atteindre,
les ro les des joueurs, ainsi que les re gles d'e limination et d'interactions entre les joueurs. Il de finit par exemple
les diffe rents joueurs comme les me decins, les de mineurs ou les gardes qui peuvent jouer un ro le important dans
la partie.
Dans l’airsoft il est possible d’organiser des « OP » (ope rations), il s’agit de partie se de roulant sur plusieurs jours.
Elles rassemblent plusieurs e quipes ou associations parfois venant de pays diffe rents. Ge ne ralement tournant
autour de 50 a 200 personnes pour une dure e de deux a trois jours, certaines OP internationales peuvent at-
teindre un grand nombre de joueurs de 1500 ou plus et durer plusieurs jours voire une semaine pour certaines.
Une OP a ge ne ralement un sce nario assez e labore , pouvant s'inspirer de conflits re els comme la Seconde Guerre
Mondiale, la Guerre du Viet Nam, l’Afghanistan ou l’Irak ou fictifs inspire s de films ou de jeux vide o. Certains or-
ganisateurs d'OP mettent en place des moyens d’immersion encore plus re aliste avec l’utilisation de villages, la
construction de bunkers, des transports motorise s, la pre sence de ve hicules militaires.
Regardez la vidéo de la team MSK qui montre une opération à laquelle ils ont participée :
youtu.be/N45hVe49TJo
En résumé, l'airsoft reste une activité ludique, qui permet de se contrôler, faire monter l’adrénaline du jeu, développer l'esprit d’équipe, l’engouement, le plaisir, mais est avant tout une passion.
Cher lecteur, j'avais eu dans l'optique de vous concocter un article sur un jeu qui me tenait beaucoup a cœur :
Final Fantasy X (qui développe en ce moment une version remastérisée des jeux Final Fantasy X et X-2). Mais appre-
nant avec de ception que la sortie avait e te repousse e de janvier a mars, une ide e a germe dans mon esprit, a la
vue des nombreux jeux retarde s par les studios, je me suis demande « pourquoi ces jeux sortent-ils toujours en
retard ? ». De grand studios AAA (les de veloppeurs disposant d’un budget de passant les 15 millions d’euros) re-
portent leurs jeux, en voici quelques exemples :
sonT-iLs qUAsiMent touJoUrs « retArDés » ?
24
PoUrquoi les jeux vIdéo
GTA V
(Rockstar games studios)
Sortie le 17 septembre 2013 avec presque 6
mois de retard ! J'ai le nume ro du Spé cial
Kérnéu n°6 sous les yeux, la sortie avait été
de ja e te repousse e au printemps.
The Last of us
(Naughty Dog)
Sortie le 14 juin 2013 avec un petit mois de
retard « seulement ».
Watch Dogs
(Ubisoft)
Sortie repousse e en 2014. Le jeu devait ini-
tialement sortir le 22 novembre en France.
Repoussant aussi la sortie de Thé Créw qui
devait sortir au printemps 2014, a septembre
de cette me me anne e.
Et la liste est longue... Alors
Pourquoi autant de retard ? Pour-
quoi les de veloppeurs ne peuvent-
ils pas sortir leurs jeux a temps.
Shigeru Miyamoto (cre ateur no-
tamment de Supér Mario, Donkéy
Kong, Thé légénd of Zélda, Star Fox,
F-Zéro ou encore Pikmin, bref du
lourd !) nous dit :
« Un jéu rétardé ést événtuéllémént
bon, mais un jéu fait dé façon préci-
pitéé ést toujours mauvais »
Certains studios, presse s par le
temps et par leurs e diteurs, sortent
leurs jeux dans la pre cipitation car
car il n'ont pas pu tenir leur de lai.
Le re sultat est assez monstrueux
pour certains.
Mais n'y aurait-il pas d'autres
raisons ? Une face cache e, Un com-
plot mondial visant a tous nous em-
brigader pour mieux nous asservir
et ainsi… Ne nous emballons pas,
cherchons une re ponse ! On peut
classer les jeux vide o dans trois ca-
te gories :
- Les jeux qui sont mis en vente
avant me me d’e tre finis, bogue s,
faits a la va-vite, ces jeux-la sont
pre sents le plus souvent sur PC, les
licences Xbox et Playstation e tant
plus strictes avec les jeux inde pen-
dants.
- Les jeux a « licence popu-
laire » (type Call Of Duty, Fifa,
Battlefield, oui, je mets battlefield
aussi, car surfant sur la popularite
du 3, ils ont rompu leur façon de
travailler en nous proposant main-
tenant un nouvel opus en deux ans
contre quatre pour BF3) qui re-
prennent la base de leurs jeux pre -
ce dents pour nous proposer un
nouvel opus avec seulement
quelques optimisations : si quel-
qu'un arrive a me prouver qu'il y a
d'e normes nouveaute s entre
chaque Fifa… Bon courage !
- Les jeux qui sont retarde s, les jeux
qui ne sont pas ce le bres : retarde s,
souvent ces jeux privile gient la qua-
lite me me s'ils doivent repousse s
leur sortie.
Ces retards sont-ils volontaires
ou non ? GTA V a-t-il e te retarde
pour faire couler de l'encre a son
sujet, faisant grimper sa popularite ,
peut-e tre, qui sait ? Ce qui est su r
c'est que ces retards ne sont pas
toujours productifs, en effet le stu-
dio Ubisoft estime la perte de
chiffre d'affaire engendre par le
retard de Watch Dogs (encore lui) a
environ 60 Millions d'euros (une
belle somme en soit).
Prenons un exemple positif cette
fois, les studios Valve, je suis su r
que vous les connaissez, ces
monstres du jeu vide o sont les cre a-
teurs de nombreuses licences a suc-
ce s : Portal, Left for Dead, Team
Fortress ou encore Counter-Strike
pour ne citer que les meilleurs.
Ces studios sont a mettre dans la
3e me cate gorie : ils retardent leurs
jeux encore et encore afin de sortir
des jeux magnifiques. Cre ant LEUR
propre jeu, le jeu qu’ils avaient ima-
gine , ils ont travaille et retravaille
sur chaque de tail qui ne leur conve-
nait pas. Le re sultat ? Vous l'avez vu
plus to t, une panoplie de jeux a de -
vorer.
Axel LE CORRE
25
En bref, personne ne détient la réponse à notre question principale, « retardé par manque de temps,
ou par envie de plaire ? »
Alors qui a raison ? Rockstar Games en faisant saliver ses clients 6 mois pour mieux les sublimer par la
suite, ou Activision en nous sortant un Call of Duty tous les ans ? Le choix vous appartient !
Parler du sport tout en s'e loignant du sujet : e tonnant ! Et pourtant ! Pour comprendre ce qui va e tre dit par la
suite : mieux vaut s'en de tacher le ge rement...
Avant de commencer, re pondez a cette simple question : qu'est-ce qui pourrait vous rendre triste, vous don-
nez envie de baisser les bras ou de ne plus rien faire ? Dans la vie courante, c'est facile : un amour qui s'envole, un
e nie me emploi qui vous passe sous le nez ou une simple faine antise aigue ... Tout cela peut tre s bien influer sur
votre moral en tant que sportif .Cependant, dans le terrible monde du sport, d'autres parame tres peuvent œuvrer
a vous faire perdre toute notion de lucidite : une de faite, une blessure ou un proble me aucunement lie au sport
en lui-me me, mais qui peut tout ga cher...
sporTives, sPortIfs oU non, APprochez mAis ne lAissez pAs lA dIfFicuLté vous AFfAiBlIr !
26
Prenez la blessure, quelle plaie celle-la ! On a beau tout faire pour
l'e viter, elle arrive toujours au mauvais moment : a l'aube d'une
compe tition de grande importance comme les Jeux Olympiques,
par exemple... Ce n'est pas Thomas Bouhaî l qui vous dirait le con-
traire ! Ce gymnaste français, a ge aujourd'hui de 27 ans, a e te le
premier français champion du monde de gymnastique en 2010. En
2011, alors qu'il briguait, a Londres, mieux que sa me daille d'ar-
gent remporte e a Pe kin, une chute a l'entrainement lui brise tous
ses re ves de victoire. Comble de malchance, cette chute se produi-
sit la veille de Noe l et, inutile de le pre ciser, lui ga cha les fe tes... Je
vous e pargnerai les de tails de cette triple fracture du plateau tibial,
mais il faut savoir que sa re e ducation est longue et douloureuse.
Ceci marque probablement la fin de sa carrie re, me me si son re-
tour n'est pas totalement impossible...
Comment se remettre d'une grande de sillusion ? D'abord, ça veut dire
quoi une de sillusion ? C'est simple, vous e tes favori et vous n'arrivez
pas a aligner une seule bonne chose le jour j ! Autant vous dire qu'il
faut avoir un mental d'acier pour ne pas se laisser avoir par les cri-
tiques, souvent assassines, des journalistes, car il faut bien le dire, ces
derniers ne sont pas force ment les plus sympathiques... Il y a aussi
ceux qui, grand(e)s champion(ne)s d'un temps font les mauvais choix :
prenez le cas de Laure Manaudou. A peine a ge e de 17 ans, elle rem-
porte le graal : le titre olympique du 400m nage libre. Mais par la suite,
apre s de nombreux proble mes avec divers entraî neurs, elle rate l'e di-
tion 2008. Elle prendra, l'anne e d'apre s, sa retraite. Toutefois, elle de -
cide de reprendre la compe tition et participer aux JO 2012 avec son
fre re, Florent. La suite : on la connaî t tous...
Champion olympique en 2008 et champion du monde en
2010, Thomas Bouhail n’arrive pas à faire une croix sur la
gymnastique.
Laure Manaudou
Thomas Bouhail
Pierre-Louis ALLANIC
27
Je vous disais au de but, que l'on s'e loignerait un peu du sport ! Si vous n'avez pas compris pourquoi, laissez-moi
vous l'expliquer : le sport repre sente un ide al pour les spectateurs. Mais, ce a quoi l’on ne pense pas vraiment,
c’est qu’avant d’e tre des sportifs, ce sont des e tres humains, avec leurs faiblesses et leurs forces. D’ailleurs, c’est
un peu comme ça qu’il faut penser sa vie : ne pas laisser les proble mes l’envahir et la de truire… Faire de tous ces
petits soucis, la force dont on a besoin pour atteindre ses propres objectifs !
Vous voyez bien, c'est toujours difficile de se parer les pro-
ble mes prive s, d'une vie de sportif. C'est aussi en ça, que l'on
peut dire qu'un ve ritable sportif de haut-niveau, est celui qui
parvient a laisser ses soucis au placard et qui tire de ses fai-
blesses, la force de les vaincre pour donner le meilleur de lui-
me me... Il existe autant d’histoires que de sportifs ! Cependant,
si je devais re sumer tout ce qui est dit pre ce demment, par une
seule personne, ce serait l’histoire de Teddy Tamgho, le cham-
pion du monde de triple-saut, qui a su rebondir (au sens propre
comme au figure ) apre s des mois de gale re ! Je ne vais certaine-
ment pas vous ga cher le plaisir de vous renseigner par vous-
me me…
Certains proble mes prive s peuvent aussi ga cher une car-
rie re ! Ces petites choses, qui se passent dans l'ombre des
grands sportifs. Tre s re cemment, un archer français, Gae l
Pre vost, n°1 français et tre s grand espoir du Tir a l'arc de
haut-niveau, a de cide de mettre un terme a sa carrie re, qui
promettait beaucoup, a seulement 19 ans ! La raison de cette
retraite pre mature e est floue et me me le communique qu'il a
adresse a la FFTA ne donne pas plus d'explications : « J’arre te
le haut niveau et fais un break dans mon activite pour des
raisons me concernant, ainsi que ma famille. » Cet exemple,
pas tre s me diatique, montre bien que des proble mes lie s, ou
non, au sport peuvent changer un futur de champion en une
simple vie de personne comme vous et moi...
Teddy Tamgho
Gaël Prevost
Reportage diffusé dans Stade 2 en Juin 2013, quelques semaines avant la victoire
de Teddy Tamgho à Moscou :
youtu.be/M3EeWMKQxpw
28
La dernie re fois, vous aviez eu le
droit de revisiter la fe te d'Halloween
jusqu'a ces origines. Que diriez-vous de
continuer sur votre lance e avec Noe l ?
Les premiers flocons...
A l'origine, Noe l n'e tait pas Noe l,
mais il y avait une e quivalence d'ori-
gine romaine : les Saturnales (en l'hon-
neur du dieu Saturne). Les re jouis-
sances commençaient le 17 De cembre
pour ne se terminer que le 24 De -
cembre. C'e tait l'occasion de fe ter le
solstice d'hiver et de redonner courage
et espoir au peuple effraye par les sols
gele s, l'absence de vie et l'obscurite . A
cette occasion, on ne reve t plus la toge,
mais la tunique, symbole des pauvres
et des esclaves. Certains me me portent
le pileus libertatis, le bonnet de la li-
berte , coiffure des affranchis.
Lorsque Jules Ce sar supprime le
calendrier lunaire pour le remplacer
par le calendrier solaire (ou calendrier
julien), le solstice est alors fixe au 25
De cembre (au lieu du 21).
Mais peu a peu, les Saturnales per-
dirent leur sens, et comme pour main-
tenant, furent remplace es par un mo-
ment de festivite s ou l'on s'offrait des
cadeaux et ou on de corait les maisons.
Nous savons tous qu'au cours du
IVe sie cle, le Christianisme a commen-
ce a devenir la principale religion de
l'Empire Romain. Ce que nous savons
moins, c'est qu'avant cette religion, il
avait eu le culte de Mithra (origines
indo-iraniennes) qui empe cha pendant
longtemps l'implantation du Christia-
nisme.
Mithra e tait le dieu de la lumie re, le
symbole de la chastete et de la purete
et il combattait les forces male fiques.
Au IIe et IIIe me sie cle, bon nombre
de Romains ve ne raient cette divinite ,
et pour palier la de mocratisation de ce
culte paî en, l'Eglise Chre tienne eut la
bonne ide e d'avancer la fe te de la nais-
sance de Je sus Christ du 6 Janvier au 25
De cembre. En effet le solstice d'hiver
du 25 de cembre e tait la fe te la plus
importante du culte de Mihtra : on fe -
tait la renaissance du "sol invinc-
tus" (dieu invaincu). L'Eglise n'he sita
donc pas a de clarer le Christ "sol in-
vinctus".
A partir de la , il ne fut pas bien compli-
quer de fusionner les deux fe tes.
Les lutins d'aujourd'hui
et leurs symboles...
Aujourd'hui Noe l, le sapin, la
cre che, l'e change de cadeaux... Et sur-
tout, le Pe re-Noe l ! Mais savez-vous, au
moins, d'ou viennent tous ces symboles
repre sentatifs de Noe l ? Non ? Et bien,
nous allons vous le dire !
Les Celtes conside raient le 24 de -
cembre, comme le jour de la renais-
sance du Soleil. Ils avaient coutume
d'associer un arbre a chaque mois lu-
naire, ils avaient de die l'e pice a, qui
e tait l'arbre de l'enfantement, a ce jour-
la . C'est donc de la que vient le Sapin !
En France, l'arbre de Noe l fut introduit
a Versailles par Marie Leszcynska,
femme de Louis XV en 1738. Tradition-
nellement, on accrochait des pommes
aux branches du sapin mais en 1858,
l'hiver fut si rigoureux qu'il n'y eut plus
de pommes. Un artisan verrier eut
l'ide e, pour donner quand me me un
peu de joie a la fe te, de cre er des boules
repre sentant une pomme et d'autres
fruits. La boule de Noe l e tait ne e.
Les premie res cre ches ressemblant
a celles que nous connaissons font leur
apparition dans les e glises au XVIe
sie cle. Progressivement les cre ches
entrent dans les maisons. Elles sont
d'abord constitue es de petites figurines
de verre file de Nevers, de porcelaine,
de cire, de mie de pain ou de bois
sculpte .
La tradition du don remonte au
temps des Romains. Au XVIIIe et XIXe
sie cle, la tradition qui consiste a e chan-
ger des cadeaux a Noe l ou des e trennes
au jour de l'An commença a se re -
pandre. Les cadeaux de Noe l sont sans
doute une repre sentation symbolique
des pre sents que les Roi Mages appor-
te rent a Je sus. Les fe tes avant Noe l,
donnaient l'occasion aux enfants de
parcourir les villages pour recevoir des
menus pre sents : fruits, sucreries,
pie ces... De porte en porte ils allaient
en chantant. Leur faire un don, c'e tait
s'assurer une anne e prospe re. Nos an-
ce tres recevaient des oranges qui pour
l'e poque e tait un bien pre cieux. Avec le
temps, les oranges se sont transfor-
me es en friandises, puis en jouets,
d'abord petits, puis gros, puis sophisti-
que s.
C'est Saint Nicolas qui a inspire le
Pe re Noe l. On retrouve dans la repre -
sentation du Pe re Noe l tout ce qui fai-
sait la symbolique du personnage de
Saint Nicolas : la longue barbe blanche,
la mitre qui est devenue un bonnet de
fourrure. Le manteau rouge en re-
vanche vient d'une pub de Coca-Cola. Il
voyage dans un traî neau tire par des
re nes, Saint Nicolas voyageait sur le
dos d'un a ne. Pour cette raison, dans
certaines re gions de France, les enfants
de posent sous le sapin de Noe l, un
verre de vin pour le Pe re Noe l et une
carotte pour son a ne. Et en bonus, le
nom de ses petits rennes: Rudolph,
Blitzen, Donder, Cupid, Comet, Vixen,
Prancer, Dancer et Dasher!
29
C'est pareil chez les autres ?
Pourquoi rappeler comment nous fe -
tons Noe l alors que c'est si diffe rent
dans les autres pays... Venez-vous plon-
ger dans leur univers avec nous...
- Inventeurs officiels de Noe l, les
Allemands ont la visite du Père Noël
le 6 de cembre. Descendant du ciel dans
sa luge, l'homme vient re compenser les
enfants qui ont e te sages en leur of-
frant les pre sents tant attendus. En
e change, il repart avec des ga teaux de
diffe rentes formes et gou ts selon l'en-
droit ou il est passe , mais il sera su r de
repartir avec du massepain peut im-
porte ou se trouve le sapin ou il a de po-
se ses cadeaux.
- Aux Antilles, les sapins cèdent
leurs places aux palmiers. Ici, comme
partout ailleurs, c'est la fe te des en-
fants et l'invitation a la gourmandise.
Par tradition, a St-Barths, on retrouve
les "tchek", des galettes faites de noix
de coco ra pe e qu'on me lange a du
sucre de canne moulu (type cassonade)
et qu'on parfume a la cannelle en
poudre. Mais le clou de la fe te demeure
le "po ne", un pain compose de patates
douces, de giraumon (potiron local), de
sucre, de vanille, de raisins, de can-
nelle, le tout enduit de bon beurre et
dore au four. En Guadeloupe, la faran-
dole des douceurs pre voit un blanc-
manger au lait de coco, un quatre-
quarts, des chadecs confits, ces pam-
plemousses ge ants a l'e corce encore
verte, et des fruits-pays.
- Aux Etats-Unis, Noël est une
grande fe te populaire. Toute la famille
participe a la de coration de la maison,
on suspend des grandes chaussettes
pre s de la chemine e, on expose les
cartes de Noe l sur les murs, on pre pare
des guirlandes de pop-corn, on ac-
croche dans le sapin des petites cannes
en sucre rouge et blanc... Les maisons
et les arbres sont de core s avec des
guirlandes e lectriques. A Noe l les en-
fants chantent dans les rues et reçoi-
vent un peu d'argent.
- En Irlande, Les fêtes de Noël
commencent douze jours avant Noe l.
On appelle cette pe riode "little Christ-
mas", c'est a dire "petit Noe l". Une bou-
gie est de pose e sur le rebord de la fe-
ne tre le jour de Noe l. Avant de partir
pour la messe on laisse un verre de
whisky pour le Pe re Noe l et des ca-
rottes pour les rennes. Les cadeaux
sont ouverts le jour de Noe l. Le repas a
lieu dans l'apre s-midi vers deux ou
trois heures. Le lendemain soit le 26
de cembre, est encore un jour de fe te :
c'est "Stephen's days".
- Au Japon, les dieux prennent
une large part dans les ce re monies et,
pour mettre la nouvelle anne e sous de
bons auspices, on confectionne des
mochi arrondis, un petit place sur un
plus grand de core s avec des urajiro
(fouge res), des homards symboliques
pour faire un kagamimochi, une sorte
de plat rituel offert aux dieux du foyer
chaque Jour de l'An. Le 11 janvier, les
ga teaux sont partage s entre les
membres de la famille. Manger du ka-
gamimochi est une façon de demander
la protection des dieux.
- En suédois, Père Noël est appelé
Jul Tomte et "Joyeux Noel" se dit "God
Jul". On accroche des petites figurines
sur les vitres et on installe des lumie res
scintillantes et des petits gnomes, ap-
pele s Tomte, sous le sapin. On accroche
une couronne de sapin sur la porte
d'entre e du foyer et on fabrique des
e toiles que l'on accrochera sur les fe-
ne tres et on posera des bougies sur le
devant de la fene tre.
Passez un bon Noël !
Abygaël ALLAIRE
et Océane GAZEL
Sources : joyeux-noel.com,
linternaute.com, chezmaya.com...
30
L'origine du jouet, remonte en
ve rite aux premiers hommes. Lors-
que qu'un enfant s'ennuyait, ou bien
qu'il pleurait, nos hommes des ca-
vernes prenaient alors de petits
cailloux qui e taient ensuite polis par
leurs soins.
Au fil du temps, avec les de cou-
vertes et le travail de nouveaux ma-
te riaux, de nouveaux jouets ont pu
e tre imagine s et fabrique s, par les
parents eux-me mes, pour leurs en-
fants. La maman fabriquait des pou-
pe es, avec du tissus, tandis que le
papa, lui, taillait de petits objets
dans du bois. Mais suivant les e ve -
nements, le jouet prit des forment
diffe rentes :
Un enfant de peuple guerrier,
sera amene a jouer avec de petits
soldats en terre cuite, il fait alors
de ja comme son pe re. Son envie de
devenir grand et fort comme lui est
pre sente, et a travers ces soldats,
les jeux d'imitations commencent
de s le plus jeune a ge, et tout cela,
inconsciemment.
Les jouets e taient donc fabrique s
selon la profession des parents. Les
petites filles jouaient a la dî nette,
leurs fre res a la guerre, pendant que
d'autres s'amusaient avec des cons-
tructions de la ferme, copiant leurs
parents, dans leurs ta ches journa-
lie res.
Au temps de Napole on, les petits
soldats virent le jour. Mais cette fois
-ci, en e tain, puis en plomb.
Passe le 19e me sie cle, les jouets
prennent enfin de jolies formes, et
les de tails sont maintenant soigne s.
Les fabricants, ayant un grand sa-
voir-faire, et profitant des progre s
industriels, arrivent a concevoir de
ve ritables merveilles. Avec ces pro-
gre s, les poupe es prirent de nou-
velles dimensions, pour les foyers
les plus aise s, de petits trains et voi-
tures e taient offerts aux enfants,
mais nous sommes encore loin de
notre consommation actuelle, car le
jouet e tait encore exceptionnel, par-
fois rare et unique, et fabrique sur
commande.
Les premiers magasins de jouets
virent le jour apre s la Premie re
Guerre Mondiale. Les classes
moyennes profitent alors de cette
industrie du jouet, proposant une
grande diversite de jeux : des pe-
tites voitures fabrique es par de
grandes marques automobiles, de la
peinture, des puzzles, des chemins
de fer e lectriques... La machine est
lance e, la production ne cesse de
s’ame liorer, ne touchant plus seule-
ment le public qu'est l'enfant, mais
aussi les adultes, qui eux ne gran-
dissant plus, collectionnent avec
passion ou nostalgie toutes sortes
de jouets, qui ont traverse nos
e poques...
Noël approche à grands pas, et qui se souvient d'avoir commandé une poupée, des majorettes, des pe-
luches, ou autres jouets au « père noël » ? Personne bien sûr. Tout le monde se rappelle avoir été sage,
pour recevoir ce jouet tant convoité. Mais avant l'arrivée de toutes les sortes de jeux électroniques, que
l'on connaît aujourd'hui, le jouet était beaucoup plus simple... Et il remonte à une bien lointaine époque...
Poupée égyptienne
(500 avt J-C)
Soldats de plombs
Collectionneur de jouets anciens
Poupée datant du
19ème siècle
Fauve MULER
Source : Jouet.org
31
Recette : La bûche de Noël Épatez votre famille et vos amis en réalisant une délicieuse bûche de Noël au cho-
colat
Ingrédients pour 10 gourmands et gourmandes Pour la génoise : - 3 oeufs
- 1 blanc d'oeuf
- 100 g de farine
- 100 g de sucre
- 1/2 sachet de levure
Pour la crème au beurre (café ou chocolat) :
- 2 oeufs
- 1 jaune d'oeuf
- 200 g de beurre ramolli (sorti du réfrigérateur la veille)
- 100 g de sucre glace
- 125 g de chocolat pâtissier ou 2 cuillères à soupe d'extrait de café
Préparation Temps de préparation : 30 minutes
Temps de cuisson : 10 minutes
- Séparer les blancs des jaunes.
- Mélanger les 3 jaunes avec le sucre, puis la farine et la levure( batteur électrique).
- Ajouter les 4 blancs d'oeufs battus en neige.
- Verser sur la plaque du four recouverte de papier cuisson; cuire 10 min dans un four préchauffé à 200°
C (th 6-7).
-Renverser sur un torchon humide et laisser refroidir.
- Crème au beurre :
- Travailler le beurre ramolli au batteur électrique, façon mayonnaise; il doit rester assez ferme.
- Mélanger au batteur électrique les 2 oeufs entiers et le jaune, avec le sucre glace et le chocolat fondu
refroidi (fondu au bain-marie ou au micro-ondes avec 1 cuillère à soupe d'eau) ou l'extrait de café.
- Incorporer ce dernier mélange au beurre et travailler le tout au batteur électrique.
- Etaler une partie de la crème sur la génoise, puis rouler. Etaler le reste de la crème sur le dessus et
les bords, façon bûche en bois.
- Saupoudrer de sucre glace.
Laisser reposer 24 h au réfrigérateur
32
Goncourt :
La classe de seconde dix a un
projet lecture. Avec leur professeur
de français Madame JANVIER, les
e le ves participent au concours des
critiques sur la se lection des livres
du prix Goncourt 2014. Il y a une
cinquantaine d’e tablissements bre-
tons, qui ont la chance d’avoir une
classe qui participe a ce projet. Au
cours de cette anne e scolaire, les
e le ves doivent lire les quatorze
livres contemporains se lectionne s
pour le Goncourt. Ensuite ils doi-
vent chacun re diger une critique
positive ou ne gative sur l’un des
romans. C’est pour finir l’acade mie
de Rennes qui va re compenser les
dix meilleures critiques litte raires. .
Voici la liste des livres se lectionne s
pour le Goncourt : Le divan de Sta-
line de Jean-Daniel Baltassat
(Seuil) / La claire fontaine de David
Bosc (Verdier)/ Le quatrie me mur
de Sorj Chalandon (Grasset) / Il
faut beaucoup aimer les hommes
de Marie Darrieussecq (POL) / Pe-
tites scènes capitales de Sylvie
Germain (Albin Michel) / La pre-
mière pierre de Pierre Jourde
(Gallimard) / Au revoir la -haut de
Pierre Lemaî tre (Albin Michel) /
Naissance de Yann Moix
(Grasset) / Palladium de Boris Ra-
zon (Stock) / Les Evapore s de Tho-
mas B. Reverdy (Flammarion) / Le
cas Eduard Einstein de Laurent
Seksik (Flammarion) / L'e change
des princesses de Chantal Tho-
mas (Seuil) / Nue de Jean-Philippe
Toussaint (Minuit) / L'invention de
nos vies de Karine Tuil
(Grasset) / Arden de Fre de ric Ver-
ger (Gallimard)
Le mardi 3 de cembre, les e le ves
de la classe de seconde dix ont eu la
chance de pouvoir se rendre au ly-
ce e Colbert de Lorient ou s'y rejoi-
gnaient d'autres classes de seconde
et de premie re de diffe rents e tablis-
sements, Quimper, Ste Anne d'Au-
ray... Au cours de cette journe e
chaque classe e tait dispatche e et
me lange e a d'autres petits groupes.
Ensemble les e le ves donnaient
leurs avis sur les livres propose s au
prix Goncourt. Un moment de par-
tage, qui pour certains leur a fait
ouvrir les yeux sur le monde de la
lecture, de l'e criture et du partage.
Ensuite, en sachant qu'ils allaient
rencontrer l'apre s-midi, un auteur,
un e diteur ainsi qu'une libraire, ils
devaient ensemble re fle chir a des
questions auxquelles ils pourraient
re pondre.
Puis arrive l'apre s-midi, toutes
les questions fuse rent pour l'auteur
Charles MADEZO, le critique litte -
raire Alexandre FILLON et la li-
braire Chantal DUFIEL, qui e taient
tre s ravis de re pondre, a toutes
sortes de questions les concernant.
C'e tait un peu comme une sorte
d’interview. La journe e qui avait
commence e vers 9h30 s'acheva
vers 16h dans une bonne ambiance.
Les e le ves sont partis donc du Ly-
ce e Colbert, plus intelligents qu’a
leur arrive e.
LA régIon récomPense les jeunes criTiques lItTérAires
Anne-Claire et Chloé
Lycée
33
Projet Théâtre Dans le cadre d'un projet the a tre, la
classe de seconde dix assiste a dif-
fe rentes pie ces avec leur profes-
seur de français Madame JANVIER.
Les e le ves ont de ja vu la pie ce de
the a tre "TAG" le jeudi 17 octobre a
20H30 au the a tre du Strapontin a
Pont-Scorff. Cette pie ce a e te e crite
par Karin Serres. Sur la sce ne se
trouvaient cinq come diens et un
musicien. Les come diens jouaient
plusieurs ro les chacun et donc
changeaient leurs costumes sur
sce ne.
L’intrigue : C'est dans le quartier de
Giuseppe Ensam, inspecteur de po-
lice, qu’apparaissent un matin des
tags de couleur rouge sang. Puis
des nouveaux les jours suivants,
semant le trouble chez les habi-
tants. Sont-ils un message se de-
mandent les habitants. Tout au long
de l'histoire, nous allons chercher
qui est le coupable.
Puis la classe de seconde dix
s'est rendue le vendredi 6 de -
cembre au the a tre du Strapontin
e galement pour aller voir "ALI 74"
de Nicolas Bonneau. Il n'y a qu'un
come dien sur sce ne avec deux mu-
siciens. Cette pie ce raconte l'his-
toire de Mohamed Ali, boxeur de
le gende. On peut voir aussi le com-
bat de boxe face a Georges Fore-
man, champion du monde. Moha-
med Ali gagne le combat contre lui.
Apre s 10 ans de gloire internatio-
nale, Mohamed Ali est prive de ses
titres pour avoir refuse de com-
battre au Vietnam. Nicolas Bonneau
et les musiciens ont choisi d'explo-
rer la dimension politique et poe -
tique de ce combat qu’ Ali gagne
par la ruse et le fracas des mots.
Pour finir la classe des e le ves de
seconde dix a le projet d'aller voir
d'autres pie ces de the a tre en jan-
vier.
TAG ALI 74
Maëlle PERROT et Lise MELLE
Lycée
34
21 fe vrier 2014 ! A priori, rien de particulier… De trompez-vous chers Kerneuziens, che res Kerneuziennes, car
cette date correspond a l’un des plus grands e ve nements du lyce e : j’ai nomme le Kerneuval ! Vous savez, ce fa-
meux jour ou tout le monde se de guise pour passer l’une des meilleures journe es de l’anne e ! Pour ça, on peut
remercier le CVL, sans qui le Kerneuval n’existerait pas… Vous n’avez pas du les louper, mardi dernier, dans leurs
tenues extravagantes ! Vous avez ainsi du comprendre a quel point le ridicule ne tuait pas et, je l’espe re, vous a
donne encore plus envie de participer a cette grande journe e…
Alors, il est plus que temps de penser a vos de guisements, car cette date ne va pas tarder a arriver…
Pierre-Louis ALLANIC
Lycée
Pour plus d’infos sur le Kerneuval, lisez l’article de l’an passé : bit.ly/kerneuval
Déguisez-vous !
Le ridicule ne tue pas...
35
Le premier trimestre est terminé, mais avez-vous déjà oublié votre rentrée ? Pas moi...
Mardi 3 septembre, 14 heures n'allait pas tarder a sonner.
Je me suis dirige e vers la foule. Des repe res ? Je n'en avais pas.
J'ai juste avance en direction de ces deux grands tableaux blancs ou tout le monde se bousculait.
« Seconde », « Premie re », « Terminale ». J'y ai trouve mon nom.
Et c'est alors que j'ai fait quelque chose qui fu t, et je m'en rends compte maintenant, totalement stupide : je par-courus la liste, ou figurait mon nom, dans le but de trouver celui de quelqu'un que je connaissais. « Apolline, Thibaut, Axelle, Lily... » Mais non ! J'e tais au milieu de 2000 e le ves et je n'en connaissais pas un seul.
Qu'auriez-vous fait ? Vous auriez fait demi-tour n'est-ce pas ? Croyez-moi, j'en avais vraiment envie.
A la place je me suis rendue a la salle indique e et je me suis assise avec 36 autres personnes qui avaient l'air toutes aussi perdues que moi. Je voyais la sce ne dans ma te te : la prof allait parler, je n'allais pas vraiment e cou-ter ce baratin habituel qu'on nous raba che chaque anne e, et toutes ces fiches qu'on nous a de ja distribue es 1000 fois... J'e tais stresse e, j'avais ha te d'en finir et a 16 heures j'allais quitter la salle sans avoir adresse la pa-role a quiconque. Mais ça ne s'est pas passe comme ça. La prof a su nous tenir e veiller durant les 2 heures, puis a la fin du cours plusieurs filles sont venue me souhaiter la « Bienvenue ».
Depuis, tout est alle si vite !
Prendre ses distances est parfois la meilleure de cision pour mieux revenir par la suite, qui sait…
Domitille RÉGNIER
Mots-Mêlés Sudoku
Qui est-elle ?
Parfois mauvaise et redoutée,
Elle peut faire des blessés.
Qu’elle soit d’eau ou de reins,
Elle est aussi le mot de la fin.
Qui est-il ?
Il est bon quand il est tôt.
Quand il est tôt il est petit.
Mais aussi il peut être beau.
Et quand il est tard il est fini.
Énigmes
Retrouvez 20 mots sur le thème de Noël
Qui est-il ?
On le dit parfois populaire.
Par les premiers, il est ouvert.
On y croise les débutants.
Il est masqué de temps en temps.
Retrouvez les solutions sur
journal.lyceedekerneuzec.fr
Devinette
Quels sont les fruits que nous trouvons dans toutes les maisons ?